PRÉAMBULE
Le Conseil Général du Nord a réalisé les études préliminaires concernant l’opération n°VAI 006. Le projet consiste à créer une voie nouvelle permettant le contournement nord de Valenciennes sur près de 5 km. Suite à ces études préliminaires, une phase de concertation avec les communes concernées est lancée par ce présent dossier.
Le dossier de concertation est composé : 1. de la présente notice explicative, 2. d’un plan recensant les différentes contraintes, 3. d’un plan présentant les différentes variantes et de la solution retenue, 4. des profils en travers types, 5. des profils en long
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1 SOMMAIRE
1. PRESENTATION DU SITE...... 3
2. RECENSEMENT DES CONTRAINTES ...... 4 2.1 Préambule...... 4 2.2 Contraintes physiques ...... 4 2.3 Contraintes d’urbanisme ...... 5 2.4 Acquisitions foncières...... 6
3. DESCRIPTION DU PROJET...... 7 3.1 Fonctions du projet...... 7 3.2 Historiques et description des variantes...... 8 3.3 Description de la solution retenue...... 11 3.4 Analyse des déplacements...... 13
4 . IMPACTS DU PROJET SUR SON ENVIRONNEMENT ...... 15 4.1 Impacts sur le milIeu naturel...... 15 4.2 Impacts sur le milIeu urbain...... 16
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2 1. PRESENTATION DU SITE
Le projet de contournement Nord de Valenciennes prend son origine sur la route départementale 169 (rue Henri Durré) au niveau du carrefour avec la route départementale 70 pour aboutir sur la route départementale 75 au niveau de la zone industrielle de St Saulve.
Les communes concernées par le projet sont :
- RAISMES , - BEUVRAGES, - BRUAY-SUR-L’ESCAUT, - VALENCIENNES - ST SAULVE.
La quasi-totalité de la zone d’étude peut être considérée comme faiblement urbanisée. Il existe toutefois deux zones à vocation plus urbaine: la traversée de la RD 935a à Bruay-sur- L’Escaut et la zone de raccordement du projet à la RD 70 à Raismes.
Les terrains concernés par ce projet sont en majorité agricoles et correspondent à d’ancien marais.
Quelques infrastructures traversent directement ou indirectement le projet : • La RD 70 reliant Raismes à Bruay-sur-l’Escaut, • La RD 935a reliant Valenciennes à Condé-sur-l’Escaut, • La voie ferrée Valenciennes/Douai, • La voie ferrée Valenciennes/Lille, • Le canal de l’Escaut.
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3 2. RECENSEMENT DES CONTRAINTES
2.1 Préambule
Le projet a fait l’objet d’un état initial complet sur toute la zone d’étude. Nous avons repris ci- après de façon synthétique les principales contraintes mises en évidence.
2.2 Contraintes physiques
Le relief est caractéristique de la plaine de l‘Escaut avec des altitudes qui oscillent aux alentours de 20 m NGF 69.
L'Escaut canalisé, le bras de décharge, le vieil Escaut de Valenciennes et le canal d’Arnonville ou canal du Jard sont les principaux cours d'eau constituant le réseau hydrographique sur la zone d'étude.
Le projet traverse de nombreux marais, notamment : - Le marais de l’Epaix, - Le marais de Foucart, - Le marais de Beuvrages. Une partie de ces marais a été asséchée par des plantations de peupliers, plus particulièrement le marais Foucart.
L’assise géologique est constituée de craie, recouverte en grande partie par des sables, des limons ou des alluvions modernes.
Les alluvions de l'Escaut et de ses affluents recèlent une nappe qui est souvent confondue avec la nappe de la craie.
Aucun captage d'eau potable n'est répertorié sur les communes de Beuvrages, Bruay-sur- l’Escaut, St-Saulve et Valenciennes.
