De Boufflers
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.PETITS POSTES DU XVIIk SIECLE POESIES D e B o u f f l e r s De Boufflers PARIS A. QUANTI N , IMPRIMEUR-EDITEUR POÉSIES DIVERSES DU CHEVALIER Bouffler TIRAGE A PETIT NOMBRE B ibl. Jfctg. "'■■■o -v ^'^î:,’ : ^ : :.^i-v-V-Ær;-^ '''^ V ^ O '. 0.- ' ,M--v --.• ;, • ■■■■ ï.ï-^ v - cl ;•■.■--> V--v '■:.“ ' v1: . , ■■■ < ■•..■ , •;.- - ■• .- •:. ■ : ' '•■ ■ : v-shP-'- c • - • •■■•_ ■■'• : ? ■ . ... ' V . * A ^ ■ .'■■■ ‘ v?. : , V - '• ■■■■"• -■'' ■ '-•■■;■■■ ' \ V :- ■ .. / - ■ - - : ■ . • 4 '" -r ‘ . V - î'- v,' y\- I# h ; - : # , ' • \ vî-;: V -: , *•: • 'V - .' • /A-..;;:,' >i "Jï : y ] -1 . V . >' ••.............. ’ :" * S v v v .^ v - ^‘,,ï wV-„ 1 ■ : ' ■ ■. v "rv-:' - :v.- :!■ = '■> - • ,• - r . y • S ® 'H- V , » . • À - ■ .• • -•CA1-: -r\ ■ ;:- ; iS'* -■ ,■■'•‘SÿTt 0 - . X* •i' ti • , . V.' • . ' " •• ■ ' • - • • • ;;"7 - y • .7 . rr >••.. *- . 1 • - • . f ... •••' '» > ‘ "" ' . :? j f & f . ■ 'fyyV.-.- '/ :V : ■ 7o7 7777:-7:* - '■■ ■ - . • , ,• • ■ s ■-ï -,;Vy " • 'sV* - i J . 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':77.;S<,: . ■ ^ •• POÉSIES DIVERSES D U CHEVALIER De Boufflers Avec uNe NOtice biO-bibliOgraphique PAR OCTAVE UZANNE PARIS A. QUANTIN, IMPRIMEUR-EDITEUR 7, RUE S A IN T -B E N O IT 1886 ^ ü O T H f C ^ u n iv c k a c ô v î e n k Biblioteka Jagiellohska 1001326482 1001326482 :f-V O • - .j „ -V*<- ' - - ■*> '■'■ . y- , ' V*' ■>*' , y ,:yy>;/.; vy yy. ■ t yy;y:;y :-yyy. ï W z y i y !.: y'{y Ï vï- yfyyyy yyyyi- , :»-■■■■ ,■ ■ . •' . : , ,I v vvri.fc^.^ y* y y ■ » ?.y y y^y; .y y;yy:T:y% |yy;':y?y:^ yîyyy'yy;::S::ÿ y y 'ÿ y y 'y ; y .yyy: y :: y y ■yy^^^/J-:y■:yy;yy"y:i:E : . > V i ■ ■ ■ ■' ■' ■•’>■*.■■ ;,-:■•?>y . w y y y r , ■■ ■: “ r N , - h. ■ '!> :■. •/■•' ■ ' , .æ— -1- •V *-.'•y y//vy.<k!y'-X: : ••. .-y» i ï v / v •:•%••;-: -'y . y. " :jyyyy>.y , ■ ■ . <:y ■ v . ? y ,^ :yyy.tf,,y-^ yy->.y - y ;;y ,y.';' .. 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Depuis longtemps, il se traînait mourant dans les salons A oit l ’on dissertait gravement selon les mœurs cl le ion ton du jour, chez M mc Lebrun ou chez Virginie A neelot; mais ce petit vieillard gros, court, mal vêtu, cacochyme, tous sant, crachant et somnolent, ne rappelait aucunement le galant Chevalier d'autrefois,lepetitprêtre musqué auteur rf’A liN e et des p lu s charmants bouquets à C/tloris, le tendre amant de M "’e de Sabran ; son esprit non plus que ses manières n ’avaient survécu à son siècle. On ne lu i re connaissait n i ce talent de briller, n i ce don de plaire ou ce droit d’attacher qui en avaient fait le plus exquis poète des fêtes galantes d’antan, et le Comte de Sègur souleva plus d'incrédulité que d’enthousiasme lorsque, sur le cer cueil de cet académicien presque octogénaire, il le cita comme un modèle de grâce, de douceur, d ’esprit, de bravoure et de bonté ; vantant l ’enjouement de sa verve brillante, le sel piquant de sa conversation, l'élégante facilité de ses lettres, l’esprit gracieux et original de ses poésies légères, qui semblaient exiger que sur sa tombe on ne vil que des fleurs et quon n ’entendit que des chants. C’est que Boujflcrs, quoi qu’il ait pu faire, était resté un émigré dans la société nouvelle. La Révolution avait désorienté sa verve, esseulé son esprit, déséquilibré scs grâces particulières ; il ne sentait plus sous ses pieds le tremplin du succès, il demeurait veuf de sa muse gen tille