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JOUER QUELQUES CONSEILS VISITER CRÉER À connaître et transmettre !

AU APPRENDRE CNCS La visite au CNCS est une excellente occasion de Encadrer le groupe mettre en application quelques principes élémentaires Pour les visites et ateliers, les participants sont sous la de citoyenneté pour le bien-être et le plaisir de tous responsabilité des enseignants, animateurs ou éducateurs Le CNCS souhaite tisser des liens privilégiés avec le monde social et éducatif, favoriser les partenariats dans un lieu public. avec acteurs et milieux concernés par la proposition d'une éducation artistique et culturelle pour tous. qui les accompagnent et non du personnel du CNCS. Ces Respecter le calme du lieu et des autres visiteurs accompagnateurs devront être en nombre suffisant. Offrir aux publics, en attente d'un accompa- prise en compte des contenus artistiques et littéraires, Recommander à tous le calme et la discrétion, veiller à gnement spécifique, un voyage artistique et une ouver- historiques ou scientifiques des oeuvres exposées ture culturelle — Éveiller leur curiosité — Leur montrer — Les inviter à réussir un partenariat entre musée et ce que les participants ne transforment pas les lieux en Garder une trace de la visite la richesse et l'intérêt de la création artistique — Les structures socio-éducatives — Les accompagner en terrain de sport et que les téléphones mobiles soient Prendre notes et croquis est recommandé bien sûr, à éteints. confronter à des oeuvres originales, à la couleur, à la leur donnant des repères culturels et artistiques pour condition de ne pas gêner les autres visiteurs. matière, au rêve — Les aider à forger leur personnalité privilégier la rencontre avec les arts et les techniques, Les photographies des oeuvres sont interdites. et à stimuler leur sens critique. familiariser à la fréquentation des oeuvres et leur faire Regarder sans toucher vivre une expérience singulière. Ne pas toucher les oeuvres, les vitrines, les socles ou Offrir aux enseignants, animateurs et éduca- autres éléments de présentation, sauf si la scénogra- Respect ! teurs la possibilité d'une ouverture pluridisciplinaire par la phie de l'exposition vous y invite. Le personnel d'accueil et de surveillance du musée, Le CNCS est un lieu de partage, d'émotions et de découvertes pour apprendre et regarder autrement. chargé de veiller à l'application de ces règles de bonne Visiter léger conduite, est à votre disposition. Des vestiaires gratuits avec consignes sont mis à dis- Respectez-le ! position des groupes, au rez-de-chaussée et au 2e étage.

Pour les enseignants, animateurs et éducateurs, avant et après une visite au CNCS Merci de votre compréhension et de votre aide.

Afin de préserver ou de prolonger la visite, Une entrée gratuite au CNCS est accordée aux Bonne visite et bon atelier ! les thématiques suivantes pourraient être abordées : enseignants, éducateurs et responsables de groupes le musée, les costumes de scène / les costumes de qui souhaitent venir voir l'exposition pour préparer au ville, la scène, les spectacles, le décor, le jeu, le faux / le vrai, mieux leur visite. le théâtre, l'opéra, la danse, le corps, le mouvement, le personnage... L'équipe pédagogique du CNCS se tient à votre disposition pour la préparation, organiser des Des références et des thèmes relevant de plu- temps de rencontre, élaborer des ateliers sur mesure sieurs champs disciplinaires (science, histoire, arts vi- et accompagner la conception d'un projet culturel et suels, musique, littérature, éducation physique et spor- artistique (projet d'établissement, ateliers artistiques tive...) sont proposés dans le document-ressources... ou classes spécifiques...). À travailler lors des ateliers et des visites, avant ou après. Des programmes de formations spécifiques peuvent être organisés à l'attention des filières techniques et Aprés la visite les productions réalisées lors professionnelles. des ateliers peuvent être l'amorce d'un nouveau travail d'expression plastique, corporelle, écrite ou orale. Réalisations à exposer ou à présenter à l'entourage des participants.

CNCS - Quartier Villars, Route de Montilly - 03000 Moulins - www.cncs.fr - 04 70 20 76 20 CNCS - Quartier Villars, Route de Montilly - 03000 Moulins - www.cncs.fr - 04 70 20 76 20 — ACTION PÉDAGOGIQUE GROUPES — JEUNES PUBLICS, ADULTES ET SPÉCIFIQUES — — ACTION PÉDAGOGIQUE GROUPES — JEUNES PUBLICS, ADULTES ET SPÉCIFIQUES —

LES PROPOSITIONS D'ACTIVITÉS Il sera demandé de respecter les lieux de travail et, le INFORMATIONS PRATIQUES En temps et hors temps scolaire cas échéant, de participer au nettoyage du matériel. Il est conseillé de prévoir des vêtements qui ne craignent pas les salissures. Horaires Repas

Prestations payantes Durée 1h-1h30 selon les tranches d'âge. Le CNCS est ouvert tous les jours de 10h à 18h (de 10h Il est possible de pique-niquer en extérieur sur les es-

