DOCSLIB.ORG

OPERA GARNIER / Charles Garnier

Total Page：16

File Type：pdf, Size：1020Kb

Download full-text PDF Read full-text
OPERA GARNIER / Charles Garnier 1 OPERA GARNIER / Charles Garnier Domaine d'art Période historique Les beaux-arts : l’architecture Le XIX ième siècle Cartel de l'œuvre (carte d'identité) Titre : L'Opéra Garnier Auteur : Charles Garnier Nature de l'œuvre : opéra Date : La première pierre fut posée le 21 juillet 1862. L'inauguration officielle eut lieu le 5 janvier 1875 par le Président Mac-Mahon. Charles Garnier, l’architecte, le créateur de ce monument fut invité, mais dut payer sa place dans une deuxième loge ! Dimensions : Par sa superficie, c’est le plus grand théâtre d’Europe : 172 m de long, 124 m de large et 79 m de haut, il peut contenir plus de 2000 spectateurs. Garnier sut s’entourer de 73 sculpteurs et 14 peintres. La première pierre fut posée le 21 juillet 1862. Localisation : 9ieme arrondissement de Paris Découverte de l'œuvre avec la classe. Comment mettre en appétit les élèves ? en présentant l'Opéra d'Avignon et en faisant la comparaison avec celui de l'opéra Garnier (fonction, architecture, …) en présentant des photos intérieures de l'opéra Comment faire découvrir l'œuvre aux enfants ? partir du plan de Paris, travailler sur les constructions haussmanniennes et lister les monuments artistiques de la capitale. travailler par symétrie sur le monument Comment interroger l'œuvre ? Par le décret du 29 septembre 1860, Napoléon III déclare d’utilité publique la construction d’une très belle salle pour remplacer celle de la rue Le Peletier. Formes Le baron Haussmann, préfet depuis 1853, avait déjà tracé des projets de voies monumentales, en particulier une large avenue assurant la desserte des Tuileries, et il choisit un emplacement de 10 000 m2, espace dégagé, résultant du croisement de ces voies « Haussmanniennes » pour implanter le bâtiment. Restait à trouver l’architecte ! Fiche 6 Curiosité, découvertes et patrimoine Erick Plantevin CPD Arts Visuels 2 Un concours fut organisé, 171 candidats présentèrent un projet, la discussion fut âpre, mais c’est le projet de Charles Garnier, jeune architecte peu connu mais grand Prix de Rome en 1848, qui fut retenu à l’unanimité, et il reçut 1500 francs. Lorsque Garnier présenta ses plans à l’Impératrice Eugénie, elle s’étonna : « quel affreux canard, ce n’est pas du style, ce n’est ni grec ni romain ! » Charles Garnier eut alors une répartie fameuse : « c’est du Napoléon III, Madame ! » Ce bâtiment est un mélange exubérant de baroque, de faste, d’éclectisme. L’Opéra est le monument le plus représentatif de l’art officiel du Second Empire, c’est à dire symbole de luxe et des plaisirs parisiens. Dans le premier vestibule, les statues de pères fondateurs de l’opéra français : Rameau, Lulli, Gluck, Saint-Saëns, puis un second vestibule orné de candélabres. Nous sommes au cœur du Palais Garnier où tout est magnificence : marbres polychromes, bronze, dorures, mosaïques, aigles dorés, bustes, verreries... Le grand escalier à la rampe d’onyx, développe 32 marches polychromes est associé à des colonnes, des balcons, des galeries puis le grand foyer de 54 m de long, la salle à l’italienne, rouge et or, à cinq étages de loges, et éclairée par une double couronne de globes et hublots à facettes. Il faut noter aussi les fausses cheminées gigantesques, la fontaine, la statue de « la pythie échevelée » de Marcello, et dont le visage est un moulage de la Castiglione. Sans oublier