Dossier Du Spectacle
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Renn Compagnie présente CHRISTIANE CLOTILDE de siCOHENDY MOLLET TendresDE LOLEH BELLON AV EC Liens MISE EN SCÈNE CHRISTIANE LAURENCE COHENDY RENN PENEL CLOTILDE Créé au Festival Avignon 2017 MOLLET au Petit Louvre Photo Franck Harscouët EXTRAITS PRESSE Le 5 juillet 2017 13 juillet 2017 La mère, Christiane Cohendy est lumineuse de Ce texte touchant est mis en scène avec justesse sensibilité, la flle, Clotilde Mollet, rugueuse à souhait (…) La et sensibilité. (…) La pièce est remarquablement interprétée grâce fragile de ce spectacle tient à ce qu’il est sans excès, (…) Ce spectacle, qui évoque immanquablement pour chacun comme murmuré à l’oreille, par deux grandes comédiennes des moments vécus ou proches de nous, va au-delà du rap- devenues sœur et mère du public à la fois. Des confdences port mère-flle tant il touche avec fnesse à ce que l’on attend où chacun se retrouve. (…) L. Bellon dit juste à merveille le de l’être aimé et aux inévitables frustrations. Il est à découvrir, besoin éperdu d’être aimé… Les directeurs de théâtre hexa- ou à redécouvrir, en particulier pour la qualité de la mise en gonaux feraient bien de réserver… scène et de l’interprétation. JLB Le 5 juillet 2017 (…) On est très touché. Tout est juste chez ces 16 juillet 2017 comédiennes (…) Jusqu’à la fn le jeu d‘échos va répéter le Le masque et la plume besoin d’amour, la peur de la solitude. Et nous faire sentir à Le coup de coeur de Jacques Nerson quel point les petits ratages entre mère et flle, qui paraissent « je conseille d’aller voir De si tendres liens, reprise insignifants, ne le sont pas. (…) C’est une pièce sur l’amour, d’une pièce de Loleh Bellon qui est absolument magnifque. sa fragilité, les souvenirs qui marquent, et ceux qui passent à C’est le moment un peu particulier où les enfants deviennent la trappe de l’oubli. parents de leurs parents, c’est tout à fait bouleversant, c’est joué par 2 actrices magnifques, Christiane Cohendy et Clo- 7 juillet 2017 tilde Mollet, je le recommande c’est superbe »… (…) Deux grandes comédiennes sont réunies pour être la mère et la flle. Elles sont remarquables (…) Voyez 17 juillet 2017 ce spectacle ! « De si tendres liens met en lumière la si particulière relation mère-flle. Deux comédiennes partagent l’af- Le 28 juin 2017 fche : Christiane Cohendy et Clotilde Mollet. Elles partagent La mise en scène apporte une discrète simplici- avec le public beaucoup d’amour, d’émotions et de tendresse té et une chaleur intense aux personnages et aux autour de la question des liens familiaux ». situations. Une impression de continuité dans ce désordre temporel. (…) Très adroit et esthétiquement réussi. 10 juillet 2017 Les comédiennes servent magnifquement cette partition (…) (…) Christiane Cohendy et Clotilde Mollet elles nous captivent et nous bluffent (…) Du très bel ouvrage savent jouer les âges de la vie, les situations rituelles au pas- (…) Un petit bijou théâtral. Une pièce attachante dans un écrin sage des générations. Mieux, les âges les traversent. Sans en délicat et charmant, jouée par deux comédiennes éblouis- faire trop, sans effets, elles illuminent ou éteignent leur visage, santes. Je recommande vivement. et jouent de leur voix avec parfois à peine un peu de sur-jeu, particulièrement savoureux. Voilà : on ne va pas évoquer toute Le 3 juillet 2017 la carrière de ces deux grandes, assez vaste et variée, mais (…) Ce sont deux magnifques comédiennes qui toujours ancrée sur une véritable « probité artistique ». Terme portent ces dialogues empreints de fnesse et de un peu lourd sans doute pour un jeu exigeant, intelligent, pé- sensibilité. (…) Sans qu’elles aient besoin de se grimer, on tillant, mais grave quand il faut, et généreux, toujours. A ne sent le temps qui passe, la fragilité de la mère succédant à pas manquer, vous l’aurez compris. celle de la flle. Toutes deux font sentir, sans pathos, mais avec Christine Friedel délicatesse et humour, le passage du temps sur la relation de la mère et de la flle et l’on sort de la salle empli d’émotion. LA PIÈCE Les noms s’échangent, et le rire et les larmes, « De si tendres liens » raconte en une série de tableaux «le temps passe et ne passe pas, les mots se répètent, la relation intime et fusionnelle, étrange d’ambivalence, les blessures ne cicatrisent pas, la mémoire est infnie entre une mère et sa flle unique : Charlotte et Jeanne. mais ce n’est jamais tout à fait la même pour l’une et Jeanne se remémore les soirées passées seule chez elle, l’autre, chacune met ses pas dans les pas de