UNE EXPOSITION NEW YORK EXTRAVAGANZA rum iliquib usaperis vel eost, qui dollabo rernatem ea dolores ma aligendae volorae nobis apereris suscilicide comniae venis ipsanie nientiam quam nis sin nus. nientiam ipsanie venis comniae suscilicide nobis apereris volorae ma aligendae qui dollabo rernatem eost, dolores ea vel rum iliquib usaperis

du 30 mars au 21 août 2016

philharmoniedeparis.fr - 01 44 84 44 84 - Porte de Pantin

DOSSIER DE PRESSE 1 DES ANNÉES 60 JUSQU’À AUJOURD’HUI, la trajectoire du Velvet Underground est l’une des plus fascinantes de l’histoire des arts, de la musique et de la culture populaire : comment un groupe boudé par le succès durant sa brève existence (1965-1970) s’est-il progressivement révélé, jusqu’à devenir la légende rock par excellence ? Trop novateur, trop transgressif, trop frontal et trop frondeur pour son époque, il devient un indépassable modèle pour les mouvements des décennies suivantes, de l’explosion punk à nos jours. Avec le temps et à l’aide de quelques admirateurs de luxe (David Bowie, Kurt Cobain, Étienne Daho…), le fameux « album à la banane », qui fête ses cinquante ans cette année, s’est imposé comme matrice du rock moderne. À l’origine, la rencontre improbable de et , faux frères surdoués, au sein de la seule ville susceptible de les faire grandir ensemble : le New York interlope du début des sixties, où l’élite des artistes décide que tout est permis. Autour du poète rocker et du musicien d’avant-garde s’agrège une équipe de francs-tireurs – , étudiant en littérature et fan de rock’n’roll ; , banlieusarde androgyne éprise de rythmes tribaux ; , l’iceberg blond dont va faire la chanteuse du Velvet Underground. De la rue aux plus hautes sphères de la société new-yorkaise, de l’univers de la musique pop à ceux du cinéma, de la peinture et de la littérature, cette exposition retrace le parcours du Velvet Underground. Un groupe qui, un demi-siècle après la rencontre de ses membres fondateurs, reste le plus moderne et le plus mystérieux de l’histoire du rock américain.

