SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIAL DU PAYS INTERREGIONAL YERES

1 / RAPPORT DE PRESENTATION LIVRET 1 DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE ET SPATIAL

VERSION POUR ARRET EN CONSEIL SYNDICAL DU 5 AVRIL 2019

SCoT du Pays Interrégional Bresle Yères – Version pour arrêt en conseil syndical du 5 avril 2019 1 / Rapport de présentation – LIVRET 1 – Diagnostic socio-économique et spatial

SOMMAIRE Préambule...... 5

1. Démographie, logement et prospective associée ...... 6 1.1. Une démographique en baisse ...... 6 1.2. Des dynamiques intercommunales et communales différenciées ...... 7 1.3. Une natalité moins dynamique et un solde migratoire négatif : constat nuancé par intercommunalité . 10 1.4. Origine/destinations des migrations ...... 13 1.5. Un vieillissement important de la population ...... 16 1.6. Le desserrement continu des ménages ...... 17 1.7. L’évolution des types de logements ...... 18 1.8. Le parc de logements sociaux progresse ...... 23 1.9. La dynamique récente de construction : une baisse amorcée ...... 23 1.10. Les perspectives régionales et départementales ...... 24 1.11. Synthèse, questions et enjeux démographiques ...... 25 2. Infrastructures, mobilités et transports ...... 26 2.1. Le réseau routier structurant ...... 27 2.2. La desserte ferroviaire du territoire ...... 28 2.3. L’offre en transport ...... 29 2.4. Les modes actifs ...... 31 2.5. Synthèse, questions et enjeux des mobilités ...... 32 3. Armature urbaine : une approche socio-économique...... 34 3.1. L’intérêt de la structuration urbaine du territoire ...... 34 3.2. Les polarités en matière de population et d’emplois ...... 35 3.3. Les polarités en matière de services, commerces de détail et équipements sportifs, de loisirs et culturels ...... 39 3.4. Synthèse sur l’armature urbaine existante et ses polarités ...... 44 3.5. Population et structuration urbaine : les pôles en perte de vitesse ...... 45 3.6. Synthèse, questions et enjeux de l’armature urbaine ...... 46 4. Consommation d’espace et formes urbaines ...... 47 4.1. L’espace urbanisé en 2016 ...... 48 4.2. La consommation d’espace depuis 10 ans ...... 50 4.3. Consommation foncière due au logement ...... 59 4.4. Consommation foncière due aux activités ...... 61 4.5. Les formes urbaines ...... 62 4.6. Synthèse, questions et enjeux de la consommation d’espace et des formes urbaines ...... 68

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5. Etat des lieux des documents d’urbanisme locaux ...... 69

6. Emploi, économie, commerce et numérique ...... 71 6.1. Les contextes départementaux ...... 71 6.2. L’emploi du territoire du Pays Interrégional Bresle-Yères ...... 72 6.1. Comparaison du taux de chômage ...... 75 6.2. Niveau de formation ...... 76 6.3. Le poids de la sphère non-présentielle ...... 76 6.4. Les déplacements domicile-travail : où vont travailler les habitants ? Qui vient travailler dans le Pays ? 77 6.5. Les domaines d’activités ...... 78 6.6. Le foncier d’activités ...... 96 6.7. L’aménagement commercial ...... 100 6.8. L’aménagement numérique ...... 102 6.9. Synthèse, questions et enjeux économique ...... 105

Annexes ...... 106

Table des cartes ...... 119

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Préambule Les chiffres de population et du logement analysés dans ce document sont issus du recensement de 2015 publié par l’INSEE fin juin 2018. La démographie provient des statistiques de population municipale, à ne pas confondre avec les populations légales. Le territoire du SCoT du Pays Interrégional Bresle Yères est composé de 2 communautés de communes et de 72 communes. Les territoires de comparaisons utilisés pour l’analyse sont les suivants :

Type de territoire Nom Territoire supérieur Hauts-de- Territoire supérieur Normandie Territoire supérieur Seine-Maritime Territoire supérieur Somme Territoire d'étude SCoT du Pays Interrégional Bresle Yères Communauté de communes CC des Villes Sœurs Communauté de communes CC Interrégional - Blangy-Sur-Bresle SCoT limitrophes de comparaison SCoT Baie de Somme 3 Vallées SCoT limitrophes de comparaison SCoT Grand Amiénois SCoT limitrophes de comparaison SCoT Picardie Verte SCoT limitrophes de comparaison SCoT du SCoT limitrophes de comparaison SCoT du Pays Dieppois Terroir de Caux

Carte n°1 - Territoires de comparaison

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1. Démographie, logement et prospective associée 1.1. Une démographique en baisse La population totale du PIBY selon le recensement de l’INSEE s‘élève à 60 245 habitants en 2015. Depuis 1999, le territoire a perdu 2 324 habitants soit - 0,3% par an. L’observation de la dynamique démographique en moyenne annuelle intercensitaire (TCAM1) depuis 1968 montre des périodes diverses : • Entre 1968 et 1975, seule période à la hausse avec une augmentation de 2 683 habitants ; • S’en suit directement une période de baisse jusqu’en 2015 à raison de 173 habitants en moins par an depuis 40 ans : o La plus importante étant entre 1975 et 1982 (-1 140 habitants) ; o La baisse est ralentie entre 1982 et 1990 (-433 habitants) ; o L’affaissement repart croissant : -706 et -925 habitants jusqu’en 2010 ; • La dernière période 2010-2015 enregistre la perte la plus grande de population avec 1399 habitants en moins en 5 ans. Dans le détail depuis 2006, la baisse est quasi continue d’année en année, avec une baisse importante sur une année entre 2014 et 2015 (-346 habitants). Le Pays est d’ailleurs le seul territoire à connaître une évolution négative depuis 1999. En moyenne annuelle, la Somme (+0,5%) et Seine-Maritime (+0,6%), la Normandie (+0,6%) et les Hauts-de-France (+0,7%), ainsi que les territoires SCoT limitrophes ont progressé : • +1% pour le SCoT Picardie Verte ; • +0,7% pour le SCoT Picardie Verte ; • +0,3% pour le SCoT du Pays Dieppois Terroir de Caux ; • +0,2% pour le SCoT Grand Amiénois et le SCoT Baie de Somme 3 Vallées ;

Source : INSEE RP2015

1 Taux de croissance annuel moyen

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1.2. Des dynamiques intercommunales et communales différenciées Entre 1999 et 2015, les deux intercommunalités du Pays connaissent des différences d’évolution : • Une perte importante de population de la CC des Villes Sœurs : -2 606 habitants soit 6% de sa population en 1999. • Un faible gain sur la CCI. Aumale - Blangy-Sur-Bresle (+282 habitants) qui n’arrive donc pas à compenser la baisse totale. La diminution de population du Pays est exclusivement imputable à la plus peuplée des intercommunalités (63% de la population en 2015), la courbe de la CC des Villes Sœurs suit d’ailleurs la trajectoire de celle du SCoT.

Source : INSEE RP2015 Le détail par commune2 illustre bien cette baisse (cartes à la page suivante). Par rapport à leur population de 1999, les villes littorales de la CC des Villes-Soeurs ont perdu des habitants : Ault -27%, Mers et Le Tréport -16%, Eu -12%... A contrario, les communes limitrophes aux précédentes en ont gagné : Saint-Rémy : +16%, Woignarue : +16%, +14%, Etalondes +5%, etc. On remarque aussi une augmentation sur les coteaux le long du massif du Triage, sur les communes du Vimeu autour de Vismes, du massif du Grand Marché (Réalcamp, Richemont, La Caule, etc.) Les communes qui ont le plus gagné par rapport à 1999 : • Le Mesnil-Réaume : +75% soit +331 habitants ; • Vismes : +56% soit +170 habitants ; • Illois : +48% soit +127 habitants Les communes qui ont le plus perdu par rapport à 1999 : • Ault : -27% soit -554 habitants • : -18% soit -183 habitants • Aumale, Mers-les-Bains et Le Tréport : -16% soit respectivement -400, -554 et -965 habitants Toutes les villes-centres ont ainsi perdu de la population. Les communes de plus de 1 000 habitants pour une population de 33 961 habitants en 2015, ont perdu 4 304 habitants en 15 ans. À l’inverse, les communes de moins de 1 000 habitants ont gagné près de 2 000 habitants entre 1999 et 2015.

2 La population des 72 communes du Pays est jointe en annexe

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Carte n°2 - Evolution de la population entre 1999 et 2015

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Carte n°3 - Evolution de la population entre 2010 et 2015

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1.3. Une natalité moins dynamique et un solde migratoire négatif : constat nuancé par intercommunalité Premier enseignement de l’observation des soldes naturels3 et des soldes migratoires4, le Pays a toujours souffert d’un déficit migratoire. Le solde naturel a été le seul moteur démographique jusqu’en 1999, mais il n’a jamais suffi à faire progresser la population du territoire, voire même à la maintenir. Ce solde naturel a continuellement baissé pour atteindre +0,03 % entre 1999 et 2015 et même -0,1% entre 2010 et 2015, soit dans une tendance plus rapide que les 2 départements et les 2 régions5, ce qui provient d’une diminution des tranches d’âges des habitants en âge d’avoir des enfants. Sur la dernière période 1999-2015, le solde est nul. Dans le même temps, le solde migratoire qui a baissé à -0,8% entre 1975-1982, a remonté progressivement jusqu’entre 1990 et 1999 (-0,2%) pour replonger à -0,3% entre 1999 et 2015. 0,03% La combinaison des deux soldes montre bien que la population a inévitablement diminué depuis 40 ans, si bien que sur la dernière période les ratios naissances/décès se sont rejoints à 11 pour 1 000 habitants.

Source : INSEE RP2015 Comme vu précédemment, on observe une différenciation selon les communautés de communes. Sur la CC I. d’Aumale et de Blangy, c’est le solde naturel qui est légèrement positif (+0,1%/an) alors que c’est le solde migratoire fortement négatif (-0,4%) de la CC des Villes Sœurs qui explique la baisse démographique du Pays. La tendance s’accélère même sur la dernière période 2010-2015 avec plus de décès que de naissances et une proportion toujours plus forte d’habitants qui partent (-0,6%). C’est donc la seule partie du Pays qui se trouve en situation de « panne démographique », due littéralement à la perte de population des villes sœurs et d’Aumale, alors même qu’elle concentre la majorité de la population. C’est aussi toute la vallée de la Bresle du Tréport à Blangy qui accuse un solde migratoire négatif (voir carte ci- après).

3 Différence entre les naissances et les décès 4 Différences entre les personnes qui entrent sur le territoire et celles qui sortent. 5 Tableau des soldes naturels et migratoires en annexe

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Carte n°4 - Taux de variation annuel de la population dû au solde naturel entre 1999 et 2015

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Carte n°5 - Taux de variation annuel de la population dû au solde migratoire entre 1999 et 2015

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1.4. Origine/destinations des migrations Une analyse des flux migratoires entrants et sortants a été produite dans le diagnostic du Programme global de l'habitat du Pays en 20136. Elle montre qu’entre 2004 et 2008, le flux était de 5 000 personnes par an soit 8% de la population chaque année. Le déficit de l’ordre de 250 personnes par an confirme que les sortants sont plus nombreux que les entrants. 28% des flux concerne l’ex CC Bresle Maritime (CCBM). Les migrations depuis ce territoire vers les autres communautés de communes du Pays sont les plus importantes en leur apportant environ 70 habitants par an. À l’inverse, près de 60 personnes par an quittent l’ex CC Yères et Plateaux (CCYP).

L’apport de population le plus important provient de la région parisienne avec 100 personnes par an, certainement pour établir leur résidence principale au moment de leur retraite, où en transformant leur résidence secondaire. La majorité des flux sont lointains (hors IdF, territoires limitrophes au Pays…). Les échanges avec le Vimeu et la Métropole Normandie sont les plus nombreux. Il y a peu d’échanges résidentiels avec , Amiens et Abbeville.

6 Périmètre du Pays antérieur au 1er janvier 2018 : 77 communes

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Source : Programme global de l'habitat du Pays, 2013 Le solde des départs définitifs vers des territoires lointains est le plus fort. Les départs vers le Vimeu et la Métropole Rouen Normandie sont de l’ordre de 50 personnes par an. Toujours sur la même période 2004-2008, la carte de la page suivante montre bien la prédominance des départs de Eu vers sa première couronne : Monchy, Saint-Pierre-en-Val ou Pont-et-Marais, du Tréport vers Saint-Quentin. Néanmoins Mers-les-Bains constitue un cas particulier puisque les départs résidentiels ont pour destination majoritaire Eu ou Le Tréport. Une grande partie de la population d’Ault est partie à Friville-Escarbotin, mais rejoint également Mers-les-Bains et Eu. La plupart des habitants qui déménagent de Blangy vont ainsi à Moncheaux-Soreng tandis que quelques départs sont recensés vers Amiens depuis Aumale. Les migrations depuis les pôles urbains profitent aux communes rurales environnantes, mais elles-mêmes subissent des départs définitifs vers les bassins de vie proches (Vimeu, Amiens, Dieppe).

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Carte n°6 - Evolution de la population entre 1999 et 2015

Source : Programme global de l'habitat du Pays, 2013

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1.5. Un vieillissement important de la population Depuis 1975, la part des moins de 20 ans dans la population totale a fortement diminué : de 37% en 1968 à 22% en 2015 en passant par 23% en 1999. Celle des 20-44 ans a connu deux périodes : • Une première jusqu’en 1990, en passant de 32% à près de 36%. Ceci illustre le solde naturel positif observé précédemment. • Une deuxième jusqu’en 2015, de 36 à 26,5%, mécaniquement liée à l’évolution de la part des 45-65 ans sur la même période. Les 20-44 ans d’avant 1990 sont restés sur le territoire. La diminution du poids de cette tranche « en âge d’avoir des enfants » est d’autant plus préjudiciable au renouvellement naturel de la population alors que la part des plus de 65 ans augmente de près de 10 points.

Source : INSEE RP 2015 Confirmation de ce vieillissement, la part des retraités progresse de 2 points. La population ouvrière diminue d’un point, ce qui est certainement dû à la rétractation de l’emploi industriel (> 50% de l’emploi total du Pays, voir PARTIE 6).

Source : INSEE RP 2015

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1.6. Le desserrement continu des ménages Comme dans la très grande majorité des territoires français, on observe un découplage entre l’évolution de la population et l’évolution du nombre de ménages correspondants. Le nombre d’enfants par femme ne diminue que très peu en France, mais ce que l’on nomme le desserrement des ménages se poursuit principalement sous l’effet du vieillissement, des séparations qui augmentent. En effet, l’espérance de vie augmente régulièrement et cette espérance concerne aujourd’hui les dernières générations du Baby-Boom de l’après-guerre, soit des générations actuellement un peu surreprésentées. Plus de personnes âgées, c’est forcément plus de personnes seules puisque le décalage de temps entre le décès du 1er conjoint et celui du deuxième augmente mécaniquement avec l’allongement de la durée de vie moyenne. À cela s’ajoutent aussi l’augmentation des divorces, ou encore les départs des jeunes du foyer familial. Ces facteurs changent le nombre de personnes par logement.

1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 Population des ménages 61 265 64 044 63 025 62 527 61 888 60 989 59 544 Part de la population 98,6% 98,8% 98,9% 98,8% 98,9% 98,4% 98,3% Ménages 18 393 20 356 21 702 22 973 24 706 26 517 26 816 Taille des ménages 3,33 3,15 2,90 2,72 2,50 2,30 2,22 L’entre-deux du Pays est ici bien illustré. La taille des ménages du Pays en 2015 est moins importante que pour les Hauts-de-France et la Somme, mais plus élevée que la Normandie et la Seine-Maritime. Elle se situe néanmoins proche de la moyenne française (2,26 pers./ménages). Des différences apparaissent aussi entre intercommunalités avec un écart important entre les 2 intercommunalités : 2,18 pers./ménages pour la CC des Villes Sœurs et 2,29 pers./ménages en CCI. Aumale - Blangy-Sur-Bresle.

Source : INSEE RP 2015

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1.7. L’évolution des types de logements Avec un parc de 36 024 logements en 2015, l’augmentation a été de 4 202 unités depuis 1999 soit +13%, avec la CC des Villes Sœurs qui a représenté 65% de l’accroissement sur cette période. La part des 3 catégories de logements (principales, secondaires et vacants) reste peu ou prou stable depuis 1968, avec ¾ des logements en résidences principales.

1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 1968-2015 1999-2015 Résidences principales 18 393 20 356 21 702 22 973 24 706 26 517 26 816 +46% +9% Résidences secondaires 4 900 4 994 4 626 5 210 5 258 5 800 6 232 +27% +19% Logements vacants 1 006 1 462 1 844 1 905 1 858 2 437 2 977 +196% +60%

Source : INSEE RP 2015 Entre 1999 et 2015, la plus forte évolution émane des logements vacants (+1 119 soit +60%). Cette évolution avait toutefois légèrement diminué entre 1990 et 1999. La hausse qui suit est très importante au regard de ce qui s’est passé depuis 1968. On note aussi une hausse modérée des résidences secondaires.

Source : INSEE RP 2015

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Carte n°7 - Part des résidences principales en 2015

La vallée de la Bresle, lieu d’activité, concentre la majorité des résidences principales.

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Carte n°8 - Part des résidences secondaires en 2015

Compte tenu de leur attractivité touristique, on distingue bien un taux de résidences secondaires important dans les communes littorales (55% à Ault, 45% à Mers-les-Bains), mais aussi au sud du Pays, dans la vallée d’Auchy (de la Caule à Marques).

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Carte n°9 - Part et nombre de logements vacants en 2015

La vacance la plus importante est localisée sur les pôles urbains, le long de la vallée de la Bresle dans les communes industrielles.

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Carte n°10 - Taux de variation annuel du logement vacant entre 1999 et 2015

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1.8. Le parc de logements sociaux progresse Le répertoire du parc locatif social (RPLS) recense 2 892 logements sociaux sur le territoire au 1er janvier 2018. Leur nombre a augmenté de 166 unités depuis 2012, dont 54% sur Le Tréport. 295 communes disposent de logements sociaux dont ¼ au Tréport. Commune Nb 2012 Nb 2015 Nb 2018 Le Tréport 620 710 710 Blangy-sur-Bresle 403 404 414 Eu 347 357 391 Aumale 314 303 288 Mers-les-Bains 209 209 232 Gamaches 194 206 206 144 146 146 Foucarmont 98 98 111 SCoT 2 726 2 837 2 892 Source : RPLS au 1er janvier 2018 1.9. La dynamique récente de construction : une baisse amorcée L’analyse conjoncturelle à partir de la base Sita@del27 fait apparaître une relative stabilité d’un rythme faible de construction. En moyenne, 8 logements par mois ont été mis en travaux entre juin 2015 et juin 2018. Néanmoins on observe un ralentissement depuis juin 2016 avec en moyenne 7 logements par mois

Source : Sit@del2 Dans le détail, c’est en communauté de communes des Villes Sœurs que le rythme de construction est le plus fort avec 5 logements par mois en moyenne mis en chantier.

7 Sit@del2 est la base de données du système statistique public relative à la construction neuve de logements et de locaux non résidentiels. Cette base est alimentée par les informations des permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir et déclarations préalables. Ces données sont transmises chaque mois par les centres instructeurs des directions départementales de l’équipement et par les communes (ou groupements de communes) autonomes.

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1.10. Les perspectives régionales et départementales De par sa position interrégionale, le Pays doit se nourrir des prospectives démographiques des deux régions et des deux départements. En décembre 2010, l’INSEE Haute-Normandie et l’INSEE Picardie ont chacun publié une analyse de prospective démographique8 obtenu avec l’utilisation du scénario central du modèle OMPHALE 20109.

Pour la Seine-Maritime Si les tendances récentes en termes de fécondité, mortalité et de migrations sont prolongées, la région Haute- Normandie devrait approcher les 2 millions d’habitants en 2040 contre 1.839.000 en 2011 et la population de la Seine-Maritime devrait atteindre les 1.278.0000 habitants en 2040 contre 1.251.000 au dernier recensement. Le taux de croissance annuel moyen devrait être de +0.08%, valeur très faible comparée à celle de la France (+0,43% par an). La croissance resterait positive, mais se tasserait progressivement et serait quasiment nulle en approchant 2040. Le solde naturel serait le seul moteur de la croissance démographique, mais se tasserait progressivement tandis que les départs du département devraient être petit à petit moins importants.

À l’horizon 2040, la population haute normande âgée entre 30 et 60 ans diminuerait tandis que les personnes âgées de plus de 60 ans seraient beaucoup plus nombreuses. Le vieillissement sera plus que prononcé puisque le nombre de personnes âgées de plus que 80 ans devrait doubler.

Pour la Somme Toujours selon les mêmes hypothèses de départ que pour la Haute-Normandie, la Picardie devrait croitre de 140.000 habitants d’ici à 2040 pour atteindre, aussi, 2 millions d’habitants. La population de la Somme devrait grimper de 40.000 personnes pour atteindre près de 606.000 habitants en 2040 contre 566.000 en 2007 (population de base retenue pour la prospective) soit un taux de croissance annuel moyen de +0,21%. Celui-ci augmenterait jusqu’en 2020 puis ralentirait jusqu’en 2040. La contribution du solde naturel baisserait tandis que celle du solde migratoire deviendrait positive en progressant petit à petit. La population de la Somme devrait également vieillir. Le nombre des plus de 60 ans devrait progresser de 41% alors que celui des moins de 20 ans devrait diminuer de -4% environ et celui des 20-59 ans chuter de près de 8%. Population TCAM (%) Solde naturel (%) Solde migratoire (%) 1999-2007 0,23 0,31 -0,08 2007-2040 0,21 0,18 0,03 2007-2020 0,28 0,26 0,01 2020-2030 0,19 0,16 0,03 2030-2040 0,13 0,05 0,08 Le dynamisme de la Somme serait donc plus important, ceci dû en partie grâce à un solde migratoire positif que n’aurait pas la Seine-Maritime.

8 INSEE Haute-Normandie, Aval, n°100, décembre 2010 et INSEE Picardie, Analyses, n°49, décembre 2010 9 http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?ref_id=IMET124&nivgeo=0

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1.11. Synthèse, questions et enjeux démographiques

Chiffres clés, synthèse • Le PIBY est le seul territoire à perdre des habitants, comparé au niveau départemental et au territoire des SCoT voisins ; • Une baisse de – 2 324 habitants depuis 1999, en grande partie sur la partie littorale du territoire et les villes centre (Mers, Blangy-sur-Bresle, Aumale…), due à un solde migratoire négatif qui ne fait que s’amplifier ; • Un gain d’habitants au profit des communes de moins de 1 000 habitants, par effet de départ des zones « urbaines » du territoire (les villes sœurs) vers les communes rurales limitrophes ; • Une vacance qui augmente petit à petit. • Des mises en chantier qui stagne à 8 logements par mois sur les dernières années ; • Une perspective tendancielle de population à la baisse, qu’une ambition politique volontariste pourra choisir de corriger.

Questions, enjeux ➔ Peut-on laisser la tendance démographique « à la baisse » perdurer ? Quels sont les moyens de retrouver une dynamique ? ou autrement dit, quel scénario pour recouvrer l’attractivité territoriale ? ➔ Quels emplois et surtout quelle formation pour répondre à la demande locale ? ➔ Quels projets structurants en termes d’équipements, d’infrastructures ? ➔ Comment prendre en compte les besoins spécifiques des populations des jeunes, jeunes actifs et jeunes ménages ? Atouts d’attractivité, accessibilité au logement ou au foncier ? ➔ Comment prendre en compte les besoins liés au vieillissement de la population ? o Nouveaux services = « silver économie » o Parcours résidentiels o Mutations du marché du logement et problématique spécifique des communes rurales ➔ Les logements vacants sont nombreux dans les pôles urbains. Comment les remobiliser et les adapter à l’évolution des modes de vie de la population du Pays ?

