2019 20:00 11.11. Grand Auditorium Lundi / Montag / Monday Grands orchestres

Ural Philharmonic Orchestra Yekaterinburg Philharmonic Choir Dmitry Liss direction Andrei Petrenko direction de chœur Yekaterina Goncharova soprano Egor Semenkov ténor Yuri Laptev baryton Nikolaï Lugansky piano

résonances 19:15 Salle de Musique de Chambre Vortrag Christiane Tewinkel: «Musik im Gespräch mit Malerei, Dichtung und sich selbst?» (D) Sergueï Rachmaninov (1873–1943) L’Île des morts (Die Toteninsel) op. 29. Poème symphonique (1909) Lento – Tranquillo – Largo – Allegro molto – Largo – Tempo I 24’

Rhapsodie sur un thème de Paganini op. 43 (1934) Introduction, thème et 24 variations 27’

Les Cloches (Die Glocken) op. 35 (1912/13) Allegro non troppo Lento Presto Lento lugubre 40’

D’Bazilleschleider Martin Fengel Morts et transfigurations Jean-Jacques Groleau

Artiste protéiforme, Sergueï Rachmaninov (1873–1943) fut un compositeur à part dans un siècle tourné vers la modernité à tout crin, l’abandon de la tonalité et le refus de plus en plus marqué de l’émotion. Plus moderne qu’on ne le dit souvent, il est en réalité le chaînon manquant entre deux mondes, tissant incessamment des liens entre un héritage pluriséculaire (les cloches des églises de son enfance, les thèmes de chants grégoriens) et une liberté formelle nouvelle (ce dont témoigne pleinement le programme de ce soir : poème symphonique, fantaisie pour piano et orchestre, symphonie chorale).

L’Île des morts Après avoir quitté sa Russie natale, c’est à Dresde que ­Rachmaninov choisit de s’installer avec sa femme et leur fille Irina – Tatiana, leur seconde fille, y naîtra en 1907. Ce choix n’a rien d’arbitraire : Rachmaninov aime le calme, mais il a également besoin d’un environnement culturel riche et de haut niveau. Or Dresde était en ce début de siècle une ville de culture d’une grande vitalité : après le passage remarqué, au siècle précédent, de Wagner puis de Schumann, Richard Strauss y incarnait l’éblouissante relève musicale. L’opéra y faisait alterner créations et reprises des grands ouvrages du répertoire, et l’orchestre, la célèbre Staatskapelle, n’était pas seulement le plus ancien orchestre du monde (sa fondation remonte à 1548), mais aussi l’un des plus exceptionnels par sa qualité. En outre, la proximité de , avec sa riche tradition musicale (Bach, Mendelssohn) et son célèbre orchestre du Gewandhaus (dirigé par Nikisch), offrait

5 des perspectives attrayantes pour le jeune compositeur. Durant ses trois années dresdoises, Rachmaninov composera coup sur coup trois chefs-d’œuvre : sa Symphonie N° 2 en mi mineur op. 27 (1906/07), sa Sonate pour piano N° 1 en ré mineur op. 28 (1907) et le poème symphonique L’Île des morts op. 29 (1909) qui nous intéresse ici.

Cette Île des morts, c’est à l’origine un tableau du peintre suisse Arnold Böcklin (1827–1901) qui la lui inspire – ou plutôt, une reproduction en noir et blanc qu’il découvre par hasard lors d’une courte tournée à Paris, en 1907. Il attendra de retourner en Saxe pour aller en admirer l’un des originaux, au musée de Leipzig. Rachmaninov est immédiatement saisi par l’atmosphère de cette œuvre apparemment si simple, et pourtant si riche et profonde : Charon, le nocher des morts, aborde sur une île rocheuse, majestueuse et inquiétante, plantée de cyprès… Ce romantique épris de classicisme y trouve en outre une pureté formelle qui le fascine. Il se lance alors dans la composition d’une des pages symphoniques les plus hypnotiques de son catalogue. Même s’il n’a pas à proprement parler de programme, ce poème symphonique donne à entendre les angoisses de l’artiste face à l’absurdité de son existence, toujours à courir d’une ville à l’autre, mais aussi devant celle, plus radicale, de l’homme devant les mystères de la mort et de « ce qu’il peut y avoir après ».

Jamais Rachmaninov n’avait réussi à maintenir son inspiration dans un cadre aussi serré, aussi net, aussi lisible aussi. En une vingtaine de minutes à peine, il parvient à donner à entendre plus et mieux que dans ses deux premières symphonies réunies ! Le thème initial, avec son génial tempo à 5/8, l’apparition du Dies irae grégorien, intégré de manière aussi naturelle que saisis- sante, une orchestration prodigieuse, tout cela devait faire de cette Île des morts l’une de ses plus incontestables réussites pour orchestre seul.

Ce sera d’ailleurs la seule page de Rachmaninov que dirigera le chef d’orchestre italien Arturo Toscanini (1867–1957), peu friand par ailleurs des œuvres de Rachmaninov. Leopold Stokowski

6 (1882–1977), chef d’orchestre britannique d’origine polonaise, en fera un éloge plus explicite : « En me replongeant dans L’Île des morts […], j’ai été profondément impressionné par son unité stylistique et formelle. Sa force métaphysique ne m’a jamais paru aussi grande, mais surtout je n’avais jamais mesuré la perfection de sa structure. Cela se déploie depuis les racines, jusqu’aux branches, aux feuilles, aux fruits – exactement comme un arbre, ou comme la musique de Bach. » (lettre au compositeur, 18 mars 1933). L’œuvre sera créée par Rachmaninov à la baguette le 18 avril 1909.

Rhapsodie sur un thème de Paganini Nous retrouvons Rachmaninov un quart de siècle plus tard. Voilà trois étés qu’il se promet d’écrire une nouvelle œuvre, sans parvenir à mener aucun projet à bien. Mais là, il a le plaisir de s’installer pour plusieurs mois dans la villa qu’il vient de se faire construire sur les rives du Lac des Quatre-Cantons et c’est non seulement avec sérénité, mais aussi avec joie qu’il envisage de se remettre au travail. Dès juillet 1934, il commence sa Rhapsodie sur un thème de Paganini. Ce sera son plus éclatant succès de compositeur depuis son départ de Russie, et un formidable pied de nez à ceux qui voyaient en lui un compositeur âgé, pour ne pas dire fini. Tout ici respire le plaisir, la joie juvénile. Composée sous forme de variations sur le thème du 24e Caprice de Paganini, thème déjà exploité par Liszt (dans la dernière des Six Études d’après Paganini, 1838) et Brahms (Variations sur un thème de ­Paganini op. 35, 1867), cette « fantaisie », comme il aimait à l’appeler, n’est d’ailleurs pas sans rappeler les Variations Diabelli de ­Beethoven : elles aussi sont l’œuvre d’un compositeur qui sait qu’il est à la fin de sa carrière, un compositeur également blessé par la vie, et qui faisait pourtant preuve là d’un souffle et d’une créativité de jeune homme. Une phrase de Rachmaninov a pu amener certains musicologues à interpréter l’œuvre comme un concerto déguisé. Rachmaninov, parlant de sa longueur, dit en effet :« Ce morceau est assez long, 20 à 25 minutes, ce qui correspond à peu près à la longueur d’un concerto pour piano. » De là à chercher une structure en trois mouvements précis, le premier correspondant à un Allegro de concerto, vif, puissant, un deuxième plus rêveur, à partir de la 11e variation, puis le Finale, à partir de la 19e…

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Philharmonie du Luxembourg 115x175.indd 1 23/05/2019 18:02 Ce serait sans doute par trop simplifier la souplesse d’écriture de ces pages, qui s’épanouissent avec une originalité déroutante. Et si la tonalité d’ensemble est bien celle de la joie et du sourire, le thème du Dies irae, si cher à Rachmaninov, s’insinue ici et là, semblant naître du thème initial comme par un tour de passe- passe ; mais ici, ce Dies irae n’a pas le poids mortifère qu’il avait pu avoir dans les compositions précédentes : la touche est ici de bout en bout nourrie d’humour et de tendresse. Les portes de l’Enfer de Dante sont bien loin…C’est un jeune sexagénaire visiblement réconcilié avec la vie qui se donne ici à entendre, toujours capable des mélodies les plus suaves, des traits les plus pyrotechniques, des allusions à la mort aussi – mais dans une unité de ton nouvelle : celle de la sérénité reconquise.

