ORGANISME D'ÉTUDES URBAINES DE LA RÉGION DIJONNAISE

21, Boulevard de Brosses — 21000

Téléphone (80) 32.00.20

S.D.O. DE DIJON - (21)

ANALYSE GEOTEGHNIQUE DE LA MOITIE EST DU TERRITOIRE CONCERNE PAR LE S.D.A.U.

par

J.-P. ASTE

M. MESSIN

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B. P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Téléphone (38) 63.00.12

Service géologique régional JURA-ALPES

B. P. 6083 - 69604 VILLEURBANNE/Croix-Luizet - Téléphone (78) 52.26.67

75 SGN 1O3 JAL Lyon, Avril 1975 RESUME

Dans le cadre des études du Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme de DIJON, le Directeur de l'OREDI (Organisme d'Etudes de la Région diionnaise, 21 Boulevard de BROSSES 21000 DIJON Tel. 32. 00. 20) a confié au Service géologique régional JURA ALPES du B.R.G.M. Boulevard du 11 Novembre 1918 VILLEURBANNE Tél. 52. 26. 67, la réalisa- tion d'une carte d'orientation géotechnique sur la moitié Est du terri- toire concerné par le SDAU de DIJON.

Le présent rapport traduit l'analyse géotechnique qui a été réalisée sur ce territoire pour aboutir à la présentation d'une carte au 1/50 000 assortie d'un répertoire des principaux types de problèmes d'aménagement liés à la gëotechnique dans chaque zone.

MODALITES ADMINISTRATIVES

Convention d'études N° 75 001 signée et transmise par l'OREDI le 20 Janvier 1975 (Réf. JP/MF n° 543)

Ingénieur B.R.G.M. responsable de l'étude J.P. ASTE en collaboration avec M. MESSIN

Avec la participation de F. ALLOMBERT S. BELPERRON

Secrétariat C. BOSCH Dessin J.F. RIEUX R. RODET

BRGM/SGR JURA ALPES/04/75 75 SGN 103 JAL - 1 -

TABLE DES MATIERES

— B—ss—s—s» —s —=— o—Ä — s—ss—»—sa—a—as—sa—a«—»•—««• Pages

1 - INTRODUCTION 6

11 - DEFINITION DES OBJECTIFS 6

12 - SOURCES D'INFORMATION DISPONIBLES 6

13 - DEMARCHE CHOISIE 9

2 - MgRPHOLOGIE=-=HYDROGRAPHIE 9

3 - GEOLOGIE 10

31 - STRATIGRAPHIE - LITHOLOGIE 10

311 - Formations rocheuses jurassiques . 10

312 - Sables albiens (notice DIJON) 10

313 - Formations continentales de l'ère tertiaire 10 314 - Formations meubles autres qu'alluviales ]]

315 - Formations alluviales 11

4 - HYDROGEOLOGIE 12 = = = = =; = = := = = = = —

41 - LA VALLEE DES TILLES 12

42 - LA ZONE SUD DE DIJON : CHENOVE 12

43 - ZONE FAUVERNAY BRAZEY ENTRE SAULON LA RUE ET TART LE HAUT 12

5 - REGROUPEMENT D'ENSEMBLES LITHOLOGIOUES 12 = = =: = = = = =: = = = = =; ======:= = = = =: = — == = 51 - FORMATIONS SUPERFICIELLES HETEROGENES DE VERSANT I 12 52 - FORMATIONS ALLUVIALES ESSENTIELLEMENT SABLO-GRAVELEUSES A 12

MATRICE ARGILEUSE POSSIBLE II v

53 - FORMATIONS ARGILO-GRAVELEUSES QUATERNAIRES OU PLIOCENE III 13

54 - FORMATIONS ARGILO-MARNEUSES PLIOCENES IV 13

55 - FORMATIONS CONTINENTALES SEMI-INDUREES V 13

56 - FORMATIONS ROCHEUSES SECONDAIRES VI 13 6 - ANAL, Y S |_ DE_ L j T NFORMAT TON_ p J S PTO J 3L JL PA^= Q BAOJJE= M== Î?9NCE~D|S3PROBLËMÉSPOSÉS PÂRLESPRINCIPAÜXPARTÍS=D^AMENAGEMENT 14 61 - FORMATIONS SUPERFICIELLES - HETEROGENES DE VERSANT 14 - 2 - Pages

611 - Zonesd'affleurement 14

612 - Informations 14

613 - Homogénéité 14

614 - Représentation schématique 14

615 - Caractéristiques géotechniques 16

616 - Problèmes d'aménagement 16

6161 - Terra s sèment s_et_V_.R^D." 16

6162 - Çonstruction_légere 17

6163 - Construction loyrde ^

6164 - Reconnaissance_à_mettre_en_oeuvre J7

62 - FORMATIONS ALLUVIALES 18

621 - Vallée des TILLES 18

6211 - Informations 18

6212 - Homogénéité 18

6213 - Caractéristiques géotechniques 21

6214 - Hydrogeologie 22

622 - La plaine Sud Est de DIJON 22

6221 - Information 22

6222 - Homogénéité . 22

623 - DIJON Sud et Sud Est proche 23

6231 - Informations 23

6232 - Homogénéité 23

6233 - Hydrogeologie 29

624 - Problèmes d'aménagement 29

6241— Terra s sèment s_et_V_.R_.D. 29

6242 - Construçtions_légères 30

6243 - Çonstructions_lourdes ' 30

6244 - Reconnaissance à mettre en oeuvre - 3 -

Pages

63 - FORMATIONS ARGILO-GRAVELEUSES DU PLIO-QUATERNAIRE III 3]

631 - Zone sud de DIJON 3j

6311 - Informations_ 3]

6312 - Homogénéité 3J

6313 - CarácteristÍ3ues_géotechniques 35

6314 - Hydrogeologie 36

632 - Zones 2-3-4 • 36

633 - Problèmes d'aménagement 36

6331 - Terrassements et V.R.D. 36

6332 - Çonstructions_légères 36

6333 - Çonstructions_lQurdes 37

6334 - Reçonnaissançe_à_mettre_en_oeuvre 37

64 - FORMATIONS ARGILO-MARNEUSES DU PLIOCENE IV 38

641 - Zones d'affleurement 38

642 - Zone de SENNECEY-FAUVERNAY 38

6421 - Information 38

6422 - Homogénéité 38

6423 - Çaraçtéristigues_géotechni

6424 - Seçteur_de_FAUVERNAY 39

643 - Zone de CHEVIGNY - ST PHILIBERT 41

643 ] - Information 4J

6432 - Homogénéité 4J

6433 - Caractéristiques géotechnicjues 4]

644 - Zone de TART LE HAUT 4J

645 - Est de la vallée des TILLES 4]

646 - Horizon de ST COSME 43

647 - Problème d'aménagement 43

6471 - Terrassements et VRD 43 - 4 -

Pages

6472 - Çonstruçtions_lég|res 43

6473 - Çonstructions_.lourdes 43 6474 - Reçonnaissance_à_mettre_en_oeuvre 44

65 - FORMATIONS SEMI-INDUREES V 44

651 - Plateau est et nord-est de DIJON- 44

651 1 - Informations 44

6512 - Homogénéité 44

6513 - CaractéristÍ3ues_géotechnÍ2ues 47

652 - Zone CLENEY BROGNON et ST PHILIBERT 47

653 - Problèmes d'aménagement 47

6531 - Terrasseraent_et_V_;Ripi 47 6532 - Çonstruçtions_légères 51

6533 - Çonstructions_lourdes 5j

6534 - Reçonnaissance_à_mettre_en_oeuvre 5j

66 - FORMATIONS ROCHEUSES SECONDAIRES VI 5j

ANNEXES

Fig. 2a : MORPHOLOGIE ET HYDROLOGIE •

Fig. 5 ; ZONALITES GEOTECHNIOvUES Fig. J2a : CONTOURS GEOTECHNIQUES ET LOCALISATION DES INFORMATIONS

Fig. 31a : CARTE GEOLOGIQUE - 5 -

LISTE DES FIGURES

Pages

LES FORMATIONS SUPERFICIELLES - HETEROGENES DE VERSANT

Fig. 61 a : Coupe géologique

LES FORMATIONS ALLUVIALES

Fig. 62 a : Exemple de sédimentation d'après A. CLAIR - G. DORET 19 et J.J. PUISSEGUR

Fig. 62 b : Coupes géologiques le long de la vallée des TILLES 20

Fig. 62 c : Coupe géotechnique synthétique 21

Fig. 62 d : Coupes géologiques de la plaine Sud Est de DIJON. 22

Fig. 62 e« : Coupes géologiques dans la zone DIJON sud et sud-est proche. 24

Fig. .62 ej '• Coupes géologiques d'après M.J. LIENHARDT et C. REMOND 25 Fig. 62 e3 (rapport N* 1 72 SGN 007 JAL)

26

Fig. 62 f : Coupe géotechnique 28

LES FORMATIONS ARGILQ-GRAVELEUSES

Fig. 63 a : Homogénéité en profondeur

Fig. 63 b : Epaisseur de la couverture argileuse 33

Fig. 63 c : Coupes géologiques 34

Fig. 63 e : Coupe géotechnique 35

LES FORMATIONS ARGILQ-MARNEUSES PLIOCENES

Fig. 64 a : Coupe géologique 38

Fig. 64 b : Localisation des sondages à la tarière réalisés dans le secteur de (campagne B.R.G.M. Janvier 1975) 40 Fig. 64 c : Coupes des sondages du secteur de FAUVERNEY 41

Fig. 64 d : Coupes géologiques Passage de la série graveleuse et sableuse plio-quaternaire aux matériaux Pliocène.