les peintures de plafond de Paul Baudry et les tapisseries des Gobelins de la rotonde du glacier, ainsi que le plafond de Bacchanales de Georges Clairin. Au centre de la salle on peut admirer un gigantesque lustre de cristal et de bronze pesant plus de huit tonnes. La coupole d’origine, peinte sur cuivre est intacte, mais cachée par un faux plafond décoré par Chagall en 1964. Le rideau de scène pourpre est une copie du rideau d’origine peint par Rubé et Chaperon. Parmi toute cette magnificence, on ne peut oublier les cariatides de marbre vert des loges d’honneur dominant la scène large de 50 m, 26 m de profondeur, et 35 m de haut. L’arrière- scène conduit au foyer de la danse, avec miroirs et panneaux peints par Gustave boulanger. Un étroit couloir relie le pavillon de l’empereur situé sur le côté de l’Opéra, et le Foyer de la danse. Il était réservé aux beaux messieurs qui venaient rendre visite aux danseuses, c’est l’univers du peintre Degas ! Marbres, polychromes, bronze, dorures mosaïque, bustes verrerie, onyx, tapisserie, peinture, Techniques sculpture, marbre vert Le corps de la façade est de structure classique, mais agrémenté d’un décor abondant. On peut admirer un vestibule de sept arcades décorées de 4 groupes monumentaux : « le drame lyrique » de Jean Perraud, « la danse » de Jean-Baptiste Carpeaux, « la musique instrumentale » d’Eugène Guillaume et « l’harmonie » de François Jouffroy. De côté, des sculptures de Charles Gumery « l’harmonie » à droite, « la poésie » à gauche, à Sens l’étage la double colonnade en pierre, s’associe aux colonnes de marbre à chapiteaux de bronze qui encadrent les baies des loggias ornées de bustes de musiciens placés dans des œils- de-bœuf. Des statues allégoriques représentent « la peinture, la sculpture » par Théodore Gruyère, et « l’architecture et l’industrie » par Jean Petit. « La danse » de Carpeaux a suscité des réactions violentes, en raison de la nudité des personnages. Fiche 6 Curiosité, découvertes et patrimoine Erick Plantevin CPD Arts Visuels 3 On ne peut admirer la façade sans lever les yeux sur le toit vert et or, au dôme aplati surmonté « d’Apollon levant sa lyre d’or » entre « la poésie » et « la musique » d’Aimé Millet. De part et d’autre les deux « Pégase » d’Eugène Lequesne furent très critiqués : « il a pris le toit de l’Opéra pour un hippodrome ! » raillait-on ! Usages L’idée d’un grand Opéra, dédié à la danse et à la musique était depuis longtemps « dans l’air ». Mots clés Napoléon III, Charles Garnier, grand escalier, la coupole, Chagall Mise en réseau 4 entrées différentes : Une thématique possible: intérieur/extérieur- le décor - Domaines d'art : arts de l'espace, architecture arts visuels, arts du spectacle vivant (opéra), art du son (opéra ballet) Transdisciplinarité: mathématiques: la symétrie Mise en relation avec une œuvre locale: l'opéra-théâtre d'Avignon Exemples de pratiques artistiques en lien avec l'œuvre - Imagine et dessine l’intérieur d’une salle de spectacle - Crée un décor dans ta chambre à partir des éléments que tu possèdes (ton lit, tes jouets, tes habits, …) et récite un texte que tu auras écrit. - Mets en scène tes jouets et tes poupées. Fais leur jouer la scène que tu auras préalablement écrite. - Invente un décor dans une boite à chaussure comme l’artiste De Grandsaigne - Imagine l’opéra de demain Fiche 6 Curiosité, découvertes et patrimoine Erick Plantevin CPD Arts Visuels 4 Fiche 6 Curiosité, découvertes et patrimoine Erick Plantevin CPD Arts Visuels .