2 THE VELVET UNDERGROUND une chronologie… 16 octobre 1938 Naissance de Christa Päffgen – la future Nico – à Cologne, en Allemagne. 2 mars 1942 Naissance de Lewis Reed à Brooklyn, New York. 9 mars 1942 Naissance de John Cale à Garmant, Pays de Galles. 29 août 1942 Naissance de Sterling Morrison à East Meadows, New York. 28 août 1944 Naissance de Maureen Tucker dans le Queens, à New York. 25 février 1947 Naissance de Doug Yule à Long Island, New York. Décembre 1964 Lou Reed et John Cale font connaissance à New York. Les deux musiciens commencent aussitôt à jouer ensemble ; trois mois plus tard, Lou Reed emménage dans l’appartement du Lower East Side où réside John Cale. Printemps 1965 Le guitariste Sterling Morrison se joint à Lou Reed et John Cale. Ensemble, ils répètent longuement et, en compagnie du percussionniste Angus MacLise, fournissent l’accompagnement musical de films d’avant-garde. Décembre 1965 Maureen « Moe » Tucker remplace Angus MacLise à la batterie. Le Velvet Underground est né ; pour son premier concert officiel, le groupe se produit dans un lycée du New Jersey. 16 décembre 1965 Au Cafe Bizarre de New York, Andy Warhol assiste à son premier concert du Velvet Underground. Séduit, il propose de prendre en main la carrière du groupe. Janvier 1966 À l’occasion des premières répétitions organisées à la Silver Factory d’Andy Warhol, Nico devient la chanteuse du Velvet Underground. Le 12 janvier, elle monte pour la première fois sur scène avec le groupe, lequel joue durant le dîner annuel d’une société de psychiatres new-yorkais. Février 1966 À la Film-Makers’ Cooperative de New York, le Velvet Underground participe à un spectacle multimédia intitulé Andy Warhol – Uptight. 1er avril 1966 Le Velvet Underground entame à New York une série de concerts donnés dans le cadre de l’Exploding Plastic Inevitable, spectacle multimédia conçu par Andy Warhol et mêlant light show, improvisations instrumentales, danse et projections de films. 16 au 23 avril 1966 En quelques jours, le Velvet Underground enregistre à New York son premier album. Mai 1966 Certaines chansons de l’album sont réenregistrées à Los Angeles. 12 mars 1967 Sortie du 33 tours The Velvet Underground & Nico. Sa pochette, conçue par Andy Warhol, lui vaudra d’être baptisé par les fans « l’album à la banane ». Échec commercial en 1967, le disque va, au fil des ans, changer le cours de l’histoire du rock. 30 janvier 1968 Sortie du deuxième album du Velvet Underground, White Light/White Heat. Nico, qui a entamé une carrière solo, ne fait alors plus partie du groupe. 1er octobre 1968 Doug Yule remplace John Cale au sein du Velvet Underground. 12 mars 1969 Sortie du troisième album, simplement intitulé The Velvet Underground. Le son du groupe a changé : aux déferlantes d’électricité succède le charme discret de l’intimisme. 23 août 1970 À la fin d’un concert donné au Max’s Kansas City de New York, Lou Reed annonce qu’il quitte le Velvet Underground. Septembre 1970 Sortie du quatrième album du Velvet Underground, Loaded. Deux de ses chansons, et Rock’n’Roll, définiront les canons du rock urbain. 18 juillet 1988 Décès de Nico sur l’île d’Ibiza, en Espagne. Juin 1990 John Cale, Lou Reed, Sterling Morrison et Moe Tucker interprètent Heroin à la Fondation Cartier (Jouy-en-Josas) à l’occasion d’une exposition consacrée à Warhol. 1993 Tournée du Velvet Underground pour la première fois en Europe avec deux concerts à l’Olympia. 30 août 1995 Décès de Sterling Morrison à Poughkeepsie, New York. 27 octobre 2013 Décès de Lou Reed à Southampton, New York. 3 COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION

CHRISTIAN FEVRET Parallèlement à des études de droit et de philosophie, Christian Fevret fonde à 22 ans le magazine Les Inrockuptibles, dont il est directeur de la rédaction pendant vingt-cinq ans. Il crée également le festival du même nom, la revue littéraire L’Immature, le mensuel Volume et réalise de longs entretiens avec de nombreux musiciens et artistes. CAROLE MIRABELLO Diplômée de l’École supérieure de design industriel de Paris, Carole Mirabello a commencé sa carrière comme directrice artistique. En 2005, elle fonde sa société de production audiovisuelle « Un Monde Meilleur » au sein de laquelle elle s’attache à défendre des films documentaires exigeants. Elle collabore depuis 2013 avec Christian Fevret sur des projets musicaux.

© , Courtesy Galerie Caroline Smulders, Paris 4 SCÉNO GRAPHIE

MATALI CRASSET Designer et scénographe, matali crasset aime s’aventurer sur des domaines variés, de l’hôtellerie à la musique électronique, de l’artisanat à la réflexion sur la ville. Interrogeant les codes qui régissent la vie quotidienne, son œuvre s’organise autour de principes tels que la modularité, l’appropriation, la flexibilité… Pour l’exposition « The Velvet Underground - New York Extravaganza », elle ancre sa proposition dans la verticalité de New York. La scénographie propose un pas de côté, joue sur des symboles, donne des repères : de l’architecture de la ville à la Factory d’Andy Warhol – repère de la contre-culture. Les visiteurs sont entraînés dans cette antre, qui devient lieu de vie dans l’exposition, invités à regarder et réfléchir : en quoi le son, l’esprit du Velvet Underground nous sont-ils contemporains ?

