Saint-André De Boëge SOMMAIRE
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Bulletin municipal 2003 Saint-André de Boëge SOMMAIRE > Editorial. 1 > La quadrature du cercle. 2 > Comptes administratifs. 4 > Réalisations 2002 . 6 > Projets 2003 . 6 > Restaurant de la Corbière . 7 > 1884 : Un peu d’histoire . 8 > Merci à nos “fleuristes” . 8 > Environnement et traitement des déchets . 9 > Etat civil 2002 . 10 > Vie scolaire • A propos de l’A.P.E. 11 • Année scolaire 2002/2003 . 11 • Classe de mer. 11 • Le ski de fond de Plaine-Joux. 12 • Souvenir de notre stage de ski. 12 • Rencontre avec un artiste . 13 > Vie paroissiale . 14 > Vie associative • Après-midi costumé . 14 • Rencontre des aînés . 14 • Animation rurale. 15 • Bibliothèque . 15 • Nouvelle recette : “La Parenthèse” . 15 • Sports Ski Loisirs Vallée Verte . 16 • Info Judo . 16 • Volley Vallée Verte . 16 • Lé Snyule. 17 • A Tue Tête : mode d’emploi. 18 > Site internet . 18 > Dans la vallée : Eastern Country . 19 > Vivre en Vallée Verte . 20 > Amicale des donneurs de sang . 21 > Humour : Que la montagne est belle ! . 22 > Libre expression : La messagère de la Paix. 23 > Ecole du chef lieu : Année 1966 . 24 La neige est tombée, recouvrant maisons, sapins, monts et vaux. La neige est tombée voulant tout niveler de pureté, les creux, les bosses, rugosités et dépressions. Le blanc s’empare du monde, décline le paysage en opale et charbon. Plus loin, c’est à Saint André, l’usine ronronne, avale l’acier et le recrache et se moque bien du temps qu’il fait. EditorialEditorial A l’heure de ces quelques lignes, les forces armées Américaines sont aux portes de Bagdad, un mouvement de grève paralyse partiellement notre pays. Il ne m’appartient pas de juger du bien fondé ou mal fondé de l’intervention Américaine en Irak, seulement deux constats : des enfants, des femmes, des hommes vivent sous l’oppression depuis de longues années, privés de liberté, l’intervention Américaine se fait contre leur gré avec le but plus ou moins affiché de leur prendre ce qu’ils ont. Il ne m’appartient pas de juger du bien fondé ou mal fondé de la grève qui, une nouvelle fois paralyse nos services d’Etat aux motifs de qualité, de service public, de défense des régimes spécifiques de retraite… en défiant les trois mots de nos frontons : Liberté – Egalité – Fraternité. Loin de moi, l’idée d’un donneur de leçon, je cite deux événements pour dire que quelquefois il est bon de se recroqueviller chez soi, à St André, d’oublier ou de ne pas avoir besoin de regar- der plus loin et de goûter une quiétude, certes de simplicité mais qui apparaît très confortable. Cultiver notre jardin de fraternité, oublier l’extérieur, c’est de l’égoïsme pur, parfois bien tentant pourtant, mais je reste convaincu que c’est dans la solidarité que chacun est gagnant et que les trois mots déjà cités restent les garants du respect des autres et d’une vie agréable pour tous. Les pages qui suivent, travail de nombreux d’entre nous, que je tiens à remercier, retracent une vie, avec ses bons ou moins bons moments. Vous y trouverez des réflexions personnelles, des notes d’humour, des traits d’histoire, la vie de nos associations, nos difficultés communales. Cela représente beaucoup de travail, alors je vous en souhaite une bonne lecture et renouvelle tous mes remerciements à toutes et tous ceux qui y ont contribué. Edmond GENOUD, Maire Saint-André de Boëge -1- LaLa quadrature du ducercle cercle Depuis plusieurs années, en fait quatre pour être précis, nous avons donné deux grandes orientations prioritaires pour la commune à savoir le plan d’oc- cupation des sols (POS) et son corollaire l’assainissement. Devant l’inertie patente de ces deux dossiers, certains s’interrogent : "Que font-ils ? Pourquoi rien ne bouge ?" Ces interrogations sont légitimes. Nous allons tenter d’y répondre. Le plan d’occupation des sols débute en 1998 et il paraît judicieux que chaque commune puisse établir sa carte communale dans le dessein d’un assainis- sement cohérent au niveau cantonal. Toutes les communes se reliant pour un assainissement commun. Ces études, confiées à un cabinet d’architectes pour l’établissement du schéma général et des cartes communales, déborde- ront largement des échéances et le retard pris sera la première pierre d’achoppement pour ces deux projets. En l’an 2000, la loi SRU (Solidarité Renouvellement Urbain) intervient et modifie en partie les critères et le cadre de notre POS qui devient le PLU (Plan Local d’Urbanisme). La commission communale se remet au travail avouant une lassitude bien compréhensible. (Les rendez-vous avec les services de l’état se déroulent en journée et les conseillers n’ont d’autre choix que de prendre sur leur temps de travail, c’est-à-dire poser des congés). Un avenant est signé avec le cabinet d’architectes urbanistes pour le travail supplémentaire ce qui occasionne un surcoût. La présentation de notre PLU a lieu en juillet 2002 avec les partenaires concernés (sous-préfecture, DDE, DDA, chambre d’agriculture). Force est de constater