Load more

Recommended publications
  • Jean Bonnassieux Sculpteur De Madones…
    Roger Briand Jean Bonnassieux Sculpteur de madones… Panissières, 1810 - Paris, 1892 Préface, Antoinette Le Normand-Romain Directeur général de L’Institut National d’Histoire de L’art La Diana Village de Forez Association culturelle de Panissières et sa région 2009 Jean Bonnassieux, sculpteur de madones… À Marie… 2 Jean Bonnassieux, sculpteur de madones… 3 Jean Bonnassieux, sculpteur de madones… Notre-Dame-de-France, 1860, Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), juchée sur le rocher Corneille, la colossale madone en fonte est vue de l’arrière. L’Enfant lève la main droite en un geste de bénédiction. « La chevelure méchée de la Vierge tombe tel un voile… » Gravure de Dubouchet, extraite de Douze statues de la Vierge, par J. Bonnassieux (1879) 4 Jean Bonnassieux, sculpteur de madones… i le nom de Bonnassieux n’est peut-être familier aujourd’hui qu’aux lecteurs des Trois Mousquetaires, d’Alexandre Dumas (et sous une orthographe un peu différente), beaucoup connaissent en revanche son œuvre principale, ne serait-ce que par ses dimensions, la Vierge Smonumentale du Puy-en-Velay. Et pourtant Bonnassieux pourrait presque constituer un cas d’école. Issu d’un milieu simple, formé à l’école des beaux-arts de Lyon, il vint à Paris en 1834 et entra dans l’atelier d’Auguste Dumont, lui-même lauréat du concours de Rome en 1823. En 1836 il obtint à son tour le Prix de Rome ce qui lui permit de passer cinq ans à la villa Médicis et on peut imaginer ce que représentait pour un jeune Français, originaire d’une région austère, la découverte de l’Italie : « Que Rome est belle et puissante sur l’âme d’un artiste ! On ne peut rester froid devant elle, devant ses richesses qui étonnent et grandissent l’intelligence.
    [Show full text]
  • Beyond the Orientalist Canon: Art and Commerce
    © COPYRIGHT by Fanna S. Gebreyesus 2015 ALL RIGHTS RESERVED 1 BEYOND THE ORIENTALIST CANON: ART AND COMMERCE IN JEAN-LÉON GÉRÔME'S THE SNAKE CHARMER BY Fanna S. Gebreyesus ABSTRACT This thesis re-examines Jean-Léon Gérôme's iconic painting The Snake Charmer (1879) in an attempt to move beyond the post-colonial interpretations that have held sway in the literature on the artist since the publication of Linda Nochlin’s influential essay “The Imaginary Orient” in 1989. The painting traditionally is understood as both a product and reflection of nineteenth-century European colonial politics, a view that positions the depicted figures as racially, ethnically and nationally “other” to the “Western” viewers who encountered the work when it was exhibited in France and the United States during the final decades of the nineteenth century. My analysis does not dispute but rather extends and complicates this approach. First, I place the work in the context of the artist's oeuvre, specifically in relation to the initiation of Gérôme’s sculptural practice in 1878. I interpret the figure of the nude snake charmer as a reference to the artist’s virtuoso abilities in both painting and sculpture. Second, I discuss the commercial success that Gérôme achieved through his popular Orientalist works. Rather than simply catering to the market for Orientalist scenes, I argue that this painting makes sophisticated commentary on its relation to that market; the performance depicted in the work functions as an allegory of the painting’s reception. Finally, I discuss the display of this painting at the 1893 Chicago World's Fair, in an environment of spectacle that included the famous “Oriental” exhibits in the Midway Plaisance meant to dazzle and shock visitors.
    [Show full text]
  • Childe Hassam (1859-1935)
    CHILDE HASSAM (1859-1935) Twilight After Rain, c. 1887-89 Oil on board 8 x 6 inches Signed lower left Inscribed in the artist’s hand Twilight after Rain / (The rue Royal and the Church of the Madeleine Paris) / Childe Hassam / 95 5th Ave New York on paper affixed to the reverse Note: This painting will be included in Kathleen M. Burnside's and Stuart P. Feld's forthcoming catalogue raisonné of the artist's work. PROVENANCE Richard Harding Davis, Mount Kisco, New York Mrs. Cecil Clark Davis, Marion, Massachusetts Miss M. Campbell-Hutchinson, New York (sold: Parke-Bernet Galleries, New York, November 13, 1957, lot 4) Estate of Joseph Katz, Baltimore, Maryland, until 1959 Babcock Galleries, New York Acquired by the prior owner from the above, 1959 Private Collection, CT (Frederick) Childe Hassam (1859-1935) was a pioneer of the American Impressionist movement. His body of work comprises over 2,000 oils, watercolors, pastels and illustrations and after 1912, over 400 etchings and prints. Today, he is perhaps best known for his paintings that capture the excitement of New York City at the turn of century, such as his famous depictions of flag-studded Fifth Avenue during World War I, but his unparalleled skill at portraying the tranquility and beauty of the countryside with his bright, tonal palette and descriptive brushwork are considered to be some of his most sophisticated work. Hassam was born in Dorchester, Massachusetts (now a part of Boston) to a prominent merchant family descended from the settlers of the Massachusetts Bay Colony. He initially trained as an apprentice to a wood engraver, and from the late 1870s to the mid-1880s created drawings for book illustrations—largely children’s stories—as well as illustrations for periodicals such as Century and Harper’s magazines.
