ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT AGRO -MANAGEMENT

Mémoire de fin d’étude s en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur

Option Agro -management

PROJETCONTRIBUTION DE PROF ESSIONNALISATION A L’ETUDE D’UN PROJET DE l’AUE DE

POURPROF LAESSIONNALISATION VALORISATION DE DE LA l’AUE REHABILITATION SOAFANIRY

POURDU PERIMETRE LA VALORISATION IRRIGUE D’ANDRANOVORIVATO DE LA REHABILITATION DU PERIMETRE IRRIGUE D’ANDRANOVORIVATO

Présenté par Andrianihafiana Toky RAKOTONAVALONA 05 Juillet 2013

Président du jury : Docteur Noro RAHELIZATO VO

Tuteur : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Examinateurs : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Docteur Jules RAZAFIARIJAONA

Docteur Rado RANAIVOSON

Promotion AVANA 2007 - 2012

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES DEPARTEMENT AGRO

Mémoire de fin d’étude

Présenté par Andrianihafiana Toky RAKOTONAVALONA

Président du jury : Docteur Noro RAHELIZATO

Tuteur : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Examinateurs : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Docteur Jules RAZAFIARIJAONA

Docteur

Izaho Jehovah no mpiaro io. Isaky ny indray mipi-maso no andemako azy fandrao misy manimba azy. Na andro na alina dia miaro azy aho

Isaia 27 :3

REMERCIEMENTS

Je remercie Dieu parce que c’est par sa grâce et son amour que j’ai pu réaliser cette étude. Il m’a donné la force de relever tous les défis et de vaincre tous les obstacles.

Je tiens à remercier aussi toute l’équipe pédagogique de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), notamment les intervenants professionnels responsables de la formation au sein du Département Agro-management de m’avoir offert toutes les connaissances dignes d’un ingénieur agronome. Je remercie en particuliers :

 Monsieur Jean Emile RASOARAHONA, Professeur Titulaire, Directeur de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques ;  Docteur Noro Clotilde RAHELIZATOVO, Enseignant Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, Chef du Département Agro-Management, de présider la séance de soutenance de ce mémoire.  Monsieur Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire, Enseignant Chercheur du Département Agro-Management à l’ESSA qui a bien voulu m’encadrer et faire part de ses remarques tout au long de ce travail ;  Madame Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire, Enseignant Chercheur du Département Agro-Management à l’ESSA, d’avoir accepté d’être l’examinateur de ce travail ;  Docteur Jules RAZAFIARIJAONA, Enseignant Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques pour ses conseils ;  Docteur Rado RANAIVOSON, Enseignant Chercheur à l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’avoir accepté d’être parmi les membres de jury ;

Nous tenons aussi à présenter nos vifs remerciements

 Monsieur Solofohery Davida RASON, Coordinateur Régional de la Zone Centre du Projet AROPA Haute-Matsiatra pour nous avoir accueillis au sein de son organisme ;  Madame Faramalala RANDRIAMANANTSOA, Assistante Technique Régionale du Projet AROPA pour son encadrement professionnel lors de notre stage chez AROPA ;  Madame Gina RASOARIMANGA, chargée de la Gestion Administrative et Financière InterrégionaleZone Centre du projet AROPA ;  Madame Herinaina RASOANIRINA, Secrétaire et aide comptable du Projet AROPA Haute- Matsiatra ;  A toute l’équipe de l’ONG HAONA SOA  Les paysans enquêtés lors de la descente sur terrain pour leur temps et les informations nécessaires à la réalisation de ce travail ;  Ma famille et mes amis pour leur soutien moral ;  Tous ceux qui ont, de loin ou de près, contribué à la réalisation de ce mémoire

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RESUME Le fokotany d’Amagna Famoriana, dans la Commune Rurale d’Andranovorivato, District de dans la Région de Haute Matsiatra présente une opportunité en termes de riziculture irriguée après la réhabilitation du réseau. C’est une zone d’intervention du projet AROPA (Appui au Renforcement des Organisations Professionnelles et services Agricoles) qui œuvre dans le développement rural. Une Association des Usagers de l’Eau (AUE) à été créé pour gérer l’eau sur le périmètre. Cependant, la réhabilitation du réseau ne permet pas l’extension de la surface rizicole, de plus la situation en eau du périmètre est toujours limitant en terme de production en période de contre saison. Alors que l’objectif principal de l’étude c’est de rendre l’AUE professionnel pour une bonne gestion de l’eau, de l’entretient et de police de réseau dont la finalité est de renforcer le filet de sécurité alimentaire à long terme des usagers et d’améliorer les revenus des usagers pour faire face à la croissance démographique. L’étude est donc menée sur les cultures irriguées et les cultures sur tanety pour mieux répondre à la finalité de cet objectif. Les études sur terrain sont basées sur l’effectif des membres de l’association (60).Les informations ainsi obtenues ont été appuyées par les données secondaires disponibles concernant les activités et les infrastructures agricoles. Ces différentes informations ont permis tout d’abord d’étudier l’organisation de l’AUE et la capacité de celle-ci à assurer ses rôles et ses missions, d’analyser la satisfaction des usagers en matière d’irrigation et d’analyser les comportements de ces derniers à l’aide d’une analyse prospective des activités agricoles. Enfin, ces informations ont permis d’identifier par analyse prospective, les problématiques de la commercialisation des produits agricoles. Les résultats ont montré que l’inexistence de gestion de l’eau, les systèmes de cultures traditionnelles et le marché sont les problèmes majeurs des usagers. Les solutions à apporter tiennent compte de ces problèmes.

Mots clés : périmètre irrigué, gestion de l’eau, AUE Amagna Famoriana, production, analyse prospective, commercialisation

ABSTRACT The fokotany of Famoriana Amagna, in the Rural Township of Andranovorivato, District of Vohibato in the Region of High Matsiatra presents an opportunity in terms of irrigated rice following the rehabilitation of the irrigation network. It is a zone of intervention of the AROPA project involved in rural development. An association of water users has been created to manage the water on the perimeter. However, the rehabilitation of the irrigation network fails to permit the extension of rice field’s; in more the availability of water of the perimeter remains a problem for the against season production. Whereas the main objective of the AROPA project it is to have the AUE work professionally for a good management of water, of maintains it and of police of network whose finality is to reinforce the net of long-term food security of the users and to improve the incomes of the users to face the demographic growth. The survey leads therefore on the irrigated cultures and the cultures on tanety to answer the finality of this objective better. The studies on land are based on the strength of the members of the association (60). The thus gotten information has been supported by data of available documentation concerning the activities and the agricultural infrastructures. This different information first of all permitted to study the organization of the AUE by their capacity to set in motion their roles and their missions, then to analyze the satisfaction in irrigation of the users and to analyze their behavior by a prospective analysis of the agricultural activities. Finally, this information permitted to identify by prospective analysis the problematic of the merchandising of the agricultural produce. The results showed that the non-existence of water management, the systems of traditional cultures and the market are the major problems of the users. The solutions to bring take into account these problems

Keywords: perimeter irrigated, water management, AUE Amagna Famoriana, production, prospective analysis, marketing

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SOMMAIRE REMERCIEMENTS RESUME ABSTRACT SOMMAIRE LISTE DES TABLEAUX LISTE DES CARTES LISTES DES FIGURES LISTES DES GRAPHES LISTE DES ABREVIATIONS INTRODUCTION 1 MATERIEL ET METHODES 1.1 MATERIEL 1.1.1 Choix du sujet 1.1.2 Présentation de la zone d’étude 1.2 METHODES 1.2.1 Démarche globale de vérification des hypothèses 1.2.2 Démarche spécifique de vérification de chaque hypothèse 2 RESULTATS 2.1 L’ ORGANISATION DE L ’AUE SUR LE PERIMETRE 2.1.1 La gestion de l’eau 2.1.2 Analyse FFOM autour de la gestion de l’eau dans le périmètre 2.2 LOGIQUES COMPORTEMENTALES DES USAGERS DU PERIMETRE 2.2.1 Typologie des exploitations 2.2.2 Classification par CAH 2.2.3 Classification sous nuées dynamiques 2.2.4 Test de concordance et reclassement par AFD 2.2.5 L’évolution des spéculations dans chaque groupe 2.3 COMMERCIALISATION 2.3.1 Analyse de l’offre et de la demande 2.3.2 Marketing stratégique et analyse des prix 3 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS 3.1 DISCUSSIONS 3.1.1 Analyse de l’organisation de l’AUE sur le périmètre 3.1.2 Analyses des logiques comportementales des exploitants 3.1.3 Commercialisation 3.2 RECOMMANDATIONS 3.2.1 Organisation de l’AUE et des Usagers de l’Eau 3.2.2 Résolution des problèmes liés aux facteurs de production CONCLUSION BILIOGRAPHIE LISTE DES ANNEXES TABLE DES MATIERES

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1 : Les nombres d’usager enquêté par hameau ...... 9

Tableau n° 2: Variables utilisées pour la typologie des exploitations ...... 13

Tableau n° 3 : Répartition des parcelles rizicoles en saison suivant la satisfaction en eau ..... 20

Tableau n° 4 : Répartition des parcelles rizicoles en contre saison suivant la satisfaction en eau ...... 20

Tableau n°5 : Analyse FFOM du périmètre d’Amagna Famoriana ...... 21

Tableau n° 6 : Répartition des exploitations par la classification sous nuées dynamiques ...... 22

Tableau n° 7 : Caractérisation de chaque groupe par rapport au niveau de production pour la typologie ...... 23

Tableau n° 8 : Catégorisation des produits de chaque spéculation ...... 27

Tableau n° 9: Répartition de la vente suivant les marchés ...... 29

Tableau n° 10 : Rapports entre le taux des chiffres d’affaires des usagers et le taux des chiffres d’affaires par niveau de marché ...... 36

LISTE DES CARTES

Carte n° 1 : Localisation de la zone d’étude ...... 6

LISTES DES FIGURES

Figure n° 1: Synthèse des démarches pour la vérification de l’hypothèse 2 ...... 14

Figure n° 2 : La démarche pour l’analyse de l’offre et de la demande actuelle ...... 15

Figure n° 3 : Démarche de l’évolution des activités du commerce des usagers d’Amagna Famoriana ...... 16

Figure n° 4 : Illustration de la démarche pour le marketing stratégique ...... 17

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LISTES DES GRAPHES

Graphe n° 1: Débit d’eau théorique par mois dans l’année par rapport au besoin d’eau des cultures irriguées ...... 19

Graphe n° 2: Classification par CAH ...... 22

Graphe n° 3: Affectation des exploitations vers chaque groupe d’après AFD ...... 23

Graphe n° 4: Evolution des spéculations du Groupe 1 ...... 24

Graphe n° 5: évolution des spéculations du Groupe 2 ...... 25

Graphe n° 6: Evolution des spéculations du Groupe 3 ...... 26

Graphe n° 7: Evolution de la demande suivant les stades de production ...... 28

Graphe n° 8: Evolution de l'offre selon les stades de production ...... 28

Graphe n° 9: Chiffre d’affaire par niveau hiérarchique de marché ...... 30

Graphe n° 10: Chiffre d’affaire de chaque usager ...... 30

Graphe n° 11: Analyse comparative de la typologie des exploitations ...... 32

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LISTE DES ABREVIATIONS

AFD : Analyse Factorielle Discriminante

AROPA : Appui au Renforcement des Organisations Professionnelles des services Agricoles

AUE : Association des Usagers de l’Eau

CAH : Classification Ascendante Hiérarchique

CARD : Coalition for African Rice Development

CIRDR : Circonscription Interrégionale du Développement Rural

CERADER : Centre De Recherche en Agriculture et Développement Rural

CSA : Centre de Services Agricoles

DRDR : Direction Régionale du Développement Rurale

ESSA : Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques

FOFOM : Forces Faiblesses Opportunités Menaces

FIDA : Fonds International pour le Développement Agricole

GPI : Grand Périmètre irrigué

PARECAM : Programme d’Appui à la Résilience aux Crises Alimentaires à

PHBM : Projet du Haut Bassin du Mandrare

PIB : Produit Intérieur Brut

PPdA : Programme de Professionnalisation de l’Agriculture

PPI : Petit Périmètre Irrigué

ONG : Organisation Non Gouvernementale

SRA : Système de Riziculture Améliorée

SRI : Système de Riziculture Intensive

SRT : Système de Riziculture Traditionnelle

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INTRODUCTION

Avec une superficie de 587 000 km², Madagascar compte à l’heure actuelle près de 20 millions d’habitants. Plus de la moitié des malgaches ont moins de 20 ans et 78% de la population vivent en milieu rural (INSTAT, 2002). Avant les années 70, Madagascar couvrait sa consommation intérieure et exportait une partie de sa production mais vers le début des années 80, Madagascar devient un importateur de riz. (Droy, 1991) Pour satisfaire la consommation locale, les changements politiques des dernières décennies se sont traduits, pour le secteur agricole, par une mise en œuvre de politique de désengagement de l’Etat, réduisant toutes les activités d’encadrement agricole, d’appui technique et d’approvisionnement. Madagascar s’est alors orienté vers une économie libérale qui se caractérise par ce désengagement de l’Etat, par la privatisation et par le développement régional. Cela s’est fait sans transition, d’un système agricole administré à un système libéral centré sur le marché. (Droy, 1996) Les années 80 et 90 marquent l'amorce du désengagement de l'Etat et la responsabilisation des producteurs autour de différentes fonctions techniques des périmètres irrigués. En effet, l'un des principaux objectifs du projet national de réhabilitation des Grands Périmètres irrigués (GPI) et des Petits Périmètres irrigués (PPI) lancé en 1986 était de transférer la responsabilité de l'entretien, la gestion et la police des réseaux hydroagricoles réhabilités (transfert de gérance) à des Associations d'Usagers de l'Eau (AUE) (Spada, 2007). Dans le cadre du Plan d'Action pour l'Environnement, le Gouvernement met l'accent sur la bonne gestion des ressources naturelles et la protection des infrastructures d'irrigation afin d'assurer un développement durable. A partir de 1970, les réseaux irrigués se dégradent progressivement faute de rigueur dans leur entretien (PPdA, 2002). En 1990, une loi précisant les responsabilités des AUE sur chaque périmètre a été votée (Loi N°016 du 20 Juillet 1990). Elle accompagnait la politique de désengagement de l'Etat concernant la gestion des périmètres et précisait les conditions et les modalités de transfert des responsabilités de gestion, d’entretien et de police des réseaux aux usagers. (Rakotondravelo, 1992) Ainsi le « transfert de compétences aux paysans » était le maître mot des politiques d’ajustement structurel mais le gouvernement n’avait pas de moyens dans l’accompagnement de telles organisations. C’est pourquoi les Organisations Non Gouvernemental (ONG) et

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programmes de développement rural ont misé sur la structuration paysanne pour prendre le relais de leurs actions (PPdA, 2002). Pour le cas du petit périmètre irrigué d’Amagna Famoriana, dans la Commune Rurale d’Andranovorivato, District de Vohibato dans la Région de Haute Matsiatra, le périmètre irrigué est géré par l’AUE SOAFANIRY dont les objectifs sont d’augmenter la production de riz par la gestion communautaire de l’eau et d’améliorer les revenus de chaque usager de l’eau. Ce périmètre était l’un des bénéficiaires du programme d’appui à la résilience aux crises alimentaires à Madagascar (PARECAM) si tué dans la zone d’intervention du Projet AROPA. Le réseau a été réhabilité avec l’appuie du Projet AROPA vers la fin de l’année 2010. Malgré la mise en place d’un système d’irrigation permanent, la production rizicole reste insuffisante pour couvrir le besoin alimentaire de la population locale et seule une partie des usagers pratique les cultures de contre-saison.

L’existence du périmètre irrigué et sa réhabilitation constituent une opportunité pour la population locale en termes de production agricole. Cependant, la problématique suivante se pose : « Quelle est la situation actuelle des cultures pratiquées par les usagers de l’eau que ce soit des cultures irriguées ou des cultures pluviales et quel est son avenir vis-à-vis de la commercialisation de ces produits » Face à cette situation, les questions suivantes se posent : • Comment se présente l’organisation de l’AUE et est-ce qu’il y a des réhabilitations organisationnelles à faire ?

• Comment se présente les logiques comportementales des usagers selon les caractéristiques de leur système d’exploitation ? Comment peut-on connaitre les priorités des usagers concernant les différentes spéculations et comment évolue le rendement de chaque classe pour atteindre sa capacité limite?

• Que représente la consommation annuelle de chaque ménage pour une spéculation donnée et quelle proportion du rendement est destinée à la commercialisation ? Pour que l’étude soit approfondie, les deux sous- questions de recherche suivantes ont été adoptées.

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- Quelle est la situation actuelle des activités de commerce des usagers ?

- Quelle est la meilleure procédure à suivre pour connaitre à l’avance l’avenir des activités des usagers tant sur le marché qu’au niveau des prix ?

L’objectif global de l’étude est de connaitre la situation actuelle des cultures pratiquées face à la gestion de l’eau disponible sur le périmètre, afin de définir une stratégie d’amélioration.

Ainsi les objectifs spécifiques qui s’y rapportent sont : • Evaluer la capacité de l’AUE à assumer leurs rôles et leurs missions

• Identifier et classifier les différents groupes d’exploitation, connaitre les priorités des usagers de l’eau et déterminer à quelle période de leur production arrivent-ils au stade de stabilité

• Déterminer la consommation annuelle de la population cible par rapport à la production par spéculation afin de connaitre l’offre et la demande possible sur le périmètre, puis catégoriser les produits vis-à-vis de leur situation de commercialisation. Il faudrait aussi :

- Définir la situation actuelle des activités de commerce agricole du périmètre,

- Prévoir par l’analyse prospective la tendance de l’évolution des activités au fur et à mesure que le temps passe.

Les hypothèses posées dans la présente étude sont :

• L’organisation des AUE est évaluée sur la base de leur capacité à mettre en œuvre leurs rôles et leurs missions.

• La logique comportementale des usagers est fonction de leur système d’exploitation qui évolue dans le temps et stagne à la limite optimum de production;

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• La détermination de l’offre ou de la demande d’un produit permet d’élaborer une stratégie dans l’optique de la commercialisation des produits

- L’analyse marketing de l’offre représentée par chaque groupe est un moyen favorable pour réorienter les agriculteurs vers le marché plus profitable ; - Les activités de commerce évoluent avec la production et la population ;

Les résultats attendus de la présente étude sont :

• La capacité de l’AUE à assumer ses rôles et ses missions;

• Les différents comportements des usagers de l’eau dans le périmètre seront identifiés et classifier ainsi que la durée estimative d’atteinte de production optimum ;

• La stratégie de commercialisation sera élaborée ; - La situation actuelle des activités de commerce agricole des usagers sera définie; - L’avenir proche des activités commerciales agricoles au sein du périmètre sera prévu ;

Le présent document est organisé en trois parties : la première partie développe les matériel ainsi que les méthodes globales et les méthodes spécifiques dont l’identification de la situation en eau d’irrigation sur le périmètre d’étude et leur gestion, l’approche typologique, l’approche prospective et la stratégie à l’optique de la commercialisation. La deuxième partie présente les résultats obtenus mettant en exergue l’organisation de l’AUE sur le périmètre, le comportement des usagers et la place de la commercialisation de leurs produits agricoles. Enfin, la troisième et dernière partie se rapporte aux discussions et recommandations relatives à l’encadrement de l’AUE, les approches qui seront adaptées au contexte local, l’intensification des cultures, la modernisation des pratiques agricoles et l’amélioration des revenus des usagers.

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MATERIEL ET METHODES

1 MATERIEL ET METHODES

1.1 MATERIEL

1.1.1 Choix du sujet

Conscient de la place importante de l'agriculture irriguée dans l'économie en général et dans le secteur agricole en particulier, l'Etat Malgache a mobilisé des sommes importantes depuis plusieurs années pour stimuler la productivité et l'efficacité du sous-secteur. Mais en dépit de ces efforts, le sous-secteur irrigué reste lié à un faible niveau de performance, et produit en dessous de son potentiel. Ceci est dû à la difficulté d’accès aux facteurs de production et aux techniques améliorées, ainsi qu’au manque de gérance de l’infrastructure. (Enquête, 2012) . Ces problèmes méritent d’être résolus. Ce mémoire a été réalisé dans ce sens, pour contribuer à la valorisation de la réhabilitation du périmètre irrigué car malgré l’existence de ces problèmes, l'analyse économique et financière confirme que, sur la base des technologies et des cultures existantes, la maximisation du rendement de l'agriculture irriguée reste financièrement attrayante au niveau de l'exploitation agricole et économiquement rentable pour le pays.

1.1.2 Présentation de la zone d’étude

L’étude sera faite dans un périmètre irrigué d’Andranovorivato, Sous préfecture de II, Région Haute Matsiatra. Cette région est délimitée entre 45,51°et 47,41° longitude Est et 20,68°et 22,21° latitude Sud. (MINAGRI, 2003). La carte n° 1 suivante donne un aperçu de la localisation exacte de la Commune Rurale d’Andranovorivato.

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Carte n° 1: Localisation de la zone d’étude

Source : Auteur, 2012 / FTM

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1.2 METHODES

1.2.1 Démarche globale de vérification des hypothèses

1.2.1.1 Recherche bibliographique

Cette étape est indispensable pour la réalisation d’un travail de recherche. Elle a pour but d’examiner les documents établis dans les divers centres de documentation afin de connaître l’évolution des recherches faites antérieurement, les différents résultats sortis et les recommandations. Des documentations concernant la zone d’étude ont été faites à travers la bibliographie. Les documents déjà élaborés sur la Région Haute Matsiatra ainsi que les autres documents y afférents ont été consultés. Le but est d’avoir des informations sur la problématique afin d’émettre des hypothèses de départ. Les centres de documentation visités sont :

− Le bureau de la Direction Régionale de Haute Matsiatra,

− Le bureau du Projet AROPA Haute Matsiatra,

− Le bureau du Génie Rural Haute Matsiatra,

− Le bureau de la Commune Rurale d’Andranovorivato,

− La Station météorologique d’Ampandrianomby,

− Les bibliothèques de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques et du département Agro-management.

1.2.1.2 Webographie

Des informations sur le web sont nécessaires pour compléter et apprécier les informations obtenues par la documentation car les données des sites sont mises à jour régulièrement. Cette recherche webographique a permis d’enrichir davantage les connaissances sur les AUE à Madagascar et dans le monde.

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1.2.1.3 Entretien auprès des personnes ressources

Les informations provenant des différents responsables concernés au sein de la Région Haute Matsiatra, de la Commune Rurale d’Andranovorivato sont collectées à travers des entretiens sur place. Il consiste à faire des conversations et des discussions avec des personnes ressources au niveau de la région concerné ainsi qu’avec les agents de développements y afférents. Des entretiens avec les partenaires locaux sont adoptés pour comprendre leurs avis sur l’action de développement déjà entreprise et les nouveaux projets à mettre en œuvre au sein de la commune.

Cette étape doit être mise en vigueur car elle tient compte des hypothèses émises à partir des documentations et des recherches webographiques pour que celles-ci soient en parfait accord avec les réalités existantes. Les personnes qui ont fait l’objet des entretiens ont une connaissance approfondie de la commune et de la population bénéficiaire de la réhabilitation du réseau hydraulique. Parmi ces derniers, on peut citer :

− Le Directeur Régional du Développement Rural de Haute Matsiatra,

− Le Responsable du Génie rural,

− Le Responsable du Circonscription du Développement Rural du district de Vohibato,

− Le Représentant de l’autorité de la commune rurale d’Andranovorivato (le Maire), et

− Le Responsable technique du projet AROPA

1.2.1.4 Enquête auprès des ménages producteurs membres de l’AUE

Des questionnaires d’exploitations (Cf. Annexe I) comportant des questions guidées ont été faits pour avoir des données qualitatives et quantitatives sur les spéculations pratiquées par les usagers, notamment :

− Les avis des usagers par rapport à la gestion de l’eau − Les activités agricoles que pratiquent les ménages, − Les superficies dont ils disposent pour pratiquer ces agricultures, − Le volume annuel de production, − La fréquence de consommation et d’achat hebdomadaire pour une spéculation donnée,

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− Les membres des ménages, − La consommation par classe d’âge pour une spéculation donnée, etc. Le test de questionnaire a été effectué afin de pouvoir réorienter les questions à poser. Il consiste à : ≈ Evaluer la pertinence des questionnaires,

≈ Eviter l’incohérence et la redondance des questions à poser,

≈ Vérifier la clarté des questions posées.