FORMATIONS SEMI-INDUREES

Fig. 65 a : Zone d'égale profondeur des matériaux indurés. 45 Fig. 65 b : Coupes géologiques sur le plateau est et nord est de DIJON

Fig. 65 cj : Coupes géotechniques 48

65 c2 49 65 c3 50 - 6 -

\ - INTRODUCTION

11 - DEFINITION DES OBJECTIFS

L'objectif de la présente étude est l'élaboration d'un document couvrant la moitié est du territoire concerné par le Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme de DIJON, et composé :

- d'une carte au 1/50 000 indiquant la répartition des princi- paux ensembles lithologiques.

- d'une notice explicative répertoriant les principaux types de difficultés à craindre dans chaque zone au cours des travaux d'urba- nisation.

Ce document n'est pas une carte géotechnique véritable : la densité des informations existantes et leur répartition ne permettait pas d'arriver à ce degré d'élaboration.

C'est un effort d'analyse de l'ensemble des informations disponibles dont l'objectif est de définir des zones homogènes quant au sol et au sous-sol, vis à vis des problèmes d'aménagement.

Ces informations soumises à l'analyse proviennent de plusieurs sources et leur nature différente rend très difficile les interprétations de synthèse.

En ce qui concerne les seules informations disponibles en banque du sous-sol, .par exemple, on peut distinguer deux catégories de sondages :

- les sondages essentiellement géologiques, souvent les plus profonds, dont la description néglige généralement les termes superficiels, les plus intéressants pour la plupart des aménagements, et dans lesquels il est très rare de pouvoir trouver une information concernant le compor- tement mécanique des terrains.

- les sondages essentiellement géotechniques, les plus superfi- ciels, riches en appréciations sur la qualité des matériaux mais trop précis et détaillés quelquefois pour être rattachés à un ensemble litho- logique que l'on souhaiterait homogène.

12 - SOURCES D'INFORMATION DISPONIBLES

Les principales sources d'informations disponibles étaient les suivantes :

- Banque du sous-sol Environ 400 points d'information sont disponibles au 31/12/74 et leur position est indiquée sur la carte au 1/50 000 12 a . Ces informa- tions existent sous forme de dossiers et sont stockées sur cartes perfo- rées, de manière à subir un traitement informatique. Elles sont rassemblées en annexe et représentées telles que l'ordinateur les restitue. II n'a pas paru nécessaire dans le cadre de la présente étude qui ne fait qu'analyser des facteurs de procéder à un traitement de ces informations, par exemple en courbes d'égale épaisseur de formations argileuses, ou test d'homogénéité portant sur le nombre de couches. Mais le nombre de données augmentera avec le temps, et le procédé de stockage permettra de mettre en oeuvre ces traitements à la demande pour une région donnée. A titre d'exemple deux traitements partiels seront présen- tés ci-dessous pour les zones de FAUVERNEY et de SAULON LA RUE.

La carte 12a met en évidence la répartition de ces informations et les variations de leur densité dans l'espace. On reconnaîtra aisément les axes routiers et autoroutiers récents ou en projet, grâce à l'abondante documentation que la Direction de l'Equipement a bien voulu mettre à la disposition de la présente étude.

- Les informations de terrain Elles ne permettent pas un gros enrichissement de l'information. Loin de DIJON, il existe peu d'aménagements lourds permettant d'appré- hender les problèmes d'aménagement en dehors bien sur de l'autoroute pour la- quelle l'information banque du sous sol suffit déjà amplement.

- Documents cartographiques et photographies aériennes

- Trois cartes géologiques intéressent le secteur concerné : - la carte de DIJON au 1/80 000 édition 1968

- la carte de BEAUNE au 1/80 000 édition 1963 (déjà ancienne et qui sera certainement revue à l'issue des recherches actuelles de stratigraphie - la carte de GEVREY CHAMBERTIN au 1/50 000, excellent document mais qui n'intéresse qu'une très faible part de la zone étu- diée. - la couverture en photo aérienne - Rapports B.R.G.M. "Connaissance de 1'hydrogéologie de la plaine de la Saône - Doubs" N° 68 SGL 120E JAL (Par J.J. COLLIN et J. TOUBIN)

"Synthèses des connaissances acquises sur le système aquifère de la région sud de DIJON -21- en vue de la protection de la nappe phréa- tique" (Rapport n°l) N° 72 SGN 007 JAL (Par M.J. LIENHARDT et C. REMOND)

"Synthèse documentaire pour la réalisation d'une carte d'orientation géotechnique de la région dijonnaise. N° 72 SGN 093 JAL (Par M.J. LIENHARDT et R. ROIGNOT)

"Zone industrielle de LONGVIC*(Région dijonnaise) - Avant projet de carte géotechnique. N° 72 SGN 173 JAL (Par R. ROIGNOT) - 8 -

"Etude de ressources en sables et graviers de la vallée des TILLES (21)" N° 73 SGN 008 JAL (Par. R. ROIGNOT)

"Extension de la zone industrielle de LONGVIC (21) - Reconnaissance hydrogëotechnique des sols de fondations" N° 74 SGN 030 JAL (Par J.P. ASTE)

"Complément d'étude géotechnique sur la zone industrielle de LONGVIC (21)" N° 74 SGN 109 JAL (Par J.P. ASTE)

"Plan d'occupation des sols de l'agglomération dijonnaise" Analyse gêotechnique (21)" N° 74 SGN 243 JAL (Par J.P. ASTE)

"Nappe des alluvions de la vallée des TILLES (21) - Etude descrip- tive" N° 74 SGN 351 JAL (Par T. POINTET)

"Nappe des alluvions de la vallée des TILLES (21) Etude sur modèle Simulation d'exploitations" N° 74 SGN 352 JAL (Par T. POINTET)

"Notice explicative de l'esquisse géologique concernant l'avant projet d'étude "DIJON GARE PERRIERE". N° JAL 74/03 (Par C. REMOND R. ROIGNOT P. BEAUDUC)

Certains de ces rapports sont confidentiels et leurs résultats ne sauraient être exploités qu'avec l'accord des commanditaires.

- Documents divers

"Les alluvions au débouché des vallées de l'Ouche et du Suzon en bordure de la cote dijonnaise". Observations préliminaires

(Par C. REMOND)

'.'Les sols de la plaine de DIJON et du VAL DE SAONE" (Par C. CHRETIEN)

"Un exemple de sédimentation quaternaire dans les vallées de moyenne importance en domaine paléarctique". "Etude stratigraphique et malacolopique des alluvions de la TILLE et de la NORGES au Nord Est de DIJON (Côte d'Or)"

(Par A. CLAIR G. DORET J.J. PUISSEGUR)

- Documentation de la Direction de l'Equipement - 9 -

13 - DEMARCHE CHOISIE

Devant ces problèmes, la démarche choisie a été :

- de définir les grands ensembles morphologiques - de décrire rapidement les principales unités géologiques et de donner une carte géologique simplifiée de la région : cette carte est très imparfaite sur le plan strictement géologique. Elle résulte d'une synthèse peu orthodoxe des documents anciens et de quelques uns des travaux plus récents parus sur la zone : un gros effort est actuellement en cours pour la compréhension de la stratigraphie des formations tertiaires et quaternaires de la région et dans ce document géologique, il a fallu masquer cet effort sous des simplifications qui paraîtront abusives aux spécialistes mais qui sont parfaitement justifiées pour les objectifs de la présente étude. - de dresser une synthèse sommaire des plus récentes études hydrogéologiques. - de regrouper des ensembles lithologiques ayant des origines stratigraphiques différentes en s'efforçant d'analyser les variations possibles à l'intérieur de chaque ensemble.

- d'évaluer enfin à l'intérieur de chaque zone les principaux problèmes liés à l'aménagement du sol.

2 -

Morphologie et hydrographie sont soulignées sur la carte au l/MOO 000 (fig. 2a) On distingue essentiellement :

- la bordure de la côte qui limite à l'Ouest à une altitude supérieure à 300 mètres la zone étudiée.

- les buttes qui constituent la limite est entre les cotes 220 et 260 en rive gauche de la vallée des TILLES.

- le vaste domaine situé entre les deux et drainé par les TILLES et 1 DUCHE.

Dans ce domaine on peut séparer plusieurs zones :

- au Sud de DIJON en contrebas de la Cote entre CHENOVE au Nord et MOREY ST DENIS une zone étroite limitée à l'Est par un chapelet de légers bombements argileux : - la colline de MIRANDE - le fort de BEAUREGARD - le triangle PERRIGNY ST PHILIBERT SAULON LA RUE.

- A l'Est immédiat de cette série de bombements entre LONGVIC et BRAZEY la plaine, un couloir drainé dans sa oartie nord par l'Ouche et limite à l'Est par les bombements de NEUILLY FAUVERNAY et de TART LE HAUT. - 10 -

- A l'Est enfin de ces derniers reliefs, le domaine alluvial propre- ment dit de la vallée des TILLES.

- Au Nord Est de DIJON en amont des domaines alluviaux, précédemment définis et au dessus de la cote 220, s'individualise le plateau de ST APOLLINAIRE, RUFFEY LES ECHIREY, NORGES LA VILLE, interrompu près de cette localité par la vallée de la NORGE.

