Histoire des bourses de valeurs 1 Histoire des bourses de valeurs

L'histoire des bourses de valeurs s'est faite progressivement, par la réunion de plusieurs conditions nécessaires: existence de sociétés par actions, connexions entre places internationales, accumulation du capital par la dette publique ou le négoce de matières premières, grands projets d'infrastructures pilotés par l'État: Banque centrale, marine, barrage, canaux. Autres étapes importantes, les spéculations successives sur des marchés en émergence ou des technologies : épices des Indes, commerce dans le Pacifique, Mississippi, mines en profondeur, chemin de fer, électricité, télécoms, informatique. Les bourses étaient mondialisées et opéraient en symbiose bien avant l'invention du télégraphe. Depuis plusieurs siècles, elles sont sophistiquées (options, ventes à terme). L'augmentation du nombre de sociétés cotées n'a vraiment eu lieu qu'au premier tiers du XIXe siècle, et l'arrivée de sociétés industrielles dans son dernier quart, alors que la révolution industrielle est déjà largement engagée. La plupart des krach ont eu lieu au XIXe siècle et les principaux grands marchés boursiers haussiers au XXe siècle (années 1920, années 1950 et années 1990), grâce de fortes croissances économiques, que symbolisent ensuite Petrobras, Gazprom, Mittal et Petrochina, les nouveaux géants des Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (BRICS).

XIIIe et XIVe siècles

Les moulins du Bazacle, première société par actions

C'est en 1250 que Toulouse a vu naître la première société dont les actions pouvaient s'échanger, leur prix variant en fonction de la conjoncture économique. La Société des moulins de Bazacle regroupait 60 moulins flottants, dits à « nef », sur la Garonne. Ces moulins étaient répartis entre trois lieux distincts : "La Daurade", "Le Château narbonnais" et "Le Bazacle". La chaussée du Bazacle, faite de pieux de chêne, traversait en biais la Garonne, sur une longueur d’environ 450 mètres. Toulouse, qui comptait entre 30 000 et 60 000 habitants, assurait les débouchés commerciaux de ces moulins flottants. La chaussée du Bazacle aujourd'hui

Chaque associé recevait un papier notarié, en contrepartie de sa participation dans la société. En fin d’année, il touchait en nature, c’est-à-dire en farine, sa part des bénéfices. Les rendements pouvaient atteindre entre 10 % et 25 % par an[1]. Les actions étaient échangées sur un marché libre comparable à la Bourse[2]. Chaque année, une assemblée était organisée pour élire les administrateurs, le trésorier et le receveur des grains[3]. La Société des moulins de Bazacle est restée cotée jusqu'en 1946, sous le nom de Société toulousaine d'électricité de Bazacle. Histoire des bourses de valeurs 2

Venise, première place pour l'échange de parts dans des navires À Venise, le quartier du Rialto était proche d'une vraie bourse des valeurs, selon l’historien Fernand Braudel. Les marchands du grand commerce mondial y échangeaient des participations dans les galères vénitiennes, divisées en « carats », et mises aux enchères. Ce système de l’Incanto des galées du marché[4] a permis à Venise d'entreprendre à partir du XIVe siècle des aventures maritimes à très grande échelle. À son apogée, au milieu du XVe siècle, la ville armait une flotte évaluée à 6 000 galères vénitiennes, lui permettant de prendre des risques, sous forme de convois réguliers, pour régner sur la Méditerranée, au détriment des grands rivaux comme Gênes, Bruges et Anvers. Ce système est créé dès 1283, sous régie d'État, deux ans après la difficile victoire militaire de Chioggia contre Gênes. L'État vénitien veut alors acquérir une taille suffisante pour assurer la sécurité de la Lagune de Venise. Il faut attendre 1315 pour les deux premières enchères, à but clairement commercial, concernant les lignes menant à l'Angleterre et aux Flandres[5]. Le canal de Porta Nova, entrée de l'Arsenal de Venise L'État vénitien créé en 1347 une troisième ligne menant à Alexandrie, en 1374 une quatrième vers Beyrouth, en 1402 une cinquième vers Aigues-Mortes, puis en 1436 une ligne reliant les ports de la côte africaine à l'Espagne. La création de cette "Bourse du Rialto" stimule la construction des flottes marchandes, qui nécessite, entre 1303 et 1325, le quadruplement de la superficie de l'arsenal de Venise, protégé par une enceinte secrète de 25 hectares, qui devient le premier site industriel du monde.

Bruges, première place européenne, relie Baltique et Méditerranée Bruges était le grand partenaire commercial de Venise, au moment où la cité italienne a étendu son rayonnement, mais aussi un précieux partenaire financier. La première Bourse moderne aurait ainsi été créée au XIIIe siècle à Bruges[6], lorsque les représentants des comptoirs implantés dans la ville prirent l'habitude de se réunir devant l'hôtel de la famille Van der Buerse[7]. Les principaux comptoirs, appelés « nations », se partageaient les maisons sur la place Ter Buerse. Une nation était une association de marchands étrangers, qui louait le plus souvent ses propres bâtiments. Les marchands y échangeaient les monnaies de toute l’Europe et fixaient les prix futurs des marchandises, ce qui nécessitait d'anticiper l'évolution de l'offre et de la demande aux quatre coins du monde connu. « Des Espagnols, des Italiens, des Anglais, des Allemands, des Orientaux s’y rendent, bref, toutes les nations ensemble », racontent les carnets de voyage d’Hieronymus Muenze, un médecin allemand de Nuremberg en 1495. Bruges a joué un rôle majeur dans la naissance du marché des valeurs[8]. Sur fond de déclin des foires de Champagne, elle a facilité aux Italiens l'accès à l’Europe du Nord, au croisement des empires commerciaux italiens et du réseau de villes commerciales de la Hanse[9]. Histoire des bourses de valeurs 3

XVe et XVIe siècles

Anvers, première place mondiale, relie l'Inde à l'Amérique Le port de Bruges s'ensabla et Anvers prit le relais grâce à son port sur l'Escaut, alors principale artère fluviale des Flandres et du Hainaut, les deux régions de l'Europe les plus actives. Anvers devient la capitale de l'imprimerie Plantin, après l'invention de la presse à imprimer par Gutenberg. En 1508[10], la couronne du Portugal décide d'y installer la Feitoria de Flandres, pour ses navires qui reviennent chargés d'épices des Indes. Anvers leur fournit l'argent des mines autrichiennes du Tyrol, puis celui du Mexique, car elle appartient à l'Empire espagnol. Anvers n'a pas de vraie banque[11], ni même de flotte de commerce, et il n'est pas question comme à Venise d'écrire les dettes dans un seul livre de comptes. La place flamande développe alors les lettres de change qui peuvent être escomptées[11]. L'achat à terme se développe : il arrivait « de plus en plus fréquemment » que la date des livraisons soient reportées, l'écart de temps « permettant d'escompter la hausse ou la baisse » du cours des marchandises[12]. Vers le début du XVIe siècle, les transactions se concentrèrent à Anvers, qui devient une place pour les négociants de tous les peuples et toutes les langues. La Bourse d'Anvers est un bâtiment, aujourd'hui disparu, de grande taille où se retrouvent marchands et financiers, espagnols et flamands, allemands et portugais, italiens et suédois. En 1592 apparut la première cote publiant la liste des produits cotés[13]. Très vite, les Espagnols amènent des marchandises de toute l'Amérique latine, en particulier du Potosi péruvien après 1560 et les convois portugais poussent jusqu'au Japon, convertissant au catholicisme la La Casa de la Moneda, où était frappé l'argent de région de Nagasaki. Potosí, convoyé à travers l'Océan jusqu'à Anvers

Lyon, première place des emprunts publics à long terme

Lyon fut en 1540 la première des bourses des valeurs régionales françaises, qui ont d'abord été des bourses de commerce. Toulouse remonte à 1549 et Rouen à 1566. Viendront ensuite Bordeaux, Lille, Marseille, Nancy et Nantes. « Création des marchands italiens » comme Laurent Capponi, venu de Florence, Lyon centralise les nouveaux échanges sur les effets de commerce et l'escompte[14], qui font le succès d'Anvers à la même époque. Spécialiste du commerce de gros, grande organisatrice de foires depuis 1463[15], Lyon est « censée donner la loi à toutes les autres places d'Europe[16] ». Vers 1550, c'est une grande ville de soyeux la capitale de l’imprimerie européenne, avec près de 100 ateliers dans la rue Mercière et ses voisines, même si nombre de marchands français s'établiront ensuite à Anvers, nouvelle rivale[17]. Les banques italiennes de Florence et Lucques, implantées à Lyon, fusionnent : la Banque Gadagne est absorbée par les Capponi[18]. Elles prêtent aux souverains espagnols et français qui se combattent. Le banquier Albisse Del Bene, issu d'une famille d'exilés La Rue Mercière et ses voisines réunissaient une florentins est munitionnaire des armées et contrôle la levée des impôts centaine d'imprimeurs de Lyon dans toutes les régions de [19]. Histoire des bourses de valeurs 4

Henri II lance à Lyon en 1555 le Grand Parti de Lyon, un emprunt de deux millions d'écus sur 11 ans, à intérêt de 16 %, « taux très supérieur aux précédents », de 12 % en moyenne[20]. Les trois-quarts de l'emprunt sont d'anciens crédits, rassemblés et refondus. Jusque là, le déficit royal était comblé par des emprunts à trois mois, renouvelés à l'échéance. La plupart des créanciers suisses le boudent, jugeant l'échéance trop longue: ils envoient seulement 29000 écus à Lyon[21]. La nouvelle créance séduit cependant par sa clarté et sa visibilité. Pour souscrire, « des femmes vendirent leur bijoux, des domestiques engagèrent leurs économies » des « marchands turcs souscrivirent par l'intermédiaire de leurs hommes de paille 500 000 écus[20] ». Mais deux ans plus tard, sa valeur chute : la banqueroute espagnole génère

Marchands de soies à la Renaissance une défiance envers toutes les dettes publiques. Le 20 novembre 1557, peu après la prise de Cadix par des Anglais, Philippe II d'Espagne annonce qu'il cesse de payer les intérêts à ses nombreux créanciers, jusque-là rassurés par les colonies espagnoles du Mexique et du Potosi, hauts lieux de l’histoire des mines d'argent.

« Le bruit se répandit, grâce aux feuilles imprimées », aux « quatre coins de l'Europe[22] ». Albisse Del Bene se fait le porte-parole de la communauté bancaire internationale. Il tente, sans succès, de convaincre Philippe II d'Espagne d'aménager sa dette[23]. Après le krach de 1557, la banque Capponi quitte Lyon pour . En 1604, Sully, ministre des Finances d’Henri IV réduit de 40 % les montants du Grand Parti de Lyon et ramène de force le taux d'intérêt à 4 %.

La première nationalisation de dette, par Thomas Gresham

En Angleterre, les nouveaux souverains anglicans du XVIe siècle confisquent les biens de l'Église mais sont confrontés à des difficultés financières liées à l'inflation : le "Great Debasement" de 1543, ou "grande dévaluation", divise par quatre la proportion d'argent dans les pièces de monnaie. Elle tombe à seulement un quart du poids total en 1551. C'est la crise monétaire anglaise des années 1550, cinq ans avant le krach des emprunts d'État français du Grand Parti de Lyon. En 1560, Élisabeth Ire nomme ministre des Finances Thomas Gresham, qui a fait sa carrière de financier à la Bourse d'Anvers, où il avait réduit la dette britannique. Il propose à la Reine de lancer ses emprunts sur le marché national, plutôt que de continuer à recourir aux financiers étrangers[24]. Il décide parallèlement un retour aux parités antérieures, dans l'espoir de juguler l'inflation et même de faire baisser les prix, qui « avaient doublé ou triplé en quelques années », selon l'historien Sir Thomas Gresham - Portrait par Anthonis Mor, vers Fernand Braudel[25]. 1554 Élisabeth Ire d'Angleterre, satisfaite, lui demande de reproduire à Londres le fonctionnement de cette Bourse d'Anvers. Le Royal Exchange est construit en 1565, pour accueillir les échanges qui avaient lieu rue des Lombards, fief des Italiens de Londres depuis le Moyen Âge[26]. Les grands bailleurs de fonds, les importateurs des Indes, sont obligés de partager les salles de l'édifice avec une foule de petits spéculateurs et courtiers anglais[26]. Le Royal Exchange est envahi aussi, à la fin du XVIIe siècle, par les négociants juifs et protestants venus de Hollande. Leur présence suscitant des remous, ils fondent, dans des cafés, une bourse Histoire des bourses de valeurs 5

concurrente, informelle et plus efficace, le London Stock Exchange. À Paris, la prolifération des « courratiers », suscite un édit de Charles IX fixant les règles de la profession en 1572. En 1639, le terme est abandonné pour celui d'« agent de change ». Sur le Pont au Change, alors en bois, on échange les centaines de monnaies différentes issues des quatre coins du Royaume. Le cambiste a son banc, rompu en cas de problème, d'où le mot « banqueroute ». Un bâtiment spécialisé est édifié en 1613 sur le lieu des échanges, au Pont Neuf[27]. Dans les villes italiennes, les échanges ont lieu aussi sur un pont, le Ponte Vecchio à Florence et le Rialto à Venise.

XVIIe siècle Le XVIIe siècle, appelé aussi siècle d'or néerlandais, voient ces derniers bâtir une métropole, dont la population quadruple en quelques années : Amsterdam devient la capitale mondiale de l'imprimerie, de la finance et de la navigation, grâce à l'afflux de réfugiés protestants, qui amènent leur or, leur savoir-faire et leur soif de revanche. Le même phénomène se produira à la fin du siècle à Londres, envahie par une armée hollandaise comptant des milliers de réfugiés protestants français.

A Amsterdam, première cotation d'une multinationale

La Flandre protestante est soumise en 1576 au Sac d'Anvers par les armées espagnoles et fuit à Amsterdam, où elle crée la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Dès 1602, une augmentation de capital de 6,5 millions de florins, l'équivalent de 64 tonnes d'or[28], la dote de fonds propres[29] dix fois supérieurs à ceux de sa rivale, la Compagnie anglaise des Indes orientales, fondée en 1600[30]. Les Peinture de Hendrick Cornelisz Vroom, vers 1600 : départ de voiliers de la Compagnie Hollandais avaient déjà envoyé en Asie néerlandaise des Indes orientales. 65 navires dispersés en 14 flottes, entre 1598 et 1602[31], et touché le Japon dès 1600. De 1638 à 1668, les mines argent japonaises apportent un appoint décisif au commerce néerlandais en Asie[32]. Parmi les premiers actionnaires de la compagnie, 38 % ont fui les guerres de religion et l'empire espagnol[33]. Les immigrés forment aussi la majorité des 320 actionnaires de la Banque d'Amsterdam, créée en 1609, et jusqu'à 80 % de la population de Middelburg et Leyde, nouvelle capitale européenne de l'imprimerie, qui prend le relais d'Anvers.

La valeur des actions est multipliée par douze en 118 ans, passant de 3 000 florins en 1602 à 15 300 florins en 1670, puis 36 000 en 1720. Les dividendes dépendent des cargaisons ramenées et représentent 7,84 % de la valeur boursière de l'action en 1670 puis 3,33 % en 1720[34]. La compagnie a deux comptabilités, l’une à Amsterdam, l’autre à Batavia, d'où elle importe les précieuses épices, qui servent de monnaie en Occident, où l'on "paie en espèces". Le nombre de bateaux utilisés augmente fortement jusqu'en 1670 avant de décliner.

Année 1641 1651 1659 1670 1680 1700 1725 1750

[35] Navires hollandais en Inde 56 60 83 107 88 66 52 43 Histoire des bourses de valeurs 6

La Bourse d'Amsterdam est bâtie que 9 ans après la création de la Compagnie des Indes orientales (Verenigde Oostindische Compagnie), dont les actions sont d'abord échangées sur le Damrak, une rue d’Amsterdam. En 1607, le conseil municipal confie à l'architecte Hendrick de Keyser la construction d’une bourse des matières premières, ouverte en 1611. De brique et de pierre de taille, le bâtiment fait 69 mètres sur 39, avec un péristyle de 46 piliers numérotés "pour distinguer les places où se tiennent les marchands". Il enjambe le Rokin, qui est encore un canal. Ouvert tous les jours ouvrables, au son d'une cloche, de midi à 14 heures, il peut contenir environ 4600 personnes[36]. Au départ, seules des actions à livraison immédiate étaient négociées, mais Le bâtiment de la bourse de Hendrick de Keyser. très vite des options et des contrats à terme les rejoignent[37]. La spéculation à terme « avec toutes ses finesses et finasseries, a fait ses classes et ses maladies à la Bourse d'Amsterdam[38] ».

Très actifs dans la négociation des actions, les immigrés juifs d'origine portugaise ont créé la Gazeta de Amsterdam[39], un journal économique diffusé deux fois par semaine, entre 1675 et 1702, et rédigé en espagnol afin de toucher la diaspora des juifs sépharades, implantée aussi à Curaçao, Livourne ou Bayonne, et qui joue un rôle important dans l'histoire de la culture du cacao. C'est le plus ancien périodique de l'histoire juive. Amsterdam voit aussi des échanges sur la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, qui va s'emparer d'une

Indice des prix standards des contrats de bulbes partie du Brésil portugais, tandis que la tulipomanie, spéculation sur les de tulipe tulipes, a lieu dans des bars et auberges. En trois mois, entre novembre 1636 et février 1637, les prix des contrats d'achat de tulipes sont multipliés par douze, dans une frénésie d'achat qui suscite moqueries et réprobation. À partir de février 1637, les prix s'effondrent en seulement trois semaines : c'est le « krach des tulipes ».

Rentes constituées et Louis d'or, premiers placements refuge En 1640, Louis XIII réforme le système monétaire français, en créant le Louis d'or ou écu d'or, pour succéder au franc. Ce nouveau système monétaire tiendra jusqu'à la Révolution française[40]. Il est basé sur une maxime : "tout ce qui est rare est cher". L'argent des mines du Potosi et du Mexique arrivant massivement par le biais de l'Espagne, l'or devenait comparativement plus rare. L'histoire des mines d'or montre qu'après 1645, le poids de l'argent extrait chaque année dépassait de 60 fois celui de l'or. Parallèlement, les rentes constituées se sont développées en France aux XVIIe et XVIIIe siècles pour pallier l'absence de crédit bancaire. L'immense majorité du crédit passait par ce système de rente, qui a freiné l'esprit d'entreprise. Histoire des bourses de valeurs 7

Colbert déteste « le rentier : économiquement il le perçoit comme un oisif parasitaire dont les capitaux ne s'investissent ni dans l'industrie ni dans le commerce, et politiquement, il le perçoit comme un danger[41] », écrit l'historien Michel Vergé-Franceschi. Le ministre des finances a tenté de forcer les rentiers à investir dans les manufactures et Compagnies européennes fondées au XVIIe Louis d'or de Louis XIII siècle, en particulier dans les années 1660. Les quittances de rachat de la seconde moitié du XVIIe siècle, « résultant de la politique de remboursement des rentes engagée par Colbert, laquelle donne lieu à des édits spécifiques pour chaque type d’émission" ont finalement échoué. Les rentes constituées se développent plus que jamais après sa mort, au détriment des manufactures. La fiscalité y contribue : en cas d'échanges d'immeubles contre des rentes constituées, le lods et ventes, ou droit de 8 % (l'ancêtre du droit de mutation), n'était pas exigible[42]. Les rentes constituées subiront plus tard la concurrence des créances sur l’État français, qui rapportent en moyenne 7,5 % des sommes prêtées en 1788. C'est deux fois plus qu'en Angleterre (3,8 % en moyenne), pays dont la dette publique est pourtant plus élevée d'environ 50 %, pour une population trois fois moindre[43]. Il est vrai que Londres « publie régulièrement son budget et paie scrupuleusement ses créanciers »[43], tandis que Versailles « fait régulièrement banqueroute et cultive le secret comptable », selon l'ouvrage de Necker, L'Administration des finances de la France[44] », qui devient en 1784 le premier best-seller politico-financier, avec 12 000 exemplaires vendus en un mois[45].

Révolution britannique, six fois plus d’entreprises cotées en une décennie La Glorieuse Révolution, menée en 1688 par une partie des britanniques, avec l'aide d'une armée d'invasion franco-hollandaise dirigée par Schomberg, a chassé le roi d'Angleterre Jacques II. Elle déclenche la Révolution financière britannique : création de la Banque d'Angleterre, des compagnies d'assurances, comme le Lloyd's of London, et boom de la dette publique, pour financer la Royal Navy. Daniel Defoe se moque des financiers hollandais qui multiplient les astuces pour la placer: loteries, obligations sur la marine, ou emprunts convertibles en actions, qui inspireront le système de Law. Entre 1688 et 1702, elle passe de 1 à 16,4 millions de livres[46]. De 1702 à 1714, elle triple pour atteindre 48 millions de sterling, dont la majeure partie pour la Marine[47]. La Royal Navy compte 272 vaisseaux dès 1702, 77 % de plus que sous Cromwell. Son superviseur entre 1692 et 1699, Edmund Dummer, lui impose des formats standards, visés par le Parlement[48], pour rendre interchangeables les composants, en La Banque d'Angleterre, pilier des banques de valorisant les innovations de Thomas Savery. Les chantiers navals de province et pompe d'amorçage de la dette publique, pour financer la "Royal Navy". cale sèche de Portsmouth et Plymouth se développent, la valeur du premier étant triplée en dix ans[49]. Dès 1741, la flotte anglaise est trois fois celle de la France[50]. Le Board of Ordnance vérifie les contrats d'approvisionnement de la Royal Navy, dans une politique d'aménagement du territoire. La dette publique a un taux d'intérêt faible, grâce à l'intervention de la Banque d'Angleterre et une solide fiscalité, assise sur la Land Tax, proportionnelle aux surfaces possédées, qui Histoire des bourses de valeurs 8

représente 52 % de l'ensemble des recettes en 1696[51], sous l'autorité d'une administration fiscale renforcée[52]. La Banque d'Angleterre a aussi pour mission de sécuriser les country banks de province, créée par des banquiers improvisés (bonnetiers, tisserands, brasseurs, meuniers ou commerçants en fer). Elles seront une douzaine dès 1750, puis 120 en 1784 et 290 aux environs de 1797[53]. Pour l'historien Robert Mandrou[54], l'une des principales innovations est "l'essor des sociétés anonymes par action, au détriment des compagnies à chartes détentrices d'un monopole d'État". La City privilégie les "associations libres, constituées par les marchands, sur des bases financières précises et soumises aux seules règles du marché londonien, par l'intermédiaire de la cotation en Bourse. Dans la dernière décennie du XVIIe siècle, ces sociétés se multiplient, à tel point qu'en 1700, il s'en trouve 140 dûment recensées sur la place de La "Navy" triomphe à La Hougue, 1692 Londres. Leur nombre n'était que de 24 en 1688. Leur prospérité draine les capitaux anglais et étrangers, en particulier hollandais". Le négoce des actions se concentre autour de City's Change Alley, dans deux cafés : Garraway's et Jonathan's, où le huguenot John Castaing publie en 1692 une première liste d'actions intitulée « Le cours des échanges et autres choses ». Le Jonathan's sera renommé « London Stock Exchange » en 1777, en s'installant dans un vrai bâtiment dédié. Parmi les trois sociétés par actions créées dans les années 1700, dans les Mines de charbon de Newcastle, la Blyte Coal Company. Grâce à des wagons roulant sur 6 kilomètres de rails en bois, son concurrent Charles Montagu (1658-1721) devient dès 1703 le premier producteur, avec 70 000 tonnes par an, d'un charbon anglais profitant du brevet déposé en 1698 par Thomas Savery, qui diffuse dans la presse en 1702 un croquis simplifié de sa pompe à vapeur. Cinq ans après, Abraham Darby réussit la "fonte au coke".

Le dynamisme de la presse favorise ces évolutions : de 1688 à 1692, 26 publications sont créées[55]. La City naissante est la première lectrice de cette presse tournée vers l'étranger et la vie politique, le Parlement ayant pris le pouvoir. The Athenian Mercury, de Daniel Defoe, apparaît en 1691. Un pasteur français, Jean de Fonvive, gagne une fortune, 600 sterling par an[56], avec son Post Man, alimenté par la diaspora des Huguenots[57]. On lui propose de devenir éditorialiste de la London Gazette[58]. Abel Boyer (1667-1729), arrivé de Castres en 1689, édite le Post Boy: 3.000 exemplaires contre 3.800 pour le Post Man, des chiffres énormes pour l'époque. Un troisième "quasi-quotidien" national, le Flying Post, sort aussi en 1695, les mardi, jeudi et samedi, pour les envois du Royal Mail. Un autre huguenot, Pierre-Antoine Motteux, fonde dès 1692 le Gentleman's Journal[59], mensuel qui gagne le premier public féminin. Le Norwich Daniel Defoe, soutien de la Révolution, fonde un Post paraît en 1701 dans la région lainière du Norfolk, disputant le rôle journal en 1691 de premier quotidien de l'histoire au Daily Courant fondé le 11 mars 1702 par le libraire Edouard Mallet au-dessus du White Hart pub à Fleet Street[60]. Comme le Post Man, il compile des nouvelles de l'étranger. Les écrivains contribuent à l'ébullition: Daniel Defoe fonde en 1704 le Weekly Review. Jonathan Swift est rédacteur en chef de l’Examiner fondé en 1710. Les Tatler et Spectator, sont fondés en 1709 et 1711 par Richard Steele et Joseph Addison. Histoire des bourses de valeurs 9

XVIIIe siècle En France, les grandes spéculations associent le potentiel de croissance du Mississipi sous forme d'actions échangées contre la dette royale, qui absorbe les fortunes issues des raids corsaires et de la traite négrière. Aux États-Unis, on commence aussi par spéculer seulement sur les terres du Mississipi et des obligations du gouvernement, qui doit financer en 1884 la création de l'US Navy. En Angleterre, où la dette publique rapporte deux fois moins d'intérêts, en raison d'un fisc très développé, la spéculation se focalise à la fin du siècle sur des sociétés de canaux, qui permettent de compléter les réseaux publics des Turnpike Trusts et des Aménagements de rivières anglaises: Aire and Calder Navigation (1703), Weaver Navigation (1721), Mersey and Irwell Navigation (1723), Navigation Douglas (1743) et les écluses de la Tamise.