L’enquête a été réalisée sur 60 ménages qui forment la totalité des membres de l’Association. Elle a été effectuée de manière à obtenir de données fiables pour l’étude. Le tableau n°1 ci- dessous montre la répartition des hameaux enquêtés portant l’objet de l’étude.

Tableau n° 1 : Les nombres d’usager enquêté par hameau

Région District Commune Hameaux Enquêtés Pourcentage Haute Vohibato Andranovorivato famoriana 14 23 Matsiatra Amblandapa 14 23 Tsifaneka 5 8 Ambalasoaray 7 12 Ambatovory 7 12 Andrailovy 6 10 Amboakitsy 7 12 Total 60 100 Source : Auteur, 2012

1.2.1.5 Exploitations des données

A partir de données obtenues sur le terrain, associées aux données bibliographiques, des apurements et des traitements ont été effectués. Les logiciels de traitement choisis sont : Excel, XLSTAT 6.0 et le logiciel Mapinfo Le logiciel Excel est utilisé pour l’analyse multi variée et l’analyse de prospective sur la base du modèle de la chaîne de Markov et le logiciel Mapinfo pour l’établissement des cartes. Les logiciels Excel et XLSTAT sont utilisés l’un après l’autre car les résultats obtenus par l’un est la base de traitement pour l’autre et ils sont complémentaires entre eux. Les résultats

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obtenus sont cohérents et fiables car les erreurs commis lors de l’utilisation de l’un sont facilement détectés par l’autre.

1.2.2 Démarche spécifique de vérification de chaque hypothèse

1.2.2.1 Démarche de vérification de l’hypothèse 1 : « L’organisation de l’AUE est évaluée sur la base de leur capacité à mettre en œuvre leurs rôles et leurs missions. »

La démarche de vérification de la première hypothèse consiste à identifier la situation en eau d’irrigation sur le périmètre d’étude et leur gestion. Cette étude aide à identifier les failles dans la gestion de l’eau et de l’infrastructure assurée par l’AUE d’Amagna Famoriana, afin de pouvoir prendre des mesures pour améliorer la gestion de l’eau. Pour cela, il faut déterminer la quantité d’eau d’irrigation disponible face au besoin des cultures irriguées pratiqué par les usagers et connaitre la situation réelle de l’eau d’irrigation suivant la gestion de l’AUE afin de savoir l’organisation de l’AUE sur le périmètre ; ensuite, il faut faire une analyse des Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces (FFOM).

a. Détermination de la gestion sur le périmètre par l’AUE

La démarche se présente comme suit :

i. Calcul de la quantité d’eau d’irrigation disponible théoriquement face au besoin des cultures irriguées pratiqué par les usagers

• Calcul de l’eau disponible théoriquement ou débit d’eau

Tous les calculs relatifs aux conduites à l’écoulement libre se font à l’aide des deux équations fondamentales suivantes : U = C*((RI)^ (1/2)) Q = U*S U : vitesse moyenne ; C : Coefficient de Chezy ; R : Rayon hydraulique ; S : aire de la section ; Q : débit de l’eau. Ces deux formules permettent d’obtenir la formule du débit d’eau (Q) :

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Q = S*C ((RI)^ (1/2)) et C = (1/n)*(R^ (1/6) Q = S*(1/n)*(R^2/3)*(I^1/2) or R = S/P

Q= (1/n)*(I) ^ (1/2)*((l*h) ^ (5/3)/ (l+2h) ^ (2/3)) n : Coefficient de riguosité ; I : Pente ; l : largeur du canal, h : hauteur du canal

• Calcul de besoin d’eau par système de culture par ha Il faut tout d’abord, calculer la valeur maximale de l’évapotranspiration d’une culture donnée à un stade végétatif donné et dans une condition climatique donnée. Elle s’obtient par la formule suivante : ETm = Kc * ETP

Kc : Coefficient cultural ETP : Evapotranspiration potentiel ETm : Evapotranspiration maximale Ensuite, il faut tenir compte de la pluie pour déterminer l’eau qu’on doit fournir à la plante par irrigation, d’où l’obtention de la formule suivante : Pe = f(D) [1,25*Pm^0,824 – 2,93]*10^ (0,000955*ETP) Pe : Pluie efficace ; Pm : Pluie moyenne mensuelle (en mm) ; D : Déficit en eau du sol (en mm) Source : EPFL, 2003

ii. Déterminer la situation réelle de l’eau d’irrigation suivant la gestion de l’AUE

Cette analyse est nécessaire pour savoir approximativement l’état en eau de la totalité de la surface irriguée suivant l’organisation de l’AUE. Les données de base ont été récoltées lors des enquêtes auprès des usagers. D’après l’enquête (enquête n°5 du questionnaire), il y a trois états en eau sur la totalité des superficies rizicoles des usagers :

• état en eau faible pour les surfaces irriguées faiblement (SIF), ces rizières sont pratiquement délaissées par les usagers, • état en eau moyen pour les surfaces irriguées moyennement (SIM) c'est-à-dire que l’irrigation dépend des eaux déversées par les rizières en amont et • état en eau suffisant pour les superficies irriguées suffisamment (SIS), ces rizières sont en permanence irriguées.

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La démarche se présente comme suit :

− Calculer la somme des surfaces rizicoles des usagers, − Calculer la somme des surfaces irriguées suffisamment par l’eau d’irrigation, − Calculer la somme des surfaces irriguées moyennement par l’eau d’irrigation, − Calculer la somme des surfaces irriguées faiblement par l’eau d’irrigation, − Calculer la somme de surfaces cultivées, − Monter dans deux tableaux distincts tous les résultats en saison de riz et en contre saison afin d’avoir la situation en eau pendant toute l’année.

b. Analyse FFOM

L’analyse FFOM a été nécessaire afin de déterminer les points forts et points faibles autour de la gestion et l’entretien dans le Périmètre d’Amagna Famoriana ainsi que les opportunités et les menaces présents. Ceci est fait pour mieux comprendre l’état de gestion au niveau du périmètre, et d’en tirer des propositions sur les faiblesses et les menaces.

1.2.2.2 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 : « La logique comportementale des usagers sont fonction de leur système d’exploitation qui évolue dans le temps et stagne à la limite optimum de production»

a. Etablissement des typologies des exploitations relatives à la situation des ménages après la réhabilitation du barrage

La typologie des exploitations permet de regrouper les individus ayant les mêmes caractéristiques selon les variables utilisées. Les démarches pour l’établissement des typologies comportent l’identification des variables de classification, la répartition sous CAH (Classification Ascendante Hiérarchique) et sous nuées dynamiques ainsi que le reclassement sous Analyse Factorielle Discriminante (AFD).

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i. Identification des variables de classification Les variables utilisées pour effectuer la classification sont résumées dans le Tableau n° 2 suivant : Tableau n° 2: Variables utilisées pour la typologie des exploitations Variables utilisées Codes Composantes des variables Riziculture RIZ Manioc MANIOC Patate douce PAT Maïs MAÏS Surfaces cultivées Haricot contre saison HAR1 Production totale de la spéculation Haricot sur tanety HAR2 Tomate contre saison TOM1 Quantité de main d’œuvre utilisée Tomate sur tanety TOM2 Brèdes BREDE Pomme de terre contre PDT1 Pomme de terre sur PDT2 Arachide ARAC Chou CHOU Source : Auteur, 2012

ii. Identification des nombres de classe à l’aide de la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH)

C’est une méthode qui permet de constituer des groupes homogènes d'objets (classes) sur la base de leur description par un ensemble de variables, ou à partir d’une matrice décrivant la similarité ou la dissimilarité entre les objets.

iii. Répartition des classes sous nuées dynamique ou k-means

Après identification du nombre de classes à l’aide de la CAH, la répartition sous nuées dynamiques permet d’identifier la répartition finale des individus à travers le nombre de classes identifiées par CAH.

iv. Reclassement et test de concordance par Analyse Factorielle Discriminante (AFD)

L’AFD permet de vérifier sur un graphique à deux ou trois dimensions si les groupes auxquels appartiennent les observations sont bien distincts ; elle permet aussi d’identifier les caractéristiques des groupes sur la base de variables explicatives. Pour que la typologie donnée par l’AFD soit fiable, il faut que la marge d’erreur de l’analyse en matrice de confusion pour l’échantillon d’estimation soit nulle

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b. Etablissement des tendances d’évolution de chaque groupe obtenu par analyse prospective sous chaîne de Markov

La chaîne de Markov est une méthode probabiliste permettant de prédire la tendance future des exploitations à partir d’une situation de départ (RAHELIZATOVO, 1997). Cette méthode permet de voir le cas échéant, l’évolution dans le temps des spéculations au sein des groupes et par la même occasion, de déduire les activités prédominantes au niveau de ceux-ci (RAKOTOVAO, 2010) . Les étapes du traitement sont :

− Modifier la matrice de corrélation des variables obtenue par l’AFD en matrice stochastique • Première modification : enlever les valeurs négatives en faisant la soustraction entre une valeur donnée de la matrice de corrélation avec le minimum de sa colonne (X – (MIN X en colonne)) • Deuxième modification et obtention de la matrice stochastique finale : diviser une valeur donnée de la matrice obtenue en première modification par la somme de sa ligne (X / Somme X en ligne) − Faire le croisement de la matrice moyenne par classe obtenue par l’AFD et la matrice stochastiques moyennant la fonction PRODUIMAT dans Excel. Le calcul se fait jusqu’à l’obtention d’une stabilité des valeurs issus du produit des deux matrices − Tracer les bulles Les détails des calculs sont donnés en Annexe X La Figure n°1 suivante donne un aperçu de la démarche suivie pour la vérification de l’hypothèse 2.

Typologie des exploitations

Analyse prospective à l’aide de la chaîne de Markov

Evolution de chaque spéculation par groupe sur 10 ans

Source : Auteur, 2012

Figure n° 1: Synthèse des démarches pour la vérification de l’hypothèse 2

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1.2.2.3 Démarche de vérification de l’Hypothèse 3 : « La détermination de l’offre ou de la demande d’un produit permet d’élaborer une stratégie à l’optique de la commercialisation. »

a. Analyse de l’offre et de la demande

Cette démarche consiste à faire une étude confrontée des offres et des demandes représentées par un produit par rapport à son taux de croissance.

i. Situation actuelle des activités de commerce des usagers

Cette démarche consiste à : − Déterminer la consommation annuelle des usagers de l’eau, − Calculer l’écart entre la production moyenne et la consommation pour connaître les offres et les demandes correspondantes à un produit. Si l’écart est positif, on aura une offre ; si non on aura une demande, − Calculer le taux de croissance de la production de l’année n+1/ n de chaque spéculation, − Faire la moyenne par spéculation de ces taux de croissance, − Calculer la moyenne générale des taux de croissances de toutes les spéculations − Monter dans un tableau tous les résultats afin de le voir et interpréter ensemble leurs significations et d’en déduire ainsi la stratégie de commercialisation. Cette démarche s’illustre par la figure n°2.

Situation actuelle des activités

Production 2011 Pi Production 2012 P’ i Production 2012 Consommation 2012 avec i : 1 à 13 avec i : 1 à 13 (P i) (C i)

Taux de croissance Ti = P’ i / P i (P i - Ci) : Déficit <0 ou surplus >0

Taux de croissance moyen commun Trie de T1 à T13 par rapport à M M= moyenne (T 1 à T13 )

Montage du tableau de lecture et détermination de la situation actuelle des activités de commerce des usagers

Figure n° 2 : La démarche pour l’analyse de l’offre et de la demande actuelle Source : Auteur, 2012

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ii. Prévision de l’évolution des activités de commerce agricole des usagers d’Amagna Famoriana

Cette démarche consiste à :

− Prévoir l’évolution annuelle de l’effectif de la population afin de prévoir par la suite la tendance de la consommation,

− Anticiper l’évolution de production par analyse prospective,

Déduire des résultats de ces deux démarches les demandes et offres annuelles et voir à quel moment pourra-t-on voir une croissance, une stabilité, ou une décroissance de l’offre et de même pour la demande.

Cette démarche s’illustre par la Figure n°3 suivante :

Prévision de l’évolution de ces activités

Population actuelle Taux de croissance Rendement Taux de croissance 2012 du rendement par 2012 démographique (Enquête) (RGPH 3) par produit spéculation

Prévision de la croissance démographique Prévision de la variation annuelle du volume de (Par année) production par produit

Prévision de la consommation Prévision de la Production annuelle Annuelle par produit par produit

Prévision du déficit (Demande) et du surplus (offre) par année de production

Légende : RGPH 3 : Recensement Global de la Population et de l’Habitat

Figure n° 3 : Démarche de l’évolution des activités du commerce des usagers d’Amagna Famoriana Source : Auteur, 2012

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b. Marketing stratégique

La présente démarche vise à faire une analyse des activités agricoles en tenant compte des différents facteurs caractéristiques de la commercialisation tels les exploitants, les niveaux hiérarchiques de marché, les prix et les chiffres d’affaires qui en découlent. Les étapes suivies se présentent comme suit : − Considération des produits faisant l’objet de vente, − Calcul des taux de vente actuellement détecté par spéculation, − Détermination de la répartition des ventes suivant le niveau hiérarchique de marché, − Calculs successifs des chiffres d’affaires par groupe d’activités, chiffres d’affaires individuels, et chiffres d’affaires par niveau hiérarchique de marché, − Analyse des prix

La Figure n°4 donne une vision générale de cette démarche

Prise en considération des produits permettant d’obtenir des surplus commercialisable

Répartition des paysans par zone Taux de vente actuellement détecté d’activités (1) par spéculation (2)

Taux de vente par niveau hiérarchique de marché (3)

Vente par niveau de marché (4) Prix des produits par niveau de * marché (5)

Chiffres d’affaires par groupes Chiffre d’affaires individuel (7) d’activités (6)

Rapport entre taux de chiffre d’affaire individuel et taux de chiffre d’affaire par niveau hiérarchique de marché (8 = 6/5)

Réorientation des agriculteurs vers le marché approprié (9)

Légende :

 (1): Données obtenues par enquête.

 (2) : Rapport entre production annuelle et surplus commercialisable

 (3) (4) (5) (6) (7) (8) : les détails sont donnés en Annexe XVIII

 * : Produit Figure n° 4 : Illustration de la démarche pour le marketing stratégique Source : Auteur, 2012

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RESULTATS

2 RESULTATS

Cette partie présente les résultats obtenus traitement des données et informations obtenues lors des enquêtes et entretiens effectués au cours de la descente sur terrain.

2.1 L’organisation de l’AUE sur le périmètre

Les principes d’action de l’AUE reposent sur trois idées directrices, à savoir : la gestion, l’entretien des infrastructures existantes et la police de l’eau Aux termes de l’Article 2 de la Loi N° 90-016 relative à la gestion, l’entretien et la police des réseaux, qui sont assurés par une structure d’opération dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. La structure est composée des personnes dénommées « Usagers » cultivant les terres, bénéficiant des infrastructures. Les bénéficiaires des aménagements réalisés par AROPA se sont regrouper en une Association des Usagers de l’Eau (AUE) nommé SOAFANIRY. Cette association a été créée en 2009. Les usagers ont été recensés au cours du diagnostic initial. Puis les statuts de l’association ont été discutés et les représentants du groupe élus. L’assemblée générale constitutive a été présidée par le Maire de la commune. L’adoption du statut, l’élection des membres du bureau et l’officialisation de l’AUE a été fait pendant cette assemblée. Cette AUE a été impliquée dès le début du processus d’aménagements des périmètres. Une réhabilitation des périmètres et des concertations entre les usagers, le responsable technique de l’AROPA et le bureau d’études chargé de l’aménagement ont été réalisées. Le lancement des procédures d’appel d’offres pour les travaux a été conditionné par l’obtention d’un accord des usagers sur le projet de réhabilitation. En effet, les travaux n’auraient pu démarrer qu’après la création de l’AUE. L’Association des Usagers de l’Eau a été mises en place pour gérer le périmètre. D’après Les trois domaines d’intervention de l’association sont (Droy, 1991):

- la gestion de l’eau comportant le choix des dates d’ouverture et de fermeture des barrages, la répartition des tours d’eau entre les usagers,

- l’organisation des travaux d’entretien et la collecte des provisions pour travaux,

- la police de l’eau : respect des aménagements et sanction des vols d’eau.

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2.1.1 La gestion de l’eau

Pour cette étude, deux résultats ont été sortis : calcul de la quantité d’eau d’irrigation face au besoin en eau des cultures irriguées pratiqué par les usagers de l’eau et détermination de la situation réelle de l’eau d’irrigation suivant l’état en eau des superficies rizicoles.

2.1.1.1 Calcul de la quantité d’eau d’irrigation face au besoin en eau des cultures irriguées pratiqué par les usagers de l’eau

Cette partie consiste à calculer le débit d’eau sur les deux rives du réseau et le débit d’eau nécessaires pour la totalité des cultures en saison et en contre saison. Ces calculs sont synthétisés dans le Graphe n°1suivant :

Graphe n° 1: Débit d’eau théorique par mois dans l’année par rapport au besoin d’eau des cultures irriguées

140,00 120,00 100,00 80,00 60,00 40,00 Q du périmètre (l/s) 20,00 - Q nécéssaire aux cultures (l/s)

Source : Auteur 2012 D’après le calcul théorique du débit d’eau par mois du barrage après la réhabilitation, l’eau est suffisante pendant toute l’année surtout du mois de janvier au mois d’août (Cf. Annexe IV). Or d’après les usagers, le manque d’eau sévit une partie des usagers (25%) en culture de contre saison. Il y a donc une mauvaise gestion de l’eau. Le résultat ci-dessous confirme l’inégalité de l’état en eau des superficies rizicoles

2.1.1.2 Situation réelle de l’eau d’irrigation suivant l’état en eau des proportions rizicoles

Les différents états en eau sur les parcelles rizicoles des usagers montrent la défaillance de la gestion de l’eau sur le périmètre. Les deux Tableaux n°3 et n°4 suivants, récapitulent la situation en eau en saison et en contre saison

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Tableau n° 3 : Répartition des parcelles rizicoles en saison suivant la satisfaction en eau

SIS SIM SC ST Are 1 838 1 420 3 258 3 258 % 56 44 100 100 Légende : SIS : Surface irriguée suffisamment / SIM : Surface irriguée moyennement / SC : Surface cultivée par les usagers/ ET : Effectif total des usagers / ST : Surfaces total Source : Auteur, 2012

Le tableau n°3 montre que les usagers ne sont ni vulnérables ni favorisés par rapport à l’eau d’irrigation en grande saison. Certains usagers ont des rizières en amont avantagées par l’eau d’irrigation (56%) et d’autres disposent des rizières en aval dépendantes de celles en amont pour être cultivé (44%). Cependant, il n’y a pas de parcelles délaissées en grande saison. (Cf. Annexe V)

Tableau n° 4 : Répartition des parcelles rizicoles en contre saison suivant la satisfaction en eau

SIS SIM SIF SC UNCS (nombre) ET (nombre) ST Are 418 1 018 1 823 848 21 60 3 258 % 13 31 56 26 35 100 100 Légende : SIF : Surface irriguée faiblement / UNCS : nombres des usagers ne pratique pas les cultures de contre saison / ET : Effectif total des usagers / ST : Surfaces total Source : Auteur, 2012

D’après le Tableau n°4, en contre-saison plusieurs des parcelles rizicoles sont privées d’eau et sont pratiquement délaissées sans cultures (56%). Seulement 13% des parcelles rizicoles ont satisfaction en eau et 31% dépendent des rizières en amont. Pourtant, sur les 44% des parcelles irriguées seules 26% sont cultivés et 35% des usagers ne pratiquent pas de cultures en contre saison (Cf. Annexe V)

2.1.2 Analyse FFOM autour de la gestion de l’eau dans le périmètre

Les points forts et les points faibles ainsi que les opportunités et menaces, autour de l’infrastructure hydro-agricole et de la gestion de l’eau sur le périmètre étudiée sont synthétisé dans le tableau n°5 suivant :

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Tableau n°5 : Analyse FFOM du périmètre d’Amagna Famoriana

Forces Faiblesses Opportunités Menaces

Infrastructures Réhabilitation du -La réhabilitation Existence du projet Absence d’une hydro-agricoles réseau hydro- du réseau n’a pas AROPA et le politique agricole permis l’extension programme d’accompagnement (PARECAM, 2010) des rizières dans le PARECAM pour la par rapport à la périmètre. (enquête, réhabilitation du réhabilitation du 2012) barrage (enquête, barrage (enquête, 2012) 2012) Gestion du -Existence d’un -Absence de Projet AROPA pour -Sans budget en cas périmètre statut, de règlement transfert technique la facilitation de de besoin de interne « Dina » pour l’AUE après la l’accès aux intrants réparation du réseau (Cf. Annexe II ) réhabilitation du (enquête, 2012) -La majeur partie -Motivation de la barrage (appui et des surfaces plus part des formation des rizicoles (56%) est usagers à comités de gestion) délaissée en période l’entretient -Pas de distribution de contre saison périodique du de l’eau par l’AUE malgré la croissance périmètre (72%) -Non application du démographique (Cf. Annexe VI)) règlement interne (enquête, 2012) -Taux de présence « Dina » élevé à la réunion (enquête, 2012) (76%) (Cf. Annexe VI) Source : Auteur, 2012/ Enquête

D’après le tableau n°5, la réhabilitation du périmètre irrigué d’Andranovorivato n’a pas permis l’extension des rizières et malgré l’existence du projet AROPA et le programme PARECAM, il y a absence d’une politique d’accompagnement de l’AUE qui menace. Concernant la gestion du périmètre, malgré l’existence d’un statut et la motivation des usagers l’AUE n’a pu effectuer ses activités. En plus 56% des rizières restes délaissés sans cultures même s’il y a la facilitation de l’accès aux intrants par le Projet AROPA

2.2 Logiques comportementales des usagers du périmètre

2.2.1 Typologie des exploitations

Avant d’arriver au résultat final de cette partie, deux résultats ont été sortis : la classification par CAH et la classification par nuée dynamique.

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2.2.2 Classification par CAH

Les variables de classification pour catégoriser les 60 membres des usagers sont les productions relatives à chaque spéculation pratiquées. Les spéculations sont : Riz, manioc, patate, maïs, haricot, brèdes, pomme de terre, arachide et chou.

Graphe n° 2: Classification par CAH Dendrogramme

80 70 60 50 40 30

Dissimilarité 20 10 0

Source : Auteur, 2012/ CAH Le Graphe n°2 montre que les 60 membres de l’association de l’eau sont catégorisés en trois groupes par le CAH. Cette classification constitue une pré-idée de la catégorisation mais pour sa fiabilité, une vérification par la classification sous nuées dynamiques est nécessaire.

2.2.3 Classification sous nuées dynamiques

Le Tableau n°6 montre l’affectation des exploitants vers chaque groupe et confirme leur classification en trois groupes. (Cf. Annexe VII). Les détails de ces classifications sous k- means sont présentés dans le tableau.

Tableau n° 6 : Répartition des exploitations par la classification sous nuées dynamiques

groupes Effectifs Pourcentage (%) Groupe 1 26 43,33 Groupe 2 21 35,00 Groupe 3 13 21,66 Source : Auteur, 2012

Le tableau n°6 permet d’apprécier la répartition des exploitations dans chaque groupe; le groupe 1 prédomine en termes de proportion avec 43,33% de l’effectif total contre 35 % pour le groupe 2 et 21,66% pour le groupe 3.

