RRAPPORTAPPORT 22014014 DDESES SERVICESSERVICES DEDE LL’ÉTAT’ÉTAT EENN SSEINE-ET-MARNEEINE-ET-MARNE

L’emploi et l’économie Les sécurités Le vivre ensemble Les territoires La modernisation et l’effi cacité de l’action publique

1 2 Éditorial M. Jean-Luc Marx, préfet de Seine-et-Marne

Aux termes de l’ar cle L.3121-26 du code général des collec vités territoriales, issu de la loi de décentralisa on du 2 mars 1982, « chaque année, le représentant de l’État dans le département informe le conseil départemental, par un rapport spécial, de l’ac vité des services de l’État dans le département ».

Ce rapport synthé se un an d’ac on de l’État dans le département. Il me permet ainsi de rendre hommage au sens remarquable du service public et au dévoue- ment des agents de l’État qui me ent en œuvre, à mes côtés, les poli ques pu- bliques na onales et communautaires.

Le premier des thèmes abordés est l’emploi. Préoccupa on majeure de nos conci- toyens, il fait l’objet de toute la mobilisa on des services. Sur ce sujet, l’État ne peut bien entendu pas tout : c’est d’abord l’entreprise qui crée de la richesse et de l’em- ploi. Il peut toutefois, par une poli que publique volontariste, accompagner, inci- ter, encourager, créer un climat réglementaire et fi scal propice à l’inves ssement et à la créa on d’emplois.

3 Dans sa présenta on au Conseil des ministres du 22 avril dernier sur la réforme de l’administra on territoriale de l’État, le Premier ministre précise qu’elle conforte l’Etat départemental dans la mise en oeuvre des poli ques publiques, en par culier en ma ère de sécurité et de solidarité. Dans ce rapport, la sécurité des personnes et des biens ent une place importante. J’y englobe également la sécurité rou ère, priorité de l’Etat dans le département, compte-tenu du niveau trop élevé de la mor- talité sur nos routes.

Le «vivre-ensemble», autre terme désignant la solidarité et les liens d’un contrat social que nous devons chaque jour contribuer à aff ermir, est une autre mission essen elle de l’Etat. La transmission des connaissances, à travers l’éduca on et la culture, l’a en on portée aux plus faibles et aux plus démunis, sont des moteurs puissants de l’ac on publique locale.

Pour me re en oeuvre ces poli ques publiques, l’État doit sans cesse innover, se moderniser, être en mouvement. C’est tout le sens du dernier chapitre de ce rap- port, consacré à la modernisa on de l’ac on publique.

Incarné dans un territoire, présent partout où le service public l’exige, proche des usagers, accessible, disponible et compréhensible, voilà ce que nos concitoyens at- tendent de l’État. Je souhaite que ce rapport les conforte dans l’idée que dans les temps diffi ciles que nous traversons, l’État républicain est plus que jamais à leur écoute et à leur service.

Jean-Luc Marx

4 Sommaire

1. l’emploi et l’économie - l’emploi et l’inser on ------p 6 - les poli ques du travail ------p 11 - les poli ques fi scales ------p 13 2. les sécurités - la sécurité publique ------p 16 - la sécurité civile ------p 27 - la sécurité rou ère ------p 31 - la sécurité sanitaire ------p 33 . le vivre ensemble - l’ac on sociale ------p 36 - l’éduca on ------p 40 - la poli que de la ville ------p 43 - l’ac on culturelle ------p 47 - Le travail de mémoire ------p 52 4. les territoires - l’aménagement du territoire ------p 56 - la protec on de l’environnement ------p 60 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on publique ------p 68 Les services de l’État en Seine-et-Marne - Organigramme ------p 77

5 1. L’emploi et l’économie- L’emploi et l’inser on

UUTT DDIRRECTEIRRECTE

- contrôle, en vue de leur homologa on, des plans UNITÉ TERRITORIALE DE LA de sauvegarde de l’emploi DIRECTION RÉGIONALE DES ENTREPRISES, DE LA CONCURRENCE, - mobilisa on de disposi fs visant à a énuer ou se subs tuer aux réduc ons d’eff ec fs : ac vité DE LA CONSOMMATION, par elle, mobilisa on du Fonds Na onal pour DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI l’Emploi, mise en œuvre de conven ons de revi- talisa on. En 2014, l’unité territoriale de la DIRECCTE s’est principalement consacrée à la mise en œuvre et la conclusion des contrats aidés. Les besoins de recrutement de Villages Nature, nouvelle des na on touris que du nord du dépar- L’anima on du service public de l’emploi et la mo- tement, ont été accompagnés et an cipés : bilisa on des prescripteurs (missions locale, Pôle emploi, Cap emploi) ont permis de remplir voire - mobilisa on de contrats aidés en vue de cons - de dépasser sensiblement les cibles assignées. tuer des passerelles et préparant ainsi leurs béné- fi ciaires à leur future embauche par l’entreprise Ce e forte mobilisa on a permis un net ralen sse- ment de la dégrada on de la courbe du chômage. - entrées en pré forma on de personnes bénéfi - ciant d’ac ons co-fi nancées par l’État, la Région, L’évolu on du nombre des jeunes demandeurs organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA : d’emploi a été stabilisé : + 0,7 % en varia on an- organismes chargés de collecter les fonds de la for- nuelle fi n 2014, contre + 6,4 % toutes tranches ma on professionnelle con nue et de fi nancer la d’âge confondues. forma on des salariés). Par ailleurs, l’unité territoriale de la DIRECCTE a maintenu son fort inves ssement dans l’accompa- gnement des restructura ons :

6 L’emploi et l’inser on 1. L’emploi et l’économie

AACCOMPAGNEMENTCCOMPAGNEMENT DUDU PROJETPROJET VILLAGESVILLAGES NATURENATURE

Nouvelle des na on touris que qui ouvrira cou- Pour ne pas retarder la délivrance des permis de rant de l’été 2016, le projet Villages Nature a pour construire en cours d’instruc on, un droit des sols objec f de perme re à terme la créa on de 4.500 compa ble avec le projet Villages Nature a été ré- emplois. tabli en urgence, au moyen d’une déclara on de projet sur le POS de Villeneuve-le-Comte. Toutes les ac ons facilitant l’embauche de per- sonnes dont la situa on ou le statut sur le marché Plusieurs réunions se sont tenues pour explorer les du travail jus fi e qu’une a en on par culière y modalités juridiques du lancement d’une procé- soit apportée (personnes en inser on, reconnues dure de déclara on de projet emportant mise en en situa on de handicap, …), sont déclinées. compa bilité du POS de Villeneuve le Comte avec le projet Villages Nature et me re au point ses mo- Dès juin 2012, un service public de l’emploi dédié dalités de mise en œuvre. a été cons tué sous la présidence de la sous-pré- fète de , notamment chargée du tourisme. Signature de la phase IV de l’aménagement Il associe tous les acteurs intéressés : l’État, Pôle du secteur de Disneyland Paris Emploi, le département, la région. Le préfet de la région Île-de-, le préfet de Seine-et-Marne, le PDG de Disneyland Paris et le Il a fait l’objet d’une conven on signée le 2 juillet directeur général de l’établissement public d’amé- 2014 en présence du ministre du travail, de l’em- nagement EPAFRANCE ont signé, le 11 septembre ploi, de la forma on professionnelle et du dialogue 2014, la phase IV de l’aménagement du secteur social. d’Euro Disney. Ce e nouvelle phase de dévelop- pement prévoit près de 4 600 logements et rési- Plusieurs démarches sont en cours de fi nalisa on dences, 15 ha de zone d’ac vités, près de 100 000 voire, pour certaines, de déclinaison opéra on- m² de bureaux, 120 000 m² de surface commer- nelle comme c’est le cas notamment des forma- ciale, 3 000 chambres d’hôtel, etc. L’ensemble cor- ons des nées aux futurs maîtres-nageurs sau- respond à plus de 2 milliards d’euros d’inves sse- veteurs. Tous les prescripteurs sont associés, les ment et devrait générer 30 000 emplois directs et programmes de forma on, qu’il s’agisse de leur indirects. La phase IV s’inscrit dans un ensemble de volume ou de leur contenu sont ou seront adaptés, projets plus vaste autour du Val d’Europe, dans le les fi nancements mobilisés. cadre duquel a été posée, par le Premier Ministre, le 11 décembre dernier, la première pierre de Vil- lages Nature. 7 1. L’emploi et l’économie- L’emploi et l’inser on

Début novembre 2014, une manifesta on a été l’Emploi et de l’Observatoire Départemental de organisée autour de plusieurs axes de compé- l’Économie. tence de la DIRECCTE : la lu e contre les discri- Par ailleurs, dans le cadre du Comité Opéra on- mina ons, le main en dans l’emploi, notamment nel de Suivi et d’Accompagnement des Entre- des seniors, l’interven on sur les condi ons de prises (COSAE), 72 établissements ont été accom- travail. pagnés dont 10 entreprises en développement.

La mobilisa on pour l’emploi et la mise en place Sur 62 entreprises en diffi cultés, 26 ont été orien- des nouvelles mesures en faveur des entreprises, tées vers la Commission des Chefs de Services comme le pacte de responsabilité et de solidarité Financiers (CCSF), 6 vers la média on du crédit et et la mise en œuvre du Crédit d’Impôt Compé- 5 conjointement vers les deux disposi fs. Sur les vité Emploi (CICE) notamment, ont engendré 10 entreprises en développement, 3 visaient des de mul ples entre ens du préfet avec les par- demandes d’accompagnement fi nancier et 3 des tenaires socio-économiques du département demandes de solu ons à des problèmes immo- et réunions du Service Public Départemental de biliers.