et il n'était plus resté du fringant Chevalier qu’un sombre académicien, un membre de l ’assemblée natio nale, un pauvre bibliothécaire enfoui dans les solitudes de pierres grises du palais de l’Institut. Voyons donc dans une biographie détaillée, le rôle que loua Boufflers dans la société frivole du X V IIIe siècle. II Les biographes semblent d ’accord pour donner l'clre a Boufflers en 1737 à Lun èvillcl; c’est là une double erreur que M. A. fai, cet érudit OrthOpédiste de l ’his toire et de la biographie, s ’est plu à relever avec soin'L. Stanislas de Boufflers naquit à Nancy, en mai 1738, ainsi que l'atteste l ’acte de naissance et de baptême con servé aux archives de la mairie de Lunèvillc. « Sta nislas-Jean, fils légitime de haut et puissant Seigneur Mcssire Louis-François, Marquis de Boufflers, Capi taine de dragons, pottr le service de Sa Majesté Tr'cs Chrétienne, et de haute et puissante Dame, M "ie Maric- Catherine de Bcauvau-Craon, son épouse, étant né à Nancy, le 31 m ai 1738, fu t ondoyé le lendemain, dans la petite paroisse de Saini-Roch. Les cérémonies ayant été dijjérècs, par ordre de Mür l ’Evêque, ont été suppléées le 21 juin de la même année dans la Chapelle 1. La Biographie universelle de Michaud, la France lit- lé r a iie de Querard et la Nouvelle Biographie générale de DidOt fONt Naître BOufflers à LuNéville eN 1737. — LarOusse pOrte la date de 173 0 à LuNéville. — BOufflers eut uN frère aîNé, Charles-Marc-JeaN-fraNçOis Régis, qui Naquit à LuNé ville et y fut baptisé eN 173(5, et uNe sœur, deveNue par la suite M nlc de B O isgeliN . 2. Dictionnaire critique de biographie et d’histoire, p ar A . J a i . , iN-q", 1772. M. Jal, p. 260 et suivaNtes, a écrit uN excelleNt précis biOgraphique sur BOufflers, du Roi. Il a eu pour Parrain et Marraine le Roi et la Reine, qui ont signe avec moi. ( Signé) Stanislas, Roi — Catherine — C. Vcrlet, cure de Lunéville. » Cet acte ne laisse aucun doute. Notre Chevalier vint donc au monde à N a ncy1 cette même année où son royal Parrain Stanislas signait le traité de Vienne, par lequel il renon çait à la Pologne, en recevant de la Maison d’Autriche la souveraineté viagère des Duchés de B a r et de Lor raine. La Marquise de Boufflers, sa mère, femme du Ca pitaine aux gardes de Bouf/lers-Rcmiencourt et sœur du Maréchal- Prince de Beauvau et de M'nc de Mi- repoix, joignait à infiniment d'esprit une rare beauté et un tel enjouement, que le bon vieux R o i de Pologne en était devenu amoureux à l’extrême et se laissait volontiers gouverner par elle. Voltaire insinuait brutale ment qu’elle était la maîtresse du beau-père de Louis X V , et les courtisans plus réservés la surnommaient mali cieusement : la Dame de vOlupté2. M me de Boufflers faisait les honneurs de cette petite Cour de Lunéville où régnait ce nouveau D u c de Lorraine et de B a r ; elle t. Ou du mOiNs près de NaNcy, car le Chevalier de BOuf flers, qu'ON devait appeler plus tard : le plus errant des C h e v a lie r s , reçut le jOur sur uNe graNde rOute. M1"' de BOufflers fut prise des dOuleurs de l'eNfaNtemeNt eli se reN daNt eN LOrraiNe et accOucha eN rase campagNe; liN magis trat qui se trOuvait avec la Marquise lui servit de sage-femme. UN fataliste Ne tirerait-il pas de cette façON d'eNttet daNs la vie l’OrigiNe de tOutes les aveNtures qui sillONNèreNt l’existeNce du Chevalier de BOufflers, lequel cOurut les graNdds rOutes à tOut âge et faillit ceNt fOis y mOurir? 2.