1. Monument commémoratif 3. Place Saint-Étienne 5. Maison Site de la guerre 14-18 « Romano-Gothique » Patrimonial Remarquable

Le centre historique de est reconnu Site Patrimonial Remarquable (ancien Secteur Hommage rendu par le département de la Haute-Garonne à ses enfants, cet arc Située à l’emplacement de thermes Au n° 15 de la rue Croix-Baragnon s’élève Sauvegardé) depuis le 21 août de triomphe n’oublie pas de rappeler antiques, elle fut ensuite un cimetière puis l’une des plus anciennes demeures de 1986. Il s’étend sur 254 hectares un lieu de rassemblement au Moyen Âge : l’horreur de la guerre. Achevée en la ville – et peut-être la plus photogra- dont 230 ha sur l’emprise de la 1928, cette œuvre de l’architecte Léon Philippe le Bel y tint justice en 1303. La phiée ! Bâtie entre la fin du XIIIe et le Jaussely, inscrite au titre des Monuments place accueille en son centre la fontaine début du XIVe siècle, c’est l’une des plus ville et 24 ha couvrant la Garonne. Griffoul, première fontaine publique de Historiques, s’inspire 8iomphe dont il anciennes constructions civiles subsis- En 2016, le Plan de Sauvegarde Toulouse, commandée à Jean Rancy par reprend l’aspect tripartite surmonté d’une tant à Toulouse. Doublée en profondeur et de Mise en Valeur est relancé, frise. les capitouls en 1549. Bien conservée, e elle fait l’objet de modifications ulté- côté cour au XVII siècle, surélevée d’un il accompagne les actions de Trois sculpteurs toulousains ont travaillé à troisième étage en 1923, la maison est son ornementation. André Abbal et Henri rieures, tels les quatre marmousets valorisation de ce site. distribuant l’eau ajoutés en 1593. Notez – pour le reste – restée dans son état Moncassin signent les frises qui coiffent originel et classée Monument Historique. la corniche. On peut y lire une histoire de les traces d’usure faites par les puiseurs En réalité plus gothique que romane, elle la Grande Guerre, depuis la souffrance d’eau. À droite de la cathédrale, le portail doit à sa structure de brique, sans pans des poilus dans les tranchées jusqu’aux à tête d’Hercule marque l’entrée de la préfecture installée dans l’ancien palais de bois, d’avoir échappé aux incendies. innovations – l’avion, le char d’assaut – e qui ont permis la victoire, en passant par archiépiscopal du XVIII siècle. Enfin, en Scrutez au deuxième étage de la large Légende le travail des femmes à l’arrière. face, remarquez les façades régulières façade le rare décor d’architecture Sous l’arche, deux grands reliefs du de deux hôtels particuliers dont celui civile médiévale parvenu jusqu’à nous : de Cambon au n°14, majestueux édifice cinq fenêtres géminées éclairant la Espaces verts sculpteur Camille Raynaud se font face : e e une « Victoire » fatiguée par les années de des XVII et XVIII siècle et qui accueillit grande salle sont soulignées par un Chateaubriand vieillissant. Son dernier lutte et une émouvante « foule de poilus » bandeau de pierre orné de décors sur Point de vue étage de mirandes, caractéristique des le thème de la musique et de la chasse. qui fait de cet ouvrage un hommage aux e morts mais aussi aux vivants revenus immeubles du XVII siècle, date en réalité Cinq chapiteaux sont alternativement de l’enfer. des années 1950. ornés de têtes humaines ou animales M Station de métro

T Station de tramway 2. Cathédrale Saint-Étienne 4. Rue Croix-Baragnon 6. Place Mage et ses hôtels particuliers Station VéloToulouse

Index des sites

1. Monument 11. Jardin Royal Classé Monument Historique, cet édifice commémoratif insolite juxtapose les méthodes archi- Au Moyen Âge, la place accueillait les de la guerre 14-18 12. Couvent tecturales gothiques du Nord et du Sud Ancienne rue forte avant le percement de boucheries-abattoirs et leurs activités des Carmes de la . Courte nef désaxée, ample la rue de Metz, elle concentre des maisons malodorantes. Bien que « mage » signifie 2. Cathédrale Déchaussés, chœur lumineux... son hétérogénéité remarquables, offrant un aperçu diversifié « majeur » en occitan, rien de grand ici Saint-Étienne actuels Muséum, e e est due aux campagnes de construction de l’architecture du XIV au XIX siècles. mais une place intime, ornée depuis 2018 