LES ACTIONS EN FAVEUR DE L’EMPLOI iden fi ant les compétences transférables et en an cipant les mobilités tout en sécurisant le par- DANS LES ARRONDISSEMENTS cours ; - la reconversion des demandeurs d’emploi via l’ex- périmenta on de nouveaux processus de recrute- ment et à la créa on de parcours qualifi ants - la mutualisa on des besoins en forma on. Par ailleurs, suite à la signature de la conven on d’applica on de la Charte Entreprises et Quar ers entre le Ministère de la Ville et Aéroports de Paris, les partenaires publics et associa fs de l’emploi de l’arrondissement de ont été sensibilisés aux ac ons menées au profi t d’un maximum de publics issus des quar ers prioritaires de la poli- que de la ville en vue de leur recrutement sur les plateformes aéroportuaires de Paris-Orly et Rois- sy-Charles-de-Gaulle.

ARRONDISSEMENT DE MELUN Fort de la présence de Safran – SNECMA, l’arrondis- sement de Melun souhaite profi ter du dynamisme de la fi lière aéronau que pour créer de nombreux emplois pérennes sur le secteur de Melun et Sénart.

L’ensemble des acteurs économiques, de l’emploi et de la forma on, services publics et collec vi- tés territoriales, se mobilisent autour de cet enjeu dans le cadre de la GPEC aéronau que dont l’ob- jec f est de fédérer les entreprises de la fi lière pré- sentes sur le secteur de Villaroche autour de pro- jets communs afi n de favoriser les échanges entre tous les partenaires et notamment d’iden fi er les besoins de ce secteur en compétence et en forma- ARRONDISSEMENT on pour faciliter le recrutement. DE PROVINS Plusieurs ac ons ont d’ores et déjà été engagées visant notamment : Le 17 septembre 2014, la sous-préfète de Provins - le reclassement des salariés de l’automobile en a présenté à Paris le bilan de clôture du contrat

8 L’emploi et l’inser on 1. L’emploi et l’économie

de redynamisa on du site de défense de Provins- devant le Commissariat général à l’égalité des territoires. En 2009, dans le cadre des nouvelles orienta ons stratégiques de la poli que de défense et de sécu- rité, le Régiment de Hussards de Sourdun - soit 897 personnels civils et militaires - a rejoint Haguenau. Le CRSD, s’inscrivant dans le plan d’accompagne- ment des restructura ons des sites de défense, a été conclu le 26 mai 2009. Il était des né à faciliter la muta on économique des territoires impactés. L’État a soutenu de manière signifi ca ve ce e redy- namisa on de l’Est du département, en consacrant 11 M€ de crédits spécifi ques (FRED et FNADT). Ain- si, de nombreux emplois publics ont été relocalisés à Sourdun, avec l’implanta on de 2 services du mi- nistère de l’écologie et des transports, la créa on ARRONDISSEMENT du 1er internat de la réussite et l’implanta on de plusieurs entreprises privées. La première centrale DE TORCY photovoltaïque d’Île-de-France a été créée. Le sous-préfet de Torcy a par cipé au Cluster tou- Des travaux importants (aménagements rou ers, risme du Val d’Europe, qui a pour but de faire émer- de parcs d’ac vités intercommunaux, créa on ger un pôle d’excellence en ma ère de recherche, du centre aqua que de Provins, requalifi ca on d’enseignement et de forma on dans la fi lière du centre bourg de Sourdun, construc ons de du tourisme. Il a présidé les réunions concernant bâ ments publics…) ont permis à la commune de l’aménagement et la sécurité des bases de loisir de Sourdun et plus globalement au Provinois concer- Vaires-sur-Marne et de Torcy, coordonné les tra- né de moins souff rir du départ des militaires et de vaux visant à améliorer l’accessibilité de la gare de leurs familles. Chessy alors que la mise en place du disposi f OUIGO augmente signifi ca vement l’affl uence du site en 140 emplois (+ 45 emplois induits) ont été sauvés à période de congés scolaires, et par cipé aux négo- La Ferté Gaucher sur le site Villeroy et Boch, après cia ons avec les fédéra ons de taxis concernant une forte mobilisa on des services de l’État et la l’a ribu on des autorisa ons de sta onnement mise en place d’une conven on de revitalisa on. sur le secteur d’Euro Disney. La Sous-préfète de Provins préside désormais le comité de suivi qui se réunit tous les deux à trois mois.

9 1. L’emploi et l’économie- L’emploi et l’inser on

ARRONDISSEMENT ARRONDISSEMENT DE DE

Le projet de zone d’ac vité des Eff aneaux a été La sous-préfecture de Fontainebleau a poursuivi suivi avec a en on, sur l’ensemble de ses aspects son ac vité en veillant à la bonne coordina on réglementaires (urbanisme, environnement, loi sur des services de l’État. Le service public de l’emploi l’eau). Ce travail de coordina on a permis, le lance- local a fait l’objet de 6 réunions, avec pour objec- ment d’une enquête publique conjointe à toutes f d’améliorer la connaissance des off res du terri- ces procédures – disposi f qui permet de renforcer toire, de mieux connaître et défi nir les besoins de la lisibilité de ce e opéra on pour le citoyen et de forma on en associant les missions locales, pôle simplifi er les démarches des entreprises. emploi et les agences d’interim et de veiller aux Les services de la sous-préfecture de Meaux ont créa ons des emplois aidés, en lien avec les ser- également accompagné la communauté de com- vices de la DIRECCTE. munes du Pays de l’Ourcq dans son projet de créa- Autres dossiers pour lesquels la sous-préfecture on d’un hôtel d’entreprises et d’une maison de s’est engagée : santé à Lizy-sur-Ourcq. Ce travail d’accompagne- - accompagnement des ex-salariés de la société ment a permis la mobilisa on du fonds na onal PreventGlass dans le cadre de son PSE ; d’aménagement et de développement du terri- - lancement de groupes de travail dans le cadre toire à hauteur de 990 000 euros. du SPEL (notamment sur l’hébergement des étu- Au-delà du FNADT, la sous-préfecture de Meaux a diants/jeunes travailleurs, qui est un aspect de la soutenu 64 projets locaux au tre de la dota on probléma que de la mobilité dans le sud Seine-et- d’équipement des territoires ruraux, pour un total Marne) ; de 2 600 000 euros. Les volets « emploi » de ces - organisa on de deux speed-jobbing en sous-pré- pprojetsrojets sont suivis dans lele cadre du service publicpubli fecture de Fontainebleau, rassemblant les 3 corps ddee l’emploi local, qui s’est rréuniéuni à sixsixx reprisesreeprises ene ddee l’armée,l’armée, la police et la ggendarmerieendarmerie na onales. 202014.14.

10 Les poli ques du travail 1. L’emploi et l’économie

L’INSPECTION DU TRAVAIL SE RÉORGANISE

En 2014, un nouveau schéma de fonc- groupant respec vement 9 et 8 sec ons, implan- tées à CHESSY (3, rue de la Galmy) et non plus à onnement des services de l’inspec- MEAUX et deux Unités de Contrôle (UC 3 et UC 4) on du travail a été organisé et mis regroupant chacune 11 sec ons dans les locaux de en œuvre. la Cité Administra ve de Melun (20, quai Hippolyte Rossignol). Engagée fi n 2012 par Michel SAPIN, alors ministre chargé de l’emploi et du travail, l’inspec on du tra- Parmi les objec fs qu’elle poursuit, la réorganisa- vail a mené courant 2014 une profonde muta on. on vise une applica on mieux ciblée et coordon- née du droit du travail à travers des ac ons concer- La nécessité de répondre aux évolu ons du mode tées et préparées collec vement. économique, aux pra ques et aux probléma ques nouvelles le système d’inspec on du travail a dû À noter que la réforme engagée se traduit égale- s’adapter tout en maintenant le lien privilégié exis- ment par la cons tu on, au niveau régional d’une tant entre les entreprises implantées sur un terri- Unité de Lu e contre le Travail Illégal, ainsi qu’au toire et un agent de contrôle. niveau na onal par celle d’un groupe dont l’une des missions consistera à appuyer les équipes lo- Les sec ons d’inspec on du travail correspondant cales sur des sujets et des probléma ques dont la à une zone infra départementale dans la grande portée excède leur domaine de compétence géo- majorité des cas, sont désormais tenues par un graphique. seul agent, à terme inspecteur du travail, le corps des contrôleurs du travail ayant été déclaré en voie Parallèlement à ce e réforme, les services ont d’ex nc on. con nué à exercer leur ac vité de contrôle, d’in- forma on des usagers. Les sec ons sont désormais regroupées au sein d’Unités de Contrôle placées sous la responsabilité Ainsi, les services de la « sec on Centrale Travail » de l’autorité hiérarchique de directeurs adjoints. ont traité mensuellement plus de 400 demandes Des pouvoirs et moyens d’inves ga ons accrus d’homologa on de ruptures conven onnelles leurs seront accordés prochainement afi n de leur de contrats de travail, vérifi ant que les droits des perme re de mieux accomplir leurs missions. salariés étaient respectés, notamment en ma ère d’indemnisa on. Trente-neuf sec ons répar es en quatre Unités de Contrôle ont été iden fi ées en Seine-et-Marne regroupées sur deux sites géographiquement dis- ncts : deux Unités de Contrôle (UC 1 et UC 2) re-

