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LES ESPACES SANS FUMEE Projet: d'intervention supt^s des établissements de santé et de services sociaux di- rUjtrie COMITE WîCÏONAL UK LA CKOMOTl.ON »>!• l,A SANTT; Mr* Hnhrrt l'hm.nvn^t, ••^onhinn.i i:i'in*, Liïùiâu Cîus:!<ïiin, àg-nca de planification et Je p rogrammation, SSC, 3,001, 12e ave nord. Sherbrooke, JLH tel: 819-563-5355 posre 4/35 Période du 4 ^oût 1986 au 27 tnars 1987 HV 5748 ESPACES SANS FUMEE Section Introduction 2 Quelques considérations avant de commencer 3 Pourquoi une politique d'espaces sans fumée au sein des. établissements de santé et de services sociaux 4 Textes sur .la problématique: Qui sont les véritables victimes du tabagisme? , Flashes cigarette S Modèle de mandat pour le(la) responsable ou le comité responsable de l1 implantation de lù. politique 6 Stratégie ? Evaluation de la situation sur l'usage du tabac 8 Instrument de planification et de programmation 9 Calcul des besoins budgétaires 10 Calcul du nombre d'affiches 11 Questionnaire.de sensibilisation auprès des employés . 12 Feuille de compilation du questionnaire 13 Modèle de suivi 14 Modèle d'évaluation de la démarche 15 Liste de dépliants, brochures, affiches, films et vidéos, conférenciers sur le tabagisme 16 Liste des méthodes pour cesser de fumer et comparaisons 17 Bibliographie sur le tabagisme 18 Len médias: le communiqué de p ronfle; 19 La conférence de presse liste des médias régionaux MONTREAL K | noîifiïnomuoob ob eiinsD U5USH313-TUAH ua mmtnKixa m auj c:;r;oM CCS (asdàuû) £Df A£L INTRODUCTION Le comité régional de la promotion de la santé a obtenu du CRSSSE et du MSSS une subvention leur permettant de réaliser ce pro- jet sur le tabagisme. Le comité relève directement de la Commission des CLSC. Le DSC fournit le local. La supervision immédiate est assurée par le Dr. Robert Pronovost, adjoint au directeur du Dépar- tement de Santé Communautaire. Ce projet vise à augmenter le nombre d'espaces sans fumée dans les établissements de santé et de services sociaux et dans cer- tains lieux publics en Estrle. Il s'agit principalement d'aider le CRSSSE, leCSSE et les CLSC â mettre en place une politique d'espaces sans fumée s'inscri- vant dans une perspective de promotion de la santé. La loi 84 sur la protection des non-fumeurs dans certains lieux publics vient appuyer cette initiative. (Elle devra être mise en vigueur le 1er Janvier 1987. L'usage du tabac étant une vieille habitude, on peut prévoir qu'il n'est pas nécessairement facile de faire respecter cette loi. Les établissements ont avantage h prévoir une période de sensibili- sation et d'information auprès de tous les occupants. Pour ce faire, nous avons conçu cet instrument qui facilitera la ari.se en place et le respect des politiques d'espaces sans fumée. Vous y trouverez des idées et des modèles vous permettant d'accélérer votre démarche. PUISQUE LA SANTE, C'EST IMPORTANT... Sincères remerciements à Mme Francis Gallagher et à M. Roger Gobeil du CLSC Val St-François pour leurs précieux conseils. QUELQUES CONSIDERATIONS AVANT DE COMMENCER Avant de mettre en place une politique sur l'usage du tabac au sein d'un établissement, il est important de définir l'esprit dans lequel nous désirons qu'elle s'implante. Le fumeur est plus souvent qu'autrement, l'esclave de la ci- garette et 11 est habitué de fumer partout ou presque. Le non-fumeur, de plus en plus conscient des effets nocifs de la fumée de tabac, dé- sire vivre dans un environnement dépollué. Il s'agit de changer l'habitude de fumer partout et d'assi- gner des lieux spécifiques pour fumer. Le chances de succès de l'implantation d'une politique d'es- paces sans fumée seront élevées si les responsables demeurent posi- tifs tout au long de la démarche et prévoient faire face à des résis- tances. Certaines attitudes et moyen» peuvent faciliter les choses: 1. Ne pas prendre pour acquis que tout le personnel et les usagers sont prêts pour la nouvelle politique. 2. Annoncer l'événement; préparer psychologiquement les fumeurs à fnlrc face aux nouvelles obligations de respecter les non-fu- meurs. 3. Favoriser le dialogue entre fumeurs et non-fumeurs afin de permet- tre une sensibilisation sur les besoins de chacun. 4. Etre constant et résolu sur le respect des politiques, reraotiver s'il le faut. 5. Penser nu personnel et aux usagers et dans certains cas aux bé- néficiaires. Ex: un CLSC donne des soins à domicile chez les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes, les person- nes handicapées. Est-il permis de fumer là?... 6. Sensibiliser les non-fumeurs à l'importance d'effecteur les chan- gements d'attitudes et â ne plus tolérer la fumée nocive. 