Réseau De Surveillance De La Qualité Des Eaux Souterraines Du
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Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de l’Hérault Résultats de la cinquième année de fonctionnement et bilan de cinq années de fonctionnement Rapport final BRGM/RP- 55152-FR Avril 2007 Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de l’Hérault Résultats de la cinquième année de fonctionnement et bilan de cinq années de fonctionnement Rapport final BRGM/RP- 55152- FR Avril 2007 Étude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 03EAU06 M. Blaise, J.P. Marchal Vérificateur : Approbateur : Nom : B. Ladouche Nom : M. Audibert Date : Date : Signature : Signature : Mots clés : eau souterraine, réseau, département de l’Hérault, qualité, chimie des eaux, pesticides En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Blaise M., Marchal J.P. (2007) - Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de l’Hérault. Résultats de la cinquième année de fonctionnement et bilan de cinq années de fonctionnement. BRGM/RP-55152-FR, 101 p., 16 ill., 8 ann. © BRGM, 2007, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM. Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de l’Hérault. Année 5. Synthèse e rapport a pour but de valoriser les résultats obtenus en terme de suivi de la Cqualité physico-chimique et des teneurs en pesticides des eaux souterraines dans le département de l’Hérault. Le présent rapport exploite les données disponibles pour la période d’octobre 2005 à la fin de l’année 2006 dans le cadre de la cinquième année de fonctionnement de ce réseau de surveillance. Il dresse également un bilan du fonctionnement de ce réseau depuis sa mise en place à la fin de l’année 2001. Chacune des quatre précédentes années a fait l’objet d’un rapport spécifique. Ce réseau, dont le BRGM assure la maîtrise d’œuvre depuis septembre 2001, est financé par le Conseil Général de l’Hérault, également maître d’ouvrage, l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse et le BRGM dans le cadre de ses missions de service public. Mis en place en fin 2001 pour une durée initiale de 5 ans, ce réseau a achevé sa cinquième année de fonctionnement. Il est constitué d’un réseau de base et de plusieurs réseaux complémentaires regroupant des ouvrages implantés dans les réservoirs les plus sensibles (en matière de risques de contamination par les pesticides) du département de l’Hérault, c'est-à-dire les alluvions de l’Orb, les alluvions de l’Hérault entre Ganges et Agde, y compris ses affluents (Lergue et Thongue), les alluvions du Libron et les formations tertiaires environnant cette vallée de l’Hérault, les formations villafranchiennes entre le Lez et le Vidourle et enfin les formations carbonatées et milieux karstiques dont les zones d’affleurement sont en partie occupées par du vignoble. Le réseau de base comporte actuellement 40 points. 35 d’entre eux sont suivis en terme de paramètres physico-chimiques et de micropolluants (hors pesticides). Parmi ces 35 ouvrages 13 sont également suivis pour les teneurs en pesticides. 5 autres sites font l’objet d’une surveillance des pesticides uniquement. Durant chacune des années 1, 2, 3 et 4 de fonctionnement du réseau de base, quatre campagnes annuelles de prélèvements et d’analyses ont été réalisées. Les opérations de suivi menées au titre de l’année 5 ont exceptionnellement consisté en cinq campagnes de prélèvements et d’analyses, dont les dates ont été choisies en fonction des conditions de prélèvement dans les réservoirs, des recharges des aquifères ainsi que des pratiques culturales et de traitement. Pour l’année 5 correspondant à ce rapport, ces campagnes se sont déroulées en octobre 2005, février-mars 2006, mai-juin 2006, août 2006 et octobre 2006. Pour les réseaux complémentaires, les analyses ne portent que sur les pesticides. Ces réseaux ont ainsi successivement concerné : - la nappe alluviale de l’Orb et les formations villafranchiennes entre le Lez et le Vidourle durant l’année 2, soit 2002-2003 ; - la nappe alluviale de l’Hérault entre Ganges et Agde, de ses affluents (Thongue, Lergue), du Libron et de réservoirs latéraux (formations miocènes) durant l’année 3, soit 2003-2004 , BRGM/RP-55152-FR - Rapport final 3 Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de l’Hérault. Année 5. - les formations carbonatées et aquifères karstiques du département (à l’exception des causses de la partie la plus septentrionale), dont les zones d’affleurement sont en partie occupées par du vignoble, durant l’année 4, soit 2004-2005. Pour l’année 5, une campagne de prélèvement a été réalisée en mai-juin 2006, durant la période de traitement et d’utilisation la plus importante des produits phytosanitaires sur tous les points constituant l’ensemble