L'homme Qui Tua Liberty Valance

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L'homme Qui Tua Liberty Valance JOHN FORD LYCÉENS L’Homme qui tua ET APPRENTIS AU CINÉMA Liberty Valance par Francisco Ferreira MODE D’EMPLOI Synopsis et fiche technique 1 Ce livret se propose de partir des contextes de la création du film pour aboutir à la proposition d’exercices ou de pistes de travail que Réalisateur – « My name’s John Ford. l’enseignant pourra éprouver avec ses classes. I make westerns » 2 Il ne s’agit donc pas tant d’une étude que d’un parcours, qui doit permettre l’appropriation de l’œuvre par l’enseignant et son exploitation en Genèse – L’Ouest dépouillé 4 cours. Des pictogrammes indiqueront le renvoi à des rubriques complémentaires présentes sur le site : www.transmettrelecinema.com Découpage narratif 6 E Récit – Une histoire vraie 7 R I Repères – Leçon d’histoire 8 A Séquence – Images modifiées 10 M Genre – Un drôle de western 12 M Motif – Mi do ré mi do si la sol fa mi 14 O Figure – Le regard perdu 16 S Acteurs – The Duke and the Dude 17 Parallèle – Les héros sont admirables 18 Directrice de la publication : Frédérique Bredin Propriété : Centre national du cinéma et de l’image animée – 12 rue de Lübeck – 75784 Paris Cedex 16 – Tél. : 01 44 34 34 40 Rédacteur en chef : Thierry Méranger Rédacteur du livret : Francisco Ferreira Iconographie : Francisco Ferreira et Lara Boso Critique – « Tout est relativement simple » 20 Révision : Cyril Béghin Conception graphique : Thierry Célestine Conception (printemps 2015) : Cahiers du cinéma – 18-20 rue Claude Tillier – 75012 Paris – Tél. : 01 53 44 75 75 – www.cahiersducinema.com Achevé d’imprimer par l’Imprimerie Moderne de l’Est : juillet 2015 À consulter FICHE TECHNIQUE L’Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) États-Unis, 1962 SYNOPSIS Réalisation : John Ford Le sénateur Ransom Stoddard et sa femme arrivent dans la petite Scénario : James Warner Bellah, ville de Shinbone pour assister à l’enterrement d’un certain Tom Willis Goldbeck, d’après Doniphon. Sommé d’expliquer à la presse sa relation avec cet la nouvelle éponyme de inconnu, le vieil homme politique raconte son arrivée dans Dorothy M. Johnson (1953) l’Ouest, des années auparavant, lorsqu’il était un avocat idéaliste. Image : William H. Clothier Le jeune Stoddard voyage dans une diligence qui est attaquée Son : Charles Grenzbach, par des hors-la-loi : il est battu, fouetté à mort et abandonné Philip Mitchell sur la route par leur chef, Liberty Valance. Ramassé par un éleveur Montage : Otho Lovering de chevaux, Tom Doniphon, confié à un couple de restaura- Musique : Cyril Mockridge teurs et soigné par Hallie, une jolie serveuse dont Doniphon est Décors : Sam Comer, Darrell Silvera épris, il ne songe qu’à faire arrêter et condamner Valance. Mais Costumes : Edith Head sa connaissance du droit, son travail pour le journal local, les Producteur : Willis Goldbeck leçons d’instruction civique qu’il donne à quelques enfants et Production : Paramount Pictures adultes, ainsi que sa participation aux élections territoriales, ne Durée : 2 h 03 tiennent pas face à la sauvagerie et à l’impunité du criminel Format : 1.85, 35mm, noir et blanc notoire. C’est en duel, selon le code de l’Ouest, que leur conflit Tournage : 5 septembre – 7 novembre se règle : Stoddard, pourtant tireur inexpérimenté, tue Liberty 1961 Valance. Quelque temps après, à Capitol City, avec l’élection du Sortie : 22 avril 1962 (États-Unis), délégué au Congrès de Washington, se joue l’avenir du territoire, 3 octobre 1962 (France) qui pourrait changer de statut et devenir un État. Stoddard est candidat, mais il est traité d’assassin lors du débat politique et Interprétation il choisit de renoncer. Surgit alors Doniphon, qui révèle secrète- Tom Doniphon : John Wayne ment à Stoddard que, contrairement aux apparences, c’est lui- Ransom Stoddard : James Stewart même qui a tué Valance. Innocenté à ses propres yeux, sinon à Hallie Stoddard : Vera Miles ceux des autres, l’avocat reprend confiance : il épousera Hallie, Paramount Pictures. Liberty Valance : Lee Marvin deviendra délégué territorial, gouverneur du nouvel État, puis Dutton Peabody : Edmond O’Brien sénateur, tandis que Doniphon restera dans l’ombre à jamais. Link Appleyard : Andy Devine Son récit à la presse terminé, le sénateur fatigué s’entend dire Doc Willoughby : Ken Murray que, dans l’Ouest, « quand la légende devient réalité, il faut Cassius Starbuckle : John Carradine imprimer la légende ». Il repart en train avec sa femme pour Nora Ericson : Jeanette Nolan Washington en se promettant de revenir s’installer à Shinbone. Peter Ericson : John Qualen Pompey : Woody Strode Reese : Lee Van Cleef 1 RÉALISATEUR « My name’s John Ford. La Chevauchée fantastique de John Ford (1939) – I make westerns » Warner Bros. John Ford sur le tournage de La Chevauchée fantastique (1939) – Warner Bros./Coll. CdC L’anecdote, mille