Le 27/04/2018 15:17, « "DDTM 40/DT Dax (Délégation Territoriale de Dax) emis par BARSACQ Valérie - DDTM 40/SG/FPL" » a écrit : Bonjour, Je vous prie de trouver en pièce jointe l'avis (en date du 27/04/2018) des personnes publiques associées sur le 2ème arrêt du PLU de LABENNE. Vous en souhaitant bonne réception, Cordialement, Valérie BARSACQ SG/FPL DDTM -site de Dax 5 rue d'Aspremont 40100 DAX tél 05 58 56 65 16
PRÉFET DES LANDES
ANNEXE
Les principales modifications apportées au dossier de P.L.U. dans le cadre du deuxième arrêt sont exposées dans la note de synthèse (page 2). Selon le document, ces modifications substantielles ont été apportées en réponse aux conseils formulés dans l’avis de l’État du 02 mai 2017, établi dans le cadre du premier arrêt. Il est ainsi proposé de procéder, dans le cadre de ce nouvel arrêt à des ajustements concernant : – l’extension de la zone d’activité d’Housquit (zone AUe): réduction à 4 ha au lieu de 8 ha prévus initialement, en compatibilité avec les objectifs du S.Co.T., – l’extension de la zone Us du collège : suppression, – l’extension du zoo de Labenne (initialement NtL) : découpage en trois secteurs bien définis : - un secteur NtLz : constructibilité limitée aux secteurs destinés à l’accueil de nouveaux bâtiments sur le site actuel du zoo, - un secteur NtLp : destinée à la création d’un parking sous couvert forestier, non clôturé, - un secteur NtLn : extension en zone naturelle, sous couvert forestier (sans bâtiments) mais clôturée, destinée à l’accueil des enclos des animaux, – le maintien de la zone Us (équipements nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif) du centre hélio-marin : possibilité d’évolution du site qui sera réétudiée dans le cadre du futur P.L.U.i. en concertation avec les divers partenaires et les services de l’État.
1- Remarques susceptibles d’être relevées lors du contrôle de légalité
1-1 : Le centre hélio-marin La zone Us en avancée vers l’océan est soumise à un risque avéré d’érosion littorale. Il convient à ce titre de se référer à l’étude Casagec 2016 sur la stratégie locale de gestion du trait de côte de Capbreton. Dans la mesure où la zone Us du centre hélio-marin, en bordure de mer et en dehors de toute agglomération ou village, est soumise à érosion littorale, le règlement ne devra pas permettre d’évolution. La possibilité d’évolution de ce site sera réétudiée dans le cadre du futur P.L.U.i. en concertation avec les divers partenaires et les services de l’Etat.
Page 1/15 1-2 : Compatibilité avec la loi littoral Le rapport de présentation (R.P.) expose en page 399 la compatibilité du projet de P.L.U. avec les dispositions de la loi littoral.
1-2-1 Extension de l’urbanisation en continuité des agglomérations et des villages existants L’extension de l’urbanisation n’est possible au titre de la loi littoral qu’en continuité avec les agglomérations et villages existants, ou en hameaux nouveaux intégrés à l’environnement. Le bourg et Labenne-océan constituent des villages au sens de la loi littoral. Les autres zones bâties sont par conséquent des zones urbanisées qui ne peuvent pas connaître d’extension de l’urbanisation.
Extension de la zone d’Housquit (zone AUe) : Afin de répondre aux objectifs du S.Co.T. de M.A.C.S. qui autorise un total de 13 ha pour l’activité économique (2012 à 2030), l’extension de la zone d’activités d’Housquit est réduite et passe de 9,73 ha à 4,01 ha.
Extension du zoo de Labenne (zones NtLn et NtLp) : Le secteur NtLn (sous couvert forestier) est destiné aux espaces libres de parcours des animaux. Il autorise à l’exclusion de tout bâtiment les aménagements légers pour les besoins vitaux des animaux (abreuvoirs, mangeoires, enclos…). De son côté, le secteur NtLp (sous réserve de conserver ou restituer l’ambiance forestière) doit uniquement permettre le stationnement nécessaire à l’accueil du public. Ce découpage en plusieurs zones spécifiques semble offrir une approche plus « naturelle » de l’extension du zoo, laissant supposer que l’artificialisation ne sera pas accrue au-delà du périmètre actuel du zoo. En tout état de cause, il apparaît fondamental de ne pas porter atteinte à la fonctionnalité écologique de la coupure d’urbanisation située entre le bourg et Labenne-océan. Une réflexion plus approfondie pourrait être menée au niveau de règlement pour chacune des zones. Concernant la zone NtLp, le choix de revêtements naturels et filtrants sur la zone de stationnement des véhicules pourrait par exemple contribuer à donner un caractère moins artificialisé à ce secteur.