l’autre, les vacances chez son père remarié… Elle se souvient veut s’éloigner puis revient, elles portent le même d’une grande solitude. manteau, c’est du pareil au même, et pourtant elles Charlotte, elle, pense n’avoir vécu que pour sa flle et lui s’acharnent à ne pas se ressembler, l’enfant a peur du avoir sacrifé sa vie de jeune femme, alors que Jeanne noir qui s’appelle la mort, la vieille dame a peur de la lui reproche ses absences. Les exigences de l’une ne mort qui s’appelle le noir, il n’y a plus de frontières, trouvent comme écho que l’incompréhension de l’autre. les hommes apparaissent et s’en vont même quand ils Voyage en un seul acte au cœur de la mémoire de restent, c’est qu’ils n’y comprennent pas grand-chose, Jeanne, tranches de vie qui se juxtaposent des années à cette histoire qui n’a ni commencement ni fn ; elles, 30 aux années 80. elles se font belles pour eux, charmantes, c’est vers eux Les mêmes situations se reproduisent à l’inverse au fl que va l’amour, c’est là qu’il y a le plaisir. des années : la flle, qui en demande toujours plus à sa La pièce de Loleh Bellon est une merveille qui, avec mère lorsqu’elle est enfant, et la mère dans la vieillesse, mille riens, dit le tout de la vie. dont l’univers mental s’est rétréci qui reproche à son J-B PONTALIS tour à sa flle son absence. » Qu’est-ce que le souvenir ? Pourquoi se souvient-on de NOTE D’INTENTION cela et pas d’autre chose ? Pourquoi la même réalité est- elle vécue de façon tellement différente par chacune ? MISE EN SCÈNE Pourquoi le ressenti de l’une est-il si divergent de celui Voyage intérieur et immobile, duo d’amour et de l’autre ? de tendresse partagés mais aussi de reproches Le caractère sublime de cette relation sera mise en et de regrets. Les rapports si complexes mère- jeu par une interprétation ténue, drôle et sensible, le flle avec ce qu’il y a de fascination et de rejet. changement d’âge suggéré, jamais réaliste. L’espace ne change pas – peu d’objets. La lumière marquera Le temps, omniprésent, martèle ses évidences, distille le changement d’époque. Les tableaux s’enchaînent sa cruauté. Les époques se confondent, se succèdent rapidement, nous voyageons dans les souvenirs de dans le désordre, comme la montée des souvenirs d’une Jeanne, en aucun cas nous ne sommes dans le réalisme. vie. L’enfant avide de la présence et de l’amour de sa Ce sont ses souvenirs, subjectifs, qui refont surface : « Je mère est remplacée par la mère affaiblie par l’âge et ne dis pas que c’est vrai, je dis que je m’en souviens », la maladie, reproduisant la même demande angoissée dit-elle à sa mère. auprès de sa flle. La direction du jeu s’attachera à révéler ce qu’il y a de Une peur de l’abandon réciproque, des lamentations sensible et de tragique dans chacune des interprètes qui émanent de Jeanne comme de Charlotte, chacune pour mieux faire surgir l’émotion et l’humour, loin de se plaignant que l’autre n’est pas assez proche. tout pathos. L RENN PENEL L’Annonce faite à Marie de Claudel, La Dame aux L’AUTEUR LOLEH BELLON Camélias ou encore Judith de Jean Giraudoux. Elle travaille également avec Jean-Louis Barrault et Jean Auteur Vilar. Les Dames du Jeudi (1976), Changement à vue (1978), Cinéma Le Point du jour, Le Parfum de la dame en noir Le Cœur sur la main (1980), De si tendres Liens (1984), et dans Maître après Dieu avec Louis Daquin, Casque L’Eloignement (1987), Une Absence (1988), d’or (1952) de J. Becker, Le Bel Âge de C. Klast, La L’Une et l’Autre (1992) et La Chambre d’amis (1995). Morte-saison des amours de Pierre Kast, Il faut que je tue Mr Rumann de Guy Casaril. Comédienne Télévision Béatrice d’Alain Boudet, La Princesse de Théâtre Prix des Jeunes Comédiens dans Place de Tene, La Conversation et dans La Vérité, toute la vérité l’Etoile de Robert Desnos. d’Yvan Jouannet. Le Balcon, mis en scène par Jean Genet, Ce soir on improvise de Luigi Pirandello, Le Premier de Horovitz, Loleh Bellon s’éteint en mai 1999. Ses principales mises en scène METTEUR EN SCÈNE • Misterioso 119 de Koff Kwahulé Théâtre de la Tempête, Paris Après un parcours de • L’Autobus de Stanislav Stratiev LAURENCE comédienne, elle a été Festival d’Avignon (Théâtre du Chien qui fume) assistante à la mise en scène • Les Manuscrits du déluge de Michel Marc Bouchard RENN PENEL de Philippe Adrien. Théâtre Tristan Bernard, Paris En tant que metteur en • Sale boucan de Sabine Mallet, création clownesque scène, elle œuvre en faveur Théâtre de la Tempête - Festival d’Avignon d’un théâtre contemporain (Les Colibris) + tournée France/Liban et de création (adaptations • L’homme de paille de G.