Les puissances spatiales

analyse Par Isabelle Sourbès- Verger, chercheur au CNRS, géographe et spécialiste des Vers la fin du modèle politiques spatiales. spatial indien ? Le modèle indien, focalisé jusque-là sur les applications civiles qui lui conféraient une véritable originalité, se trouve aujourd’hui

confronté à de nouvelles logiques politiques, avec une redéfinition Photo ci-dessus : Le 23 septembre 2014, un des équilibres entre acteurs et des ambitions régionales et père et son fils célèbrent l’entrée prochaine dans internationales assumées. l’orbite martienne de la sonde Mangalyaan, faisant e 27 mars 2019, le Premier ministre, , Space Limited), en 2019 et un organisme régulateur, du pays la quatrième nation annonçait avec fierté l’entrée de l’Inde dans le club l’Indian National Space Promotion and Authorisation Centre à atteindre la planète rouge L très fermé des États ayant testé avec succès un mis- (IN-SPACE), en juin 2020 (2). et damant du même coup sile antisatellite. Ce premier tir de destruction volontaire d’un le pion à Pékin. Avec des national a lieu en pleine campagne électorale et dans L’ISRO confrontée à une demande finances très contraintes un contexte de forte tension avec le Pakistan. Il marque une de plus en plus exigeante et un budget annuel de rupture brutale avec les principes fondateurs de la politique Pendant plus de 30 ans, la politique indienne a affiché sa 1,5 milliard de dollars, spatiale indienne, défenseur traditionnel des usages pacifiques volonté de mobiliser la technologie spatiale pour contribuer l’Inde peut s’enorgueillir de de l’espace. La création, deux mois plus tard, de l’Agence spa- au développement national en excluant explicitement les pro- posséder un programme spatial complet, avec sa tiale de défense (1) confirme ce tournant spectaculaire en met- grammes destinés à servir la fierté nationale. Cette « Vision » propre base de lancement tant fin à la dimension purement civile du secteur, jusque-là héritée du fondateur Vikram A. Sarabhai (3) a évolué depuis les et des réussites en matière sous contrôle exclusif de l’ISRO, l’agence spatiale indienne. années 2000 et s’est officiellement élargie aux programmes scientifiques et techniques Ces nouvelles orientations s’inscrivent dans un contexte scientifiques et d’exploration planétaire décrits dans la qui en ont fait le premier de réforme administrative entamée en décembre 2017 avec « Vision 2025 » (4). En témoignent les sondes lancées vers la pays asiatique à atteindre l’annonce d’une loi spatiale et la mise en place de deux nou- Lune (Chandrayaan 1 en 2008 et Chandrayaan 2 en 2019), Mars la planète rouge. (© AFP/ velles entités, une société de commercialisation, NSIL (New ( en 2013) et, plus encore, le programme Manjunath Kiran)

