Commissions Interrégionales De La Recherche Archéologique
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COMMISSIONS INTERRÉGIONALES DE LA RECHERCHE ARCHÉOLOGIQUE BILAN DU MANDAT 2003-2006 TOME 2 INTERRÉGION OUEST Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays de la Loire Ministère de la Culture et de la Communication Direction de l’architecture et du patrimoine Sous-direction de l’archéologie, de l’ethnologie, de l’inventaire et du système d’information 2008 Bilan Interrégion Ouest, 2003-2006 COMMISSIONS INTERREGIONALES DE LA RECHERCHE ARCHEOLOGIQUE BILAN DU MANDAT 2003-2006 Tome 2 INTERRÉGION OUEST Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays de la Loire Par : Jean-Charles ARRAMOND Gérard AUBIN François BLARY Éric DELAVAL Jean-Marc GOUÉDO Ivan JAHIER Luc LAPORTE Martial MONTEIL Isabelle PARRON Michel VIDAL Avec la collaboration des services régionaux de l’archéologie : Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays de la Loire 5 Commission Interrégionale de la Recherche Archéologique SOMMAIRE Introduction au bilan et données chiffrées : Gérard Aubin Tableaux 1. calendrier et localisation des séances de la CIRA 2. répartition des dossiers entre les experts, par région et par période chronologique 3. répartition des dossiers évalués en CIRA, par type et par région pour 2003 4. répartition des dossiers évalués en CIRA, par type et par région pour 2004 5. répartition des dossiers évalués en CIRA, par type et par région pour 2005 6. répartition des dossiers évalués en CIRA, par type et par région pour 2006 7. types de dossiers soumis à l’examen de la CIRA (comparaison de 2003 à 2006) 8. proportion relative, pour chaque région, des différents types de dossiers examinés (2003 à 2006) 9. proportion relative de la représentation des séquences chronologiques à partir des dossiers d’archéologie programmée 10. proportion relative de la représentation des séquences chronologiques à partir des dossiers d’archéologie préventive 11. nombre de prescriptions de diagnostic de 2002 à 2006 pour l’ensemble de la France 12. nombre de saisines de 2002 à 2006 instruites par les SRA 13. nombre de prescriptions de fouilles de 2002 à 2006 pour l’ensemble de la France 14. répartition des avis et recommandations de la CIRA en matière de publications et mentions des dossiers de demande (APPet AE) remontés en centrale et évalués par le CPDRA. Paléolithique et Mésolithique : Jean-Marc Gouédo Néolithique : Luc Laporte Âge du Bronze : Luc Laporte et Ivan Jahier Protohistoire : Michel Vidal, Ivan Jahier L’Antiquité : Jean-Charles Arramond, Martial Monteil, Eric Delaval Période médiévale : François Blary, Isabelle Parron 6 Bilan Interrégion Ouest, 2003-2006 ANNEXES Annexe 1 : Vade-mecum à l’usage des experts de CIRA en vue de la rédaction d’un rapport quadriennal Annexe 2 : Données administratives et économiques de l’interrégion Ouest Annexe 3 : Motions de la CIRA Ouest Annexe 4 : Collecte des avis de la CIRA Ouest concernant les publications Annexe 5 : Bibliographies régionales (2003-2006) Annexe 6 : Cartes de répartition des opérations réalisées dans les 4 régions de 2003 à 2006 : Bretagne Basse-Normandie Haute-Normandie Pays de la Loire Cartes de répartition dans l’interrégion des opérations de terrain selon leur champ chronologique : Paléolithique Néolithique Protohistoire Période gallo-romaine Périodes médiévale et moderne Liste des abréviations 7 Commission Interrégionale de la Recherche Archéologique INTRODUCTION AU BILAN ET DONNÉES CHIFFRÉES PAR G ÉRARD A UBIN Les commissions interrégionales de la recherche archéologique (CIRA), créées en 1994, sont une forme déconcentrée du contrôle scientifi que. Au nombre de six, elles donnent des avis sur les projets de recherches programmées (sondages, fouilles programmées, prospections thématiques, prospections-inventaires,...), sur les prescriptions d’archéologie préventive et évaluent tous les rapports d’opération. Plus généralement, elles ont à connaître l’ensemble de l’activité archéologique interrégionale, y compris les projets de publication. Chaque CIRA est composée de huit scientifi ques. L’expertise y est collégiale et pluri-institutionnelle, c’est-à-dire qu’elle associe des représentants de l’ensemble de la communauté archéologique (Culture, CNRS, Universités, Collectivités, INRAP, bénévoles) mais fait également appel à des experts extérieurs en tant que de besoin. On notera aussi l’originalité des commissions interrégionales placées à un échelon territorial inhabituel dans l’administration française - niveau intermédiaire entre l’État et les régions - mais tout à fait adapté à une vision scientifi que des enjeux et des résultats de la recherche. Chaque CIRA délègue deux représentants au Conseil national de la recherche archéologique (CNRA), placé auprès du ministre chargé de la Culture, et compétent pour les questions relatives aux recherches archéologiques sur le territoire national. Outre des attributions particulières (par exemple, les opérations sous-marines, les opérations en Outre-mer, les agréments d’opérateurs en archéologie préventive), le CNRA a un rôle général d’orientation de la recherche (objectifs, principes, méthodes, normes) ; il peut procéder à des évaluations scientifi ques. La CIRA, bien qu’organe consultatif, joue un rôle fondamental dans l’élaboration et l’évaluation de la recherche archéologique. Ses travaux donnent lieu à l’établissement de procès-verbaux dont la diffusion tend toutefois à se restreindre aux chercheurs concernés par une opération. Surtout, relatant des examens particuliers, ils ne permettent pas de percevoir les tendances qui, séance après séance, tissent un paysage et forgent des doctrines, d’où l’utilité d’un bilan. 