Rapport annuel d’activité Carte d’identité du Sivom Le périmètre du SIVOM...... 03 Historique...... 04 La structure politique et administrative...... 04

Traitement des déchets Les communes membres...... 05 Le dispositif de maîtrise des déchets...... 06 Les moyens techniques du SIVOM...... 07 L’aspect budgétaire (année 2012)...... 11

La collecte sélective Les communes membres...... 13 Le dispositif de collecte sélective par apport volontaire...... 14 Le dispositif de collecte sélective en porte à porte...... 16 L’aspect budgétaire (année 2012)...... 19

Le traitement des eaux usées Les communes membres...... 21 Les stations d’épuration du SIVOM...... 22 Les principaux travaux réalisés par le SIVOM (année 2012)...... 25

La gestion des réseaux d’assainissement Les communes membres...... 27 L’entretien des réseaux...... 28 Les principaux travaux réalisés par le SIVOM (année 2012)...... 29

L’assainissement non collectif Les communes membres...... 31 Le service public de l’assainissement non collectif (SPANC)...... 32 Total budget assainissement...... 32

La communication Les différents outils...... 33 Carte d’identité du Sivom

Le périmètre du SIVOM

Ungersheim

Feldkirch

Bollwiller Chalampé m2A ( Agglomération)

Ottmarsheim Communauté de communes Porte de Rhin-sud Aspach- le-Haut Communauté Aspach- de Commnunes le-Bas Michelbach Mulhouse Schweighouse Petit-Landau Syndicat d’assainissement Morschwiller-le-Bas de la Basse vallée Burnhaupt-le-haut de la Doller Didenheim Brunstatt Feldkirch Burnhaupt-le-bas Ungersheim Pulversheim Froeningen Chalampé FeldkirchBerrwiller Spechbach- Ungersheim Bantzenheim Bollwiller Ruelisheim le Haut Battenheim Staffelfelden Ilfurth Pulversheim Chalampé m2A (Mulhouse Feldkirch Berrwiller Spechbach- Wittenheim le Bas Alsace Agglomération) Ungersheim Saint-Bantzenheim Bollwiller Ruelisheim Baldersheim Battenheim Bernard Staffelfelden OttmarsheimTagolsheim Communauté de Feldkirch Pulversheim Kingersheim Chalampé m2A (Mulhouse Berrwiller Wittenheim Sausheim Alsace Agglomération) communes Porte de France Rhin-sud Richwiller BantzenheimBaldersheim En 2012, Bollwiller Aspach- Ruelisheim Battenheim Illzach Walheim Staffelfelden le-Haut le SIVOM Pulversheim Chalampé Pfastatt m2A (MulhouseHombourg Communauté de Communauté Berrwiller Kingersheim Sausheim communes Porte de WittenheimAspach- Alsace Agglomération) de Commnunes regroupait Lutterbach Rixheim France Rhin-sud Michelbach le-Bas RichwillerBantzenheim Illfurth Aspach-Ruelisheim ReiningueBaldersheim Mulhouse 54 communes Battenheim Illzach Staffelfelden le-Haut Schweighouse Riedisheim Petit-Landau Pfastatt Ottmarsheim m2A (Mulhouse Hombourg Communauté de soit 280 700 Kingersheim Communauté Syndicat Wittenheim Aspach- Sausheim Alsace Agglomération) communes Porte de de Commnunes d’assainissement Morschwiller-le-Bas Rixheim France Rhin-sud habitants­ le-Bas Richwiller Lutterbach Habsheim Illfurth de la Basse vallée Michelbach Burnhaupt-le-hautBaldersheimReiningue Mulhouse de la Doller Aspach- Zimmersheim Niffer Illzach Heimsbrunn Didenheim le-Haut Schweighouse Ottmarsheim Riedisheim Communauté de Petit-Landau Kingersheim Pfastatt HombourgBrunstatt Eschentzwiller Communauté Syndicat Sausheim communes Porte de d’assainissement Aspach- Burnhaupt-le-bas Hochstatt France Rhin-sud de Commnunes Richwiller Lutterbach Morschwiller-le-Bas Rixheim Habsheim DietwillerIllfurth de la Basse vallée Michelbach le-Bas Burnhaupt-le-haut Galfingue Bruebach de la Doller Aspach- Reiningue Mulhouse Zimmersheim Niffer Illzach Heimsbrunn Didenheim le-Haut Schweighouse Riedisheim Froeningen FlaxlandenPetit-Landau Pfastatt Spechbach-HombourgBrunstatt Eschentzwiller Communauté Syndicat Aspach- Hochstatt de Commnunes d’assainissement Lutterbach Burnhaupt-le-basMorschwiller-le-BasRixheim le Haut Zillisheim Dietwiller le-Bas HabsheimIlfurth Illfurth de la Basse vallée Michelbach Burnhaupt-le-hautReiningue Mulhouse Galfingue Spechbach- Bruebach de la Doller Zimmersheim Niffer Schweighouse Heimsbrunn RiedisheimDidenheim FroeningenSaint-Petit-LandauleFlaxlanden Bas Spechbach-Brunstatt BernardEschentzwiller LuemschwillerSyndicat d’assainissement Burnhaupt-le-basMorschwiller-le-Bas Hochstatt le Haut Zillisheim Habsheim Ilfurth Heidwiller Dietwiller de la Basse vallée Burnhaupt-le-haut Galfingue Spechbach- Bruebach de la Doller Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Froeningen Saint- Flaxlandenle Bas Walheim 03 Spechbach-Brunstatt EschentzwillerBernard Luemschwiller Tagolsheim Burnhaupt-le-bas Hochstatt le Haut ZillisheimDietwiller Ilfurth Heidwiller Galfingue Spechbach-Bruebach Froeningen Saint-Flaxlandenle Bas Walheim Spechbach- Bernard Luemschwiller le Haut Zillisheim Tagolsheim Ilfurth Heidwiller Spechbach- Saint- le Bas Walheim Bernard Luemschwiller Tagolsheim Heidwiller Walheim Carte d’identité du Sivom

Historique

Confrontées à la nécessité de A partir de 2010, la Communauté Le SIVOM assure des missions de résoudre ­les problèmes liés au d’Agglomération Mulhouse Sud Alsace service public dans les domaines de la traitement­ des déchets et des eaux (CAMSA) devient Mulhouse Alsace collecte sélective et du traitement des usées, 12 communes de l’agglo- Agglomération (m2A). Elle s’agrandit en déchets, ainsi que de la collecte et de intégrant : l’épuration des eaux usées (collectif et mération mulhousienne (Brunstatt, > la communauté de communes de l’Ile non collectif). Didenheim, Habsheim, Illzach, Napoléon regroupant Battenheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Baldersheim, Sausheim, Rixheim, Depuis sa création, le SIVOM a été Mulhouse, Pfastatt, Reiningue, Habsheim et Dietwiller ; présidé par MM. Emile MULLER de Riedisheim, Rixheim et Zillisheim) > la communauté de communes des 1968 à 1981, Joseph KLIFA de 1981 ont créé le 16 mai 1968 un syndicat Collines regroupant Riedisheim, Zim- à 1989, Jean-Marie BOCKEL de 1989 intercommunal à vocation multiple mersheim, Eschentzwiller, Brunstatt, à 1990 et Daniel ECKENSPIELLER (SIVOM). Bruebach et Flaxlanden ; depuis 1990. > les communes isolées d’Illzach, Transformé en syndicat « à la carte » le Heimsbrunn et Pfastatt ; Le SIVOM n’est pas doté d’une fisca- 1er janvier 1993, le SIVOM permet aux > la commune de Galfingue qui rejoint lité propre : les communes contribuent communes et regroupements de com- m2A le 1er janvier 2010. par des subventions d’équilibre au bud- munes de moduler leur adhésion selon get syndical, chaque mission ayant ses les missions qui les intéressent. Le SIVOM regroupait en 2012, 54 muni- propres clefs de répartition. Le budget cipalités représentant une population de assainissement est équilibré, quant à lui 280 700 habitants. avec la redevance assainissement direc- tement perçue auprès de l’usager.

La structure politique et administrative

Composition du nouveau bureau suite aux élections du 05/02/2010 L’organisation administrative : Président : Yves MARTIN 18ème Daniel ECKENSPIELLER Sylvie GRISEY 19ème La direction générale du SIVOM est Vice – présidents : assurée­ par M. Régis OCHSENBEIN. 1er Daniel LEGGERI 20ème André CLAD Les services administratifs permanents Jean HATTENBERGER 21ème du SIVOM s’appuient en 2012 sur les Jean-Marie BOCKEL 2ème Hakim MAHZOUL 22ème compétences de 27 personnes mises Jean ROTTNER 3ème à disposition par Mulhouse Alsace Fabrice CIARLETTA Assesseur Bernard NOTTER 4ème Agglomération. André HIRTH Assesseur René ISSELLE 5ème MARYVONNE BUCHERT Assesseur Les grades sont : Francis FLURY 6ème > 1 Directeur général Bernard KLEIN 7ème > 3 Attachés Marie-France VALLAT 8ème > 2 Attachés principaux > 1 Rédacteur principal Francis HILLMEYER 9ème Comité d’administration > 4 Adjoints administratifs de 1ère classe Henri METZGER 10ème > 2 Adjoints administratifs principaux 84 élus délégués par les communes et ère Olivier BECHT 11ème de 1 classe structures intercommunales membres. > 1 Ingénieur ème Joseph GOESTER 12 Il s’est réuni à 5 reprises au cours de > 1 Ingénieur principal Daniel BUX 13ème l’année 2012. > 1 Technicien ère Richard LASEK 14ème > 2 Techniciens principaux de 1 classe > 4 Technicien principaux de 2ème classe ème Jean-Pierre WALTER 15 > 4 Adjoints techniques de 1ère classe Monique KARR 16ème > 2 Agents de maîtrise principaux Philippe HARTMEYER 17ème