3 - GEOLOGTE=

3] - STRATIGRAPHIE - LITHOLOGIE Carte au 1/50 000 (Fig 31a)

311 - Formations rocheuses jurassiques

j6 Portlandien (d'après notice carte DIJON). Calcaire compact sublithographique en bancs réguliers et peu épais de couleur beige clair à blanc J5 Kimméridgien (d'après notice carte DIJON) Calcaire blanc un peu crayeux, à marnes grises et calcaires marneux en bancs minces et calcaires en plaquettes jaunâtre, parfois sableux et glauconieux J^ Séquanien ( d'après notice carte DIJON) Ensemble de formations calcaires j3 Rauracien (d'après notice carte DIJON) Calcaire blancs, compacts, oolithiques j2 Bathonier (d'après notice carte GEVREY CHAMBERTIN), Puissante série essentiellement calcaire et qui cons- tue la limite ouest du terrain étudié.(dont le faciès "Comblanchien") 312 - Sables albiens (notice DIJON)

C-^' - Albien - Ils affleurent uniquement sur le territoire aux environs de NORGES LA VILLE : sables à fins grains de quartz assez bien calibrés, plus ou moins argileux, glauco- nieux, noirs en profondeur, oxydes en jaune ou rouge à l'affleu- rement, accompagnés de petits galets de quartz façonnés et de rognons de phosphate blanchâtre.

313 - Formations continentales de l'ère tertiaire

m,.,, Conglomérats, argile saumon et calcaires lacustres. Oligocène terminal. On distingue au moins trois sortes de faciès : - des argiles ou marnes de couleur saumon - des conglomérats (poudingues ou brèches) où les blocs, cailloux et galets sont de provenance locale. - des argiles sableuses jaunes avec plaquettes de grès à ciment calcaire. - 11 -

Les conglomérats ne sont importants qu'à l'Ouest près des affleurements jurassiques vers l'Est les faciès sont beaucoup plus argileux.

314 - Formations meubles autres qu'alluviales

- En plaine - - Limons rouges de plaine. Ce sont des argiles silteuses homogènes à éclats de chaille, dragées de quartz et petits nodules ferrugineux. - Limons rouges et graviers. Sables Villafranchien. Ces forma- tions sont rattachées aux sables de CHAGNY.

- Marnes de BRESSE. Bancs argilo-sableux à marneux avec des variations d épaisseur très importante.

- Au pied de la côte -

- Dépots de solifluxion épais. Limons rouges à cailloutis.

Placages argileux à sable cryoclastique ns empâtent la base de certains versants. - Argiles à concrétions carbonatées. Tufs à plantes Ce sont des faciès très particuliers et de faible extension à l'affleurement, signalés ici pour mémoire. - Terres de pied de cote. Cône de déjection ancien. Argiles silteuses rouges ou brunes, caillouteuses à l'amont étalées tout au long de la côte.

315 - Formations alluviale«

Alluvions récentes - En général un niveau superficiel plus ou moins limoneux avec lits tourbeux se superpose à des sables et des graviers. Alluvions anciennes - Elles sont situées jusqu'à une dizaine de mètres ou plus au dessus des grands cours d'eau actuels. Les alluvions de la terrasse de

ST USAGEt épaisses d'au moins 8 mètres correspondraient à un remblaiement antérieur à celui des sables et graviers récents. Au dessus, trois terrasses à talus limité souvent bien apparent n'ont que des dépôts peu épais, empâtés de limons et ctif- ciles à séparer des terrains plus anciens. Les terrasses 15.17 et 27_32m sont les plus visibles. Horizon de St COSME - Limons multicolores finement varvés et graviers. - 12 -

4 - HYDROGEOLOGIE

La connaissance hydrogéologique de la région étudiée est en pleine évolution : deux secteurs ont fait l'objet d'études récentes de la part du B.R.G.M., cependant qu'un troisième reste encore inconnu.

41 - LA VALLEE DES TILLES

C'est le premier secteur étudié. Il l'a été par un inventaire des formations hydrogéologiques et un essai de simulation de la nappe aquifère Le modèle ainsi établi permet de prévoir le comportement de la nappe sous diverses sollicitations. Les interprétations possibles seront évoquées avec plus de détails dans le chapitre 5.

42 - LA ZONE SUD DE DIJON : CHENOVE LONGVIC

L'implantation d'ensembles industriels dans cette zone et la proxi- mité de l'agglomération dijonnaise ont permis d'aborder le problème des rela- tions pouvant exister entre les aquifères de la zone de CHENOVE MOREY ST DENIS et ceux de la zone -LONGVIC FAUVERNEY.

43 - ZONE FAUVERNEY BRAZEY ENTRE SAULON LA RUE ET TART LE HAUT Cette, zpne n,'a pas encore fait l'objet d'une, étude, particulière. 5 - REGROUPEMENT D'ENSEMBLES LITHOLOGIOUES = = = s = = = ss5 = = r = = = =:3 = z = = = = =crs: = = = s = = = = í: = 51 - FORMATIONS SUPERFICIELLES HETEROGENES DE VERSANT I

C'est effectivement le regroupement le plus hétérogène quant à la qualité des matériaux mais les terrains correspondants sont regroupés en un seul ensemble géographique au pied de la cote entre DIJON et MOREY ST DENIS.

Une excellente description détaillée en est donnée dans la carte géolo- gique au 1/50 000 de GEVREY CHAMBERTIN. Ce regroupement comprend essentielle- ment : - les dépôts de solifluxion épais - les tufs à plantes, marnes blanches et argiles â concrétions carbonatées - les terres du pied de la cote

Tous les niveaux sont hétérogènes. La granulométrie est quelconque du bloc à l'argile. La nature, l'épaisseur, la structure de ces matériaux qui proviennent de formations diverses sont très variables.

52 - FORMATIONS ALLUVIALES ESSENTIELLEMENT SABLO-GRAVELEUSES A MATRICE ARGILEUSE POSSIBLE. II

Toutes les formations à caractère alluvial sont regroupés sous ce titre qu'elles soient anciennes ou récentes : - alluvions récentes - alluvions anciennes - terrasse ST USAGE , de 15-17m, de 27-32m à l'exclusion de l'horizon de St COSME, dont la partie supérieure est fran- chement limoneuse et d'origine lacustre et périglaciaire. - 13 -

L'hétérogénéité est beaucoup moins grande que dans le groupe précédent : les matériaux ont un mode de mise en place unique. Cependant la granulométrie peut varier dans de larges proportions, ainsi que l'épais- seur du fait des différents régimes de sédimentation.

53 - FORMATIONS ARGILO-GRAVELEUSES QUATERNAIRES OU PLIOCENES III

De nombreuses imprécisions subsistent sur l'attribution stratigra- phique de ces niveaux.

Ils correspondent : - aux limons rouges de plaine - aux limons rouges et graviers villafranchiens

54 - FORMATIONS ARGILO-MARNEUSES PLIOCENES IV

Ce sont des argiles sableuses et les marnes connues sous le nom de Marnes de BRESSE .

Les faciès sont assez diversifiés : cailloutis calcaires, argiles sableuses, sables, mais les argiles et les marnes dominent nettement. La position topographique est en général légèrement surélevée par rapport à la plaine alluviale. L'épaisseur va du simple placage à des valeurs très impor- tantes (plusieurs dizaines de mètres).

55 - FORMATIONS CONTINENTALES SEMI-INDUREES V

Ce sont les sables jaunâtres à graviers calcaires ou siliceux mêlés de conglomérats dont la matrice est de teinte générale saumon, et qui con- fèrent au secteur nord-est de la région étudiée une allure de plateau.

On peut rattacher à ce groupe les niveaux secondaires de l'Albien dont le faciès dominant est sableux, quelquefois argileux ou gréseux.

56 - FORMATIONS ROCHEUSES SECONDAIRES VI

Elles ne font que constituer la limite du secteur étudié, sauf à proximité de NORGES LA VILLE. - 14 -

- ANALYSE_DE_L^INFQRMATION_DISPgNIBLE=DANS=CHAgyE=ENSEMBLE=ET=EN0NÇE=DES 3 61 - FORMATIONS SUPERFICIELLES - HETEROGENES DE VERSANT

611 - Zones d'affleurement

C'est le pied de la côte bajocienne entre MOREY ST DENIS et DIJON.

612 - Informations

Une vingtaine de coupes de sondages sont disponibles, dont une dizaine sont concentrées sur le versant sud de la vallée de l'OUCHE à l'Ouest de DIJON. Une cartographie géologique très fine au 1/50 000 est reproduite sur la figure 31 a.

613 - Homogénéité

Elle est délicate à déterminer à l'aide des seules informa- tions disponibles. Il s'agit a priori d'une zone très hétérogène selon la profondeur. La nature des éléments peut varier du gros bloc calcaire aux argiles de décalcification, voire très localement à des tufs. L'épaisseur de ces niveaux est également très variable, du recouvrement dëcimètrique de limon sur calcaire massif aux éboulis de plusieurs mètres à gros blocs calcaires.

Un classement dans la taille des éléments apparait générale- ment selon la position sur le versant. On peut cependant trouver des écailles de matériaux grossiers en position élevée.

Le passage de ces formations aux alluvions anciennes est progressif.

614 - Représentation schématique

Une illustration schématique de la coupe géologique est donnée ci-dessous . Fig^ - 15 -

499. A.218 Fig. 61a

.•.•;•.•• SABLE

~—~ I APGILB

'*\'é GRAV/ERS

éb BLOCS' CALCAIRáS

fORMAT/OA/S Z

499.4.12

499.4 11

OUûOC£HF

O¿/aOC£A/£ - 16 -

615 - Caractéristiques géotechniques

Les données dépouillées ne permettent pas de mettre en évidence les caractéristiques physiques ou mécaniques de la matrice d'éléments fins cohérents qui lient entre eux les matériaux grossiers - Tout au plus peut- on estimer les caractéristiques comprises entre celles des argiles plastiques ) et des graves argileuses (GA).