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2. Infrastructures, mobilités et transports La structuration urbaine du SCoT s’analyse dans un premier temps avec l’offre d’infrastructure et de transports intra et extraterritoriale (son accessibilité). Les données et le déroulé de cette première partie sont issues du schéma local des déplacements approuvé en 2014 par le Pays, et constituant de fait le volet déplacement du SCoT.

Carte n°11 - Schéma des infrastructures de transport du Pays

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2.1. Le réseau routier structurant Le Pays Interrégional Bresle Yères bénéficie d’une liaison avec les autoroutes A28 (Abbeville-Rouen) et A29 au niveau d’Aumale pour rejoindre -Saint Quentin, le reliant aux deux capitales régionales en une heure (Amiens et Rouen).

La D49 L’A29 au niveau d’Aumale

Le long de la Vallée de la Bresle, la RD 49 dite « La Normande » et la RD 1015 dite « La Picarde », passent au cœur des villages. Également, la RD 925 qui relie Abbeville à Dieppe constitue un axe structurant du territoire et remplit également plusieurs autres fonctions : desserte locale et cabotage, desserte des entreprises du Vimeu, transit entre Abbeville et Dieppe. Mis à part le trafic des autoroutes, la section entre Criel-sur-Mer et les villes sœurs est la plus circulée du Pays avec plus de 10 000 véhicules par jour.

Carte n°12 - Trafic moyen journalier annuel en 2011 des axes principaux du territoire

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2.2. La desserte ferroviaire du territoire Le territoire est desservi par des lignes régionales de natures différentes : aux liaisons ferroviaires s’ajoutent également des liaisons routières qui viennent compléter le dispositif. Deux lignes ferroviaires irriguent le Pays : • Le Tréport-Beauvais : colonne vertébrale ferroviaire du territoire, la ligne dessert les gares et haltes d’Eu, -Gamaches, Blangy-sur-Bresle et Aumale. L’arrêt à la halte d’Eu La Mouillette a été supprimé en 2013. La fréquence est très faible : seulement 3 aller- retour en semaine. Elle permet des correspondances vers Paris à Beauvais et vers Amiens ou Rouen à Abancourt. Le week-end une relation directe met Le Tréport à 2h55 de Le réseau ferré autour du Pays (source : SNCF Réseau) Paris gare du Nord. • Le Tréport-Abbeville : cette ligne dessert au passage le Vimeu industriel avec comme seule possibilité 2 allers le matin et 2 retours le soir depuis Abbeville. Elle permet néanmoins des correspondances pour Amiens et Boulogne. Les 2 relations sont assurées, mais les fréquences des trains sont limitées par la conjugaison de plusieurs facteurs : • Un entretien insuffisant d’une infrastructure vieillissante et des travaux de régénération qui deviennent urgents ; • Conséquence : la mise en place de ralentissement provoquant des temps de parcours en constante augmentation ; • Une voie unique sans possibilité de croisement (entre Eu et Aumale par exemple).

Nombre d’allers quotidien Nombre de retours quotidiens Meilleur temps de Origine-Destination (horaires 2015 semaine) en (horaires 2015 semaine) en parcours (semaine mode fer mode fer 2015) 2 Le Tréport- Beauvais 3 1h53 4 via Abancourt Le Tréport-Abbeville 2 2 41 min Le Tréport-Amiens (via 5 6 1h29 Abbeville ou Abancourt) Le Tréport-Rouen (via 2 3 2h20 Abancourt) Le Tréport-Paris (via 2 3 3h20 Beauvais) 1 via Abancourt Le Tréport-Paris (via 1 1 2h51 Abbeville) Eu-Blangy 3 4 17 min Blangy-Aumale 3 4 15 min

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La gare de Blangy-sur-Bresle a été réaménagée courant 2017 pour devenir un pôle d’échange multimodal, avec réorganisation de l’espace public devant la gare (stationnement, dépose-minute, taxis…) et la construction d’une maison de santé

Les voies au niveau de la gare de Blangy-sur-Bresle 2.3. L’offre en transport

Les services régionaux d’autocar Le Pays est desservi par 10 lignes dépendantes pour partie de la région Normandie et Hauts-de-France.

La ligne la plus importante est sans conteste celle qui relie les villes sœurs à Dieppe (n°68). Cette liaison est réalisée en une heure avec 13 aller- retour par jour en semaine. La politique tarifaire avantageuse de la Seine-Maritime (2€ le billet) accroit l’attractivité de cette ligne. Côté Somme, la ligne 2 propose des fréquences intéressantes depuis Eu vers Abbeville. Elle doublonne cependant la ligne ferroviaire, mais dessert plus finement le Vimeu. L’offre est complétée par une ligne permettant d’accéder aux marchés de Criel, Le Tréport, Mers et Eu. Le Pays étant à cheval sur deux départements, l’offre de transport séparé en deux est difficilement lisible à l’échelle du territoire.

Le service urbain des Villes Sœurs C’est une particularité de la région, la desserte en interne des 3 villes sœurs est réalisée par les cars du département de la Seine-Maritime. La ligne fait une boucle Le Tréport-Eu-Mers-Le Tréport dans chaque sens en desservant au passage la gare du Tréport, l’hôtel de ville, le lycée Hurlevent, les zones d’activités et commerciales d’Eu et de Mers. Les véhicules sont de types urbains et fonctionnent du lundi au samedi à raison de 11 à 14 aller-retour toutes les heures de 7h20 à 18h15 (au départ du Lycée Hurlevent).

Un bus de la ligne des Villes Sœurs au Tréport

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La ville du Tréport dispose d’un funiculaire qui a rouvert en 2006. Le premier a été exploité de 1908 à 1941 et n’a pas été remis en service après la Seconde Guerre mondiale. Fonctionnant comme un ascenseur, il relie le quartier de Terrasse au quartier du Port en contrebas. Il est gratuit et est ouvert toute l’année de 7h45 à 20h45 (0h45 les samedis et en période estivale). Un parking de 470 places a été aménagé sur le haut, payant l’été, afin que les visiteurs puissent stationner sans encombrer les rues de la ville basse. La station haute du funiculaire du 180 000 voyages ont ainsi été effectués dès la première année de mise Tréport en service.

Le covoiturage Un service interactif départemental a été mis en place par le département depuis 2008. En 2018, il n’y a pas d’aire de covoiturage aménagée sur le Pays. La plus proche est située à Neufchâtel-en-Bray qui répond plutôt au besoin des trajets vers Rouen. Pourtant un potentiel pourrait être trouvé au niveau de l’échangeur d’ sur l’A29 pour des trajets vers Amiens et au niveau de l’échangeur de Bouttencourt sur l’A28 pour des trajets vers Abbeville. Le schéma local des déplacements propose une implantation de 6 aires de covoiturage sur le territoire du SCoT offrant 20 places chacune. Elles seraient positionnées à proximité de polarité, des 2 échangeurs des 2 autoroutes et destinées à compléter l’offre ferroviaire.

Carte n°13 - Déclinaison possible des implantations d’aires de covoiturage sur le Pays

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2.4. Les modes actifs Le territoire du SCoT est le point de départ de quelques « itinéraires verts » : • Le Chemin Vert du Petit Caux relie Eu à Dieppe en réutilisation de l’ancienne voie ferrée déposée en 1982. 17 kilomètres sont aménagés jusqu’à Saint- Quentin-au-Bosc accessible uniquement aux randonneurs et cyclistes. Les communautés de communes de Bresle-Maritime, Yères-et-Plateaux et du Petit Caux sont propriétaires de la voie depuis décembre 2008.

• La Véloroute du Littoral de la Côte d’Albâtre démarre du Tréport et relie le Havre, empruntant des petites routes (voie partagée). Elle fait partie intégrante de l'itinéraire européen EuroVélo 4 qui reliera Kiev, en Ukraine, à Roscoff en Bretagne.

• Le chemin des Étangs parcourt la vallée de la Bresle sur une quinzaine de kilomètres entre Le Tréport et Longroy-Gamaches.

Des aménagements cyclables sont présents dans les communes. Il s’agit en majorité de bandes cyclables, souvent discontinues. Ces circulations incomplètes sont peu sécurisées et peuvent être perçues comme anxiogènes par les utilisateurs car elles nécessitent un partage de la voirie avec les véhicules motorisés. Le plan d’action du schéma local des déplacements se décompose en phasage suivant : • Phase 1 : aménagement de certaines rues des centres-bourgs en aires piétonnes et/ou zones de rencontres. • Phase 2 : Aménagements des péricentres en contresens cyclables + trottoirs et implantation de zones 30 ; • Phase 3 : Implantation de stationnements cycles sur l’ensemble des points d’arrêts (car, gares) et zones de stationnements (parc relais, aires de covoiturages en zones urbaines.

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2.5. Synthèse, questions et enjeux des mobilités Les conclusions du schéma local des déplacements sont ici reprises :

Le scénario de développement de l’offre en mobilité du Pays est le suivant : • L’intensification des réseaux de transports collectifs (création d’un Transport à la Demande (TAD) et renforcement de l’offre urbaine) ; • La réalisation d’aménagements favorisant l’utilisation des modes doux dans une logique de desserte locale ; • Des actions en faveur du développement du covoiturage ; • La création de centres de télétravail pour favoriser la non-mobilité.

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Questions et enjeux Ces questions et enjeux s’expriment à 3 échelles complémentaires : ▶ Mobilités vers et depuis l’extérieur • Comment renforcer l’accessibilité vers (et depuis) Abbeville, Le Vimeu et la Baie de Somme au nord est, vers Dieppe à l’Ouest ? • Quelle logique de rabattement vers les autoroutes ? • Quelle place pour la voie ferrée dans le développement du Pays ? Fréquence, intermodalité, … • Quel renforcement des fonctions pour le port du Tréport ? Tourisme, pêche, commerce, plaisance ? ▶ Mobilités entre les bassins de vie de proximité • La vallée de la Bresle peut-elle être considérée comme l’épine dorsale ? Si oui, quelles conséquences ? • Quels axes et quels modes faut-il renforcer ? Quelle place pour les transports collectifs ? ▶ Mobilités internes aux bassins de vie de proximité • Quelle politique de déplacement à mettre en place, quels effets recherchés ? • Quelle place pour les modes doux ?

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3. Armature urbaine : une approche socio-économique 3.1. L’intérêt de la structuration urbaine du territoire Le SCoT a pour objet d’encadrer les politiques publiques en matière d’infrastructures (voirie, réseaux, Zones d’Activités Economiques (ZAE)) et de grands équipements, en matière de commerces et de services notamment. Ainsi, le SCoT s’intéresse à l’armature urbaine correspondant à différents niveaux de polarités. Puis, il considère les interrelations entre ces polarités, c’est-à-dire d’une part, les réseaux et, d’autre part, les échanges (les trafics). L’identification de l’armature urbaine est intéressante à plus d’un titre : • Pour structurer les transports collectifs • Pour appuyer un maillage des services et commerces de proximité • Pour une répartition équilibrée du logement • Pour rechercher des économies d’échelle dans le fonctionnement des services publics.

Sur le plan pratique, l’armature urbaine constitue la résultante de nombreux éléments : • Population et densités • Offre d'emploi • Présence de services et de commerces

Si l’identification des différents critères paraît assez immédiate, la question de leur combinaison est plus délicate. Aussi, il est toujours difficile d’identifier la prééminence de tel ou tel critère sur les autres en matière de polarité. Pour cette raison, il est considéré que chacun des critères est d’influence égale. Ainsi, chaque critère sera pondéré pour une valeur correspondante comprise entre 0 (mini) et 10 (Maxi).

Critère Critère 1 Critère 2 Critère 3 … Critère n … SYNTHESE « n+1 »

Pôle A 10 10 10 10 10 10 … 10

Pôle B 5 3 1 4 10 6 … 5

Pôle C 3 2 1 4 8 3 … 3.5

Pôle D 3 3 0 4 3 2 … 2.5

Matrice d’identification des polarités existantes d’un territoire Par exemple : Le pôle C a obtenu la note de 2 au critère 2, 1 au critère 3, etc. En moyenne le pôle C obtient au final la note de 3,5.

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3.2. Les polarités en matière de population et d’emplois On s’intéresse en premier lieu aux critères démographiques et emplois puisque la concentration de population et celle des emplois pourraient justifier à elle seule un 1er niveau de la structuration de l’espace. Les chiffres du recensement de la population INSEE 2015 sont alors utilisés : Indicateur Emploi au LT en Commune Population en 2015 Indicateur emploi population 2015 Aubéguimont 201 0,3 24 0,1 Aubermesnil-aux-Érables 206 0,3 28 0,1 Aumale 2 177 3,1 1 411 3,8 236 0,3 68 0,2 413 0,6 32 0,1 Blangy-sur-Bresle 2 973 4,2 1 967 5,4 478 0,7 52 0,1 Le Caule-Sainte-Beuve 489 0,7 85 0,2 Conteville 501 0,7 121 0,3 Criel-sur-Mer 2 719 3,8 482 1,3 654 0,9 95 0,3 Dancourt 228 0,3 35 0,1 143 0,2 5 0,0 Étalondes 1 081 1,5 399 1,1 Eu 7 106 10,0 3 670 10,0 199 0,3 23 0,1 Flocques 702 1,0 120 0,3 Foucarmont 862 1,2 842 2,3 Guerville 473 0,7 95 0,3 Haudricourt 436 0,6 83 0,2 Hodeng-au-Bosc 571 0,8 1 380 3,8 Illois 393 0,6 100 0,3 Incheville 1 271 1,8 201 0,5 Landes-Vieilles-et-Neuves 137 0,2 10 0,0 Longroy 641 0,9 294 0,8 Marques 225 0,3 32 0,1 264 0,4 26 0,1 Le Mesnil-Réaume 770 1,1 66 0,2 254 0,4 28 0,1 Monchaux-Soreng 650 0,9 83 0,2 Monchy-sur-Eu 589 0,8 55 0,1 Nesle-Normandeuse 591 0,8 109 0,3 138 0,2 14 0,0 Pierrecourt 471 0,7 91 0,2 Ponts-et-Marais 770 1,1 180 0,5 Réalcamp 658 0,9 93 0,3 Rétonval 197 0,3 48 0,1 Richemont 472 0,7 58 0,2 Rieux 646 0,9 92 0,2 160 0,2 40 0,1 Saint-Léger-aux-Bois 504 0,7 73 0,2 175 0,2 62 0,2 Saint-Martin-au-Bosc 238 0,3 30 0,1 Saint-Pierre-en-Val 1 116 1,6 95 0,3 Saint-Rémy-Boscrocourt 806 1,1 245 0,7 Saint-Riquier-en-Rivière 157 0,2 12 0,0 Le Tréport 4 935 6,9 2 486 6,8 Vieux-Rouen-sur-Bresle 590 0,8 480 1,3 Villers-sous-Foucarmont 197 0,3 34 0,1

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Indicateur Emploi au LT en Commune Population en 2015 Indicateur emploi population 2015 Allenay 270 0,4 43 0,1 Ault 1 516 2,1 359 1,0 Beauchamps 1 006 1,4 274 0,7 Biencourt 129 0,2 15 0,0 Bouillancourt-en-Séry 563 0,8 264 0,7 Bouttencourt 950 1,3 427 1,2 Bouvaincourt-sur-Bresle 836 1,2 58 0,2 Buigny-lès-Gamaches 413 0,6 30 0,1 Dargnies 1 281 1,8 159 0,4 Embreville 566 0,8 158 0,4 Frettemeule 316 0,4 22 0,1 Friaucourt 802 1,1 132 0,4 Gamaches 2 643 3,7 1 401 3,8 Maisnières 517 0,7 45 0,1 Martainneville 434 0,6 112 0,3 Mers-les-Bains 2 840 4,0 2 306 6,3 Oust-Marest 629 0,9 397 1,1 Ramburelles 269 0,4 43 0,1 Saint-Maxent 381 0,5 39 0,1 Saint-Quentin-la-Motte- 1 297 1,8 517 1,4 Croix-au-Bailly Tilloy-Floriville 394 0,6 20 0,1 Vismes 476 0,7 52 0,1 Woignarue 854 1,2 124 0,3

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La présentation des résultats, selon l’indicateur de population ou celui de l’emploi, à l’aide de deux matrices de Bertin10 montre deux regards différents sur l’armature urbaine du Pays : Avec le classement obtenu en fonction de la population, on remarque que : • La ville d’Eu tient la première place dans ce classement démographique, suivie du Tréport. • Un poids démographique quasi similaire entre Blangy-sur-Bresle et Mers-les-Bains et entre Criel-sur-Mer et Gamaches.

Indicateur Indicateur population emploi 1 Eu 10,0 10,0 2 Le Tréport 6,9 6,8 3 Blangy-sur-Bresle 4,2 5,4 4 Mers-les-Bains 4,0 6,3 5 Criel-sur-Mer 3,8 1,3 6 Gamaches 3,7 3,8 7 Aumale 3,1 3,8 8 Ault 2,1 1,0 9 Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly 1,8 1,4 10 Dargnies 1,8 0,4 11 Incheville 1,8 0,5 12 Saint-Pierre-en-Val 1,6 0,3 13 Étalondes 1,5 1,1 14 Beauchamps 1,4 0,7 15 Bouttencourt 1,3 1,2 16 Foucarmont 1,2 2,3 17 Woignarue 1,2 0,3 18 Bouvaincourt-sur-Bresle 1,2 0,2 19 Saint-Rémy-Boscrocourt 1,1 0,7 20 Friaucourt 1,1 0,4 21 Le Mesnil-Réaume 1,1 0,2 22 Ponts-et-Marais 1,1 0,5 23 Flocques 1,0 0,3 24 Réalcamp 0,9 0,3 25 Criquiers 0,9 0,3 26 Monchaux-Soreng 0,9 0,2 27 Rieux 0,9 0,2 28 Longroy 0,9 0,8 29 Oust-Marest 0,9 1,1 30 Nesle-Normandeuse 0,8 0,3

10 Graphique développé par Jacques Bertin, cartographe français, afin de lire plus facilement l’information contenue dans une matrice rectangulaire.

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Classé par emploi et par rapport à la population, on remarque que : • Les 3 villes sœurs forment le pôle d’emploi majeur du Pays. • Blangy-sur-Bresle occupe une position intermédiaire entre les 3 villes et Aumale. • Aumale en 5e position est une polarité emploi plus forte qu’une résidentielle (7e position) • Hodeng-au-Bosc qui prend la 5e place alors qu’en termes de population elle était à la 33e position, grâce aux 1 500 emplois de l’usine Pochet du Courval. • Foucarmont prend la 8e place en remontant de 8 rangs. • En revanche Criel-sur-Mer descend de 5 rangs à la 10e place, confirmant le caractère plus résidentiel de la commune. Indicateur Indicateur population emploi 1 Eu 10,0 10,0 2 Le Tréport 6,9 6,8 3 Mers-les-Bains 4,0 6,3 4 Blangy-sur-Bresle 4,2 5,4 5 Aumale 3,1 3,8 6 Gamaches 3,7 3,8 7 Hodeng-au-Bosc 0,8 3,8 8 Foucarmont 1,2 2,3 9 Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly 1,8 1,4 10 Criel-sur-Mer 3,8 1,3 11 Vieux-Rouen-sur-Bresle 0,8 1,3 12 Bouttencourt 1,3 1,2 13 Étalondes 1,5 1,1 14 Oust-Marest 0,9 1,1 15 Ault 2,1 1,0 16 Longroy 0,9 0,8 17 Beauchamps 1,4 0,7 18 Bouillancourt-en-Séry 0,8 0,7 19 Saint-Rémy-Boscrocourt 1,1 0,7 20 Incheville 1,8 0,5 21 Ponts-et-Marais 1,1 0,5 22 Dargnies 1,8 0,4 23 Embreville 0,8 0,4 24 Friaucourt 1,1 0,4 25 Woignarue 1,2 0,3 26 Conteville 0,7 0,3 27 Flocques 1,0 0,3 28 Martainneville 0,6 0,3 29 Nesle-Normandeuse 0,8 0,3 30 Illois 0,6 0,3

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3.3. Les polarités en matière de services, commerces de détail et équipements sportifs, de loisirs et culturels Pour compléter la précédente analyse, on s’intéresse ensuite aux services, commerces et transports collectifs11. Comme pour les données de population et d’emplois, les chiffres de l’INSEE BPE 2016 (Base Permanente des Equipements) sont inscrits dans la matrice suivante :

Sports, loisirs et

Enseignement

déplacements

Transports et

Services aux

Commerces

particuliers

Tourisme

culture

Santé COMMUNE Total

Aubéguimont 8 0 1 0 0 0 0 9 Aubermesnil-aux-Érables 8 0 1 0 0 1 0 10 Aumale 68 42 5 39 1 8 4 167 Baromesnil 5 0 1 0 0 0 0 6 Bazinval 7 0 1 0 1 1 1 11 Blangy-sur-Bresle 58 31 5 31 2 9 2 138 Campneuseville 4 3 1 0 0 3 0 11 Le Caule-Sainte-Beuve 4 1 1 2 0 6 0 14 Conteville 7 0 1 0 0 3 0 11 Criel-sur-Mer 58 13 2 18 1 12 6 110 Criquiers 10 0 1 0 0 2 0 13 Dancourt 3 1 1 0 0 2 0 7 Ellecourt 0 0 0 0 0 1 0 1 Étalondes 15 11 1 1 1 3 0 32 Eu 136 80 10 88 3 15 8 338 Fallencourt 1 0 1 0 0 2 0 4 Flocques 4 0 1 0 1 2 0 8 Foucarmont 34 10 2 18 1 4 0 69 Guerville 3 0 1 0 0 2 0 6 Haudricourt 6 1 1 0 0 3 0 11 Hodeng-au-Bosc 2 1 1 1 0 0 0 5 Illois 5 0 1 1 0 2 0 9 Incheville 17 4 1 7 0 4 1 34 Landes-Vieilles-et-Neuves 2 0 0 0 0 0 0 2 Longroy 13 1 1 0 1 2 0 18 Marques 1 0 1 1 0 0 0 3 Melleville 2 0 1 0 0 3 0 6 Le Mesnil-Réaume 9 1 1 0 0 3 1 15 Millebosc 2 0 1 0 0 1 0 4 Monchaux-Soreng 6 0 1 0 1 0 0 8 Monchy-sur-Eu 7 0 1 0 0 1 0 9 Nesle-Normandeuse 4 1 1 1 0 3 0 10 Nullemont 0 0 1 0 0 2 0 3 Pierrecourt 6 0 1 0 0 2 0 9 Ponts-et-Marais 9 0 1 0 0 2 0 12 Réalcamp 6 1 1 0 0 2 0 10 Rétonval 5 0 1 0 1 2 0 9 Richemont 4 2 1 0 0 3 0 10 Rieux 0 0 1 1 1 4 0 7 Ronchois 3 1 1 0 0 0 0 5 Saint-Léger-aux-Bois 3 0 1 0 1 1 0 6 Morienne 1 0 0 1 0 1 0 3

11 La liste des équipements compris dans les regroupements du tableau est disponible en annexe.

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Sports, loisirs et

Enseignement

déplacements

Transports et

Services aux

Commerces

particuliers

Tourisme

culture

Santé COMMUNE Total

Saint-Martin-au-Bosc 2 0 1 0 0 0 0 3 Saint-Pierre-en-Val 12 0 1 3 0 6 0 22 Saint-Rémy-Boscrocourt 10 0 1 0 0 2 0 13 Saint-Riquier-en-Rivière 2 0 0 0 0 0 0 2 Le Tréport 103 50 6 29 3 13 12 214 Vieux-Rouen-sur-Bresle 7 1 1 0 0 4 0 13 Villers-sous-Foucarmont 5 0 0 0 0 0 0 5 PIBY 938 365 96 327 31 231 53 2036 Part des catégories 46% 18% 5% 16% 2% 11% 3%

Il s’en dégage quelques spécificités en analysant les communes ayant plus de 30 équipements (13 communes) : • Près de la moitié des équipements du Tréport sont des services à la personne avec 49 restaurants comptabilisés et de nombreux artisans. Plus de la moitié le sont aussi à Criel-sur-Mer, Foucarmont et Incheville. • Environ 1/3 des équipements de Mers-les-Bains et Etalondes (Centre commercial et ses boutiques) sont des commerces. • ¼ des équipements de Foucarmont et d’Eu sont des services de santé. On trouve ensuite Blangy, Aumale, Gamaches et Mers-les-Bains au-dessus de la moyenne du Pays. • Plus de 4% des équipements des communes du Tréport, de Mers-les-Bains, d’Ault et de Criel-sur-Mer correspondent à des services touristiques. Le littoral se distingue ainsi bien.