04 Traitement des déchets

Les communes membres

Ungersheim Cette mission créée en 1968, a concerné en 2012, 48 communes ­ Feldkirch soit 273 219 habitants selon le recensement­ de 2011. Ungersheim Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Feldkirch Traitement des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Bollwiller Staffelfelden Pulversheim Chalampé Wittenheim Berrwiller Traitement des déchets Baldersheim Bantzenheim Ruelisheim Battenheim OttmarsheimStaffelfelden Kingersheim Sausheim Wittenheim Richwiller Baldersheim Illzach Pfastatt Hombourg Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Richwiller Syndicat Riedisheim Petit-Landau Illzach d’assainissement Pfastatt Hombourg de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim Lutterbach Rixheim de la Doller Zimmersheim ReiningueNiffer Mulhouse Heimsbrunn Didenheim Riedisheim Brunstatt EschentzwillerSyndicat Petit-Landau d’assainissement de la BasseDietwiller Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim Galfingue Bruebach de la Doller Zimmersheim Niffer Flaxlanden Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Zillisheim CC Illfurth* Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Ungersheim Zillisheim CC Illfurth*

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Traitement des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden * Froenigen, Heidwiller, Hochstatt, Illfurth, Luemschwiller, Saint-Bernard, Spechbach-le-Haut, WittenheimSpechbach-le-Bas, Tagolsheim, Walheim Baldersheim

Ottmarsheim * Froenigen, Heidwiller, Hochstatt, Illfurth, Kingersheim Sausheim Luemschwiller, Saint-Bernard, Spechbach-le-Haut, Richwiller Spechbach-le-Bas, Tagolsheim, Walheim Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse 05 Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth*

* Froenigen, Heidwiller, Hochstatt, Illfurth, Luemschwiller, Saint-Bernard, Spechbach-le-Haut, Spechbach-le-Bas, Tagolsheim, Walheim Traitement des déchets

Le dispositif de maîtrise des déchets

Une politique globale préconisé par le plan départemental, la lecte en porte à porte. Ces différents Dans le cadre de ses missions de col- totalité des acteurs économiques (les modes de collectes sélectives qui évo- lectes sélectives et de traitement des ménages et les entreprises), ainsi que luent et se développent (extension de la résidus urbains, le SIVOM de la Région leurs déchets dans toute leur diversité collecte en porte à porte dont le projet Mulhousienne met en œuvre et déve- (ordures ménagères, déchets encom- en cours concerne la ville de Mulhouse loppe ses actions dans le cadre d’une brants, déchets dangereux des mé- pour l’ensemble de son périmètre) doi- gestion multi-filières des déchets mé- nages, déchets industriels banals et vent permettre de faire progresser les nagers et assimilés qui s’est concréti- déchets des activités de soins à risques tonnages de déchets recyclés. sée progressivement à partir de 1992. infectieux réceptionnés sur l’UIOM de L’objectif principal est le recyclage des Sausheim). Un autre objectif non moins important déchets valorisables dans un souci est la recherche d’une autonomie de d’optimisation des coûts ainsi que le Un des objectifs majeurs est en effet le gestion des déchets, relevant de sa traitement efficient et autonome des développement de la valorisation ma- compétence, et produits sur son terri- autres déchets. tière sous toutes ses formes (récupéra- toire afin d’éviter autant que faire le re- tion, recyclage, réutilisation, réemploi) cours à la mise en décharge. La mise en place d’un dispositif com- grâce à un dispositif varié de collecte plet et diversifié de traitement et de va- tels que les déchetteries, les points A ce titre, l’année 2012, comme 2011, a lorisation permet de prendre en compte, d’apports volontaires ainsi que la col- été marquée par des détournements de au-delà du regroupement géographique déchets importants vers des exutoires externes de traitement, liés aux arrêts de l’UIOM de Sausheim. Chiffres clés de l’activité en 2012 sur le périmètre du SIVOM

Gisement traité 2008 2009 2010 2011 2012 En Kg / hab / an

Population mission « TRU » 262 995 269 729 272 274 272 915 273 219 Population mission « CS » 254 033 259 938 262 378 262 886 262 998

OM résiduelles incinérées 298,6 283,9 276,4 274,6 274,9 Population « TRU »

Collectes sélectives par matériau (CS) Verre 27,82 28,01 25,35 26,38 26,15 Papier-carton 41,39 38,01 39,20 40,12 41,49 Bouteilles plastiques 2,52 2,85 2,99 2,53 2,72 Refus de tri incinérés 2,85 2,97 3,42 2,48 3,70 Freinte et stock (*) 3,30 3,67 2 ,98 3,70 0,0 total collecté 77,88 75,51 73,94 75 ,21 74,06 dont P/C & bouteilles plastique 50,06 47,50 48,59 48,83 47,91

Répartition par mode de collecte En apport volontaire (VERRE) 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% En apport volontaire (P/C et plast) 68,4% 66,2% 62,3% 61,5% 61,3% En porte à porte (multi matériaux) 31,6% 33,8% 37,7% 38,5% 38,7% OMA totales traitées 376,4 359,4 350,3 349,8 349,0 (OMR + CS)

Déchets occasionnels des ménages (déchetteries+autres 214,4 216,4 212,6 220,4 227,3 collectes de DME, déchets verts, rebus…) Dont réseau déchetteries (hors CS) 182 181 177,3 192 ,3 195,2

CS + DOM 292,2 291,9 286,5 295,6 301,4

Déchets ménagers totaux 590,8 575,8 562,9 570,2 576,3 (OMR + CS + DOM)

Taux valorisation « matière » sur déchets ménagers du SIVOM 38 % 39 % 38 % 40 % 41 %

Taux valorisation énergie 62 % 63 % 63 % 61 % 60 % (sur déchets solides hors boues) Taux valorisation globale 97 % 97 % 96 % 93 % 93 % (matière+énergie hors boues)

06 La mise en décharge concerne 7 % > l’usine d’incinération et de valorisation L’objectif recherché est par conséquent des déchets solides urbains rapportés à énergétique sous forme électrique de de valoriser au mieux l’énergie poten- l’ensemble des déchets pris en charge Sausheim qui traite des déchets so- tielle générée par l’incinération tout en et traités par le SIVOM (hors boues de lides et des boues de station d’épura- maîtrisant de façon stricte les condi- STEP), ceci grâce à des équipements tion en mélange. tions des rejets dans l’atmosphère. lourds que sont : Il va sans dire que le fonctionnement de A ce titre, l’optimisation du traitement > le centre de tri à Illzach qui permet l’UIOM de Sausheim, maillon principal et des fumées par l’adjonction d’un traite- de trier, valoriser et assurer une pré- technologique du dispositif technique, ment catalytique mis en service fin 2010 paration optimum par broyage des est au centre des préoccupations, et le en est l’exemple parfait. (cf. ci-après). déchets encombrants et des déchets maximum est fait pour assurer la pro- Une autre constance dans l’effort municipaux avant leur incinération, tection de l’environnement et réduire à déployé par le SIVOM réside dans les l’infime l’impact de cette usine. actions de communication et de sensi- bilisation, tout particulièrement du jeune public dans le milieu scolaire.

Les moyens techniques du SIVOM

Le SIVOM possède un ensemble L’investissement global s’élève au- Cette solution est la plus fiable en l’état moderne­ d’équipements de col- jourd’hui à 79 M e compte tenu du mon- actuel des technologies. Elle n’a aucun lecte, de traitement et de valori- tant initial des travaux et des travaux impact négatif sur le fonctionnement de sation des déchets, efficace et d’achèvement réalisés en 2004 et 2005 l’usine et la qualité des eaux industrielles et du renforcement des fumées par voie adapté ­aux objectifs­ réglemen- rejetées vers la station d’épuration. catalytique mis en service fin 2010. Cet taires des décennies à venir. investissement a été subventionné de Sur le plan financier, il s’agit d’un inves- manière importante par le Conseil géné- tissement lourd de plus de 12 M e en- L’usine de valorisation énergé­ ral du Haut-Rhin et l’ADEME. L’Agence viron, toute assistance technique com- tique des résidus urbains ­de de l’Eau Rhin Meuse et les industriels prise. Les travaux ont été réalisés par la Sausheim : conventionnés au titre de l’incinération société Hamon Environnemental. Implantée à coté de la station d’épura- des boues ont financé également cette tion de l’agglomération mulhousienne usine. Résultat 2012 de l’activité sur le ban communal de Sausheim (CD En 2007, le SIVOM a pris la décision de d’incinération renforcer le traitement des fumées de 39 route de Chalampé), sa construction En 2012, l’usine a réceptionné 160 274 t a débuté en avril 1997 et s’est achevée l’usine d’incinération en optant pour un traitement catalytique (SRC) des oxydes de déchets contre 166 338 t en 2011, en mai 1999. D’une capacité de 172 000 soit 3,6% en moins. Les graphes page tonnes, elle traite les ordures ménagères d’azote (NOx) et des dioxines furannes. Cette solution technique permet 08 indiquent les répartitions des déchets des communes membres, celles des en entrée sur site, leur élimination, ainsi collectivités clientes du secteur 3 et 4, d’abattre la teneur en NOx dans les fu- mées à des valeurs inférieures à 80 mg/ que la production de résidus d’incinéra- les déchets municipaux, les refus de tri tion. du centre de tri d’Illzach ainsi que des Nm3. En ce sens, le SIVOM a fait le choix déchets hospitaliers et des boues de Une fraction des déchets a été déles- station d’épuration. d’anticiper sur l’évolution future de la réglementation pour les oxydes tée vers d’autres usines d’incinération et centres d’enfouissement techniques Cette unité est équipée de deux fours à d’azote. Ce traitement complémen- taire des fumées par catalyse a l’avan- de classe 2 (CET) pendant les arrêts lit fluidisé rotatif de 10,5 tonnes /heure techniques de maintenance qui se chacun. tage également de permettre de traiter conjointement les dioxines et déroulent 2 fois par année en avril et oc- furannes, afin de sécuriser de tobre en général. manière pérenne leur rejet sous le seuil de 0,1 ng/Nm3.

