PROCES-VERBAL

Le vingt-cinq juin deux mille quinze, à dix-neuf heures, le Conseil de la Communauté de Communes des Trois-Pays s’est réuni en la salle des fêtes de sous la Présidence de Monsieur Marc MEDINE, à la suite de la convocation adressée à domicile le seize juin deux mille quinze dont un exemplaire a été affiché à la porte du siège de la collectivité.

______

Etaient présents :

Mmes et MM.

Thierry GUILBERT (DT ) Marc MEDINE (DT Guînes) Jacky DUBOIS (DT Andres) Eugénie GORRE (DT Guînes) Christiane GLORIAN (DT Andres) Daniel DARCHEVILLE (DT Guînes), Thérèse VASSEUR (DT ) Yves LEFEBVRE (DT Guînes) Ludovic LOQUET (DT Ardres) Laurence CHARPENTIER (DT Guînes), Gilles COTTREZ (DT Ardres) ayant procuration Anne DECAESTECKER (DT Guînes) P.PREVOST Frédéric FEYS (DT Ardres) Eric BUY (DT Guînes) Sylvie BONNIERE (DT Ardres) Bernard RIVENET (DT Guînes), ayant procuration N.MERLEN Christiane SPRIET (DT Ardres) Eric HOUDAYER (DT Guînes), Blaise de SAINT JUST (DT ) Nathalie TELLIEZ (DT ) Thierry TERLUTTE (DT ) Yves LE BERRE (DT Hardinghen) Jean Claude VANDENBERGUE (DT Marie Andrée ROHART (DT Herbinghem) Balinghem) Laurent DESFACHELLES (DS ) Céline BAS BOUSSEMART (DT Balinghem) Antoine PERALDI (DT ) Christophe DUPONT (DT ) Claude KIDAD (DT ) Gabriel BERLY (DT Landrethun les Ardres) Brigitte MARCQ (DT Brêmes), Brigitte HAVART (DT ), ayant procuration D.BOULOGNE Bruno DEMILLY (DT Campagne les Guînes) Franck DELABASSERUE (DT ) Pascal GAVOIS (DT ) André (DT Nielles les Ardres) Clotilde ROBERVAL (DT Fiennes) Guy VASSEUR (DT Rodelinghen) Jean-Pierre DOYE (DT )

Etaient excusés :

Pierre PREVOST (DT Ardres) ayant donné procuration à G.COTTREZ Christian ANDRIEU (DT Hocquinghen), remplacé par L.DESFACHELLES (DS) Véronique FRANQUE (DT Ardres) ayant donné procuration à G.BERLY Sylvie BONNIERE (DT Ardres) a quitté la séance de 21h15 à 21h35, ayant donné procuration à T.VASSEUR Nathalie MERLEN (DT Guînes), ayant donné procuration à B.RIVENET Delphin BOULOGNE (DT Licques), ayant donné procuration à B.HAVART

Secrétaire de séance : Madame Anne DECAESTECKER

2015/045

La séance est ouverte à 19H00

Monsieur MEDINE accueille l’assemblée communautaire.

Monsieur le Président donne la parole à Monsieur VANDENBERGUE, maire de Balinghem et hôte de la soirée qui fait part de son plaisir d’accueillir le conseil communautaire dans sa commune.

Monsieur le Président procède ensuite à l’appel nominal et soumet au vote les procès- verbaux des séances des 02 et 09 avril 2015.

Ceux-ci ne soulevant pas de remarques, ils sont adoptés à l’unanimité.

En préalable à l’examen de l’ordre du jour, Monsieur le Président cède la parole à monsieur COTTREZ qui a proposé de communiquer aux élus une information sur les systèmes de phyto-épuration des assainissements non collectifs qui ont été évoqués en commission SPANC. Un tel dispositif a été installé à la maison de la nature d’Ardres et il en existe également un à Brêmes.

Monsieur EVRARD de la société acti-paysage de Zudausque présente le système de phyto- épuration et une documentation est distribuée aux élus.

A l’issue de ces propos introductifs et considérant qu’aucune question écrite n’a été déposée, Monsieur le Président ouvre l’ordre du jour de la séance.

ADMINISTRATION GENERALE

QUESTION N°44 : - Mise à disposition des biens issus de la CCRAVH pour intégration dans l’actif de la CCT-P

Rapporteur : - Madame Brigitte HAVART

Vu l’arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant extension du périmètre de la Communauté de Communes des Trois-Pays

Considérant qu’en application de l’article L5211-18, la mise à disposition constitue le régime de droit commun applicable aux transferts de biens et équipements nécessaires à l’exercice des compétences transférées, que l’article L1321-1 précise notamment que cette mise à disposition est constatée par un procès-verbal ;

Considérant que l’instruction budgétaire et comptable M14 prévoit que les opérations de mise à disposition d’un bien utilisé pour l’exercice d’une compétence transférée est une opération d’ordre non budgétaire constatée par le comptable public au vu des informations transmises par l’ordonnateur qui met parallèlement à jour l’inventaire ;

Après en avoir délibéré, Le Conseil Communautaire, à l’unanimité

 Autorise le Président à signer les procès-verbaux de mise à disposition des biens des communes de l’ex-communauté de communes de l’Ardrésis et de la Vallée de la Hem en vue de les intégrer dans l’actif de la communauté de communes des Trois-Pays au 1er janvier 2014 ;

 De demander à Madame la Trésorière de passer les écritures d’ordre non budgétaires relatives au transfert des biens à la Communauté de Communes des Trois-Pays des communes ex-communauté de communes de l’Ardrésis et de la Vallée de la Hem.

QUESTION N°45 : - Marché de maîtrise d’œuvre de requalification de la Minoterie Boutoille en Espace Multiservices Communautaire - Avenant n°2

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Vu la délibération du conseil communautaire n° 91 en date du 27 novembre 2013 portant création d’un groupement de commande avec le Centre Intercommunal d’Action Sociale et engagement d’un marché de maîtrise d’œuvre en vue de la requalification de la minoterie Boutoille - Création d’un espace multiservices tranche 1.

Considérant que la co-maîtrise d’ouvrage génère dans le déroulement du marché des risques de tension sur la trésorerie du CIAS qui devrait alors être alimentée par la communauté de communes via des subventions d’investissement,

Considérant que la pertinence du groupement de commande est effectivement limitée à la définition du besoin,

Considérant qu’un avenant au marché déterminant la communauté de communes des Trois- Pays comme payeur unique dans le cadre du marché de maîtrise d’œuvre susvisé n’a aucune incidence sur le prix du marché et ne remet pas en cause son économie générale,

Après en avoir délibéré, Le Conseil Communautaire, à l’unanimité

 Décide de valider l’avenant n°2 ci-joint au marché de maîtrise d’œuvre de requalification de la minoterie Boutoille en espace multiservices communautaire qui stipule que la communauté de communes des Trois-Pays sera l’organisme débiteur de l’intégralité des prestations prévues au marché.

 Autorise Monsieur le Président à signer ledit avenant et à en faire application

AMENAGEMENT DE L’ESPACE

QUESTION N°46 : - Convention cadre de partenariat avec l’EPF Nord-Pas-de- Avenant n°1

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Vu la convention cadre en date du 09 avril 2015 signée avec l’Etablissement Public Foncier 2015/046

Nord-Pas-de-Calais dans le cadre du plan pluriannuel d’intervention 2015-2019,

Vu la sollicitation de la commune de Balinghem en vue de l’ajout d’une opération à ladite convention cadre,

Considérant que cette opération s’inscrit dans les objectifs du PPI et de la convention cadre,

Après en avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité

 Décide de valider l’avenant à intervenir à la convention cadre avec l’EPF Nord-Pas- de-Calais portant ajout de l’opération «fonds pour la constitution du gisement de renouvellement urbain » à Balinghem

 Autorise Monsieur le Président à signer l’avenant ci-joint et à en faire application.

QUESTION N°47 : - Approbation de la modification simplifiée du PLUI

Rapporteur : - Monsieur Thierry POUSSIERE

Le Président de Communauté de Communes des Trois-Pays a prescrit par arrêté́ , en date du 29 avril 2015, une modification simplifiée du PLUI afin de permettre le réajustement du règlement écrit, en application de l’ordonnance n° 2012-11 du 5 janvier 2012 et du décret n° 2012-290 du 29 février 2012, codifiés aux articles L.123-13-2 et L.123-13-3, du code de l’urbanisme.

La modification vise à adapter le règlement du PLUI en matière d’équipements d’intérêt collectif et de bâtiments à usage agricole.

Le dossier de modification simplifiée accompagné d’un registre a fait l’objet d’une mise à disposition du public du 18/05/2015 au 19/06/2015, au siège de la Communauté de Communes des Trois-Pays et dans chacune des communes membres concernées par le périmètre du PLUI.

L’information du public sur la procédure et la mise à disposition du dossier pendant un mois a été assurée par voie de presse dans un journal à diffusion départementale, ainsi que par affichage au siège de la Communauté de Communes des Trois-Pays dans chacune des communes membres concernées par le périmètre du PLUI.