1. M ODALITÉS ET OBJECTIFS DU BILAN QUADRIENNAL DE LA CIRA A l’issue du premier cycle quadriennal, en 1998, le CNRA avait entendu un bilan de chaque commission présenté par un de ses représentants. Par la suite, l’habitude s’est prise dans certaines commissions de réaliser en interne des bilans thématiques, en vue notamment d’éviter une solution de continuité entre les commissions successives. Cela a été le cas dans l’Ouest pour le mandat 1999-2002, mais les textes sont demeurés à usage interne. C’est pourquoi l’inspection générale de l’architecture et du patrimoine (archéologie) a recommandé de généraliser ce bilan quadriennal et d’en introduire l’obligation dans le décret réformant les CIRA (décret du 11 mai 2007) ; elle a en outre proposé un canevas commun pour leur rédaction. 8 Bilan Interrégion Ouest, 2003-2006 Le retour périodique sur une pratique est toujours profi table : aux chercheurs naturellement qui, au delà du cas ponctuel de leur dossier, saisiront mieux les grandes orientations de la recherche régionale ; aux experts aussi, ceux d’aujourd’hui et de demain, à la fois pour transmettre le relais et améliorer les pratiques de l’expertise et de l’évaluation. Enfi n, ces bilans sont précieux au moment où il a été demandé aux SRA de réunir les matériaux nécessaires à la construction d’une programmation scientifi que de l’interrégion avec le concours de la communauté archéologique. Les réfl exions contenues dans ce bilan devront naturellement être prises en compte lors de l’élaboration de l’état des connaissances et ensuite lors des propositions de programmation qui seront soumises à débat. Le bilan quadriennal de la CIRA Ouest comporte six contributions ordonnées en fonction des découpages chronologiques traditionnels (de la préhistoire ancienne à l’époque médiévale), chacune organisant son propos soit selon des subdivisions chronologiques, soit selon des thématiques. Au-delà des données chiffrées, les rédacteurs s’attachent aux résultats, soulignent les diffi cultés et les perspectives et formulent des recommandations. Ils doivent être remerciés d’avoir accepté cette charge supplémentaire après quatre années d’expertise, tâche extrêmement lourde et, faut-il le rappeler, totalement bénévole. Bernard Mandy, alors qu’il venait de quitter ses responsabilités de conservateur régional des Pays de la Loire, a bien voulu, avec le concours de Louise Leroy-Costes, secrétaire de la commission, réunir l’appareil critique qui soutient l’analyse et le traduire sous forme de tableaux synthétiques. La cartographie a été réalisée par Thierry Lorho, ingénieur au SRA Bretagne. 2. PRESENTATION DE L’INTER REGION OUEST (B RETAGNE , B ASSE -N ORMANDIE , HAUTE -N ORMANDIE , P AYS DE LA L OIRE ) CADRE GÉOGRAPHIQUE ( VOIR CARTES 1 ET 2) L’interrégion Ouest, qui regroupe quatre régions administratives, est constituée d’un grand massif péninsulaire et ancien - le Massif Armoricain - de faible altitude mais accidenté et varié, et de terrains sédimentaires qui forment les lisières occidentales du Bassin Parisien et dessinent une ceinture de plaines et de plateaux. Les quatre régions, comprises entre Seine et Loire, se caractérisent aussi par une importante façade littorale. Un tableau des principales données permet de mesurer le poids de cette interrégion : environ 16 % de la population nationale sur 16,4 % du territoire métropolitain, et 13,8 % du PIB, mais aussi d’en comparer les composantes. Superfi cie Nombre de Région Population PIB 2006 (km²) communes M hab densité % nal M € % nal Bretagne 27.208 1268 3,081 113 4,9 % 78.035 4,4 % Basse-Normandie 17.589 1813 1,449 82 2,3 % 34.064 1,9 % Haute-Normandie 12.317 1420 1,811 147 2,9 % 46.853 2,65 % Pays de la Loire 32.082 1502 3,426 107 5,5 % 89.530 5,1 % Total 89.196 6003 9,767 16 % 248.482 14,1 % 9 Commission Interrégionale de la Recherche Archéologique Cette région de l’Ouest, demeurée longtemps à dominante rurale et relativement enclavée, connaît, depuis deux décennies, un développement démographique et économique marqué par une extension de l’habitat groupé (extension des villes, multiplication des lotissements en périphérie des agglomérations, urbanisation du littoral), la création de nombreuses ZAC, la modernisation du réseau routier, et la multiplication des contournements d’agglomérations. La cartographie des opérations d’archéologie préventive met en évidence le zonage de cette artifi cialisation du sol là où elle a fait l’objet de prescriptions. On y reconnaît les principaux bassins d’activité (plaine de Caen, bassin de Rennes, vallées de la Seine et de la Loire, littoral vendéen) ou encore les tracés linéaires (Autoroute A28 Rouen-Alençon).