L’œuvre sera créée le 7 novembre 1934 à l’Opéra lyrique de Baltimore, aux États-Unis : Rachmaninov était au piano tandis que son ami le chef d’orchestre Leopold Stokowski dirigeait l’Orchestre de Philadelphie.

Les Cloches Pour la dernière œuvre présentée dans ce programme, nous devons remonter le temps : c’est en effet vingt ans plus tôt que naît ce chef-d’œuvre que sont Les Cloches. Nous sommes en 1912, et les nuages semblent s’accumuler sur la tête de notre composi- teur. La Société Musicale, à laquelle il a accepté de s’associer en tant que vice-président, souhaitait exclure un musicien sous le seul prétexte bien peu musical qu’il était de confession israélite. La réaction de Rachmaninov fut immédiate : il envoya sa propre démission au comité… Le compositeur, homme extrêmement sensible, souffre en silence de ce qu’il ressent bien comme une désagrégation de son propre sol, de ce qui fonde ses propres valeurs humaines et morales. Des douleurs, sans doute psycho- somatiques, se font sentir. Des cures lui sont prescrites. C’est alors qu’il décide de partir, et de changer radicalement de milieu : c’est vers le soleil de l’Italie qu’il décide de s’en aller, et se rend à Rome (automne 1912). D’aucuns verront là une fuite, à l’instar de celle qui l’avait conduit à Dresde quelques années plus tôt. Il s’installe dans l’appartement même où avait vécu, au siècle

10 Villa Senar, maison de Rachmaninov, sur les rives du Lac des Quatre-Cantons précédent, son cher maître et ami Tchaïkovski – une manière pour ce grand sentimental de garder quelques liens avec ses racines slaves. C’est ainsi sous le soleil romain que naissent les premières esquisses des Cloches op. 35.

On sait que Les Cloches lui furent suggérées par une mystérieuse correspondante, égérie anonyme qui pousse le compositeur à se laisser inspirer par des textes nouveaux qu’elle lui fait découvrir, en l’occurrence le poème The Bells d’Edgar Allan Poe (1809–1849). Cette admiratrice devait connaître le goût de Rachmaninov pour les sonorités de cloches, si souvent utilisées et imitées dans ses premières compositions… Rachmaninov saisit l’occasion pour composer une œuvre d’une envergure exceptionnelle.

11 Poe avait construit son poème en quatre parties, suggérant le passage du temps depuis la plus tendre jeunesse jusqu’à la vieillesse des hommes. Le poète américain semble y pleurer la perte vaine de la vie, les questions que le grand âge même laisse sans réponses, et l’angoisse devant la mort – ou plutôt, devant l’absurdité de l’existence. Tout cela en germe dans le tintement de cloches… Rachmaninov, qui utilise une traduction de Konstantin Balmont (1867–1942), imagine aussitôt une sym- phonie chorale avec chanteurs solistes (une soprano, un ténor et un baryton).

L’œuvre se déploie en quatre vastes mouvements, chacun utilisant un type de cloches différent pour symboliser un âge de la vie : le premier, Allegro non troppo, on l’aura compris, est celui de l’enfance, avec son grelot argenté ; le deuxième, Lento, celui de la jeunesse (les cloches dorées du mariage) ; le troisième, Presto, apporte sa touche de nouveauté : il sera celui de la guerre (la cloche s’est ici transformée en tocsin) ! Le quatrième et dernier mouve- ment, à l’indication évocatrice de Lento lugubre, sera celui de la mort (le glas).

Les clochettes initiales sont bien la sonorité d’un instrument enfantin, mais déjà le ton est, étrangement, celui du désenchan- tement. Si le poème parle bel et bien de la féerie de l’enfance, Rachmaninov ne sombre pas dans la mièvrerie et, bien au contraire, semble déjà laisser entendre comme par anticipation les douleurs qui attendent le nouveau-né tout au long de son existence. L’utilisation du chœur à bouche fermée est d’ailleurs une trouvaille formidable pour conférer à cette berceuse un aspect sombre et inquiétant. Les cloches du deuxième mouvement sont celles du mariage (profitons-en pour rappeler que Stravinsky ne commencera la composition de ses Noces, auxquelles on ne peut s’empêcher de penser ici, que l’année suivante, en 1914, et qu’elles ne seront achevées qu’en 1923…). Là encore, si la musique est tendre, elle est aussi toujours grave. Le lyrisme apaisé de la soprano solo apporte une lumière unique à cette page d’une beauté saisissante, mais déjà se font entendre quelques

12 Edgar Allan Poe en 1848 réminiscences d’un thème cher au compositeur : le Dies irae grégorien, thème que l’on retrouvera, martelé cette fois, dans le troisième mouvement, qui semble donner à entendre le désespoir de l’homme mûr devant la vanité de ses réalisations. Le quatrième et dernier mouvement, la mort, retrouve en musique cette amer- tume dont parle le poème de Poe. Le baryton y entonne une véritable élégie qui n’est pas sans rappeler les Chants et Danses de la mort de Moussorgski. Mais ici, paradoxalement, Rachmaninov choisit de conclure sur une atmosphère apaisée, sereine et presque sensuelle – le cor anglais et la flûte se partageant pour la dernière fois un thème aussi tendre que rêveur. Si l’on en croit les rares témoignages de ses amis, le plus terrible n’était pas pour Rachmaninov de pourrir dans la terre, mais le fait qu’il y ait quelque chose après la mort. Mieux valait, selon lui, disparaître à

13 jamais. Le calme apparent, la quasi-volupté même, des dernières pages, serait-elle donc la vision d’une mort sereine, libérée des inquiétudes d’une existence après la mort ? Créées en novembre 1913 sous la direction du compositeur, Les Cloches recevront un accueil enthousiaste du public comme de la critique – souvent peu amène envers lui.

Agrégé de lettres classiques, Jean-Jacques Groleau est l’auteur de deux monographies : Rachmaninov (Actes Sud, 2011) et Horowitz (Actes Sud, 2017). Collaborateur à Diapason puis à Classica, il a également participé à de nombreux ouvrages collectifs. Un dictionnaire du piano à paraître chez Bouquins est actuellement en préparation. Ancien Directeur de l’Administration artistique à l’Opéra national du Rhin puis à l’Opéra-Orchestre national de Montpellier, il est aujourd’hui dramaturge au Théâtre du Capitole de Toulouse.