John Law dissout la dette de Louis XIV dans le Mississippi

En 1698, 172 artisans écossais souscrivent à la Compagnie du Darién du financier écossais William Paterson, qui installe une colonie sur l’isthme de Panama, pour le commerce dans les "mers du Sud", prometteur selon les récits autobiographiques des pirates Lionel Wafer et William Dampier. Les 2 000 colons écossais sont décimés par la malaria, mais le mythe perdure, car des armateurs malouins bâtissent d’immenses fortunes dans ces "mers du Sud", sur les côtes du Chili et du Pérou, comme Noël Danycan de l'Epine (1651-1731)[61], fondateur de la Compagnie royale de la mer du Sud (1698) et d'autres "cap-horniers". En 1711 émerge une compagnie des mers du Sud anglaise alimentant une intense spéculation, la South Sea Bubble, jusqu'au krach de 1720.

Un autre financier écossais, , est appelé à la rescousse quand À en juger par les nombreux trous d'aiguille : les Louis XIV meurt en laissant une dette de 3,5 milliards de livres[62], derniers billets ont beaucoup circulé. soit dix années de recettes fiscales[63]. Le Régent recommande Law au contrôleur des finances Desmarets. Sur le modèle de la Banque d'Angleterre, l’édit du 2 mai 1716 crée la Banque générale, au capital de 6 millions de livres, réparti en 1 200 actions. Ses billets, convertibles en or, peuvent être reçus

comme impôt. Ses actions sont échangeables contre les créances sur l’État. S’inspirant de la Compagnie des mers du Sud, Law créé une nébuleuse de sociétés. Monmartel investit 300000 livres[64] dans la Compagnie d'Occident de Duverney, rachetée par la Compagnie du Mississippi, qui récupère aussi le monopole de la Compagnie de la Louisiane d', première fortune de France, et acquiert, grâce à une

augmentation de capital, la Compagnie française des Indes orientales, installée rue Vivienne en 1719, puis la Banque Générale, rebaptisée "Banque Royale" la même année. Des publicités attirent en Louisiane des Alsaciens, qui Histoire des bourses de valeurs 10

fondent la ville Des Allemands (Louisiane). Rue Quincampoix, sous les fenêtres de la Compagnie du Mississippi, on s'arrache ses actions: toutes les maisons, « morcelées en bureaux se louèrent à des prix fous », un bossu se loua comme pupitre[65]. Une dame Chaumont, mercière à Namur, gagna 60 millions de livres et acheta la seigneurie d'Ivry-sur-Seine et l'hôtel de Pomponne[66]. Mais le château de cartes s’écroule le 17 juillet 1720. Dès cinq heures du matin, rue Quincampoix, une émeute oppose des milliers d'actionnaires: 15 personnes y périssent. Même scénario en août à Londres, lors du krach de 1720. L'action Compagnie des mers du Sud avait été multipliée par 9, épisode raconté par Daniel Defoe, Jonathan Swift et le physicien Isaac Newton.

Ancien régime: 1ères obligations à haut rendement La dette publique et les effets de commerce dominent la Bourse de Paris pendant les 70 ans précédant la Révolution française. Pratiquée par des banquiers et des détenteurs de rentes constituées[67], la spéculation à terme, avec liquidation mensuelle[68], devient majoritaire. Le marché est déjà sophistiqué: les textes officiels parlent d'un "jeu de primes", c'est-à-dire d'options d'achat et de vente, permettant de renoncer finalement à la transaction si le cours n'est pas au niveau espéré. La Bourse de Paris cote une obligation différente pour chaque taxe française, alors qu'il n'y a qu'une seule obligation à Londres. Le service de la dette représente la moitié des 620 millions de livres de dépenses du Roi de France en temps de paix[69]. Le rendement obligataire est en moyenne de 6,5 %, variant de 4 % en 1754 à 10 % en 1771[70]. C'est deux fois plus qu'en Angleterre (3 à 4 % en moyenne)[69], pays dont la dette publique est pourtant plus élevée d'environ 50 %[40] : 133 millions de sterling dès 1766, malgré une fiscalité britannique plus lourde depuis la création de la Land Tax.

Année 1720 1758 1787

fiscalité anglaise (livres/habitant) 19 23 34

fiscalité française (livres/habitant) 8 9 12

En 1720, le poids fiscal total est de 19 livres tournois par habitant en Angleterre contre 8 en France. En 1758, c'est 23 en Angleterre contre 9 en France et en 1787 34 en Angleterre contre 12 en France[71]. Au début, l'opération du visa de 1721 fait le ménage dans le Système de Law: 185 "agioteurs" sont frappés d'amende et leurs obligations confisquées, pour 187 millions de livres, deux fois plus que sous la Chambre de justice de 1716[72]. Pendant trois ans, les négociations sont déplacées vers les jardins de l'Hôtel de Soissons[36], pour les éloigner de la rue Quincampoix. L'arrêt du 24 septembre 1724 plafonne à 60 le nombre d'agents de change, des "officiers ministériels"[73] limités au rôle d'intermédiaire. Les clients doivent leur remettre l'argent avant la séance, qui a lieu tous les jours, sauf les dimanche et fêtes, de dix heures à treize heures[36]. La Bourse de Paris

est légalisée et installée dans un Évolutions des recettes et dépenses de la monarchie française de 1600 à 1715 en millions bâtiment dédié, de 38 toises sur 21 de livres tournois. (68 mètres sur 38), au 6 rue Vivienne, dans le "Jardin de la Compagnie des Indes", aujourd'hui "Jardin Vivienne"[74], en contrebas de la partie de l'Hôtel de Nevers[36] où la Compagnie a été installée en 1719[75]. C'est le lieu de l'ex-"Galerie Mansart" réalisée pour les Histoire des bourses de valeurs 11

collections d'art antique du Cardinal Mazarin[76], aujourd'hui "Galerie de photographie" de la Bibliothèque nationale de France. Avant le krach de 1719, l'ensemble de l'Hôtel de Nevers était occupé par la Banque générale de John Law. Son autre moitié, récupérée par l'Abbé Bignon, sera consacrée à la "Bibliothèque royale". La traverse réservée à la Bourse est bordée d'un péristyle, percé d'arcades donnant sur la rue, encadrant un préau sablé et peuplé de bancs. Tout proche, l'hôtel de l'Administration générale des loteries[77], à l'angle de la rue Vivienne et de la rue neuve des Petits Champs[78], et le Trésor royal. Tout deux remplacent la Compagnie des Indes à sa suspension en 1769[79], dont l'État détenait 20 % des actions et qui rapportait 20000 livres par an à , soit le salaire annuel d'un fonctionnaire[80]. L'arrêté du 30 mars 1774 institue la criée à haute voix et un "parquet" de négociation, surélevé d'un mètre. La Caisse d'Escompte, ancêtre de la Banque de France, apparaît en 1776 au 8 rue Vivienne [81]. Les transactions s'accélèrent dans les années 1780[82].

Les grandes spéculations de la fin du règne de Louis XVI Dans les trente dernières années du règne de Louis XVI, la colonie de Saint-Domingue accélère une expansion qui double sa production de sucre et décuple celle de café, générant des profits recyclés vers l'immobilier ou les emprunts royaux[83] émis pour finir la Guerre d’indépendance américaine. Les spéculateurs parient sur la victoire franco-américaine. Les dépenses militaires de l’expédition Lafayette creusent la dette publique. Pour éviter de nouveaux impôts, Necker, aidé par les banquiers de Genève, lève des emprunts pour 530 millions de livres dont 386 millions de livres sous forme de rentes viagères, qui rapportent des intérêts plus élevés[84]. Convergent aussi à Paris des capitaux de Hollande, Gènes et Espagne, attirés par le mécanisme de la spéculation à prime[85], proche des options. Nommé en 1783 par Après cinq ans de Guerre d'Indépendance américaine, une flotte française, Louis XVI, le contrôleur des finances, Calonne venue en renfort, isole l'armée anglaise dans la Chesapeake. Les dépenses militaires gonflent la dette royale. estime que spéculer en plus sur des actions, en stimulant le marché dans son ensemble, sera favorable au cours des emprunts royaux. La réorganisation de la Caisse d'escompte de novembre 1783 ranime ses actions, tombées de 5000 livres à 3500 livres lors de la disgrâce de Necker. Elles grimpent à 8000 livres[85]. Deux groupes apparaissent : les « haussiers », menés par Beaumarchais, et les « baissiers », dirigés par les banquiers Isaac Panchaud et Étienne Clavière. Le bruit court que le dividende semestriel passera de 130 à 180, voire 200 livres. Isaac Panchaud publie plusieurs brochures prouvant que c'est illusoire. Grâce au marché à terme, les « baissiers » vendent 20 000 à 30 000 actions de cette Caisse d'escompte qui n’en compte que 5 000. Histoire des bourses de valeurs 12

Calonne décide d'exclure des dividendes les bénéfices provenant de l'escompte des effets de commerce dont l'échéance va au-delà du semestre. Cet arrêt du 16 janvier 1785 déclenche l'hostilité des « haussiers ». Pour les rassurer, un second arrêt, huit jours après, interdit les transactions à terme de plus deux mois sur cette action[86], pour décourager les baissiers. Ces deux décisions aboutissent à transférer la spéculation, non pas vers la dette publique, mais vers les actions de la Compagnie des Eaux de Paris des frères Périer, qui exploite depuis 1782 à Chaillot une pompe centrifuge importée d'Angleterre, puis celles de la Banque de Saint-Charles de Madrid, qui profite de la pénurie de monnaie métallique. Calonne est embarrassé, car il avait fait racheter par le Trésor royal des actions de cette banque, dont il a été lui-même actionnaire, détenues par l’abbé d’Espagnac[87]. Inquiet du scandale, il lance le pamphlétaire Mirabeau contre la vague spéculative. L’opération réussit : après s'être envolés, les cours de la Banque de Saint-Charles de Madrid reculent, les spéculateurs se reportant sur la dette publique. Il interdit parallèlement à toutes Mirabeau, dont les pamphlets font la pluie et le beau temps à la Bourse personnes autres que les agents de change d’acheter ou vendre les effets royaux, même hors de la Bourse, dans les cafés[85]. Il interdit ensuite la négociation de titres étrangers puis supprime tous les marché à terme, par un arrêt du 7 août 1785. En 1786, il créera 60 postes supplémentaires d’agents de change[88].

Entre-temps est née le 3 juin 1785 une nouvelle "Compagnie des Indes orientales et de la Chine": le commerce avec l'Inde, porté par la conquête de cinq comptoirs lors du Traité de Paris (1783), est passé de 8 à 20 millions de livres depuis la suspension du monopole de la Compagnie française des Indes orientales en 1769. Elle émet pour 20 millions de livres d'actions[89], arme une quinzaine de bateaux et voit son action s'envoler, ce qui enrichit le spéculateur Étienne Clavière. Il recycle ses plus-values dans L'Entreprise de l'Yvette, créée par Defer de la Nouere, avec le soutien d'un autre pamphlet de Mirabeau, pour concurrencer la Compagnie des Eaux de Paris. Cette dernière voit ses actions s'effondrer à son tour dès l'été 1786. Elle réagit en se diversifiant, par la création de la Chambre d'assurance contre les incendies, au capital de 4 millions de livres. Trois mois après, Etienne Clavière et ses amis Jacques Pierre Brissot, baron de Batz et Étienne Delessert, qui avaient tous spéculé sur la baisse de la Compagnie des Eaux de Paris, créent à leur tour une société rivale, la Compagnie d'assurances contre les incendies[90], au capital de 8 millions de livres[91]. Ces deux premiers assureurs français proposent rapidement des contrats d'assurance-vie. Finalement, l'accumulation des scandales financiers fait chuter Calonne en 1787. Son successeur Loménie de Brienne renvoie les marchés à prime devant les tribunaux, par l'arrêt du 14 juillet 1787, met des bornes strictes à la cotation des emprunts royaux, et exclut les compagnies privées de la Bourse, à l’exception de la Caisse d'escompte. Histoire des bourses de valeurs 13

La canalmania des années 1790, première spéculation répartie

De 1789 à 1792, les journaux anglais parlent de canalmania : la spéculation boursière atteint des sommets sur les sociétés par action creusant les canaux. Pour la première fois, la spéculation se répartit sur un grand nombre d'entreprises du même secteur. En trois ans, 54 d'entre elles entrent en Bourse de Londres et lèvent un total de six millions de sterling. Les souscriptions sont annoncées dans les journaux. La société propriétaire d'un canal bien situé, au cœur du réseau fluvial de Birmingham voit son cours quadrupler en quelques années. Les progrès de la machine à vapeur stimulent la demande de charbon, qui circule sur les canaux, pour un coût divisé par deux : un cheval suffit pour tirer six barges reliées les unes aux autres, chargées de 30 tonnes. Chaque nouveau canal valorise le réseau de transport constitué des Turnpike Trusts, du cabotage commercial, permis par l'insularité de l'Angleterre, et des nombreux aménagements de rivières anglaises, réalisés après vote du Parlement pour dépasser les vieux conflits de propriété: Aire and Calder Navigation (1703), Weaver Navigation (1721), Mersey and Irwell Navigation (1723), Navigation Douglas (1743) et les écluses de la e Edmund Cartwright, dont la tisseuse à vapeur Tamise. Dès le premier quart du XVIII siècle, les voies navigables augmente la demande de charbon. représentaient 1160 miles, plus aucun point du territoire n'étant alors situé à plus de 15 miles d'un transport par eau[92]. Ce modèle inspirera au siècle suivant la France, qui disposait déjà de 4 grands fleuves, et surtout les États-Unis.

La forte demande de charbon des années 1789 à 1792, avec l'invention de la machine textile à vapeur du révérend Edmund Cartwright, accentue encore la spéculation. L'un des canaux les plus rentables sera celui de Leeds à Liverpool achevé en 1816[93]. Les actions chuteront avec la concurrence du chemin de fer, quand une vingtaine de compagnies ferroviaires entrent en Bourse de Londres en 1825. Plusieurs canaux se révéleront finalement inutiles. Dès 1830, un sur deux n'est plus rentable. Mais l'Angleterre est alors le seul pays européen à bénéficier de 6 000 kilomètres de voies navigables, dont un tiers de rivières aménagées et un tiers de canaux.

Philadephie devance New York et la domine pendant 47 ans

Dès la fin de la Guerre d'indépendance, et bien avant la création de quatre bourses rivales, les États-Unis vivent le Scandale de Yazoo Land, une intense spéculation illégale sur les sociétés achetant les futures "terres à coton" du Mississipi. Philadelphie accueille en 1784 la capitale fédérale, puis la première Bourse, sur Chestnut street[94], en 1790, année de l'émission d'un emprunt obligataire de 8 millions Tracé du canal Erié(en bleu) et des lignes de chemin de fer New York Central Railroad de dollars, pour restructurer la dette (violet), West Shore Railroad (rouge) des nouveaux États-Unis[95]. La première action cotée est en 1791 la Histoire des bourses de valeurs 14

First Bank of the United States, au capital de 10 millions de dollars, dont 20 % détenus par l'État. Le banquier franco-américain Stephen Girard la rachète en 1811, pour financer la Guerre de 1812. En 70 ans[96], les introductions en Bourse totaliseront 500 millions de dollars à Philadelphie, qui reste la principale Bourse américaine jusqu'à la Panique de 1837, même quand New York devient la première ville desservie par un service de paquebots vers l'Europe en 1817, puis en 1825 la première reliée aux plaines du Lac Ontario, par 600 kilomètres de voie d'eau. Le Canal Érié, sans émettre d'actions, draine l'essentiel des sept millions de dollars d'obligations américaines sur les canaux émises entre 1817 et 1826, surtout auprès d'investisseurs locaux, les étrangers privilégiant alors les emprunts de l'État de New York[97]. Boston et Baltimore sont rapidement distancées. L'accord de Buttonwood, qui réunit 24 courtiers le 17 mai 1792 sous un platane de Wall Street, anticipe sur les "Naval Acts" de 1794 et 1798, luttant contre les exactions des pirates franco-cubains par l'émission d'obligations pour financer la création d'une US Navy. Les anglais ont en effet confisqué les navires de guerre à l'Indépendance. Les 24 courtiers s'entendent pour ne facturer aucune commission inférieure à 25 cents. La dette publique augmente vite car la première taxe sur les propriétaires terriens, étendues aux maisons et censée financer l'US Navy, déclenche la "Fries Rebellion". Dès 1798, les 24 courtiers s'intéressent aussi à la première société privée, la "Compagnie d'assurance de New York"[98]. Parmi eux, Benjamin Mendes Seixas, Ephraim Hart et Alexander Zuntz, de la Synagogue de Shearith Israel, investissent aussi dans la création de la Bank of Rhode Island. Réunis jusque là au "Tontine's Coffe House", ils ouvrent le New York Stock Exchange en Représentation de traders sous le platane d'Occident (buttonwood tree) à Wall e 1817, sous la présidence de Nathan Street à la fin du XVIII siècle Prime[99]. Il ne côte alors que dix banques et 13 assurances, toutes locales[100]. En 1827, c'est 12 banques cotées et 19 compagnies d'assurances[101], en plus de 8 emprunts publics. Entre temps, la Second Bank of the United States est née en 1816 avec un capital de 35 millions de dollars. Le nombre total de banques, cotées ou pas, est passé de 232 en 1816 à 338 en 1818, dont 40 en un an pour le seul Kentucky[102], ce qui a déclenché la crise bancaire de 1819 puis l'invention en 1825 à Boston du système Suffolk, chambre de compensation pour les billets de banque. Jusqu’en 1831, seules des sociétés financières sont cotées aux États-Unis. En 1835 sur 15 non-financières, 3 opèrent dans l’éclairage au gaz et 8 dans le secteur mine/charbon, qui profite de succès du Canal Érié. La même année, quelques 704 banques américaines capitalisant 231 millions de dollars ont émis pour 203 millions de dollars de papier-monnaie[103], s'attirant les foudres du président populiste Andrew Jackson : la panique bancaire de 1837 affaiblit Philadelphie face à New York. Les deux villes sont reliées par le Pony express New York - Philadephie de Gerard Hallock depuis 1833, et New York profite des dimensions de son port, par lequel transite un tiers des exportations américaines dès le milieu du XIXe siècle[95]. Dès 1827, Arthur Tappan et Samuel Morse, fondateurs du Journal of Commerce, avaient acheté un schooner pour intercepter les navires apportant des journaux d'Europe et informer Wall Street plus vite. Wall Street reste cependant périphérique à Londres, d'où part la Crise boursière de 1825 sur les actions sud-américaines, puis l'Affaire de l'Emma Silver Mine. De 1830 à 1860, les investisseurs britanniques misent 250 millions de dollars sur les sociétés américaines de canaux et du rail[104] et la moitié de la dette publique américaine est détenue à l'étranger en 1853[97]. Histoire des bourses de valeurs 15

XIXe siècle Après leurs révolutions, les états français, américains et belges utilisent la Bourse pour financer des banques centrales et des sociétés de canaux. Objectif, rattraper le retard sur le modèle anglais. L'État pilote aussi l'expansion du chemin de fer, en tant qu'opérateur en Belgique, propriétaire des terrains en France et régulateur attentif dans les pays anglo-saxons. Les années 1820 en Angleterre et les années 1830 en Belgique voient se multiplier les introductions en Bourse. Quatre secteurs dominent d'abord : canaux, banque, chemin de fer et mine. L'Angleterre accroît son avance dans les quatre tout au long du siècle. La Belgique suit pour les mines et la banque, les États-Unis pour les canaux et le chemin de fer. En France, les banques sont absentes jusqu'en 1852 et souffrent de sous-capitalisation. Il faut attendre la fin du siècle pour voir cotées de nombreuses sociétés industrielles.

Révolution française et Empire: 1ères règlementations

La Révolution française voit la puissance publique entrer en jeu. Le législateur déplore que la Bourse ne soit "plus qu'un jeu de primes, où chacun vendait ce qu'il n'avait pas, achetait ce qu'il ne voulait pas prendre", c'est-à-dire un marché d'option, "où l'on trouvait partout des commerçants et nulle part du commerce". Il devient sévère : deux ans de prison et exposition publique du coupable, avec un écriteau sur la poitrine mentionnant: "agioteur". Ses biens sont confisqués. La corporation des agents de change est dissoute par la loi Dallarde de 1791[105]. Cette activité devient ouverte à tous, à la seule condition de ne pas en avoir d'autre. La loi du 30 août 1795 limite la durée des séances boursières à une heure, Assignat de 15 sols. Les assignats étaient gagés sur les "biens nationaux", entre 25 agents de change. Cinq d'entre eux réquisitionnés sont chargés de publier les cours dans la presse, ou par affichage. L’arrêté du 21 février 1796 exige que les transactions soient proclamées à haute voix, avec nom et domicile du vendeur et du dépositaire. Les assignats gagés sur les biens du clergé confisqués ayant été abandonnés le 19 février 1796, le Directoire impose une "rente perpétuelle de 5 %", par la loi du 30 septembre 1797. La dette publique est autoritairement réduite des deux-tiers, partie qui n'est plus remboursable qu'en "bons de Trésorerie"[105]. Sous Bonaparte, la loi du du 19 mars 1801 créé une "Compagnie des agents de change", au nombre de 71, dont 17 exerçaient avant la Révolution française[106]. Responsables sur leur fortune personnelle, ils ont le monopole de la négociation dans chaque bourse régionale: Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris et Toulouse. Le code du commerce de 1807 renonce à les placer sous la tutelle des marchands: ils sont officiers ministériels. Les Guerres napoléoniennes font des dégâts: sur les 115 nommés entre 1801 et 1815, 30 démissionnent, 12 sont destitués, 4 se suicident[107]. La Compagnie créée en 1818 une "caisse commune", après avoir été forcée d'emprunter pour renflouer des membres. Histoire des bourses de valeurs 16

En quinze ans, la Bourse de Paris change quatre fois de lieu. Fermée le 27 juillet 1793, elle rouvre sous le Directoire, le 10 mai 1795 au Louvre. Fermée à nouveau le 13 décembre, elle est rétablie le 12 janvier 1796 dans l'église des Petits-Pères devenue bien national, tandis que des échanges informels ont lieu au Palais-Royal, où la Bourse s'installe officiellement le 7 octobre 1807. Le 23 mars 1818, elle déménage dans un hangar sur le terrain de l'ex-couvent des Filles-Saint-Thomas[108], autre bien national, détruit après les exactions des "royalistes des Filles-Saint-Thomas", qui en avaient fait leur repaire. Sur ses ruines démarre en 1807 la construction du palais Brongniart, inauguré le 6 novembre 1826. C'est aussi l'année de l'ouverture, juste en face, du Théâtre des Nouveautés, qui laissera place en 1840 au Théâtre du Vaudeville. Le coût de la construction est La Bourse est installée à la Révolution dans la couvert par les souscriptions des agents de change, le gouvernement et Basilique ND-des-Victoires (IIe arrondissement), devenue bien national la mairie de Paris complétant.

Paris a été précédée par la Bourse de Milan, installée en 1801 dans le Palazzo dei Giureconsulti[109] et par la Bourse de Francfort, fondée en 1820[109] grâce aux efforts de Johann Jakob Bethmann (1717 – 1792)[110] et son frère Simon Moritz Bethmann. Première société cotée, la Banque nationale d'Autriche[111]. La "Francfort Wertpapier Boerse" créée en 1585[95] par des marchands pour établir un cours unique des monnaies, devenue une bourse aux effets de commerce au XVIIe siècle, centralise à la fin du XVIIIe siècle la négociation de la dette publique, quand la Banque de Bethmann fragmente et revend, par appel à l’épargne publique, les prêts à François Ier d'Autriche[112], engrangeant des profits supérieurs à ceux de l’ensemble des autres banques allemandes. Ludwig von Meseritz, chroniqueur de la Diète réunie à Francfort à partir de 1815, passe à la chronique boursière dans Les Affinités électives, journal de Johann Cotta et Goethe[113]. La Bourse de Berlin, créée en 1739 et réformée en 1805, ne prend son essor qu'en 1823, via des obligations prussiennes émises à Francfort[114], puis réalise dans les années 1840 ses premières émissions d’actions ferroviaires[115], grâce à un programme public de construction des voies ferrées[116], Francfort se limitant aux obligations d’État. La Bourse de Madrid est fondée elle en 1831[109]. La plus ancienne bourse suisse naît à Genève en 1850[117], suivie de Bâle (1866), Lausanne et Zurich (1873), Berne (1884), Saint-Gall (1887) et Neuchâtel (1905). Les trois premières relèvent d'abord de législations cantonales. En Asie, Tokyo est créée en 1878 par le ministre des finances pro-occidental Ōkuma Shigenobu, mais avec des employés en Kimono[118]. Hong Kong voit le jour en 1891, sous forme d'association de courtiers.