Quelques remarques ont été consignée dans les registres tenus à disposition du public :

 Remarque sur l’absence de précisions de l’article 11 concernant les couvertures ne répondant parfois pas à l’habitat local : le dossier de modification ne reprend pas l’intégralité de l’article, certains passages matérialisés par des […] n’étant pas l’objet de la modification. C’est le cas ici puisque l’article 11 complet précise : « Les toitures des constructions ne doivent pas nuire aux caractéristiques du paysage et seront en harmonie avec l’environnement immédiat. Toutes nouvelles constructions implantées en dent creuse s’intégreront dans le paysage de la rue et s’inspireront du modèle traditionnel dominant (cf. guide des couleurs en annexe). »

 Remarque sur l’absence d’indications sur les essences locales en matière de haie végétale : là aussi l’article 13 précise : « Toute plantation réalisée devra correspondre à des essences adaptées au milieu existant (cf. annexe essence locale) et de plus devront être compatible avec la dimension des espaces où ils seront plantés. Les limites avec les parcelles situées en zone agricole ou naturelle doivent être plantées d'essences locales. »

 Remarque sur le zonage : l’objet de la modification simplifiée ne concerne que le règlement écrit.

Ainsi, la procédure arrivant à son terme, il est donc proposé au Conseil Communautaire de bien vouloir tirer le bilan de la mise à disposition au public du dossier de modification simplifiée du PLUi et d’approuver la procédure.

Le Conseil Communautaire,

Considérant que certains articles du règlement du PLUI ne sont pas suffisamment adaptés aux équipements d’intérêt collectif et que d’autres sont trop contraignants en matière de bâtiments à usage agricole ;

Considérant qu’il apparaît en conséquence utile d’adapter le règlement du PLUI de la Communauté de Communes des Trois-Pays sur ces points ;

Considérant que la modification simplifiée envisagée aura dès lors pour objet de retoucher le règlement applicable aux zones urbaines et agricoles : il s’agit d’améliorer et de faciliter la mise en œuvre du règlement. Les règles, notamment d’implantation des constructions, de hauteur des constructions, et d’aspect extérieur seront adaptées compte tenu des difficultés actuelles relevées dans l’application du règlement.

Vu la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la « Solidarité́ et au Renouvellement Urbains »,

Vu la loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003 « Urbanisme et Habitat »,

Vu la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant «Engagement national pour l’environnement », Vu la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 «Accès au logement et pour un urbanisme rénové́ »,

Vu l’ordonnance n° 2012-11 du 5 janvier 2012 portant clarification et simplification des procédures d’élaboration, de modification et de révision des documents d’urbanisme ;

Vu le décret n° 2012-290 du 29 février 2012 ;

Vu le Code de l’Urbanisme et notamment ses articles L123-13-2 et L123-13-3 ;

Vu la délibération du conseil communautaire du 2 avril 2015 approuvant le plan local d’urbanisme Intercommunal (PLUI) ;

Vu l’arrêté́ du Président de la Communauté de Communes, en date du 29 avril 2015, prescrivant une modification simplifiée du PLUI et définissant les modalités de mise à disposition du dossier au public,

Vu la notification de la procédure aux Personnes Publiques Associées en date du 4 mai 2015,

Vu les mesures de publicité effectuées 8 jours avant le début de la mise à disposition du dossier de modification simplifiée en date du 7 mai 2015, 2015/047

Vu la mise à disposition du dossier de modification simplifiée et d’un registre de concertation du public du 18/05/2015 au 19/06/2015, au siège de la Communauté de Communes des Trois-Pays et dans chacune des communes membres concernées par le périmètre du PLUI,

Après avoir constaté́ que les remarques faites dans les registres de concertation disponibles en communes et au siège de la Communauté de Communes des Trois-Pays sont soit déjà traduites dans le règlement soit sans rapport avec l’objet de la modification simplifiée,

Vu l’avis émis par le Centre National de la Propriété Forestière sollicitant le classement des bois et forêts au régime des espaces boisés classés préférentiellement au classement au titre de l’article L123-1-5-7 et considérant que cette remarque sera étudiée dans le cadre de la révision du PLUI,

Considérant ainsi que le bilan de la mise à disposition du dossier de modification simplifiée au public du dossier a donc été́ effectué,

Considérant que le dossier de modification simplifiée du PLUi de la Communauté de Communes des Trois-Pays, tel qu'il est présenté́ au Conseil Communautaire est prêt à être approuvé, conformément à l'article L. 123-10 du Code de l'Urbanisme,

Après en avoir délibéré, à l’unanimité,

1.- décide de tirer le bilan de la mise à disposition au public du dossier de modification simplifiée du PLUi et d'approuver celle-ci telle qu'elle est annexée à la présente délibération.

Cette modification comprend :

- une notice explicative.

2.- dit que le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal modifié sera tenu à la disposition du public:

- dans chacune des communes membres, aux jours et heures habituels d'ouverture des bureaux, - au siège de la Communauté de Communes des Trois-Pays, aux jours et heures habituels d'ouverture des Bureaux, - à la Sous-Préfecture de Calais,

3.- dit que la présente délibération sera affichée dans chacune des communes membres et au siège de la Communauté de Communes des Trois-Pays pendant un mois et que mention en sera insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département.

4.- dit que la présente délibération fera l'objet d'une publication au recueil des actes administratifs

5.- dit que la présente délibération sera notifiée avec exemplaire(s) du PLUI modifié approuvé à:

- Monsieur le Préfet du Pas-de-Calais, - Monsieur le Sous-Préfet de Calais - Monsieur le Président du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais - Monsieur le Président du Conseil Général du Pas-de-Calais, - Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, - Monsieur le Président de la Chambre des Métiers, - Monsieur le Président de la Chambre d’Agriculture, - Monsieur le Président du SYMPAC - Monsieur le Président du SITAC - Madame le Présidente du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale - Monsieur le Président du SAGE du Delta de l’Aa - Monsieur le Président du SAGE du Boulonnais - La Commission Départementale de la Consommation de l’Espace Agricole - Au Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine - Au Centre national de la propriété forestière - Mesdames et Messieurs les Maires des communes membres

6.- dit que la présente délibération sera exécutoire après l'accomplissement des mesures de publicité précisées au paragraphe 3 ci-dessus, la date prise en compte étant le premier jour de l'affichage.

Les dossiers conservés dans les mairies des communes membres et au siège de la Communauté de Communes ainsi que ceux adressés au Préfet et au Sous-Préfet seront authentifiés.

QUESTION N°48 : - Adhésion à l’agence d’ingénierie départementale

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Monsieur le Vice-Président informe l’assemblée que le Département du Pas-de-Calais, par délibération du 17 novembre 2014, a décidé la création d’une agence technique départementale en vertu de l’article L5511-1 du Code Général des Collectivités Territoriales qui dispose : « Le département, des communes et des établissements publics intercommunaux peuvent créer entre eux un établissement public dénommé agence départementale. Cette agence est chargée d'apporter, aux collectivités territoriales et aux établissements publics intercommunaux du département qui le demandent, une assistance d'ordre technique, juridique ou financier ».

L’agence revêt le statut d’établissement public administratif et est dénommée : « Agence Départementale d’Ingénierie du Pas-de-Calais »

Il indique que les services offerts par l’agence entrent dans le cadre des prestations dites « in house », exonérant ses adhérents de sa mise en concurrence, et que ses missions d’assistance interviendront dans les domaines suivants :

- la voirie - la construction et la rénovation d’équipements publics - l’aménagement - l’eau - l’archéologie préventive phase diagnostic - l’assistance financière, administrative et juridique.

Il précise :

 S’agissant des dispositions statutaires et du fonctionnement de l’agence, que les organes 2015/048 décisionnels, de gestion et de contrôle comprennent une Assemblée générale où siègent les représentants de l’ensemble des adhérents avec voix délibérative, un conseil d’administration composé de deux collèges de vingt membres chacun, dix titulaires et dix suppléants ; le collège départemental dont les membres sont conseillers départementaux et le collège local dont les membres sont des représentants des EPCI et Communes. le Président du Conseil Général étant Président de droit.

 S’agissant des modalités d’adhésion, qu’il est prévu, outre la participation du Département, l’acquittement d’une cotisation annuelle s’élevant, pour cette année 2015, à 1,20 euro par habitant.

 S’agissant de l’adhésion de notre établissement public, que celle-ci emportera adhésion des Communes le constituant et l’acceptant par délibération concordante pouvant comporter mandat et pouvoir de les représenter au sein des organes décisionnels, de gestion et de contrôle de l’agence. Qu’elle entre dans le champ des dispositions de l’article L5211-4-2 du CGCT, relatif à la mutualisation de moyens et services communs ainsi qu’elle peut également être assimilée à un fonds de concours commun et annuel tel que prévu aux articles L5216-5 VI (Communauté d’Agglomération), L 5214-16 V (Communauté de Communes), et L5215-26 (Communauté Urbaine).

 S’agissant enfin des modalités d’intervention de l’Agence, que ses prestations sont rémunérées par la contribution des adhérents, hormis dans le domaine de l’eau où celles-ci seront rendues à titre onéreux sur la base d’un devis préalable, établi en fonction de l’étendue de la demande.

Monsieur le Vice-Président propose à l’assemblée que notre EPCI adhère à l’Agence Départementale d’Ingénierie du Pas-de-Calais, suivant les modalités décrites ci-avant, concluant qu’il s’agit ici, dans une période de budgets contraints pour l’ensemble des collectivités territoriales, de relayer et dynamiser, au niveau de notre Communauté de Communes l’initiative du Département de mettre ce nouvel outil au service de chacun des territoires, propre à générer des économies d’échelle par la mutualisation des compétences et moyens, ainsi qu’ à assurer une plus grande proximité encore dans la prise en compte des problématiques d’aménagement et de développement locales.

Il demande à l’Assemblée de bien vouloir en délibérer.