07 Traitement des déchets

Tonnages réceptionnés à l’usine d’incinération de Sausheim : 160 274 t

4,6% 7 361 t de déchets d’activité municipale (nettoyement des rues, divers…) 5,1% 8 177 t de refus tri en provenance ­du centre de tri

467 t de déchets encombrants 0,3% incinérables­ dont rebuts textiles

14,2% 22 740 t de boues dont 20 350 t de la station d’épuration voisine

4,6% 7 392 t de déchets des entreprises dont 1 202 t de déchets hospitaliers

71,2% 114 137 t de déchets ménagers, dont 38 045 t des secteurs 3 et 4

Bilan de l’incinération sur place et du délestage vers d’autres exutoires : 160 274 t

2% 3 206 t ont été mises en décharge de classe 2

2 549 t ont été valorisées avant 1,6% incinération (ferrailles)

8 036 t ont été délestées vers 5% d’autres incinérateurs

91,4% 146 483 t ont été incinérées sur place, dont 123 743 t de déchets solides et 22 740 t de boues de station.

Résidus d’incinération (24 220 t) : élimination et valorisation matière

55% Dont 13 247 t sont mises en décharge

45% Dont 10 973 t sont valorisées

08 La production d’énergie

Production GTA et utilisation en MWh 2010 2011 2012 Répart. Production totale 45 553 58 197 51 776 100%  Autoconsommation UIOM 20 161 28 343 28 593 55%  Vente à STEP du SIVOM 9 299 11 079 10 292 20%  Vente à EDF 16 093 18 775 12 891 25%

La production d’énergie en 2012 a (645 tonnes) et les non ferreux (alumi- fois le 06 décembre 2012. chuté de -11 % du fait de la baisse des nium et divers) issus des mâchefers (35 Un suivi continu des rejets atmosphé- tonnages incinérés et des arrêts pour tonnes), soit au total 10 973 tonnes va- riques (pour les principaux polluants) pannes. A noter que l’autoconsomma- lorisées. Pour mémoire, pour protéger est assuré par l’instrumentation propre tion de l’UIOM a augmenté de +10% les fours d’incinération, les déchets sont de l’usine, régulièrement vérifiée, com- depuis la mise en place du traitement également déferraillés avant incinéra- plétée par des contrôles périodiques catalytique en novembre 2010. tion, soit 2 549 tonnes (non indiquées semestriels ou mensuels obligatoires sur le graphe ci-dessous). réalisés par des laboratoires accrédi- A titre de comparaison, cette valorisa- L’élimination des REFIOM s’élève au to- tés sur les rejets atmosphériques et les tion énergétique est l’équivalent de la tal (CET1+2) à 13 247 tonnes. Globale- rejets aqueux de l’installation. consommation électrique de près de ment, les résidus de l’incinération bais- Les valeurs ci-dessous ont été rele- 80 000 habitants, ou bien 12 500 tonnes sent de -10,1 % en 2012. vées par un organisme extérieur agréé de CO2 évitées, ou encore l’équivalent dans le cadre des contrôles semestriels de 37 000 barils de pétrole économisés. Contrôle des rejets atmosphé- obligatoires. riques de l’usine Les résultats 2012 en sortie de chemi- Résidus d’incinération et valorisa- née respectent les exigences réglemen- tion matière L’usine est une installation classée pour taires pour l’ensemble des émissions. la protection de l’environnement autori- En matière de résidus d’incinération, sée par arrêté préfectoral codificatif du la valorisation matière concerne d’une 12 mai 2005 et sous la surveillance de part, les mâchefers (10 294 tonnes) qui la DRIRE. Le site est certifié ISO 14 001. sont réemployés en technique routière Une Commission Locale d’Information pour la réalisation de sous-couche rou- et de Surveillance (CLIS) est en place tière, d’autre part les métaux ferreux depuis 2007. Elle s’est réunie la dernière

Juin 2012 Décembre 2012 Valeur limite Four n° 1 Four n° 2 Four n° 1 Four n° 2 Respect Paramètres mesurés d’émission Unité journalière Valeurs Valeurs Valeurs Valeurs norme Poussières 10 mg/Nm3 mg/Nm3 0,80 0,90 1,1 < 0,50 OUI COT 10 mg/Nm3 mg/Nm3 1,10 0,97 0,46 1,71 OUI HCl 10 mg/Nm3 mg/Nm3 0,55 0,57 1,91 < 0,19 OUI HF 1 mg/Nm3 mg/Nm3 < 0,10 < 0,10 < 0,08 < 0,09 OUI

3 3 SO2 50 mg/Nm mg/Nm < 0,11 < 0,11 < 0,14 < 0,12 OUI NOx (en NO2) 80 mg/Nm3 mg/Nm3 76,9 63,4 69,8 67,3 OUI CO 50 mg/Nm3 mg/Nm3 15,4 12,7 3,3 26,7 OUI Cd + TI 0,05 mg/Nm3 mg/Nm3 < 0,0015 < 0,0016 < 0,0020 < 0,0021 OUI Hg 0,05 mg/Nm3 mg/Nm3 < 0,0009 < 0,0010 < 0,0089 < 0,0010 OUI Total autres métaux lourds (*) 0,5 mg/Nm3 mg/Nm3 < 0,0779 < 0,0865 < 0,4212 < 0,0970 OUI Dioxines et Furanes 0,10 ng/m3 ng/m3 0,0065 0,0069 0,0081 0,0076 OUI Température du gaz à l’émission - °C 95,2 93,3 93,9 93,4 Débit de fumées - Nm3 hum/h 71 900 68 461 75 939 71 617 Débit de fumées - Nm3 sec/h 54 483 52 055 57 276 56 376 Débit de fumées à 11 % d’O2 - Nm3 sec/h 47 481 47 304 45 947 45 780 OUI Vitesse verticale des gaz > 12 m/s m/s 17,9 16,9 18,8 17,7 OUI Nota : - Polluants : Carbone Organique Total (COT), Chlorure d’Hydrogène (HCl), Fluorure d’Hydrogène (HF), Dioxyde de Soufre (SO2), Monoxyde d’Azote et Dioxyde d’Azote exprimés en Dioxyde d’Azote (NOx), Monoxyde de carbone (CO), Cadmium (Cd) + Thalium (TI), Mercure (Hg). - Les concentrations des gaz en polluants à l’émission sont exprimées à 11 % d’O2 sur gaz sec. - Total des autres métaux lourds : Antimoine (Sb); Arsenic (As); Plomb (Pb); Crome (Cr); Cobalt (Co); Cuivre (Cu); Manganèse (Mn);Nickel (Ni); Vanadium (V)

09 Traitement des déchets

Surveillance de la qualité de l’air Le changement d’exploitation a entrainé énergétique ; cette démarche permet dans l’environnement de l’usine également les changements suivants : d’éviter le recours à la mise en décharge sauf pendant les périodes d’arrêt de En parallèle de ces contrôles à l’émis- > les déchets des entreprises ne sont l’usine pour maintenance ou en raison saire des cheminées, une campagne de plus du ressort du SIVOM depuis le de pannes. bio surveillance des dioxines et furanes 1er janvier 2011. Ils relèvent de la res- ainsi que des métaux lourds est réali- ponsabilité exclusive de l’exploitant Bilan 2012 du centre de tri qui a la faculté d’accueillir pour son sée annuellement en utilisant les lichens En 2012, pour cette activité de tri, de propre compte les déchets artisanaux comme outil de diagnostic. L’analyse valorisation, et de broyage des déchets et commerciaux. Pour cette partie des lichens qui sont des capteurs natu- des collectivités, le tonnage récep- commerciale, la société NOVERGIE rels des polluants permet ainsi de suivre tionné ne varie que faiblement : 23 715 verse au SIVOM un loyer annuel en la qualité de l’air autour de l’usine, grâce tonnes (+1,3%). On remarque aussi que contrepartie de cette autorisation et à cinq points de prélèvement détermi- les déchets ménagers (DME déchette- de la mise à disposition de l’installa- nés par la rose des vents dominants. ries + DME en porte à porte + particu- tion, Cette méthodologie de diagnostic est liers) sont relativement stables, au total > plus aucune collecte sélective n’est mise en œuvre au SIVOM depuis 2005. 19 308 tonnes (+0,2% / 2011). triée sur ce site, la totalité du gisement La fraction valorisable a atteint 3 361 étant globalisée dans le cadre d’un Cette surveillance est par ailleurs com- tonnes au total sur les déchets ména- marché unique de tri. plétée par une campagne de mesure gers et les municipaux, soit un taux de classique, menée par l’APAVE, consis- valorisation brut de 14,7% calculé sur Outre le tri des déchets permettant tant en des prélèvements d’échantillons les entrées totales. Si l’on rapporte le d’augmenter le tonnage des déchets atmosphériques sur une période de tonnage recyclé au tonnage entrant en recyclés, le centre de tri permet d’assu- 7 jours sur plusieurs points autour de déduisant les encombrants résiduels rer une préparation par broyage des dé- l’usine. des déchetteries qui n’ont plus aucune chets qui ne peuvent être valorisés. Ces fraction recyclable (déjà triés), le taux de déchets, une fois broyés, sont envoyés Le Centre de tri pour déchets en- valorisation s’élève à 44%. combrants ménagers et déchets à l’incinération en vue d’une valorisation des communes Implanté sur la commune d’ILLZACH, il est opérationnel depuis le 23 mars 1999. Tonnages réceptionnés au Centre de tri : 23 716 t Du 1er août 2002 au 31 décembre 2010, le SIVOM a repris l’exploitation du centre de tri en collaboration avec la Commu- nauté d’Agglomération Mulhouse Sud Alsace. L’exploitation a été confiée à 14,4% l’exploitant de l’usine d’incinération à 3 423 t de déchets partir du 1er janvier 2011 dans le cadre d’activités municipales­ d’un contrat globalisé.

