• Le réseau viaire D’autres routes moins fréquentées peuvent présenter des vues dans l’axe du projet : la D28, la D102, la D25, la D108 et la D100. Une vigilance particulière sera accordée à la D28 au regard de sa proximité avec la zone poten- Le territoire d’étude est traversé par 2 routes principales : tielle. Les vues sensibles seront déterminées notamment grâce à la ZIV du projet, une fois l’implantation définie. • La départementale D741 - Gençay - Usson-du-Poitou - Pressac, prolongée par la D148 et la D948 Pressac - Confolens d’axe nord - sud traverse le territoire d’étude. Elle longe la zone potentielle à l’est. Les nombreux boisements et haies le long de la route limitent les vues en direction de la zone poten- tielle. Des effets de masques sont donc à prévoir, notamment dans les portions les plus éloignées du projet (à plus de 10 kilomètres). À proximité immédiate de la zone potentielle, la visibilité du projet sera à étudier avec précision. C’est le cas également dans les portions situées dans l’axe du projet.

Fig. 27 : Vue depuis la D102 dans l’axe du projet

Fig. 25 : Vues depuis la D741, les boisements et le relief peuvent limiter la visibilité en direction du projet. • La départementale D148 Pressac - Charroux - Civray d’axe ouest - sud-est longe également le terri- toire d’étude au sud-ouest. La visibilité est relativement réduite en direction de la zone potentielle depuis cette départementale. De nombreuses haies sont en effet présentes. À plus de 18 km du projet, les impacts potentiels sont nuls ou très réduits depuis cet axe.

D102

D741 D727 D102

D25

D25

Fig. 28 : Vues depuis la D148, relativement fermées par les alignements et les haies. La mesure des impacts depuis le réseau routier principal devra donc s’attacher particulièrement aux impacts D727 potentiels depuis la D741, notamment dans les portions où la route est dans l’axe de la zone potentielle et à proximité directe de la zone. D28 D28 D28 Au niveau local, une vigilance particulière sera apportée à la route départementale D727 notamment dans sa portion la plus proche du projet. À proximité de la zone potentielle, une longue haie limite néanmoins les vues D28 en direction du projet. La D727 présente plusieurs portions dans l’axe de la zone potentielle à moins de 10 kilo- D727 D741 mètres. Les vues depuis D10, relativement fréquentée, seront également étudiées. D100 D10

D108 D100

Portion de route à étudier du fait de sa fréquentation ou de sa proximité avec le projet 0 2,5 5 10Km Portion de route orientée dans l’axe de la zone potentielle Fig. 26 : Vue depuis la D10. Masques visuels le long de la D727. • L’habitat à proximité de la zone potentielle La Rouillère À faible distance, les éoliennes peuvent être très imposantes dans le paysage du quotidien. C’est pourquoi il est important de lister les habitations les plus proches de la zone potentielle et d’étudier ensuite l’impact du projet depuis ces habitations. Afin d’évaluer la population dans les zones les plus proches du projet, les données carroyées de l’INSEE ont été utilisées. Elles dénombrent le nombre d’individus résidant sur une zone en s’appuyant sur un carroyage national de 200 m de côté. L’INSEE recense 132 individus résidents dans les carreaux intersectant le périmètre de un kilomètre autour de la zone potentielle, dont 75 entièrement compris dans le périmètre (source de données de 2010 et 2011). 1.2. Contexte paysager Sans non Le Portal Pouzeau de Brandes

Artron

7 3 3 3

8 5 2 3 4 Les Essarts 2 10

1 Le Pont Maillé 6

2

5

3 Les Maisons Neuves Maillé

7 3

1

Sans nom Le Rochereau

3 2 6

26 3

3 2 2

2 3 1

L’Étang de Razay Les Minimes Nombre d’individus dans le carreau INSEE 1

0 5 10 26

0 500m 1km

21 Parc éolien de Saint-Martin-l’Ars Unités paysagères

Zone potentielle

Aire d'étude éloignée (20 km)

Limite des unités paysagères Les terres de Brandes

Grands ensembles paysagers Les vallées du Plaines vallonées et/ou boisées et de ses affluents

Vallées principales

Bocages Les vallées de la et de ses affluents Les terres rouges, secteur des taillis