La "canalmania" française, premier grand retard sur Londres Inspirée par le succès de la canalmania anglaise au tournant du siècle, la Bourse de Paris en fait sa première matière spéculative. Mais les sociétés de canaux français ne valent que 19 millions de francs, soit 16 % de la capitalisation sur la période 1801-1815, le reste étant constitué de l'action Banque de France[119]. La dette publique héritée des guerres napoléoniennes pèse. Entre 1815 et 1848, la longueur des canaux français triple, grâce au plan Becquey du 5 août 1821[120]. Histoire des bourses de valeurs 17

En 1830[121], la Bourse de Paris cote 15 canaux, dont 5 totalisent 62 % des investissements[122] : canal de Bourgogne, canal de Roanne à Digoin, Compagnie des quatre canaux, canal de la Sambre à l'Oise, pour amener le charbon belge du Borinage et canal Rhin-Rhône, achevé seulement en 1833[123]. Les retards pris par le canal Crozat et le canal de Bourgogne au XVIIIe siècle pénalisent le réseau français. Les investisseurs s'en méfient. Du fait de transactions rares, la volatilité reste élevée : 23 % en moyenne entre 1822 et 1868, contre 13 % pour les autres actions[124]. Elle atteint même 34 % sur les actions de — jouissance, seul vrai capital des canaux, le reste étant constitué d'« Canal de la Sambre à l'Oise Écluse d'Ors. actions d'emprunt », en fait des obligations[125]. Sur un horizon d'un an, la hausse des cours moyenne ne dépasse pas 3 %.

A la City de Londres, des actions pour des billets de banque Le Palais Brongniart a aussi deux décennies de retard pour les banques. En Angleterre, la Famine monétaire des années 1800 a suspendu la convertibilité du sterling pendant deux décennies. Pour financer sa croissance, Londres prend le risque d'émettre les premiers billets de banque, malgré leur contestation, qui déclenchera la Panique de 1837. Lors des consultations précédant la loi du Bank Charter Act de 1833, Henry Burgess, secrétaire de l’association des Country banks et directeur de l'hebdomadaire Circular to banker défend cette politique et explique qu'en cas de moindre émission des billets de banque, le montant total des lettres de change se trouverait aussi réduit, en se basant sur une étude auprès de 122 banques[126]. La Bourse de Londres accueille 30 banques dès les trois années qui suivent le Bank Charter Act de 1833, puis 59 en 1836[127]. Parmi elles, la National Provincial Bank et la Westminster Bank[128], au capital assez solide pour émettre massivement des billets de banque. Résultat, la monnaie scripturale représente 55 % de la monnaie en 1844 en Grande-Bretagne contre seulement 10 % en France[129] où l'on utilise quasiment que des pièces de monnaie. Les actionnaires parisiens s'y intéressent pourtant: les deux premières sociétés étrangères cotées à Paris sont la Banca Romana en 1834 et la Banque de Belgique en 1835[130]. Les banques françaises, familiales, ont pour seule concurrence les caisses d'épargne. Il faut attendre la Révolution de 1848 pour la création de 65 "comptoirs d'escompte", ancêtres de la BNP[131]. L'État leur accorde un statut semi-mutualiste, en 1853[132]. Ils sont « bousculés par les récessions » car sous-capitalisés. Celui de Paris disparaît dans le krach causé par le corner sur le cuivre[133]. Le Crédit mobilier et le Crédit foncier sont créés en 1852. Le premier n'a que 60 millions de francs de capital: il fera faillite dès 1867.

Les banques de dépôt n'arrivent qu'en 1859, avec le Crédit industriel et commercial, qui investira dans la Banque franco-égyptienne. Il précède ses petites sœurs de province : Société marseillaise de crédit (1864) et [128] Le siège du Comptoir d'Escompte fondé en 1848, Crédit lyonnais (1863) . Le premier « poids lourd » est la Société devenu BNP-Paribas générale, fondée en 1864 sous le haut patronage des Rothschild. Elle s'inspire[134] de la Société générale de Belgique, cotée à Paris, par « l'énormité de son capital[131] »: 125 millions de francs, soit autant que le Crédit mobilier après 12 ans d'activité[135]. Histoire des bourses de valeurs 18

Ensuite, de 1849 à 1870, les banques émettent 16 fois plus d'actions que sur la période précédente[136]. Elles capitalisent 25 % de la Bourse de Paris puis 40 % lors de spéculation sur les immeubles Haussmann qui débouche sur la crise bancaire de mai 1873. Le krach de l'Union générale de 1882 ramène cette proportion à 25 %. La faillite du comptoir d'escompte[133] en 1889, puis celle de la SDCC en 1991 font peur. Quitte à prendre des risques, l'épargne française se tourne plutôt vers le transport maritime. Quitte à dépendre de l'immobilier, elle préfère les beaux immeubles des 4 « grands magasins » créés à Paris : Bon Marché en 1852, Louvre en 1855, Printemps en 1865 et Samaritaine en 1869.

Le charbon, grand succès mondial de l'indépendance belge de 1830

La Belgique devient dans la première moitié du XIXe siècle le 2e producteur mondial de charbon après l'Angleterre, en doublant sa production. Plusieurs centaines de puits belges existaient déjà autour de Liège, souvent sous forme coopérative. La Société générale de Belgique (SGB), fondée à la Révolution belge de 1830, investit les cinq années suivant dans une quarantaine d'entreprises, dont 15 aciéries et 7 mines de charbon, et les fait entrer en Bourse de Bruxelles. Parmi elles, la Marcinelle et Couillet, la Flénu[137], au capital de 4 millions de francs[138], et la Levant de Flénu. Les cours des deux dernières sont Mine de Crachet Picquery créée à Frameries par fusion en 1856 multipliés par 3,5 et 3,4 en vingt ans[139]. Stimulée par leur succès, la petite Compagnie des mines de Douchy française fait encore mieux au palais Brongniart : ses actions sont multipliées par 105 en un an[140],[141] après la découverte d'une veine de charbon près de Denain. Même s'il faudra attendre deux ans pour qu'elle produise un million de tonnes, les investisseurs prennent conscience que le gisement belge se prolonge vers l'ouest, jusqu'au Pas-de-Calais français. Grâce aux coulissiers, le charbon belge est coté aussi à Paris, où dès 1840 les pigeons de Charles-Louis Havas apportent à midi les cours de l'ouverture à Bruxelles. Malgré le morcellement de leur capital, les mines belges et françaises se concertent pour réguler l'offre mondiale de charbon[142] et tempérer les fluctuation des prix de vente. La cotation en Bourse des multiples concessions minières, dont les frontières étaient souvent disputées, facilite les rationalisations et le partage des infrastructures, comme lorsque la SGB créée en 1856 la Crachet-Picquery.

Le rail en 1847, un jeu capital où la dette tue

L'Angleterre vit dès les années 1820 une "Railway mania" qui balaie la "Canalmania": le rail représente 20 des 115 introductions en Bourse en 1825[143]. En 1830, Wall Street s'ouvre à son tour la Mohawk and Hudson Railroad. Mais le Palais Brongniart traîne les pieds : il n'accueille qu'en décembre 1836 la modeste ligne Paris - Saint-Germain-en-Laye. L'investissement ferroviaire en France est "en retard d'une décennie sur la Grande-Bretagne", selon l'historien Patrick Verley[144]. Un retard cependant moindre que pour les technologies du XVIIIe siècle, fonte au coke (trente ans) et tissage industriel (vingt Locomotive Seguin, 1829, à chaudière tubulaire ans). Entre 1835 et 1840, la capitalisation boursière française double, passant de 0,64 à 1,48 milliard de francs[145], dont 37 % pour les 20 compagnies ferroviaires[146]. Mais le réseau ferré français n'a toujours que 560 kilomètres en 1841. Il est financé surtout par des obligations, dans un pays habitué aux rentes constituées : les actions n'y représentent encore en 1840 que 2,7 % de l'épargne. Le coût des investissements et la concurrence font peur. Pour l'empêcher, on créé en France Histoire des bourses de valeurs 19

des lignes ferroviaires « à embranchement ». Timorés, les dirigeants des compagnies ferroviaires privilégient une rentabilité financière pure, reposant sur l'effet de levier et causant une sous-capitalisation. La « railway mania » française n'émerge vraiment qu'en 1844. Et quand elle se concrétise, l'année du krach de 1847, sur un milliard de francs levé en actions, plus de 60 % vient d'investisseurs anglais[147]. Les capitaux propres dominent au contraire le financement du rail anglais: plus d'un milliard de francs en 1839, contre un demi-milliard d'emprunts. Au même moment, l'investissement total français est quinze fois moins élevé[148]. Résultat, dès 1841 le réseau anglais a 225 kilomètres de rail exploités par million d'habitants, 17 fois plus que la France[149]. Opéré par 200 compagnies différentes, il représente en 1845 la moitié des 9200 kilomètres de rail en Europe[150], dont seulement 2300 kilomètres pour les 9 premières compagnies anglaises. En moyenne, leurs actions ont doublé depuis l'émission et leurs bénéfices représentent 5,5 % du capital investi[151].

Décennie puis année Années 1830 Années 1840 Années 1850 km posés en 1850 km posés en 1870

% du rail dans l'investissement (France) 0,8 % 6,7 % 12,7 % 3.000 en France 15.600 en France

[152] % du rail dans l'investissement (Angleterre) 9 % 28 % 15 % 10.000 en Angleterre 24.900 en Angleterre

Les capitaux viennent "des régions minières et manufacturières du nord de l’Angleterre", observe Henry Burgess en 1835 dans le Circular to banker[153]. Le London Stock Exchange ne s'y implique que lors de l’introduction en bourse du "Birmingham and London" et du "Grand Junction"[154]. Une bourse est fondée en 1845 à York par des amateurs de technologie[155]. Des dizaines de courtiers régionaux participent aux augmentations de capital dans les années 1840, le chemin de fer étant suivi par plus de vingt journaux anglais[156]. Dès janvier 1842, la loi créé la Railway Clearing House, qui mutualise les coûts (billets, contrôles, reversements d'une compagnie à l'autre) et institue des tarifs différenciés. Moins rentables mais plus prometteuses, les petites compagnies complètent les grandes, pour un maillage optimal du territoire. Les énormes quantités d’acier nécessaires à la construction des voies donnent une formidable visibilité à la sidérurgie anglaise, qui investit massivement pour bénéficier d'économies d’échelle. Ce système s'emballe en 1845 : le parlement anglais autorise 248 sociétés ferroviaires contre 37 en 1844 et 24 en 1843[157]. Dans les deux année qui suivent, 5700 kilomètres supplémentaires sont posés en Angleterre et 960 kilomètres en France. La sidérurgie française a moins bien anticipé cette croissance rapide: les prix du rail d'acier grimpent de 25 % en un an, à 400 francs la tonne en 1846[158]. Parmi les causes du krach de 1847, ce coût des investissements, "sous-estimé"[131]. Le krach est plus sévère pour les chemins de fer français, comparativement plus endettés que les anglais car moins solides en capitaux propres : au 30 juillet 1847, leur cours ont perdu 50 % à 75 % en douze mois. La seule ligne à résister est la Paris-Lille de la Compagnie du Nord des Rothschild. C'est aussi la seule bien capitalisée : 200 millions de francs apportés par 20 000 actionnaires en 1845[152]. La "Paris-Lyon" est sous-capitalisée avec seulement 200 millions de francs, pour un parcours deux fois plus long. En faillite dès 1847, elle est nationalisée le 17 août 1848, à la demande de Le réseau ferré français vers 1853 Lamartine[159]. En 1851, beaucoup de lignes sont arrêtées en rase campagne, emportées par des remboursements de crédits qui ont mangé leurs capitaux propres. Le réseau français n'a toujours que 3870 kilomètres[160]. Cinquante ans après, ce sera 25 fois plus[161]. Pour remédier à ce retard, et faire échec aux Rothschild, Napoléon III créé le Crédit mobilier en 1852, à partir des Caisses des actions réunies. Entré en Bourse en novembre 1852, avec un capital de seulement 60 Histoire des bourses de valeurs 20

millions de francs, il fera faillite en douze ans et déçoit rapidement: inutile d'y voir "une espèce de providence des compagnies de chemins de fer", note en 1862 l'économiste Raoul Boudon, selon qui "la spéculation a fait payer au public trois ou quatre fois le prix" des "quelques centaines de kilomètres" de rail apportés par le Crédit mobilier[162]. À partir de 1852, les compagnies ferroviaires émettent massivement des obligations portant un intérêt de 3 %, pour toucher un public "plus large mais plus timoré" que celui de la Bourse[163]. Ce n'est pas encore assez: Napoléon III doit garantir en 1857 un intérêt de 4,65 %, sur les "obligations nouvelles" de ces sociétés[164]. La forte croissance des années 1850 vole au secours du chemin de fer français, qui pèse 50 % de la capitalisation parisienne à la fin de la décennie, contre seulement 3,5 % pour le charbon et 5 % pour les autres mines. Par des fusions, Napoléon III le regroupe en 1857 en 11 compagnies[165]. La panique de 1857 en emporte plusieurs, dont la "Grand-Central", sous-capitalisée dès sa création en 1853, avec seulement 90 millions de francs.

Pony Express, pigeons, et télégraphe, les premiers liens inter-Bourses L'Histoire de la presse économique et l'essor boursier du XIXe siècle sont liés. Dès 1827, Arthur Tappan et Samuel Morse, du Journal of Commerce, achètent une Goélette pour intercepter les gros navires arrivant d'Europe, se faire lancer les journaux dans un panier, puis transmettre les principales nouvelles à Wall Street, par le télégraphe optique. C'est aussi à Wall Street que le Pony Express New York - Philadephie de Gerard Hallock amène dès 1833 les dernières nouvelles du congrès : huit cavaliers se relaient à bride abattue, transportant les décisions du gouvernement[166] américain, alors basé à Philadelphie. Ce dernier décide de reprendre l'entreprise à son compte. La connexion entre bourses profite surtout à New York, où l'Associated Press est créée en 1848 par six quotidiens. Objectif, se procurer les nouvelles européennes avec un jour d'avance, dès l'arrivée des navires de la Cunard à Halifax, en Nouvelle-Écosse, première escale avant Boston et New York. Les six journaux new-yorkais membres de l'Associated Press se partagent les coûts du Pony express de Nouvelle-Écosse, reliant Halifax à Digby, de l'autre côté de la Nouvelle-Écosse, 250 kilomètres plus à l'ouest. De Digby, une goélette rapide traverse la petite baie de Fundy jusqu'à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, d'où les nouvelles importantes, repérées dans les journaux européens, sont télégraphiées à Wall Street. À Paris, Charles-Louis Havas utilise un réseau de plusieurs centaines de pigeons voyageurs à partir de 1840, posant les jalons de l'Histoire de l'AFP. Les précieux volatiles lui apportent les cours d'ouverture de la Bourse de Londres vers 14 heures et ceux de la Bourse de Bruxelles dès midi. Le télégraphe électrique déploie ses premières lignes en 1845, mais sans offrir les mêmes garanties de confidentialité. Paul Julius Reuter en fait pourtant son arme quand il concurrence son ex-employeur Havas, en fondant en 1849 l'agence Reuters, d'abord à Aix-la-Chapelle, puis dans les locaux mêmes du London Stock Exchange en 1851, l'année de la pose du premier câble télégraphique transmanche. Il se spécialise dans les nouvelles financières, que reprendra le quotidien La Patrie. Pigeon voyageur En 1874, quand le télégraphe reliera Paris au monde entier, l'Agence Fournier concurrencera Havas et Reuters sur la finance .

Les presses économiques belge et anglaise, très tôt libres et actives Rien qu'à Londres, 52 journaux boursiers naissent entre 1800 et 1900[167], parmi lesquels Le cours des échanges et autres choses[168] de James Vetenhall en 1803, le Financial and Commercial record en 1818 et le Circular to banker d'Henry Burgess, hebdomadaire économique et boursier de huit page, lu dès 1828 dans les banques de province, qui contribue à la réflexion lors des consultations parlementaires menant au Bank Charter Act. Une vingtaine de publications anglaises spécialisées nourrissent dès 1842 la Railway mania, l'année de création du Journal des chemins de fer français, acteur central de la propagation du krach de 1847 de Londres à Paris. Très libre, la presse anglaise contribue à révéler l'Affaire de l'Emma Silver Mine, société presque "vide" placée auprès d'investisseurs Histoire des bourses de valeurs 21

anglais en 1871, avec le soutien de l'ambassadeur des États-Unis à Londres. Ce dernier s'en sort, mais la presse britannique met hors-jeu le "Baron Grant" qui pilote de nombreuses introduction en Bourse à Londres[169], impliqué dans l'un des plus gros scandales miniers de l'histoire américaine[170]. À Bruxelles, les publication économiques se multiplient dès la Révolution belge, avec L'organe de l’industrie et du commerce et L'Emancipation de Natalis Briavoinne en 1832, L'industrie et le commerce belges en 1858, Le courrier du commerce (quotidien) en 1865 ou La gazette de la Bourse en 1873. L'agent de change Armand Mandel fonde en 1868 la Cote libre à Bruxelles et le Bulletin financier à Paris. Soutenu par le quotidien économique L'Echo, il publie en 1869 des révélations sur le financier André Langrand-Dumonceau et sa "puissance financière catholique", mettant fin au financement européen de la Société Impériale des Chemins de Fer de la Turquie d’Europe[171]. La Belgique s'épargne ainsi les affres que vivra la France quinze ans plus tard, lors du krach de l'Union Générale de Paul Eugène Bontoux, équivalent français d'André Langrand-Dumonceau. Installé ensuite à Paris, Armand Mandel y fonde Le Pour et le Contre, vigoureux ancêtre de la La Vie française, et dénonce très tôt le Scandale de Panama. La presse financière française végétait depuis la Monarchie de Juillet, malgré le souvenir de la protestation des journalistes de 1830, temps fort des Trois Glorieuses. Elle avait perdu son indépendance avec la censure du Second Empire, sous lequel naît en 1854 La Semaine financière des Rothschild, concurrencée en 1856 par le bonapartiste Journal des actionnaires, lié à la Caisse générale des actionnaires. Le vieux Journal des chemins de fer reste alors une référence, pour sa fiabilité.

1870 : Bismarck affole la "Petite Bourse" et multiplie les rentiers En juillet 1870, une conversation courtoise se tient dans les allées du parc d'une station thermale à Ems, entre l'ambassadeur de France et le roi de Prusse: la France demande confirmation du retrait de la candidature de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne, après l'abdication de la reine Isabelle II. Malgré les recoupements et précautions de la dépêche d'Ems la relatant, cette insistance est dénoncée comme un incident diplomatique par une partie de la presse, en France comme en Allemagne. Résultat, les émeutes nationalistes des 13 et 14 juillet, à Berlin puis Paris. Au soir du 13 juillet, Bismarck fait imprimer et distribuer gratuitement dans les rues de Berlin[172] plusieurs milliers d'exemplaires d'un numéro spécial de la Gazette de l'Allemagne du Nord, son organe de presse officiel, avec une caricature présentant l'ambassadeur de France en train d'humilier et harceler le roi de Prusse[173],[174]. L'Agence Continentale, dans laquelle a investi Bismarck, et sa partenaire l'Agence d'information Havas relient les deux pays par le télégraphe depuis dix ans. À Paris, dans la soirée, une "agitation extrêmement belliqueuse régnait non seulement parmi la foule compacte amassée à La petite Bourse du passage de l'Opéra Le Peletier, où règnent les coulissiers, mais aussi "dans tous les cafés depuis la Madeleine jusqu'à la ", rapporte le correspondant du Journal de Bruxelles. Il voit arriver une manifestation de 700 étudiants du Quartier latin, avec un drapeau sur lequel est inscrit "A bas la Prusse, vengeons nous !"[175]. Le lendemain de ces manifestations, Bismarck envoie sa L'ex-Opéra LePeletier en 1864, contigu au Passage de l'Opéra où se tenait "La petite circulaire aux ambassadeurs partout en Bourse", organisée par les coulissiers. Europe. Les manifestations de la veille Histoire des bourses de valeurs 22

les ont conditionnés. Le quotidien du soir La France donne la réponse française à la Gazette de l'Allemagne du Nord, comme il en avait l'habitude depuis mai, chacun des deux dénonçant l'activisme militaire de l'autre puissance[176]. À la Bourse de Paris, qui termine alors ses séances à trois heures, la nouvelle que Bismarck refuse une audience à Vincent Benedetti, ambassadeur français en Prusse, contribue à l'effondrement des cours selon la chronique boursière du Figaro : On s'est laissé aller presque immédiatement au découragement le plus absolu, sous l'influence des bruits qui circulaient de toutes parts. On disait que le roi de Prusse avait refusé de recevoir M. Benedetti, et que le gouvernement prussien ne ferait aucune espèce de concession[177]. La France affirme le 14 juillet au soir que la France s'apprête à réagir par une déclaration de guerre à l'incident diplomatique, ce qui déclenche de nouvelles manifestations à Paris. La foule s'en prend à l'ambassade de Prusse. Les vitres volent[178]. Le ministre de la Guerre rappelle les réservistes, le soir même. La France perd la Guerre de 1870. La loi monétaire prussienne du 4 décembre 1871 l'oblige à verser une indemnité de guerre de 5 milliards de francs, soit près de 25 % du PIB français, dans une nouvelle monnaie, le mark-or. Pour la payer, la dette publique française doit doubler et une nouvelle classe de rentiers apparaît: 4 millions d'inscriptions à son "Grand livre" sont enregistrées en 1880 contre 1,5 million en 1870[179]. Cela ne veut pas dire qu'il y a autant de porteurs, mais donne une indication sur la tendance à l'augmentation de leur nombre. Afin de drainer cette nouvelle épargne, les banques commerciales françaises, nées dans la décennie précédente, développent leurs réseaux.

Hausses météorites et premiers ouvriers millionnaires à San Francisco

La Bourse de San Francisco, qui inspire les écrivains Jules Verne et Robert-Louis Stevenson, ouvre en fanfare en 1862 grâce aux centaines de petites compagnies minières qui se partagent le Comstock Lode découvert trois ans plus tôt en plein désert du Nevada à Virginia City, sous les yeux du journaliste Mark Twain. C'est le plus grand gisement d'argent-métal de l'histoire, après le Potosi bolivien. La Bourse de San Francisco finance des nouvelles technologies[180], comme celles de Philip Deidesheimer, qui teste dès 1860 un système de gros « cubes » qui permet aux mineurs expérimentés d'ouvrir des cavités de taille voulue, en profondeur, ou encore le tunnel d'Adolph Heinrich Joseph Sutro, permettant de creuser à 300 mètres sous terre, par une température de 70 degrés.

Les augmentations de capital sont massives et fréquentes, les effondrements boursiers aussi. On assiste aux premiers corners, contre la Bank of California, dont le fondateur se suicide dans la Baie de San Francisco. Avec un cours multiplié par 700, et une capitalisation L'ingénieur allemand Adolph Sutro imagine un boursière multipliée par 28000 entre 1870 et 1875, pour atteindre 750 tunnel pour ventiler les mines d'argent du Nevada millions de dollars[181], grâce à la découverte du filon du Big Bonanzza, la Consolidated Virginia mining company enrichit ses quatre actionnaires, des ouvriers qui avaient participé à la ruée vers l'or en Californie. Ils fondent la Banque du Nevada, puis couvrent San Francisco de constructions monumentales. Les investisseurs tentent sans succès de rééditer ces performances dans la Vallée de la Mort à Panamint City (Californie), en 1873, ou lors de l'affaire de l'Emma Silver Mine de 1871. D'autres ex-mineurs du Comstock Lode deviendront milliardaires à l'extérieur du Nevada, comme George Hearst, qui découvre Homestake Mining, plus important gisement de l'Histoire des mines d'or, lors de la Ruée vers l'or dans les Black Hills. Parmi eux aussi, Marcus Daly, créateur de l'Anaconda Copper à Butte (Montana), société qui développera après sa mort les gisements d'Andes Copper Mining et Chuquicamata au Chili. Tous deux fondent des empires de presse. Le géologue Hamilton Smith, un ancien du Comstock Lode[182] sera recruté en 1892 par la Banque Rothschild pour l'exploration aurifère en profondeur en Afrique du Sud. Histoire des bourses de valeurs 23

Le grand krach de Vienne en 1873, première crise bancaire boursière

La crise bancaire de mai 1873, appelée « krach de Vienne », a déclenché la Grande dépression (1873-1896), une semaine après l'ouverture de l'exposition universelle de 1873, qui réunit 53.000 exposants, cinq fois plus que la moyenne de toutes les expositions universelles. Les 8 et 9 mai, plusieurs centaines de banques autrichiennes se déclarent en faillite, car l'excès de crédits hypothécaires a entraîné une énorme bulle spéculative immobilière. Leurs actions s'effondrent après s'être envolées. Les banques se méfient les unes des autres. Les prêts interbancaires s'assèchent. Faillites en cascades, déconfitures, suicides[183]: certains spéculateurs ruinés mais encore astucieux, disparurent à temps de la circulation en abandonnant leur vieux costumes au bord de la rivière[183]. Avec Vienne, deux autres villes sont très touchées. Paris paie la note faramineuse des spéculations du baron Haussmann. Berlin se réveille aussi de l'intense spéculation immobilière déclenchée par l'indemnité de guerre de 1871, qui avait permis à l'Allemagne de recevoir un stock d'or égal à 25 % du PIB français.

