Depuis le hameau franc établi près d'une source sur une légère élévation de terrain, jusqu'au gros village de Ont paru viticulteurs passionnés de leurs cépages renommés, quelle dans la même longue histoire ! Le village médiéval, devenu «Reichsdorf», est alors un carrefour de grandes voies de communications collection : d'où arrivent tous les courants, l'humanisme, la Réforme, la solidarité et même la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale. vit ainsi au souffle de ces vents de liberté. Mais comment vivait un tel village, quelles étaient ses Hoenheim structures administratives, judiciaires, religieuses? Les étu- Guebwiller des faites sur ce sujet révèlent la complexité d'un système qui, pourtant, fonctionnait harmonieusement. On se sou- ciait alors fort peu des événements lointains, le monde s'arrêtait presque aux limites du ban communal ; parfois un homme ou une femme passaient outre et se mariaient avec des «étrangers», ceux des villages environnants. Du Dambach-la-Ville sein de cette communauté fermée surgissaient pourtant des êtres exceptionnels, prenant en mains les destinées du Hoerdt village pour faire avancer le bien-être. Le progrès entrait à Aschbach Goxwiller comme un jour arriva le chemin de fer. Ce fut le Seebach 1 début d'une révolution, l'horizon s'ouvrait, les voyages «lointains» commençaient, d'abord jusqu'à Sélestat ou Neuwiller-la-Roche . Puis sont venus les voitures et les avions, et le Sierentz village prendra conscience qu'il est un maillon de la chaîne Seebach II universelle. Yutz Reiningue Et l'acte de fondation de la Caisse de Crédit Mutuel de Soultz-les-Bains Goxwiller en 1887 s'inscrit dans cette pensée de la solidarité Spechbach-Heidwiller universelle, apportant une réponse aux problèmes du et Saint-Bernard monde moderne. C'est en tout cas, grâce à lui, que nous pouvons retrouver dans ce livre les sources de vie, la - mémoire collective de la communauté villageoise. Schweighouse-Thann -Hardthouse Orschwihr-Bergholtz Bergholtz-Zell Dessin de couverture Prix: 350 F ISBN 2-903297-20-7 par Pat Thiébaut Les deux Burnhaupt Sainte-Croix-en-Plaine d'après une carte postale I du début du siècle. Westhoffen II GOXWILLER @ Editions Coprur 1989 1, rue Paul Muller-Simonis - 67000 Strasbourg Tous droits réservés, textes et illustrations ISBN 2-903297-20-7 Imprimé en par l' SAP - Mulhouse Dépôt légal - Octobre 1989 GOXWILLER Entre plaine et montagne, il est un lieu de libertés

EDITIONS COPRUR

Avant-propos Voici la monographie sur Goxwiller, rédigée à l'occasion du centième anniversaire (1er mai 1987) de la Caisse de Crédit Mutuel de notre village. Le présent ouvrage s'intègre harmonieusement dans la col- lection des livres des Caisses Centenaires. Il démontre, si besoin était, l'attachement aux mille racines qui s'enfoncent dans le sol de Goxwiller. Nous remercions très chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué à la rédaction de l'histoire de Goxwiller et sommes persuadés que cet ouvrage prendra une place privilé- giée dans chacune de nos familles. Nous souhaitons qu'il éveille de nombreux.souvenirs à tous les habitants, ainsi qu'aux enfants qui ont quitté Goxwiller.

Walter Betsch, Jean Oechsel, président du conseil président du conseil de surveillance d'administration Le mot du maire

Depuis que les premiers Francs ont planté leurs huttes près d'une source, sur une légère élévation de terrain entourée d'un fossé, le village de Gockeswilre a connu bien des vicissitudes. Pendant les nombreuses guerres qui ont déferlé sur l'Alsace, Goxwiller fut souvent pillé, parfois ravagé, même détruit. Mais après chaque désastre, nos vaillants aïeux se sont remis au travail, reconstruisant leurs maisons, ensemençant et culti- vant leurs champs. Seuls, mais unis, faisant preuve d'endu- rance, je dirais d'opiniâtreté, ils ont au cours des siècles façonné notre village. En lisant cet ouvrage, vous découvrirez vos «racines», l'ori- gine de votre famille, le développement de votre cité; vous connaîtrez le bonheur, mais aussi les souffrances de vos ancê- tres. Et vous réfléchirez aux problèmes qui se posent aujourd'hui à nous tous. Je souhaite que les vertus de nos ancêtres - la persévérance dans le travail, l'union dans et entre les familles - se conservent dans le village, que la jeunesse s'en imprègne et les pratique; alors Goxwiller se maintiendra et se développera malgré les années de crise que nous connaissons. René Heywang, maire GOXWILLER

D azur a une paire de verres de lunette d argent. cerclés et accouplés d'or posés en pal.