1-2-2 Bande littorale L’identification proposée reste le fruit d’une superposition du territoire avec la carte du S.Co.T. Pour autant, rien ne confirme que la bande littorale retenue dans ce cadre se situe bien (en anticipant la prise en compte du recul du trait de côte) à une distance minimum de 100 mètres à compter de la limite haute du rivage. Concernant les emplacements réservés situés au sein de cette bande (cheminements piéton ou voies), les éléments complémentaires demandés sur les caractéristiques des dispositifs prévus (notamment autour de la chapelle Sainte Thérèse) n’ont pas été fournis.
1-2-3 Espaces proches du rivage Dans la mesure où le S.Co.T. ne l’a pas fait, il serait souhaitable que le P.L.U. procède à une estimation des possibilités d’extension d’urbanisation dans les espaces proches du rivage
Page 2/15 et évalue l’impact de ces extensions sur l’environnement, avant passage du dossier devant la C.D.N.P.S. Le confortement des activités saisonnières de loisirs, et notamment les campings, doit être analysé précisément et ne doit pas peser sur les espaces proches du rivage ou impacter la bande littorale ou les espaces remarquables.
1-2-4 Coupures d’urbanisation La demande d’éléments complémentaires (chemins déjà existants et types de cheminements envisagés), permettant de justifier des emplacements réservés liés à des cheminements piétons ou cyclables au sein de la vaste coupure d’urbanisation n’a pas été prise en compte dans le projet. Cette remarque vaut également pour l’emplacement réservé n°6 (parking extérieur de camping sous couvert végétal) qui empiète sur la zone N.
1-2-5 Espaces remarquables En application du S.Co.T., les espaces remarquables ont été protégés et délimités en zone Nn. Il conviendra de prévoir pour ces espaces remarquables un règlement spécifique, strictement conforme à la loi littoral. Le R.P. n’apporte toujours pas d’éclairage sur les emplacements réservés (10a, 17a, 20a…) situés au sein de ces espaces. Cette remarque vaut également pour l’emplacement réservé n°13 (aire de dépôt des déchets- nettoyage plage).
1-2-6 Espaces boisés significatifs L’article L121-27 du code de l’urbanisme classe en espaces boisés, au titre de l’article L113-1, les parcs et ensembles boisés existants les plus significatifs de la commune, après avis de la C.D.N.P.S. Le projet de P.L.U. a bien intégré les remarques émises lors de la C.D.N.P.S. du 05 mai 2017 et de ce fait identifié les espaces boisés significatifs « loi littoral » et « classiques » dans le règlement graphique (332,98 ha d’EBC dont 312,73 ha significatifs). Dans la mesure du possible, ces espaces boisés pourraient présenter plus de continuité. Ils sont en effet proposés à minima (secteurs en relief isolés) dans la forêt rétro- littorale. Il serait souhaitable qu’ils soient moins fractionnés et forment des ensembles plus cohérents (synergie avec les enjeux de coupures d’urbanisation, charpente écologique et paysagère). Le dossier sera soumis à un nouveau passage devant la C.D.N.P.S. afin de lever les réserves émises lors de la C.D.N.P.S. du 05 mai 2017.
1-2-7 Analyse de la capacité d’accueil L’analyse de la capacité d’accueil devra être développée en tenant compte de plusieurs paramètres comme les conditions de fréquentation par le public des espaces naturels proches du rivage et des équipements qui y sont liés. Ce dernier point n’a pas été reprécisé dans le rapport de présentation.
Page 3/15 1-3 : Compatibilité avec les objectifs de gestion économe de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain 1-3-1 Bilan de la consommation des espaces Le bilan n’a pas été intégralement repris au sein du R.P., comme demandé dans le cadre du premier arrêt. Les informations apportées en page 263 restent très sommaires et ne permettent pas d’apporter une réponse précise aux dispositions de l’article L151-4 puisque la surface d’espaces NAF consommés durant cette période n’est pas quantifiée et qu’il subsiste des imprécisions sur la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis. Le report de la surface constructible en zone à urbaniser artificialisée d’après le S.Co.T. (56,9 ha) figurant en page 262 et la phrase « dont 31 ha dans les zones urbaines, 46 ha dans les zones artificialisées dont les zones à urbaniser non encore urbanisées effectivement dont 2 ha pour les activités économiques », sources de confusions et d’incompréhension figurent toujours dans le R.P., malgré les remarques formulées dans le cadre du premier arrêt. Concernant le nombre de logements construits, des incohérences qui semblaient exister entre les chiffres fournis dans le R.P. et le diagnostic du Plan local d’habitat (P.L.H.) 2016-2021 adopté en septembre 2016 restent toujours d’actualité.
1-3-2 Consommation de l’espace prévue pour l’habitat Formes urbaines Au-delà de la densité moyenne fixée dans le P.A.D.D. à 250 m² par logement (conformément aux prescriptions du S.Co.T.), il est important de bien préciser les formes de bâti envisagées ainsi que leur localisation et leur intégration. Cette moyenne peut en effet potentiellement recouvrir des opérations de fortes densités, mais aussi des zones d’habitat pavillonnaire, très peu dense, fortes consommatrices d’espaces agricoles ou forestiers.