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Gagayaan d’envoi d’un homme dans l’espace en 2022, avec que des lanceurs (7). Alors qu’elle annonçait 25 mis- même l’éventualité d’une station spatiale en 2030. Ces nou- sions dans l’année, le confinement dû à la pandémie acte l’im- velles ambitions sont justifiées par les compétences acquises possibilité définitive de tenir les engagements pris. et la volonté de contribuer au statut de l’Inde comme future Par ailleurs, l’ISRO est aussi chargée d’autres programmes grande puissance. qu’elle est seule à pouvoir réaliser : le développement d’un Acteur unique et omnipotent du spatial, l’ISRO possède plu- lanceur réutilisable, la fiabilisation du GSLV pour un vol habité, sieurs centres répartis dans les différents États. L’ISRO, sous la réalisation des futures missions lunaires et martiennes. Une tutelle du Premier ministre, via le département de l’Espace dont réforme de l’organisation existante et une implication plus Photo ci-dessous : le secrétaire est aussi le directeur cette organisation, recueille grande des entreprises deviennent une nécessité désormais Le 7 septembre 2019, le l’expression des besoins des utilisateurs institutionnels — et admise par tous. Premier ministre indien est accueilli à l’Organisation théoriquement des opérateurs privés —, assurant aussi bien la indienne de recherche proposition que la conception des programmes et leur maîtrise Une ouverture prudente aux entreprises spatiale (ISRO) par d’œuvre. Dans ce cadre, les entreprises ont un statut de four- industrielles publiques et privées Kailasavadivoo Sivan, qui nisseur ou de sous-traitant et bénéficient de transferts de bre- Le premier acte officiel pour permettre cette ouverture est en est le président. Si l’Inde vets via la société Antrix, considérée comme le bras commercial la rédaction en 2017 du « Space Activities Bill » fixant le cadre s’intéresse beaucoup à de l’ISRO (5). juridique d’une activité spatiale commerciale par des acteurs l’espace depuis l’arrivée En 2018, avec un budget qui reste limité (1,4 milliard), le gou- non gouvernementaux. Ce document suscite immédiatement de Narendra Modi au vernement attend de l’ISRO, outre la conduite de ses pro- des discussions assez vives sur les nouvelles prérogatives dont pouvoir, le pays ne compte grammes de télécommunication et d’observation traditionnels, disposerait l’ISRO qui, dans le texte proposé, conserve un qu’un seul astronaute en qu’elle développe un lanceur réutilisable et fiabilise le GSLV la personne de , aujourd’hui agé de (Geosynchronous ) pour un vol habité. 71 ans. Le pays s’est donc L’ISRO se doit de contribuer aux objectifs politiques de rattra- L’ISRO se doit de contribuer fixé la date de 2022 pour page rapide de l’économie et des services dans le cadre des envoyer un autre homme programmes phares du Premier ministre Modi. Ainsi, la mise aux objectifs politiques dans l’espace — quatre en œuvre de « Digital India » (6), annoncé en 2014, suppose une de rattrapage rapide de candidats indiens sont en infrastructure numérique globale desservant les zones rurales formation au Centre Youri alors que moins de 35 % de la population dispose d’un accès l’économie et des services Gagarine près de Moscou — à Internet. La feuille de route de l’ISRO est bien remplie avec et ainsi commémorer la construction de 71 satellites à lancer d’ici à 2021. Un finan- dans le cadre des programmes le 75e anniversaire de cement est assuré pour la construction de 30 PSLV, le lanceur l’indépendance du pays. phares du Premier ministre polyvalent, et de 10 GSLV, le lanceur assurant la mise en orbite Un projet abandonné par Modi. Ainsi, la mise en son principal concurrent, des satellites géostationnaires, mais les capacités de produc- le Pakistan, qui a été tion de l’ISRO ne sont pas suffisantes pour remplir ces objectifs. œuvre de « Digital India », contraint de suspendre son En 2020, le budget poursuit sa progression et atteint 1,9 mil- programme de vols habités, liard de dollars, mais le problème principal auquel est confron- annoncé en 2014, suppose faute de financements. tée l’ISRO n’est pas celui des moyens financiers, mais bien de une infrastructure numérique (© AFP/PIB) dépasser le goulet d’étranglement de la production tant des globale desservant les zones rurales alors que moins de 35 % de la population dispose d’un accès à Internet.

rôle crucial de conseiller du gouvernement pour l’octroi des licences, l’établissement des critères d’éligibilité et la fixation du coût d’acquisition, se trouvant ainsi juge et partie. Par ail- leurs, les questions concernant l’exportation potentielle des produits commerciaux développés en dehors de l’ISRO ne sont pas tranchées. De fait, un consensus entre tous les acteurs semble compliqué à obtenir, indépendamment des lenteurs du processus législatif indien, au point qu’en août 2020 le texte n’est pas encore voté et ne fait donc toujours pas figure de loi. On note néanmoins que le principe d’une libéralisation des activités spatiales semble acquis puisque de nouveaux sites de fabrication se mettent en place (Ananth Technologies, Centum Electronics…) et que de nouvelles sociétés comme Skyroot effectuent leurs premiers essais de moteurs pour un petit lan- ceur privé. La création en mars 2019 par l’ISRO de NSIL marque un autre pas en faveur du transfert à l’industrie de l’assemblage de