er er Visites libres encadrées par les enseignants, anima- à 19h en juillet en août, (sauf 1 janvier, 1 mai et 25 paces verts du CNCS ou, en cas d'intempéries, sous teurs et éducateurs. décembre et inter-expositions). des tentes (dans la limite des places disponibles). Les actions pédagogiques sont proposées toute l'année Toute pique-nique doit faire l'objet d'une demande. Les Visites guidées encadrées par les guides conférenciers pendant et hors temps scolaire aux horaires d'ouverture groupes sont responsables de la propreté des lieux de du CNCS. Prestations gratuites de l'exposition. pique-nique à l'issue de leur passage. Pour une découverte active de l'exposition ponctuée Il est demandé aux groupes, pour le bon fonctionne- Le café-brasserie du CNCS peut accueillir également d'interventions ludiques, artistiques et d'approche des Documents d'aide à la visite ment de la journée, de respecter les horaires prévus les groupes pour des déjeuners pris sur place ou des matériaux textiles. Pour aider à la visite, la partager et la prolonger, livret- et de prévenir le service pédagogique en cas de retard paniers repas, sur réservation. Invitation à prendre le temps de regarder, d'observer, de jeu, fiches ou petit guide de l'exposition, sont offerts aux non prévu ou de départ anticipé. rêver, d'éduquer le regard et de découvrir aussi quelques enfants. secrets de fabrication des costumes. Transports et accès Tarifs Projections de films (voir documents-ressources) Sncf : gare de Moulins-sur-Allier. Le CNCS est à environ Cette visite peut-être adaptée sur demande, selon les Pour prolonger la visite, projection en continu à l'au- Visite guidée : 70 € par groupe (jusqu'a 25 personnes). 30 mn, à pied ou par le bus ligne 3. Parking gratuit pour projets de classe ou d'établissement. ditorium du CNCS, tous les jours pendants les horaires Atelier : 90 € par groupe (jusqu'a 25 personnes). voitures et autocars sur le site, facilités de stationnement. Durée : 1h-1h30 selon les tranches d'âge. d'ouverture de l'exposition. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Des projections spéciales Visite guidée et atelier : 150 € par groupe. Plan d'accès disponible sur www.cncs.fr. Ateliers de pratique artistique sous la conduite peuvent être proposées pour les groupes, sur réservation. Visite libre : 2,50 € par élève (à partir de 10 personnes). Accès pour visiteurs à mobilité réduite, espaces acces- d'intervenants professionnels. Projection de film sur réservation : 30 € sibles en fauteuil roulant, fauteuil disponible à l'accueil. Invitation à regarder, analyser les oeuvres de l'exposition, Consultation et recherche documentaire Gratuité pour les accompagnateurs dans la limite d'un pour huit Pour tous types de handicaps, une personne conseil peut et découvrir les processus de création par des ma- Le centre de documentation du CNCS possède un fonds personnes. aider à la préparation des visites en groupes. nipulations et réalisations plastiques faisant appel spécialisé : histoire générale des arts du spectacle, à diverses techniques artistiques. En écho aux salles mode, costumes, métiers du spectacle... Pour une plus grand confort de visite, toute activité, Contacts, informations et réservations d'exposition et en référence à l'histoire des arts, plusieurs Ouvert à tous du mardi au vendredi, de 10h à 13h et même une visite libre, doit être réservée en amont ateliers sont proposés dans lesquels couleurs, volumes, de 14h à 18h. Groupes sur rendez-vous. auprés du CNCS. Centre national du costume de scène motifs, ornementations, formes, thèmes et matières des Email : [email protected] Quartier Villars, Route de Montilly, 03000 Moulins costumes peuvent être déclinés... Pour toutes les activités, les groupes restent sous la L'objectif général des ateliers est de développer l'imagi- Tél. 04 70 20 76 20 / Fax 04 70 34 23 04 / [email protected] À l'intention du public individuel et familial de nombreuses responsabilité et la surveillance des accompagnateurs, naire, la capacité de création et d'expression tout en sen- www.cncs.fr propositions de visites, d'ateliers, de rencontres avec des des enseignants et des éducateurs. sibilisant à l'histoire des arts. artistes sont proposées les mercredis, samedis et pendant — Chargée de l'action pédagogique et du jeune public : Il est préférable que le groupe visite l'exposition avant la les vacances scolaires. Renseignements et réservations à Sandra Julien participation à un atelier. Dans le cas contraire une visite l'accueil du CNCS : [email protected] — Assistante : Léa Schreiner ciblée de 15mn, encadrée par les intervenants du CNCS, — Correspondant culturel : Rudy Gourbet. sera proposée au début d'activité. Ce temps s'ajoute à la Email : [email protected] durée de l'atelier.

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Définitions Références

Bibliographie Ateliers (Opéra 1832 / BnF). La Sylphide Christian Leiber / ONP.Premier plan d’après la maquette du décor de Christian Leiber / ONP.Premier © Visuel : conception affiche : Atalante- / Photo : : conception affiche Visuel

Centre national du costume de scène Route de Montilly, Quartier Villars, 03 000 MOULINS - 04 70 20 76 20 - www.cncs.fr Document-ressource Document-ressource

LES ATELIERS UNE HISTOIRE, DES COSTUMES MUSICALEMENT ROMANTIQUE

Les ateliers sont animés par des intervenants professionnels et sont adaptés selon le projet, le contexte de la visite Écouter et partager des histoires, lues à haute Découvrir l’univers sonore des machineries ou et l’âge des participants. voix, suivies d’un temps de création en atelier. la musique du XIXe siècle à travers quelques Les principaux objectifs sont : En partenariat avec la Ligue de l’enseignement, fédéra- grands compositeurs comme Verdi ou Saint- - Découvrir et jouer avec les formes, les structures et les volumes. tion de l’Allier, et dans le cadre de l’opération « Lire et Saëns. - Expérimenter des matériaux, des supports et des procédures. faire lire ». - Concevoir et réaliser des actions à visées expressives et artistiques. - Solliciter l’imaginaire. Lecture d’une histoire à haute voix par groupes de cinq Écouter, jouer et chanter les airs célèbres d’opéras et - Aller à la rencontre d’œuvres artistiques de référence. personnes environ. Le thème ou le décor de l’histoire se de ballets du XIXe siècle. Trouver des rythmiques, et les rapporte à ceux de l’exposition. mettre en pratique sur les œuvres étudiées. Inventer ou Le matériel d’activité est fourni. Discussion et atelier de pratique artistique (dessin, vo- recréer des paroles sur les airs en s’inspirant de l’histoire Prévoir un contenant (sac, carton…) pour rapporter le cas échéant les productions réalisées. lume, collage, peinture, textile, musique…) en lien avec de l’œuvre. Mettre en relation le rythme et la danse ou l’histoire lue. fabriquer une petite machinerie sonore. Albums proposés à la lecture, au choix : À noter : une augmentation des tarifs du CNCS, y compris pour les prestations pédagogiques, interviendra à partir Le rapport texte/musique, les effets sonores spé- , A. Chiche, Seuil, Mes Petits diaporamas, 2008 du 16 juin 2012. Bravo Théo ! ciaux, les caractéristiques de la musique romantique et (3-5 ans) l’expression des sentiments de l’artiste dans ses œuvres , A. Grandin, Didier Jeunesse, 2011 Le Théâtre en carton pourront être travaillés avant, pendant et/ou après l’activité. (5-10 ans) Le Silence de l’Opéra, P. Créac’h, Sarbacane, 2007 VESTIAIRE DE DÉCOR L’ENGRENAGE DU MACHINISTE (dès 8 ans) Créer un décor d’intérieur et/ou d’extérieur. Fabriquer un décor-machinerie. L’intervention de bénévoles de l’association « Lire et faire lire » invite à développer des liens intergénérationnels. Production collective par petits groupes. Production collective par petits groupes. Création de décors d’intérieur et/ou d’extérieur à partir En imaginant de passer derrière le décor, création et de dessins, peintures et collages sur des lés de papiers réalisation de trucs, d’emboîtements, de coulissements, peints. Jeu et composition avec les lés suspendus à des d’engrenages, de trappes et autres mécanismes de cintres, comme les décors au théâtre, pour créer des machinerie, à partir d’outils et de matériaux divers de DÉCORS ET COSTUMES VIRTUELS CROQUONS ! environnements intentionnels, des perspectives et des récupération, fixés sur un support carton. Un décor pour profondeurs. jouer et produire des effets. Réaliser des créations numériques, décors et Réaliser des croquis d’observation à partir de costumes, à partir de l’exposition. décors et costumes de l’exposition, ou en se prêtant à l’exercice du modèle vivant. Réalisation réelle d’un décor ou d’une maquette de costume à partir de divers matériaux dont le textile. Réalisation de croquis d’observation rapides ou détaillés Insertion des créations dans un logiciel de traitement avec une intention. d’images, pour passer du réel au virtuel. Mise en couleurs, annotation et transformation. Créations graphiques et manipulations numériques à partir des maquettes précédemment réalisées. Cet atelier permet de manipuler des outils numériques et de confronter une pratique artistique virtuelle et réelle.

