COMMUNE DE MOUSTOIR-AC - COMPTE RENDU ET PROCES VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL DU 16 MARS 2021

L’an deux mil vingt et un, le mardi 16 Mars à vingt heures, les membres du Conseil municipal de la Commune de MOUSTOIR-AC, légalement convoqués, se sont réunis dans la salle Stérenn Er Roz, sous la présidence de M. ROLLAND Benoît, Maire. La séance a été publique.

Etaient présents : M. BELLEC Gwenaël, M. BELLEC Nicolas, M. BERNARD Miguel, M. BERTHO Anthony, Mme BESSE Nolwenn, M. BROGARD Pascal, Mme CAUDAL Jeannine, Mme GARO Sandrine, Madame LE DORTZ Sylviane, M. LE GAL Olivier, M. LE LABOURIER Bernard, Mme LODEVIS Maud, M. PIERRE Philippe, M. ROLLAND Benoît, Mme TRUBERT Stéphanie, Mme VONNET Diane-Laure. Secrétaire de séance : M. Olivier LE GAL

Absents : Absent(s) ayant donné pouvoir : Mme Pauline BRIEN à M. Philippe PIERRE Mme Stéphanie TRUBERT à M. Anthony BERTHO M. Bernard LE LABOURIER à M. Benoît ROLLAND DELIBERATION N° 160321_01 : INSTALLATION D’UN NOUVEAU CONSEILLLER MUNICIPAL Vu le courrier de Madame Maud LODEVIS réceptionné le 09 Mars 2021 portant démission de son mandat de conseillère municipale

Considérant qu’aux termes de l’article L.270 du Code électoral, le remplacement du conseiller municipal démissionnaire est assuré par « le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu ». Considérant, par conséquent, que Madame Céline DEBLANC, suivant immédiatement sur la liste « Moustoir’Act », a, elle aussi « démissionné » par courrier en date du 10 Mars 2021, est désigné le suivant sur la liste pour remplacer Madame Céline DEBLANC, soit Monsieur Stéphane LE CLAINCHE au sein du conseil municipal.

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, prendre acte : - de l’installation de Monsieur Stéphane LE CLAINCHE en qualité de conseiller municipal, - de la modification du tableau du conseil municipal.

DELIBERATION N°160321_02 : MODIFICATION DES COMMISSIONS COMMUNALES Monsieur le Maire rappelle que par délibération en date du 02 Juin 2020, le conseil municipal a formé des commissions communales. Ces commissions sont des organes d’instruction des questions soumises au conseil municipal et le caractère non public des séances permet d’élaborer en toute liberté le travail préparatoire indispensable à la prise de décision du conseil. Les positions prises par une commission ne constituent pas des décisions mais sont de simples avis.

Compte tenu des démissions consécutives de Mesdames Maud LODEVIS et Céline DEBLANC il est nécessaire de modifier la composition d’une (des) commission(s), en y proposant Monsieur Stéphane LE CLAINCHE, installé en tant que conseiller municipal. Quelques légères modifications sont apportés pour trois autres conseillers municipaux afin de mettre à jour le tableau des commission en fonction des orientations et volontés d’investissement de chacun dans les commissions. Elles figurent dans le tableau suivant : 1

COMMISSIONS MISSIONS MEMBRES Travaux, voirie et bâtiments Bâtiments communaux Membre de droit : Benoît ROLLAND Voiries urbaines et rurales Responsable : Bernard LE LABOURIER Réseaux d’assainissements Philippe PIERRE Circulation Gwenaël BELLEC Entretien des équipements Anthony BERTHO Eclairage public Pascal BROGARD Réseaux d’eau Nicolas BELLEC Relation avec les services Stéphane LE CLAINCHE techniques mutualisés Affaires sociales CCAS Membre de droit : Benoît ROLLAND Accès au logement Responsable : Jeannine CAUDAL Affaires sociales Pauline BRIEN Séniors Nolwenn BESSE Mobilité Sandrine GARO Anthony BERTHO François CAHAREL Affaires culturelles Animation Membre de droit : Benoît ROLLAND Fêtes Responsable : Jeannine CAUDAL Loisirs Amélie LE HENANFF Diane-Laure VONNET Stéphanie TRUBERT Sandrine GARO