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petits satellites et du lanceur SSLV (Small Les années 2020 ouvrent indéniable- Satellite Launch Vehicle), même s’il s’agit ment une nouvelle ère pour le spatial toujours de sous-traitance. NSIL propose indien, en dépit de la lenteur dans la mise en plus de transférer aux industriels la en œuvre des réformes. L’ISRO est appe- technologie de l’ISRO pour produire des lée à transmettre progressivement aux lanceurs PSLV, le fer de lance du spatial industriels sa mission de maître d’œuvre indien (8) et en assurer la commercialisa- sur les programmes de lanceurs et de tion. Enfin, elle a pour mission d’exploiter satellites dont la production est bien commercialement la R&D réalisée dans maîtrisée, tout en gardant un rôle central les centres de l’ISRO. ainsi qu’en témoigne symboliquement Cependant, cette initiative renvoie aux le fait que c’est son président qui, en ambiguïtés du fonctionnement du sec- tant que secrétaire du DoS, a présenté teur. D’une part, l’appellation « New les orientations de la nouvelle entité. Space » pour une société surprend dès Elle devra toutefois s’adapter à terme à lors qu’elle désigne plutôt un phénomène la mise en place d’appels d’offres pour mondial inspiré du modèle américain des satellites d’applications, en parti- et de l’apparition de nouveaux acteurs culier dans les télécommunications, et privés affichant des logiques de start-up pour des services aval dont elle avait le éloignées des schémas traditionnels. Or monopole. il existe déjà en Inde une communauté dynamique (9) de jeunes entrepreneurs, Une normalisation d’ailleurs très critiques sur l’apathie des du spatial indien institutions à leur égard. D’autre part, le L’implication accrue de l’industrie périmètre d’action de NSIL n’est pas pré- a aussi pour objectif de permettre à cisé par rapport à la société Antrix, char- l’ISRO de s’investir davantage dans la gée depuis 1993 de la commercialisation recherche, la science et l’innovation (10). des productions de l’ISRO. NSIL apparaît Celle-ci retrouve ainsi des missions qui la comme l’expression d’une volonté de rapprochent de celles des agences occi- modernisation sous l’égide de l’ISRO dentales. Pour reprendre les formules jouant sur le mot-valise de New Space. consacrées, après s’être quasi exclusive- La structure pourrait toutefois aussi ment consacrée au registre de « l’espace faciliter l’établissement de partenariats pour la Terre », l’ISRO pourra désormais (joint-ventures) incluant l’ISRO pour des s’impliquer dans celui de « l’espace pour activités de production transférées à l’in- l’espace ». dustrie, qu’elle soit publique ou privée. En parallèle, les capacités spatiales de Finalement, la position privilégiée de l’Inde vont aussi être mobilisées pour ser- l’ISRO va donc perdurer, d’autant plus vir des objectifs de politique étrangère. qu’aucun grand groupe industriel indien L’Inde a construit ses compétences grâce (du type de Reliance ou de Tata) ne mani- à une coopération très ouverte aussi bien feste la volonté de devenir un acteur avec la Russie qu’avec les États-Unis, l’Eu- majeur du fait de la faible rentabilité des rope et particulièrement la France (11) et, ne fait pas l’unanimité, le satellite de Photo ci-dessus : activités spatiales et de la lenteur des plus récemment, le Japon dans la lignée télécommunication promis étant pré- Ingénieurs indiens travaillant retours sur investissements. de sa politique historique de non-aligne- senté par certains comme un « éléphant en juin 2019 sur la sonde L’apparition, le 24 juin 2020, du nouvel ment, devenue politique « d’alignement blanc » répondant à des préoccupations spatiale Chandrayaan-2, qui acteur IN-SPACE au sein du gouverne- multiple ». Depuis son arrivée au pouvoir, plus politiques que pratiques. En paral- s’est crashée sur la Lune en ment marque un troisième temps. Cet Narendra Modi affirme sa volonté de lèle, l’ISRO est aussi chargée de renforcer septembre 2019. En janvier organisme de régulation de l’activité reconnaissance internationale de l’Inde les moyens spatiaux de télécommunica- 2020, l’Inde a officiellement annoncé la mission spatiale, placé au sein du Department comme grande puissance du XXIe siècle. tions, observation et navigation pour Chandrayaan-3 afin de of Space (DoS) est formellement indé- Cela suppose une implication plus mar- les pays riverains du golfe du Bengale retenter d’atterrir sur le sol pendant afin de rassurer les acteurs quée dans le cadre régional au travers de (BIMSTEC, Bay of Bengal Initiative for lunaire. Cette mission sera industriels potentiels soucieux de ne la modernisation de la « » Multi Sectorial Technical and Economic constituée d’un atterrisseur pas dépendre du bon vouloir de l’ISRO. des années 1990 en « Act East Policy » qui Cooperation), toujours dans l’idée de faire et d’un rover. Son coût est Composé d’experts industriels et acadé- ajoute une dimension stratégique aux apparaître l’Inde comme une alternative estimé à 77 millions d’euros, miques et de représentants du gouverne- objectifs économiques initiaux. L’Inde a à la Chine. soit moins que la mission ment, IN-SPACE répond aussi, au-delà des ainsi proposé de renforcer la connecti- Cette préoccupation constante à l’égard précédente, qui en avait préoccupations de réforme du spatial, aux vité au sein des pays membres du SAARC de la Chine joue aussi un rôle dans le coûté 120 millions. (© ISRO) objectifs de campagne du gouvernement (South Asian Association for Regional choix de certains programmes, comme Modi, promouvant l’autonomie de l’Inde Cooperation) (12) incluant un volet spatial celui de la sonde martienne Mangalayaan dans les secteurs économiques de haute dans le cadre d’une réponse a minima au qui doit faire de l’Inde la première puis- technologie popularisée dans la formule grand projet chinois des nouvelles routes sance asiatique à explorer Mars. Un « Aatma Nirbhar Bharat Abhiyan ». de la soie. Cependant, cette proposition objectif atteint en 2015, même si la mis-