ATELIER À LA CARTE Atelier(s) autour d’un thème, d’une pratique artistique (broderie, théâtre, danse…) ou d’une œuvre en particulier, à la demande et en réponse à des projets (notamment pour les instituts spé- cialisés, les classes à options « arts du spec- tacle » ou des projets artistiques et culturels).

Selon les demandes, réalisations plastiques et/ou techniques (costumes sur silhouette ou taille réelle, maquette de décor, broderie, théâtre…). Rencontre, travail avec des professionnels artistes, artisans ou techniciens. Selon les projets, ces ateliers peuvent occasionner un coût supplémentaire.

8 9 Montage. Illustrations de Georges Moynet dans Trucs et Décors, 1893 et La Chambre d’Adrienne (détail), dans Adrienne Lecouvreur, décor de Nolau et Rubé, 1849 © C.- F. de Bruno Mélo dans Traité de scénographie. Document-ressource Document-ressource

Œuvres représentées dans l’exposition par des restitutions* PISTES DE TRAVAIL ET RÉFÉRENCES *maquettes de décor reproduites Une visite au CNCS peut être l’occasion d’une discussion, d’une étude, d’une recherche ou d’une réalisation de projet à partir de thématiques très diverses. Œuvre : Le Siège de Corinthe, opéra d’Alexandre Œuvre : Aïda, opéra en 4 actes et 7 tableaux d’Antonio Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de références et de thèmes qui peuvent être abordés. Ils se rapportent Soumet et Giuseppe-Luigi Balocchi, musique de Ghislanzoni, d’après Mariette Bey, musique de Giuseppe au musée, à la scène, aux costumes de scène et à ceux de l’exposition en particulier. Gioacchino Rossini. Verdi. Restitution : Les tombeaux de Corinthe, A. III t. 1, et Restitution : Salle du palais du pharaon, A. I t.1. Dé- • Arts du visuel : les mouvements artistiques qui ont L’incendie de la ville, A. III t. 2, décors d’Auguste Caron cor d’après la maquette d’Émile Daran et photographie Autour du CNCS, de la scène influencé la scène (renaissance, baroque, romantisme, d’après Cicéri. ancienne de la reprise à l’Opéra de Paris, le 22 mars et du costume symbolisme, constructivisme, Bauhaus, nouveau réa- Création : Opéra de Paris le 9 octobre 1826. 1880. lisme…), le mouvement en peinture et photographie, la Création : Le Caire, le 24 décembre 1871. performance, les décors peints, le vitrail… Mathématiques, sciences et technologie • Formes et motifs Œuvre : Robert le Diable, opéra en 5 actes d’Eugène Œuvre : Moïse, opéra de Giuseppe-Luigi Balocchi et • Volumes et espaces (figures planes et en volume) Scribe et Germain Delavigne, musique de Giacomo Étienne Jouy, musique de Gioacchino Rossini. • Symétrie et asymétrie Autour de l’exposition Meyerbeer. Restitution : Les bords de la Mer rouge, A. IV t.1 et Restitution : Le cloître, A. III t. 2, d’après la maquette • Le corps humain (la voix, la respiration, les mouve- Des pistes d’études Tempête sur la Mer Rouge, A. IV t.2, reprise de 1863, ments corporels…) de la reprise de 1876. Rubé et Chaperon, élèves et d’après la maquette de Desplechin de 1827. Les symboles et les mythologies, l’exotisme, le • Faune et flore gendres de Cicéri ont repris le décor de 1831, conçu par Création : Naples en 1818, à l’Opéra de Paris en 1827. romantisme, le trompe-l’œil, les illusions optiques et • Conditions de conservation d’une œuvre (dépoussié- l’atelier du maître. sonores, la représentation de la nature, la représentation rage, climat, lumière, environnement…) Création : Opéra de Paris, le 21 novembre 1831. historique, leur interprétation et leurs variations, l’espace • Les matières textiles : types, procédés de fabrication scénique (volumes, projection, technique de mise en relief, • Éclairage (scène et costume) 3D, contraintes liées à la salle…), les décors (croquis, • Théâtre et scène : technique, astuces, régie et fonc- mesures, esquisses, gravures, panneaux peints), les tionnement Œuvre : Chatterton, drame en 3 actes en prose Œuvre : La Juive, opéra en 5 actes d’Eugène Scribe, trucages et la machinerie (technique, accessoires, outils, d’Alfred de Vigny. musique de Jacques-Fromental Halévy. chimie…), l’éclairage au théâtre (technique et évolution), Restitution : La chambre de Kitty Bell, A. I, II, et III 2. , Éducation physique et sportive la représentation des espaces extérieurs et intérieurs Restitution : Carrefour de la ville de Constance • Corps-espace-costume Décor d’après la toile de Duvignaud et Gabin en 1877, A. I, d’après la maquette de J.- B. Lavastre pour la re- (échelles, codes de représentation)… ie • Respiration, concentration qui recopiait celui de l’atelier Séchan, Feuchère et C prise de 1875. Cette réalisation reprenait le décor de ie • Déplacement dans l’espace en 1835. l’atelier Séchan, Feuchère et C . • Les activités artistiques (danse, arts du cirque…) Des artistes Création : Comédie-Française le 2 décembre 1835. Création : Opéra de Paris, le 23 février 1835. • Metteurs en scène : André Antoine, André Engel, Histoire-géographie, pratiques artistiques et Rehana Udin, Jean-Louis Barrault… histoire des arts • Décorateurs et ateliers de décoration : Baptiste Œuvre : La Sylphide, ballet-pantomime en 2 actes Œuvre : Hernani, drame en 5 actes de Victor Hugo. • Patrimoine et musées : histoire, missions, collections. Isabey, Charles Percier, Pierre-François-Léonard d’Adolphe Nourrit et Philippe Taglioni, musique de Jean- Restitution : Le tombeau de Charlemagne, A. IV. • : les genres musicaux (musique de scène, Arts du son Fontaine, Jean-Auguste Caron, Pierre-Luc-Charles Madeleine Schneitzhoeffer. Reprise de 1867, décor de Cambon. Inscription b.d. : ie opéra, comédie-ballet, tragédie lyrique…), la voix (chant Cicéri, les ateliers Séchan et C , ceux de l’Opéra e Restitution : La forêt, A. II, lithographie d’après le décor Hernani 4 acte. lyrique), les instruments (leur évolution dans l’histoire, National de Bordeaux et de l’Opéra du Rhin… de Cicéri. Création : Comédie-Française, le 25 février 1830. leur provenance géographique), les ustensiles en mu- sique (machine à pluie, à foudre…)… • Compositeurs : Giuseppe Verdi, Camille Saint- Création : Opéra de Paris, le 12 mars 1832. • Arts de l’espace : les lieux de représentations (am- Saëns, Hector Berlioz, Richard Wagner, Piotr Ilitch phithéâtre, théâtre italien, architecture intérieure et ex- Tchaïkovski, Charles Gounod, Daniel-François-Esprit térieure... selon un point de vue géographique, histo- Auber, Jacques-Fromental Halévy, Luigi Cherubini, rique…). Jean Schneitzhoeffer, Giacomo Meyerbeer, Gioacchino • Arts du langage : les genres littéraires dans le spec- Antonio Rossini... tacle (contes et récits merveilleux, comédie, tragédie, • Peintres : Francisco de Goya, Eugenio Lucas drame…). Velasquez, Eugène Delacroix, Jean-Auguste-Dominique • Arts du quotidien : l’histoire et les métiers du costume Ingres, Théodore Géricault, Eugène Fromentin, de scène, des costumiers et de la mode (Paul Poiret, Théodore Chassériau, Claude-Joseph Vernet, Jean- Léon Bakst, Suzanne Lalique, Lila de Nobili, Geneviève Louis-Ernest Meissonier, Anne-Louis Girodet, Jacques- Sevin Doering, Renato Bianchi, Philippe Guillotel…), les Louis David, Joseph-Mallord-William Turner. métiers d’art et de la scène, les objets pour la scène et leurs détournements… • Sculpteurs : François Rude, Charles-Henri-Joseph • Arts du spectacle vivant : opéra, théâtre, ballet, le Cordier, Louis-Ernest Barrias, Joseph Chinard, Jean- spectacle vivant à travers l’histoire et les civilisations, Pierre Cortot, Auguste Préault, Jean-Baptiste Carpeaux, les métiers de la scène, les genres (comédie, tragédie, Charles Gumery, David d’Angers, Auguste Préault, drame, mime…). Antoine-Louis Barye.