« Goxwiller, le village au milieu des vignes et des vergers, des prairies plantées de saules, au pied des pentes boisées du Mont- Sainte-Odile! La vue y est merveilleuse, s'étendant d'au-delà de Barr, en passant par les ruines de Truttenhausen et du Lands- berg, le couvent de sainte Odile, les châteaux d' jusqu'à la silhouette lointaine du Guirbaden. Une des plus belles choses certainement qu'on puisse voir en ce monde, que cette harmonie des lignes et des couleurs d'un paysage pénétré d'âme, de l'âme d'un peuple. » Henry Barbier, « Une figure alsacienne du XIIe siècle... », Strasbourg 1936

Entre plaine et montagne, la géographie Un petit village au croisement des routes Commune de 650 habitants du canton d', Goxwiller est un petit village, comme on en rencontre souvent dans cette partie de l'Alsace, voué à la culture de la vigne. Entouré de vergers, dominé par des vignobles qui sont sa rai- son d'être, le lieu est situé à un carrefour de routes au pied des collines sous-vosgiennes. Il s'étend entre la voie ferrée Sélestat- - Strasbourg et la route nationale 422. Là se rejoignent les routes qui relient Strasbourg et à la Haute-Alsace, la vallée de la Bruche à la vallée du Rhin. Les bords de ces routes étaient, il y a un demi-siècle, plantés d'arbres fruitiers. Ceux-ci permettaient aux voyageurs, aux commerçants, aux soldats qui les parcouraient, d'être à l'ombre et de trouver un rafraîchissement à bon compte. Aujourd'hui le trafic intense des automobiles et des camions a obligé le Service de l'équipement à les enlever.

En venant par le train ou par la route, vous avez déjà jeté un coup d'œil sur le village. Vous avez constaté qu'il s'étire en lon- gueur. Les maisons sont serrées sur les deux côtés du CD 709. Il possède une structure linéaire ancienne reflétant le vieil axe de défrichement ( 1 ). Beaucoup de ces demeures sont des fermes de vignerons avec caves ou celliers plus ou moins enterrés. La majorité des mai- sons ont pignons sur rue, sont construites en pierre, en pan de bois et ont un étage carré. Les dates relevées sur certaines entrées sont: 1599, 1608, 1728, 1747, 1757, 1764, 1771, 1783, 1800, 1822, 1828, 1845, 1866.

BOURGHEIM

Examinons le plan du village. Nous distinguons deux parties: - le vieux village où les maisons sont serrées, avec des puits et des noms rappelant le Moyen Age: ferme dîmière, rue du Four, rue des Bergers - le lotissement situé au sud-ouest où les propriétés sont plus grandes, les maisons plus espacées et les voies rectilignes.

Le village aux puits L'inventaire du patrimoine architectural relève que Goxwil- ler est le village du canton d'Obernai qui a conservé le plus de puits en place. Ils sont en grès, à murs de margelle circulaire ou carrée, avec des superstructures à montants extérieurs et des linteaux droits ou cintrés. Les poulies sont en bois ou en fer. Certains portent la date de leur installation: 1585, 1712, 1750, 1863, 1867. Nous sommes fiers d'avoir conservé nos puits. De tous temps l'eau était une denrée précieuse. Elle servait de boisson, pour le bétail, pour l'agriculture et la viticulture, à la défense contre l'incendie. Le sous-sol de notre commune étant argileux, il empêche l'eau de s'infiltrer et la retient. Ceci explique l'existence du grand nombre de puits communaux ou privés. Si tous contien- nent de l'eau, peu sont encore en usage du fait de l'utilisation de la conduite d'eau. Le plus beau puits de notre commune est placé en face de la mairie. Erigé en 1585, il porte sur le linteau les armes de Stras- bourg et du village. Ces dernières sont décrites de la façon sui- vante : D'azur à une paire de verres de lunette d'argent cerclés et accouplés d'or posés en pal (2).

Le ban communal Le ban de Goxwiller a été partagé en 27 sections depuis l'éta- blissement du cadastre en 1892. Auparavant les repérages se faisaient en fonction des lieux-dits dont les origines historiques restent souvent obscures. Les archéologues médiévistes ne s'aventurent que prudemment sur le terrain philologique. Une simple étymologie peut entraîner de grandes discussions... C. Wehrung, secrétaire de mairie et maître d'école de 1919 à 1944, avance des propositions de solution et se permet quelques inter- prétations. Le puits près de la mairie (photo Dominique Wagner). Flurnamen der Gemarkung Goxwiller mit geschichtlichem Hintergrunde