Les zones fermées Aucune réponse n’a été fournie concernant les conditions d’ouverture à l’urbanisation des zones fermées (AUhf). Par manque de précisions et de clarifications, les dispositions figurant dans le règlement restent vagues. La finalité de la zone AUhf de Graou reste (vu l’absence d’éclairage complémentaire) difficilement compréhensible. Soit, elle s’affiche comme large espace boisé au centre de la concentration pavillonnaire (page 429 du R.P.), auquel cas il serait logique de la classer en zone naturelle; soit elle est dévolue à l’urbanisation et elle est alors classée en zone AU au regard de sa position centrale.
1-3-3 Consommation de l’espace prévue pour les activités économiques Le R.P. identifie désormais 13,18 ha au sein de deux futures zones d’activité. La première zone (AUe) située dans le prolongement de la zone Ue d’Housquit au nord de la commune a été réduite dans le cadre du second arrêt (4,01 ha au lieu de 9,73 ha).
Page 4/15 La seconde zone (9,17 ha), au sud de la commune est fermée à l’urbanisation (AUef) jusqu’à une révision ultérieure du P.L.U. Ces prévisions sont compatibles avec le Document d’Orientation et d’Objectifs (D.O.O.) du S.Co.T. qui limite à 13 ha les surfaces affectées au développement d’activités économiques mais s’avèrent contraire aux dispositions de la loi littoral, comme indiqué au 1-1-1 du présent avis.
1-4 : Compatibilité avec les politiques de prévention des risques et des nuisances Les zones Nr et Us en avancée vers l’océan sont soumises à un risque avéré d’érosion littorale. D’une manière générale, il est fondamental d’éviter d’aggraver la vulnérabilité des sites et d’orienter le développement urbain en dehors des zones à risques. Il conviendra à ce titre que le règlement proscrive sur cette zone toute possibilité d’urbanisation nouvelle, limite les possibilités d’évolution des constructions existantes et évite toute augmentation de la valeur des biens.
1-5 : Compatibilité avec les politiques de protection et de gestion de la ressource en eau Bien que l’ouverture à l’urbanisation de la zone AUe (extension de la zone d’activités d’Housquit) ne soit pas envisageable dans le cadre de la loi littoral, il est apparu utile d’attirer l’attention de la collectivité sur les incohérences relevées dans le dossier en matière d’assainissement. Alors que le R.P. (page 464) précise qu’il y a obligation de raccordement à l’assainissement (collectif), la notice descriptive sur la desserte en assainissement mentionne que la zone d’activités d’Housquit serait maintenue en assainissement autonome conformément à l’étude de faisabilité assainissement (non annexée) réalisée par le bureau d’étude AFGE à Bayonne en juin 2016. De ce fait, les intentions de la collectivité en matière de développement économique pourraient être réévalués, en cas de maintien d’un assainissement autonome, vu que ce dernier écarterait toute implantation d’activités rejetant des eaux usées.
1-6 : Règlement
1-6-1 Le règlement écrit En zone N, le projet de P.L.U. a bien intégré (article N2) les dispositions réglementaires relatives aux extensions et annexes, conformément à la doctrine validée par le C.D.P.E.N.A.F. Au regard de l’extension limité de l’urbanisation des espaces proches du rivage, il convient de rester vigilant sur la zone Utk (zone à caractère touristique dédiée aux campings et caravanage sur des terrains d’accueil) et de restreindre la surface de plancher admise (35 m²)
Page 5/15 pour les locaux d’habitation des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement des établissements dont elles dépendent.
1-6-2 Le règlement graphique Le zonage Us a été maintenu au niveau du centre Hélio-marin. Vous vous référerez aux remarques mentionnées au « 1-1 : Le centre hélio-marin » (page 1). Au regard de sa vocation économique, le classement en zone NtLz du zoo laisse supposer une fragilité juridique. En effet, soit il s’agit d’un secteur U où des aménagements sont possibles, soit il s’agit d’un zonage N. Cette remarque vaut également pour la zone NaL qui couvre des secteurs en relation avec la nature. Concernant les abords périphériques du marais d’Orx, il serait souhaitable d’adopter un classement Nn, spécifique aux espaces remarquables. Il convient également de rappeler que la zone Ue située à l’extrême nord de la commune apparaît toujours atteindre les limites communales sur la carte des zones U de la page 294 du R.P., alors qu’elle est en retrait sur le règlement graphique.
2- Remarques de forme, recommandations et points susceptibles de poser des difficultés d’adaptation L’ensemble du projet de P.L.U. devra faire l’objet d’une relecture méthodique afin de rectifier les inexactitudes et points de divergences pouvant apparaître entre diverses pages ou différentes parties du document.
2-1 : Compatibilité avec les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de maîtrise de l’énergie
2-1-1 Déplacements et mobilité La demande formulée dans le cadre du premier arrêt, visant à développer les sujets à enjeux (transport ferroviaire, gare…) est restée sans réponse tout comme les réflexions à mener sur les enjeux liés aux déplacements dans les futurs quartiers à urbaniser, notamment sur le secteur sud de 35 ha destiné à accueillir plus de 800 logements. Il convient de rappeler que la prise en compte de la mobilité, traitée de manière sectorielle au sein des O.A.P., aurait méritée une approche plus globale avec l’intégration de cartographies faisant apparaître les enjeux et les choix de la commune. Dans ce cadre, une O.A.P. mobilité aurait pu être éventuellement proposée. 2-1-2 Transition énergétique Les remarques contenues dans le cadre du premier arrêt valent également pour le projet ré-arrêté.