© matali crasset

NICOLAS ROUVIÈRE Graphisme de l’exposition © matali crasset 5 UNE EXPOSITION DES CENTAINES AUDIOVISUELLE : D’IMAGES prises par les • Six films produits et réalisés spécialement pour photographes qui ont été témoins de l’exposition la carrière éclair du groupe : Nat • Des films d’art underground (Edward English, Finkelstein, Donald Greenhaus, Lisa Alexander Keewatin Dewdney, Gerard Law, Fred W. McDarrah, Gerard Malanga, Marie Menken, , Malanga, Billy Name, Adam Ritchie, Andy Warhol, Danny Williams) Steve Schapiro, Stephen Shore… • Des archives télévisuelles Et les ARCHIVES RARES de nombreux prêteurs et collectionneurs.

UNE EXPOSITION IMMERSIVE et impressionniste, racontée au présent par les témoins et acteurs de l’époque. LES PORTRAITS des DES ŒUVRES membres du groupe : Lou Reed, D’ARTISTES John Cale, Sterling Morrison, Maureen Tucker, Nico. Mais aussi CONTEMPORAINS de ceux qui ont fait le New York inspirés par le Velvet Underground : underground : , Antoine d’Agata, Léo Dorfner, UNE Allen Ginsberg, Piero Heliczer, Nan Goldin, Douglas Gordon, EXPOSITION Angus MacLise, Gerard Malanga, John Giorno, João Louro, Guy MUSICALE : , Barbara Rubin, Edie Peellaert, Alain Séchas, Jean-Luc • Des espaces de musique live Sedgwick, Andy Warhol, Danny Verna, Gus Van Sant… • Une écoute avec casque Williams, … audio (fourni) permettant de se « plugger » pour offrir le confort d’une écoute personnalisée.

6 LES FILMS DE L’EXPOSITION

Loin des codes classiques du documentaire, 6 films racontent au présent l’expérience du Velvet Underground :

• Un film « dyptique » de 4 minutes réalisé par JONATHAN CAOUETTE, réalisateur américain très proche du cinéma indépendant. Monté à la façon d’un « cut-up », il propose un double regard sur l’Amérique des sixties : culture vs contre-culture.

• Le visage et la voix de JONAS MEKAS accueillent les visiteurs à la Film-Makers’ Cooperative en parallèle d’un montage d’extraits des films les plus emblématiques de l’avant-garde cinématographique.

• Un film de 12 minutes réalisé par Allan Rothschild, consacré à la jeunesse et à la rencontre de John Cale et de Lou Reed. Jonas Mekas, 2013 Trois voix se mêlent : les incarnations de JOHN CALE © Liz Wendelbo et de LOU REED et celle de Merrill, la jeune sœur de Lou, qui s’exprime pour la première fois.

• Un film de 10 minutes réalisé par Véronique Jacquinet fait découvrir l’envoûtante NICO : ses premières expériences cinématographiques avec La Dolce Vita, ses années de mannequinat et sa présence troublante au sein du groupe.

• Une projection géante évoque le « New York spirit » : une plongée dans le Lower East Side filmée à hauteur d’homme.

• Un focus de 8 minutes par Allan Rothschild sur l’un des albums les plus mythiques de l’histoire du rock, « l’album à la banane », qui mêle récit graphique, archives et témoignages.

7 PARCOURS DE L’EXPOSITION

Après la Seconde Guerre mondiale, la lessiveuse consumériste de l’Amérique redémarre de plus belle et vante un standard de vie obéissant et familial, sage comme l’image diffusée par des médias en pleine expansion. Refusant ce sourire forcé, intellectuels et artistes sulfureux bouillonnent. Ils s’attaquent aux rigidités d’une société soi-disant libérale mais pour laquelle toute déviance représente un danger.

D’abord cantonnés aux marges, ces inclassables utilisent, inventent et croisent toutes formes de création. Ils défendent des modes de vies radicalement différents, prennent des chemins de traverse, refusant règles et tabous. À l’image d’Allen Ginsberg, l’infatigable porte-parole des poètes de la Beat Generation.