In den alten Urkunden sind sämtliche heute noch gebräuch- lichen Namen der Flure oder Gewanne aufgezeichnet. Neue sind keine entstanden, wohl aber sind verschiedene im Laufe der Jahre vergessen worden. Viele sind auf den ersten Blick verständlich, andere dagegen erscheinen uns wie ein unlösbares Rätsel, dessen Sinn in Dunkel gehüllt bleibt. Im Laufe der Jahrhunderte wurden das Wortbild und die Wortbedeutung Wandlungen unterworfen, welche die ursprüngliche Bedeutung vollständig vermischt haben. Diese Deformierung geschah durch Anlehnung an geläufige und verstandene Ausdrücke durch das unkundige Volk, welches den alten Sinn nicht erfas- sen konnte und unbewusst sie durch ähnlichklingende Wörter ersetzte. In diesem Falle ist jede Erklärung fast zur Unmö- glichkeit geworden. Nur wenige Gewanne der Gemarkung von Goxweiler haben einen geschichtlichen Hintergrund. Als solcher ist der schmale, langgestreckte Landstreifen, der sich an der östlichen Gemarkungsgrenze von Süden nach Norden ausdehnt, «An der Herrenstrasse» genannt, zu bezeichnen. Als Strasse wurde im frühen Mittelalter, im Gegensatz zu den längst schon benutzten natürlichen Wegen, nur ein gepflasterter Weg, wie sie die Römer anzulegen r gewohnt waren, benannt. Die jetzige Schreibweise verleitet zu einer irrigen Auslegung. Es war nicht etwa ein für die Herren bestimmter Weg, sondern für das Heer, mit der Grundbedeutung von Menge oder Schar. Die durchzie- henden Heere benutzten ihn; darum war er auch breiter ange- legt als die andern. Auf dem Gelände ist die Heerstrasse noch gut erkenntlich. Dieser Teil der Gemarkung weist eine Parzel- lierung auf, die von Westen nach Osten zieht. Im Gegensatze dazu wurde der Flur An die Herrenstrasse der Länge nach in Parzellen aufgeteilt, die eine nord-südliche Richtung haben. Somit kann die Heerstrasse erst angelegt worden sein, als schon das Gelände angebaut und parzelliert war. An der Gemarkungsgrenze von Niederehnheim () wurde sie tiefer gelegt, so dass sie einen Hohlweg bildet. Vielleicht wurde der ausgehobene Grund zur Errichtung der grossen, runden Fenetre de la maison Littel (rue Principale). Erdanhäufungen im Niederehnheimer Wäldchen, unweit des Apfelbaches, gebraucht. Sie bilden zwei unregelmässige Rei- hen von sechs am Apfelbach, bezw. vier grössere unmittelbar dahinter gelegenen Erdhaufen. Der grösste von ihnen misst etwa 20 m Seitenlänge bei rund 7 bis 8 m Höhe. Sind es vorge- schichtliche Grabhügel unserer heidnischen Vorfahren, Tumuli genannt, oder später errichtete Verteidigungsstellungen? Nur durch ihre Abtragung könnte deren Bestimmung einwandfrei festgestellt werden. In der südlichen Verlängerung weist die Heerstrasse nach Burgheim (), dem ehemaligen römischen Kastell, in der nördlichen nach Niederehnheim mit seinem landspergischen Schlosse. Falls sie die Römerstrasse war, welche östlich von Goxweiler durchzog, so erinnert nichts mehr daran, kein Stein, kein Fund. Die jetzige Nationalstrasse wurde erst in der zweiten Hälfte des 17. Jahrhunderts mit Hilfe von Arbeitern aus der Schweiz, von denen etliche um 1686 in Goxweiler wohnten, gebaut. Nach Ludwig XIV. wurde sie zunächst die Koenigsstrasse genannt. Unweit der Herrenstrasse, etwas abseits, befindet sich der Flur Sebel, im alten Kataster Seibel genannt. Er bildet jetzt eine flache, muldenförmige Bodenvertiefung, die bei anhaltendem Regen überschwemmt wird. In manchen Gegenden des krum- men Elsasses werden sie Seeb genannt. In Wäldern, wo der Boden durch die Bebauung des Landes nicht eingeebnet wurde, sind es kreisförmige, bis 3 m tiefe Wassertümpel, welche dur- chschnittlich einen Durchmesser von 15 