que le projet montre des incohérences dues en partie à un manque de communication entre les services de l’état, le cabinet d’architectes et les élus. Nouvelle déception pour nous, tant l’impatience est grande de développer notre commune, de lui donner les moyens d’assurer son avenir, car tout est lié. Le PLU et l’assainissement nous permettront de délivrer de nouveaux permis de construire afin d’ac- cueillir de nouvelles familles garantes de notre pérennité. Le PLU, c’est aussi la possibilité d’attirer de nouvelles entreprises au lieu dit Chez Merlin (zone d’activités économiques). Chaque salarié d’une entreprise implantée sur notre commune étant une source de revenu et aussi un espoir d’endiguer l’hémorragie d’emploi sur la vallée (quatre projets d’installations ont été déboutés jusqu’à présent : retard PLU + assainissement). La loi montagne, apparue entre temps, limitera l’accueil des entreprises pour ne cibler que celles ayant le label " polluantes ". Le PLU, c’est aussi la sauvegarde de nos écoles mais c’est surtout garantir nos finances face aux tâches impératives, aux coûts élevés que nous devrons assumer en partie (assainissement, recherche d’eau). Parfois, c’est l’incrédulité qui l’emporte puisque certains projets de construction ou de rénovation situés hors zones couvertes par le PLU sont acceptés alors que des projets situés dans les zones cou- vertes par le PLU sont refusés à un titre ou à un autre. C’est ainsi qu’aujourd’hui des études hydro- géologiques privées viennent contester celles réalisées afin de déterminer notre carte communale d’assainissement. Le projet d’assainissement cantonal n’ayant pas obtenu de consensus, la commune se tourne vers une solution indépendante pour accélérer son PLU. Le projet initial prévoyait un raccordement pour Curseille, le Chef Lieu, Chez Vachat, Les Ruhin, Floret, La Crosse et la zone artisanale avec un collec- teur et une station de refoulement pour accéder à la station d’épuration de Boëge. Après études et comparaison des coûts, une station propre à Saint-André paraît la solution la moins onéreuse. De plus, une station de type " macrophyte " est une réponse satisfaisante en termes d’environnement (absence de boue à retraiter et implantation discrète dans le paysage), d’entretien et de frais de fonctionnement. -2- Saint-André de Boëge LaLa quadraturequadrature du ducercle cercle schéma de principe macrophytes (roseaux) arrivée en eaux usées le niveau du siphon est réglable graviers racines bactéries vidange regard drain de récupération de l'effluent traité lit(bassin) à macrophyles Donc une nouvelle étude est confiée aux services d’état (DDE et DDA) pour 2003 et si accord de finan- cement, les travaux pourraient débuter en 2004. La centrale d’épuration serait la première étape pour développer la zone artisanale, mais il faudrait pour cela que notre PLU sorte des limbes des corridors administratifs où notre maire tente désespé- rement de l’en sortir ! La dernière inconnue qui est de taille, est l’alimen- tation en eau. Notre PLU serait compromis en partie si nous ne pouvions en garantir les ressources suffi- santes. Sujet d’actualité même si nous n’avons pas eu de difficultés techniques majeures en 2002 et une situation climatique favorable (pas de sécheres- se). Pourtant, nous demeurons en limite de produc- tion si de nouvelles constructions sont avalisées. Nous avons fait appel à un sourcier pour repérer des zones de captage. Un sondage à Ludran, sur les recommandations de celui-ci, n’a donné qu’un résul- tat médiocre. Nous avons donc consulté un cabinet d’hydrogéologie. Ses conclusions sont claires : il y a des millions d’années, notre vallée était un glacier. Tout glacier produit sous son "ventre" une rivière d’écoulement. C’est cette rivière souterraine ense- velie qu’il faut capter. Une étude est en cours, les sondages s’effectuent entre 80 et 120 mètres de profondeur. Les premiers résultats démentent l’in- L’arbre prisonnier du poteau métallique comme le village dans le carcan des lois et des méandres administratifs. faillibilité de cette théorie. En conclusion, le retard du PLU, les études en cours pour l’assainissement et la recherche d’eau res- tent les grandes préoccupations de la mairie pour les années à venir. Saint-André de Boëge -3- ComptsComptes administratifse dministratifs Budget communal 2002 DEPENSES DE FONCTIONNEMENT RECETTES DE FONCTIONNEMENT 7 28 7 € 4 8 9 € 9 2 € 2 37 390 € 111 247 101 614 € 215 194€ 215 493€ 90 535 € Charges à caractère général (Electricité ; combustible ; car- Produits des services (coupe de bois ; charges des locations) burant ; fournitures voirie, administratives, scolaires ; entre- tien bâtiments, véhicules, voirie ; assurance ; étude PLU ; frais Impôts et taxes (contributions directes ; taxe sur l’électricité ; garderie bois communaux ; taxes foncières ; fêtes et cérémo- taxe enregistrement) nies ; publications abonnement, timbre, téléphone… ) Dotations participations (dotations de l’Etat ; fond genevois ; Charges de personnel (salaires + charges) subv.