COMITE TERRITORIAL DU PAYS DE REMUZAT DU 7 MARS 2018 A SAINT MAY COMPTE-RENDU

Ordre du jour :

1) Présentation de la Signalétique d’Information Locale

2) Le point sur la voirie et les travaux de 2018

3) Compte-rendu de la réunion de la commission Ordure Ménagère (O.M.)

4) Le point sur le fonctionnement de l’ALSH de la vallée de l’Oule et l’Espace multi-accueil

5) Echanges et questions diverses

Etaient présents :

BARTHEYE Christian (Montréal les sources), LEFRANC Jacqueline (St May), CORREARD Marie- (), NIVON Jacques (Villeperdrix), SALIN olivier (Rémuzat), DEYDIER Jean-Claude (Montferrand), GUILLION Michel (Rémuzat), OLIVIER Bruno (Chauvac), GIREN Didier (), HARO Laurent (), COMBEL Georges (), BOUVIER Jean-Marc (St May), VIGNE Delphine, QUARLIN Mireille (), / BAS Claude (Vice- président territorial), BAILLY Bernard (Rémuzat), GUILLAUME Camille ( adjoint mairie de St- May), MALLIE Dominique (Pelonne), BOLLARD Éric (Rémuzat), GIROUIN Thierry (Cornillon) DECONINCK Stéphane (VP en charge de la voirie)

Etaient excusés : DAYRE Thierry (Président de la Communauté de Communes des Baronnies en Drôme Provençale)

Assistaient également : Nicolas Krugler, Directeur Général des Services de la CCBDP, Vincent Perlbarg, Directeur du Développement territorial de la CCBDP, Franck Millet, Responsable du service technique, Benjamin Argelès, rédacteur compte-rendu des comités territoriaux

Début de réunion à 18 heures 15 Fin de la réunion : 20 heures

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Claude Bas, Vice-Président Territorial du Pays de Rémuzat et maire de , introduit la réunion et remercie les élus pour leur présence.

1/ La Signalétique d’information locale

S’appuyant sur un diaporama, Vincent Perlbarg énonce l’ordre du jour de cette réunion et présente la Signalétique d’Information Locale aux élus présents. Il rappelle l’historique de la démarche. D’une part, la CCVE était territoire pilote en 2016 pour tester la mise en place de la charte signalétique du PNR des Baronnies Provençales. D’autre part, suite au fait que le préfet ait été attaqué en justice par une association de protection des paysages, l’Etat a exigé la mise en application de la charte départementale de la Drôme. Le projet de la CCBDP consiste en l’accompagnement des communes volontaires à la mise en place de nouveaux panneaux répondant aux normes de la SIL en 2018. La CCBDP s’occupe de la partie étude, fabrication, et pose des panneaux selon les choix de la commune. Après participation financière de la CCBDP, de l’Etat et de la Région, le reste à charge pour les communes est de 17.5 %. Il rappelle la mission de conseil aux communes, endossée par la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale (CCBDP) et l’existence d’un interlocuteur privilégié sur ce dossier en la personne de Richard Lamy ( [email protected] ). Un courrier va prochainement être envoyé aux communes afin de les inviter à identifier les types de panneaux et leur localisation. En période de budget, il peut être opportun d’y travailler. Ces éléments seront intégrés au marché issu de la démarche lancée par la CCVE, en 2016.

Christian Bartheye, Maire de Montréal-les-sources, se demande si la voirie communale est concernée par cette signalétique et par la règlementation départementale.

Vincent Perlbarg mentionne que toute la voirie publique est concernée.

NOTE d’informations post réunion : le projet peut intervenir dans et hors agglomération selon la volonté de la commune et aura bien lieu en 2018 pour la totalité des communes du Pays de Rémuzat, volontaires.

Stéphane Deconinck, Vice-Président à la voirie, fait mention de la réunion des maires dans l’ex- canton de avec la sous-préfète lors de laquelle Catherine Nesterovitch, Maire de , l’a interpellée sur ce sujet parfois trop arbitraire. La sous-préfète a pris en considération sa demande.

Christian Bartheye souhaite souligner l’importance d’une signalétique visible, développée et efficace. Selon lui, tous les clients n’utilisent pas forcément les outils numériques de guidage (GPS de voiture, smartphone etc.). La baisse du nombre de panneaux pour signaler les hébergements peut avoir un impact négatif sur l’ensemble du secteur touristique.