bis 20 m erreichen. Sie wurden zweifellos von Menschenhand gegraben; denn ringshe- rum befindet sich noch der Wall vom ausgeworfenen wilden Grunde. Sonderbarerweise sind sie immer auf Anhöhen anzu- treffen, niemals im Tale. Manche Forscher erklären ihre Ents- tehung aus unterirdischen vorgeschichtlichen Kellern, die nun verfallen sind; andere nehmen an, dass es Tränkstelle für die weidenden Viehherden oder auch für die durchziehenden Heere waren, da sie meistens in der Nähe der alten Strassen anzutreffen sind. Es könnte auch der Fall mit dem Sebel von Goxweiler sein. Im nordwestlichen Teile der Gemarkung liegt der Flur In der Kreuzgasse, der nach dem gleichnamigen Wege getauft wurde. Der Feldweg hat zuerst bestanden und führte geradeaus nach Une carte postale du village en 1912. der Höhe von . Seinen Namen hat er auch nicht nach einem Kreuze wie angenommen werden könnte. Im Gedenken an Christi am Kreuze hat sich der Begriff des Wortes Kreuz erweitert und wurde mit dem Sinne von Leiden, Schmerz, Trübsal, Sorgen gebraucht, wie es noch mit dem elsässischen Wort Kriz der Fall ist. Die Ortsgeschichte gibt Aufschluss über den Ursprung der Kreuzgasse. In einer Urkunde von 1568, in welcher die Einnahmen aus der Herr- schaft Barr von Friedrich Ziegler, Freiherr zu Barr, zwecks Verkauf seiner Hälfte an die Stadt Strassburg aufgezählt sind, wird erwähnt, dass Heiligenstein seine sonderbare Hohe Obrigkeit, Stock und Galgen hat, dem auch Goxweiler unterworfen war. Heute noch erinnert die Galgenschleif in der Gemarkung Heiligenstein an diese hohe Gerichtsbarkeit. Gewöhnlich wurde der Galgen auf eine Anhöhe aufgestellt, damit er weithin sichtbar sei und bei Ausführung der Todes- strafe als abschreckendes Beispiel diene. Die Kreuzgasse war der Weg der Trübsal, des Schmerzes, den die Verurteilten zum letzten Gang geführt wurden. Diesen Leidensweg zur Richts- tätte beging am 19. Januar 1725 ein 72jähriger Greis. Er wurde auf der Au als Sodomit stranguliert und dann verbrannt. Der Schiessrainweg, im alten Kataster Schiesserenweg genannt, erinnert an die unsicheren Zeiten des Mittelalters, in welchen das Dorf selbst waffengeübte Leute der Herrschaft zur Verfügung stellen und selbst für seine Sicherheit sorgen musste. Im Volksmunde heisst dieser Flur Schiessli. Rain ist die Bezeichnung für einen langen, schmalen Grasstreifen zwischen bebauten Feldern. Dieser Grasplatz war den auserkorenen Dorfschützen zur Abhaltung ihrer Schiessübungen und Schützenfesten vorbehalten. Längs der nördlichen Gemarkungsgrenze ziehen sich die Bannmatten hin. Das Wort Bann weist auf ein Verbot hin. In den Zeiten, als das gemeinschaftliche Weiderecht auf den natürlichen Wiesen ausgeübt wurde, war den Untertanen ver- boten, auf diesen Wiesen ihr Vieh vor dem herrschaftlichen Rindvieh weiden zu lassen. Dieses besass das Vorrecht sich an dem jungen saftigen Grün zu sättigen, das andere musste sich mit dem Rest begnügen. Später, als die Wiesen abgemäht wur- den, war das Betreten derselben vor der Grasernte bei emp- findlicher Strafe verboten. Die Bannmatt war die verbotene Matt; durch Begriffserweiterung wurde die Bedeutung des Wortes Bann mit Eigentumsrecht sinnverwandt, da es andern verboten war. Die Erbsäcker erinnern gleichfalls an ein mittelalterliches herrschaftliches Recht. Die Bürger waren als Untertanen ver- pflichtet, eine bestimmte Menge Erbsen als Zehnt abzugeben. Dieser Flur eignete sich durch seine Bodenbeschaffenheit am Besten zum feldmässigen Anbau dieser Frucht. Die Erbsenkul- tur ist vollständig verschwunden, doch der Flurname vererbte sich von Generation zu Generation bis zum heutigen Tage.

