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2016 Autographes Estam s ncienes t o rnes MERCREDI 13 AVRIL Liv s nciens t o rnes AUTOGRAPHES – ESTAMPES – LIVRES AUTOGRAPHES – ESTAMPES 174, rue du Faubourg Saint Honoré - 75008 Paris Tél. 01 53 30 90 30 - Fax 01 53 30 90 31 AUDAP & MIRABAUD DROUOT - MERCREDI 13 AVRIL 2016 À 11H ET À 14H Couv 130416.indd 1 21/03/2016 17:07 VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES Mercredi 13 avril 2016 DROUOT RICHELIEU - SALLE 7 9, rue Drouot - 75009 Paris - France Vente à 11h00 – Autographes – lots 1 à 91 Vente à 14h00 – Estampes – Livres – lots 92 à 347 AUTOGRAPHES ESTAMPES ANCIENNES ET MODERNES LIVRES ANCIENS ET MODERNES dont Bibliothèque de M. Bernard Barré autour de Georges Duhamel EXPOSITIONS CHEZ AUDAP-MIRABAUD Exclusivement sur rendez-vous By appointment only Vendredi 8 avril de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Exposition des Autographes chez l’expert sur rendez-vous ENCHÉRISSEZ EN LIGNE SUR CATALOGUE VISIBLE SUR www.audap-mirabaud.com AUDAP & MIRABAUD MAISON DE VENTES AUX ENCHÈRES Agrément O.V.V. 2010-736 du 8-4-2010 174, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris - France Tél. + 33 (0)1 53 30 90 30 - Fax. + 33 (0)1 53 30 90 31 [email protected] - www.audap-mirabaud.com EXPERTS Manuscrits et autographes Thierry BODIN, Les Autographes Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art 45, rue de l’Abbé Grégoire 75006 Paris Tél. : + 33 (0)1 45 48 25 31 Fax : + 33 (0)1 45 48 92 67 [email protected] Estampes Hélène BONAFOUS-MURAT Membre de la Compagnie Nationale des Experts 8, rue Saint-Marc 75002 Paris Tél. : +33(0)1 44 76 04 32 [email protected] Livres Bernard PERRAS Tél. : + 33 (0)7 63 48 56 61 [email protected] AUTOGRAPHES Autour de Marie d’AGOULT (1805-1876) 8 1 Marie de FLAVIGNY, future comtesse d’AGOULT (1805-1876). 3 L.A.S. « Marie », janvier-mars [1818], à SA MÈRE MADAME DE FLAVIGNY, au château du Mortier près Tours ; 6 pages in-8 ou in-4, 2 adresses. 400 / 500 LETTRES DE JEUNESSE. Ces lettres, comme celles qui sont jointes de son père et de son frère, ont été consultées tardivement par Marie d’Agoult et annotées en vue de la rédaction de ses Mémoires. 7 janvier. Tous ses maîtres ont été « arrangés », et elle donne son emploi du temps ; son cours d’italien est reporté à l’an prochain ; nouvelles diverses, chapeau… 13 janvier. Son frère Maurice est rentré de Londres ; remerciements pour un bijou… 21 mars. Description des promenades en voitures à Longchamp ; concerts (la Catalani, le jeune Hertz) ; visites chez Mme de Seignelay ; anecdote sur WELLINGTON qui a consulté la voyante Mlle LENORMAND… * Alexandre de FLAVIGNY (1770-1819, son père) : 4 L.A. à sa femme, juin 1819. Sur une démarche auprès du général Colaud… Il est question de proroger les Chambres (« pas très constitutionnel ») ; souffrances de Louis XVIII ; MARMONT demande que la Couronne éteigne ses dettes… « Le Drapeau blanc paroît et ne se gêne pas. On m’a dit que SOULT s’étoit justifi é de son emploi des trouppes et que le pavillon Marsan le portait de nouveau au ministère de la Guerre. On parle aussi du retour du duc de RICHELIEU »… Son procès est retardé, la rente a baissé… * Maurice de FLAVIGNY (1799-1873, frère de Marie) : 4 L.A.S. à sa mère, Paris 1817-1819. Il noue des relations : le duc de Richelieu, l’ambassadeur d’Angleterre, le secrétaire d’ambassade d’Espagne (1er novembre 1817)… Observations amusantes touchant Gouvion Saint-Cyr, Blacas d’Aulps, le Pape (29 janvier 1818)… Bachelier, il a congédié tous ses maîtres, sauf celui d’italien et le professeur d’armes (8 mars 1818)… Découragement dû aux désordres à l’École de droit, à l’incertitude politique (4 juillet 1819)… AUTOGRAPHES 3 2 Charles, comte d’AGOULT (1790-1875) colonel de cavalerie, il épousa en 1827 Marie de Flavigny (qui le quittera en 1835 pour Liszt). 4 L.A., 1828-1831, à SA FEMME Marie d’AGOULT au château du Mortier par Tours ; 10 pages et quart in-4 ou in-8, adresses (qqs déchirures). 