Page 6/15 2-2 : Compatibilité avec les politiques de protection des milieux naturels et de la biodiversité Seule la remarque concernant l’approbation du S.R.C.E. (approbation en décembre 2015) a fait l’objet d’une actualisation au niveau du R.P. (page 108). Les autres remarques présentes dans le premier avis sont à nouveau reformulées, à savoir :
2-2-1 Évaluation environnementale Le document d’urbanisme est soumis à évaluation environnementale du fait de la présence de sites Natura 2000. Les préconisations (page 471 du R.P.) des mesures compensatoires n’ont pas été suivies d’effet. Concernant les indicateurs, ceux visant la superficie de la trame verte et bleue et le nombre d’espèces patrimoniales recensées seront difficiles à suivre. Dans le premier cas, il apparaît que la trame n’a pas été clairement définie, notamment dans le milieu urbanisé. Dans le second, il n’existe pas de point zéro dans le document d’élaboration du P.L.U.
2-2-2 La forêt et les milieux naturels La forêt Le rapport entre la ville et la forêt souvent mis en avant dans le P.A.D.D. ou le R.P. (ville dans la forêt, nature en ville) suscite des interrogations au regard de la consommation des zones forestières (8/9 des zones ouvertes à l’urbanisation). Les forêts mixtes ou de pins et chênes lièges sont considérées comme présentant un intérêt patrimonial nul, ce qui sous entend qu’aucune espèce protégée n’est présente dans les boisements. L’ensemble de ces affirmations sera à justifier. Il est utile de préciser que les feuillus offrent souvent des interstices favorables aux chiroptères et que les forêts mixtes jouxtant les zones urbaines jouent un rôle social important. La plupart des zones boisées sont décrites comme présentant un intérêt écologique modéré utile pour les oiseaux. Leur préservation dans le cadre des O.A.P. suscite des réflexions qui seront développées ci-après.
Natura 2000 L’absence de transmission du document en format SIG rend difficile la vérification de la prise en compte réelle du zonage Natura 2000, notamment le long du Boudigau et des sites classés en ZNIEFF. Il conviendra d’expliquer pourquoi certaines parcelles du marais d’Orx sont classées en N alors que la majeure partie est en Nn. Concernant les zonages N, Nn et NtL, une étude d’évaluation d’incidences Natura 2000 pourrait figurer dans le règlement dans le but de bien prendre en compte la préservation des milieux, lors des demandes d’urbanisme formulées pour des aménagements dans cette zone. En matière d’évacuation des eaux pluviales il conviendrait, au regard des exutoires classés en zone Natura 2000, de se montrer plus exigeant dans le règlement. Sa rédaction actuelle « l’évacuation des eaux pluviales issues des sols imperméabilisés, dans l’émissaire, si elle est autorisée, peut être subordonnée à un traitement approprié avant rejet » est en effet trop
Page 7/15 imprécise. A ce titre, il convient de préciser contrairement au R.P. indiquant une « absence d’incidence par la surface ouverte à l’urbanisation en rapport à la surface totale de la commune », que toute nouvelle surface imperméabilisée modifie le régime hydraulique des émissaires. Il aurait donc été souhaitable, vu la présence majoritaire de sols sableux, de prévoir en plus des noues programmées dans certaines O.A.P., une infiltration à la parcelle pour une meilleure gestion des premiers flux.
Trame verte et bleue La démonstration de la prise en compte du S.R.C.E. et du S.Co.T. à l’échelle de la commune manque de clarté. Si la traduction communale (fig 33) de la trame verte et bleue (carte page 136) apparaît conforme à la carte du S.Co.T. (fig 28 de la page 122) en montrant bien la continuité de la trame verte via les grands ensembles, il manque une approche fine au niveau de la zone urbanisée. De plus, aucune traduction réglementaire n’est apportée dans le règlement hormis pour deux EBC et une zone de plantation. Les zones à protéger figurent seulement dans les O.A.P., sous forme de trames, sans que soit expliqué le lien existant entre elles. L’avifaune est oubliée dans les espèces spécifiques au territoire boisé (page 113 du R.P.) alors que l’analyse cite les oiseaux présents sur les parcelles ouvertes à l’urbanisation.
2-2-3 Analyse par zone
Zone nord-est (Ue, AUe et Uhc) Il n’existe aucune préconisation pour les eaux pluviales alors que le secteur nord de la commune présente des niveaux argileux (page 84 du R.P.). Il conviendra d’apporter des précisions à ce sujet, compte tenu notamment de la proximité du marais d’Orx. La zone AUe serait soumise à autorisation de défrichement (forêt mixte). Sans description plus précise de la forêt mixte, il est difficile de juger du bien-fondé de sa valeur patrimoniale, qualifiée de « nulle ». De plus, il conviendrait d’expliquer pourquoi la zone ouverte à l’urbanisation va au-delà du trait de recul inconstructible (75 m par rapport à la RD 810).
