Avis (En Date Du 27/04/2018) Des Personnes Publiques Associées Sur Le 2Ème Arrêt Du PLU De LABENNE
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Le 27/04/2018 15:17, « "DDTM 40/DT Dax (Délégation Territoriale de Dax) emis par BARSACQ Valérie - DDTM 40/SG/FPL" » a écrit : Bonjour, Je vous prie de trouver en pièce jointe l'avis (en date du 27/04/2018) des personnes publiques associées sur le 2ème arrêt du PLU de LABENNE. Vous en souhaitant bonne réception, Cordialement, Valérie BARSACQ SG/FPL DDTM -site de Dax 5 rue d'Aspremont 40100 DAX tél 05 58 56 65 16 PRÉFET DES LANDES ANNEXE Les principales modifications apportées au dossier de P.L.U. dans le cadre du deuxième arrêt sont exposées dans la note de synthèse (page 2). Selon le document, ces modifications substantielles ont été apportées en réponse aux conseils formulés dans l’avis de l’État du 02 mai 2017, établi dans le cadre du premier arrêt. Il est ainsi proposé de procéder, dans le cadre de ce nouvel arrêt à des ajustements concernant : – l’extension de la zone d’activité d’Housquit (zone AUe): réduction à 4 ha au lieu de 8 ha prévus initialement, en compatibilité avec les objectifs du S.Co.T., – l’extension de la zone Us du collège : suppression, – l’extension du zoo de Labenne (initialement NtL) : découpage en trois secteurs bien définis : - un secteur NtLz : constructibilité limitée aux secteurs destinés à l’accueil de nouveaux bâtiments sur le site actuel du zoo, - un secteur NtLp : destinée à la création d’un parking sous couvert forestier, non clôturé, - un secteur NtLn : extension en zone naturelle, sous couvert forestier (sans bâtiments) mais clôturée, destinée à l’accueil des enclos des animaux, – le maintien de la zone Us (équipements nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif) du centre hélio-marin : possibilité d’évolution du site qui sera réétudiée dans le cadre du futur P.L.U.i. en concertation avec les divers partenaires et les services de l’État. 1- Remarques susceptibles d’être relevées lors du contrôle de légalité 1-1 : Le centre hélio-marin La zone Us en avancée vers l’océan est soumise à un risque avéré d’érosion littorale. Il convient à ce titre de se référer à l’étude Casagec 2016 sur la stratégie locale de gestion du trait de côte de Capbreton. Dans la mesure où la zone Us du centre hélio-marin, en bordure de mer et en dehors de toute agglomération ou village, est soumise à érosion littorale, le règlement ne devra pas permettre d’évolution. La possibilité d’évolution de ce site sera réétudiée dans le cadre du futur P.L.U.i. en concertation avec les divers partenaires et les services de l’Etat. Page 1/15 1-2 : Compatibilité avec la loi littoral Le rapport de présentation (R.P.) expose en page 399 la compatibilité du projet de P.L.U. avec les dispositions de la loi littoral. 1-2-1 Extension de l’urbanisation en continuité des agglomérations et des villages existants L’extension de l’urbanisation n’est possible au titre de la loi littoral qu’en continuité avec les agglomérations et villages existants, ou en hameaux nouveaux intégrés à l’environnement. Le bourg et Labenne-océan constituent des villages au sens de la loi littoral. Les autres zones bâties sont par conséquent des zones urbanisées qui ne peuvent pas connaître d’extension de l’urbanisation. Extension de la zone d’Housquit (zone AUe) : Afin de répondre aux objectifs du S.Co.T. de M.A.C.S. qui autorise un total de 13 ha pour l’activité économique (2012 à 2030), l’extension de la zone d’activités d’Housquit est réduite et passe de 9,73 ha à 4,01 ha. Extension du zoo de Labenne (zones NtLn et NtLp) : Le secteur NtLn (sous couvert forestier) est destiné aux espaces libres de parcours des animaux. Il autorise à l’exclusion de tout bâtiment les aménagements légers pour les besoins vitaux des animaux (abreuvoirs, mangeoires, enclos…). De son côté, le secteur NtLp (sous réserve de conserver ou restituer l’ambiance forestière) doit uniquement permettre le stationnement nécessaire à l’accueil du public. Ce découpage en plusieurs zones spécifiques semble offrir une approche plus « naturelle » de l’extension du zoo, laissant supposer que l’artificialisation ne sera pas accrue au-delà du périmètre actuel du zoo. En tout état de cause, il apparaît fondamental de ne pas porter atteinte à la fonctionnalité écologique de la coupure d’urbanisation située entre le bourg et Labenne-océan. Une réflexion plus approfondie pourrait être menée au niveau de règlement pour chacune des zones. Concernant la zone NtLp, le choix de revêtements naturels et filtrants sur la zone de stationnement des véhicules pourrait par exemple contribuer à donner un caractère moins artificialisé à ce secteur. 