Aménagement du territoire, cadre de Affaires foncières Membre de droit : Benoît ROLLAND vie et sports Gestion des projets d’urbanisme Responsable : Philippe PIERRE Lotissements Bernard LE LABOURIER Suivi PLU Diane-Laure VONNET Foncier agricole Pascal BROGARD Environnement Nicolas BELLEC Station assainissement Miguel BERNARD Ordures ménagères Anthony BERTHO Sentiers de randonnées Stéphane LE CLAINCHE Tourisme Gestion cimetière Maisons fleuries Embellissement Sport Entretien équipements sportifs Patrimoine Affaires scolaires et périscolaires Etablissements scolaires Membre de droit : Benoît ROLLAND Restauration scolaire Responsable : Nolwenn BESSE Conseil municipal des jeunes Pauline BRIEN Enfance Stéphanie TRUBERT Petite enfance Sandrine GARO Activités extra-scolaires Jeannine CAUDAL Transport Stéphane LE CLAINCHE Communication et évènementiels Bulletin municipal Membre de droit : Benoît ROLLAND Flash-info Responsable : Amélie LE HENANFF Communication interne Stéphanie TRUBERT Communication externe Olivier LE GAL Site internet Diane-Laure VONNET Réseaux sociaux Sylviane LE DORTZ Cérémonie citoyenne annuelle Cérémonies municipales Finances Budgets Membre de droit : Benoît ROLLAND Tarifs Responsable : Benoît ROLLAND Recherches de financements Gwenaël BELLEC Prévisions financières Anthony BERTHO Veille et prospectives Olivier LE GAL François CAHAREL

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Le conseil municipal, après en avoir délibéré et après vote à l’unanimité : - APPROUVE la composition des commissions communales telle que présentée dans le tableau ci-dessus :

DELIBERATION N° 160321_03 : CREATION D’UNE COMMUNAUTE DE COMMUNES PAR PARTAGE DE CENTRE COMMUNAUTE

Vu le code général des collectivités locales, notamment l’article L. 5211-5-1 A, Vu la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique, notamment l’article 26, Vu l’arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Morbihan, Vu l’arrêté préfectoral du 26 août 2016 portant création de la communauté de communes Centre Morbihan Communauté.

EXPOSÉ DES MOTIFS

La loi Engagement et Proximité du 27 décembre 2019 a introduit une nouvelle procédure de création d’EPCI à fiscalité propre par partage d’une communauté de communes ou d’agglomération existante.

L’article L. 5211-5-1 A du CGCT prévoit à cet effet :

« I. - Des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent être créés par partage d'une communauté de communes ou d'une communauté d'agglomération existante dans les conditions prévues à l'article L. 5211-5, après avis de l'organe délibérant de l'établissement public existant.

Les conditions prévues au II du même article L. 5211-5 doivent être réunies dans le périmètre de chaque nouvel établissement ainsi créé.

Chacun des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre résultant des opérations décrites aux premier et deuxième alinéas du I du présent article doit respecter les seuils de population et prendre en compte les autres orientations et obligations définies aux III et VII de l'article L. 5210-1-1. »

Ce partage peut intervenir à la demande d’une ou plusieurs communes ou à l’initiative du préfet (cf. CGCT, art. L. 5211-5).

Il appartient donc aux conseils municipaux des communes membres de prendre l’initiative d’un tel partage en demandant au préfet la création, chacun pour ce qui le concerne, d’une communauté de communes par partage de la communauté de communes existante.

S’agissant de notre commune, il est envisagé la création d’une communauté de communes regroupant les communes suivantes :

- - - Buléon - Evellys - Guéhenno

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- Locminé - Moustoir-Ac - Moréac - - - Saint-Allouestre - Saint-Jean Brévelay

Ce périmètre, d’un seul tenant et sans enclave, rassemblera plus de 15 000 habitants et respecte donc le seuil fixé à l’article L. 5210-1-1 du CGCT.