L'étude de la voie Express POUILLY DIJON (documentation fournie par la D.D.E) donne des éléments d'appréciation de cette diversité, sur un secteur non concerné par la présente étude, différent par la morphologie, la structure, la tectonique, la lithologie, mais cependant assez voisin pour que les-données recueillies, à défaut d'être extrapolées soient signalées ici à titre indicatif.

C'est le secteur PLOMBIERES les DIJON - FONTAINE D'DUCHE ou deux types d'éboulis sont rencontrés :

- des éboulis argileux dont l'épaisseur dépasse plusieurs mètres, avec moins de 25 % d'éléments superieursà 150 mm 15 à 45 % d'éléments inférieurs à 80 microns 5 à 20 % de teneur en eau 5O>LL:*15 et 30* IPs- 10 Une consistance élevée LL - What IP •:> 1,2 - Des modules pressiométriques compris entre 40 et 120 bars - une densité optimale PROCTOR modifié de 2,05 à 2,25 pour des teneurs en eau de compactage comprises entre 7 et 10 %. Ce sont des graves argileuses, mal graduées

- des éboulis très grossiers où le pourcentage d'éléments supé- rieurs à 15 cm dépasse 25 %, possédant une matrice argileuse peu plastique (AP) et dans lesquels toute détermination de caractéristiques mécaniques est délicate.

616 - Problèmes d'aménagement

6161 - Terrassements_et_V^R_1D.

Les problèmes sont liés à la pente, â l'hétérogénéité, et à l'eau. En matière de pente on devra se préoccuper au moment de la conception de profils mixtes de la stabilité générale des versants. Lorsque la pente naturelle est forte (supérieure à 20 %), la création d'un talus arti- ficiel plus raide peut faciliter la mise en mouvement d'une masse de terrain en équilibre'instable sur une surface de glissement peu résistante, par exemple un horizon argileux relativement continu au milieu des éboulis.

La circulation de l'eau dans les formations de versant est difficile à localiser et les aménagements peuvent créer des modifications d'écoulement susceptibles elles mêmes de provoquer des ravinements régressifs ou de favoriser des glissements. - 17 -

L'hétérogénéité est très importante et détermine un certain nombre d'ensembles avec des comportements mécaniques différents, mais dépendant les uns des autres. Elle est également importante au niveau de la réalisation de déblais (difficulté de définir un outillage type) et de la réutilisation des terres en remblai (variation des spécifications au com- pactage) .

6162 - Çonstruction_légère

Les contraintes apportées au sol sont faibles mais les problèmes de stabilité d'ensemble évoqués précédemment demeurent posés. Au niveau d'une construction isolée,l'hétérogénéité peut exister mais son action sera forcément limitée. Au niveau de l'aménagement d'une zone la détermination préalable de secteurs homogènes vis à vis des perturbations apportées par l'aménagement parait indispensable, tant pour la conception des fondations, que pour l'adaptation du plan masse et la réalisation éventuelle du système de drainage, voire de rejet des eaux usées, le mieux adapté.

6163 - Çonstruction_lourde

A l'ensemble des problèmes présentés ci-dessus il faut ajouter celui de la sélection d'un horizon plus ou moins profond susceptible de supporter de fortes charges.

La présence de blocs calcaires de taille variée emballés dans une matrice argileuse pose au moins trois problèmes.

- elle rend la reconnaissance difficile - elle donne l'illusion que l'on a atteint le substratum alors qu'une grosse poche argileuse peut subsister à quelques décimètres au dessous de la base du sondage de reconnaissance. - elle rend la réalisation proprement dite des fondations profondes difficile et onéreuse ; difficultés de battage ou de forage à travers les formations grossières.

6164 - Reconnaissance_à_mettre_en_oeuvre

II importera donc : - de reconnaître le sous sol sur une profondeur suffisante sous le niveau de base des fondations. - de mettre en oeuvre des techniques d'investigation qui permettent d'établir des corrélations : carottage continu, détermination du log géotechnique complet, diagraphies. - de prévoir un nombre de points d'investigation suffisant pour tester l'hétérogénéité.

L'investigation se fera par sondages carottés sur toute leur longueur et on sera très exigeant sur la qualité des prélèvements. Les sondages de type pressiomêtrique et surtout pénétrométrique sont à proscrire. Les méthodes géophysiques pourront être utilisées mais seulement pour confirmer des corrélations entre sondages carottés. -18-

62 - FORMATIONS ALLUVIALES

Zones d'affleurement : Elles concernent un large domaine dans le cadre du S.D.A.U. Elles sont évidemment liées aux différents cours d'eau (voir planche 2a schéma morphologique et hydrologique).

Pour une meilleure approche, on peut définir trois zones géogra- phiques : - le système de la vallée des TILLES à l'Est d'une ligne passant par FAUVERNEY - TART LE HAUT - la plaine Sud Est de DIJON - le Sud Est proche de DIJON à l'Ouest d'une autre ligne reliant les villages de NEUILLY LES DIJON et DAMOIS

621 - Vallée des Tilles

6211 - Informat ions

Leur répartition est très hétérogène. Les éléments les plus nombreux sont le long du tracé de la voie express DIJON-DOLE. .

6212 - Homogénéité

En excluant les matériaux de couverture dont l'épaisseur atteint rarement plusieurs mètres on peut estimer (en comparaison de la surface concernée) être en présence d'une masse de graviers et galets, plus ou moins sa- bleux ou argileux, assez homogène. Les variations de faciès remarquables sont dues à des inclusions de matériaux plus fins (anciens chenaux ou ravinements) li- moneux, sableux ou à des niveaux plus consolidés.

L'hétérogénéité d'ensemble ne dépend que de ces hénomênes (chenaux ravinements) et les variations les plus probables se situent aux limi- tes des zones d'affleurement (passage à une formation non alluviale) ou au ni- veau des cours d'eau actuels.

Un schéma (fig. 62a) tiré de A. CLAIR G.DORET J.J. PUISSEGU (1), permet d'illustrer un type de répartition, ainsi que la succession stratigra phique des différents sédiments d'origine alluviale. Ce schéma est représentatif du Nord de la vallée des TILLES et ne saurait être étendu à l'ensemble du S.D.A.U toutefois le type de répartition y est similaire. Les coupes de la planche 62b donnent une série d'images ponctuelles de niveaux alluvionnaires, tels qu'il ont pu être observés à diffé- rents emplacements le long de la vallée des TILLES.

(1) A. CLAIR. G. DORET. J.J. PUISSEGUR

"Un exemple de sédimentation quaternaire dans les vallées de moyenne impor- tance en domaine paléoarctique. Etude stratigraphique et malacologique des allu- vions de la TILLE et de la NORGES au Nord Est de DIJON. Alluvions recentes subactuelles Limons gris noirs à passées finement sableuses 1-2 m

Uy : Varennes : Basse plaine alluviale. Travertins ou tufs pulvérulents blanchâtre. Ex. Sud de CLENAY (2000 m) épaisseur 6,60m Niveaux pulvérulents parfois concrétions. Fy2 : Linons :"Argileux de teinte brune eu plus ou moins gris noir" 0,2 à 1,2 passage latéral à Varennes IP XI Fyl : Graviers propres (vûrmien) "graviers plats et sables calcaires O sans matrice argileuse, montrant une stratifi- cation entrecroisée" 2-4 m d'épaisseur, inter- I calations de matériaux fins, sableux. Partie supérieure (quelques décimètres) montre des o limons ocres. XI

>

13 rn

0> Tourbe et limons récents Lentille de sable

fin ou limons I

PLIOCENE 'Calet de limons

— 7-8 m Graviers consolides Chenal comblé par des limons Graviers argileux (rissiens) Gros éléments identiques à Fyl, mais enrobés d'une matrice argileuse importante. On rencontre également des lentilles de 'matériaux plus fins, (limons, sables). Existence d'un niveau "de fond" plus grossier.. La séparation de ces deux formations est bien marquée.

Fw : Terrasse de BEIRE LE CHATEL Terrasse constituée d'une puissante masse de graviers argileux (FV! ) épaisse de plus en de 20 m et recouverte par des limons super- O ficiels bruns rouges (FV2)". Nombreuses lentilles de matériaux fins témoins de ravine- z ments et de chenaux (Fv3) , dont l'épaisseur peut atteindre plusieurs mètres. o Ces limons (Fw2) de recouvrement atteignent 1-2 m, leur surface est assez régulière bien G qu'affectée de petites rides. O - 20 -

ZONE DE CLENAY- S<- JULIEN

A7O-5-33 EST

Substratum Jlßa/io- ¿ Oligocène

fllZMAT/OVI AUUV/Al£ï

ZONE DE CHAIGNOT - ARC/TILLE

ALLUV/AIEV P 470-6-3 EST 220 _

215 _

ZONE SUD DE BESSEY/TILLE Alluvions Anciennes

3

///V£AVX A££U£l/X LIMOA/EUX

E-'ï-iï:! tm/ÎAUX ÏABLfÛX

- ^£i.

ZONE DE MAGNY-GENLIS

SUD-OUEST Alluvions anciennes NORD-EST 500-7-4 - 190

liRAV/fßSfifí DPR£!