    [Show full text]
  • Selected Works Selected Works Works Selected
    Celebrating Twenty-five Years in the Snite Museum of Art: 1980–2005 SELECTED WORKS SELECTED WORKS S Snite Museum of Art nite University of Notre Dame M useum of Art SELECTED WORKS SELECTED WORKS Celebrating Twenty-five Years in the Snite Museum of Art: 1980–2005 S nite M useum of Art Snite Museum of Art University of Notre Dame SELECTED WORKS Snite Museum of Art University of Notre Dame Published in commemoration of the 25th anniversary of the opening of the Snite Museum of Art building. Dedicated to Rev. Anthony J. Lauck, C.S.C., and Dean A. Porter Second Edition Copyright © 2005 University of Notre Dame ISBN 978-0-9753984-1-8 CONTENTS 5 Foreword 8 Benefactors 11 Authors 12 Pre-Columbian and Spanish Colonial Art 68 Native North American Art 86 African Art 100 Western Arts 264 Photography FOREWORD From its earliest years, the University of Notre Dame has understood the importance of the visual arts to the academy. In 1874 Notre Dame’s founder, Rev. Edward Sorin, C.S.C., brought Vatican artist Luigi Gregori to campus. For the next seventeen years, Gregori beautified the school’s interiors––painting scenes on the interior of the Golden Dome and the Columbus murals within the Main Building, as well as creating murals and the Stations of the Cross for the Basilica of the Sacred Heart. In 1875 the Bishops Gallery and the Museum of Indian Antiquities opened in the Main Building. The Bishops Gallery featured sixty portraits of bishops painted by Gregori. In 1899 Rev. Edward W. J.
    [Show full text]
  • Jean-François Heim Fine Arts
    JEAN-FRANÇOIS HEIM FINE ARTS GUSTAVE BOULANGER Paris 1824 – id. 1888 French School SUMMER BANQUET AT THE HOUSE OF LUCULLUS Oil on canvas H. 1,00 m; W. 1,45 m Signed and dated lower right: G. Boulanger 1877 DATE: 1877 PROVENANCE: Richard Green, London Private collection BIBLIOGRAPHY: Théodore Véron, Dictionnaire Véron ou Mémorial de l'Art et des artistes de mon temps: Le Salon de 1878 et l'Exposition Universelle, Paris and Poitiers, 1878, t. I, p. 86-87. Charles C. Perkins & John Denison Champlin Jnr, Cyclopedia of painters and paintings, vol. 1, New York, 1888, p. 190 (titled Repast in House of Lucullus, dated 1878). Marie-Madeleine Aubrun, “Gustave Boulanger, peintre ‘éclectique’”, BSHAF, 1886, Paris, 1988, p. 204 and 207, no. 132 (as location unknown). EXHIBITED: Salon of 1878, no. 309. RELATED WORKS: Two red chalk drawings which prepare our painting appear in the artist’s posthumous sale: Un Patricien (a Patrician) and Homme couché (Man Reclining), see Aubrun 1988, no. D.351 and D. 252 (both location unknown). Boulanger was the painter who best knew how to illustrate the ancient madness of the Second Empire. He was one of the best representatives of Neo-Greek art and was highly successful with his historical and archaeological reconstructions. In Delaroche’s studio, Boulanger met his Neo-Greek friends: Henri-Pierre Picou, Jean-Louis Hamon, and especially Jean-Léon Gérôme. All four of them lived for a while on the Rue Notre- Dame-des-Champs and were good friends. After winning the Prix de Rome in 1848, Boulanger spent six years in Rome where he was fascinated by archaeological research.