Robert le Diable, (détail), décor de Cicéri, 1831. Le Siège de Corinthe (détail), décor d’Auguste Caron d’après Cicéri, 1826. Carrefour de la ville de Constance (détail), acte I, La Juive, lithographie en couleurs d’après le décor de l’atelier Séchan, Feuchère et Cie, 1835. 10 La forêt (détail), acte II de La Sylphide, décor de Cicéri, 1832. © BnF/BMO. 11 Document-ressource Document-ressource

REPÈRES CHRONOLOGIQUES

PREMIER EMPIRE 1804-1814 RESTAURATION 1814-1830

2 décembre 1804 1805 1813 1815 1819 1821 6 février 1822 1823 6 janvier 1825 1827 1828 11 février 1829 Histoire : Technique : Littérature : Théâtre : Peinture : Littérature : Technique : Peinture : Le Vœu de Louis XIII d’Ingres et Les Architecture : Littérature : Peinture : Théâtre : sacre de Napoléon Jacquart Mme De Staël Caigniez, Géricault avec l’ambition début de Massacres de Scio de Delacroix engagés dans ouverture du Hugo publie Delacroix scandalise Alexandre er 1 en la cathédrale construit le publie De surnommé le expose au « d’être Cha- l’éclairage le courant romantique, se partagent au Salon les nouveau théâtre Cromwell. la critique avec La Dumas pré- Notre-Dame de teaubriand ou premier métier l’Allemagne, « Racine des Salon Le intérieur au faveurs du public et de la critique. Bolchoï construit Cette œuvre Mort de Sardanapale sente au public Paris. Boulevards », Radeau de rien », Hugo gaz. La salle Le par Ossip Bove monumentale et où il peint l’exotisme Henri III et sa à tisser la soie premier : la jeune école romantique s’organise remporte un la Méduse, publie ses Odes Peletier est le Esthétique (le premier a injouable précise et l’exubérance de cour où la règle contre le classicisme autour de Charles Nodier et qui permet manifeste triomphe avec manifeste du et poésies premier édifice été détruit par les règles for- l’Orient, ce qui lui vaut le des trois unités du journal qu’il vient de fonder, La Muse française. d’exécuter romantique. sa Pie voleuse romantisme diverses, sans parisien éclairé. un incendie melles du théâtre qualificatif de « romantique n’est pas res- automatiquement ou la Servante en peinture. choisir encore Technique : Niepce, en plaçant dans une caisse en 1805). Son romantique qui, révolutionnaire ». pectée. le dessin en de Palaiseau. entre classicisme en bois une plaque enduite de bitume de Judée et originalité réside entre autres Mode : le romantisme tissage. et romantisme. exposée aux rayons lumineux, obtient un cliché en dans le plateau nouveautés, conquiert la toilette, cor- positif. La photographie est née. de scène aussi abandonne la set très serré et taille de grand que la règle classique et guêpe, corsage décolleté Industrie : fondation à Manchester de la première salle. inviolée des trois et manche à gigot. manufacture de tissus imperméabilisés. unités.

MONARCHIE DE JUILLET l’époque de la France romantique et bourgeoise 1830-1848 SECONDE RÉPUBLIQUE 1848-1852

23 août 1929 1830 1831 1837 1839 1843 1845 1846 1847 1852 Musique : Technique : Peinture : Patrimoine : Photographie : Théâtre : Peinture : Littérature : Théâtre : photographie : Rossini connaît Barthélémy Thimonnier invente la Delacroix fait à nouveau création de la Hippolyte Bayard le drame d’Hugo Courbet achève George Un Caprice, Nadar exécute une un énorme machine à coudre. sensation avec commission découvre un Les Burgraves, Les Amants dans la Sand publie remporte un série de portraits de succès avec La Liberté guidant le peuple des monuments procédé permettant représenté à la campagne, œuvre La Mare au vif succès à la personnes célèbres, Guillaume Tell Théâtre : première représentation inspirée des journées historiques d’obtenir directement Comédie-Française caractéristique de diable, le Comédie-Française tels Dumas et Rachel, présenté à la d’Hernani à la Comédie- révolutionnaires de Juillet. pour inventorier sur papier l’épreuve ne connaît pas un sa période roman- premier de et marque le retour avec le souci de salle Le Peletier. Française virant à la bataille. et protéger positive d’une grand succès, tandis tique. ses romans au théâtre de la « ressemblance Les romantiques de la « Jeune- 21 novembre le patrimoine image. Il organise à que sa parodie Les champêtres. Musset. intime ». France » se rangent derrière son Scène : Robert le Diable, national. Paris une exposition Hures-Graves est auteur, Victor Hugo, qui a gagné opéra de Meyerbeer, de ses premières applaudie à l’Odéon. son pari après une longue lutte. triomphe à la salle photographies. Le théâtre romantique impose Le Peletier. Il dominera la ses formes nouvelles. scène pendant plus de 30 ans.