14 Schwermütig, virtuos und opernhaft Werke von Sergej Rachmaninow Matthias Corvin

«Lichte, fröhliche Farben gelingen mir nicht», verriet der russische Komponist Sergej Rachmaninow einmal der befreundeten Schriftstellerin Marietta Shaginjan. Betrachtet man sein beachtli- ches Œuvre, fällt eine Vorliebe für moll-Tonarten und melancho- lische Stimmungen auf. Lange war der an den Konservatorien in St. Petersburg und Moskau ausgebildete Komponist ausschließlich durch seine Klavierwerke und die vier Klavierkonzerte der Musik- welt ein Begriff. Doch rückten zunehmend auch die Kammermu- sik, seine Opern und seine Orchesterwerke (drei Symphonien) ins Bewusstsein einer breiteren Öffentlichkeit. Rachmaninow gilt als einer der «letzten Romantiker». Noch im 20. Jahrhundert prägte er einen als Dirigent, Komponist und Pianist gleichermaßen begabten Künstlertypus in der Nachfolge Franz Liszts.

Die Toteninsel Ein berühmtes Gemälde des Schweizer Malers Arnold Böcklin (1827–1901) inspirierte ihn zu seiner 1909 in Moskau uraufge- führten Tondichtung Die Toteninsel. Das Bild zeigt eine aus dem Meer ragende Felseninsel, bewachsen von düsteren Zypressen. Grabkammern sind in die Felsen eingelassen. Gerade steuert ein Kahn die Insel an, darauf eine weiße Gestalt, die einen Sarg geleitet. Ein Ruderer lenkt das Boot zu einer kleinen Treppe in der Mitte. Dunkle Wolken stehen am Himmel.

Sichel Home - 34 Rangwee, L2412 Luxembourg Die Komposition zum Bild entstand in Dresden. Dort fühlte sich Rachmaninow sehr wohl. In den Jahren 1906 bis 1909 ver- [email protected] brachte der Russe immerhin jeden Winter in der sächsischen www.sichel-home.lu

17 Arnold Böcklin, Die Toteninsel, 1883

Stadt mit ihren prächtigen Barockbauten. Eine Villa am Rande wird zur Residenz gewählt, dort wohnt der Komponist mit seiner Ehefrau Natalja, der kleinen Tochter Irina und der 1907 geborenen Tatjana. «Wir leben hier wie die Einsiedler: sehen niemand, kennen nie- mand und besuchen niemand», berichtete Rachmaninow seinen rus- sischen Freunden. In dieser Abgeschiedenheit konnte er beson- ders gut arbeiten. Sicher drängten den Mitdreißiger auch die erste russische Revolution 1905 gegen das Zarenregime und berufliche Misserfolge ins Ausland. Doch es war auch die Liebe zur deutschen Kultur, die ihn nach Dresden führte. In der Stadt komponierte er seine erste Klaviersonate, die er als Fantasie über Goethes Faust konzipierte. Im Museum der bildenden Künste im benachbarten Leipzig hing eine Version von Böcklins Toteninsel, deren Motiv der Komponist bereits von einem Schwarz-Weiß- Druck kannte.

18 Niccolò Paganini

Überfahrt zum Hades Böcklin malte 1880 bis 1886 insgesamt fünf Versionen seines Motivs Die Toteninsel und versah eine der abgebildeten Grabkam- mern mit seinen Initialen. Die Todesmetaphorik hatte in der Kunst des späten 19. Jahrhunderts generell eine große Bedeu- tung. Das Bild des Ruderers Charon, einem Fährmann, mit dessen Hilfe die Toten über den Fluss Acheron ins Totenreich des Hades übersetzen, begegnet bereits in der griechischen Mythologie. Thomas Mann bindet dieses Motiv in seine berühmte Novelle Der Tod in Venedig (1911) ein. Auch darauf weist Rachmaninows kurz zuvor entstandene Tondichtung Die Toteninsel.

19 Ein unregelmäßiger 5/8-Takt und die Tonart a-moll symbolisieren zu Beginn den unheimlichen Ruderschlag und die sanft wogen- den Wellen. Orgelpunkte in Fagotten und Hörner treten hinzu, die beteiligten Pauken erinnern außerdem an einen schleppen- den Totenmarsch. Gespickt ist die Musik mit Fragmenten des Dies irae-Themas der lateinischen Totenmesse. Sehr langsam, aber umso gewaltiger wird der erste Abschnitt gesteigert, drohend erheben sich nach etwa zehn Minuten die Blechbläser. In der Mitte des Stücks erblüht in den Streichern eine schwelgerisch- leidenschaftliche Dur-Melodie. «Sie soll ein starker Kontrast zu dem übrigen Werk sein – rascher, nervöser und emotionaler», schrieb Rachmaninow an den Dirigenten Leopold Stokowski, und weiter: «Bis jetzt herrschte der Tod, ab hier regiert das Leben.» Doch alles Festhalten ist vergeblich, der Tod kehrt wieder, und dem unregelmäßigen Ruderschlag gehört das letzte Wort.

Rhapsodie über ein Thema von Paganini Der «Teufelsgeiger» Niccolò Paganini (1782–1840) galt im 19. Jahr- hundert als Inbegriff des Virtuosen. Dämonische Musikalität und eine moderne Spieltechnik (Doppelflageoletts, zahlreiche Doppelgriffe, Verwendung der Scordatura) prägten seine umju- belten Auftritte, die das Publikum elektrisierten. Zudem führte das abenteuerliche Leben des italienischen Geigers zu zahlrei- chen Legenden. Robert Schumann, Johannes Brahms und Franz Liszt sind nur die bedeutendsten Komponisten, die zu den Bewunderern Paganinis zählten und dessen virtuose Spieltechni- ken auf das Klavier übertrugen. Eine besondere Faszination auf nachfolgende Generationen übte das ungestüme a-moll-Thema der letzten Nummer der 24 Capricci per Violino solo op. 1 aus. Es wurde zu einem der am häufigsten variierten Themen der abend- ländischen Musik und reizte die verschiedensten Komponisten zu virtuosen Kompositionen, darunter Brahms, Liszt, Karol ­Szymanowski, Boris Blacher und Witold Lutosławski.

Auch Rachmaninow widmete diesem prominenten Thema seine letzte Komposition für Klavier und Orchester. Nachdem er in seinen vier Klavierkonzerten die Möglichkeiten des modernen

20 Flügels fast erschöpft hatte, bedeutet die 1934 im schweizerischen Senar entstandene Rhapsodie über ein Thema von Paganini für Kla- vier und Orchester op. 43 den krönenden Abschluss seines hoch- virtuosen Konzertrepertoires. Rhythmisch, harmonisch und technisch ist die Komposition vielleicht Rachmaninows avancier- testes Werk für Klavier und Orchester überhaupt.

Neuer Orchesterklang im Spätwerk Die Paganini-Variationen gehören zu jenen sechs letzten Werken, die Rachmaninow nach seiner Emigration 1918 in die USA komponierte. Er selbst fühlte sich damals als Entwurzelter und beklagte den «Verlust der Heimat». Er hatte «kein Verlangen mehr zu komponieren». Seine Karriere als Konzertpianist erreichte in Ame- rika allerdings einen neuen Höhepunkt. Glücklicherweise krönte er sein Schaffen dann doch noch mit jenen sechs Spätwerken, zu denen auch das Klavierkonzert N° 4 g-moll op. 40 sowie die Symphonischen Tänze op. 45 gehören.