< Travaux de démolition à Greenwich Village, 1960. Photo courtesy Estate of Fred W. McDarrah © 2016 All Rights Reserved

< Le sang des poètes, 1959. Photo courtesy Estate of Fred W. McDarrah © 2016 All Rights Reserved

Allen Ginsberg, 1971 © Gerard Malanga

8 Difficile d’imaginer deux personnalités et trajectoires aussi dissemblables que celles des fondateurs du Velvet Underground. Avant de se rencontrer, John Cale et Lou Reed ne partagent rien ou presque. Issu de la classe populaire protestante du Pays de Galles, Cale grandit chéri par ses parents, alors que son don pour la musique lui permet de suivre un cursus académique qui le destine à devenir chef d’orchestre. Né une semaine plus tôt à Brooklyn dans une famille de la petite bourgeoisie juive, Reed sort des rails en révélant très tôt un caractère difficile, inadapté à l’étroitesse d’esprit d’une banlieue où il se sent coincé. Seuls points communs : la fascination pour le rock’n’roll naissant et un attrait poussé pour les expériences extrêmes.

Lou Reed (au centre) sur scène à l’Université de Syracuse avec son groupe L.A. And The Eldorados, 1964 Avec l’aimable autorisation de Syracuse University Archives, Syracuse University Libraries

John Cale © DR. Collection particulière

9 New York a toujours été une grande Babylone, tête de pont d’un cosmopolitisme incompatible avec les valeurs fondatrices de l’Amérique. Et dans cette ville, minée par la crise au début des années 60, le quartier du Greenwich Village est le refuge d’artistes impies et d’intellectuels aux idées pernicieuses. La répulsion va de pair avec la fascination : enfer décadent aux yeux de la majorité, le Greenwich Village est pour d’autres une terre promise, un formidable incubateur de talents. Ici convergent musiciens expérimentaux et cinéastes underground, poètes briseurs de tabous et jeunes gens bravant les diktats de la norme hétérosexuelle. Avant de donner naissance au Velvet Underground, Lou Reed et John Cale vont se frotter aux poètes héritiers de la Beat Generation, aux audaces harmoniques de La Monte Young ou au cinéma underground. Un contexte unique, au carrefour de la pop culture et de l’avant-garde, de l’art conceptuel et des rythmes tribaux, des pitreries juvéniles et des théories les plus sophistiquées.

Lou Reed et John Cale au Cafe Bizarre, décembre 1965 © Adam Ritchie

Lou Reed, Sterling Morrison et John Cale sur le tournage du film Venus in Furs de Piero Heliczer, décembre 1965 © Adam Ritchie

10 Le Velvet Underground n’a pas attendu Andy Warhol pour se forger un son, un univers et une identité en rupture radicale avec les canons du rock’n’roll de l’époque. Sa poésie aborde de front sexe, drogues ou questions existentielles sur une musique à la fois schizophrène et fluide, sombre et lumineuse, dont les paradoxes et extravagances obligent l’auditeur/spectateur à s’impliquer et à prendre parti. De quoi fasciner le prince naissant du pop art, qui recueille le groupe dans son loft atelier, la Factory. Cette pépinière de talents, accélérateur de particules pas très élémentaires, propulse le Velvet Underground sous le feu des projecteurs.

< Andy Warhol et Lou Reed © Stephen Shore, courtesy 303 Gallery, New York << Nico et Lou Reed au Castle à Los Angeles, mai 1966 © Lisa Law

< The Velvet Underground à Los Angeles, mai 1966 © Gerard Malanga << Lou Reed, John Cale, Sterling Morrison et un officier de police © Stephen Shore, courtesy 303 Gallery, New York

11 L’ALBUM À LA BANANE En avril 1966, quand le groupe mené par Lou Reed et John Cale entame l’enregistrement de son premier album, le meilleur de la pop music balance entre deux pôles. Pour les harmonies du bonheur, demandez les Beatles. Pour l’électricité en rogne, adressez-vous aux Rolling Stones. En refusant de se positionner sur cet axe, le Velvet Underground prend à rebrousse-poil auditeurs et disc jockeys : fatalistes, froides et fielleuses, les chansons du Velvet tendent le moins flatteur des miroirs à la réalité new-yorkaise. Faisant l’impasse sur le confort des oreilles autant que sur le réconfort des âmes, sa musique et ses arrangements privilégient rythmes raides, violon grinçant, guitares barbelées et chant de glace. Sous l’intransigeance des sonorités se cachent toutefois des mélodies célestes, dont l’entêtante singularité déclenchera au début des années 70 une révolution esthétique. L’avenir commence ici, dans un studio d’enregistrement miteux de New York.