Ce périmètre prend également en compte les différentes orientations et obligations prévues au III de ce même article, qui sont celles prévues pour les schémas départementaux de coopération intercommunale et résumées comme suit dans le SDCI du Morbihan :

« Le projet de SDCI doit prendre en compte la coherencé spatiale des EPCI à fiscalite ́ propre, determiń eé au regard du periḿ ètre des uniteś urbaines, des bassins de vie et des SCOT ainsi que l'accroissement de la solidarite ́ financière et territoriale.

Le projet de SDCI doit egalement́ privilegieŕ l’approfondissement de la cooperatioń au sein des periḿ ètres des poleŝ d'equilibré territoriaux et ruraux et prendre en consideratioń les projets de creatioń de communes nouvelles.

Il doit enfin prevoiŕ la reductioń du nombre de syndicats de communes et de syndicats mixtes, en particulier par la suppression des doubles emplois entre les EPCI ou entre ceux-ci et des syndicats mixtes, notamment en favorisant le transfert des competenceś exerceeś par les syndicats à un EPCI à fiscalite ́ propre ou à un autre syndicat exerçant les mêmes compétences. »

Au regard de ces orientations, il apparaît que :

- Le périmètre de la communauté de communes restera cohérent avec les aires urbaines et les bassins de vie identifiés notamment dans le ScoT.

Il faut d’ailleurs souligner que, par rapport aux périmètres précédant la fusion, le partage aboutira à une plus grande cohérence avec l’aire urbaine de Baud au regard de la situation de la commune de La Chapelle-Neuve.

- Le périmètre du SCoT du Pays de est totalement respecté. Les deux communautés de communes resteront intégralement comprises dans le périmètre du SCoT et seront membres du Syndicat mixte du Pays de Pontivy qui le porte.

- Les deux communautés de communes continueront également de collaborer en matière d’aménagement du territoire au sein du Pays de Pontivy.

- La solidarité territoriale et financière continuera d’être assurée au sein de chacun des périmètres.

À cet égard, il faut rappeler que Baud Communauté et Saint Jean Communauté présentaient déjà, avant la fusion, de nombreux points communs, que ce soit en termes

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d’intégration, de DSC ou de répartition du FPIC. Par conséquent, le partage ne bouleversera pas les conditions de la solidarité territoriale et financière sur chacun des futurs périmètres.

De plus, la création d’une communauté rassemblant les anciens périmètres de Locminé Communauté et Saint Jean Communauté (à l’exception de La Chapelle-Neuve) garantira le maintien d’une solidarité territoriale et financière à l’égard des territoires dont le revenu moyen par habitant est le plus faible.

- S’agissant de la réduction des syndicats, un partage de la communauté de communes sur les périmètres demandés n’aura aucune incidence. En effet, la rationalisation de l’organisation territoriale a déjà été opérée du fait des transferts de compétence. Le partage n’implique par lui-même la création ni le maintien d’aucun syndicat.

- Enfin, la création d’une communauté de commune sur le périmètre demandé ne viendra heurter aucun projet de commune nouvelle.

Pour l’ensemble de ces raisons, la création d’une communauté de communes sur le périmètre envisagé satisfait totalement aux conditions posées par le code général des collectivités territoriales.

Il vous est donc proposé de vous prononcer sur la création d’une nouvelle communauté de communes par partage de Centre Morbihan Communauté.

Une étude d’impact doit être réalisée, afin d’estimer les incidences de l’opération sur les ressources et charges ainsi que sur le personnel. L’article L. 5211-39-2 du CGCT prévoit que la réalisation de cette étude incombe à ou aux auteur(s) de la demande, avec le concours du préfet le cas échéant. Il est ici demandé que cette étude soit portée par Centre Morbihan Communauté.

Par courrier du 1er mars courant, le préfet du Morbihan a demandé que l’étude d’impact soit réalisée avant le lancement de la procédure, afin qu’il puisse se prononcer en toute connaissance de cause.

Par ailleurs, conformément à la loi, le préfet sollicitera l’avis du conseil communautaire de Centre Morbihan Communauté, qui se prononcera au vu de l’étude d’impact.

