PROCES-VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL EN APPLICATION DE L’ARTICLE L 2121-25 DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

LUNDI 4 FÉVRIER 2019

Le 4 février 2019 à 20 heures 30, le conseil municipal légalement convoqué le 28 janvier 2019 s’est réuni à la mairie sous la présidence de Monsieur Yves THEBAULT, maire.

Etaient présents : M. THEBAULT, M. JOUADE, M. LEVILAIN, Mme HUREL, MM. TOURNEDOUET, BROSSAULT, Mesdames GUIBERT, HURION, BRIAND, LASNE, LESUR, JOURDAN, BLOUIN, MM. BEGUINEL, HILLIGOT, Mme RENAULT, M. GOBIN, Mme BOUGET, formant la majorité des membres en exercice.

Absents représentés : Mme LEON, Mme GOHIER, M. RENAULT, M. GALISSON. Pouvoirs : M. TOURNEDOUET, Mme HUREL, M. JOUADE, Mme RENAULT. Absents : M. JAVAUDIN, M. , Mme TOURILLON, M. FILLY, M. SECHER.

Madame Marie-Céline HUREL, Adjointe, a été élue secrétaire de séance.

Compte rendu de la séance précédente Le compte rendu de la séance du 17 décembre 2018 est approuvé à l’unanimité après avoir intégré la remarque de Madame RENAULT. Mme RENAULT en profite pour donner une information concernant l’approbation du procès-verbal. Elle rappelle que le compte-rendu doit être affiché sous huitaine. Pour ces raisons règlementaires, le compte-rendu est succinct et mentionne les décisions. Le procès-verbal, quant à lui, reprend les débats qui ont eu lieu pendant la séance et après validation, en début de séance, au conseil suivant, il sera publié sur le site.

En préambule à l’ordre du jour du conseil municipal, Monsieur le Maire invite l’agent référent en charge de la Prévention et de la sécurité, Mme KANDULA, à faire un point sur trois dispositifs : - voisins vigilants - participation citoyenne - CISPD.

ORDRE DU JOUR

1. Débat d’orientation budgétaire 2019. 2. Modification de l’indice de rémunération pour les indemnités des élus. 3. Dossier de surendettement/ créances éteintes : admission 4. Leg LEGAUD : vente du bien aux enchères 5. Installation classée pour un élevage de porcs à PLECHATEL 6. Marché DARRAS / Création d’un local «palets» : Abandon des pénalités 7. Demande de subvention de fonctionnement 2018 au niveau du Conseil départemental 8. Demande de subvention auprès de la CAF pour l’acquisition d’un écran tactile de pointage des heures 9. Demande de subvention Comité des Fêtes pour la St Patrick 10. Nouveaux tarifs de la Médiathèque pour la braderie des ouvrages. 11. Restaurant scolaire. Restauration des fonctionnaires et agents de l’Etat du Ministère de l’Education Nationale. 12. Création du Conseil Intercommunal de sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). 13. Modification statutaire de la communauté de communes « Bretagne porte de Loire Communauté » 14. Transfert de la voie verte aménagée entre Teillay et Guipry-Messac au profit du Département.

1 – DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE 2019.

Rapporteur : Monsieur le Maire

Conformément à la Loi N° 92.125 du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République et au règlement intérieur approuvé par le conseil municipal, un débat doit avoir lieu en conseil municipal sur les orientations budgétaires dans un délai de 2 mois précédant l'examen de celui-ci, sur la base d'un document succinct comprenant les données synthétiques de la situation financière de la commune et les principales hypothèses pouvant servir de base à l'élaboration du budget.

Un document a été joint avec la convocation et un diaporama a été présenté en séance, le conseil municipal est invité à en débattre.

Décision :

Madame RENAULT indique qu’elle aurait apprécié davantage de documents notamment concernant les projets de vidéo protection et la salle de sport du collège afin d’avoir du débat. Monsieur THEBAULT rappelle que certains projets ont dû être différés en raison de la situation financière de la commune. Concernant la vidéo protection, Monsieur le Maire précise que le dispositif est à l’étude. Il invite Monsieur TOURNEDOUET à évoquer le projet de la salle des sports du collège.

Monsieur TOURNEDOUET informe de la fin du diagnostic qui a permis le chiffrage de l’opération aux alentours de 1,5 millions. Le projet porterait sur l’ensemble des salles du complexe sportif du collège. En 2019, il est envisagé d’inscrire au budget la somme de 100 K€ pour notamment engager la phase étude. La réalisation n’est pas envisagée avant 2020. Les travaux pourront ou devront être phasés pour permettre, autant que faire se peut, une continuité d’activités dans les salles.

Madame RENAULT souhaiterait qu’à l’occasion du vote du budget soit expliquée l’augmentation de la masse salariale de 4% (augmentation envisagée à ce stade). Elle poursuit sur le montant des «restes à réaliser» qui est conséquent ajoutant qu’elle n’ignore toutefois pas les contraintes financières rencontrées par la commune. Néanmoins, elle s’interroge sur les raisons de ces investissements non réalisés et demande si la charge de travail des entreprises ou leur intérêt pour le marché proposé pourraient en être la raison. Elle conclut que le montant des restes à réaliser est de plus en plus important et que, de ce fait, les orientations budgétaires n’offrent rien de nouveau. Monsieur le Maire confirme que, sur ce mandat, les ambitions ont été contraintes.

Monsieur JOUADE précise que certains projets doivent se prévoir sur plusieurs années. Monsieur le Maire insiste sur son objectif d’assainir la situation financière de la commune et de réaliser les investissements à hauteur de l’autofinancement. Ce peut être frustrant sur un mandat mais le recours à l’emprunt doit être limité.