HAUr£U/?s! i/SDÍ lO¿/¿£¿/&£1 7/2OOOO ZONE DE - 21 -

6213 - Carácteristicjues_gëotechniques

Les coupes précédentes permettent d'observer une certaine régularité dans la répartition des différents faciès, notamment dans la moitié sud de la vallée de la TILLE et de la NORGES , (illustrée par la présentation schématique 62c), la succession est la suivante :

- couverture limoneuse à argileuse souvent limitée à la terre végétale - un niveau de graves plus ou moins argileuses et épais surtout dans les niveaux alluvionnaires anciens. - un horizon de graves propres d'épaisseur réduite dans les sédiments les plus anciens - un substratum argileux.

FIG. 62 c

Alfuvlons anciennes

Ó Mi % ¿ÍO mm w ¿

10-20 97 30-46 í?9. 35 ¿0-46 J0-2Ù ¿fi 6 À ¡S isrs

© S- 20 92-99 89-3$ S'- 33 53-37 /3.6i ¿t -At :'O ó 20¿3t¡ © 9/ 6£ 49 16 /i ÛÂ Z-SO ÁSf-r © 90 79 té n ûm/âl &5¿>tan

BRGM/SGR JURA-ALPES/04-75 SGN 103 JAL - 22 -

6214 - Hydrogeologie

Les alluvions de la vallée des TILLES sont le siège d'une nappe aquifère. Ses caractéristiques sont bien connues. Une étude de synthèse lui est consacrée dans "Nappe des alluvions de la vallée des TILLES" rapport B.R..G.M. 74 SGN 351 JAL.

La morphologie de l'ensemble apparaît assez simple. La cote a une pente régulière du Nord vers le Sud, passant de la côte 216 (mesures de Nov. 1973) à la cote 189 - 190 à FOUFFRANS, ayant ainsi dans les localités suivantes une profondeur approximative de :

ARC/TILLE, 4m, BENEY/TILLE, 2m, REMILLY/TILLE, 5m, MAGNY/TILLE, 8-10m, GENLIS, 3m, CONGEAU, 2-3m, PLUVET, 2m.

Il est à noter que 1'aquifère est tantôt libre, tantôt captif selon l'extension des niveaux limoneux de surface.

622 - La plaine Sud Est de DIJON

6221 - Information

Moins d'une dizaine de sondages sont disponibles.

6222 - Homogénéité

L'information est ici peu abondante. Toute tentative de carácterisation est d'autant plus vaine que certains sondages profonds ne tiennent pas compte des variations lithologiques à l'intérieur des formations alluviales.

Le peu d'éléments disponibles permet cependant d'observer certaines variations aussi bien litholoçiques dans un même forage qu'en épais- seur à l'intérieur du secteur. Cette épaisseur est de quelques mètres ä une dizaine de mètres, les niveaux rencontres en majorité caillouteux à graveleux possèdent de larges intercalations argileuses.

(Exemple figure 62d)

FIG. 62 d

500 -S- 500-5-5

10 g §ü - 23 -

623 - DIJON Sud et Sud Est proche

6231 - Informations

Le secteur comprend notamment l'agglomération dijonnaise et possède une forte densité d'informations.

La plupart de celles-ci précédemment interprétées, dans la "Synthèse documentaire pour la réalisation d'une carte géotechnique de la région dijonnaise", rapport B.R.G.M. n° 72 SGN 093 JAL et "Plan d'occupation des sols de l'agglomération dijonnaise, analyse géotechnique, rapport B.R.G.M. 74 SGN 243 JAL .. ne sont pas reprises ici. La reconnaissance du tracé auto- routier A 37 et de la Rocade Sud Est fournit par ailleurs de nombreuses informations. Les données sont donc nombreuses, mais réparties de façon peu uniforme.

6232 - Homogénéité

L'imprécision des limites stratigraphiques et l'identité des faciès quaternaires Villafranchien et Post V illafranchiens ne permet pas d'apprécier de façon détaillée l'homogénéité des faciès graveleux et caillou- teux quaternaires alluviaux.

Diverses études ont déjà été menées sur 1'hydrogéologie locale. Une synthèse est actuellement en cours d'élaboration.

Le mode de sédimentation augmente la complexité de répartition des différents niveaux (alluvionnement selon des cônes de déjection). Des hypothèses subsistent. Bien que les limites stratigraphiques soient imprécises, il apparait d'importantes variations lithologiques et géométriques. Les coupes de la figure 62e , illustrent ces hétérogénéités : surépaisseurs de graviers, présence d'une "couche moutarde" argilo-sableuse, d'importants niveaux d'argile à graviers épars.

Si l'on ne tient compte que des variations de faciès (entre matériaux graveleux à passées argileuses et niveaux argileux massifs du substratum) et non des limites stratigraphiques (cailloutis quaternaires Villafranchien), on observe de grandes variations dans l'allure du substra- tum argileux. Une séparation apparait entre la zone du parc de LONGVIC à l'Est et le débouché de l'OUCHE . CHENOVE MARSANNAY à l'Ouest. Dans la première zone la profondeur du substratum varie de 15 m environ au débouché de l'OUCHE pour atteindre plus de 60 m au droit de la Rente LOGEROT. Sur le secteur Est la morphologie du substratum est plus calme, il est observé à une quinzaine de mètres à DIJON et apparait entre 5 et 10 m au niveau de LONGVIC.

Extraits du rapport B.R.G.M. "Synthèse des connaissance acquises sur le système aquifère Sud de DIJON en vue de la protection de la nappe phréatique". N° SGN 72 007 JAL 5OO-1-7O 235 -

230 -

I

SUD NORD SUBSTRATUM PLIOCENE OU VILLAFRANCHIEN

, L/MOA/EUX

TI

OOO 9 o 270 J

26O J

250 J I to

240 J

V) L 230 J. IS

220 J

210 J COUPE AB

ECHELLE DES HAUTEURS 1 / 500 200 ECHELLE DES LONGUEURS 1 / 20 OOO W-NW NE - 20- FIG. 62 e3

2S0 J

280 J

270 St. de pompage de Ferme de ROMEJ.T MARSONNAY

260

250

240

230 J

2 2O

210 J

20O J

COUPE CD

ECHELLE DES HAUTEURS 1 / 500 190 J ECHELLE DES LONGUEURS \ / 2O 0OC

NW SE E- NE SW 180 J BRGM/SGR JURA-ALPES/04-75 75SGN 1O3 JAL - 27 -

LEGENDE DES LOGS

Graviers sableux (abstraction des passées argileuses

d'épaisseur inférieure à lm) Quaternaire-

Argile à graviers - Age indéterminé

Argile à graviers épars - Age indéterminé

Sable aggloméré - Age indéterminé

Argile, argile sableuse, argile marneuse, Age indéterminé

Marne Oligocène

Conglomérat ou grès ou calcaire ou marne saumon - Oligocène-

LEGENDE HYDROGEOLOGIQUE

| { Alluvions gravelo-sableuses aquifères

Argiles plus ou moins graveleuses, sableuses ou limoneuses de perméabilité médiocre ou nulle.

Substratum oligocène imperméable dans l'ensemble.

BRGM/SGR JURA-ALPES/O4-75 75 SGN 1O3 JAL - 28 -

FG. Ô2f

••••"•' .'•*...". 'i •'••'•'•••'•-'••'

AFJ' UÁUTEU/?! i/iOO

AJ?á/if¿/jey Y / / \

•) Soy, ¿CPC WL WP Jr 0/nax Z<íom /n/n mm miírice. 50 •40 Í5 .50 Í5 20 75-400 70 • 65 90 ¿A SO 60 25 30 25 30 3 -10 /OO 95 100 /it

30 60 /5 25 W -40 40 60 70 85 20 Z5 15- 2o fO /5

pe > fo ¿ör • a > Í6

BRGM/SGR JURA-ALPES/O't-75 75 SGN 1O3 JAL - 29 -

6233 - Hydrogéologie

L'allure du toit du substratum, les variations de faciès, l'existence plus ou moins continue de formations argileuses imper- méables entrainent une certaine complexité du système aquifère au Sud de DIJON.

Diverses études de synthèse (citées précédemment) dont une en cours ("Synthèse des connaissances acquises sur le système aquifère de la région Sud de DIJON en vue de la protection des nappes") permettent de préciser la connaissance des structures et des réservoirs aquifères.

D'une façon identique au substratum,1'allure de la surface piézométrique présente de grandes variations. Un "replat" allongé Nord-Sud dont le fond s'abaisse de la cote 235 environ au Nord à la cote 220 au Sud, interrompt la pente de la surface piézométrique. A l'Ouest cette dernière passe de la cote 265, 270 vers MARSANNAY à la cote 230 au niveau de la gare de triage de GEVREY.

A l'Est le niveau de l'eau est à'la cote 240 environ au fort de BEAUREGARD et redescend rapidement à la cote 220 entre ET LONGVIC.

Le niveau de l'eau se situe ainsi vers 435 m de profon- deur à PERRIGNY, 4m à la gare de triage de GEVEEY

Ces différentes valeurs correspondent à des mesures effectuées en décembre 1974. 624 - Problèmes d'aménagement

6241 - Terrassements_et_VJ_RiD

Les terrassements en milieu alluvial ne posent de problème que s'ils doivent être exécutés sous l'eau. Les problèmes d'aména- gement sont donc essentiellement liés à la position de la nappe, à la profon- deur du substratum,, à la perméabilité des alluvions, et enfin à l'importance du recouvrement limoneux superficiel (comportement de nappe libre ou de nappe captive).

Tous ces éléments sont aujourd'hui connus de façon satisfaisante le long de la vallée des TILLES et dans la zone, sud de DIJON. Ils le sont beaucoup moins dans la moitié Sud du sillon DIJON MOREY ST DENIS et dans la plaine entre FAUVERNAY et BRAZEY.

