Audrey Laurinlamothe
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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL LES ÉLITES ÉCONOMIQUES QUÉBÉCOISES DANS LE CONTEXTE DE L’ENTREPRISE FINANCIARISÉE THÈSE PRÉSENTÉE COMME EXIGENCE PARTIELLE DU DOCTORAT EN SOCIOLOGIE PAR AUDREY LAURIN-LAMOTHE MAI 2017 REMERCIEMENTS Je remercie mes deux directeurs de thèse, Élias Rizkallah et Frédéric Hanin, qui ont guidé mon travail avec une rigueur exceptionnelle. Élias Rizkallah s’est montré plus que disponible et attentif à mes demandes diverses, parfois urgentes et même désespérées, et ses objections d’ordres épistémologique, méthodologique et sociologique ont toujours été d’une grande justesse. L’expertise de Frédéric Hanin en matière de théories économiques, d’histoire des institutions économiques et, plus particulièrement, d’économie financière m’a considérablement inspirée et m’inspire encore aujourd’hui. Le travail accompli par les membres du jury m’a été fort précieux pour l’avenir de mes travaux. Je remercie donc Tristan Auvray, Mathieu Dufour et Louis Gaudreau de leur disponibilité pour la relecture, la critique et l’évaluation de cette thèse. Je souhaite remercier le personnel de l’université, dont l’apport dans l’accompagnement des étudiant.e.s est malheureusement trop souvent rendu invisible. Je suis reconnaissante aux employées administratives du département de sociologie et particulièrement à Thérèse Essiambre, à Josée Parenteau et à Anny Laflamme, pour leur disponibilité à mon égard. Je remercie également Joëlle Clément de la Faculté des sciences humaines et François Drainville du Service de soutien académique pour l’aide dans la préparation de mon dossier et la confiance qu’ils m’ont accordée tout au long de mon parcours académique de troisième cycle. Plusieurs collaborateurs m’ont sortie par moment de l’isolement propre à la rédaction et m’ont fourni une aide précieuse. Merci à Rachad Antonius, de qui j’ai pu recevoir de très utiles conseils méthodologiques, à Kevin Young, qui m’a intégrée à son équipe de recherche sur l’analyse des réseaux sociaux, ainsi qu’à François L’Italien, pour sa disponibilité dans divers projets. iii La relecture minutieuse et commentée de ma thèse par Céline Hequet, Christian Pépin et Nafi Niang s’est avérée indispensable quant à la clarification des idées et la qualité du texte. Je les en remercie vivement. En dernier lieu, je souhaite remercier Michel Ratté, mon compagnon de vie, qui, au cours de ses quatre dernières années, par sa présence, son écoute et ses encouragements m’a aidée à dépasser les moments les plus difficiles et m’a insufflé un esprit serein lors de la rédaction. Pour cela et pour sa lecture attentive de ma thèse, je lui suis profondément reconnaissante. Cette thèse aurait certainement commencé à être mise en œuvre, mais jamais n’aurait- elle été achevée sans l’appui financier du Conseil de recherche des sciences humaines du Canada, de la Faculté des sciences humaines de l’UQAM, de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités et de l’Association des professeurs retraités de l’UQAM. Puisse l’indépendance des savoirs continuer d’être assurée par un financement échappant aux forces extérieures indues qui pèsent sur l’université. TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ XIX SUMMARY XXI INTRODUCTION 1 Problématique de la recherche 1 Méthodologie et démarche de recherche 5 Structure de la thèse 7 PARTIE I. FINANCIARISATION ET ENTREPRISE 17 CHAPITRE I 18 LE CIRCUIT DE LA FINANCIARISATION DE L’ÉCONOMIE 18 Remarques préliminaires 18 1.1 De la place de la finance dans l’économie au concept de financiarisation 19 1.1.1 Une définition de la financiarisation 21 1.2 L’émergence de la finance globalisée 23 1.2.1 Les phénomènes économiques à l’origine de l’accumulation financière 25 1.2.2 Le décloisonnement des activités financières 30 1.2.3 La déréglementation des taux de change et des taux d’intérêt 32 1.2.4 La désintermédiation des banques par le recours à la titrisation 33 1.2.5 L’expansion des produits dérivés 35 1.3 La liquidité au cœur du rapport entre les circuits industriel et financier 36 1.3.1 Le circuit industriel du capitalisme avancé 37 1.3.2 La liquidité au cœur du circuit financier de valorisation 38 1.3.3 Le phénomène d’encastrement du circuit industriel par le circuit financier 39 1.3.4 L’autoréférentialité de la valeur 45 1.4 La fonction des crises financières 49 1.4.1 L’hypothèse de l’instabilité financière 49 v 1.4.2 Spéculation et crise financière 50 1.4.3 La crise québécoise des PCAA 53 1.4.4 Les implications spécifiques de la crise de 2008 55 Récapitulation 56 CHAPITRE II 58 FINANCIARISATION DE L’ENTREPRISE 58 2.1 Introduction à l’entreprise corporative comme lieu d’accumulation dans le capitalisme avancé 59 2.1.1 Les corporations instituées sous forme de chartes 61 2.1.2 La