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Carte n°14 - Offre en équipements supérieurs

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Ensuite, l’équipement est pondéré en fonction de son appartenance à une gamme12 : proximité, intermédiaire, supérieure, autres, respectivement à 2, 5 et 10. Par exemple, une boulangerie, un dentiste ou un terrain de tennis sont considérés comme des équipements de proximité. Une gendarmerie, une librairie ou une piscine sont des équipements intermédiaires alors qu’une poissonnerie, un lycée ou un cinéma font partie de la gamme supérieure. Deux synthèses sont faites. La première prend en compte tous les équipements que l’on appellera «armature urbaine générale ». La seconde synthèse comptabilise aussi tous les équipements sauf ceux à destination touristique : agence de voyage, hôtel, camping et office de tourisme. Elle est appelée « armature urbaine vie quotidienne ».

Armature urbaine actuelle générale Comme pour les indicateurs population et emploi, l'utilisation d'une matrice de Bertin permet de mettre en évidence la typologie des pôles du point de vue des commerces et services. On remarque ainsi que : • Les 3 premières communes conservent leur place du classement population précédent. • Aumale remonte au 4e rang (7e en population) et Foucarmont à la 9e place (16e en population)

Services aux Transports et Sports, loisirs et SYNTHESE Commerces Enseignement Santé Tourisme particuliers déplacements culture générale

1 Eu 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 9,6 6,1 10,0 2 Le Tréport 6,7 5,9 5,3 3,2 10,0 6,7 10,0 7,3 3 Mers-les-Bains 3,0 8,0 1,6 2,2 5,8 10,0 6,1 5,6 4 Aumale 4,7 5,2 2,8 3,6 4,2 5,3 3,0 4,4 5 Blangy-sur-Bresle 4,2 3,5 5,0 3,4 5,8 3,5 1,3 4,1 6 Criel-sur-Mer 3,7 1,0 0,7 1,7 1,7 4,7 5,2 2,8 7 Gamaches 3,9 2,8 1,9 2,4 1,7 3,3 1,3 2,6 8 Ault 1,3 1,3 0,7 0,6 1,7 4,9 3,9 2,2 9 Foucarmont 2,6 1,1 0,7 1,9 1,7 1,6 0,0 1,4 10 Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly 1,1 0,1 0,3 0,4 1,7 3,3 0,9 1,2 N 11 Bouttencourt 0,6 0,8 0,7 0,1 1,7 2,0 0,9 1,0 i 12 Longroy 0,8 0,2 0,3 0,0 4,2 0,8 0,0 0,9 13 Beauchamps 1,2 0,4 0,3 0,4 1,7 2,2 0,0 0,9 14 Friaucourt 0,4 0,4 0,3 1,1 1,7 1,2 0,9 0,9 15 Étalondes 1,0 1,7 0,3 0,1 1,7 1,2 0,0 0,9 16 Oust-Marest 0,3 0,0 0,3 0,1 1,7 2,7 0,0 0,8 17 Woignarue 0,6 0,0 0,3 0,0 1,7 1,6 0,9 0,8 18 Incheville 1,0 0,2 0,3 0,6 0,0 1,6 0,9 0,7 19 Rieux 0,0 0,0 0,3 0,2 1,7 1,6 0,0 0,6 20 Saint-Pierre-en-Val 0,8 0,0 0,3 0,2 0,0 2,4 0,0 0,6 21 Bazinval 0,4 0,0 0,3 0,0 1,7 0,4 0,9 0,6 22 Le Mesnil-Réaume 0,5 0,1 0,3 0,0 0,0 1,8 0,9 0,5 23 Dargnies 0,5 0,3 0,3 0,6 0,0 1,6 0,0 0,5 24 Bouvaincourt-sur-Bresle 0,4 0,1 0,3 0,0 0,0 1,6 0,9 0,5 25 Le Caule-Sainte-Beuve 0,2 0,1 0,3 0,3 0,0 2,4 0,0 0,5 26 Rétonval 0,3 0,0 0,3 0,0 1,7 0,8 0,0 0,5 27 Flocques 0,2 0,0 0,3 0,0 1,7 0,8 0,0 0,5 28 Saint-Léger-aux-Bois 0,2 0,0 0,3 0,0 1,7 0,4 0,0 0,4 29 Ramburelles 0,1 0,0 0,3 0,0 1,7 0,4 0,0 0,4 30 Haudricourt 0,3 0,1 0,3 0,0 0,0 1,8 0,0 0,4

12 La classification des équipements en gammes a pour objectif de réunir des équipements qui présentent des logiques d'implantation voisines, en ce sens qu'ils sont fréquemment présents dans les mêmes communes. Ces regroupements permettent d'élaborer des indicateurs synthétiques reflétant l'organisation hiérarchisée des territoires en termes de services à la population.

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Armature urbaine actuelle « vie quotidienne »

De cette vision sans l’aspect touristique, les différences se font sentir dans le bas du tableau. À travers ces chiffres, le poids des activités touristiques n’apparaît pas déterminant dans les premiers niveaux de polarités : • Les 5 premières communes gardent leur rang ; • Seules Gamaches et Criel-sur-Mer, Foucarmont et Ault échangent leur place. – néanmoins, pour les communes de Criel et d’Ault ayant un poids touristique important, elles perdent leur rang au bénéfice de Gamaches et Foucarmont.

Services aux Transports et Sports, loisirs et SYNTHESE vie Commerces Enseignement Santé particuliers déplacements culture quotidienne

1 Eu 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 9,6 10,0 2 Le Tréport 6,7 5,9 5,3 3,2 10,0 6,7 6,3 3 Mers-les-Bains 3,0 8,0 1,6 2,2 5,8 10,0 5,1 4 Aumale 4,7 5,2 2,8 3,6 4,2 5,3 4,3 5 Blangy-sur-Bresle 4,2 3,5 5,0 3,4 5,8 3,5 4,3 6 Gamaches 3,9 2,8 1,9 2,4 1,7 3,3 2,7 7 Criel-sur-Mer 3,7 1,0 0,7 1,7 1,7 4,7 2,3 8 Ault 1,3 1,3 0,7 0,6 1,7 4,9 1,8 9 Foucarmont 2,6 1,1 0,7 1,9 1,7 1,6 1,6 10 Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly 1,1 0,1 0,3 0,4 1,7 3,3 1,2 11 Longroy 0,8 0,2 0,3 0,0 4,2 0,8 1,0 12 Beauchamps 1,2 0,4 0,3 0,4 1,7 2,2 1,0 13 Étalondes 1,0 1,7 0,3 0,1 1,7 1,2 1,0 14 Bouttencourt 0,6 0,8 0,7 0,1 1,7 2,0 1,0 15 Oust-Marest 0,3 0,0 0,3 0,1 1,7 2,7 0,9 16 Friaucourt 0,4 0,4 0,3 1,1 1,7 1,2 0,9 17 Woignarue 0,6 0,0 0,3 0,0 1,7 1,6 0,7 18 Rieux 0,0 0,0 0,3 0,2 1,7 1,6 0,6 19 Saint-Pierre-en-Val 0,8 0,0 0,3 0,2 0,0 2,4 0,6 20 Incheville 1,0 0,2 0,3 0,6 0,0 1,6 0,6 21 Dargnies 0,5 0,3 0,3 0,6 0,0 1,6 0,6 22 Le Caule-Sainte-Beuve 0,2 0,1 0,3 0,3 0,0 2,4 0,5 23 Rétonval 0,3 0,0 0,3 0,0 1,7 0,8 0,5 24 Flocques 0,2 0,0 0,3 0,0 1,7 0,8 0,5 25 Bazinval 0,4 0,0 0,3 0,0 1,7 0,4 0,5 26 Le Mesnil-Réaume 0,5 0,1 0,3 0,0 0,0 1,8 0,5 27 Saint-Léger-aux-Bois 0,2 0,0 0,3 0,0 1,7 0,4 0,4 28 Ramburelles 0,1 0,0 0,3 0,0 1,7 0,4 0,4 29 Haudricourt 0,3 0,1 0,3 0,0 0,0 1,8 0,4 30 Vieux-Rouen-sur-Bresle 0,4 0,1 0,3 0,0 0,0 1,6 0,4

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3.4. Synthèse sur l’armature urbaine existante et ses polarités En cumulant les approches démographie-emplois et commerces-services y compris tourisme, on obtient la matrice suivante :

SYNTHESE SYNTHESE générale générale

1 Eu 10,0 37 Conteville 0,3 2 Le Tréport 7,3 38 Bouillancourt-en-Séry 0,3 3 Mers-les-Bains 5,6 39 Allenay 0,3 4 Aumale 4,4 40 Richemont 0,3 5 Blangy-sur-Bresle 4,1 41 Ponts-et-Marais 0,3 6 Criel-sur-Mer 2,8 42 Saint-Rémy-Boscrocourt 0,3 7 Gamaches 2,6 43 Criquiers 0,3 8 Ault 2,2 44 Vismes 0,3 9 Foucarmont 1,4 45 Tilloy-Floriville 0,3 10 Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly 1,2 46 Melleville 0,2 11 Bouttencourt 1,0 47 Réalcamp 0,2 12 Longroy 0,9 48 Pierrecourt 0,2 13 Beauchamps 0,9 49 Maisnières 0,2 14 Friaucourt 0,9 50 Dancourt 0,2 15 Étalondes 0,9 51 Guerville 0,2 16 Oust-Marest 0,8 52 Aubermesnil-aux-Érables 0,2 17 Woignarue 0,8 53 Fallencourt 0,2 18 Incheville 0,7 54 Biencourt 0,2 19 Rieux 0,6 55 Saint-Maxent 0,2 20 Saint-Pierre-en-Val 0,6 56 Monchy-sur-Eu 0,2 21 Bazinval 0,6 57 Nullemont 0,2 22 Le Mesnil-Réaume 0,5 58 Martainneville 0,1 23 Dargnies 0,5 59 Millebosc 0,1 24 Bouvaincourt-sur-Bresle 0,5 60 Frettemeule 0,1 25 Le Caule-Sainte-Beuve 0,5 61 Hodeng-au-Bosc 0,1 26 Rétonval 0,5 62 Aubéguimont 0,1 27 Flocques 0,5 63 Morienne 0,1 28 Saint-Léger-aux-Bois 0,4 64 Baromesnil 0,1 29 Ramburelles 0,4 65 Ronchois 0,1 30 Haudricourt 0,4 66 Marques 0,1 31 Vieux-Rouen-sur-Bresle 0,4 67 Saint-Martin-au-Bosc 0,1 32 Monchaux-Soreng 0,4 68 Ellecourt 0,1 33 Illois 0,3 69 Villers-sous-Foucarmont 0,0 34 Nesle-Normandeuse 0,3 70 Landes-Vieilles-et-Neuves 0,0 35 Embreville 0,3 71 Saint-Riquier-en-Rivière 0,0 36 Campneuseville 0,3 72 Buigny-lès-Gamaches 0,0

Suivant la proximité des notes obtenues, il se dégage quatre niveaux : • Eu au premier rang avec une différence de 2,7 points par rapport au Tréport et de 4,4 points avec Mers- les-Bains ; • Aumale et Blangy-sur-Bresle obtiennent une note quasi équivalente, de même pour Criel-sur-Mer et Gamaches ; • Ault est plus proche de Gamaches (0,4 point) que de Foucarmont (0,8 point).

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En tenant compte de ces résultats et de l’analyse du territoire, en regroupant certaines communes associées à des polarités de par leur fonctionnement quotidien avec eux et parfois en continuité de la tâche urbaine de ceux- ci, ainsi que de la vision stratégique décrite dans le PADD, l’armature urbaine du territoire est structurée en 5 niveaux : • Un pôle de niveau 1 dit « principaux », regroupant les 3 villes sœurs ; • 3 pôles de niveau 2 dit « secondaire » : Blangy-sur-Bresle/Bouttencourt, Gamaches/Longroy et Aumale ; • 2 pôles de niveau 3 dits « relais » : Criel-sur-Mer, Ault et Foucarmont ; • Les 61 communes dites « rurales » ; • Des pôles extérieurs exerçant une influence sur les communes du SCoT : Friville-Escarbotin, Dieppe, Abbeville, Neufchâtel-en-Bray 3.5. Population et structuration urbaine : les pôles en perte de vitesse La répartition de la population de 1999 à 2015 selon l’armature urbaine précédemment définie amène à ces constats : • Le pôle principal perd petit à petit en importance, en perdant près de 2 500 habitants. Il passe de 27,8% de la population totale du Pays en 1999 à 24,7% en 2016. Il attire moins et la population s’installe plutôt les communes « rurales » voisines ; • Les pôles secondaires tiennent mieux leur rang : la part de population baisse de 1,3 point entre 1999 et 2015, contre 3,1 pour les villes sœurs ; • Les pôles relais résistent encore mieux avec une érosion de « seulement » 0,7 point ; • Les 61 autres communes rurales ont vu leur population augmenter de plus de 2 000 habitants depuis 1999 et ont gagné 5,2 points dans la répartition démographique.

Evolution du poids de la population par niveau de polarité :

Niveau 1999 Part 2010 Part 2015 Part Evolution

1-Pôle principal 17 375 27,8% 15 651 25,4% 14 881 24,7%

2-Pôles secondaires 10 557 16,9% 9 821 15,9% 9 384 15,6%

3-Pôles relais 5 785 9,2% 5 470 8,9% 5 097 8,5%

4-Autres communes 28 852 46,1% 30 702 49,8% 30 883 51,3%

TOTAL 62 569 61 644 60 245

Les communes structurantes perdent ainsi de l’importance et du poids, fragilisant de fait leur rôle de pôle de services et d’équipements. Cette surrépartition atténue l’armature et les fonctionnalités nécessaires aux habitants. En analysant commune par commune l’évolution de la population entre 1999 et 2015, les communes qui ont gagné plus de 10% de population ont toutes moins de 1 000 habitants en 2015. Certaines communes en couronne du pôle principal (Flocques, Etalondes, Monchy…) ou à proximité de Blangy (Rieux, Bouillancourt) captent une partie de la population de ces pôles, attirée à la fois par un foncier plus abordable et des taux d’imposition limitée.

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Mis à part Longroy et Criel-sur-Mer, toutes les communes constituant les niveaux de polarités définis ci-dessus sont en déclin démographique : Armature urbaine Communes Population 1999-2015 1-Pôle principal Eu -12% 1-Pôle principal Le Tréport -16% 1-Pôle principal Mers-les-Bains -16% 2-Pôle secondaire Aumale -16% 2-Pôle secondaire Blangy-sur-Bresle -13% 2-Pôle secondaire Bouttencourt -6% 3-Pôle relais Gamaches -10% 3-Pôle relais Longroy 5% 3-Pôle relais Ault -27% 4-Pôle de proximité Criel-sur-Mer 2% 4-Pôle de proximité Foucarmont -18% 3.6. Synthèse, questions et enjeux de l’armature urbaine Une armature urbaine à 4 niveaux, dont 3 niveaux en perte de vitesse, dont les villes sœurs en premier lieu.

Eu 1 Le Tréport Mers

Aumale 2 Blangy-Bouttencourt

Gamaches-Longroy

Ault 3 Criel-sur-Mer Foucarmont

Communes rurales 4

Malgré l’attractivité intérieure des communes de moins de 1 000 habitants, le Pays perd de la population à cause des départs importants depuis les 2 premiers niveaux de l’armature actuelle. ➔ L’enjeu de renforcement de l’armature urbaine ainsi défini se pose. La pérennité des services et équipements offerts aux habitants du Pays est en cause. ➔ Faut-il donc renverser la tendance ? Ou continuer à laisser faire le phénomène ? ➔ Besoin de rééquilibrage en faveur du pôle secondaire d’Aumale ? ➔ La question du déclin démographique se pose, le territoire ne gagne plus d’habitants. Par quels leviers d’attractivité peut-on y remédier ? Si le projet promeut un regain démographique, faudra-t-il tenter de renforcer les niveaux supérieurs, tout en veillant à l’équilibre du territoire ? Ou alors réfléchir à un autre scénario ?

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4. Consommation d’espace et formes urbaines ▶ Sources et méthodologie Les données utilisées pour la mesure de la consommation d’espace et la production foncière sont les fichiers fonciers communément appelés « MAJIC », millésime 2017. Ces fichiers sont produits par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) retraités par le CEREMA. Le calcul de la surface consommée se base sur la surface totale des parcelles urbanisées, mais ne prend pas en compte les superficies non cadastrées (voiries publiques, certains bâtiments publics…). La détermination de l’occupation principale de la parcelle est issue de la méthode développée par le CEREMA13. L’avantage de cette méthode est qu’elle sera reproductible dans le temps notamment pour le suivi des effets du PLUi une fois mis en œuvre. La distribution des fichiers fonciers est prévue annuellement via les services de l’Etat (DREAL ou DDT). Cette méthode de mesure de la consommation d’espace constitue la base de déclinaison des objectifs de consommation d’espace qui est développé dans le PADD et le DOO. ▶ Cas des parcelles de plus de 20.000 m² et de moins de 50 m² urbanisées Avant l’analyse de la consommation foncière, un zoom est nécessaire sur les parcelles de plus de 20 000 m² et de moins de 50 m² contenant au moins un local. Au nombre de 2 021, elles représentent 1 253 ha, soit 28% de la consommation foncière totale. La moitié de ces parcelles urbanisées sont à destination de maisons. Ces parcelles n’ont en général pas été divisées (cas d’une maison liée à une exploitation agricole). Alors que seule une faible proportion de ces parcelles est finalement artificialisée, l’approche « consommation foncière » considère comme urbanisée toute sa surface, alors même que sa plus grande partie est encore exploitée où à l’état naturel. 28% concernent la destination « activité ». Celle-ci est en général justifiée par la surface nécessaire. Ainsi, 2 filtres de taille de parcelles ont été appliqués comme suit : • Suppression de toutes les parcelles urbanisées des parcelles de plus de 20 000 m² sauf pour la destination « activité » soit 902,7 ha ; • Suppression de toutes les parcelles urbanisées de moins de 50m² soit 5,48 ha. Les résultats présentés par la suite tiennent compte de ces filtres. N.B. ce filtre devra être impérativement utilisé lors de la mesure des futures consommations, notamment à l’occasion de l’évaluation des résultats de la mise en œuvre du SCoT.

13 Mesure de la consommation d’espaces à partir des fichiers fonciers, foncier mobilisé pour l’habitat et les activités économiques, Fiches 2.2, CEREMA. Voir annexes.

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4.1. L’espace urbanisé en 2016 Au 1er janvier 2016, l’emprise urbaine, s’établissait à 3 569,5 ha, soit 5,4% des 66 102,4 hectares cadastrés du Pays Interrégional Bresle-Yères. En 2006, la tache urbaine représentait 4,8% du territoire. Elle a donc progressé de 11,7% en 10 ans et de +0,6 point en part relative. Les communes dont les parcelles sont le plus urbanisées par rapport à leur territoire sont par ordre décroissant Le Tréport (20,8%), Etalondes (16%) et Saint-Quentin (15,6%). À l’inverse, Melleville (1,6%), Fallencourt (1,7%) et Dancourt (1,8%) sont les communes les moins urbanisées. La surface urbanisée du territoire est occupée14 à 74% par des maisons et à 19% par des activités. Les appartements représentent 2%, les parcelles mixtes (appartement, maison, activité) 3% et les dépendances (garage, hangar…) 2%.

Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

14 La surface urbanisée est calculée par rapport à l’occupation majoritaire de la parcelle (en nombre de local). cf. méthodologie en annexe.

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Carte n°15 - Parcelles consommées au 1er janvier 2016

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4.2. La consommation d’espace depuis 10 ans Depuis les lois Grenelle, et selon le Code de l’urbanisme, le PLUi doit présenter une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix dernières années. Dans ce cadre, et sur la base des fichiers fonciers « MAJIC » millésime 2017, la période de référence est fixée entre 2006 et 2016 compris soit 10 ans.

Consommation générale

L’exploitation des chiffres permet d’afficher une consommation de 367 hectares entre 2006 et 2015 pour l’urbanisation, soit un rythme 36,7 ha/an. Elle est en hausse de +10 hectares par an par rapport à la période 1996-2005. 65% de cette consommation correspond à la construction de maisons suivie par 29% urbanisée à vocation d’activités.

1956 -1965 1966 -1975 1976 -1985 1986 -1995 1996 -2005 2006 -2015 162,85 331,18 396,34 216,81 267,74 367,02

L’évolution de la consommation due à l’urbanisation est marquée par 45périodes : • Jusqu’en 1966, la consommation reste en deçà de 20 hectares par an (sauf en 1960 et 1962) ; • Elle progresse sensiblement après cette date pour atteindre en moyenne 40 hectares / an dans les années 70 ; • À partir de 1980, la consommation générale diminue pour passer sous la barre des 20 ha/an entre 1992 et 1995 (minimum de 13,4 ha en 1993) ; • Après 1993, la consommation repart à dans une hausse continue avec un summum à 61 ha en 2007, valeur due à une parcelle de 8 ha urbanisé pour de l’activité à Beauchamps ; • Enfin après 2007, la consommation chute sensiblement.

Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

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Carte n°16 - Evolution de l’urbanisation des parcelles depuis 2006 - Littoral

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Carte n°17 - Evolution de l’urbanisation des parcelles depuis 2006 – Arrière-pays

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Evolution des catégories de tailles des parcelles urbanisées Les parcelles comprises entre 500 et 1.500 m² représentent la majorité (58,4%) de la production foncière entre 2006 et 2015. La taille moyenne des parcelles urbanisées progresse entre ces deux périodes de comparaison. La part des parcelles de 1 000 à 1 500 m² a augmenté de 1,2 point alors que celles de 500 à 1 000 m² et de moins de 500 m² ont diminué d’un point. On observe une légère progression de la part des parcelles comprises entre 1 500 à 2 000 m² (+0,4 point). 1996-2005 2006-2015 Part du Part du Surface Nombre Surface Nombre Evolution Catégories tailles nombre nombre totale (en de totale (en de de la de parcelles (m²) total de total de ha.) parcelles ha.) parcelles part parcelles parcelles > 20 000 de 15 000 à 20 000 10,5 6 0,4% 6,7 4 0,2% de 10 000 à 15 000 12,4 10 0,6% 7,0 6 0,3% de 7 500 à 10 000 15,7 18 1,1% 11,6 13 0,7% de 5 000 à 7 500 9,6 16 1,0% 11,9 19 1,0% de 2 500 à 5 000 35,4 105 6,7% 32,2 94 4,8% de 2 000 à 2 500 22,5 102 6,5% 17,9 81 4,1% de 1 500 à 2 000 21,2 128 8,1% 26,3 157 8,0% de 1 000 à 1 500 55,7 495 31,4% 69,2 601 30,6% de 500 à 1 000 35,0 469 29,8% 53,4 720 36,7% < 500 6,6 227 14,4% 7,4 266 13,6%

TOTAL 224,5 1 576 243,6 1 961

Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

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Analyse de l’évolution de l’emprise urbaine : l’exemple des 3 villes sœurs et du plateau d’Yères La nappe urbaine des villes sœurs s’étend sur le plateau d’Yères, grâce aux départs de ménages vers ses communes durant les dernières décennies. L’analyse diachronique suivante illustre bien le phénomène15.