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2.2.4 Test de concordance et reclassement par AFD

Le résultat du test de concordance par AFD donne un taux d’erreur de 0% pour la classification ; toutes les exploitations sont à 100% bien classées (Cf. Annexe IX). L’affectation des exploitations vers chaque groupe est représentée par le graphe n°3 qui suit

Graphe n° 3: Affectation des exploitations vers chaque groupe d’après AFD

6 Observations (axes F1 et F2 : 100,00 %) 4 2

0 1 -2 2 F2 (16,53 (16,53 F2 %) -4 3 -6 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 F1 (83,47 %)

Source : Auteur, 2012/ AFD Le graphe obtenu par l’Analyse Factorielle Discriminante montre la répartition des exploitations en trois groupes. Le premier groupe est formé par 26 usagers intéressés par les cultures de manioc, de patate, de maïs, de haricot sur tanety, d’arachide et de chou. Ainsi, en se référant sur les productions par spéculation, ils sont classifiés en tant que pratiquants des « cultures sur tanety ». Quant au deuxième groupe, il est formé par 21usagers intéressés par les cultures de riz, de haricot contre saison, de tomate sur tanety et de brèdes. Ces derniers sont donc qualifiés comme des pratiquants de « cultures irriguées ». Le dernier groupe est constitué de 13 usagers rassemblant les exploitants qui pratiquent les cultures irriguées et celles sur tanety. Il est donc considéré comme le «groupe intermédiaire»

Tableau n° 7 : Caractérisation de chaque groupe par rapport au niveau de production pour la typologie

Groupe RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU G1 1 098 3 391 1 290 88 61 310 0 49 98 0 0 230 123 G2 1 952 769 387 66 167 89 0 392 256 0 0 74 90 G3 1 848 1 914 1 073 65 111 189 49 0 39 374 397 125 39 Source : Auteur, 2012

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Ce tableau n° 7 explicite la différenciation des trois groupes en se référant à la production de chaque spéculation. Le groupe 1 « groupe favorisant les cultures sur tanety » présente un niveau de production élevé par rapport aux autres groupes sur les spéculations manioc, patate douce, maïs, haricot sur tanety , arachide et chou. Le groupe 2 « groupe favorisant les cultures irriguées » s’est distingué des autres sur les spéculations riz, haricot contre -saison, tomate sur tanety et bredes. En ce qui concerne le groupe 3 « groupe intermédiaires », il présente un niveau de production élevée par rapport aux autres groupes sur les spéculations tomate contre - saison, pomme de terre contre -saison et pomme de terre sur tanety.

2.2.5 L’évolution des spéculations dans chaque groupe

Les résultats de l’analyse prospective faite sur 10 ans et relative à chaque spéculation au sein des groupes permettent de voir le niveau d’engouement des exploitations ( Cf. Annexe X et Annexe XI). Les résultats sont présentés dans les paragraphes suivants .

2.2.5.1 L’évolution des spéculations du Groupe 1 « groupe favorisant les cultures sur tanety »

Dix sur les treize ( 77% ) spéculations qu’on peut rencontrer dans la totalité du fokontany sont pratiquées par les membres de ce groupe mais sa particularité porte sur sa capacité de produire plus que les autres groupes pour les s péculations suivantes : le manioc, la patate, le maïs, le haricot sur tanety, l’arachide et le chou.

Le G raphe n°4 montre la tendance prospective du groupe des exploitations du groupe favorisant les cultures sur tan ety

Graphe n° 4: Evolu tion des spéculations du Groupe 1

0 Riz Man Pat Maïs Har1 Har2 Tom2 Brède Arac Chou 1 2 3 4 5 6 7 Années 8 9 10 11

Source : Auteur, 2012

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D’après ce graphique , les exploitants s’investissent d’avantage dans les cultures sur tanety, surtout celles vivrières telles que le manioc, la patate, le maïs, le haricot et l’arachide. Pourtant, la plupart des rendements sont en baisse et se stabilisent à partir de la quatrième année. La production de riz, qua nt à elle, est maintenue. Il y a une évolution progressive sur les productions des cultures de haricot contre saison (har1) , de tomate sur tanety (tom2), de brèdes et de chou.

2.2.5.2 L’évolution des spéculations du G roupe 2 « groupe favorisant les cultures irriguées »

Les exploitations incluent plusieurs activités productrices mais se distingu ent des deux autres groupes par la production de riz, de haricot contre saison, de tomate (TOM2) et de brèdes. Le Graphe n° 5 suivant montre la tendance prospective des exploitations du groupe en se référant à l’évolution du niveau de production de chaque spéculation Graphe n° 5: évolution des spéculations du G roupe 2

Riz Man Pat Maïs Har1 Har2 Tom2 Brède Arac Chou 0 1 2 3 4 5 6 Années 7 8 9 10 11 Source : Auteur, 2012

D’après le graphe, le groupe privilège les cultures irriguées comme le riz, le haricot contre saison, la tomate sur tanety et le s brèdes, mais ces producti ons vont diminuer et se stabiliser à partir de la quatrième et la cinquième année. La production des autres cultures vivrières comme le manioc, la patate douce et l’ arachide aura tendance à augmenter. La production de maïs, de haricot sur tanety et de chou sont maintenues stables.

2.2.5.3 Evolution des spéculations du groupe 3 « groupe intermédiaire »

Douze sur les treize ( 92%) spéculations qu’on peut rencontrer dans la totalité du fokontany sont pratiquées par les membres de ce groupe mais sa pa rticularité porte sur sa

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capacité à produire plus que les autres groupes pour les spéculations suivantes : la tomate contre saison, la pomme de terre contre saison et sur tanety. Le graphe n°6 ci-dessous montre la tendance pr ospective des exploitations du Groupe 3. Graphe n° 6: Evolution des spéculations du G roupe 3

0 Riz Man Pat Maïs Har1 Har2 Tom1 Brède Pdt1 Pdt2 Arac Chou 1 2 3 4 5 6 Années 7 8 9 10 11

Source : Auteur, 2012

Le Groupe 3 affiche un volume de production assez important dans son ensemble. La production de riz, de haricot contre saison, de tomate contre saison, de pomme de terre contre saison régressent, mais se stab ilisent rapidement à par tir de la quatrième année. Tan dis que la production de manioc, de patate douce, de maïs, d’arachide, de chou et de brède s ont tendance à progresser. La p roduction de haricot sur tanety reste constante à partir de la deuxième année.

2.3 Commercialisation

2.3.1 Analyse de l’offre et de la demande

L’analyse de l’offre et de la deman de permet d’avoir l’état des productions par spéculation de l’ensemble des membres face à la commercialisation.

L’ analyse aboutit à un tableau récapitulant les quatre situations qui peuvent se présenter. Elle présente l’étude confrontée à des taux de croissance annuels d’une spéculation à l’offre ou la demande des usagers.

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2.3.1.1 Situation actuelle des activités du commerce des membres des usagers de l’eau D’après le tableau n°8, quatre catégories de produit à l’optique de la commercialisation. Les catégories 1et 2 correspondent aux produits qui ont des taux de croissance supérieurs au taux moyen. Les spéculations sont classées dans la Catégorie 1 s’il y a des surplus de production par rapport à la consommation; sinon ils sont dans la Catégorie 2. Les Catégories 3 et 4 incluent les produits avec les taux de croissance inférieurs à la moyenne. La Catégorie 3 regroupe les spéculations ayant des excédents de production à l’opposé de la Catégorie 4.

Tableau n° 8 : Catégorisation des produits de chaque spéculation

SPECULATIONS TDC OFFRES DEMANDES CATEGORIES PART DE MARCHE Ce sont les produits capables de RIZ 0,98 2537 satisfaire une part de marché sur le ARACHIDE 0,84 8267 1 lieu, même si le riz et le manioc sont les principales alimentations MANIOC 0,80 97 392 des membres

HARICOT 0.95 -2 121 La demande des membres n’est pas satisfaite malgré MAÏS 0,82 -1 805 2 l'augmentation de la production PATATE DOUCE 0,70 -7 988

Moyenne 0,52

TOMATE 0,18 4 862,4 Les taux de croissance sont inférieurs à la moyenne alors que POMME DE TERRE 0,16 4 850,9 3 ces spéculations présentent des CHOU 0,09 3 954 offres. Le marché est donc saturé Le taux de croissance est inférieur BREDES 0,15 -1 672 4 à la moyenne et l’autoconsommation n’est pas satisfaite Légende : TDC : Taux de croissance de la production de l’année 2012/l’année 2011 par spéculation Source : Auteur, 2012

2.3.1.2 Tendance de l’évolution des activités du commerce par analyse prospective La chaîne de Markov et la simulation de la croissance démographique des usagers, établies sur une période de 10 ans ont permis de déterminer l’évolution des productions de chaque spéculation. La synthèse de cette évolution est présentée en trois états :

− Etat de croissance : la production évolue avec le temps − Etat de stabilité : la production est optimum et stagne

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− Etat de décroissance : elle est en baisse jusqu’à une nouvelle intervention (Cf. Annexe XVII)

a. Evolution de la demande Le schéma suivant montre l’évolution de la demande après l’analyse prospective. Graphe n° 7: Evolution de la demande suivant les stades de production Demande

RIZ PAT MAÏS HAR BREDE PDT croissance 2013 2012 2013 2012 2012 2018 0,00 stabilité -0,20 décroissance -0,40 -0,60

Source : Auteur, 2012 Dans l’analyse prospective, la croissance démographique des usagers est prise en compte pour se rapprocher de la réalité. L’année étudiée correspond à l’état de stabilité de chaque spéculation. L’année d’observation (2012) coïncide à l’année de stabilité pour les spéculations patates douces, haricot, pomme de terre ce qui explique un état de croissance nul pour ces spéculations. L’état de stabilité constitue l’état où la production est optimale ; et il y a une diminution de la demande. Après l’état de stabilité, la demande commence à augmenter jusqu’à la dixième année. Il en résulte que la croissance de la production de ces spéculations n’arrive pas à suivre l’accroissement de la population (Cf. Annexe XVII).

b. Evolution de l’offre Cette évolution est présentée dans le Graphe n°8 Graphe n° 8: Evolution de l'offre selon les stades de production

Offre 1,00 0,50 croissance 0,00 stabilité RIZ PDT C

TOM décroissance ARAC CHOU BREDE MANIO

Source : Auteur, 2012

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A l’état de croissance, l’offre est nulle pour le riz et la pomme de terre, et elle est faible pour la tomate contrairement à l’arachide qui est élevée. Une augmentation de l’offre est notée à l’état de stabilité pour toutes ces spéculations. Par contre, à l’état de décroissance, une faible diminution est observée par rapport à l’état de stabilité (Cf. Annexe XVII).

2.3.2 Marketing stratégique et analyse des prix

2.3.2.1 Marketing stratégique

D’un côté, cette étude envisage comment les cultivateurs font pour vendre leurs produits après la récolte, autrement dit, où les vendent-ils et à quelles proportions ? Rassembler ainsi les informations obtenues et on arrive aux résultats ci-dessous. D’un autre côté, il démontre quels sont les caractéristiques spécifiques de la commercialisation des usagers et quelle situation présente- t- il vis-à-vis des facteurs déterminants de la commercialisation ?

Le Tableau n°9 représente la répartition de la vente. Cette répartition a été effectuée à partir des données collectées par enquêtes formelles.

Tableau n° 9: Répartition de la vente suivant les marchés

Activités commerciales Bord champ marchés ruraux Marchés urbains Total Producteurs 14 3 0 17 Producteurs et vendeurs 5 5 1 11 Détaillants 2 12 4 18 Grossistes 1 6 7 14 Total 22 26 12 60 Taux (%) 36,7 43,3 20 100 Source : Auteur, 2012/ Enquête

Les taux de vente respectifs sont de36, 7% ; 43,3% et 20% pour la vente sur pieds aux champs, celles sur les marchés ruraux et celles pour les marchés urbains. Les détails de calculs sont portés en Annexe XVIII

2.3.2.2 Analyse des prix

Les prix considérés dans cette analyse sont les prix bord champ recueillis lors de l’enquête formelle des membres de l’AUE. Pour les marchés ruraux, il s’agit des prix sur les marchés d’Andranovorivato et de Talat’Ampano, et pour le marchés urbains ceux de Fianarantsoa.

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En calculant les prix totaux des produits par niveau de marché, on arrive d’une part à savoir le chiffre d’affaire relatif à chaque niveau de marché et d’autre part le chiffre d’affaire annuel de chaque intervenant. Les détails de calcul sont visibles à l’Annexe XVIII.

a. Evolution du chiffre d’affaire par niveau de marché

L’évolution du chiffre d’affaire par niveau de marché est récapitulée par le graphe n°9

Graphe n° 9: Chiffre d’affaire par niveau hiérarchique de marché

Evolution du chiffre d'affaire par stade de production

60 000 000 Croissance 40 000 000 20 000 000 Stabilité 0 Décroissance Bord champ Marchés ruraux Marchés urbains

Source : Auteur, 2012 A l’état de croissance, le chiffre d’affaire est assez faible. Cependant, à l’état de stabilité, une croissance est prévue. Au-delà de cette année, ce chiffre d’affaire va décroitre jusqu’au moment où un nouvel apport en terme de facteurs de production est entrepris.

b. Evolution du chiffre d’affaires par ménage Le Chiffre d’affaire de chaque usager pour les trois états est les suivants : Graphe n° 10 : Chiffre d’affaire de chaque usager

Evolution du chiffre d'affaire de chaque usager par stade de production 2 000 000 1 500 000 1 000 000 Croissance 500 000 Stabilité - Décroissance Producteurs Producteurs et Détaillants Grossistes vendeurs

Source : Auteur, 2012 D’après le graphe n°10, comme le chiffre d’affaire par niveau hiérarchique de marché, le chiffre d’affaire par ménage suit la même évolution pour chaque stade de production. Il est aussi remarqué que le chiffre d’affaires augmente du simple producteur au grossiste.

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DISCUSSIONS

ET

RECOMMANDATIONS

3 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Cette partie explicite les interprétations et explications relatives aux résultats sus mentionnés ainsi que les recommandations qui y sont correspondantes.

3.1 Discussions

3.1.1 Analyse de l’organisation de l’AUE sur le périmètre

3.1.1.1 Gestion de l’eau du périmètre par l’AUE

Pour connaitre la situation de l’eau dans le périmètre d’Amagna Famoriana, le calcul de débit d’eau disponible par mois et le calcul des besoins en eau de chaque spéculation a été le moyen utilisé (Cf. Annexe IV). D’après ces calculs, l’eau sur le périmètre couvre les besoins en eau de tous les besoins en culture irriguée des usagers. Pourtant, en période de culture de contre saison, 56% des surfaces irriguées sont délaissés en raison de l’eau d’irrigation. La cause de cette contradiction est la mauvaise ou presque l’inexistence de gestion de l’eau du périmètre. La logique individuelle de l’irrigant l’amène à gaspiller l’eau (Gadelle, 1992). Vu qu’il n’y a pas de distribution de l’eau précise, les attributaires en amont ont tendance à profiter au maximum de l’eau disponible, et à en apporter plus que nécessaire. Les membres de bureau de l’association n’arrivent pas à accomplir leurs rôles et leurs missions par manque de compétence et d’expérience. Les associations ne seraient pas « préparées à l’exécution de leurs obligations » (Zahry et Rchid, 2002). Par conséquent, la gestion de l’eau s’individualise et c’est en quelle que sorte la loi du plus fort et du mieux loti qui s’instaure avec d’autant plus de dureté que l’eau devient rare pour les usagers en aval. Le transfert de gestion des réseaux n’est-il pas dans ces conditions trop rapide et brutal ? (Droy, 1991).

3.1.1.2 Entretien des réseaux

Dans le passé, l’Etat a souvent assuré l’entretien des infrastructures principales. Les problèmes budgétaires rencontrés par la suite ont fait que ce rôle n’a pas pu être joué correctement. Pour le périmètre d’Amagna Famoriana, le seul entretien fait par les membres constitue les curages périodiques des canaux qui se déroulent au mois de Juin avant la culture de contre saison et en mois de Novembre avant le repiquage de riz. L’infrastructure n’a pas encore besoin de réparation, vu que l’infrastructure est encore en bonne état (réhabilité à la fin de

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l’année 2010). Mais comme il s’agit en général d’une dégradation progressive, tôt ou tard la réparation va être utile. Or, jusqu'à maintenant, l’association n’a pas encore de budget pour le fonctionnement et l’entretient du réseau.

3.1.1.3 Réactions des usagers face à l’état en eau de leur parcelle

En grande saison, toutes les parcelles des usagers sont irriguées. Plus de la moitié est irriguée moyennement et il n’y a pas de surface délaissé. L’eau n’est donc pas un facteur limite en saison de culture de riz. Pourtant, en période de culture de contre saison, 56% des surfaces irriguées sont délaissées en raison de l’eau d’irrigation. Ainsi, 35% des membres ne pratiquent pas les cultures de contre saison dont 25 % à cause de l’eau d’irrigation. Ceci est en partie causé par le gaspillage de l’eau des autres usagers favorisés en eau, mais qui ne cultivent qu’une partie de leur rizière. C’est durant la période de culture contre saison que ces usagers sont les plus motivés pour une amélioration de la gestion de l’eau, vu que l’eau est insuffisante ou même très faibles pour qu’ils puissent cultiver. Cela est confirmé par Saholiarimanga (2011). : « Les usagers de l’eau qui souffrent en eau d’irrigations sont très motivés par rapport à l’AUE puisqu’ils ressentent directement et lourdement le manque d’eau dans leurs parcelles. Ils sont donc motivés par tout ce qui concerne l’amélioration de la gestion de l’eau dans le périmètre. »

3.1.2 Analyses des logiques comportementales des exploitants

3.1.2.1 Typologie des exploitations La typologie peut être présentée comme on peut voir sur le graphe n°11 ci-après Graphe n° 11: Analyse comparative de la typologie des exploitations

% G1 % G2 % G3

100 80 60 40 20 0

Source : Auteur, 2012

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La classification a permis de catégoriser les exploitations prises dans l’échantillon en trois groupes, lesquels se diffèrent principalement par leur niveau de production pour chaque spéculation. Les groupes possèdent des taux significatifs vis-à-vis des spéculations qui existent au sein du périmètre irrigués d’Amagna. De ce fait, quelques erreurs peuvent compromettre la fiabilité de cette typologie. Néanmoins, certaines entre ces spéculations sont spécifiques à chaque groupe. Pour le premier groupe ou le groupe pratiquant les cultures sur tanety, les spéculations les plus remarquées sont : manioc, patate, maïs, haricot (HAR2), et arachides car leurs taux respectifs par rapport aux taux des productions de tous les usagers par spéculations sont de 56%, 47%, 40%, 53%, 54%. Cette différence de niveau de la production est principalement due au fait que ce groupe occupe presque 64% de la totalité des surfaces sur tanety appartenant à tous les membres. Le même cas est constaté chez le groupe pratiquant les cultures irriguées pour le riz et le haricot car les taux de présence respectifs de ces deux spéculations par rapport au taux de production totale de ces spéculations au sein du périmètre sont de 40% et 49%. Ce groupe exploite 45% des surfaces irriguées sur le périmètre. Pour le groupe des intermédiaires, c’est le groupe qui pratique presque toutes les spéculations existantes sur le lieu. Ces usagers sont donc plus intéressés par les cultures sur tanety que par les cultures irrigués.

3.1.2.2 Comportement des exploitants par rapport aux spéculations

D’après l’analyse prospective fait sur dix ans, les exploitations des usagers de l’eau ont évolué suivant leurs logiques. Ces logiques sont observées par l’évolution des productions par spéculations de chaque groupe.

a. Comportement des exploitants du Groupe 1 par rapport aux spéculations

Ce groupe rassemble les exploitants qui favorisent les cultures sur tanety. C’est par l’analyse prospective qu’il est possible de déterminer le comportement futur de ces exploitants. Par cette analyse, il est constaté que la productivité des cultures sur tanety, surtout des cultures vivrières (manioc, patate douce, maïs, haricot (HAR2) est en baisse. Cette diminution de productivité est en partie expliquée par la dégradation de la fertilité du sol. En effet, l’apport en fumure des usagers est faible et ne maintient pas la fertilité du sol au fil des années. De plus, les sols sont utilisés en permanence sans mise en jachère. Par conséquent, les exploitants se sont orientés beaucoup plus sur la production de tomate sur tanety, brède,

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haricot et chou en contre saison en essayant de combler les vivriers et en cherchant à améliorer leur revenu. Malgré la facilitation d’accès aux intrants par AROPA en matière de semence (riz, haricot) et d’engrais (Guanomad), la production de riz ne présente pas une évolution. Cela peut être expliqué par le fait que leur logique ne leur permet pas de s’investir totalement dans une seule spéculation. Pour eux, la riziculture est une culture de survie représentant surtout un gage d’indépendance et, de sécurité (Pélissier, 1976).

b. Comportement des exploitants du Groupe 2 par rapport aux spéculations

Ce groupe est nommé « groupe favorisant les cultures irriguées » par leur niveau de production considérable en culture irriguée par rapport aux productions des autres groupes. Les spéculations qui dominent dans les rizières de ce groupe sont le riz en saison et le haricot en contre saison, mais d’après l’analyse prospective, la productivité de ces derniers est en baisse. Cette diminution de la productivité est causée par les variations climatiques, et surtout par la persistance des exploitants aux systèmes traditionnels (76% des exploitants pratique encore le SRT) qui ne contribue pas à améliorer le rendement. Pourtant les exploitants connaissent le système de riziculture améliorée, mais ils le jugent pas propice par rapport au système traditionnel. Selon Pélissier (1976): « L’attachement au repiquage traditionnel dense et en foule parait d’ailleurs justifier de la part des exploitants qui reprochent à la méthode préconisée de leur faire perdre du terrain de rendre le riz plus vulnérable aux intempéries et finalement de réduire le nombre des épis.». Pour le haricot contre saison, à part le manque d’eau, il y a les maladies des plantes que les exploitants ne maitrisent pas. De ce fait, les exploitants sont orientés vers d’autres cultures vivrières sur tanety telles que le manioc, la patate douce et les cultures de rente comme le chou et l’arachide et cela afin de combler le manque en riz et pour avoir des produits à vendre.

c. Comportement des exploitants du Groupe 3 par rapport aux spéculations

Ce groupe rassemble les exploitants qui ne se spécialisent pas mais pratiquent presque toutes les différentes activités agricoles. La productivité des spéculations pratiquées en rizière en saison et en contre saison sont en baisse sauf pour le chou. Cette diminution de la productivité est en partie expliquée par le manque d’eau, amplifié par le changement climatique, et le manque d’entretien des spéculations vu le nombre de spéculation pratiqué par chaque exploitant.

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Par rapport aux cultures de rentes qui sont en baisse, les exploitants s’efforcent de faire tout leur possible pour maximiser la productivité des cultures vivrières pour minimiser les risques de pénurie qui peuvent être engendrées par le changement climatique et le mauvais distribution de l’eau sur le périmètre. D’où il y a augmentation de la productivité des cultures vivrières.

3.1.3 Commercialisation

3.1.3.1 Analyse de l’offre et de la demande

Cette analyse permet d’avoir une vision générale de la situation actuelle des produits agricoles au sein du périmètre vis-à-vis de leurs commercialisations.

a. Situation actuelle des activités du commerce des membres des usagers de l’eau

Actuellement, l’aliment de base des usagers de l’eau est satisfait car le riz et le manioc présentent une offre importante. Ainsi, la production de manioc joue un rôle important sur l’alimentation et le revenu des usagers, contrairement aux autres cultures vivrières qui n’arrivent pas à couvrir leurs besoins alimentaires malgré les efforts des exploitants à augmenter la production. Il est alors constaté que la priorité des usagers c’est de satisfaire par tous les moyens la consommation. Cela est confirmé par les taux de croissance élevés des cultures vivrières. La plupart des cultures de rente possèdent des excédents commercialisables, mais leurs productions montrent des diminutions. Elles peuvent être expliquées en partie par la difficulté de commercialisation de la production et par le faible prix de production.

b. Evolution de l’offre et de la demande

D’une part, l’analyse de la demande montre qu’à l’état de croissance, il y a réduction de la demande et cela se poursuit jusqu’au point d’inflexion où le taux de croissance en volume de production est absorbé par celui de la croissance démographique. Toutefois, il est prévu qu’au-delà de cette année, le taux de croissance de production est largement dépassé par le taux de croissance démographique (Cf. Annexe XVI). Pour les cultures vivrières qui font l’objet des demandes des usagers (Riz, patate douce, haricot et maïs), l’année d’observation et l’année suivant sont les points d’inflexion. Ce qui veut dire qu’à partir de cette année, le taux de croissance de ces produits n’arrive plus à couvrir le taux de croissance démographique des membres et de ce fait, la demande au niveau des usagers ne cesse plus de s’accroitre.

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Quant à l’offre, une augmentation est prévue jusqu’au moment de stabilité. Au delà de ce stade, elle va chuter jusqu’à la dernière année prévue par l’analyse prospective.

3.1.3.2 Marketing stratégique et analyse des prix

a. Marketing stratégique

La répartition de la vente par niveau de marché montre que la majorité des cultivateurs vendent leurs produits sur les marchés ruraux car le taux de vente y est de 43%. Après les marchés ruraux, il y a la vente sur pied qui est encore dominante (37 %). Ces deux constatations peuvent être expliquées par l’impossibilité individuelle d’évacuation des produits (Youssi, 2008), et le besoin rapide d’argent après la récolte. Par conséquent, les prix de produits sont en faveur de l’acheteur ou du collecteur. Il est confirmé par CERADER (2003) « La négociation peut, en effet, tourner à l'avantage de l'acheteur suite à un marchandage où le vendeur est obligé de vendre pour des raisons qui lui sont propres ». Le taux de vente pour les marchés urbains est de 20% du taux de vente total (Cf. Annexe XVII ). Afin de bien approfondir ces points, l’analyse des chiffres d’affaires par niveau de marché est adoptée.

b. Analyse des prix

Cette stratégie est basée sur le prix c'est-à-dire le chiffre d’affaire et la zone d’intervention des usagers de l’eau.