Depuis cette date, l’exploitant privé, la 4,2% 985 t de déchets encombrants de col- société NOVERGIE, prend en charge la lectivités clientes réception, le tri et la valorisation des dé- chets issus des collectivités, à savoir : 81,4% 19 308 t de déchets encombrants ménagers dont : • Encombrants non recyclables issus des déchetteries • Encombrants collectés sur la voie publique par les communes > les déchets de certains particuliers qui • Déchets de particuliers en direct ne peuvent se rendre en déchetterie en raison de la hauteur d’accès limi- tée, > les encombrants issus des 15 déchet- Bilan : tri et destination des refus : 24 391 t teries intercommunales, > les déchets encombrants collectés par les communes-membres par le 14% 3 361 t biais des bennes placées périodique- de recyclage ­matière ment sur la voie publique, > les déchets provenant de l’activité communale ainsi que ceux d’asso- 33% 8 109 t de refus de tri incinérés à l’UIOM ciations pris en compte par les com- ou autre incinérateur munes, > les déchets provenant des collectivités 51% clientes du secteur 3. 12 496 t de refus de tri mis en décharge ­de cl 2 à

2% 425 t de refus détournés vers un autre incinérateur

10 L’aspect budgétaire (année 2012)

Fonctionnement :

dépenses 26 156 996 EH.T. recettes 41 146 195 EH.T. dont subventions communales 11 800 000 EH.T. Tonnages des collectivités 117 232 tonnes Soit : 92,10 E HT/tonne 39,53 E HT/habitant

Investissement :

dépenses réalisées 7 017 732 EH.T.

recettes réalisées 3 717 238 EH.T.

11 12 La collecte sélective

Les communes membres

Cette mission créée en 1993, a concerné 38 communes en 2012, Déchetterie soit 262 998 habitants au titre du recensement 2010. Ungersheim

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Collecte sélective des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden DéchetTRI intercommunale Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller- Habsheim de la Doller le-Bas Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth

Déchetterie Ensisheim Ungersheim

Feldkirch

Bollwiller

Pulversheim Chalampé Berrwiller Collecte sélective des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden DéchetTRI intercommunale Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller 13 Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller- Habsheim de la Doller le-Bas Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth La collecte sélective

Le dispositif de collecte sélective par apport volontaire

Le SIVOM de la Région Mulhou- té accrue. Ainsi, 3 nouveaux quais ont Le bilan de d’activité 2012 sienne développe depuis 1993 une été réalisés en plus d’un emplacement collecte ­sélective multi filières ba- spécifique pour la collecte des DEEE En 2012, 56 997 tonnes de déchets ont sée principalement sur l’apport vo- (Déchets d’Equipements Electriques et été collectées sur l’ensemble du réseau lontaire. Le ramassage des ordures Electroniques) davantage sécurisé. intercommunal de déchetteries (56 046 t La sécurité est un maître-mot puisqu’une en 2011 soit +1,7 %) dont : ménagères en porte à porte est du nouvelle signalétique a été mise en - 51 347 tonnes de matériaux dits «oc- ressort des communes.­ place, permettant d’identifier les zones casionnels» (gravats, déchets verts, réservées aux usagers de celles pré- métaux, bois, déchets spéciaux,..) su- Le réseau intercommunal de vues pour les camions qui prennent en périeur de +1,6% par rapport à 2011. déchetteries charge les bennes. - 5 651 tonnes de verre, de papier-car- Il existe un réseau de 15 déchette- De même des garde-corps sécurisent tons et de bouteilles plastique qui sont ries inter­communales sur le périmètre­ les quais pour éviter tout incident lorsque collectées dans toutes les déchetteries du SIVOM ­situées à Bantzenheim, les conteneurs sont enlevés pour être vi- en parallèle des collectes sélectives Brunstatt, Chalampé, Illzach, Kinger­ dangés. Ces nouveaux équipements de dédiées à ces « matériaux » issus de sheim, Mulhouse-Bourtzwiller, Mul- sécurité ont été installés sur l’ensemble la catégorie des ordures ménagères house-Coteaux, Mulhouse-Hasenrain, des déchetteries du SIVOM en 2012. (points d’apport volontaire et porte à Ottmarsheim,­ Pfastatt, Pulversheim, Citons également la réception directe porte). Riedisheim, Rixheim, Sausheim et sur le Centre de tri d’Illzach de par- Wittenheim.­ ticuliers ne pouvant accéder sur nos Les tonnages de déchets spéciaux déchetteries compte tenu du gabarit (DTQD, Batteries, Piles, Huiles de vi- Les déchetteries sont des lieux clos et de leur véhicule (présence d’un limiteur dange, Lampes et Tubes) dirigés vers les gardés où les habitants du périmètre du de hauteur à l’entrée des sites). 2 281 filières spécifiques de traitement et de SIVOM de la région mulhousienne peu- tonnes de déchets ont été ainsi récep- valorisation se sont élevés à 444 tonnes vent apporter leurs déchets recyclables, tionnés en 2012. (+13,2 %). sauf les ordures ménagères qui restent Les catégories de tri sont nombreuses. Après tri, les déchets encombrants ré- collectées dans les poubelles habi- Au tri traditionnel des ferrailles, déchets siduels non valorisables, soit 16 071 tuelles. verts, gravats, bois, encombrants, des tonnes, ont été transférés au centre de Elles constituent un élément important emballages ménagers (verre, papiers tri d’Illzach pour préparation et réexpé- du dispositif de collecte sélective mis et cartons d’emballages, bouteilles dition. en place par le SIVOM dans le cadre du plastiques) se sont rajoutés en 2007 En appliquant le ratio d’évacuation du plan de gestion des déchets. les déchets d’équipements électriques centre de tri, leur mode de traitement à Chaque habitant du périmètre du SI- et électroniques (petits et gros appa- été le suivant : VOM est libre de se rendre dans la reils électroménagers, réfrigérateurs, - 41 % ont été broyés pour être incinérés déchetterie de son choix, sans limite écrans de télévision, ordinateurs…), (Sausheim et autres usines), de volume en 2012. Une fois triés, les ainsi que les lampes fluorescentes et - 59 % ont été délestés en décharge. matériaux sont orientés vers différentes basses consommations usagées qui filières pour être traités ou valorisés. Au doivent être récupérées et traitées. Le taux de recyclage moyen en 2012 fur et à mesure de l’évolution de nos Les déchets spéciaux dont certains sur le réseau de déchetteries en comp- modes de consommation, de la nature toxiques sont récupérés sur la majorité tabilisant le traitement et la valorisation des déchets que nous produisons, des des déchetteries (peintures et solvants, des déchets spéciaux et des autres ma- évolutions techniques ou encore du res- produits chimiques, piles, batteries tériaux banals (déchets verts, gravats, pect de l’environnement, les déchette- de voiture, cartouche d’encre d’impri- ferrailles, bois, DEE, verre, cartons, plas- ries se sont adaptées pour accueillir de mantes usagées, huiles de vidanges). tiques, textiles) atteint 72 %. nouveaux types de déchets et offrir un Les huiles de friture et les vêtements­ Ce taux est supérieur d’un point par rap- maximum de services aux usagers. usagés complètent les catégories­ de port à 2011 ; il témoigne d’une bonne La première déchetterie, celle de tri qui s’élèvent au total à 20 sortes performance de tri au niveau des dé- Bourtzwiller a vu le jour dès 1990. La différentes. chetteries intercommunales. dernière-née en 2004 est celle de Pul- Ce réseau de déchetteries contribue à La collecte sélective en apport volon- versheim. une bonne gestion des déchets ména- taire dessert l’ensemble du périmètre de En avril 2012, le SIVOM a réception- gers occasionnels tout en protégeant compétence du SIVOM. né les travaux de réaménagement et notre cadre de vie. Il évite la prolifération d’agrandissement de la déchetterie in- des dépôts sauvages. tercommunale de Sausheim pour un montant de 180 000 € HT. Ce réamé- nagement visait une meilleure capacité de stockage, l’optimisation de la qualité du service aux usagers, et une sécuri-

14 Des opérations spécifiques : En 2012, trois opérations ont été me- organisées en mono matériaux, sauf la collecte de l’amiante nées sur 6 communes (Wittenheim, pour les 17 conteneurs enterrés mis en Habsheim, Dietwiller, Eschentzwiller, place en 2012 à Mulhouse - Centre et Depuis 2011, des campagnes de déstoc- Zimmersheim, et Rixheim), elles Mulhouse - Bourtzwiller. Les vidanges kage de déchets en fibrociment amiante regroupaient 178 participants (foyers) sont effectuées par le service PUPA de sont organisées par le SIVOM. Elles et ont permis de collecter au total m2A pour le compte du SIVOM au titre comprennent une identification préalable 62,75 tonnes. de prestations de service. des habitants-détenteurs de déchets amiantés, la diffusion aux participants de Ont été collectées en apport volontaire l’opération de collecte d’un protocole de Des conteneurs de proximité en 2012 : manipulation et d’un kit d’équipement de Pour faciliter le geste de tri, des conte- protection individuelle. Le regroupement neurs de proximité sont disposés sur - 2 931 tonnes de papiers-cartons et de s’effectue le samedi sur le centre de tri la voie publique : on y dénombre 347 briques alimentaires d’ILLZACH, par le biais d’un prestataire conteneurs pour le verre, 184 conte- - 324 tonnes de bouteilles plastiques agréé, la société FERRARI à , neurs pour le papier-carton et 123 - 5 019 tonnes de verre qui prend en charge la collecte, le trans- conteneurs et aires grillagées pour la - 832 t de multi-matériaux port et le traitement des produits vers collecte des bouteilles plastiques. une filière réglementaire. Une partici- En 2012, le dispositif de collecte pation de 50 € HT / tonne est deman- Pratiquement, ces conteneurs sont re- sélective par apport volontaire dée aux bénéficiaires de l’opération, groupés sur 360 point-TRI dont : (déchetteries et point-TRI) a permis de et le SIVOM reçoit une subvention de collecter 66 449 t réparties comme indi- l’Agence Départementale de la Maîtrise > 109 point-TRI plus permettant de qué sur le graphe ci-après : des Déchets du Haut-Rhin qui prend en collecter les 3 matériaux : le verre, charge les frais de conditionnement et de les papiers et cartons et les bouteilles transport. Les quantités sont limitées à plastiques. 500 kg maximum par famille. > 69 point-TRI doubles permettant de Le secteur de SAUSHEIM, BAL- collecter 2 matériaux : le verre et les DERSHEIM, BATTENHEIM a initié cette papiers-cartons ou plus rarement les nouvelle démarche de collecte au prin- bouteilles plastiques. temps 2011. 10 tonnes de fibrociment > 182 point-TRI simples composés amianté ont été collectées auprès de 29 d’un seul conteneur (principalement habitants de ce secteur. pour le verre). Il est à souligner que les collectes sont

