Interroger Le Réel Étude Du Chat Dans Le Sac De Gilles Groulx Et De Ses Intertextes Essayistiques

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Interroger Le Réel Étude Du Chat Dans Le Sac De Gilles Groulx Et De Ses Intertextes Essayistiques Interroger le réel Étude du Chat dans le sac de Gilles Groulx et de ses intertextes essayistiques Mémoire Vanessa Hebding Maîtrise en littérature et arts de la scène et de l’écran Maître ès arts (M.A.) Québec, Canada © Vanessa Hebding, 2015 Résumé L’anecdote du Chat dans le sac de Gilles Groulx (1964), une relation amoureuse conflictuelle entre deux jeunes adultes, Claude, un Canadien français, et Barbara, une Juive anglophone, est un prétexte à une « chronique de la vie quotidienne ». Les éléments d’actualité abondent dans le film, relayés à la fois par les médias (journaux, télévision, radio, etc.) et les personnages. Notre étude considère la médiation qui existe entre le film et les mouvements d’idées véhiculés dans la revue de gauche Parti pris ainsi que dans des ouvrages qui traitent de la décolonisation et de la censure. L’analyse des références essayistiques brandies par le protagoniste masculin, composées de récits révolutionnaires empruntant notamment au mouvement de la décolonisation, permet d’éclairer la quête d’affirmation identitaire menée par Claude. Cette dernière est mise en parallèle avec des textes de Parti pris, qui questionnent l’identité québécoise en devenir. iii Table des matières Résumé .................................................................................................................................. iii Table des matières .................................................................................................................. v Remerciements ....................................................................................................................... ix Introduction ............................................................................................................................. 1 CHAPITRE 1 Cinéma et politique selon Gilles Groulx ................................................................................. 7 Le cinéma direct et l’étude de la quotidienneté .................................................................. 7 Le Chat dans le sac : une fiction issue du cinéma direct .................................................. 12 Où êtes-vous donc?, Entre tu et vous, 24 Heures ou plus : rompre avec le récit, rompre avec la séduction de l’image ............................................................................................. 19 Propos sur la scénarisation : autoréflexivité de Groulx sur sa pratique ........................... 24 Au pays de Zom et la résurgence des formes séduisantes ................................................. 33 Ouverture ........................................................................................................................... 35 CHAPITRE 2 Les archives du présent ......................................................................................................... 37 Les citations annoncées ..................................................................................................... 37 La Révolte noire, de Louis E. Lomax ............................................................................... 39 Les Damnés de la terre, de Frantz Fanon ......................................................................... 46 La Révolution cubaine, de Claude Julien .......................................................................... 50 Plaidoyer contre la censure, de Maurice Garçon ............................................................. 55 Jean Vigo, de Bernard Chardère ....................................................................................... 60 La revue Parti pris ............................................................................................................ 62 Ouverture ........................................................................................................................... 65 CHAPITRE 3 Le Chat dans le sac à travers le prisme de Parti pris ........................................................... 67 Parti pris : le Québec n’est plus à l’heure de la Vérité tranquille ..................................... 67 Le Chat dans le sac et Parti pris : écrire contre l’Ordre ................................................... 69 Contre la bourgeoisie, opposée aux intérêts du peuple ..................................................... 71 v Contre l’abdication des générations aînées ...................................................................... 74 Une nécessaire rupture ...................................................................................................... 78 Praxis révolutionnaire ....................................................................................................... 