Aux États-Unis, une émission d'obligations du chemin de fer de la Custer, défié par les Sioux dans le Yellowstone, fait Northern Pacific Railway échoue après le bilan mitigé de chuter les obligations ferroviaires l'expédition de la rivière Yellowstone, menée un peu top cavalièrement par le colonel George Armstrong Custer, émaillée de combats contre les Sioux[184], qu'il était censé pacifier. La compagnie y survivra, mais son principal créancier, Jay Cooke, légendaire financier de la guerre de Sécession et premier banquier américain, confesse des problèmes de solvabilité[184]: c'est la Panique du 18 septembre 1873. Wall Street ferme pour dix jours, 89 compagnies de chemin de fer américaines sur 364 cessent d'investir. Les banques américaines manquent de monnaie, car l'argent-métal vient d'être démonétisé par le Coinage Act de 1873, pour freiner l'excès d'argent-métal généré au printemps 1871 par la découverte du Crown Point Bonanzza, sur le Comstock Lode du Nevada. La Bourse de San Francisco en avait profité. Mais elle subit en 1875 son propre krach, précipité par les mauvais placements de la Bank of California.

Suez, Panama, Russie, Mexique, Chili et coton US : le rayonnement mondial de Paris Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la colonisation française s'étend en Indochine et en Afrique. Fondée en 1858, la Compagnie de Suez parie sur la croissance dans toute l'Asie : le canal divisera par deux la distance entre Londres et Bombay. Les 40.000 actionnaires français « ont voulu autant faire acte de patriotisme que tenter une bonne, affaire [185] » note le Journal de l’union des deux mers, bimensuel édité par Ferdinand de Lesseps . Ils apportent 51 % du capital, les actionnaires étrangers 5 % et le Khédive Ismaïl Pacha 44 % : « Nous consentons à voir sans la plus légère alarme ces intrigues du prince ignorant qui gouverne au Caire » commente le Times de Londres[186]. Histoire des bourses de valeurs 24

Le capital totalise 200 millions de francs, pas plus que la Compagnie des chemins de fer du Nord dix ans plus tôt. Il faudra un emprunt obligataire de 100 millions de francs sur 50 ans, à 8 %, en mai 1867, juste avant la fin des travaux, qui ont duré dix ans, quatre de plus que prévu. Dès mai 1864, Ferdinand de Lesseps envisage qu'une « Compagnie universelle de navigation » du banquier Oppenheim, cotée à Londres, prenne le relais[187]. L’action baisse dès l’inauguration de 1868. En 1871, lors d'un nouvel emprunt obligataire, l'action affiche -60 % en 13 ans. La compagnie est en faillite le 6 août 1876, après des dettes causées par les dépenses d’Ismaïl Pacha qui a bradé en 1875 ses Compagnie universelle du canal interocéanique actions au gouvernement anglais pour 4 millions de sterling. Ferdinand de Panama - Emprunt obligataire à lots de 1888 de Lesseps passe en 1880 à la Compagnie universelle de Panama, mais ne récolte que 300 millions de francs sur 400 millions de capital prévus. Le chantier traîne, victime de la sous-capitalisation, de la malaria et du relief accidenté. La Compagnie est mise en liquidation le 4 février 1889, malgré l'émission d’emprunts en 1888. Les 85.000 souscripteurs, actionnaires et obligataires, sont ruinés. En 1892, Édouard Drumont révèle dans La Libre Parole les noms des politiciens et journalistes corrompus pour lever des fonds et obtenir des autorisations[188]. L’un des corrupteurs, le baron de Reinach, se suicide le 19 novembre. L’autre, Cornelius Herz, s'enfuit en Angleterre. Le scandale de Panama vaut cinq ans de prison à l'ex-ministre des travaux publics Charles Baïhaut. Le canal est achevé par les États-Unis, qui rachètent la concession en 1903.

Les porteurs de l'obligation « coton américain » émise par le baron Émile d'Erlanger en 1865, pour 75 millions de francs à 8 %, seront aussi ruinés. Elle prévoyait un remboursement en coton des États-Unis, sous réserve que les États du Sud gagnent la guerre de Sécession[189]. La rétention du coton, qu'ils organisent, multiplie les cours par vingt en quelques mois, jusqu'à un record historique de 1,89 dollars la livre, resté inégalé deux siècles plus tard. Mais les cours s'effondrent avec

L'obligation émise à Paris par Emile d'Erlanger, l'abolition de l'esclavage. remboursable en coton, parie sur la victoire des C'est au tour de Moscou d'émettre quatre emprunts de 500 millions de États du sud des États-Unis francs-or en 1888, l’année de l'ouverture d'un premier tronçon du Transsibérien. Les souscripteurs sont français, car depuis la Guerre de 1870, la Russie doit se passer des capitaux prussiens, revenus vers l’Allemagne, désormais unifiée. L’alliance franco-russe de 1892 fait pièce à la Triplice de 1882[190]. Les belges s’intéressent aussi la conquête de la Sibérie, mais achètent plutôt des actions russes, dans la métallurgie (27,7 %), la mécanique (17 %) et le charbon (15 %)[191]. L’Angleterre consacre, elle, 92 % de ses placements extérieurs aux États-Unis et au Commonwealth[192].

Dès 1904, la France compte 1,6 millions de créanciers du réseau ferré, de l’État et des municipalités russes[193]. L'économiste Arthur Raffalovitch représentant du ministère des Finances russe à Paris[194] a distribué 6,5 millions de francs[195] aux journaux parisiens entre 1900 et 1914, pour assurer le succès d'une vague d'emprunts russes : c'est l'Affaire Arthur Raffalovitch. Résultat, un quart de l'épargne française y est investie en 1914[196]. De 1888 à 1913, la France a prêté 12 milliards de francs-or à un empire au bord du gouffre[197]. Tous les emprunts russes sont répudiés après la Révolution de 1917. Les français ont plus de réussite avec leur Compagnie du Boléo, qui construit un port artificiel et la ville de Santa Rosalia, en plein désert de Basse-Californie, sur un gisement à très forte teneur en cuivre (15 %), avec la bénédiction du président mexicain Porfirio Diaz. L’action est multipliée par 8 en 25 ans, à 2.818 francs en 1905 et 3.827 francs en 1910[198]. Un jeune centralien, Georges de la Bouglise a réalisé l’étude minière qui a décidé la banque Mirabaud et Cie à investir. Après un détour par la fièvre du cuivre de Butte (Montana), aux États-Unis, il fonde en 1899 la Histoire des bourses de valeurs 25

Société des mines de cuivre de Catemu, pour exploiter le site d'El Soldado, première des grandes mines de cuivre du Chili. El Teniente, Chuquicamata et Minera Escondida suivront.

Le krach de l'Union Générale et l'Affaire du Tonkin L'Union générale, fondée en 1875 à Lyon par un groupe de banquiers catholiques et monarchistes, sombre après seulement 7 ans d'existence. Le cardinal Jacobini, secrétaire du pape, a investi 335649 francs dans la nouvelle banque. Paul Eugène Bontoux, ex-chef de service licencié[199] par Rothschild, prend sa direction en 1878. Ancien patron des chemins de fer autrichiens, il a perdu sa fortune à la Bourse de Vienne en 1873[200]. Il multiplie les acquisitions en Europe centrale, Afrique du Nord et Égypte, puis fonde la "Société lyonnaise des eaux et de l'éclairage", tout en spéculant par le rachat de ses propres actions. La Bourse s'envole mais le doute grandit. Un « match » acrimonieux démarre: les « baissiers », réunis autour de Rothschild contre les « haussiers », menés par le Crédit lyonnais d'Henri Germain[199]. Les premiers l'emportent : début janvier 1882, l'action est divisée par deux en quinze jours, c'est le « krach de l'Union générale », en défaut de paiement, qui disparaît. Condamné à cinq ans de prison, Paul Eugène Bontoux fuit en Espagne. S'ensuit une crise industrielle, avec en 1884 la grande grève des mineurs d'Anzin. Émile Zola s'en inspire pour deux romans: Germinal (1885) et L'Argent (1891)[199].

En 1885, c'est l'Affaire du Tonkin, en Indochine : une dépêche Havas confond la modeste retraite de Lang Son de l'armée française avec un Les différents affrontements de la conquête du Tonkin abandon général du delta du fleuve Rouge. La fausse nouvelle, donnée « de bonne foi »[201] par le général Louis Brière de l'Isle, fait chuter la Bourse de Paris et le gouvernement de Jules Ferry, « au moment même où arrive une deuxième dépêche minimisant l'importance des combats »[202]. Dès le 26 août 1883, la Bourse avait commencé à inquiéter, redoutant une véritable guerre, avec de lourdes dépenses, puis découvrant le 9 septembre 1883 que le traité de paix franco-vietnamien n’était pas reconnu par la Chine[203].

Charles Dow et Eddie Jones, première idylle entre industrie et Bourse

En 1882, les sociétés industrielles sont encore mal représentées sur les marchés boursiers, quand les journalistes Charles Dow (1851-1902) et Edward Jones quittent une agence de presse financière, le Wall Street Financial News Bureau, pour créer la société Dow Jones. Dans une petite pièce au sous-sol du numéro 15 de la rue Wall Street, ils rédigent des bulletins d'information, puis une feuille quotidienne : l’Afternoon News Letter et sa liste de onze valeurs américaines de référence, dont neuf chemins de fer, une compagnie de télégraphe, la Western Union, et la Pacific Mail. Le 8 juillet 1889, ils fondent le Wall Street Journal : quatre pages, avec statistiques, cours des obligations et matières premières, les actions les plus actives, les bénéfices des sociétés de chemin de fer et des banques. L'abonnement, annuel, coûte 2 cents par jour.

Pendant douze ans, leur liste de valeurs fut constamment révisée, jusqu'à ce La foule à Wall Street pendant la que ses créateurs publient le 26 mai 1896 la première version composée panique d'octobre 1907. strictement de valeurs industrielles : l'indice Dow Jones. La plupart sont des sociétés qui dépendent pour leur chiffre d'affaires de la grande consommation. Elles constituent un pari sur la croissance démographique des États-Unis et l'augmentation du niveau de vie. Wall Street était pourtant encore composée de 53 compagnies ferroviaires[204]. Forte des recherches de Thomas Edison, General Electric intègre la Histoire des bourses de valeurs 26

liste[205], précédée par les aciéries d'Andrew Carnegie (1835-1919). En 1896, il n'y a plus aucune compagnie de train, mais une aciérie, la Tennessee Coal and Iron[206], qui contrôlera 60 % de l'acier américain après la panique bancaire de 1907. Visionnaire, Charles Dow avait prédit dès 1882 que « le marché des valeurs industrielles deviendrait le grand marché spéculatif des États-Unis ». Grâce aux gains de productivité et aux économies d'échelles, les entreprises industrielles ont des potentiels de bénéfices bien supérieurs aux autres, même si elles sont plus exposées à la concurrence. Sa liste, populaire, leur donne visibilité et perspectives boursières. La croissance explosive de l'industrie américaine met fin à la Grande Dépression (1873-1896).

Paris et Londres se disputent les profondeurs aurifères d'Afrique du Sud Les années 1890 voient l'Histoire des mines d'or[207] bouleversée par le quadruplement de la production sudafricaine[208] grâce à l'exploitation minière en haute profondeur. Le pays produira vingt ans plus tard la moitié de l'or mondial. Le potentiel du gisement gonfle les capitalisations aurifères à la Bourse de Londres, lorsque le Times de Londres publie en décembre 1892 le rapport du géologue californien Hamilton Smith[209], un ancien des mines d'argent du Comstock Lode, au Nevada[210], recruté par la Banque Rothschild. La Revue sud-africaine d'Henry Dupont, le traduit en français et le quart des fonds investis viendra de l'épargne française[211]. Les mines d'or sud-africaines permettent aux coulissiers de réaliser 60 % du total des échanges à Paris dès la fin 1893. La presse française se passionne. Le Figaro du 6 juillet 1895 donne les cours d'une quinzaine d'entre elles. L'action Robinson Deep Mine a doublé de valeur au quatrième trimestre 1894 pour atteindre 194 francs[212]. Grâce au baron Jacques de Gunzbourg[213], banquier également implanté à Saint-Pétersbourg[214], un compartiment "mines d'or du Transvaal", hyperactif, est créé à Paris en janvier 1895. Les acheteurs d'actions sont nombreux dans tous les milieux[215]. « Il y aura profit à pousser jusqu'à 1 200 mètres la profondeur des puits[216] », rapporte, début 1894, le géologue Karl Schmeisser, envoyé du gouvernement de Prusse. Selon lui, le gisement peut rapporter 349 millions de sterling sur 14 ans (plusieurs dizaines de milliards d'euros de 2010), prévision proche des 325 millions de sterling estimés par Hamilton Smith[209]. Un autre ingénieur californien, John Hays Hammond, conçoit le Barrage de Vierfontein pour irriguer et alimenter en électricité les profondeurs. Il devient le "prophète de l'industrie minière", lorsque le Blyde River Canyon dans le Transvaal gisement d'or sera atteint par Robinson Deep Mine à 600 mètres, exactement comme dans ses calculs. Une "École sud-africaine des mines" naît en 1896, précédée par la "South African Association of Engineers and Architects" en 1891.

Jacques de Gunzbourg créera la CFMAS (Cofrador) et la Banque Française d'Afrique du Sud avec Nemours Herbault, ex-syndic de la Compagnie des agents de change, qui fondera trois ans plus tard la CGE. À l'été 1895, les actions de la Coronation Syndicate, dont l'objet consistait seulement à « lancer d'autres sociétés »[217], montent en quelques semaines de 10 livres à 2000 livres[218]. En septembre, les introductions en Bourse sur le Marché libre sont interdites, pour freiner l'emballement.

Année 1887 1889 1892 1894 1895 1898

[219] Dividendes distribués (en francs) 0,53 million 10 millions 28 millions 37 millions 66 millions 127 millions . Histoire des bourses de valeurs 27

L'industriel Cecil Rhodes veut faire de Johannesburg, ville-champignon de 100 000 habitants, un « Gibraltar de la finance[220] ». Mais les Boers refusent aux immigrés anglais le droit de vote et taxent les mines d'or. Cecil Rhodes, John Hays Hammond et Alfred Beit[221] lancent alors le raid Jameson de décembre 1895 : une armée privée échoue à renverser le gouvernement du Transvaal, ce qui déclenche la crise boursière des mines d'or sud-africaines de l'hiver 1895-1896, et affaiblit les coulissiers parisiens. Leurs rivaux, les agents de change dénoncent leurs origines juives, sur fond d'Affaire Dreyfus. Après la crise, la production d'Afrique du Sud repart. Elle atteint 14,7 tonnes au cours du seul mois d'août 1899, son niveau annuel de 1890. Désormais assez abondant pour emplir les caves des banques centrales, l'or sud-africain garantit la confiance dans le papier-monnaie. La Seconde Guerre des Boers, du 11 octobre 1899 au 31 mai 1902, est couverte des deux côtés du front par l'Agence Reuters, qui gagne sa réputation d'indépendance et le scoop de la fin du siège de Mafeking en 1900. L'activisme actionnarial naît à Paris, avec l'"Union des porteurs français de mines d'or et de valeurs transvaliennes", de Paul Leroy-Beaulieu, Arrestation de Leander Jameson. Illustration parue dans Le Petit Parisien, 1896 rédacteur en chef de L'Économiste français, qui prend le parti des Boers[222], alors que La Revue sud-africaine avait au contraire regretté l'échec du Raid Jameson[223]. Cette dernière vante aussi son indépendance, tout comme La Cote libre et Le Pour et le Contre.

Quinze ans après, les "deep miningdeep mining" sud-africaines ont toutes progressé au palmarès de la Bourse de Londres, sauf Gold Fields qui a revendu des mines. L'Afrique du Sud produit un quart de l'or mondial dès 1899 (110 tonnes sur 461), plus de la moitié dès 1910 (255 tonnes sur 507) et ira jusqu'à 80 % en 1969[224], avec près d'un millier de tonnes. East Rand, pionnier des "grandes profondeurs" dès 1893, ira chercher de l'or jusqu'à 3,5 kilomètres sous terre en 1959.

Société Rand Mines Gold Fields Crown Mines Robinson Deep Mine Simmer and Jack East Rand Randfontein

Classement 1898 e e e e e e (23 ) (37 ) (créée 1909 (49 ) (59 ) (64 ) (88 )

Capitalisa 1898 9,8 7,6 (créée 1909 4,4 4,3 3,8 2,5

Classement 1913 (20e) (56e) (21e) (fusionnée) (fusionnée) (44e) (49e)

Capitalisa 1913 13,5 7,3 12,8 (fusionnée) (fusionnée) 6,26 5,5 Histoire des bourses de valeurs 28

XXe siècle La croissance économique mondiale sera nettement plus forte au XXe siècle qu’au XIXe siècle, ce qui ouvre de nouvelles opportunités de plus-values en Bourse, d’autant que le nombre des Bourses de valeurs augmente, au rythme de celui des nouveaux pays industriels.

La Place de Paris, centre financier mondial à la Belle Époque Jusqu'à la fin du XIXe siècle, seuls les grandes banques, le chemin de fer, les canaux et l'État ont recours au marché financier en France. L'arrivée de nouveaux secteurs entre 1900 et 1930 permet au nombre d'entreprises cotées de tripler pour atteindre 600[225]. C'est en accueillant des cohortes de sociétés étrangères, pas seulement sud-africaines, que la cote s'enrichit entre 1905 et 1914[226]. Jusque là, Paris est encore essentiellement un grand marché obligataire. L'autofinancement reste le mode de financement dominant des entreprises[227]. Les emprunts russes représentent 23,7 % des placements à l'étranger en 1903. La France engrange un milliard de francs de revenus financiers extérieurs cette année-là[228]. À la fin du XIXe siècle, les porteurs de valeurs mobilières représentent 10 % de la population[227] mais dès 1911, près de 45 % des héritages français contiennent des actions ou des obligations[229]. Environ 2,5 millions de Français sont porteurs à la Belle Époque. Ce nombre sera à peine supérieur 80 ans plus tard, en 1982: 3 millions de porteurs dont 1,7 million d'actionnaires.

Dans de nombreux pays, les marchés financiers sont déjà plus développés qu'au début des années 1980. En 1913, la valeur des sociétés cotées représentent 78 % du PIB en France, selon une étude de Raghuram Rajan et Luigi Singales, de l'université de Chicago[230]. D'autres estimations parlent de 40 %, soit une capitalisation de 15,24 milliards de de francs pour les "sociétés françaises opérant en France", presque triple des 6,16 milliards de 1891[227]. Emprunt russe de 200 roubles, 1898 L'écart provient de l'énorme stock de titres étrangers détenus en France, qui passe de 10 milliards de francs à la fin du Second Empire, en 1870, à 43 milliards de francs en 1913[231]. La capitalisation des valeurs étrangères à Paris atteint alors 71 milliards[231]. C'est l'épargne de toute l'Europe que les émetteurs étrangers viennent brasser et centraliser dans une Bourse de Paris qui a prouvé sa capacité à s'intéresser à l'international depuis les épisodes de Suez, Panama, du Boléo, du Catemu et surtout des mines d'or sud-africaines. Le rayonnement international est assuré par les agents de change parisiens, qui emploient 3000 salariés en 1913, et surtout par les prestigieux coulissiers qui traitent depuis 1898 sous les colonnades du Palais Brongniart[232], et réalisent 60 % des échanges parisiens dès 1893[233]. La Bourse de Londres emploie elle 5000 salariés en 1900[231]. Histoire des bourses de valeurs 29

Années 1900 : l'hydroélectricité suisse dope les valeurs technologiques

L’utilisation de la houille blanche devient possible dès 1869 quand le belge Zénobe Gramme imagine le collecteur, dans le sillage de la dynamo-électrique Werner Siemens , que l'anglais Henry Wilde transforme en machine dynamoélectrique, grâce à un électro-aimant[234]. Mais il faut encore 20 ans pour qu'elle prenne vie sur le plan industriel, grâce à des technologies permettant des économies d'échelle aux utilisateurs: électrolyse et four à arc électrique. Plus tard, la consommation s'élargira aux particuliers, quand l'interconnexion permettra de gérer l'irrégularité de la demande L'usine Péchiney de Chedde-Passy, surplombée (éclairages des rues)[235] et de l'offre (débit des rivières). Les lignes à par le viaduc autoroutier haute-tension feront d'une "start-up", la Compagnie générale d'électricité, un géant mondial des équipements électriques, qui au début servent surtout à l'électro-métallurgie et ses usines installées dans les Alpes.

En 1886, le jeune chimiste Paul Héroult invente l'électrolyse, qui révolutionne la fabrication de l'aluminium, jusque-là monopolisée par la CPCA. Avec des capitaux suisses, il implante en 1892 une usine d'électrolyse près de Modane. La CPCA le rejoint à Saint-Jean-de-Maurienne en 1897, l'année où le coût de revient de l'aluminium tombe à 3 francs le kilo, divisé par cinq en en sept ans. Le La Girotte, premier lac de barrage français, jeune ingénieur suisse Paul Girod, invente une série de précédé en 1903 par une percée à 17 mètres sous ferro-alliages[236]. Sa SA d'Electrométallurgie, au capital de 6 millions la surface de l'eau de francs[237] développe la fabrication industrielle du ferrochrome et du ferromanganèse[238], grâce à un puissant four à arc électrique, alimenté par le Barrage de la Girotte, à 1 700 mètres d'altitude[239].

Le progrès technique avive la concurrence. La Société de l'Arve fabrique du ferro-silicieux et de l’aluminium à Passy (Haute-Savoie), avec dès 1900 la première puissance hydroélectrique des Alpes: 7 MGW[240]. En 1906, la France compte déjà 762 usines hydro-électriques. Les plus grosses ont contribué au triplement en huit ans de l'offre mondiale d'aluminium[241], dont l'Europe assure 60 %[242], le prix du kilo tombant à 1,60 francs contre 19 francs en 1890 et 2,50 francs en 1900. On le teste, avec succès, à la place du cuivre sur les premières lignes à haute tension. Les cours des aciers spéciaux chutent lors du krach de 1907, qui fragilise la SA d'Electrométallurgie car elle distribue seulement 24 % de ses bénéfices[243].

Malgré cette crise aigüe, les sociétés électriques pèsent 17 % de la capitalisation boursière parisienne en 1909 contre 5 % en 1900[244]. Un an après Krach de 1907, leurs performances boursières restent spectaculaires[242]: Histoire des bourses de valeurs 30

Sociétés électro-métallurgiques cotées Usine de Froges (Paul Héroult) CPCA Société de l'Arve(Passy)

Puissance installée et part de marché 60.000 CV (25 %) 35.450 CV (15 %) 13.000 CV (6 %)

Cours de l'action en 1909 à Paris 1355 francs 1150 francs 1250 francs

[242] Hausse depuis l'émission de l'action 170 % 137 % 25 %

Les capitaux propres augmentent très rapidement dans l'hydroélectricité: 161 millions de francs en 1900, un milliard en 1914, 11 milliards en 1932. Les collectivités locales puis l'État, via la loi du 15 juin 1906, veillent aux tarifs: "cette politique tarifaire limita les possibilités d'autofinancement en restreignant les profits", selon l'historien André Strauss[245]. Le capital doit être trouvé ailleurs: les émissions d'action et d'obligation des sociétés d'électricité quintuplent: de 31,5 millions de francs par an (1891-1904) à 168,8 millions (1905-1911)[246]. De 4,5 % du total des émissions à la Bourse de Paris, elles passent à 13 %. Adrien Badin, patron de la CPCA, future Péchiney, fonde en décembre 1911 le groupement commercial, "L'Aluminium Français" [247], qui bâtit une usine hydroélectrique de 50 MGW, à Badinville[248], près de Salisbury (Caroline du Nord) et produit 15 000 tonnes d'aluminium. L'électrolyse et le four à arc électrique font émerger six grandes vallées industrielles: Maurienne, Tarentaise, Romanche, Val d'Arly, bassin de Chedde, et L'Argentière-la-Bessée. Leur nouvelles usines dévorent en 1910 57 % des 473.000 CV recensés dans les Alpes par le "Service des Forces Hydrauliques", deux fois plus qu'en 1908. Sur la Dordogne, un autre ingénieur suisse, Adrien Palaz, achève en 1910 le Barrage de Tuilières pour l'EESO, qui alimente Bordeaux en courant bon marché, distribué par la "Bordeaux-Midi", qui quadruple son capital entre 1910 et 1912[249].