Il est vrai que dans ces deux secteurs, dans des alluvions anciennes, la nappe est en général plus profonde.

Les documents de synthèse établis pour le compte de la Préfecture de la Cote d'Or doivent pouvoir être consultés pour tous les aménagements importants.

Là où ces synthèses ne sont pas encore établies des mesures piézomètriques de calage doivent être entreprises aussitôt que pos- sible dans la conception d'un projet. - 30

En ce qui concerne la qualité des matériaux une étude de synthèse à également été menée pour le compte de l'Arrondissement Miné- ralogique de DIJON.

6242 - Çonstructions_lég|res

Les niveaux superficiels limoneux, argileux ou tourbeux quelquefois, peuvent poser des problèmes de fondations même pour des bâtiments faiblement chargés; mais dans la majorité des cas, il sera possible de trouver des horizons graveleux résistants à faible profondeur. La présence éventuelle d'argiles sous ces horizons n'aura d'importance que si l'épaisseur de matériaux graveleux n'atteint pas trois fois la largeur des semelles : 2 mètres pour une semelle de 0,60.

La présence de la nappe peut être à l'origine de sous- pressions légères, notamment sous les radiers. L'interposition de remblai de faible épaisseur (jouant un rôle similaire à celui de la couche de base d'une chaussée souple) permet d'éliminer beaucoup de problèmes mineurs et facilite souvent le recours au préchargement pour consolider légèrement un sol de fondation superficiel.

6243 - Çonstruçtions_lourdes

II n'est pas nécessaire de recourir à des fondations très profondes pour trouver des horizons suffisamment résistants x les pieux seront en général assez courts, plus souvent battus que forés et travailleront en résistance de pointe plus qu'en frottement latéral. On devra toutefois impérativement reconnaitre l'absence de formations compressibles jusqu'à plusieurs diamètres au dessous du niveau prévu pour leur base.

Le frottement négatif devra être calculé lorsque les formations superficielles ont plus d'un mètre de puissance, notamment lorsque des charges parasites (remblais) peuvent s'exercer en surface.

Les caissons immergés peuvent fournir des solutions intéressantes : l'étude hydrodynamique (rabattement, sous pressions) devra alors être menée avec beaucoup de soin.

En bordure de zone II là ou l'épaisseur des formations alluviales diminue pour faireplace à un substratum essentiellement argileux ou marneux, il y aura pour les projets intermédiaires (pas trop lourds) un choix difficile entre des fondations profondes dans un matériau qui offrira une résistance mécanique moins élevée que les alluvions et des fondations superficielles dans des couches plus rigides. Les études géotechniques devront alors être articulées en plusieurs phases et les points d'investigation multi- pliés . 6244 - R§çonnais^an^:e_à_mettre_en_oeuvre

Le moyen de base reste le forage tube avec échantillon- nage aussi continu que possible et carottage dans les formations superficielles et le substratum. Les essais pénétromètriques ne peuvent servir qu'à suivre des corrélations dans les formations superficielles. Les essais pressiomé- triques devront être réalisés selon les normes LCPC, mais leur interprétation restera assez délicate. - 31 -

En matière de perméabilité, rien ne vaut l'interpré- tation d'un essai de pompage avec enregistrements piézométriques. Les essais Lefranc et le micromoulinet donneront cependant des indications intéressantes.

Dans l'étude d'une zone suffisamment étendue (quelques hectares) il sera du plus grand intérêt de préparer le programme de recon- naissance par une campagne préliminaire de mesures de résistivité pour déceler d'éventuelles anomalies, témoins de l'hétérogénéité.

63 - FORMATIONS ARGILO-GRAVELEUSES DU PLIO-QUATERNATRE III Zones d'affleurement : Ces formations sont représentées au Sud de DIJON entre la voie ferrée et le canal de Bourgogne, sous forme de lambeaux d'extension restreinte entre CHAMBETRE et LABERGEMENT FOIGNEY et au niveau des communes de et VAROIS et CHAIGNOT et de CLENAY.

631 - Zone sud de DIJON

6311 - Informations

40 sondages environ sont assez uniformément répartis dans la partie centrale de la zone sud, les profondeurs atteintes sont varia- bles (de 3 m à plusieurs dizaines de mètres).

6312 - Homogénéité

A l'intérieur d'un même sondage les variations litholo- giques sont fréquemment modestes. On passe très souvent d'un sable argileux à une argile limoneuse ou d'un gravier sableux à un sable avec lentilles graveleuses. La figure 63a schématise ces changements de faciès. On y souligne les zones ou l'on rencontre un nombre égal de niveaux différents jusqu'à une profondeur de 5 m.

Il semble qu'une importante partie de cette zone montre de grandes variations en profondeur (zone centrale : plus de 4 couches en moins de 5m). Si l'on suppose d'autre part la non continuité des niveaux, des variations latérales et donc une hétérogénéité apparaissent. Cette dernière peut également être traduite par la figure 63bou l'on observe les variations dans l'épaisseur de la couche argileuse (ou limono-argileuse de surface).

Les coupes A-A' et B-B' illustrent la répartition des différents faciès. Une certaine homogénéité apparait en profondeur dans les niveaux grossiers essentiellement graveleux, parfois interrompus par des niveaux argileux (notamment la "couche moutarde"). Fig. 63c. - 32 - FIG. 6% O.

HOMOGENEITE EN PROFONDEUR

MOOCW

IO002

x 8X0036

x «X0054

LEGENDE

- ZONE OU L'ON RENCONTRE A COUCHES 1 (OU PLUS) DE TERRAINS DIFFERENTS A J MOINS DE 5 METRES DE PROFONDEUR

NOMBRE DE COUCHES RENCONTREES

P.or.lvt/ II IRA-AI PF?;/ OA-75 75 SGN 103 JAL - 33 - FIG. 65 ó

EPAISSEUR DE LA COUVERTURE ARGILEUSE

K -uneo * 110-131 _ 2 m

500-1 500-5

x510004

x BI0001 MOOC.i

I I 00*2 \ « 31002? I

M 810036

6X0036

LEGENDE ZONES OU L EPAISSEUR DE LA FORMATION ARGILEUSE DE SURFACE EST SUPERIEURE A 2 METRES.

ISOPAQUES DE LA FORMATION ARGILEUSE DE SURFACE

TRACE DES COUPES

RF?r,M/<;r,R JURA-ALPES/ 04-75 75 SGN 103 JAL Ä 499-4-72 76 70 221 80 499-8-9 76 77

NORD SUD

fis

«=£3

I

MAr£X/Ai/X ÂRû/UL/X  Affû/lO- ÍRAV£¿£L/X

-S û/?Av/£gs'.ajii£rs

ECHELLES LONGUEUR 1/20 000 HAUTEUR 1/500 - 35 -

6313 - Carácter istiaues_géotechni2ues

Sud dP DIJON H K L°rS dG la reconnaissance d" tracé autoroutier au Sud de DIJON de nombreuses mesures des caractéristiques physiques de maté- riaux de surface ont été effectué£s.La synthëse de ces informations ne per- mettrait pas d'extrapoler l'ensemble de ces résultats à toute l'étendue ici concernee : une trop grande hétérogénéité l'interdit. Toutefoi tes deux schémas suivants indiquent un type de succession que l'on peut rencontrer

C

«99.6.S 35 o

I PIA! tuní '111 1111u » y ûm/àA 2 11 ÛA /

|| | | | | Ai

| |

499.S.14 15 16 17 IS 19

'MOMS TJ9ÍS \ fiíAinaufS \ ÛA S ¿saneust? \ ASaïut feu PusriQuft \ avons \ \ Axones /'/i' HÀsnei/i ¿p.Si fil Avne utí SABUUX SA N N \ m \ ÛA - 36 -

6314 - Hydrogéologie

Un problème hydrogéologique se pose à propos des buttes entre le fossé de CHENOVE et la zone de L0NGV1C. Leur enracinement est mal connu et on essaie actuellement de déterminer si elles constituent une barrière entre les aquifëres de CHENOVE et de LONGVIC. Ce problème est évoqué de façon plus détaillée dans les commentaires sur les zones alluviales.

632 - Zones 2 3 4

L'absence d'information concernant ces zones ne permet pas de les caractériser d'une façon précise.

Il s'agit a priori de dépots d'âge identique avec les caractéris- tiques annoncées pour DIJON Sud.

633 - Problèmes d'aménagement

6331 - Terrassements_et_VRD

Les terrassements en matériaux plastiques, dans l'ensemble homogènes, sur matériaux graveleux sont faciles. Les matériaux graveleux peuvent être réutilisés en remblai ou en couche de forme routière. Les matériaux argileux poseront en hiver des problèmes de teneur en eau. L'épaisseur et la compressibilité des formations superfici- elles sont suffisantes pour que l'on puisse craindre des tassements sous remblais.

Sur les versants (très faiblement pentus) on pourra enre- gistrer quelques ruptures très localisées dans les talus.

De l'eau peut se trouver perchée en nappe de faible extension piégée par un niveau argileux. Le drainage sera facile à exécuter et corrélativement l'étanchéité de cuvettes éventuelles sera difficile à garantir.

6332 - Çonstruction_légères

Les terrains superficiels sont plastiques et compressibles sur des épaisseurs variables. Les taux de travail adoptés ne pourront être élevés (i 1,5 bar) et l'on devra admettre des tassements centimétriques et rigidifier les structures. Les variations rapides d'épaisseur entraineront des tassements diffé- rentiels importants et il sera nécessaire d'assurer une densité suffisante de points de reconnaissance ou d'adopter des taux de travail variables conduisant aux mêmes tassements.

