Les Concerts De Noël
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LES CONCERTS DE NOËL Rosa mystica Emöke BARATH Soprano Emiliano GONZALEZ TORO Direction & L’Ensemble I Gemelli Dimanche 17 décembre 2017 à 16h Eglise Bienheureuse Isabelle PROGRAMME «Vulnerasti cor meum» GF.Sances «Salve Regina» A.Grandi «O quam pulchra» C.Monteverdi «Canzone» M.Cazzati «O quam suavis» F. Cavalli «Favus distillans» T.Merula «Acclamate de terra» M.Cazzati «Nigra sum» C.Monteverdi «Ciaccona» A. Bertali «Hor ch’è tempo di dormire» T.Merula «Bergamasca» M.Uccellini «Stabat Mater» GF.Sances «Passacaglia» en sol B.Marini «Regina coeli» M.Cazzati «Ave Maris Stella» GF.Sances Emöke BARATH, soprano La soprano hongroise Emöke Baráth débute le chant à l’âge de 18 ans en suivant l’enseignement du professeur Júlia Pászthy à l’Académie Franz Liszt de Budapest. En 2011, elle remporte de nombreux prix internationaux dont le Premier prix et le Prix du public au deuxième Concours d’opéra baroque d’Innsbruck, et le prestigieux Prix Junio Prima Primissima en Hongrie. Très vite, elle est invitée à se produire comme soliste par de nombreux festivals et salles aussi fameux que le Palais des Arts et l’Opéra d’état de Budapest en Hongrie, le Theater an der Wien, le Festival d’Innsbruck, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra royal de Versailles, le Verbier Festival en Suisse, la Nikolaisaal de Potsdam, le Brandeburger Theater en Allemagne... En novembre 2012 a été publié son premier enregistrement sous le label Naïve : Giulio Cesare de Händel (rôle de Sesto) avec le Complesso barocco et Alan Curtis. Ces dernières saisons, on a pu entendre Emöke Baráth dans un vaste répertoire. On peut citer le rôle de Nanetta dans Falstaff de Verdi à l’Opéra de Budapest, Elena de Cavalli aux Opéras de Montpellier et Versailles, le rôle d’Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi à l’Opéra de Nancy et la Salle Pleyel avec Les Talens Lyriques... En mars 2014, elle a fait grande impression dans la reprise de Duello amoroso, pasticcio d’après Händel, aux côtés de Nathalie Stutzmann. Emöke Baráth a, dans la foulée, chanté avec Philippe Jaroussky et de nouveau Nathalie Stutzmann dans un Stabat Mater de Pergolesi capté par Arte. En 2014/2015, ses engagements incluent Despina à l’Opéra de Budapest, Asteria dans Tamerlano de Händel avec Alexis Kossenko et son ensemble Les Ambassadeurs, le rôle de Scylla dans Scylla et Glaucus de Leclair avec Les Nouveaux Caractères. Elle a chanté avec succès le rôle de Susanna dans Le Nozze di Figaro au Theater an der Wien. Pour ses récents engagements, citons le rôle de Romilda dans Xerse de Cavalli (Emmanuelle Haïm et Le Concert d’Astrée), Le Messie de Händel avec le Detroit Symphony Orchestra et le National Symphony Orchestra Washington, l’Oratorio de Noël de Bach avec le Freiburger Barockorchester, La Resurrezione de Händel avec Jordi Savall ainsi que deux grandes tournées européennes : Partenope de Händel avec Il Pomo d’Oro (rôle d’Armindo), puis Alcina toujours de Händel (rôle de Morgana) avec l’Accademia Bizantina et Ottavio Dantone… Pour la saison 2016/2017, on peut distinguer la Grande Messe en si mineur avec l’Orchestre symphonique de Sao Paulo, l’Oratorio de Noël avec Accentus, un récital au Théâtre des Champs-Élysées avec L’Arpeggiata et ses débuts au Carnegie hall de New York avec Il Pomo d’Oro. En 2017, Emöke Baráth fait ses débuts au Festival de Glyndebourne, dans le rôle- titre d’Ipermestra de Cavalli, sous la direction de William Christie. Parmi ses projets, citons le rôle de Cleopatra dans Giulio Cesare avec l’Accademia Bizantina, une tournée avec le Magnificat de Bach et le Dixit Dominus de Händel avec Le Concert d’Astrée. Emiliano GONZALEZ TORO, direction Emiliano Gonzalez Toro est un des ténors les plus sollicités de sa génération, tout particulièrement dans le répertoire baroque. Bercé par la culture latino-américaine, Emiliano Gonzalez Toro, né à Genève de parents chiliens, intègre la maîtrise du Conservatoire populaire de Genève, avec laquelle il fait ses premiers pas sur la scène du Grand Théâtre. Après des études de hautbois, il se consacre pleinement au chant en étudiant avec Marga Liskutin à Genève, Anthony Rolfe-Johnson à Londres, puis avec Ruben Amoretti à Neuchâtel. Sollicité par de nombreux orchestres et ensembles, outre le Concert Spirituel, les Musiciens du Louvre et le Concert d’Astrée, il s’est récemment produit avec l’ensemble Pygmalion (direction Raphaël Pichon) pour les Vespro della Beata Vergine de Monteverdi en tournée européenne, Cappella Mediterranea (direction Leonardo Garcia Alarcon) pour les programmes Amore Siciliano et Carmina Latina, Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre pour Selva Morale e Spirituale de Monteverdi à Perm et Cracovie, La Cetra - Barockorchester Basel (direction Andrea Marcon) pour Catone in Utica de Vivaldi à Bâle et à Amsterdam, les Talens lyriques de Christophe Rousset, à la Philharmonie de Paris