11 Les poli ques du travail 1. L’emploi et l’économie

Avant réorganisa on

UC 1

UC 2 Depuis le 24 novembre UC 3 2014

UC 4

12 1. L’emploi et l’économie- - les poli ques fi scales

LLAA DDDFiPDFiP DEDE SEINE-ET-MARNESEINE-ET-MARNE

Créée fi n 2010 dans le cadre de la fu- Ce e forte mobilisa on a permis un net ralen sse- sion des administra ons fi nancières, ment de la dégrada on de la courbe du chômage. la direc on départementale des Fi- L’évolu on du nombre des jeunes demandeurs nances publiques en Seine-et-Marne d’emploi a été stabilisé : + 0,7 % en varia on an- (DDFiP) exerce deux missions princi- nuelle fi n 2014, contre + 6,4 % toutes tranches pales auprès des par culiers, des en- d’âge confondues. treprises et des collec vités locales : Par ailleurs, l’unité territoriale de la DIRECCTE a - le calcul, le contrôle et la collecte des impôts et maintenu son fort inves ssement dans l’accompa- taxes ; gnement des restructura ons : - l’exécu on des dépenses et des rece es de l’État, - contrôle, en vue de leur homologa on, des plans la ges on des comptes des collec vités et des éta- de sauvegarde de l’emploi ; blissements publics et la ges on des biens doma- niaux. - mobilisa on de disposi fs visant à a énuer ou se subs tuer aux réduc ons d’eff ec fs : ac vité Les services territoriaux de la DDFIP sont répar s par elle, mobilisa on du Fonds Na onal pour sur 32 communes du département. l’Emploi, mise en œuvre de conven ons de revi- talisa on. Ils comprennent principalement : Les besoins de recrutement de Villages Nature, - 11 services des impôts des par culiers (SIP), nouvelle des na on touris que du Nord du dépar- - 11 services des impôts des entreprises (SIE), tement, ont été accompagnés et an cipés : - 12 trésoreries municipales, - 1 paierie départementale, - mobilisa on de contrats aidés en vue de cons - - 19 trésoreries de proximité, tuer des passerelles et préparant ainsi leurs béné- - 5 services de publicité foncière (ex conserva ons fi ciaires à leur future embauche par l’entreprise des hypothèques), - 7 brigades de contrôle fi scal. - entrées en pré forma on de personnes béné- fi ciant d’ac ons cofi nancées par l’État, la Région, L’année 2014 a été en par culier marquée par le organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA : déploiement du crédit d’impôt compé vité em- organismes chargés de collecter les fonds de la for- ploi (CICE), et l’enrichissement du conseil et de ma on professionnelle con nue et de fi nancer la l’off re de service aux collec vités locales. forma on des salariés).

13 les poli ques fi scales 1. L’emploi et l’économie

AU SERVICE DES ENTREPRISES de TVA applicables au 1er janvier 2014 aux ac vi- tés du bâ ment. Lors de la 21ème édi on du Salon des Entrepreneurs, la DDFiP de Seine-et-Marne a animé un atelier sur le thème du crédit d’impôt compé vité emploi (CICE).

Le Comité opéra onnel de suivi de l’accompagnement des entreprises (COSAE) Présidé par le Préfet, il a pour objet de soutenir Quelques chiff res clés en 2014 les entreprises en diffi culté comme celles ayant montant de la TVA : 2 182 M€ des projets de développement. Réuni à 8 reprises montant de l’impôt sur les sociétés : 482 M€ en 2014, le COSAE a accompagné 26 entreprises en diffi culté, concernant plus de 3 700 emplois, et plusieurs sociétés ayant des projets de développe- Soutenir la créa on d’emploi et la ment dans le département. compé vité des entreprises de Seine-et-Marne Deux réunions de l’observatoire de l’économie lo- cale réunissant notamment les services de l’État, En 2014 de nombreuses ac ons de communica- l’URSSAF, les banques et les acteurs économiques on sur le CICE ont été engagées : (MEDEF, UIMM, CGPME, chambres consulaires…) ont eu lieu courant 2014. A ces occasions, un bi- - une ac on de communica on massive auprès de lan de la situa on économique du département a 25 000 entreprises, (envoi de courriels aux experts été eff ectué (évolu on des données fi scales et so- comptables et aux autres partenaires ins tu on- ciales, des encours de crédit, de l’emploi). L’actua- nels) ; lité 2014 concernant le disposi f du crédit d’impôt compé vité emploi (CICE) y a été présentée. - l’organisa on de 2 comités locaux des usagers professionnels pour aborder les principales nou- En 2014, la Commission des Chefs des Services veautés fi scales, le pacte de responsabilité et de Financiers (CCSF) a octroyé 42 plans d’étalement solidarité et l’actualité des procédures en ligne. de de es fi scales et sociales. Plus de 2 900 emplois ont ainsi été sécurisés. Chiff res indica fs du CICE 2014 AU SERVICE DES PARTICULIERS Quelques chiff res clés en 2014 725 528 contribuables seine-et-marnais 313 577 déclarants en ligne, soit 43 % des contri- buables 4 413 redevables ISF 106 031 foyers bénéfi ciaires de la prime pour l’em- -13 000 entreprises bénéfi ciaires dont l’essen el ploi est cons tué de PME-TPE Montant de l’impôt sur le revenu : 1 528 M€ - plus de 100 M € Montant des impôts locaux : 1 281 M€ - délai de traitement des demandes : environ 20 jours Les services des impôts des par culiers (SIP) et trésoreries ont eu près de 400 000 contacts avec En 2014, la DDFiP a progressé de 15 % dans le les contribuables du département, lors des cam- nombre d’u lisateurs des déclara ons en ligne pagnes d’impôt sur le revenu et des avis d’impôt (résultat et TVA). Le taux de couverture approche sur le revenu 2014. 95 %. Deux rencontres ont permis d’exposer auprès de la fédéra on du bâ ment de Seine-et-Marne les modalités d’applica on des changements de taux

14 1. L’emploi et l’économie- - les poli ques fi scales

sensibilisa on auprès des collec vités locales. LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE Quelques chiff res clés

29 604 contrôles fi scaux sur pièces ont généré près de 75 M€ de rappels d’impôt et 11 M€ de pénali- tés. La DDFiP de Seine-et-Marne collabore ac vement avec le comité opéra onnel de lu e an -fraude (CODAF) ainsi qu’avec le groupement d’interven- on régional (GIR), avec lesquels elle échange des informa ons sur le travail illégal et les ac vités illi- cites et/ou occultes.

76 contrôles fi scaux ont eu lieu en 2014. La DDFiP Lors du 53ème Congrès des Maires, organisé de Seine-et-Marne a transmis plus de 80 bulle ns le 10 octobre 2014 à Dammarie-les-Lys, la DD- d’informa ons à l’URSSAF et a répondu à près de FiP de Seine-et-Marne a pu échanger avec de 2 200 réquisi ons émanant notamment des ser- nombreux élus sur des ques ons de TVA ou de vices de police et de gendarmerie. fi scalité directe locale, de dématérialisa on des échanges comptables et budgétaires ou encore de domanialité. AU SERVICE DES COLLECTIVITÉS LOCALES Le service des Domaines produit des évalua ons Les chiff res clés des fi nances domaniales au profi t des collec vités locales (en publiques locales 2014, 50 % des évalua ons domaniales ont été réalisées au bénéfi ce des collec vités locales). Montant des dépenses : 6,4 Md€ Comptes de ges on gérés : 2 470 En outre, la DDFiP réalise des analyses fi nancières Nombre d’évalua ons domaniales au bénéfi ce des enrichit l’exper se et le conseil fi nancier au profi t collec vités locales : 1 327 des décideurs locaux en à l’a en on des ordonna- teurs. Les services de la DDFiP apportent un sou en spé- cifi que aux collec vités locales sur le volet fi scal : Les collec vités locales sont accompagnées dans informa on an cipée sur les données ; informa on la démarche d’améliora on et de fi abilisa on de personnalisée sur les délibéra ons ; simula ons leurs comptes. fi scales ; op misa on et fi abilisa on des bases fi s- cales. En outre, pour sécuriser juridiquement cer- Une ac on spécifi que sera menée, en 2015, dans taines ac vités, la DDFiP mène une forte ac on de le cadre de la cer fi ca on des comptes des éta- blissements publics de santé les plus importants EN 2015 ... Les valeurs loca ves des locaux professionnels En termes d’organisa on, priorité sera donnée à seront révisées par les services fi scaux, en liaison l’améliora on des méthodes de travail, et notam- étroite avec les élus et les représentants des ac- ment à la promo on ac ve de la dématérialisa on, teurs économiques. Le sou en aux entreprises en source indispensable d’allégement des charges. diffi cultés sera ac vement poursuivi. A ce tre, une Ce e démarche concernera l’ensemble des mis- réunion de l’observatoire de l’économie locale s’est sions exercées et perme ra de mieux concentrer tenue le 22 avril 2015 avec l’ensemble des respon- les moyens disponibles sur les objec fs de perfor- sables concernés. mance à enjeux en par culier dans le domaine du contrôle fi scal et du recouvrement. La mise en œuvre du nouveau schéma régional de coopéra on intercommunale, qui rend nécessaire l’adapta on de l’exercice des missions des trésore- ries, sera accompagnée.

15 La sécurité publique 2. Les sécurités

Dans le département de Seine-et-Marne, la sécu- Le département de Seine-et-Marne comprend une ritéité esestt assurassuréeée par llaa popolicelice etet lala gendarmerie,gendarmerie, zone ditedite «zone policepolice na onaonale»,le», placéeplacée sous lala dansdans deux zones dis nctes. Les susujetsjets rela fs à la rresponsabilitéesponsabilité de la directrice départementaledépartementale de sécuritéécurité sont par culiculièrementèrement suivis au cabinet llaa sécurité publique (DDSP), et une zone dite «zone dduu préfet,préfet, qui gèregère en propre plusieurs dossiers ggendarmerieendarmerie na onale», placplacéeée sous l’autoritél’autorité du (campementscampements illicites, gensgens du voyage,voyage, déten on ccommandantommandant du Groupement de gendarmeriegendarmerie dé-dé- dd’armes,’armes, zones de sécuritésécurité prioritaires et radicali- ppartementaleartementale (GGD). saa on violente, notammentnotamment).).