Tonnages collectés en apport volontaire (déchetteries et points TRI) : 66 449 t

448 t de bouteilles plastiques, 0,67% soit 1,7 kg/hab/an 6 440 t de papiers/cartons d’emballages, soit 24,5 kg/hab/an 10,35­% 6 879 t de verres ménagers, soit 26,2 kg/hab/an

1029 t de déchets d’équipements­ électriques et 24,19% 16 071 t d’encombrants électroniques, soit 3,9 kg/hab/an 9,69% non recyclables, 1,55­% soit 61,1 kg/hab/an

0,03­% 0,03­% Capsules 5,25­% Nespresso 21 t, 19 t d’huiles de friture, soit 0,2kg/hab/an soit 0,1 kg/hab/an 20,74% 13 780 t de déchets verts, soit 52,4 kg/hab/an 0,25­% 163 t de textile, soit 0,6 kg/hab/an 23,81­% 15 821 t de gravats, 0,76­% soit 60,2 kg/hab/an 507 t de déchets spéciaux (Peintures, solvants, piles, batteries,­ huiles de vidanges, amiante) 3 487 t de bois, soit 1,9 kg/hab/an soit 13,3 kg/hab/an 2,68% 1 784 t de ferrailles, soit 6,8 kg/hab/an

15 La collecte sélective

Le dispositif de collecte sélective en porte à porte

Type “Eco-conteneurs” Type “Bassin potassique” Type “secteur de l’Ile Napoléon” Elle concerne environ 10 000 habi- Collecte des ordures ménagères et Cette collecte sélective a démarré en tants, localisés dans les zones d’habi­ des déchets recyclables : juillet 2009 sur les 6 communes de l’an- tat vertical­ situées au quartier des Elle concerne les 10 communes du bas- cienne Communauté de communes de Côteaux ­à Mulhouse,­ au Parc Ferrier à sin potassique et la commune de Rei- l’Ile Napoléon. La tournée de collecte Pfastatt, dans les quartiers « Forêt » et ningue. Les maisons individuelles sont sélective se fait 1 fois par semaine par « Chevreuils » à Lutterbach, le quartier équipées de sacs jaunes translucides le biais des sacs jaunes translucides « Bourgogne » à Riedisheim. La col- dans lesquels les habitants peuvent jeter identiques à ceux du bassin potassique lecte sélective au Parc d’Entremont à les produits recyclables (bouteilles plas- et Mulhouse, sachant que la fréquence Rixheim, précédemment incluse dans tiques, papiers – cartons) et d’un bac de collecte des OM est de 2 fois par se- l’Eco-conteneur, a été intégrée dans la bleu pour les Ordures Ménagères (OM). maine. collecte sélective de la commune de Elles disposent également d’un bac vert > 1 372 tonnes en mélange pour l’Ile Rixheim. pour les déchets verts uniquement col- Napoléon. Les immeubles sont équipés de bacs lecté de début mars à fin octobre. Les roulants verrouillés operculés qui re- immeubles sont équipés d’un bac jaune Type “Mulhouse” cueillent les papiers-cartons et bou- pour les déchets recyclables et d’un bac teilles plastiques en mélange ; le marron pour les OM. Le ramassage des Cette collecte a démarré sous forme de ramassage se faisant une fois par se- bacs OM se fait une fois par semaine ; test en octobre 2007 sur le quartier de maine (mercredi). celui des sacs et des bacs de collecte Dornach, une partie du quartier Haut sélective se fait une fois toutes les 2 se- Poirier et la rue Anvers au centre ville, > 213 tonnes en mélange en 2012. maines. soit 7 000 habitants. Le dispositif tech- nique est le même que celui du bassin > 2 490 tonnes en mélange pour le Bas- potassique, hormis les bacs à déchets sin potassique verts. > 74 tonnes en mélange pour Reiningue Collecte des déchets verts : Les fréquences de collecte sont toute- Ces communes disposent également fois différentes : 2 fois par semaine pour d’un bac vert pour les déchets verts, les OM et une fois par semaine pour la uniquement collecté une fois par se- collecte sélective. Un effort important en maine de début mars à fin octobre. matière de communication de proximité > 3 393 tonnes de déchets verts. a été fourni avec le passage systéma- tique d’une équipe de 3 ambassadeurs de tri du SIVOM. > 402 tonnes en mélange pour ces quar- tiers. L’année 2013 sera l’année de la géné- Tonnages collectés en porte à porte : 8 274 t ration de la collecte sélective en porte à porte sur 100% de la ville de Mulhouse.

La collecte des cartons d’embal- lages du centre ville de Mulhouse Il existe une collecte sélective des car- tons des commerces du centre ville de Mulhouse organisée par le Sivom trois 59% 4 881 t pour les papiers-cartons et bouteilles plastique en mélange fois par semaine en soirée, avant le ra- massage des Ordures Ménagères. 41% > 330 tonnes de cartons pour le centre 3 393 t de déchets verts ville de Mulhouse. dans le bassin Potassique

16 Le bilan 2012 Qualité du tri des papiers, Collectes sélectives brutes Sur les En cartons et bouteilles plastique Total Variation 2011 APPORT VOLONTAIRE PointTRI Déchetterie Papiers cartons et ELA 2 931 t 3 509 t 6 440 t baisse -13,3 % Flaconnage plastique 324 t 124 t 448 t baisse -3,2 % Multi-matériaux (point-TRI enterrés) 832 t 832 t (démarrage) Total 4 087 t 3 633 t 7 720 t baisse -2,1 % Verre 4 861 t 2 018 t 6 879 t baisse -0,8 % Total avec le verre 8 948 t 5 651 t 14 599 t baisse -1,5 %

On constate au niveau de l’apport volontaire une baisse pour les collectes de P/C et plastiques de -2,1% non compensée par le porte à porte.

La collecte du verre évolue en dent de scie, de -0,9 % par rapport à 2011, mais reste supérieure à 2010 (+3,4%).

Collectes sélectives brutes Tonnage Ratio Variation 2011 Pop. APPORT VOLONTAIRE collecté hab/an sur tonnage ECO-CONTENEUR 10 000 213 t 21,3 kg baisse -4,9 % BASSIN POTASSIQUE 47 669 2 490 t 52,2 kg baisse -6,5 % REININGUE 1 757 74 t 42,0 kg hausse +7,2 % MULHOUSE-DORNACH 7 000 402 t 57,4 kg hausse +17,2 % ILE NAPOLEON 29 181 1 372 t 47,0 kg hausse +5,0 % Total tous secteurs 95 607 4 551 t 47,6 kg baisse -1,2 % Cartons CVM 330 t baisse -3,2 % Total avec CVM 95 607 4 881 t 51,1 kg baisse -1,4 %

En 2012, les tonnages collectés en porte à porte sont, comme l’apport volontaire, dans une tendance baissière, mais moins marquée cependant (-1,2% seulement).

Variation Collectes sélectives brutes Pop. Tonnages Ratio Ratio 2010 TOTALES 2012 Collectés 2012 2012 2011 Sur kg/hab APPORT VOLONTAIRE 262 998 7 720 t 29,4 kg 30,0 kg baisse -2,0 %

PORTE A PORTE 95 607 4 881 t 51,1 kg 51,8 kg baisse - 1,4 %

Total P/C&PLASTIQUE 262 998 12 601 t 47,9 kg 48,8 kg baisse -1,8 %

VERRE 262 998 6 879 t 26,2 kg 26,4 kg baisse - 0,8 %

Total CS 262 998 19 480 t 74,1 kg 75,2 kg baisse -1,5 %

61,3 % des tonnages de PC et bouteilles plastique sont collectés en apport volontaire, dont 28,8%dans les déchetteries. La collecte en porte à porte représente 38,7 %

17 La collecte sélective

120 % Fraction recyclée 100,0%Qualité du100,0% tri des papiers, 100,0%cartons 100,0%Evolution des100,0% taux de recyclage,100,0% taux de refus, Freinte & stock et bouteilles plastique taux de freinte & stock. Periode 2007 à 2012 Refus de tri 92,5% Collecte brute 87,8% 92,3% 90 % En 2012, l’ensemble des 86,0%collectes en 86,8% 87,3% 120 % Fraction recyclée apport volontaire et en porte à porte est 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Freinte & stock trié au centre de tri d’Aspach-le-Haut, Refus de tri 92,5% 92,3% Collecte brute appartenant à la société COVED, dans 90 % 87,8% 86,0% 86,8% 87,3% 60 % le cadre d’un marché de tri et de com- mercialisation des fibreux, les corps creux plastique étant pris en charge par 60 % la société VALORPLAST (option filière 30 % du contrat éco-emballages). 30 % 7,7% 7,6% 7,7% 6,6% 5,7% 6,3% 6,1% 7,0% 7,7% Globalement,4,9% les refus de tri attei- 4,9% 6,6% 5,7%5,1% 6,3% 6,1% 7,0% 7,6% 5,1% 7,7% 2,7% 2,7% gnent 974 tonnes pour 12 601 tonnes 0,0% 0,0% 0 % 0 % 2007 collectées, soit2008 un taux global de2009 refus de 2010 2007 20112008 2009 2012 2010 2011 2012 7,7 % en nette augmentation par rapport à 2011, mais ce taux reste Nota : Le taux de freinte est à zéro en raison du déstockage et livraison de matériaux comptabilisés dans néanmoins très bas par rapport à des le bilan des matériaux recyclés de l’année, sur la base en partie des déclarations à Eco-Emballage. agglomérations similaires à la nôtre.