Une fois l’étude d’impact réalisée, le préfet du Morbihan pourra être saisi pour fixer par arrêté, dans un délai de deux mois, les projets de périmètre et les soumettre pour accord aux conseils municipaux de chacune des futures communautés de communes.

Vous serez donc amenés à vous prononcer à nouveau dans le cadre de la scission, pour approuver le projet de nouvelle communauté de communes.

Sur chaque futur périmètre, le projet de création (périmètre et statuts, composition du conseil communautaire, accompagnés de l’étude d’impact) devra être approuvé par les conseils municipaux concernés à la majorité des deux tiers des communes représentant la moitié de la population, ou l’inverse. Cette majorité doit comprendre la commune la plus peuplée, si elle représente plus de 25 % de la population totale du périmètre.

Les conseils municipaux disposeront d’un délai de trois mois pour délibérer sur le projet, faute de quoi leur délibération sera réputée favorable.

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Par ailleurs, les modalités de répartition du personnel, des biens, équipements et services publics (ainsi que l’ensemble des droits et obligations qui leur sont attachés) devront être définies par délibération du conseil communautaire de Centre Morbihan Communauté.

Elles seront également soumises pour accord aux conseils municipaux, aux mêmes conditions de majorité que le projet de création. Faute d’accord trois mois avant le partage (le 30 septembre 2021 dans l’hypothèse d’une création au 1er janvier 2022), le préfet procédera à une répartition d’office.

À l’issue de la consultation des communes membres, si les conditions de majorité sont remplies, le préfet prononcera par arrêtés la création des communautés de communes ainsi que la répartition du personnel et des biens.

DISPOSITIF

Le conseil municipal, après en avoir délibéré et après vote : Pour : 17 Contre : 0 Abstentions : 2

- DEMANDE la création d’une communauté de communes rassemblant les communes énumérées ci-dessus, par partage de Centre Morbihan Communauté,

- PREND acte de la nécessité de réaliser une étude d’impact évaluant les incidences de cette création et demande que cette étude soit portée par Centre Morbihan Communauté,

- AUTORISE le maire à prendre tous les actes nécessaires à l’exécution de la présente délibération.

DELIBERATION N° 160321_04 : REFORME GENERALE DE LA PROTECTION DES DONNES (RGPD) : APPROBATION DE LA CONVENTION D’ACCOMPAGNEMENT A LA GESTION DES DONNEES PERSONNELLES PROPOSEE PAR LE CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE DU MORBIHAN

Monsieur Le maire expose :

En application du Règlement européen sur la protection des données à caractère personnel (RGPD) entré en vigueur le 25 mai 2018, il incombe à la collectivité, outre la désignation d’un délégué à la protection des données personnelles (DPD), de procéder à un recensement de l’ensemble des traitements de données auxquels elle a recours, ceci en vue d’établir un registre permettant de satisfaire à la nouvelle obligation de transparence. La collectivité devra ensuite déterminer les principales actions à diligenter pour assurer la conformité de ces traitements de données avec les nouveaux droits des administrés, procéder aux modifications contractuelles requises par les obligations de leurs sous-traitants et définir des processus internes de gestion des risques.

Eu égard à l'importance du travail à réaliser, il est proposé l’appui du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Morbihan, à travers une convention de prestation de services.

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L’intervention du centre de gestion sera détaillée dans un plan d’intervention dédié pouvant comporter tout à la fois l’inventaire des traitements de données personnelles, l’accompagnement à mise en place du registre, l’assistance à la réalisation d’analyse d’impact sur la vie privée et l’appui à l’organisation des processus internes.

Les modalités d’adhésion à ce service sont précisées dans la convention. Il est néanmoins spécifié que le Tarif horaire d’intervention du CDG 56 est de 89 € et que le nombre d’heures d’intervention nécessaire est de 9h.