7. Garder une attitude positive, ne pas devenir méprisant envers les fumeurs. 8. Favoriser la participation de tous les membres de l'établissement afin de faire respecter la politique. 9. Intervenir en Insistant sur la promotion de la santé. POURQUOI UNE POLITIQUE D'ESPACES SANS FUMEE AU SEIN DES ETABLISSEMENTS DE SANTE ET DE SERVICES SOCIAUX? ESPACES SANS FUMEE POURQUOI UNE POLITIQUE D'ESPACES SANS FUMEE AU SEIN DES ETABLISSE- MENTS DE SANTE ET DE SERVICES SOCIAUX? 11% des particules Les CRSSS, CSS, CLSC sont des or- contenues ganismes qui ont une vocation liée dans la fumée à la prévention et à la promotion de la santé. La loi 84 sur la protection des non- fumeurs dans certains lieux publics oblige les établissements de santé et de services sociaux à mettre en place une politique d'espaces sans fumée. Pourquoi ne pas en profi- ter pour mettre en place une poli- tique qui s'inscrit dans une philo- sophie de promotion de la santé? Les établissements de santé et de services sociaux sont des modèles concernant le respect de la santé et doivent en assumer la responsn- b11 lté. Le non-fumeur devrait toujours é- tre favorisé dans son désir de vi- vre dans un..environnement sain. Il est Impératif que les établis- sements contribuent A L;i rijiluct Ion des coûts du tabagisme en favorisant la baisse de l'usage du tabac. (7.1 milliards en 1982) 6. 2n Finlande, il est Interdit de fu- mer dans les lieux publics sauf au- torisation expresse... Que nous res- te-t-il 5 comprendre? 7. LA SANTE, C'EST POUR TOUS ET PARTOUT, MEME POUR UN CRSSS, UN CSS OU UN CLSC. TEXTE SUR LA PROBLEMATIQUE: QUI SONT LES VERITABLES VI TIMES DU TABAGISME? Qui sont les véritables victimes du tabagisme? On esf souvent porté à croire que les effets de la fumée secondaire ou indirecte sont plus négligeables que ceux de ta fumés directe. Rien de plus faux! La fumée indirecte, qui représente 60 % de ta fumée totale générée par le fumeur, serait en tait plus dommageable que la fumée directe et ce, quel que soit ie type de tabac ou de cigarette. L'air des pièces ou des aires polluées par la fumée du tabac contient en effet du monoxyde de carbone, du formaldéhyde, une soixantaine de produits chimiques dont certains sont reconnus comme de puissants cancérogènes pour les humains ou tes animaux, de même que de nombreuses autres substances nocives et même -toxiques. En fait, une cigarette qui brûle libère dans l'environnement des produits toxiques en plus grande concentration quo ceux retrouvés dans ta tumèe principale inhalée par le tumeur. texte: Revue Santé Société, vol. 8 no. 2 printemps 1986 dessins: tirés d'une affiche du CLSC Val St-rrançois Les cigarettes "extra-douces' ou "ultra-légères" sont plus dangereuses pour les non-fumeurs que les régulières car elles dégagent 25% Plus de fumée toxique "eXTftA-POVCfi" Un non-tumeur exposé à un milieu tenement pollué par la tumôe oe ciga- rette respite au I ant da dimethylnitrosa- mine au cours d'une heure qu'une oei* sonne oui fume 1S cigarettes à bout uni eu 35 cigarettes à ôout filtre, le fihre éliminant pratiquement toute cette subs* tance oe la tumée directe. Comme quoi les fumeurs sont peut-être mieux pro* teoés que les non-tumeurs! L'une des mesures de protection les plus efficaces contre l'exposition des non-tumeurs oux vapeurs oe cigarettes serait sans doute un systems no ventila* tion suffisamment puissant pour garder l'air pur. Or. il a été démontré que peur purifier l'air dans une pièce où se trouve un seul tumeur, il faudrait effecteur 100 changements d'air & l'heure, ce oui n'a pas été .prévu dans la conception des immeubles à bureaux ou des maisons privées. Le coût de la fumee des autres Non seulement la lu m se des autres hy- potheque»t-e(le lourdement la santé des non-iumeurs. mais eue leur coûte egaie- ment ires cner. Seion un calcul lait par Micnael Lauçnrea. au oecut oe rannee 1985. chaoue cioa'ene iumee au Que* bec represent un oon oe 0.03 i oes non»tumeurs aux îumeurs. selon leur . contfiout'on aux sorns oe same. En ef- tet. la taxe sur te tabac ne suffirait oas à elle seule a >'eoarer ies oo:s casses. Comme ies Quéoecois fument 50 mil- lions de ctçarenes oar tour, la turner oes autres coûte oonc a cnacue non-tumeur environ iSOS oar annee... Le risque est &fois de plus élevé cancer pour ceux et celles qui respirent la fumée des autres que les autres non-fumeurs La santé des non-fumeurs: un enjeu de taille Se basant sur des études américaines, un raoport du ministère fédéral de la En fait, l'exposition involontaire à la Santé et du Bien-être social estimait le fumée de taoac représente une source nombre dé décés par année attrl- d'ennuis et de malaises oour de nom- buaoïas à 1'éXDûsitlon involontaire a la breux non-lumeurs en bonne santé.