L'exécution des fouilles se fera à l'abri des intempéries et on aura avantage à compacter les fonds de fouille. Il est possible de rencontrer ä faibles profondeurs des nappes perchées de faible extension latérale. - 37 -

6333 - Çonstructions_lourdes

II n'y a pas de règles générales puisque formations graveleuses et formations plastiques apparaissent assez mélangées.

Quand les formations graveleuses ne seront pas assez épaisses et continues pour assurer un niveau d'assise solide, on devra envi- sager de mobiliser le frottement latéral positif. Les frottements négatifs dans les couches superficielles soumises à des charges parasites ne seront pas négligeables.

Dans les projets les plus importants il sera préfé- rable de vérifier les résultats de reconnaissance par la réalisation de pieux d'essai.

6334 - Reçonnaissance_à_mettre_en_oeuvre.

Les terrains se prêtent bien aux investigations péné- tromètriques et pressiométriques ainsi qu'à l'exécution de puits aux fins d'identification et de prélèvement direct d'échantillons.

Les corrélations profondes par méthodes géophysiques (logs électriques diagraphies) permettront de s'assurer de la continuité des horizons les plus intéressants. - 38 -

64 - FORMATIONS ARGILO MARNEUSES DU PLIOCENE (et alluvions de la terrasse de ST COSME) 641 - Zones d'affleurement

1) Zone de SENNECEY à FAUVERNEY 2) SUD de DIJON CHEVIGNY et ST PHILIBERT 3) Monticule de TART LE HAUT 4) Est de la vallée des TILLES 5) Formations de ST COSME

642 - Zone de SENNECEY-FAUVERNEY

6421 - Information

Elle est assez restreinte et comprend une dizaine d'éléments très irrégulièrement répartis.

6422 - Homogénéité

Les niveaux PLIOCENE apparaissent d'une part sous forme de placages et d'autre part sous forme de niveaux puissants (plusieurs mètres). Dans les deux cas le faciès est homogène tantôt argileux, tantôt argilo-sableux. Les hétérogénéités résident plutôt dans une variation d'épais- seur que dans un changement de faciès, (fig. 64a) 129 130 FIG. 64 a

SONDûGE CET.E VE DIJON-DOLE

220 -

PLACAûB? PL/Ot£N£

i/SOO ù£S IOA/6U£L//?Ç 7/2O OOÛ 6423 - Çaractéristigues_géotechni3ues

Les analyses effectuées lors de la reconnaissance du tracé de la voie Express DIJON-DOLE sur la couche argileuse marron plas tique de surface définissent des matériaux aux caractéristiques suivantes

diamètre max. 10 mm, /? < 2mm= 95 % y % < 0,4mm - 90; % <80/" = 87 \ = 42 :[P = 19, Class. LPC = Ap^Ic = ! Wnat (12/73) = 23 - 39 -

6424 - Secteur_de_FAUVERNEY

Le secteur a été l'objet d'une reconnaissance particu- lière. Unesérie de 7 sondages à la tarière a été réalisée. Les échantillons prélevés ont ensuite été soumis ä des essais de laboratoire. (Essai d'iden- tification). Leur position est indiquée sur la planche 64b.

L'analyse géotechnique de ce secteur ne concerne pas uniquement les niveaux pliocenes; toutes les formations rencontrés sont ici prises en compte.

Sept sondages sont numérotés de A à G. Ils prendront ultérieurement un numéro de classement en Banque du Sous-sol. Les coupes sont indiquées sur la figure 6¿c; les terrains observés appartiennent pour les sondages A B C D aux formations alluviales anciennes argileuses et pour les sondages EFG aux niveaux pliocenes en surface et oligocène en profondeur.

Les résultats des essais de laboratoire conduisent aux caractéristiques suivantes :

N° Sondage Prof. max. % <20 < 2

B 0,8 .4,0 20 99 95 90 82 40 25 21 AP 4,0.¿,6 2 99 98 97 38 17 21 AP

E 0,2 . 5,5 2 99 98 92 50 21 29 At

F 1,5 .2,3 5 98 95 90 56 24 32 At 2,3-3,0 5 99 98 96 46 20 26 Ap 5,0 .6,8 2 - 99 98 81 33 48 At

G 0,5 .1,0 2 99 98 95 65 32 33 At/Lt 1.5 .3.0 5 98 95 93 36 18 18 Ap

Le secteur défini par cette investigation voit affleu- rer trois types de dépôts différents OLIGOCENE, PLIOCENE/ QUATERNAIRE FLUVIATILE. Malgré cette apparente hétérogénéité, ces trois formations présentent un horizon de surface essentiellement argileux à limoneux, sauf dans la zone proche du cours de l'OUCHE où les matériaux graveleux affleurent sous une faible épaisseur de matériaux divers ( remblai, limon). Les niveaux oligocènes profonds sem- blent constitués des matériaux plus plastiques (At) et plus compacts.

Le nombre réduit d'informations ne permet pas d'apprécier les variations d'épaisseur des placages argileux (Ap) à limoneux, elles peuvent cependant être notoires. (lm en E, 5m en F). _ 40 _ FIG. 64 b

POSITION DES SONDAGES A

FAUVERNEY / -T^'

Magny-* -tur Tilt«

y y

s '««d, Hood..u, ;

N-Vw C + f i\

ECHELLE 1/2OOOO

BRGM/ SGR JURA-ALPES/O¿t-75 75 SGN 103 JAL FIG.

0.5 TV argile et limons 0.5 Wi. JMÂ TV Remblais argile légt s ab It \i se LicK>n plus ou moins 1.2 1.5 argileux 0.8 argile limoneuse argile sabio graveleuse 2.0 brune et quelques biocailles Graviers galets 2.8 sables sable et gravier Argile plastique 2.8 argile peu limoneuse argile blanche finement à passages indurés plastique brune 3.8 3.3 sableuse 40 argile jaune plastique 5.0 (o sables et graviers 5.5 ..bl. 55

E f TV 0.8 TV 0.5 TV ttftt s.ible â passées argl argile finement sa" argile brune quelques argile plastique bleuse sables graviari petits graviers sableuse à grave- 2.3 assez compacte leuse de couleur argiles blanchâtre grit verdâtre à beige argile plastique nombreux nodules calcaires altérés. brune claire très légt sableuses

5.0 5.5 argile plastique gris vert compact«

643 - Zone de CHEVIGNY - ST PHILIBERT

6431 - Information

Une seule information est disponible sur le secteur.

6432 - Homogénéité

Ce sondage ne permet pas de juger de l'homogénéité de la zone entière. La figure 64d représente le passage de la série graveleuse et sableuse PLIO QUATERNAIRE (formation III) aux matériaux PLIOCENE. Les variations d'épaisseur sont évidemment très sensibles au contact des deux formations. On observe au sondage 23 une alternance d'horizons sableux, limo- neux, argileux déterminant un ensemble assez peu homogène en profondeur.

6433 - CarácteristÍ2ues_g|otechnÍ3ues

Aucune donnée précise n'est disponible. Les caractéris- tiques des matériaux sont probablement comprises entre celles des argiles très plastiques (At) et des argiles peu plastiques (Ap) à passées limoneuses (Lt/Lp) ou sableuses (SA SL).

- 7nna A t> TAPT LR HAUT

Aucune information ne concerne ce secteur. On peut estimer être en présence d'une série identique à celle rencontrée dans le secteur CHEVIGNY ST PHILIBERT.

645 - Est de la Vallée des TILLES L'information est ici encore inexistante sous forme de sondage. A. CLAIR, note "les marnes de BRESSE ... affleurent largement sur les hauteurs de LONGCHAMP en rive ?,auchc des TILLES où elles montrent une surface d'aplanis- sement à la cote 235 240". - 42 -

FIG. 64 d

5OO-5-21

ECHELLE DES HAUTEURS 1 / 500 ECHELLE DES LONGUEURS 1 / 20 00O

500-5-22

5OO-5-32

FORMATION ARGILEUSE. PLIOCENE

BRGM/SGR JURA-ALPES/04-75 75 SGN 1O3 JAL Les "Marnes de BRESSE*1 présentent probablement ici un faciès argileux à marneux à passages sableux ou limoneux lenticulaires fréquents. , Les caractéristiques géotechniques ne peuvent être précisées de façon ponctuelle, elles sont probablement voisines ou identiques à celles citées précédemment.

646 - Horizon de ST COSME

Cette formation ne concerne qu'un secteur restreint au voisinage de BESSEY LES CITEAUX et . Les informations ponctuelles sont inexistantes. La formation observée par ailleurs montre une quin- zaine de mètre d'argile plus ou moins sableuse et vapyée sur un horizon caillouteux.

Les caractéristiques géotechniques que l'on ne peut définir précisément, varient entre celles d'une argile très plastique (At) et celles d'argiles peu plastiques (Ap) à passées sableuses ou limoneuses.

647 - Problèmes d'aménagement

6471- Terrassements_et_VRD

II n'y a pas de problèmes majeurs liés aux terrassements pour les terrains de la zone IV. Cependant, lorsque l'épaisseur des séries argilo-marneuses est peu importante (placages), on peut trouver en profondeur des formations de type V plus ou moins indurées. Les terrassements seront alors un peu plus difficiles mais sans atteindre les problèmes propres aux terras- sements en milieu rocheux.