D’après la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN), la zone d’étude est concernée par deux Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) sur les territoires communaux de Raismes, Beuvrages et Bruay-sur-l’Escaut. Ces trois communes font aussi partie du Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut .
Les deux ZNIEFF interceptant l’aire d’étude sont :
• La ZNIEFF n°7 de type 2, de la plaine alluviale de la Scarpe entre Flines -les- Raches et la confluence avec l’Escaut : • La ZNIEFF n°7-01 de type 1, du massif forestier de Saint Amand et ses lisières .
Aucun site classé ou inscrit sur l'inventaire des Monuments Historiques n’est recensé aux abords de l’aire d’étude.
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Or d’après le plan des servitudes du POS de la commune de Valenciennes, l’aire d’étude recoupe une zone délimitée comme site archéologique.
2.3 Contraintes d’urbanisme
• Servitudes et réseaux
- Servitude de protection des cours d’eau non domaniaux, notamment le long du canal du Jard, du canal de l’Escaut, du canal du Vieil Escaut et dans le marais d’Arnonville : ces cours d'eau sont soumis à une servitude de passage des engins mécaniques servant aux opérations de curage et de faucardement (4 m comptés à partir de la berge).
- Servitudes de protection des canalisations de gaz et des réseaux électriques. Deux lignes haute tension sont concernées : la ligne n°5 Hornaing Valenciennes de 225 kV et la ligne n°9 Petite Forêt- Thiers de 90 kV, exploitée provisoirement à 63 kV.
- Servitude de protection des lignes ferroviaires (voie ferrée Valenciennes/Douai et voie ferrée Valenciennes/Lille).
• Obligations diverses
- Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée adopté par délibération du Conseil Général du 15/06/1992 complétée le 15/11/1993. Un itinéraire de Promenade et de Randonnée est inscrit au Plan le long de l’anciennes voie ferrée Valenciennes – Péruwelz et le long du canal de l’Escaut.
- Protection contre les bruits des transports terrestres (isolement acoustique) concernant des infrastructures routières et ferroviaires, la RD 935 étant de type 2.
• Projets d’urbanisme
La Mairie de Beuvrages prévoit la suppression de 4 passages à niveau, ainsi que la restructuration de son centre ville et de la cité Fénelon
La Mairie de Bruay-sur-l’Escaut a 4 projets d’urbanismes : - le Marais de l’Epaix, le long de la RD 75, - la Résidence, le long da la RD 75, - les Plantys, au droit des rues Renan et Gambetta, - l’ancienne gare, le long de la rue des Francs Tireurs, ainsi qu’un projet de centre commercial en face de la zone industrielle n°4 de Valenciennes- Saint-Saulve.
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5 2.4 Acquisitions foncières
• Acquisitions foncières réalisées
Sur la commune de Raismes : • 105 rue H Durré, • 29 et 30 Résidence Mozart, • 15 rue Bostsarron,
Sur la commune de Beuvrages : • 32 rue Victor Hugo, • Chemin des Alliés,
Sur la commune de Bruay-sur-l’Escaut : • 87 et 97 rue Jean Jaurès.
• Acquisitions foncières en cours de négociation
Sur la commune de Raismes : • restaurant « la Rose des sables »,
Sur la commune de Beuvrages : • 26 et 37 rue Victor Hugo,
Sur la commune de Bruay-sur-l’Escaut : • bâtiment industriel rue Jean Jaurès.
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6 3. DESCRIPTION DU PROJET
3.1 Fonctions du projet
La création d’une voie nouvelle permettant le contournement Nord de Valenciennes est inscrite au plan routier départemental 2000-2004 sous le numéro VAI 006 .
Le projet consiste à relier la RD169 à Raismes à la RD 75 au droit de la zone industrielle n°4 de St Saulve - Valenciennes. L’aménagement prévoit la création d’une route bidirectionnelle d’environ 5 km, avec 8 points d’échanges (au niveau de la RD 169, la rue Victor Hugo, la station d’épuration de Beuvrages, la rue du Marais Foucart, l’accès à la future ZAC, la RD 935a, la rue JB Bourse, la RD 75 et la future desserte de la zone d’activités de la Bleuse Borne).
