CINE CONCERT

plays “Dead Of Night”

A l’origine commande de Christophe Guillot (directeur du CCM John Lennon - Limoges) pour une soirée « Trans-cinéma », le ciné concert 7 WEEKS / Dead of Night est devenu, pour le groupe, un projet à part entière qui représente plusieurs mois de travail et une musique inédite et originale. 7 WEEKS joue live sur la version intégrale, utilisant les dialogues, les bruitages, ou seulement les images tel un clip: une alternative aux ciné-concerts de films muets en noir et blanc plus fréquents.

Teaser de présentation sur Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=sLNCgQk4kPc

DEAD OF NIGHT (le Mort Vivant / titre original: ) Bob Clark – 1974

1972 aux Etats-Unis, la famille d'Andy Brooks, un jeune soldat parti au Vietnam, attend fébrilement des nouvelles du front. Un soir, ses parents reçoivent un télégramme leur annonçant la mort de leur fils. Malgré tout, sa mère continue à croire qu'il a survécu et qu'il va revenir... jusqu'au jour où il arrive sur le seuil de leur maison. Métamorphosé, il ne parle plus, ne mange plus, reste enfermé dans sa chambre... pendant qu'une vague de meurtre terrifie la région.

"Dead of Night" est un film injustement oublié, son niveau de réalisation et d’intensité le hissant au même rang qu’un "Halloween" (ce dernier s’étant fortement inspiré de "Black Christmas" du même Bob Clark) ou même "Night of the Living Dead".

D’un impact à la fois physique, émotionnel et intellectuel, il s’agit également d’un des premiers films traitant du traumatisme engendré par la guerre du Vietnam, vu ici à l’échelle d’une petite cellule familiale de la classe moyenne américaine, que va briser le retour de Andy. Le scénariste Alan Ormsby se débarrasse de toute justification ésotérique ou exotique, comme le feront beaucoup d’autres auteurs dans les années 70 ("Deathdream" pourrait très bien avoir été écrit par Stephen King), et lance par le biais d’une terreur poussée jusqu’au bout une cruelle investigation psychologique de son époque.

Ainsi « Dead of Night » est un saisissement macabre de première catégorie, mais aussi et surtout un drame poignant, car la dernière partie du film culmine aussi bien dans l’horreur que dans les larmes. Indispensable, en somme.

(source : Stéphane Jolivet – www.horreur.com).

Ps : Le film a eu de nombreux noms, preuve de l’ovni inclassable qu’il est.

feat. Manu Costa (Olen’k)

Avec 2 albums au compteur et plus d’une centaine de concerts en France et Europe depuis 2007 (Printemps de Bourges, Elysée Montmartre, Rock For People en rep Tchèque…), 7 WEEKS est un groupe puissant et mélodique qui a su imposer son style: mélange de Stoner et de Gros Rock US.

Déjà abonné dans son dernier album aux textes traitant du mort-vivant d'un point de vue contemplatif et social plutôt que gore et fantastique, le groupe intègre l'univers de Bob Clark au travers de compositions inédites, explorant la face la plus sombre et la plus décharnée mais aussi la plus mélancolique de sa musique.

7 WEEKS est épaulé par les claviers et machines de Manu Costa du groupe Olen’k (trip hop – electro) qui fini d’enrichir les climats et ambiances du film.