Zones situées dans le secteur 3 (pages 353 et 368 du R.P.) Au sein de la zone AUhb au lieu-dit le Pont-Sud, une pointe de la parcelle relève du régime forestier. Cet élément n’a pas été repris au niveau de l’O.A.P.(5). Cette zone correspond également à une zone potentiellement humide qui semble urbanisée en partie. Ce dossier sera soumis à autorisation de défrichement. Le ruisseau et la ripisylve seront à conserver. Le niveau, qualifié de « nul », de la valeur patrimoniale des forêts de pins et de chênes lièges aquitaniennes (page 362 du R.P.), est sous évalué du fait que ces derniers sujets constituent un marqueur des paysages du sud des Landes et plus particulièrement du Marensin, entre Tarnos et Léon. Il est par conséquent souhaitable que les aménagements prévoient un évitement des individus de cette essence qui fait par ailleurs l’objet d’une réhabilitation difficile. Au sein de la zone AUhc au lieu-dit le Pont, les remarques concernant les forêts de
Page 8/15 pins et de chênes lièges aquitaniennes sont également de rigueur. En majeure partie affecté par le bruit de la voie SNCF (catégorie 1), des constructions déjà existantes font « tampon » entre la voie et le projet mais l’espace tampon paysager (E.B.C.) prévu dans l’O.A.P.(4) est difficilement identifiable sur le document graphique.
Zone située à Labenne-Océan dans le secteur 1 (pages 351 et 367 du R.P.) Cette zone classée en zone Uhc2 dans le projet de P.L.U. n’a pas fait l’objet d’une O.A.P. alors qu’elle présente un secteur potentiellement humide (page 367 du R.P.). Cette zone est partiellement soumise à autorisation de défrichement sous réserve de vérification de l’absence d’une clôture avec habitation. Il est écrit page 347 du R.P. qu’il y a réduction du réservoir de biodiversité dunaire. Il conviendrait de préciser cette affirmation.
Zone située dans le secteur 8 (pages 358 du R.P.) Cette zone, lieu-dit Graou, est classée en zone AUha dans le projet de P.L.U. Une autorisation de défricher a été délivrée le 18 juin 2015 sur la partie ouverte à l’urbanisation. Concernant la trame existante présente sur le terrain, il n’existe pas de règlement particulier permettant de la préserver et de favoriser la reprise du boisement.
Zone UHb1 lieu-dit Pimont Cette zone a fait l’objet d’une O.A.P 2 détaillée en page 322 et 323 du R.P. Il conviendra de justifier la différence entre trame et état boisé tel que cela est précisé en page 323 du R.P. « conservation de la trame verte existante et du couvert boisé hors zone constructible », surtout que les deux éléments sont pratiquement en continu.
Zone AUhc lieu-dit Estounicq Cette zone a fait l’objet d’une O.A.P. 3 détaillée en page 326 et 327 du R.P. Il y est notamment précisé que ce terrain n’est pas classé dans la trame verte et bleue de Labenne alors que le plan de l’O.A.P. (page 326) et le tableau récapitulant les mesures intégrées à l’O.A.P. (page 327) évoquent la préservation ou la conservation de la trame verte existante et des espaces boisés. Ce point est à clarifier. Il apparaît d’autre part que la surface nord à urbaniser immédiatement empiète sur la trame verte et qu’il en est de même pour la surface sud à urbaniser dans le futur. Les remarques concernant les forêts de pins et de chênes lièges aquitaniennes sont également de rigueur comme pour la zone du lieu-dit le Pont sud. La conservation d’une bande d’environ 50 m de partie boisée prévue entre la voie et le projet devrait permettre une réduction du bruit.
Zone AUha lieu-dit Laguere Cette zone a fait l’objet d’une O.A.P. 6 détaillée en page 336 à 338 du R.P. Comme pour la zone précédente, le point concernant son non classement dans la trame verte devra être clarifié au regard du tableau récapitulant les mesures intégrées à l’O.A.P. (page 337). Il conviendra également de justifier la différenciation entre trame verte et espace tampon végétalisé qui pourtant forment un linéaire continu et expliquer pourquoi la limite sud
Page 9/15 de la zone ouverte à l’urbanisation (phase 1) n’est pas concernée. Concernant sa valeur patrimoniale jugée « nulle », il est difficile de porter un jugement sans description plus précise de la forêt mixte. Le secteur sud sera en grande partie affecté par le bruit de la voie SNCF (catégorie 1). La partie sud (phase 1) va bénéficier d’un espace tampon constitué par la zone d’habitat existante. Pour la partie nord-ouest (phase 2), les premières habitations, situées à moins de 100 m de la voie ferrée seront plus exposées et ne disposeront que d’une rangée d’arbres et de maisons comme espace tampon.