fois racontée, n’en est pas moins significative. Elle se déroule as dit ici ce soir. Joe [Mankiewicz] a été calomnié et je pense que tu lui dois le 22 octobre 1950 dans la Crystal Room du Beverly Hills Hotel, où se tient des excuses. » Enfin, Ford propose une résolution qui est immédiatement une assemblée générale de la Screen Directors Guild, le syndicat des réalisateurs adoptée par l’assemblée : « Que M. DeMille et l’ensemble du conseil d’admi- américains. Près de trois cents cinéastes sont présents, parmi lesquels Richard nistration démissionnent et que nous accordions à Joe un vote de confiance, Brooks, Frank Capra, Delmer Daves et Fritz Lang. L’objet de la réunion est la et puis nous rentrerons chez nous et nous dormirons un peu. Nous avons des proposition de motion faite par un groupe de réalisateurs appartenant au films à faire demain. » conseil d’administration et menés par Cecil B. DeMille. Ils souhaitent imposer Cette célèbre déclaration publique permet de se faire une idée de l’homme et La Poursuite infernale de John Ford (1946) – 20th Century Fox. un serment de non-communisme aux membres du syndicat, mais aussi envoyer de l’artiste qu’était John Ford : intègre, courageux, fidèle à ses opinions comme aux producteurs la liste des réalisateurs refusant de signer ledit serment : ils à ses amis, mais aussi habile, influent et espiègle. Car il ne faut évidemment pas suggèrent ainsi la création d’une nouvelle « liste noire », dans l’esprit de celle se fier à la modestie de son entrée en matière : il n’était pas seulement un réali- établie en 1947 par la commission sur les activités anti-américaines, qui sateur de westerns, comme en témoigne la diversité des autres genres abordés regroupe déjà les noms d’artistes hollywoodiens soupçonnés de sympathies dans les quelque 140 films – courts et longs métrages – qu’il a mis en scène avec le Parti communiste. Or le président de la Screen Directors Guild, Joseph entre 1917 et 1966 : aventures (Tête brûlée, 1932), drame (Le Mouchard, 1935), L. Mankiewicz, soutenu notamment par John Huston et Joseph Losey, s’oppose biographie (Vers sa destinée, 1939), chronique sociale (Les Raisins de la colère, à cette motion. C’est pourquoi DeMille l’attaque violemment et tente d’obtenir 1940), documentaire (La Bataille de Midway, 1942), guerre (Les Sacrifiés, 1945), sa révocation. romance (L’Homme tranquille, 1952) et comédie (La Taverne de l’Irlandais, 1963). La réunion, houleuse, a commencé à 19h30 et plusieurs cinéastes, tels que Rouben Mamoulian, George Stevens et William Wyler, ont déjà pris la parole Westerns primitifs (1917-1926) pour contrer DeMille et défendre Mankiewicz. Mais c’est seulement un peu Les westerns n’en constituent pas moins le cœur de son œuvre ; il n’a pas après minuit que l’un des fondateurs du syndicat, jusque-là silencieux, portant seulement vu naître et décliner le genre, il en a magistralement écrit l’histoire, La Charge héroïque de John Ford (1949) – RKO. une casquette de base-ball, des lunettes noires et des chaussures de sport, du western primitif au western crépusculaire. Ainsi, entre 1917 et 1926, il en fumant sa pipe ou – selon une vieille habitude – mâchonnant un mouchoir, réalise 43, dont la majorité a été perdue ; ce sont ses années de formation lève la main pour prendre la parole de manière décisive. Il déclare d’abord : auprès de l’acteur Harry Carey, qui fut aussi le mentor de John Wayne et qu’il « Je m’appelle John Ford. Je fais des westerns. » Puis, après avoir rappelé que dirige à vingt-cinq reprises, notamment dans la série des « Cheyenne Harry », la création même du syndicat avait pour but de protéger les cinéastes des à laquelle appartient Le Ranch Diavolo (1917). Cette période s’achève avec deux producteurs, il ajoute : « Je ne pense pas que nous devrions nous mettre en superproductions où Ford révèle son sens de l’épopée et participe au premier situation de diffuser des renseignements négatifs sur un réalisateur, qu’il soit changement de cap du genre, en intégrant le mythe de la frontière, inspiré de communiste, qu’il batte sa belle-mère ou qu’il fouette ses chiens. » Il se lance l’historien Frederick Jackson Turner : Le Cheval de fer (1924) retrace la conquête alors dans un éloge de DeMille, qui se conclut pourtant par ces mots : « Je ne du rail et Trois Sublimes Canailles (1926), la ruée vers l’or. Le western se fait Les Cheyennes de John Ford (1964) – Warner Bros. t’aime pas, C. B. Je n’aime pas ce que tu représentes et je n’aime pas ce que tu récit des origines de la nation. 2 FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE John Ford 1917 : Le Ranch Diavolo (Straight Shooting) 1924 : Le Cheval de fer (The Iron Horse) 1926 : Trois Sublimes Canailles (Three Bad Men) 1932 : Tête brûlée (Air Mail) 1935 : Le Mouchard (The Informer) 1939 : La Chevauchée fantastique (Stagecoach) Vers sa destinée (Young Mr.
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