1616 2. Les sécurités La sécurité publique

La direc on départementale de la Le groupement de gendarmerie sécurité publique (DDSP) est compé- départementale (GGD) comporte tente dans 157 communes répar es un État-Major cons tué, outre la sur 15 circonscrip ons de police : sec on de commandement, de 7 unités (dont 1 brigade de recherche District de Meaux : et d’iden fi ca on judiciaire, 1 cellule commissariats de Meaux, Coulommiers, . d’iden fi ca on criminelle, 1 centre District de Torcy : opéra onnel et de renseignement de commissariats de , Lagny-sur-Marne, Ches- la gendarmerie). sy, Chelles, Pontault-Combault. Les unités opéra onnelles sont composées de District de Melun : cinq compagnies : Melun, Coulommiers, Fontaine- commissariats de Melun-Val-de-Seine, Fontaine- bleau, Meaux et Provins et d’un regroupement de bleau, Moissy-Cramayel-Sénart, Montereau-Fault- 22 brigades territoriales autonomes et 4 commu- Yonne, Moret-sur-Loing, et Provins. nautés de brigade, d’un escadron départemental de sécurité rou ère, de 17 autres unités spécia- C’est la plus étendue des 4 DDSP de la grande cou- lisées ou à dominante (des unités de recherches, ronne parisienne. Au sein du département, la zone des pelotons de surveillance et d’interven on de police na onale représente plus d’un million d’ha- la gendarmerie (PSIG), des équipes cynophiles, un bitants, soit plus de 73 % de la popula on totale, peloton à cheval…). pour seulement 29 % de la superfi cie totale. La gendarmerie assume les missions de sécurité Les services de police sont assurés depuis le 1er publique générale sur 72 % du territoire, soit 357 avril 2014 par 2 430 fonc onnaires (181 adminis- communes sur les 514 que compte le départe- tra fs, 16 personnels de la police technique et ment, pour près de 30 % de la popula on. Son scien fi que, 235 adjoints de sécurité et 1 998 per- eff ec f total s’élève à 928 personnels militaires et sonnels ac fs de police). civils.

17 La sécurité publique 2. Les sécurités

ACTIVITÉ DE LA ZONE POLICE

LUTTE CONTRE LES VOLS LUTTE CONTRE LES VOLS LIÉS PAR EFFRACTION À L’AUTOMOBILE

L’ac on des services de police a conduit à une hausse Les orienta ons stratégiques défi nies en 2014 ont importante des faits élucidés en la ma ère : de 491 permis de faire progresser le nombre de faits éluci- à 651, avec un taux d’élucida on passant de 7% à dés en la ma ère de 3,80%, passant de 710 à 737. 9,20%. L’u lisa on des disposi fs de lecture automa - L’ou l de la police technique et scien fi que a sée de plaques d’immatricula on (véhicules LAPI) été par culièrement mis à contribu on, avec un a été intensifi ée sur plusieurs secteurs iden fi és taux d’iden fi ca on des mis en cause passant de comme à risque. 33,68% à 44,27%. De plus, en associa on avec ARGOS (groupement En préven on des cambriolages, des rondes et d’assureurs français pour la recherche, l’iden fi ca- patrouilles sont régulièrement organisées tandis on, la récupéra on des véhicules et autres biens que l’opéra on tranquillité vacances est étendue mobiliers déclarés volés en vue d’une indemni- à toute l’année et non seulement durant les va- sa on), les policiers des brigades an criminalité cances. (BAC) ont été formés aux recherches techniques et administra ves sur véhicules notamment pour De plus, le disposi f de la par cipa on citoyenne repérer la pra que du maquillage des véhicules est monté en puissance, avec la signature de 11 volés. protocoles à ce jour. Ce disposi f vise à amplifi er la préven on de la délinquance en associant tout ou Par ailleurs, l’accent a été mis et la vigilance accrue par e de la popula on à des objec fs de sécurité concernant les modèles et types de véhicules les publique et en par culier la lu e contre les cam- plus couramment volés (Mégane, Clio, 207, 308, briolages et les dégrada ons. C4, C3, DS3, u litaires) et une surveillance par cu- lière a été mise en œuvre sur les axes de circula on les plus propices (Francilienne, A4, N4, N3 et N34).

18 2. Les sécurités La sécurité publique

Une veille a été eff ectuée sur les sites de vente en SAISIES DES AVOIRS CRIMINELS ligne afi n de déceler les annonces de ventes de vé- hicules de provenance suspecte ou à des prix sous- Dans le cadre de la lu e contre les réseaux criminels évalués suggérant d’éventuels receleurs. Enfi n, la et en par culier le trafi c de stupéfi ants, et le recel poli que de recensement et de contrôle des ga- d’objets volés, les services de la sécurité publique rages a été renforcée. ont réalisé d’importantes saisies d’avoirs criminels pour une valeur s’élevant en 2014 à 1 225 670 €, soit Ces eff orts ont porté leur fruit car ils ont permis une hausse de 80,38% par rapport à l’année précé- notamment de me re fi n en novembre 2014 à un dente. trafi c de véhicules de luxe, qui étaient volés pour la récupéra on et l’exporta on de pièces détachées En 2014, les saisies ont surtout concerné des véhi- vers le Liban. cules et des comptes bancaires. Ces saisies par cipent de la lu e contre ces réseaux POLICE TECHNIQUE en aff aiblissant leur profi tabilité et en fragilisant ET SCIENTIFIQUE leur économie. L’eff ort porté sur la qualité des relevés de police technique et scien fi que (PTS), notamment sur les LUTTE CONTRE LE scènes de vols par eff rac on et de vols d’automo- TRAVAIL CLANDESTIN biles, a permis une hausse du taux d’iden fi ca on des traces papillaires exploitables sur toute infrac- L’ac on des services de sécurité publique a permis on de 5,39 points, et du nombre d’individus iden- une hausse de 11,22% du nombre de mis en cause fi és sur toute infrac on, de 542 à 753, soit une en ma ère de travail clandes n, de 98 à 109 mis en hausse de 38,93%. cause. La PTS est plus que jamais un auxiliaire d’élucida on La lu e contre le travail clandes n s’inscrit ce e de mieux en mieux partagé. année encore à la fois dans le souci de protéger de l’exploita on certains travailleurs au statut précaire et de lu er contre l’érosion des comptes d’État et des comptes sociaux induite par le travail dissimulé.

19 La sécurité publique 2. Les sécurités

DÉPLOIEMENT DE L’APPLICATION Ce e opéra on a nécessité l’implica on de toute la chaîne hiérarchique et un eff ort important de LRP-PN V3 forma on des fonc onnaires a dû être consen . La charge de travail a été par culièrement lourde Dans le cadre de la réforme des indicateurs de la d’un point de vue procédural et sta s que. Il a fallu délinquance, le déploiement d’une nouvelle appli- ainsi s’adapter au nouvel ou l dans la ges on des ca on de ges on des procédures judiciaires inté- procédures judiciaires et développer un nouveau grant également l’aspect sta s que a été réalisé : mode de contrôle. Par ailleurs, pour des raisons de il s’agit de LRP-PN version 3. con nuité sta s que, une double saisie a été ren- due nécessaire à tre transitoire, à la fois dans le Le premier semestre 2014 a été marqué par l’ou- système de traitement des infrac ons constatées verture des fl ux sur ce e nouvelle applica on. (STIC) et dans le logiciel LRP-PN v3.

En 2014, les chiff res globaux de la délinquance pour la Seine-et-Marne (zones police et gendarmerie na onales) sont les suivants :

Nombre de Nombre de Taux Département de Seine-et-Marne faits constatés faits élucidés d’élucida on

AVIP (atteintes volontaires à l’intégrité physique) 13 002 7 427 57 %

Dont violences physiques crapuleuses 3 112 363 12 %

Dont violences physiques non crapuleuses 6 801 5 097 75 %

Dont violences sexuelles 629 465 74 %

AAB (a einte aux biens) 52 451 10 992 21 %

Cambriolages 9 110 1 055 12 %

Vols liés à l’automobile et aux deux roues 15 851 1 023 6 %

Dont vols d’automobiles 4 565 364 8 %

Dont vols à la roulo e 6 667 315 5 %

VAMA (vols à main armée) 167 55 33 %

EIEF (infrac ons économiques et fi nancières) 8 644 270 3 %

Infrac ons sur les stupéfi ants 5 932 6 002 101% * *Les faits élucidés de l’année N comprennent les aff aires des années antérieures. C’est pourquoi le nombre d’aff aires élucidées est supérieur au nombre de faits constatés

20 2. Les sécurités La sécurité publique ZOOM SUR LES ZONES DE SÉCURITÉ PRIORITAIRES (ZSP)

SAVIGNY-LE TEMPLE La ZSP de Savigny-le-Temple (arrondissement de Melun) a été créée en novembre 2012. Elle réunit ré gulièrement, autour du préfet, du procureur de la Ré- publique et du maire, les services de l’État concernés (sécurité publique, éduca on na onale...) et les ac- teurs locaux: bailleurs sociaux, sociétés de transports, syndicat d’enlèvement des ordures ménagères...

Les résultats en termes de sécurité publique sont bons (baisse de 50% des vols avec violence en deux ans, augmenta on de 233% des faits élucidés en ma ère d’usage et de revente de stupéfi ants...) et l’ac vité des services par culièrement dynamique (26 visites de hal- ls d’immeubles en 2012, 102 en 2013 et 141 en 2014...).

TORCYT LaL ZSP de Torcy (arrondissement de Torcy) a été crééec en décembre 2013. L’ensembleL des acteurs impliqués se sont réunis, ene 2014, en comité plénier et/ou en comité res- treintt et deux groupes de travail ont été compo- séss et réunis: cadre de vie et habitat; jeunesse et famille.f

LesL premiers résultats de ce e ZSP, présentés lors ddu comité restreint du 27 novembre 2014, sont eencourageants : augmenta on de 136% des opé- rra ons de lu e contre les occupa ons illicites de hhalls d’immeubles, hausse des faits élucidés, chute ddes vols de véhicules...