2-2-4 Le bruit La problématique liée au bruit des infrastructures de transports terrestres est correctement traitée dans le R.P. Il est bien rappelé qu’il est important de se montrer vigilant en ce qui concerne le respect des normes de construction dans les secteurs affectés par le bruit. Les bâtiments concernés doivent présenter un isolement acoustique minimum contre les bruits extérieurs.
2-3 : Compatibilité avec les politiques de protection et de gestion de la ressource en eau Les recommandations visées dans le cadre du premier arrêt concernaient deux petites zones pavillonnaires classés Uhca, d’une surface totale de 4,44 ha desservies en assainissement autonome. Pour le secteur pavillonnaire de Pounot à l’extrémité nord de la ville, il était demandé, vu son positionnement en extension de l’urbanisation, de prévoir un raccordement au réseau d’assainissement collectif. Pour le lotissement isolé de l’Arnauton, il était demandé, si maintien en zonage Uhca (c’est le cas) de délimiter la zone au plus près du bâti. Aucune suite n’a été donnée dans le cadre du projet ré-arrêté.
2-4 : Observations sur la traduction réglementaire du P.L.U. 2-4-1 Le règlement écrit Risques littoraux Afin d’éviter l’augmentation de la valeur des biens dans les zones d’érosion, il était demandé que le règlement soit plus restrictif au niveau de la zone Nr (Art Nr2 autorisant les commerces et les installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sous réserve d’un schéma d’aménagement). Aucun changement n’a été apporté dans ce sens au niveau du règlement.
Risques incendies de forêt Il est rappelé qu’une distance de 12 m devra être maintenue entre la zone d’aléa fort et les constructions pour les opérations d’aménagement dans les secteurs à urbaniser.
Page 10/15 Cette distance peut être réduite à 6 m en zone déjà urbanisée hors opération d’aménagement.
Assainissement Il est proposé de modifier la rédaction de l’article Uhc4 (page 14) en précisant que « excepté dans le secteur Uhca, toute construction ou installation nouvelle doit être raccordée au réseau d’assainissement existant. L’évacuation des eaux pluviales issues des sols imperméabilisés, dans l’émissaire, si elle est autorisée, peut être subordonnée à un traitement approprié avant rejet. Dans le secteur Uhca, toutes les constructions autorisées devront comprendre un dispositif d’assainissement autonome conforme aux réglementations en vigueur, conçu avec un dispositif susceptible d’être raccordé au réseau d’assainissement collectif dès qu’il aura été réalisé. »
En matière d’architecture et de patrimoine Il conviendra conformément à l’objectif 4-4 du P.A.D.D. visant à préserver un certain nombre d’éléments bâtis et naturels par une protection particulière que : • l’article 11, dont la rédaction ne permet pas de répondre aux enjeux liés à la préservation de l’architecture d’origine et à l’intégration dans l’environnement urbain et forestier des constructions respectivement évoqués en page 228 et 249 du R.P., soit développé et détaillé sur l’ensemble des zones au sein de quatre parties (bâti existant, extension, changement de destination et bâti neuf), • des prescriptions soient données pour les clôtures sur le domaine public afin de permettre la sauvegarde de l’ambiance générale des lieux et surtout du site inscrit, • le bâti repéré selon l’article L151-19 du code de l’urbanisme soit accompagné par des règles permettant sa conservation.
2-4-2 Le règlement graphique Il était demandé dans le cadre du premier arrêt que la zone Uhc2 (Labenne-Océan) soit délimitée sur sa face est, que la zone Uhca (lotissement de l’Arnauton) soit exclue, que la zone U longeant l’autoroute soit clairement identifiée (classée Usa dans le règlement et le R.P. mais Us dans le règlement graphique) et que la zone Uhc2, pas encore urbanisée (accueil des logements pour la gendarmerie) soit classée en zone AUh. L’examen du document graphique du présent dossier montre que la zone Uhc2 a bien été délimitée et que la zone longeant l’autoroute a été clairement identifiée Usa. Par contre, Les zones Uhca (lotissement de l’Arnauton) et Uhc2 ont été maintenues, contrairement à ce qui était demandé dans le cadre du premier arrêt.
Extension de la zone du collège (zone Us) : Il convient de noter positivement que, suite au retrait de la parcelle C631, cette zone ne connaîtra pas d’extension. Le projet de P.L.U. respecte ainsi les dispositions de la loi littoral.