1) C. Ledig, Evolution du paysage viticole de 1760 a 1980, memoire de maitrise de geographie, ULP, Strasbourg, 1981, p. 70. 2) Les armoiries des communes du Bas-Rhin, Strasbourg, 1947, planche XXVIII, no 155. L'expansion villageoise Le cadastre indique une superficie de 329 ha, qui représente environ l'aire d'un rectangle de 3 km de long sur 1 km de large. On y distingue: 132,18 ha de terres labourables : céréales, pommes de terre, 48,41 ha de prairies, 25 ha de vergers, 74 ha de vignes. Le village occupe environ 20 ha. Les premières limites du ban semblent s'être fixées au XIe siècle. Jusqu'au XIIIe siècle, il s'étendait entre les rives du Dorfgraben et la partie comblée depuis qui forme le chemin de la Promenade. L'extension se fit au XIXe siècle vers l'est et vers l'ouest, le long du CD 709, l'artère principale ; peu vers le sud (la rue Kistrott étant un che- min vicinal) - Voir les limites en 1945. Après la dernière guerre et surtout de 1968 à 1979, de nom- breuses maisons d'habitation furent édifiées à l'ouest et au sud- ouest du village. Dans le lotissement «Alzenaureben», 20 mai- sons furent construites entre 1976 et 1984. Ce sont des loge- ments individuels. La moyenne des logements construits était de 3 par an, cha- cun implanté sur environ 10 ares. Si ce rythme de développe- ment doit être maintenu, les besoins de terrains pour l'habitat d'ici 10 ans seront d'environ 1,80 ha (en comptant 6 ares par habitation). Une autre solution consisterait à restaurer les vieil- les maisons inoccupées du village. Elle permettrait de loger une dizaine de familles.