Vu le règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD) ;

Vu la directive (UE) 2016/680 du 27 avril 2016 relative aux traitements mis en œuvre à des fins de prévention et de détection des infractions pénales, d’enquêtes et de poursuites en la matière ou d’exécution de sanctions pénales ;

Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;

Vu la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles ;

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, et après vote à l’unanimité :

- APPROUVE la convention d’accompagnement à la protection des données personnelles proposée par le centre de gestion de la fonction publique territoriale du Morbihan - AUTORISE Monsieur le maire à signer ladite convention ; - AUTORISE Monsieur le maire à signer tous documents en lien avec cette affaire.

Le maire certifie sous sa responsabilité le caractère exécutoire de cet acte qui pourra faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de dans un délai de deux mois à compter de sa transmission au représentant de l’État et de sa publication.

DELIBERATION N° 160321_05 : DESIGNATION DU DELEGUE A LA PROTECTION DES DONNEES PERSONNELLES SUR LA BASE D'UN CONTRAT DE SERVICE AVEC LE CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE DU MORBIHAN

Monsieur Le maire expose :

Le règlement européen sur la protection des données à caractère personnel (RGPD) entré en vigueur le 25 mai 2018 impose aux collectivités territoriales de désigner un délégué à la protection des données personnelles (DPD), successeur du correspondant informatique et libertés (Cil).

Le délégué a pour principales missions : - d’informer et de conseiller le responsable de traitement de la collectivité ou le sous-traitant, ainsi que les agents ; - de diffuser une culture Informatique & Libertés au sein de la collectivité ; - de contrôler le respect du règlement et du droit national en matière de protection des données, via la réalisation d’audits en particulier ;

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- de conseiller la collectivité sur la réalisation d’une analyse d'impact relative à la protection des données et d’en vérifier l’exécution ; - de coopérer avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) et d’être le point de contact de celle-ci.

Conformément à l’article 37 § 5 du RGPD, le DPD est désigné sur la base de ses qualités professionnelles et, en particulier, de ses connaissances spécialisées du droit et des pratiques en matière de protection des données.

Faute pour la collectivité de disposer en interne de ces compétences particulières, il convient de recourir à un DPD externe sur la base d'un contrat de service, comme le permet l’article 37 § 5 du même règlement.

Le maire propose de désigner le DPD du centre de gestion de la fonction publique du Morbihan comme DPD de la collectivité.

Les modalités d’adhésion à ce service sont précisées dans la convention en annexe qu’il convient d’approuver.

Vu le règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD) ;

Vu la directive (UE) 2016/680 du 27 avril 2016 relative aux traitements mis en œuvre à des fins de prévention et de détection des infractions pénales, d’enquêtes et de poursuites en la matière ou d’exécution de sanctions pénales ;

Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;

Vu la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles ;

Le conseil municipal, après en avoir délibéré et après vote à l’unanimité :

- APPROUVE la désignation du DPD du centre de gestion de la fonction publique territoriale du Morbihan comme DPD de la collectivité à travers la convention d’accompagnement à la protection des données personnelles - AUTORISE le maire à signer ladite convention. - AUTORISE Monsieur le maire à signer tous documents en lien avec cette affaire.

Le maire certifie sous sa responsabilité le caractère exécutoire de cet acte qui pourra faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Rennes dans un délai de deux mois à compter de sa transmission au représentant de l’État et de sa publication.

QUESTIONS DIVERSES :

 DATES DES PROCHAINES REUNIONS DU CONSEIL MUNICIPAL : o Lundi 19 Avril à 20h, à la salle Stérenn Er Roz. 8

o Lundi 31 Mai à 20h, à la salle Stérenn Er Roz

 POINT SUR L’ACTUALITE INTERCOMMUNALE Partage de Centre Morbihan Communauté :

Sur ce dossier Monsieur le maire rappelle que le document présenté est une délibération de principe et qu’une autre délibération sera proposée aux communes de Centre Morbihan Communauté après avoir pris connaissance des résultats des études d’impact « finances » et « ressources humaines » qui auront été rendues d’ici-là.

Ces études analyseront les conséquences de ce partage pour les deux futurs territoires mais aussi pour chacune des communes concernées.