21 La sécurité publique 2. Les sécurités

ACTIVITÉ DE LA ZONE GENDARMERIE

LES CAMBRIOLAGES ET LES VOLS LA CAPTATION DES AVOIRS À MAIN ARMÉE CRIMINELS Les cambriolages constatés sur le ressort du grou- Le mécanisme de saisie et confi sca on générale du pement de gendarmerie départementale (GGD) patrimoine d’un mis en cause fait désormais par- enregistrent, pour la deuxième année consécu ve, e de l’arsenal judiciaire à disposi on des services une baisse de 8,13% (-181 faits). d’enquête. Le taux d’élucida on des cambriolages s’établit à En septembre 2014, une cellule d’appui judiciaire 19,47 % en 2014. Il est supérieur de 5 points au (CAJ) a été créée au sein du GGD 77 afi n d’assurer taux na onal, qui est de 14,13 %. le suivi des avoirs criminels réalisés et de systéma- ser ce e pra que lors des enquêtes. En pra que, les groupes d’enquête et de lu e an -cambriolage (GELAC), cons tués dans chaque Ainsi, une progression sensible des saisies et compagnie de gendarmerie départementale de- confi sca ons du patrimoine des personnes mises puis 2011, produisent tous leurs eff ets. Ils sont en cause a été enregistrée, passant de 1 018 659 € appuyés, depuis le mois de novembre 2013, par eenn 22013013 à 3 001818 659 € eenn 22014.014. un détachement d’observa on et de surveillance sta que, composé de 8 militaires œuvrant dans l’ensemble du ressort du GGD 77. Le nombre de vols à main armée commis avec une arme à feu a augmenté de 41,88 % en 2014 (41 faits contre 29 en 2013). Le taux d’élucida on s’établit à 41,46 %. Les vols à main armée contre des par culiers à leur domicile ont progressé de 5 faits (11 en 2014 contre 6 en 2013). Toutefois, les vols commis avec une arme blanche ont diminué, passant de 36 en 2013 à 27, soit une baisse de 25 %. 22 2. Les sécurités La sécurité publique

DOSSIERS TRANSVERSAUX En complément de l’exécu on des décisions de jus- ce, en décembre 2014, une nouvelle procédure En 2014 ont été organisés 4 états-majors de sécu- d’évacua on des campements a été mise en œuvre, rité en préfecture réunissant, autour du préfet, les en applica on d’arrêtés municipaux pris sur le fon- trois Procureurs de la République du département dement de l’urgence et du danger réel et immédiat. et l’ensemble des services de l’État concernés. 3 arrêtés municipaux ont été pris en 2014. Les sujets abordés ont notamment été les suivants : - le bilan de la délinquance ; FOCUS SUR LES GENS DU VOYAGE - la lu e contre le terrorisme et la radicalisa on ; - le lien police popula on, notamment dans le cadre des plans an -cambriolages ; En 2014, comme les années précédentes, les sous- - la lu e contre les trafi cs de stupéfi ants ; préfets ont été confrontés à des probléma ques - la lu e contre les fraudes ; complexes d’installa on de gens du voyage en de- - la lu e contre l’insécurité rou ère. hors des aires autorisées. Suite à des plaintes, ils ont dû prendre de nombreux arrêtés me ant en demeure des gens du voyage de LUTTE CONTRE LA qui er les lieux occupés illégalement : RADICALISATION VIOLENTE - 29 dossiers ont été traités à Meaux ; L’ac vité du cabinet du préfet a été marquée, à par- - 22 dossiers ont été traités à Torcy ; r du mois d’avril 2014, par la prise en charge des - 10 dossiers ont été traités à Melun ; phénomènes de la radicalisa on violente. - 5 dossiers ont été traités à Fontainebleau ; - 1 dossier ont été traités à Provins. De nombreuses direc ves ministérielles ont été adressées aux préfets afi n que les individus concer- Le concours de la force publique a été accordé 37 nés soient suivis à la fois par les services de sécu- fois dans le département pour l’évacua on de gens rité et les services sociaux. Une cellule de suivi a été du voyage. mise en place au cours du dernier trimestre 2014. En parallèle de ces évacua ons, les sous-préfec- tures travaillent ac vement avec les municipalités pour organiser l’accueil des communautés, confor- ÉVACUATION DES mément au schéma départemental d’accueil des CAMPEMENTS ILLICITES gens du voyage.

Les arrondissements de Meaux et Torcy ont été Ainsi, par exemple, en 2014, la sous-préfecture touchés, au long de l’année 2014, par les phéno- de Meaux a accompagné la communauté de com- mènes d’installa on de campements illicites de po- munes du Pays de Coulommiers dans son projet de pula ons roumaines et bulgares. Ces installa ons réhabilita on du terrain de grand passage de Mai- donnent lieu, dans le respect des procédures et soncelles-en-Brie, qui perme ra de mieux répondre de l’état du droit, à des évacua ons avec l’aide des aux demandes de sta onnements es vaux de gens forces de l’ordre. du voyage.

Conformément aux disposi ons de la circulaire interministérielle du 26 août 2012 rela ve à l’an - cipa on et à l’accompagnement des opéra ons d’évacua on des campements illicites, ces popu- la ons, une fois évacuées, font l’objet d’une mise à l’abri lorsqu’elles le souhaitent. Elles bénéfi cient également de mesures de suivi social organisées par la Direc on départementale de la cohésion sociale (DDCS).

En 2014, le concours de la force publique a été ac- cordé 18 fois pour l’évacua on des campements illi- cites du département. 15 évacua ons ont été orga- nisées avec les forces de l’ordre et la DDCS.

23 La sécurité publique 2. Les sécurités

AUTORISATIONS DE DÉTENTION D’ARMES L’année 2014 a été marquée par la promulga on En outre, de nouvelles conven ons de coordina- de la loi rela ve à un contrôle des armes moderne, on entre les polices municipales et les forces de simplifi é et préven f qui a modifi é la nomenclature sécurité de l’État se subs tuent peu à peu aux an- de classement des armes, ins tué une nouvelle ciennes. 75 % des polices municipales bénéfi cient procédure de dépôt des dossiers de demandes désormais d’un armement en Seine-et-Marne. d’autorisa on de déten on d’armes et étendu les considéra ons d’ordre et de sécurité publics aux Les sta s ques pour 2014 sont les suivantes : armes soumises à déclara on. Nombre Nombre de refus Réglementa ons d’autorisa ons ou retraits

Autorisa ons d’acquisi on et 29 refus de déten on d’armes 1 825 et 3 retraits

Récépissés de déclara on et d’enregistrement d’armes 2 714 3 retraits

Délivrance des Cartes européennes d’armes à feu (CEAF) 92 -

2 Agréments pour les commerces d’armes agréments - d’armuriers

Explosifs (habilita on, acquisi on, 39 - visas des feux d’ar fi ces)

Professions réglementées 62 ( gardes par culiers et agents assermentés ( 13 et 49 - / ports d’armes pour les convoyeurs de fonds ) ports d’armes )

195 Agréments et ports d’armes ( 25 agréments et - des policiers municipaux 170 ports d’armes )

24 2. Les sécurités La sécurité publique

VIDÉOPROTECTION LA SÉCURITÉ DANS LES ARRONDISSEMENTS - Dans l’arrondissement de Torcy, de nombreux maires ou présidents d’intercommunalité ont sou- haité, suite aux élec ons municipales, renforcer l’ac on de leur commune en ma ère de sécurité. Ce secteur compte 5 conseils locaux de sécurité et de préven on de la délinquance (Pontault-Com- bault, Roissy-en-Brie, Emerainville, Ozoir-la Fer- De plus en plus de maires équipent leur commune rière et Villeparisis) et 2 conseils intercommunaux de systèmes de vidéoprotec on sur la voie publique (Marne-et-Gondoire, Marne-et-Chantereine). ou dans les bâ ments publics. 58 équipements en 2012 et 97 en 2014, ainsi que Des conven ons entre la police na onale et la po- 4 communautés de communes et le SAN de Sénart lice municipale ont été signées ou sont en cours de ont mis en oeuvre ces équipements. négocia on. Le taux d’équipement des gares SNCF a lui aussi tri- Plusieurs communes se sont inves es dans la mise plé, passant de 30% en 2012 à 90 % aujourd’hui. en place d’un disposi f de vidéo-protec on. En 2014, 459 autorisa ons d’installa on de vidéo- - Dans l’arrondissement de Meaux, les travaux réa- protec on ont été accordées. lisés dans le cadre du conseil local de sécurité et de préven on de la délinquance (CLSPD) de Meaux ont 16 demandes ont fait l’objet de retraits ou de refus permis de faire reculer la délinquance générale de d’autorisa on. près de 9,4%, et de 7,2% pour la délinquance de proximité, sur l’ensemble de l’année 2014. Ce e dynamique se poursuivra dans les années à venir, puisque la stratégie locale de préven on de la délin- FERMETURES ADMINISTRATIVES quance 2014/2017 - déclinaison directe de la stra- tégie na onale 2014/2017 - a été signée en mars POUR TRAVAIL DISSIMULÉ 2014. - Dans l’arrondissement de Provins, les services de la sous-préfecture se sont fortement impliqués pour que la sécurité soit mieux garan e lors des grands rassemblements tels que les Médiévales et la Foire de la Saint-Mar n à Provins, le Fes val Confl uences à Montereau-Fault-Yonne, ou lors de la cérémonie du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, pour la visite à Frétoy de Son Altesse le Prince An- drew. La Sous-préfète a en èrement repris la pro- 45 fermetures administra ves ont été prononcées cédure d’instruc on des demandes d’autorisa on ce e année dans l’ensemble du département au d’épreuves spor ves. tre du travail dissimulé, contre 18 en 2013. - Dans l’arrondissement de Fontainebleau, la sous- C’est un des eff ets de la loi n°2011-672 du 16 juin préfète a réac vé les CLSPD de l’arrondissement. Les 2011, qui a introduit de nouveaux ar cles au Code CLSPD de la Communauté de communes du pays de du travail pour perme re au préfet de prononcer Fontainebleau et de la Communauté de communes des sanc ons à l’encontre des employeurs verbali- de Moret-Seine-et-Loing et le CLSPD de Nemours sés au tre du travail illégal. ont été réunis. 7 communes de l’arrondissement se sont engagées dans une démarche de conven on avec les services de police et le préfet dans le cadre de la « Par cipa- on Citoyenne ».