Tableau n° 10 : Rapports entre le taux des chiffres d’affaires des usagers et le taux des chiffres d’affaires par niveau de marché

Activités commerciales SC CV CD VG Taux 1 (%) 20 24 27 29 Marchés Bord Champs Marchés ruraux Marchés urbains

Taux 2 (%) 37 43 20 Rapports 0,55 1,17 1,45

Taux 3 (%) 17 37 46 Source : Auteur, 2012 Le rapport entre le taux 1 de chiffre d’affaire par ménage et le taux 2 des chiffres d’affaires par niveau de marché montre que les vendeurs ayant accès aux marchés urbains sont toujours les plus avantageux ; viennent ensuite les vendeurs aux marchés ruraux et enfin, ceux qui

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vendent aux champs. Les rapports respectifs sont de 46%, 37% et 17%. Les chiffres d’affaires évoluent donc suivant le niveau de marché et le stade de production.

3.2 Recommandations

3.2.1 Organisation de l’AUE et des Usagers de l’Eau

3.2.1.1 Encadrement de l’AUE à mettre en œuvre leurs rôles et leur missions

Pour que l’AUE puisse répondre à leur mission et assurer leurs rôles, l’appui des responsables techniques de l’AROPA et du Génie rural est indispensable. Des formations thématiques chargées d’assurer l’autonomie de fonctionnement de l’association doivent être dispensées aux membres. Avant de proposer le programme de formation, il est à signaler que des entretiens individuels avec les usagers sont à prévoir afin d’évaluer leurs besoins réels.

a. Appui organisationnel pour aider au fonctionnement de l’association

L’AROPA doit appuyer l’AUE au niveau de l’organisation et du fonctionnement interne de l’association. L’AUE doit recevoir des formations pour aider les membres du bureau à maîtriser les procédures de gestion : adoption de principes et normes simplifiées de gestion générale, de comptabilité, de gestion financière, des méthodes de fixation des redevances et des cotisations, de l’élaboration du budget et de l’établissement des rapports.

b. Appui technique à la gestion du réseau hydroagricole

Le responsable technique du Génie rural doit assister les usagers à maîtriser l’ensemble du processus de distribution de l’eau et d’entretien du réseau.(PHBM, 2007 ) « Il s’agit de la planification et de la mise en œuvre de la distribution de l’eau d’irrigation et de l’entretien périodique des réseaux (techniques de distribution et d’entretien des réseaux, pratiques d’irrigation et de gestion, techniques de protection des berges, de réparation et d’amélioration des réseaux et des ouvrages, organisation des travaux d’entretien) ».

Dans l’AUE plusieurs spécialistes doivent être formés pour assurer une bonne gestion de l’eau d’irrigation : - Un garde vanne ou garde barrage : assure la surveillance des barrages, l’ouverture et la fermeture des vannes de chasse au niveau des barrages. Il est aussi chargé de dégager les débris amenés par le courant au niveau des barrages et de contrôler l’ensablement des vannes.

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Son rôle est essentiel en période de crues où il doit assurer un bon contrôle pour éviter les débordements ou l’ensablement des canaux principaux. - un policier des réseaux : est chargé du contrôle et de la surveillance des réseaux. Il vérifie le bon fonctionnement des ouvrages et contrôle le niveau d’eau dans les canaux. En cas de non respect des règles, il est chargé de mettre en application le Dina de l’association et de constater les infractions. Il est aussi chargé d’organiser les usagers en cas de travaux de réparation urgents. Il est aussi le porte-parole des agriculteurs pour le partage de l’eau. - un animateur agricole : est chargé d’organiser les usagers de l’eau pour la gestion de périmètre. Il est chargé de faire prendre conscience aux usagers les problèmes qui peuvent se poser et les solutions à apporter. Il appuie les usagers de l’eau, les conseille sur la gestion de l’eau ou sur les techniques agricoles et encadre les travaux sur les réseaux. Il est aussi chargé des inspections techniques sur les réseaux. Il rend compte des problèmes posés et des solutions proposées aux membres du bureau de l’AUE. Ces spécialistes doivent être indemnisés par l’AUE. Le garde vanne peut percevoir une indemnité par l’AUE, mais son travail peut être uniquement bénévole. Le policier des réseaux peut recevoir une part de riz de chaque exploitant à chaque récolte. Il reçoit une part des pénalités appliquées quand des usagers ne se conforment pas au Dina. Quant à l’animateur agricole, il doit percevoir une indemnité forfaitaire versée annuellement par l’AUE. (PHBM, 2007) Pour éviter ce type de problème, il faut donc que les paysans, dès la conception du projet de réhabilitation, se décident à prendre en charge l’entretient sauf peut être celui des infrastructures « d’intérêt national ou régional » (Gadelle, 1992).

3.2.1.2 Prises en compte du comportement des usagers

La mise en place d’une AUE capable de faire ses rôles et ses missions est un processus long et progressif. Il est donc nécessaire avant tout d’agir en fonction du comportement des usagers en tenant compte de la situation actuelle de l’eau d’irrigation du périmètre.

a. En grande saison : amélioration des systèmes de culture puisque l’eau n’est pas un facteur limite de production

Comme ces usagers sont satisfaits en eau en grande saison, la pratique de système de cultures améliorées est possible. Il faut donc vulgariser des techniques rizicoles améliorées en formant des paysans pilotes pour que les usagers puissent voire de leurs propres yeux

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l’amélioration de rendement. L’adoption de ces pratiques aiderait les usagers à gérer l’eau puisque celles-ci nécessitent une bonne maitrise d’eau.

b. En saison de culture de contre saison

 Rendre les usagers vulnérables en eau et les rendre capables de dynamiser l’AUE. D’après Salohiarimanga (2011), la force des usagers vulnérables en eau réside dans le fait qu’ils sont plus faciles à sensibiliser en termes d’activités relatives à l’AUE. Par le biais d’une sensibilisation, ces usagers ou leur représentant pourraient participer à la prise de décision avec l’AUE en matière de gestion de l’eau pour améliorer la qualité de décision et leur application.

 Appuyer les usagers vulnérables en eau à faire une gestion économe de l’eau. D’après Alaoui (2007), en agriculture irriguée, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, une gestion économe de l’eau ne vise pas une réduction de la consommation d’eau en soi mais plutôt une meilleure valorisation de l’usage de l’eau. Cela revient à produire mieux et plus avec l’eau disponible. Sa mise en œuvre est conditionnée par la connaissance des usagers des besoins en eau de ces cultures et l’amélioration des systèmes de culture.  Conscientiser les usagers favorisés en eau sur les conséquences de leurs actions de gaspillage d’eau Pour que les usagers ne souffrent pas en eau, il est primordial de les faire comprendre l’utilité de la gestion de l’eau. Ils devraient savoir que l’eau peut entrainer une baisse de rendement s’il est en excès. D’après Bouchy (2011) « L’eau est un facteur limitant que ce soit par excès ou par manque ». Les usagers ont donc besoin de formation pour une utilisation rationnelle de l’eau pour leur culture, afin d’améliorer leur rendement. En plus, il est utile que ces usagers soient conscients que ces actes sur l’utilisation de l’eau d’irrigation (gaspillage de l’eau, en apporter plus que nécessaire,…) pénalise les autres usagers jusqu’à délaisser leur parcelles.

3.2.2 Résolution des problèmes liés aux facteurs de production

La réhabilitation du périmètre d’Amagna famoriana était dans le cadre du Programme d'appui à la résilience aux crises alimentaires à Madagascar (PARECAM) par l’intervention du projet AROPA. Ce programme a pour objectif de promouvoir une augmentation significative de la production, d'assurer une diffusion des techniques à un nombre croissant de producteurs et de renforcer les services agricoles aux producteurs et le dialogue politique dans

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le cadre du PSA (Politique Sectoriel Agricole) (PARECAM, 2010). Mais seule une partie de ce programme a était réalisée par le projet AROPA dans le périmètre. Il est donc important que le projet poursuit ce programme pour le bien des bénéficiaires. Les principales activités que le projet AROPA doit poursuivre sont : intensification des cultures vivrières et modernisation des pratiques agricoles, renforcement des filets de sécurité alimentaire et amélioration des revenus des usagers par l’organisation des marchés des produits vivriers et des rentes

3.2.2.1 Intensification des cultures vivrières et modernisation des pratiques agricoles

L’objectif est d’augmenter la production vivrière surtout la production de riz et de haricot. La facilitation d’accès aux intrants tel que la semence (riz et haricot) et l’engrais (Guanomad) a déjà était entreprise par le projet AROPA. Pour une suite favorable, il faut :  maintenir la qualité des semences par une formation des usagers producteurs de semences ;  former les usagers à utiliser rationnellement des ressources fertilisantes locales (compost, fumier organique) afin de minimiser les dépenses en engrais.  faciliter l’accès aux produits phytosanitaires et chercher des systèmes de gestion et de distribution durable de ces produits (PARECAM, 2010). Le principal blocage sur l’intensification de la riziculture sur le périmètre c’est l’attachement des usagers au système de riziculture traditionnel. Les recommandations suivantes doivent être considérées :  Rechercher une nouvelle vision pour la vulgarisation agricole (centrée sur la conscientisation des usagers sur l’importance du changement de leur technique ancestrale et la facilitation de l’adoption des nouvelles techniques)  Permettre l’acquisition des petits équipements agricoles par chaque usager de l’eau (sarclage,..) pour une intégration facile aux systèmes de cultures plus améliorés par renforcement de la capacité des artisans locaux pour que les prix des matériels soient accessibles à tous sans l’intervention des microfinances. À quelques rares exceptions près, le modèle spontané de la réussite sociale sur les Hautes Terres n’est pas le riziculteur spécialisé mais le paysan pratiquant une polyculture équilibrée (Pélissier, 1976). Ainsi, pour le sort de tous les bénéficiaires, la vulgarisation et l’appui doit intervenir sur la riziculture que sur tanety. Mais avant toute tentative de vulgarisation d’une

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nouvelle technique pour les cultures sur tanety, il est recommandé de redresser et d’entretenir la fertilité du sol qui est déjà très pauvre en raison de l’exploitation sans mise en repos de la terre.

3.2.2.2 Renforcement des filets de sécurité alimentaire et amélioration des revenus des usagers par l’organisation des marchés des produits vivriers et des rentes

L’objectif est d’augmenter la capacité des agriculteurs à conserver les produits dans le but de constituer régulièrement un stock de produits vivriers mais également de réguler et de moraliser le prix de ces produits afin d’en tirer une amélioration substantielle de leurs revenus (PARECAM, 2010). D’une part, la construction d’un grenier communautaire villageois est indispensable vu que l’offre de certaines spéculations comme ce du manioc, d’arachide est assez important étant donné que ces produits peuvent être stockés pour avoir un meilleur prix. L’appui technique est nécessaire pour que les usagers arrivent à construire eux-mêmes leurs bâtiments de stockage, à pratiquer des techniques de stockage efficaces et compatibles avec leurs capacités financières (Andriamparanony et Lesoa, 2011). D’autre part, la promotion de la négociation et la mise en réseau de l’association des usagers de l’eau du périmètre avec les collecteurs et les commerçants doivent être entamées par le projet en collaborant avec le CSA de Vohibato pour que le prix des produits soit profitable aussi bien aux usagers qu’aux commerçants. Ainsi, avec l’augmentation des revenus, les paysans pourront développer leurs exploitations, et dans un cadre plus large, participer activement au développement des filières économiques agricoles.

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CONCLUSION

Le fokotany d’Amagna Famoriana dans le Commune Rural d’Andranovorivato, district de Vohibato, dans la Région de Haute Matsiatra est l’une des zones d’intervention du projet AROPA qui a bénéficié du Programme PARECAM. La réhabilitation du périmètre irrigué du fokotany a déjà été réalisée, ainsi que la facilitation d’accès aux intrants tels que semence de riz et de haricot, engrais Guanomad. Ainsi l’association des usagers de l’eau nommé SOAFANIRY a été créée pour la gestion de l’eau et du réseau. Pour la réalisation de ces fonctions, l’association à son statut, mais sans transfert de compétence technique, les membres de l’association ont du mal à exécuter leur travail. Cette étude a permis de comprendre la mauvaise gestion de l’eau et du réseau par l’AUE. Les résultats obtenus montrent que la gestion de l’eau et du réseau par l’AUE n’est pas fonctionnelle du fait que plus de la moitié des surfaces rizicoles sont délaissées sans culture en période de contre saison à cause de l’eau d’irrigation et que la disponibilité en eau d’une partie des surfaces rizicoles dépend de la position de celles-ci dans le champ, en amont ou en aval, que ce soit en grande saison ou en contre saison. L’AUE n’a pus effectué qu’une petite partie de ses fonctions qui est d’organiser la réunion pour les travaux d’entretien. L’absence de compétence technique ne leur permet pas d’effectuer leurs autres rôles et missions. Ce qui confirme la première hypothèse que l’organisation de l’AUE est évaluée par sa capacité à mettre en œuvre ses rôles et ses missions. Cette étude a aussi permis de catégoriser les exploitations agricoles en trois groupes distincts en fonction du niveau de production par spéculation. L’analyse prospective du comportement de chaque groupe a permis de voir l’évolution de système d’exploitation des usagers dans les dix années de prospection. L’évolution des comportements des usagers des deux premiers groupes est contradictoire car l’évolution de leur système d’exploitation s’oppose. Quant à l’état de stabilité, la stabilité est atteinte à partir de la quatrième année et la cinquième année en général. La deuxième hypothèse sur la logique comportementale des usagers qui est fonction de leur système d’exploitation qui évolue dans le temps et stagne à la limite optimum de production est confirmée. Pour les produits faisant l’objet de la commercialisation, l’analyse de l’offre et de la demande ainsi que le marketing stratégique suivi de l’analyse des prix sont entrepris. Cette étude a été faite en trois états : état de croissance, état de stabilité et état de décroissance. Les résultats obtenus ont permis de voir que les productions des spéculations qui présentent des offres vont augmenter jusqu’aux années de stabilité 2018 et 2019 malgré l’accroissement de

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la population ; contrairement aux productions des spéculations qui font l’objet de demande dont l’année de stabilité est très proche de l’année d’observation. Après l’année 2013 qui est l’année de stabilité, les productions vont diminuer. Par conséquent, la demande va augmenter. Pour les offres, la plupart des produits présentent des offres non négligeables, mais qui sont destinés au marché rural dont les prix sont en faveur des collecteurs. Alors que le marché urbain qui se trouve à 30 km du marché ruraux est plus avantageux pour les usagers. Ainsi, la troisième hypothèse qui stipule que la détermination de l’offre ou de la demande représentée par un produit permet d’élaborer une stratégie à l’optique de la commercialisation des produits est confirmée.

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BILIOGRAPHIE

1. Andriamparanony I, Lesoa V., 2011, Propositions d’amélioration du stockage traditionnel dans le cadre du projet AROPA – Association FERT, Rapport de stage, p7 2. Thierry B, Leguevel S, 2007, L’irrigation dans le Haut Bassin du Mandrare, Programme FIDA, Institut Supérieur Technique d’Outre Mer, p5, 6 3. Centre de Recherche en Agriculture et Développement Rural (CERADER), NGOZI, 2003 : Etude des marches des produits agricoles. dans la région des grands lacs: cas du Burundi et du Rwanda, P15 4. Décret N°90-642 Portant application de la loi N°90-016 du 20 janvier 1990, Réglementant de la gestion, l’entretient et la police des réseaux hydro agricoles, p3 5. Droy I, 1991, La réhabilitation des petits périmètres irrigués à Madagascar : une réponse aux importations de riz, p125 6. Droy I, 1996, La multiplication des ONG a Madagascar : Une réponse au désengagement de l’état ?, p 12 7. Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), 2003, Gestion des ressources en eau pour le district de Payerne (VD)- Bilan de l’offre et de la demande actuelle et future. p1, 2 8. Gadelle F, 1992, L’irrigation villageoise : gérer les petits périmètres irrigués au Sahel, Service des Relations internationales – CEMAGREF, Ministère de la coopération et du développement Groupe de recherche et d’échanges technologiques, p38, 54 9. Institut National de la Statistique (INSTAT), 2002, enquête auprès des ménages 2001, p 2 10. L'association BLE – CIVAM Pays Basque, 2011, Synthèse technique réalisée, en collaboration avec Jean-François Bouchy, maraîcher formateur, et le groupe pilote maraichage bio de BLE, p4 11. Spada M, 2007, Stratégies des acteurs engagés dans un processus participatif de réhabilitation de systèmes d’irrigation Madagascar : La gestion collective de l’eau dans les bas-fonds de l’arrière pays de Manakara, Mémoire en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur de spécialisation en agronomie tropicale de L’IRC-SUPAGRO option gestion sociale de l’eau, P9, 12. Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, 2003 Monographies de la Région du Haute matsiatra, Unité de Politique pour le Développement Rural, p1

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13. Alaoui M E, 2007, Développement de l’agriculture irriguée, dispositif juridique et institutionnel et stratégie de gestion de l’eau au Maroc, Ecole nationale d’agriculture, Meknès, Maroc, p9 14. Pélissier P, 1976, Les riziculteurs de hautes terres malgaches et l’innovation technique Université de Paris X 1976, p44, 50 15. Programme de Professionnalisation de l’Agriculture (PPdA), 2002, Etat des lieux des organisations professionnelles agricoles et des organisations paysannes de Madagascar – synthèse bibliographique, Ministère de l’agriculture et de l’élevage et de la pêche, Antananarivo, p74. 16. Rahelizatovo N. ; (1997) ; The effect of agricultural policies and economic factors on the structure of the Louisiana dairy industry; Thesis of Master; The Department of Agricultural Economics and Agribusiness; Faculty of the Louisiana State University; 116p.

17. Rakotondravelo F. 1992, Contribution à l’amélioration de la gestion d’un petit périmètre irrigué : cas du périmètre Fitososona d’Ankazobe, mémoire de fin d’études, Département Agro-management 18. Rakotovao M, 2010 – 2011, Evaluation des coûts d’opportunités liés aux payements pour services environnementaux : Cas de la Communes Rurale de Didy, p10 19. Rapport d’activité ,2010 : Programme D'appui à La Résilience aux Crises Alimentaires a Madagascar (PARECAM), Premier rapport narratif pour l’UE, p7, 15, 27 20. Saholiarimanga S., 2011, Mise en place d’un schéma opérationnel de gestion de l’eau : cas du périmètre irrigué Migodo de la Commune rurale Ankilizato District Mahabo – Région Menabe, mémoire de fin d’études, Département Agro-management, p44, 46 21. Youssi S, 2008, L’analyse de la filière arachide dans la région du Sud Ouest malgache : outil d’appui à la réflexion stratégique d’une organisation paysanne régionale, Mémoire en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur de spécialisation en Agronomie Tropicale de l’IRC, option ECODEV p47 22. Zahry M., Rchid M, 2002, impact de la formation des AUEA sur l’économie de l’eau et la mise en valeur agricole, Revue Homme-Terre et Eau, N° 124, septembre- décembre, 2002, p. 47-52.

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ANNEXES

LISTE DES ANNEXES

Annexe I: Questionnaire d’enquête année 2012...... 1

Annexe II: Statut de l’association ...... 4

Annexe III: Textes juridiques relatifs à la gestion de l’eau ...... 10

Annexe IV: Calcul du débit d’eau du réseau et les besoins en eau des cultures ...... 14

Annexe V: Répartition des parcelles rizicole de chaque usager suivant la satisfaction en eau d’irrigation ...... 17

Annexe VI: Taux de participation de chaque usager à la réunion et aux travaux d’entretien périodique du réseau organiser par l’AUE ...... 22

Annexe VII : Répartition des classes sous K-Means ...... 24

Annexe VIII: Données centrées réduites ...... 25

Annexe IX: Résultat AFD pour la typologie ...... 27

Annexe X: Détails des calculs sur l’analyse des tendances d’évolution de chaque groupe obtenu par analyse prospective sous chaîne de Markov...... 32

Annexe XI: Matrice d’évolution pour l’analyse prospective des spéculations ...... 36

Annexe XII: Les membres de chaque ménage en 2012 ...... 38

Annexe XIII: Croissance de la population depuis 2012 jusqu’en 2021 ...... 40

Annexe XIV: Consommations ...... 41

Annexe XV: Tendance de la consommation depuis 2012 jusqu’en 2021 ...... 43

Annexe XVI: Prévision de la production par analyse prospective et stratégique ...... 44

Annexe XVII: Évolution annuelle de l’offre et de la demande ...... 48

Annexe XVIII: Marketing stratégique et analyse des prix ...... 49

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Annexe I: Questionnaire d’enquête année 2012 Questionnaire numéro : village :

Usager de l’eau numéro :

Avis des usagers par rapport à la gestion de l’eau

1°- D’après vous quelles sont les causes de l’insuffisance d’eau dans vos parcelles ?

Manque de débit………………………….. Défaillance d’entretient des infrastructures... Défaillance de gestion…………………….. Autre à préciser ……………………………………………………………..

2°- Combien de réunions préparées par l’AUE êtes-vous assisté ?

3°- Combien d’entretien avez-vous participé ?

4°- Avez-vous participé aux frais d’entretiens, aux cotisations ?

Oui Non

Si non pourquoi ? :………………………………………………

5°- Est-ce que vos parcelles rizicoles sont satisfaites en eau :

En saison de riz

Oui Non

Si non, donné le pourcentage des parcelles délaissée : ………………%

En contre saison

Oui Non

Si non, donné le pourcentage des parcelles délaissée : ………………%

Annexe |p 1

1°- Quels type de culture pratiquez-vous (Spéculations) ?

SRT SRA SRI MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU

2°- Quelle aire de culture consacrez- vous à chaque spéculation ? SURFACES 1 à 10a 11 à 20 21 à 40a 41 à 60 61 à 80 81 à 100 101 à 150 151 à 200 200 et + SRT SRA SRI MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU

3°- Quel est le volume de production correspondante à chaque spéculation ? Kilo Fehiny Pieds Soubiques Sacs Product° 2011 2012 2011 2012 2011 2012 2011 2012 2011 2012 SRT SRA SRI MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU

Annexe |p 2

4°- A quelle catégories estimez vous appartenir ?

Simple cultivateur (MT) Cultivateur et vendeur (MM) Cultivateur et détaillant (MJ) Cultivateur et vendeurs en gros (PA) 5°- Où vendiez-vous vos produits ?

ACTIVITE COMMERCIALE Au champ Au marché local Au marché extérieur PT MM MJ PA 6°- Comment se repartissent les membres du ménage ?

0 à 5 6 à 15 16 à 25 26 à40 41 et plus Total

7°- Quelle est la consommation hebdomadaire de chacun par produit ?

0 à 5 6 à 15 16 à 25 25 à40 40 et plus Total Unité RIZ Kapoaka MANIOC kg PAT kg MAÏS Kapoaka HAR Kapoaka TOM Pièce BREDE tokony PDT kg ARAC Kapoaka CHOU Pièce

Annexe |p 3

Annexe II: Statut de l’association

STATUT na DINAMPANORANAN’NY FIKAMBANANA

TOKO 1 – MOMBAMOMBA NY FIKAMBANANA

AND 1 Aoriana eto …FAMORIAN……FKT …….. ANKARITSIANANA…………

Commune …ANDRANOVORIVATO…… FIV………FIANARANTSOA II……………

Faritany ……FIANARANTSOA………………… ………………………

Fikambanana antsoina hoe…SOAFANIRY………………………… Ity fikambanana ity dia fehezin’ny hitsivolana laharana faha 60-133 tamin’ny 03 Octobre 1960

And 2 Ny foibe dia ao ……FAMORIANA ……FKT……ANKARITSIANANANA

Commune …ANDRANOVORIVATO…… FIV………FIANARANTSOA II Faritany ……FIANARANTSOA……………………………………………………

And 3 Ny zava-kendren’ny fikambanana dia ………fanatsarana ny famokaram-bary amin’ny alalan’ny fitatanana miaraka ny rano …, Hanatsara ny faripiainan’ny mpikambana isan-tokan-trano……………………

And 4 Ny fikambanana dia tsy misahana raharaha politika, tsy manavaka finoana sy fiaviana

And 5 Ny mpikambana dia manaiky hiditra antsitra-po ary hanaraka ny fepetra voalaza amin’ity sy ny fitsipika an-tokan-trano.