Pochette de l’album The Velvet Underground & Nico, créée par Andy Warhol, 1967 12 Après l’éviction de Nico, de Warhol puis de John Cale, le groupe qu’on aurait pu donner pour mort change de visage. Désormais seul maître à bord, Lou Reed trouve dans l’introspection une inépuisable source d’inspiration. Il enrobe d’harmonies lumineuses ses couplets tourmentés. Il se dédouble en recrutant un multi- instrumentiste capable de reproduire ses phrasés, Doug Yule. Calmé, le Velvet Underground sillonne l’Amérique mais boude New York, où il ne se produira plus entre le printemps 1967 et l’été 1970. Dans les clubs de Boston, Chicago, Philadelphie ou de la côte ouest, son alliage de souplesse, de sensualité et de malice fait merveille. En témoigne l’album live posthume publié en 1974, 1969 Velvet Underground Live, qui verra les musiques souterraines prendre leur envol vers la notoriété.

Lou et Doug © Henri Ter Hall Affiche de concert, San Francisco, juin 1968 © Henri Ter Hall © Raphael Schnepf Affiche de concert, San Francisco, octobre 1968 13 © Bellmer Wright En août 1970, avec le départ de Lou Reed, c’est la fin du groupe dans l’indifférence générale. Deux ans plus tard, le Velvet est sur toutes les lèvres : revendiquée par l’homme de l’année, David Bowie, son influence ne va cesser de croître. Au fil des disques pirates, des parutions de titres inédits et d’un mea-culpa de la presse qui porte le Velvet et ses créateurs aux nues, l’esprit et les déclinaisons du rock new-yorkais conquièrent discrètement la planète, comme une revanche posthume. Loin de se limiter à la sphère musicale, les ondes Velvet contaminent les arts plastiques, la photo, le cinéma ou la mode : l’ensemble de la pop culture et le rock continuent de s’en inspirer ou de s’en amuser.

Guy Peellaert Le Velvet Underground, extrait de la série Rock Dreams, 1970-1973. Impression numérique sur papier, 2004 ©The Estate of Guy Peellaert, tous droits réservés

> Catel Muller Nico et le Velvet, 2015 © Catel atelier danube

Cette exposition a pu être réalisée grâce à l’aide précieuse de Gerard Malanga, Jonas Mekas & Benn Northover, Esther Robinson, MM Serra, Merill Weiner, Olivier Landemaine, Allan Rothschild, Bruno Juffin, Gery Bouchez & NOD productions

14 INFORMATIONS PRATIQUES

DU MARDI AU JEUDI 12H - 18H VENDREDI 12H - 22H SAMEDI ET DIMANCHE 10H - 20H VACANCES SCOLAIRES DE PRINTEMPS (DU 23 AVRIL AU 8 MAI) OUVERTURE À 10H L’EXPOSITION EST FERMÉE LE LUNDI ET LE 1ER MAI. ESPACE D’EXPOSITION TEMPORAIRE - PHILHARMONIE DE PARIS

TARIF PLEIN 10 € DONNANT ÉGALEMENT ACCÈS À LA COLLECTION PERMANENTE DU MUSÉE DE LA MUSIQUE

TARIF RÉDUIT 5 € POUR LES JEUNES DE MOINS DE 26 ANS, LES DEMANDEURS D’EMPLOI, LES BÉNÉFICIAIRES DU RSA…

GRATUIT POUR LES ENFANTS DE MOINS DE 6 ANS, LES PERSONNES HANDICAPÉES ET ACCOMPAGNATEURS.