Concernant la signalétique en général, Mireille Quarlin, Maire de Pelonne, s’interroge sur l’information liée aux évènementiels et les possibilités offertes par la SIL.

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Claude Bas lui fait part du cadre donné par les services de l’Etat à savoir le dépôt d’une signalétique trois semaines avant et son retrait une semaine après. Pour plus d’information, se référer à la sous-préfecture.

2/ Voirie :

Concernant la voirie, Franck Millet présente la démarche de la CCBDP. On peut noter principalement que les communes vont recevoir un courrier récapitulatif intégrant le détail des enveloppes attribuées en 2017, 2018, 2019 ainsi que la consommation et l’utilisation éventuelle de conventions concordantes. Le marché de voirie est en consultation, il sera signé en avril. Après la signature, Jean-Pierre Zebbar fera un ajustement des estimatifs de travaux pour établir un montant définitif par commune. Le marché devrait être accessible aux entreprises locales avec un fonctionnement à deux lots. Franck Millet présente un tableau avec les montants alloués pour chaque commune.

Mireille Quarlin demande s’il est possible de faire des travaux supplémentaires l’année en cours dans la mesure où l’enveloppe de l’année précédente n’aurait pas totalement été dépensée.

Stéphane Deconinck lui répond par l’affirmative mais l’incite à attendre les récapitulatifs définitifs donnés par Jean-Pierre Zebbar. pour prendre des décisions.

Jacques Nivon, maire de Villeperdrix, souhaiterait un tableau où les données sont en hors taxes pour avoir une meilleure compréhension des différents montants. Il précise également qu’en 2016, la CCPR avait reversé aux communes le fruit de l’actualisation négative. Il propose que, dans le cas où l’entreprise ne réalise réellement que 80 euros de travaux sur 100 euros prévus, les 20 euros soient reportés l’année prochaine ou reversés à la commune.

Nicolas Krugler renseigne les élus sur les montants indiqués sur ce tableau. Ce tableau est basé sur la subvention départementale (socle de la compétence) que chaque commune doit reverser à la CCBDP. Sur cette base de reversement, l’abondement de la CCBDP est calculé. A cela s’ajoute la TVA payée et le FCTVA récupéré par l’EPCI. La CCBDP étant éligible au FCTVA, elle récupère 16.404 % de la TVA acquittée (20%). La CCBDP prend à sa charge la différence entre le FCTVA et la TVA ainsi que le coût de la maitrise d’œuvre (externe ou interne) qui représente 4% du montant HT des travaux. La révision de prix pourrait être importante pour la suite des prévisions budgétaires avec un marché potentiellement renouvelé fin 2018 avec une enveloppe travaux modifiée en 2019. La contribution de la CCBDP, une fois calculée au prorata du reversement communal, est fixe. De ce fait, si la révision des prix est positive, cela se traduira par des travaux en moins ; si la révision est négative par des travaux en plus pour les communes. La CCBDP ne s’attribuera pas la différence, ni ne reversera aux communes le montant de la révision.

Il sera proposé lors de la prochaine assemblée délibérante, de modifier le règlement de voirie pour intégrer les études et les conventions concordantes. Attention, si le montant des conventions concordantes est trop élevé, il sera nécessaire de revoir le marché avant échéance. La CCBDP n’a pas encore de visibilité sur ce volume financier.

Les élus souhaiteraient un chiffrage en hors taxe pour plus de compréhension.

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3/ Compte-rendu de la réunion de la commission Ordure Ménagère (O.M.)

Franck Millet évoque les avancées et les perspectives énoncées sur la commission déchets tenue la veille au soir. Au niveau des propositions budgétaires, il a été fait mention du renouvellement d’un camion benne et de la généralisation du lavage des conteneurs par des camions spécialisés selon les normes en vigueur. Concernant les encombrants, il a été proposé au BP 2018 (non voté à ce jour) de généraliser cette collecte avec une permanence de deux heures sur chaque commune, une fois par an, dans un lieu choisi par les élus, ce service étant en partenariat avec Ancre. D’autre part, il est prévu d’augmenter le nombre de colonnes à corps creux sur le pays de Rémuzat, ce qui augmentera le niveau de service et permettra de s’harmoniser avec les 3 autres territoires de la CCBDP.

Michel Guillion, 1er adjoint à la mairie de Rémuzat, demande une clarification des consignes à destination des usagers et notamment sur les différentes déchèteries du territoire.

Bernard Bailly, Maire de Rémuzat, souligne qu’à ce jour, le système de collecte est différent d’un territoire de la CCBDP à un autre.