And 6 Tsy voafetra ny faharetan’ny fikambanana

Annexe |p 4

TOKO-II- FANDAMINANA

And 7 Ny fikambanana dia hotatanan’ny birao izay fidian’ny fivoriam-be amin’ny alalan’ny latsa-bato miafina na am-pahibemaso na tsangan-tanana.

And 8 Misy mpikambana……08…….. ny birao izay hisy: Filoha, filoha lefitra, Mpitan-tsoratra, Mpitan-tsoratra lefitra, Mpitahiry vola, Mpitahiry vola lefitra, Mpanamarim- bola, Mpanolotsaina

And 9 Ny birao dia hiova isakin’ny…05 taonan……, ka ny fivoriam-be ihany no mifidy azy

And 10 Ny mpikambana rehetra dia azo fidiana avokoa

And 11 Azo ravana ny birao raha toa ka takian’ny antsasa-manilan’ny mpikambana ny hanaovana izany

And 12 tapa-bolana farafahaelany aorian’ny faharavan’ny birao no tsy maintsy hanaovana ny fanavaozana azy

TOKO-III- ANDRAIKITRY NY MPIKAMBANA

And 13 Mandoa ny latsakemboka voafetran’ny fitsipika antokan-trano sy manantotosa izay andraikitra rehetra apetraky ny fikambanana aminy. Mankato sy mampihatra ny fitsipika rehetra lany eran’ny fivoriambe. Mamonjy sy mantrika ny fivoriana rehetra izay iantsoana ny mpikambana.

And 14 Ny mpikambana izay tsy mandoa latsakemboka telo volana misesy dia haverina tsy ho anisan’ny mpikambana intsony. Ny vola rehetra izay naloany taloha dia raikitra ho an’ny fikambanana ka nefa mety hisy fanavahana raha toa ka misy antony lehibe ankatoavin’ny fivoriambe

And 15 Ny mpikambana izay novonoina ny anarany noho ny tsy fandoavan latsak’emboka dia tsy mahazo miverina anatin’ny fikambanana raha tsy neken’ny fivoriam- be. Tsy maintsy mandoa ny latsakemboka rehetra mbola tsy voaefany izy ary tsy mahazo ny tombotsoa na inona na inona tokony nananany

Annexe |p 5

And 16 Roahina tsy ho anisan’ny mpikambana intsony ny mpikambana izay manalabaraka na manakorotana na mamilivily ny volan’ny fikambanana. Ny fivoriambe no manamafy sy manambara izany fandroahana izany rehefa nangatahan’ny birao sy rehefa nivaofy taminy an-tsoratra ny momba azy ilay mpikambana dia ny birao no mitsara izay fe- potoana tokony hampidirana ny raharaha any amin’ny fivoriambe

And 17 ireto avy ny andraikitry ny olona tsirairay ao anatin’ny birao amin’ny fitantanana ny asa hataon’ny fikambanana mba hanatsarana ny fari-piainany:

Ny filoha no miandraikitra ny:

…Fitantanana ny fikambanana, mandamina raha misy olana, mitarika ny fivoriana…………

Ny filoha lefitra ( raha misy):

…Misolo ny asan’ny filoha raha toa ka misy tsy fahahany……………….

Ny mpitan-tsoratra:

…Mpandray an- tsoratra ny fivoriana……………

Ny mpitam-bola:

…Mitahiry vola ny fikambanana, mamoaka ny vola raha misy ilan’ny fikambanana……………

Ny mpanolo-tsaina:

Monoro hevitra izay hahasoa ny fikambanana

And 18 Tsy azo alaina ny volan’ny fikambanana raha tsy voasonian’ny olona roa amin’ireo olona manana andraikitra ao amin’ny birao(compte bancaire)

And 19 Tsy maintsy atao an-tsoratra ny fialan-tsiny rehetra(araka izay tapaky ny mpikambana)

Annexe |p 6

And 20 ny fametraham-pialana an-tsitrapo tsy ho mpikambana intsony dia atao an- tsoratra ka hatolotra ny birao

And 21 Tsy mahazo mitaky na inona na inona intsony amin’ny fikambanana ary very zo tanteraka amin’ireo fepetra voalaza amin’ny dinam-panorenana ity sy ny fitsipika anatiny izay mpikambana niala na nalaina

And 22 Ny mpikambana izay mifindra toerana dia tsy mikambana intsony raha vao miala ato

TOKO-IV FIDIRAM- BOLA

And 23 Toy izao avy no mety fidiram-bolan’ ny fikambanana:

Latsakemboka fandoa isam-bolana isaky ny mpikambana araka ny araka izay voalazan’ny fitsipika an-tokantrano

Vokatry ny lanonana fidiram-bola samihafa izay tsy mifanohitra amin’ny lalàna manan-kery izay atao amin’ny anaran’ny fikambanana ary nankatoavin’ny fivoriambe

And 24 Ny vola ny fikambanana dia ampiasaina ho eti-mampiroborobo amin’ny alalan’ny fanantaterahana ny tarigetra voasoratra amin’ny andininy faha-3 amin’ity dinampanorenana ity izay alamina araka izao manaraka izao:

Fampadehanan-draharaham-pikambanana amin’ny ankapobeny

Fndaniana ho enti-manana mikasika ny tetik’asa na anton-draharahan’ny fikambanana ho fanatsaràna ny faripinan’ny mpikambanana

Fandaniana ho enti-manana ny lanonana na fihetsehana samihafa karakarain’ny fikambanana

Fandanina momba ny aretina na haratsiana

And 25 Anjaran’ny fivoriam-be ny mametra ny vola holaniana rehetra

Annexe |p 7

TOKO-V-FIFAMPIFEHEZANA

And 26 Ny fivoriam-be no mandidy sy manapa-kevitra ao anatin’ny fikambanana. Nefa kosa raha misy fahamehana dia azon’ny birao atao ny mandray fanapaha-kevitra izay tsy maintsy hanaovana tatitra ao amin’ny fivoriam-be mba hankatoaviny ny fanapaha-kevitra noho ny fahamehan’ny birao

And 27 Indray na indroan isan-taona ny fivoriambe. Tsy maintsy mahatratra ny antsasa-manily amin’ny mpikambanana ny mpivory vao azo ekena ho manan-kery ny fanapaha-kevitra rehetra izay atao amin’izany. Raha tsy tratra io fetra io dia miantso fivoriana fanindroany ka raha mahafeno ny 1/3 ny mpikambana ny mpivory dia manan-kery avy hatrany ny fanapaha-kevitra

And 28 Azo atao ny manao fivoriam-be tsy ara-potoana raha toa ka takian’ny antsasa- manilan’ny mpikambana ny hanaovna azy

And 29 Ny birao no manatateraka ny hevitra rehetra tapaka amin’ny fivoriam-be

TOKO-VI FANDRAVANA NY FIKAMBANANA

And 30 Ny fivoriam-be izay antsoina manokana no manapaka ny fandravana. Tsy maintsy ho lanian’ny androatokon’ny mpikambanana vao azo ekena ny fandravana

And 31 Raha misy faharavan’ny fikambanana, ny vola sisa sy ny fananany dia atolotra sy harotsaka manontolo ho an’ny ASA FANAOVANA SOA

TOKO-VII- FANOVAM-PITSIPIKA And 32 Azo ampiasaina na anesorana ity fitsipika ity raha toa ka takian’ny 2/3 ny mpikambana TOKO-VIII- NY BOKIM-BOLA And 33 Ny bokim-bola ny fikambanana dia tsy maintsy atao mazava tsara mba ahafahan’ny manam-pahefana hanara-maso azy raha toa ka misy ilàna izany Natao teto……Famoriana……..androany faha……18 jolay 2009…….. NY FILOHA Ny mpitan-tsoratra RALAIKOA François RAVOAVY Armand

Annexe |p 8

FANAMBARANA FANORENAM-PIKAMBANANA

Ambara fa aorina ny fikambanana antsoina hoe…SOAFANIRY…

Ny foibe dia atao ao…FAMORIANA……..Fokontany…ANKARITSIANANANA………

Kaominina…ANDRANOVORIVATO….....Fivondronam-pokotany…FIANARANTSOA II……

Ny zava-kendren’ny fikambanana:

Fanatsarana ny famokaram-bary amin’ny alalan’ny fitantanana miaraka ny rano………………

Hanatsara ny faripiainan’ny mpikambana isan-tokan-trano

IREO OLONA LANY HITANTANA NY BIRAO

ANDRAIKITRA ANARANA SY FANAMPINY

FILOHA RALAIKOA Frannçois

FILOHA LEFITRA RABOTO Emilson

MPITAN-TSORATRA RAVOAVY Emanuel

MPITAN-TSORATRA LEFITRA RAVAOJANAHARY Mandimby

MPITAHIRY VOLA RAFANOMEZANTSOA Jean Paul

MPITAHIRY VOLA LEFITRA RAFANAMBINANA Ruffin

MPANAMARIM-BOLA RALAINIRINA William

MPANOLON-TSAINA Andriambololona Brice

Annexe |p 9

Annexe III: Textes juridiques relatifs à la gestion de l’eau Loi 90-016 du 20 juillet 1990 portant sur la gestion, l’entretien et la police des réseaux hydroagricoles.

REPOBLIKA DEMOKRATIKA MALAGASY

Tanindrazana-Tolompiavotana-Fahafahana

Ministère de la Production Agricole et du Patrimoine Foncier

Décret N°90-642 Portant application de la loi N°90-016 du 20 juillet 1990 Réglementant la gestion, m’entretien et la police des réseaux hydroagricoles.

Le président de la République Démocratique de Madagascar

Vu la constitution, Vu la loi N°90-016 du 20 juillet 1990 réglementant la gestion, l’entretien et la police des réseaux hydroagricoles,

Vu la loi N°61-034 du 15 novembre 1961 portant réglementation la réalisation des travaux exécutés par les particuliers en vue de l’irrigation des rizières et terrains de cultures.

Vu l’Ordonnance modifiée N° 60-099 du 21 septembre 1960 sur domaine public de l’Etat,

Vu l’Ordonnance N°76-044 du 27 décembre 1976 fixant les règles relatives à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions des Collectivités Décentralisées,

Vu l’Ordonnance N°60-133 du 03 octobre 1960 portant régime général des Associations,

Vu l’Ordonnance N°077-039 du 29 juin 1977 portant Charte des Coopératives Socialistes de production,

Vu le Décret N°77-037 du 16 février 1977 fixant les règles de fonctionnement administratif, les attributions et les responsabilités des Collectivités Décentralisées, décrète :

TITRE PREMIER DES RESEAUX HYDROAGRICOLES ET DE LEURS USAGERS

Article premier : Sont dénommés réseaux hydroagricoles régis par le présent décret tous travaux et ouvrages d’infrastructure hydroagricole contribuant à l’aménagement et à la mise en valeur des terres, à savoir : - les ouvrages d’art et travaux relatifs à l’irrigation - les

Annexe |p 10

ouvrages d’art et travaux relatifs au drainage – les ouvrages d’art et travaux relatifs aux digues et pistes d’exploitation

Article 2 : Sont dénommés usagers au sens de l’article 2 de la loi, toutes les personnes cultivant les terres desservies par les réseaux hydroagricoles visés à l’article premier et tous ceux qui utilisent les eaux d’irrigation ou de drainage pour tout autre usage à caractère économique.

TITRE II DE LA STRUCTURE D’OPERATION

Article 3 : la gestion, l’entretien et la police des réseaux hydroagricoles sont assurés par une structure d’opération, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière, et formée par l’ensemble des usages visés de l’article 2. Les services compétents du Ministère chargé de l’Agriculture apportent à la structure d’opération des appuis en matière de formation et de conseils techniques. L’Etat assure avec la structure d’opération la surveillance, le contrôle et les mesures nécessaires à la sécurité et à la maintenance des barrages et ouvrages annexes des réseaux hydroagricoles prévus à l’article 8 de la loi selon les modalités fixées par Cahier des Charges approuvé par un Arrêter du Ministère de l’Agriculture.

Article 4 : la structure d’opération est crée à l’initiative des usagers avec l’aval de la Collectivité Décentralisée dont le territoire englobe la totalité des terres desservies par les réseaux hydroagricoles visés à l’article premier. Si la totalité des terres desservies se trouve dans le territoire de plusieurs fivondronampokotany, la structure d’opération sera crée au niveau du fivondronampokotany où réside le plus grand nombre d’usagers, après accord préalable du Président du Comité Exécutif du Faritany concerné.

Article 5 : la structure d’opération a notamment pour rôle : - de gérer l’eau qui coule dans le canal depuis la prise principales jusqu’aux parcelles ; - de décider l’ouverture d’une nouvelle prise ou en règle générale l’exécution de nouveaux travaux sur les réseaux hydroagricole sur demande d’un de ses membres selon les procédures fixées dans les statuts et après avis du service compétent du Ministère chargé de l’agriculture ; - d’assurer l’exécution des travaux d’entretien des réseaux hydroagricole par ses membres ou par l’entreprise et de prendre toutes

Annexe |p 11

les mesures nécessaires pour la maintenance des réseaux hydroagricoles et pour la sécurité des ouvrages ; - d’assurer l’application de toutes les réglementation en vigueur (DINA inclus) ;

- de conclure des marchés sans que ceux-ci aillent à l’encontre des objectifs fixés dans ses statuts ; - de contracter des emprunts si besoins est ; - d’établir et d’approuver les budgets annuels pour l’entretien des réseaux hydroagricoles et pour son fonctionnement ; - de gérer les fonds dont elle dispose

TITRE III DE L’ENTRETIEN

Article 6 : Tous les sont tenus au règlement intégral des frais d’entretien des réseaux hydroagricoles dans les conditions fixées par le présent décret sauf dérogation expresse de la structure d’opération.

Article 7 : Le montant des frais d’entretien annuels à l’hectare et fixé selon la formule suivante :

EFe = K

SFe : frais d’entretien par hectare et par an et

K : Coefficient déterminée dans le cahier des Charges de Prescriptions Générales

E : Coût total annuel de maintenance

S : Superficie desservies par le réseau hydroagricole pendant l’année

Le calcul du coût total annuel de maintenance sera précisé dans le cahier des Charges de Prescriptions Générales.

Article 8 : Le montant des frais d’entretien dû par un usager ayant utilisé l’eau et ayant restituée dans le réseau sera fixé par Arrêté du Faritany sur proposition de la structure d’opération, sous réserves que la qualité physico-chimique de l’eau restituée soit égale à celle prélevée. L’autorisation de prélèvement et de restitution est délivré par la structure d’opération après accord du service compétent du Ministère chargé de l’Agriculture.

Article 9 : Le recouvrement des sommes dues au titre du paiement des frais d’entretien des réseaux hydroagricoles est assuré par la structure d’opération. L’établissement des documents nécessaires à la collecte de ces frais, la procédure de recouvrement et la détermination de la période de collecte relèvent de la compétence de la structure d’opération. En cas de non

Annexe |p 12

paiement, celle-ci fait appliquer toutes les dispositions prévues dans le DINA visé à l’article 2 de la loi.

Article 10 : les usagers sont tenus de participer aux travaux d’entretien sous forme de journée de travail ou de fourniture de matériaux locaux. La défaillance à l’exécution de cette participation entraine l’application du DINA.

TITRE IV DISPOSITION DIVERSES

Article 11 : Les modalités d’application technique des dispositions du présent Décret feront l’objet d’un Cahier de Charges de prescriptions générales en langues malagasy que le Ministère chargé de l’Agriculture établira et homologuera par voie d’arrêté.

Article 12 : A son niveau respectif, chaque structure d’opération prend des dispositions spéciales sous formes de DINA visé à l’article 2 de la loi, sur la base des dispositions du Cahier de Charges de prescriptions générales.

Article 13 : Le Ministre de la Production Agricole et Patrimoine Foncier, le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre de l’Intérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent Décret , qui sera publié et communiqué partout où besoin sera.

Fait à Antananarivo, le 19 décembre 1990

Le Président de la République Démocratique de Madagascar

Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Ministre de la Production Agricole et du Patrimoine Foncier

Ministre de l’Intérieur

Annexe |p 13

Annexe IV: Calcul du débit d’eau du réseau et les besoins en eau des cultures Niveau de l’eau du canal par mois h I l n jan-mars avril mai juin- août sep-oct nov déc rive droite 0,0007 0,3 0,015 0,5 0,3 0,15 0,15 0,2 0,25 0,2 rive gauche 0,0007 0,3 0,015 0,5 0,4 0,3 0,2 0,25 0,3 0,25 Légende : n : Coefficient de riguosité ; I : Pente ; l : largeur du canal, h : hauteur du canal Source : Auteur, 2012 Débit moyenne mensuel (m3/s) janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre Qm rive droite 0,06 0,06 0,06 0,03 0,01 0,01 0,01 0,01 0,02 0,02 0,03 0,02 Qm rive gauche 0,06 0,06 0,06 0,05 0,03 0,02 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03 0,03 Qtotal/s 0,12 0,12 0,12 0,08 0,05 0,03 0,03 0,03 0,05 0,05 0,06 0,05 Source : Auteur, 2012 Précipitation et température mensuel de la région en 2012 Janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre précipitation (mm) 224,4 257,2 151,3 68,6 18,1 0,6 0,8 44,8 2,6 10,8 8,3 132,9 nbr de jour de pluie 21 22 19 8 3 1 5 8 5 9 3 21 T° max 27,4 26,6 27 27,4 25 24 22,1 23,4 24,3 27,1 28,4 28,5 T° min 17,8 18,4 17,7 17,2 14,1 12,1 10,8 12,7 12,2 14,6 17 17,7 T° moy 22,6 22,5 22,35 22,3 19,55 18,05 16,45 18,05 18,25 20,85 22,7 23,1 Source : station météorologique Ampandrianomby, 2012 ETP de la région (2012) Janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre T°c(°C) 22,60 22,50 22,35 22,30 19,55 18,05 16,45 18,05 18,25 20,85 22,70 23,10 P 8,70 9,40 9,30 9,30 9,10 8,70 7,70 7,30 7,00 7,30 7,70 8,40 H 12,00 14,40 12,80 13,20 12,60 12,40 10,60 10,30 9,70 10,00 11,00 11,60 ETP (mm/mois) 160,59 173,08 170,60 170,39 155,29 142,50 120,49 119,57 115,29 128,91 142,48 156,97 ETP (mm/j) 5,03 6,03 5,34 5,50 4,89 4,62 3,77 3,83 3,63 4,01 4,63 4,93 Source : station météorologique Ampandrianomby, 2012

Annexe |p 14

Coefficient cultural des cultures de contre saison pratiqué par les usagers de l’eau

Haricot Kc 30 jours après levés 0,6 Floraison 0,8 formation goussesage 1 Tomate en période de reprise 0,5 en phase végétative 0,6 grossissement du fruit 1,2 au cours de la récolte 0,9 pomme de terre levée 0,5 coissance(20j après) 1,1 fin tubérisation 0,8 Source : Jean-François Bouchy, 2011

ETP (mm/mois) de la région janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre T° max 27,4 26,6 27 27,4 25 24 22,1 23,4 24,3 27,1 28,4 28,5 T° min 17,8 18,4 17,7 17,2 14,1 12,1 10,8 12,7 12,2 14,6 17 17,7 T°c(°C) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ETP (mm/mois) 367,60 373,27 362,30 355,21 275,73 231,09 196,88 239,06 234,67 299,51 358,85 374,43 Source : Auteur, 2012 ETm (mois/mois) de cultures irriguées janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre tomate 0,50 0,60 1,20 0,90 riz 1,15 1,30 1,30 1,05 1,15 1,15 1,15 1,15 Etm (mm/mois) tomate 137,86 138,65 236,26 215,16 Etm(mm/mois) riz 422,74 485,25 470,99 372,97 269,87 344,44 412,68 430,60 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 15

Débit d’eau nécessaire aux cultures irriguées face au débit d’eau sur le périmètre septemb novemb déficits en eau /mois janvier février mars avril mai juin juillet août re octobre re décembre précipitation (mm) 224,4 257,2 151,3 68,6 18,1 0,6 0,8 44,8 2,6 10,8 8,3 132,9 Pef 132,2 148,6 151,3 68,6 18,1 0,6 0,8 44,8 2,6 10,8 8,3 132,9 D (mm/mois) tomate 0 0 0 106,0 172,7 225,6 146,4 0,0 0,0 0,0 0,0 D (mm/mois) riz 290,5 336,6 319,7 304,4 0,0 0,0 0,0 0,0 267,3 333,6 404,4 297,7 D (m3/mois/ha) tomate 0,0 0,0 0,0 1059,8 1727,1 2256,1 1464,5 0,0 0,0 0,0 0,0 D (m3/mois/ha) riz 2905,4 3366,5 3196,9 3043,7 0,0 0,0 0,0 0,0 2672,7 3336,4 4043,8 2977,0

Q m3/s tomate 0,01 0,02 0,03 0,02 - - - -

Q m3/s riz 0,04 0,04 0,04 0,04 - - - - 0,03 0,04 0,05 0,04 débit d’eau nécessaire (m3/s) 0,04 0,04 0,04 0,04 0,01 0,02 0,03 0,02 0,03 0,04 0,05 0,04 débit d'eau du périmètre (m3/s) 0,12 0,12 0,12 0,08 0,05 0,03 0,03 0,03 0,05 0,05 0,06 0,05 différence 0,09 0,08 0,08 0,04 0,03 0,01 0,01 0,02 0,01 0,00 0,01 0,01 débit d’eau nécessaire (l/s) 36,51 42,31 40,18 38,25 13,32 21,71 28,35 18,41 33,59 41,93 50,82 37,41 débit d'eau du périmètre (l/s) 122,39 122,39 122,39 80,54 47,15 33,85 33,85 33,85 46,72 46,72 60,02 46,72

Source : Auteur, 2012

Annexe |p 16

Annexe V: Répartition des parcelles rizicole de chaque usager suivant la satisfaction en eau d’irrigation

S / famille EES EECS %PIS %PICS %PCS %PCCS %PINE M1 SIS SIM 100 50 100 0 50 M2 SIM SIM 100 50 100 50 0 M3 SIS SIF 100 0 100 0 0 M4 SIM SIM 100 15 100 15 0 M5 SIS SIS 100 100 100 0 100 M6 SIM SIF 100 0 100 0 0 M7 SIS SIM 100 50 100 50 0 M8 SIM SIF 100 0 100 0 0 M9 SIS SIF 100 50 100 25 25 M10 SIS SIS 100 100 100 30 70 M11 SIM SIM 100 50 100 15 35 M12 SIS SIS 100 100 100 60 40 M13 SIM SIM 100 100 100 0 100 M14 SIM SIM 100 100 100 75 25 M15 SIS SIM 100 50 100 30 20 M16 SIM SIM 100 100 100 50 50 M17 SIS SIM 100 50 100 50 0 M18 SIS SIM 100 30 100 15 15 M19 SIS SIS 100 100 100 100 0 M20 SIS SIM 100 100 100 50 50 M21 SIM SIF 100 0 100 0 0 M22 SIM SIM 100 50 100 30 20 M23 SIM SIM 100 100 100 100 0 M24 SIS SIS 100 100 100 60 40 M25 SIM SIM 100 50 100 42 8 M26 SIS SIM 100 40 100 33 7 M27 SIS SIM 100 50 100 30 20 M28 SIS SIS 100 100 100 60 40 M29 SIM SIM 100 40 100 40 0 M30 SIS SIM 100 25 100 25 0 M31 SIM SIM 100 50 100 30 20 M32 SIS SIM 100 50 100 30 20 M33 SIM SIM 100 30 100 30 0 M34 SIM SIM 100 100 100 50 50 M35 SIM SIF 100 0 100 0 0 M36 SIS SIS 100 50 100 0 50