théâtre Sorano e 3. Place et église qui se succèdent jusqu’au XX siècle. Une légende toulousaine attribue le nom d’une statue du moderniste catalan José Site Patrimonial Remarquable e Saint-Étienne Saint-Exupère Au début du XIII siècle, un ancien de la rue à un assassinat commis en Clara. Elle était en réalité la grande place édifice roman cède la place à une 1661, où le nom de Baragnon crié par la des bouchers, et ce jusqu’à leur expulsion cathédrale nouvelle, bâtie dans un 4. Rue Croix- 13. Hôtel victime agonisante est resté une énigme : du quartier à l’occasion de la création style gothique propre au Languedoc. Baragnon et ses Mansencal appelait-elle son sauveur ou bien dési- du Parlement au XVe siècle. Remarquez De cette campagne de construction hôtels particuliers gnait-elle l’assassin ? Outre cette noto- l’immeuble au n° 34, dominant la place : 14. Église du Gesù, subsiste la nef au vaisseau unique, riété, la rue est surtout synonyme du 5. Maison place des sans bas-côtés, sa rose et ses impo- orné de terres cuites issues du catalogue prestige de ses grandes enseignes et « Romano-Gothique » Hauts-Murats sants murs.Un demi-siècle plus tard, des frères Virebent (pilastres cannelés, des hôtels particuliers qui la jalonnent. acrotères ornant la toiture), ses propor- l'évêque Bertrand de l'Isle-Jour- e Parmi eux, deux hôtels XIX siècle : au tions sont déjà caractéristiques du gabarit 6. Place Mage 15. Palais dain ambitionne de rivaliser avec les de Justice n° 24, l’hôtel Sahuqué, légué à la ville Haussmannien introduit à Toulouse dans grands édifices gothiques du Nord de 7. Place la France, telle la cathédrale d’. par Théodore Ozenne, et au n°22, l’hôtel les années 1860, avec un balcon filant et Thomas de Montval, dont la cour intègre Saintes-Scarbes 16. Rue Darquier Il projette de reconstruire entièrement des fenêtres aux proportions généreuses. et ses hôtels des éléments architecturaux datant de la l’édifice en commençant par le chœur, Il est construit entre 1862 et 1866, par 8. Remparts particuliers mais les travaux s’interrompent par Renaissance. Remarquez, au n° 10, l’hôtel Jacques-Jean Esquié, notamment archi- antique place manque de financements. Remarquez de Castellane, reconstruit en 1771, et son tecte de la prison Saint-Michel. Saint-Jacques 17. Hôtels Besson la luminosité et les proportions de impressionnant portail surmonté de lions et de Raymond, cette partie nouvelle, très différentes en terre cuite. Au n°6, l’hôtel de Ciron (fin 9. Palais Niel musée Paul-Dupuy de celles de la nef, dont le désaxement XVIIe s.), dont l’aile droite a été surélevée met aujourd’hui en valeur l’imposant en 1949, abrite la chambre de commerce. 10. Hôtel 18. Rue Ozenne et pilier d’Orléans. Castagnier maison Bernardin, d'Auriac, rue Ninau 3, rue Ozenne Balades Patrimoniales 7. Place Saintes-Scarbes 9. Palais Niel 11. Jardin Royal 13. Hôtel Mansencal 15. Palais de Justice 17. Hôtels Besson et de Raymond, Saint-Étienne / musée Paul-Dupuy Place du Parlement Nul besoin de fermer les yeux pour imaginer ce qui pouvait se trouver là aux siècles passés : le quartier Saint- Étienne est l’un des mieux préservés de la ville. Quartier patrimonial et d’appa- rence harmonieuse, il raconte l’histoire En 1216, elle a vu les Toulousains Derrière les grandes grilles, cour Ce chef d’œuvre de la Renaissance Ancienne porte antique puis résidence des toulousaine de l’Antiquité à nos jours. s’opposer aux troupes de Simon de d’honneur et façade monumentale toulousaine inscrit Monument Historique, comtes, c’est le lieu où s’exerce la justice Né au pied de l’enceinte romaine, il se Montfort. Aujourd’hui, seules les allées- attestent du prestige de ce lieu initiale- Aménagé peu de temps avant la situé 1, rue Espinasse, est dû à l’un des à Toulouse depuis le VIIIe siècle. Ne vous Acquis par le grand collectionneur développe peu après que Charles VII et-venues entre galeries d’art et salons ment bâti au XIXe siècle pour accueillir Révolution, il est considéré comme le plus illustres parlementaires de l’histoire fiez pas à l’aspect contemporain de la Paul Dupuy (1867-1944), ils abritent installe à Toulouse, en 1420, le premier de thé troublent son calme. Elle tient le maréchal