Une volonté politique forte est menée pour la création de cette voie nouvelle puisqu’elle est inscrite au Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme et au Plan de Déplacement Urbain de l’agglomération valenciennoise.
Cette route sera de catégorie 1 aménagée de pistes cyclables .
L’objectif principal du projet est de soulager le trafic actuel, sur la RD 375, la RD 70, la RD 935a et la RD 169, transitant par de nombreuses zones habitées.
Cette déviation assurera à l’usager une meilleure circulation dans de bonnes conditions de sécurité et de confort qui lui permettra un gain de temps.
La déviation permet des liaisons entre les zones d’habitats et d’activités de Raismes, Beuvrages, Bruay-sur-l’Escaut et St Saulve. Elle améliore leur accessibilité et les raccorde au réseau routier, notamment : • l’A23 par l’intermédiaire de la RD 70 et l’échangeur n°7 de Petite Forêt, • l’A2 par l’intermédiaire de la RD 75, la RD 935 et la RD 50 et les échangeurs 23 de Marly et 25 de Onnaing Nord. Elle préserve ainsi les centres urbains en leur évitant les nuisances engendrées par le trafic de transit.
Ce complément de voirie permet donc d’achever le contournement des pôles. Le but principal est de distribuer le trafic d’échange et de reporter le trafic qui transite aujourd’hui par la rue Jean Jaurès (RD 935) et la rue Henri Durré (RD 169), ou par la RD 375 actuelle, qui présentent des parcours urbains.
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7 3.2 Historiques et description des variantes
Le contournement Nord de Valenciennes constitue le dernier maillon de la rocade de Valenciennes. De nombreux tracés ont été étudiés depuis une vingtaine d’années. L’historique des principales études est le suivant :
• 1983 : Avant Projet Déviation du CD 375 Bruay-sur-l’Escaut
• Février 1985 : Enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique
Des variantes ont été proposées à l’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique. Elles avaient pour origine la RD 70 et venaient se raccorder sur la RD 75 en passant par le boulevard Marcel Cachin.
Ces variantes entraînaient:
‹ Une coupure franche du marais Foucart, ‹ De nombreuses destructions d’habitations dans Bruay-sur-L’Escaut, ‹ Des nuisances considérables aux groupes scolaires situés à proximité immédiate du projet, ‹ Des destructions d’habitations récentes rue Victor Hugo à Beuvrages,
• Octobre 1987. Etude Préalable Déviation RD 375 –Raismes – Beuvrages - Bruay- sur-l’Escaut.
L’étude préalable a été menée en 1987 suivant le tracé présenté à l’enquête publique. Au cours de cette étude, deux nouvelles variantes ont été étudiées afin de minimiser l’impact sur le Marais Foucart devenu essentiellement une Peupleraie. La première variante consiste à contourner le Marais par le Nord, la seconde par le Sud.
Toutefois, la solution passant par le Nord pose toujours les problèmes suivant :
• Une coupure encore plus marquée entre le marais Foucart et la forêt de St Amand, • La disparition du gros gibier, • Le rapprochement de la cité du Pinson…
Le tracé sud présente lui l’avantage de contourner la peupleraie et de passer en majorité dans des champs agricoles. Il occasionne cependant une coupure urbaine sur Bruay-sur-l’Escaut en passant par le boulevard Marcel Cachin. Cet ancien quartier calme et résidentiel serait séparé en deux avec au sud les logements et au nord les écoles.
Nota : A cette époque les voies de Chemin de Fer et l’entreprise Rousseau (entreprise située au sud de Bruay-sur-l’Escaut ) étaient encore en exploitation.
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• Août/Novembre 1989 : Recherche de tracé sur Bruay-sur-l’Escaut.