    [Show full text]
  • Dieux Et Mortels: Les Thèmes Homériques Dans Les Collections De L'école Nationale Supérieure Des Beaux-Arts De Paris
    Brooks Beaulieu exhibition review of Dieux et Mortels: Les thèmes homériques dans les collections de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris Nineteenth-Century Art Worldwide 4, no. 1 (Spring 2005) Citation: Brooks Beaulieu, exhibition review of “Dieux et Mortels: Les thèmes homériques dans les collections de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris,” Nineteenth- Century Art Worldwide 4, no. 1 (Spring 2005), http://www.19thc-artworldwide.org/ spring05/231-dieux-et-mortels-les-themes-homeriques-dans-les-collections-de-lecole- nationale-superieure-des-beaux-arts-de-paris. Published by: Association of Historians of Nineteenth-Century Art Notes: This PDF is provided for reference purposes only and may not contain all the functionality or features of the original, online publication. ©2005 Nineteenth-Century Art Worldwide Beaulieu: Dieux et Mortels Nineteenth-Century Art Worldwide 4, no. 1 (Spring 2005) "Dieux et Mortels: Les thèmes homériques dans les collections de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris" École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, 21 September, 2004–28 November, 2004 Princeton University Art Museum, 8 October, 2005–15 January, 2006 Dahesh Museum, New York, October 2005–January 2006 Emmanuel Schwartz Anne-Maria Garcia Preface by George Steiner Dieux et Mortels: Les thèmes homériques dans les collections de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris Paris : École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2004 470 pp; 231 b/w figures and 242 color illustrations; index; 48 € (soft
    [Show full text]
  • Agata Wójcik, Jean-Léon Gérôme and Stanisław Chlebowski: the Story Of
    RIHA Journal 0014 | 27 December 2010 Jean-Léon Gérôme and Stanisław Chlebowski: The Story of a Friendship Agata Wójcik Peer review and editing organized by: Międzynarodowe Centrum Kultury / International Cultural Centre, Krakow Reviewers: Barbara Ciciora, Monika Rydiger Wersja polska dostępna pod / Polish version available at: http://www.riha-journal.org/articles/2010/wojcik-gerome-chlebowski-pl (RIHA Journal 0013) Abstract The aim of the article is to present the story of the relationship between Jean-Léon Gérôme and Stanisław Chlebowski. The reconstruction of their friendship is partly based on yet unpublished source materials on the life and work of Chlebowski. The artists met in the early 1860s. Their acquaintance became closer in 1875 when Gérôme stayed in Istanbul at Chlebowski's house. When Chlebowski moved to France, Gérôme introduced him to the French artistic circles, offered him advice and suggested themes for his work. Their relationship was interrupted by Chlebowski's disease and his return to Poland. The last note of this friendship was the short story by Léontine de Nittis, published in 1892. – – – – – [1] Jean Lecomte du Noüy, Odilon Redon, Thomas Eakins, Hamdi Bey, Mary Cassatt – the list of painters who studied under Jean-Léon Gérôme is very long. For almost forty years more than two thousand students from Europe and America came through Gérôme's atelier and many of them became quite successful. For some of them working with Gérôme, a great individuality, was a somewhat painful experience. For others his oeuvre became a model or even an ideal to be strived at. These students often began to slavishly copy his style.1 Stanisław Chlebowski, though only shortly a student of Gérôme, was the artist's friend for many years and considered him as his artistic role-model.