Deutlich an all diesen Werken ist eine neuartige Orchesterbe- handlung, die auch Maurice Ravel verpflichtet scheint. Die Ins- trumentation der Paganini-Variationen zeigt daher eine strecken- weise geradezu impressionistische Subtilität. Die von einer kurzen Introduktion eingeleiteten 24 Variationen sprudeln vor tollkühnen Einfällen. Das Thema bleibt jedoch stets erkennbar, sei es im Klavier oder in einer der Orchesterstimmen. Als Gegen- thema taucht im zweiten Teil des Werkes außerdem noch die gregorianische Dies irae-Melodie aus der lateinischen Totenmesse auf – die uns bereits in der eben gehörten Tondichtung Die Toteninsel begegnete. Raffiniert wird sie mit dem Paganini-Thema verquickt.

Lyrischer Ruhepunkt Besonders hervor sticht die 18. Variation als deutlich abgesetztes Andante cantabile in Des-Dur. Das ursprünglich ruhelose Paganini- Thema wird darin liedhaft verwandelt und kontrastiert so mit dem Tempo und Charakter aller anderen Teile. In der stringent aufgebauten Komposition mögen deshalb sogar Reste der

23 Sergej Rachmaninow 1910 in New York traditionellen Konzertform (schnell-langsam-schnell) erkennbar sein. Ferner spielen auch Prinzipien der Sonatensatzform (durch- führungsartige Abschnitte) eine wichtige Rolle in diesem Werk. Mit der fortlaufenden Variationsreihung sind diese Elemente jedoch so geschickt verbunden, dass die Komposition eigenen Gesetzen gehorcht.

Die Uraufführung am 7. November 1934 in Baltimore mit ­Rachmaninow am Klavier und dem Philadelphia Orchestra unter Leopold Stokowski war ein grandioser Erfolg bei Publikum und Kritik. Nachfolgeaufführungen in Paris und Warschau sowie eine Schallplattenaufnahme mit dem Komponisten am Klavier bestä- tigen die uneingeschränkte Anerkennung für das Werk.

Die Glocken Glockenklänge spielen in Rachmaninows Musik eine große Rolle. Man denke an den Beginn des weltberühmten cis-moll- Préludes op. 3 N° 2 mit dem in England und den USA geläufigen Beinamen «The Bells of » oder auch an den «glockenartigen» Start des Zweiten Klavierkonzerts c-moll op. 18. Den Grund dafür erklärte er so: «Der Klang der Kirchenglocken beherrschte alle russi- schen Städte, die ich kannte – Nowgorod, Kiew, Moskau. Sie begleiten jeden Russen von der Kindheit bis zum Tod, und kein Komponist konnte sich ihrem Einfluss entziehen.» Während eines mehrmonatigen Aufenthaltes in der «ewigen Stadt» Rom konzipierte er 1913 daher ein viersätziges Symphonisches Poem über Die Glocken. Und vielleicht inspirierte ihn dazu auch die berühmte Szene aus dem dritten Akt von Giacomo Puccinis Oper Tosca, wenn der in der Engelsburg inhaftierte Maler Cavaradossi zu römischen Glocken- klängen seinen letzten Tagesanbruch erlebt.

Grundlage der eigenwilligen Mischung aus Kantate und mehrsät- ziger Symphonie bilden Gedichte des amerikanischen Schriftstel- lers Edgar Allan Poe, die Rachmaninow aus einer russischen Nachdichtung von Konstantin Balmont kannte. Darin geht es um vier verschiedene Arten von Glockenklängen, die das menschliche Leben begleiten: Die Schlittenglocken des ersten

25 Satzes stehen für die kindliche Freude am Winter, die goldenen Hochzeitsglocken im zweiten Satz für das Glück der jungen Ehe, die bronzenen Feuerglocken im dritten Satz für die Lebenstürme und die eisernen Trauerglocken im Finale für das Lebensende.

Durch vier Lebensalter So symbolisiert der Ablauf dieses Musikwerks gleichsam die vier Lebensalter eines Menschen. Symbolisch wählte der Komponist dazu die drei Solo-Stimmen aus: Der Tenor startet mit jugendli- chem Feuer zu Beginn. Ein wundervolles Sopransolo fängt mit Lyrik und verhaltener Melancholie die Erwartung der Hochzeit ein. Ein dunkel und expressiv timbriertes Baritonsolo schließlich symbolisiert im vierten Satz den Abschied von dieser Welt. Der ebenfalls eingebundene große Chor unterstützt die Solisten wirkungsvoll, breitet diesen einen sehr atmosphärischen Sound- teppich aus – das wirkt geradezu opernhaft.

Der dritte Satz ist hingegen nur für Chor und Orchester konzi- piert. Er gehört zu den wildesten Musikstücken, die Rachmaninow jemals komponierte. Aus flirrenden Klängen heraus entwickelt sich eine mal archaische, mal grelle Geistermusik. Manches erin- nert an die urwüchsige Tonsprache von Modest Mussorgskys Johannisnacht auf dem kahlen Berge – speziell in der Chorversion.

Charakteristische Instrumente Das Orchester hat in allen Sätzen einen großen Anteil an der Partitur, denn es schildert in vielfältigen Farben die unterschied- lichen Charaktere der Glocken – die nicht allein dem Schlagwerk überlassen werden (das unter anderem Celesta, Glockenspiel und Röhrenglocken umfasst). Charakteristisch ist der solistische Ein- satz einzelner Instrumente wie heller Flöten im ersten Satz, dunkler Streicherklänge im zweiten Satz oder einem traurig singenden Englischhorn samt Harfenklang im vierten Satz. Symphonisch zusammengehalten werden die vier Teile von leitmotivischen Korrespondenzen untereinander, so entsteht aus den vier Lebensbildern auch ein geschlossenes Gesamttableau.

26 Die Premiere fand 1913 in St. Petersburg statt. Das Werk reiht sich in die Tradition der vielgestaltigen Chor- oder Vokalsym- phonien von Gustav Mahler oder Alexander Zemlinksy ein, die damals in ganz Europa populär wurden. Rachmaninow hielt Die Glocken für eines seiner besten Werke.

Matthias Corvin studierte Musikwissenschaft, Kunstgeschichte, deutsche Literaturwissenschaft und Kulturmanagement in Bonn und Köln. Seit der Promotion arbeitet er als freiberuflicher Dramaturg, Textautor und Moderator für Musikfestivals, Konzerthäuser und Orchester: www.schreiben-ueber-musik.de

27 Ural Philharmonic Orchestra

1st Violins Mikhail Kalupin Evgeny Markov, Orchestra Lyudmila Schennikova Concertmaster, Honored Artist Svetlana Zinchenko of the Russian Federation Oksana Shaposhnikova, Violas Concertmaster Lyubov Sokolova, Concertmaster Elena Latsuk, Assistant, Evgeny Zheleznyakov, Honored Artist of the Russian Concertmaster Federation Alexey Voronkov, Assistant Marina Govorova, Assistant Anna Usanova Alexander Zinchenko Dmitry Fadeev Ekaterina Guselnikova Maria Zharavina Elena Shnyreva Petro Kobiletsky Irina Rozhdestvenskaya Svetlana Zakharova Inna Osipchuk Ulyana Rodyukova Marina Sechina Vladimir Zvorygin Mikhail Latsuk Vladimir Zinchenko Milana Serebryanskaia Olga Makarova Cellos Pavel Baranov Natalia Kabilkova, Concertmaster, Tatyana Mesilova Honored Artist of the Russian Yulia Maximova Federation Natalia Akurenko, Concertmaster 2nd Violins Alexey Kudinov, Assistant Liliya Kadyrova, Concertmaster Galina Shirokova Nadezhda Baranova, Concertmaster Evgeny Lebedev Alexandra Kochkarova, Assistant Natalia Shishkina Anna Batalina Olga Zomer Anna Lyangasova Oleg Cherepanov Elena Berezina Timerlan Abedchanov Irina Chumachenko Vadim Mosal Ksenia Korotayeva Vera Sartakova Kuprina Elena Yekaterina Polyakova Maria Chuprakova Yuliya Zhulikova Marina Sedletskaya,