1-2-2 Bande littorale L’identification proposée reste le fruit d’une superposition du territoire avec la carte du S.Co.T. Pour autant, rien ne confirme que la bande littorale retenue dans ce cadre se situe bien (en anticipant la prise en compte du recul du trait de côte) à une distance minimum de 100 mètres à compter de la limite haute du rivage. Concernant les emplacements réservés situés au sein de cette bande (cheminements piéton ou voies), les éléments complémentaires demandés sur les caractéristiques des dispositifs prévus (notamment autour de la chapelle Sainte Thérèse) n’ont pas été fournis. 1-2-3 Espaces proches du rivage Dans la mesure où le S.Co.T. ne l’a pas fait, il serait souhaitable que le P.L.U. procède à une estimation des possibilités d’extension d’urbanisation dans les espaces proches du rivage Page 2/15 et évalue l’impact de ces extensions sur l’environnement, avant passage du dossier devant la C.D.N.P.S. Le confortement des activités saisonnières de loisirs, et notamment les campings, doit être analysé précisément et ne doit pas peser sur les espaces proches du rivage ou impacter la bande littorale ou les espaces remarquables. 1-2-4 Coupures d’urbanisation La demande d’éléments complémentaires (chemins déjà existants et types de cheminements envisagés), permettant de justifier des emplacements réservés liés à des cheminements piétons ou cyclables au sein de la vaste coupure d’urbanisation n’a pas été prise en compte dans le projet. Cette remarque vaut également pour l’emplacement réservé n°6 (parking extérieur de camping sous couvert végétal) qui empiète sur la zone N. 1-2-5 Espaces remarquables En application du S.Co.T., les espaces remarquables ont été protégés et délimités en zone Nn. Il conviendra de prévoir pour ces espaces remarquables un règlement spécifique, strictement conforme à la loi littoral. Le R.P. n’apporte toujours pas d’éclairage sur les emplacements réservés (10a, 17a, 20a…) situés au sein de ces espaces. Cette remarque vaut également pour l’emplacement réservé n°13 (aire de dépôt des déchets- nettoyage plage). 1-2-6 Espaces boisés significatifs L’article L121-27 du code de l’urbanisme classe en espaces boisés, au titre de l’article L113-1, les parcs et ensembles boisés existants les plus significatifs de la commune, après avis de la C.D.N.P.S. Le projet de P.L.U. a bien intégré les remarques émises lors de la C.D.N.P.S. du 05 mai 2017 et de ce fait identifié les espaces boisés significatifs « loi littoral » et « classiques » dans le règlement graphique (332,98 ha d’EBC dont 312,73 ha significatifs). Dans la mesure du possible, ces espaces boisés pourraient présenter plus de continuité. Ils sont en effet proposés à minima (secteurs en relief isolés) dans la forêt rétro- littorale. Il serait souhaitable qu’ils soient moins fractionnés et forment des ensembles plus cohérents (synergie avec les enjeux de coupures d’urbanisation, charpente écologique et paysagère). Le dossier sera soumis à un nouveau passage devant la C.D.N.P.S. afin de lever les réserves émises lors de la C.D.N.P.S. du 05 mai 2017. 1-2-7 Analyse de la capacité d’accueil L’analyse de la capacité d’accueil devra être développée en tenant compte de plusieurs paramètres comme les conditions de fréquentation par le public des espaces naturels proches du rivage et des équipements qui y sont liés. Ce dernier point n’a pas été reprécisé dans le rapport de présentation. Page 3/15 1-3 : Compatibilité avec les objectifs de gestion économe de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain 1-3-1 Bilan de la consommation des espaces Le bilan n’a pas été intégralement repris au sein du R.P., comme demandé dans le cadre du premier arrêt. Les informations apportées en page 263 restent très sommaires et ne permettent pas d’apporter une réponse précise aux dispositions de l’article L151-4 puisque la surface d’espaces NAF consommés durant cette période n’est pas quantifiée et qu’il subsiste des imprécisions sur la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis. Le report de la surface constructible en zone à urbaniser artificialisée d’après le S.Co.T. (56,9 ha) figurant en page 262 et la phrase « dont 31 ha dans les zones urbaines, 46 ha dans les zones artificialisées dont les zones à urbaniser non encore urbanisées effectivement dont 2 ha pour les activités économiques », sources de confusions et d’incompréhension figurent toujours dans le R.P., malgré les remarques formulées dans le cadre du premier arrêt. Concernant le nombre de logements construits, des incohérences qui semblaient exister entre les chiffres fournis dans le R.P. et le diagnostic du Plan local d’habitat (P.L.H.) 2016-2021 adopté en septembre 2016 restent toujours d’actualité.