800 / 1 000 Château du Pezeau, par Cosne (Nièvre) lundi [20 octobre 1828]. Il est arrivé la veille au soir, après avoir passé la Loire au clair de lune, attristé par la pensée de l’éloignement de Marie, mais impressionné par le beau spectacle du château, dont l’intérieur est vétuste, quoique « d’antique richesse », et où il a été fort bien reçu par le prince et la princesse de LA TRÉMOILLE… 25 octobre [1828]. Il explique l’itinéraire de son retour, et transmet les amitiés du prince et de la princesse, dont il regrette la mauvaise santé. « J’ai fait part à la société du grand événement que tu m’annonces, de la première soupe de Madelle Louise. Son parrain y a pris un intérêt réel, et parle de notre Petite Louise avec plaisir »… Et de se livrer à quelques enfantillages à l’égard de sa fille… Mardi [28 octobre 1828]. M. de La Trémoille étant décidément malade, il a proposé à la princesse de rester quelques jours de plus, pour lui être utile, mais elle n’a pas voulu retarder ses retrouvailles avec Marie et Louise. « Croirais-tu que je suis si peu raisonnable, si effrayé de tout mon bonheur, que j’ai quelquefois des idées ridicules, qu’il me semble que je ne te reverrai plus. Ce sont des enfantillages dont je suis honteux et qui au reste ne durent qu’un instant : tu sais que le Chat-pard a l’imagination un peu bien vive. N’est-ce pas aussi un peu le défaut de sa Marie. […] Adieu je t’embrasse avec toute la tendresse d’un amant, d’un mari, qui ne vit que par toi, pour toi et pour ma Petite Louise »… Lundi 31 janvier [1831]. Il s’inquiète de la santé de Marie, et de ses filles Louise et Claire : « ne réfléchissez pas trop, et surtout que vos réflexions ne soient pas des rêveries. […] Embrassez nos pauvres petites, ce sera notre avenir, notre consolation »... Nouvelles mondaines des La Trémoille, Biencourt, Martainville, Juigné, Saint-Priest, Bonfilh, le duc d’Orléans… « Made de Rauzan vous demande à cris et n’est pas la seule »… ON JOINT 2 L.A.S. : à sa future belle-mère la vicomtesse de FLAVIGNY : « Puisque l’autel et le trône mettent ce matin entre nous une barrière insurmontable, permettez-moi de vous demander de vos nouvelles et de celles de Madelle Marie, je serais très malheureux de partir pour l’église et le château sans savoir que vous vous portez très bien et que Madelle Marie dort encore »… ; – à son cousin Raymond, comte d’Agoult, 22 septembre 1868, annonçant l’admission de son petit-fils Daniel [de CHARNACÉ] à l’École navale, et avec un amusant poème sur la carrière militaire ; – plus 2 faire-part de son décès (16 mars 1875). 3 Maurice de FLAVIGNY (1799-1873) frère de Marie d’Agoult, homme politique et député, pionnier de la Croix Rouge. 19 L.A.S. (M) ou L.A., 1844 et s.d., à SA sœur Marie d’AGOULT ; 37 pages in-8. 700 / 800 INTÉRESSANTE CORRESPONDANCE FAMILIALE ET AFFECTUEUSE À SA sœur, NOTAMMENT APRÈS LA RUPTURE AVEC LISZT. Les lettres ont été relues tardivement et annotées par Marie d’Agoult en vue de ses Mémoires. Nouvelles de leur mère, de sa femme Mathilde de Montesquiou-Fezensac, des travaux au château du Mortier ; échos politiques (Villemain, Guizot, Thiers, le duc d’Aumale, etc.)… Un certain nombre correspond à l’époque où Marie s’est retirée au château familial du Mortier en Touraine, après sa rupture définitive avec Liszt (mi-mai 1844). Il la félicite que son « encellulement » lui ait réussi (28 mai)… « La revue paraît […] et ton article n’y est pas. VIEIL-CASTEL m’avait bien dit ce matin que si l’on ne t’avait pas envoyé les épreuves à toi, ou à quelqu’un chargé par toi […], c’est qu’il y aurait retard » (lundi matin [16 juillet)… Ses propres dispositions politiques restent dans « la ligne de la conservation progressiste »… « Je t’enverrai Tocqueville : je ne crois pas que nous ayons B. Constant, De Maistre plutôt » (mardi)… « J’étais bien sûr qu’on serait émerveillé de ta vie solitaire, qu’on ne voudrait pas y croire » (mercredi)… Il évoque aussi leur ami BRÉTIGNIÈRES DE COURTEILLES, sa colonie de Mettray et ses projets de mariages ; les filles de Marie, Claire et Blandine ; les chances de VIGNY d’arriver à la pairie ; etc. 4 novembre. La lettre blessante de Marie l’attriste : « sois assurée que je ne m’exposerai pas à une récidive : tu me trouveras toujours prêt à t’aider, s’il y a lieu, dans tes affaires matérielles, mais quant au gouvernement de ta vie, de tes relations, je ne me permettrai plus aucune observation : ton esprit et le mien ne se comprennent pas : ne les irritons pas en voulant les rapprocher bon gré mal gré : il y aura toujours des points et des occasions où le cœur ardent nous pourrons nous donner la main »... [1845] Leur mère a reçu la Revue Indépendante et il est « certain du succès littéraire et philosophique de ces nouvelles pages : tu ne peux pas vouloir que l’apostolat que tu t’es donné et la chair que tu as choisie soient selon mon goût » ; cependant il ne se réjouira pas moins de ses progrès… 8 juillet [1865 ?]. Précisions pour les mémoires de Marie : Charles Giraud, ministre et jurisconsulte ; ses lettres à Chateaubriand pendant la campagne d’Espagne de 1823 ; les gravures du Génie du christianisme ; M.