38 Contrabasses Trumpets Dmitriy Usanov, Concertmaster Pavel Kovalenko, Concertmaster, Vasily Gin, Concertmaster Honored Artist of the Russian Leonid Kuprin, Assistant Federation Anton Rozhdestvensky Sergey Petrashkevich, Assistant Dmitry Yakovlev Vitaliy Morozov German Chumachenko Vyacheslav Shchennikov Karaulov Vladimir Vasily Dudkov Trombones Yuriy Ivanov, Concertmaster, Flutes Honored Artist of the Russian Bushkov Timofey, Concertmaster Federation Zhanna Lopatina, Assistant Sergey Yezhakov, Assistant, Lau- Maria Markul reate of International Competition Svetlana Vescheva Viktor Thomson, Laureate of International Competition Oboes Ilya Bekurashvili, Laureate of Vadim Kudinov, Concertmaster, International Competition Honored Artist of the Russian Federation Tuba Alexander Kudinov, Assistant, Lau- Oleg Solovey, Concertmaster, reate of international competitions Honored Artist of the Russian Konstantin Ostanin Federation Svetlana Kudinova Keyboard Clarinets Andrey Novoselsky Yury Nechaev, Concertmaster Mikhail Smirnyagin, Assistant Harp Alexander Tikhonov Veronika Lemishenko, Concert- Igor Kotov master, Laureate of International Competitions Bassoons Maria Pozdnyakova Andrey Postoev, Concertmaster Alexey Poleshchuk, Assistant Percussion Mikhail Shikov, Laureate of National Anton Magrychev, Concertmaster and International Competitions Andrey Alekseev, Assistant Andrey Mayorov Maxim Boznyak Pavel Lopatin Horns Valery Shirokov Rudolf Pochtarev, Concertmaster Roman Polyakov, Assistant Administration Anatoly Zelenin Semen Ryvkin, Director Anatoly Polikhach Yevgeny Zykov, Inspector Artem Kirshankov Milana Serebryanskaya, Librarian Vladimir Guselnikov Galina Obolentseva, Wardrobe Master

39 Yekaterinburg Philharmonic Choir

Soprano 1 Tenor 1 Albina Shaykhieva Dmitry Khrapov Anastasia Shestakova Igor Piskarev Klavdiya Bashkirtseva Ilun Li Olga Misharina Timur Khabibulin Olga Semenova Yevgeny Novikov Svetlana Gnatyuk Yevgeny Pimenov Svetlana Perevalova Yelena Grigoryeva Tenor 2 Yevgenia Korepanova Alexey Ivannikov Mikhail Perevalov Soprano 2 Maxim Sinyaev Alexandra Korkina Philipp Yegoshin Alexandra Melentyeva Timofey Frolov Anastasia Starunova Lyubov Modonova Bariton Olga Kozlova Alexander Obozhanov Svetlana Matveeva Alexander Kozorenko Yelena Galushko Andrey Bilenko Yelena Rychkova Andrey Starikov Anton Permyakov Alto 1 Maxim Kott Alla Mochalova Vladimir Ryzhkov Anna Skripova Diliza Nadyrova Bass Kristina Timoshenko Alexey Averyanov Lidia Zuyeva Alexey Frolov Yekaterina Brovina Andrey Gryzlin Yekaterina Nazarova Denis Schannikov Sergey Shumkov Alto 2 Vladimir Antasyuk Anna Novikova Yevgeny Semenovsky Irina Shamparova Yuriy Sikimov Lotta Eckel Irina Tatarovskaya Yelena Kompanets Anna Schannikova, Accompanist Yulia Novikova Irina Shamparova, Choir Inspector Yelena Sidorenko Olga Mekhonoshina, Director Pavel Tsyganov, Choirmaster Yekaterina Nazarova, Librarian 40 Interprètes Biographies

Ural Philharmonic Orchestra Fondé en 1936, l’Ural Philharmonic Orchestra est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs orchestres symphoniques de Russie. Reconnu pour la qualité de ses interprétations et sa flexibilité dans l’acquisition de nouveaux répertoires, l’orchestre est composé de plus de cent musiciens. Dans plus de soixante- dix programmes de concerts et cent dix concerts par an, il interprète régulièrement les grands compositeurs européens et russes des périodes classique et romantique, et crée des œuvres de compositeurs contemporains de renom. Basé à Ekaterinbourg, à la frontière entre l’Europe et l’Asie, l’UPO est autant une «attraction culturelle» pour la région de l’oblast de Sverdlovsk qu’un ambassadeur musical au rayonnement inter- national. Sous la direction de Dmitry Liss, il a été invité à l’étran- ger et s’est produit avec grand succès dans d’importantes salles de concert telles que le Kennedy Center Washington, le Bunka-Kaikan Tokyo, le Concertgebouw Amsterdam, la Tonhalle Zürich ainsi que lors de nombreux festivals internationaux, dont le Beethoven-fest Bonn, le Festival Radio France Occitanie Montpellier, la Music Biennale Zagreb, le Festival Europalia en Belgique et le festival Crescendo à Moscou, Saint Pétersbourg, Ekaterinbourg et Kaliningrad. En 2007, l’orchestre a été honoré d’une invitation de à se produire sous sa direction lors de l’inauguration de la nouvelle salle de concert du Théâtre Mariinsky. Depuis lors, l’orchestre présente sa propre série de concerts dans cette salle.

43 Ural Philharmonic Orchestra photo: Peter Adamek

Ural Philharmonic Orchestra Das Ural Philharmonic Orchestra wurde 1936 gegründet und gilt heute als eines der besten Symphonieorchester Russlands. Das für seinen hohen Standard der Aufführungspraxis und seine Flexibilität in der Aneignung neuen Repertoires bekannte Orchester besteht aus über 100 Musikern. In mehr als 70 Konzert- programmen und 110 Konzerten pro Jahr bringt es regelmäßig die großen Kompositionen der europäischen und russischen Klassik und Romantik ebenso wie Werke herausragender zeit- genössischer Komponisten zur Aufführung. Beheimatet in Jekaterinburg, auf der Grenze zwischen Europa und Asien, ist das UPO sowohl kultureller Magnet der Oblast Swerdlowsk als auch musikalischer Botschafter mit internationaler Ausstrahlung. Unter der Leitung von Dmitry Liss folgte es zahlreichen Einla- dungen ins Ausland und gastierte höchst erfolgreich in wichti- gen Konzertsälen wie dem Kennedy Center Washington, dem Bunka-Kaikan Tokyo, dem Concertgebouw Amsterdam, der Tonhalle Zürich sowie bei zahlreichen internationalen Festivals, darunter das Beethovenfest Bonn, das Festival Radio France Occitanie Montpellier, die Music Biennale Zagreb, das Europalia Festival in Belgien und das Musikfestival Crescendo in Moskau, St. Petersburg, Jekaterinburg und Kaliningrad. Eine besondere Ehre wurde dem Orchester 2007 durch Valery Gergievs Einla- dung zuteil, unter seiner Leitung zur Eröffnung des neuen Kon- zertsaals des Mariinsky Theaters zu spielen. Inzwischen präsen- tiert das Orchester in diesem Saal eine eigene Konzertreihe.