Le Conseil de la Communauté,

Entendu l’exposé de son Vice-Président délégué à l’aménagement de l’espace,

Vu les articles L5511-1, L5211-4-2, et L 5214-16 V du Code Général des Collectivités Territoriales,

Considérant l’opportunité de disposer, à travers la création de l’Agence Départementale d’Ingénierie du Pas-de-Calais, d’une expertise supplémentaire en matières technique, juridique et financière pour nos projets locaux dans les domaines exposés ci-avant,

Le Conseil communautaire, après en avoir, délibéré, 43 voix pour et 1 abstention (E.HOUDAYER) DECIDE :

 D’adhérer à l’Agence Départementale d’Ingénierie du Pas-de-Calais, dès sa constitution,

 De désigner Marc MEDINE comme son représentant au sein de l’Assemblée Générale de l’Agence, et par suite, le cas échéant, au sein des organes décisionnels, de gestion et de contrôle.

DIT :

 Que l’adhésion de notre EPCI emportera adhésion des communes membres, dans la mesure où celles-ci le signifieront par délibération concordante pouvant comporter mandat et pouvoir de les représenter au sein des organes décisionnels, de gestion et de contrôle de l’Agence,

 Que les crédits correspondant au montant de la cotisation seront inscrits au budget, section de fonctionnement, 6281 – concours divers.

 Que la présente délibération sera transmise au représentant de l’état pour revêtir son caractère exécutoire.

Monsieur LEBERRE demande si cette agence sera utilisable par la communauté et les communes membres.

Monsieur Vasseur demande si cette agence remplace l’ATESAT

Monsieur BERLY demande si une participation sera demandée aux communes en cas de recours au service.

Monsieur Loquet explique que l’adhésion communautaire emporte ouverture du service aux communes membres sans participation de leur part et que cette agence remplace effectivement l’ATESAT et la MIAD

Monsieur KIDAD constate que les champs d’intervention sont mieux précisés.

Monsieur HOUDAYER constate que le coût à l’habitant évoqué dans la brochure était mentionné à hauteur de 0.8 à 1.2 € par habitant et que la somme réclamée à la communauté est de 1.20 € par habitant ; il demande pourquoi la communauté se voit appliquer le tarif le plus élevé.

Monsieur LOQUET explique que le tarif est identique pour tout le monde mais que la brochure explicative a été éditée en phase de conceptualisation de l’agence. Le coût a donc été affiné depuis.

Monsieur BERLY demande si la cellule juridique existera toujours

Monsieur LOQUET le lui confirme.

QUESTION N°49 : - DUP Zone d’activités économiques du camp du drap d’or

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Vu la délibération n°95 du 2 décembre 2014 définissant l’intérêt communautaire des compétences obligatoires et optionnelles et reconnaissant notamment l’intérêt communautaire des zones d’activités de plus de 2 hectares,

2015/049

Vu la délibération n°2 du 2 avril 2015 approuvant le plan local d’urbanisme intercommunal des Trois-Pays,

Considérant que l’orientation d’aménagement et de programmation secteur 5 intégrée au Plan Local d’Urbanisme Intercommunal des Trois-Pays localise une parcelle correspondant à un champ de culture dans la continuité actuelle de la zone d’activité du Moulin à Huile, le long de la RD231, présentant les conditions favorables d’accueil de la future zone

Considérant que le taux de remplissage de la zone d’activité du Moulin à Huile avoisine les 80% et la nécessité d’envisager son extension dans les meilleurs délais,

Après en avoir délibéré, Le Conseil Communautaire, à l’unanimité,

- Décide le lancement de la déclaration d’utilité publique pour la création de la zone d’activité du Camp du Drap d’Or et l’ouverture conjointe d’une enquête parcellaire concernant la propriété foncière de la parcelle AS 0104 visée par le projet d’une contenance de 49407 m² ;

- Autorise le président à signer toutes les pièces relatives à cette décision ainsi que tout acte de cession amiable qui pourrait intervenir au cours de la procédure.

QUESTION N°50 : - ARARAT – DUP ouvrage de tamponnement

Rapporteur : - Monsieur Ludovic LOQUET

Le programme de lutte contre l’érosion des sols et le ruissellement des eaux prévoit la réalisation d’un ouvrage de tamponnement destiné à contenir l’eau descendant de la forêt vers le centre-ville de Guînes et éviter ainsi les inondations et coulées de boues constatées lors des gros épisodes pluvieux.

Le terrain retenu pour la réalisation de l’ouvrage est situé au 43, rue de la justice à Guînes et est propriété de l’OPH de Calais.

Vu l’avis des domaines en date du 28 février 2015 fixant la valeur vénale d’une emprise d’environ 8600 m² de la parcelle susvisée cadastrée AE 71 à 70 000€,

Vu le courrier de l’OPH de Calais en date du 3 juin 2015 proposant une vente de la dite parcelle au prix de 128 640 €,

Considérant que la réalisation du bassin de tamponnement est indispensable pour éviter la réitération des inondations et coulées de boue constatées lors des gros épisodes pluvieux à Guînes,

Considérant que les prétentions de l’OPH ne sont pas cohérentes avec l’estimation des services domaniaux,

Après en avoir délibéré, Le Conseil Communautaire, à l’unanimité,

- Décide le lancement de la déclaration d’utilité publique pour l’acquisition de la parcelle AE 71 nécessaire à la création du bassin de tamponnement à un prix cohérent avec sa valeur réelle,

- Autorise le président à signer toutes les pièces relatives à cette décision ainsi que tout acte de cession amiable qui pourrait intervenir au cours de la procédure.

QUESTION N°51 : - Transfert de compétence « réseaux et services locaux de communications électroniques » à la communauté de communes des Trois-Pays

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Monsieur Le président explique que la fibre est un enjeu majeur pour le territoire en termes de services à la population et de compétitivité économique mais que cela représentera un coût important pour la communauté de communes. Il déclare que les délibérations de ce jour sont d’une grande importance puisqu’elles visent à transférer cette compétence au niveau communautaire et à engager la communauté de communes dans le financement de l’infrastructure en partenariat avec le syndicat mixte « La fibre numérique 59-62 ».

Ce syndicat mixte qui regroupe la région et les deux départements est porteur du projet d’infrastructure dans le cadre d’un montage partenarial juridique et financier complexe qui permettra aux EPCI de ne contribuer qu’à hauteur de 12% du coût total de l’infrastructure, quand bien même cela représente encore des sommes très conséquentes. Cette opportunité ne se représentera pas et il importe de décider ce soir si la communauté de communes des Trois-Pays monte dans le train de la fibre ou pas.

Monsieur le Président déclare que pour que les conseillers puissent délibérer en pleine connaissance de cause sur ce projet majeur, il a souhaité que Monsieur Gérald Fiévet, chargé de mission du syndicat mixte puisse venir présenter le projet et répondre à toutes les questions.

Monsieur FIEVET présente le document ci-dessous au conseil communautaire. Il explique que l’infrastructure fibre est un investissement pour une à deux générations et que les territoires qui ne seront pas équipés seront déclassés du fait de la fracture numérique que cela génèrera.

2015/065

Monsieur KIDAD demande si dans le montage financier présenté, la part qui est mise à charge de l’investisseur privé est assurée.

Monsieur FIEVET explique que les simulations ont intégré le cas le moins favorable mais que la demande de délibération porte sur une valeur relative et non sur la valeur communiquée de 168 € par branchement car ce n’est qu’après le résultat de la consultation à intervenir que le coût définitif à charge des EPCI sera connu.

La délégation de service public doit être lancée le 26 juin et les négociations sont prévues pour durer un an. Monsieur Fiévet explique que c’est le projet le plus important de ce style en et que la concurrence entre les opérateurs devrait être importante. De toute façon, s’il n’y a pas d’investisseur, le projet ne sera pas viable et ne se fera pas.

Monsieur de Saint Just demande quel est l’intérêt de l’investisseur privé à entrer dans ce montage.

Monsieur FIEVET explique que cet investisseur cofinancera les travaux et rendra le réseau accessible aux fournisseurs d’accès internet sur lesquels il se rémunérera. Pour la collectivité, le fait d’engager une délégation de services publics concessive lui permet de transférer la responsabilité de construction, concession, financement et commercialisation au privé en dehors de sa participation.

Monsieur DE SAINT JUST demande si une collectivité qui ferait des travaux de VRD (assainissement collectif) serait prioritaire dans la construction du réseau.

Monsieur FIEVET explique que l’optimisation est souhaitable mais qu’elle ne fonctionne pas avec les réseaux d’assainissement pour des raisons techniques.

Monsieur POUSSIERE demande si le transfert de compétence aux communes emporte transfert des redevances d’occupation du domaine public versées par Orange.

Monsieur FIEVET explique que ce transfert ne concerne que les infrastructures spécifiquement dédiées au haut et très haut débit comme le réseau Xilan mais pas les réseaux téléphoniques Orange qui continueront d’être gérés comme actuellement.

Monsieur BERLY demande si la fusion de la Région Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie pourrait avoir un impact sur le projet.

Monsieur FIEVET pense que non car la Picardie a des projets engagés au niveau départemental. De plus le fait d’engager la DSP au plus vite permettra de figer les engagements de financement.

Monsieur LEBERRE demande si les logements isolés seront également desservis et si d’éventuels retards dans le développement du réseau génèreront des pénalités pour le concessionnaire.

Monsieur FIEVET déclare que l’ARCEP exige une obligation de complétude et que des pénalités seront effectivement prévues.

Monsieur KIDAD demande quelles seront les retombées économiques locales

Monsieur FIEVET explique que les clauses sociales (insertion) et environnementale (coût carbone) permettront de favoriser les entreprises locales et que la sous-traitance devrait être largement mise en œuvre.