Le taux de refus reste plus faible en Ces tonnages sont issus des tonnages postage sur 5 communes pilotes, avec apport volontaire : 5,7 % d’ordures ménagères des communes pour objectif de réduire la part des dé- Il est plus élevé en porte à porte : du SIVOM et des collectivités clientes. chets fermentescibles de cuisine dans 11,2 %, contre 9,21 % en 2011. les ordures ménagères, ainsi que les Le SIVOM commercialise unique- déchets verts de jardin. Il s’agit d’une 79 caractérisations ont été réalisées ment les métaux ferreux et non ferreux démarche très performante pour réduire par le prestataire, soit 34 pour les flux extraits des mâchefers. Les métaux les déchets à la source, puisque l’on multi matériaux, 18 pour les cartons des avant incinération relèvent du contrat estime sur la base de l’évaluation faite déchetteries, 18 pour les papiers-car- d’exploitation de l’usine; l’exploitant en par l’ADEME au niveau national que la tons en apport volontaire, 6 pour le fait donc son affaire. réduction des déchets peut atteindre en carton du centre-ville de Mulhouse, et moyenne : 3 pour le plastique en apport volontaire. Ces métaux récupérés en amont de - 65 kg/hab/an pour les déchets de l’incinération n’étant pas définis dans cuisine, Les refus de tri ont été incinérés à l’usine un standard propre aux prescriptions - 70 kg/hab/an pour les déchets verts d’incinération de Sausheim. La restitu- d’Eco-Emballages, ce dernier considère de jardin. tion des matériaux à 92,3% tient compte ce gisement comme les métaux extraits du déstockage de n-1. sur mâchefers (taux de recyclage de En réduisant ces déchets à la source, on 50 % et soutien unitaire identique). épargne à la collectivité leur traitement Compte tenu de la particularité du pro- à un coût qui va croissant sous l’im- La récupération des métaux cédé, Eco-Emballages a décidé d’étu- pulsion des réglementations qui visent ferreux et non ferreux dier le cadre d’un nouveau standard au légitimement une meilleure protection même titre par exemple que les métaux de l’environnement et le développement L’usine de Sausheim est équipée dès sa de TBM (traitement biologique et méca- durable. construction d’un système classique de nique). dé-ferraillage (aimant) et d’un système Par conséquent, ces actions de sensi- dit « à courant de Foucault » destiné bilisation et d’information proposaient aux métaux non ferreux (Aluminium es- La prévention de la production de de diffuser auprès des habitants un sentiellement) afin d’extraire les métaux déchets composteur de 400 litres de volume par E des mâchefers après incinération. De- foyer au prix réduit de 15 TTC, le prix puis fin 2004, dans le cadre des travaux Le compostage domestique d’acquisition étant de 40 euros. d’achèvement de l’usine, elle dispose également d’un dispositif d’extraction La prévention concerne toutes les ac- Suite au succès de l’opération pilote, le des métaux contenus dans les OM tions se situant avant la collecte des SIVOM a décidé d’étendre celle-ci sur brutes avant incinération. déchets. L’enjeu est donc d’éviter de l’ensemble du périmètre syndical en produire des déchets, ou encore de organisant des journées d’information - 2 549 tonnes de métaux ferreux récu- retarder l’abandon d’un produit, ce qui et de sensibilisation sous forme de pérées avant incinération, permet de réduire la quantité de déchets salon avec présentation d’un compos- - 645 tonnes de métaux ferreux extraites à traiter par la collectivité. Dans ce sens, teur en fonction, et la possibilité pour les des mâchefers, la prévention est complémentaire de la habitants d’acheter et de repartir avec - 35 tonnes d’aluminium et autres non collecte sélective. leur composteur. Une conférence sur ferreux extraites des mâchefers. l’utilisation du composteur, animée par le Le SIVOM, en partenariat financier Directeur de la société ANNA-COM- Soit un total de 3 229 tonnes (-5,8 % / avec le Conseil Général du Haut-Rhin POST, concluait ces journées. 2011). et l’ADEME, a lancé dès 2006, une opération test de promotion du com- 18 Le bilan cumulé 2006 / 2012

30 journées de sensibilisation, de chez les habitants en habitat pavillon- de prévention des déchets en cours promotion sur le compostage domes- naire. Le taux d’équipement obtenu d’élaboration sur le périmètre de tique ont été mises en œuvre par le à ce jour, sur la référence de l’habitat Mulhouse Alsace Agglomération SIVOM depuis 2007. Il n’y a pas eu de pavillonnaire, sur le périmètre du relancera une action de promotion de campagne spécifique en 2012, mais le SIVOM, est en moyenne de 25 %. compostage individuel. SIVOM continue de vendre des com- posteurs selon les demandes qu’il Les résultats sont très bons dans les reçoit. petites et moyennes communes, et plus A fin 2012, ce sont ainsi 10 600 compos- mitigés pour les grandes communes. teurs individuels qui ont pu être placés A partir de 2014, le futur programme

L’aspect budgétaire (année 2012)

Fonctionnement :

dépenses 6 230 012 EH.T. recettes 9 881 601 EH.T. dont subventions communales 3 100 000 EH.T. Tonnages des collectivités 75 554 tonnes Soit : 41,00 E HT/tonne 11,79 E HT/habitant

Investissement :

dépenses réalisées 508 284 EH.T.

recettes réalisées 363 097 EH.T.

19 20 Le traitement des eaux usées

Les communes membres

Cette mission créée en 1968, a concerné 33 communes en 2012, soit 253 970 habitants­ au titre des chiffres INSEE 2010.

Feldkirch

Bollwiller

Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden Traitement des eaux usées Wittenheim Baldersheim Wittelsheim Ottmarsheim Station d’épuration Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller* Zimmersheim Didenheim Niffer Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden Traitement des eaux usées Wittenheim Baldersheim * Aspach-le-Bas, Aspach-le-Haut, Burnhaupt-le-Bas, Wittelsheim Ottmarsheim Burnhaupt-le-Haut,Station d’épuration Galfingue, Heimsbrunn, Michelbach, Kingersheim Sausheim Schweighouse Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim 21 Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller* Zimmersheim Didenheim Niffer Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth

* Aspach-le-Bas, Aspach-le-Haut, Burnhaupt-le-Bas, Burnhaupt-le-Haut, Galfingue, Heimsbrunn, Michelbach, Schweighouse Le traitement des eaux usées

Les stations d’épuration du SIVOM

Le traitement des eaux usées domestiques et industrielles est mis en œuvre dans les 6 stations d’épuration suivantes : Sausheim, Ruelisheim, Feldkirch, Pulversheim, Berrwiller et Wittelsheim. Les stations de Sausheim, Ruelisheim, Feldkirch et Pulversheim sont gérées par la société Véolia. La lagune à Berrwiller est gérée par le SIVOM et la commune d’implantation. La station de Wittelsheim, confiée à la Société Lyonnaise des Eaux, traite les eaux usées de Staffelfelden, Richwiller et de Wittelsheim.

La station d’épuration Principaux chiffres pour l’année 2012 de Sausheim : > Volume d’eau traitée : L’exploitation 23 590 623 m3 Cette station de type biologique est la > Boues produites : plus importante du dispositif par sa 21 421 t à une siccité de 25,6% taille. Mise en service en 1987, elle a été dont la totalité a été incinérée réceptionnée le 01 janvier 1989. Cette station de 480 000 équivalents habitants > Coût total d’exploitation de la reçoit chaque année environ 27 millions station ­d’épuration de Sausheim : e de m3 d’eaux usées à traiter. 8 507 056,86 TTC > Prime d’épuration (Agence de Depuis le 1er juillet 2010, un contrat l’Eau) : 1 449 803 E d’exploitation pour une durée de 12 ans lie le SIVOM avec son exploitant, la société Véolia.

En plus des effluents domestiques des Rendement épuratoire communes de Brunstatt, Didenheim, Eschentzwiller, Flaxlanden, Habsheim, 99% Illzach, Lutterbach, Morschwiller-le- 98% 96% 100 95% Bas, Mulhouse, Reiningue, Riedisheim­, 89% Rixheim, Sausheim, Zillisheim, Zimmersheim,­ et du Syndicat de la Basse Vallée de la Doller, elle traite les eaux usées des industriels de l’agglo­ mération mulhousienne. Ces socié- tés, en raison de l’importance de leurs

volumes rejetés et de la qualité de leurs 50 effluents, sont directement associées aux investissements et à la gestion de la station d’épuration par une convention.

La station répond aux normes euro- péennes en matière de traitement de l’azote et du phosphore. 0

La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables biodégradable

22 La lagune de Berrwiller Rendement épuratoire Cette station, construite en 2004, n’a rien d’une station classique dont les ou- 100 vrages sont le plus souvent en béton.­ Ici, ce sont 3 lagunes, qui font office de bas- 86,9% sins : 2 bassins d’aération de 1 773 m3 chacun, et 1 bassin de décantation­ de 70,3% 69,5% 780 m3. Le procédé d’épuration est en- tièrement biologique,­ comme dans une station classique­. Elle a été réception- née fin 2005. La gestion s’effectue en 50 régie, par la commune de Berrwiller. Le coût total de la construction de la sta- 100 tion d’épuration s’élève à 534 118 E.

Principaux chiffres pour l’année 2012 > Coût d’exploitation de la station d’épuration : 31 906,11 E 0

> Volume d’eau traitée estimé : La DBO5 : Les Mes : La DCO : 119 720 m3 50 Demande Matières En Demande Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, > Prime d’épuration (Agence de l’Eau) : 100 E représentative la pollution représentative 2 440 de la pollution non dissoute des composés biodégradable oxydables

0 La station d’épuration Rendement épuratoire de Feldkirch : 50 Station de type biologique, construite 100 94% en 1974, exploitée par la société 89% Véolia. Elle traite les eaux usées des 88% communes de Bollwiller et Felkirch.