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sion était loin d’avoir les ambitions du programme Tianwen-1, L’ouverture à de nouveaux acteurs privés et à l’innovation lancé en juillet 2020, soit cinq ans plus tard. qui caractérise le New Space a commencé même si elle reste Plus fondamentalement, c’est bien la relation à la Chine et la contrôlée. Le défi pour l’Inde est de réussir à sortir d’un modèle tension avec le Pakistan qui ont déterminé la mise en place qui a atteint ses limites tout en préservant ses atouts, en parti- d’un volet spécifique d’activités spatiales militaires en 2019. culier le faible coût de ses productions et la pratique du jugaad, Alors que l’Inde, afin de ne pas menacer les transferts de tech- l’innovation frugale. nologies nécessaires à son spatial civil, avait toujours considéré Le spatial reste fortement intégré dans les politiques natio- les forces militaires comme un client parmi d’autres de l’ISRO, nales prioritaires, à la fois en tant qu’acteur potentiel et en tant la création de la Defense Space Agency (DSA) témoigne d’un que bénéficiaire comme avec la National Electronics Policy de tournant. La dualité des systèmes est dès lors dépassée au pro- février 2019 en faveur du développement d’une filière natio- fit du développement de moyens spécifiques dont le besoin nale de composants électroniques (13). On retrouve dans cette était clairement défini dans la Technology Perspective and démarche la doctrine du Make in India au cœur de la politique Capability Roadmap établie par le ministère de la Défense en de Narendra Modi. 2018. Cependant, la DSA ne sera pas une agence de R&D, pré- Le secteur spatial indien doit donc relever simultanément plu- servant ainsi la compétence de l’ISRO, mais une agence de ges- sieurs défis. Ses plus sérieux atouts restent l’importance de son tion de programmes qui pourraient être confiés à l’industrie. marché intérieur et son rôle dans les ambitions nationales et Dans ce contexte, la réalisation d’un tir antisatellite est aussi internationales du pays.