Page 11/15 2-4-3 Les orientations d’aménagement et de programmation Le tableau récapitulatif du potentiel constructible en matière de logements dans les différentes O.A.P. (page 28) répertorie une surface urbanisable de 9,73 ha pour la zone AUe alors que cette zone (Housquit) a été réduite à 4,01 ha dans le cadre du ré-arrêt du P.L.U. Il conviendra de prendre en compte cette modification dans le tableau. Les observations formulées dans le cadre du premier arrêt n’ont pas été reprises dans le projet ré-arrêté, il convient de les rappeler : Toutes les zones AUh et certaines zones Uh ont fait l’objet d’O.A.P. pour une surface totale de 37 ha accueillant 747 logements, soit le traitement de plus de la moitié de la surface urbanisable du projet de P.L.U. Un travail de structuration a été entrepris pour chacune d’elle prenant en compte les enjeux écologiques et énergétiques ainsi que les réflexions sur les questions de mobilité, densification ou formes urbaines. La démarche apparaît pertinente pour les O.A.P. 1 et 2, enclavées du centre bourg et un peu moins pour les zones AUh b, c (O.A.P. 3, 4 et 5) du sud du bourg qui couvrent avec la zone AUhf une superficie de 35 ha, soit environ 800 logements à venir. Outre l’approche sectorielle des trois O.A.P., le projet de P.L.U. aurait gagné, à disposer pour ce secteur à enjeux (60 % de l’urbanisation future) d’une O.A.P. globale (schéma d’aménagement prévu dans l’article L151-7 du code de l’urbanisme), davantage tournée vers une réflexion d’ensemble. La démarche écoquartier (O.A.P. 5), aurait mérité un portage plus fort. Le R.P. fait souvent référence à ce projet mais n’explique pas suffisamment en quoi il pourrait être un levier pour le développement durable du territoire. Si les questions des ressources, du cadre de vie et des bâtiments semblent convenablement prises en compte, les enjeux de mixité (services et équipements du quotidien) et mobilité (alternatives à l’automobile) apparaissent partiellement approchés. Il conviendrait de ce fait que le P.L.U. aborde ces dernières questions de manière moins sectorielle. Il doit se montrer plus ambitieux et affirmer le rôle structurant de ce quartier, à une échelle beaucoup plus large en mettant l’accent sur les articulations avec le reste de l’habitat (plus ou moins proche) et le pôle multimodal autour de la gare SNCF. Concernant la gare, le R.P. insiste sur le fait qu’il faille la développer parce qu’elle dessert aussi la population de communes limitrophes. La commune a engagé une politique d’acquisitions foncières sur des terrains appartenant à RFF ou la SNCF. C’est un espace à enjeux de 1,46 ha, classé Ueb dans le projet de P.L.U., à structurer selon le R.P. afin d’en constituer un pôle multimodal. A ce titre, Il est dommage que cette zone n’ait pas fait l’objet d’une O.A.P. La zone AUha de 9,27 ha et 181 logements, au lieu dit Laguère (O.A.P. 6) sera « stratégiquement » ouverte à l’urbanisation au regard de sa proximité avec la gare. La connexion entre ce secteur et la zone multimodale reste à développer. Les O.A.P. 8 (lieu-dit la gare) et 9 (lieu-dit Labenne-Océan) ne bénéficient pas, au même titre que les autres O.A.P. d’un volet descriptif exposant les principes spécifiques à la zone. Pourtant, le R.P. précise bien que le secteur de Labenne-Océan ne sera pas urbanisé, excepté « une densification de l’habitat clairement réglementée par une O.A.P. ». Il conviendra de ce fait que l’O.A.P. soit complétée dans ce sens afin de démontrer que cet espace situé au sein des espaces proches du rivage respecte bien les dispositions de la loi littoral en matière d’extension limitée de l’urbanisation.
Page 12/15 2-4-4 Le rapport de présentation
Risques littoraux Les sources et dates faisant référence à « l’atlas de l’aléa érosion du littoral sableux aquitain » ont été précisées dans le R.P. (page 155). Les connaissances les plus récentes apportées par l’étude Casagec 2016 devront être prises en compte au niveau de l’ancien centre hélio-marin.
Risques incendies de forêt Le R.P. (page 153) a apporté les modifications demandées dans le cadre du premier arrêt.
I.C.P.E. Comme demandé, le R.P. (page 166) a bien intégré la déchetterie exploitée par le SITCOM dans le tableau des I.C.P.E.
Sites pollués Le R.P. (page 173) indique que le site de l’ancienne scierie TECMA à Labenne a bénéficié d’une dépollution et fait aujourd’hui l’objet d’une opération immobilière (constructions de logements). Les justificatifs n’ayant pas été transmis par la société SEIXO promotion suite à la demande de la D.R.E.A.L., cette dépollution effective n’a pu être actée.
En matière d’architecture et de patrimoine Il conviendra de rétablir la protection monument historique du monument aux morts qui a été omise. Pour être effectif, le dossier du périmètre de protection modifié du monument aux morts, établi par l’U.D.A.P. devra être soumis à enquête publique conjointement au P.L.U. Conformément à la loi Liberté, Création, Architecture et Patrimoine du 08 juillet 2016, la consultation du propriétaire est obligatoire.
Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (G.P.S.O.) Le projet de ligne nouvelle entre Dax et la frontière franco-espagnole est évoqué dans le projet de P.L.U., à la fois dans le R.P. et dans le règlement graphique. Il est compréhensible que le P.L.U. fasse peu mention de ce projet ferroviaire, dans la mesure où celui-ci s’inscrit dans une temporalité plus lointaine que celle du P.L.U. En effet, la commune de Labenne est concernée par la deuxième phase du programme G.P.S.O., comme suite à la décision ministérielle de phasage intervenue le 23 octobre 2013. Non concernée par l’enquête publique de la fin 2014 et par la déclaration d’utilité publique prononcée le 02 juin 2016 concernant le projet de lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax (1ʳᵉ phase du G.P.S.O.), le projet de ligne nouvelle Dax-Espagne (2ᵉ phase du G.P.S.O.) doit faire l’objet d’arrêtés préfectoraux de qualification en tant que projet d’intérêt général (P.I.G.) afin de préserver les emprises foncières nécessaires à la réalisation future du projet.
Page 13/15 Cette qualification en projet d’intérêt général n’étant pas programmé à ce stade, il conviendrait que le P.L.U. fasse mention de l’arrêté préfectoral portant prise en considération des études d’élaboration des lignes nouvelles. En vigueur depuis 2010, cet arrêté permet d’opposer un sursis à statuer aux demandes d’autorisation concernant des travaux susceptibles de compromettre ou de rendre plus onéreuse le moment venu la réalisation du projet ferroviaire. Dans les Landes, il s’agit de l’arrêté préfectoral n° 2014-105 du 25 mars 2014, arrêté modificatif de l’arrêté n° 2010-1631 du 26 octobre 2010. Ce périmètre de prise en considération doit être repris dans les annexes du P.L.U. ainsi que le stipule le préfet à l’article 5 dudit arrêté. Il est cartographié en page 176 du R.P., mais avec une légende inadaptée (mention d’un arrêté municipal alors qu’il s’agit d’un arrêté préfectoral). Par ailleurs, il conviendrait de modifier la dénomination inapproprié (L.G.V. Bordeaux-Hendaye) donnée au projet ferroviaire à quelques reprises dans le projet de P.L.U. (page 434 du R.P. et cartouche du règlement graphique), dans la mesure où Hendaye n’est pas concernée par le projet de ligne nouvelle qui franchit la frontière franco-espagnole sur la commune de Biriatou. Enfin, SNCF Réseau s’interroge sur l’intitulé « servitudes de projet » figurant à plusieurs reprises dans le projet de P.L.U. (pages 295 et 434 du R.P., cartouche du règlement graphique) dans la mesure où, s’il est fait référence à la disposition définie à l’article L151-41 du code de l’urbanisme, celle-ci ne peut s’appliquer qu’aux zones urbaines et à urbaniser. Le projet de ligne nouvelle s’inscrit très majoritairement en zone naturelle du projet de P.L.U.
Autres observations Comme demandé dans le cadre du premier arrêt, la superficie des zones naturelles (très variables selon les pages du R.P.) a été reprécisée, elle s’élèverait à 1 805 ha. Aucune précision n’a été fournie sur les différences relevées entre les zonages figurant sur les cartes (AUhb1… AUs) des pages 351 à 360 et les zonages du projet de P.L.U. (AUhb…Uhc2). Les autres surfaces (zones Uhb, Ue, Auhf) ont été clairement définies. Le R.P. (page 421) fait toujours référence au secteur Use pour le cimetière alors que les règlements ignorent ce zonage. Cette erreur relevée dans le cadre du premier arrêt n’a pas été corrigée. Les zones AUef n’ont toujours pas été visées dans le chapitre 2.2 (page 406 du R.P.), relatif à la justification des zonages.
3- Remarques sur la procédure
La compatibilité entre les objectifs du schéma de cohérence territoriale (S.Co.T.) approuvé et le projet du P.L.U. devra faire l’objet d’un avis de la communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud, établissement public de coopération intercommunale en charge du S.Co.T.
Page 14/15 Cet avis devra être joint au dossier d’enquête publique tout comme les avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites (C.D.N.P.S.), de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (C.D.P.E.N.A.F.), de l’autorité environnementale et des gestionnaires des infrastructures (A63 et L.G.V.) qui devront également avoir été préalablement recueillis.
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+' C (1) E (1) ~ CASJER_POLE_OEV_ t ro o. Département [!] r. 09/04/2018 ,(1) des Landes 0 18-A03209 .!!! di (1) "roC .....1 \/) (1) Xavier Fortinon Monsieur Pierre FROUSTE Y .....1 Président du Co nseil départemental Conseiller régional Direction de l' Aménagement Président de la Communauté de Communes Service Ma îtrise d'ouvrage Maremne Adour Côte-Sud et Pa trimoine Maire Allée des Camélias Réf. : KU< 0 18031072 K FK BP 44 Dossier s uivi par : 40231 SAINT VINCENT DE TYROSSE Rachel S OUQUET
-~----· Le O-Li.'JR.-2018- ,
Objet : Notification de l'avis de la Commission Permanente sur le PLU arrêté de la Commune de Labenne.
Monsieur le Président,
Par c ourrier du 26 janvier 2018 , vous m'avez transmis pour avis le Pl an Local d 'Urbanisme arrêté de la Commune de Labenne.
La Commission Permanente s'est réunie le 6 avril 2018 et a délibéré favorablement sur ledit PLU en précisant les observations suivantes :