Yekaterinburg Philharmonic Choir Le Yekaterinburg Philharmonic Choir a été fondé en 2008 pour interpréter des cantates et des oratorios aux côtés de l’Ural Philharmonic Orchestra. Il se compose de soixante chanteurs professionnels et donne plus de cinquante concerts par an en Russie et à l’étranger. Sa première directrice artistique a été Vera Davydova. En 2014, Andrei Petrenko a été nommé chef invité puis directeur artistique l’année suivante. Le répertoire du chœur est riche et varié et comprend des œuvres majeures telles

46 Yekaterinburg Philharmonic Choir photo: Sverdlovsk Philharmonic que le Requiem de Mozart, Verdi, Fauré, Berlioz, Schnittke et Silvestrov, le Magnificat de J.S. Bach et C.P.E. Bach, la Missa Solemnis de Beethoven, la Spring symphony de Britten, Carmina Burana d’Orff, Missa Sancti Spiritus et Les Sept Jours de la Passion de Grechaninov, la Symphonie N° 13 et L’Exécution de Stepan Razin de Chostakovitch, la Symphonie de psaumes de Stravinsky, Byurokratiada de Shchedrin (Ode à la bureaucratie), Exodus de Victorova, des cantates de Taneïev et Prokofiev ainsi que des œuvres de Tchaïkovski, Rachmaninov, Sviridov et Gavrilin. Sous la direction d’Andrei Petrenko, le chœur s’est produit en France, en Allemagne, au Danemark et en Chine, et a participé au Symphonic Forum of et à des concerts en Russie ainsi qu’à des festivals internationaux dont le Beethovenfest, La Folle Journée (France, Japon), Via Aeterna (France), le Moscow Easter Festival (Russie), Le Rivage des voix (France). Les repré- sentations du chœur ont été retransmises en direct sur Arte et la WDR-Radio (Cologne).

47 Yekaterinburg Philharmonic Choir Der Yekaterinburg Philharmonic Choir wurde 2008 gegründet, um Kantaten- und Oratorienkompositionen mit dem Ural Phil- harmonic Orchestra aufzuführen. Er besteht aus 60 professio- nellen Sängern und Sängerinnen und führt jährlich mehr als 50 Konzerte in Russland und im Ausland auf. Erste künstlerische Leiterin war Vera Davydova. 2014 übernahm Andrei Petrenko das Gastdirigat und 2015 die künstlerische Leitung. Das Reper- toire des Chores ist reich und vielfältig und umfasst große Werke wie das Requiem von Mozart, Verdi, Fauré, ­Berlioz, Schnittke und Sylvestrov, das Magnificat von J.S.Bach und C.P.E. Bach, Beethovens Missa Solemnis, Brittens Frühlings- symphonie, Orffs Carmina Burana, Missa Sancti Spiritus und Passionswoche von Grechaninov, Schostakowitschs Symphonie N° 13 und Die Hinrichtung von Stepan Razin, Strawinskys Psalm- symphonie, Shchedrins Byurokratiada (Ode an die Bürokratie), Victorovas Exodus, Kantaten von Taneyev und Prokofjew, sowie Werke von Tschaikowsky, Rachmaninow, Sviridov und Gavrilin. Unter der Leitung von Andrei Petrenko trat der Chor in Frankreich, Deutschland, Dänemark und China auf und nahm am Symphonic Forum of Russia und an internationalen Festivals teil, darunter Beethovenfest Bonn, La Folle Journée, Via Aeterna, Moskauer Osterfestival, Le Rivage des voix. Die Auf- führungen des Chores wurden vom europäischen Fernsehsender Arte und vom WDR-Radio live übertragen.

Dmitry Liss direction L’énergie et la musicalité de Dmitry Liss emportent l’adhésion du public non seulement en Russie, où il est l’un des chefs les plus importants d’aujourd’hui, mais dans le monde entier. Depuis 1995, en tant que chef et directeur artistique de l’Ural Philhar- monic Orchestra, il a transformé la phalange en un ensemble d’excellence. Chef invité recherché, il a travaillé avec des orchestres de renom tels que l’Orchestre National de France, le Bergen Philharmonic Orchestra, le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Au début de la saison 2016/17, il a été nommé

48 Dmitry Liss photo: Simon van Boxtel

49 chef principal de la Philharmonie Zuidnederland. Dmitry Liss est un partenaire musical apprécié de nombreux solistes réputés. Avec Boris Berezovsky, il a enregistré tous les concertos pour piano de Sergueï Rachmaninov et le Concerto pour piano N° 2 de Brahms pour Mirare, ainsi que les concertos pour piano de Khatchatourian et Tchaïkovski pour Warner Classics. Dmitry Liss est né à Balashov et a fait des études de violon, de clarinette et de musicologie avant de devenir l’élève puis l’assistant de Dmitri Kitajenko au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Récompensé par plusieurs prix russes et internationaux, il a été nommé en 2011 «Artiste du peuple de la Fédération de Russie», plus haut titre honorifique qui distingue des réalisa- tions exceptionnelles dans le domaine artistique. Dmitry Liss s'est produit pour la dernière fois à la Philharmonie Luxem- bourg lors de la saison 2018/19, à la tête de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg.

Dmitry Liss Leitung Mit Energie und Musikalität überzeugt Dmitry Liss das Publikum nicht nur in Russland, wo er heute zu den wichtigsten Dirigenten gehört, sondern weltweit. Seit 1995 hat er das Ural Philharmonic Orchestra als Chefdirigent und künstlerischer Leiter zu einem exzellenten und vielseitigen Klangkörper geformt. Als gefragter Gastdirigent hat er mit renommierten Orchestern wie dem Orchestre National de France, dem Bergen Philharmonic Orchestra, dem Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra und dem Orchestre Philharmonique du Luxembourg zusammen- gearbeitet. Zu Beginn der Saison 2016/17 wurde er außerdem zum ersten Chefdirigenten der Philharmonie Zuidnederland berufen. Für viele große Solisten ist Dmitry Liss ein geschätzter musikalischer Partner. Mit Boris Berezovsky hat er sämtliche Klavierkonzerte von Sergej Rachmaninow und Brahms Klavier- konzert N° 2 für Mirare, sowie die Klavierkonzerte von Chatschaturjan und Tschaikowsky für Warner Classics eingespielt. Dmitry Liss wurde in Balaschow geboren und studierte zunächst Violine, Klarinette und Musikwissenschaften, bevor er am Tschaikowsky-Konservatorium Moskau Dirigierschüler von

50 Dmitri Kitajenko und schließlich dessen Assistent wurde. Er wurde mit zahlreichen russischen und internationalen Preisen geehrt, darunter 2011 mit dem Ehrentitel Volkskünstler Russlands, der höchsten nationalen Auszeichnung für künstlerische Ver- dienste. Dmitry Liss stand zuletzt in der vorigen Saison in der Philharmonie Luxembourg am Pult des Orchestre Philharmonique du Luxembourg.

Yekaterina Goncharova soprano La soprano Yekaterina Goncharova est née à Novokuznetsk en Russie. Elle a étudié le chant et l’opéra au Conservatoire d’État Rimsky-Korsakov de Saint-Pétersbourg avec Galina Kiselyova et obtenu son diplôme avec distinction. De 2009 à 2012, elle a été soliste au sein de l’Opera and Ballet Theater de l’institution. Ses débuts en tant que Micaëla dans une version de concert de l’opéra Carmen sous la direction de Mariss Jansons (2008) et un concert à la Kölner Philharmonie (2010) avec Montserrat Caballé ont été décisifs pour sa carrière. En 2011, elle fait ses débuts au Théâtre Mariinsky dans le rôle de Micaëla et devient soliste de la troupe d’opéra du lieu lors de la saison 2011/12. Son répertoire d’opéra comprend notamment des rôles tels que Cléopâtre (Cléopâtre et le serpent), Iolanta, Maria (Mazeppa), Tatjana (Eugène Onéguine), Natasha Rostova (Guerre et Paix), Desdémone (Otello), Marguerite (Faust), Mimi (La Bohème), Genoveva, Violetta (La Traviata), Antonia (Les Contes d’Hoffmann) et son répertoire de concert les parties pour soprano solo du War Requiem de Britten, du Deutsches Requiem de Brahms et de La Passion selon saint Matthieu de Bach.