L’urbanisation d’après-guerre des villes sœurs et du plateau est déjà étirée le long des axes de communication.

15 De grandes parcelles urbanisées apparaissent sur les cartes. Il s’agit parfois d’activités, mais le plus souvent d’exploitations agricoles ou d’habitation liée à celles-ci ; ces parcelles n’étant pas divisées lors de la construction du bâti.

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Actuellement la modélisation de l’emprise urbaine pourrait être la suivante :

Si la tendance à l’urbanisation linéaire et à l’extension urbaine en plateau perdure, la situation à l’avenir pourrait ressembler à ceci :

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4.3. Consommation foncière due au logement En ne retenant que la part de la consommation due au logement (maisons et appartements), on observe que 245,6 hectares ont été consommés entre 2006 et 2015, soit un rythme moyen de 24,6 ha par an.

1956 -1965 1966 -1975 1976 -1985 1986 -1995 1996 -2005 2006 -2015 143,01 307,87 377,89 185,84 227,24 245,61

Cette consommation a augmenté d’un peu plus de 18 hectares par an par rapport à 1996-2005, du fait d’une production plus élevée de logements. En effet, selon les fichiers fonciers les 2 666 logements ont été produits entre 2006 et 2015 contre 1 990 entre 1996 et 200516.

Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

Productivité foncière résidentielle ▶ Définition • Densité nette : Elle est mesurée à l’échelle de l’îlot. Les espaces publics sont écartés de ce calcul. • Densité brute : Elle prend en compte la surface utilisée par les espaces et équipements publics.

Sur 2005-2016, la densité moyenne nette17 produite est de 10,9 logements par hectare, soit environ 1 logement/ha d’écart négatif par rapport à la moyenne depuis 1952 (12 log./ha). La surface moyenne par logement s’établit sur la période à 921 m². Depuis 1976, la productivité foncière ne dépasse guère les 11 logements par hectares. À l’échelle de l’ensemble du Pays, l’assiette des terrains est restée sensiblement la même. Ce qui pourrait être due d’une part à la dynamique démographique négative, et d’autre part au coût du foncier qui a peu cru durant ces années.

Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

16 Ces chiffres de production de logements ne doivent pas être comparés avec ceux issus du recensement INSEE ainsi que ceux issus de Sit@del2, les modes de calcul étant différents. 17 Rapport entre le nombre de logements et la surface cadastrale consommée, les espaces publics sont exclus.

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Les 10 dernières années montrent une relative stabilité de la densité produite. Elle a toutefois tendance à augmenter petit à petit depuis 2013.

Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

Analyse par niveaux de polarités Par comparaison avec les deux périodes décennales (1996-2005 et 2006-2015), en regroupant les communes par leur appartenance à l’armature urbaine18, on remarque que les pôles principaux, secondaires et relais ont produit plus de logements plus denses, surtout sur le niveau 3. En revanche la densité dans les autres communes reste stable (+0,6 log/ha).

1996-2005 2006-2015 Différence

Consomm Nombre Consomm Nombre Consomm Nombre Productiv Productiv Productiv ation de ation de ation de ité ité ité foncière logement foncière logement foncière logement foncière foncière foncière (ha) s (ha) s (ha) s

1-Pôle 15,7 294 18,7 20,3 451 22,2 +4,6 +157 +3,5 principal

2-Pôles 15,8 155 9,8 14,4 215 14,9 -1,4 +60 +5,1 secondaires

3-Pôles 24,9 324 13,0 23,2 548 23,6 -1,7 +224 +10,6 relais

4-Autres 170,8 1 217 7,1 187,7 1 452 7,7 +16,9 +235 +0,6 communes

TOTAL 227,2 1 990 8,8 245,6 2 666 10,9 18,4 676 +2,1

Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

18 cf. PARTIE 3

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4.4. Consommation foncière due aux activités La consommation d’espace à destination d’activité s’est élevée à 107,8 hectares entre 2006 et 2015 pour 238 locaux, soit un rythme moyen de 10,8 ha. par an.19 Parcelles de + de 20 000 m² consommés par des activités Surface de la Nombre de Année de première Numéro de parcelle Commune parcelle (m²) locaux construction 76711000AL0081 Tréport 82 924 1 2014 800630000D0115 Beauchamps 81 310 2 2007 762520000B0599 Étalondes 42 387 2 2014 76711000AB0003 Tréport 36 898 1 2007 761990000D0413 Criquiers 36 825 1 2011 76435000ZB0063 Mesnil-Réaume 35 850 2 2010 76192000ZN0034 Criel-sur-Mer 35 007 1 2015 80518000ZS0037 Martainneville 31 300 2 2012 80533000AC0142 Mers-les-Bains 30 475 1 2009 76101000ZA0059 Blangy-sur-Bresle 27 811 2 2015 76035000AE0003 Aumale 21 027 6 2012

19 Les dix dernières années ne peuvent être comparées avec les périodes antérieures car la saisie des dates de construction des locaux à destination d’activités n’a été rendue obligatoire qu’à partir de 2003.

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4.5. Les formes urbaines N.B. : cette partie reprend le livrable de de l’Atelier des Territoires, les vallées industrielles de Haute-Normandie, « Un potentiel de reconversion des friches », Atelier 1 / Vallée de la Bresle, 11 et 12 février 2015.

Un développement historique sur la vallée qui tend à s’étendre sur le plateau Dans la vallée de la Bresle, c’est la figure caractéristique de « l’échelle » qui semble structurer l’organisation spatiale, avec :

• Un espace central large, rempli de trous d’eau autour du lit de la rivière qui serpente, • toujours contenu entre les parallèles des deux routes de rives, et au-delà dans le couloir naturel délimité par les coteaux, • Des « barreaux » de l’échelle, de toutes tailles et de toutes natures, que sont les villages ponts, les villes jumelles, les lieux dits, les sites industriels… • Et un débouché maritime sans grand évasement, mais somptueux. Cependant, la vallée est également marquée par un phénomène récent de périurbanisation qui tend à étirer son développement sur le plateau avec un délaissement progressif de ces centres historiques. Ce phénomène actuellement à l’œuvre peut conduire à de graves dysfonctionnements à moyen et long terme : opposition entre centre et périphérie, affaiblissement de la valeur urbaine et commerciale des centres, difficultés de fonctionnement (mobilité), abandon de la ligne ferroviaire, etc. Cette tendance est favorisée par plusieurs paramètres : les contraintes réglementaires qui pèsent sur la vallée (inondation, autres risques), le coût du foncier, le manque de terrain…

Des centralités urbaines historiques à inter distances régulières le long de la rivière. Source : geoportail.fr, carte de Cassini

Des formes urbaines traditionnelles concentrées, sédimentées… aux lotissements contemporains étalés, isolés.

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Carte n°18 - Carte de l’Etat Major XIXe siècle - L’embouchure de la Bresle Source : geoportail.fr

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Des configurations urbaines spécifiques La géographie de la vallée est par nature un frein à l’étalement urbain, et a engendré historiquement des formes urbaines particulières très intéressantes :

• En façade maritime, les villes sœurs du Tréport, à dominante portuaire accrochée au coteau, et de Mers-les- Bains, à dominante balnéaire au cœur de l’espace de la vallée. • En second rang, Eu fonctionne davantage en carrefour transversal, avec une ville haute et une ville basse, et s’appuie sur un riche patrimoine historique.

Mers-les-Bains Eu

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S’ensuivent des villes et villages de taille intermédiaires, sur différents modèles :

• « villes pont » perpendiculaires à la Bresle (Pont-et-Marais, Saint-Léger, Saint-Germain), • « villes route » étalées le long des voies nord-sud (Bouvancourt, Senarpont), • « villes en vis‐à‐vis » avec deux noyaux distincts qui se font face à distance (Beauchamps / Incheville), • « villes d’eau » qui investissent tout le lit de la rivière (Gamaches, Longroy, Vieux Rouen) • « villes de flanc de coteau » accrochées aux pénétrantes est‐ouest (Nesle-Normandeuse) Au carrefour de la D928 et de l’A28 qui remontent vers Abbeville, Blangy-sur-Bresle et Bouttencourt constituent une porte d’entrée majeure de la vallée sur le grand territoire. Les deux villes n’en forment quasiment qu’une, et connaissent un développement urbain important en rapport aux accès à l’autoroute. Aumale est une ville promontoire du coteau avec un patrimoine exceptionnel qui offre de très belles situations de ville haute / ville basse. Située au carrefour avec la D929/D1029 et l’A29 qui remontent vers Amiens, elle se tourne et s’ouvre naturellement vers l’extérieur de la vallée.

Tissu traditionnel constitué, Gamaches Tissu mixte, Neslette Urbanisation récente, Blangy-sur-Bresle

La vallée, un paysage à habiter, Monthières Un patrimoine architectural et urbain à protéger, Nesle Normandeuse

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Des problématiques variées

Opération de logement aux confins du Tréport, Place de la Mairie de Gamaches, excentrée et en sans plan d’aménagement concerté avec Mers-les- déclin commercial

Bains Globalement, il existe un objectif partagé de chercher à équilibrer les tendances de développement au profit de la vallée et du resserrement urbain autour sur centres anciens. Il s’agit notamment de favoriser le développement économique dans le prolongement de l’héritage industriel de vallée. Toutefois, selon leur taille et leur positionnement sur la Bresle, les villes et villages de la vallée font face à des problématiques urbaines variées, par exemple :

• Enjeu de définition d’un cœur de ville à la jonction des 3 villes sœurs du Tréport / Eu / Mers-les-Bains, dans l’espace vallée ; • Enjeu de « pacification » de la traversée des villes rues sur la RD 1015, à Oust‐Marest, Bouvaincourt‐sur- Bresle, Beauchamps, Neslette, Nesle-l’Hôpital, etc. • Enjeu de clarification de la hiérarchie des centralités existantes concurrentes à Gamaches ‐ Enjeu de valorisation du patrimoine architectural, lié à l’eau à Monchaux, lié à l’histoire industrielle à Nesle‐ Normandeuse ; • Enjeu de maîtrise du développement urbain résidentiel et d’activité à Blangy-sur-Bresle ; • Enjeu de création d’espace d’équipements et de loisirs partagés autour de la rivière pour les villes qui se font face comme Beauchamps et Incheville, ou Vieux Rouen‐sur‐Bresle et St Germain‐sur‐Bresle ; • Enjeu de requalification de l’entrée de ville à Aumale.

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Une séparation entre l’habitat, les services, et l’activité La séparation des fonctions urbaines dans le développement récent des villes est souvent la source d’un éclatement qui a pu fragiliser les centres anciens. La croissance urbaine par sédimentation, en lien avec la rivière, et avec une mixité des usages, telle qu’elle a été historiquement à l’œuvre se heurte aujourd’hui à l’accumulation des contraintes et parfois au manque de disponibilité foncière. Il est pourtant indispensable de trouver des manières de consolider les noyaux urbains existants, et des solutions pour améliorer l’accueil de nouveaux programmes d’activité dans des situations de mixité.

Des limites de villes à stabiliser et à valoriser Parmi les problématiques communes aux différentes villes de la vallée, la stabilisation et la valorisation de limites urbaines sont essentielles. Il s’agit de toujours veiller à ce que les extensions ne s’additionnent pas au reste des communes comme des fragments isolés, et à ce qu’elles participent toujours à un équilibre global et à une forme de consolidation urbaine.

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4.6. Synthèse, questions et enjeux de la consommation d’espace et des formes urbaines

Synthèse ➔ En 2016, les espaces urbanisés du Pays étaient occupés à 74% par des maisons et à 19% par de l’activité. Le parcellaire urbanisé a progressé de près de 12% en 10 ans passant de 4,8 en 2006 à 5,4% en 2016.

➔ 36,7 hectares par an consommés au total entre 2006 et 2015, soit +10 ha/an par rapport à 1996-2005 (la construction de locaux a été très faible sur cette dernière période).

➔ 65% est due à la construction de maisons et 29% au foncier d’activité. ➔ 36,7% des nouvelles parcelles urbanisées sont comprises entre 500 et 1.000 m². ➔ La taille moyenne des parcelles urbanisées progresse entre ces deux périodes de comparaison. La part des parcelles de 1 000 à 1 500 m² a augmenté de 1,2 point alors que celles de 500 à 1 000 m² et de moins de 500 m² ont diminué d’un point. On observe une légère progression de la part des parcelles comprises entre 1 500 à 2 000 m² (+0,4 point).

➔ 24,6 hectares par an consommés pour le logement entre 2006 et 2015, en hausse d’environ 18 ha./an par rapport à 1996-2005 pour une production de logements plus importante. ➔ Une productivité foncière de logements qui reste stable : 10,9 log./ha entre 2006 et 2015 contre 8,8 log./ha entre 1996 et 2005.

➔ 10,8 hectares par an consommés par les activités entre 2006 et 2015.

Questions/Enjeux ➔ Alors que le nombre de logements et la consommation augmentent, la productivité foncière est stable à l’échelle du Pays. Le territoire devra-t-il changer cela et prescrire une densité plus forte ? À quelle échelle faudra-t-il décliner des mesures pour cet objectif ? ➔ Comment, par le biais d’un travail sur les formes urbaines, faudra-t-il poursuivre la construction de la ville, des bourgs et des villages ? Quels niveaux d’intensité urbaine (densité d’habitat et des fonctions urbaines) devra/pourra leur être prescrit ? ➔ Comment renforcer la capacité des communes à intervenir, c’est-à-dire maîtriser des opérations d’ensemble pour lesquels les formes urbaines (rues, places, quartiers …) et la consommation foncière peuvent être plus aisément maîtrisées ?

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5. Etat des lieux des documents d’urbanisme locaux Au 1er septembre 2018, 36 communes ont un document d’urbanisme opposable : • 12 communes sont dotées d’un plan local d’urbanisme (PLU) dont les 3 villes sœurs. • 15 communes sont dotées d’un plan d’occupation des sols (POS) ; • 10 communes sont dotées d’une carte communale (CC) ; • 36 communes sont soumises au règlement national d’urbanisme (RNU). 35% de la superficie du territoire, soit 452 km², est couvert par un document d’urbanisme, dont 20% par un PLU. Néanmoins, des documents sont, à la date d’arrêt du SCoT, en cours d’élaboration et notamment :

• Le PLUi des Villes Sœurs, sur le périmètre de la communauté de communes éponymes (28 communes) ; • Le PLUi de l’ex-communauté de communes Interrégionale de Blangy-sur-Bresle (28 communes), repris par la nouvelle intercommunalité.

En termes d’impact territorial, la répartition est tout autre. 79% de la population en 2015 habitent dans une commune qui dispose d’un document d’urbanisme, dont 40% avec un PLU. Ceci s’explique facilement par le fait que les communes qui ont le plus de population sont le plus souvent celles qui doivent faire face à des enjeux d’aménagement plus importants, et donc à des projets d’urbanisation, plus difficiles à mettre en œuvre sans document d’urbanisme.

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Carte n°19 - Etat du droit du sol au 1er septembre 2018

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6. Emploi, économie, commerce et numérique 6.1. Les contextes départementaux Le Pays Interrégional Bresle-Yères faisant partie de la Seine-Maritime pour l’ouest de son territoire et de la Somme pour l’est, il apparaît intéressant d’analyser la situation relative de ces 2 départements en matière socio- économique et d’économie industrielle.

Les chiffres clés La Seine-Maritime et la Somme se distinguent tout d’abord par des volumes de populations assez différents, un taux d’activité supérieur pour la Seine-Maritime et une proportion d’actifs ayant un emploi dans la même logique. Population 15-64 ans Seine-Maritime (76) Somme (80) 1999 2010 2015 1999 2010 2015 Ensemble 809 398 812 395 795 823 362 670 371 765 363 465 Actifs 68 % 71 % 72 % 67% 70 % 71 % Actifs ayant un emploi 84 % 87 % 85 % 84 % 86 % 84 % Chômeurs 15,4 % 12,8 % 15,5 % 15,6 % 13,9 % 16,2 % Emploi au lieu de travail 471 865 511 884 499 569 202 397 219 396 211 937 Indicateur de concentration d’emploi 101 % 102 % 103 % 99 % 98 % 98 % Source : INSEE RP 2015 Le taux d’indépendance (l’INSEE appelle ce rapport entre le nombre d’emplois locaux et le nombre d’actifs occupés, l’indicateur de concentration d’emplois) supérieur à 100% en Seine-Maritime et à 98% pour la Somme.

Des activités industrielles assez présentes sur les deux départements La Seine-Maritime et de la Somme sont des départements très industriels. Avec respectivement 15,5% et 16,6% d’emplois industriels, la Seine-Maritime est en cohérence avec l’industrialisation de sa région respective (16,1% d’emplois industriels en Normandie) alors que la Somme l’est plus que la sienne (14,3% d’emplois industriels en Hauts-de-France). Pour mémoire, cette part des emplois industriels ne s’élève qu’à 12,4% pour l’ensemble de la France Métropolitaine. Cette part industrielle des emplois diminue de façon significative entre 1999 et 2015 sur l’ensemble du territoire national et régional, comme départemental, avec une baisse légèrement moins prononcée au niveau départemental par rapport au niveau régional : Territoire Evolution des emplois industriels 1999-2015 Normandie -22,4% Hauts-de-France -30,7% Seine-Maritime -24,2% Somme -26,3% Source : INSEE RP 2015 Ces évolutions se comprennent aisément dans le contexte général et mondial actuel, mais au vu de la part importante de ce type d’emplois et de leurs intérêts tant territorial que social, on pressent fortement le niveau de l’enjeu industriel pour le SCoT du Pays Interrégional Bresle-Yères.

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6.2. L’emploi du territoire du Pays Interrégional Bresle-Yères

Evolution de la population active

En 2015, le territoire du Pays comprend 28 105 actifs, dont 23 941 ayant un emploi et offre 22 891 emplois. Entre 1999 et 2015, le nombre de chômeurs repart en légère hausse (+1,4%), c’est le cas surtout depuis 2010 et l’effet de la crise économique (+13,3% !) après une baisse moins conséquente entre 1999 et 2010 (- 10,5%). Néanmoins le taux passe de 14,5 à 13,4% en 2010 et remonte à 15,6% de la population active en 2015. Le nombre d’actifs occupés diminue moins fortement que l’emploi local, ce qui sous- entend que l’indépendance à l’emploi du territoire s’érode.

% Actifs / % actifs % Emplois Tx Actifs 15-64 ans Pop. Actifs pop occupés / Chômeurs chômeurs au lieu de indépend occupés totale actifs / actifs travail ance 1999 40 029 28 105 70,2% 23 941 85,2% 4 072 14,5% 24 819 103,7% Evolution -2,8% -3,1% -1,4% -10,5% -1,5% 1999-2010 2010 38 918 27 244 70,0% 23 601 86,6% 3 643 13,4% 24 451 103,6% Evolution -5,5% -2,9% -5,5% +13,3% -6,4% 2010-2015 2015 36 787 26 440 71,9% 22 312 84,4% 4 128 15,6% 22 891 102,6% Evolution -8,1% -5,9% -6,8% +1,4% -7,8% 1999-2015 Source : INSEE RP2015 Le volume global des emplois a diminué de -7,8% par rapport à 1999. Le Pays est ainsi le seul territoire, avec le SCoT Baie de Somme 3 Vallées, à perdre des emplois que tous les autres territoires de comparaison. On pourrait le voir comme l’épicentre de cette baisse. Le SCoT Picardie Verte est le plus dynamique avec +12,6% d’emplois supplémentaires par rapport à 1999. La CC des Villes Sœurs, qui concentre les emplois du SCoT à hauteur de 62%, en a perdu 1 556 depuis 1999 (soit -9,9% contre -4,1 % pour la CCI. Aumale – Blangy-sur-Bresle), ce qui est à rapprocher de sa caractéristique fortement industrielle. Dans le détail communal, la ville d’Eu concentre 16% des emplois du Pays et c’est elle qui a perdu le plus d’emplois entre 1999 et 2015 (- 1 572 unités). Au total, les villes sœurs représentent 36% de l’offre d’emploi du territoire. Commune Emploi 1999 au LT Emploi 2015 au LT Evolution % évolution Eu 5 129 3 557 -1 572 -31% Le Tréport 2 180 2 494 314 14% Mers-les-Bains 2 382 2 255 -127 -5% Blangy-sur-Bresle 1 969 1 874 -95 -5% Hodeng-au-Bosc 1 334 1 468 134 10% Gamaches 1 512 1 445 -67 -4% Aumale 1 540 1 324 -216 -14% Source : INSEE RP 2015

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Outre Eu, les pertes d’emplois supérieurs à 100 unités sont recensées sur Aumale et Embreville. Evolution Commune Emploi 1999 au LT Emploi 2015 au LT % évolution < -100 emplois Eu 5 129 3 557 -1 572 -31% Aumale 1 540 1 324 -216 -14% Embreville 293 98 -195 -67% Incheville 372 224 -148 -40% Dargnies 304 174 -130 -43% Mers-les-Bains 2 382 2 255 -127 -5% Beauchamps 367 253 -114 -31% Source : INSEE RP 2015 A contrario, c’est à Saint-Quentin que l’emploi brut a le plus progressé, due à la création du Parc Environnemental d'Activités Bresle Maritime (voir plus loin) et la délocalisation de SGD Pharma du site d’Eu. Oust-Marest, dont le parc est à cheval sur sa limite, enregistre des nouveaux emplois. À noter que l’emploi a évolué sur Hodeng-le-Bosc, dû aux embauches de l’usine Pochet du Courval implantée sur la commune. Evolution Commune Emploi 1999 au LT Emploi 2015 au LT % évolution (> +50 emplois) Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly 210 534 +324 +154% Le Tréport 2 180 2 494 +314 +14% Hodeng-au-Bosc 1 334 1 468 +134 +10% Oust-Marest 292 417 +125 +43% Criel-sur-Mer 394 497 +103 +26% Bouillancourt-en-Séry 136 233 +97 +71% Source : INSEE RP 2015

L’emploi local et taux d’indépendance comparés20

Le taux d’indépendance du territoire vis-à-vis de l’emploi reste stable depuis 1999 et s’établit à 103% en 2015, ce qui montre que le territoire ne subit peu d’influence de pôles d’emploi extérieurs et plus important (Abbeville, Amiens voire Rouen). Cependant le taux de la CC I. Aumale Blangy baisse de 3 points, ce qui induit que les actifs sont plus nombreux à se déplacer en dehors du territoire intercommunal. C’est d’ailleurs le cas pour le SCoT Picardie Verte et surtout celui du Pays de Bray.

Source : INSEE RP2015

20 Le taux d’indépendance de l’emploi est le rapport entre le nombre d’emplois au lieu de travail et le nombre d’actifs occupés. Ce ratio renseigne sur l’attractivité du territoire vis-à-vis de son emploi local. cf. Annexes tableau détaillés évolution de l’emploi local comparée.

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Carte n°20 - Taux d’indépendance à l’emploi en 2015

Le taux d’indépendance est faible pour les communes en frange nord-est, qui sont davantage attirées par l’agglomération abbevilloise.