et au Theater an der Wien et les rôles de Lychas, Phérès et Alecton dans Alceste de Lully au festival de Beaune, le Gulbenkian Orchestra pour Le Messie de Haendel à Lisbonne et Barcelone ou encore l’ensemble L’Arpeggiata de Christina Pluhar, pour le programme « Orfeo Chaman ». On l’a par ailleurs déjà entendu aux côtés de l’Orchestre national d’Ile de France, l’Orchestre national des Pays de Loire, le Chœur de Chambre de Namur, les Cris de Paris, l’ensemble Amarillis, l’ensemble Pulcinella, ou encore l’ensemble Baroque de Limoges. Au cours de la saison 2017-2018 il incarne Lenia (Eliogabalo de Cavalli) à l’Opéra d’Amsterdam, Arnalta (Couronnement de Poppée de Monteverdi) à l’Opéra de Zurich, le rôle-titre de Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier en tournée française et à Malte avec le Concert Spirituel d’Hervé Niquet ; il participe également à la tournée franco-luxembourgeoise autour du Magnificat de Bach et du Dixit Dominus de Haendel avec le Concert d’Astrée dirigé par Emmanuelle Haim, à la tournée européenne pour La Passion selon Saint-Mathieu de Bach avec les Musiciens du Louvre dirigés par Marc Minkowki, chante le rôle de Mercurio (La concordia dei pianeti de Caldara) pour une série de concerts avec La Cetra Barockorchester Basel, ainsi que différents programmes avec les Talens lyriques de Christophe Rousset (Alceste de Lully, Requiem de Campra et Noël de Charpentier). Parmi ses récents engagements scéniques, citons ses débuts à l’Opéra national de Paris, dans le rôle de Lenia (Eliogabalo de Cavalli), une tournée européenne d’Il Re Pastore (Mozart) sous la direction de William Christie aux côtés de Rolando Villazon et des Arts Florissants, Torquemada (L’Heure espagnole de Ravel) avec l’Orchestre national de Bordeaux-Aquitaine, Eurimaco (Il Ritorno d’Ulisse in Patria de Monteverdi) au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Dijon, ou encore le rôle-titre de l’Orfeo de Monteverdi avec l’Accademia Bizantina au « Festival Monteverdi » de Cremona. On compte dans sa discographie de nombreux enregistrements avec Les Talens Lyriques de Christophe Rousset : La Capricciosa Coretta et Il tutore Burlato (Martin y Soler), Roland et Phaëton (Lully), Il Califfo di Bagdad (M.Garcia); on compte par ailleurs Les Grands Motets de Lully avec Le Concert Spirituel ; les Pièces pour orgue et voix de César Frank avec les Solistes de Lyon ; Farnace (rôle d’Aquilo) avec I Barrochisti (dir. Diego Fasolis) ; Les Messes brèves de Bach BWV 234-235 et BWV 233-236 et La Messe en Si avec l’ensemble Pygmalion ; une sélection d’arias de Bach avec l’ensemble Pulcinella ; Memento Mori avec les Cris de Paris ; Les Vêpres de Monteverdi avec l’Ensemble Orlando Fribourg, et également avec l’Arpeggiata et Christina Pluhar ; les DVD du Couronnement de Poppée capté à l’Opéra de Lille chez EMI et d’Elena dans la production d’Aix-en Provence. En 2016 sont sortis Te recuerdo, album hommage à la « Nouvelle chanson chilienne » des années 1970, enregistré notamment avec son père, Pancho Gonzalez et les fantastiques Rolando Villazon et Quito Gato, ainsi qu’I7 peccati capitali, programme d’œuvre de Monteverdi, avec Capella Mediterranea (direction Leonardo Garcia Alarçon), album nommé dans la catégorie « Meilleur enregistrement de l’année » aux Victoires de la Musique classique 2017. L’ensemble I Gemelli Après avoir chanté la musique du Seicento et celle de Monteverdi en particulier avec les plus grands spécialistes de cette époque si importante dans l’histoire de la musique, Emiliano Gonzalez Toro fonde son propre ensemble, entouré de collègues choisis pour un répertoire qu’il affectionne particulièrement. C’est ainsi qu’est né L’ ensemble I Gemelli, formation à géométrie variable spécialisée dans la musique vocale du XVIIème siècle. L’ensemble aura pour vocation aussi bien de défendre les grands chefs-d’œuvre du Seicento que de révéler aux mélomanes les mille et un trésors encore inconnus de cette même époque. Les effectifs de I Gemelli s’adapteront aux exigences spécifiques de chaque ouvrage, avec le souci constant de traduire fidèlement les sentiments contenus, avec aussi l’éventail de couleurs sonores la plus vaste pour rendre justice aux fulgurances des grands génies abordés. A l’automne 2018 sortira, sous l’étiquette Warner Classics-Erato, le premier album de l’ensemble, « The Monteverdi Tenor » dans lequel apparaîtront de prestigieux invités tels que Rolando Villazon, Magdalena Kozena et Emöke Barath. Claudio Monteverdi Né en mai 1567 à Cremona et mort à Venise en novembre 1643, Claudio Monteverdi est un compositeur italien, grand auteur de « madrigaux » (pièces vocales profanes), et considéré comme l’un des créateurs de l’opéra. Alors qu’il a déjà publié un livre de madrigaux, il est recruté en 1590 à la cour de Mantoue par Vincent de Gonzague, comme chanteur et violoniste, puis deviendra maître de chapelle à cette même cour en 1602 (un de ses frères, Giulio Cesara, y sera son assistant).