Yekaterina Goncharova Sopran Die Sopranistin Yekaterina Goncharova wurde in Novokuznetsk in Russland geboren. Sie studierte Gesang und Opernfach am Staatlichen Rimsky-Korsakow-Konservatorium St. Petersburg bei Galina Kiselyova und schloss ihr Studium mit Auszeichnung ab. Von 2009 bis 2012 war sie Solistin am St. Petersburg Con- servatoire Opera and Ballet Theatre. Als wegweisend erwiesen

52 Yekaterina Goncharova photo: Mariinsky Theater sich ihr Debüt als Micaëla in einer konzertanten Aufführung der Oper Carmen unter Mariss Jansons (2008) und ein Konzert in der Kölner Philharmonie (2010) mit Montserrat Caballé. 2011 gab sie ihr Mariinsky-Theaterdebüt als Micaëla und ist seit der Spiel- zeit 2011/12 als Solisten bei der Mariinsky Opera Company beschäftigt. Ihr Opernrepertoire umfasst u. a. Rollen wie ­Cleopatra (Cleopatra und Snake), Iolanta und Maria (Mazeppa), Tatjana (Eugen Onegin), Natasha Rostova (Krieg und Frieden), Desdemona (Otello), Marguerite (Faust), Mimi (La Bohème), Genoveva, Violetta (La Traviata) und Antonia (Les Contes d’Hoffmann) und ihr Konzertrepertoire die Sopran-Solopartien in Brittens War Requiem, Brahms Deutschem Requiem und Bachs Matthäuspassion.

Egor Semenkov ténor Egor Semenkov est né en 1986 à Saint Pétersbourg, dans une famille de musiciens. Il étudie la direction de chœur et d’orchestre au Conservatoire d’État Rimsky-Korsakov de sa ville natale. Il commence l’apprentissage du chant auprès de son père, Vadim Semenkov, et devient l’élève de Konstantin Pluzhnikov, artiste populaire russe et soliste du Théâtre Mariinsky. Il se produit par la suite au sein du Musical Comedy Theatre de Saint-Pétersbourg puis de la State Capella de la même ville, où il interprète en tant que soliste des œuvres du grand répertoire tels le Requiem de Mozart, l’oratorio Christus de Liszt, Les Cloches de Rachmaninov, le Requiem de Kozlovsky et la Missa solemnis de Beethoven, ainsi que des solos lors des concerts a cappella du chœur. Egor Semenkow est membre du chœur du Théâtre Mariinsky.

Egor Semenkov Tenor Egor Semenkov wurde 1986 in St. Petersburg in eine Musiker- familie geboren. Er absolvierte sein Studium in Chorleitung und Dirigieren am Staatlichen Rimsky-Korsakow-Konservatorium in St. Petersburg. Anfangs studierte er Gesang bei seinem Vater, Vadim Semenkov, und dann bei Konstantin Pluzhnikov, dem russischen Volkskünstler und Solisten des Mariinsky Theaters.

54 Egor Semenkov photo: Sverdlovsk Philharmonic Semenkov sang zunächst beim St. Petersburger Musical Comedy Theatre und später bei der Staatskappelle St. Petersburg,­ wo er einer der führenden Solisten wurde und die Solopartien in vielen großen Repertoire-Werken wie Mozarts Requiem, Liszts Christus, Die Glocken von Rachmaninow, Kozlovskys Requiem und Beethovens Missa Solemnis sang, sowie die Solopartien bei a-capella-Konzerten des Chores. Egor Semenkow ist Mitglied des Mariinsky-Theaterchors.

Yuri Laptev baryton Yuri Laptev naît à Leningrad où il termine ses études de chant au conservatoire d’État Rimsky-Korsakov auprès de Konstantin Laptev en 1983 et ses études de mise en scène d’opéra auprès de Roman Tikhomirov et Semyon Lapirov en 1988. Depuis 1988, il travaille en tant que metteur en scène et soliste au Théâtre Mariisnky. En soliste, il se produit régulièrement sur les grandes scènes internationales comme le Metropolitan Opera de New York, le Royal Opera House Covent Garden à Londres, le Teatro dell’Opera de Rome, la Scala, l’Opéra de Tel Aviv et le Semperoper; il chante aussi en concert avec les phalanges majeurs telles l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome et l’Orchestre Philharmonique de Bruxelles, ainsi que dans le cadre de festivals et de tournées aux États-Unis, au Japon, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Israël, en Italie, en Finlande, en Argentine et au Chili. Le répertoire de Yuri Laptev comprend plus de trente rôles parmi lesquels Chtchelkalov (Boris Godounov), le Pasteur (Khovanchtchina), le Duc (Le Chevalier avare), Don Carlos (Les Fiançailles au couvent), Denissov (Guerre et paix), le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) et Ibn-Hakia (Iolanta). De 2006 à 2009, il est soliste du Bochoï à Moscou et prend part à des enregistrements audio et vidéo des opéras Boris Godounov, Otello, L’Ange de feu, Khovanchtchina, Guerre et Paix, La Force du destin et La Pskovitaine. Yuri Laptev est professeur au Conservatoire d’État de Saint-Pétersbourg et de Moscou, ainsi qu’à l’Université russe des arts du théâtre et à l’Université d’État

56 Yuri Laptev photo: Mariinsky Theater de Moscou. Parmi les opéras qu’il a mis en scène, citons Khovanchtchina à la Scala de Milan, Il campanello, Rigoletto et Carmen au Théâtre National de Rostov. Il a également eu en charge la mise en scène des concerts à l’occasion des célébra- tions nationales des Days of Slavic Writing and Culture au palais du Kremlin à Moscou en 2010, 2011 et 2012.