Sur la base de la deuxième variante proposée en octobre 1987, une étude de recherche de tracé a été lancée en 1989 afin d’éviter le centre urbain de Bruay-sur-L’Escaut.
Une solution consiste à passer au milieu de l’ancienne entreprise Rousseau. Elle vient ensuite se raccorder sur la RD 75 avant le pont de l’Escaut.
Cette solution permet : • des liaisons nouvelles notamment avec le quartier Renan et favorise le développement des quartiers Sud de Bruay • la restructuration des parcelles et des friches industrielles de l’entreprise Rousseau,
• Février 1996 : Pétition de l’Association pour la Préservation de la Qualité de la Vie à Bruay-sur-l’Escaut.
Cette association préconise un tracé prolongeant la RD 50, route construite entre le carrefour aménagé sur la voie rapide Valenciennes-Condé pour gagner Escaupont et se poursuivant sur les terrains désaffectés des Houillères Nationale, au niveau du Lavoir Rousseau pour revenir par le marais Foucart et desservir Bruay-Beuvrages-Raismes par le Nord.
Cette solution n’a pas été retenue car :
• Elle ne correspond pas au tracé inscrit au Schéma Directeur de Valenciennes, • Elle ne permet pas la desserte de la zone sud de la zone industrielle n°4 St Saulve- Valenciennes, • Elle emprunte l’ancien cavalier minier réservé au développement des circulations douces (piéton, vélo), • Implique de fortes contraintes (acoustique….) pour les habitations situées au arrière de Bruay-sur-Escaut…. • Une coupure urbaine pour la cité du Pinson
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• Janvier 1998 : APS concernant le projet d’aménagement de la déviation de la RD 375
Entre la RD 935a et la RD 75, la solution de novembre 1989 (raccordement devant l’Escaut) et une solution qui se raccorde au niveau de la zone industrielle n°4 St Saulve-Valenciennes ont été proposées.
La solution de novembre 1989 a été refusée par le Maire de Bruay-sur-l’Escaut car :
• elle passe devant ou derrière la maison de retraite récemment construite, • elle dévalorise les bords du canal côté écluse, l’un des plus beaux de Bruay, • elle crée un carrefour dangereux après le pont de l’Escaut.
La 2 ème solution permet quant à elle la desserte de la zone sud de la zone industrielle.
• Décembre 2000 : proposition de l’Association pour la Préservation de la Qualité de la Vie à Bruay-sur-l’Escaut.
Cette association préconise un tracé passant au sud de la voie ferrée en empruntant les deux ouvrages SNCF existants. Toutefois les deux ouvrages SNCF sont conçus pour un chemin de 6 m et 8 m et non une plate-forme de 12 m. Deux ouvrages supplémentaires devront donc être réalisés sous les voies SNCF. La configuration du site implique aussi la création d’un tracé en baïonnette.
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10 3.3 Description de la solution retenue
• 1ère séquence : entre la RD 70 et la rue Victor Hugo
Le projet prend son origine sur la RD 169, au droit de l’actuel carrefour entre la RD 70 et la RD169. Le raccordement à la RD 70 permet un accès direct à l’autoroute A 23 Lille- Valenciennes.
La déviation passe ensuite au-dessus de la rue Gilbert Bostsarron et du chemin des Alliés et enfin au-dessus de la voie ferrée Valenciennes-Douai. Deux ouvrages (OA n°1 et n°2) sont nécessaires avec des remblais importants. Cette section de la déviation passe en milieu urbain.
Un troisième ouvrage (OA n°3) est nécessaire pour franchir la voie ferrée Valenciennes-Lille. Le projet traverse ensuite le lieu-dit « le marais de Beuvrages » avant de venir se raccorder sur la rue Victor Hugo.
Entre les deux voies ferrées, la déviation traverse des champs agricoles.
