“Effets générationnels” et contestation politique sous Ben Ali. De la génération des années 1990 à celle des années 2000 : rupture ou continuité ?1 ‘Generational Effects’ and Political Opposition under Ben Ali. From tHe Generation of tHe 1990s to tHe 2000s: Rupture or Continuity? Larbi CHOUIKHA, Institut de presse et sciences de l’inFormation (IPSI), Université de la Manouba, Tunis (Tunisie)
[email protected] Recibido: 25/10/2015. Revisado y aprobado para publicación: 22/12/2015. Para citar este artículo: Larbi Chouikha (2015): ““EFFets générationnels” et contestation politique sous Ben Ali. De la génération des années 1990 à celle des années 2000 : rupture ou continuité ?”, Revista de Estudios Internacionales Mediterráneos, 19, 57-74. Para acceder a este artículo: http://dx.doi.org/10.15366/reim2015.19.004 Résumé : A travers un travail comparatif, dans cet article il s'agit de circonscrire les formes de contestation auxquelles recourait la génération des militants et des opposants au régime de Ben Ali, dans les années 1990, en comparant les moyens et les discours qu'ils développaient à cette époque à ceux qu'avaient commencé à déployer des jeunes à partir de l'année 2000 avec l'émergence d'une nouvelle figure de la contestation : la cyberdissidence. La thèse de la polarisation oppositionnelle de type binaire, voire manichéenne, pour distinguer ces deux générations de militants ne nous semble pas judicieuse. Bien que nous ayons affaire à deux profils de générations de militants, disposant chacun, des moyens et des opportunités spécifiques