La date du mois de juin pour un vote plus éclairé des assemblées a été choisie afin que le personnel puisse être fixé sur ces choix avant l’été mais aussi car le cadre règlementaire impose aux assemblées de se déterminer avant le 30/09, faute de quoi c’est le préfet qui prendra la main sur les décisions à prendre dans ce dossier.

Il est rappelé que la législation prévoit que les territoires intercommunaux soient composés de 15 000 habitants au minimum et qu’ils doivent correspondre à des bassins de vie, ce qui est le cas dans le partage envisagé.

A l‘interrogation sur le risque d’appauvrissement des deux territoires, dues au fait de la scission et de la diminution des mutualisations, il est répondu que c’est l’objet de l’étude d’impact financière. Pour ce qui est du personnel, mis à part le fait qu’il faudra deux DGS, il est souligné que les deux futurs établissements publics seront placés uniquement dans une logique de réorganisation.

A la question concernant l’opportunité de revoir les règles de fonctionnement compte tenu de la scission et de renforcer l’intérêt du projet de territoire, il est répondu qu’effectivement le travail sur le projet de territoire devra être repris et complété par la mise en place d’un pacte fiscal et financier.

Toutefois, il est précisé que la scission n’a que très peu de liens avec l’amorce du projet de territoire puisque les problématiques « durent » depuis plusieurs années. Il est néanmoins explicité qu’un évènement particulier a eu un effet « goutte d’eau » : le projet d’implantation de l’entreprise LDC sur le territoire de Centre Morbihan Communauté. Monsieur le Maire indique qu’une rupture de confiance s’est installé dans ce dossier porté par la communauté depuis qu’un courrier des 6 maires du secteur de Baud a été envoyé au préfet pour proposer un nouveau site pour l’implantation de l’entreprise LDC (St Barthélemy), sans que la communauté de communes n’en ait été informée.

Concernant le futur nom de la partie Est de la communauté, Monsieur le maire indique qu’il est légal de pouvoir maintenir le nom de Centre Morbihan Communauté, et qu’il le souhaite.

Sur la problématique de l’avenir des services communs et particulièrement des services « Déchets » et « ADS » (Droit du Sol) il est évoqué un maintien possible de ceux-ci avec un accord entre les deux communautés. Une telle éventualité dépendra nettement des circonstances à venir du partage de la communauté.

Pour ce qui concerne l’évolution des syndicats liés au territoire de Centre Morbihan Communauté Monsieur le Maire indique qu’aucun syndicat n’aura de périmètre modifié.

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A la question concernant la syntaxe d’un élément de la délibération sur le partage de la communauté « le préfet pourra être saisi » qui peut sembler peu cohérent, Monsieur le maire souligne qu’il s’agit bien ici de termes juridiques écrits à plusieurs « mains » (services de l’Etat, cabinet d’avocat de CMC) et que la délibération en question est bien adaptée au contexte actuel de concertation des communes sur le partage de la communauté en deux temps, comme explicité précédemment.

L’explication juridique est la même pour ce qui concerne les termes de « création d’un nouvelle communauté » et « d’étude diagnostique » qui peuvent paraître peu cohérents dans le même délibéré proposé.

Réforme générale de la protection des données : Il est précisé pour ce dossier que le coût de la mise en place de la convention avec le centre de gestion du Morbihan est bien un coût porté uniquement sur la première année de la convention.

Retours sur la réunion du 08/02/2021 du Centre de secours de Locminé (SDIS) : Le centre de secours a réalisé 873 sorties en 2020. Le coût par habitant du centre de secours est de 19,70€, ce qui porte à 35 578 € le coût pour la commune de Moustoir-Ac. Le budget 2021 du centre de secours est de 416 650 €. La question se pose sur le fait que la commune de soit intégrée prochainement dans le périmètre d’intervention du centre de secours de Locminé.

Aspiration centralisée sur les nouveaux bâtiments : Bien que l’arbitrage sur le fait de ne pas installer ce système ait été fait de manière trop rapide entre la dernière réunion de bureau et celle du conseil, il est précisé que d’un point de vue technique, ce système n’est pas adapté aux grandes salles et que son installation en cours de chantier apparaît techniquement difficile et assez onéreuse.

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