Les scandales Marconi et Reuters, en Bourse de Londres, après le drame du Titanic

Les progrès de la TSF sont l’œuvre de deux grands rivaux, Telefunken et Marconi, dont la filiale américaine entre en Bourse le 19 avril 1912 à Londres. Quatre jours avant, le paquebot Titanic fait naufrage. Environ 700 passagers sont secourus grâce au puissant SOS envoyé par le plus récent des équipements TSF de Marconi. Embarqués sur le Titanic, deux de ses employés, John George Phillips et Harold Sydney Bride, multiplient les SOS pendant les deux heures qui suivent le choc avec l'iceberg, avec l'énergie du désespoir. Le premier succombera dans l'eau glacée. Le second survivra avec les pieds gelés. L'entrée en Bourse de la Marconi s’effectue finalement à 3,5 sterling l'action, 3 fois Un employé de Marconi en 1906 ce qui avait été proposé dix jours plus tôt. L'action grimpe immédiatement à 4 sterling[250], avant de retomber quelques semaines plus tard[251]à seulement 2 sterling[252]. On découvre que Rufus Isaacs, ministre de la justice du gouvernement d'Herbert Asquith, a revendu 7000 actions à un prix deux fois supérieur à celui de leur achat deux jours avant. Son frère Godfrey Isaacs, nommé directeur général de Marconi sans aucune expérience dans la télégraphie, venait de décrocher un contrat pour la première radio d’État en Angleterre. Histoire des bourses de valeurs 31

La presse écrite révèle aussi que le Titanic a été avertié de la présence d'icebergs une heure avant le naufrage par un opérateur radio du cargo SS Californian (1902). Mais il n’a pas été écouté: John George Phillips lui a demandé violemment de se taire, car il tentait de rattraper le retard pris dans l'envoi de messages personnels des passagers du Titanic, à la suite d'une panne des appareils la veille. Après le choc, les officiers du Titanic voient le cargo SS Californian (1902), à seulement 15 kilomètres. Mais il ne répond pas aux fusées de détresse, considérant que le Titanic informe juste qu'il est bloqué par les glaces. La polémique déclenchée par ces révélations, sur fond de délit d’initié, bat son plein en 1913. Cecil Chesterton, directeur du journal The New Witness, s'en prend à Godfrey Isaacs, qui le poursuit à son tour en diffamation. Son frère, l'écrivain G. K. Chesterton, est licencié le 1er février 1913 du Daily News. Le 14 février 1913, le quotidien français Le Matin met met à son tour en cause Rufus Isaacs, avant de faire machine arrière. Le gouvernement d’Herbert Asquith est de nouveau critiqué deux ans après, quand la Compagnie Marconi tente cette fois de racheter l'Agence Reuters, au moment du suicide le 28 avril 1915 Affiche de Saved from the « Titanic » avec ’ [253] Dorothy Gibson, survivante du naufrage d Herbert de Reuter. Le fils du fondateur vient de subir le krach de sa British Commercial Bank, qui devait aider à créer un département "publicité" sur le modèle de sa rivale Havas[254]. L'incertitude sur l'avenir de Reuters inquiète la City de Londres. L'action est déjà sous pression depuis que Godfrey Isaacs a lancé en octobre 1910 la filiale "Marconi Press Agency" et diffuse le premier magazine distribué par la TSF, The Marconigraph. Elle passe de 12 livres sterling à 3 livres sterling[255]. Sous prétexte de conflit mondial, les fonds de la British Commercial Bank ont été gelés par le gouvernement, qui complique encore un peu plus la vie à Reuters en modifiant par ailleurs les codes et règles télégraphiques servant à l'agence de presse pour l'envoi de ses précieuses dépêches. En 1916, un directeur de Reuters, Sir Roderick Jones, lance une OPA à 11 sterling l'action contre 10 sterling proposé par Marconi[256][257], grâce à un prêt de 55.000 sterling du beau-frère du premier ministre Herbert Asquith.

Le gouvernement lui impose la création du Reuter Agence Service, version musclée de l’Imperial News Service, qui doit intégrer à des fins de propagande, le 16 avril 1917, une histoire inventée par un journal belge sur une usine allemande accusée de transformer des corps humains en matériaux de guerre. Reuters-Australie demande confirmation qu'il faut signer Reuters sous la dépêche et Sir Roderick Jones répond "oui"[258]. La perte de crédibilité qui en découle entraîne la création d’agences de presse au Canada, en Australie et en Asie. Elle amène en 1925 la coopérative Press Association à acheter 53% du capital d'un Reuters affaibli au début des années 1920, qui attendra 1984 pour redevenir une société privée. Histoire des bourses de valeurs 32

Le charbon en Bourse de Lille, de spéculations en pénuries

Les gisements charbonniers français, moins riches qu'en Angleterre et en Allemagne, sont exploités moins intensivement, ce qui entraînera une pénurie d'énergie dans la première moitié du XXe siècle. Aux mains de quelques familles de la région, ils offrent de telles performances boursières que la recherche de plus-values l'emporte rapidement sur l'effort d'investissement. La Compagnie d'Anzin est la première entreprise d'Europe continentale, avec 4000 salariés, dès les années 1780. Mais la "conquête de l'ouest" du gisement, qui se prolonge sur un axe franco-belge, prend du retard. L'extraction s'étend à Denain seulement en 1835, via la petite Compagnie des mines de Douchy, dont l'action est multipliée par 105 en un an[259],[260]. Le banquier Louis Dupont obtient une concession puis renonce rapidement. Après une découverte par hasard, en 1841 dans le Pas-de-Calais, les recherches sont menées par la La fosse no 2 des mines de Marles, Compagnie de l'Escarpelle, mais les concessions accordées par Napoléon III fermée en 1974. aux grandes familles textiles lilloises d'Alfred Descamps-Danel et d'Antoine Scrive-Labbe, alliées à la famille Mathieu, déjà actionnaire des mines de Douchy et d'Anzin[261]. Alors qu'elle est encore en phase de démarrage et face à une forte demande, la Compagnie de Courrières verse dès 1857 un dividende, qui restera supérieur à 20% du chiffre d'affaires[262] pendant un demi-siècle, période pendant laquelle toute augmentation de capital est évitée. L'action atteint 52.000 francs en 1875, 51 fois plus qu'en 1859. Celle de la Compagnie de Lens, autre "affaire familiale", celle du "clan Scrive-Bigo-Danel"[263], vaut 44.700 francs, multipliée par 22 sur la même période. Son statut "sui generis" de "société civile commerciale" la dispense de publier toute information financière, jusqu'à l'introduction en Bourse de Paris en 1902[264], où la rejoint un tiers des mines nordistes, menées dès 1875 par la Compagnie de Béthune. Les "minières" constituent jusqu'en 1910 l'essentiel de la Bourse de Lille, ouverte en 1861[265] et très peu liquide: seulement 3,4% du capital change de mains chaque année[266]. Quand la Compagnie de Lens divise son nominal par cent pour compter 86.000 actionnaires en 1912, contre 470 en 1890, ils ne se partagent qu'une infime fraction du capital[267].

Le négoce et l’industrie lillois sont alors actionnaires de 13 des 28 sociétés minières, et parmi les plus importantes[268]. La hausse stratosphérique de son patrimoine boursier, sans aucun appel de fonds, reflète surtout une stratégie malthusienne: la production de charbon augmente de seulement 55% en France entre 1890 et Les concessions du bassin minier. 1914[269],contre +180% pour toute l'Europe[270]. L'Allemagne profite mieux des procédés Bessemer (1858) et Thomas (1877), grâce à un charbon plus abondant, même s'il est moins rentable. La Compagnie de Courrières[271], autre géant de la Bourse de Lille, rogne sur ses dépenses au maximum, par le creusement de fosses simples, cumulant l'aération, la circulation des hommes, et l'extraction du charbon dans un même espace: c'est le cas de 4 de ses fosses sur les 11 en service en 1905 à la veille de la catastrophe de Courrières[272]. Histoire des bourses de valeurs 33

L'arrosage, pour plaquer les poussières de charbon, n'est pas pratiqué[273]. La Compagnie des mines de Bruay, au gisement très riche, sous les mini-nappes d'eau, attend les années 1910 pour percer 3 des 9 puits nordistes profonds d'un kilomètres, la côte 1000 étant atteinte d'abord en Lorraine. Le sous-investissement, conjugué aux défauts des gisements français[274], entraîne une pénurie de charbon, qui représente 80% de l’énergie consommée: la France rêve très tôt de Compagnie d'Ostricourt, ouvriers et salaires de la houille blanche puis du nucléaire. Premier importateur mondial avec 1869 à 1878. 24 millions de tonnes de charbon[275] en 1914, elle en produit 7 fois moins que l'Angleterre. Ce sera encore 4 fois moins qu'outre-Manche en 1950, lorsque les Charbonnages de France, nationalisés, emploieront 326.000 personnes contre 200.000 pour les sociétés minières en 1913[276] et 236.000 en 1936. La France des années 1920 décide l’occupation de la Ruhr, car les allemands ont fait sauter les cuvelages de 18 des 19 sociétés minières pendant la guerre et noyé les galeries. Les compagnies de Liévin, Lens, Carvin, Meurchin, Béthune, Courrières, Drocourt, Dourges et Ostricourt, se regroupent fin 1919 dans la "Société civile de dénoyage des houillères", financée par 250 millions de francs d'aides publiques, votées par la loi du 6 août 1917. L’Allemagne avait obligé les sociétés minières à se regrouper à la façon du Kohlensyndikat[277] de 1893, chargé de fixer les prix de vente et les quotas de production.

[278] Année 1871 1880 1890 1900 1913 1929 1938 1941 1944 1945 1949 1952

[279] [280] [281] Production française de charbon (millions de 13,2 19,3 26 33 40 49 46 41 26,5 33 51,2 55,4 tonnes)

Les compagnies françaises lancent alors des emprunts par le biais du "Groupement des Houillères du Nord-Pas-de-Calais" et leurs premières augmentation de capital[282], pour reconstruire jusqu'en 1925 puis investir jusqu'en 1929. L'État leur offre aussi un réseau provisoire de distribution d'électricité, qui permet l'introduction du marteau-piqueur, puis de la haveuse après 1925 mais très parcimonieusement, faute d'assez d'investissements électriques privés. Alors que 900 mineurs kabyles sont recensés dès 1910 par la commission d'enquête d'Octave Dupont[283], et 74% des mineurs d'origine étrangère dans l'entre-deux guerres[284], le charbon français coûte 25% plus cher qu'en Allemagne en 1939, et 50% plus cher en Grande-Bretagne[285]. Les années 1950 verront la productivité atteindre 2,5 tonnes par homme/jour en 1970, contre une en 1913 et 1,2 en 1929. Mais c'est trop tard pour rivaliser avec le nucléaire et les mines à ciel ouvert de Chine ou d'Australie: l'extinction minière s'accélère dans les années 1980.

La "Mégawatt Mania" boursière des années 1920 Les erreurs mathusiennes du charbon sont évitées lors de l'essor de la houille blanche dans les années 1920, sous la contrainte d'une fiscalité plus exigeante. Les sociétés d'électricité représentent 20 % des émissions d'actions et d'obligations à la Bourse de Paris en 1930 contre 8 % dans la première partie des années 1920[286]. Au cours de la seule année 1926, une trentaine d'entre-elles se créent. Le secteur collecte 800 millions de francs, principalement sous forme d'actions, avec 79 augmentations de capital[287]. Les obligations coûtent cher : 13 % de taux d’intérêt en moyenne pour les sociétés d’électricité, jugées risquées, contre 8 % à 9 % pour les taux de référence[288]. La SGFL doit même payer 17,5 % lorsqu'elle émet en mars pour 20 millions de francs d'obligations[289]. Les créanciers se méfient depuis la quasi-faillite de Paul Girod en 1921. Sa ligne Ugine-Lyon à 55 000 volts, partagée avec la SGFL, est rendue obsolète par une nouvelle technologie à 170 000 volts, et les 220 000 volts volts seront atteints dès le début des années 1930[290]. Ces interconnexions de grande capacité permettent de relier les "deux France énergétiques": le sud hydraulique et le nord charbonnier[291]. Moins cher, l'hydraulique complète les centrales thermiques pour abaisser leur coût de revient. Ces dernières relaient l'hydraulique en saison de basses-eaux des torrents. Ensuite, les premiers lacs de barrage permettent de répondre aux pics de demande. Histoire des bourses de valeurs 34

La France passe de 7.000 communes électrifiées en 1919 à 36.500 en 1938[290], même s'il s'agit souvent de simple éclairage des rues. Sa consommation électrique, portée aussi par le boom de l'aluminium, quadruple sur les années 1920 alors qu'elle double simplement en Europe[292]. La seule production hydroélectrique est multipliée par huit. Pionnière, la "France hydraulique" du sud a montré le chemin dès 1913 par trois réseaux locaux (EELM, EESO, et STEDA), soutenus par les fabricants Thomson-Houston et CGE, complétés en août 1930 par l'UNIE de Louis Marlio et Pierre Ailleret. L'accélération de la croissance est financée par des augmentations de capital: de 1919 à Le chantier du Barrage d'Éguzon, le plus grand d'Europe et le premier en béton, démarre en 1919 1931, elles représentent 60 % des émissions du secteur électrique, tendance qui s'accélère entre 1927 et 1930: on en compte quatre fois plus qu'entre 1921 et 1926[293]. Pour lever des fonds, les filiales prennent le relais des maisons-mères[294]: plusieurs structures cotées en Bourse coexistent au sein d'un même groupe, ce qui permet d'isoler les activités en forte croissance, à la fois spéculatives et risquées (hydro-électrique et lignes à haute-tension), pour les réserver aux investisseurs intéressés. L'Énergie industrielle s'empare par exemple en août 1930 de la SLFMR[295], qui porte les projets du Barrage de Tignes et du Barrage de Jons, mais sans l'absorber. L'Union d'électricité crée la SFMC pour le Barrage de Saint-Étienne-Cantalès, avec le plus grand lac artificiel d’Auvergne achevé en 1945.

La construction du barrage de "Sélune" est achevée en 1919, l'année ou démarre celle du Barrage d'Éguzon, le premier en béton, fournisseur de l’usine thermoélectrique de Gennevilliers[296]. Le projet est dirigé par L'Union d'électricité, qui créée pour cela en mai 1921 une filiale dédiée, "L'Union hydroélectrique"[297]. Le décollage a vraiment lieu après 1926, quand démarre la construction de dizaine de petits barrages et quelques célébrités: "Chambon" en 1928[298], "Vezins" en 1929 et "Bissorte" en 1931. Selon l'historien André Strauss[245], les émissions

Le barrage du Sautet, entre l'Isère boursières se sont "avérées indispensable" à ce développement, tout en (département)Isère et les Hautes-Alpes conçu jouant "un rôle important dans l'animation du marché financier". Pour pour l'électrolyse de l'aluminium, servira en fait à les vendre aux investisseurs, d'autres banques se joignent au Crédit électrifier Paris. lyonnais, qui opérait 75 % des placements en 1900-1914 mais plus que 39 % en 1920-1929[244].

Trois groupes géants émergent : L'Énergie industrielle regroupe une centaine de sociétés, L'Union d'électricité environ 75 et l'ELM une trentaine[299]. Les deux dernières ont chacune plus de 20.000 actionnaires. L'Union d'électricité, leader français avec 2 milliards de francs d'actifs industriels en 1939, devant L'Énergie industrielle et ses 1,3 milliard de francs, réalisa six augmentations de capital entre 1921 et 1930, le portant de 5 millions de francs en 1919 à 350 millions en 1930, dans une politique de construction de grandes centrales et de lignes à haute-tension. Le krach boursier modifie la donne: entre 1929 et 1932 la consommation mondiale d'aluminium est divisée par deux, à 140 000 tonnes[300]. Les producteurs alpins et pyrénéens recyclent leur énergie vers les villes. Péchiney renonce à une usine sous le Barrage du Sautet pour destiner sa consommation à Paris[301], augmentant encore les besoins d'interconnexion, suscitant la création de l'UNIE. Mais le moteur boursier tousse. Alors que les "décrets Laval" de 1935[302] imposent une baisse des prix de l'électricité, Ernest Mercier, PDG de L'Énergie industrielle, dénonce un "patronat malthusien" et les "trusts thermiques qui sabotent la mise en valeur du potentiel hydraulique du pays"[303], devant le congrès de la CGT en 1937. Les esprits sont mûrs pour la création d'EDF, après celle de la SNCF, qui finalise la plupart des grands projets de barrages alpins (Serre-Ponçon, Roselend, Tignes). Histoire des bourses de valeurs 35

La très forte croissance des "années folles" La décennie 1920 est l'âge d'or de la Bourse de Paris, qui voit son volume d'échanges décupler et son indice multiplié par 4,4 entre la fin 1921 et la fin 1928[304], performance encore plus élevée que celle du Dow Jones, multiplié par 3,6 sur la même période[305]. Parallèlement, la production industrielle française quadruple entre 1919 et 1929[306], son indice passant de 157 à 239, malgré une chute ponctuelle en 1921. Le PIB français, incluant l'agriculture, progresse de 49,8 % entre 1920 et 1930 contre 29,5 % pour le PIB des États-Unis, dont la croissance est pourtant dopée par l'expansion du pétrole au Texas et les économies d'échelle dans l'automobile, qui vit une bulle spéculative historique[307].

Trois grand pays industriels européens Angleterre Allemagne France

Hausse de la production manufacturière entre 1913 et 1928 6% 18% 39%

En 1925, l'Angleterre annonce son retour à l'étalon-or, la livre étant passée à l'automne 1923 de 76 à 91 francs en dix semaines[308]. Cette décision de Winston Churchill, prise sous l'influence d'une "City" qui veut rester première place financière mondiale, est fustigée par l'économiste John Maynard Keynes, car reposant sur la parité d'une livre pour 4,86 dollars, qui pénalise l'industrie britannique[309]. L'indice de la production manufacturière n'atteint que 106 en 1928 en Grande-Bretagne, sur une base 100 en 1913, contre 118 en Allemagne et 139 en France[310]. En France, il était tombé à 57 en 1919 et 50 en 1921, mais déjà remonté à 104 en 1924, avec cependant des disparités sectorielles : 44 seulement pour la construction navale, 100 pour la sidérurgie et 422 pour l'automobile[309]. La mise en place du fordisme bénéficie surtout à l'automobile américaine qui atteindra un parc de 26,5 millions de véhicules en 1930, cinq fois plus que dans l'ensemble de l'Europe[311], en profitant d'un pétrole plus abondant. Les "champs pétroliers de Mésopotamie" perdus par l'ex-Empire ottoman[312] après la Première Guerre mondiale sont partagés. La France en obtient le quart lors de la "conférence de San Remo" d'avril 1921 et réunit 87 sociétés dans la CFP en 1924. Le gisement texan de Spindletop[313], redécouvert le 13 novembre 1925, produit rapidement 700.000 barils/jour [314], plaçant les héritiers de la Standard Oil en position de Série 303 Phaeton, lancée en 1928 par une filiale de General Motors force face à Royal Dutch et l'Anglo Persian oil, lors des négociations suivant la découverte d'immenses gisements en Iran[315]. D'autres grandes capitalisations boursières émergent: General Motors, RCA, ou General Electric, qui ne valait en 1912 que 170 millions de dollars, cinq fois moins que la Standard Oil[309]. Wall Street surfe sur la "radiomania" entourant les dizaines de start-up profitant des progrès dans la TSF. De 100.000 récepteurs écoulés en 1922, on passe à 2 millions dès 1924. L'action RCA est la plus échangée en 1929 à Wall Street[316]. Elle a décuplé en quatre ans, à 114 dollars, soit 73 fois le dividende. IBM est créé en 1924 par Thomas Watson en fusionnant plusieurs fabricants, mais sans percer. Dans la sidérurgie, l'innovation majeure est le laminoir en continu de la Columbia Steel. Il en fonctionne une trentaine en 1935, mais aucun en France[317], ou l'hydroélectricité domine: production multipliée par huit sur la décennie[318] et 20% des émissions de titres.

Pour payer la dette de la Première Guerre mondiale, la France créé un impôt sur les plus-values et un impôt sur les sociétés[319], qui s'ajoutent à l'impôt sur le revenu de 1914. Majorée de 20 % en mars 1924 par la "Chambre bleue horizon" l'imposition marginale supérieure atteint 90 %, contre 2 % dix ans avant[320]. Sans grand espoir que cette fiscalité revienne vite à la normale, les entreprises n'ont plus d'autre choix que d'intérioriser les bénéfices et d'investir, souvent via leur filiales régionales. L'intérêt pour les sociétés moyennes dope les sept bourses de province, dont la capitalisation est multipliée par neuf entre 1914 et 1928[321], pour atteindre 16 % de la capitalisation française contre 9 % en 1914. Le total des émissions d'actions et d'obligations en France double, en valeur constante, entre la décennie 1901-1910 et la décennie 1920-1929, atteignant l'indice 217[322]. Moins sous-capitalisées qu'au Histoire des bourses de valeurs 36

XIXe siècle, les sociétés françaises résistent relativement bien au krach de 1929. Leurs cours sont divisés par deux[323], quand ceux des américaines sont divisés par quatre[324]. Sur longue période (1920-1935), la hausse réelle (hors-inflation) du cours des actions rapporte en moyenne 4 % par an à Paris, contre une inflation moyenne de 2 %, (plus forte avant 1929, moins forte après)[307].

Krach de 1929 et première séparation légale entre banque et Bourse

Le krach de 1929 perce la bulle spéculative très brutalement. Le jeudi 24 octobre 1929, les cours s'effondrent. À midi, l'indice Dow Jones a perdu 22,6 %. Une émeute éclate à l'extérieur du New York Stock Exchange, car les gardes du bâtiment et la police ont empêché des actionnaires d'entrer. En France, Ivar Kreuger et Albert Oustric font faillite. Puis c'est l'affaire Stavisky. La chute de 1930 à 1932 est supérieure à celle de l'année 1929. Le 8 juillet 1932, le Dow Jones tombe à 41,22 points, au plus bas depuis sa création en 1896. La Bourse américaine devient extrêmement volatile. Sept des plus forts gains de l'histoire du Dow Jones ont lieu entre 1929 et 1933, dont le record de hausse journalière, le 15 mars 1933 : + 15,34 %. Et sept des dix plus fortes baisses sont aussi enregistrées avant 1939[325]. Franklin D. L'indice Dow Jones avait quadruplé entre 1921 et Roosevelt nomme Joseph P. Kennedy, père de John F. Kennedy, septembre 1929 président de la Securities and Exchange Commission, créée par le Securities Exchange Act de 1934. Son rôle, protéger les investisseurs contre les abus de sociétés cotées et veiller à la qualité des informations publiées. Encore plus importante, la loi du Glass-Steagall Act de 1933 impose la séparation entre banques de dépôts et banques d'investissement, pour éviter que des banques n’utilisent les dépôts de millions d’épargnants comme caution des risques excessifs pris à la bourse[326]. Les enquêtes du jeune procureur Ferdinand Pecora sur les excès des banques convainquent le congrès de la voter. Le New Deal permet au PIB par habitant des États-Unis (déflaté selon la méthode Geary Khamis) de passer de 6 220 dollars en 1930 à 7 018 dollars en 1940[327], soit une progression de 11,8 % sur la décennie des années 1930. Histoire des bourses de valeurs 37

Italie, France, Japon, Belgique, États-Unis: nouvel essor des années 1950 Après 1945, la défaite des puissances de l'Axe fait s'effondrer les actions en Allemagne, Italie et Japon, tous trois connaissant ensuite une très forte expansion, souvent portée par le développement du capital-risque[328] et une structure financière caractérisée par la faiblesse de l'endettement[329]. Vedette de la "Piazza Affari", Fiat est le symbole du miracle italien, dont la période va des élections d'avril 1948 aux Jeux Olympiques de Rome en 1960: 700 000 automobiles en 1955, 10 millions cinq ans après[330]. Le fabricant de scooters Vespa n'est pas en reste. Entre 1945 et 1965, il s'en vendra 3,5 millions en Italie[331].

Au cours des années 1950, la Bourse de Paris est multiplié par 5,5. L'indice boursier Insee passe de 100 à la fin 1949 à 774 en avril 1962, soit une progression moyenne de 18 % par an, entrecoupée de périodes de stabilité ou de baisse : en 1951 avec la stabilisation d'Antoine Pinay, puis en 1955 et 1956 avec les tensions géopolitiques comme l'indépendances du Maroc et de la Tunisie, la guerre d'Algérie et la nationalisation du canal de Suez. Les entreprises y financent leurs investissements: entre 1949 et 1959, le nombre annuel d'émissions d'actions est multiplié par sept et les montants par [332] trois , tendance qui qui s'inverse après Invasion du Sinaï par Israël en 1956, l'année de la nationalisation du Canal de 1962, lors du retour à l'endettement. L'indice Suez par Nasser des prix augmente parallèlement de 68% entre fin 1949 et juin 1958 les sociétés à émettre des obligations à taux variable, protégeant de l'inflation.