Quelques grands traits de l'histoire locale Un village au passé agité

Comme pour la plupart des villages alsaciens, on ne sait rien sur les origines de Goxwiller. Une occupation romaine du site est possible (1). Il passait au bas de la commune une voie romaine d'intérêt secondaire. Quelques familles se sont-elles installées là? En janvier 1915, l'archéologue R. Forrer découvrit plusieurs sépultures mérovingiennes. Il s'avère fortement probable qu'au temps de sainte Odile un groupe d'habitations tenait lieu de vil- lage. Mais la plus vieille mention connue indique un lieu nommé Gottennesvillare (2) où se trouvait une terre qui appar- tenait à l'évêque de Strasbourg Adaloch (né après 786 et mort avant 823). Il peut s'agir de la période d'un premier défriche- ment important, d'une des premières mises en valeur de la terre. Plusieurs spécialistes pensent que le nom du village (vil- lare = ferme en latin) peut s'expliquer par la mise en rapport avec un nom de personne... S'agirait-il d'une forme génitive de Gottfried, Gottschalk (3) ou d'un nom germanique? Nous n'en savons rien. On retrouve ensuite dans d'autres documents les mentions de Gokkeswilre (1181) et Gogeswiler (1220). L'existence en 1277 sur le ban de Gokkeswilre de deux autres hameaux est connue (4). Ils se nommaient Berringen et Digelnheim et ont disparu par la suite. Les familles de ces habitations éparses se seraient- elles. groupées? Le seul élément certain réside dans la décou- verte des fondations de l'église qui dateraient au mieux du XIIe siècle, les fouilles de J. Preiss en témoignent. Durant les XIIe et XIIIe siècles, époque où la dynastie des Hohenstaufen domine la région, Goxwiller et les terres avoisi- nantes appartinrent successivement aux couvents de Trutten- hausen, puis de Niedermunster. Le village devint également Reichsdorf dans le cadre de la seigneurie de Barr. Il en sera ainsi jusqu'en 1522 lorsque l'empereur Maximilien Ier fit don de la seigneurie à son secrétaire Nicolas Ziegler. La fin du Moyen Age est marquée par la guerre des Paysans, le Bundschuh. Comme l'explique J.M. Boehler, toute la Basse- Alsace est touchée (5). Les paysans de nombreux villages y par- ticipent et une bande de révoltés ravage la région. Bœrsch, Ottrott, Heiligenstein sont pris dans la tourmente et le village n'y échappe pas. L'année 1525 marque le paroxysme du conflit. Mais la seigneurie de Barr constitua une lourde charge pour les enfants de Nicolas Ziegler et fut vendue à la ville de Strasbourg en 1566. L'ancien village de Goxwiller était difficile à défendre. Le fossé communal qui l'entourait au nord, à l'est (Dorfgraben) et au sud (à l'emplacement de l'actuel chemin de la Promenade), était peu profond et constituait un faible obstacle pour les assaillants. Ainsi, pendant la guerre des Evêques (1592), le vil- lage fut occupé les 7, 8 et 18 juin par les troupes lorraines et pillé. La population avait mis une partie de ses biens en sécurité et avait fui. Pendant une année entière, le village resta inhabité. C'est pendant la guerre de Trente Ans que la population a le plus souffert. Le village fut pillé 14 fois! Le 30 mars 1622, les Impériaux, sous le commandement du colonel Hannibal von Schauenburg, cantonnèrent à Goxwiller. Ils furent remplacés en juin 1622 par les mercenaires du comte de Sulz qui pillèrent le village. Suivirent les troupes de Mansfeld qui, en juillet 1622, le dévastèrent à nouveau... Voici les dégâts signalés à la ville de Strasbourg en décembre 1622 : Goxweiler setzte dem Rat (in Strassburg) schriftlich auseinan- der wie die Schauenburgischen (kaiserlichen) und Sulzischen (Leopoldischen) Knechte, die einige Tage bei ihnen einquartiert gewesen seien, alles geplündert und fast das ganze Dorf und nicht weniger als 34 Hauser abgebrannt hatten. Da auch die Ernte und der Herbst schlecht ausgefallen seien, so môge man ihnen entweder Geld leihen oder Holz aus den Bar- rer Wâldern liefern lassen (6). En 1625, les troupes françaises, commandées par le compte Salentini de Salm, occupèrent les territoires strasbourgeois, dont Goxwiller, puis en 1632, les habitants durent se défendre contre les Suédois. Même après le traité de Westphalie (1648) marquant la fin des hostilités, le village eut à souffrir (7). Les guerres continuelles de Louis XIV allèrent maintenir le pays dans la misère: les paysans ne pouvaient que peu ensemen- cer et récolter. Les récoltes escomptées étaient souvent pillées ou brûlées. La municipalité fit de lourdes dettes qu'elle ne put rembourser qu'un siècle plus tard. En 1681, la ville de Strasbourg capitule face au Roi-Soleil et le village devient français. Cela ne signifie pas tranquillité pour autant. Le 18 avril 1705, la commune reçoit l'ordre de loger une compagnie de Condé : Nous ordonnons aux maires et habitants dudit lieu de la recevoir, et loger, et de luy fournir les vivres nécessaires en payant de gré à gré... (8). Il n'est pas dit ce qui se passa en réalité... Dès 1787, Louis XVI avait ordonné la mise en place d'élec- tions municipales. Les éligibles devaient être choisis parmi les deux confessions présentes au village. Mais, explique R. Marx, à Goxwiller, sur sept élus, 2 sont catholiques, car leurs coreli- gionnaires sont «de tout à fait pauvres gens », et il n'a pas été pos- sible de trouver assez d'éligibles catholiques (9). Les mouve- ments révolutionnaires des années suivantes semblent être accueillis avec une certaine bienveillance, malgré le problème linguistique. Il se produit, en effet, une avalanche de nouveaux règlements rédigés en français! Mais l'important, pour un pay- san de l'époque, réside plutôt dans la vente des biens commu- naux. Tout au long du XIXe siècle les conditions d'existence des agriculteurs connaîtront une amélioration