Franck Millet prend bien note de ces remarques. Il rappelle que l’objectif national à terme (2024) est l’harmonisation des consignes de tri et des process industriels en France. Pour tendre vers cette harmonisation le déploiement sera progressif avec, sur un même point, les bacs à ordures ménagères et les conteneurs à emballage. Les colonnes à verre seront plus éparses.

D’autre part, la CCBDP va travailler sur une campagne d’information. Didier Giren souhaite rappeler que la population double en période estivale. Les résidents secondaires et vacanciers sont mal sensibilisés aux protocoles locaux de recyclage (FFOM, carton, corps creux etc.). il conviendrait de communiquer.

Michel Guillion interpelle la CCBDP sur les problèmes de dépôts sauvages d’encombrants autour des points de collecte. La Communauté de communes est-elle en mesure de nettoyer régulièrement les points ?

Didier Giren pense qu’il serait préférable d’écarter cette idée car, en plus d’être un coût supplémentaire, le dépôt régulier hors déchèteries deviendrait courant. Une communication sur les sanctions encourues en cas de dépôt illégal d’encombrants serait plus efficace.

Concernant la collecte des encombrants par l’association ANCRE, Christian Bartheye souhaiterait connaitre le nombre d’interventions prévues.

Frank Millet lui répond que la collecte s’effectuera une fois par an entre mai et juin pour des raisons techniques.

Olivier Salin, adjoint à la mairie de Rémuzat, regrette la période choisie et trouve plus judicieux de la réaliser à la fin de l’été.

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Michel Guillion s’interroge sur une possible augmentation de la redevance suite à la mise en place de la collecte des encombrants en 2018.

Nicolas Krugler évoque le lien entre le service rendu offert et son coût. D’une manière générale, si demain le niveau de service augmente, la redevance augmentera. Concernant la collecte des encombrants dans les communes, le choix a été fait, de maintenir à ce jour le montant du prélèvement. La problématique sera donc de savoir comment gagner en efficience suite à la mise en place du ramassage des encombrants sans toucher à la question de la ressource.

4/ Le point sur le fonctionnement de l’ALSH de la vallée de l’Oule et l’Espace multi-accueil

Didier Giren informe les élus de la difficulté de recrutement de personnel au sein l’ALSH de la vallée de l’Oule et la nécessité d’avoir au moins 8 enfants pour une ouverture du centre. A sa création, il avait été mis en place une convention tripartite entre les deux Communautés de Communes et le foyer laïque. Aujourd’hui la convention a été modifiée entre les deux CC pour intégrer, en lieux et place du foyer laïque, l’espace social du Diois. Ce nouveau partenaire professionnel permet de libérer les bénévoles de leur rôle d’employeur et de coordinateur. Cette démarche offre l’assurance de la pérennité du service d’autant plus que le projet pédagogique reste proche de celui du foyer laïque.

Enfin, concernant la crèche associative « les frimousses des 2 vallées », Vincent Perlbarg rappelle l’utilisation importante de ce service par les parents du territoire élargi. Face à un taux de remplissage maximum, la CCBDP a validé en 2017, l’augmentation de la capacité d’accueil à 16 places toute l’année, du lundi au vendredi de 8h à 18h – sauf les mercredis.

Les élus sont satisfaits des démarches de pérennisation menée par la CCBDP.

5/ Echanges et questions diverses

Concernant l’organisation des commissions, Olivier Salin souhaiterait en être averti une quinzaine de jours à l’avance.

Vincent Perlbarg prend note de la remarque tout en ajoutant que le délai des quinze jours correspond à la consigne donnée aux services.

A propos de la Maison de Service au Public (MSAP) ouverte en 2016 sur l’ex canton de Rémuzat, Didier Giren rappelle l’investissement conjoint des communes et de l’ancienne intercommunalité du Pays de Rémuzat. Depuis la fusion des quatre Communautés de communes, il déplore le manque de débat autour de cet outil. Suite à un récent courrier envoyé par l’association AVENTIC, porteuse du label MSAP, il relève l’absence de réponse de la nouvelle Communauté. Le maintien de cette Maison de Service au Public est tributaire d’une participation financière de la CCBDP. Or, devant le manque de réponse de cette dernière, la question du maintien de cette offre de service public se pose. Ce reste à charge sera-t-il financé par les communes du territoire ?

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Claude Bas rappelle que la CCBDP a acté en 2017, le principe de reconduction en l’état des subventions versées par les anciens EPCI aux associations.