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Zoom sur l’emploi salarié 20 220 emplois salariés sont recensés en 2015 soit 88% d’emplois salariés. Les chiffres suivants sont issus de la base de données Acoss de l’Urssaf. Ils diffèrent de ceux fournis par l’INSEE et ne doivent pas leur être comparés. Ils sont de 2 années plus récents (2017 contre 2015 pour les chiffres fournis par l’INSEE) ; ils permettent de mieux cerner les secteurs d’activités du territoire car ils sont déclinés par commune du lieu de travail et activité principale de l’établissement selon la nomenclature d'activité NAF 2008 détaillée (732 modalités). Ainsi, près de 2 emplois salariés sur 10 existants en 2007 ont été perdus en 10 ans.

Nombre d’établissements Effectif salarié 2007 1 467 18 272 2017 1 296 15 150 Δ 2007-2017 - 166 - 3 122 % 2007-2017 - 11% - 17 %

Source : Acoss 2018 L’effectif salarié a reculé sur toutes les intercommunalités, plus fortement en relatif sur la CC des Villes Sœurs.

Effectif Effectif Part 2017 Δ 2007- % 2007- salarié 2007 salarié 2017 dans le SCoT 2017 2017 CC Interrégionale Aumale - 6 368 5 740 31 % -628 - 10% Blangy-Sur-Bresle

CC des Villes Sœurs 11 904 9 410 69 % -2 494 - 5%

Source : Acoss 2018 6.1. Comparaison du taux de chômage Le taux de chômage du Pays (15,6%) est similaire à la Seine-Maritime, mais moindre que celui de la Somme (16,2%). En 2015, le taux moyen est similaire est inférieur au SCoT de la Somme (Grand Amiénois et baie de Somme 3 Vallées), mais bien supérieur à ceux de la Seine-Maritime (en premier lieu le SCoT du Pays de Bray avec 13,4%).

Source : INSEE RP2015

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6.2. Niveau de formation

La CCPCP comprend une forte part de population sans diplômes (40%), même si elle a baissé de façon spectaculaire de 33% entre 1999 et 2014. Le solde migratoire rajeunissant qu’a connu la population de la CCPCP dans les années 200021 a apporté des CAP-BEP, BAC (hausse respective de +28% et +78%) et surtout des diplômés post-BAC (+107%).

Source : INSEE RP2015

6.3. Le poids de la sphère non présentielle Conséquence de cette spécialisation territoriale, les activités productives (ou non présentielle) représentent 51% de l’emploi total alors qu’elles ne sont que de 35-36% pour les 2 départements de la Seine-Maritime et de la Somme. La part monte même à 60% dans la CC I.Aumale - Blangy-Sur-Bresle. Ainsi, l’industrie de flaconnage et d’emballage produit des biens consommés essentiellement hors du territoire.

Source : INSEE RP2015

21 cf. Fiche n°1 Démographie

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6.4. Les déplacements domicile-travail : où vont travailler les habitants ? Qui vient travailler dans le Pays ? Le Schéma local des déplacements du Pays finalisé en 2014 aborde les flux relatifs aux déplacements domicile- travail (au périmètre au 1er janvier 2017 à 77 communes). En 2009, 31 298 navettes quotidiennes domicile-travail sont comptabilisées. Le Pays affiche une certaine indépendance : 58% s’effectuent à l’intérieur du Pays dont 23% dans la commune de résidence et 36% entre deux communes. Eu et Le Tréport sont les destinations majoritaires.

Source : Schéma local des déplacements du Pays, 2014 On compte ainsi 13 014 trajets d’actifs extérieurs correspondant ainsi à 42% des flux totaux. Les entrants et sortants sont équilibrés (21% chacun). Le Vimeu industriel est la destination principale avec plus d’un millier d’individus s’y rendant pour leur travail. Dieppe et Abbeville suivent logiquement derrière. 90% des navettes s’effectuent en voiture tandis que les transports en commun sont utilisés par 7% des actifs.

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6.5. Les domaines d’activités

L’emploi par secteur d’activité : l’importance de l’industrie Le territoire est très fortement marqué par le poids de l’industrie ce qui lui confère tout à la fois : • Une diversité d’emploi significative si on la compare à des territoires totalement tertiarisés, • Une fragilité dans le contexte actuel.

Source : INSEE RP2015 Ainsi, le secteur industriel représente un gros tiers de l’emploi total. Un autre 1/3 concerne les emplois liés au commerce et au tertiaire privé, le dernier tiers se répartissant entre l’administration (22%), la construction (5,3%) et l’agriculture (4,2%). Le secteur industriel pèse même pour 41% des emplois de la CC I. Aumale Blangy. Par rapport aux SCoT limitrophes, la prépondérance industrielle du territoire est ici bien illustrée (par exemple, plus de 10 points par rapport au SCoT Baie de Somme 3 Vallées).

Source : INSEE RP2015

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Le secteur de l’industrie avec 7 762 emplois salariés recensés par Acoss en 2018 est le plus gros employeur salarié du territoire (51% du total). Néanmoins, en 10 ans la filière a perdu 1 895 emplois. De manière générale, tous les secteurs ont perdu des emplois salariés (construction : -242, activités de services spécialisés : -768…). Seuls les autres services ont progressé (+38 emplois).

La plus grande perte relative d’emploi est recensée à Eu (- 1 583 emplois), suivi de loin par Le Tréport (-447). Dans la première ville, l’industrie a perdu 829 emplois et les activités spécialisées 580. L’effectif du commerce de détail a aussi diminué de 70 emplois.

L’activité salariée majoritaire par filières détaillées22 se décompose comme suit : Nombre d’établissements Effectif salarié en Type (APE) 2017 2017 Fabrication de verre creux 17 2 825 Fabrication et façonnage d'autres articles en verre, y 3 924 compris verre technique Fabrication d'emballages en matières plastiques 3 699 Activités des agences de travail temporaire 6 656 Hypermarchés 3 498 Fabrication de moules et modèles 20 454 Fabrication de plats préparés 2 391 Autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. 7 309 Fabrication de produits électroniques grand public 1 292 Fabrication d'autres articles en caoutchouc 4 252 Fabrication de serrures et de ferrures 5 232 Restauration traditionnelle 51 216 Aide par le travail 5 204 Supermarché 13 192 Source : Acoss 2018 L’activité de la verrerie (flaconnage) représente près de 25% de l’effectif salarié total. On peut penser qu’une grande partie des agences d’intérim travaillent pour cette industrie (une partie des 650 emplois recensés). On distingue bien les principaux employeurs du territoire qui seront développés par la suite.

22 Est ici décliné les activités selon la nomenclature NAF rév. 2 de 2008

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L’industrie, poumon économique du PIBY Avec 7 762 emplois salariés en 2017 soit plus de la moitié du total des salariés, l’industrie est le pilier de l’économie territoriale. Nombre d’établissements en Effectif salarié en Type (A88 – code 5 à 39) 2017 2017 Fabrication de verre creux 17 2 825 Fabrication et façonnage d'autres articles en verre, y compris 3 924 verre technique Fabrication d'emballages en matières plastiques 3 699 Fabrication de moules et modèles 20 454 Fabrication de plats préparés 2 391 Fabrication de produits électroniques grand public 1 292 Fabrication d'autres articles en caoutchouc 4 252 Fabrication de serrures et de ferrures 5 232 Mécanique industrielle 10 177 Récupération de déchets triés 3 151 Boulangerie et boulangerie-pâtisserie 30 127 Fabrication de meubles de bureau et de magasin 1 109 Fonderie de métaux légers 2 101 Etablissements industriels de plus de 100 salariés - Source : Acoss 2018 La filière verre23 seule emploie 3 749 salariés (25% de l’emploi salarié total du Pays, 48% de l’emploi industriel salarié du Pays). ▶ L’industrie verrière On compte 17 établissements de fabrication de verre creux. L’implantation de l’industrie du verre le long de la Bresle est très ancienne, elle remonte au Moyen Âge. Elle a connu son véritable essor au XIXe siècle. Aujourd’hui le niveau d’emploi s’érode, mais à un rythme peu élevé. Il accuse ainsi une perte de -484 emplois depuis 2007. La filière s’est structurée autour de la Glass Vallée, devenant ainsi le premier pôle mondial du flaconnage luxe. Il fédère 40 établissements pour plus de 7 000 salariés. Elle produit plus de 70% de la production mondiale de flacons de luxe pour la parfumerie, les spiritueux ou la pharmacie. Les établissements les plus importants sur PIBY sont : Effectif Effectif Effectif Usine(s) Spécialités Commune en 2007 en 2012 en 2017 Flaconnage, bouchons et pots pour la Pochet du Courval parfumerie haut de gamme et la Hodeng-le-Bosc 1 516 1 493 1 439 cosmétique Le Tréport / Mers Verescence Parfumerie, cosmétique et spiritueux - - 806 (depuis 2016) Saint-Quentin-la- SGD Pharma Emballage pharmaceutique en verre - - 302 M. (depuis 2015) Vieux-Rouen-sur- Verreries Brosse Parfumerie, cosmétique et spiritueux 298 364 301 Bresle Nipro Tubes en verre étiré à usage PharmaPackaging pharmaceutique, paramédical et Aumale 92 103 117 France cosmétique Les Verreries Flacons parfumerie et verre pressé Blangy-sur-Bresle - - - Waltersperger Source : Acoss 2018, societe.com, la-glass-vallee.com

23 NAF retenu : 23.12Z Façonnage et transformation du verre plat, 23.13Z Fabrication de verre creux, 23.19Z Fabrication et façonnage d'autres articles en verre, y compris verre technique.

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Source : Acoss 2018 ▶ Les autres industries Quelques grands établissements emploient la majorité des salariés de l’industrie. Effectif en Effectif en Effectif en Usine(s) Domaine Commune 2007 2012 2017 Fabrication - Nemera (ex Rexam) d'emballages en Le Tréport 563 589 691 - ALBEA matières plastiques Fabrication Eina (ex Alcatel Lucent) d'équipements de Eu 622 522 292 communication Fabrication de plats Alliance Elaborés Foucarmont 442 403 388 préparés Source : Acoss 2018, societe.com Aussi, on recense 20 entreprises de fabrication de moules et modèles, dont 9 à Blangy-sur-Bresle (Devaux, Nusbaumer, etc.).

Industrie du port (Timac) – Le Alliance Elaborés - Foucarmont Verreries Brosse – Vieux-Rouen- Tréport sur-Bresle

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▶ Des territoires industriels « partenaires » le Vimeu, Dieppe Le Vimeu, qui tient son nom d’un petit affluent de la Bresle, la Vimeuse, est une microrégion naturelle implantée à l’ouest de l’ex région Picardie et délimitée par la Vallée de la Somme au nord et celle de la Bresle au sud. Le Vimeu est un territoire fort marqué par une double identité à la fois rurale et industrielle :

Carte n°21 - Territoires industriels

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Le tissu économique du Vimeu est composé principalement de TPE et de PME qui excellent au premier rang du pôle français de serrurerie et de robinetterie et au second rang du pôle français de décolletage et le Système Productif Local de Métallurgie légère du Vimeu (SPL) comprend 200 entreprises (majoritairement des TPE et PME), 6 000 salariés. Premier pôle français de la Serrurerie-Robinetterie-Quincaillerie, le Vimeu industriel produit 70 % de la fabrication française des serrures et 80 % de la fabrication française des robinets. Il est le 2e pôle français de décolletage après la Savoie. Les 2/3 des entreprises industrielles de la Picardie Maritime sont concentrées dans le Vimeu d’où son appellation « Vimeu Industriel ». ▶ Le Cluster Dieppe Méca Energie L’association Dieppe Méca Energies, qui porte le Cluster est une association créée le 7 décembre 2009. Elle regroupe plus de 115 entreprises, rassemblant plus de 6.000 salariés et réalisant ensemble plus de 580 millions de chiffre d'affaires. Les compétences rassemblées dans Dieppe-Méca Energies couvrent un large spectre d'activités industrielles et économiques : • la Métallurgie / Mécanique • l’Électronique / Électrique • les Services aux entreprises (logistique, conseil...) • les Travaux Publics • le Bâtiment • les Produits Finis Les entreprises membres de Dieppe-Méca Energies sont implantées dans l’arrondissement de Dieppe.

Carte n°22 - Dieppe Méca Energies

Un peu plus éloigné territorialement du Pays Interrégional Bresle-Yères, on peut néanmoins citer la filière aéronautique Haute-Normandie (Normandie AeroEspace) et la Cosmetic Valley.

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L’artisanat L’artisanat est un secteur d’importance majeur. Ce secteur, qui recoupe les activités industrielles vues précédemment, peut être catégorisé comme suit : • L’artisanat de l’alimentation (boulangerie, pâtisserie, etc.) ; • L’artisanat de fabrication (cordonnier par exemple) ; • L’artisanat de services (coiffeur, beauté, etc.) ; • L’artisanat du bâtiment (menuiserie, plâtrier, etc.). À l’analyse des statistiques de l’Acoss, l’activité artisanale du territoire est stable que ce soit vis-à-vis du nombre d’établissements ou de l’effectif global.

Nombre d'établissements Effectifs salariés Moy . salariés / etab. 2017 2007 2017 Evolution 2007 2017 Evolution

Artisanat de l'alimentation 98 90 -8% 847 748 -12% 8

Artisanat du bâtiment 195 152 -22% 1 149 918 -20% 6

Artisanat de fabrication 163 142 -13% 8 848 7 070 -20% 50

Artisanat de services 168 167 -1% 644 652 +1% 4

Total de l'artisanat 624 551 -12% 11 488 9 388 -18% 17

Source : Acoss 2018

Source : Acoss 2018

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Source : Acoss 2018 Seuls les effectifs de l’artisanat de services sont en augmentation alors que ceux de la fabrication, du bâtiment et dans une moindre mesure l’alimentation régressent (-20% pour les deux premiers, 12% pour le dernier). L’artisanat de fabrication a perdu en 10 ans près de 1 800 emplois.

Ainsi les ¾ des établissements artisanaux sont liés à la fabrication avec une moyenne de 50 salariés par établissement L’artisanat de services est lui constitué de plus petites structures (4 sal./étab.).

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L’agriculture et la pêche ▶ Une agriculture omniprésente En 2010, le recensement agricole indique que 680 exploitations utilisent 40 859 ha de superficie agricole utilisée (SAU)24, en baisse respectivement de 24,6% et 5,5% depuis 2000. Ces rétractations sont un peu plus importantes que la moyenne de Seine-Maritime (-24,3 et -3,1%), mais beaucoup plus fortes que la moyenne de la Somme (- 19,4 et -1,3%). Ainsi en 20 ans, le Pays a perdu la moitié de ses exploitations agricoles. Le volume de travail (919 UTA25 en 2010) baisse dans les mêmes proportions que les exploitations. Avec une moyenne de 60 ha en 2010 contre 34 ha en 1988, les exploitations sont de plus en plus grandes tout en diminuant leurs besoins en main-d’œuvre (une tendance au long cours à la suite de l’industrialisation de l’agriculture). 1988 2000 2010 1988-2000 2000-2010 1988-2010 Exploitations agricoles ayant leur siège dans le territoire 1 384 902 680 -34,8% -24,6% -50,9% du SCoT Travail dans les exploitations agricoles 2 040 1 229 919 -39,8% -25,2% -55,0% en unité de travail annuel Superficie agricole utilisée (SAU) 46 705 43 216 40 859 -7,5% -5,5% -12,5% en hectares SAU moyenne par exploitations 33,7 47,9 60,1 +42,0% +25,4% +78,1% en hectares Cheptel en unité de gros bétail, tous 71 280 59 832 52 332 -16,1% -12,5% -26,6% aliments Superficie en terres labourables 26 992 28 333 27 572 +5,0% -2,7% +2,1% en hectares Superficie en cultures permanentes s 14,0 5,0 -64,3% en hectares Superficie toujours en herbe 19 450 14 430 10 844 -25,8% -24,9% -44,2% en hectares

Source : Agreste RGA 2010 (s = donnée soumise au secret statistique, en général moins de 3 exploitations concernées)

Sur les deux cartes suivantes, on observe que les communes disposant le plus de SAU se situent sur le Vimeu ainsi qu’en amont de la vallée de la Bresle au sud-ouest d’Aumale. Les sièges d’exploitations se répartissent plus le long de la vallée entre Blangy et Aumale.

24 Superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole. 25 Unités de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par les chefs d'exploitations et co-exploitants, les personnes de la famille, les salariés permanents, les salariés saisonniers et par les entreprises de travaux agricoles intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

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Carte n°23 - Surface agricole utilisée en 2010

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Carte n°24 - Nombre d’exploitations agricoles en 2010

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▶ Une progression des cultures céréalières aux dépens des activités traditionnelles Logiquement liés, le cheptel et les superficies en herbe (les prairies) diminuent sensiblement alors que les terres labourables (céréales, légumes de plein champ…) restent stables depuis 2000 après avoir progressé de plus de 2% depuis 1988. Par la mise en culture des vergers et prairies, le système de prairies bocagères mute vers des cultures céréalières entrainant des problèmes de glissement de terrain. Illustration par le détail, les oléagineux (essentiellement le colza) sont les seules cultures qui ont progressé en 10 ans (la SAU associée a été doublée). La culture de tubercules (hors betteraves) a aussi cru de 11%.

2000 2010 Variations Variations Exploitations Exploitations exploitations SAU SAU (ha) SAU (ha) en ayant en ayant Céréales 586 13 750 424 13 571 -27,6% -1,3%

Blé tendre 554 9 458 402 8 821 -27,4% -6,7%

Orge et escourgeon 481 3 694 300 1 707 -37,6% -53,8% Maïs-grain et maïs- s s s s semence Oléagineux 126 564 120 1 185 -4,8% 110,1%

Colza 123 564 120 1 245 -2,4% 120,7%

Tournesol 0 0 0 0

Betterave industrielle 180 962 76 643 -57,8% -33,2% Fourrages et superficies 847 20 990 618 17 971 -27,0% -14,4% toujours en herbe Maïs fourrage et ensilage 446 4 551 309 4 548 -30,7% -0,1% Superficie toujours en 837 12 912 605 10 489 -27,7% -18,8% herbe (STH) Pommes de terre et 5 55 11 61 120,0% 10,9% tubercules Légumes frais, fraises, s s 6 41 melons Fleurs et plantes s s s s ornementales Vignes 0 0 0 0

Vergers 9 espèces s s s s

Jachères 308 853 91 120 -70,5% -85,9%

Il y a très peu de maraichage (seulement 41 ha).

Source : Agreste RGA 2010, s : donnée soumise au secret statistique

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▶ Spécialisation des communes La principale orientation technico-économique des communes en 2010 est la polyculture et polyélevage pour 57%, signe que ses deux activités pourraient être bien équilibrées malgré la baisse de la première. L’élevage de bovins (mixte ou seulement pour le lait) représente 30%. Encore une fois, le produit de l’élevage bovin a régressé en 10 ans au profit des cultures.

Carte n°25 - Production agricole dominante en 2010

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▶ Une pêche à forte valeur ajoutée Le port de pêche du Tréport est le 3e port départemental de Seine-Maritime après Dieppe et Fécamp. Il accueille environ 50 bateaux permanents et 10 de passage en 2013. Le tonnage rapporté a atteint 6 000 tonnes notamment seiche, sole, turbot, crevette, coquille Saint-Jacques… soit des ressources halieutiques à forte valeur ajoutée.

Le port du Tréport, les unités de pêches se situent derrière l’église Saint-Jacques Le territoire du Pays Interrégional Bresle-Yères bénéficie d’une infrastructure importante, le port départemental du Tréport, qui accueille des navires de pêches, de commerce et de plaisance.

Le port de commerce affiche un tonnage d’environ 300 000 tonnes en 2013. Les marchandises qui transitent sont des engrais, du sel, du broyat de pneus, du granulat… Les origines destinations sont majoritairement des pays européens (Angleterre, Belgique…), mais aussi le Maroc, la Turquie… À cette activité de commerce est associée une activité de plaisance avec un bassin dédié et 120 anneaux dans l'aménagement de plaisance qui permettent des sorties agrémentées du passage au sas. À cela s'ajoute une centaine de mouillages saisonniers dans l'avant-port, et une extension porte à sec (environ 100 places supplémentaires).

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Le commerce L’Acoss compte 1 414 emplois salariés commerciaux en 2017 soit 7,7% de l’emploi salarié total. Les plus gros employeurs étant les 3 hypermarchés (Etalondes, Eu et Mers-les-Bains) avec près de 500 emplois (1/3 du total) suivis des 13 supermarchés (Eu, Blangy, Gamaches…). Effectifs salariés Nb. établissement 2017 2017 Hypermarchés 3 498 Supermarchés 13 192 Boulangerie et boulangerie-pâtisserie 30 127 Commerce de détail de viandes et de produits à 11 37 base de viande en magasin spécialisé Charcuterie 9 32 Commerce de détail de poissons, crustacés et 7 21 mollusques en magasin spécialisé Commerce d'alimentation générale 9 17 Commerce de détail de fruits et légumes en 5 12 magasin spécialisé Pâtisserie 3 10 autres commerces de détail alimentaires en 4 9 magasin spécialisé Source : Acoss 2018

Le tourisme L’emploi salarié assimilé au tourisme26 a augmenté de 4% depuis 2007 pour atteindre 550 postes. Elle est due à l’augmentation des effectifs en hôtellerie (+14 emplois) et en restauration (+27 emplois). Code Effectif en Effectif en Nb. Etab. Type d’activité touristique NAF 2007 2017 2017 55.1 Hôtels et hébergement similaire 133 147 21 55.2 Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée 15 8 5 55.3 Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs 1 6 5 56.1 Restauration traditionnelle, rapide et cafétérias 310 337 73 56.3 Débits de boissons 52 51 24 79.1 Activités des agences de voyages et voyagistes 4 2 2 79.9 Autres services de réservation et activités connexes 14 0 0 TOTAL 529 551 130

Source : Acoss 2018

26 Voir annexe

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▶ Les sites touristiques Le site le plus visité est le funiculaire du Tréport suivi de loin par la Collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent. En 2013, le château d’Eu est le plus fréquenté de Seine-Maritime.

Lieu de visite Commune Fréquentation 2010 Fréquentation 2015 Minoterie Lambotte Aumale 1 000 NC Musée de la Verrerie Blangy-sur-Bresle 8 952 8 929 Manoir de Briançon Criel-sur-Mer 3 000 NC Site archéologique du Bois l’Abbé Eu 4 862 3 058 Château-Musée Louis Philippe Eu 13 062 19 340 Collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent Eu 32 000 15 666 Chapelle de l’ancien Collège des Eu 9 796 18 135 Jésuites Musée des traditions verrières Eu 9 990 5 084 Musée du vieux Tréport Le Tréport 2 016 NC Funiculaire (gratuit) Le Tréport 103 080 NC

Source : Schéma de développement touristique, Observatoire départemental du tourisme 76 ▶ L’hébergement touristique

Les campings et hôtels forment la majorité de l’offre des hébergements touristiques du Pays, avec respectivement 24 et 29 établissements, sur un total de 55 hébergements professionnels27.

Les 3 378 lits touristiques recensés en 2018 sont pour 66% des emplacements de campings, et pour 15% des chambres d’hôtel.

Ils sont concentrés essentiellement sur les communes littorales (dont 45% sur les 3 villes sœurs).

27 Hors location de particuliers et gîtes.

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▶ La plaisance Le port de plaisance du Tréport est aménagé dans l’embouchure de la Bresle. Il dispose de 120 emplacements plaisances et 100 mouillages. Durant l’été 2013, 175 navires représentant 319 personnes ont fait escale au port, principalement des hollandais, français et britanniques.