PHILHARMONIE DE PARIS 221, AVENUE JEAN-JAURÈS 75019 PARIS

01 44 84 44 84 • PHILHARMONIEDEPARIS.FR

VISITE GUIDÉE

De 11h à 12h30 les samedis et dimanches du 30 mars au 1er juillet, tous les jours pendant les vacances scolaires (zone C) et du 2 au 13 juillet Durée : 1h30 Tarif : 12 €

15 AUTOUR DE L’EXPOSITION

WEEK-END VELVET UNDERGROUND 1

CONCERT SPECTACLE Television Please Kill Me joue Marquee Moon DIMANCHE 3 AVRIL À 16H30 SAMEDI 2 AVRIL À 20H30 LUNDI 4 ET MARDI 5 AVRIL À 20H30 Quarante ans après sa naissance, Marquee Moon Adaptation, conception et mise en scène : Mathieu renaît sur scène ! Album majeur de l’histoire de Bauer la scène punk new-yorkaise, il est avant tout à l’image Collaboration artistique et adaptation musicale : de la musique bicéphale d’un Tom Verlaine pris entre Sylvain Cartigny ses démons rock’n’roll et jazz. Kate Strong, Matthias Girbig, comédiens, chanteurs Transposant les solos de saxophone de John Coltrane Sylvain Cartigny, Mathieu Bauer, Lazare Boghossian, sur le manche de sa guitare, le leader de Television musiciens offrait une alternative au rock des Ramones, des Please Kill Me s’inspire d’un livre de Legs McNeil et Talking Heads ou de Patti Smith qu’il accompagnera Gillian McCain portant le même titre et composé par ailleurs à la guitare. Une approche intellectuelle d’entretiens qui nous font plonger dans la vie jamais en contradiction avec l’essence purement rock quotidienne des acteurs du Velvet Underground et du groupe. Voix tourbillonnante et presque éraillée, du punk-rock américain, de Patti Smith à Iggy Pop en Marquee guitares anguleuses et mélodies à tiroirs : passant par les Ramones ou Blondie. Moon influencera des légions de groupes à venir, du Nourri d’une multiplicité d’anecdotes souvent drôles, courant post-punk à Parquet Courts, en passant par les parfois inquiétantes tirées du livre, ce spectacle plonge Strokes. L’entendre une fois de plus, quatre décennies dans le New York du CBGB’s et du Max’s Kansas City après son enregistrement, par ses auteurs, amplifie Club. Il dévoile les affres du rock et du punk à travers surtout sa modernité et sa puissance restée intacte. l’intimité affolante de ses protagonistes dont la vie débridée mêle musique, sexe, humour et drogues Salle des concerts - Cité de la musique à gogo – parfois jusqu’à l’overdose –, sans parler Tarifs : 25 € • 20 € d’autres tribulations d’une vie en marge livrée à tous les excès.

AVANT LE CONCERT Amphithéâtre - Cité de la musique Rencontre à 18h30 Tarif : 18 € Avec Christian Fevret, commissaire de l’exposition Rodolphe Burger et APRÈS LE SPECTACLE Rencontre lundi 4 avril à 22h30 Rue musicale – Cité de la musique – entrée libre avec Mathieu Bauer

Amphithéâtre - Cité de la musique - entrée libre © Flight Case Print 16 CONCERT CINÉ-CONFÉRENCE John Cale ROCK’N’FILM présente The Velvet Underground & Nico Par Ollivier Pourriol DIMANCHE 3 AVRIL À 20H30 avec David Weisman L’émotion sera sans doute immense pour John Cale… SAMEDI 2 AVRIL À 14H30 Offrir une (re)lecture du premier et mythique album Cinéma et rock sont les deux faces d’une même pièce : tous du Velvet Undergound, The Velvet Underground And deux arts et industries. Le cinéma avec ses copies, le rock Nico, deux ans et demi après la disparition de son avec ses disques ont mis à la portée de tous la consommation complice Lou Reed, est un exercice périlleux mais de l’art. Reste à voir comment les deux enfants terribles de passionnant. La complémentarité comme l’antagonisme la modernité vont s’entendre ou s’affronter... Illustrées par entre le Gallois et le New-Yorkais, la voix sublime de nombreux extraits cultes, les ciné-conférences d’Ollivier et fantomatique de Nico sur trois titres, sa pochette Pourriol proposent un regard croisé entre musique et image « bananée » par Andy Warhol alors manager du autour des thèmes des week-ends de la Philharmonie. groupe, mais aussi l’approche avant-gardiste de Salle de conférence - Philharmonie ce rock aux sonorités éclectiques et surtout osées à Tarif : 10 € l’époque de leur enregistrement en 1966 : tout était réuni pour accoucher d’un disque ovni. Un opus toujours aussi influent et que John Cale rejouera pour la première fois dans son intégralité, cinquante ans ATELIER plus tard. Session : musique amplifiée Grande salle - Philharmonie Autour du Velvet Underground Tarifs : 60 € • 45 € • 30 € SAMEDI 2 AVRIL DE 16H À 19H Cette session est destinée à des musiciens amateurs curieux de découvrir un univers artistique particulier. Guidés par un professionnel, ils travaillent collectivement un ou plusieurs extraits représentatifs, avec leurs instruments habituels ou ceux mis à leur disposition.