Monsieur le Président demande quel sera le coût pour la communauté de communes des Trois-Pays.

Monsieur FIEVET explique qu’il est évalué à 168€ x11.837 branchements = 1.988.616 € à charge de la communauté de communes sur un coût total du projet de plus de 10.000.000 € pour le territoire communautaire. Cette somme sera à verser lors de la réalisation du projet qui devrait débuter en 2016 jusque 2020. Les modalités de versement sont encore inconnues (au fur et à mesure du déroulement des travaux par appels de fonds ou par avances forfaitaires annuelles). Des propositions de financement spécifiques sont étudiées en lien avec les banques.

Monsieur LOQUET demande ce qui se passera si la communauté refuse de prendre le train.

Monsieur FIEVET répond « rien ».

Monsieur DUPONT évoque les habitants qui ne seraient pas intéressés par le service.

Monsieur FIEVET explique que l’infrastructure sera disponible et financées par l’impôt mais que personne ne sera obligé d’y souscrire.

Madame GLORIAN demande quel sera le coût de l’abonnement.

Monsieur FIEVET évoque des prix comparables à ceux de l’ADSL.

Monsieur DE SAINT JUST demande si les zones d’activité seront desservies.

Monsieur FIEVET le confirme.

Monsieur RIVENET demande quelle incidence ce projet pourrait avoir sur les finances communautaires.

Le directeur des services répond que son financement étalé sur 5 ans correspond par exemple à une augmentation de 4 points de la pression fiscale sur le foncier bâti mais que celle-ci pourrait être lissée dans le temps en tout ou partie par le biais d’un emprunt. Cela

2015/066 devra être affiné en fonction des opportunités de financement qui se dégageront suite aux discussions entre le syndicat mixte et les partenaires bancaires.

Monsieur DE SAINT JUST remarque que 2.000.000 € sur 30 ans = 66.666 € / an divisés par 25.000 habitants = 2.67 € par an et par habitant, ce qui n’a rien d’insupportable.

Monsieur LOQUET demande si le calendrier est garanti.

Monsieur FIEVET explique que la partie technique est relativement simple au regard du montage juridique et financier. Le calendrier devrait donc être tenu si toutes les collectivités jouent le jeu. Il précise que les zones les moins bien desservies seront prioritaires dans la diffusion du réseau.

Monsieur LOQUET demande ce qui se passerait si le transfert de compétence n’était pas validé par les communes et ce qu’il en sera pour d’éventuelles nouvelles communes entrantes dans le cadre de la réforme du schéma départemental de coopération intercommunale.

Monsieur FIEVET répond que le territoire ne serait pas desservi.

Monsieur DUFFY précise que les communes entrantes, si ce n’est pas dans le cadre d’une fusion d’EPCI mais après dissociation d’un EPCI existant, se verraient alors rattachées à la CCT-P dans le cadre des statuts de celle-ci. Elles seraient donc engagées dans le cadre des délibérations de ce jour.

Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment les articles L. 1425-1 et L. 5211-17 ; Vu l’arrêté du Préfet du Pas-de-Calais du 27 décembre 1996 portant création de la communauté de communes des Trois-Pays ; Vu l’arrêté de la Préfète du Pas-de-Calais du 27 mai 2015 portant modification des statuts de la communauté de communes des Trois-Pays ; Vu les statuts de la communauté de communes des Trois-Pays;

Considérant qu’afin de poursuivre la mise en œuvre des objectifs fixés par le Schéma directeur du très haut-débit en Nord-Pas de Calais, en lançant les procédures de marchés publics, le Syndicat mixte « Nord-Pas de Calais numérique » a procédé à la modification de ses statuts le 1er Décembre 2014 et qu’il est donc désormais compétent en matière de réseaux de communications électroniques, au lieu et place de ses membres fondateurs, la Région Nord Pas-de-Calais, le Conseil départemental du Nord et le Conseil départemental du Pas-de-Calais.

Considérant que bien que conçu à un échelon régional, il est indispensable que les EPCI acquièrent également cette compétence nativement dévolue aux communes par l’article L.1425-1 du CGCT : D’une part, par souci d’efficacité, en réduisant le nombre d’interlocuteurs du Syndicat, D’autre part, parce que les autorités nationales attendent des EPCI qu’ils détiennent cette compétence, quelle que soit la nature de leur contribution au projet régional. Il convient donc de s’assurer que les EPCI détiennent la compétence réseaux et communications électroniques et ce, de façon conforme à la législation.

Considérant que le transfert de la compétence L. 1425-1 des communes à la communauté de communes des Trois-Pays suppose une délibération du Conseil communautaire, la consultation de l’ensemble des Conseils municipaux des Communes membres et un arrêté préfectoral constatant le transfert de la compétence dès lors qu’une majorité qualifiée de communes (deux tiers au moins des conseils municipaux des communes intéressées représentant plus de la moitié de la population, ou la moitié au moins des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population, cette majorité devant en outre comprendre le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse, lorsque celle-ci est supérieure au quart de la population totale concernée) a fait part de son accord.

Considérant que le transfert de la compétence en matière de réseaux et services locaux de communications électroniques entrainera, de plein droit, le transfert des services ou partie de services nécessaires à sa mise en œuvre. L’ensemble des biens, droits et obligations attachés, à la date du transfert à la compétence seront mis à disposition de la communauté de communes des Trois-Pays qui sera seule compétente en application des principes de spécialité et d’exclusivité (CE, 10 octobre 1973, Commune de Saint Vallier). Considérant en outre que les statuts de la communauté de communes des Trois-Pays ne l’autorisent pas, sans accord de ses communes membres à la majorité qualifiée, à adhérer à un syndicat mixte. C’est pourquoi, si la participation à un tel syndicat mixte devait constituer un mode d’exercice rationnalisé et pertinent de la compétence à transférer, il apparaît nécessaire d’autoriser dès à présent la communauté de communes des Trois-Pays à être membre d’une telle structure, conformément aux dispositions de l’article L. 5214-27 du CGCT.

Dans ce contexte, Monsieur le Président propose :

 D’approuver le principe du transfert de la compétence en matière de réseaux et services locaux de communications électroniques, telle que prévue à l’article L. 1425-1 du Code général des collectivités territoriales, à la communauté de communes des Trois-Pays;

 De modifier les statuts de la communauté de communes des Trois-Pays pour y insérer, au titre des compétences facultatives, la compétence en matière de réseaux et services locaux de communications électroniques.

 De solliciter l’accord des communes membres sur cette modification statutaire et sur une éventuelle adhésion à un syndicat mixte ;

 D’autoriser Monsieur le Président à signer tout document nécessaire à l’exécution de la présente délibération ;

 Considérant que le transfert d’une compétence à la communauté de communes des Trois- Pays suppose, conformément aux dispositions de l’article L. 5211-17 du Code général des 2015/067 collectivités territoriales, une délibération du conseil communautaire, la consultation de l’ensemble des conseils municipaux des communes membres et un arrêté préfectoral constatant le transfert de ladite compétence.

Considérant que, pour que le transfert de compétences soit acté par le Préfet, la délibération du conseil communautaire proposant la modification doit être approuvée par les deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci ou la moitié au moins des conseils municipaux des communes membres représentant les deux tiers de la population, cette majorité devant en outre comprendre le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse, lorsque celle-ci est supérieure au quart de la population totale concernée ;

Considérant que dans l’hypothèse où il serait considéré que l’adhésion à un syndicat mixte soit un mode d’exercice rationnalisé et pertinent de la compétence, la communauté de communes des Trois-Pays doit être autorisé par ses communes membres, selon les règles de majorité qualifiée précitées, à adhérer à ce syndicat mixte ;

Après en avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité,

ARTICLE 1 : APPROUVE le transfert à la communauté de communes des Trois-Pays de la compétence en matière de réseaux et services locaux de communications électroniques, telle qu’elle est prévue à l’article L. 1425-1 du Code général des collectivités territoriales ;

ARTICLE 2 : APPROUVE la modification des statuts de la communauté de communes des Trois-Pays en ces termes

ARTICLE 3 : DEMANDE aux communes membres, dans l’hypothèse où cela serait considéré comme un mode d’exercice rationnalisé et pertinent de la compétence, d’autoriser la communauté de communes des Trois-Pays à adhérer à un Syndicat mixte auquel serait transférée la compétence L. 1425-1 ;

ARTICLE 4 : La présente délibération sera transmise à l’ensemble des communes membres de la communauté de communes des Trois-Pays afin qu’elles se prononcent, dans le délai de trois mois prévu par les dispositions du CGCT, sur le transfert de la compétence visée à l’article 1 et qu’elles se prononcent sur le principe d’une adhésion de la communauté de communes des Trois-Pays à un syndicat mixte auquel serait transférée la compétence L. 1425-1 ;

ARTICLE 5 : AUTORISE Monsieur le Président à prendre toutes mesures nécessaires en vue de l’exécution de la présente délibération.

Copie de cette délibération sera transmise à Madame la Préfète du Pas-de-Calais et aux communes membres de communes des Trois-Pays.