Le port de plaisance du Tréport ▶ Le schéma de développement touristique En 2012, le pays a produit une stratégie de développement touristique basé sur un diagnostic en 5 points : 1. Le Pays Bresle Yères rassemble des « espaces naturels et historiques » distincts et variés, et possède une diversité d’offres et de filières touristiques, plus ou moins développées 2. Mais il s’agit aujourd’hui d’offres juxtaposées les unes aux autres et qui manquent d’envergure et de visibilité 3. Alors que d’importants potentiels de développement à partir de ces offres existantes sont identifiés… Patrimoine verrier, Sports nature, tourisme historique et patrimonial… ainsi que des chantiers transversaux (montée en gamme, diversification hébergement, création offres ludiques et familiales)… 4. …qui gagneraient à être travaillées à l’échelle du Pays avec une organisation adaptée.

Les constats et enjeux identifiés ont été les suivants : • Un espace littoral attractif, mais un tourisme très peu développé dans l’arrière-pays • Une position de frontière plus que de centre touristique, • Une diversité d’offres potentielles, mais non travaillées en complémentarité à l’échelle du Pays : Le Pays possède de nombreux potentiels touristiques. Des sites et des produits sont développés : le funiculaire du Tréport, les deux musées du verre, le musée Louis Philippe au château d’Eu, les circuits de randonnées… mais ces offres sont juxtaposées et non additionnées, • Des scores de fréquentation faibles (environ 10 000 visiteurs pour les musées du verre, environ 13 000 visiteurs pour le château d’Eu, environ 7000 visiteurs pour les fêtes du verre • En termes de positionnement, la Côte Picarde – Baie de Somme et la Côte d’Albâtre sont souvent désignées comme « les territoires voisins » alors que dans les faits le Pays appartient à chacune de ces deux entités. 5 grands défis à relever ont été identifiés comme autant d’enjeux :

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✓ Mettre l’offre à niveau des attentes des clientèles : capacité et qualité de l’hébergement, services associés, produits familiaux et ludiques

✓ Passer de la juxtaposition actuelle des espaces naturels et historiques, offres touristiques, évènementiels à une cohérence d’ensemble et une prise d’envergure à l’échelle du Pays

✓ Affirmer l’identité du Pays Bresle Yères en construisant une offre touristique globale, lisible et visible avec pour piliers les quatre filières stratégiques : tourisme balnéaire, Sports nature, Histoire et Patrimoine, Identité et patrimoine verriers

✓ Tirer profit de l’appartenance aux destinations touristiques supra Baie de Somme et Côte d’Albâtre

✓ S’appuyer sur une organisation touristique adaptée au projet de développement et donc pensée à l’échelle du Pays Un positionnement a été défini, des axes stratégiques retenus et un plan d’action élaborés (ces éléments seront intégrés dans la suite de la démarche d’élaboration du SCoT).

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6.6. Le foncier d’activités

Les parcs d’activités économiques Le Pays dispose de 17 zones d’activités dont la grande majorité est regroupée autour d’Eu-Le Tréport-Mers-les- Bains et de Blangy. Les disponibilités recensées fin 2017 s’élèvent à près de 49 hectares. La CCVS est la plus pourvue avec 12 zones.

Nombre Surface Zones Secteur d’activités Surface Surface Communes d’établissements disponible d’activités dominant totale (ha) occupée (ha) présents (ha) CCVS Ault Les Hayettes Artisanat 3,5 2,2 1,3 PA Saint- CCVS Criel-sur-Mer Léonard et Services, artisanat 2,73 2,73 10 0 Boutdelaville Commerces, CCVS Eu Europolis 5,95 5,95 0 0 services PA des Prés Commerces, CCVS Eu 28 28 48 0 Salés services, industrie Commerces, CCVS Etalondes PA d’Etalondes 15 12,5 10 2,5 services, industrie CCVS Gamaches PA le Folie Industrie, services 5 3,5 6 1,5 Mers-les- PA du Grand CCVS Commerces 0 34 0 Bains Marais CCVS Oust-Marest PEABM28 Industrie 106 75,63 19 30,37 Saint-Pierre- PA Saint Pierre CCVS Artisanat 1,5 0,7 2 0,8 en-Val en Val Saint-Rémy- CCVS PA Industrie 3,5 3,5 3 0 Boscrocourt PA Sainte- CCVS Le Tréport Industrie, services 7 7 35 0 Croix et Port PA de CCVS Beauchamps Artisanat industrie 6 1 5 Beauchamps PA du Commerces, CCBA Aumale 20 20 25 0 Cardonnoy services, artisanat Commerces, Blangy-sur- CCBA PA du Marais services, artisanat, 14 14 24 0 Bresle industrie Blangy-sur- En cours CCBA PA le Gargatte 8 2,5 5,5 Bresle d’aménagement PA de Commerces, CCBA Bouttencourt 3 3 10 0 Bouttencourt industrie PA Vallée CCBA Bottencourt Industrie 8 6,35 5 1,65 Mazin PA du Commerces, CCBA Aumale 20 20 25 0 Cardonnoy services, artisanat CCVS 184,18 142,71 167 41,47 CCBA 53 45,85 64 7,15 TOTAL 237,18 188,56 231 48,62

Source : Etat des lieux du Foncier d'activités en 2017 / Seine Maritime Attractivité

PA La Folie - Gamaches PA du Cardonnoy – Aumale

28 Parc environnemental d’activités Bresle Maritime

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Carte n°26 - Parcs d’activités économiques du Pays

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Inauguré en 2011, le Parc Environnemental d’activités Bresle Maritime constitue sans conteste une zone d’intérêt stratégique à l’échelle du Pays. De nombreuses entreprises s’y sont implantées (SGD, Pijaplast, Boclet, Verstraete, Lelievre…). Le parc est labellisé TRES HAUT DEBIT, certifié ISO 1400129 et enregistré EMAS30. À cheval sur 3 communes, l’aménagement du parc est découpé en 4 phases, la première étant entièrement aménagée.

Source : Seine Maritime Attractivité Le parc accueille aussi une pépinière d’entreprise unique en France spécialisée dans l’accueil de sociétés travaillant dans le domaine des Energies Renouvelables (EnR). D’une surface de 2.000 m², elle dispose de 23 bureaux modulables et de près de 1.000 m² d’ateliers. Le fabricant allemand d’éoliennes ENERCON y a localisé sa plus grande base de maintenance d’éoliennes terrestres en France, soit 18 emplois.

Un projet de parc d’activités de dimension stratégique est annoncé par les acteurs du territoire au niveau de l’échangeur autoroutier n°12 de l’A29 près d’Aumale.

Échangeur autoroutier d’Haudricourt

29 Norme concernant le management environnemental. Et reposant sur le principe d’amélioration continue de la performance environnementale par la maîtrise des impacts liés à l’activité. 30 Environmental Management Audit Système ou Système de Management Environnemental et d'Audit en français est un outil de gestion environnementale européen à l’intention des organisations, institué par un règlement européen créé en 1993.

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Les friches Quelques grandes friches sont recensées le long de la vallée de la Bresle (ancienne verrerie par exemple). Ce sont bien souvent des sites pollués avec des constructions très importantes.

Carte n°27 - Friches industrielles de la vallée de la Bresle Source : Atelier des Territoires 2015

L’immobilier d’entreprise En 2017, la CCVS comporte 3 équipements d’accueil d’entreprises : • 1 pépinière d’entreprises spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables où plusieurs bureaux sont disponibles sur le PEABM ; • 1 atelier relais sur la zone de Criel-sur-Mer où 2 cellules sont disponibles ; • 1 hôtel d’entreprises sur la zone Sainte-Croix du Tréport où 2 cellules sont également disponibles à la location. Sur la CCBA, en 2017, l’unique hôtel d’entreprises du territoire situé sur la zone du Marais est complet. Un projet dans ce domaine permettrait aux néo-entreprises de profiter de locaux à bas coûts avant de s’implanter sur un parc d’activités de la communauté de communes.

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6.7. L’aménagement commercial ▶ Les secteurs commerciaux On recense 6 zones commerciales périphériques : • Grand Marais et Pré-Marais à Eu et Mers-les-Bains • Rue du Marais à Blangy-sur-Bresle • Le 925 à Étalondes, la plus récente des implantations • Le parc d’activité de Boutencourt • Saint Léonard Boutdelaville à Criel-sur-Mer • Le Cardonnoy à Aumale

Le Grand Marais – Mers-les-Bains Zone commerciale d’Etalondes

▶ Les surfaces de vente La surface de vente exploitée sur l’ensemble du territoire est estimée à 84 708 m² en 2013. Les villes de Mers- les-Bains et d’Eu en concentrent près de la moitié.

Surface de vente (+ 300 m²) en 2013 SCoT 84 708 Mers-les-Bains 22 054 Criel-sur-Mer 1 183 Eu 19 531 Friaucourt 1 140 Etalondes 13 924 Le Tréport 806 Aumale 7 230 Foucarmont 800 Gamaches 6 824 Dargnies 437 Blangy-sur-Bresle 5 754 Ault 390 Bouttencourt 4 335 Ponts et marais 300

Source : CCI Littoral Normand Picard Les CDAC de Seine-Maritime et de la Somme interviennent quand un nouveau projet ou une extension se présentent. Le seuil d'autorisation des surfaces commerciales a été relevé de 300 à 1 000 m² en 2009 (LME). Pour la création de salles de cinéma, le seuil de déclenchement de la procédure est fixé à 300 places.

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▶ Les décisions en CDAC Depuis 2009, 10 décisions CDAC ont été prononcées, toutes en Seine-Maritime. Elles ont concerné 3 créations d’établissements commerciaux et 5 extensions. 2 modifications substantielles sont intervenues, portées par le même pétitionnaire, une a été rejetée.

Surface Décision CDAC Lieu Enseigne Description du projet de vente Date CDAC (CNAC le cas d'implantation totale échéant) Extension d’un supermarché + création 4 Etalondes E. Leclerc 5 697 m² 25/08/2016 Favorable magasins de moins de 300 m² (+985m²) Extension d’un Eu Lidl 1 269 m² 04/02/2014 Favorable supermarché (+369 m²) Joyeuses Extension d'un ensemble Etalondes 6 638 m² 21/11/2013 Favorable Fées commercial (+328 m²) Blangy-sur- Création d'un ensemble Match 9380 m² 11/10/2011 Favorable Bresle commercial La Extension d'un ensemble Etalondes 28/05/2010 Favorable Briquetterie commercial (+3680 m²) Etalondes Roady Modification substantielle 6498 m² 28/05/2010 Favorable (EURL PHC) - Etalondes Extension 6499 m² 15/02/2010 Défavorable Roady Blangy-sur- Création d'un ensemble Match 6300 m² 08/01/2010 Favorable Bresle commercial (EURL PHC) - Etalondes Modification substantielle 5590 m² 20/08/2009 Défavorable Roady Création d'un ensemble Etalondes Gémo 4159 m² 26/01/2009 Favorable commercial

Source : DDTM 76 et 80

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6.8. L’aménagement numérique

L’accès au haut débit La diffusion du haut débit sur le territoire est bonne : presque tous les centres de communes ont accès au haut débit sur cuivre31. 15 centres de communes ont accès à un débit compris entre 30 et 100 Mbit/s (environ 77 % des locaux professionnels et logements à Ault) ainsi que le PEABM. Des zones blanches subsistent. Certaines communes comme Marques sont à quasiment ¾ des locaux inéligibles au haut débit. Aussi, le territoire n’est pas couvert à ce jour par la fibre Ftth32 alors que le Vimeu industriel en dispose.

Carte n°28 - Niveau du débit internet en 2019

31 Désigne le réseau téléphonique historique, à partir duquel s’est développé l’ADSL. 32 Fiber to the Home : fibre optique jusqu’à l’abonné

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Les SDTAN Le SCoT doit prendre en compte les SDTAN33 de la Seine-Maritime et de la Somme approuvés respectivement en juillet 2012 et en novembre 2011. ▶ Le SDTAN de la Seine-Maritime Le SDTAN 76 a relevé des problèmes de faibles débits sur le département, notamment pour des établissements scolaires (il cite le lycée Le Hurle-Vent du Tréport, situé pourtant en Seine-Maritime). De manière collective, le schéma « ambitionne aujourd’hui le déploiement des services d’accès à internet à Très Haut Débit (THD) pour tous les citoyens et les acteurs publics et privés du département. ». Le déploiement de la fibre optique est privilégié « jusque dans tous les foyers seinomarins et ceci dans un horizon de quinze ans » (soit vers 2030). Le SCoT dans sa partie Seine-Maritime n’est pas concerné par des zones d’intention d’investissement privé (ZIIP), suite à l’appel à manifestation d’intentions d’investissements (AMII) lancé par l’Etat et dont les résultats ont été publiés en 2011. En Seine-Maritime, les territoires concernés sont l’agglo de Dieppe, du Havre, de Rouen et la ville de Fécamp. Dans les zones en carence d’investissements privés, « le Département souhaite le passage par une étape intermédiaire notamment au moyen d’une « montée en débit du territoire à horizon 5 ans avec ambition de disponibilité de services d’accès à internet à 2 Mbit/s pour tous et à 8 Mbit/s pour au moins 90 % des foyers » et du déploiement « de services d’accès à internet à Très haut Débit sur les zones d’activités économiques d’intérêt régional ou départemental et pour un certain nombre de services publics (lycées et collèges notamment) ». Le SDTAN demande aussi aux collectivités d’adopter le « réflexe fibre » qui consiste à recenser les fourreaux pouvant être utilisé pour réaliser des opérations de tirage de la fibre optique, de profiter d’opération de travaux publics pour réaliser les fourreaux par anticipation et d’intégrer le volet pose de fourreaux dans tout projet d’aménagement type ZAC, lotissement…). L’idée est aussi de développer les projets de réseaux d’initiative publique (RIP) sur les zones qui ne sont techniquement pas rentables pour des opérateurs privés (la moitié des habitants de la Seine-Maritime serait concernée). En janvier 2014, le syndicat mixte Seine-Maritime Numérique a été créé par le Département. Il sera chargé de mettre en œuvre le programme « qui assurera l’égalité des territoires en matière d’aménagement numérique ».

33 SDTAN : Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique élaboré par les conseils départementaux.

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▶ Le SDTAN de la Somme Le SCoT dans sa partie Somme n’est pas concerné par des zones d’intention d’investissement privé (ZIIP), concentré sur Abbeville et Amiens. La feuille de route de l’aménagement numérique dans la Somme vise à : • Déployer la fibre optique pour tous à l’horizon 2030 (70% des lignes du département en Ftth) ; • La couverture intégrale en Ftth de quatre territoires intercommunaux, dont la Bresle Maritime ; • Fournir 10 Mbit/s ailleurs via le déploiement de technologies alternatives. Un premier programme opérationnel de 50 millions d’euros a été mis en place par le syndicat mixte Somme Numérique pour la période 2012-2016.

Carte n°29 - Programme d’aménagement numérique de la Somme 2012-2016

L’engagement opérationnel des deux SDTAN est ainsi décalé, celui de la Somme semble être le plus avancé.

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Synthèse, questions et enjeux économiques

Population, population active et emploi ➔ La diminution des emplois sur le Pays pose la question première des perspectives démographiques et socio-économiques associées ; ➔ L‘enjeu du maintien de la diversité de l’offre d’emploi induit la question de la résistance industrielle, touchée par le contexte mondial et qui touche particulièrement le territoire ; ▶ Activités industrielles La nature industrielle du territoire pose la question majeure du maintien de ces activités et de ces emplois, mais aussi celle de la valorisation des compétences acquises au cours de plusieurs décennies de spécialisation industrielle. La compétence du SCoT concernant également les conditions d’implantations des entreprises, les premières questions pourront être les suivantes : ➔ Etat des disponibilités foncières exactes et actualisées dans les zones d’activités ➔ Existence des services et équipements nécessaires à l’implantation des entreprises (Gaz, Très Haut Débit, …) ➔ Contraintes environnementales et conditions d’exploitations : le SCoT devra faire l’état des lieux précis des contraintes et interprétations de la loi, pour définir le potentiel de développement et ses conditions obligatoires ou optatives ➔ Quelle stratégie pour les zones d’activités ? ➔ Quel équilibre territorial pour que chacune des parties du territoire puisse faire valoir ses atouts ? ➔ La question du maintien des conditions d’activités situées en hors zone ou à l’inverse du potentiel foncier et des conditions nécessaires pour leur déplacement en zones d’activités ▶ Activités commerciales La localisation des activités commerciales (celles soumises à CDAC) est aujourd’hui de la compétence du SCoT. ➔ Avant la finalisation de l’état des lieux en matière d’offre de la Grande et Moyenne Distribution (offre actuelle et projet en cours, offre et projets limitrophes), les questions de l’équilibre entre les zones d’activités commerciales et le maintien des dynamiques commerciales des centres-villes peuvent être posées. ➔ S’ensuit la question associée de la revitalisation des centres-villes à partir ou avec une redynamisation de l’offre commerciale de proximité, À ces questions très « SCoT », on peut ajouter des questions qui ont émergé lors de l’élaboration du schéma des services : ➔ Comment freiner la disparition progressive des commerces de proximité en secteur rural ➔ La question induite du confortement de l’attractivité des bourgs ruraux ▶ Activités touristiques Voir enjeux du schéma de développement touristique (page 101). ▶ Activités agricoles La loi a donné au SCoT la responsabilité de la limitation de la consommation des terres agricoles. L’enjeu majeur qui en découle est donc la protection des terres agricoles et celle des conditions d’exploitations (Protection des sièges, accessibilité aux sièges et aux parcelles valorisées …) : le SCoT devra engager l’avenir en définissant le volume de terres à urbaniser selon la perspective (horizon) qu’il choisira.

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Annexes ▶ Tableau des populations et croissances moyennes annuelles des territoires de comparaisons

1999- 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 2015 Normandie 2 757 351 2 901 707 3 006 226 3 128 433 3 202 245 3 310 226 3 338 882 4% TCAM 0,7 0,5 0,5 0,3 0,3 0,2 0,3 Hauts-de-France 5 394 378 5 592 362 5 673 217 5 775 686 5 854 014 5 952 951 6 009 976 3% TCAM 0,5 0,2 0,2 0,1 0,2 0,2 0,2 Seine-Maritime 1 113 808 1 172 603 1 192 993 1 223 297 1 238 998 1 250 189 1 257 450 1% TCAM 0,7 0,2 0,3 0,1 0,1 0,1 0,1 Somme 511 491 538 462 544 570 547 825 555 551 570 741 571 879 3% TCAM 0,7 0,2 0,1 0,2 0,3 0,0 0,2 SCoT du Pays Interrégional de Bresle 62 165 64 848 63 708 63 275 62 569 61 644 60 245 -4% Yères TCAM 0,6 -0,3 -0,1 -0,1 -0,1 -0,5 -0,3 CC des Villes Sœurs 39 402 42 397 41 621 41 313 40 819 39 405 38 213 -6% TCAM 1,1 -0,3 -0,1 -0,1 -0,4 -0,6 -0,4 CC Interrégionale Aumale - Blangy-Sur- 22 763 22 451 22 087 21 962 21 750 22 239 22 032 1% Bresle TCAM -0,2 -0,2 -0,1 -0,1 0,2 -0,2 0,1 SCoT Baie de Somme 3 104 040 105 603 104 579 103 503 103 718 107 775 106 088 2% Vallées TCAM 0,2 -0,1 -0,1 0,0 0,4 -0,3 0,2 SCoT Grand Amiénois 273 499 294 396 301 654 307 412 314 917 323 353 326 541 4% TCAM 1,1 0,3 0,2 0,3 0,3 0,2 0,2 SCoT Picardie Verte 25 720 25 591 25 765 26 792 28 451 32 109 33 084 16% TCAM -0,1 0,1 0,5 0,7 1,2 0,6 1,0 SCoT du Pays de Bray 55 436 53 560 52 580 52 825 54 660 59 716 60 446 11% TCAM -0,5 -0,3 0,1 0,4 0,9 0,2 0,7 SCoT du Pays Dieppois 96 366 98 128 100 293 104 563 104 975 108 905 109 063 4% Terroir de Caux TCAM 0,3 0,3 0,5 0,0 0,4 0,0 0,3 Source : INSEE RP2015 ▶ Tableau de la population par communes

Communes 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2010 2015 Aubéguimont 208 172 160 167 176 170 205 201 Aubermesnil-aux-Érables 215 204 197 191 203 234 203 206 Aumale 2 833 2 825 2 876 2 690 2 577 2 447 2 388 2 177 Baromesnil 251 262 299 266 259 245 248 236 Bazinval 285 304 330 335 299 329 357 413 Blangy-sur-Bresle 3 336 3 404 3 456 3 447 3 405 3 171 2 930 2 973 Campneuseville 595 572 552 477 485 529 505 478 Le Caule-Sainte-Beuve 513 472 418 432 402 364 454 489 Conteville 504 447 401 460 454 470 526 501 Criel-sur-Mer 1 927 2 108 2 155 2 452 2 670 2 760 2 789 2 719 Criquiers 615 545 530 581 602 637 676 654 Dancourt 307 276 307 266 264 238 233 228 Ellecourt 152 138 108 128 150 134 131 143 Étalondes 499 642 787 917 1 030 1 133 1 154 1 081 Eu 8 079 8 626 8 588 8 344 8 081 7 571 7 436 7 106 Fallencourt 243 221 207 179 148 173 192 199 Flocques 311 407 465 646 615 668 701 702 Foucarmont 955 926 954 993 1 045 1 019 984 862 Guerville 449 439 438 443 408 429 457 473 Haudricourt 538 491 456 443 443 457 465 436 Hodeng-au-Bosc 444 507 541 576 555 580 585 571 Illois 398 363 314 259 266 302 339 393 Incheville 1 457 1 521 1 673 1 484 1 431 1 389 1 334 1 271 Landes-Vieilles-et-Neuves 149 147 105 148 132 121 135 137 Longroy 649 683 671 590 611 649 669 641

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Communes 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2010 2015 Marques 261 258 259 240 238 227 205 225 Melleville 280 277 274 281 294 282 272 264 Le Mesnil-Réaume 250 435 461 464 439 464 596 770 Millebosc 248 217 214 250 244 268 275 254 Monchaux-Soreng 438 481 576 644 668 653 644 650 Monchy-sur-Eu 431 398 431 478 492 542 565 589 Nesle-Normandeuse 707 684 606 610 576 588 591 591 Nullemont 146 146 135 109 102 111 132 138 Pierrecourt 504 480 460 422 455 461 484 471 Ponts-et-Marais 791 773 854 793 828 838 828 770 Réalcamp 581 582 607 572 614 653 662 658 Rétonval 298 247 257 212 190 191 192 197 Richemont 478 459 461 450 447 468 483 472 Rieux 407 415 417 475 576 614 632 646 Ronchois 195 177 162 175 169 180 187 160 Saint-Léger-aux-Bois 502 528 512 509 455 479 506 504 Morienne 225 233 180 190 178 172 173 175 Saint-Martin-au-Bosc 225 225 184 163 173 157 188 238 Saint-Pierre-en-Val 671 715 856 978 1 018 1 110 1 118 1 116 Saint-Rémy-Boscrocourt 618 641 635 672 694 761 770 806 Saint-Riquier-en-Rivière 189 179 168 140 135 156 163 157 Le Tréport 6 328 6 816 6 455 6 227 5 900 5 698 5 255 4 935 Vieux-Rouen-sur-Bresle 750 768 676 713 643 670 649 590 Villers-sous-Foucarmont 164 170 160 172 205 203 193 197 Allenay 240 246 282 271 279 251 247 270 Ault 2 014 2 192 2 058 2 054 2 070 1 910 1 697 1 516 Beauchamps 883 900 908 1 011 987 1 004 1 056 1 006 Biencourt 137 115 114 120 116 120 124 129 Bouillancourt-en-Séry 478 484 467 469 486 527 559 563 Bouttencourt 741 887 928 941 1 015 1 046 1 017 950 Bouvaincourt-sur-Bresle 618 542 569 635 694 803 848 836 Buigny-lès-Gamaches 461 471 428 440 403 405 386 413 Dargnies 1 347 1 455 1 388 1 481 1 443 1 346 1 300 1 281 Embreville 488 540 503 549 576 580 578 566 Frettemeule 344 321 318 312 238 258 295 316 Friaucourt 605 696 761 708 669 702 716 802 Gamaches 3 216 3 467 3 270 3 099 2 949 2 860 2 817 2 643 Maisnières 536 528 562 545 505 507 515 517 Martainneville 400 384 334 321 343 374 396 434 Mers-les-Bains 4 107 4 628 3 945 3 540 3 394 3 469 2 960 2 840 Oust-Marest 615 665 664 656 704 653 646 629 Ramburelles 213 228 211 231 210 241 256 269 Saint-Maxent 417 379 365 365 369 378 414 381 Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly 1 256 1 318 1 292 1 319 1 310 1 305 1 322 1 297 Tilloy-Floriville 293 273 292 333 324 366 387 394 Vismes 395 367 326 314 306 326 427 476 Woignarue 762 756 735 708 735 793 822 854 Source : INSEE RP2015