Les terres de froides

Le Ruffécois

Le val d’Angoumois

Sources : IGN BdAlti®, les contributeurs d’OSM, Base de Données UP (Réalisation MEDDE par EPYCART. Sous la direction de Y. Luginbühl, 0 2,5 5 10Km R. Raymond CNRS), CREN Poitou-Charente. Les unités paysagères De grands boisements sont présents, notamment au centre de l’unité. Les prairies sont également bien présentes. Il en résulte une image de campagne préservée et de territoire rural, les grandes cultures rappelant la vocation Le territoire d’étude est concerné par l’Inventaire des paysages de Poitou-Charentes. Les unités paysagères défi- agricole de cette unité. nies dans cet atlas sont présentées sur la carte ci-contre. L’habitat groupé est rare, seuls quelques villages de petite taille sont présents. Des fermes et hameaux sont dis- Le paysage se distingue en 3 types : persés sur toute l’unité. 1.2. Contexte paysager • les paysages de plaines vallonnées et/ou boisées, Les motifs végétaux forment des écrans importants en direction de la zone potentielle. C’est le cas également du relief qui réduit fortement les vues à certains endroits. Quelques vues dégagées sont néanmoins possibles en • les paysages de bocage, direction du projet, mais souvent limitées par la végétation. • les paysages de vallées.

2 La description de chaque unité paysagère sera accompagnée notamment d’une carte détaillant l’occupation du sol et la structure de l’unité (routes, bâti, relief) suivant la légende suivante :

Zone potentielle Bâti

Périmètre d’étude (20 km) Zone urbanisée

Zone industrielle Limite de l’unité paysagère ou commerciale

Route principale Surface en eau

Route régionale Réseau hydrographique

Liaison locale Boisement

Sources : OSM, CORINE Land Cover 2012, Prairie IGN ROUTE 500®, IGN BD CARTHAGE®, IGN BD ALTI®. Les paysages de plaines vallonnées et/ou boisées Fig. 30 : Grandes cultures et boisements en arrière-plan

Ces paysages regroupent les unités paysagères présentant des plaines cultivées, mais aux ouver- tures restreintes et ne présentant pas de réseau bocager bien défini. 3

Le Ruffécois Séparé des terres de brandes et des terres froides par la vallée de la Charente, le Ruffécois présente un paysage ondulant et très végétalisé. 3 2 1

1

Fig. 31 : La végétation limite les vues lointaines en sortie de Civray

Enjeux vis-à-vis de l’éolien en tant que zone de perception : À plus de 10 kilomètres de la zone potentielle, les masses boisées de cette unité paysagère, ainsi que les on- dulations du relief viennent minimiser les risques de visibilité du projet. Lorsque les vues sont dégagées, elles Fig. 29 : Les ondulations du relief sont bien visibles et, associés présentent des masques végétaux sur l’horizon. L’impact du projet sera très faible, voire nul depuis cette unité aux boisements, créent des masques visuels paysagère. 23 Parc éolien de Saint-Martin-l’Ars Les terres de brandes Les terres de brandes sont caractérisées par un relief peu marqué et une présence affirmée de champs cultivés et de prairie. De petits mouvements de relief animent néanmoins le pay- sage par endroit. Cette unité paysagère présente de nombreux motifs végétaux : bosquets, arbres isolés, haies et boisements. Cette présence végétale justifie le terme de « semi-bo- cage » parfois employé pour qualifier les terres de brandes. De grands boisements sont 8 présents, avec une densité plus importante au nord.

1 2

7

1 5

9 Fig. 32 : Grandes parcelles cultivées le long de la D1. La végétation en arrière-plan filtre les vues lointaines.

2 6

3

Fig. 33 : Horizon fermé par le Bois des Cartes depuis la D13 L’ensemble de ces caractéristiques entraîne peu de vues avec de vastes amplitudes contrai- rement aux plaines plates et dégagées. Cette réduction de l’amplitude des vues est accen- tuée par des parcelles aux tailles modérées et par les ondulations du relief pouvant mener 4 à des vues frontales plus limitées. Ce relief peut également engendrer des vues plongeantes par endroit.

3

Fig. 34 : Vue plongeante depuis la D741. La végétation entraîne des effets de filtres visuels. 24 La transition avec les paysages de bocage au sud est progressive avec une augmentation de la densité des haies. Les limites avec les vallées du Clain et de la Vienne sont très marquées, d’une part par la densité de boisement aux abords des vallées et d’autre part par le relief des rebords de plateau.