sensible, qui devien- dra importante avec l'intégration au Reich en 1870. Le nombre d'habitants atteint son sommet: 721 villageois. La vie associa- tive se développe également. L'Alsace vit alors une période exceptionnelle. L'administration encourage les exploitants dynamiques, comme l'explique A. Wahl : En 1875, Christian Bœr, un exploitant protestant de Goxwiller, obtint un prix pour ses nombreuses initiatives en matière de culture: son exploitation de cinq hectares fut considérée comme la mieux gérée. Bœr avait planté des vignes en 1867, en dépit du scepticisme des autres villa- geois qui finirent par suivre, le succès couronnant l'initiative. Bœr avait aussi utilisé divers engrais (10). Le village se trouve donc à la pointe du progrès. Les guerres du XXe siècle n'ont pas épargné la communauté villageoise. Du 25 avril au 15 mai 1915 sera installé un détache- ment du 73e régiment d'infanterie. A ces casques à pointe suc- cédèrent des troupes françaises et à nouveau les soldats alle- mands. Après l'introduction, en août 1942, du service militaire obli- gatoire pour les jeunes Alsaciens, de nombreux Goxwillérois furent incorporés de force dans la Wehrmacht. Ce furent les «Malgré-nous». Plus d'une vingtaine d'entre eux tomba ou dis- parut sur les différents champs de bataille de l'Europe. La résis- tance à l'occupant s'organisa aussi dans notre secteur et quel- ques habitants de la commune participèrent au maquis de Barr. C'est le 27 novembre 1944 que le village fut libéré par la 2e division blindée placée sous le commandement du général Leclerc. Auparavant, au cours de la journée du 23 novembre 1944, une centaine d'obus tombèrent sur l'agglomération : 36 immeubles furent endommagés, notamment l'église. Deux civils furent tués. L'arbre de la Libération Pour commémorer cette libération, le conseil municipal, ayant à sa tête Charles Muller, maire, planta le 27 novembre 1945 un arbre de la Libération dans le jardin de l'école (57, rue Principale). Voici le texte de la délibération qui, scellé dans une bouteille, repose au pied du tilleul: La plantation de l'arbre de la Libération (27 novembre 1945) Dans sa séance du 24 novembre 1945, le conseil municipal de Goxwiller décidait de planter cet arbre en commémoration du premier anniversaire de la Libération de l'occupation allemande qui avait duré du 21 juin 1940 au 27 novembre 1944. L'acte a été exécuté en présence de: Monsieur le maire Charles Muller, monsieur le pasteur Ernest Muller, monsieur Philippe Ritzenthaler, instituteur, mesdemoiselles Marguerite Eck et Lucie Leipp, institutrices, mademoiselle Lily Fritsch, déléguée de la Croix-Rouge, et de l'Entraide Française, mademoiselle Herta Glasser, secrétaire de mairie, monsieur l'adjoint au maire Arthur Schwartz, messieurs les conseillers municipaux: Lucien Grucker, Ernest Fritsch, Edmond Hess, Ernest Grucker, Emile Guggenbuhl, Victor Koenig, Gustave Koenig, Charles Niederlaender, Paul Finck. Il s'en fallut de peu pour que cet arbre ne disparaisse. Ecou- tez pourquoi ! Le visiteur du soir... C'était au mois de février 1953. La nuit était noire, sans lune. Il faisait froid. Mes branches étaient agitées par une bise gla- ciale, et je frissonnais. Dans l'auberge «Aux trois Clés», bien tard, des clients discu- taient encore. Je percevais des bribes de conversation et des éclats de voix. Sans cesse revenait le mot : «Oradour... Ora- dour... » Par la suite, je devais apprendre que les Allemands avaient massacré la population entière de ce village (642 habitants), le 10 juin 1944 et que les Alsaciens, incorporés de force dans cette unité, avaient été traduits devant le tribunal militaire de Bor- deaux et venaient d'être condamnés. Une sourde révolte cou- vait dans le village. Après minuit, Théodore, le veilleur de nuit, fit sa ronde habi- tuelle et les dernières lumières s'éteignirent. Alors une ombre s'approcha de la clôture du jardin et un homme l'enjamba. Je pus à peine distinguer sa silhouette, mais j'entendis qu'il posait un objet métallique à mon pied. Brusquement une douleur aiguë parcourut tout mon corps: à coups de scie précipitée, on attaquait mon tronc. Je souffrais atrocement. En quelques instants ma vie fut anéantie et à grand fracas, je tombais à terre. Rapidement, à pas feutrés, l'inconnu s'éloigna, la cloche de l'église sonnait deux heures. Le lendemain, le maître d'école et le maire vinrent constater les dégâts, les gendarmes ouvrirent une enquête, dressèrent un procès-verbal. Monsieur le sous-préfet demanda même un rap- port. Mais l'auteur de cet acte malveillant demeura inconnu. Plantation de l'arbre de la Libération. Comme j'étais jeune, je ne voulais pas mourir. Au printemps suivant un rejet poussa sur ma souche. On le soigna, on le redressa et quelques années plus tard, il prit la place de mon tronc amputé. Notre province, l'Alsace - S'Elsass, le pays de l'Ill - est une province frontalière. En moins d'un siècle, elle changea cinq fois de nationalité. Elle fut l'enjeu de nombreuses guerres. «Puisse enfin régner la Paix sur les rives du Rhin», tel est le sou- hait et l'espoir de nos concitoyens. Lorsque les passions suscitées par la Seconde Guerre mon- diale se furent atténuées, à l'exemple des rencontres De Gaulle- Adenauer, le maire Edmond Hess et son adjoint Paul Finck - avec l'accord du conseil municipal - nouèrent des relations ami- cales avec le Bürgermeister de Dierburg (Pays de Bade), Herr Doktor Kempf et ses conseillers. Bientôt les sociétés locales des deux communes emboîtaient le pas de leurs édiles et depuis, à chaque festivité de part et d'autre du Rhin, des hommes se ren- contrent dans un esprit loyal et confiant. Ainsi le village parti- cipe-t-il aussi à la construction de l'Europe, d'une Europe des Libertés.