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▶ Tableau des taux de croissance annuel moyen du au solde naturel et migratoire

Taux de croissance annuel moyen du au solde 1968- 1975- 1982- 1990- 1999- 2010- 1999- naturel (en %/an) 1975 1982 1990 1999 2010 2015 2015 Normandie 0,8 0,6 0,6 0,5 0,3 0,2 0,4 Hauts-de-France 0,8 0,6 0,5 0,3 0,6 0,4 0,6 Seine-Maritime 0,8 0,5 0,6 0,3 0,5 0,3 0,4 Somme 0,7 0,5 0,5 0,4 0,4 0,0 0,3 SCoT du Pays Interrégional de Bresle Yères 0,8 0,5 0,3 0,1 0,1 -0,1 0,0 CC des Villes Sœurs 0,9 0,5 0,3 0,1 0,1 -0,2 0,0 CC Interrégionale Aumale - Blangy-Sur-Bresle 0,7 0,3 0,3 0,2 0,1 0,1 0,1 SCoT Baie de Somme 3 Vallées 0,5 0,1 0,1 0,0 0,1 0,0 0,0 SCoT Grand Amiénois 0,8 0,5 0,5 0,5 0,5 0,4 0,4 SCoT Picardie Verte 0,7 0,2 0,3 0,4 0,4 0,3 0,4 SCoT du Pays de Bray 0,6 0,2 0,3 0,1 0,2 0,0 0,1 SCoT du Pays Dieppois Terroir de Caux 0,9 0,4 0,5 0,0 0,3 0,0 0,3

Source : INSEE RP2015 Taux de croissance annuel moyen du au solde 1968- 1975- 1982- 1990- 1999- 2010- 1999- migratoire (en %/an) 1975 1982 1990 1999 2010 2015 2015 Normandie -0,1 -0,1 -0,1 -0,2 0,0 -0,1 -0,1 Hauts-de-France -0,3 -0,4 -0,3 -0,2 -0,4 -0,3 -0,4 Seine-Maritime -0,1 -0,3 -0,3 -0,2 -0,4 -0,2 -0,3 Somme 0,0 -0,3 -0,4 -0,2 -0,1 0,0 -0,1 SCoT du Pays Interrégional de Bresle Yères -0,2 -0,8 -0,4 -0,2 -0,2 -0,4 -0,3 CC des Villes Sœurs 0,2 -0,8 -0,4 -0,2 -0,5 -0,4 -0,4 CC Interrégionale Aumale - Blangy-Sur-Bresle -0,9 -0,5 -0,4 -0,3 0,1 -0,2 0,0 SCoT Baie de Somme 3 Vallées -0,3 -0,2 -0,2 0,0 0,3 -0,3 0,2 SCoT Grand Amiénois 0,3 -0,2 -0,3 -0,2 -0,2 -0,2 -0,2 SCoT Picardie Verte -0,8 -0,1 0,2 0,3 0,8 0,2 0,6 SCoT du Pays de Bray -1,1 -0,5 -0,2 0,3 0,7 0,1 0,6 SCoT du Pays Dieppois Terroir de Caux -0,6 -0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0

Source : INSEE RP2015

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▶ Domaine et gamme d’équipements, pondérations associées Les équipements suivants sont issus de la Base Permanentes des Equipement (BPE) 2013 de l’INSEE. Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme Services à la personne autre Cour d'appel (CA) 0,5 Services à la personne autre Tribunal de grande instance (TGI) 0,5 Services à la personne autre Tribunal d'instance (TI) 0,5 Services à la personne autre Conseil de prud'hommes (CPH) 0,5 Services à la personne autre Tribunal de commerce (TCO) 0,5 Services à la personne autre Agence spécialisée 0,5 Services à la personne autre Relais (RSP) et Maison (MSP) de Service public 0,5 Point d’information et de médiation Services à la personne autre 0,5 multiservices (PIIMS) Services à la personne autre Espace public numérique et autre 0,5 Services à la personne intermédiaire Police 2 Services à la personne intermédiaire Gendarmerie 2 Direction Générale des Finances Publiques Services à la personne intermédiaire 2 (DGFIP) Direction Régionale des Finances Publiques Services à la personne intermédiaire 2 (DRFIP) Direction Départementale des Finances Services à la personne intermédiaire 2 Publiques (DDFIP) Services à la personne intermédiaire Pompes funèbres 2 Services à la personne intermédiaire Contrôle technique automobile 2 Services à la personne intermédiaire Ecole de conduite 2 Services à la personne intermédiaire Vétérinaire 2 Services à la personne intermédiaire Blanchisserie-Teinturerie 2 Services à la personne proximité Banque, Caisse d'Epargne 1 Services à la personne proximité Bureau de poste 1 Services à la personne proximité Relais Poste commerçant 1 Services à la personne proximité Agence postale communale 1 Services à la personne proximité Réparation automobile et de matériel agricole 1 Services à la personne proximité Maçon 1 Services à la personne proximité Plâtrier peintre 1 Services à la personne proximité Menuisier charpentier serrurier 1 Services à la personne proximité Plombier-couvreur chauffagiste 1 Services à la personne proximité Electricien 1 Services à la personne proximité Entreprise générale du bâtiment 1 Services à la personne proximité Coiffure 1 Services à la personne proximité Restaurant 1 Services à la personne proximité Agence immobilière 1 Services à la personne proximité Soins de beauté 1 Services à la personne supérieure Agence de proximité pôle emploi 3 Services à la personne supérieure Relais pôle emploi 3 Services à la personne supérieure Permanence pôle emploi 3 Services à la personne supérieure Location auto-utilitaires légers 3 Services à la personne supérieure Agence de travail temporaire 3 Commerces intermédiaire Supermarché 2 Commerces intermédiaire Grande surface de bricolage 2 Commerces intermédiaire Librairie papeterie journaux 2 Commerces intermédiaire Magasin de vêtements 2 Commerces intermédiaire Magasin d'équipements du foyer 2 Commerces intermédiaire Magasin de chaussures 2 Magasin d'électroménager et de matériel Commerces intermédiaire 2 audio-vidéo Commerces intermédiaire Magasin de meubles 2 Commerces intermédiaire Magasin d'articles de sports et de loisirs 2 Commerces intermédiaire Droguerie quincaillerie bricolage 2

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Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme Commerces intermédiaire Parfumerie 2 Commerces intermédiaire Horlogerie-Bijouterie 2 Commerces intermédiaire Magasin d'optique 2 Commerces intermédiaire Station service 2 Commerces proximité Supérette 1 Commerces proximité Epicerie 1 Commerces proximité Boulangerie 1 Commerces proximité Boucherie charcuterie 1 Commerces proximité Fleuriste 1 Commerces supérieure Hypermarché 3 Commerces supérieure Produits surgelés 3 Commerces supérieure Poissonnerie 3 Commerces supérieure Magasin de revêtements murs et sols 3 Lycée enseignement technologique et/ou Enseignement autre 0,5 professionnel agricole Enseignement autre STS CPGE 0,5 Enseignement autre Formation santé 0,5 Enseignement autre Formation commerce 0,5 Enseignement autre Autre formation post bac non universitaire 0,5 Enseignement autre UFR 0,5 Enseignement autre Institut universitaire 0,5 Enseignement autre Ecole d'ingénieurs 0,5 Enseignement autre Enseignement général supérieur privé 0,5 Enseignement autre Autre enseignement supérieur 0,5 Enseignement autre GRETA 0,5 Enseignement autre Formation professionnelle continue agricole 0,5 Enseignement autre Formation aux métiers du sport 0,5 Enseignement autre Centre de formation d'apprentis agricole 0,5 Enseignement autre Autre formation continue 0,5 Enseignement autre Résidence universitaire 0,5 Enseignement autre Restaurant universitaire 0,5 Enseignement intermédiaire Collège 2 Enseignement proximité Ecole maternelle 1 Classe maternelle de regroupement Enseignement proximité 1 pédagogique intercommunal (RPI) dispersé Enseignement proximité Ecole élémentaire 1 Classe élémentaire de regroupement Enseignement proximité 1 pédagogique intercommunal (RPI) dispersé Lycée enseignement général et/ou Enseignement supérieure 3 technologique Enseignement supérieure Lycée enseignement professionnel 3 SGT - Section enseignement général et Enseignement supérieure 3 technologique Enseignement supérieure SEP - Section enseignement professionnel 3 Centre de formation d'apprentis (hors Enseignement supérieure 3 agriculture) Santé autre Centre lutte cancer 0,5 Santé autre Centre médecine préventive 0,5 Santé autre Hospitalisation à domicile 0,5 Santé autre Maison de santé pluridisciplinaire 0,5 Santé autre Spécialiste en pneumologie 0,5 Santé autre Spécialiste en stomatologie 0,5 Santé autre Ergothérapeute 0,5 Santé autre Psychomotricien 0,5 Santé autre Manipulateur ERM 0,5 Santé autre Transfusion sanguine 0,5 Santé autre Etablissement thermal 0,5

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Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme Santé autre Etablissement lutte contre l'alcoolisme 0,5 Santé autre Personnes âgées : foyers restaurants 0,5 Santé autre Personnes âgées : services de repas à domicile 0,5 Santé autre Aide sociale à l'enfance : action éducative 0,5 CHRS : centre d'hébergement et de Santé autre 0,5 réadaptation sociale Santé autre Centre provisoire d'hébergement 0,5 Santé autre Centre accueil demandeur d'asile 0,5 Autre établissement pour adultes et familles en Santé autre 0,5 difficulté Santé intermédiaire Orthophoniste 2 Santé intermédiaire Pédicure-podologue 2 Santé intermédiaire Laboratoire d'analyses médicales 2 Santé intermédiaire Ambulance 2 Santé intermédiaire Personnes âgées : hébergement 2 Santé intermédiaire Personnes âgées : services d'aide 2 Santé intermédiaire Garde d'enfant d'âge préscolaire 2 Santé proximité Médecin omnipraticien 1 Santé proximité Chirurgien dentiste 1 Santé proximité Infirmier 1 Santé proximité Masseur kinésithérapeute 1 Santé proximité Pharmacie 1 Santé supérieure Etablissement santé court séjour 3 Santé supérieure Etablissement santé moyen séjour 3 Santé supérieure Etablissement santé long séjour 3 Santé supérieure Etablissement psychiatrique avec hébergement 3 Santé supérieure Urgences 3 Santé supérieure Maternité 3 Santé supérieure Centre de santé 3 Santé supérieure Structure psychiatrique en ambulatoire 3 Santé supérieure Dialyse 3 Santé supérieure Spécialiste en cardiologie 3 Santé supérieure Spécialiste en dermatologie vénéréologie 3 Santé supérieure Spécialiste en gynécologie médicale 3 Santé supérieure Spécialiste en gynécologie obstétrique 3 Santé supérieure Spécialiste en gastro-entérologie 3 Santé supérieure Spécialiste en psychiatrie 3 Santé supérieure Spécialiste en ophtalmologie 3 Santé supérieure Spécialiste en oto-rhino-laryngologie 3 Santé supérieure Spécialiste en pédiatrie 3 Spécialiste en radiodiagnostic et imagerie Santé supérieure 3 médicale Santé supérieure Sage-femme 3 Santé supérieure Orthoptiste 3 Santé supérieure Audio prothésiste 3 Santé supérieure Personnes âgées : soins à domicile 3 Santé supérieure Enfants handicapés : hébergement 3 Santé supérieure Enfants handicapés : soins à domicile 3 Santé supérieure Adultes handicapés : hébergement 3 Santé supérieure Adultes handicapés : services 3 Santé supérieure Travail protégé 3 Santé supérieure Aide sociale à l'enfance : hébergement 3 Transports et déplacements autre Aéroport 0,5 Transports et déplacements autre Gare avec train à grande vitesse 0,5 Transports et déplacements proximité Taxi 1 Transports et déplacements supérieure Gare sous convention avec l'état 3

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Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme Gare sous convention avec les conseils Transports et déplacements supérieure 3 régionaux ou les STIF Transports et déplacements intermédiaire Réseau urbain d'autobus 2 Transports et déplacements intermédiaire Ligne de car interurbain quotidienne 2 Sports, loisirs et culture autre Equipement de cyclisme 0,5 Sports, loisirs et culture autre Domaine skiable 0,5 Sports, loisirs et culture autre Centre équestre 0,5 Sports, loisirs et culture autre Terrain de golf 0,5 Sports, loisirs et culture autre Parcours sportif 0,5 Sports, loisirs et culture autre Sports de glace 0,5 Sports, loisirs et culture autre Sports nautiques 0,5 Sports, loisirs et culture autre Baignade aménagée 0,5 Sports, loisirs et culture autre Port de plaisance - Mouillage 0,5 Sports, loisirs et culture autre Boucle de randonnée 0,5 Sports, loisirs et culture intermédiaire Bassin de natation 2 Sports, loisirs et culture intermédiaire Athlétisme 2 Sports, loisirs et culture intermédiaire Salle de combat 2 Sports, loisirs et culture intermédiaire Salle ou terrain spécialisé 2 Sports, loisirs et culture intermédiaire Roller-Skate-Vélo bicross ou freestyle 2 Sports, loisirs et culture proximité Boulodrome 1 Sports, loisirs et culture proximité Tennis 1 Sports, loisirs et culture proximité Plateau extérieur ou salle multisports 1 Sports, loisirs et culture proximité Salle ou terrain de petits jeux 1 Sports, loisirs et culture proximité Terrain de grands jeux 1 Sports, loisirs et culture proximité Salle non spécialisée 1 Sports, loisirs et culture supérieure Cinéma 3 Sports, loisirs et culture supérieure Théâtre 3 Tourisme autre Agence de voyages 0,5 Tourisme autre Hôtel homologué 0,5 Tourisme autre Camping homologué 0,5 Tourisme autre Information touristique 0,5

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▶ Méthodologie de la consommation d’espace à partir des fichiers fonciers MAJIC À partir du fichier des propriétés non bâties (pnb10), il a été utilisé les valeurs suivantes : • « IDPARC » : identifiant de la parcelle, par exemple 76035000AT0074. • « IDCOM » : code INSEE de la commune, par exemple 76035. • « IDCOMTXT » : nom de la commune, par exemple Aumale. • « DCNTPA » : correspond à la surface cadastrale de la parcelle (en m²). Cette valeur est utilisée pour mesurer la consommation d’espace. • « JANNATMIN » : correspond à l’année de première construction de la parcelle. Cette valeur permet de produire l’analyse diachronique de l’urbanisation du territoire (ici depuis 1952, par pas de 10 ans). La valeur est déterminée en liant les locaux à la parcelle. Chaque local a une date d’achèvement attribué dans la table pb00010_local de MAJIC sous le champ « JANNAT ». Le millésime des fichiers fonciers étant 2017, la date la plus récente est 2015 (2 ans pour les fichiers retraités CEREMA). • « NLOCAL » : nombre de locaux associés à la parcelle. Somme de NLOCMAISON, NLOCAPPT et NLOCCOM. • « NLOCMAISON » : nombre de locaux de type maison associé à la parcelle. • « NLOCAPPT » : nombre de locaux de type appartement associé à la parcelle. • « NLOCCOM » : nombre de locaux de type activité commerciale et industrielle associé à la parcelle • « NLOCHABIT » : nombre de locaux d’habitation. Somme de NLOCMAISON et NLOCAPPT • « DTELOC » : local dominant de la parcelle, cette valeur permet de ventiler la destination de la consommation d’espace. Plusieurs valeurs possibles : Maison, Appartement, Activité, Dépendance, Mixte.

Ainsi la consommation générale d’espace des 10 dernières années est égale à DCNTPA si NLOCAL > 0 et JANNATMIN est > 2005 et< 2016. La consommation d’espace à destination du logement est égale à DCNTPA si DTELOC = Maison et appartement et JANNATMIN est > 2005 et< 2016. ▶ Espaces urbanisés au 1er janvier 2016 par communes

Surface % Commune MAISON APPARTEMENT MIXTE ACTIVITE DEPENDANCE TOTAL cadastrée urbanisée Aubéguimont 33,05 0,00 0,47 0,23 1,04 34,79 470,02 7,4% Aubermesnil-aux-Erables 30,70 0,00 0,31 1,24 0,00 32,25 821,44 3,9% Aumale 89,86 6,98 7,54 30,38 5,07 139,83 838,81 16,7% Baromesnil 19,87 0,00 0,06 2,17 0,00 22,10 789,68 2,8% Bazinval 43,06 0,00 0,00 0,11 0,04 43,20 706,54 6,1% Blangy-sur-Bresle 80,03 10,61 3,04 30,09 1,90 125,68 1640,13 7,7% Campneuseville 48,61 0,84 1,40 0,73 0,00 51,58 1199,46 4,3% Le Caule-Sainte-Beuve 62,13 0,00 1,57 0,58 1,47 65,75 1640,43 4,0% Conteville 79,35 0,37 1,40 5,56 0,38 87,07 1328,03 6,6% Criel-sur-Mer 160,48 4,21 9,16 30,83 4,34 209,03 2002,71 10,4% Criquiers 68,44 0,00 1,11 9,68 6,69 85,91 2208,44 3,9% Dancourt 61,88 0,36 1,52 1,35 0,00 65,12 1779,91 3,7% Ellecourt 14,89 0,00 0,04 0,09 1,14 16,16 422,95 3,8% Etalondes 48,11 0,34 1,11 21,04 0,57 71,16 444,16 16,0% Eu 132,02 20,23 12,87 59,61 6,97 231,71 1668,54 13,9% Fallencourt 16,59 0,26 0,00 2,44 0,28 19,56 1183,48 1,7% Flocques 40,04 0,00 0,48 3,17 0,16 43,85 477,01 9,2% Foucarmont 29,75 2,37 3,11 12,90 0,77 48,90 703,11 7,0% Guerville 32,66 0,00 6,81 2,07 0,00 41,54 1209,51 3,4% Haudricourt 74,23 0,00 24,65 2,37 0,30 101,56 2830,69 3,6% Hodeng-au-Bosc 21,68 0,00 0,21 14,21 0,51 36,62 847,86 4,3%

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Surface % Commune MAISON APPARTEMENT MIXTE ACTIVITE DEPENDANCE TOTAL cadastrée urbanisée Illois 60,64 1,62 1,93 56,90 0,36 121,45 1416,94 8,6% Incheville 50,14 2,32 0,83 25,25 0,30 78,85 758,59 10,4% Landes-Vieilles-et-Neuves 20,24 0,00 0,19 0,00 0,00 20,43 701,90 2,9% Longroy 32,11 0,08 1,26 20,05 0,13 53,64 493,72 10,9% Marques 55,31 0,00 3,69 25,44 11,67 96,12 1291,72 7,4% Melleville 37,73 2,48 0,14 0,86 0,21 41,42 888,79 4,7% Le Mesnil-Réaume 34,68 0,24 0,40 4,62 0,00 39,95 531,65 7,5% Millebosc 18,11 0,00 0,15 0,13 0,00 18,40 765,16 2,4% Monchaux-Soreng 26,08 0,00 0,61 1,41 0,04 28,14 962,99 2,9% Monchy-sur-Eu 34,69 0,00 0,05 0,28 0,19 35,22 880,59 4,0% Nesle-Normandeuse 40,60 0,13 1,61 3,77 0,00 46,11 878,67 5,2% Nullemont 28,06 0,00 0,06 0,02 0,17 28,30 559,84 5,1% Pierrecourt 37,11 0,87 0,14 2,07 0,55 40,74 924,72 4,4% Ponts-et-Marais 49,05 0,59 2,80 9,37 0,60 62,42 564,27 11,1% Réalcamp 47,00 0,15 0,20 3,25 0,41 51,01 1126,25 4,5% Rétonval 27,12 0,00 1,11 0,02 0,00 28,25 548,39 5,2% Richemont 61,39 0,00 1,30 3,31 0,02 66,02 1043,17 6,3% Rieux 39,76 1,19 0,13 1,59 0,19 42,86 692,21 6,2% Ronchois 24,96 0,00 1,07 36,38 0,01 62,41 848,18 7,4% Saint-Léger-aux-Bois 52,85 0,08 0,00 1,27 0,17 54,37 1088,74 5,0% Morienne 18,64 3,38 0,29 0,22 9,83 32,36 853,24 3,8% Saint-Martin-au-Bosc 20,05 0,14 3,53 0,90 1,20 25,81 704,13 3,7% Saint-Pierre-en-Val 50,59 0,00 0,47 1,84 0,09 53,00 758,15 7,0% Saint-Rémy-Boscrocourt 46,43 0,00 0,86 5,73 0,15 53,17 821,52 6,5% Saint-Riquier-en-Rivière 37,19 0,12 0,10 0,31 0,31 38,03 983,69 3,9% Le Tréport 79,50 19,94 11,88 37,54 5,21 154,06 590,07 26,1% Vieux-Rouen-sur-Bresle 58,02 0,50 10,44 11,29 24,57 104,81 1430,21 7,3% Villers-sous-Foucarmont 20,15 0,00 1,07 4,32 0,00 25,54 683,52 3,7% Allenay 16,95 0,01 1,08 0,47 0,00 18,51 215,27 8,6% Ault 53,45 4,16 3,99 4,07 2,42 68,09 558,30 12,2% Beauchamps 61,90 0,08 0,45 19,17 13,10 94,69 703,29 13,5% Biencourt 6,79 0,00 0,45 0,00 0,00 7,23 215,10 3,4% Bouillancourt-en-Séry 88,63 0,00 2,22 0,64 3,21 94,71 1572,88 6,0% Bouttencourt 47,69 0,00 4,85 9,56 15,58 77,68 718,99 10,8% Bouvaincourt-sur-Bresle 30,91 0,21 0,80 0,38 84,84 117,14 665,01 17,6% Buigny-lès-Gamaches 39,33 0,00 0,62 5,04 0,00 44,99 468,39 9,6% Dargnies 41,37 0,34 2,46 2,29 0,41 46,88 357,49 13,1% Embreville 21,07 0,00 1,15 7,68 0,08 29,97 521,34 5,7% Frettemeule 13,77 0,00 0,01 7,52 0,00 21,30 728,44 2,9% Friaucourt 35,53 0,16 2,67 3,20 0,74 42,29 407,84 10,4% Gamaches 120,53 3,05 6,11 15,07 3,66 148,42 940,03 15,8% Maisnières 36,72 0,93 0,58 11,25 0,00 49,47 1237,06 4,0% Martainneville 18,78 0,04 0,29 5,98 0,00 25,09 715,47 3,5% Mers-les-Bains 40,04 4,99 1,76 15,69 2,88 65,36 514,00 12,7% Oust-Marest 29,01 1,12 6,45 5,32 0,06 41,96 565,67 7,4% Ramburelles 13,93 0,00 0,49 2,42 0,00 16,83 443,99 3,8% Saint Maxent 17,09 0,17 0,26 9,90 0,08 27,50 617,98 4,4% Saint-Maxent 17,09 0,17 0,26 9,90 0,08 27,50 617,98 4,4% Saint-Quentin-la-Motte. 71,97 0,65 1,87 24,56 0,06 99,11 634,46 15,6% Tilloy-Floriville 54,39 0,00 2,50 7,23 0,09 64,21 783,40 8,2% Vismes 48,45 0,47 0,86 2,17 0,19 52,15 1321,20 3,9% Woignarue 49,44 0,29 4,41 3,13 63,14 120,41 1574,90 7,6% Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017 ▶ Consommation d’espaces depuis 1956 par période de 10 ans par commune