Un profil en travers simple, composé de trottoir de 1,50 m, de pistes cyclables de 2,00 m, d’un espace de sécurité de 0,50 m et d’une chaussée de 7 m permettra la circulation des différents usagers en toute sécurité sans trop élargir l’emprise des ouvrages (cf profil type n°3).
• 2ème séquence : entre la rue Victor Hugo et l’accès à la future ZAC
Le tracé traverse une zone agricole appelée « les marais de Beuvrages » avant de longer le canal du Jard et la station d’épuration de Beuvrages.
Le tracé tient compte du projet d’extension de la station d’épuration, ce qui nécessite de traverser une zone boisée.
Au droit de la station d’épuration, un giratoire sera créé afin de prévoir le raccordement d’une nouvelle voirie permettant l’accès au centre ville de Beuvrages. Cette nouvelle voirie permettra la suppression des passages à niveau.
Le tracé traversera ensuite la future ZAC. Un carrefour est créé au droit de la liaison piétonne et cycle de l’ancienne voie ferrée afin de desservir cette ZAC.
Cette section traverse des zones naturelles avec un profil en long au niveau du terrain naturel. Un profil en travers se rapprochant des profils en travers préconisés par le Conseil Général en zone non agglomérée pourra être appliqué (cf profils type n°1).
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• 3ère séquence : entre l’accès à la future ZAC et le futur giratoire d’accès à la zone industrielle de la Bleuse Borne.
Le tracé passe en milieu plus urbain. Il emprunte les délaissés de l’ancienne entreprise Rousseau occupée actuellement par l’entreprise Nord Machines Outils, avant de traverser la RD 935a. Le tracé coupe ensuite la rue Jean Batiste Bourse où des habitations récentes se sont implantées au sud. Des constructions nouvelles sont également en cours de réalisation le long de cette rue.
Pour cette section, un profil en travers plus urbain pourra être appliqué (cf profil type n°2). Il est prévu la réalisation de stationnement et d’un terre-plein central qui permettra de réaliser les traversées piétonnes.
• 4ère séquence : entre le futur giratoire d’accès à la zone industrielle de la Bleuse Borne et la RD 75.
La déviation traverse ensuite l’ancien Marais de l’Epaix avant de franchir l’Escaut (OA n°4) au niveau du pont de la voie ferrée Valenciennes-Lille-Douai.
Le tracé longe ainsi la voie ferrée et l’ancienne décharge de Nétrel, traverse des espaces agricoles et les deux bras de décharge de l’Escaut (OA n°5) avant de se raccorder sur la RD 75 au droit de la zone industrielle n°4 de St Saulve-Valenciennes.
Cette section traverse des zones agricole au niveau du Terrain Naturel. Un profil en travers se rapprochant des profils en travers préconisés par le Conseil Général en zone non agglomérée pourra être appliqué.
Aménagements cyclables
A la demande du Maître d’Ouvrage, un itinéraire cyclable sera intégré à la conception du projet. La route étant de catégorie 1, des pistes cyclables seront ainsi créées.
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3.4 Analyse des déplacements
Une simulation de trafic à l’aide du logiciel EMME2 a été menée en octobre 2002 par la cellule déplacements urbains de la Direction Départementale de l’Equipement du Nord.
• Trafics de référence à court terme
Le réseau de référence à court terme indique des trafics de l’ordre de :
Sur la commune de Raismes :
‹ 12 500 à 19 000 véh/j sur la RD 169, ‹ 14 500 à 24 000 véh/j sur la RD 70, ‹ 10 000 véh/j sur la RD 375,
Sur la commune de Beuvrages :
‹ 9 000 véh/j sur la RD 70, ‹ 1 600 véh/j sur la rue Victor Hugo,
Sur la commune d’Anzin :
‹ 5 250 véh/j sur la RD 70, ‹ 14 500 véh/j sur la RD 935a,
Sur la commune de Bruay-sur-l’Escaut :
‹ 6 000 à 9 500 véh/j sur la RD 375, ‹ 11 000 à 16 500 véh/j sur la RD 935a, ‹ 13 500 véh/j sur la RD 75, ‹ 15 500 à 16 500 véh/j dur la RD 935N,
La carte de saturation mentionne des points noirs au niveau de l’échangeur de Petite-Forêt, sur la RD 935a entre les carrefours de la RD 375 et la RD 75, et au droit du carrefour avec la RD 70. Sur la commune de Raismes, la RD 169 est à la limite de la saturation entre la RD 375 et la RD 70.