Niel et son état-major. premier des jardins publics de Toulouse. de la ville. Derrière un haut mur écran s’élève façade côté allées Jules-Guesde, achevée aujourd’hui un musée des arts précieux. Parlement de province. L’arrivée de probablement son nom des « sanctas Brique claire, couverture d’ardoises : Avec le Boulingrin, le jardin Royal fait l’hôtel bâti par Jean de Mansencal, premier en 2008 : elle englobe en réalité un site Situé au 13 rue de la Pleau, l’hôtel Besson est principalement daté du cette cour de justice donne son iden- carbas » ou les saintes gerbes dépo- si l’on doit l’architecture de cet édifice partie de la promenade créée dans la président du parlement qui posera, en 1544, multimillénaire. Ce fut d’abord la porte seconde partie du XVIIIe siècle sur les XVIIe siècle. Paul Dupuy l’acquiert en tité au quartier : la noblesse de robe sées dès les premières moissons au génie du capitaine toulousain Félix la première pierre du Pont-Neuf. Côté rue, sud de la ville antique, sur la route menant plans de Louis de Mondran dans son 1905 pour présenter ses collections : qui s’installe alors érige de nombreux devant un oratoire aujourd’hui disparu. Bonnal, et la réalisation de ses décors on aperçoit l’imposante tour, haute de 30 à Narbonne. Les comtes de Toulouse "Projet pour le commerce et les embel- peintures, sculptures, céramiques, hôtels particuliers pour affirmer sa À sa place, depuis 2006, trône une à des artistes régionaux, tout affirme mètres, percée de sept niveaux de fenêtres prennent possession de ce lieu tactique fontaine ornée d’une Diane, reproduc- pourtant le désir de bâtir à la parisienne. lissements de Toulouse". Entre Garonne ornées de mirandes. S’y adosse une tourelle meubles, objets ethnographiques, position sociale. Les terrains dispo- et y construisent leur palais. Les travaux tion d’un modèle qui se trouvait dans Rythmé de colonnes doriques et ioniques et canal du Midi, il est dessiné sur les d’angle portée par une trompe au motif récents ont mis au jour des vestiges de estampes d’artistes… Des objets en nibles attirent aussi quelques congré- le petit cloître des Augustins. Derrière à l’étage du balcon d’apparat, un avant- terrasses formées par l’aplanissement de coquille et qui abrite un escalier héli- ces époques, visibles dans la crypte majorité locaux et du quotidien que gations religieuses qui s’y développent les persiennes qui donnent un petit corps rehausse l’entrée du logis. Le tout des lices qui renforçaient les fortifica- coïdal. Côté jardin, une ambitieuse façade archéologique aménagée au sous-sol. Dupuy chine auprès des antiquaires. avant et après la Révolution. À partir air florentin à la place, on compte de est surmonté, en son centre, d’un fronton tions. À l’origine jardin « à la française » Renaissance, au décor finement sculpté, Après la chute des comtes de Toulouse Pour valoriser ses trésors, il surélève e du XIX siècle, le quartier fait l’objet belles demeures, comme l’hôtel du orné de figures évoquant la guerre mais avec des allées rayonnant en étoile, il a été amputée par la construction d’un e l’édifice et agrandit les fenêtres. au XIII siècle, le palais comtal devient Au plus près de l’élégance architecturale d’importants réaménagements : c’est Bourg au n° 6 et dont la façade en aussi la paix et les arts. Cette réalisation est transformé en jardin « à l’anglaise » couvent de Dominicains au XIXe siècle puis Devenu musée municipal en 1948, royal. C’est ici en 1443 que s’ins- et du cœur historique de Toulouse, déam- la destruction des remparts médiévaux briques et pierres est caractéristique architecturale majeure du Second Empire entre 1861 et 1863. Aujourd’hui label- par la réalisation d’une résidence d’habita- talle le premier Parlement de province, cette institution permet aujourd’hui bulons entre les quartiers Saint-Etienne, qui laisse place aux premiers jardins du XVIIe siècle. En face, à l’angle de la à Toulouse ne sera jamais occupée lisé « Jardin remarquable », il s’organise tion dans les années 1970. Elle n’a conservé cour de justice destinée à représenter de découvrir de riches collections Carmes, place du Parlement et le pitto- rue Fermat, remarquez l’hôtel Sevin- par