SECOND EMPIRE 1851-1870 TROISIÈME RÉPUBLIQUE 1870-1914

1855 1858 1861 1863 1869 1871 1875 1878 1880 1883 1888-1889 1892 1894 28 décembre 1895 Peinture : Musique : Architecture : Peinture : Peinture : Littérature : Architecture : Peinture : Littérature : Littérature : Peinture : Théâtre : Littérature : Cinéma : refusé par Offenbach fait lancement de l’Empereur permet Gustave Moreau Zola publie La inauguration triomphe cinq écrivains Maupassant Cézanne et Maurice Maeterlinck fait création salle les Frères Lumière l’Exposition représenter la construction aux artistes exclus se fait remarquer Fortune des de l’Opéra des réunis autour publie son Van Gogh jouer son drame Pelléas d’Harcourt du Prélude proposent la première Universelle, aux Bouffes- de l’Opéra du Salon officiel au Salon en Rougon, premier construit peintres de Zola publient roman peignent les et Mélisande. Ce drame à l’après-midi d’un projection publique Courbet expose Parisiens son conçu d’exposer leurs présentant Œdipe volume de la par Charles pompiers Les Soirées naturaliste sensations, symboliste inspirera de faune de Debussy. de films avec leur L’Atelier du opéra Orphée par Charles toiles au palais de et le Sphinx. fresque des Garnier. au Salon. de Médan, et réaliste, l’un avec La nombreux musiciens. Sur le poème de cinématographe. peintre, tableau aux enfers, Garnier. l’Industrie. Monet et Renoir Rougon-Macquart manifeste Une Vie. Montagne Mallarmé, le musicien Peinture : considéré comme représentatif des Figurent à ce pre- travaillent au avec l’ambition de l’école Sainte-Victoire, a composé une Monet entame sa série le manifeste le mœurs du temps mier Salon des rendu des reflets « d’être purement naturaliste. sensation de la musique faite de des Cathédrales de plus important de et dans lequel il refusés, Cézanne, de l’eau avec naturaliste, nature fugitive, « couleurs et de Rouen, où le sujet est l’art réaliste, cette parodie le grand Pissarro et Manet La Grenouillère purement l’autre avec temps rythmés ». prétexte à un travail sur le œuvre obtient un opéra. avec Le Déjeuner et annoncent physiologiste ». Chambre d’Arles, point de vue et la couleur. succès qui fait sur l’herbe. l’impressionisme. le repos et le scandale. sommeil.