Pour tous dès 15 ans Cité de la musique – espaces éducatifs Tarif : 10 €

CONCERT-PROMENADE AU MUSÉE Velvet@The Museum DIMANCHE 3 AVRIL DE 14H30 À 17H30 Les expérimentations sonores et les chansons du Velvet Underground ne demandent qu’à être revisitées et © D.R. réinventées. Ce concert-promenade fait découvrir les interprétations de Sylvain Choinier, Johan Guidou, Frédéric Jouhannet et les élèves du Pôle Sup’93 et du Pôle Supérieur Paris-Boulogne-Billancourt.

Musée de la musique Tarif : 7 €

17 WEEK-END VELVET UNDERGROUND 2

CONCERT CINÉ-CONCERT Étienne Jaumet - Sonic Boom Exposed : Songs for unseen Warhol films La Monte Young Tribute Performance SAMEDI 21 MAI À 20H30 SAMEDI 21 MAI À 18H Avec Tom Verlaine (Television), Martin Rev (Suicide), DIMANCHE 22 MAI À 16H30 Eleanor Friedberger (The Fiery Furnaces), Bradford Etienne Jaumet, synthétiseurs analogiques Cox (Deerhunter), Dean Wareham (Dean & Britta) Sonic Boom , synthétiseurs analogiques Sous la direction musicale de Dean Wareham, cinq Céline Wadier , chant songwriters et compositeurs de la scène post-Velvet Étienne Jaumet s’associe au musicien anglais Peter accompagnent en musique quinze films d’Andy Kember, plus connu sous le nom de scène de Sonic Warhol. Boom, pour une création autour de La Monte Young. Quinze films d’Andy Warhol qui viennent d’être Bien plus qu’un simple pionnier de la musique restaurés et qui n’ont jamais été projetés en public minimaliste, le compositeur La Monte Young exerce font miraculeusement surface de manière élégante une forte influence sur de très nombreux musiciens et originale. À l’écran apparaissent John Giorno, d’horizons souvent divers. Une figure culte, moins Marcel Duchamp ou bien encore Warhol en personne. médiatisée cependant que celle de ses confrères Terry Tandis que sur scène, deux mythes du New York Riley, Steve Reich ou Philip Glass… Derrière leurs punk joueront en direct : Tom Verlaine, leader du synthétiseurs analogiques, le Français Etienne Jaumet groupe Television, et Martin Rev, moitié synthétique (de Zombie Zombie) et l’Anglais Peter Kember (alias du duo Suicide. Mais aussi les plus jeunes : Eleanor Sonic Boom et ex-Spacemen 3) sont deux exemples Friedberger des Fiery Furnaces et Bradford Cox de bien distincts de créateurs fascinés par Young. Deux Deerhunter. Une orgie électrique contemporaine, musiciens unissant ici leurs forces expérimentales collant à la perfection aux images animées du pape pour célébrer, à travers une création, la musique de du pop art. ce compositeur américain extraterrestre également à Avec le soutien du Andy Warhol Museum. l’origine de la bourdonnante drone music, un courant Au Lieu Unique (Nantes) le 20 mai. musical qui influencera aussi bien certains travaux du Velvet Underground de Lou Reed et John Cale que Salle des concerts - Cité de la musique € € ceux de Brian Eno. Tarifs : 30 • 25 Création en coproduction avec le Lieu Unique (Nantes) le 20 mai. PROJECTIONS Amphithéâtre - Cité de la musique New York Experimental Tarif : 20 € SAMEDI 21 MAI À 14H30 Sélection de films expérimentaux et d’avant-garde AVANT LE CONCERT new-yorkais. Table ronde : La Monte Young Le 22 mai à 14h30 Salle de conférence - Philharmonie – entrée libre Avec Jacqueline Caux, Étienne Jaumet et Sonic Boom en compagnie de Gérard Pèpe