Adolphe Niel, très vite nommé autour d’un petit lac et abrite des arbres que deux de ses cinq travées d’origine. le roi. En grande partie détruit avant d'arts graphiques, de numismatique publics de la ville, puis le percement de resque Jardin Royal, un jardin aménagé Mansencal au porche surmonté d’une ministre de la Guerre. Le palais abrite exotiques et des statues. À l’entrée, une même la Révolution, reconstruit au XIXe et d'arts décoratifs d'arts décoratifs du grands axes qui le redessinent. « à l’anglais » aux multiples essences et frise ornée de bucranes (crânes de aujourd’hui l’état-major de la 11e division création contemporaine rend hommage siècle, le lieu conserve notamment de Moyen Âge jusqu'à la première moitié Aujourd’hui délimité par les allées à Mermoz et autres pionniers de l’Aéro- 14. Église du Gesù, du XXe siècle. L’hôtel Raymond, 8, rue arbres séculaires. François-Verdier et Jules-Guesde, bovidés). Avancez jusqu’à la grille pour parachutiste. l’Ancien Régime l’impressionnante voir, dans la cour, la tour qui relie les postale tandis que sur l’allée de droite, place des Hauts-Murats grand-chambre du XVe siècle. Dans la d’Aussargue, est quant à lui acquis en 18 étapes emblématiques d’un les places du Parlement et du Salin, deux hôtels d’origine. une sculpture en bronze évoque Saint- salle des pas perdus, admirez les arcs 1968 afin d’agrandir le musée. Vieux Toulouse concentrant édifices et les rues du Languedoc et de Metz, 10. Hôtel Castagnier-d’Auriac, Exupéry et son petit Prince. brisés qui soutiennent ses murs. majestueux et hôtels particuliers le quartier Saint-Étienne – place rue Ninau 18. Rue Ozenne et maison remarquables au charme intemporel. du Parlement accueille boutiques Places intimes ornées de fontaines, 8. Rempart antique place Bernardin, 3, rue Ozenne d’antiquaires et galeries d’art mais Saint-Jacques 12. Couvent des Carmes 16. Rue Darquier ensembles d’époque médiévale ou aussi le Muséum et le Quai des savoirs, Déchaussés, actuels Muséum, et ses hôtels particuliers Renaissance, ruelles dans lesquelles hauts lieux de la diffusion des sciences théâtre Sorano flâner procède d’un art de vivre, une atmosphère de douceur langue- à Toulouse. et église Saint-Exupère Engagez-vous dans ce dédale de docienne. Tout invite en ces lieux ruelles évocatrices pour remonter le à explorer un légendaire patrimoine temps et découvrir dix-huit étapes culturel. Des lieux et des instants pour un voyage emblématiques. Édifié dans la seconde moitié du XIXe esthétique dans le Temps ! siècle, ce grand édifice néo-gothique, inscrit Monument Historique, témoigne Cette rue est une percée tardive qui Jean-Luc Moudenc Le 19 de cette rue étroite abrite d’un nouvel essor de l’ordre jésuite. transforme le quartier au début du XXe Maire de Toulouse Elle porte le nom de l’astronome toulou- Dégagée lors des travaux de 1973, un remarquable hôtel particu- Chassée à la Révolution puis revenue siècle. Elle porte le nom de Théodore Président de Toulouse Métropole sain Antoine Darquier de Pellepoix (1718- cette enceinte est une des rares traces lier datant du début du XVIIIe siècle, Morcelé après la Révolution, le couvent à Toulouse en 1830, la congrégation Ozenne (1814-1898), banquier 1802) et concentre pas moins de neuf visibles du passé romain de Toulouse. mais remanié quelques décennies laisse place à l’école de médecine rencontre un succès qui l’incite à bâtir et donateur. Percée en 1909, elle À l’origine long de trois kilomètres, ce hôtels particuliers du XVe au XVIIIe siècle. Prolongez la visite plus tard selon le goût néoclassique. puis au Muséum et au théâtre Sorano. une église, une résidence et un novi- traverse plusieurs hôtels particuliers rempart aujourd’hui inscrit Monument Peu étudiés, ces hôtels n’ont parfois Comme souvent rue Ninau, il faut passer C’est Napoléon qui donne, en 1808, ciat. L’église monumentale, dont les dont il ne subsiste parfois que des avec Urban-Hist. Historique formait une large boucle sur même pas de nom tant on mécon- de hauts murs pour découvrir de remar- le monastère des Carmes Déchaussés deux clochers culminent à 41 mètres, traces, comme la tour au n°8bis. la rive droite de la Garonne et enserrait naît l’histoire de leurs propriétaires. quables demeures. C’est le cas de l’hôtel à la ville. L'église, classée Monument est l’œuvre d’Henri Bach. Elle ouvre en Au côté de ces constructions multi- les 90 hectares de la ville du Ier siècle. Ils forment néanmoins un ensemble Castagnier-d’Auriac, inscrit Monument Historique, en est le principal vestige. 