Principaux chiffres pour l’année 2012 > Coût d’exploitation : 0 94 309,57 E TTC 50 > Volume d’eau traitée : 100 684 898 m3 > Boues produites : 1 144 t à une siccité de 1,29% dont la totalité a été incinérée > Prime d’épuration (Agence de l’Eau) : 0 E 0 La DBO : Les Mes : La DCO : 50 5 Demande Matières En Demande Biologique en Suspensions, Chimique 100 Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative Ngl : Azote Global de la pollution non dissoute des composés biodégradable oxydables

0

50

100

0

50 23

100

0

50

0 100

50

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0

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50

0 Le traitement des eaux usées 100

La station d’épuration 0 Rendement épuratoire de Pulversheim : Station de type biologique, construite en 1976, exploitée par la société Véolia.­ 100 92% Elle traite les eaux usées de la commune 87% de Pulversheim. 85% 50 Principaux chiffres pour l’année 2012 > Coût d’exploitation : 63% 157 445 E TTC 55%

> Volume d’eau traitée : 50 179 485 m3

> Boues produites : 0 978 t à une siccité de 1.36% dont la totalité a été incinérée > Prime d’épuration (Agence de 100 l’Eau) : 6 965 E

0

La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global 100 Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables 50 biodégradable

50 La station d’épuration de Ruelisheim : 0 Rendement épuratoire Station de type biologique, construite 98,8% 98,3% en 1974, exploitée par la société 100 95,9% VEOLIA EAU . Elle traite les eaux usées 90,7% des communes de Ruelisheim, Witten- 86,5% heim, Kingersheim, ainsi qu’une partie 0 de celles de Richwiller. Elle traite également celles des com- munes de Baldersheim et Battenheim, communes clientes du SIVOM.

50 Principaux chiffres pour l’année 2012 > Coût d’exploitation : 762 588,33 E TTC > Volume d’eau traitée : 2 888 963 m3 > Boues produites : 2 119 t à une siccité de 32,7 % 0 dont la totalité a été valorisée par

compostage­ La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global > Prime d’épuration (Agence de Biologique en Suspensions, Chimique l’Eau) : 223 357 E Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables biodégradable

24 La station d’épuration Rendement épuratoire de Wittelsheim : Les eaux usées de Staffelfelden et une 97% 97% partie de celles de Richwiler sont traitées­ 100 96% à la station d’épuration de Wittelsheim.­ 91% 90%

Principaux chiffres pour l’année 2012 > Coût d’exploitation : 72 950 E à la charge du SIVOM > Volume d’eau traitée : 3 2 558 048 m 50

0

Ngl : La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Azote Global Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables biodégradable

Les principaux travaux réalisés par le SIVOM (année 2012)

DEPENSES PRINCIPALES 2012 Montants STEP Sausheim 133 169,51 e T.T.C. STEP Pulversheim 1 426 637,79 e T.T.C. STEP Ruelisheim 32 858,22 €e T.T.C. Lagune Berrwiller 1 894,46 e T.T.C.

Ngl : Azote Global

25 26 La gestion des réseaux d’assainissement

Les communes membres

Cette mission créée en 1993, a concerné 25 communes en 2012, soit 244 205 habitants (chiffre INSEE 2010).

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé FeldkirchBerrwiller Bantzenheim Ruelisheim Bollwiller Battenheim Staffelfelden Pulversheim Chalampé Berrwiller Wittenheim Baldersheim Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Ottmarsheim Staffelfelden Kingersheim Sausheim Wittenheim Richwiller Baldersheim Illzach Pfastatt Ottmarsheim Hombourg Kingersheim Lutterbach Sausheim Rixheim RichwillerReiningue Mulhouse Riedisheim Petit-Landau Syndicat Illzach d’assainissement Pfastatt Hombourg de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller Rixheim Lutterbach Zimmersheim Niffer Reiningue Mulhouse Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement Dietwiller de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas HabsheimBruebach Contrats d’affermage de la Doller Flaxlanden Zimmersheim Didenheim Niffer Lyonnaise des eaux Zillisheim BrunstattCC Illfurth Eschentzwiller Dietwiller Convention d’exploitation Bruebach Contrats d’affermage Flaxlanden SIVOM Lyonnaise des eaux Zillisheim CC Illfurth Prestation de services Convention d’exploitation (contrat de 1 à 3 ans)

SIVOM SIVOM

Prestation de services (contrat de 1 à 3 ans)

SIVOM

27 La gestion des réseaux d’assainissement

L’entretien des réseaux

Les réseaux d’assainissement per- Principaux chiffres pour l’année 2012 mettant la collecte et le transport longueur totale du réseau 757 272 m des eaux usées sont gérés soit par des contrats de prestation de longueur curée 53 517 m service, soit par un contrat d’affer- linéaire de canalisations inspectées par la caméra 33 041 m mage. nombre de tabourets-siphons total 22 125 nombre de tabourets-siphons curés 18 779 Le contrat d’affermage nombre de contrôle et entretien dessableurs 22 Lyonnaise des Eaux : rémunération fermier 0,7940 eHT/m3 L’entretien du service de l’assai- nissement pour 16 des communes membres (Brunstatt, Didenheim, Es- chentzwiller, Flaxlanden, Habsheim, Illzach, Lutterbach, Morschwiller- le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Reinin- gue, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Une convention d’exploitation Zillisheim et Zimmersheim) a été Le SIVOM a signé une convention avec confié par un contrat d’affermage le la ville de Wittenheim pour l’entretien par 27 janvier 1993, à la société Lyonnaise ses soins pour le compte du SIVOM de des Eaux pour une durée de 30 ans. ses réseaux d’assainissement.

Le service d’assainissement comprend Principaux chiffres pour l’année 2012 la collecte et l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales dans les li- longueur totale du réseau 76 171 m mites du périmètre des 16 communes et longueur curée 70 000 m concerne l’ensemble des ouvrages cor- linéaire de canalisations inspectées par la caméra 2 902 m respondants, à l’exclusion de la station d’épuration de Sausheim et de ses ou- nombre de tabourets-siphons total 2 856 vrages annexes. Il porte également les nombre de tabourets-siphons curés 2 856 dépenses liées à son entretien (répara- nombre de contrôle et entretien dessableurs 0 tion, remplacement). Le contrat d’affermage prévoit égale­ ment la prise en charge par le fermier­ des annuités d’emprunts initiaux con­ tractés­ tant par le SIVOM que par les communes membres, afférentes aux travaux d’assainissement réalisés à la date du contrat. En contrepartie du service rendu, la Lyonnaise des Eaux perçoit une rému- nération dont la valeur est fixée pour la durée du contrat et qui est calculée à partir de chaque m3 d’eau soumis à la redevance d’assainissement.

28 Prestation de service Principaux chiffres pour l’année 2012 (contrat de 1 à 3 ans) longueur totale du réseau 165 129 m Le SIVOM organise chaque année une longueur curée 61 492 m consultation pour l’entretien des réseaux et autres ouvrages d’assainissement linéaire de canalisations inspectées par la caméra 9 622 m des communes de Berrwiller, Bollwiller, nombre de tabourets-siphons total 6 869 Feldkirch, Kingersheim, Pulversheim, nombre de tabourets-siphons curés 5 829 Richwiller, Ruelisheim et Staffelfelden.

Autres missions du service assainissement nombre de stations de relevage 26 nombre d’enquêtes notaire 813 nombre d’instructions PCCU* 597 nombre de demandes de raccordement 316 Accessoires voiries 452 *Permis Construire Certificat Urbanisme

Les travaux réalisés par le SIVOM (année 2012)

Outre l’exploitation des réseaux, le Sont exclues de la charge du service transfert de compétence des com- intercommunal, les opérations d’amé- munes vers le SIVOM a porté sur les nagement publiques ou privées où la investissements nécessaires à son bon création des réseaux est à la charge de fonctionnement. l’aménageur.

TRAVAUX ASSAINISSEMENT Réseaux DEPENSES principales ttc investissement (CA 2012)

DEPENSES PRINCIPALES 2012 Montants Pulversheim rue Branly 50,00 € € Accessoires de voirie 98 714,14 € € Réhabilitation réseaux 420 324,23 € € Autosurveillance des réseaux 6 578,00 € € Renouvellement station de relevage 17 879,98 € € Bollwiller élimination ECP 279 968,95 € € Riedisheim rue Bateliers 851,12 € € Bollwiller rue du Ruisseau 361,67 € € Rixheim rue de Mulhouse 369 205,69 € € Contrôle réseau par caméra 79 560,51 € € Rixheim rue Zumstein 188 576,12 € € Eschentzwiller Grand’Rue 3 213,15 € € Sausheim Grand’Rue 77 338,60 € € Eschentzwiller rue de Habsheim 33 332,52 € € Sausheim rue Henner 1 132,68 € € Etudes temps de pluie Bassin potassique 10 935,76 € € Travaux bassins versaux ruraux 54 923,28 € € Flaxlanden Kirchmattengraben 4 567,23 € € Travaux divers 342 566,55 € € Flaxlanden rue Bingler 85 594,55 € € Travaux eaux pluviales 98 644,98 € € Gestion dynamique des réseaux 3 004,74 € € Travaux rehausse couvercles regard visite 168 913,58 € € Lutterbach rue Briand 43,07 € € Wittenheim BO 11 411 642,13 € € Lutterbach rue Jaures 63 932,23 € € Wittenheim BO 12 Fossé 139 967,73 € € Plan de zonage d’assainissement bassin potassique 7 056,40 € € Zillisheim rue des Fleurs 4 822,81 € € Puits d’infiltration 26 112,66 € € Zillisheim rue Didenheim 49 251,94 € € TOTAL 3 049 067,00 € €

29 30 L’assainissement non collectif

Les communes membres

Mission créée en 1999. En 2012, ce sont 25 communes, soit 244 205 habitants (chiffre INSEE 2010), qui sont concernées par cette mission.