Didier GIREN rappelle que dans le cadre des travaux préparatoires à la fusion, le coût de fonctionnement des 2 MSAP du territoire avait été évalué pour une éventuelle prise de compétence. Le contexte ayant évolué, le subventionnement tel qu’initié en 2016, n’est plus suffisant pour assurer la pérennité du service. Il convient de réaborder le sujet. Afin de connaitre les avis des élus présents, il leur demande de s’exprimer sur ce sujet.

Bernard Bailly souhaite connaitre la position de la CCBDP.

Didier Giren constate une absence de réponse malgré l’envoi d’un courrier à la CCBDP.

Pour Nicolas Krugler, la CCBDP n’a pas la compétence MSAP ce qui imposerait un transfert de compétence.

Didier Giren souhaiterait que les délégués du pays de Rémuzat donnent une position. L’outil a été mis en place et il s’agit, aujourd’hui, de le financer afin de le pérenniser. Cette offre de service public est unique dans le territoire de Rémuzat et évite aux administrés de devoir se rendre à Nyons pour profiter d’un tel service à l’heure où le service public se retrouve fragilisé par le retrait de l’Etat.

Jacques Nivon pense que l’Etat pourrait se tourner vers la CCBDP. Les élus souhaitent maintenir ce service et la participation de la CCBDP pourrait éviter un surcoût important pour les communes.

Didier Giren souhaite une prise en charge de cette compétence par la CCBDP au sein d’un débat ouvert.

Laurent Haro évoque l’avenir incertain du plan d’eau du Pas des Ondes par un manque de subvention. Il charge le président de l’ex-CCPR de se faire le porte-parole des points de vue des élus. Il serait peut-être envisageable d’alerter la sous-préfète afin d’obtenir des réponses sur l’avenir de la Maison de Service au Public.

Pour Nicolas Krugler, la question du transfert de compétence est dévolue au comité exécutif qui chargera une commission de l’étudier. Cette problématique de transfert est à intégrer dans le débat d’orientation budgétaire.

S’agissant de la tenue des conseils communautaires, Mireille Quarlin regrette le déroulement des séances réduit à un vote sans débat sur des sujets parfois le nécessitant. Elle émet l’idée de concentrer les délibérations importantes aux conseils communautaires, les autres prises de décisions administratives pouvant être prise en comité restreint.

Stéphane Deconink indique la position du Président, à savoir, de suivre le schéma souhaité en janvier 2017 par les élus du conseil. Si la volonté est de faire évoluer le mode de fonctionnement, c’est aux conseillers communautaires de le faire savoir et d’ouvrir la démarche en conseil.

Didier Giren souhaiterait que soit délégué des compétences au bureau afin d’avoir plus de temps d’expression en conseil communautaire.

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Les élus présents remercient Claude Bas d’avoir organisé ce comité territorial.

Relevé de décisions :

- Concernant la SIL, les élus du comité attendent de recevoir le courrier de la CCBDP pour évaluer l’opportunité du projet et peut-être travailler sur la démarche.

-Concernant les éléments financiers de la voirie, les élus souhaiteraient un chiffrage en hors taxe pour plus de compréhension. Ils attendent la notification par la CCBDP de leur enveloppe 2018. Lors d’un prochain conseil, il sera proposé de modifier le règlement de voirie pour intégrer les études et les conventions concordantes. Attention, si le montant des conventions concordantes est trop élevé, il peut être nécessaire de réviser le marché fin 2018.Enfin, une fiche détaillée sera remise annuellement aux communes afin de suivre la consommation des crédits.

- Les élus du comité valident le projet de collecte des encombrants dans chaque commune courant du mois de mai, sous réserve que celui-ci soit validé au BP 2018. Ils sollicitent la CCBDP afin que celle-ci fasse une démarche d’information sur les consignes de tri et le fonctionnement des déchèteries.

- Concernant l’évolutions du mode de fonctionnement de l’ALSH ainsi que l’augmentation de la capacité d’accueil de la crèche associative, les élus sont satisfaits des démarches menées par la CCBDP.

- Concernant la pérennisation de la MSAP du territoire, les élus du comité demandent à ce que le sujet soit abordé au sein de la CCBDP selon les propositions de Didier GIREN.

- Des élus présents souhaiteraient que soit déléguées des compétences au bureau afin d’avoir plus de temps d’expression en conseil communautaire

Vice-président territorial en charge du Pays de Rémuzat Claude BAS,

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