Annexe |p 17

M37 SIM SIM 100 50 100 33 17 M38 SIS SIS 100 100 100 50 50 M39 SIS SIF 100 0 100 0 0 M40 SIM SIM 100 10 100 0 10 M41 SIM SIF 100 0 100 0 0 M42 SIS SIF 100 0 100 0 0 M43 SIS SIM 100 20 100 0 20 M44 SIS SIM 100 50 100 0 50 M45 SIS SIS 100 100 100 0 100 M46 SIM SIF 100 0 100 0 0 M47 SIS SIM 100 50 100 17 33 M48 SIS SIM 100 10 100 0 10 M49 SIS SIS 100 100 100 100 0 M50 SIM SIM 100 20 100 0 20 M51 SIS SIS 100 100 100 50 50 M52 SIS SIM 100 60 100 33 27 M53 SIM SIM 100 100 100 100 0 M54 SIM SIM 100 20 100 0 20 M55 SIS SIM 100 15 100 15 0 M56 SIS SIM 100 50 100 25 25 M57 SIM SIM 100 67 100 67 0 M58 SIS SIF 100 0 100 0 0 M59 SIM SIM 100 50 100 50 0 M60 SIS SIS 100 100 100 100 0 Légende : EES : Etat en eau en grande saison ; EECS : Etat en eau en contre saison ; SIS : Surfaces irriguées suffisamment ; SIM : Surface irriguée moyennement ; SIF : Surface irriguée faiblement ; PIS : parcelle irriguée en grande saison ; PICS : Parcelle irriguée en contre saison, PCS : Parcelle cultiver en saison de riz ; PCCS : Parcelles cultiver en contre saison ; PINE : Parcelle irriguée non exploiter Source : Auteur, 2012 (Enquête par questionnaire)

Répartition des parcelles rizicoles des usagers en saison de riz

S / famille EES PIS (are) PCS (are) M1 SIS 50 50 M2 SIM 30 30 M3 SIS 50 50 M4 SIM 65 65 M5 SIS 7,5 7,5 M6 SIM 30 30 M7 SIS 30 30 M8 SIM 15 15 M9 SIS 30 30 M10 SIS 75 75

Annexe |p 18

M11 SIM 50 50 M12 SIS 50 50 M13 SIM 30 30 M14 SIM 50 50 M15 SIS 50 50 M16 SIM 30 30 M17 SIS 90 90 M18 SIS 150 150 M19 SIS 15 15 M20 SIS 30 30 M21 SIM 30 30 M22 SIM 90 90 M23 SIM 15 15 M24 SIS 50 50 M25 SIM 90 90 M26 SIS 90 90 M27 SIS 50 50 M28 SIS 50 50 M29 SIM 75 75 M30 SIS 30 30 M31 SIM 50 50 M32 SIS 90 90 M33 SIM 50 50 M34 SIM 15 15 M35 SIM 75 75 M36 SIS 50 50 M37 SIM 90 90 M38 SIS 30 30 M39 SIS 15 15 M40 SIM 30 30 M41 SIM 50 50 M42 SIS 75 75 M43 SIS 90 90 M44 SIS 50 50 M45 SIS 15 15 M46 SIM 30 30 M47 SIS 90 90 M48 SIS 90 90 M49 SIS 30 30 M50 SIM 150 150 M51 SIS 15 15 M52 SIS 90 90 M53 SIM 15 15 M54 SIM 50 50 M55 SIS 200 200 M56 SIS 30 30 M57 SIM 75 75 M58 SIS 15 15 M59 SIM 90 90 M60 SIS 15 15 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 19

Répartition des parcelles rizicoles en période de contre saison

EECS PICS PCCS PINE SIF total SIM 25 0 25 25 SIM 15 15 0 15 SIF 0 0 0 50 SIM 9,75 9,75 0 55,25 SIS 7,5 0 7,5 0 SIF 0 0 0 30 SIM 15 15 0 15 SIF 0 0 0 15 SIF 15 7,5 7,5 15 SIS 75 22,5 52,5 0 SIM 25 7,5 17,5 25 SIS 50 30 20 0 SIM 30 0 30 0 SIM 50 37,5 12,5 0 SIM 25 15 10 25 SIM 30 15 15 0 SIM 45 45 0 45 SIM 45 22,5 22,5 105 SIS 15 15 0 0 SIM 30 15 15 0 SIF 0 0 0 30 SIM 45 27 18 45 SIM 15 15 0 0 SIS 50 30 20 0 SIM 45 37,44 7,56 45 SIM 36 29,7 6,3 54 SIM 25 15 10 25 SIS 50 30 20 0 SIM 30 30 0 45 SIM 7,5 7,5 0 22,5 SIM 25 15 10 25 SIM 45 27 18 45 SIM 15 15 0 35 SIM 15 7,5 7,5 0 SIF 0 0 0 75 SIS 25 0 25 25 SIM 45 29,7 15,3 45 SIS 30 15 15 0 SIF 0 0 0 15 SIM 3 0 3 27 SIF 0 0 0 50 SIF 0 0 0 75 SIM 18 0 18 72 SIM 25 0 25 25 SIS 15 0 15 0

Annexe |p 20

SIF 0 0 0 30 SIM 45 14,94 30,06 45 SIM 9 0 9 81 SIS 30 30 0 0 SIM 30 0 30 120 SIS 15 7,5 7,5 0 SIM 54 29,7 24,3 36 SIM 15 15 0 0 SIM 10 0 10 40 SIM 30 30 0 170 SIM 15 7,5 7,5 15 SIM 50,25 50,25 0 24,75 SIF 0 0 0 15 SIM 45 45 0 45 SIS 15 15 0 0 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 21

Annexe VI: Taux de participation de chaque usager à la réunion et aux travaux d’entretien périodique du réseau organiser par l’AUE

Usagers réunion entretien M1 100% 100% M2 100% 50% M3 50% 50% M4 100% 100% M5 0% 50% M6 50% 0% M7 0% 0% M8 100% 100% M9 100% 100% M10 100% 100% M11 50% 0% M12 100% 100% M13 100% 100% M14 0% 0% M15 100% 100% M16 100% 100% M17 100% 50% M18 100% 100% M19 100% 100% M20 50% 50% M21 100% 100% M22 100% 50% M23 100% 0% M24 50% 0% M25 100% 100% M26 100% 100% M27 100% 100% M28 0% 0% M29 100% 100% M30 100% 100% M31 50% 50% M32 100% 100% M33 0% 100% M34 0% 0% M35 100% 50% M36 100% 100% M37 50% 100% M38 100% 100% M39 50% 100%

Annexe |p 22

M40 100% 100% M41 100% 100% M42 0% 0% M43 100% 50% M44 100% 100% M45 50% 50% M46 100% 100% M47 100% 100% M48 50% 100% M49 100% 100% M50 100% 100% M51 0% 0% M52 100% 100% M53 50% 0% M54 100% 100% M55 100% 100% M56 100% 100% M57 100% 100% M58 0% 0% M59 100% 100% M60 100% 100% Moyenne 76% 72% Source : Auteur, 2012

Annexe |p 23

Annexe VII : Répartition des classes sous K-Means

Classe 1 2 3 Objets 26 21 13 Somme des poids 26 21 13 Variance intra-classe 9,063 11,070 15,216 Distance minimale au barycentre 1,645 1,701 1,663 Distance moyenne au barycentre 2,818 3,067 3,468 Distance maximale au barycentre 4,590 5,333 6,500 Obs1 Obs27 Obs48 Obs2 Obs28 Obs49 Obs3 Obs29 Obs50 Obs4 Obs30 Obs51 Obs5 Obs31 Obs52 Obs6 Obs32 Obs53 Obs7 Obs33 Obs54 Obs8 Obs34 Obs55 Obs9 Obs35 Obs56 Obs10 Obs36 Obs57 Obs11 Obs37 Obs58 Obs12 Obs38 Obs59 Obs13 Obs39 Obs60 Obs14 Obs40 Obs15 Obs41 Obs16 Obs42 Obs17 Obs43 Obs18 Obs44 Obs19 Obs45 Obs20 Obs46 Obs21 Obs47 Obs22 Obs23 Obs24 Obs25 Obs26

Annexe |p 24

Annexe VIII: Données centrées réduites Données centrées réduites puis ramenées en indice d’évolution pour la typologie

Formule Méthode de centrage réduction : (X– moyenne X n)/ Ecartype X n

Formule pour le calcul de l’indice d’évolution : X –min(X n)

RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU M1 1,05 0,98 0,38 1,50 0,00 2,77 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79 0,00 M2 0,66 1,74 2,80 0,00 1,25 1,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,68 0,00 M3 1,45 0,27 1,71 1,74 0,00 1,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,47 0,00 M4 1,48 0,00 1,71 3,25 1,08 2,77 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 4,23 0,00 M5 0,00 2,88 1,71 0,00 0,00 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M6 0,66 0,59 2,80 0,00 0,00 1,80 0,00 0,00 1,66 0,00 0,00 1,47 0,00 M7 0,84 0,27 1,71 1,50 1,25 1,10 0,00 0,00 1,66 0,00 0,00 0,68 0,00 M8 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M9 0,53 0,59 0,77 0,00 0,00 2,77 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79 1,20 M10 2,47 0,98 2,80 0,00 1,08 1,10 0,00 0,00 1,66 0,00 0,00 4,23 2,13 M13 0,66 0,27 0,00 0,00 0,00 1,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79 0,00 M21 0,41 0,27 1,71 1,50 0,00 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M23 0,18 0,13 0,38 0,00 0,00 1,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,13 M24 1,05 3,83 0,77 0,00 1,25 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,13 M26 1,92 0,98 2,80 1,50 2,33 2,77 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,68 0,00 M34 0,08 2,88 2,80 3,25 1,08 1,10 0,00 0,00 1,66 0,00 0,00 2,23 0,00 M35 2,27 3,83 0,00 1,50 0,00 4,50 0,00 0,00 1,66 0,00 0,00 0,68 0,00 M37 1,92 0,59 2,80 1,50 2,33 2,77 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 4,23 0,00 M38 0,41 0,27 1,71 0,00 1,25 1,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M39 0,08 0,59 1,71 1,74 0,00 1,80 0,00 0,00 1,66 0,00 0,00 1,47 0,00 M44 0,98 0,13 0,00 1,50 0,00 1,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,68 0,00 M45 0,27 2,88 0,77 1,74 0,00 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,47 0,00 M51 0,08 2,88 0,00 0,00 1,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M54 0,98 0,98 0,38 1,74 0,00 2,77 0,00 1,33 0,00 0,00 0,00 1,47 0,00 M56 0,66 1,74 0,77 3,25 0,00 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,23 1,20 M58 0,08 2,88 2,80 0,00 0,00 1,80 0,00 1,33 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M11 0,98 0,13 0,38 1,50 1,08 1,80 0,00 0,00 3,52 0,00 0,00 0,68 0,00 M12 0,98 0,59 1,71 1,50 2,33 1,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79 0,00 M14 0,98 0,27 0,77 1,74 2,33 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,68 1,20 M22 2,76 0,13 0,38 0,00 2,33 1,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79 0,00 M25 2,76 0,98 0,38 1,50 1,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,68 4,53 M33 0,98 0,59 0,77 1,50 1,25 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,68 0,00 M36 0,98 0,00 0,00 0,00 3,52 0,00 0,00 0,00 3,52 0,00 0,00 0,00 0,00

Annexe |p 25

M40 0,41 0,13 0,38 0,00 0,00 0,72 0,00 2,93 3,52 0,00 0,00 0,00 0,00 M41 0,98 0,59 0,00 1,50 0,00 0,72 0,00 5,72 1,66 0,00 0,00 0,79 0,00 M42 2,47 0,00 0,38 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M43 1,92 0,98 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,33 3,52 0,00 0,00 0,00 0,00 M46 0,41 0,00 0,00 1,50 0,00 0,00 0,00 2,93 0,00 0,00 0,00 0,68 0,00 M47 1,92 0,00 0,00 0,00 1,25 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M48 1,92 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M49 0,84 0,00 0,00 0,00 2,33 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M50 3,21 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M52 1,92 0,27 0,00 0,00 2,33 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M53 0,08 0,59 2,80 0,00 0,00 1,80 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79 4,53 M55 4,49 0,00 0,00 0,00 1,25 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,13 M57 1,57 0,27 1,71 1,50 3,52 0,72 0,00 2,93 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 M60 0,08 0,98 0,38 1,74 2,33 0,00 0,00 1,33 0,00 0,00 0,00 1,47 0,00 M15 1,45 0,59 1,71 0,00 1,08 0,72 0,00 0,00 0,00 1,26 2,22 1,47 0,00 M16 0,41 0,59 0,77 3,25 1,25 0,72 0,00 0,00 0,00 0,00 4,72 0,00 0,00 M17 3,01 0,13 1,71 0,00 2,33 1,80 0,00 0,00 0,00 2,24 1,26 0,68 0,00 M18 3,32 0,59 0,77 1,50 1,25 0,00 3,95 0,00 0,00 0,00 0,00 0,79 0,00 M19 0,18 0,59 0,77 1,74 0,00 1,80 6,73 0,00 0,00 0,00 2,22 0,79 0,00 M20 0,54 0,13 0,38 1,50 0,00 0,72 0,00 0,00 0,00 2,24 1,26 1,47 0,00 M27 1,05 0,59 0,38 1,50 1,08 1,80 0,00 0,00 0,00 1,26 1,26 0,00 0,00 M28 0,98 2,88 1,71 0,00 1,25 2,77 0,00 0,00 0,00 2,24 1,26 0,00 0,00 M29 2,27 0,98 2,80 0,00 0,00 0,72 0,00 0,00 0,00 4,75 0,00 1,47 0,00 M30 0,53 0,59 2,80 0,00 0,00 1,10 0,00 0,00 0,00 1,26 2,22 0,79 0,00 M31 0,98 0,27 0,38 0,00 1,08 1,10 0,00 0,00 0,00 1,26 1,26 0,00 0,00 M32 1,92 0,59 0,38 0,00 2,33 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 4,72 0,00 0,00 M59 2,76 0,98 0,77 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,66 4,75 0,00 0,79 2,13 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 26

Annexe IX: Résultat AFD pour la typologie

Statistiques simples :

Variable Modalités Effectifs % Classe 1 8 14,815 2 14 25,926 3 32 59,259

Variable Observations Obs. avec données manquantes Obs. sans données manquantes Minimum Maximum Moyenne Ecart-type RIZ 60 0 60 0,000 4,492 1,221 1,000 MANIOC 60 0 60 0,000 3,831 0,824 1,000 PAT 60 0 60 0,000 2,802 1,020 1,000 MAÏS 60 0 60 0,000 3,251 0,846 1,000 HAR1 60 0 60 0,000 3,518 0,874 1,000 HAR2 60 0 60 0,000 4,495 1,116 1,000 TOM1 60 0 60 0,000 6,730 0,178 1,000 TOM2 60 0 60 0,000 5,725 0,330 1,000 BREDE 60 0 60 0,000 3,517 0,455 1,000 PDT1 60 0 60 0,000 4,750 0,355 1,000 PDT2s 60 0 60 0,000 4,723 0,373 1,000 ARAC 60 0 60 0,000 4,233 0,777 1,000 CHOU 60 0 60 0,000 4,527 0,389 1,000

Annexe |p 27

Matrice de corrélation Variables RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU RIZ 1,000 -0,216 -0,144 -0,202 0,235 -0,110 0,022 -0,127 -0,025 0,222 -0,056 0,045 0,175 MANIOC -0,216 1,000 0,219 0,065 -0,141 0,188 -0,042 -0,068 -0,007 0,023 -0,065 0,027 0,061 PAT -0,144 0,219 1,000 0,053 0,051 0,328 -0,045 -0,159 -0,073 0,177 0,001 0,450 0,059 MAÏS -0,202 0,065 0,053 1,000 0,018 0,229 0,146 0,089 -0,035 -0,216 0,069 0,436 -0,117 HAR1 0,235 -0,141 0,051 0,018 1,000 -0,138 -0,075 -0,067 -0,036 -0,111 0,117 -0,016 -0,087 HAR2 -0,110 0,188 0,328 0,229 -0,138 1,000 0,004 -0,130 -0,026 -0,042 -0,055 0,329 -0,086 TOM1 0,022 -0,042 -0,045 0,146 -0,075 0,004 1,000 -0,060 -0,082 -0,064 0,186 0,002 -0,070 TOM2 -0,127 -0,068 -0,159 0,089 -0,067 -0,130 -0,060 1,000 0,262 -0,119 -0,126 -0,084 -0,131 BREDE -0,025 -0,007 -0,073 -0,035 -0,036 -0,026 -0,082 0,262 1,000 -0,031 -0,173 0,028 -0,060 PDT1 0,222 0,023 0,177 -0,216 -0,111 -0,042 -0,064 -0,119 -0,031 1,000 0,158 0,033 0,031 PDT2s -0,056 -0,065 0,001 0,069 0,117 -0,055 0,186 -0,126 -0,173 0,158 1,000 -0,134 -0,148 ARAC 0,045 0,027 0,450 0,436 -0,016 0,329 0,002 -0,084 0,028 0,033 -0,134 1,000 0,063 CHOU 0,175 0,061 0,059 -0,117 -0,087 -0,086 -0,070 -0,131 -0,060 0,031 -0,148 0,063 1,000

Analyse Factorielle Discriminante :

Moyennes par classe :

Classe \ Variable RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 0,787 1,298 1,419 0,990 0,488 1,675 0,000 0,102 0,319 0,000 0,000 1,170 0,513 2 1,591 0,294 0,426 0,739 1,340 0,483 0,000 0,817 0,828 0,000 0,000 0,378 0,374 3 1,493 0,733 1,180 0,731 0,894 1,021 0,822 0,000 0,127 1,636 1,724 0,636 0,164

Annexe |p 28

Somme des poids, probabilités a priori et logarithmes des déterminants pour chaque classe :

Classe Somme des poids Probabilités a priori Log(Déterminant) 1 26,000 0,433 2 21,000 0,350 3 13,000 0,217 Des déterminants des matrices de covariance intra-classe sont nuls. Leur logarithme ne peut être calculé.

Valeurs propres :

F1 F2 Valeur propre 11,606 2,299 Discrimination (%) 83,466 16,534 % cumulé 83,466 100,000

Corrélations Variables/Facteurs :

RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU F1 0,176 -0,084 0,056 -0,072 0,039 -0,092 0,355 -0,159 -0,164 0,707 0,744 -0,104 -0,128 F2 -0,414 0,528 0,534 0,128 -0,451 0,628 0,029 -0,394 -0,285 0,058 0,061 0,413 0,063

Fonctions de classement :

Constante RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 -5,615 0,820 1,809 1,364 0,495 -0,282 2,012 -0,212 0,078 0,024 -0,757 0,197 0,494 0,607 2 -5,903 2,605 -0,106 0,447 1,467 1,787 -0,090 0,340 1,614 1,230 0,643 0,577 -1,376 0,402 3 -37,463 3,062 0,418 0,741 1,169 1,650 1,035 7,981 0,840 -0,191 17,646 16,454 -1,434 -0,748

Annexe |p 29

Classification a priori et a posteriori, probabilités d'appartenance, coordonnées et carrés des distances :

Observation A priori A posteriori Pr(1) Pr(2) Pr(3) F1 F2 D²(1) D²(2) D²(3) M1 1 1 0,999 0,001 0,000 -1,758 1,646 5,839 19,375 74,142 M2 1 1 0,998 0,002 0,000 -1,804 1,477 7,021 19,477 75,678 M3 1 1 0,994 0,006 0,000 -1,751 1,150 5,728 15,967 72,734 M4 1 1 1,000 0,000 0,000 -1,943 2,003 15,505 31,590 87,716 M5 1 1 1,000 0,000 0,000 -2,045 2,297 8,748 26,878 83,331 M6 1 1 0,999 0,001 0,000 -2,142 1,701 9,110 23,377 83,878 M7 2 2 0,275 0,725 0,000 -1,725 -0,680 10,703 8,769 72,923 M8 1 1 0,896 0,104 0,000 -1,764 0,256 8,542 12,857 73,637 M9 1 1 1,000 0,000 0,000 -2,064 2,116 8,119 25,063 82,584 M10 1 1 0,997 0,003 0,000 -2,391 1,309 24,829 36,728 102,763 M13 1 1 0,975 0,025 0,000 -1,790 0,711 7,054 14,410 73,652 M21 1 1 0,928 0,072 0,000 -1,734 0,380 10,423 15,529 75,320 M23 1 1 0,992 0,008 0,000 -2,104 0,992 10,751 20,271 83,198 M24 1 1 0,987 0,013 0,000 -2,040 0,878 16,479 25,182 87,606 M26 1 1 0,932 0,068 0,000 -1,342 0,453 13,941 19,161 72,563 M34 1 1 1,000 0,000 0,000 -2,293 1,928 15,961 31,877 93,753 M35 1 1 1,000 0,000 0,000 -1,865 2,700 29,512 50,149 102,097 M37 1 1 1,000 0,000 0,000 -1,816 2,018 17,061 33,124 87,207 M38 1 1 0,961 0,039 0,000 -1,618 0,589 7,105 13,489 70,589 M39 1 1 0,998 0,002 0,000 -2,173 1,360 6,108 18,136 80,570 M44 1 1 0,952 0,048 0,000 -1,671 0,517 6,475 12,435 70,655 M45 1 1 1,000 0,000 0,000 -2,127 2,290 8,991 27,153 84,911 M51 1 1 0,980 0,020 0,000 -1,826 0,768 12,879 20,652 80,216 M54 1 1 0,996 0,004 0,000 -1,830 1,299 7,592 18,892 76,260 M56 1 1 0,999 0,001 0,000 -2,222 1,549 11,197 24,527 86,916 M58 1 1 1,000 0,000 0,000 -2,045 2,497 12,946 32,406 88,007 M11 2 2 0,031 0,969 0,000 -1,831 -1,440 21,841 14,962 84,004 M12 2 2 0,407 0,593 0,000 -1,456 -0,464 9,148 8,392 67,458 M14 2 2 0,057 0,943 0,000 -1,562 -1,210 13,525 7,915 71,805 M22 2 2 0,036 0,964 0,000 -1,089 -1,285 15,818 9,264 66,119 M25 2 2 0,025 0,975 0,000 -1,939 -1,519 29,736 22,432 93,482 M33 1 2 0,498 0,502 0,000 -1,551 -0,366 6,532 6,514 66,643 M36 2 2 0,000 1,000 0,000 -1,408 -4,087 47,614 22,757 96,502 M40 2 2 0,001 0,999 0,000 -1,947 -2,670 30,036 15,098 91,164 M41 2 2 0,000 1,000 0,000 -1,715 -3,380 49,808 29,936 105,436 M42 2 2 0,038 0,962 0,000 -1,313 -1,303 15,828 9,366 69,784 M43 2 2 0,000 1,000 0,000 -1,740 -2,709 28,932 13,542 86,573 M46 2 2 0,010 0,990 0,000 -1,683 -1,778 20,848 11,580 79,756 M47 2 2 0,007 0,993 0,000 -1,241 -1,832 14,844 4,803 66,343 M48 2 2 0,071 0,929 0,000 -1,407 -1,116 13,089 7,955 69,029

Annexe |p 30

M49 2 2 0,006 0,994 0,000 -1,302 -1,890 18,109 7,738 70,474 M50 2 2 0,007 0,993 0,000 -1,160 -1,790 21,424 11,585 71,705 M52 2 2 0,001 0,999 0,000 -1,117 -2,306 19,026 5,719 67,356 M53 1 1 1,000 0,000 0,000 -2,713 2,331 25,945 44,930 111,604 M55 2 2 0,000 1,000 0,000 -1,086 -2,760 31,293 14,939 78,027 M57 2 2 0,000 1,000 0,000 -0,980 -3,718 43,077 20,267 85,786 M60 2 2 0,070 0,930 0,000 -1,663 -1,158 17,799 12,628 77,862 M15 3 3 0,000 0,000 1,000 5,572 0,720 63,090 63,542 8,505 M16 3 3 0,000 0,000 1,000 7,923 -0,020 123,201 116,514 28,144 M17 3 3 0,000 0,000 1,000 6,384 -1,034 82,693 70,730 10,548 M18 3 3 0,000 0,482 0,518 2,790 -2,034 55,363 40,163 40,017 M19 3 3 0,000 0,000 1,000 9,209 1,591 162,681 165,471 50,281 M20 3 3 0,000 0,000 1,000 5,583 0,704 65,705 66,042 10,899 M27 3 3 0,000 0,000 1,000 3,839 0,008 40,984 38,349 13,239 M28 3 3 0,000 0,000 1,000 5,737 2,332 70,398 81,391 16,932 M29 3 3 0,000 0,000 1,000 8,768 0,878 132,836 131,311 26,001 M30 3 3 0,000 0,000 1,000 5,312 1,984 61,060 70,146 13,760 M31 3 3 0,000 0,000 1,000 3,819 -0,236 39,936 35,700 11,938 M32 3 3 0,000 0,000 1,000 8,288 -1,288 132,048 116,597 27,955 M59 3 3 0,000 0,000 1,000 8,564 -1,359 138,376 122,191 29,570