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DÉFINITIONS (D’après le catalogue de l’exposition L’envers du décor à la Comédie-Française et à l’Opéra de Sophistication du décor Paris au XIXe siècle, Collectif, Gourcuff Gradenigo, CNCS, 2012). La scène et ses lieux Jusqu’à la fin de la Restauration (1830), seuls les spec- tateurs placés au centre de la salle avaient une bonne L’Opéra de Paris Les révolutions scéniques Les thèmes vision de la scène, car les châssis de coulisses étaient Au XIXe siècle, l’Opéra a occupé successivement trois Historicisme et exotisme sont propices au pittoresque et plantés parallèlement, face à eux. salles dans trois quartiers différents. aux spectacles grandioses. Toutes les composantes du En 1827, la mise en scène d’Henri III et sa cour, première Contexte historique spectacle rappellent aux spectateurs l'époque représen- pièce romantique montée à la Comédie-Française, est Salle Montansier Au XIXe siècle, Paris est la capitale du théâtre. À la fin de tée par le drame jusqu’aux noms propres, aux costumes l’occasion de nombreuses améliorations. De 1794 à 1820, l’Opéra est installé rue de la Loi la Restauration (1830), la révolution esthétique, initiée et aux décors. Les localisations précises sont préfé- Jusqu’au début des années 1820, le succès d’une scé- (actuellement la rue de Richelieu) à l’emplacement de par les petits théâtres, gagne la Comédie-Française rées à l’évocation de lieux indéterminés et l’exactitude nographie reposait sur les changements à vue c’est-à- l’actuel square Louvois. La salle compte mille six cent puis l’Opéra. Elle bouleverse la hiérarchie des valeurs des costumes répond à celle des architectures peintes. dire sous les yeux du public. Mais bientôt on imagine des cinquante places. théâtrales. Elle donne la prééminence aux arts visuels, Le Moyen Âge devient l’époque de prédilection tandis fermes et des châssis brisés montés sur charnières qui, Salle Le Peletier au détriment du texte et de la musique. La mise en scène que l’exotisme et l’orientalisme s’enrichissent d’une repliés, offrent un décor différent. En 1821, l’Opéra déménage dans un quartier à la mode. devient son fer de lance. Espagne et d’une Italie populaires. Les spectateurs ai- En accord avec l’esprit du temps, à l’occasion de la Son entrée donne sur la rue Le Peletier. Cet édifice, ment identifier des lieux célèbres et rêvent à ceux qu’ils représentation d’Henri III et sa cour, ce qui commandé à l’architecte François Debret, et qu’on a ne connaissent pas. La Comédie-Française renouvelle était peint sur les toiles devient réalité : La bourgeoisie prend progressivement les rênes de voulu provisoire, est pourtant utilisé jusqu’à son incendie les décors de son répertoire classique où dominent des on perce des portes, on dispose de l’économie et aspire au pouvoir politique. Cette nouvelle en 1873. vues intimistes, des chambres et des salons. véritables accessoires et on mul- classe sociale ne se reconnaît pas dans l’esprit du XVIIIe tiplie les praticables, rochers, siècle, ni dans le néo-classicisme… Les jeunes gens Palais Garnier Les principaux thèmes et variations des décors sont : balcons, escaliers qui vont dès À la suite d’un concours auquel participent les grands souhaitent exprimer leurs émotions et se rêvent en héros la nature, l’antiquité, les grottes et souterrains, les lors jouer un grand rôle, à la Co- architectes du temps, un inconnu, Charles Garnier, passionnés… À l’Opéra et à la Comédie-Française, la destructions, les places publiques, l’exotisme, les médie-Française notamment. est retenu à l’unanimité pour la construction du nouvel tragédie se démode, si bien que ces deux institutions chambres et les salons, le gothique. Un autre aspect de la scéno- Opéra attendu depuis longtemps. Le gros œuvre est traversent une crise sans précédent. Le public s’y ennuie (Voir aussi plus d’informations dans le dossier de graphie prend une importance terminé en 1867 pour l’inauguration de l’Exposition Uni- et préfère courir dans les théâtres des boulevards. presse de l’exposition). considérable dans les théâtres verselle. Le coût en est très élevé : cinquante millions au XIXe siècle : la lumière. de francs. À son inauguration en 1875, au début de la Dès 1735, des auteurs et des intellectuels comme La salle Le Peletier s’ouvre Troisième République, tous soulignent sa conception Nivelle de la Chaussée, Diderot, Mercier, Beaumarchais, L’esthétique plus vite à l’évolution techno- d’ensemble, l’excellente articulation des différentes par- appellent au changement. Les auteurs et les musiciens désirent offrir au public logique en installant le gaz ties de l’édifice et le système de circulation. Cependant Au théâtre, deux courants donnent vie au drame. une vision esthétique cohérente. Victor Hugo rêve d’un en 1822, puis l’électricité en le décor polychrome, foisonnant de sculptures, pein- Le premier, le théâtre du « Juste Milieu », joue très spectacle total. Toutefois, les techniques théâtrales 1849, entraînant une modi- tures, mosaïques, porcelaines et monumentaux lustres habilement du ressort dramatique et de l’Histoire. Des limitent leurs ambitions. Pour y répondre, une révolution fication de l’éclairage des dorés, dans le goût du temps, dérange les esthètes et auteurs comme Casimir Delavigne et Eugène Scribe scénique s’opère. Dès lors, pour garantir le succès de leurs toiles peintes. Le metteur en n’est apprécié à sa juste valeur que tardivement. écrivent des arguments plutôt que des œuvres littéraires. mises en scène, les grandes institutions empruntent aux scène et les livrets prennent Ils rencontrent un vif succès. Le second, la couleur locale, petits théâtres leurs innovations, astuces, machineries de plus en plus d’importance. La Comédie-Française est porté par les écrivains romantiques comme Alfred et trucages. Le décor devient le personnage principal de Ils permettent de fixer dans le En 1799, les Comédiens-Français s’installent rue de de Vigny, Alexandre Dumas et Victor Hugo. Ce courant l’action. Il a pour modèle la peinture de chevalet. Les détail la vision des metteurs Richelieu au Théâtre de la République (nom donné à perdure de 1827 à 1843. Leurs pièces abandonnent la ouvrages sont divisés en tableaux, et autant de décors en scène. la Comédie-Française entre 1790 et 1799). Inaugurée règle des trois unités et délaissent le vers au profit de la successifs. À la fin du XIXe siècle, sous en 1790, cette salle a été conçue pour devenir un prose. l’influence du naturalisme, théâtre d’opéra. En 1822, l’architecte Pierre Fontaine en Pour l’opéra, la nomination de Rossini à la tête de la plantation des décors se entreprend la restauration. En 1863, le Théâtre-Français l’Opéra-Italien (1826) réveille l’art musical. Meyerbeer Des décors neufs rapproche encore de la est agrandi et doté d’un grand escalier de pierre à double crée l’opéra historico-romantique. Il compose avec La fabrication de décors neufs pour chaque « réalité ». On multiplie révolution. La salle peut recevoir mille quatre cents Eugène Scribe, son librettiste, les ouvrages les plus ouvrage devient une habitude, les réemplois châssis et praticables déjà spectateurs. Le plafond du foyer est repeint en 1864 par joués à l’Opéra (Robert le Diable, 1831). Leur réussite étant dénoncés dès les années 1780. En fort nombreux. les décorateurs de théâtre, Nolau et Rubé. Le théâtre tient d’abord à leur sens de la mise en scène. Le « Grand 1822, la Comédie-Française se lance dans Le Théâtre de la République, est détruit dans un incendie en 1900 et immédiatement opéra » règne sur toutes les scènes jusqu’à la fin du cette nouvelle pratique qui s’amplifie avec la dans un souci de « mise reconstruit à l’identique. siècle. nomination du baron Taylor, à la tête du théâtre en en scène » authentique, a Pendant ce temps, les ballets, très souvent insérés dans 1825. Celui-ci constitue son équipe : un décorateur, un augmenté le nombre des plans, L’Odéon les œuvres lyriques, s’en détachent progressivement. directeur de la scène, un machiniste en chef, un dessi- on voit ainsi apparaître des De 1833 à 1835, puis de 1837 à 1838, la Comédie- La Sylphide (1832) puis Giselle (1841) deviennent nateur de costumes et d’accessoires, et un régisseur. montagnes, des terrains, des Française obtient le privilège de jouer trois fois par l’archétype du ballet romantique. Toutefois « faire neuf » est un rêve intenable car trop ponts, qui permettent aux acteurs semaine à l’Odéon. Ce théâtre connaît de nombreuses onéreux. L’usage d’un fonds de décors adaptés au de circuler dans le décor, et mésaventures. Ravagé par un incendie en 1799, répertoire se maintient. Mais il demeure impropre à non plus de jouer devant. Les reconstruit rapidement, il prend le nom en 1806 de rendre la précision des lieux évoqués dans les pièces romantiques multiplient les Théâtre de l’Impératrice. Après un nouvel incendie en contemporaines. Vers 1827, Cicéri apporte une ré- difficultés en jouant avec tout 1818, il est immédiatement reconstruit et son rideau est ponse astucieuse : il modifie le décor en lui ajoutant l’espace scénique. dessiné par Daguerre. La salle est restaurée par Cicéri des appliques, nécessitant des entractes jusqu’alors en 1828. On y joue des genres différents et des troupes inexistants. étrangères y donnent des spectacles.