Amphithéâtre – Cité de la musique – entrée libre

© D.R. 18 CONCERT CAFÉ MUSIQUE Paris Velvet The Velvet Underground DIMANCHE 22 MAI À 20H30 DIMANCHE 22 MAI DE 11H À 12H30 Avec Clotilde Hesme - Poni Hoax - Emily Loizeau - Mark Un moment convivial autour de musiques choisies Tompkins... dans le programme des concerts de la Philharmonie Direction artistique : Rodolphe Burger de Paris. Écoutes, échanges et commentaires sont Au fil des décennies, l’influence de la formation orchestrés par un journaliste musical. Éric Tandy emmenée par Lou Reed et John Cale demeure intacte. Animé par Pour preuve, cet alléchant hommage orchestré par Rue musicale – Cité de la musique – entrée libre Rodolphe Burger. Souvent attribuée à Brian Eno, la phrase est devenue légendaire : le premier album du Velvet Underground CULTURE MUSICALE n’a peut-être vendu que quelques dizaines de milliers Contre-culture : De Londres à la Factory d’exemplaires à sa sortie, mais tous ceux qui l’ont Par Éric Tandy acheté ont fondé un groupe. « J’ai découvert avec De la simple découverte à l’approfondissement, le Velvet que le rock n’était pas seulement une les cycles de culture musicale de la Philharmonie histoire de teenagers, mais qu’il était peut-être l’art de Paris permettent aux mélomanes d’enrichir contemporain par excellence », confiait l’ancien leurs connaissances. Tous les genres musicaux sont leader de Kat Onoma en 2012, à l’occasion de abordés dans leur contexte historique, sociologique la sortie de son album intitulé This Is A Velvet Underground et esthétique. L’offre se compose de cycles longs (30 Song That I’d Like To Sing. Rodolphe Burger prolonge ici séances) et de cycles courts (5 séances). Chaque ce trip velvetien pour faire vivre, encore et toujours, conférence dure 2 heures. Pour favoriser les approches un répertoire plus moderne que jamais. personnalisées, toutes les conférences qui composent Grande salle - Philharmonie ces cycles sont également accessibles en séance Tarifs : 35 € • 25 € • 20 € ponctuelle. Comment est apparue et s’est développée la contre- culture entre le début des années 1960 et le milieu des années 1970 ? Quel a été son impact sur les façons de penser, les comportements artistiques, les musiques ? Ce cycle, riche en images, en sons et en évocations détaillées, met en avant les échanges constants entre l’Angleterre colorée du Swinging London et le New York de la Factory et du Velvet Underground. Cycle de 5 séances LE MERCREDI DE 19H À 21H, DU 23 MARS AU 20 AVRIL 23 mars : New York, centre contre-culturel 30 mars : La Factory, laboratoire de sons, d’images et d’idées 6 avril : Londres Underground 13 avril : New York, CBGB et Max Kansas City 20 avril : Le Londres souterrain des années 1970

Salle de conférence – Philharmonie Tarifs : 30€ le cycle complet (comprenant une visite de l’exposition) / 10 € la séance Rodolphe Burger © D.R.

CATALOGUE DE L’EXPOSITION The Velvet Underground - New York Extravaganza

Sous la direction de Christian Fevret et Carole Mirabello Prix : 39 € ISBN : 978-2373680157 Coédition La Découverte / Cité de la musique - Philharmonie de Paris

19 © Adam Ritchie Imprimeur IMPRO •

CONTACTS PRESSE

Hamid Si Amer Assisté de Attaché de presse Gaëlle Kervella [email protected] [email protected] + 33 (0)1 44 84 45 78 +33 (0)1 44 84 89 69

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