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• Influence de la réalisation du contournement nord (scénario 2 )
La carte de saturation indique des trafics sur la nouvelle voirie de l’ordre de :
‹ 13 000 véh/j entre la RD 169 et la rue Victor Hugo, ‹ 14 000 véh/j entre la rue Victor Hugo et la RD 935a, ‹ 10 000 véh/j entre la RD 935a et la liaison à la zone industrielle de la Bleuse Borne, ‹ 12 500 véh/j entre à la zone industrielle de la Bleuse Borne et la RD 75, ‹ 5 000 véh/j sur la nouvelle voie d’accès à la zone industrielle de la Bleuse Borne
On n’observe donc pas de saturation sur le projet , mais une forte saturation sur la RD 70 et la RD 75 au droit de l’échangeur avec la RD 935N.
La carte des impacts indique des baisses de trafics significatifs (plus de 10 %) sur :
‹ la RD 375 actuelle (- 4 000 véh/j (-40%) , soit un trafic de l’ordre de 6 000 véh/j) ‹ la RD 75 (-4 000 véh/j (-30%), soit un trafic de l’ordre de 9 000 véh/j), ‹ la RD 70 ( - 2 000 à -3 000 véh/j (-30% à -45%) , soit des trafics de l’ordre de 2 500 à 7 000 véh/j), ‹ la RD 935a (- 1 500 à 2 500 véh/j (-15% ), soit des trafics de l’ordre de 8 500 à 13 000 véh/j), ‹ la RD 935 N au sud de la RD 75 (- 2 250 véh/j (-15%), soit des trafics de l’ordre de 13 000 véh/j)
Elle indique toutefois des hausses de trafic de plus de 10 % sur : ‹ la RD 70 entre l’échangeur de Petite Forêt est la RD 169 ( + 2 500 véh/j (+17%), soit des trafics de l’ordre de 17 000 véh/j) ‹ la rue Victor Hugo (+ 3 500 véh/j, soit des trafics de l’ordre de 5 500 véh/j)
La carte part des trafics indique que le trafic de transit est quasi nul sur la voie de contournement Nord. Les parts de trafic sont pour plus de 90 % du trafic interne et pour le reste du trafic d’échange.
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14 4 . IMPACTS DU PROJET SUR SON ENVIRONNEMENT
4.1 Impacts sur le milIeu naturel
• Topographie Le projet aura pour impact de modifier la topographie du site, plus particulièrement sur les communes de Beuvrages et des Raismes entre la RD169 et le franchissement de la voie ferrée Valenciennes-Lille. Des remblais de 7 m modifieront la topographie plane du site, caractéristique des marais.
• Hydrographie Le projet aura un impact important sur le milieu hydrographique du site. Il aura pour effet de couper différents fossés et cours d’eau, notamment, le canal de l’Escaut, les deux bras du canal du Jard sur la commune de Beuvrages et sur la commune de Bruay-sur-l’Escaut, et les deux bras de décharge du canal de l’Escaut.
Des ouvrages de rétablissement des écoulements des eaux seront réalisés en évitant ou en rétablissant les sections mouillées actuelles pour ne pas créer d’entonnoir et conserver les débits actuels. Des bassins de tamponnement et des dispositifs de traitement seront installés au droit des différents exutoires afin de ne pas aggraver la pollution des cours d’eau.