    [Show full text]
  • LOOK at ME ! Paintings & Sculptures I N D E X
    G ale RI E A RY JA N LOOK AT ME ! PAINTINGS & SCULPTURES IND E X ALFRED DE DREUX EUGEN VON BLAAS ÉTIENNE ADOLPHE PIOT JEAN-EUGÈNE BULAND HIPPOLYTE BERTEAUX JOSEPH COOMANS ERNEST HÉBERT EDGARD MAXENCE JULES ABEL FAIVRE CHARLES LANDELLE GUSTAVE BOULANGER RUDOLF ERNST EMILE VERNET-LECOMTE ARTHUR STRASSER GUSTAV ADOLF MOSSA RAPHAËL DELORME PABLO PICASSO DORA MAAR PAUL GUILLAUME VILMOS HUSZÁ R JEAN DUBUFFET ADAM STYKA YAN PEI-MING RENÉ GRUAU FRANÇOIS-XAVIER LALANNE ALFRED DE DREUX 1810 - 1860 SUDANE S E GR O O M RIDING A W H I T E H ORSE Oil on canvas signed lower right Dimensions : 18 1/8 x 13 in. Faithful to the teaching of his master Théodore Géricault, Alfred De Dreux was one of the main representatives of the « animal portrait ». Particularly fascinated with Arabian horses, he made splendid portraits of African riders with richly adorned horses. Alfred De Dreux enjoyed a national and international reputation and was honored by numerous official commissions. His portrait of the Duke of Orleans was awarded in 1844 with a second-class medal at the Salon des Artistes Français. He was appointed Knight of the Legion of Honor in 1857. EUGEN VON BLAAS 1843 - 1931 PORTRAIT OF MADAME LEBRETON Oil on canvas signed and dated 1908 upper right Dimensions : 88 5/8 x 45 5/8 in. This full-length portrait made in 1908 presents Mrs Lebreton with an elegant black dress and fine jewelry. Son of the Austrian painter Karl Von Blaas, Eugen Von Blaas specialised in women, bourgeois and aristocrats’ portraits.
    [Show full text]
  • L'envers Du Décor
    — ACTION PÉDAGOGIQUE GROUPES — JEUNES PUBLICS, ADULTES ET SPÉCIFIQUES — — ACTION PÉDAGOGIQUE GROUPES — JEUNES PUBLICS, ADULTES ET SPÉCIFIQUES — JOUER QUELQUES CONSEILS VISITER CRÉER À connaître et transmettre ! AU APPRENDRE CNCS La visite au CNCS est une excellente occasion de Encadrer le groupe mettre en application quelques principes élémentaires Pour les visites et ateliers, les participants sont sous la de citoyenneté pour le bien-être et le plaisir de tous responsabilité des enseignants, animateurs ou éducateurs Le CNCS souhaite tisser des liens privilégiés avec le monde social et éducatif, favoriser les partenariats dans un lieu public. avec acteurs et milieux concernés par la proposition d'une éducation artistique et culturelle pour tous. qui les accompagnent et non du personnel du CNCS. Ces Respecter le calme du lieu et des autres visiteurs accompagnateurs devront être en nombre suffisant. Offrir aux publics, en attente d'un accompa- prise en compte des contenus artistiques et littéraires, Recommander à tous le calme et la discrétion, veiller à gnement spécifique, un voyage artistique et une ouver- historiques ou scientifiques des oeuvres exposées ture culturelle — Éveiller leur curiosité — Leur montrer — Les inviter à réussir un partenariat entre musée et ce que les participants ne transforment pas les lieux en Garder une trace de la visite la richesse et l'intérêt de la création artistique — Les structures socio-éducatives — Les accompagner en terrain de sport et que les téléphones mobiles soient Prendre notes et croquis est recommandé bien sûr, à éteints. confronter à des oeuvres originales, à la couleur, à la leur donnant des repères culturels et artistiques pour condition de ne pas gêner les autres visiteurs.
    [Show full text]
  • Second Place Humanities & Fine Arts
    LIBRARY AWARD FOR UNDERGRADUATE RESEARCH Second Place Humanities & Fine Arts www.library.ucsb.edu Noelle Y. Barr B.A. Student Department of Music and the History of Art & Architecture University of California, Santa Barbara Library Award for Undergraduate Research, Essay Reflective Essay Paris is an alluring city to many individuals, but my desire to research French culture is unique to my individual gravitation to Paris as an amateur musician and artist. When I enrolled concurrently in my first two seminar courses - Dr. Derek Katz’s seminar on Romantic Music and Dr. Carole Paul’s seminar on Public Art - I had the serendipitous opportunity to engage in research on Parisian projects. After reading David Atkinson and Denis Cosgrove’s article “Urban Rhetoric and Embodied Identities” (1998), which briefly mentioned the Paris Opera House, I knew there was more to explore on that magnificent edifice and its relationship with Parisian culture, art, and music history. Once I committed to this project, the UCSB library resources, including meetings with the librarians and professors in my field, finding and requesting articles, images, and books, and accessing library spaces, enabled me to turn it into a rich academic project. My research project analyzes the main facade of the Palais Garnier - the Paris Opera House - in the context of nineteenth-century French music culture. I aim to address how the Opera House’s main facade acts as a vehicle for asserting and conveying codified music values in nineteenth-century Paris through its urban and sculptural design. My first method of research was to seek out historical information from books and articles at the library contextualizing the political impetus for the Second Empire of France to commission an imperial opera house.