La finance française reste alors très réglementée, les Sicav n'étant autorisées qu'en mars 1964... et à condition de jamais détenir plus de 5 % d'une entreprise[333]. En octobre 1969, l'Insee calcule que les actions ont rapporté 190 % en vingt ans contre 80 % pour les obligations et −66 % pour l'or[334]. La croissance des années 1950 a aussi des répercussions en Afrique: la bourse du Caire, créée en 1903, devient l'une des plus actives du monde[335]. Elle se classe alors comme la cinquième place boursière du monde[336]. À Bruxelles, l'action de l'Union minière monte de 90% en 1954[337], grâce à la montée en puissance de ses mines de cuivre au Zaïre, qui deviendront la Gecamines après l'indépendance. Aux États-Unis, le palmarès des cinq meilleures et des cinq pires années de l'histoire pour l'indice Dow Jones, donne aux années 1950 deux des meilleures: Histoire des bourses de valeurs 38

Les cinq meilleures années 1933 1954 1935 1975 1958

[338] Hausse du Dow Jones 63,7 % 43,9 % 38,5 % 38,3 % 33,9 %

Les cinq pires années 1931 2008 1930 1937 1974

[338] Recul du Dow Jones 52,7 % 33,8 % 33,8 % 32,8 % 27,6 %

Choc pétrolier, eurodollars, dette des PVD: 1ères déréglementations Article connexe : Gouvernement Thatcher. Dans les années 1970 et les années 1980, les gouvernements s'inquiètent des crises monétaires : ils cherchent à attirer des capitaux étrangers, puis encouragent pour cela les contrats à terme sur indices boursiers, dès 1982 au Liffe[339] de Londres et au KCE américain[340]. Auparavant, la finance était « enfermée à double tour »[341] et ne vivait « aucune crise nulle part dans le Monde, sauf au Brésil en 1962 »[342]. Ensuite, « s'est produit un tournant » : la « thèse du marché efficace et capable de s'autocorriger » devient dominante[342]. En 1981, le président américain Ronald Reagan abolit les lois votées après le krach de 1929. Son souhait, favoriser l'essor de Wall Street. Cette déréglementation a été précédée par une mondialisation accrue. Dès 1971, la guerre du Viêt Nam fait gonfler les dépenses publiques des États-Unis. Le président Richard Nixon doit vendre de l'or, puis supprimer la convertibilité du dollar en or. C'est la fin des accords de Margaret Thatcher et Jimmy Carter, le 17 décembre 1979 Bretton Woods. Les pays producteurs de pétrole sont pénalisés car leurs recettes sont en dollars. Ils organisent une rétention du pétrole, pour faire monter les cours de 1,9 dollars le baril à 9,76 dollars en 1973[343]. Le choc pétrolier de 1973 et celui de 1980 génèrent les "eurodollars", des dépôts des pays arabes, effectués en dollars dans les banques anglaises. La City se transforme en un sanctuaire défiscalisé dès 1979, avec les réformes de Margaret Thatcher. Ces dépôts servent à octroyer des crédits, massivement, à de nouveaux pays pétroliers, dont les gisements sont devenus exploitables grâce à la hausse du pétrole : Mexique, Venezuela, Indonésie ou Nigeria, puis à d'autres pays en voie de développement. Des prêts distribués dans la précipitation, sans contrôle de leur utilisation. Histoire des bourses de valeurs 39

Entre-temps, le second choc pétrolier a fait culminer l'inflation. Pour la stopper, Paul Volcker, le président de la Réserve fédérale américaine, remonte à 15 % les taux directeurs, déclenchant une récession mondiale dès 1982. Les pays pétroliers voient leur débouchés s'effondrer, au moment où ils venaient d'investir. Le Mexique se déclare insolvable, puis c'est une crise générale de la dette, qui amènera à parler de « décennie perdue » pour l'Amérique latine. Les créanciers refusent de prendre leurs pertes, ce qui fait traîner les choses[344]. Le PDG de Citigroup Walter Wriston déclare par exemple au New York Times qu'un emprunteur public « ne peut faire faillite[345] ». Pour sortir de la crise, il faut attendre la titrisation, via la mise en place des Brady Bonds en 1989. Courbe de production et d'importation de pétrole des Etats Unis de 1920 à 2005 Les eurodollars servent aussi à financer les déficits budgétaires, creusés par les choc pétroliers chez les pays importateurs de pétrole[346]. Les gouvernements européens recherchent des capitaux étrangers, car le Serpent monétaire européen connaît des secousses dès sa création le 10 avril 1972. Le système monétaire européen qui lui succède en 1979 fait pire : crises monétaires à répétition. Le monétarisme devient « la doctrine qui guide les politiques économiques[347] ». Il faut attirer des capitaux étrangers par tous les moyens. Les innovations financières se multiplient: création des marchés à terme comme le Liffe anglais en 1982, puis le Matif parisien en février 1986. Grâce à eux, les fonds spéculatifs peuvent plus facilement investir en actions à l'étranger, via des contrats à terme sur indice boursier ou des options. La mondialisation financière s'accélère.

Les exigences de rentabilité qui pénalisent Wall Street face à Tokyo En sacrifiant la croissance à la rentabilité à partir du milieu des années 1970, les entreprises américaines n'obtiennent guère de récompense de la Bourse, qui préfère le dynamisme des sociétés japonaises. Jusque-là, la capacité d'autofinancement des entreprises américaines était utilisée en fonction des perspectives de rentabilité « normale ». Le cours des actions s’adaptait aux variations de cette rentabilité[348], elle-même liée à la réussite technologique ou commerciale des entreprises. Ensuite apparaissent des imperfections découlant de ce que les économistes appellent des « contrats d'agence » entre actionnaires et directions d'entreprises. Le taux de rentabilité des fonds propres ne cesse d'augmenter à partir du début des années 1980[349]. Les innovations financières (multiplication des rachats d'entreprises concurrentes, LBO et rachats d'actions) modifient les stratégies[348] d'entreprises, qui se fixent désormais des exigences de rentabilité a priori : l'emploi n'est plus le moyen de gagner ou conserver des clients, mais la seule variable d'ajustement pour maintenir un taux de rentabilité élevé. Résultat, les parts de marché des industriels américains accélèrent leur baisse dans les Wall Street monte trois fois moins que Tokyo dans les années 1980 années 1980, face au Japon. Dans l'électronique, la part américaine tombe de 50 % à 40 % entre 1985 et 1988, tandis que les japonais passent de 21 % à 27 %. L'automobile japonaise passe même de 21 % à 35 % du marché américain entre 1987 et 1990[350]. La capitalisation boursière de Histoire des bourses de valeurs 40

Tokyo dépasse celle de New York, après des hausses respectives de 234 % et 72 % sur les années 1980. De 1959 à 1982, les investissements atteignent 10,7 % en moyenne de la valeur ajoutée brute des entreprises françaises, puis tombent à seulement 3,1 % entre 1983 et 2005[351]. Entre-temps s'est peu à peu s'est institué le théorème de Schmidt[352]: « Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain », contesté dans la pratique car une partie croissante des bénéfices n'est en fait pas réinvestie mais utilisée pour des programmes pluriannuels de rachats d'actions et des politiques consistant à "lisser les dividendes à la hausse" sur plusieurs années, même si le chiffre d'affaires ne progresse plus.

Marché mondial de l'électronique 1985 1988

Part de marché américaine 50% 40%

Part de marché japonaise 21% 27%

En France, les dividendes représentent 65 % des bénéfices en 2012 contre 26 % en 1970[353]. Dans les années 1990, c'est au tour de la Bourse japonaise d'être distancée, l'économie tentant de se remettre d'un trop-plein de spéculation. Au final, sur plusieurs décennies, de 1926 aux années 2000, le rendement moyen des actions au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis est le même, à un point de pourcentage près[354].

[355] Premiers constructeurs auto américains Véhicules produits en 1980 Véhicules produits en 1990 Baisse sur dix ans Baisse en %

Chevrolet 2 288 745 785 918 1 502 827 65,6%

Ford 1 162 275 912 466 249 809 21,5%

Oldsmobile 910 306 489 492 420 814 46,2%

Buick 854 011 426 512 427 499 50,5%

Pontiac 770 100 641 820 128 280 16,6%

Années 1980: écarts de performance et vogue des privatisations La progression des années 1980 fut très variable selon les pays. En France, la dévaluation de mars 1983[356] est la dernière des 17 qui ont eu lieu depuis 1928[357], ce qui favorise l'euphorie lors du contre-choc pétrolier de 1985. Le Japon incarne lui un nouveau capitalisme, nourri par les cercles de qualité. Les États-Unis et l'Angleterre prennent du retard en 1982, quand le PIB américain chute de 2 % et la production industrielle britannique de 10 %[358].

Grands marchés boursiers Tokyo Amsterdam Francfort Paris Londres New York Zurich

Hausse de 1980 à 1990 234 % 152 % 138 % 114 % 73 % 72,2 % 72 %

La Grande-Bretagne sort d'une autre grave crise quand Margaret Thatcher devient premier ministre en 1979 : 25 % d'inflation en 1975 et un marché obligataire boycotté, obligeant le gouvernement travailliste, qui n'a pas la majorité à la Chambre des communes, à demander 3,9 milliards de dollars au FMI en 1976[359], avant d'être rattrapé en octobre 1978 par des grèves générales qui durent jusqu'en janvier-février. C'est pour affaiblir les syndicats, comme le souhaite désormais une majorité de l'opinion[358], que les privatisations associent des millions de citoyens[360]. Histoire des bourses de valeurs 41

Dès 1979, le grand public se rue sur les actions de British Petroleum, qui vient de découvrir ses premiers grands gisements en Mer du Nord, où la production britannique passe de 0,8 à 1,4 millions de barils/jour entre mai 1981 et octobre 1982[361]. British Aerospace et Cable & Wireless suivent en 1981, le pharmacien Amersham et Britoil en 1982, les sociétés portuaires et les chantiers navals en 1983, puis Jaguar, Rolls Royce, British Steel[360] et British Telecom en 1984, dont le quart des 2,2 millions d'actionnaires a déjà revendu ses parts six mois Lancée en 1979, la production en Mer du Nord après les avoir achetées, selon une étude d'Ernst & Young[362]. double entre mai 1981 et octobre 1982, assurant la réussite de la première des grandes La première vague de privatisation rapporte 2 milliards de livres, la privatisations anglaises, celle de British deuxième cinq fois plus[363]. Les actionnaires sont 4,5 millions pour Petroleum (BP) British Gas en 1986[364]. Troisième vague, la dizaine de sociétés régionales de distribution d'eau, en 1989. L'organisme "Public Services International" calculera[365] que le prix de l'eau a augmenté de 106 % entre 1989 et 1995, les bénéfices des opérateurs étant parallèlement septuplés[366], ce qui contribue à l'impopularité de John Major, tout comme les impairs de la privatisation de British Rail en 1993: matériel roulant non remplacé et trains en retards.

De nombreux pays ont suivi : le Mexique privatise son cuivre en 1988, Telmex en 1990, puis les banques BBVA Bancomer et Banco Nacional de México en 1991, respectivement rachetées par des banques espagnoles et américaines. L'Argentine privatise Entel en 1990, "Gas del Estado" en 1992 et Repsol YPF en 1993, l'ensemble de l'énergie, des télécoms et de l'eau passant sous contrôle étranger. En 1992, des privatisations ont lieu dans 50 pays, rapportant 69 milliards de dollars, soit un total de 328 milliards de dollars depuis 1985[367]. En France, Édouard Balladur, ministre des finances de Jacques Chirac lance 9 privatisations en 2 ans: • Saint-Gobain, 1986 8,4 milliards de FF • Paribas, 23 janvier 1987, 12,8 milliards de FF • TF1, 16 avril 1987, 4,4 milliards de FF • Crédit commercial de France, 7 mai 1987, 2,2 milliards de FF • Compagnie générale d'électricité 23 mai 1987, 5,4 milliards de FF • Société générale, 27 juin 1987, 17,2 milliards de FF • Havas, 1987, 2,8 milliards de FF • Matra, 1988, 1 milliard de FF • Suez, le 17 octobre, 14,9 milliards de FF La France se découvre ainsi 8,5 millions de porteurs de valeurs mobilières en 1987, quatre fois plus qu'en 1980, dont 6,2 millions d'actionnaires[368]. Les Français détiennent 534 milliards de francs d'actions en 1988 contre 78 milliards en 1982. L'expansion de la presse économique qui en résulte suscite des convoitises. En mars 1987, Groupe Expansion acquiert La Tribune. En janvier 1988, Jacqueline Beytout revend Les Échos à Pearson, propriétaire du Financial Times et en janvier 1989 La Cote Desfossés est achetée par Georges Ghosn, qui en fait un moteur de l'histoire de La Tribune.

Le krach d'octobre 1987 et la folie des junk bonds Histoire des bourses de valeurs 42

Signification Moody’s Standard Fitch Dagong de la note & Poor’s Ratings

Long Court Long Court Long Court Long Court terme terme terme terme terme terme terme terme

Prime Aaa P-1 AAA A-1+ AAA F1+ AAA A-1 Première qualité Prime -1 High grade Aa1 AA+ AA+ AA+ Haute qualité Aa2 AA AA AA

Aa3 AA− AA− AA−

Upper medium A1 A+ A-1 A+ F1 A+ grade A2 A A A Qualité moyenne supérieure A3 P-2 A− A-2 A− F2 A− A-2

Lower medium Baa1 BBB+ BBB+ BBB+ grade Baa2 P-3 BBB A-3 BBB F3 BBB A-3 Qualité moyenne inférieure Baa3 BBB− BBB− BBB−

Non-investment Ba1 Not BB+ B BB+ B BB+ B grade, prime Ba2 BB BB BB speculative Non Spéculatif Ba3prime BB− BB− BB−

Highly B1 B+ B+ B+ speculative B2 B B B Très spéculatif B3 B− B− B−

Risque élevé Caa1 CCC+ C CCC C CCC C

Ultra spéculatif Caa2 CCC

En défaut, avec Caa3 CCC− quelques espoirs Ca CC CC CC de recouvrement C C/CI/R C C

En défaut sélectif SD D RD D D D

En défaut DD

|+ Échelle de notation financière selon les principales agences de notation En 1985, l'Arabie saoudite ouvre les vannes du pétrole pour inonder le marché mondial. Un contre-choc succède aux chocs pétroliers de 1973 et 1980. Le pétrole brut s'effondre, l'essence aussi. L'inflation diminue, permettant une progression du cours des obligations américaines et de Wall Street. Le dollar vaut dix francs dès 1985, mais la forte volatilité sur le marché des changes, à peine tempérée par les accords du Plaza puis les accords du Louvre, provoque l'effet inverse à l'automne 1987 : chute du dollar et des obligations. Les rendements obligataires américains passent à 9,50 %[369] fin septembre contre 7 % en janvier. Ce retournement est d'abord ignoré par Wall Street, qui ensuite se réveille en sursaut: c'est le krach d'octobre 1987. La chute du Dow Jones le 19 octobre 1987 (-22,6 %) est la seconde plus importante de l'histoire. Pour remédier aux programmes informatiques vendant automatiquement des actions, des "coupe-circuits" sont créés. Histoire des bourses de valeurs 43

Alan Greenspan, nouveau président de la Réserve fédérale, joue le pompier. Wall Street remonte en 1988, année marquée par une folle spéculation sur les OPA, financées à crédit par des junk bond. Le fonds d'investissement Kohlberg Kravis Roberts & Co (KKR) utilise le LBO pour acheter le géant agro-alimentaire RJR Nabisco: 30 milliards de dollars, le plus important rachat avec effet de levier jamais réalisé. Mais dès 1989, ce marché paie ses excès : en octobre, le taux d'intérêt moyen des junk bond[370] est à 1 000 points de base (1 point de base = 0,01 %) au-dessus de celui des emprunts d'État américains contre 450 points de base 8 mois plus tôt. En août 1990, la guerre du Golfe fait flamber le pétrole et chuter encore plus les junk bonds, aggravant la crise des Saving and loans, les caisses d'épargne qui en avaient acheté sans bien comprendre leur principe spéculatif. Le « roi des junk bonds Alan Greenspan », Michael Milken, de la banque américaine Drexel Burnham Lambert, est condamné à dix ans de prison. Il avait inspiré le personnage de Gordon Gekko, joué par Michael Douglas, dans Wall Street, réalisé par Oliver Stone en 1987. Son associé Gary Winnick deviendra célèbre lors du krach boursier de 2001-2002, à l'issue duquel il doit quitter l'opérateur télécoms qu'il a fondé, Global Crossing, basé aux Bermudes et en faillite.

Nasdaq, SEAQ, Easdaq, les premières bourses délocalisées

Dans les années 1960, une nouvelle technologie a permis de prendre facilement connaissance d’un très grand nombre de cours boursiers à distance, en connectant un téléphone et un lecteur de bande magnétique. Le produit Telequote, de la société Bunker Ramo, perfectionne le Teleregister des années 1930. Les entreprises Scantlin Electronics et Ultronics Systems lancent des versions encore améliorées: le Quotron et le Stockmaster. La seconde s'allie à l'agence de presse Reuters, pour diffuser un panier de services: cours en temps réels, dépêches d’information, puis bases de données. Reuters, surtout présent en Europe et en Asie, s'en sert pour percer aussi aux États-Unis, lors d'une étape-clé de son histoire. Emerge ainsi une large communauté mondiale d'investisseurs, reliés par l'électronique, ce qui favorise la création en 1971 par l’association des courtiers américains d'une bourse à distance, le Nasdaq. Elle vise les jeunes sociétés misant sur des innovations technologiques pointues.

Le succès du Nasdaq incite la Bourse de Londres à créer à son tour un

système électronique. Il est lui réservé aux grandes sociétés déjà cotées Façade du NASDAQ, sur Times Square de nuit dans d'autres pays d'Europe. Baptisé SEAQ international, il sert surtout (New York). aux grands investisseurs à échanger des "blocs d’actions" dans la discrétion. Les autres bourses sont concurrencées, en particulier Paris, où existe depuis 1893 un impôt de Bourse. Il est supprimé en 1994 et des marchés de bloc sont créés partout en Europe. Le SEAQ perd alors de l’importance.

Le Nasdaq américain intéresse aussi les spécialistes européens du capital-risque, pour d’autres raisons. Ils créent en 1997 l'EASDAQ, une bourse paneuropéenne électronique réservée aux jeunes sociétés en forte croissance. Plus ces entreprises obtiennent de belles valorisations en Bourse, auprès d’investisseurs les comprenant et les recherchant, plus il est facile de les financer en amont par le capital risque. Le 27 mars 2001, le Nasdaq a racheté 58 % de Histoire des bourses de valeurs 44

l'EASDAQ, qui était surtout soutenu par des courtiers de la place de Bruxelles[371].

Les Bourses asiatiques portées par deux systèmes monétaires successifs

Les bourses asiatiques bénéficient dans les années 1990 d'un afflux massif de capitaux étrangers qui se retirent ensuite, déstabilisant la monnaie puis l'économie des pays, et amenant la Crise économique asiatique et la fin du système de change fixe. À la fin des années 1980, les banques multiplient les sicav et FCP investis en actions japonaises, portées par la bulle financière japonaise, puis pour investir dans le reste de l'Asie. La Bourse de Shangai voit son indice multiplié par douze au premier semestre 1992. À l'automne 1993, Barton Biggs, président de Morgan Stanley Investment Management fait un voyage d'une semaine en Chine, avec une centaine de gérants de fonds d'investissement américains. Au retour, son rapport très optimiste, titré China !, incite à investir sur la plupart des bourses asiatiques [372]. La spéculation s'accentue en 1996 sur les places de Singapour, Djakarta, Bangkok, Manille, Hong Kong, Séoul ou encore Taïwan, souvent assez étroites. La Bangkok est la première à craquer début 1997. La dévaluation de la roupie indonésienne, du ringgit malais et du peso philippin puis des monnaies de Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong met fin au système de change fixe ou quasi-fixe qui régnait depuis des décennies dans ces pays. Ils entrent en crise en 1998 puis profitent les années suivantes d'un regain d'exportations permis par une monnaie sous-évaluée. Histoire des bourses de valeurs 45

Les deux bulles financières géantes : Nikkeï en 1990, Nasdaq en 2000

Tokyo est devenue la première capitalisation au monde[373], au terme d'années 1980 marquées par une hausse moyenne de 10 % par an des crédits, pour la plupart dans l’immobilier. Le prix des terrains est multiplié par 3 à 4 à Tokyo[374]. Les actions des grandes banques japonaises, très investies dans l'immobilier, montent parallèlement. Entre 1986 et 1990, l’indice L'indice Nikkei 225 a été divisé par 3,5 en 23 ans. Nikkei 225 triple, atteignant 38 151 points le 29 décembre 1989. Les investisseurs étrangers, acquis au miracle économique japonais font monter aussi le yen. Des dizaines de Sicav en actions japonaises sont créées en France. Plusieurs fonds d'investissements spéculatifs, dont celui de l'américain Georges Soros[375], pensent que le krach d'octobre 1987 aura lieu au Japon. Mais c'est seulement qu'après 1990 que les prix de l’immobilier chutent, pendant 15 ans, inspirant le film japonais de science fiction Bubble Fiction: Boom or Bust. Le dégonflement de la Bulle spéculative japonaise est considéré comme la crise financière « la plus profonde du monde contemporain » et celle qui a eu « l’effet [376] Indice historique des prix du foncier du Japon (1965-2008). récessif le plus marqué » : le Japon cumule ensuite récession et dette publique record. En 22 ans, l’indice Nikkei 225 perd les trois quarts de sa valeur. Histoire des bourses de valeurs 46

L’autre grande bulle boursière alimente les sociétés technologiques de la Silicon Valley américaine des années 1990. Elles profitent de la démocratisation des serveurs Internet, permise par les nouvelles puces d'Intel, dans les petites entreprises. L'un des promoteurs de la gamme Pentium Pro, le constructeur informatique Dell, passe du 7e au 1er rang mondial entre 1996 et 2000, grâce au marché des petits serveurs. Il multiplie son cours de bourse par 400. L'éditeur de logiciels de navigation Internet Netscape, entré en Bourse le 9 août 1996, dépasse rapidement la capitalisation de Delta Airlines. Le mouvement démarre dès 1993, quand « les commandes au secteur high-tech commencèrent à affluer[377] », profitant à l'ensemble de l'économie. Le Dow Jones atteint 6 000 points dès le 14 octobre 1996. C'est de l'« exubérance irrationnelle », commente Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale, une formule qu'il affirme avoir élaborée… dans son bain et qui échoue à calmer la spéculation[378]. D'autant que l'économie américaine créé 22 millions d'emplois en huit ans[379], de 1992 à 2000, record jamais égalé, offrant aux entreprises le sentiment que leurs produits bénéficieront d'une demande solvable sur Le siège d'Intel à Santa Clara, dans la Silicon le long terme. L'indice Nasdaq, regroupant plusieurs milliers de Valley. sociétés moyennes, est multiplié par cinq entre 1998 et 2000. Il touche un pic de 5 048,62 points le 10 mars 2000. L’indice NASDAQ-100, regroupant la plupart des 100 ténors de l’informatique et des télécoms, parmi lesquels Intel, Microsoft, Oracle et beaucoup d'autres nouveaux fabricants de logiciels et matériels toujours plus pointus pour les startup, a lui progressé de 85 % en 1999. Cet envol se fait malgré une offre importante de nouvelles actions : 1 649 introductions en Bourse entre 1997 et 2000, principalement dans l’informatique, les télécoms et la biotechnologie, représentant 320 milliards de dollars[380]. Résultat, une concurrence de plus en plus vive, en particulier dans les télécoms, où les nouveaux matériels sont parfois cent fois plus puissants et deux fois moins cher. Les réseaux télécoms se multiplient, et leurs prix de vente chutent… avec des dizaines de faillites prévisibles pour ceux qui comme Worldcom ou Enron sont financés essentiellement par de la dette, dans un schéma qui rappelle le krach de 1847 ponctuant la Railway mania des années 1840. Le krach boursier de 2001-2002 inverse la vapeur: le Nasdaq baissera de 40 % en douze ans, pour s’installer sous les 3 000 points.