QUESTION N°52 : - Engagement de participation financière de la communauté de communes des Trois-Pays au projet de déploiement du très haut-débit porté par « Nord-Pas-de-Calais Numérique »

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 1425-1 et L.1425-2 ; Vu le Schéma Directeur d’Aménagement Numérique (SDAN) du Nord Pas-de-Calais ; Vu la Comité syndical de « Nord-Pas de Calais numérique » du 17 Octobre 2014 Vu la Commission CN1 de « Nord-Pas de Calais numérique » du 25 novembre 2014 relative au projet de déploiement dans la zone d’initiative régionale ; Vu le courrier du Président du Syndicat mixte « Nord-Pas de Calais Numérique » du 17 décembre 2014 ;

Considérant qu’à la suite de l’adoption du Schéma Directeur d’Aménagement Numérique (SDAN) par la Région Nord-Pas de Calais, le Département du Nord et le Département du Pas-de-Calais au 1er trimestre 2013, le Syndicat mixte « Nord Pas-de-Calais Numérique » a été chargé de réaliser les études nécessaires à la mise en œuvre du Très Haut Débit sur le territoire.

Considérant qu’il ressort de ces études, et particulièrement du schéma d’ingénierie, un maintien des objectifs initialement retenus par le SDAN :

- à horizon de 5 ans (2015-2020), un accès minimal pour tous au « triple play » par recours massif à la fibre optique (80% des locaux) et modéré aux technologies alternatives (20% des locaux), complété par une priorité de raccordement aux établissements publics et privés remarquables,

- à horizon de 10 ans (2020-2025), achèvement de la couverture du territoire régionale en fibre optique.

Considérant que ces études ont également tranché les questions de contrat public à mobiliser et de plan de financement à mettre en place, qu’il a été fait le choix de recourir à une délégation de service public qui serait financée par le délégataire et l’Etat et que le reste à charge des collectivités territoriales sera réparti entre la Région Nord – Pas de Calais à hauteur de 40%, les départements à hauteur de 40% sur leur territoire et les EPCI à hauteur de 20%.

Considérant que la contribution de chaque EPCI sera égale aux nombre de locaux à desservir sur son territoire multiplié par une contribution moyenne représentant les 20% évoqués précédemment et estimée à ce jour à 168 € par local, hors frais financiers et que les modalités de versement de cette contribution restent à préciser.

Le cas échéant, ce plan de financement devra être adapté en fonction des résultats obtenus aux termes de procédures de consultation publique et d’attribution de la subvention de l’Etat.

En complément de leur contribution financière, il sera attendu des EPCI une contribution opérationnelle visant à faciliter sur le terrain les déploiements et ainsi à ne pas prendre de retard.

2015/068

L’ensemble de ces orientations ont été validées par le Comité Syndical de « Nord – Pas de Calais numérique » du 17 Octobre 2014 et présentées aux EPCI lors d’une réunion de la Commission n°1 du Syndicat qui s’est tenue le 25 Novembre 2014.

Considérant que depuis cette date, le Président du Syndicat mixte a confirmé aux EPCI la volonté de la Région et des deux Départements d’engager le projet selon ces orientations et que cette volonté s’est notamment traduite par le fait que le Syndicat a délibéré le 1er décembre 2014 sur la prise de la compétence « très haut-débit » décrite par l’article L.1425- 1 du CGCT, sur le dépôt d’un dossier de demande de subvention au titre du Fonds pour la Société Numérique (FSN) auprès de l’Etat.

Considérant que de façon complémentaire, la Région et les Départements ont transféré leur compétence « très haut-débit » au Syndicat et que ces orientations ont été présentées à la plupart des EPCI à l’occasion de réunions bilatérales Syndicat / EPCI qui se sont tenues au siège de ces derniers.

Considérant que la prochaine étape porte sur la mise en place des modalités de partenariat entre le Syndicat et les EPCI : prise de compétences L.1425-1 par les intercommunalités et engagement de ces dernières à participer au financement du projet porté par le Syndicat.

La présente délibération a pour objet l’engagement de la communauté de communes des Trois-Pays de participer au financement du projet porté par « Nord-Pas de Calais numérique » dès transfert de la compétence visée à l’article L. 1425 du CGCT à la communauté de communes des Trois-Pays.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

ARTICLE 1 : APPROUVE LE PRINCIPE d’une participation financière de la communauté de communes des Trois-Pays à hauteur de 20% du coût restant à charge des collectivités territoriales au projet de déploiement du Très Haut Débit porté par le Syndicat mixte « Nord Pas-de-Calais Numérique » ;

ARTICLE 2 : CHARGE Monsieur le Président de mettre en œuvre les démarches qui permettront, dès transfert de la compétence visée à l’article L. 1425 du CGCT des communes à la communauté de communes des Trois-Pays de concrétiser un partenariat avec le Syndicat mixte, relatif à cette participation ;

ARTICLE 3 : AUTORISE Monsieur le Président à prendre toutes mesures nécessaires en vue de l’exécution de la présente délibération.

Copie de cette délibération sera transmise à Madame la Préfète du Pas-de-Calais.

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

QUESTION N°53: - Convention avec la commune d’Autingues pour le remboursement des frais d’électricité et frai relatifs à l’entretien de la zone d’activités des Moulins

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Vu l’élargissement au 1er janvier 2014 de la Communauté de Communes à 8 nouvelles communes,

Vu l’engagement d’un projet de révision statutaire consécutif à l’intégration des 8 nouvelles communes,

Vu la délibération n° 95 du 2 décembre 2014 déterminant l’intérêt communautaire des compétences obligatoires et optionnelles qui précise que « S’agissant de l’aménagement, l’entretien et la gestion de zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique qui sont d'intérêt communautaire, sont d’intérêt communautaire : les zones d’activité situées sur un axe structurant, présentant une situation géographique stratégique et dont l’emprise représente a minima 2 hectares »

Considérant que les zones des moulins et du plat d’or à Autingues sont reconnues d’intérêt communautaire et entrent de ce fait dans le patrimoine de la communauté de communes des Trois-Pays à la date de la délibération du 2 décembre 2014,

Considérant que la commune d’Autingues assure depuis le 1er janvier 2014 le portage de gestion desdites zones, le temps que la modification statutaire aboutisse et qu’il est normal qu’elle soit remboursée des frais de gestion qu’elle a supportés depuis lors,

Après en avoir délibéré, le conseil communautaire, à l’unanimité :

- Décide le remboursement des frais supportés par la commune d’Autingues sur les zones d’activités des moulins et du Plat d’Or depuis l’intégration de la commune dans la communauté de communes des Trois-Pays s’élevant à la somme de 2616.42€

- Autorise le président à signer la convention de remboursement correspondante.

FINANCES

QUESTION N°54 : - Fonds National de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales FPIC : Répartition 2015

Monsieur le Président explique que la loi de finances rectificative pour 2015 a modifié les règles de répartition dérogatoire du FPIC et que celle-ci n’est dorénavant plus soumise à l’unanimité du conseil communautaire mais à la majorité des 2/3 de celui-ci assortie d’une validation par l’ensemble des conseils municipaux, le tout avec un délai de rigueur au 30 juin pour une information communiquée le 18 !

Monsieur le Président rappelle que le vote des communes sera donc extrêmement important pour respecter le pacte financier délibéré en 2014. Il informe l’assemblée que 8 communes ont déjà délibéré, toutes favorablement par rapport à la règle de répartition édictée dans le cadre du pacte financier et que les 15 autres doivent le faire d’ici lundi soir. Il précise qu’un 2015/069 seul vote défavorable ou une absence de vote d’un conseil municipal remettrait en cause l’ensemble du pacte financier et les projets communautaires dont ceux qui viennent d’être délibérés à l’unanimité.

En conséquence, Monsieur le Président n’imagine pas ne pas constater l’unanimité des communes.

Rapporteur : - Monsieur Marc MEDINE

Vu l’instauration dans le cadre de la loi de finances 2012 du Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales,

Vu le montant du FPIC 2015 pour le territoire communautaire arrêté à 680.128€

Vu la circulaire ministérielle NOR : INTB1509530N en date 20 mai 2015, et notamment son article 5.2,

Vu les délibérations n°62 en date du 26 juin 2014, 70b et 71 en date du 18 septembre 2014 portant modalités de répartition du FPIC entre la communauté de communes et les communes membres et vu les termes du pacte financier local,

Considérant qu’une partie seulement des données 2015 est disponible et que l’effort fiscal communal 2015 n’est pas connu à ce jour,

Le Conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité :

Décide d’appliquer le pacte financier dans la répartition du FPIC en utilisant à la date d’exigibilité de la délibération les données les plus récentes qui sont disponibles.

Décide en conséquence de répartir comme suit le FPIC 2015 entre la communauté de communes des Trois-Pays et les communes membres à savoir :

. d’attribuer pour 2015 le bénéfice de l’intégralité du produit du Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales à la Communauté de Communes des Trois-Pays à concurrence de la somme des pertes nettes de produit fiscal de la CCT-P et de l’Ardrésis telles que calculées supra soit la somme de 483.413 € (240.499+242.914)

. de partager les surplus soit la somme de 196.715 € entre la communauté de communes des Trois-Pays et les communes membres en fonction du coefficient d’intégration fiscal communautaire mentionné sur la fiche DGF 2015 (42,4078%) soit 83.422,50 € pour la communauté de communes des Trois-Pays et 113.292,50 € pour les communes membres.

. de répartir ladite somme entre les communes membres en compensant en priorité par ce biais toutes les attributions de compensation négatives dont la somme totale s’élève à 43.363,51 €, soit les attributions suivantes :

- Bainghen : 1.095,00 € - Bouquehault : 4.844,04 € - Brêmes : 6.933,82 € - Hocquinghen : 1.854,96 € - Landrethun-les-Ardres : 5.295,18 € - Louches : 13.835,60 € - Nielles-les-Ardres : 9.504,91 €

. De répartir le reliquat soit la somme de 69.928,99 € entre les communes membres conformément aux termes de la délibération n°71 en date du 18 septembre 2014 en appliquant la formule suivante et en tenant compte des éléments de calcul les plus récents à disposition tels que communiqués par les services préfectoraux.