Isabelle Sourbès-Verger

Le défi pour l’Inde est de réussir à sortir d’un modèle qui a atteint ses limites tout en préservant ses atouts, en particulier le faible coût de ses productions et la pratique du jugaad, l’innovation frugale.

Notes

(1) https://www.researchgate.net/publication/312628510_Creation_of_a_ Defence_Space_Agency_A_New_Chapter_in_Exploring_India’s_Space_Security (2) https://www.isro.gov.in/unlocking-india%E2%80%99s-potential-space- sector (3) Scientifique de renom international proche de J. Nehru, il est considéré comme le père du spatial indien. Son portrait figure sur le site de l’ISRO comme dans les différents centres. (4) « Harness for national development, while pursuing space science research and planetary exploration », https://www.isro.gov.in/about- Photo ci-dessus : présentée comme un rattrapage par rapport aux capacités isro/vision-and-mission-statements Le 26 janvier 2020, un chinoises dont le lancement du premier missile antisatellite en (5) Depuis 2008, elle est considérée comme une petite entreprise du secteur missile indien antisatellite 2007 avait alors été violemment dénoncé par l’Inde, à l’unisson public et relève de la catégorie des « miniratna », en tant que disposant d’une est présenté lors du défilé autonomie financière, de droit privé sous propriété du gouvernement et assu- des autres puissances. Sur le plan diplomatique, cette déci- du Jour de la République à rant régulièrement des revenus. New Delhi. Le 27 mars 2019, sion peut également avoir été prise pour éviter à l’Inde de se (6) L’idée est de donner un nouvel essor aux entreprises IT indiennes et de retrouver pénalisée dans le cas d’un traité qui interdirait les tabler sur ces moyens pour faire directement basculer l’Inde dans le XXIe siècle l’Inde rejoignait le club très (http://www.digitalindia.gov.in). fermé des pays destructeurs essais d’armes dans l’espace, comme cela avait été le cas avec (7) l’ISRO compte environ 18 000 personnes, dont 70 % sont des ingénieurs de satellites. Après avoir le Traité de non prolifération nucléaire (TNP) signé en 1968, et techniciens. tiré un missile depuis la visant à empêcher de nouveaux États d’accéder aux capacités (8) Ce mouvement est enclenché en janvier 2019 avec l’accord signé entre Terre et détruit un satellite nucléaires. Par ailleurs, l’intérêt de l’Inde pour le développe- l’ISRO et HAL, Godrej Aerospace et Larsen&Toubro. indien en orbite à 300 km, ment d’un système de navigation et de surveillance de l’espace (9) http://www.newspaceindia.com le Premier ministre indien crédibilise son intérêt pour un spatial militaire opérationnel, à (10) https://www.theweek.in/news/sci-tech/2020/06/25/isro-to-mentor- Narendra Modi a souligné l’unisson des démarches des autres puissances spatiales. private-sector-but-focus-now-on-science-exploration-sivan.html ce « moment de fierté (11) Le spatial est l’un des éléments importants du Dialogue stratégique de la pour l’Inde », qui devenait France avec l’Inde. alors la quatrième nation à Ouverture et préservation des caractéristiques nationales (12) Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Inde, Maldives, Népal, Pakistan, Sri acquérir cette compétence, Lanka. Les changements dans le spatial indien prennent en compte derrière les États-Unis, la (13) https://economictimes.indiatimes.com/news/science/indias-lack-of- Russie et la Chine. (© AFP/ les évolutions de la politique intérieure et extérieure indienne, electronics-manufacturing-ecosystem-is-hurting-isros-space-plans/articles- Prakash Singh) mais aussi celles des activités spatiales dans le monde. how/73182823.cms?from=mdr

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