25 La sécurité publique 2. Les sécurités

LE FONDS INTERMINISTÉRIEL DE - la préven on de la récidive ; PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE (FIPD) - les ac ons de média on en rapport avec la préven- on de la délinquance ; - les travailleurs sociaux dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie ; - les ac ons des nées à restaurer une rela on confi ante entre les forces de l’ordre et la popula on là où elle est dégradée ; - le sou en aux postes de coordonnateurs de CLS et L’objec f du FIPD est de fi nancer les projets les plus CLSPD et à l’ingénierie locale. aptes à contribuer à la réduc on de la délinquance et mis en œuvre dans un cadre partenarial. Les ac- La dota on départementale issue du Fonds inter- ons éligibles portent sur : ministériel de préven on de la délinquance (FIPD) était, en 2014, de 724 003 €. - la vidéoprotec on sur la voie publique et le rac- cordement des centres de supervision urbaine aux 142 dossiers ont été examinés. services de police ou de gendarmerie, en référence 113 ac ons ont été retenues. au plan na onal de développement de la vidéopro- tec on ; LA MISSION INTERMINISTÉRIELLE DE - la mise en œuvre de la loi du 5 mars 2007 rela ve LUTTE CONTRE LA DROGUE ET LES à la préven on de la délinquance, s’agissant notam- CONDUITES ADDICTIVES (MILDECA) ment des ac ons de forma on interdisciplinaire ; - la préven on des violences intrafamiliales et des Placée auprès du Premier ministre, la MILDECA violences faites aux femmes ; anime et coordonne l’ac on du gouvernement en ma ère de lu e contre les drogues et les conduites - la lu e contre le décrochage scolaire des jeunes addic ves. les plus exposés aux risques de délinquance ; La dota on départementale de la MILDECA, était, en 2014, de 119 354 €. - les ac ons de préven on de la délinquance auprès 105 dossiers ont été examinés. des mineurs ; 86 ac ons ont été retenues.

26 2. Les sécurités La sécurité civile

LALA SÉCURITÉSÉCURITÉ CIVILECIVILE

Le Service interministériel de dé- En 2014, 2 plans sanitaires (Iode et Canicule) ont été mis à jour, ainsi qu’un plan ressources (hydro- fense et de protec on civile (SIDPC), carbures) et 2 plans par culiers d’interven on placé sous l’autorité du directeur de (PPI) (BASF et Gazechim). cabinet du préfet, est chargé du re- Plusieurs plans sont en cours de fi nalisa on, censement et de l’informa on de la comme les PPI des sites de Storengy ou CCMP ou popula on sur les risques majeurs encore la disposi on « Orsec Disney ». naturels (inonda ons, mouvements de terrain, feux de forêt, etc.) ou QU’EST-CE QU’UN PLAN PARTICULIER technologiques (sites Seveso seuil D’INTERVENTION (PPI) ? haut, grands barrages, etc.). À ce tre, le dossier départemental des risques Le PPI est la réponse an cipée pour gérer les majeurs (DDRM - document dans lequel le préfet conséquences d’un accident survenant sur un site consigne toutes les informa ons essen elles sur présentant des risques sur la popula on. les risques naturels et technologiques majeurs au niveau de son département, ainsi que sur les Sont concernés : mesures de préven on et de sauvegarde prévues - les installa ons nucléaires (centrales nucléaires, pour limiter leurs eff ets), a été en èrement refon- usines de fabrica on de combus bles nucléaires, du en 2014. centres de retraitement…) - les usines chimiques : installa ons classées sou- Par ailleurs, le SIDPC coordonne le suivi de l’élabo- mises à autorisa on avec servitude dite «Seveso», ra on des plans communaux de sauvegarde (PCS) (industrie chimique, pétrolière…) en collabora on avec les services de la Direc on - les stockages souterrains de gaz Départementale des Territoires et les sous-préfec- - les barrages de plus de 20 mètres de hauteur tures d’arrondissement. et pouvant stocker plus de 15 millions de mètres cube d’eau Le taux de réalisa on des PCS est de 64 % pour l’an- - les infrastructures liées au transport des ma ères née 2014, contre 60 % en 2013. En Seine-et-Marne, dangereuses telles que certains ports, sites de sé- 207 communes sont soumises à une telle obliga on. jours temporaires ferroviaires ou rou ers …

27 La sécurité civile 2. Les sécurités

- les laboratoires u lisant des micro-organismes QU’EST CE QUE LE hautement pathogènes. CENTRE OPÉRATIONNEL Le PPI est élaboré par le préfet qui prépare, selon DÉPARTEMENTAL (COD) ? les risques iden fi és, les mesures de protec on, la mobilisa on et la coordina on de tous les ac- Localisé en Préfecture, le COD cons tue un ou l à teurs concernés : exploitant, services d’urgence la disposi on du Préfet pour gérer une crise : le Di- et de l’État, (sapeurs-pompiers, SAMU, forces de recteur des Opéra on de Secours (DOS) s’entoure l’ordre, préfectures, services de contrôle des ins- alors de tous les acteurs de la sécurité nécessaires, talla ons…) communes, médias, associa ons de en fonc on de la situa on : sapeurs-pompiers, secouristes, exploitants de réseaux de transport, services de l’État, gendarmerie, police na onale, d’énergie, de télécommunica on, éduca on na o- conseil général... Il s’agit de suivre, de cerner au nale, popula on. mieux la situa on afi n de prendre les décisions adéquates. La remontée et l’échange d’informa- ons entre acteurs facilite ce e prise de décisions. EXERCICES L’objec f est de me re en œuvre une conduite stratégique de crise, jusqu’au retour à la normale.

En 2014, 3 exercices sur des sites Seveso seuil haut Le COD est également systéma quement ac vé ont été organisés par le SIDPC en liaison avec les quand une haute autorité (Président de la Répu- exploitants les services de secours et les forces de blique, Premier ministre, importante autorité l’ordre. Ces exercices ont concerné les sites sui- étrangère) eff ectue une visite offi cielle dans le dé- vants : partement. - avril 2014 : SICA (commune de ) - octobre 2014 : Raffi nerie Total de la commune de En ma ère de ges on de crise, le Centre Opé- Grandpuits-Bailly-Carrois ra onnel Départemental a été ac vé 8 jours en - décembre 2014 : Gazechim (commune de Mitry- 2014 : Mory). - 5 jours pour 5 exercices ; - 2 jours pour la traque d’un animal les 13 et 14 Un exercice SATER (sauvetage aéroterrestre) novembre ; consistant en la ges on d’un accident d’un aéronef - 1 journée pour la visite de M. VALLS, Premier dans la forêt de Nanteau-sur-Lunain, s’est déroulé ministre, sur le site de Villages Nature à Ville- en septembre 2014. neuve-le-Comte, le 11 décembre.

28 2. Les sécurités La sécurité civile

EXEMPLE DE GESTION DE CRISE A LA QU’EST CE QU’UN POINT SOUS-PRÉFECTURE DE TORCY D’IMPORTANCE VITALE (PIV) ?

En 2014, la sous-préfecture de Torcy a connu une Un point d’importance vitale est un établissement, ac vité soutenue en ma ère de ges on de crise, en une installa on ou un ouvrage situé sur le territoire par cipant à des exercices de niveau départemen- na onal dont le dommage, l’indisponibilité ou la tal (direc on du COD pour une simula on de fuite d’hydrogène sulfuré à la raffi nerie Total de Grand- destruc on par suite d’un acte de malveillance, de puits-Bailly-Carrois en octobre) mais aussi en coor- sabotage ou de terrorisme risquerait, directement donnant la prise en charge des résidents d’un im- ou indirectement : meuble incendié à Bussy-Saint-Georges en juillet, et surtout en assurant, sur le terrain et en liaison avec - d’obérer gravement le poten el de guerre ou éco- le COD mis en place en préfecture, la coordina on nomique, la sécurité ou la capacité de survie de la des opéra ons visant à retrouver un félin en liberté Na on ; près de Montévrain en novembre et à protéger les - ou de me re gravement en cause la santé ou la vie popula ons concernées. de la popula on. Les PIV font l’objet d’une protec on par culière. ZOOM SUR LE SYSTÈME D’ALERTE ET D’INFORMATION DE LA POPULATION La ges on du plan VIGIPIRATE a donné lieu, suite (SAIP) à la refonte du plan VIGIPIRATE en février 2014, à 6 aménagements et/ou adapta ons de posture au Le SAIP, nouveau réseau d’alerte, a voca on à rem- cours de l’année 2014. placer l’ancien RNA (Réseau Na onal d’Alerte). Il LE SUIVI DES ÉTABLISSEMENTS repose sur une logique de bassins de risques dans lesquels seront posi onnés les moyens d’alerte les RECEVANT DU PUBLIC (ERP) plus effi caces eu égard aux circonstances locales (urbanisme, bruit ambiant, sociologie de la popula- on, etc.). La première vague d’installa on prévoit la mise en place de 13 sirènes en Seine-et-Marne. Pour toutes ces sirènes, une visite technique a été ef- fectuée en 2014. Une conven on est signée avec la commune de , une autre est en cours avec celle de . Les autres sont en a ente d’appro- ba on en conseil municipal. La Seine-et-Marne compte 4350 ERP soumis à contrôle, dont 194 ERP de 1ère catégorie. LES CATEGORIES D’ERP

Les ERP sont répertoriés en 5 catégories, détermi- nées en fonc on de la capacité de l’établissement :

- 1ère catégorie : au-dessus de 1 500 personnes

ACTIVITÉS DU BUREAU DÉFENSE - 2ème catégorie : de 701 à 1 500 personnes - 3ème catégorie : de 301 à 700 personnes Dans le cadre de la réglementa on rela ve aux sec- teurs d’ac vités d’importance vitale, 29 sites sont - 4ème catégorie : 300 personnes et au-dessous, à inscrits au répertoire des points d’importance vitale l’excep on des établissements de 5ème catégorie dans le département de Seine-et-Marne. A ce jour, 22 plans par culiers de protec on (PPP) ont fait - 5ème catégorie : établissements accueillant un l’objet d’une décision préfectorale d’approba on. nombre de personnes inférieur au seuil, dépendant Consécu vement, 20 plans de protec on externe du type d’établissement. ont été réalisés et approuvés.