14 15 Illustrations de Bruno Mélo, Traité de scénographie. Document-ressource Document-ressource

Glossaire : scène, technique et Cintre Entracte Rideau Partie supérieure de la scène qui comprend les services, L’entracte est le moment où l’on abaisse le rideau de On l’ouvre et on le ferme. On le monte et on le baisse. machinerie les passerelles reliant les services de part et d’autre manœuvre pour masquer aux yeux du public la scène. Il On le lève et on le fait tomber. On dit aussi la toile ou le (Voir aussi glossaire dans le dossier de presse de et enfin le gril plancher à claire-voie qui couvre toute permet d’effectuer des changements sur les décors (par torchon (familier). Il existe depuis l’Antiquité. Le rideau l’exposition) la surface de la scène. C’est dans cet ensemble que exemple en y ajoutant des appliques). est une frontière entre la scène et la salle. Il cache pour les machinistes exécutent, à la manière de celles qui mieux découvrir. Il procure cet instant magique d’intense Appliques s’opèrent sur un bateau, toutes les manœuvres. émotion où le spectateur découvre le premier instant du Petits châssis qui s’adaptent aux plus grands décors ou Escalier spectacle. Le rideau rouge est le symbole du théâtre, aux fermes. Le décorateur Cicéri dispose très souvent des escaliers évocation immédiate de la scène. Costière dans ses décors. En 1833, celui de Bertrand et Raton, Fente, garnie de fer, pratiquée dans le plancher à chaque totalement praticable, exécuté par l’atelier Séchan, est Cadre plan pour permettre le passage de la tige des mâts qui spectaculaire comparé à la petitesse de la scène. Scène Partie architecturale décorée du côté de la salle qui soutiennent les décors et coulissent avec les chariots Partie du théâtre où se produit le jeu des acteurs, où entoure et délimite l’ouverture de la scène. depuis le premier dessous. s’installe la décoration où fonctionnent les outils qui Ferme accompagnent la représentation. Cage de scène Grand élément de décoration, parfois de toute la largeur Côté cour, côté jardin de la scène, avec des ouvertures (portes, fenêtres, Espace contenu entre quatre parois verticales : le mur Expression du vocabulaire de la scène réglée sur la colonnes). percé de la baie de scène appelé mur de face, au fond le position du théâtre en 1792, alors aux Tuileries, entre le mur du lointain, les murs latéraux côté cour et côté jardin jardin et la cour du Palais. Côté jardin à droite de l’acteur Tambour qui constituent les coulisses. Un sol en plancher posé en scène, côté cour à gauche de celui-ci. Pour l’acteur Plateau Le tambour est une sorte de treuil qui permet d’élever sur les dessous. Au-dessus les cintres et un plafond verticalement des éléments lourds. en scène, le côté cour est côté cœur. Pour le spectateur Surface plane comprenant la scène et les coulisses. Le équipent le gril. dans la salle, le nom de JÉSUS (côté jardin) CHRIST plateau est divisé en plusieurs bandes mobiles appelées (côté cour) est une méthode mnémotechnique de se « plans parallèles au cadre ». Chaque plan est divisé Chariot repérer. en rues et fausses rues séparées par les costières. En Élément de machinerie en bois qui coulisse latéralement retirant des panneaux du plancher des rues, on aménage 2 5 dans le premier dessous sur un rail de fer. C’est grâce des trappes. aux mouvements du chariot que l’on fait avancer en Éclairage des théâtres scène ou reculer en coulisses l’ensemble du décor Les théâtres employaient depuis 1781 des quinquets, (mâts et châssis) pour des changements à vue. lampes alimentées à l’huile. Elles enfumaient les toiles 4 peintes et les gouttes brûlantes tombaient parfois sur les acteurs. En 1822, l’éclairage au gaz équipe la salle Le Peletier. Bien que le gaz inspire de nombreuses craintes (fuites, odeurs...), il apporte sur la scène des jeux infinis d’am- biances et une amélioration spectaculaire des mises en scène. Pour accentuer les effets de la lumière sur les décors, celle des lustres de la salle est baissée, non sans difficulté, car le spectacle est autant dans les loges que sur scène. En 1849, avec Le Prophète, l’électricité, sous la forme de la lampe à arc entre à l’Opéra. La Comédie-Française reste fidèle au gaz jusqu’à son incendie en 1899. La construction du Nouvel Opéra par Garnier est l’occasion d’installer et de compléter les dispositifs Trucs lumineux. Un truc ou une transformation est un artifice produisant en scène, à la vue du spectateur, la modification d’un objet, d’un élément ou d’un décor d’une manière insaisissable et 3 souvent merveilleuse. On peut parler de procédés mécaniques utilisant la machine-

1 rie, les emboîtements, les coulissements par glissières, les volets et les rabattements, les trappes à disparition… mais aussi de l’ac- compagnement de l’éclairage (gaz ou élec- trique), des applications de l’optique.

16 1 : un grand chariot. 2 : premier corridor de cintres. 4 : le plancher et ses subdivisions. Illustrations de Georges Moynet dans Trucs et Décors, 1893. 17 3 : évolution des dispositifs lumineux. 5 : le gril et les tambours. Illustrations de A. Vaulabelle et Ch. Hémardinquer dans La Science au Théâtre, 1908. Document-ressource Document-ressource