1861, après seulement 7 ans de travaux, centenaires, de belles réalisations Art Bâti à partir des années 20, sous l’em- remarquable, rythmant la rue de leurs Historique, édifié entre cour et jardin. Terminée en 1623, elle est dédiée mais il faudra une quarantaine d’années Nouveau sortent de terre au début pereur romain Tibère, il affirmait l’im- élévations de briques, pierres et enduits. e Tout de briques construit, originelle- à Saint-Joseph à l’origine puis à pour terminer les décors conçus par les du XX siècle. Au n°3, l’édifice à la portance de Toulouse par rapport à ses Il faut avancer jusqu’au n°8 pour découvrir ment badigeonné, le corps de logis à Saint-Exupère, cinquième évêque de meilleurs artistes de l’époque : vitraux de façade néogothique date de 1912. voisines. Percé de deux portes princi- Toulouse. Son riche décor baroque où l’astronome Darquier avait établi son trois niveaux est flanqué de deux ailes Louis-Victor Gesta, orgue de Cavallé- Géminées, en mitre, à meneaux… ses Gratuit pour Android et ios. pales, il était également rythmé d’une observatoire. Mais avant, arrêtez-vous encadrant une grande cour pavée d’une contraste avec la sobriété de son Coll, décors peints à la cire du frère baies pastichent l’architecture méri- cinquantaine de tours. C’est la base devant le n°3 : l’hôtel de Clergues, orné de Une publication de la Direction du Patrimoine calade de galets. Pour l’essentiel stricte architecture extérieure. À côté, d’Henri Bach. Vendue à la ville en 2000, dionale du Moyen Âge croisée avec de l’une d’elles qui est encore visible guirlandes de pierre, affiche le millésime En partenariat avec l’office de Tourisme et symétrique, son architecture offre l’ancien auditorium scientifique aux airs l’église est aujourd’hui le siège du festival des détails végétaux Art Nouveau. aujourd’hui. Remarquez la structure 1772 ; au n°5, remarquez l’ensemble du www.toulouse-tourisme.com tout de même quelques animations, tel de temple grec est l’œuvre d’Urbain Toulouse les Orgues. Remarquez égale- Réalisé pour un médecin-phar- de la construction romaine : en partie Vitry. Bâti en 1837, il abrite à présent XIXe siècle dont la porte montre un blason Textes : Natacha Scheidhauer-Fradin basse, un parement de petits moellons le fronton central, ou surtout les masca- ment, place des Hauts-Murats, la trace macien, l’immeuble accueille une et Toulouse Métropole le théâtre Sorano. Donnant sur l’ancien martelé. Au n° 11, admirez les fenêtres e calcaires bien ajustés et renforcés par rons qui ornent les grandes arcades de la tour que l’on devine dans l’angle officine du XVIII siècle. Transposée Photo © Direction du patrimoine et Patrice Nin jardin du couvent, aujourd’hui jardin des à meneaux, la tour et les mirandes de trois arases de brique. En partie haute, du rez-de-chaussée : approchez-vous formé entre l’église et l’ancienne prison : ici en 1914, elle a conservé son décor, Création graphique : www.vifdesign.fr plantes, le Muséum d’histoire naturelle, l’hôtel de Quinquiry (fin XVIIe). Enfin, au Édité en mars 2020 une succession de couches de briques, de l’aile gauche pour retrouver Diane, il s’agit de vestiges du mur d’enceinte classé Monument Historique : tiroirs, inauguré en 1865 et entièrement remanié er 12, l’hôtel de Fajole présente une petite attestant l’introduction de ce maté- Mercure, Bacchus... Sous réserve d’ou- romain du I siècle. étagères en bois rares et boiseries en 2008, s’organise autour de l’ancien fenêtre à accolade, à l’angle de la rue riau dès l’Antiquité, et dont l’utilisation verture, admirez la cage d’escalier ornées de médaillons peints illustrent cloître du couvent, inscrit au titre des des Fleurs, datant sans doute de la fin connaîtra une très grande postérité... néoclassique située dans l’aile droite. les spécialités médicales. licence zcard Monuments Historiques. du Moyen Âge.