Matrice de confusion pour l'échantillon d'estimation : Groupe 1 2 3 Total % correct 1 26 0 0 26 100,00% 2 0 21 0 21 100,00% 3 0 0 13 13 100,00% Total 26 21 13 60 100,00% Source : Auteur, 2012 (AFD)

Annexe |p 31

Annexe X: Détails des calculs sur l’analyse des tendances d’évolution de chaque groupe obtenu par analyse prospective sous chaîne de Markov

Groupe1

− Matrice de corrélation : matrice initiale Variables RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU RIZ 1,00 -0,22 -0,14 -0,20 0,23 -0,11 0,02 -0,13 -0,02 0,22 -0,06 0,05 0,17 MANIOC -0,22 1,00 0,22 0,07 -0,14 0,19 -0,04 -0,07 -0,01 0,02 -0,07 0,03 0,06 PAT -0,14 0,22 1,00 0,05 0,05 0,33 -0,04 -0,16 -0,07 0,18 0,00 0,45 0,06 MAÏS -0,20 0,07 0,05 1,00 0,02 0,23 0,15 0,09 -0,04 -0,22 0,07 0,44 -0,12 HAR1 0,23 -0,14 0,05 0,02 1,00 -0,14 -0,07 -0,07 -0,04 -0,11 0,12 -0,02 -0,09 HAR2 -0,11 0,19 0,33 0,23 -0,14 1,00 0,00 -0,13 -0,03 -0,04 -0,05 0,33 -0,09 TOM1 0,02 -0,04 -0,04 0,15 -0,07 0,00 1,00 -0,06 -0,08 -0,06 0,19 0,00 -0,07 TOM2 -0,13 -0,07 -0,16 0,09 -0,07 -0,13 -0,06 1,00 0,26 -0,12 -0,13 -0,08 -0,13 BREDE -0,02 -0,01 -0,07 -0,04 -0,04 -0,03 -0,08 0,26 1,00 -0,03 -0,17 0,03 -0,06 PDT1 0,22 0,02 0,18 -0,22 -0,11 -0,04 -0,06 -0,12 -0,03 1,00 0,16 0,03 0,03 PDT2s -0,06 -0,07 0,00 0,07 0,12 -0,05 0,19 -0,13 -0,17 0,16 1,00 -0,13 -0,15 ARAC 0,05 0,03 0,45 0,44 -0,02 0,33 0,00 -0,08 0,03 0,03 -0,13 1,00 0,06 CHOU 0,17 0,06 0,06 -0,12 -0,09 -0,09 -0,07 -0,13 -0,06 0,03 -0,15 0,06 1,00 Source : Auteur, 2012 − Première modification : X- ABS (MIN X en colonne) Variables RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU RIZ 1,22 0,00 0,01 0,01 0,38 0,03 0,10 0,03 0,15 0,44 0,12 0,18 0,32 MANIOC 0,00 1,22 0,38 0,28 0,00 0,33 0,04 0,09 0,17 0,24 0,11 0,16 0,21 PAT 0,07 0,43 1,16 0,27 0,19 0,47 0,04 0,00 0,10 0,39 0,17 0,58 0,21 MAÏS 0,01 0,28 0,21 1,22 0,16 0,37 0,23 0,25 0,14 0,00 0,24 0,57 0,03 HAR1 0,45 0,07 0,21 0,23 1,14 0,00 0,01 0,09 0,14 0,11 0,29 0,12 0,06 HAR2 0,11 0,40 0,49 0,44 0,00 1,14 0,09 0,03 0,15 0,17 0,12 0,46 0,06 TOM1 0,24 0,17 0,11 0,36 0,07 0,14 1,08 0,10 0,09 0,15 0,36 0,14 0,08 TOM2 0,09 0,15 0,00 0,31 0,07 0,01 0,02 1,16 0,43 0,10 0,05 0,05 0,02 BREDE 0,19 0,21 0,09 0,18 0,11 0,11 0,00 0,42 1,17 0,18 0,00 0,16 0,09

Annexe |p 32

PDT1 0,44 0,24 0,34 0,00 0,03 0,10 0,02 0,04 0,14 1,22 0,33 0,17 0,18 PDT2s 0,16 0,15 0,16 0,28 0,26 0,08 0,27 0,03 0,00 0,37 1,17 0,00 0,00 ARAC 0,26 0,24 0,61 0,65 0,12 0,47 0,08 0,07 0,20 0,25 0,04 1,13 0,21 CHOU 0,39 0,28 0,22 0,10 0,05 0,05 0,01 0,03 0,11 0,25 0,03 0,20 1,15 − Seconde modification et obtention de la matrice stochastique finale Formule : X / SOMME (X en ligne)

Variables RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU RIZ 0,41 0,00 0,00 0,00 0,13 0,01 0,03 0,01 0,05 0,15 0,04 0,06 0,11 MANIOC 0,00 0,38 0,12 0,09 0,00 0,10 0,01 0,03 0,05 0,07 0,03 0,05 0,07 PAT 0,02 0,11 0,28 0,07 0,05 0,11 0,01 0,00 0,02 0,10 0,04 0,14 0,05 MAÏS 0,00 0,08 0,06 0,33 0,04 0,10 0,06 0,07 0,04 0,00 0,07 0,15 0,01 HAR1 0,15 0,03 0,07 0,08 0,39 0,00 0,00 0,03 0,05 0,04 0,10 0,04 0,02 HAR2 0,03 0,11 0,13 0,12 0,00 0,31 0,02 0,01 0,04 0,05 0,03 0,13 0,02 TOM1 0,08 0,06 0,04 0,12 0,02 0,05 0,35 0,03 0,03 0,05 0,12 0,04 0,02 TOM2 0,04 0,06 0,00 0,12 0,03 0,00 0,01 0,47 0,18 0,04 0,02 0,02 0,01 BREDE 0,07 0,07 0,03 0,06 0,04 0,04 0,00 0,14 0,40 0,06 0,00 0,06 0,03 PDT1 0,14 0,07 0,10 0,00 0,01 0,03 0,01 0,01 0,04 0,38 0,10 0,05 0,06 PDT2s 0,05 0,05 0,05 0,10 0,09 0,03 0,09 0,01 0,00 0,13 0,40 0,00 0,00 ARAC 0,06 0,06 0,14 0,15 0,03 0,11 0,02 0,02 0,05 0,06 0,01 0,26 0,05 CHOU 0,14 0,10 0,08 0,03 0,02 0,02 0,00 0,01 0,04 0,09 0,01 0,07 0,40

Matrice moyenne par classe du groupe1 Classe \ Variable RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU Groupe 1 0,79 1,30 1,42 0,99 0,49 1,68 0,00 0,10 0,32 0,00 0,00 1,17 0,51

Annexe |p 33

Chaîne de Markov du groupe 1 Année RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 0,09 0,15 0,16 0,11 0,06 0,19 0,00 0,01 0,04 0,00 0,00 0,13 0,06 2 0,07 0,12 0,12 0,11 0,05 0,12 0,02 0,03 0,06 0,07 0,04 0,12 0,06 3 0,08 0,11 0,11 0,11 0,05 0,10 0,03 0,04 0,06 0,09 0,05 0,11 0,06 4 0,08 0,10 0,10 0,10 0,05 0,09 0,03 0,05 0,07 0,09 0,06 0,10 0,06 5 0,09 0,10 0,10 0,10 0,06 0,08 0,03 0,05 0,07 0,10 0,07 0,10 0,06 6 0,09 0,10 0,10 0,10 0,06 0,08 0,03 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 7 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,08 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 8 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,08 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 9 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,08 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 10 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,08 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06

Groupe2 Matrice moyenne par classe du groupe2 Classe \ Variable RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU Groupe 2 1,591 0,294 0,426 0,739 1,340 0,483 0,000 0,817 0,828 0,000 0,000 0,378 0,374

Chaîne de Markov du groupe 2

Année RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 0,22 0,04 0,06 0,10 0,18 0,07 0,00 0,11 0,11 0,00 0,00 0,05 0,05 2 0,14 0,06 0,06 0,10 0,12 0,05 0,02 0,09 0,10 0,07 0,04 0,08 0,06 3 0,12 0,08 0,08 0,10 0,09 0,06 0,03 0,07 0,09 0,09 0,06 0,08 0,06 4 0,10 0,09 0,08 0,10 0,07 0,07 0,03 0,07 0,08 0,10 0,07 0,09 0,06

Annexe |p 34

5 0,10 0,09 0,09 0,10 0,06 0,07 0,03 0,06 0,08 0,10 0,07 0,09 0,06 6 0,09 0,09 0,09 0,10 0,06 0,07 0,03 0,06 0,08 0,10 0,07 0,09 0,06 7 0,09 0,09 0,09 0,10 0,06 0,07 0,03 0,06 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 8 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,07 0,03 0,06 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 9 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 10 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06

Groupe 3 Matrice moyenne par classe du groupe 3 Classe \ Variable RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU Groupe 3 1,493 0,733 1,180 0,731 0,894 1,021 0,822 0,000 0,127 1,636 1,724 0,636 0,164

Chaîne de Markov du groupe 3 Année RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 0,13 0,07 0,11 0,07 0,08 0,09 0,07 0,00 0,01 0,15 0,15 0,06 0,01 2 0,11 0,08 0,10 0,09 0,07 0,07 0,05 0,02 0,04 0,13 0,11 0,08 0,05 3 0,10 0,09 0,09 0,09 0,07 0,07 0,05 0,03 0,05 0,11 0,09 0,09 0,06 4 0,10 0,09 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,04 0,06 0,11 0,08 0,09 0,06 5 0,10 0,09 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,08 0,09 0,06 6 0,09 0,09 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 7 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 8 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 9 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06 10 0,09 0,10 0,09 0,10 0,06 0,07 0,04 0,05 0,07 0,10 0,07 0,09 0,06

Annexe |p 35

Annexe XI: Matrice d’évolution pour l’analyse prospective des spéculations

Formule : Produit de deux matrices Première ligne : moyenne par classe d’une variable divisée par la somme en ligne des moyennes de toutes les variables Deuxième ligne : produit de matrice entre la première ligne et la matrice stochastique − Matrice d’évolution pour l’analyse prospective des spéculations du groupe 1

RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 0,090 0,148 0,162 0,113 0,056 0,191 0,000 0,012 0,036 0,000 0,000 0,134 0,059 2 0,073 0,121 0,124 0,115 0,052 0,122 0,021 0,030 0,056 0,066 0,036 0,121 0,064 3 0,077 0,109 0,109 0,109 0,052 0,097 0,029 0,041 0,064 0,087 0,055 0,107 0,064 4 0,082 0,103 0,102 0,105 0,054 0,086 0,033 0,047 0,068 0,095 0,063 0,099 0,063 5 0,086 0,100 0,098 0,102 0,056 0,081 0,034 0,051 0,070 0,098 0,067 0,095 0,063 6 0,088 0,098 0,096 0,101 0,057 0,078 0,035 0,052 0,071 0,100 0,069 0,093 0,063 7 0,090 0,097 0,095 0,100 0,058 0,077 0,035 0,053 0,071 0,100 0,070 0,092 0,063 8 0,090 0,097 0,094 0,100 0,058 0,076 0,035 0,054 0,072 0,101 0,070 0,091 0,063 9 0,091 0,097 0,094 0,100 0,059 0,075 0,035 0,054 0,072 0,101 0,070 0,091 0,063 10 0,091 0,096 0,094 0,099 0,059 0,075 0,035 0,054 0,072 0,101 0,070 0,091 0,063 Source : Auteur, 2012 − Matrice d’évolution pour l’analyse prospective des spéculations du groupe 2

RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 0,219 0,040 0,059 0,102 0,184 0,066 0,000 0,112 0,114 0,000 0,000 0,052 0,052 2 0,142 0,064 0,065 0,095 0,117 0,055 0,019 0,088 0,100 0,070 0,043 0,081 0,062 3 0,115 0,079 0,077 0,095 0,085 0,060 0,028 0,074 0,089 0,091 0,059 0,084 0,064 4 0,103 0,087 0,084 0,096 0,071 0,065 0,031 0,065 0,082 0,098 0,066 0,086 0,064 5 0,098 0,091 0,088 0,097 0,065 0,069 0,033 0,061 0,077 0,100 0,069 0,088 0,063 6 0,095 0,094 0,090 0,098 0,062 0,072 0,034 0,058 0,075 0,101 0,070 0,089 0,063 7 0,093 0,095 0,092 0,098 0,060 0,073 0,035 0,056 0,074 0,101 0,070 0,090 0,063 8 0,092 0,095 0,092 0,099 0,060 0,074 0,035 0,055 0,073 0,101 0,070 0,090 0,063 9 0,092 0,096 0,093 0,099 0,059 0,074 0,035 0,055 0,072 0,101 0,070 0,090 0,063 10 0,092 0,096 0,093 0,099 0,059 0,074 0,035 0,054 0,072 0,101 0,070 0,090 0,063

Annexe |p 36

− Matrice d’évolution pour l’analyse prospective des spéculations du groupe 3

RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR1 HAR2 TOM1 TOM2 BREDE PDT1 PDT2s ARAC CHOU 1 0,134 0,066 0,106 0,065 0,080 0,091 0,074 0,000 0,011 0,147 0,154 0,057 0,015 2 0,112 0,081 0,096 0,086 0,075 0,074 0,055 0,020 0,039 0,125 0,113 0,079 0,047 3 0,103 0,089 0,094 0,093 0,069 0,072 0,045 0,033 0,053 0,114 0,092 0,085 0,058 4 0,098 0,092 0,094 0,095 0,065 0,073 0,040 0,042 0,062 0,108 0,082 0,088 0,062 5 0,095 0,094 0,094 0,097 0,062 0,074 0,038 0,047 0,066 0,105 0,076 0,089 0,063 6 0,094 0,095 0,094 0,098 0,061 0,074 0,037 0,050 0,069 0,103 0,074 0,090 0,063 7 0,093 0,095 0,093 0,098 0,060 0,074 0,036 0,052 0,070 0,102 0,072 0,090 0,063 8 0,092 0,096 0,093 0,099 0,060 0,075 0,036 0,053 0,071 0,102 0,071 0,090 0,063 9 0,092 0,096 0,093 0,099 0,059 0,075 0,035 0,053 0,071 0,102 0,071 0,090 0,063 10 0,092 0,096 0,093 0,099 0,059 0,075 0,035 0,054 0,072 0,101 0,071 0,090 0,063 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 37

Annexe XII: Les membres de chaque ménage en 2012

Nonbre famille 0 - 5 ans 6 - 15 ans 16 - 25 ans 26- 40 ans 40 ans et + M1 1 1 3 2 3 M2 2 1 0 0 2 M3 0 3 0 0 2 M4 0 3 1 1 0 M5 2 2 0 1 1 M6 1 5 1 1 1 M7 1 1 1 1 0 M8 0 3 0 2 1 M9 0 2 0 1 1 M10 1 2 1 1 2 M11 0 2 0 2 0 M12 3 0 1 1 0 M13 1 1 0 2 0 M14 0 3 3 1 2 M15 1 2 0 1 1 M16 1 0 0 1 1 M17 1 4 2 0 2 M18 0 4 0 1 1 M19 2 0 2 0 0 M20 1 2 0 2 0 M21 0 3 0 1 1 M22 0 0 1 1 3 M23 0 1 3 0 2 M24 2 3 1 1 1 M25 3 2 0 5 1 M26 1 4 1 0 3 M27 0 4 1 2 2 M28 1 3 3 0 2 M29 2 2 0 2 0 M30 1 2 2 1 1 M31 0 5 0 0 2 M32 0 0 0 0 2 M33 0 3 0 2 0 M34 2 1 2 0 2 M35 0 2 2 2 2 M36 0 1 1 0 2 M37 2 2 8 2 0 M38 0 2 0 2 0 M39 0 3 2 1 2 M40 1 2 0 1 1

Annexe |p 38

M41 1 1 0 2 0 M42 2 0 0 2 0 M43 1 1 1 0 2 M44 0 2 1 2 0 M45 1 0 0 2 1 M46 0 0 0 2 2 M47 1 1 1 2 0 M48 0 2 0 2 0 M49 0 0 1 1 1 M50 0 2 0 2 1 M51 0 0 0 1 1 M52 2 0 1 2 0 M53 0 0 1 1 2 M54 0 1 1 2 0 M55 1 0 0 2 0 M56 0 0 1 2 2 M57 1 1 0 2 0 M58 0 0 1 1 2 M59 0 1 2 2 0 M60 1 2 0 2 0 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 39

Annexe XIII: Croissance de la population depuis 2012 jusqu’en 2021 D’après le Recensement Global de la Population et de l’Habitat 3 (RGPH 3), le taux de croissance annuel de la population est de 2.42% à Madagascar. (Année, 2007). En appliquant ce taux sur l’effectif actuel de la population, on arrive à prévoir quelle est l’évolution démographique de la population d’une année sur l’autre.

taux de Année 0 - 5 ans 6 - 15 ans 16 - 25 ans 26- 40 ans 40 ans et + croissance 2012 44 100 53 78 63 2,42% 2013 45 102 54 80 65 2014 46 105 56 82 66 2015 47 107 57 84 68 2016 48 110 58 86 69 2017 50 113 60 88 71 2018 51 115 61 90 73 2019 52 118 63 92 74 2020 53 121 64 94 76 2021 55 124 66 97 78 Source : RGPH 3, 2007

Annexe |p 40

Annexe XIV: Consommations Les agriculteurs ont toujours l’habitude d’évaluer ou de mesurer leur consommation en unité pratique. Ces dernières sont les suivant :

− Consommation par classe d'âge en une semaine

Age RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR TOM BREDE PDT ARAC chou 0 à 5 7 1 1 1 2 3 2 0,25 0,25 0,1 6 à 15 12 2 4 1,5 4,5 3 3 0,3 0,25 0,2 16 à 25 14 2 4 1,5 4,5 3 3 0,3 0,25 0,2 25 à40 14 2 4 1,5 4,5 3 3 0,3 0,25 0,2 40 et plus 10 2 4 1,5 4,5 3 3 0,3 0,25 0,2 Total 57 9 17 7 20 15 14 1,45 1,25 0,9 Unité Kapoaka kg kg Kapoaka Kapoaka Pièce tokony kg Kapoaka Pièce Source: Auteur, 2012(enquête auprès de quelques ménages et auprès du marché du Commune d’Andranovorivato et de Fianarantsoa) Afin de pouvoir démontrer ce qu’on veut, la conversion de l’unité pratique en kilogramme est adoptée et cela permet d’envisager la situation suivante : − Conversion d’unité pratique en Kg

Unité Riz MAÏS HAR TOM BREDE ARAC chou Kapoaka 3,50 4,00 3,50 5,00 Pièces 10,00 1,00 Tokony 1,00 Kg 1 1 1 1 0,2 1 0,5 Source: Auteur, 2012 (Enquête auprès de quelques ménages et auprès du marché du Commune d’Andranovorivato et de Fianarantsoa) La consommation des usagers est ainsi adoptée par les tableaux suivant : Consommation en Kg par classe d’âge par an (Paddy)

MANI Age Riz OC PAT MAÏS HAR TOM BREDE PDT ARAC chou

0 à 5 160,44 26,07 52,14 13,04 29,80 15,64 20,86 13,04 2,61 2,61

6 à 15 275,04 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21

16 à 25 320,88 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21

25 à40 320,88 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21 40 et plus 229,20 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21 Total en 1 886,428 297,959 78,2142 75,6071 13,0357 23,4642 kg 306 443 571 91,25 184 857 146 429 143 857 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 41

Consommation en kg par classe d’âge par an (riz blanc)

Age MANI Riz OC PAT MAÏS HAR TOM BREDE PDT ARAC chou

0 à 5 104,29 26,07 52,14 13,04 29,80 15,64 20,86 13,04 2,61 2,61

6 à 15 178,78 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21

16 à 25 208,57 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21

25 à40 208,57 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21

40 et + 148,98 104,29 208,57 19,55 67,04 15,64 31,29 15,64 2,61 5,21 Total en 886,428 297,959 78,2142 75,6071 13,0357 23,4642 kg 849 443 571 91,25 184 857 146 429 143 857 Source : Auteur, 2012

Répartition du paddy en riz blanc et son de riz PADDY 100% RIZ BLANC 65% SON DE RIZ 35% Source: Auteur, 2012/ enquête auprès de quelques ménages et auprès du marché du Commune d’Andranovorivato et de Fianarantsoa

Annexe |p 42

Annexe XV: Tendance de la consommation depuis 2012 jusqu’en 2021

Années Riz MANIOC PAT MAÏS HAR TOM BREDE PDT ARAC chou 2012 91 038 31 807 63 614 6 322 21 021 5 287 10 116 5 173 881 1 648 2013 93 241 32 577 65 154 6 475 21 530 5 415 10 361 5 298 903 1 688 2014 95 498 33 365 66 730 6 632 22 051 5 546 10 611 5 426 924 1 728 2015 97 809 34 173 68 345 6 793 22 584 5 681 10 868 5 557 947 1 770 2016 100 176 35 000 69 999 6 957 23 131 5 818 11 131 5 692 970 1 813 2017 102 600 35 847 71 693 7 125 23 691 5 959 11 400 5 829 993 1 857 2018 105 083 36 714 73 428 7 298 24 264 6 103 11 676 5 971 1 017 1 902 2019 107 626 37 603 75 205 7 474 24 851 6 251 11 959 6 115 1 042 1 948 2020 110 230 38 513 77 025 7 655 25 453 6 402 12 248 6 263 1 067 1 995 2021 112 898 39 445 78 889 7 840 26 069 6 557 12 545 6 415 1 093 2 043 Source : Auteur, 2012

La prévision de la croissance de la population est adoptée pour prévoir par la suite la tendance de la consommation. En effet, la croissance de la consommation suit une tendance linéaire croissante et constante car elle évolue avec la croissance démographique. 2012 : Année d’observation, c'est-à-dire année de départ de la prospective. 2021 : Dernière année prévue par la prospective.