Des hommes et des métiers Philastre et Cambon Didascalies Régisseur Humanité Philastre, paysagiste, est peintre externe Du gréco-latin didascalia, ce terme concerne les Une acception large pour une fonction allant de à l’Opéra en 1818. Il s’associe avec Charles Cam- indications d’auteurs. Elles sont sommaires dans l’accessoiriste au répétiteur, et qui inclut la discipline Atelier décor bon de 1828 jusqu’en 1847 environ. Ils livrent leur les textes initiaux, puis se multiplient au fil des du plateau. On utilisait jusqu’au début du XXe siècle Jusqu’en 1820 environ, tous les peintres en chef premier décor à l’Opéra en 1833 pour Gustave III. années, sans que l’on sache toujours de qui elles le terme de régisseur pour parler de metteur en des théâtres disposent en interne d’un atelier doté De 1841 à 1846, ils fournissent la Comédie-Fran- émanent : plutôt techniques dans les brochures scène. C’est Jean Vilar qui, dans les années 1950, d’un personnel qualifié. L’organisation de celui de çaise, tout en travaillant pour le Cirque-Olympique de souffleur dès le milieu du XVIIIe siècle, notes reprend le terme de régisseur à la place de metteur l’Opéra remonte à 1803. La dizaine de membres et l’Ambigu-Comique. précieuses qui apparaissent dans des feuilles en scène et celui de régie à la place de mise en de l’atelier ont chacun leur spécialité : dessin, assez bien conservées à la Comédie-Française. scène. La régie implique les parties techniques du architecture, figures, paysage. À partir de 1817, Nombreuses dans les éditions du théâtre son et de la lumière. Il existe aujourd’hui le régisseur ils sont encadrés par un inspecteur et reçoivent Mise en scène romantique, les didascalies deviennent au cours lumière, le régisseur son et le régisseur général aux souvent l’aide de peintres externes et de peintres La représentation du spectacle dès ses commen- des dernières décennies objets en soi. Certains fonctions multiples. Le régisseur général veille sur privés. cements est liée à la notion de mise en scène tan- metteurs en scène les intègrent au texte. l’ensemble du montage de la mise en scène, des Vers 1820, devant l’augmentation du travail, dis que la fonction de l’ordonnateur du spectacle tâches artistiques aux répétitions en passant par les on embauche des salariés à l’année, pratique s’est fixée au fil du temps, associée au- respon aspects techniques et administratifs. bientôt jugée trop onéreuse. Par conséquent, les sable de la compagnie, du théâtre ou à un inter- Machiniste décorateurs créent leur propre atelier ou reprennent prète qui se détache de la troupe, voire à l’auteur. Les équipes de machinistes, autrefois anciens celui de leur maître auquel ils sont parfois La mise en scène n’est pas une invention du marins, sont recrutés en majorité dans la apparentés. XIXe siècle. Encore faut-il s’entendre sur le sens corporation des menuisiers. Le chef machiniste est De 1833 à 1848, trois ateliers se partagent la qu’on lui accorde. Souvent un comédien chef l’interlocuteur privilégié du peintre-décorateur et de production des décors des salles parisiennes. Le de troupe s’impose pour décider du programme, l’inspecteur du théâtre. Il a la responsabilité : du premier est dirigé par Cicéri, le second par Séchan conduire les répétitions. Des exemples significa- lavage des vieilles toiles, de leurs remises à neuf et le troisième par Philastre et Cambon. Les décors tifs cernent la nature des interventions d’un maître pour de nouvelles peintures, de l’achat de toiles d’un même ouvrage sont attribués à des équipes d’œuvre qui affirme son autorité, impulse les inten- neuves pour des décors à refaire intégralement et différentes, qui traitent chacune des actes différents. tions de jeu, les distributions… De telles préoccu- de la sécurité de la machinerie. Indépendamment Ces répartitions, sans être systématiques, perdurent pations préexistent dans le théâtre dit classique, de ces travaux d’intérêt général, le machiniste jusqu’à la fin du siècle. chez l’auteur d’abord qui soigne la scène d’expo- fait des propositions pour la fabrication ou la sition, plante le décor au moment où le specta- réutilisation des décors pour les reprises et les teur s’introduit dans le lieu, le temps, l’action, ces créations. Il soumet la liste des châssis et des Cicéri trois éléments des unités hérités d’Aristote. Les rideaux utilisables et s’occupe de faire fabriquer les e La scénographie de la première moitié du XIX siècle indices apparaissent dans le discours drama- allonges, appliques et draperies qui permettront le est marquée par un peintre décorateur exceptionnel, tique. Progressivement, les acteurs interviennent réemploi du matériel. Pierre-Luc-Charles Cicéri, spécialiste du paysage. sur le jeu. Le Paradoxe sur le comédien de Dide- Petit à petit, les simples travaux de menuiserie Par son talent et ses multiples interventions dans rot met en évidence une réflexion globalisante ou de fabrication, répertoriés dans le registre la plupart des théâtres parisiens, il contribue à la sur l’interprétation d’une pièce de théâtre dont du machiniste, vont se compliquer avec les révolution de la mise en scène. Son style perdure la composition, obéit à une construction proche explications destinées au service de la scène pour chez ses successeurs dont il a assuré la formation. du tableau. Le terme « mise en scène » apparaît la manière dont ces éléments doivent s’agencer sur alors dans les correspondances et les propos. le plateau. Le travail des machinistes au cours du Daguerre L’actrice Mlle Clairon s’attache à « établir le cos- XIXe siècle, se spécialise également, les services Louis-Jacques-Mandé Daguerre est décorateur de tume ». Elle analyse le rôle en relation avec l’habit de de la scène se différencient en services de la cour, l’Ambigu-Comique à partir de 1816. L’Opéra l’engage scène. du jardin et des cintres (cintriers, soutiers…). Au en 1820. Daguerre est expert en architecture et en Les développements de la mise en scène sont milieu du siècle, le chef machiniste se voit investi éclairage. Il a réalisé des panoramas et invente le stimulés par la critique littéraire et théâtrale qui se d’une importante responsabilité. Diorama en 1822. Son passage à l’Opéra est court répand peu à peu dans les gazettes. « Le machiniste est à la fois menuisier, ébéniste, – deux ans – mais fructueux. La mise en scène « consacre » l’homme, la femme de mécanicien. L’étude du dessin, de la dynamique, lui est indispensable. La physique, la chimie même théâtre, dans une totale vision du spectacle, ainsi que dans une contribution collective, celle des interprètes, lui fournissent des effets. » J. Moynet, L’Envers du théâtre. e Séchan des décorateurs, compositeurs, et éclairagistes. 3 éd. Paris, Hachette, 1888 (Bibliothèque des Merveilles), p.128. Charles Séchan est issu de l’atelier de Cicéri. En À l’Opéra, qui ne bénéficie sous la Restauration ni 1831, la première réalisation de Charles Séchan en d’un directeur de la valeur d’un Taylor ni d’auteurs Pierre Boullet dit « le Machiniste », est l’auteur son nom propre est Richard Darlington au Théâtre de l’envergure des écrivains romantiques, on sent la d’un traité sur une scène divisée en dix rues, avec de la Porte Saint-Martin. En 1833, il fonde la société nécessité de créer, en 1827, un comité de mise en trappes et chariots. Son frère, Jean-Martin Boullet, Séchan, Feuchère et Cie et démarre avec Bertrand scène qui réunit différents artistes. À la Comédie- est engagé en 1794 au Théâtre de la République. et Raton à la Comédie-Française. Jusqu’en 1838, Française, cette fonction est tenue jusqu’à la fin Les deux frères Boullet restent la référence en le théâtre lui commande tous les décors des pièces. du XIXe siècle par différentes personnes – auteur, matière de conception et d’utilisation de la Fort de ces succès, cet atelier travaille pour toutes régisseur, directeur du théâtre, comédien. Ainsi machinerie jusqu’à leurs morts respectives les scènes parisiennes. l’action de mettre en scène précède la définition, en 1804 et en 1806. et la désignation d’une fonction individualisée du metteur en scène est encore plus tardive.

18 19 Machiniste poussant une machine à tonnerre. Envers du décor de La Tour enchantée (1880). Illustrations de Georges Moynet dans Trucs et Décors, 1893. Document-ressource Document-ressource

centre de documen- boutique BIBLIOGRAPHIE tation SITES INTERNET

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Illustrations de P. Renouard tirée de M. Paul Renouard et l’opéra de Jules Claretie (La Gazette des Beaux-Arts), mai 1881. Centre national du costume de scène Quartier Villars, Route de Montilly 03000 MOULINS Tél. 04 70 20 76 20 Fax 04 70 34 23 04 [email protected] - [email protected] www.cncs.fr