• Géologie-Hydrogéologie Le projet aura peu d’impact sur le milieu géologique et hydrogéologique du site. En effet, aucun captage d’eau potable se situe au droit de l’étude. La réalisation des remblais aura cependant un impact sur la nappe alluviale qui affleure. De même, la réalisation des pieux pour les ouvrages d’art pourra affecter la nappe de la craie.
Des dispositifs de traitement permettront d’éviter tout rejet d’eaux polluées dans la nappe des alluvions affleurante. Au droit des ouvrages, une attention particulière devra être faite pour éviter de polluer la nappe de la craie. La réalisation de passages inférieurs au droit des lignes SNCF aurait pour impact de créer un barrage pour les eaux de la nappe, et donc d’augmenter le niveau de l’eau, qui impliquerait des risques d’inondation pour les caves avoisinantes.
• Faune Flore Le projet aura un impact sur le milieu naturel. En effet, il passe en limite sud de la peupleraie du marais Foucart, dans l’ancien marais de Beuvrages et de l’Epaix. Une étude faune-flore sera réalisée le long du tracé avec une attention particulière dans les zones du marais de l’Epaix et au droit de la peupleraie. Des mesures seront prises en fonction des résultats de cette étude.
• Paysage Le projet aura un impact significatif sur le paysage, surtout dans la section entre la RD169 et le franchissement de la voie ferrée Valenciennes-Lille. Les remblais devront être traités de
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15 façon à adoucir les talus. Une étude paysagère sera réalisée afin d’intégrer au mieux le projet dans son environnement .
4.2 Impacts sur le milIeu urbain
• Patrimoine Le projet n’est pas concerné par la proximité de monument historique. Pour le patrimoine archéologique, un dossier d’archéologie préventive permettra de définir si le site est sensible. En cas de présence de patrimoine archéologique, des fouilles devront être réalisées.
• Urbanisme Le projet traverse deux zones urbanisées sur la commune de Raismes et de Bruay-sur- l’Escaut. L’impact du projet sur ces deux zones sera important. En effet, des acquisitions foncières seront nécessaires. Sur la commune de Raismes, le projet sera en remblai afin de passer au dessus de la voie SNCF. Ces remblais provoqueront une coupure urbaine. La réalisation d’une grande ouverture au droit de la rue Bostsarron permettra de réduire cet effet de coupure urbaine. Sur la commune de Bruay-sur-l’Escaut, le raccordement du projet sur la RD 935a aura pour effet de modifier complètement l’urbanisation rectiligne centrée sur la RD 935a. Les terrains délaissés par l’entreprise Rousseau et l’ensemble du quartier pourront être requalifiés.
Le projet devra tenir compte de la zone Na située le long de la RD 75 qui servira à l’implantation d’un centre de formation pour adultes.
Excepté ces deux zones urbanisées, le projet traverse des zones naturelles (voir faune-flore) et des espaces agricoles. Le projet essayera de suivre au maximum les limites des parcelles agricoles actuelles. Des chemins de desserte agricole seront réalisés pour desservir les champs enclavés.
• Servitudes et réseaux Le projet aura un impact sur la ligne EDF de 63 KV, car cette ligne passe dans le même fuseau que le projet au droit de la rue Victor Hugo.
Le projet devra tenir compte des servitudes de protection des lignes ferroviaires Valenciennes-Douai et Valenciennes-Lille.
• Nuisances sonores et pollution atmosphérique Le projet engendra des nuisances sonores sur environ 130 m de part et d’autre de la route. Des protections phoniques seront nécessaires dans la traversée de Raismes et de Bruay-sur-Escaut. Une étude acoustique permettra de définir les caractéristiques de ces protections phoniques. Par contre, le projet en délestant certaines voiries urbaines permettra de diminuer les nuisances phoniques le long de ces rues et aussi de réduire les émissions de pollution dans ces zones fortement urbanisées.
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