PP= PL * (1/ (PFC/PFMS))* (EFC/EFMS)

Avec : Population Légale = PL Potentiel financier de la commune = PFC Potentiel financier moyen de la strate = PFMS Effort fiscal communal = EFC Effort fiscal moyen de la strate = EFMS Population pondérée = PP

Soit la répartition suivante entre les communes membres :

Année 2015 Total à distribuer 113 292,50 AC - 43 363,51 Compensation des AC- 43 363,51 reste à distribuer via la DSC 69 928,99 DSC à distribuer par habitant 2,74

Communes Potentiel financier Potentiel Potentiel Population Effort fiscal Effort fiscal EF population Répartition par habitant financier financier communale 2014 moyen de commune / pondérée DSC 2015 moyen de la commune / légale selon (2015) la strate EF moyen 2015 strate 2015 Potentiel financier 01/01/2015 strate population moyen strate pondérée Alembon 366,57 691,16 0,53 637 1,031289 1,009531 1,021553 1227 1 544,18 Andres 450,39 746,36 0,60 1 554 1,334750 1,034138 1,290688 3324 4 183,21 Ardres 628,50 931,89 0,67 4 467 1,588189 1,096039 1,449026 9597 12 078,87 Autingues 536,26 616,86 0,87 303 1,103976 0,987783 1,117630 390 490,26 Bainghen 482,07 616,86 0,78 190 1,141418 0,987783 1,155535 281 353,58 Balinghem 474,83 746,36 0,64 1 256 1,233997 1,034138 1,193261 2356 2 964,92 Bouquehault 348,48 691,16 0,50 719 1,217366 1,009531 1,205873 1720 2 164,25 Boursin 396,62 616,86 0,64 284 0,995618 0,987783 1,007932 445 560,32 Brêmes 431,24 746,36 0,58 1 340 1,270049 1,034138 1,228123 2848 3 584,71 Caffiers 562,69 691,16 0,81 736 1,185944 1,009531 1,174747 1062 1 336,62 Campagne les Guînes 462,60 616,86 0,75 475 1,290724 0,987783 1,306688 828 1 041,65 Fiennes 434,75 691,16 0,63 916 1,158454 1,009531 1,147517 1671 2 103,15 Guînes 497,81 1027,20 0,48 5 842 1,546532 1,129267 1,369501 16509 20 777,30 Hardinghen 422,76 746,36 0,57 1 181 1,163723 1,034138 1,125307 2346 2 952,93 368,83 616,86 0,60 397 1,108764 0,987783 1,122477 745 938,00 Hermelinghen 417,71 616,86 0,68 364 1,007810 0,987783 1,020275 548 690,25 Hocquinghen 354,82 616,86 0,58 115 1,263496 0,987783 1,279123 256 321,86 Landrethun les Ardres 395,99 691,16 0,57 740 1,185246 1,009531 1,174056 1516 1 908,50 Licques 449,68 746,36 0,60 1 622 1,309130 1,034138 1,265914 3408 4 289,21 Louches 373,62 691,16 0,54 971 0,962228 1,009531 0,953144 1712 2 154,78 Nielles les Ardres 370,61 691,16 0,54 544 1,049123 1,009531 1,039218 1054 1 326,92 406,74 691,16 0,59 562 1,251553 1,009858 1,239336 1184 1 489,58 Sanghen 409,18 616,86 0,66 293 1,197459 0,987783 1,212269 535 673,93

Total 10042,75 25 508 27,596838 55 563 69 928,99 Soit la répartition du FPIC 2015 suivante :

2015/070

. Communauté de communes des Trois-Pays : 483.413+83.422,50 = 566.835,50 €

. Communes : Voir tableau ci-dessous :

Répartition de l'enveloppe Potentiel financier Potentiel Potentiel Population Effort fiscal Effort fiscal EF population DSC 2015 + FPIC à distribuer intégrant par habitant (2015) financier financier communale 2014 moyen de commune / pondérée compensation compensation AC- et DSC moyen de la commune / légale la strate EF moyen 2015 AC- strate 2015 Potentiel financier 01/01/2015 2015 strate moyen strate

Alembon 366,57 691,16 0,53 637 1,031289 1,009531 1,021553 1227 1 544,18 Andres 450,39 746,36 0,60 1 554 1,334750 1,034138 1,290688 3324 4 183,21 Ardres 628,50 931,89 0,67 4 467 1,588189 1,096039 1,449026 9597 12 078,87 Autingues 536,26 616,86 0,87 303 1,103976 0,987783 1,117630 390 490,26 Bainghen 482,07 616,86 0,78 190 1,141418 0,987783 1,155535 281 1 448,58 Balinghen 474,83 746,36 0,64 1 256 1,233997 1,034138 1,193261 2356 2 964,92 Bouquehault 348,48 691,16 0,50 719 1,217366 1,009531 1,205873 1720 7 008,29 Boursin 396,62 616,86 0,64 284 0,995618 0,987783 1,007932 445 560,32 Brêmes 431,24 746,36 0,58 1 340 1,270049 1,034138 1,228123 2848 10 518,53 Caffiers 562,69 691,16 0,81 736 1,185944 1,009531 1,174747 1062 1 336,62 Campagne les Guînes 462,60 616,86 0,75 475 1,290724 0,987783 1,306688 828 1 041,65 Fiennes 434,75 691,16 0,63 916 1,158454 1,009531 1,147517 1671 2 103,15 Guînes 497,81 1027,20 0,48 5 842 1,546532 1,129267 1,369501 16509 20 777,30 Hardinghen 422,76 746,36 0,57 1 181 1,163723 1,034138 1,125307 2346 2 952,93 Herbinghen 368,83 616,86 0,60 397 1,108764 0,987783 1,122477 745 938,00 Hermelinghen 417,71 616,86 0,68 364 1,007810 0,987783 1,020275 548 690,25 Hocquinghen 354,82 616,86 0,58 115 1,263496 0,987783 1,279123 256 2 176,82 Landrethun les Ardres 395,99 691,16 0,57 740 1,185246 1,009531 1,174056 1516 7 203,68 Licques 449,68 746,36 0,60 1 622 1,309130 1,034138 1,265914 3408 4 289,21 Louches 373,62 691,16 0,54 971 0,962228 1,009531 0,953144 1712 15 990,38 Nielles les Ardres 370,61 691,16 0,54 544 1,049123 1,009531 1,039218 1054 10 831,83 Rodelinghem 406,74 691,16 0,59 562 1,251553 1,009858 1,239336 1184 1 489,58 Sanghen 409,18 616,86 0,66 293 1,197459 0,987783 1,212269 535 673,93 Total 10042,75 25 508 27,596838 55 563 113 292,50

QUESTION N°55 : - Décision modificative n°1 - Budget général

Rapporteur : - Madame Brigitte HAVART

Vu le budget primitif communautaire délibéré le 09 avril dernier,

Vu la délibération n°45 en date de ce jour portant avenant au marché de maîtrise d’œuvre de requalification de la minoterie Boutoille,

Vu la délibération n° 48 en date de ce jour portant adhésion de la communauté de communes des Trois-Pays à l’agence d’ingénierie départementale du Pas-de-Calais,

Vu l’engagement conventionnel souscrit avec l’EPF Nord-Pas-de-Calais portant assurance par la communauté de communes des Trois-Pays des bâtiments du site de la minoterie Boutoille,

Vu la délibération n° 54 en date de ce jour portant répartition du FPIC et l’écart entre la somme notifiée et l’estimation préalable au calcul budgétaire,

Après en avoir délibéré, Le Conseil Communautaire, à l’unanimité, approuve la décision modificative suivante :

 Budget général section de fonctionnement

Dépenses :

Chapitre 022 dépenses imprévues : -25.991 €

Chapitre 61 « services extérieurs » Article 616 : assurances : +6.370 €

Chapitre 62 « autres services extérieurs » Article 6281 : concours divers : +30.000 €

Recettes :

Chapitre 73 « Impôts et taxes » Article 7325 : FPIC : +10.379 €

 Budget général section d’investissement

Dépenses :

Chapitre 20 « Immobilisations incorporelles » Article 204162 : Subvention d’équipement CIAS : -15.000 €

Question n°56 : - FINANCES Subventions et participations 2015

Rapporteur : - Madame Brigitte HAVART

Vu les propositions du Bureau communautaire émises lors de sa séance en date du 11 juin 2015 après examen des dossiers de demandes de subventions et participations déposés par les associations et structures partenaires de la communauté de communes pour 2015,

Après en avoir délibéré, le Conseil communautaire, à l’unanimité,

Décide d’octroyer les subventions de fonctionnement suivantes aux associations et structures partenaires de la communauté de communes des Trois-Pays au titre de 2015,

- Comité des fêtes de Hardinghen 500€

Ces subventions sont allouées au vu des dossiers administratifs et financiers présentés par les associations et le versement de ces sommes sera effectué à l’organisme sur présentation d’un RIB.

Les crédits sont portés à l'article 6574 du budget primitif 2015.