révolution corporative et la consolidation du capitalisme managérial 62 2.1.3 L’évolution des conceptions du contrôle corporatif 69 2.2 La transformation de la société cotée par la financiarisation 70 2.2.1 De la gouvernance des parties prenantes à la gouvernance par la création de valeur actionnariale 72 2.2.2 La financiarisation des stratégies d’affaires 74 2.2.3 Les normes comptables internationales : vers une homogénéisation des pratiques 78 2.2.4 La valeur économique ajoutée : outil de contrôle de la structure corporative 82 2.2.5 Le recours aux services de conseil des firmes externes 84 2.2.6 Synthèse des domaines encadrant les activités de l’entreprise financiarisée 87 2.3 Financiarisation de la gouvernance et de la rémunération des dirigeants 89 2.3.1 Les principes d’une gouvernance financiarisée 90 2.3.2 La théorie positive de l’agence 91 2.3.3 La rémunération financière des cadres 97 2.4 Les effets de la financiarisation sur les acteurs de l’entreprise 103 vi PARTIE II. ÉLITES ÉCONOMIQUES ET MÉTHODE D’ANALYSE DES RÉSEAUX SOCIAUX 104 CHAPITRE III 105 UNE SOCIOLOGIE CONTEMPORAINE DES ÉLITES ÉCONOMIQUES 105 3.1 Naissance et renaissance des travaux sociologiques sur les élites 107 3.1.1 L’éclipse de la sociologie des élites : 1970-2000 110 3.2 Les élites de contrôle des sociétés 114 3.2.1 Les hauts cadres en tant que technocrates 116 3.2.2 Du gestionnaire industriel à l’acteur financier 117 3.2.3 Le pouvoir administratif du conseil d’administration 121 3.2.4 Le pouvoir normatif des conseillers 125 3.3 Les élites de propriété 129 3.3.1 Le pouvoir bancaire 130 3.3.2 L’actionnaire : l’investisseur institutionnel 133 3.3.3 L’accumulation de type bourgeoise par l’entreprise à double cotation 135 3.4 Formation et particularités locales des élites économiques 142 3.4.1 Le Canada français et la période d’industrialisation 143 3.4.2 La montée du capitalisme canadien et sa régionalisation 145 3.4.3 Le modèle de développement québécois 146 3.4.3 Les années 1990 et la mondialisation 149 3.4.4 Les élites canadiennes et transnationales 150 3.5 Conceptualiser le pouvoir des élites économiques 152 3.5.1 La détention d’un pouvoir particulier 152 3.5.2 Vers un concept des élites économiques 155 CHAPITRE IV 160 LA MÉTHODE D’ANALYSE DES RÉSEAUX POUR L’ÉTUDE DES ÉLITES 160 4.1 L’approche sociologique du réseau social 161 4.1.1 Les interrelations au fondement de la science de la société 162 4.1.2 La théorie de l’acteur-réseau : une proposition radicale sur l’ontologie du sujet 164 vii 4.2 L’approche structurale d’analyse des réseaux sociaux 166 4.2.1 Une méthode complémentaire à l’analyse des attributs 167 4.2.2 Les approches positionnelle et réputationnelle dans la construction du réseau 168 4.2.3 Les notions descriptives au cœur de la démarche d’analyse structurale des réseaux sociaux 169 4.3 L’analyse des réseaux sociaux dans le domaine de la sociologie économique 171 4.3.1 Le contrôle social illustré par l’analyse de réseaux sociaux 172 4.3.2 L’interrelation entre administrateurs de sociétés 173 4.3.3 Les limites de l’étude des réseaux sociaux entre entreprises 178 4.4 L’apport de la méthode d’analyse des réseaux sociaux dans l’étude des élites économiques québécoises 179 PARTIE III. DEVIS ET RÉSULTATS DE RECHERCHE SUR LES ÉLITES QUÉBÉCOISES 181 CHAPITRE V 182 DÉMARCHE EMPIRIQUE 182 5.1 L’objet de recherche, les questions et les hypothèses 183 5.1.1 Les questions de recherche 183 5.1.2 Pertinence de la recherche 185 5.1.3 La détermination de l’élite par les mesures de centralité dans le réseau 186 5.1.4 Les hypothèses sur les profils d’individus 190 5.1.5 Les hypothèses sur les interrelations du conseil d’administration 191 5.1.6 Les hypothèses sur les membres de la haute direction 195 5.1.7 Les hypothèses sur le rôle du secteur financier dans la dynamique du réseau 199 5.1.8 Les hypothèses sur les organisations économiques 199 5.2 Matériaux de recherche 202 5.2.1 Échantillonnage et matériau d’analyse de la rémunération des dirigeants 202 5.2.2 Données sur le bilan national et sur les avoirs des Canadiens 203 5.2.3 Échantillonnage et prétraitement de données de la base de données BoardEx 203 viii CHAPITRE VI 210 TRAJECTOIRE DE LA RÉMUNÉRATION DE LA HAUTE DIRECTION QUÉBÉCOISE 210 6.1 La haute direction et son positionnement dans la stratification économique québécoise 211 6.2 Description de l’échantillon 215 6.2.1 Profil des individus 215 6.2.2 Profil des entreprises 216 6.3 Rémunération totale et rémunération financière par année 218 6.3.1 La rémunération totale 218 6.3.2 La rémunération financière 220 6.3.3 Aperçu de la rémunération totale et financière par secteur 223 6.3.4 Comparaison de la rémunération en 2004 et 2012 par entreprise 224 6.4 Composition de la rémunération 226 6.5 Effets simples et combinés des variables explicatives sur la rémunération 228 6.5.1 Relations et effets