Feldkirch

Bollwiller

Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Staffelfelden Battenheim Assainissement non collectif Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller Zimmersheim Didenheim Niffer Eschentzwiller Brunstatt Dietwiller Bruebach Flaxlanden Feldkirch Zillisheim CC Illfurth Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Staffelfelden Battenheim Assainissement non collectif Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim 31 de la Doller Zimmersheim Didenheim Niffer Eschentzwiller Brunstatt Dietwiller Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth L’assainissement non collectif

Le service public de l’assainissement non collectif (SPANC)

Les missions qui incombent à ce ser- 5. Enfin les installations qui doivent être • Parts de la redevance d’assainis- vice viennent en application des dispo- réhabilitées dans un délai de 6 mois sement non collectif destinées à sitions des lois sur l’eau (1996 et 2006) seront contrôlées régulièrement couvrir les charges pour : et sont pour l’essentiel : jusqu’à réalisation des travaux. Une - le diagnostic initial des fois réhabilitées, elles seront contrô- installations­ existantes...... 81,65 e 1. Nouvelle installation : lées tous les 4 ans. - le contrôle périodique de - contrôle de conception et d’implan­ bon fonctionnement ­des tation Ce service, classé « service à caractère installations ­ existantes...... 81,65 e industriel et commercial », met en œuvre - le contrôle à l’occasion de 2. Installation existante : une redevance payée par l’usager et la cession d’un immeuble­.... 81,65 e - contrôle diagnostic (ou 1er contrôle­ couvrant le coût du service rendu. de bon fonctionnement) • Part de la redevance d’assainisse- - contrôle périodique d’entretien et de Le montant de la redevance d’assainis- ment non collectif destinée à cou- bon fonctionnement sement non collectif a été fixé comme vrir les charges pour : - contrôle à l’occasion de la cession suit : - le contrôle de la conception ­et d’un immeuble.­ la réalisation des installations­ neuves...... 173,74 e 3. Une installation aux normes des textes réglementaires de 1996 et 2006 est vérifiée tous les 4 ans. Principaux chiffres pour l’année 2012 4. Une installation qui est conforme aux Nombre total d’ANC 465 normes en vigueur au moment de sa réalisation et qui fonctionne dans Nombre visites effectuées par le SIVOM en 2012 180 les mêmes conditions depuis cette Dont installations conformes (visite tous les 4 ans) 44 date, est vérifiée tous les 2 ans afin Dont installations non conformes sans risque pour 129 de constater l’apparition éventuelle l’environnement (visite tous les 2 ans) d’éléments qui perturberaient le fonc- tionnement actuel de l’installation ; Dont installations non conformes avec risque pour 7 ce qui entraînerait une obligation de l’environnement (visite tous les ans) mises aux normes.

Total budget assainissement > Gestion intercommunale des réseaux d’assainissement > Le traitement des eaux usées (épuration) > Assainissement non collectif

Fonctionnement :

dépenses 15 026 739 ET.T.C. Redevance d’assainissement collectif 2012 : 1,6316 EH.T./m3 recettes 19 420 652 ET.T.C. sauf pour les communes suivantes :

Investissement : Berrwiller 1,5151 EH.T./m3 dépenses 5 813 925 ET.T.C. Bollwiller 1,5151 EH.T./m3 recettes 3 795 160 ET.T.C. Feldkirch 1,5099 EH.T./m3

32 La communication

Les différents outils

Pour assurer la promotion de Deux vert et bleu : janvier et juin Plaquette institutionnelle ses activités et la diffusion de son image, le Sivom de la région Mulhousienne s’est doté de nom- breux outils. t Juin 2012 Les principaux axes de commu- ver nication du syndicat concernent : Le journal d’information du SIVOM de la région Mulhousienne la collecte et le traitement des déchets et la collecte et le traite- page 8 Réactualisation de la plaquette de ment des eaux usées. présentation du Sivom de la Région

Dossier Réduisons nos déchets ! Mulhousienne : ses missions, son Les différents outils de la commu- périmètre d’intervention… nication de l’année 2012 sont : Réalisation d’un film de présen- tation du fonctionnement de la Véritable moyen de communica- station d’épuration de Sausheim et Un vert et Bleu junior : tion grand public, le vert et bleu est de l’usine d’incinération distribué dans toutes les boîtes aux lettres du périmètre syndical. Ces Ce film a été réalisé en 2 versions : deux numéros abordaient les thèmes l’une à destina- suivants : la réduction des déchets, tion des enfants les opérations de déstockage de est présentée déchets d’amiante, les travaux lors des visites d’extension de la déchetterie de de sites des Sausheim mais également des infor- écoles ; ludique, mations pratiques et réglementaires il explique le en assainissement : déclaration des fonctionnement puits et forages, entretien des ava- des installations loirs de gouttière, stop aux lingettes et permet de voir dans les toilettes, la PAC …. l’ensemble des équipements et Ce document destiné aux écoles Totem Step/ notamment ceux primaires du périmètre présentait le UIRU que nous ne pou- thème du papier – carton, son his- vons pas faire vi- toire, sa fabrication, son recyclage. Réalisation siter pour des raisons de sécurité. Distribué et commenté par les am- d’un totem La seconde version plus technique bassadrices du tri dans les écoles de signalisa- est présentée aux adultes. primaires, c’est un outil grandement tion à l’entrée apprécié des élèves et enseignants. de l’usine et Fiches de visites de la station Jeu de l’oie du tri d’épuration de Station d’épuration Sausheim Sausheim. En complément des outils déjà dis- ponibles (Trigolo, Madame poubelle …), réalisation d’un jeu de l’oie du tri

Les eaux usées produites par les ménages 5 Bassins d’aération 8 Déshydratation et les industriels de l’agglomération mulhou- (traitement biologique ) Trois centrifugeuses assurent la déshy- sienne sont amenées à la station d’épuration L’air insufflé dans 3 bassins d’aération per- dratation des boues produites et homo- Chiffres clés par le réseau d’assainissement. met de développer des bactéries qui vont généisées. Ces boues rejoignent ensuite pour expliquer le tri des déchets aux se nourrir de la pollution et la détruire. l’usine d’incinération voisine. 1 Administration Capacité nominale : 6 Clarifi cation 9 Laboratoire 490 000 2 Relevage des eaux usées Les boues ou pollutions organiques sont Le niveau de qualité de l’eau rejetée dans Les eaux usées entrantes sont relevées séparées de l’eau traitée par décantation la nature fait l’objet d’une réglementation Équivalent Habitants grâce à 4 vis d’Archimède afin d’être trai- dans 6 clarificateurs. Les boues sont très stricte. Des analyses régulières sont enfants. tées à la station d’épuration. envoyées dans les bassins d’aération ou effectuées afin de surveiller l’efficacité Débit urbain : vers la filière de traitement des boues. de tous les stades de dépollution et de 3 Pré-traitement L’eau claire, débarassée de ses impuretées contrôler l’eau qui rejoint le Grand Canal 75 000 m3/jour Les eaux usées passent au travers de est rejetée dans le grand Canal d’Alsace. d’Alsace. grilles qui retiennent les déchets volumi- Débit annuel : neux (papier, chiffons, bois…). 7 Densadeg 10 Traitement de l’air L’effluent est aussi débarassé des sables (traitement physico-chimique) Tous les postes susceptibles de générer 23 millions de m3 et des graisses qu’il contient. Deux équipements appelés Densadeg des mauvaises odeurs sont confinés assurent la décantation et la densification et ventilés. Les mauvaises odeurs sont 4 Décantation primaire des boues. « lavées » chimiquement dans des tours Deux décantateurs primaires permettent de désodorisation. de retenir une partie de la pollution en suspension dans l’eau.

Réalisation d’une fiche de visite remise à chaque personne se ren- dant sur place. Cette fiche détaille clairement les étapes de traitement de la station et de l’usine. 33 La communication

Les principales opérations de venus de toute la France (issus de Action de sensibilisation au tri communication de l’année 2012 42 départements), et même de sélectif : “c’est vachement bien !” sont : Belgique et du Cameroun pour échan- ger, partager, imaginer, confronter Inauguration de l’extension de la leurs expériences et leurs pratiques déchetterie de Sausheim ou tout simplement pour s’informer, autour d’ateliers et de conférences portant notamment sur la régle- mentation, les enjeux de demain en assainissement collectif, l’exploita- tion des réseaux.

Lors des journées d’octobre au parc des expositions, le stand « Le Lait dans tous ses états » a accueilli durant dix jours une animation : la réalisation au jour le jour d’une vache grandeur nature en briques de lait recyclées, réalisée à l’aide d’une artiste du .

Le 13 avril, inauguration de l’exten- Avec un point d’orgue : la visite des Cette animation a entraîné une vraie sion de la déchetterie de Sausheim installations de la station d’épura- action de solidarité, puisque cet en présence des élus. tion des eaux usées à Sausheim et objet d’art a été acheté par le de l’usine voisine de valorisation SIVOM et la somme a été reversée par 1ères rencontres nationales de énergétique des résidus urbains où l’association « Les éleveurs de l’assainissement : sont incinérées les boues d’épura- bovins du Haut-Rhin » aux Restos du tion conjointement avec les ordures cœur. ménagères. Une innovation majeure, unique en L’objet a été ensuite remis à l’asso- France. ciation le CINE de Lutterbach.

Les 18 et 19 octobre 2012 derniers se sont tenues les 1ères Rencontres Nationales de l’Assainissement Col- lectif au Parc Exposition de Mulhouse co-organisées par le SIVOM de la région Mulhousienne, m2A et la Ville de Mulhouse.

Ces 1ères Rencontres Nationales ont apporté des réponses concrètes et opérationnelles aux différents partici- pants qu’ils soient élus, issus d’admi- nistrations, professionnels de l’assai- nissement, ou simplement usagers. Pas moins de 380 participants sont

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25, avenue Kennedy - BP 2287 - 68068 Mulhouse Cedex Tél 03 89 43 21 30 - e-mail : [email protected] Site internet : www.sivom-mulhouse.fr