Madame Telliez explique qu’il s’agit d’un partenariat avec le CIAS des Trois-Pays autour de la « semaine bleue » 2015/071

QUESTION N°57 : - Attribution d’une aide financière aux foyers non éligibles à l’ADSL et non couverts par la solution radio à 5,4GHz résorbant les zones d’ombre du Haut-Débit de la communauté de communes des Trois-Pays. Annule et remplace la délibération n°73 du 19 décembre 2012

Rapporteur : - Monsieur Yves LEFEBVRE

Il est rappelé que la Communauté de Communes des Trois-Pays s'est engagée dans une démarche d’élimination des zones d’ombre du Haut-Débit sur son territoire ; il existe plusieurs zones d’ombre sur le territoire réparties sur les communes d’Andres, Balinghem, Caffiers, Guînes (Marais), et Landrethun-les-Ardres. Le contrat signé avec la société Xilan, en charge de l’infrastructure et de l’exploitation du nouveau réseau radio, prévoit la couverture de toute ligne inéligible à l’ADSL où qu’elle soit localisée sur le périmètre administratif de l’une de ces cinq communes.

Il peut cependant exister sur celles-ci des foyers concernés auxquels le délégataire n’est pas en mesure d’apporter de solution satisfaisante (topologie de terrain ou masques naturels ne permettant pas de solution à un coût raisonnable) ; pour permettre à ceux-ci d’accéder au service. Pour ces foyers comme pour les foyers isolés d’autres communes non desservis, il est proposé d’instaurer une aide à l'installation d'antennes satellites individuelles sur constat de carence du délégataire.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide :

 D’approuver les modalités suivantes pour bénéficier de l’intervention intercommunale :

 être un particulier ou une entreprise,  la résidence principale (personne physique) ou les locaux de l'entreprise (personne morale) où le kit satellite sera installé doit être située sur la communauté de communes des Trois-Pays,  la ligne doit être inéligible à l'ADSL (constat de l’opérateur historique ou affaiblissement supérieur à 78dB calculé selon la méthode de calcul de l’ARCEP),  être inéligible à la solution radio ou mal desservi par celle-ci (constat de carence du délégataire)  ne pas avoir déjà bénéficié de cette aide,  l’acceptation formelle par la Communauté de Communes de la demande d’aide doit être préalable à l’achat et à l’installation de l’équipement,  l'aide est limitée à un maximum de 300,00€ TTC par foyer pour l'acquisition de l’équipement et éventuellement son installation. Elle est versée sur présentation de facture(s),  le nombre de dossiers acceptés sera limité à dix par année civile.

 D’autoriser Monsieur le Président à octroyer cette aide aux foyers en ayant fait la demande dans le respect de la présente délibération.

Madame Glorian demande si ceux qui sont déjà desservis par Xilan pourront bénéficier de ce dispositif.

Monsieur Lefebvre précise qu’il est réservé pour des raisons juridiques aux foyers situés en zone d’ombre pour lesquels Xilan reconnaitra ne pas pouvoir intervenir.

ENVIRONNEMENT

QUESTION N°58 : - Décision de lever la Taxe Gemapi / EPAGE du delta de l’Aa

Rapporteur : - Monsieur Bruno DEMILLY

Vu la loi n°2014-58 de Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles (MAPTAM) en date du 27 janvier 2014 et plus particulièrement son article 59-2 qui attribue aux communes et à leurs groupements à compter du 1er janvier 2016 la compétence obligatoire Gestion des Milieux Aquatiques et Protection contre les Inondations (GEMAPI), codifiée à l’article L 5214-16 -3° du Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu l’arrêté préfectoral en date du 27 mai 2015 portant extension des compétences obligatoires et modification des compétences facultatives de la communauté de communes des Trois-Pays suite à la délibération du conseil communautaire n°94 en date du 02 décembre 2014 et après validation par la majorité qualifiée requise des conseils municipaux des communes membres,

Considérant que la compétence GEMAPI est dorénavant inscrite dans les statuts communautaires consécutivement à l’arrêté préfectoral susvisé et que celle-ci comprend les missions suivantes :

. L’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique ;

. L’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau y compris les accès à ce cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau ;

. Défense contre les inondations et contre la mer ;

. La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines,

Considérant que la compétence GEMAPI confiée par le législateur au bloc communal est assumée par la communauté de communes des Trois-Pays sans compensation financière de l’Etat et que le législateur a instauré la possibilité pour les collectivités compétentes en la matière de lever une contribution fiscale additionnelle dite « taxe GEMAPI »

Considérant qu’il s’agit d’un impôt additionnel dont l’établissement et le recouvrement sont adossés sur les contributions directes locales, c’est à dire les taxes foncières, la taxe d’habitation et la contribution foncière des entreprises,

Considérant que ce produit fiscal est subordonné à 2 conditions cumulatives : - Le montant attendu ne doit pas dépasser un plafond fixé à 40€ par habitant - Il doit être au plus égal à la couverture du coût prévisionnel annuel des charges de fonctionnement et d’investissement résultat de la compétence GEMAPI.

Ce produit est ensuite réparti entre les redevables assujettis aux taxes foncières sur les 2015/072 propriétés bâties et non bâties, à la taxe d’habitation et à la cotisation foncière des entreprises dans le territoire de l’EPCI ayant institué le prélèvement. L’enveloppe est ventilée, entre chacun d’entre eux, proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes a procurées l’année précédente.

Considérant que la gestion des grands ouvrages hydrauliques du polder concourant à l’évacuation des eaux intérieures vers la mer est indissociable de la mission de défense contre les inondations et que la loi MAPTAM implique le retrait des Départements du Nord et du Pas-de-Calais de l’entente interdépartementale des wateringues qui en assure actuellement la gestion à l’horizon 2018 au plus tard,

Vu le projet de création d’un Syndicat Mixte à l’échelle du SAGE du delta de l’Aa dès 2016,

Dans la mesure où la décision d’institution de la taxe doit être prise avant le 1er octobre d’une année pour être applicable au titre de l’exercice suivant, il convient de fixer le « produit à répartir » pour assurer le financement de cette nouvelle compétence dès 2016.

Dans la perspective du syndicat mixte à créer, le budget communautaire 2016 relatif à la partie de la compétence GEMAPI ayant trait la gestion des grands ouvrages hydrauliques du polder concourant à l’évacuation des eaux intérieures vers la mer a été estimé à 150.000€, correspondant donc au produit de la taxe nécessaire pour équilibrer ce budget.

A cet égard, il est précisé qu’afin de suivre le coût exact de la compétence et le besoin de financement des dépenses, l’ensemble des opérations budgétaires liées à la compétence GEMAPI sera suivi au sein d’un budget annexe spécial, qu’il est donc proposé de créer au 1er janvier 2016.

Le Conseil communautaire, après en avoir, délibéré, 42 voix pour et 2 abstentions (G. BERLY et C.ROBERVAL) décide :

 D’instaurer à compter du 1er janvier 2016 la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations et en fixe pour 2016 le montant à 150.000 €, à répartir entre les contribuables conformément aux dispositions légales,

 De créer un budget annexe spécial retraçant l’ensemble des opérations budgétaires afférentes à cette compétence, en fonctionnement et investissement.

 De préciser que seule la partie du territoire communautaire intégrée au SAGE du delta de l’Aa sera retenue pour les éléments de calcul de la participation communautaire au syndicat mixte à créer, au motif que la communauté de communes des Trois-Pays participe déjà au SYMSAGEB pour la compétence GEMAPI à due concurrence de la population concernée.

 De préciser que le syndicat mixte à créer à l’échelle du SAGE du delta de l’Aa devra avoir le statut d’Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux (EPAGE) conformément à l’article 57 de la loi MAPTAM d’ici le 31 décembre 2020 et que les statuts devront le mentionner explicitement dès 2016, à défaut de quoi la somme budgétaire inscrite au titre de 2016 sera exclusivement affectée à l’exercice de la compétence GEMAPI sur le territoire communautaire.

 De préciser que ce statut d’EPAGE couvrira la maîtrise d’ouvrage opérationnelle de l’ensemble de la compétence GEMAPI à savoir :

- Aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique,

- Entretien et aménagement des cours d’eau, canaux, lacs ou plans d’eau y compris les accès, et notamment les canaux d’Ardres et Guînes.

- Défense contre les inondations et contre la mer,

- Protection et restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides, ainsi que des formations boisées riveraines

 De demander l’application du dispositif transitoire prévu par la loi MAPTAM préservant l’action des structures existantes jusqu’au transfert de la compétence aux EPCI à fiscalité propre, au plus tard au 1er janvier 2018 et demande un transfert de compétence global et échelonné de la compétence GEMAPI vers l’EPAGE du delta de l’Aa d’ici le 31 décembre 2020.

Monsieur VANDENBERGUE constate qu’on paye déjà les wateringues, le Sympac pour l’entretien des canaux et que maintenant on va en plus payer la Gemapi.

Monsieur POUSSIERE remarque que cela ne sera affecté qu’aux ouvrages d’évacuation à la mer et que les sections de wateringues ne participeront plus à cette dépense. Il demande ce qu’elles vont faire de l’argent qu’elles collectent. Il précise que la commune de Brêmes refusera de participer aux dépenses d’entretien des canaux 2016 et que la taxe GEMAPI connaitra des taux différenciés selon les communes.

Sur demande d’explication, Monsieur DUFFY explique que la compétence GEMAPI est désormais inscrite dans les statuts communautaires suite à la réforme de 2014 pour une entrée en vigueur à la date de son applicabilité légale qui reste à déterminer. La commission locale d’évaluation des transferts de charges aura à débattre dans le cadre réglementaire des modalités financières du transfert de cette compétence. Concernant la taxe Gemapi, le législateur l’a plafonnée à 40€ / habitant, ce qui oblige les services fiscaux à raisonner au niveau communal pour s’assurer que la combinaison des bases et du taux respecte ce plafond. Il y aura donc des taux différenciés entre les communes pour garantir au regard de leurs bases une équité de taxation entre leurs contribuables. Il précise également que la délibération proposée va dans le sens des propos de Monsieur poussière puisqu’elle vise certes à lever la taxe, mais à en réserver le produit pour la lutte contre les inondations sur le territoire communautaire si le syndicat mixte n’englobe pas l’intégralité de la compétence GEMAPI.