29 La sécurité civile 2. Les sécurités

Au 31 décembre 2014 : - les services de la sous-préfecture de Meaux ont - le taux de réalisa on des visites de sécurité obli- maintenu les eff orts engagés précédemment pour gatoires était de 98 % pour l’ensemble des établis- faire baisser le nombre d’établissements recevant sements soumis à un contrôle obligatoire. du public fonc onnant sous avis défavorable de la - 525 établissements étaient sous avis défavorable. commission de sécurité. 32 établissements sont Des ac ons de relance sont régulièrement entre- ainsi passés en avis favorable, suite à un travail col- prises à des na on des maires, pour les inciter à se lec f réalisé avec les services du SDIS et les collec- rapprocher des exploitants et à suivre les dossiers vités locales concernées. de ces établissements. Une réunion mensuelle “études de sûreté et de sé- Ainsi, en 2014, 13 ERP de la 1ère catégorie sous curité publique” (E.S.S.P.), est organisée, au cours avis défavorable ont retrouvé un avis favorable, de laquelle sont donnés les avis préalables aux pro- en par culier le centre commercial «Terre Ciel» de jets d’aménagement, de réalisa on d’équipements Chelles. collec fs et programmes de construc on qui, par leur importance, leur localisa on ou leur caracté- ris ques propres peuvent avoir des incidences sur FOCUS SUR LE SUIVI DES ERP la protec on des personnes et des biens contre les menaces et les agressions. Il s’agit par exemple de Les sous-préfets d’arrondissement suivent les dos- la créa on de certains établissements scolaires. siers rela fs aux établissements recevant du public En 2014, parmi les 11 dossiers examinés, seul avis (ERP) : défavorable a été émis. - à Torcy, la commission a examiné près de 10 % de dossiers d’établissements recevant du public (ERP) LE SECOURISME de plus qu’en 2013. En 2014, ont été organisés : - dans l’arrondissement de Provins, 23 commissions de sécurité et d’accessibilité ont été organisées. Un - 9 examens de BNSSA (Brevet de Sécurité et Sau- suivi des ERP sous avis défavorables et par culiè- vetage Aqua que), dont 2 pour le CNSD (Centre rement les pe ts hôtels a été mis en place par la Na onal des Sports de la Défense), avec un taux Sous-préfecture en lien avec le SDIS, les maires et de réussite de 78% ; les exploitants. En outre, plusieurs réunions de tra- - 12 examens de main en des acquis pour le BNS- vail ont été organisées en sous-préfecture ou sur SA (dont 3 pour le CNSD et 2 pour le SDIS, avec un sites dans les communes, pour améliorer la coordi- taux de réussite de 92% ; na on interdépartementale ou entre les diff érents - 6 sessions de cer fi ca on, dont 5 FPSC (Forma- services concernés, les élus et les exploitants dans teur en Préven on et Secours Civique) et 1 FPS le secteur de la Bassée par culièrement exposé (Formateur au Premiers Secours), ont été égale- aux risques d’inonda ons. ment réunies en préfecture, avec un taux de réus- site de 58%.

LE SUIVI DES MANIFESTATIONS SPORTIVES Au cours de l’année 2014, 84 arrêtés pré- fectoraux et 225 récépissés de déclara on ont été pris pour autoriser des épreuves ou évolu ons à caractère spor f sur la voie publique (dont la course cycliste « Paris-Nice »). 6 sites de kar ngs et moto- cross ont été inspectés en vue de leur ré- homologa on.

3030 2. Les sécurités La sécurité rou ère

LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Le bilan 2014 de l’accidentalité rou ère En 2014, le nombre de tués était su- dans le département est mauvais. Le périeur à celui constaté en 2010 (83 nombre des vic mes de la route est en contre 82), en augmenta on de plus augmenta on depuis 2013. de 46 % en 1 an.

31 La sécurité rou ère 2. Les sécurités

TYPOLOGIE DES lant du Document Général d’Orienta on (DGO) 2013-1017, que sont : ACCIDENTS MORTELS - Les jeunes : les 0-14 ans, les 15-17 ans et les 18- 24 ans ; - Les deux-roues motorisés ; - La vitesse ; - Les zones d’accumula on d’accidents ; - Les conduites addic ves. La coordina on aide à l’organisa on d’ac ons de sécurité rou ères en fournissant des conseils d’or- ganisa on, un appui logis que ou en assurant des interven ons. Les usagers de véhicules légers cons tuent la grande majorité des vic mes, avec 52 tués en 2014. Le personnel de la Coordina on et les Intervenants 2 vic mes sur 3 sont des hommes. La tranche d’âge Départementaux de la Sécurité Rou ère (IDSR) ont des 25-65 ans est la plus représentée. animé des stands sécurité rou ère lors de diverses manifesta ons : Les accidents mortels ont très majoritairement lieu sur les routes départementales. - lors de la quinzaine régionale dédiée aux usagers vulnérables (du 1er au 15 juin 2014) ; Les mois les plus accidentogènes ont été mars (13 tués) et septembre 2014 (10 tués). - au lycée B. Franklin de La Roche e ; La majorité des accidents se sont produits entre - à l’université de Paris-Est-Marne-la-Vallée pour 15 et 20h. les étudiants ; La 1ère cause d’accidents est la vitesse excessive ou - à Bailly-Romainvilliers pour les élèves des écoles inadaptée, majoritairement associée à une perte élémentaires ; de contrôle ou un défaut de maîtrise du véhicule. - un concours d’affi ches a été organisé dans les L’alcool parfois associée à la drogue est en deu- écoles maternelles et élémentaires ; xième posi on. - aux lycées La Bretonnière à Chailly-en-Brie et Les condi ons clima ques très clémentes au cours Bougainville à Brie-Comte-Robert auprès des ap- de l’année 2014 ont très vraisemblablement contri- pren s des CFA ; bué à ce bilan néga f. - au fes val Muzik’elles de Meaux ; De plus, l’analyse des accidents met en évidence des comportements inadaptés de la part des usa- - au Centre na onal de forma on à la sécurité rou- gers de la route, notamment par le non-respect ère (CNFSR) d’Avon, lors de la journée na onale des limita ons de la vitesse et des priorités. des motards, le lundi de Pentecôte ;

RÔLE DE LA COORDINATION - à la base de loisirs de Torcy, avec un public familial SÉCURITÉ ROUTIÈRE et de motards ; Au cabinet du préfet, le bureau de la Coordina on - dans l’entreprise Vermilion à Champeau ; Sécurité Rou ère met en œuvre et assure le suivi du Plan Départemental d’Ac ons de Sécurité Rou- - aux rencontres de la Sécurité à Chailly-en-Bière, ère (PDASR). pour un public familial. Dans ce cadre, des subven ons ont été accordées à des acteurs œuvrant dans le domaine de la pré- ven on rou ère. En 2014, elles ont permis l’organisa on de près de 70 ac ons de Sécurité Rou ère dans le départe- ment. Ces ac ons ont été retenues en fonc on des orienta ons fi xées en début d’année 2014 décou-

32 2. Les sécurités La sécurité sanitaire

LA SÉCURITÉ SANITAIRE

4 sites de rassemblement illicites ont été décou- Par son ac on, la Direc on départe- verts en amont de la fête, ce qui représente envi- mentale de la protec on des popula- ron 400 ovins, consignés pour certains, et dirigés ons (DDPP) concourt à sécuriser les vers des établissements d’aba age agréés pour actes d’achats des consommateurs d’autres. et créer ainsi un climat de confi ance de nature à favoriser la demande, la Les établissements de transforma on agro-alimen- taires (produits lai ers, produits à base de viande, croissance, l’emploi et faciliter l’ac - ovoproduits) et de restaura on collec ve (sco- vité exportatrice des entreprises du laires, hospitaliers, accueils de personnes âgées), département. ont fait l’objet d’un suivi régulier, dans le cadre de contrôles programmés. SÉCURITÉ DES DENRÉES ET SANTÉ ANIMALE Comme chaque année, des contrôles ont été eff ec- tués au stade de la première mise sur le marché. Des a esta ons et cer fi cats sanitaires ont été En 2014, les deux aba oirs de ruminants et les délivrés afi n de faciliter ou perme re l’exporta- neuf aba oirs de volailles du département ont on, notamment pour le secteur agro-alimentaire maintenu le niveau sanitaire qu’ils avaient précé- (1 600 documents émis) et les animaux vivants (1 demment acquis, répondant ainsi à la réglementa- 300, dont 1 000 concernant des équidés). on en vigueur. Dans le cadre d’une opéra on d’envergure na o- Comme chaque année, la DDPP a été fortement nale concernant les animaleries, la DDPP a apporté mobilisée lors de la fête musulmane de l’Aïd-Al- son concours aux enquêteurs dans un établisse- Adha : 3 à 4 jours d’aba age dans 4 établisse- ment du département concerné par ce e enquête, ments (, Meaux, Montereau-Fault-Yonne en assurant le placement et le suivi des nombreux et Coulommiers). 25 agents de la DDPP77 ont été animaux découverts. mobilisés, ainsi que 7 agents d’autres DDPP d’Île- de-France. Le nombre d’animaux aba us a sensi- blement diminué par rapport à 2013 (-30 % pour les ovins).