Madame RENAULT regrette le manque d’équipement culturel. Monsieur GOBIN souhaite davantage de précisions sur l’endettement de la commune. Monsieur le Maire précise qu’au 31/12/2018, le capital restant dû est de 12 185 637 €. Pour information complémentaire, en 2017, la moyenne de l’encourt de dette des communes de même strate était de 849€/habitant alors qu’à Bain de Bretagne, il était de 1740 €/habitant. Monsieur le Maire précise que la commission des finances préparatoire au vote du budget est fixée au 12 mars.

Le conseil municipal A l’UNANIMITE ACTE la présentation du débat d’orientations budgétaires 2019.

2 – MODIFICATION DE L’INDICE DE RÉMUNÉRATION POUR LES INDEMNITÉS DES ÉLUS.

Rapporteur : Monsieur le Maire

Suite à une revalorisation de l’indice maximal, il convient d’en tenir compte pour régler l’indemnité de fonction des élus.

Conformément à la délibération du 18 décembre 2017, la répartition des indemnités est inchangée, seul l’indice maximal est réglementairement modifié.

Il est demandé au conseil municipal, DE VALIDER la répartition suivante en précisant que l’indemnité est calculée sur l’indice brut maximal :

- Maire : 48,90% de l’indice brut maximal - 1er au 3ème adjoint : 24,41% - 4ème au 7ème adjoint : 20% - Conseillers municipaux délégués : 3,53% - Conseillers municipaux : 1,64%.

Décision

Le conseil municipal, A l’UNANIMITE VALIDE la répartition suivante en précisant que l’indemnité est calculée sur l’indice brut maximal :

- Maire : 48,90% de l’indice brut maximal - 1er au 3ème adjoint : 24,41% - 4ème au 7ème adjoint : 20% - Conseillers municipaux délégués : 3,53% - Conseillers municipaux : 1,64%.

3 – DOSSIER DE SURENDETTEMENT/ CRÉANCES ÉTEINTES : ADMISSION.

Rapporteur : Madame LEON

Monsieur le Trésorier a transmis à la collectivité un dossier qui doit faire l’objet d’une délibération pour créances éteintes. Ces créances portent sur des produits communaux dont il n’a pas pu effectuer le recouvrement en raison de l’insolvabilité du débiteur. Le jugement intervenu à l’issue de la procédure a pour effet d’éteindre juridiquement la créance concernée.

La créance éteinte est la suivante : Montant Règlements ALSH 2017 136,85 €

Il est demandé au conseil municipal DE STATUER sur l’admission en créance éteinte de la dette de M JACOB DE PRECISER que les crédits seront inscrits en dépenses au compte 6542 du budget de l’exercice en cours.

Décision

Le conseil municipal A l’UNANIMITE VALIDE l’admission en créance éteinte de la dette relative au règlement ALSH 2017à l’article 706321 PRÉCISE que les crédits seront inscrits en dépenses au compte 6542 du budget de l’exercice en cours.

4 – LEG LEGAUD : VENTE DU BIEN AUX ENCHÈRES.

Rapporteur : Monsieur le Maire

Suite à la délibération du conseil municipal du 28 mai 2018 approuvant les modalités de legs de la propriété de Madame Marcelle LEGAUD sise 28 boulevard de Vitré à , à l’information donnée lors du conseil municipal du 2 juillet 2018 sur les conditions de vente et à la délibération du 8 octobre 2018 autorisant la mise en vente du bien par voie de vente aux enchères organisée par l’office notariale NEONOT, un cahier des charges a été élaboré.

Ce dernier détaille les caractéristiques du bien et fixe les modalités de la vente aux enchères. Il sera communiqué à toutes les personnes intéressées pour faire l’acquisition de cette propriété.

La mise à prix a été fixée à 580 000,00 €. Les enchères ne pourront être inférieures à 5 000 €. A défaut d’une mise aux enchères au moins sur la mise à prix, l’adjudication ne sera pas prononcée. De plus, il a été opté pour la technique des bougies pour porter les enchères. La vente se déroulera courant avril à la chambre des notaires de Rennes.

Il convient toutefois, avant cette vente, de régulariser la succession de Madame Legaud ainsi que le cahier des charges. A cet effet, une signature est organisée le 15 février prochain.

M. le Maire étant absent à cette date, il est nécessaire, sur la demande du Notaire, de donner une délégation de pouvoir à l’Elu qui va le remplacer sur ce dossier. M. Jouadé, 1er Adjoint, a été désigné pour signer tous les documents nécessaires à la régularisation lors du rendez-vous du 15 février.

Il est demandé au conseil municipal, D’AUTORISER M. le Maire à donner délégation de pouvoir à M. François JOUADÉ, 1er Adjoint, afin de régulariser les actes relatifs à la succession de Madame Marcelle LEGAUD ainsi que les actes relatifs à l’adjudication du bien sis 28 Boulevard de Vitré à Rennes (35000). D’AUTORISER Monsieur JOUADÉ à signer les documents relatifs à cette régularisation

Décision

Monsieur JOUADE indique que la vente aux enchères est fixée au 11 avril à 14h30.

Le conseil municipal A l’UNANIMITE AUTORISE M. le Maire à donner délégation de pouvoir à M. François JOUADÉ, 1er Adjoint, afin de régulariser les actes relatifs à la succession de Madame Marcelle LEGAUD ainsi que les actes relatifs à l’adjudication du bien sis 28 Boulevard de Vitré à Rennes (35000). AUTORISE Monsieur JOUADÉ à signer les documents relatifs à cette régularisation

5 – INSTALLATION CLASSÉE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT – SCEA BRELON «Saint-Melaine» à Pléchâtel : DEMANDE D’AVIS.