Monsieur le Président confirme que le projet soumis au vote de l’assemblée n’est pas celui que le sous-préfet de Dunkerque et le président de la communauté urbaine de Dunkerque promeuvent. Le désaccord de la Communauté de communes des Trois-Pays leur a déjà été signifié en juin et décembre 2014 puis expressément en réunion à Bourbourg le 20 avril dernier. La délibération du conseil communautaire renforcera la position des élus communautaires dans les discussions qui se poursuivent. La loi permet de reporter la mise en œuvre de la GEMAPI en 2018 ; il importe de profiter de ce report pour mettre en œuvre une solution globale pour l’ensemble de cette compétence à l’échelle du SAGE du delta de l’Aa. A ce jour, les partenaires continuent de dérouler leur raisonnement sans entendre en proposant de commencer par un syndicat mixte qui ne gérera que les problèmes aval et en disant pour le reste on verra après. Nous ne sommes pas d’accord avec cette façon de faire de même qu’il n’est pas acceptable qu’une communauté à cheval sur 2 SAGE paye la GEMAPI à proportion de la totalité de sa population sur le territoire de chaque SAGE.

2015/073

Monsieur POUSSIERE déclare que la population qui paye déjà la taxe wateringues va rejeter cette double imposition.

Monsieur LOQUET explique que le conseil d’Etat a tranché en faveur de la possibilité de superposition de ces deux taxes quand bien même cela paraît aberrant.

Monsieur BERLY propose d’enlever le terme « concernés » au 1er paragraphe des « décide » de la délibération. Cette proposition est adoptée. Monsieur BERLY propose également de reporter l’adoption de ce texte à une prochaine séance, le temps de connaître les conclusions de la loi NOTRe.

D’un point de vue technique, Monsieur DUFFY explique que la taxe et son montant doivent être décidés avant le 1er octobre sous risque de se voir englobés dans un syndicat sans avoir prévu le financement de la participation communautaire et de devoir de ce fait prendre sur les crédits budgétaires alloués à d’autres opérations. Le garde-fou proposé est l’affectation de la taxe à la GEMAPI sur le territoire communautaire si il n’y a pas d’accord sur les statuts du syndicat mixte et donc si la communauté de communes refuse d’y adhérer.

PERSONNEL

QUESTION N°59 : - Paiement des heures complémentaires et supplémentaires aux CUI-CAE

Rapporteur : Monsieur Marc MEDINE

Vu le code du travail et notamment ses articles L 5134-19-1 et suivants et R 5134-14 et suivants,

Vu la circulaire interministérielle DGEFP n°2009-42 du 05 novembre 2009 relative à l’entrée en vigueur du contrat unique d’insertion,

Vu les trois postes en CUI délibérés par l’assemblée communautaire pourvus au niveau de l’espace multiservices, du pôle petite enfance et du pôle technique,

Vu la possibilité de rémunérer des heures complémentaires ou supplémentaires au-delà de la quotité prévue dans le contrat et la convention individuelle de financement,

Considérant le principe de récupération des heures complémentaires ou supplémentaires effectuées par le personnel communautaire,

Considérant toutefois que des circonstances exceptionnelles peuvent justifier le paiement d’heures complémentaires ou supplémentaires aux agents communautaires employés sous le régime CUI-CAE au motif d’absences durables de collègues de travail à remplacer ou de pic d’activité imprévu,

Monsieur le Président demande au conseil communautaire de se prononcer sur la possibilité de paiement d’heures complémentaires et supplémentaires au bénéfice des titulaires d’un contrat unique d’insertion – contrat d’accompagnement dans l’emploi, en précisant que pour les agents à temps non complet le nombre d’heures complémentaires effectués ne peut conduire au dépassement de 35 heures par semaine. Les heures complémentaires ainsi effectuées seront rémunérées sur la base du traitement habituel de l’agent. Au-delà de 35 heures hebdomadaires les 8 premières heures supplémentaires sont majorées de 25 % puis de 50%.

Après délibération le conseil communautaire décide à l’unanimité,

 D’autoriser le paiement des heures complémentaires et supplémentaires au personnel employé sous le régime CUI-CAE dans les conditions citées précédemment,

 D’autoriser le président à signer l’avenant correspondant.

Monsieur le Président explique qu’un agent du service technique est absent depuis 5 mois et non remplacé, ce qui génère une charge de travail supplémentaire pour ses collègues auxquels il est parfois compliqué de demander de récupérer leurs heures eu égard à la charge de travail en cette période de nombreuses manifestations.

SERVICE DE PROXIMITE

QUESTION N°60 : - Modification du règlement des multi-accueils communautaires

Rapporteur : - Monsieur Yves LEFEBVRE

Faisant suite à la circulaire n°C2014-09 de la CNAF, de nouvelles dispositions régissant le versement de la PSU (prestation de service unique) nous obligent à reformuler dans le règlement de fonctionnement « l’accueil offert aux familles en insertion sociale et en situation de précarité ».

Je vous propose de valider le règlement modifié ci-annexé.

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité,

 Valide le règlement de fonctionnement des multi-accueils communautaires et mandate le Président pour en faire application.

QUESTION N°61 : - Renouvellement de la convention avec l’ehpad de guines

Rapporteur : - Monsieur Jacky DUBOIS

L’EHPAD de Guînes a ouvert en mai 2012 un service d’accueil de jour pour les malades d’Alzheimer et maladies apparentées. Afin de faciliter l’accueil des patients, l’EHPAD a l’obligation de proposer le transport aller-retour de ceux-ci vers l’unité.

Vu la délibération n°60 du 18 octobre 2012 autorisant Monsieur le Président à signer une convention avec l’EHPAD de la Haute Porte permettant, sous conditions, le transport des malades Alzheimer et maladies apparentées de se rendre au service d’accueil de jour, 2015/074

Vu la délibération n°114 du 2 décembre 2014 reconduisant le partenariat, dans les mêmes conditions, pour une durée de 6 mois,

Considérant que le partenariat entre la communauté de communes des Trois-Pays et l’EHPAD de la Haute Porte est essentiel au bon fonctionnement de l’unité d’accueil de jour et constitue un véritable service rendu aux usagers bénéficiaires,

Considérant qu’il est nécessaire cependant de revoir les conditions d’accès au service,

Après en avoir délibéré, le Conseil Communautaire, à l’unanimité,

- Autorise le président à signer un avenant à la convention aux conditions actuelles jusqu’au 30 juin 2015 pour permettre la continuité du service ;

- Décide le renouvellement de la convention de partenariat entre la Communauté de Communes des Trois-Pays et l’EHPAD de la Haute porte à Guînes du 1er juillet 2015 au 31 décembre 2016 aux conditions suivantes :

1/ un transport assuré uniquement au sein du territoire communautaire

2/ la nécessité pour le patient d’être accompagné pendant le transport par un membre de l’EHPAD

3/ une réservation effectuée suffisamment tôt par l’EHPAD afin de mettre à disposition, dans la mesure du possible, le véhicule le plus adapté à la pathologie des patients.

4/ un coût de 12 € la course aller-retour à la charge de l’EHPAD

- Autorise le président à signer la convention de partenariat correspondante

Monsieur BERLY demande si les personnes sont prises en charge à domicile s’agissant d’une problématique spécifique.

Monsieur DUBOIS le lui confirme.

Avant de clore la séance, Monsieur le Président évoque une question diverse soumise par Monsieur BERLY relative au transfert envisagé par les parlementaires des compétences eau et assainissement aux EPCI.

Monsieur Berly explique que la loi NOTRe envisage en effet ce transfert et il pose la question des conséquences envisageables pour le territoire.

Sur demande du Président, le directeur des services explique que si cette disposition est confirmée en deuxième lecture à l’assemblée nationale prévue dans les prochains jours, elle entrerait en vigueur en 2017 et aurait pour conséquence d’intégrer dans les services communautaires les services ou syndicats intégralement inclus dans le périmètre de la communauté de communes. Pour ceux qui dépassent le périmètre communautaire, le mécanisme de représentation-substitution s’appliquerait et les délégués dans les instances syndicales seraient alors issus du conseil communautaire et non plus des conseils municipaux.

Monsieur KIDAD déclare que la loi Notre encourage à la fusion des petites communes. Il lance un cri d’alarme contre leur disparition.

Monsieur MEDINE explique que la loi Notre n’oblige pas mais encourage effectivement la création de communes nouvelles par regroupement de communes.

Monsieur POUSSIERE confirme que l’Etat pousse dans ce sens et invite les communes à saisir cette opportunité plutôt que d’en venir ensuite à la subir.

Monsieur KIDAD convient qu’il faudra anticiper des évolutions au regard de la baisse des ressources locales.

Monsieur BUY annonce les manifestations estivales avec les contes en demeure à Guînes, Hardinghen et Ardres ainsi que la randonnée nocturne qui se déroulera cette année à Landrethun les Ardres.

Plus rien de figurant à l’ordre du jour, Monsieur le Président clôt la séance à 22h15 et Monsieur VANDENBERGUE invite les conseillers au verre de l’amitié après leur avoir souhaité de bonnes vacances.