Annexe |p 43

Annexe XVI: Prévision de la production par analyse prospective et stratégique

− Evolution des productions du groupe 1 G1 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 28552 23109 24480 26149 27309 28026 28451 28697 28838 28919 MANIOC 88166 71864 64849 61398 59554 58532 57960 57639 57460 57360 PAT 33547 25667 22639 21101 20282 19842 19606 19479 19410 19373 MAÏS 2291 2322 2212 2126 2075 2047 2031 2022 2017 2015 HAR1 1579 1479 1477 1528 1579 1616 1639 1654 1662 1667 HAR2 8050 5130 4070 3616 3395 3282 3221 3188 3170 3161 TOM2 1278 3233 4491 5174 5529 5712 5807 5856 5882 5896 BREDE 2560 3924 4492 4762 4901 4976 5017 5039 5051 5058 ARAC 5969 5405 4795 4441 4254 4156 4105 4079 4064 4057 CHOU 3201 3499 3482 3448 3431 3425 3424 3425 3427 3428 Source : Auteur, 2012 Evolution des rendements du Groupe 1 spéculations 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 2,91 2,35 2,49 2,66 2,78 2,85 2,90 2,92 2,94 2,94 MANIOC 5,02 4,09 3,70 3,50 3,39 3,34 3,30 3,28 3,27 3,27 PAT 5,06 3,87 3,42 3,19 3,06 3,00 2,96 2,94 2,93 2,92 MAÏS 1,17 1,19 1,13 1,09 1,06 1,05 1,04 1,04 1,03 1,03 HAR1 1,17 1,10 1,09 1,13 1,17 1,20 1,21 1,22 1,23 1,23 HAR2 1,13 0,72 0,57 0,51 0,48 0,46 0,45 0,45 0,44 0,44 TOM2 2,84 7,19 9,98 11,50 12,29 12,69 12,90 13,01 13,07 13,10 BREDE 3,41 5,23 5,99 6,35 6,54 6,64 6,69 6,72 6,74 6,74 ARAC 0,98 0,89 0,79 0,73 0,70 0,68 0,67 0,67 0,67 0,67 CHOU 3,56 3,89 3,87 3,83 3,81 3,81 3,80 3,81 3,81 3,81 Source : Auteur, 2012

Evolution des productions du groupe 2 G2 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 40998 26679 21592 19363 18283 17732 17443 17289 17207 17162 MANIOC 16148 25570 31420 34698 36439 37348 37822 38072 38204 38275 PAT 8133 9012 10694 11691 12249 12561 12735 12832 12886 12916 MAÏS 1380 1293 1297 1310 1322 1331 1338 1342 1344 1346 HAR1 3499 2213 1615 1350 1231 1175 1148 1135 1129 1125 HAR2 1874 1548 1689 1848 1957 2023 2061 2083 2095 2102 TOM2 8237 6418 5391 4788 4434 4229 4112 4046 4008 3987 BREDE 5372 4705 4186 3852 3654 3541 3476 3440 3420 3409 ARAC 1557 2419 2530 2586 2630 2662 2682 2695 2703 2707 CHOU 1888 2288 2341 2334 2321 2312 2306 2303 2301 2300 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 44

Evolution des rendements du groupe 2 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 2,78 1,81 1,46 1,31 1,24 1,20 1,18 1,17 1,17 1,16 MANIOC 5,01 7,93 9,74 10,76 11,30 11,58 11,73 11,81 11,85 11,87 PAT 4,93 5,46 6,48 7,09 7,42 7,61 7,72 7,78 7,81 7,83 MAÏS 1,53 1,44 1,44 1,46 1,47 1,48 1,49 1,49 1,49 1,50 HAR1 0,99 0,62 0,46 0,38 0,35 0,33 0,32 0,32 0,32 0,32 HAR2 1,39 1,15 1,25 1,37 1,45 1,50 1,53 1,54 1,55 1,56 TOM1 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 TOM2 3,05 2,38 2,00 1,77 1,64 1,57 1,52 1,50 1,48 1,48 BREDE 3,58 3,14 2,79 2,57 2,44 2,36 2,32 2,29 2,28 2,27 PDT1 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 PDT2s 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 ARAC 1,30 2,02 2,11 2,16 2,19 2,22 2,24 2,25 2,25 2,26 CHOU 3,60 4,36 4,46 4,44 4,42 4,40 4,39 4,39 4,38 4,38 Source : Auteur, 2012

Evolution des productions du groupe 3

G3 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 24025 20042 18451 17616 17128 16836 16659 16554 16490 16453 MANIOC 24883 30876 33562 34908 35613 35992 36197 36310 36372 36407 PAT 13945 12641 12442 12387 12360 12343 12331 12323 12318 12315 MAÏS 846 1106 1195 1233 1252 1264 1270 1274 1277 1278 HAR1 1445 1347 1240 1168 1124 1099 1084 1076 1072 1069 HAR2 2453 1980 1931 1950 1971 1985 1994 1998 2001 2003 TOM1 635 472 389 347 326 315 309 306 305 304 BREDE 512 1743 2397 2759 2962 3077 3142 3178 3199 3211 PDT1 4867 4166 3778 3583 3482 3429 3400 3383 3374 3368 PDT2s 5156 3768 3079 2730 2550 2457 2408 2382 2369 2361 ARAC 1622 2238 2425 2503 2540 2558 2568 2572 2575 2576 CHOU 512 1630 2017 2148 2188 2198 2197 2194 2191 2189 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 45

Evolution des rendements du groupe 3 G3 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 3,00 2,51 2,31 2,20 2,14 2,10 2,08 2,07 2,06 2,06 MANIOC 5,08 6,30 6,85 7,12 7,27 7,35 7,39 7,41 7,42 7,43 PAT 4,98 4,51 4,44 4,42 4,41 4,41 4,40 4,40 4,40 4,40 MAÏS 1,25 1,64 1,77 1,83 1,86 1,87 1,88 1,89 1,89 1,89 HAR1 1,13 1,06 0,97 0,92 0,88 0,86 0,85 0,84 0,84 0,84 HAR2 1,23 0,99 0,97 0,97 0,99 0,99 1,00 1,00 1,00 1,00 TOM1 2,82 2,10 1,73 1,54 1,45 1,40 1,37 1,36 1,36 1,35 TOM2 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 BREDE 3,41 11,62 15,98 18,39 19,75 20,51 20,94 21,19 21,33 21,41 PDT1 3,61 3,09 2,80 2,65 2,58 2,54 2,52 2,51 2,50 2,49 PDT2s 3,62 2,64 2,16 1,92 1,79 1,72 1,69 1,67 1,66 1,66 ARAC 1,03 1,42 1,54 1,59 1,61 1,62 1,63 1,63 1,63 1,64 CHOU 3,41 10,86 13,45 14,32 14,59 14,65 14,65 14,63 14,61 14,59 Source : Auteur, 2012 Les tableaux suivants sont obtenus par calcul de la moyenne des rendements de ces trois groupes Evolution des rendements totaux 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 2,90 2,22 2,09 2,06 2,05 2,05 2,05 2,05 2,05 2,05 MANIOC 5,04 6,11 6,76 7,13 7,32 7,42 7,47 7,50 7,51 7,52 PAT 4,99 4,62 4,78 4,90 4,97 5,01 5,03 5,04 5,05 5,05 MAÏS 1,32 1,42 1,45 1,46 1,46 1,47 1,47 1,47 1,47 1,47 HAR1 1,10 0,93 0,84 0,81 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80 HAR2 1,25 0,95 0,93 0,95 0,97 0,98 0,99 1,00 1,00 1,00 TOM1 2,82 2,10 1,73 1,54 1,45 1,40 1,37 1,36 1,36 1,35 TOM2 2,95 4,78 5,99 6,63 6,96 7,13 7,21 7,26 7,28 7,29 BREDE 3,47 6,66 8,25 9,10 9,57 9,84 9,98 10,07 10,11 10,14 PDT1 3,61 3,09 2,80 2,65 2,58 2,54 2,52 2,51 2,50 2,49 PDT2s 3,62 2,64 2,16 1,92 1,79 1,72 1,69 1,67 1,66 1,66 ARAC 1,10 1,44 1,48 1,49 1,50 1,51 1,51 1,52 1,52 1,52 CHOU 3,52 6,37 7,26 7,53 7,61 7,62 7,61 7,61 7,60 7,59 Source : Auteur, 2012

Evolution des productions en tonnes par l’analyse prospective spéculations surface cycle 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 RIZ 32,58 1 94,35 72,38 67,99 67,06 66,89 66,88 66,90 66,91 66,92 66,93 MANIOC 25,68 1 129,1 156,83 173,62 182,99 187,94 190,52 191,86 192,56 192,93 193,13 PAT 11,08 1 55,28 51,13 52,94 54,25 55,00 55,43 55,68 55,81 55,89 55,93 MAÏS 3,53 1 4,65 5,01 5,11 5,14 5,16 5,17 5,18 5,19 5,19 5,20 HAR1 6,18 1 6,77 5,71 5,19 5,00 4,94 4,92 4,92 4,92 4,92 4,92 HAR2 10,48 1 13,07 9,97 9,73 9,95 10,16 10,30 10,39 10,44 10,47 10,48 TOM1 0,23 1 0,64 0,47 0,39 0,35 0,33 0,31 0,31 0,31 0,30 0,30 TOM2 1,05 3 9,28 15,06 18,86 20,90 21,94 22,46 22,72 22,86 22,93 22,96 BREDE 1,20 2 8,33 15,99 19,81 21,85 22,98 23,61 23,96 24,16 24,27 24,34 PDT1 1,35 1 4,87 4,17 3,78 3,58 3,48 3,43 3,40 3,38 3,37 3,37 PDT2s 1,43 1 5,16 3,77 3,08 2,73 2,55 2,46 2,41 2,38 2,37 2,36 ARAC 8,88 1 9,78 12,79 13,12 13,23 13,32 13,38 13,43 13,45 13,47 13,48 CHOU 1,58 1 5,55 10,03 11,43 11,86 11,98 12,00 11,99 11,98 11,97 11,96 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 46

Evolution de la production en kilogramme Années RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR TOM BREDE PDT ARAC CHOU 2012 94 345 129 308 55 275 4 655 19 843 9 912 8 326 10 023 9 781 5 548 2013 72 383 156 828 51 132 5 012 15 688 15 533 15 993 7 934 12 789 10 033 2014 67 994 173 625 52 945 5 106 14 923 19 252 19 808 6 858 13 117 11 433 2015 67 063 182 992 54 248 5 137 14 952 21 248 21 848 6 312 13 231 11 864 2016 66 888 187 944 55 004 5 156 15 100 22 263 22 975 6 032 13 318 11 982 2017 66 878 190 519 55 433 5 171 15 223 22 774 23 606 5 886 13 383 12 001 2018 66 896 191 857 55 675 5 182 15 305 23 032 23 961 5 808 13 426 11 993 2019 66 911 192 560 55 811 5 189 15 355 23 164 24 161 5 765 13 454 11 980 2020 66 921 192 932 55 887 5 194 15 384 23 231 24 274 5 742 13 471 11 970 2021 66 926 193 131 55 929 5 197 15 401 23 265 24 338 5 729 13 480 11 962 Source : Auteur, 2012

Annexe |p 47

Annexe XVII: Évolution annuelle de l’offre et de la demande Le tableau suivant est le résultat de la différence entre production et consommation pour les années prévues par la prospection. Si la différence est négative, il y a déficit et en termes d’analyse de marché ce dernier se traduit en demande. Au cas contraire, il y a des surplus commercialisable c'est-à-dire offre.

Evolution annuelle de l'offre et de la demande

Années RIZ MANIOC PAT MAÏS HAR TOM BREDE PDT ARAC CHOU 2012 3307 97501 -8339 -1667 -1178 4625 -1790 4851 8900 3900 2013 -20858 124251 -14022 -1463 -5842 10118 5632 2636 11886 8345 2014 -27503 140260 -13786 -1526 -7128 13706 9197 1432 12193 9705 2015 -30746 148819 -14097 -1656 -7632 15567 10979 755 12285 10094 2016 -33287 152945 -14996 -1801 -8030 16445 11844 341 12348 10169 2017 -35721 154672 -16260 -1954 -8467 16815 12206 56 12390 10144 2018 -38187 155143 -17753 -2116 -8959 16929 12285 -163 12409 10091 2019 -40715 154957 -19394 -2285 -9496 16913 12203 -350 12412 10032 2020 -43310 154419 -21138 -2461 -10068 16829 12026 -521 12404 9975 2021 -45972 153687 -22960 -2644 -10667 16708 11793 -685 12388 9919 Source : Auteur, 2012

2012 (Année d’observation) : Entre 2012 jusqu’au moment ou la stabilité est atteinte, il y a croissance de la production.

: Etat de stabilité

2021 (Dernière année prévue par la prospection) : au-delà de l’état de stabilité, la production n’évoluera plus qu’après nouvelle intervention en termes de facteurs de production.

Annexe |p 48

Annexe XVIII: Marketing stratégique et analyse des prix Etat de croissance Répartition des agriculteurs par zone d’activité Agriculteurs Bord champ marché ruraux marché urbains total simple cultivateurs 14 3 0 17 Cultivateurs et vendeurs 5 5 1 11 cultivateurs détaillants 2 12 4 18 cultivateurs grossistes 1 6 7 14 total 22 26 12 60

Taux de vente Activités commerciales MANIOC TOM ARAC CHOU Production (Kg) 129308 9912 9781 5548 Offre (Kg) 97501 4625 8900 3900 taux de vente 75% 47% 91% 70%

Taux de vente par niveau de marché Bord champ marché ruraux marché urbains total total 22 26 12 60 Taux 37% 43% 20% 100%

Répartition de la vente par zone d'activité Produits Bord champ marché ruraux Marché urbains offre total MANIOC 35 750 42 250 19 500 97 501 TOM 1 696 2 004 925 4 625 ARAC 3 263 3 857 1 780 8 900 CHOU 1 430 1 690 780 3 900

Prix des produits par niveaux hiérarchique de marché (Ariary) Produits Bord champ marché ruraux marché urbains MANIOC 250 375 475 TOM 425 550 725 ARAC 725 950 1200 CHOU 375 425 500

Chiffre d’affaires annuel par niveaux hiérarchiques de marché (Ariary) Produits Bord champ marché ruraux marché urbains MANIOC 8 937 601 15 843 928 9 262 604 TOM 720 682 1 102 219 670 581 ARAC 2 365 982 3 663 935 2 136 059 CHOU 536 234 718 228 389 988 Total 12 560 499 21 328 311 12 459 233

Annexe |p 49

Chiffre d'affaire annuelle par groupe d'activité (Ariary) Activités commerciales revenus par groupe taux par Groupe simple cultivateurs 10 454 004 23 Cultivateurs et vendeurs 7 994 526 17 cultivateurs détaillants 15 138 777 33 cultivateurs grossistes 12 760 735 28 total 46 348 042 100

Chiffre d’affaires annuel individuel (Ariary) revenus par CA de chaque Taux de chaque Activités commérciales groupe Intervenants ménage ménage simple cultivateurs 10 454 004 17 614 941 20 Cultivateurs et vendeurs 7 994 526 11 726 775 23 cultivateurs détaillants 15 138 777 18 841 043 27 cultivateurs grossistes 12 760 735 14 911 481 29 total 46 348 042 60 3 094 241 100

Etat de stabilité

Répartition des agriculteurs par zone d’activité Agriculteurs Bord champ marché ruraux marché urbains total simple cultivateurs 14 3 0 17 Cultivateurs et vendeurs 5 5 1 11 cultivateurs détaillants 2 12 4 18 cultivateurs grossistes 1 6 7 14 total 22 26 12 60

Taux de vente

Activité commerciales RIZ MANIOC TOM BREDE PDT ARAC CHOU production 94345 191 857 23 032 23 961 10 023 13 454 11 982 offre 3 307 155 143 16 929 12 285 4 851 12 412 10 169 Taux de vente 4% 81% 74% 51% 48% 92% 85%

Répartition de la vente par zone d'activité Produits Bord champ marché ruraux marché urbains offre total RIZ 1 213 1 433 661 3 307 MANIOC 56 886 67 229 31 029 155 143 TOM 6 207 7 336 3 386 16 929 PDT 1 779 2 102 970 4 851 ARAC 4 551 5 379 2 482 12 412 CHOU 3 728 4 406 2 034 10 169 BREDE 4 505 5 324 2 457 12 285

Annexe |p 50

Chiffre d’affaires annuel par niveaux hiérarchiques de marché (Ariary) Produits Bord champ marché ruraux marché urbains RIZ 606 322 895 703 479 545 MANIOC 14 221 474 25 210 794 14 738 618 TOM 2 638 171 4 034 849 2 454 768 PDT 1 156 090 1 681 586 848 878 ARAC 3 299 604 5 109 732 2 978 953 CHOU 1 398 184 1 872 719 1 016 861 BREDE 2 477 486 4 258 818 2 702 712 Total 25 797 330 43 064 201 25 220 335

Nombre d'affaire annuelle par groupe d'activité (Ariary) Activités commerciales revenus par groupe taux par groupe simple cultivateurs 21 385 429 23 Cultivateurs et vendeurs 16 246 301 17 cultivateurs détaillants 30 627 775 33 cultivateurs grossistes 25 822 361 27 total 94 081 866 100

Chiffre d’affaires annuel individuel (Ariary) Activités commerciales revenus par groupe Intervenants CA de chaque ménage Taux de chaque ménage simple cultivateurs 21 385 429 17 1 257 966 20 Cultivateurs et vendeurs 16 246 301 11 1 476 936 24 cultivateurs détaillants 30 627 775 18 1 701 543 27 cultivateurs grossistes 25 822 361 14 1 844 454 29 total 94 081 866 60 6 280 900 100

Etat de décroissance

Répartition des agriculteurs par zone d’activité Agriculteurs Bord champ marché ruraux marché urbains total simple cultivateurs 14 3 0 17 Cultivateurs et vendeurs 5 5 1 11 cultivateurs détaillants 2 12 4 18 cultivateurs grossistes 1 6 7 14 total 22 26 12 60

Annexe |p 51

Taux de vente Activité commerciales MANIOC TOM BREDE ARAC chou production 193 298 23 291 24 395 13 489 11 953 offre 151 921 16 413 11 235 12 343 9 810 tx de vente 79% 70% 46% 92% 82% Répartition de la vente par zone d'activité (kg) Agriculteurs Bord champ marché ruraux marché urbains offre total MANIOC 55 704 65 832 30 384 151 921 TOM 6 018 7 112 3 283 16 413 BREDE 4 120 4 869 2 247 11 235 ARAC 4 526 5 349 2 469 12 343 chou 3 597 4 251 1 962 9 810

Chiffre d’affaires annuel par niveaux hiérarchiques de marché (Ariary) Produits Bord champ marché ruraux marché urbains MANIOC 13 926 090 24 687 160 14 432 494 TOM 2 557 755 3 911 860 2 379 943 BREDE 2 265 814 3 894 953 2 471 797 ARAC 3 281 175 5 081 192 2 962 314 chou 1 348 876 1 806 676 981 001 Total 23 379 709 39 381 841 23 227 548

Chiffre d'affaire annuelle par groupe d'activité (Ariary) Activités commerciales revenus par groupe taux par groupe simple cultivateurs 19 422 055 23 Cultivateurs et vendeurs 14 822 630 17 cultivateurs détaillants 28 044 179 33 cultivateurs grossistes 23 700 234 28 total 85989099 100

Chiffre d’affaires annuel individuel (Ariary) revenus par Intervenant Cade chaque Taux de chaque Activités commerciales groupe s ménage ménage simple cultivateurs 19 422 055 17 1 142 474 20 Cultivateurs et vendeurs 14 822 630 11 1 347 512 23 cultivateurs détaillants 28 044 179 18 1 558 010 27 cultivateurs grossistes 23 700 234 14 1 692 874 29 total 85 989 099 60 5 740 869 100 Source : Auteur, 2012

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TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS ...... I RESUME ...... II ABSTRACT ...... II SOMMAIRE ...... III LISTE DES TABLEAUX ...... IV LISTE DES CARTES ...... IV LISTES DES FIGURES ...... IV LISTES DES GRAPHES ...... V LISTE DES ABREVIATIONS ...... VI INTRODUCTION ...... 1 1 MATERIEL ET METHODES ...... 5 1.1 MATERIEL ...... 5 1.1.1 Choix du sujet ...... 5 1.1.2 Présentation de la zone d’étude ...... 5 1.2 METHODES ...... 7 1.2.1 Démarche globale de vérification des hypothèses ...... 7 1.2.1.1 Recherche bibliographique ...... 7 1.2.1.2 Webographie ...... 7 1.2.1.3 Entretien auprès des personnes ressources ...... 8 1.2.1.4 Enquête auprès des ménages producteurs membres de l’AUE ...... 8 1.2.1.5 Exploitations des données ...... 9 1.2.2 Démarche spécifique de vérification de chaque hypothèse ...... 10 1.2.2.1 Démarche de vérification de l’hypothèse 1 : « L’organisation de l’AUE est évaluée sur la base de leur capacité à mettre en œuvre leurs rôles et leurs missions. » ...... 10 a. Détermination de la gestion sur le périmètre par l’AUE ...... 10 i. Calcul de la quantité d’eau d’irrigation disponible théoriquement face au besoin des cultures irriguées pratiqué par les usagers ...... 10 ii. Déterminer la situation réelle de l’eau d’irrigation suivant la gestion de l’AUE ...... 11 b. Analyse FFOM ...... 12 1.2.2.2 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 : « La logique comportementale des usagers sont fonction de leur système d’exploitation qui évolue dans le temps et stagne à la limite optimum de production» ...... 12 a. Etablissement des typologies des exploitations relatives à la situation des ménages après la réhabilitation du barrage ...... 12 i. Identification des variables de classification ...... 13 ii. Identification des nombres de classe à l’aide de la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) .... 13

iii. Répartition des classes sous nuées dynamique ou k-means ...... 13 iv. Reclassement et test de concordance par Analyse Factorielle Discriminante (AFD) ...... 13 b. Etablissement des tendances d’évolution de chaque groupe obtenu par analyse prospective sous chaîne de Markov ...... 14 1.2.2.3 Démarche de vérification de l’Hypothèse 3 : « La détermination de l’offre ou de la demande d’un produit permet d’élaborer une stratégie à l’optique de la commercialisation. » ...... 15 a. Analyse de l’offre et de la demande ...... 15 i. Situation actuelle des activités de commerce des usagers...... 15 ii. Prévision de l’évolution des activités de commerce agricole des usagers d’Amagna Famoriana ...... 16 b. Marketing stratégique ...... 17 2 RESULTATS ...... 18

2.1 L’ ORGANISATION DE L ’AUE SUR LE PERIMETRE ...... 18 2.1.1 La gestion de l’eau ...... 19 2.1.1.1 Calcul de la quantité d’eau d’irrigation face au besoin en eau des cultures irriguées pratiqué par les usagers de l’eau ...... 19 2.1.1.2 Situation réelle de l’eau d’irrigation suivant l’état en eau des proportions rizicoles ...... 19 2.1.2 Analyse FFOM autour de la gestion de l’eau dans le périmètre ...... 20

2.2 LOGIQUES COMPORTEMENTALES DES USAGERS DU PERIMETRE ...... 21 2.2.1 Typologie des exploitations ...... 21 2.2.2 Classification par CAH ...... 22 2.2.3 Classification sous nuées dynamiques ...... 22 2.2.4 Test de concordance et reclassement par AFD ...... 23 2.2.5 L’évolution des spéculations dans chaque groupe ...... 24 2.2.5.1 L’évolution des spéculations du Groupe 1 « groupe favorisant les cultures sur tanety » .... 24 2.2.5.2 L’évolution des spéculations du Groupe 2 « groupe favorisant les cultures irriguées » ...... 25 2.2.5.3 Evolution des spéculations du groupe 3 « groupe intermédiaire »...... 25

2.3 COMMERCIALISATION ...... 26 2.3.1 Analyse de l’offre et de la demande ...... 26 2.3.1.1 Situation actuelle des activités du commerce des membres des usagers de l’eau ...... 27 2.3.1.2 Tendance de l’évolution des activités du commerce par analyse prospective ...... 27 a. Evolution de la demande ...... 28 b. Evolution de l’offre ...... 28 2.3.2 Marketing stratégique et analyse des prix ...... 29 2.3.2.1 Marketing stratégique ...... 29 2.3.2.2 Analyse des prix ...... 29 a. Evolution du chiffre d’affaire par niveau de marché...... 30 b. Evolution du chiffre d’affaires par ménage ...... 30 3 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ...... 31

3.1 DISCUSSIONS ...... 31 3.1.1 Analyse de l’organisation de l’AUE sur le périmètre ...... 31 3.1.1.1 Gestion de l’eau du périmètre par l’AUE ...... 31 3.1.1.2 Entretien des réseaux ...... 31 3.1.1.3 Réactions des usagers face à l’état en eau de leur parcelle ...... 32 3.1.2 Analyses des logiques comportementales des exploitants ...... 32 3.1.2.1 Typologie des exploitations ...... 32 3.1.2.2 Comportement des exploitants par rapport aux spéculations ...... 33 a. Comportement des exploitants du Groupe 1 par rapport aux spéculations ...... 33 b. Comportement des exploitants du Groupe 2 par rapport aux spéculations ...... 34 c. Comportement des exploitants du Groupe 3 par rapport aux spéculations ...... 34 3.1.3 Commercialisation ...... 35 3.1.3.1 Analyse de l’offre et de la demande ...... 35 a. Situation actuelle des activités du commerce des membres des usagers de l’eau ...... 35 b. Evolution de l’offre et de la demande ...... 35 3.1.3.2 Marketing stratégique et analyse des prix ...... 36 a. Marketing stratégique ...... 36 b. Analyse des prix ...... 36

3.2 RECOMMANDATIONS ...... 37 3.2.1 Organisation de l’AUE et des Usagers de l’Eau ...... 37 3.2.1.1 Encadrement de l’AUE à mettre en œuvre leurs rôles et leur missions ...... 37 a. Appui organisationnel pour aider au fonctionnement de l’association ...... 37 b. Appui technique à la gestion du réseau hydroagricole ...... 37 3.2.1.2 Prises en compte du comportement des usagers ...... 38 a. En grande saison : amélioration des systèmes de culture puisque l’eau n’est pas un facteur limite de production ...... 38 b. En saison de culture de contre saison ...... 39 3.2.2 Résolution des problèmes liés aux facteurs de production...... 39 3.2.2.1 Intensification des cultures vivrières et modernisation des pratiques agricoles ...... 40 3.2.2.2 Renforcement des filets de sécurité alimentaire et amélioration des revenus des usagers par l’organisation des marchés des produits vivriers et des rentes ...... 41 CONCLUSION ...... 42 BILIOGRAPHIE ...... 44 LISTE DES ANNEXES ...... 46 TABLE DES MATIERES