Rapporteur : Monsieur JOUADE

La Préfecture a informé la commune d’une demande d’enregistrement au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), pour laquelle le conseil municipal est invité à donner un avis, conformément à l’article R.512-46-11 du code de l’environnement. Une enquête publique d’une durée de quatre semaines est actuellement en cours, et ce, jusqu’au 16 février 2019 inclus. Le projet consiste à restructurer en interne l’élevage repris à l’EARL SAINT MELAINE situé à «Saint Mélaine» sur le Commune de Pléchâtel, dans le cadre de l’installation d’un jeune agriculteur (SCEA BRELON). Le plan d’épandage est repris partiellement avec notamment l’ajout d’un nouveau prêteur sur la commune de Bain de Bretagne. Après projet, l’élevage comptera 165 reproducteurs, 937 places engraissement, 18 places cochettes non saillies et 864 places post-sevrage soit 1623 Animaux-Equivalents. La valorisation des déjections se fera par plan d’épandage sur les terres au nom propre de la SCEA BRELON et sur celles des prêteurs : Pour la commune de Bain de Bretagne, cela représente 38,80 ha de SAU (Superficie Agricole Utilisée), principalement localisée autour de Cogneuf. Une convention a été signée entre les différentes parties. Un permis de construire a été demandé conjointement à ce dossier, à la mairie de Pléchâtel, pour la construction d’un bâtiment post-sevrage. Les autres bâtiments sont réaménagés intérieurement.

Les effets négatifs notables de ce projet sont réduits ou évités par : - L’alimentation biphase qui limite les rejets en azote et en phosphore, - Le stockage du lisier dans des préfosses et poche lisier, fermées limitant les odeurs, - La présence d’un stockage suffisant pour permettre des épandages aux périodes appropriées, - Un plan d’épandage permettant de répartir le lisier afin de respecter les obligations règlementaires nitrates et le phosphore.

En cas d’arrêt définitif de l’installation, la SCEA s’engage à remettre en état le site d’élevage. Ce dernier sera désaffecté et sécurisé afin qu’il ne présente plus aucun danger. En aucun cas le site ne sera laissé à l’abandon.

Il est demandé au conseil municipal, DE DONNER son avis sur la demande d’enregistrement de la SCEA BRELON en vue de la restructuration de l’élevage de porcs situé au lieu-dit « Saint-Melaine » à Pléchâtel et sur la mise à jour du plan d’épandage.

Décision

Madame RENAULT indique que ce point n’a pas été vu préalablement en commission. Monsieur JOUADE précise que ce projet tient compte du bien-être animal qui est un axe prioritaire. Concernant le plan d’épandage, il indique que l’agriculteur a eu recours à un nouveau prêteur pour une superficie d’épandage d’environ 30ha. Madame RENAULT s’interroge sur la capacité des routes de la commune à recevoir les trafics supplémentaires liés au transfert du lisier. Monsieur JOUADE répond qu’il s’agit principalement de routes départementales. Il ajoute qu’une enquête publique est en cours et que chacun peut aller prendre les informations nécessaires. Monsieur GOBIN s’interroge sur les possibilités d’émettre un avis après l’enquête publique. Après vérification, il est indiqué que l’avis doit être émis dans les 15 jours suivant la fin de l’enquête publique.

Article R512-20 du code de l’environnement : Le conseil municipal de la commune où l'installation projetée doit être implantée et celui de chacune des communes mentionnées au III de l'article R. 512-14 sont appelés à donner leur avis sur la demande d'autorisation dès l'ouverture de l'enquête. Ne peuvent être pris en considération que les avis exprimés au plus tard dans les quinze jours suivant la clôture du registre d'enquête.

Monsieur le Maire rappelle que le prochain conseil est fixé au 25/3 et qu’il n’y en a pas entre temps. Pour Madame BRIAND, il ne faut pas oublier qu’il s’agit de l’installation d’un jeune agriculteur. Elle ajoute que les nouvelles installations respectent les contraintes de conformité qui sont de plus en plus importantes. M GABIN souhaiterait le dossier pour connaitre les parcelles qui vont recevoir l’épandage. Il est proposé de le joindre au PV.

Le conseil municipal Avec 18 voix POUR et 4 ABSTENTIONS (Mme RENAULT, M. GOBIN, Mme BOUGET, M. GALISSON) AUTORISE la demande d’enregistrement de la SCEA BRELON en vue de la restructuration de l’élevage de porcs situé au lieu-dit « Saint-Melaine » à Pléchâtel et sur la mise à jour du plan d’épandage.

6 – MARCHÉ DARRAS / CRÉATION D’UN LOCAL «PALETS» : ABANDON DES PÉNALITÉS.

Rapporteur : Monsieur JOUADE

Concernant la construction du hangar à palet, le lot n°2 «Charpente, bois, bardage et couverture métal serrurerie» a été attribué à l’entreprise DARRAS de Romagné pour un montant de marché de 39 975 € HT.

Compte tenu du retard constaté dans la réalisation des travaux et conformément au cahier des charges, des pénalités de retard ont impacté les règlements à l’entreprise. Avec 42 jours de retard constatés sur le délai de réalisation du chantier et 4 jours d’absence aux réunions de chantier, le montant s’élève à 17 358 € HT.

L’entreprise est en désaccord sur le mode d’application des pénalités. Une rencontre tripartite élus, entreprise, services techniques a été organisée pour trouver une issue à cette situation. Afin de ne pas compromettre la situation financière de l’entreprise, il a été envisagé d’annuler le montant des pénalités. L’entreprise, malgré son retard, a remis un travail techniquement correct et soigné.

A l’occasion de la présentation de la dernière situation de DARRAS, le Trésor public l’a rejetée. Il convient de fournir avec le paiement, une délibération du conseil municipal qui indique les motifs de non application des pénalités.

Il est demandé au conseil municipal, D’AUTORISER Monsieur le Maire à ne pas appliquer les pénalités à l’entreprise DARRAS compte- tenu du travail rendu et des difficultés financières que pourraient rencontrer l’entreprise.