4 5 1.2. Contexte paysager

Fig. 35 : Haie au sud de l’unité paysagère Fig. 36 : Vue plongeante vers la vallée du Clain à l’ouest de l’unité paysagère L’habitat se répartit le long des vallées secondaires, comme Saint-Secondin et Usson-du-Poitou dans la vallée de la Clouère, Verrière et dans la vallée de la Dive et Saint-Martin-l’Ars dans la vallée du Clain. Le nord du plateau présente quelques villages, dont les vues sont limitées par les grands boisements. L’habitat isolé est dispersé et souvent masqué par des éléments végétaux.

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Fig. 37 : Usson-du-Poitou dans la vallée de la Clouère Fig. 38 : Végétation masquant le village de Bouresse Fig. 39 : Verrière dans la vallée de la Dive Enjeux vis-à-vis de l’éolien en tant zone d’implantation : 9 Le relief plan de cette unité paysagère en fait une zone favorable pour l’implantation éolienne. De nombreux parcs éoliens sont situés au cœur de cette unité paysagère créant ainsi un paysage éolien en développement. Une cohérence entre les parcs éoliens les plus proches et le projet est nécessaire. La présence de boisements limite les vues lointaines qui présenteraient des vues directes sur le projet. L’implantation du projet devra néanmoins veiller à ne pas écraser les structures végétales et le relief des vallées secondaires. Enjeux vis-à-vis de l’éolien en tant que zone de perception : La majorité des vues depuis les terres de brandes sont planes et régulièrement limitées par les motifs végétaux. Les boisements situés au nord du territoire forment des masques importants. Au sud de l’unité paysagère, la densité de haie a tendance à limiter les points de vue dégagés, notamment depuis le réseau routier. Cette unité paysagère ne présente pas vraiment de panoramas remarquables depuis des points hauts. Les vues plongeantes sont le plus souvent présentes en bordure de l’unité paysagère, à ses limites avec les vallées du Clain, de la Vienne et de la Clouère. Les axes de ces vues sont donc orientés vers l’extérieur de l’unité et donc dans la direction opposée à la zone potentielle. Une attention particulière devra être portée aux sections de la D741 dans l’axe du projet. La D741 étant un axe majeur du territoire d’étude, les points de vue dégagés depuis cette route devront être étudiés. Les vues depuis la D727, longeant la zone potentielle, devront également être étudiées. Fig. 40 : Parcs éoliens des Brandes et d’Usson-du-Poitou 25 Parc éolien de Saint-Martin-l’Ars Les terres rouges, secteur des taillis Cette unité paysagère se distingue de sa voisine des terres de brandes notamment par une différence de composition des motifs boisés et par des boisements de plus petite taille. Sa limite nord-est est constituée par la vallée du Clain et sa limite sud par la vallée de la Charente. Comme pour les terres de brandes, le relief plat de l’unité paysagère contraste avec les reliefs accidentés des vallées avoisinantes. 1

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Fig. 42 : Limite avec la vallée du Clain 4 3 2 3

Fig. 43 : Un léger relief couplé aux masses végétales vient stopper la vue Fig. 44 : Des vues dégagées aux horizons boisés sont possibles Les terres rouges présentent une forte identité rurale avec un habitat dispersé et quelques villages de petite taille. Le bâti est souvent masqué par la végétation importante de l’unité, présente sous la forme d’arbres isolés, de haies discontinues dans les cultures et le long des routes et de petits boisements. 6 Les vues dégagées sont possibles, mais toujours avec un horizon boisé plus ou moins proche. Les taillis et les haies forment un paysage à coulisse, composés d’écrans discontinus, notamment depuis le réseau routier. De grands boisements sont également présents et viennent limiter les vues lointaines.

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Fig. 45 : Boisements limitant les vues dégagées Fig. 46 : Romagne, entouré de boisements Fig. 41 : Champniers, noyé dans un écrin végétal Enjeux vis-à-vis de l’éolien en tant que zone de perception : Comme pour les terres de brandes, les vues depuis cette unité paysagère sont souvent limitées par des filtres ou masques végétaux. L’impact du projet sera donc réduit par ces masques. Les vues dégagées, notamment en bordure d’unité paysagère en direction de la vallée du Clain, devront être étudiées. 26