1) La question de l'occupation romaine du site peut être débattue. Les hypothèses formulées par J. Preiss semblent convainquantes. 2) Arch. mun. de Strasbourg, fond du chapitre Saint-Thomas, Charte N° 1644. Le document est reproduit dans l'Urkundenbuch der Stadt Strassburg, I, pp. 43-45, N° 52. On recopie depuis un siècle une erreur de F. Hecker. Le document tiré de l'Alsatia Diplomatica de J.D. Schôpflin (Tome 1, p. 92) ne concerne en rien le village, malgré ce qu'indique l'ancien maire de Barr (Die Herrschaft Barr, p. 9). 3) Nous remercion pour leurs indications MM. Metz, des archives mun. de Strasbourg, et Kleiber, amoureux fou de notre terre d'Alsace. 4) A. Humm, Villages et hameaux disparus en Basse Alsace. Contribu- tion à l'histoire de l'habitat rural (XIIe - XVIIIe siècles), Istra, Stras- bourg, 1971, pp. 82 et 97. 5) J.M. Boehler, «Clément Ziegler, un prédicateur populaire au pied du Mont-Sainte-Odile», in La Guerre des Paysans. 1525, Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs, 1975. 6) Cité par J.B. Ellerbach, Der dreissigjâhrige Krieg im Elsass (1618- 1648), Carspach, 1912, tome 1, p. 512. 7) M.A. Hickel, «Ein Blick in die Vergangenheit. Einquartierung in Goxweiler Anno 1652», in Rencontres, N° 24, octobre 1980. 8) Arch. mun. de Strasbourg, VI, 52, 3. 9) R. Marx, Recherches sur la vie politique de l'Alsace prérévolution- naire et révolutionnaire, Istra, Strasbourg, 1966, p. 17. 10) A. Wahl, Confession et comportement dans les campagnes d'Alsace et de Bade. 1871-1939, COPRUR, 1980, Tome I, p. 412. Eine Maquis Gruppe greift ein Le témoignage de Raymond Reihlé Le régime de terreur mis en place par les nazis a profondé- ment marqué la population. Certains hommes eurent le courage de s'opposer à l'occupant au péril de leur vie. Mais ils ne furent qu'une minorité héroïque, plus modestes et plus discrets que certains «résistants» d'après la Libération... Dramatische Stunden bis zur Befreiung «Am 3. September 1944 zogen drei Burschen über den Rhein auf «Nimmerwiedersehen». Es waren Louis , der Ver- hältnisse halber Koch und Winzer aus Bernardville, Andre Mauler aus , seines Zeichens Landwirt, und meine Wenigkeit, damals zwangseingezogener Fabrikarbeiter. Am Tage darauf traf sich das Trio im Hinterzimmer bei Oscar Schwob, in Barr. Was dort beschlossen wurde lässt sich in weni- gen Worten sagen : Treffpunkt morgen abend im Goxwiller Bann bei der Kistrott. Paul Rauch, den Kohlenhändler aus Barr, nehmen wir auch noch mit. Es ist alles geregelt. Am anderen Morgen in der Frühe erwarte ich Paul Rauch am Goxwiller Bahnhof. Es ist noch stockfinster. Der Zug fährt ein. Verdammt, er kommt nich. Und jetzt!... Während ich mir den Kopf zerbreche ist der Schlaumeier bereits auf der falschen Seite ausgestiegen. Den Weg zu Alfred Hess fand er instinktiv. Als er abends dann bei der «Maquis-Tante» sich zu uns gesellte, fiel mir wahrhaft ein Stein vom Herzen. Die Maquis Tante Dieweil Conrad Karrer beim Ungersberg den grössten Teil seiner Leute unterbrachte, hatte Alfred Hess die Inhaberin des Restaurants «A la Belle-Vue», am Bahnhof von Goxwiller, ins Vertrauen gezogen. Madame Berthe Lienhardt, die heutige «Maquis-Tante», erklärte sich spontan zur Mitarbeit bereit. Unter ihrem Tanzsaal befindet sich ein niedriger Keller. Dort, zwischen leeren Fässern, wurde das Maquis-Lager aufgeschla- gen. Es fand sich, innerhalb wenigen Tagen in diesem muffigen Loch, eine Gruppe Menschen bunt zusammen. Zu uns anderen gesellten sich Paul Müller aus Strasbourg, ein Deserteur der Kriegsmarine, heute Lieutenant in der französischen Armee; Bodier, ein mit einer Elsässerin verheirateter Franzose, der lau- fend die Verbindung mit dem Secteur von Dagorn in Obernai aufrecht hielt, hatte ihn zu uns gebracht; Gustave Metz, ein Winzer aus , der in Russland bei der Polizei ausgeris- sen war; Henri Schickele, aus Bourgheim, ein Deserteur der Infanterie; Emile Oechsel, Landwirt in Goxwiller, Sohn des damaligen Ortsgruppenleiters, der die Maquis-Bewegung nach besten Kräften unterstützte; Georges Burghard, heute adjoint au maire in Barr, der, als er seinen Stellungsbefehl im Oktober erhielt, ganz einfach Frau und Kind weit weg zu Bekannten in Sicherheit brachte, sein Haus abschloss und dann zu uns kam. Weiter unten im Dorfe hockten Charles Hess, ein Deserteur aus Griechenland, gemeinsam mit Robert Meyer und Entzmann Lucien auf einem Heuschober. Das schönste an der Geschichte war, dass die eigenen Ange- hörigen nicht wussten, dass wir, nur ein paar Schritte von ihnen entfernt, versteckt waren und, dass sich auch sogar einmal eine Schwiegermutter ganz gewaltig geärgert hat als die schönsten Krautköpfe aus ihrem Garten verschwunden waren. Gemundet haben sie jedenfalls; und für das übrige war bestens gesorgt. Joseph Foehr fuhr nicht umsonst mit seiner Camionnette in der Gegend herum. Refuge Landsberg War man einmal Soldat und fühlt man sich wieder als Soldat im Dienste einer guten Sache, so ist es selbstverständlich, dass auch in so schwierigen Verhältnissen soldatisch gehandelt wird. Ein «Point de Refuge» für die ganze Bande musste gefunden und mit den erforderlichen Lebensmitteln ausgestattet werden. Der Landsberg mit seinem massiven Turm war der geeignete Platz. Hess schaffte, trotz nicht einfachen Umständen, unter der Nase der Feldgendarmen, etliche Zentner Kartoffeln, Erb- sen und Bohnen sowie eine stattliche Anzahl Konserven hinauf IMAGES DE LA VIE SOCIALE ET ÉCONOMIQUE L'administration communale 133 Le village maître de son destin 134 Les maires de la Révolution à nos jours 141 Un spectateur engagé dans la vie régionale 149 Les moyens de communication 159 La viticulture, des lointaines origines 164 Le vignoble de nos jours 176 Weinkostproben 183 Les forêts syndicales de Barr et autres communes .... 189 Une histoire de puits 197 LA CAISSE DE CRÉDIT MUTUEL Un document passionnant sur les aubes de la Caisse 210 Le Crédit Mutuel, système Raiffeisen ...... 232 Une histoire qui étonne 306 Idealismus und Gemeinsinn 307 LA VIE ASSOCIATIVE 312 LE MOT DU PRESIDENT ...... 348 POSTFACE ...... 350

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