Décision :

M JOUADE informe que l’entreprise DARRAS était titulaire des marchés –Bardage – Charpente – Couverture ; soit une part importante du marché. Il ajoute que la première entreprise qui prend du retard paie l’addition en fin de chantier puisqu’elle a décalé les plannings d’intervention des autres entreprises. M JOUADE précise que le rendu est de qualité mais que pendant la durée du chantier, les élus ont eu quelques inquiétudes quant à la bonne forme de l’entreprise. Pour Madame RENAULT, supprimer les pénalités, c’est mettre un doigt dans l’engrenage ; la commune crée un précédent. Monsieur le Maire rappelle que le retard n’a pas eu de conséquence économique. M GOBIN souhaite connaitre les raison du retard. M JOUADE lui répond qu’à son avis, l’entreprise a eu des problèmes de personnel et rencontré quelques difficultés sur d’autres chantiers. Pour Monsieur le Maire, la commune peut être bienveillante pour ce cas précis sans forcément reproduire cette même indulgence pour des situations à venir. M JOUADE ajoute que DARRAS a contesté les pénalités dès le départ. L’entreprise a tout de même rendu un travail soigné.

Le conseil municipal Avec 17 voix POUR et 5 ABSTENTIONS (Mme RENAULT, M. GOBIN, Mme BOUGET, M. GALISSON, M LEVILAIN) AUTORISE Monsieur le Maire à ne pas appliquer les pénalités à l’entreprise DARRAS compte-tenu du travail rendu et des difficultés financières que pourraient rencontrer l’entreprise.

7 – MULTI-ACCUEIL : DEMANDE DE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT 2019 AU NIVEAU DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL.

Rapporteur : Madame HUREL

Dans le cadre des activités du Multi-Accueil,

Il est demandé au conseil municipal DE SOLLICITER une subvention de fonctionnement auprès du Conseil Départemental d'Ille et Vilaine concernant l'année 2019 D’AUTORISER Monsieur le Maire à signer la convention d’attribution de subvention.

Décision :

Le conseil municipal A l’UNANIMITE SOLLICITE une subvention de fonctionnement auprès du Conseil Départemental d'Ille et Vilaine concernant l'année 2019 AUTORISE Monsieur le Maire à signer la convention d’attribution de subvention.

8 – MULTI-ACCUEIL : DEMANDE DE SUBVENTION AUPRÈS DE LA CAF POUR L’ACQUISITION D’UN ÉCRAN TACTILE DE POINTAGE DES HEURES.

Rapporteur : Madame HUREL

Suite au contrôle de la CAF réalisé le 2 octobre 2018 au niveau du Multi-Accueil pour l'année 2016, il est demandé à la structure d'acquérir un outil de pointage électronique afin d'automatiser l'enregistrement des heures réalisées par les parents.

Cet outil, qui prendra la forme d'un écran tactile relié au logiciel de facturation de la structure, sera acheté sur le budget 2019 et installé dans le courant de l'année.

Son coût est d'environ 2 000 € (1 510 € pour l'écran et la journée de formation) auquel il faut ajouter des frais d'installation et de câblage.

Il est demandé au conseil municipal DE SOLLICITER une aide au financement par la CAF D’AUTORISER Monsieur le Maire à signer la demande de subvention.

Décision :

Pour Madame RENAULT, la formation est importante pour s’approprier l’outil. Elle est d’accord pour solliciter une subvention auprès de la CAF puisque c’est elle qui exige l’outil.

Le conseil municipal A l’UNANIMITE SOLLICITE une aide au financement par la CAF AUTORISE Monsieur le Maire à signer la demande de subvention. 9 – COMITÉ DES FÊTES : DEMANDE DE SUBVENTION POUR L’ORGANISATION DE LA SECONDE ÉDITION DU FESTIVAL DE LA SAINT PATRICK.

Rapporteur : Madame HUREL.

Le Comité des Fêtes organisera les 22 et 23 mars 2019, la seconde édition du festival de musique de la Saint Patrick, qui prendra l'appellation "Festival rock celtique de la Saint Patrick". Il aura lieu à la salle des Fêtes le vendredi soir et le samedi soir, avec une programmation de 4 groupes par soir. Le montant prévisionnel du projet est de 27 000 €. La première édition de 2018 s'est soldée pour l'association par un déficit d'environ 5 000 € qu’elle a pu absorber par sa trésorerie et en ne versant pas de subvention à différentes petites associations. Pour l'édition 2019, l'association réitère le projet sur 2 soirs mais avec des groupes un peu plus connus. L’objectif étant de toucher un public plus large. De cette façon, les entrées supplémentaires attendues devraient couvrir le budget artistique un peu plus élevé qu'en 2018. Pour l'association, conserver les deux jours est important pour la renommée du festival mais également pour « amortir » la logistique aussi lourde sur deux soirs qu'un soir. Pour 2019, l'association sollicite une subvention municipale de 3 000 €. La Commission Culture et Evènementiel du 17 janvier a étudié le dossier et entendu les bénévoles de l'association. Toutefois, elle est plutôt favorable à l’attribution d’une subvention de 1 500 €. Si les membres de la commission considèrent qu’il est important de soutenir l'association pour les efforts déployés et pour la nouvelle offre culturelle proposée sur la commune, elle souhaite néanmoins que l'association apporte plus de rigueur dans la tenue des budgets présentés aussi bien en termes de prévisionnel que de compte de résultat.

Il est demandé au conseil municipal, D’APPROUVER la demande de subvention de la Commission Culture et Evènementiel pour le Festival de la Saint Patrick organisé par le Comité des Fêtes.

Décision :

La lecture de la note est perturbante pour Madame RENAULT. Le Comité des fêtes doit être clair et précis dans la tenue de ses comptes. La remarque leur a déjà été faite l’an passé. La phrase «La première édition de 2018 s'est soldée pour l'association par un déficit d'environ 5 000 € qu’elle a pu absorber par sa trésorerie et en ne versant pas de subvention à différentes petites associations.» contrarie Madame RENAULT qui ne trouve pas ce fonctionnement normal.