1997: la miraculeuse "paix boursière" entre Apple et Microsoft À l'été 1997, Apple n'est plus très loin de la faillite, après six trimestres consécutifs de pertes, pour un total de 1,5 milliards de dollars[381], malgré un plan social de 3 500 suppressions de postes en 1996[382]. Pour éviter une restructuration supplémentaire, trop pénalisante pour ses clients, le constructeur informatique obtient 150 millions de dollars de son vieux rival Microsoft, sous la forme d'une augmentation de capital, par la création d'actions sans droit de vote. En échange, Apple accepte de mettre fin aux poursuites judiciaires contre Microsoft qu'il accusait de l'avoir copié. Microsoft s'engage à garder ses actions trois ans et à garantir que sa suite bureautique "Office" sera adapté aux produits Apple pendant les cinq prochaines années. Cette "paix des braves" inclut aussi le renoncement d'Apple au navigateur de Netscape et ainsi à l'alliance avec Sun Microsystems[383], AOL et Netscape, qui en 1997 promettaient de remplacer les PC par des "terminaux bêtes", dont tous les logiciels seraient sur des serveurs sur le réseau internet. La voie est libre pour que peu de temps après la première capitalisation boursière au monde, un honneur qu'Apple décroche à son tour quatorze ans plus tard. Le 9 août 2011, quelques mois après le lancement réussi de l'iPad 2, la capitalisation boursière du constructeur à la pomme atteint 341,5 milliards de dollars[381], dépassant celle du géant pétrolier Exxon, pourtant porté par les niveaux élevé des cours du pétrole. Grâce au succès croissant de l'iPad, ce chiffre va quasiment doubler en un an: le 20 août 2012, Apple bat le record de la plus grande capitalisation boursière de l'histoire boursière, avec 622,10 milliards de dollars, dépassant le précédent sommet, touché par Microsoft, à 620,58 milliards de dollars le 30 décembre 1999[384]. Histoire des bourses de valeurs 47

XXIe siècle

Une corrélation accrue entre les grandes bourses depuis 1996 Au fil des siècles les performances des grands marchés boursiers n'ont pas toujours été dépendantes les unes des autres, même si depuis une quinzaine d'années, elles ont eu tendance à évoluer de pair.

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Cac +29,3 +37,3 +51,1 -0,5 % -22 -33,8 +16,1 +7,4 +23,4 +17,5 +1,3 -42,7 +22,3 -3,3 % % % % % % % % % % % % %

Dow +21,6 +16,1 +25,2 -6,17 -7,1 -16,7 +23,5 +3,1 -0,6 % +16,3 +6,4 -33,8 +18,8 +11 % % % % % % % % % % % % %

Nasdaq +21,6 +39,6 +85,6 -39,3 -21 -31,5 +50 % +8,6 +1,4 % +9,6 % +9,8 -40,5 +43,9 +16,9 % % % % % % % % % % %

SP500 +31 % +26,7 +19,5 -10,1 -13 % -23,4 +26,4 +9 % +3 % +13,6 +3,5 -38,5 +23,4 +12,8 % % % % % % % % % %

Krach de 2001 et 2002 : premières sanctions contre les analystes financiers Le krach boursier de 2001-2002 sanctionne la fin de la bulle Internet. Le CAC 40 perd la moitié de sa valeur en deux ans : -21,9 % en 2001 et -33,75 % en 2002. D'un record historique à 6 944,77 points le 4 septembre 2000, il s'effondre à 2 401,15 points le 12 mars 2003. Les trois sociétés les plus endettées, France Télécom, Vivendi et Alcatel perdent chacune plus de 90 % sur l'année 2002. Leurs PDG se plaignent des agences de notation. Aux États-Unis, le 2 décembre 2001, le groupe de négoce et d'énergie américain Enron est mis en faillite[385]. Son PDG Kenneth Lay avait créé plus de 3 000 sociétés offshores dans les îles Caïmans, les Bermudes ou les Bahamas, afin de dissimuler des risques importants de la société mère. L'opérateur télécoms américain WorldCom fait aussi faillite en 2002, en laissant 41 milliards de dollars de dette. Son PDG Bernard Ebbers, responsable de la plus importante fraude comptable de l'histoire américaine, sera condamné le 13 juillet 2005 à 25 ans de prison. L'action WorldCom avait été recommandée avec insistance par Jack Grubman, analyste de la banque Salomon Brothers, qui sera banni de la profession[386]. Pour éviter des poursuites judiciaires, dix grandes banques d'affaires de Wall Street acceptent de signer[387] l'accord amiable d'avril 2003, avec la SEC [388] Enron basait ses filiale aux îles Cayman et , l'association des courtiers américains. Il prévoit des dédommagements de 1,4 milliard de dollars pour les victimes des recommandations d'analystes biaisées par des conflits d'intérêt, qui seront bannis de la profession pour dix ans. Parmi eux, Henry Blodget couvrait les sociétés du secteur de l'Internet pour le courtier Merrill Lynch et publiait des recommandations en contradiction avec les mails envoyés à ses amis. L'accord amiable signé sous l'égide de la justice prévoit aussi qu'une partie de la somme doit être consacrée à de l'analyse financière indépendante, produite par des cabinets d'étude se consacrant exclusivement à cette activité.

En France, les analystes se voient reprocher leur soutien excessif à Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi[389], ou d'avoir publié des objectifs de cours de 220 euros[390] pour France Télécom, dont l'action tombe début 2003 à seulement 6 euros, obligeant l’État français à donner 9 milliards d'euros pour faciliter une augmentation de capital de 15 milliards d'euros. La prise de conscience des conflits d'intérêt chez les analystes financiers déclenche celle sur l'Indépendance des économistes financiers, cette fois en macroéconomie et sur l'indépendance des rédactions, après les problèmes du quotidien La Tribune. Histoire des bourses de valeurs 48

Les géants de la bourse renoncent aux stock-options L'impact sur les cours de bourse de la distribution de stock-options aux dirigeants de sociétés déclenche une polémique après les scandales Enron et Worldcom. Leurs détracteurs estiment qu'elles ont amené un gonflement artificiel des cours à très court terme, suivi ensuite par une affaiblissement lorsque les promesses de forte rentabilité deviennent intenables. Selon une étude du cabinet William M. Mercer, elles représentaient la moitié des remunérations des patrons américains en 2000[391] et des plus-values de 2,5 milliards de dollars pour la seule action Enron. Son patron Kenneth Lay engrange à lui seul 123 millions de dollars, selon la Securities and Exchange Commission, en 2001, l'année d'une pénurie d'énergie en Californie[392] orchestrée par un cartel de sociétés. Dès l'année 2000, l'espagnol Juan Villalonga se voit bouter hors de la présidence de Telefonica par ses grands actionnaires, BBVA, La Caixa, des fonds d'investissement américains et son ancien ami d'enfance, José Maria Aznar, qui lui ont demandé de renoncer à son plan de stock-options[393]. Le premier à s'adapter, en septembre 2003, en pleine crise boursière, est Microsoft[394], première capitalisation mondiale qui abandonne aussi les stock-options. Les deux cofondateurs, Steve Ballmer et Bill Gates n'en détenaient pas. En Allemagne, Deutsche Telekom et DaimlerChrysler annoncent successivement en mars et avril 2004 leur abandon des stock-options. Jürgen Schrempp, le patron de DaimlerChrysler, estime que la suppression de ce système pour ses 6000 principaux cadres[395] favorisera un développement plus durable de l'entreprise. Puis c'est Shell, première entreprise britannique, qui décide en mars 2005 que le salaire des dirigeants dépendra désormais de la performance par rapport aux concurrents et plus des stock-options[396]. Bill Gates annonce la fin des Les entreprises françaises suivent le même chemin, mais plus tard. Louis Gallois, stock-options en 2003 le président d'EADS dénonce à son tour un "système contestable qui s'apparente à une loterie", et décide en octobre 2007 de les remplacer par des actions gratuites, peu après le scandale boursier EADS[397]. Le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet juge à son tour en 2011 que les scandales à répétitions, chez Axa, Elf ou encore Vinci, ont rendu le système des stock-options trop impopulaire. Il décide qu'elles seront remplacées par des actions gratuites, pour quelques 8500 cadres[398].

Entre-temps, le premier ministre François Fillon a décidé début 2009 que l'attribution de stock-options et d'actions gratuites sera interdite dans les grandes banques et les constructeurs automobiles aidés par l'État[399], tandis qu'au parti socialiste, le futur président de la République François Hollande estime qu'elles "n'ont aucune légitimité", sauf "pour les entreprises qui naissent"[400]. En février 2012, l'arrêt total du système de stock-options chez L'Oréal, pour tous les salariés, est décidé par Jean-Paul Agon, qui annonce aussi "renoncer à la moitié des stock-options qui (lui) ont été attribuées en 2010"[401]."

Google en 2004, la première introduction en Bourse « consumériste » Le moteur de recherche Google n'a que cinq ans d'existence et un chiffre d'affaires de 1,46 milliards de dollars lors de son entrée sur le Nasdaq américain en mai 2004. Il choisit un système d'enchères inédit, permettant de réduire de 5,5 à 1,5 % les commissions perçues par les banques d'affaires, dans une démarche « consumériste ». Placée au prix de 80 $, l'action valait 250 $ un an plus tard, et 700 $ sept ans après. En août 2005, Google décide l'une des plus grandes augmentations de capital de l'histoire: 4,2 milliards de dollars, alors qu'émergent les projets de numérisation des fonds documentaires des universités d'Harvard, Stanford ou Oxford[402]. Google utilise cet argent pour ses activités de recherche et développement et pour dépasser le nombre d'un million de serveurs informatiques en juin 2007 contre 400.000 l'année précédente, en 2006[403]. Cet effort financier des actionnaires lui permet de creuser l'écart avec son concurrent Yahoo. Jusque là, les augmentations de capital de cette taille étaient essentiellement utilisées pour des refinancements, permettant de se désendetter, ou des acquisitions de sociétés. Histoire des bourses de valeurs 49

Après avoir pris le dessus sur son rival Yahoo, même aux États-Unis dans le fief de ce dernier, Google doit à son tour affronter un nouveau concurrent redoutable et très bien financé. Le 17 mai 2012, Facebook lance la plus grosse introduction en Bourse de l'histoire des valeurs technologiques, tant en levée de fonds qu'en capitalisation boursière[404], et au second rang historique pour l'ensemble des États-Unis derrière Visa, avec une valorisation de 104 milliards de dollars[405], supérieure à celle qu'avait obtenue Google en 2004. Facebook a lui aussi réduit les frais payés aux banques, selon la société de capital-risque Trinity Ventures, en versant seulement 1 % du montant de l'opération[406]. L'action Facebook perd ensuite la moitié de sa valeur en trois mois.

La résurrection d'Eurotunnel, grâce à la patience des petits actionnaires Le tribunal de commerce a donné en 2007 une seconde vie à Eurotunnel, en effaçant la moitié de sa dette, vingt ans après le début du percement du Tunnel sous la Manche. Le 6 novembre 1987, une publicité financière vantait aux futurs actionnaires individuels la perspective de 30 millions de voyageurs par an. À l'ouverture du tunnel, après sept ans de chantier, ce sera trois à quatre fois fois moins : huit à dix millions de voyageurs par an. Cotée en Bourse à Paris et à Londres, Eurotunnel a aussi échoué à contrôler le coût de son investissement initial: 12,5 milliards d'euros en tout (matériel roulant inclus), soit 80 % de plus que les 7,5 milliards d'euros promis au départ. Ce dérapage des coûts, malgré la forte médiatisation du chantier, laisse les 730.000 actionnaires individuels impuissants. Ils sont majoritaires dans le capital, mais la direction ne les écoute pas. Même si la fréquentation est beaucoup moins importante que prévu, le Tunnel sous la Manche parviendra rapidement à dégager une marge de presque 40 % de son chiffre d'affaires: 375 millions d'euros d'excédent brut d'exploitation chaque année en moyenne entre 2009 et 2012. C'est environ 3 % du coût industriel du tunnel (percement et Coupe du tunnel sous la Mer Manche montrant les couches géologiques traversées matériel roulant), soit un rendement supérieur à l'inflation. La société avait promis une rentabilité des capitaux propres de 15%, en choisissant un financement pauvre en capitaux propres, pour faire jouer l'effet de levier du crédit. La sous-capitalisation s'est traduite par un effet de massue, la dette faisant progressivement boule de neige. Les capitaux propres ne

représentent que 1,17 milliard d'euros en Eurotunnel au niveau a trois tunnel, dont un de service au milieu, reliés par des 1987 lors de l'augmentation de capital rameaux de communications tous les 375 m), ce qui l'a protégé lors des incendies. constitutive, alors que le coût prévu du percement du tunnel est six fois plus élevé. L'espoir d'une exceptionnelle rentabilité des capitaux propres entraîne un quadruplement de l'action en un an et demi. Placée à 35 F (7,89 € ), elle atteint son record le 30 mai 1989 à 128 F 2007 [407] (27,11 € ) , avant d'être divisée par quinze. 2007

D'autres augmentations de capital sont décidées, mais trop tard, à des cours très bas, obligeant à multiplier le nombre d'actions, et pour des montants insuffisants: 870 millions d'euros en novembre 1990 puis 1,07 milliard en mai 1994. Histoire des bourses de valeurs 50

La sous-capitalisation persiste. En 2003, la société croule toujours sous neuf milliards d'euros de dette, coûtant 500 millions d'euros d'intérêts par an, soit 60 % de son chiffre d'affaires. Pour espérer rembourser, elle fixe des prix de vente élevés, qui affaiblissent sa part de marché : 46 % pour les voitures et 38 % pour les camions, qui préfèrent les compagnies de ferries[408]. L'action fluctue entre 0,4 euro et 0,8 euro pendant dix ans. Une première révolte des petits actionnaires échoue en 1996, sur fond de divisions. Mais le 7 avril 2004, Jacques Maillot est élu PDG d'Eurotunnel lors d'une assemblée générale fiévreuse. Il a renversé la direction, avec le patron de presse Nicolas Miguet. En 2006, la société se place sous la protection de la justice, faute d'accord avec ses créanciers. Le tribunal annule la moitié de la dette. L'autre moitié est reprise par une nouvelle société, qui a les mêmes actionnaires: la plupart souscrivent à son augmentation de capital constitutive. Trois ans après, Eurotunnel verse son premier dividende[409], symboliquement très modeste, 4 centimes par action pour 2009. Depuis, c'est l'une des rares sociétés où l'Association de défense des actionnaires minoritaires de Colette Neuville est accueillie au conseil d'administration. Symbole de cette résurrection, Eurotunnel rachète au printemps 2012, pour 65 millions d’euros, trois bateaux et 120 salariés sur 500 de SeaFrance, la plus petite et la plus mal gérée des compagnies de ferries.

GM, nationalisé en 2009 après sa "décennie perdue", revient en Bourse en 2010 General Motors a vécu à l'été 2009 le même destin qu'Eurotunnel: créanciers et actionnaires évincés par les tribunaux, dette annulée et création d'un "Nouveau GM", quarante fois moins endetté, qui réussit en 2010 une introduction en Bourse de 23 milliards de dollars[410]. Après avoir pris 61 % du capital à l'automne 2009, l'état américain revient à 26 % lors de l'introduction en Bourse[411] de 2010. Les ventes sur le marché américain sont reparties dès le début de 2010, six mois le rachat par l'État. Dès 2011, elles représentent 25 % de plus qu'en 2008.

Année 1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Le nombre de 5 4,9 4,9 4,8 4,7 4,5 4,1 3,8 3 2,08 2,2 2,5 3,1 voitures millions millions millions millions millions millions millions millions millions millions millions millions millions vendues aux Etats-Unis par General Motors s'est effondré entre 2004 et [412] 2009

GM revient de loin: ses ventes de voitures aux États-Unis étaient passées de 5 à 2 millions entre 2000 et 2009. Cette "décennie perdue" de l'ex-premier constructeur mondial a contribué au vieillissement du parc automobile américain: l'âge moyen d'une voiture américaine atteint un record de 11,2 ans en 2011 contre 8,4 en 1995[413].

Les quinze années de vieillissement du parc automobile américain 1995 2000 2005 2011

L'âge moyen des voitures circulant aux Etats-Unis a augmenté de 3 ans 8,4 ans 9,1 ans 10 ans 11,2 ans Histoire des bourses de valeurs 51

La violente crise économique de l'hiver 2008-2009 voit les crédits autos divisés par six en trois mois aux États-Unis. Mais chez GM, elle est précédée par des désinvestissements massifs, qui commencent dès 2005. Les actionnaires, mais aussi les créanciers, refusent l'indispensable augmentation de capital pendant des années. Du coup, ils vont tout perdre. En 2005, GM verse encore un dividende de 2 dollars par action, aussi élevé que celui du haut de cycle en 2000[414].[415]. L'agence Standard & Poor's juge pourtant la dette de Concessionnaire Pontiac dans l'Oklahoma, [416] avant-guerre. La plus importante des marques 292 milliards de dollars beaucoup trop élevée: elle la place dans la cédées en 2009 ne produisait plus que 169.000 catégorie "obligation pourrie". Cinq mois plus tard, en octobre, GM véhicules. parvient à contourner la loi américaine sur les faillites en cédant 51 % de sa société de crédit GMAC au fonds de LBO Cerberus. Mais le groupe refuse d'augmenter ses capitaux propres, préférant supprimer 105.000 emplois entre 2004 et 2008, pour tenter se désendetter : les effectifs mondiaux tombent à 235.000 en 2008[417] contre 340.000 en 2004[418].

La conséquence est une forte baisse des ventes, mais aussi des bénéfices. En 2007[419], la part du marché américain chute à 23 % contre 28 % en 2003[420]. Cette année-là, la dette fait boule de neige, représentant neuf fois les capitaux propres[421], selon Standard & Poor's. L'effet de levier financier recherché par certains actionnaires devient un effet de massue. Le dividende n'est "suspendu" qu'en août 1988[422]. En décembre 2008, l'État prête d'urgence 17 milliards de dollars sous conditions: rémunération des dirigeants limitée et promesse de réduire la dette des deux-tiers, en la transformant en capitaux propres[423]. GM propose aussi de supprimer 20 000 emplois en trois ans. Le groupe n'employait déjà plus que 235 000 personnes[424]: il avait déjà supprimé 111 000 emplois dans le monde, le tiers de ses effectifs, entre 2005 et 2008. GM promet en particulier de vendre cinq de ses marques: Pontiac, Saturn, Hummer, Saab et Opel. Les quatre premières sont en réalité de toute petite taille et ne représentent à elles quatre que 0,27 millions de véhicules, soit 3 % des ventes de GM.

Les 4 marques que GM a dû céder après l'été 2009 Pontiac Saturn Saab Hummer

[425] [425] [426] [427] Véhicules vendus par ces 4 marques en 2009 169.890 67.576 20.800 9.046

La seule grande marque des cinq est l'allemande Opel, qui a vendu 1,93 millions[428] de véhicules dans le monde en 2008, soit huit fois plus que les quatre autres réunies. Elle sera en réalité conservée, GM décidant de ne plus la vendre quelques mois après sa mise en vente. Le groupe canadien Magna International[429] est approché mais GM se rétracte en fin d'année[430]. Entre-temps, le 30 décembre 2008, GM reconnaît rater chaque mois 45.000 à 60.000 ventes de voitures sur le marché américain, à cause de la sous-capitalisation de sa filiale de crédit GMAC, dont l'État prend 18 %, pour 5 milliards de dollars, premier pas vers la nationalisation, en prenant argument que le fonds de LBO Cerberus a échoué à convaincre les créanciers de convertir leur dette en actions[431]. l'État décide qu'il n'aura plus que 15 % des droits de vote[432]. Histoire des bourses de valeurs 52

Année fin 2003 fin 2008 Variation 2003-2008 fin 2012 Variation 2008-2012

[433] [417] Effectifs 340.000 235.000 moins 115.000 215.000 (prévision) moins 20.000

Chiffre d'affaires 193.517 milliards 148.979 milliards moins 55 milliards 153,3 milliards (prévision) plus 5 milliards

Dette 288 milliards '175 milliards moins 113 milliards 5 milliards moins 170 milliards

Fonds propres 6 milliards négatifs de 39 milliards Anéantis 60 milliards (nouvelle société) plus 95 milliards

En mars 2009, Barack Obama entre à la Maison Blanche et demande au PDG de GM Rick Wagoner de passer la main à Fritz Henderson[434]. GM se place le 1er juin 2009 sous la protection de la loi américaine sur les faillites. La dette est convertie, à prix extrêmement bas, en actions d'une nouvelle société: le "Nouveau GM", doté de 60 milliards de dollars de capitaux propres. Washington en apporte 61 %, Toronto 12 %, le fonds de couverture médicale du syndicat automobile UAW 17 % et les ex-créanciers 10 %[435],[436]. Cette fois désendetté, avec seulement 5 milliards de dollars de crédits long-terme et une charge d'intérêt divisée par dix[437], GM regagne des parts de marché aux États-Unis[438] redevient leader mondial en 2011. En conservant sa filiale Opel et en bénéficiant d'un fort rebond de sa production, le constructeur a en réalité augmenté ses effectifs après l'intervention de l'État, entre 2009 et 2012.

Mital, Rusal, Gazprom, Pétrobras et Petrochina : les nouveaux géants

Le sidérurgiste indien Mittal créé la surprise, le 28 janvier 2006, par une offre publique d'achat hostile sur le leader mondial de l’acier Arcelor, pour 18,6 milliards d'euros[439]. Arcelor se défend, mettant en avant ses 17,6 milliards d'euros de capitaux propres. Il fait échec à l'OPA. Mais Mittal relève cinq mois après son offre de 44 % et l’emporte. C’est la onzième acquisition en dix ans pour Lakshmi Mittal, actionnaire à 88 % de Mittal et 6e homme le plus riche du monde. Revers de la médaille, cette pyramide d’acquisition, réalisée dans de nombreux pays d'Europe de l'Est, a généré une dette nette de 22 milliards de dollars, notée en catégorie spéculative par l'agence Standard & Poor's[440]. Autre coup de tonnerre, en novembre 2007, l'introduction en Bourse de Shanghai de 2,2 % du capital de Petrochina. Histoire des bourses de valeurs 53

Le cours flambe de 163 % en un jour, lui donnant une capitalisation boursière de 1004 milliards de dollars. C'est plus que le leader mondial ExxonMobil ! L’américain affiche pourtant un chiffre d'affaires quatre fois plus élevé : 365 milliards de dollars contre 92 milliards de dollars. La valeur de Petrochina représente 50 fois ses bénéfices attendus, contre 10 fois pour les géants du secteur. Ces chiffres ne peuvent qu'étonner, pointe alors le Financial Times dans sa Lex Column[441]. Un an et demi après, Petrochina ne vaut plus que 336 milliards de dollars, trois fois moins[442]. Malgré cette correction attendue, le prix élevé de l'action reflète les espoirs des investisseurs sur la croissance de la Chine. Le phénomène n’a rien d’une mode: en 2010, les deux premières banques au monde par la capitalisation boursière sont toujours chinoises[443]. La spéculation sur la croissance profite à d’autres grandes ex-sociétés publiques du club des cinq superpuissances émergentes, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Une semaine avant l'Élection présidentielle brésilienne de 2010, le groupe public Petrobras réussit à Wall Street une augmentation de capital de 70 milliards de dollars, la plus grande de l’histoire. Sa capitalisation boursière atteint 146 milliards de dollars, la deuxième du secteur pétrolier derrière l’inoxydable ExxonMobil, qui était déjà aux premières places du palmarès en 1975[444] et en 1985. Petrobras affiche il est vrai de sérieux projets: 224 milliards de dollars d’investissements d'ici à 2014, pour les gigantesques gisements de pétrole découverts en Gazoducs russes vers l'Europe (existants, en construction ou en projet) 2007 jusqu'à 7 000 mètres de profondeur, sous une épaisse couche de sel. Petrobras prévoit de doubler sa production, à 5,4 millions de barils par jour (mbj) en 2020, contre 2,6 mbj en 2010.

Le russe Gazprom est devenu lui première capitalisation boursière européenne dès 2006[444]. Mais comme Mittal, il souffre de voir sa dette notée dans la catégorie spéculative par l’agence de notation Fitch Ratings. L'empire Gazprom contrôle un quart des réserves mondiales de gaz et pèse 8 % du PIB russe. Bâti sur des "structures de production datant de l'époque soviétique", il est "mal organisé, sous la coupe des politiques et corrompu" affirme une note diplomatique américaine obtenue par WikiLeaks et rapportée par le magazine allemand Der Spiegel. Autre géant russe, le nouveau leader mondial de l'aluminium Rusal, du milliardaire Oleg Deripaska, est également mal vu en raison d’une lourde dette: 15 milliards de dollars. Il abandonne un tiers de sa valeur dans les trois semaines qui suivent son introduction en bourse de janvier 2010, à Hong Kong[445]. "La plupart des gestionnaires de fonds n'aiment pas ce titre. Le ratio de levier est très élevé » confie à Reuters un financier. Pour que Rusal puisse respecter les conditions attachées aux refinancement de sa dette, le cours de l'aluminium doit rester élevé, à plus de 2 400 dollars la tonne, selon les analystes de BOC International[446].