Commune 1956 -1965 1966 -1975 1976 -1985 1986 -1995 1996 -2005 2006 -2015 Aubéguimont 0,32 0,17 1,52 0,92 2,13 1,84 Aubermesnil-aux-Erables 0,00 3,33 2,54 1,37 1,66 1,81 Aumale 17,51 12,83 13,12 7,27 3,33 5,32 Baromesnil 0,48 1,65 1,42 1,73 2,10 0,94 Bazinval 0,46 3,05 7,72 1,18 2,39 7,11 Blangy-sur-Bresle 13,02 11,97 19,81 6,81 4,82 16,23 Campneuseville 7,95 2,43 2,88 2,23 1,59 1,17 Le Caule-Sainte-Beuve 0,89 1,25 2,56 2,59 3,83 4,29 Conteville 0,40 3,31 3,86 2,56 4,18 9,11 Criel-sur-Mer 17,85 22,62 21,45 14,90 18,94 19,29 Criquiers 0,26 1,19 7,46 8,43 7,46 10,32 Dancourt 0,00 1,44 5,55 1,13 1,13 2,93 Ellecourt 0,03 0,46 1,02 0,99 0,84 1,89 Etalondes 1,19 7,32 15,05 9,22 5,31 14,43

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Commune 1956 -1965 1966 -1975 1976 -1985 1986 -1995 1996 -2005 2006 -2015 Eu 16,02 34,19 22,72 22,09 17,17 23,38 Fallencourt 0,36 0,95 0,13 0,10 0,61 2,12 Flocques 0,66 5,54 7,78 4,08 2,45 3,92 Foucarmont 2,35 3,44 5,34 6,56 2,50 3,74 Guerville 0,70 1,87 1,98 2,16 2,36 2,21 Haudricourt 0,59 2,44 5,67 3,01 1,38 5,12 Hodeng-au-Bosc 1,48 2,73 2,64 1,52 2,64 4,13 Illois 0,26 2,34 1,35 2,64 2,27 4,75 Incheville 4,57 10,29 12,88 3,09 7,12 1,73 Landes-Vieilles-et-Neuves 0,00 2,88 1,59 0,20 0,89 1,29 Longroy 1,50 7,17 13,04 2,42 4,21 2,22 Marques 0,20 1,49 5,45 3,93 0,82 3,58 Melleville 0,00 1,20 0,84 0,87 1,28 1,26 Le Mesnil-Réaume 0,47 6,02 4,46 1,96 3,72 12,93 Millebosc 0,19 1,16 2,55 1,11 2,98 2,02 Monchaux-Soreng 0,50 3,91 7,43 2,40 1,59 3,47 Monchy-sur-Eu 0,36 7,39 3,95 2,38 5,82 3,57 Nesle-Normandeuse 0,85 2,70 18,76 2,54 2,69 1,74 Nullemont 0,09 1,03 1,83 0,00 0,56 1,27 Pierrecourt 3,05 4,45 4,16 1,05 2,11 5,83 Ponts-et-Marais 2,03 5,90 11,32 2,63 10,77 4,85 Réalcamp 1,48 2,98 4,00 2,13 7,26 4,85 Rétonval 0,37 1,91 1,48 0,41 1,37 1,54 Richemont 1,31 3,46 3,06 1,22 0,95 2,55 Rieux 0,25 2,35 6,32 2,04 4,35 6,18 Ronchois 0,00 1,31 1,91 0,74 0,60 2,17 Saint-Léger-aux-Bois 3,06 3,17 7,14 3,11 3,02 6,97 Morienne 0,00 0,36 1,78 5,22 0,68 0,93 Saint-Martin-au-Bosc 0,69 1,54 0,93 1,44 2,29 5,58 Saint-Pierre-en-Val 1,04 5,18 11,55 9,32 7,85 6,86 Saint-Rémy-Boscrocourt 1,94 5,97 12,38 2,79 6,58 4,19 Saint-Riquier-en-Rivière 0,13 1,64 5,56 2,06 0,60 2,01 Le Tréport 10,40 25,08 10,35 4,57 5,06 25,62 Vieux-Rouen-sur-Bresle 1,99 3,08 3,89 8,11 1,98 2,68 Villers-sous-Foucarmont 0,32 0,53 0,61 0,95 4,47 2,56 Allenay 0,77 3,10 3,21 0,51 2,24 1,39 Ault 6,96 7,77 8,62 4,07 2,91 7,45 Beauchamps 2,62 4,27 7,47 3,17 20,93 12,10 Biencourt 0,00 0,44 0,86 0,50 0,47 0,56 Bouillancourt-en-Séry 0,66 53,57 5,76 5,24 8,70 4,56 Bouttencourt 1,86 7,48 10,75 11,20 10,99 5,14 Bouvaincourt-sur-Bresle 1,81 4,54 4,30 6,08 4,14 3,67 Buigny-lès-Gamaches 0,73 3,04 5,39 0,70 2,44 4,63 Dargnies 2,56 6,01 10,79 1,57 1,62 3,80 Embreville 2,06 2,75 4,17 2,57 1,82 2,42 Frettemeule 0,26 0,31 1,65 0,35 1,79 3,62 Friaucourt 2,15 5,33 8,10 2,15 5,89 4,68 Gamaches 10,19 49,56 14,16 4,85 3,98 5,70 Maisnières 0,94 3,96 9,04 2,92 2,42 2,57 Martainneville 0,51 1,04 0,95 4,00 2,35 5,22 Mers-les-Bains 6,65 11,95 3,18 2,50 2,89 6,71 Oust-Marest 8,73 5,39 2,91 4,83 2,79 4,94 Ramburelles 0,11 0,61 1,12 1,32 3,06 2,57 Saint Maxent 0,56 1,09 3,61 1,64 2,77 4,05 Saint-Maxent 0,56 1,09 3,61 1,64 2,77 4,05 Saint-Quentin-la-Motte. 2,31 12,91 9,82 4,64 5,74 13,95 Tilloy-Floriville 0,48 2,68 24,45 1,62 7,31 4,38 Vismes 0,91 0,62 3,68 1,07 6,56 8,07 Woignarue 2,17 4,35 10,97 2,98 14,55 4,55 Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

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▶ Consommation d’espaces due au logement depuis 1957 par période de 10 ans par commune

Commune 1956 -1965 1966 -1975 1976 -1985 1986 -1995 1996 -2005 2006 -2015 Aubéguimont 0,17 0,17 1,52 0,91 1,78 1,20 Aubermesnil-aux-Erables 0,00 3,33 2,54 1,37 1,66 1,81 Aumale 11,36 11,06 12,57 4,77 2,83 0,94 Baromesnil 0,48 1,15 1,42 0,73 2,09 0,94 Bazinval 0,46 3,05 7,72 1,18 2,39 7,07 Blangy-sur-Bresle 9,58 11,56 18,32 5,80 3,43 9,51 Campneuseville 7,16 2,43 2,88 1,99 1,59 1,17 Le Caule-Sainte-Beuve 0,81 1,25 2,56 2,26 1,42 4,29 Conteville 0,40 3,31 3,86 2,33 3,95 6,78 Criel-sur-Mer 17,19 20,66 20,87 14,29 16,24 14,07 Criquiers 0,26 1,19 7,46 1,76 6,69 6,64 Dancourt 0,00 1,44 4,07 1,13 1,13 2,65 Ellecourt 0,03 0,46 1,02 0,99 0,84 0,75 Etalondes 1,19 7,27 14,45 8,64 4,53 3,39 Eu 13,99 32,71 19,77 17,08 12,08 15,50 Fallencourt 0,36 0,92 0,13 0,10 0,61 1,87 Flocques 0,66 5,20 7,69 4,08 2,32 2,89 Foucarmont 2,11 3,12 4,88 2,56 1,50 1,87 Guerville 0,70 1,86 1,98 1,60 1,63 2,15 Haudricourt 0,59 2,34 4,92 3,01 1,18 5,12 Hodeng-au-Bosc 1,48 2,73 2,64 1,52 2,54 2,96 Illois 0,26 1,24 1,35 2,56 2,15 4,65 Incheville 4,46 10,23 12,88 2,97 6,37 1,73 Landes-Vieilles-et-Neuves 0,00 2,88 1,59 0,20 0,89 1,29 Longroy 1,50 4,48 12,96 2,28 2,41 1,64 Marques 0,20 1,49 5,45 0,35 0,00 0,87 Melleville 0,00 1,10 0,84 0,87 1,07 1,26 Le Mesnil-Réaume 0,36 6,02 4,46 1,81 3,72 8,84 Millebosc 0,19 1,16 2,55 1,11 2,89 2,02 Monchaux-Soreng 0,50 3,91 7,43 2,09 1,57 3,10 Monchy-sur-Eu 0,31 7,39 3,95 2,38 5,62 3,43 Nesle-Normandeuse 0,85 2,70 18,76 1,38 2,69 1,39 Nullemont 0,09 1,03 1,83 0,00 0,40 1,27 Pierrecourt 3,03 4,45 4,16 1,05 1,88 4,84 Ponts-et-Marais 1,84 5,43 11,15 2,63 10,63 3,89 Réalcamp 1,48 2,98 4,00 2,13 7,17 2,76 Rétonval 0,37 1,91 1,48 0,41 1,37 1,54 Richemont 1,31 3,31 3,06 1,22 0,93 2,55 Rieux 0,25 2,35 6,32 2,04 4,35 4,51 Ronchois 0,00 1,31 1,91 0,74 0,35 2,14 Saint-Léger-aux-Bois 3,06 3,17 7,14 3,11 2,94 5,92 Morienne 0,00 0,36 1,78 0,64 0,68 0,93 Saint-Martin-au-Bosc 0,69 1,54 0,93 1,44 1,09 3,07 Saint-Pierre-en-Val 1,04 4,94 11,55 9,32 7,60 6,25 Saint-Rémy-Boscrocourt 1,94 5,47 12,28 2,64 6,44 4,08 Saint-Riquier-en-Rivière 0,13 1,64 5,56 1,96 0,60 2,01 Le Tréport 9,43 17,04 10,02 3,76 4,03 10,47 Vieux-Rouen-sur-Bresle 1,92 3,08 3,84 1,22 1,96 1,80 Villers-sous-Foucarmont 0,32 0,53 0,61 0,95 0,82 2,40 Allenay 0,77 3,10 2,46 0,37 2,24 1,26 Ault 5,18 7,53 8,33 2,95 2,82 6,84 Beauchamps 2,62 4,20 7,47 2,26 2,44 3,65 Biencourt 0,00 0,44 0,78 0,50 0,47 0,56 Bouillancourt-en-Séry 0,66 53,57 5,71 1,90 8,54 4,11 Bouttencourt 1,51 6,98 9,82 6,95 9,54 3,94 Bouvaincourt-sur-Bresle 1,81 4,54 4,30 5,64 4,11 3,57 Buigny-lès-Gamaches 0,73 2,52 5,39 0,70 2,44 4,13 Dargnies 2,49 6,00 10,69 1,28 1,22 3,79 Embreville 2,06 2,62 3,68 1,91 1,05 2,42 Frettemeule 0,26 0,30 1,65 0,35 1,79 2,26 Friaucourt 2,01 4,85 6,25 2,03 5,63 3,81 Gamaches 9,34 49,05 12,20 3,42 1,93 2,22 Maisnières 0,80 3,96 8,89 2,92 2,42 2,33

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Commune 1956 -1965 1966 -1975 1976 -1985 1986 -1995 1996 -2005 2006 -2015 Martainneville 0,51 1,04 0,95 3,82 2,10 2,09 Mers-les-Bains 6,61 8,53 2,50 1,32 1,70 2,37 Oust-Marest 2,84 4,95 2,91 4,83 2,79 2,22 Ramburelles 0,11 0,61 1,12 1,32 3,06 1,76 Saint Maxent 0,56 1,09 3,57 0,19 2,77 1,99 Saint-Maxent 0,56 1,09 3,57 0,19 2,77 1,99 Saint-Quentin-la-Motte. 1,81 12,44 9,82 4,51 5,51 8,17 Tilloy-Floriville 0,48 1,81 23,29 1,22 7,29 4,28 Vismes 0,91 0,62 3,68 1,07 6,41 7,42 Woignarue 2,17 4,33 7,86 2,86 14,21 4,34 Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017 ▶ Consommation foncière due au logement par commune

1996-2005 2006-2015 Différence Consomma Consomma Consomma tion tion Productivit Nombre de Productivit Nombre de Productivit tion Nombre de Commune foncière foncière é foncière logements é foncière logements é foncière foncière logements (en (en (log./ha.) (ha) hectares) hectares) Aubéguimont 1,78 6 3,4 1,20 12 10,0 -0,6 6 +6,6 Aubermesnil- 1,66 8 4,8 1,81 8 4,4 0,2 0 - 0,4 aux-Erables Aumale 2,83 33 11,7 0,94 23 24,4 -1,9 -10 +12,7 Baromesnil 2,09 8 3,8 0,94 9 9,5 -1,1 1 +5,7 Bazinval 2,39 12 5,0 7,07 35 4,9 4,7 23 - 0,1 Blangy-sur- 3,43 66 19,2 9,51 167 17,6 6,1 101 - 1,7 Bresle Campneuseville 1,59 19 12,0 1,17 8 6,8 -0,4 -11 - 5,1 Le Caule-Sainte- 1,42 10 7,1 4,29 33 7,7 2,9 23 +0,6 Beuve Conteville 1,77 7 4,0 4,78 30 6,3 3,0 23 +2,3 Criel-sur-Mer 16,23 143 8,8 14,07 379 26,9 -2,2 236 +18,1 Criquiers 6,69 35 5,2 6,64 35 5,3 0,0 0 +0,0 Dancourt 1,13 6 5,3 2,65 5 1,9 1,5 -1 - 3,4 Ellecourt 0,84 4 4,8 0,75 6 8,0 -0,1 2 +3,2 Etalondes 4,53 48 10,6 3,39 43 12,7 -1,1 -5 +2,1 Eu 10,01 126 12,6 10,52 132 12,5 0,5 6 - 0,0 Fallencourt 0,61 5 8,2 1,87 13 7,0 1,3 8 - 1,2 Flocques 2,32 35 15,1 2,88 52 18,0 0,6 17 +3,0 Foucarmont 1,50 19 12,6 1,87 14 7,5 0,4 -5 - 5,1 Guerville 1,63 19 11,6 2,15 21 9,8 0,5 2 - 1,8 Haudricourt 1,18 10 8,5 5,12 17 3,3 3,9 7 - 5,2 Hodeng-au-Bosc 2,54 23 9,0 2,96 25 8,4 0,4 2 - 0,6 Illois 2,15 5 2,3 4,65 28 6,0 2,5 23 +3,7 Incheville 6,37 41 6,4 1,73 13 7,5 -4,6 -28 +1,1 Landes-Vieilles- 0,89 2 2,3 1,29 4 3,1 0,4 2 +0,8 et-Neuves Longroy 2,41 27 11,2 1,64 13 7,9 -0,8 -14 - 3,3 Marques 0,00 0 - 0,87 6 6,9 0,9 6 Melleville 1,07 10 9,4 1,26 11 8,7 0,2 1 - 0,7 Le Mesnil- 3,72 30 8,1 8,84 85 9,6 5,1 55 +1,5 Réaume Millebosc 2,89 19 6,6 2,02 9 4,5 -0,9 -10 - 2,1 Monchaux- 1,56 14 9,0 3,10 32 10,3 1,5 18 +1,4 Soreng Monchy-sur-Eu 5,62 49 8,7 3,43 28 8,2 -2,2 -21 - 0,5 Nesle- 2,69 19 7,1 1,39 11 7,9 -1,3 -8 +0,9 Normandeuse Nullemont 0,40 6 15,0 1,27 12 9,5 0,9 6 - 5,6 Pierrecourt 1,88 8 4,3 2,21 17 7,7 0,3 9 +3,5 Ponts-et-Marais 7,98 41 5,1 1,88 22 11,7 -6,1 -19 +6,6 Réalcamp 4,61 22 4,8 2,76 21 7,6 -1,9 -1 +2,8 Rétonval 1,37 4 2,9 1,54 12 7,8 0,2 8 +4,9 Richemont 0,93 5 5,4 2,55 16 6,3 1,6 11 +0,9 Rieux 4,35 40 9,2 4,51 31 6,9 0,2 -9 - 2,3 Ronchois 0,35 2 5,7 2,14 7 3,3 1,8 5 - 2,4 Saint-Léger-aux- 2,94 14 4,8 5,92 28 4,7 3,0 14 - 0,0 Bois Morienne 0,68 5 7,4 0,93 8 8,6 0,3 3 +1,2 Saint-Martin- 1,09 4 3,7 3,07 16 5,2 2,0 12 +1,5 au-Bosc

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1996-2005 2006-2015 Différence Consomma Consomma Consomma tion tion Productivit Nombre de Productivit Nombre de Productivit tion Nombre de Commune foncière foncière é foncière logements é foncière logements é foncière foncière logements (en (en (log./ha.) (ha) hectares) hectares) Saint-Pierre-en- 7,59 61 8,0 6,25 46 7,4 -1,3 -15 - 0,7 Val Saint-Rémy- 6,44 52 8,1 4,08 46 11,3 -2,4 -6 +3,2 Boscrocourt Saint-Riquier- 0,60 2 3,4 2,01 12 6,0 1,4 10 +2,6 en-Rivière Le Tréport 4,03 94 23,3 7,40 194 26,2 3,4 100 +2,9 Vieux-Rouen- 1,96 11 5,6 1,80 15 8,3 -0,2 4 +2,7 sur-Bresle Villers-sous- 0,82 6 7,3 2,40 12 5,0 1,6 6 - 2,3 Foucarmont Allenay 2,24 6 2,7 1,26 10 7,9 -1,0 4 +5,2 Ault 2,82 71 25,2 3,41 92 26,9 0,6 21 +1,7 Beauchamps 2,44 29 11,9 3,65 65 17,8 1,2 36 +5,9 Biencourt 0,47 4 8,5 0,56 5 8,9 0,1 1 +0,4 Bouillancourt- 6,16 30 4,9 4,11 25 6,1 -2,1 -5 +1,2 en-Séry Bouttencourt 9,54 56 5,9 3,94 25 6,3 -5,6 -31 +0,5 Bouvaincourt- 4,11 52 12,7 3,57 33 9,2 -0,5 -19 - 3,4 sur-Bresle Buigny-lès- 2,44 16 6,6 2,09 19 9,1 -0,3 3 +2,5 Gamaches Dargnies 1,22 20 16,4 3,79 48 12,7 2,6 28 - 3,7 Embreville 1,05 22 21,0 2,42 18 7,4 1,4 -4 - 13,5 Frettemeule 1,79 8 4,5 2,26 15 6,6 0,5 7 +2,2 Friaucourt 5,63 45 8,0 3,81 35 9,2 -1,8 -10 +1,2 Gamaches 1,93 64 33,2 2,22 50 22,5 0,3 -14 - 10,7 Maisnières 2,42 16 6,6 2,33 9 3,9 -0,1 -7 - 2,7 Martainneville 2,10 24 11,4 2,09 19 9,1 0,0 -5 - 2,4 Mers-les-Bains 1,68 74 44,1 2,36 125 53,0 0,7 51 +8,9 Oust-Marest 2,79 35 12,5 2,22 24 10,8 -0,6 -11 - 1,7 Ramburelles 3,06 17 5,6 1,76 17 9,6 -1,3 0 +4,1 Saint Maxent 2,77 16 5,8 1,99 17 8,6 -0,8 1 +2,8 Saint-Maxent 2,77 16 5,8 1,99 17 8,6 -0,8 1 +2,8 Saint-Quentin- 5,51 49 8,9 8,17 59 7,2 2,7 10 - 1,7 la-Motte. Tilloy-Floriville 5,24 26 5,0 4,28 28 6,5 -1,0 2 +1,6 Vismes 3,39 12 3,5 7,42 50 6,7 4,0 38 +3,2 Woignarue 8,13 47 5,8 4,34 39 9,0 -3,8 -8 +3,2 Source : fichiers fonciers DGFiP MAJIC 2017

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Table des cartes Carte n°1 - Territoires de comparaison ...... 5 Carte n°2 - Evolution de la population entre 1999 et 2015 ...... 8 Carte n°3 - Evolution de la population entre 2010 et 2015 ...... 9 Carte n°4 - Taux de variation annuel de la population dû au solde naturel entre 1999 et 2015 ...... 11 Carte n°5 - Taux de variation annuel de la population dû au solde migratoire entre 1999 et 2015 ...... 12 Carte n°6 - Evolution de la population entre 1999 et 2015 ...... 15 Carte n°7 - Part des résidences principales en 2015 ...... 19 Carte n°8 - Part des résidences secondaires en 2015 ...... 20 Carte n°9 - Part et nombre de logements vacants en 2015 ...... 21 Carte n°10 - Taux de variation annuel du logement vacant entre 1999 et 2015 ...... 22 Carte n°11 - Schéma des infrastructures de transport du Pays ...... 26 Carte n°12 - Trafic moyen journalier annuel en 2011 des axes principaux du territoire ...... 27 Carte n°13 - Déclinaison possible des implantations d’aires de covoiturage sur le Pays ...... 30 Carte n°14 - Offre en équipements supérieurs ...... 41 Carte n°15 - Parcelles consommées au 1er janvier 2016 ...... 49 Carte n°16 - Evolution de l’urbanisation des parcelles depuis 2006 - Littoral ...... 51 Carte n°17 - Evolution de l’urbanisation des parcelles depuis 2006 – Arrière-pays ...... 52 Carte n°18 - Carte de l’Etat Major XIXe siècle - L’embouchure de la Bresle ...... 63 Carte n°19 - Etat du droit du sol au 1er septembre 2018 ...... 70 Carte n°20 - Taux d’indépendance à l’emploi en 2015 ...... 74 Carte n°21 - Territoires industriels ...... 82 Carte n°22 - Dieppe Méca Energies ...... 83 Carte n°23 - Surface agricole utilisée en 2010 ...... 87 Carte n°24 - Nombre d’exploitations agricoles en 2010 ...... 88 Carte n°25 - Production agricole dominante en 2010 ...... 90 Carte n°26 - Parcs d’activités économiques du Pays ...... 97 Carte n°27 - Friches industrielles de la vallée de la Bresle ...... 99 Carte n°28 - Niveau du débit internet en 2019 ...... 102 Carte n°29 - Programme d’aménagement numérique de la Somme 2012-2016 ...... 104

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