Madame HUREL confirme ajoutant que la charte devra permettre davantage de transparence sur tous ces points mais que ce soir, il convient de se concentrer sur l’évènement pour lequel est sollicitée la subvention.

Monsieur HILLIGOT acquiesce précisant que le Comité organise plusieurs manifestations ou activités tout au long de l’année mais n’est en déficit que pour celle-là. Pour Monsieur le Maire, la commune doit leur permettre de poursuivre cette animation. A son sens, le Comité devrait pouvoir l’équilibrer petit à petit. Monsieur GOBIN demande si l’évènement sera programmé tous les ans et propose d’établir une convention triennale. Une discussion s’instaure.

Le conseil municipal A l’UNANIMITE ACCORDE une subvention d’un montant de 1 500€ pour le Festival de la Saint Patrick organisé par le Comité des Fêtes.

10 – MÉDIATHEQUE/ FIXATION DES TARIFS BRADERIE 2019.

Rapporteur : Madame HUREL

Depuis mai 2014, la Médiathèque organise une braderie afin de vendre des ouvrages (livres, CD, DVD, …) entrant dans le cadre du "désherbage" annuel (retirer du fonds les livres devenus obsolètes et vétustes). Le 8 décembre 2018, elle a permis par exemple de vendre 314 CD et 572 livres et ainsi récolter 862 €. Certains ouvrages, malgré deux présentations en braderie, ne se vendent pas. Ils sont alors donnés aux boîtes à livres de la commune, aux services municipaux, aux autres institutions et associations bainaises.

Depuis 2014, complété en 2016, les tarifs proposés pour les braderies étaient les suivants :

CD 0,50€ Romans jeunesse 1er niveau (RJ1) 0,50€ Documentaires jeunesse 1€ Romans jeunesse 2e niveau (RJ2) 1€ BD 1€ Albums jeunesse 2€ ou 1€ si petits Documentaires adultes 2€ ou 1€ si petits Romans ados 2€ ou 1€ si petits Romans adultes 2€ ou 1€ si petits

Afin de simplifier les ventes et êtres plus incitatifs, la Commission Culture et Evènementiel du 17 janvier a étudié la proposition des professionnels de la Médiathèque pour modifier les tarifs braderie.

CD Romans jeunesse 1er niveau (RJ1) Documentaires jeunesse 0,50€ Romans jeunesse 2e niveau (RJ2) BD et Albums Jeunesse Documentaires adultes Romans ados 1 € Romans adultes

Il est demandé au conseil municipal DE VALIDER les tarifs ainsi proposés

Décision

Le conseil municipal A l’UNANIMITE VALIDE les tarifs ainsi proposés : CD Romans jeunesse 1er niveau (RJ1) Documentaires jeunesse 0,50€ Romans jeunesse 2e niveau (RJ2) BD et Albums Jeunesse Documentaires adultes Romans ados 1 € Romans adultes

11 – RESTAURANT SCOLAIRE. RESTAURATION DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS DE L'ÉTAT DU MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE.

Rapporteur : Madame LÉON

En 2013, la commune a signé une convention avec les services départementaux de l'Education Nationale afin de permettre aux fonctionnaires et agents de l'Etat du Ministère de l'Education Nationale de bénéficier d'une prise en charge financière du coût d'un repas pris dans les restaurants scolaires de la commune.

Pour 2018, le taux de la prestation repas est de 1,24 €, qui vient en déduction du coût d'un repas Adulte voté par le conseil municipal pour les agents bénéficiaires. En contrepartie, la commune bénéficie d'une subvention de compensation correspondant à la réduction accordée.

Pour bénéficier de cette prestation, les fonctionnaires et agents de l'Etat ne doivent pas avoir un indice de traitement (indice majoré) supérieur à 477.

Depuis plusieurs années, la mairie ne participait plus à ce dispositif, aucun agent du Ministère de l'Education Nationale sur la commune n'étant concerné. Or la situation a changé en 2018.

En février 2018, le Conseil Municipal a délibéré pour réactiver la convention, toujours en vigueur depuis 2013, et a voté un tarif de repas spécifique pour les agents de l'Education Nationale concernés soit 4,01 € (tarif d'un repas adulte en vigueur depuis le 8 janvier 2018 soit 5,25 € - 1,24 €).

Pour l'année 2019, il est proposé de réactualiser le tarif de repas spécifique pour les agents de l'Education Nationale concernés par la mesure (agent ayant un indice majoré inférieur à 480), sachant que les tarifs municipaux ont été modifiés au 7 janvier 2019.

Le tarif proposé est 4,06 € (tarif repas adulte en vigueur depuis le 7 janvier 2019 soit 5,32 € - prestation repas versé de 1,26 €).

Il est demandé au conseil municipal, D’ACTUALISER le tarif de repas spécifique pour les agents de l’Education Nationale concernés au tarif présenté ci-dessus.

Décision :

Le conseil municipal A l’UNANIMITE ACTUALISE le tarif de repas spécifique pour les agents de l’Education Nationale concernés au tarif ci-dessous : Tarif proposé 4,06 € (tarif repas adulte en vigueur depuis le 7 janvier 2019 soit 5,32 € - prestation repas versé de 1,26 €).

12 – CRÉATION DU CONSEIL INTERCOMMUNAL DE SÉCURITE ET DE PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE (CISPD) SUR LES COMMUNES DE BAIN DE BRETAGNE, , GRAND- FOUGERAY, PLÉCHATEL.