Les entreprises cotées réduisent leurs capitaux propres Dans les années 2000, de nombreuses entreprises tentent de faire monter leurs action, à court terme, en augmentant la rentabilité des capitaux propres par la réduction de ces capitaux propres, via des rachats d'actions, des dividendes supérieurs aux bénéfices ou les fusions et acquisitions à crédit. C'est la méthode de l'effet de levier, défini comme la différence entre la rentabilité des capitaux propres et la rentabilité économique[447]. Revers de la médaille, la sous-capitalisation qui en résulte se traduit souvent par un effet de massue. Cette politique a pour effet d'augmenter également la volatilité de la rentabilité, et donc du cours de bourse, permettant des gains de court terme aux initiés. Histoire des bourses de valeurs 54

Une étude a montré de manière empirique que leurs dirigeants d'entreprise privilégient les émissions de dette quand ils ont une vision optimiste des perspectives de leur entreprise, car ils connaissent le potentiel d’appréciation de l'action[448]. Inversement, en cas de vision pessimiste, ils préfèrent augmenter les capitaux propres. En France, la période 1987-1994 est marquée par une hausse très nette du taux de capitaux propres jusqu’en 1994, puis une baisse[449]. Par ailleurs, le droit fiscal a commencé à étudier le recours à l’emprunt au détriment de l’augmentation de capital, car il génère des des flux de taux d’intérêt vers des pays à fiscalité privilégiée, ce qui a rapproché les enjeux de la sous-capitalisation de ceux des déplacements de bénéfices vers l’étranger[450]. L’approche par les "capitaux propres en risque" permet au contraire une prévention des difficultés des entreprises. Les capitaux propres permettent d’absorber les pertes, en cas d’accident de parcours, et de protéger les créanciers, contribuant ainsi à une croissance durable. En cas de fusions et acquisitions à crédit, les créanciers calculent un plafond d'endettement, en principe égal 0,5: le montant des fonds empruntés à moyen et long terme ne doit pas excéder le montant des capitaux propres[451] et donc la moitié du passif. Les règles financières veulent par ailleurs que les industries très cycliques[452] comme l'acier se contentent d'un endettement "faible, voire négatif"[452], pour limiter l'effet de levier.

Les crises des années 2007 à 2011, un goût de 1873 La crise financière de 2007-2010, causée par l'engagement de banques européennes et américaines dans les rehausseurs de crédit ayant financé les Subprimes, s'est prolongée par la crise de la dette dans la zone euro puis le krach boursier de juillet et août 2011. Dès le début 2007, plusieurs sociétés de crédit américaine font faillite, car leurs clients peinent à rembourser des prêts à l'habitat. C'est la crise des Subprimes. Les grandes banques américaines et européennes sont touchées à leur tour. Le remboursement des crédit hypothécaire était garanti par la valeur des maisons : les familles ayant emprunté doivent quitter leurs logements qui sont vendus. Mais la valeur des maisons ayant chuté, les créanciers ne parviennent pas à se rembourser. Les agences de notation sont critiquées pour leur complaisance avec les Taux directeurs de la BCE (rouge) et de la FED (bleu) réhausseurs de crédit, des sociétés créées de toute pièce pour masquer le risque des crédits subprime, en mélangeant les obligations de crédit hypothécaire avec des obligations d’État. En 2008, la crise des subprimes s'étend.

Réhausseurs de crédit au début 2008 Ambac ACA MBIA XLCA FGIC CIFG FSA

Exposition nette aux CDO d'ABS, en dollars 29,2 mds 22,4 mds 17,3 mds 16,1 mds 10,3 mds 9,4 mds 0,4 mds

Les actions des banques s'effondrent en Europe aussi. L'une d'entre elles, Lehman Brothers, tombe en faillite le 15 septembre 2008. En France, l'indice CAC 40 a connu en 2008 la pire année de son histoire: il a chuté de 42,68 %, anticipant la récession mondiale qui a eu lieu l'année suivante, en 2009, causée par la Crise bancaire et financière de l'automne 2008. Après une reprise de 22,3 % du CAC 40 en 2009, suivie d'un rebond partiel de la croissance économique en 2010, une nouvelle crise boursière démarre en juillet et août 2011. Les investisseurs craignent que l'économie mondiale entre à nouveau en récession en 2011, après seulement une année de croissance économique. Histoire des bourses de valeurs 55

Krach boursier de l'été 2011 et performance record des obligations

Le krach de l'été 2011 voit le CAC 40 perdre un quart de sa valeur entre le 30 juin et le 19 août alors que la reprise économique mondiale semblait pourtant bien enclenchée depuis un an. La crainte de la voir s'essouffler est déclenchée par des statistiques économiques mitigées, puis les tours de vis budgétaires peu à peu envisagés en Italie, Espagne, Royaume-Uni et France. Paradoxalement effectués en réaction à la baisse des bourses, ils ne font que l'aggraver, même s'ils offrent un sursis aux actions des banques. Celles-ci sont menacées d'une Georges Soros, investisseur avisé dégradation par l'agence de notation Moody's en raison de leur sous-capitalisation, alors que leur notation, déjà faible, est l'une ces causes du krach de l'été 2011. L'action Dexia baisse pendant tout l'été, puis tombe le 4 octobre à 0,97 euros[453], alors qu'elle valait encore 24,5 euros en mai 2007. Pour rendre les établissements de crédit plus solides, l'investisseur Georges Soros estime qu'ils ont besoin de plus de capitaux propres, car ils « sont trop fragiles (…) sous-capitalisés et détiennent beaucoup de titres de dettes européennes, jusqu'ici considérés comme des produits sans risque. En particulier concernant les titres espagnols et italiens. Il faut lever ce risque avec des euro-obligations et recapitaliser les banques », explique-t-il dans un entretien au Monde[454]. Le FMI tient le même discours dès l'automne, Christine Lagarde étant devenue sa première directrice générale le 5 juillet 2011. Mais pour se recapitaliser, les banques doivent créer de nouvelles actions, ce qui risque de faire baisser leurs bénéfices par action : la réglementation bancaire ne changera pas.

Les actions chutent, mais les marchés obligataires s'envolent : la valeur des créances sur les États français, allemands et américains ne cesse de progresser, ce qui entraîne une très forte baisse des taux d'intérêt à long terme

Pays France Allemagne Italie Espagne Grèce États-Unis

7 avril 3,75 % 3,42 % 4,83 % 5,22 % 12,72 % 3,56 %

18 juillet 3,36 % 2,64 % 5,95 % 6,29 % 17,68 % 2,91 %

2 août 3,16 % 2,41 % 6,15 % 6,26 % 14,454 2,64 %

9 septembre 2,42 % 1,69 % 5,46 % 5,33 % 21,40 % 1,92 %

En seulement cinq mois, du 7 avril au 9 septembre, le rendement des obligations américaines à dix ans a été divisé par deux, passant de 3,75 % à 1,89 %. Même succès en Allemagne: il passe de 3,36 % le 7 avril à 1,69 % le 9 septembre. Cette chute signifie que le cours des emprunts d’État a doublé aux États-Unis comme en Allemagne, en seulement cinq mois, une performance jamais égalée dans l'histoire des marchés obligataires.

Privatisées et fusionnées, les bourses sont les perdantes de la réforme européenne de 2007

Souvent dotées d'un statut mutualiste, associatif ou public, les Bourses se privatisent dans les années 2000, devenant elle-même des entreprises cotées très rentables, avant de se racheter les unes les autres. En septembre 2000, la Bourse de Paris fusionne avec Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne pour créer Euronext, puis achète la Bourse des produits dérivés de Londres, le LIFFE avant de fusionner en avril 2007 avec le New York Stock Exchange pour créer NYSE Euronext[455]. En mai 2007, le Nasdaq acquiert le suédois OMX, et ses 7 places Histoire des bourses de valeurs 56

scandinaves et baltes: Stockholm, Copenhague, Helsinki, Reykjavik, Tallinn, Riga et Vilnius[456], puis en juin 2007, le London Stock Exchange rachète la Borsa Italiana. Au Canada, la Bourse de Toronto rachète celle de Montréal en décembre 2007 pour former le Groupe TMX[457]. Certains projets échouent, comme en octobre 2010 celui de Singapour et Sydney. En février 2011, Deutsche Börse et NYSE Euronext annoncent des négociations qui n'aboutissent pas. Parallèlement, la centralisation des ordres est supprimée par la directive concernant les marchés d’instruments financiers entrée en application le 1er novembre 2007 dans le cadre du plan d’action des services financiers 2005-2010 de la Commission européenne, sous l’égide d’Alexandre Lamfalussy. La directive libéralise la concurrence entre les marchés réglementés et les Systèmes multilatéraux de négociation, qui obtiennent le droit de se passer d’un carnet d'ordres centralisé. Adopté sous l'influence des quelques grandes banques, elle a réduit les capacités de surveillance La bourse de Francfort des marchés et de connaissance des ordres. En 2010, moins de la moitié d’entre-eux passent par un marché réglementé[458]. En septembre 2008, neuf grandes banques, parmi lesquelles BNP Paribas, Citigroup et Morgan Stanley, lancent "Turquoise", le premier dark pool européen. Le tarif moyen d'une transaction sur un marché réglementé a baissé de 20 % à 40 %, selon une étude Oxera-Commission européenne publiée en juillet 2009, mais le coût global d'un même ordre, désormais fragmenté, n'a pas diminué car sa taille moyenne a été divisée par trois en deux ans, selon Bertrand Patillet, directeur général adjoint de CA Cheuvreux[459]. Dans un avis d'octobre 2009, l'Autorité des marchés financiers déplore ne plus avoir les moyens de savoir ce qui se trame dans ces « bourses noires »[460]. L'opacité des dark pools, qui permettent de rester anonyme, est également critiquée par les pays du G20 lors de la crise de 2008, ce qui amène la Commission européenne à réformer à l’automne 2012 sa directive concernant les marchés d’instruments financiers de 2007[461].

Références [1] Dictionnaire universel de France, par Robert de Hesseln, 1771

[2] Critique de La Révolution industrielle du Moyen Âge, de Jean Gimpel (http:/ / leker. typepad. com/ medievaliste/ 2006/ 03/ index. html)

[3] La première [[société par actions (http:/ / www. fb-bourse. com/ les-moulins-du-bazacle/ )] française: « La Société des moulins du Bazacle »]

[4] Doris Stöckly, Le Système de l'Incanto des galées du marché à Venise (fin -milieu , Brill, 1995, 434 p., Google Books (http:/ / books. google.

be/ books?id=znq5Akv5KXEC& pg=PA13& lpg=PA13& dq=giovanni+ morosini& source=web& ots=VZHbeCuy-e&

sig=_dM74-XQKDBa7lAzCmkCqqCqe-I& hl=fr)

[5] Louis XIV face à l'Europe du Nord : l'absolutisme vaincu par les libertés, page 17, par Hervé Hasquin (http:/ / books. google. fr/

books?id=znq5Akv5KXEC& printsec=frontcover& dq="carats+ de+ venise"& source=gbs_summary_r& cad=0#PPA2,M1) [6][6]D'autres berceaux de la Bourse également cités sont le Portugal, l'Italie et l'Espagne (cf. ) [7][7]cf. [8] À la Bourse. Histoire du marché des valeurs en Belgique de 1300 à 1990, sous la direction de Geert De Clercq

[9] « La Bourse: de Ter Buerse à Wall Street » (http:/ / www. nbbmuseum. be/ fr/ 2010/ 01/ stockmarket. htm) [10] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le Temps du Monde, par Fernand Braudel, page 171, Le Livre de poche [11] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde, par Fernand Braudel, page 178, Le Livre de poche [12] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany, Julliard (1960), page 26 [13] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany, Julliard (1960), page 125

[14] Histoire de la Bourse de Paris, de 1250 à 1900, sur Edubourse.com (http:/ / www. edubourse. com/ guide/ guide. php?fiche=histoire-bourse-paris) [15] Banque et pouvoir au : la surintendance des finances d'Albisse Del Bene, par Marie-Noëlle Baudouin-Matuszek et Pavel Ouvarov, page 252 [16] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde, par Fernand Braudel, page 398, Le Livre de poche [17] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde, par Fernand Braudel, page 180, Le Livre de poche

[18] "Bibliothèque de l'École des Chartes (Paris) Librairie Droz, page 275 (http:/ / books. google. fr/ books?id=_CqqCo7gaNEC& pg=PA274&

dq=Laurent+ + Capponi& hl=fr& ei=IbccTvOiJsmd-waV07HdCA& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=5& Histoire des bourses de valeurs 57

ved=0CDoQ6AEwBA#v=onepage& q=Laurent Capponi& f=false)

[19] "Bibliothèque de l'École des Chartes (Paris) Librairie Droz, page 269 (http:/ / books. google. fr/ books?id=_CqqCo7gaNEC& pg=PA274&

dq=Laurent+ + Capponi& hl=fr& ei=IbccTvOiJsmd-waV07HdCA& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=5&

ved=0CDoQ6AEwBA#v=onepage& q=Laurent Capponi& f=false) [20] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany, Julliard (1960), page 92

[21] "Bibliothèque de l'École des Chartes (Paris) Librairie Droz, page 279 (http:/ / books. google. fr/ books?id=_CqqCo7gaNEC& pg=PA274&

dq=Laurent+ + Capponi& hl=fr& ei=IbccTvOiJsmd-waV07HdCA& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=5&

ved=0CDoQ6AEwBA#v=onepage& q=Laurent Capponi& f=false) [22] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany, Julliard (1960), page 93

[23] "Bibliothèque de l'École des Chartes (Paris) Librairie Droz, page 280 (http:/ / books. google. fr/ books?id=_CqqCo7gaNEC& pg=PA274&

dq=Laurent+ + Capponi& hl=fr& ei=IbccTvOiJsmd-waV07HdCA& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=5&

ved=0CDoQ6AEwBA#v=onepage& q=Laurent Capponi& f=false)

[24] Angleterre, volume 2, par Léon Galibert et Clément Pellé, page 267 (http:/ / books. google. fr/ books?id=qH5FAAAAcAAJ& pg=PA267&

dq=1567+ gresham& hl=fr& ei=bXIdTpvAL8uj-ga2otX2CA& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=6&

ved=0CEAQ6AEwBQ#v=onepage& q=1567 gresham& f=false) [25] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, par Fernand Braudel, pages 439 [26] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany, Julliard (1960), page 108 [27] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany [28] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde, par Fernand Braudel, page 261, Le Livre de poche [29][29]Au cours actuel de 3 600 euros, d'or représentent 2,4 milliards d'euros [30] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde', par Fernand Braudel, page 251, Le Livre de poche [31] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde, par Fernand Braudel, page 247, Le Livre de poche [32] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde, par Fernand Braudel, page 253, Le Livre de poche [33] Louis XIV face à l'Europe du Nord : l'absolutisme vaincu par les libertés, par Hervé Hasquin, page 27 [34] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le temps du Monde, par Fernand Braudel, page 264, Le Livre de poche [35] Civilisation matérielle, économie et capitalisme, volume 3 - Le Temps du Monde, par Fernand Braudel, page 263, Le Livre de poche

[36] "Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France", par Louis Alexandre Expilly 1768 (http:/ / books. google. fr/

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[37] Histoire de la Bourse d'Amsterdam sur le site officiel d'Euronext (http:/ / www. euronext. com/ editorial/ wide/ editorial-1993-FR. html) [38] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany, Julliard (1960), page 106

[39] Histoire des juifs portugais, par Carsten Wilke, page 195 (http:/ / books. google. fr/ books?id=j4Hni8ieTjYC& pg=PA195& dq=histoire+

de+ la+ bourse+ d'amsterdam& hl=fr& ei=i_obTvCULsiE-wbB5oj9CA& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=9&

ved=0CFcQ6AEwCA#v=onepage& q=histoire de la bourse d'amsterdam& f=false) [40] Histoire du franc, 1360-2002, par Georges Valance, Paris, Champs Flammarion, 1998, page 71 [41] "Colbert, La Politique du bon sens", Michel Vergé-Franceschi, Petite Bibliothèque Payot (2003), page 357 [42] Le Siècle de Louis XIV, par Pierre Goubert, page 120 [43][43]"Histoire du Franc, 1360-2002", par Georges Valance, Paris, Champs Flammarion, 1998, page 98

[44] De l'administration des finances de la France, volume 1, par Jacques Necker (http:/ / books. google. fr/ books?id=DCMVAAAAQAAJ&

printsec=frontcover& dq="l'administration+ des+ finances+ de+ la+ France"+ necker& hl=fr& ei=Pj5ETtXmCsX2sgaMusS1Bw& sa=X&

oi=book_result& ct=result& resnum=1& ved=0CCsQ6AEwAA#v=onepage& q& f=false) [45] Histoire du franc, 1360-2002, par Georges Valance, Paris, Champs Flammarion, 1998, page 99 [46] Recueil Des Cours, volume 23 (1928/III, Académie de droit international de La Haye, page 245

[47] http:/ / books. google. fr/ books?id=jz1_hFntKKkC& pg=PA323& dq=%22customs+ and+ excise%22+ indies+ sugar& lr=& as_brr=3&

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[62] Soit entre 25 et d'euros. [63][63]En 2010, la dette publique française est 3 fois moins élevée, avec 3,5 années de recettes [64] L'Économie française au , par Paul Butel, page 261 [65] Histoire du franc, 1360-2002, par Georges Valance, Paris, Champs Flammarion, 1998, page 88 [66] Histoire du franc, 1360-2002, par Georges Valance, Paris, Champs Flammarion, 1998, page 89 [67][67]Histoire de la Bourse, par Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva, page 17, Éditions La Découverte 2011 [68][68]Histoire de la Bourse, par Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva, page 13, Éditions La Découverte 2011 [69] La France au ", par Olivier Chaline, Belin Sup, page 251 [70][70]Histoire de la Bourse, par Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva, page 14, Éditions La Découverte 2011 [71] Le poids de l'État par Jean Meyer PUF, Paris, 1983, page 62 [72] Réflexions politiques sur les finances et le commerce, par Joseph Paris-Duverney et François Deschamps, La Haye, Vaillant frères et N.

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sig=3qDDSsvLW6e8qvl-moXKgALC-FA& hl=fr& sa=X& ei=V1amUJnpAs2Z0QXayYH4AQ& redir_esc=y#v=onepage& q="bourse de

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[99] "Wall Street: A History : From Its Beginnings to the Fall of Enron", par Charles R. Geisst, page 20 (http:/ / books. google. fr/

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[100] "Wall Street: A History : From Its Beginnings to the Fall of Enron", par Charles R. Geisst, page21 (http:/ / books. google. fr/

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[114] "La Prusse de 1815 à 1848: l'industrialisation comme processus de communication", par Rachid L'Aoufir, page 280 (http:/ / books. google.

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ved=0CDoQ6AEwAQ#v=onepage& q="obligations" "bethmann frères"& f=false) Histoire des bourses de valeurs 60

[115] Berlin cote 2 sociétés de chemin de fer en 1840 puis 29 dès 1844, la première étant Berlin-Postdam

[116] "La Prusse de 1815 à 1848: l'industrialisation comme processus de communication", par Rachid L'Aoufir, page 273 (http:/ / books. google.

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ei=S5AaTtewG8nEsgbljsm5Dw& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=3& ved=0CDcQ6AEwAg#v=onepage& q="sociétés de

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sig=6_l471roMaNnL0bpRml_irkqGpM& hl=fr& ei=lEwlTsK-As3IswakueG5CQ& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=3&

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[134] 1864-1890, la naissance d'une banque moderne, par Hubert Bonin, page 37 (http:/ / books. google. fr/ books?id=bAbQvqZjVJsC&

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sig=6_l471roMaNnL0bpRml_irkqGpM& hl=fr& ei=lEwlTsK-As3IswakueG5CQ& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=3&

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[135] 1864-1890, la naissance d'une banque moderne, par Hubert Bonin, page 39 (http:/ / books. google. fr/ books?id=bAbQvqZjVJsC&

pg=PA367& lpg=PA367& dq=création+ de+ la+ société+ générale+ capital+ francs& source=bl& ots=6GWa6X4Wiq&

sig=6_l471roMaNnL0bpRml_irkqGpM& hl=fr& ei=lEwlTsK-As3IswakueG5CQ& sa=X& oi=book_result& ct=result& resnum=3&

ved=0CC4Q6AEwAg#v=onepage& q=création de la société générale capital francs& f=false) [136] « Le financement des infrastructures par la Bourse de Paris au », Revue d'économie financière, , pages 28 à 30, par Pedro Arbulu et

Jacques-Marie Vaslin (2000), page 406 (http:/ / www. melchior. fr/ Le-financement-des-infrastruct. 6457. 0. html) [137] La Bourse et les agents de change : études suivies d'un aperçu sur la lettre de change et d'une notice sur toutes les valeurs cotées à la

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[138] Site très complet sur l'histoire des charbonnages du Hainaut (http:/ / charbonnagesduhainaut. webou. net/ Levant. htm)

[139] Questions d'économie politique et de droit public, par Gustave Molinari, page 217 (http:/ / books. google. fr/

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[215] Le Marché financier en 1894-1895, par [[Arthur Raffalovitch (http:/ / books. google. fr/ books?id=qbhlvRIZm8wC& pg=PA13& dq=18+

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ved=0CC4Q6AEwAA#v=onepage& q=18 kilomètres. Si gigantesque que soit& f=false)] (ambassadeur de Russie à Paris), page 13] [216] Le Correspondant, volume 180, Bureaux du Correspondant, 1895, page 151 [217] Si la Bourse m'était contée, par André Kostolany, Julliard (1960), page 131

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[219] Les Richesses minérales de l'Afrique : l'or, les métaux le diamant, les phosphates, le sel (http:/ / www. archive. org/ stream/

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sig=JUrUgNLOcxQBpixLvc53jcPbKOM& hl=fr& sa=X& ei=RnkyUeiOLYew0QX3vICQAw& ved=0CC0Q6AEwAA#v=onepage&

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sig=fs9_CnVsv0NwFfOxOS09gTAnU3o& hl=fr& sa=X& ei=dXsyUeDPJ4GG0AWq0oHADw& ved=0CDkQ6AEwAzgU#v=onepage&

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ei=nqu1UJDFCMmIhQe0moCwDQ& ved=0CD4Q6AEwBA#v=onepage& q=première société productrices d électricité suisse& f=false)

[289] André Strauss, dans « Le Crédit lyonnais: 1863-1986 Par Bernard Desjardins », page 441 (http:/ / books. google. fr/

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Lacoste (1986) (http:/ / www. persee. fr/ web/ revues/ home/ prescript/ article/ flux_1162-9630_1986_num_2_4_1769) [293] "Dynamique des systèmes techniques et « capitalisme » : le cas de l'industrie électrique en France, 1880-1939 ", par François Caron dans

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sig=Ei4_rKTlxsntcrRtFiTrax9z0CE& hl=fr& sa=X& ei=V_GrUIafDofKtAb2-IHQBg& ved=0CB8Q6AEwAA#v=onepage& q="Énergie

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sig=3dv1aGKJnVNJlA3i7ok9HaAYuu0& hl=fr& sa=X& ei=bp2sUM7pKsq80QXn4oH4Bw& ved=0CEMQ6AEwAw#v=onepage&

q="l'Union Hydro-Électrique" actions& f=false) [298] Il sera achevé en 1937 par une société d’économie mixte fondée par le ministère des travaux publics et la société des usagers de la Romanche, regroupant les industriels qui avaient installé, depuis la fin du , leurs centrales hydroélectriques et leurs usines. [299] selon l'inventaire EDF de 1946, qui surestime le nombre des filiales

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[325] «L'indice Dow Jones fête 115 ans de krachs et de bulles », par Nessim Aitkacimi, dans [[Les Échos (http:/ / www. lesechos. fr/

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[335] "Politiques de change et globalisation: Le cas de l'Égypte" par Bassem Kamar - 2006 (http:/ / books. google. fr/

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201102/ 08/ 01-4368239-fusion-tmx-lse-une-super-place-boursiere-en-formation. php]

[458] « Vingt propositions pour réformer le capitalisme », par Gaël Giraud,Cécile Renouard (http:/ / books. google. fr/

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[459] « Deux ans après, un bilan mitigé », par Fabrice Anselmi dans L'AGEFI Hebdo du 29/10/2009 (http:/ / www. agefi. fr/ articles/

deux-ans-apres-un-bilan-mitige-1112202. html) [460] « Vous aimez la crise ? Vous adorerez les dark pools », parDavid Servenay sur Rue89 [461] « Une directive remaniée pour mieux protéger les épargnants », par Gilles Pouzin, dans Le Revenu du 7 octobre 2012. [11] [20] [26] [43] [128] [131] [152] [161] [183] [199] [338] [342] [374]

Annexes

Articles connexes •• Liste des crises monétaires et financières • Chronologie de l’histoire du télégraphe électrique •• Révolution financière britannique •• Chronologie de l'histoire des banques en Europe •• Histoire de la presse économique et financière en France

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Histoire des bourses de valeurs Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89837036 Contributeurs: 2A01:E34:EC0B:C690:DD93:984:CA20:76FD, 2A01:E35:8A93:9980:CDD9:D158:30D4:78D0, 2A02:8420:5026:EA00:9916:247:2023:5A5E, ALRP, Alternativa PME, Aratal, Bertol, Bob08, Branor, Cantons-de-l'Est, Clément 50, Consulnico, Coyote du 86, Diderot1, ErwanManuel, Fm790, France écosse, Gilbertus, Gzen92, Helgismidh, JLM, Jarfe, Jihaim, Jules78120, Karl1263, Leag, Linedwell, Lomita, Lostinthiswhirlpool, Manoillon, Masterdeis, MathsPoetry, Matpib, Mattho69, Nice Breakfast, NicoV, Nicourse, Pautard, Penjo, Quentinv57, Rene1596, RogueLeader, Romanc19s, S0l0xal, Sebleouf, Stéphane33, Tango Panaché, Thomas Linard, Toto Azéro, Treehill, Udufruduhu, Vlaam, Wikicontributeur, Xavxav, Zonzon, 307 modifications anonymes

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