des réseaux complémentaires. Les données obtenues dans le cadre de cette surveillance réalisée par le Conseil Général de l’Hérault sont associées à celles du réseau de contrôle de la surveillance de la qualité des eaux souterraines mis en place par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse (18 ouvrages situés dans le département de l’Hérault, 12 observés en termes de concentrations en pesticides et de physico-chimie et éléments minéraux). Depuis le début du fonctionnement de ce réseau du département de l’Hérault et durant les cinq premières années, les prélèvements et analyses ont été réalisés par La Drôme Laboratoires (anciennement appelé laboratoire départemental d’analyses de la Drôme), qui a été retenu par le Conseil Général de l’Hérault après plusieurs appels d’offre. Pour ces 5 premières années de fonctionnement de ce réseau de surveillance des eaux souterraines du département de l’Hérault, ce sont prés de 300 000 mesures et données qui ont été intégrées d’une part sous ADES (http://ades.rnde.tm.fr) et d’autre part dans le réseau fédérateur eaux et milieux du Conseil Général. La synthèse des données obtenues dans le cadre de ces réseaux d’observations montre que : - sur le réseau de base, les résultats de la cinquième année de mesures sont cohérents avec les résultats obtenus lors des années précédentes. Les pesticides détectés sont majoritairement des herbicides ou leurs métabolites. Les ouvrages les plus concernés par des valeurs en pesticides dépassant le seuil de détection sont les mêmes que ceux qui avaient été identifiés lors des années précédentes. Parmi les herbicides, les substances les plus fréquentes et avec des teneurs les plus élevées sont les triazines. Notons que le glyphosate détecté les années précédentes et non quantifié en année 4, n’a pas non plus été rencontré en année 5. Comme pour les années précédentes, les insecticides et les fongicides sont très rarement détectés. Les fongicides n’avaient été observés que lors de la première année de fonctionnement de ce réseau. Ils ont été détectés très localement en année 5. On a constaté en moyenne 32.25 dépassements du seuil de détection par campagne pour cette cinquième année, soit environ 1,8 dépassement par ouvrage et par campagne, ce qui est très légèrement plus élevé que les années précédentes (1,7 dépassement par ouvrage et par campagne en année 4 et année 3). Il faut préciser que le nombre de molécules recherchées par le laboratoire est actuellement de 352 ; 4 BRGM/RP-55152-FR - Rapport final Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de l’Hérault. Année 5. - sur les réseaux complémentaires, le nombre de molécules détectées est plus nombreux que sur le réseau de base. Cela est lié à un nombre plus élevé de captages privés dans ces réseaux complémentaires. Ce nombre de molécules détectées est aussi plus élevé dans la nappe villafranchienne entre le Lez et le Vidourle (56 molécules différentes) que sur les autres aquifères (calcaires : 21, nappe alluviale de l’Hérault et annexes : 26 et nappe alluviale de l’Orb : 16). Par ailleurs, la fréquence de détection des substances actives est plus importante sur la nappe villafranchienne. Elle est 2 à 3 fois plus importante que sur les autres aquifères observés (nappes alluviales de l’Orb, de l’Hérault et aquifères calcaires) dans le cadre de ces réseaux d’observation spécifiques aux contaminations par les pesticides. Les molécules détectées sont aussi très majoritairement des herbicides et leurs métabolites, mais les insecticides et les fongicides qui n’apparaissent que très exceptionnellement sur les ouvrages sélectionnés dans le réseau de base sont détectés de manière plus fréquente lors des analyses sur ces réseaux complémentaires. Le Conseil Général de l’Hérault a décidé de poursuivre sur une période de 4 années supplémentaires le suivi mis en place depuis 2001. BRGM/RP-55152-FR - Rapport final 5 Réseau de surveillance de la qualité des eaux souterraines du département de l’Hérault. Année 5. Sommaire 1. Contexte général.........................................................................................11 1.1. CADRE DE L’OPERATION ...............................................................................11 1.2. DONNEES EXPLOITEES DANS CE RAPPORT ..............................................11 1.2.1. Les ouvrages sélectionnés pour ces suivis............................................12 1.2.2. Les deux types de réseaux ....................................................................13 1.2.3. Les données supplémentaires issues du réseau de bassin...................13 1.3. LOCALISATION DES POINTS DE SUIVI..........................................................16 1.4. MODALITES DE SUIVI ET D’ANALYSE ...........................................................17