Rapporteur : Monsieur le Maire

VU le code de la sécurité intérieure et notamment son article L132-4, VU la loi n°2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance, VU le décret n°2007-1126 du 23 juillet 2007 relatif aux dispositifs territoriaux de sécurité et de coopération pour la prévention et la lutte contre la délinquance, VU la circulaire NOR : INTK0800169C du 13 décembre 2008 relative aux conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance et conseils intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance.

Depuis plusieurs mois, en lien avec les services de l’État, les villes Bain-de-Bretagne, Crevin, Grand- Fougeray et Pléchatel et leurs partenaires ont engagé une démarche destinée à créer un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (C.I.S.P.D).

Pour mener à bien cet objectif, les villes ont fait appel au Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU), association nationale reconnue pour son expertise en la matière issue de plus de vingt ans d’accompagnement de collectivités territoriales. Autour d’une étude documentaire, de différents entretiens et de groupes de travail, le prestataire a réalisé un diagnostic local de sécurité (DLS) et a élaboré une Stratégie Territoriale de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (STSPD). Ces travaux ont été restitués lors d’une réunion le 17 janvier 2019.

L’installation du C.I.S.P.D, nouvelle instance, et la signature de la STSPD auront lieu en 2019. Des groupes de travail seront composés en fonction des thématiques retenues comme prioritaires. L’association au démarrage de quatre villes permettra en outre d’atteindre le seuil de 10 000 habitants, seuil minimum recommandé par l’Etat pour la création de ce type d’instance partenariale.

Le C.I.S.P.D sera le lieu au sein duquel s’organiseront la réflexion et l’action en matière de lutte contre l’insécurité et de prévention de la délinquance. Le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance : - favorisera « l’échange d’informations entre les responsables des institutions et organismes publics et privés concernés et définira des objectifs communs pour la préservation de la sécurité et de la tranquillité publiques » ; - encouragera « les initiatives en matière de prévention et d’aide aux victimes » ; - mobilisera « les moyens nécessaires à la mise en œuvre des mesures alternatives aux poursuites et à l’incarcération » ; - mobilisera « des mesures sociales, sanitaires et d’insertion favorisant la prévention de la récidive ».

Enfin, le C.I.S.P.D visera : - à mieux coordonner les actions de prévention et de sécurité sur le territoire retenu ; - à apporter des solutions concrètes et partenariales ; - à des problèmes réellement identifiés dans le cadre d’un plan d’action soumis à évaluation ; - à accompagner la dynamique de prévention en s’appuyant sur des compétences techniques ; - à formaliser un partenariat actif ; - à évaluer l’efficacité des actions entreprises.

Il est demandé au conseil municipal, DE SE PRONONCER sur la création de ce Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (C.I.S.P.D).

Décision :

Monsieur le Maire précise que la commune est en attente de l’avis du Procureur de la République. En instance de remplacement, le nouveau Procureur est attendu pour le 15 mars. Pour Monsieur le Maire, il est nécessaire de travailler ensemble pour prévenir la délinquance. Pour Madame RENAULT, « prévention » et « échanges » sont des mots importants. Les mesures préconisées vont dans le bon sens mais elle rappelle, toutefois, que l’Etat délègue son travail à des associations. De plus, les actions présentées lors de la remise du diagnostic sont orientées et dans la lignée de ce qu’attend l’Etat. Les 4 axes retenus sont ceux de l’Etat. Pour elle, le dossier doit être normé pour être présenté au Préfet.

Le conseil municipal A l’UNANIMITE SE PRONONCE favorablement à la création de ce Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (C.I.S.P.D).

13 – MODIFICATION STATUTAIRE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES «BRETAGNE PORTE DE LOIRE COMMUNAUTÉ».

Rapporteur : Monsieur le Maire

Par délibération en date du 13 décembre 2018, le Conseil de Bretagne Porte de Loire Communauté s'est prononcé en faveur d'une modification statutaire.

Cette dernière concerne l’intégration dans les compétences facultatives, du centre aquatique à Bain de Bretagne, et du site du Tertre Gris et des rives du comprenant un bar-restaurant et un parc animalier.

Ainsi, cette modification se traduit, au sein des compétences facultatives :

- Par la nouvelle formulation du point 1/ Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs. * Acquisition et mise à disposition des communes et des associations locales d'un parc de matériels itinérants nécessaires à la maintenance, à l'entretien d'équipements, aux actions et manifestations sportives ou culturelles * Aménagement, entretien et gestion des équipements sportifs suivants : - Centre aquatique à Bain de Bretagne - Centre départemental sportif de vol à voile à Saint Sulpice des Landes - Carrières équestres à Grand-Fougeray * Construction, aménagement, entretien et gestion d'équipements culturels suivants : - Musée du Sel de Bretagne - Planétarium de La Couyère - Mines de la Brutz à Teillay - Par la nouvelle formulation du point 3/ Équipements touristiques * Actions de promotion et de développement touristique, de création, d'aménagement, d'entretien et de gestion d'équipements touristiques tels que : - Site du Tertre Gris et des rives du Semnon comprenant un bar-restaurant et un parc animalier. - Site de la Levée à Pléchâtel - Équipements liés au développement du tourisme fluvial : haltes-nautiques de Pléchatel et de Sainte Anne sur Vilaine - Circuits vélos, Sentiers d'interprétation / sentiers pédestres / sentiers VTT et équestres valorisant le territoire intercommunal et ses communes membres, et voies douces assurant une liaison entre les communes du territoire intercommunal - Suivi du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée - Signalétique touristique.

Il est alors soumis à l'avis du Conseil municipal, cette modification statutaire adoptée par le Conseil Communautaire réuni le 13 décembre 2018.

Conformément à l'article L.5211-20 du Code Général des Collectivités Territoriales, il est rappelé que cette modification de statuts doit être décidée par délibérations concordantes de l'organe délibérant de la Communauté de communes et des deux-tiers au moins des conseils municipaux des Communes membres représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci, ou par la moitié au moins des conseils municipaux des Communes membres représentant les deux-tiers de la population, étant précisé que cette majorité doit nécessairement comprendre le conseil municipal de la Commune dont la population est supérieure au quart de la population totale concernée.