La réutilisation des terres en remblai ne pourra se faire qu'avec des spécifications assez strictes, et variables en fonction de l'hété- rogénéité, concernant la teneur en eau et le compactage. On devra éviter de réutiliser les argiles les plus plastiques.

6472 - Çonstructions_lé2.ëres

Les terrains de surface sont peu porteurs, compressibles et sensibles à l'eau. Les taux de travail utilisables resteront faibles ( ( ¿? 1,5 bar) et les tassements pourront être importants et différentiels. La reconnaissance préalable des sols (puits) devra être assez dense pour une bonne conception des projets de fondation. Les fonds de fouille seront protégés et bien compactés.

La réutilisation de remblais de faible épaisseur sur une forme bien compactée et après décapage de la terre végétale peut être une solution générale intéressante sur l'ensemble de la zone.

6473 - Constructions lourdes

La zone n'est pas favorable à l'implantation de cons- tructions lourdes, au moins dans les secteurs où le substratum de marnes est profond. - 44 -

En effet, l'assise de ces fondations ne peut guère être trouvée que dans les niveaux conglomëratiques des marnes oligocènes et ces niveaux, on le verra dans l'étude de la zone V, sont discontinus et n'offrent pas uniformément une résistance suffisante pour faire travailler des pieux en tête.

Il n'est donc pas possible d'encourager l'implantation d'ouvrages lourds sur le secteur. Cela n'exclut cependant pas la découverte éventuelle de conditions très favorables au droit d'un ouvrage particulier.

6474 - Reconnaissance_à_mettre_en_oeuvre.

Elle doit être dense en raison de l'hétérogénéité mais peut être menée par des moyens simples : pénétromëtres, puits à la pelle méca- nique pour prélèvement d'échantillons superficiels.

En matière de reconnaissance profonde on aura intérêt à commencer par une préreconnaissance pénétromètre - sismique réfraction, afin d'optimiser la reconnaissance par sondages carottes ou pressiométriques.

65 - FORMATIONS SEMI-INDUREES

Zones d'affleurement :

1) Plateau est et nord-est de DIJON 2) CLENAY et BROGNON

3) ST PHILIBERT

651 - 1) Plateau est et nord-est de DIJON

6511 - Informations Elles sont disponibles essentiellement suivant l'axe du tracé de la Rocade nord-est de la Nationale 74 à la Nationale 5 et de la voie Express DIJON-DOLE. 6512 - Homogénéité

La présence de niveaux indurés (conglomérats marno- calcaire) à des profondeurs très variables, et d'épaisseur non constante, de forme lenticulaire, d'induration différente selon l'état d'altération, conduit à une grande hétérogénéité.

Les matériaux fins de surface sont de nature également variée: argiles, argiles sableuses, argiles plus ou moins compactes, sables plus ou moins consolidés, limons.

Cette hétérogénéité est illustrée par la figure 65a, zones d'égale profondeur de matériaux indurés et par les coupes de la figure 65b. FIG. 65 a

ZONE D'EGALE PROFONDEUR DES MATERIAUX INDURES

LEGENDE

Zone ou affleure un faciès indure. Conglomérat marno calcaire dur.

„3m "Profondeur a laquelle on rencontre ces mêmes niveaux.

Plus de 5m de niveaux argileux.

5 / A 70f « . lût -y .90 C¿\ % •76 1 - 46 -

54 53 52 51 50O-1-137

270 - = \136

265 -

COUPE BB1

475-1-

-_—I /wane UUMDAJ MOUE ae sußAictr

M/VEAUX A BLOCA/LL£ O¿J A

150 139 140 - 260 - 500-1-147

- 25O - COUPE CC 500-1-133 134 500-2-66 67

«sa COUPE DD'

Mo¿¿e ¿>e

H/VEAUX JS S¿OCA/U£ au

ÂBGfLt

AÜÚILF MAgeOfJ : PlACAäE PlIOCÍHC

500-2-75 76

iA/jci/Arei Avec SAHCF OÜ CA/L¿OL/r/S CAÍCA/0ES

COUPE EE' f/soo MAGNY/ TILLE f/aoooo l - 47 -

6513 - Caractërisation_géotechniçiue

Identification : D'après la reconnaissance de la Rocade nord-est (de la N 7 à la N 5) et de la voie Express DOLE DIJON, on observe : - une grande diversité des matériaux des argiles très plastiques (At) aux graves argileuses (GA) - une hétérogénéité qui ne permet pas de définir des sec- teurs géotechniquement identique.

Quelques exemples peuvent illustrer cela. Ils possèdent une valeur très ponctuelle et sont regroupés sur la figure 65c.

Les coupes AA' et DD' correspondent à une série grave- leuse, la coupe BB1 correspond à une série argileuse.

Caractéristiques mécaniques : Des essais d'origines diverses effectués sur des "marnes" ont donné des couples de valeurs aussi différentes que ;

w Y d Ccu <)> en c' • ' bars degré bars degré 14 % 1,99 2 8° 1,6 16° 19 % 1,80 0,08 27° 0,1 21° o 11,8 1,90 0 26° 0,8 31

et des résistances de pointe :

- de 6 à 80 bars dans des argiles sableuses

140 ä 160 bars dans 3es graves argileuses 40 à 160 dans des argiles àconcrêtions calcaires

L'hétérogénéité apparait donc à nouveau à travers ces valeurs qui ne rendent pas compte des possibilités d'induration des argiles ou de consolidation de niveaux conglomératiques marno-calcaires.

652 - Zone CLENAY BROGNON et ST PHILIBERT Aucune information complémentaire n'est disponible.

653 - Problèmes d'aménagement

6531 - Terrassements et VRD II n'y a pas de problème important de terrassement. Cependant le recours à l'explosif peut s'avérer nécessaire dans certains horizons conglomératiques très cimentés. Les matériaux sont réutilisables y compris les conglomérats après défonçage, moyennant une humidification suffisante.

Certains horizons superficiels très plastiques (At) devront cependant être écartés. A'

47O.5.55 54 53 52 51 50

0 -

1 - "L

2 - N ÛA •<£> es 3- .¿3

4-

I

00

W¿:22 Wp.16 lf>:lZ (ÜMAX.-.IO %<£mm :76% 9í<2:7/% Venait: 67% %<8ûju:6l Ic :i.2Z

Û/?AV£ Aff

Aßaus tOMPAcrf 3/ 15 16 45 ¿3 38

\A/?á/¿£ u#AV£¿£USé Ol/ COMoLOM£ßAT 28 16 n 5O 38 33 29 26 A C/M£A/r A#tS/¿£¿/X T£A/û/?£ G A

i B B'

470-5-41 4O 39 5OO-1-37 136

At o Ap o- — Ap * i */1

- Ap, __ / KL) — AP* X

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(¿MAX/. 2 .4 fO 7o < 2 mm 86 A fOO '/o < û.// 79 A 99 >/o<0.oe 6$ A 37 \X/¿ : 29 A 36 Iù : n A 3f 51

On peut rencontrer des nappes de faible extension dans les milieux sableux et dans ces cas, il sera important de préciser l'étendue et la puissance de la nappe, la perméabilité du milieu et le mode d'alimentation.

6532 - Constructions_l|gëres

A l'exception de certains horizons superficiels plas- tiques la plus grande partie de la zone est apte à recevoir des constructions légères à moyennes sur fondations superficielles ou semi-profondes (semelles ou piles) avec des taux de travail de 2 à 5 bars et des tassements qui demeureront faibles. Dans les marnes franches, il sera important de s'efforcer de distinguer une zone altérée et une zone saine et de protéger les fonds de fouille vis à vis d'une altération rapide des propriétés mécaniques par l'eau.

6533 -

On aura intérêt à les prévoir avec des niveaux sou- terrain, pour bénéficier des caractéristiques d'ensemble des marnes en se limitant aux taux de travail indiqués ci-dessus. Le recours à des fondations profondes de type pieux et barettes à partir de la surface est plus aléatoire du fait de la discontinuité des horizons les plus rigides et des possibilités de poinçonnement des marnes sous des charges ponctuelles trop concentrées. L'information d'ensemble disponible n'est cependant pas suffisante pour que les recommandations présentées ici soient définitives. Dans le cadre de projets particulièrement importants, il sera tout indiqué de réaliser des essais de chargement en vraie grandeur de fondations profondes pour optimiser le choix définitif.

6534 - Reçonnaissançe_a_mettre_en_oeuvre

On pourra orienter les campagnes importantes par une investigation préalable en géophysique. Pour des fondations superficielles il sera souvent avantageux de faire des puits. L'investigation profonde ne pourra se faire que par essais pressiométriques et surtout des sondages carottés. Les techniques de diagraphie seront d'un précieux secours pour établir des corrélations entre niveaux plus ou moins indurés ou plus ou moins conglomé- ratiques.

66 - FORMATIONS ROCHEUSES SECONDAIRES VI

La zone correspondante est très réduite sur la région étudiée, mais ces formations rocheuses constituent une limite naturelle à l'Ouest, au dessus de la zone I.

L'absence d'information rend vaine toute tentative de caractérisation. L'homogénéité des séries, celle des faciès calcaires, le style tectonique tabulaire et la morphologie simple éliminent les problèmes importants. - 52 -

II faut souligner toutefois l'importance de la couverture argileuse résultant de l'altération des calcaires, l'existence de failles, la possibilité de trouver des phénomènes de karst et enfin les difficultés liées aux terras- sements (recours à l'explosif).

Un problème particulier important mérite d'être signalé pour ses conséquences sur les zones adjacentes : la possibilité de chute de blocs rocheux là où la morphologie fait apparaitre des falaises au dessus de la zone I et II (Nord).