Yuri Laptev Bariton Yuri Laptev wurde in Leningrad geboren, wo er 1983 sein Gesangsstudium am Staatlichen Rimsky-Korsakov-Konservatorium bei Konstantin Laptev und 1988 sein Studium in Opern-Regie bei Roman Tikhomirov und Semyon Lapirov abschloss. Seit 1988 abeitet er als Regisseur und Solist an der Mariinsky- Oper. Als Solist tritt er regelmäßig auf den großen Theaterbühnen der Welt auf, darunter die Metropolitan Opera in New York, das Royal Opera House Covent Garden, London, das Teatro dell’Opera di Roma, La Scala, Tel Aviv Opera und die Semperoper; außer- dem bei Konzerten mit großen Orchestern wie dem Concertge- bouw Orchester Amsterdam, dem Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia di Roma und den Brüsseler Philhar- monikern und bei Festivals und Tourneen in den USA, Japan, Deutschland, Großbritannien, Frankreich, Spanien, den Nieder- landen, Belgien, Israel, Italien, Finnland, Argentinien und Chile. Yuri Laptevs Repertoire umfasst mehr als dreißig Rollen, darunter Shchelkalov (Boris Godunov), der Pastor (Chowanschtschina), der Herzog (Der geizige Ritter), Don Carlos (Die Verlobung im Kloster), Denisov (Krieg und Frieden), Graf Almaviva (Le nozze di Figaro) und Ibn-Hakia (Iolanta). Von 2006 bis 2009 war er Solist am Bolschoi-Theater in Moskau und ist in Audio- und Videoaufnahmen der Opern Boris Godunow, Otello, Der feurige Engel, Chowanschtschina, Krieg und Frieden, La forza del destino und Magd von Pskow zu erleben. Yuri Laptev ist Professor an den Staatlichen Konservatorien in St. Petersburg und Moskau sowie an der Russischen Universität für Theaterkunst und der Staatlichen Universität Moskau. Zu seinen Opernprodutionen als Regisseur zählen Chowanschtschina an der Mailänder Scala, Il campanello, Rigoletto und Carmen am Staatlichen Musiktheater in Rostow sowie die Konzertregie bei den Staatsfeierlichkeiten 58 der Days of Slavic Writing and Culture (2010, 2011, 2012). Nikolaï Lugansky piano Nikolaï Lugansky est considéré comme un maître du répertoire russe et du romantisme tardif. Il a déjà reçu de nombreuses distinctions pour ses interprétations de Rachmaninov, Prokofiev, Chopin et Debussy. Lugansky travaille régulièrement avec des chefs prestigieux parmi lesquels , Kent Nagano, Charles Dutoit, Mikhaïl Pletnev, Gianandrea Noseda et Vladimir Jurowski. Parmi les points forts de la saison 2019/20 citons des concerts avec le Seoul Philharmonic Orchestra, le Philharmonia Orchestra de Londres, le National Symphony Orchestra de Washington D.C., le Luzerner Symphonieorchester, le Swedish Radio Symphony Orchestra, l’Orchestre National de Belgique et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Au-delà de nom- breuses prestations en Russie, Lugansky donne également cette saison une série de récitals américains, notamment un concert à Chicago, ainsi que des récitals à Florence et Rome et dans les grandes salles du monde telles le Concertgebouw Amsterdam, le Wiener Konzerthaus, le Tonhalle Zürich, le Zaryadye de Moscou, le Théâtre des Champs-Élysées à Paris et le Musée Calouste Gulbenkian de Lisbonne. Lugansky se produit réguliè- rement au Festival de La Roque-d‘Anthéron – il y a d’ailleurs joué pour la vingt-troisième année consécutive la saison dernière. En juin 2019, Nikolaï Lugansky a reçu le prix d‘État pour la litté- rature et l’art de la Fédération de Russie pour sa contribution au développement et à la promotion de la culture musicale classique russe et internationale ces vingt dernières années. En avril 2013, Lugansky a été distingué du titre d’Artiste russe du peuple. En parallèle de ses concerts, il est depuis 1998 professeur au Conservatoire d’État Tchaïkovski de Moscou et directeur artistique du Festival Rachmaninov de Tambov. Il soutient par ailleurs la propriété de Rachmaninov et le musée Ivanovka où il donne à titre régulier des concerts. Il joue au sein des plus prestigieux festivals internationaux comme l’Aspen Festival, Tanglewood, Ravinia et le Verbier Festival. En effectif de chambre, il collabore avec , Alexander Kniazev, ou encore Leonidas Kavakos. Nikolaï Lugansky a été plusieurs fois récom- pensé pour ses nombreux enregistrements. Son récital discographique des sonates de Rachmaninov a reçu le Diapason

60 Nikolaï Lugansky photo: Marco Borggreve, Naïve-Ambroisie d’Or et son enregistrement des concertos de Grieg et Prokofiev avec Kent Nagano et le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin a été couronné par Gramophone d’un «Editor’s Choice». Nikolaï Lugansky a un contrat d’exclusivité avec harmonia mundi. Son dernier disque consacré aux 24 Préludes de Rachmaninov, sorti en avril 2018, a suscité un accueil enthousiaste. Nikolaï Lugansky a joué pour la dernière fois à la Philharmonie Luxembourg le 2 mars 2014.

Nikolai Lugansky Klavier Nikolai Lugansky gilt als Meister des russischen und spätroman- tischen Repertoires. Für seine Interpretationen von Rachmaninow, Prokofjew, Chopin und Debussy erhielt er bereits zahlreiche Auszeichnungen. Lugansky arbeitet regelmäßig mit hochrangigen Dirigenten zusammen, darunter Yuri Temirkanov, Kent Nagano, Charles Dutoit, , Gianandrea Noseda und Vladimir Jurowski. Zu den Highlights der Saison 2019/20 gehören Konzerte mit dem Seoul Philharmonic Orchestra, dem Philharmonia Orchestra in London, dem National Symphony Orchestra in Washington D.C., dem Luzerner Symphonieorchester, dem Swedish Radio Symphony Orchestra, dem National Orchestra of Belgium und dem Orchestre Philharmonique de Radio France. Neben zahlreichen Auftritten in Russland gibt Lugansky in dieser Saison auch eine Reihe von amerikanischen Recitals, darunter ein Konzert in Chicago, sowie Recitals in Florenz und Rom und den großen Konzerthäusern der Welt, wie dem Concert- gebouw Amsterdam, dem Wiener Konzerthaus, der Tonhalle Zürich, dem Moskauer Zaryadye, dem Théâtre des Champs- Élysées in Paris und dem Calouste ­Gulbenkian Museum in Lissabon. Lugansky tritt zudem regelmäßig beim Festival de La Roque-d‘Anthéron auf, wobei die letzte Saison das 23. Jahr in Folge war. Im Juni 2019 erhielt Nikolai Lugansky den Staatspreis der Russischen Föderation für Literatur und Kunst für seinen Beitrag zur Entwicklung und Förderung der russischen und internationalen klassischen Musikkultur in den letzten 20 Jahren. Lugansky wurde im April 2013 der Titel eines russischen Volkskünstlers verliehen. Neben seiner Konzerttätigkeit ist

62 Lugansky seit 1998 Professor am staatlichen Tschaikowsky- Konservatorium in Moskau und künstlerischer Leiter des Tambov Rachmaninow Festivals. Er unterstützt außerdem das Anwesen Rachmaninows und das ­Ivanovka-Museum, wo er ebenfalls regelmäßig Konzerte gibt. Regelmäßig ist er bei den berühmtesten Festivals der Welt zu hören, wie dem Aspen Festival, Tanglewood, Ravinia und dem Verbier Festival. Kammer- musikalisch hat er u. a. mit Vadim Repin, Alexander Kniazev, Mischa Maisky und Leonidas ­Kavakos zusammengearbeitet. Nikolai Lugansky wurde für seine vielen Aufnahmen mehrfach ausgezeichnet. Seine Recital-CD mit Rachmaninows Klavier- sonaten erhielt den Diapason d’Or und seine Einspielung von Konzerten von Grieg und Prokofjew mit Kent Nagano und dem Deutschen Symphonie-Orchester Berlin erhielt von Gramophone die Empfehlung «Editor’s Choice». Lugansky hat einen Exklusiv- vertrag mit harmonia mundi. Seine jüngste CD mit den 24 Prälu- dien von Rachmaninow, die im April 2018 veröffentlicht wurde, stieß auf begeisterte Resonanz. Zuletzt konzertierte Nikolai Lugansky in der Saison 2013/14 in der Philharmonie Luxembourg.

64 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

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© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2019 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Rédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: WEPRINT Tous droits réservés. Every effort has been made to trace copyright holders and to obtain their permission for the use of copyright material. Copyright holders not mentioned 68 are kindly asked to contact us.