Le conseil municipal de chaque Commune membre dispose d'un délai de 3 mois, à compter de la notification au Maire de la délibération du Conseil communautaire, pour se prononcer sur le transfert proposé.

A défaut de délibération du conseil municipal dans ce délai, sa décision est réputée favorable. Cette modification de compétence sera finalement prononcée par arrêté de Monsieur le Préfet.

Il est demandé au Conseil municipal, Vu l'article L.5214-16 du Code général des collectivités territoriales relatif aux compétences des Communautés de communes, Vu la délibération du Conseil communautaire n° 2018-12-3, du 13/12/2018, Vu les statuts actuels de la Communauté de communes «Bretagne porte de Loire Communauté» D’APPROUVER la modification des statuts de la Communauté de communes, permettant la nouvelle écriture au sein des compétences facultatives, des 2 points suivants :

1/ Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs. * Acquisition et mise à disposition des communes et des associations locales d'un parc de matériels itinérants nécessaires à la maintenance, à l'entretien d'équipements, aux actions et manifestations sportives ou culturelles * Aménagement, entretien et gestion des équipements sportifs suivants : - Centre aquatique à Bain de Bretagne - Centre départemental sportif de vol à voile à Saint Sulpice des Landes - Carrières équestres à Grand-Fougeray * Construction, aménagement, entretien et gestion d'équipements culturels suivants : - Musée du Sel de Bretagne - Planétarium de La Couyère - Mines de la Brutz à Teillay

3/ Équipements touristiques * Actions de promotion et de développement touristique, de création, d'aménagement, d'entretien et de gestion d'équipements touristiques tels que : -Site du Tertre Gris et des rives du Semnon comprenant un bar-restaurant et un parc animalier. -Site de la Levée à Pléchâtel -Équipements liés au développement du tourisme fluvial : haltes-nautiques de Pléchatel et de Sainte Anne sur Vilaine -Circuits vélos, Sentiers d'interprétation / sentiers pédestres / sentiers VTT et équestres valorisant le territoire intercommunal et ses communes membres, et voies douces assurant une liaison entre les communes du territoire intercommunal -Suivi du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée - Signalétique touristique

Décision :

Pour Madame RENAULT, la communauté de commune change de statuts comme elle veut. Elle réaffirme que c’est désolant car on fait n’importe quoi. Les projets ne sont pas discutés mais on répond à la volonté d’une personne. Pour Monsieur le Maire, la communauté de commune doit avoir des projets de territoire. Elle n’est pas l’addition de communes mais un territoire qui doit proposer des projets communs. Madame RENAULT réaffirme sa volonté d’avoir une piscine à Bain de Bretagne mais elle n’approuve pas le manque de projets politiques. Elle ajoute que les conseillers de l’opposition vont s’abstenir non pour le transfert de la piscine mais sur une façon de faire qui n’est pas entendable.

Le conseil municipal Avec 18 voix POUR et 4 ABSTENTIONS (Mme RENAULT, M. GOBIN, Mme BOUGET, M. GALISSON) APPROUVE la modification des statuts de la Communauté de communes, permettant la nouvelle écriture au sein des compétences facultatives, des 2 points suivants :

1/ Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs. * Acquisition et mise à disposition des communes et des associations locales d'un parc de matériels itinérants nécessaires à la maintenance, à l'entretien d'équipements, aux actions et manifestations sportives ou culturelles * Aménagement, entretien et gestion des équipements sportifs suivants : - Centre aquatique à Bain de Bretagne - Centre départemental sportif de vol à voile à Saint Sulpice des Landes - Carrières équestres à Grand-Fougeray * Construction, aménagement, entretien et gestion d'équipements culturels suivants : - Musée du Sel de Bretagne - Planétarium de La Couyère - Mines de la Brutz à Teillay

3/ Équipements touristiques * Actions de promotion et de développement touristique, de création, d'aménagement, d'entretien et de gestion d'équipements touristiques tels que : -Site du Tertre Gris et des rives du Semnon comprenant un bar-restaurant et un parc animalier. -Site de la Levée à Pléchâtel -Équipements liés au développement du tourisme fluvial : haltes-nautiques de Pléchatel et de Sainte Anne sur Vilaine -Circuits vélos, Sentiers d'interprétation / sentiers pédestres / sentiers VTT et équestres valorisant le territoire intercommunal et ses communes membres, et voies douces assurant une liaison entre les communes du territoire intercommunal -Suivi du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée - Signalétique touristique

14 – TRANSFERT DE LA VOIE VERTE AMÉNAGÉE AU PROFIT DU DÉPARTEMENT.

Rapporteur : Monsieur LEVILAIN

Le Département a donné un avis de principe favorable sur le transfert de la voie verte aménagée entre Teillay et Guipry-Messac, en sa faveur, s’inscrivant ainsi dans la stratégie départementale de déplacements doux et de valorisation touristique.

Après différentes réunions de travail, le Département soumet à la Communauté de communes et aux communes concernées une proposition de convention actant ce transfert. Ainsi, Teillay, Ercé en Lamée, Bain de Bretagne, Vallons de Haute Bretagne Communauté et Bretagne Porte de Loire Communauté sont invités à délibérer sur cette convention.