    [Show full text]
  • Encyklopédia Kresťanského Umenia
    Marie Žúborová - Němcová: Encyklopédia kresťanského umenia Francúzi - francúzski ľudia Francúzska akadémia - Académie Francaise francúzska antikva - antikva francúzska francúzska architektúra - pozri Style Plantagenet, ranyonantná gotika/ Style rayonant, flamboantná gotika/Style flamboant, Louis Quatorze, Louis Quinze/Style rocaille, Louis Seize/luiséz, deuxiéme renaissance, francúzska novogotika; lucarne, klenba angevinská http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Architecture_en_France francúzska architektúra gotická - pozri gotický sloh, katedrála, opus francigenum http://www.sacred-destinations.com/france/france-cathedrals http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Architecture_gothique_en_France http://it.wikipedia.org/wiki/Categoria:Architetture_gotiche_della_Francia francúzska architektúra podľa štýlu - http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Architecture_en_France_par_style francúzska architektúra románska - http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Architecture_romane_en_France francúzska architektúra 12.st. - http://es.wikipedia.org/wiki/Categor%C3%ADa:Arquitectura_en_Francia_del_siglo_XII francúzska kultúra - http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Culture_en_France francúzska minca - minca francúzska francúzska novogotika - historizujúci sloh 2.pol.19.storočia; pozri historizmus Francúzska revolúcia - pozri Veľká francúzska revolúcia francúzska rímskokatolícka cirkev - http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Roman_Catholic_Church_in_France francúzska tlač - tlač francúzska francúzska záhrada - francúzsky park francúzske
    [Show full text]
  • Nineteenth-Century American Artists in France, 1850-1900
    The Controversy about French Influence: Nineteenth-Century American Artists in France, 1850-1900 By JESSICA PROVENCHER Bachelor of Arts in Art History University of Tulsa Tulsa, Oklahoma 2014 Submitted to the Faculty of the Graduate College of the Oklahoma State University in partial fulfillment of the requirements for the Degree of MASTER OF ARTS May, 2016 THE CONTROVERSY ABOUT FRENCH INFLUENCE: NINETEENTH-CENTURY AMERICAN ARTISTS IN FRANCE, 1850-1900 Thesis Approved: Dr. Louise Siddons Thesis Adviser Dr. Jennifer Borland Dr. James Huston ii ACKNOWLEDGEMENTS First and foremost, I offer my sincerest gratitude to my advisor, Dr. Louise Siddons. She has supported me throughout my thesis with her patience, encouragement, and immense knowledge while allowing me the room to work in my own way. Without her guidance, this thesis would not have been possible. I would also like to thank my committee members, Dr. Jennifer Borland and Dr. James Huston, for their insightful comments, useful suggestions, and difficult questions. Their feedback greatly enhanced this thesis. Finally, I am deeply grateful to Dr. Kirsten Olds for encouraging me to attend graduate school and for her continued support while I completed both my Bachelor’s and Master’s degrees. iii Acknowledgements reflect the views of the author and are not endorsed by committee members or Oklahoma State University. Name: Jessica Provencher Date of Degree: MAY, 2016 Title of Study: The Controversy about French Influence: Nineteenth-Century American Artists in France, 1850-1900 Major Field: Art History Abstract: While it is well-known that many nineteenth-century American artists were encouraged to travel to the art center of Paris to study, there were also many critics and artists who opposed this idea.
    [Show full text]