83 Ouverture .......................................................................................................................... 90 Conclusion ............................................................................................................................ 93 Bibliographie ........................................................................................................................ 97 vi Une société peut être étouffée par un pouvoir et cependant grouiller de liberté clandestine. PIERRE VADEBONCŒUR, L’Autorité du peuple vii Remerciements Merci à Jean-Pierre Sirois-Trahan, mon directeur de recherche, pour l’intérêt sincère porté au sujet de mon mémoire, de même que pour ses conseils judicieux et son soutien, qui m’ont été d’une aide précieuse. Merci à François Dumont de sa généreuse participation à la précision du contenu de cette recherche, ainsi que du temps consacré à sa lecture et à la formulation de commentaires éclairés. Je remercie également Jean-Philippe Marcoux qui a généreusement accepté de lire et de commenter ma recherche. Merci à la première personne qui m’a insufflé le goût de la lecture et de l’écriture, ma mère, Lili. Je la remercie de son appui indéfectible et de l’engouement qu’elle témoigne envers chacun de mes projets. Merci, finalement, aux chargés de cours et aux professeures et professeurs qui, tout au long de mes études, m’ont fait découvrir des œuvres qui continuent leur chemin en moi. ix Introduction [T]oute la production d'un film est un montage du début jusqu'à la fin, puisque l'expression cinématographique peut se résumer en une vaste juxtaposition d’éléments trouvés et rassemblés. GILLES GROULX, Propos sur la scénarisation « Je n’ai fai[t] qu’une esquisse des tensions entre les forces sociales : ce que je recherchais pourtant1 », écrit Gilles Groulx à propos de son premier long métrage, Le Chat dans le sac (1964). La présente étude porte sur le projet initial de Groulx : elle vise à considérer la médiation qui existe entre Le Chat dans le sac (1964) et les idéologies en effervescence dans le Québec des années 1960. L’histoire racontée, une relation amoureuse conflictuelle entre deux jeunes adultes, Claude, un Canadien français, et Barbara, une Juive anglophone, s’avère un prétexte à l’examen des tensions en présence dans la société québécoise. Le récit procède d’une démarche intermédiale : le film montre, cite, évoque, paraphrase des ouvrages, des films, des articles de journaux, des bulletins télévisés et radiophoniques. Groulx puise à des références québécoises et étrangères des éléments qu’il juxtapose pour opérer un montage dans l’actualité de 1964. Quelles sont ces forces sociales que le cinéaste esquisse ? De quelles façons la forme filmique présente-t-elle les tensions et les discordances entre ces voix ? L’essentiel de notre travail consistera à analyser la forme de l’œuvre pour mieux comprendre comment s’y trouvent inscrites, configurées et questionnées les idéologies de l’époque de la Révolution tranquille. L’idéologie, nous dit Fernand Dumont, « est une expression qui triomphe ou veut triompher d’autres expressions2 ». Il y a concurrence des idéologies : « L’idéologie, c’est la société comme polémique. C’est la société tâchant de se définir dans des luttes et des 1 Gilles Groulx, Propos sur la scénarisation, Laval, Collège Montmorency, 1986, p. 18. Dans les citations de cet ouvrage, dont celle placée en exergue, nous reproduisons la typographie originale, c’est-à-dire que les mots soulignés ou en caractère gras représentent le choix de l’auteur. 2 Fernand Dumont, Les Idéologies, Paris, Presses universitaires de France (coll. Sociologie), 1974, p. 129. 1 contradictions3 ». L’idéologie propose un foyer d’intelligibilité pour appréhender la société : une idéologie de gauche, par exemple, voit à travers le prisme du collectif, et par conséquent dénonce la droite, qui perçoit sous un mode contraire. Dumont poursuit : « L’idéologie parle de la société. Mais y a-t-il vraiment une société ? L’idéologie surmonte des vues et des sujets autrement dispersés ; par contraste avec la plus vaste praxis, elle suggère l’image d’une société construite4 ». C’est cette idée de construction qui nous interpelle : l’idéologie « comme mise en relation conflictuelle des orientations de l’action5 ». C’est parce qu’elle suggère la synthèse des oppositions intrinsèques aux rapports sociaux que l’idéologie « est fonction de totalisation. Elle trie, elle réaménage ; elle suppose et anticipe aussi. Elle est production spécifique. En ce sens, elle n’est ni nécessairement vraie ni nécessairement fausse : pas davantage que telle activité du travail6 ». En somme, l’idéologie est une production pour appréhender la société. Retenons l’expression mise en relation conflictuelle. Cette dernière évoque le projet de Groulx. Le cinéaste souhaitait, dans Le Chat dans le sac, esquisser les tensions entre les forces sociales
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