Objet de la convention : Déterminer les conditions administratives, techniques et financières relatives au transfert des tronçons de voie verte aménagés entre Teillay et Guipry-Messac. Patrimoine transféré : Le transfert porte sur l’ensemble des parcelles acquises par les communes et EPCI pour réaliser cet aménagement. Ces propriétés diffèrent de par leurs statuts et concernent : • des voies inscrites au domaine privé des collectivités (acquisitions en propre) • des voies inscrites au domaine public des collectivités (chemins d’exploitation, voies communales) A partir du 1er janvier 2019, les collectivités transfèrent au Département : • l’ensemble des voies inscrites à leur domaine public, à l’exception des voies communales qui resteront de la compétence des communes. • les parcelles relevant à ce jour du domaine privé des collectivités ont vocation à être intégrées au domaine non cadastré (domaine public). Les collectivités s’engagent à les inscrire à leur domaine public et prendre une délibération en ce sens afin de les transférer au Département. • les ouvrages d'art liés au domaine public transféré • les équipements statiques (barrières, signalisation,…), • les dépendances foncières comprenant les circuits VTT, Ce transfert n’intégrera pas l’ancienne gare de Guipry-Messac qui restera propriété de Vallons de Haute Bretagne Communauté. Entretien, destination et usages sur la voie verte : Par souci de cohérence, il est nécessaire d’assurer une harmonisation des conditions de gestion sur le linéaire de la voie verte transférée, dans l’objectif de : • Rendre le meilleur service à l’usager • Garantir un même niveau de service sur toutes les voies vertes départementales A la date du transfert des parcelles au Département, l’entretien de la voie verte relèvera de la responsabilité exclusive du Département. D’ici ce transfert, les collectivités impliquées dans l’entretien de la voie conservent cette responsabilité. La circulation sur les voies vertes est régie par 2 articles du code de la route (R 110-2 et R 412-7), lesquels réservent la circulation aux véhicules non motorisés, aux piétons et aux cavaliers, excluant tout véhicule à moteur. Pour autant, les tronçons transférés qui correspondaient à d’anciens chemins d’exploitation, doivent permettre la circulation des engins agricoles afin que les exploitants puissent accéder à leur parcellaire. Ces portions ne pourront légalement justifier d’un statut de « voie verte » mais l’organisation parcellaire locale impose cette condition. Cette autorisation de passage impliquera d’une part un engagement des exploitants à circuler sur la voie avec la plus grande prudence, d’autre part une communication envers les usagers qui devront comprendre les enjeux de déplacement des agriculteurs. Une signalétique adaptée devra être mise en place par le Département. Modalités financières des transferts : Le transfert des parcelles supports de l’aménagement de la voie verte se fait à titre gracieux. En aucun cas les collectivités locales ne pourront solliciter une quelconque indemnisation au Département. De son côté le Département mobilisera l’ensemble de ses moyens propres (humains et financiers) à l’entretien et au suivi de cette voie. Conventions et actes : Pour l'ensemble des actes et conventions liés à l'exercice de la gestion des biens transférés, le Département est substitué de plein droit aux collectivités, sauf exception dûment précisée. Archives : Postérieurement à la date de la signature de la présente convention, un récolement des archives transférées (liste répertoriant, par grandes catégories, les éléments transférés) sera effectué. Il concernera : les dossiers courants, les marchés, les contrats et conventions originaux ou tout autre document transféré nécessaire à l’exercice de la propriété et gestion transférées. Durée : La présente convention prendra effet, après signature de celle-ci par les différentes collectivités impliquées. Le transfert se fera en 2 temps : Une première période de 6 mois maximum permettra de récupérer l’ensemble des documents administratifs, actes, plans et autres données techniques disponibles au sein des collectivités signataires. Durant cette période une ou plusieurs visites techniques associant les agents du Département et des collectivités jusque-là gestionnaires seront organisées sur le terrain pour permettre aux équipes départementales de mieux appréhender la prise en main de la gestion et des éventuels points d’alerte le long de la voie. Cette période de prise en main passée, les équipes du Département assureront alors le relais et la gestion de la voie en tant que propriétaire.

Il est demandé au conseil municipal DE SE PRONONCER sur cette proposition de transfert relatif à la Voie Verte. D’AUTORISER M le Maire à signer la convention ainsi rédigée.

Décision :

Monsieur LEVILAIN rappelle que le sujet a été traité en commission. L’objectif de ce transfert est d’assurer une cohérence de traitement sur toute la voie verte. Madame RENAULT rapporte une question de M GALISSON relative à la circulation des vélos électriques sur la voie verte. Il lui est répondu que ce point pourra être abordé. Monsieur HILLIGOT se satisfait du nettoyage qui pourra être fait sur certaines communes.

Le conseil municipal A l’UNANIMITE SE PRONONCE en faveur du transfert relatif à la Voie Verte AUTORISE Monsieur le Maire à signer la convention ainsi rédigée.

Question diverse :

Madame RENAULT rappelle que l’article de l’opposition, à insérer dans le Tribain, date du 12/11. Le bulletin n’étant toujours pas paru, il convient d’actualiser le texte. Monsieur le Maire invite Madame RENAULT à prendre contact avec le service communication pour actualiser l’article. Il précise que le Tribain doit être distribué entre le 4 et le 11/3.

La séance est levée à 22h39.

Fait et délibéré, les jours, mois et an susdits.

M. THEBAULT Yves M. JOUADE François

Mme LEON Fabienne M. LEVILAIN Paul

Mme GOHIER Myriam M. RENAULT Christian

Mme HUREL Marie-Céline M. TOURNEDOUET André

M. BROSSAULT Yves Mme GUIBERT Françoise

Mme HURION Véronique M. JAVAUDIN Charles-Hubert

Mme BRIAND Isabelle M. LANGOUET Hubert

Mme LESUR Virginie Mme LASNE Anne-Marie

Mme JOURDAN Sandrine

Mme BLOUIN Soazic Mme TOURILLON Emmanuelle

M. FILLY Jacques M. BEGUINEL Didier

Mme RENAULT Christine M. HILLIGOT Jean-Paul

M. SECHER Eric M. GALISSON Daniel

Mme BOUGET Catherine M. GOBIN David