33 La sécurité sanitaire 2. Les sécurités

SÉCURISATION DES ACTES Secteur des services D’ACHAT ET DE CONSOMMATION La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 rela ve à la Produits alimentaires consomma on a, notamment, modifi é les pouvoirs d’enquête, et la nature des suites conten euses En 2014, plus de 600 interven ons visant à assurer réservées aux contrôles. Parmi les nombreuses la sécurité des consommateurs ont été réalisées opéra ons eff ectués dans ce domaine en 2014, on dans les établissements de restaura on du dépar- peut citer notamment celles concernant : tement et dans les commerces assurant la produc- on et/ou la distribu on de produits alimentaires - les établissements hébergeant des personnes (boulangeries, pâ sseries, boucheries, traiteurs, âgées dépendantes et les sociétés de service à poissonneries, grandes et moyennes surfaces ...). domicile ; 80% de ces établissements ont présenté des ano- - la sécurité des aires collec ves de jeux ; malies ayant conduit, dans environ 20% des cas, à la mise en œuvre de mesures de police administra- - les ventes réglementées (soldes) ; ve et/ou de poursuites judiciaires. - l’informa on du consommateur sur le prix pra - Produits non alimentaires qué par les auto écoles ; En 2014, la DDPP a mené de nombreux contrôles - la protec on du consommateur dans le « trans- de produits non alimentaires. Parmi les produits port privé à la demande de moins de 10 personnes » les plus surveillés fi gurent les jouets et les ar cles (taxis, véhicules de tourisme avec chauff eur – VTC). de puériculture, les produits électriques, les maté- riels électro-porta fs, les produits chimiques, bio- En juin, juillet, et décembre 2014, trois journées ccidesdes et pphytosanitairesytosa ta es et les es cosmécosé qques.uess. ont été consacrées à des contrôles de taxis conjoin- tettementemeentn aavecveec lelleses sesservicesrvr ices ddee popolice.lice. UnUUnee fofformarmma oonn UnUUnene a eenn oonn parpar cculièreulière a éététété pportéeortéée susurur l’ll’apaap - susurr la réglementarégglemem ntta oonn applicableapppliccablee à cece secteursecteur d’ac-d’ac- ttutudedde auau contactccontact alimentaireala immentaire d’und’d un certaincertaiin nombrenombre vivitété a éétété ddispensée.ispensée. ded mmatériaux.aattéré iauxu . Ainsi,AiA nsn i,i dansdans le cadrecaddrre d’uned’u’ ne enquêteenquête memmenéenénée auu pplanlan nan ononal,nal, ded nombreusesnombrb euses interven-inteervene - LeLeses cocontrôlesnttrôles ontono t donnédonné lieu,lieu, chaquechaqquee foisfois quequue oonsns ontoonnt étééété cocconduitesnduitetes visantviv santn à s’assurers’aassuurere ddee l’l’inno-innoo- nénécessaire,cec sssaiiree, auauxx susuitesuitese ccontenonten eeusesuussese aadéquatesdéquuata ess : ccucuitéité deddess produitsprp ododuiuitss commercialiséscommmmercrciaialisésés dansdannss lele domainedoomaini e avavereerr sssssements,emennts, memesuresesures dee ppoliceolo icce adaadministraministtra vev deddeses cicigareigag ree eses éélectroniquesleectc rooniiquques etet deddess rerechargeschhargees lili-- ouo procès-verbaux.procèc s-veverbbauux.x qquides.uiddeses.

34 2. Les sécurités

EN 2015 ... Les forces de l’ordre poursuivront leurs eff orts pour - lu e contre l’économie souterraine : répression garan r la sécurité de la popula on, dans tous les des occupa ons illicites des espaces communs domaines : où se perpétuent les trafi cs de proximité, gel des avoirs criminels grâce à une meilleure approche - lu e contre les a eintes aux biens : notamment patrimoniale lors des enquêtes, coopéra on avec en accentuant l’u lisa on des nouvelles techno- le Groupe d’Interven on régionale (GIR), et la po- logies (police technique et scien fi que, systèmes lice judiciaire ; d’informa on comprenant notamment des ou ls d’analyses et de recherches criminelles, u lisa on - lu e contre l’insécurité rou ère : augmenta on des véhicules équipés des lecteurs de plaques d’im- des contrôles centrés sur les conduites à risques et matricula on (LAPI), veille des principaux sites de les comportements dangereux des conducteurs, ventes en ligne, armement des structures spéciali- confi sca on des véhicules dans les cas prévus par sées existantes) le Code de la route, sensibilisa on des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, personnes âgées), - lu e contre les a eintes à l’intégrité physique des ac ons de préven on et de partenariat ; personnes : accentua on du concours des interve- nants sociaux et des psychologues afi n de prévenir - lu e contre les phénomènes de radicalisa on vio- récidive ou aggrava on des faits commis, notam- lente : renforcement et détec on du traitement des ment pour ce qui concerne les violences intrafami- phénomènes, notamment par un apport d’eff ec fs liales pour lesquels un suivi des dossiers en temps de police supplémentaires dans tout le départe- réel est assuré ; lu e contre les violences physiques ment, détec on des signaux faibles et surveillance crapuleuses, notamment les vols au préjudice des des lieux propices à la diff usion des messages radi- personnes âgées, les vols avec violence commis au caux, échanges d’informa ons avec les diff érents domicile de par culiers, les vols à main armée avec services : renseignement intérieur, renseignement séquestra on péniten aire, acteurs ins tu onnels du départe- mentment,, etc.

35 L’ac on sociale 3. Le vivre ensemble

LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE LA COHESION SOCIALE

La Direc on départementale de la HÉBERGEMENT D’URGENCE cohésion sociale (DDCS), direc on ET LOGEMENT départementale interministérielle, agit dans plusieurs domaines : droit En ma ère d’hébergement d’urgence et de loge- des femmes et égalité, hébergement ment, 8 accueils de jour ont été fi nancés, pour un d’urgence et logement, protec on montant avoisinant les 900 000 €. La campagne du public vulnérable et promo on hivernale a également été prise en charge pour le de l’autonomie sociale, protec on même montant. de l’enfance et de l’adolescence, jeu- La DDCS a en outre assuré le financement de nesse et éduca on populaire, vie as- nuits d’hôtel durant toute l’année, pour les socia ve et sport. publics en grande difficulté, pour un montant supérieur à 14 millions d’euros. De même, 756 DROIT DES FEMMES places en centre d’hébergement et de réinser- tion sociale ont été financées à hauteur de 10 ET ÉGALITÉ 300 000 €.

En 2014, dans le domaine du droit des femmes En 2014, 33,9 millions d’euros ont été consommés et de l’égalité, l’eff ort s’est porté majoritairement pour fi nancer l’ac on rela ve à la préven on de vers l’informa on des femmes et des familles en l’exclusion et inser on des personnes vulnérables, ma ère d’accès aux droits. Environ 329 000 € y ont notamment : été consacrés. - les nuits d’hôtel lors de la campagne hivernale (14,2 M€) ; Le second poste de dépense a été la préven on et - le centre d’hébergement et de réinser on sociale l’ac on pour l’égalité professionnelle et contre les (CHRS)- structure en dota on globale (10,3 M€) ; discrimina ons et violences au travail (130 000 € - l’accueil de jour (837 000 €) ; environ). - l’accompagnement social lié à l’hébergement (706 000 €). La DDCS a également con nué à organiser l’accueil de jour des femmes en diffi culté.

36 3. Le vivre ensemble L’ac on sociale

Les dépenses engagées en 2014 en ma ère d’immigra on et d’asile ont été les suivantes :

ACTION MONTANT

Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) 4 304 407, 00 € Hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA) 355 358 , 00 €

Centre de réten on administra ve 882 000 , 00 €

TOTAL 5 5541 , 00 €

En ma ère de logement (urbanisme, territoires et améliora on de l’habitat), les dépenses ont été majori- tairement consacrées aux Commissions de média on pour le droit au logement opposable (268 000 €) et au conten eux de l’habitat (notamment aux astreintes DALO, pour un montant de 156 000 €). Enfi n, la DDCS a également pris en charge l’indemnisa on des bailleurs pour un montant de 2 millions d’euros.

Les sta s ques rela ves aux expulsions loca ves gérées par la DDCS en 2014 sont les suivantes :

MELUN / INTITULÉ FONTANEBLEAU MEAUX / TORCY PROVINS TOTAUX Assigna ons 1 624 2 058 610 4 292 Commandements de qui er les lieux 834 1 104 319 2 257 Nombre de réqui- si ons de la force 695 842 191 1 728 publique ACC CFP 306 499 86 891 Interven on eff ec ve 138 243 16 397

Protocoles signés 130 65 24 219

Protocoles dénoncés 56 14 16 86

37 L’ac on sociale 3. Le vivre ensemble

PUBLIC VULNÉRABLE PROTECTION DE L’ENFANCE ET PROMOTION DE ET DE L’ADOLESCENCE L’AUTONOMIE SOCIALE

Comme en 2013, la DDCS a porté en 2014 une at- La protec on de l’enfance et de l’adolescence a ten on par culière aux publics vulnérables et à la fait également par e des missions prioritaires de promo on de l’autonomie sociale. la DDCS en 2014. S’agissant de la protec on juridique des majeurs, Les Points d’Accueil Ecoute Jeunes (PAEJ) apportent elle a fi nancé l’ac vité tutélaire à hauteur de 3,6 M€. une réponse de proximité au mal-être des jeunes. Environ 969 enfants, jeunes adolescents et leurs Elle a pris en charge les frais d’hébergement en parents ont pu en 2014 bénéfi cier de conseils, établissement spécialisés de 21 personnes handi- d’informa on et d’orienta ons en fonc on de leur capées et 37 personnes âgées. Elle a également al- probléma que. 6 structures labellisées « point ac- loué 3 alloca ons compensatrices pour erce per- cueil écoute jeune » (PAEJ à Nemours, Montereau, sonne (ACTP, alloca on qui permet aux personnes Guérard, Melun, Torcy, et Provins) ont été fi nan- dépendantes d’assumer l’emploi d’une erce per- cées pour un montant de 113 000 €. sonne pour les aider dans les actes essen els de la La DDCS a con nué d’assurer le suivi des pupilles vie), pour un montant total de 1,6 M€. de l’État : au 31 décembre 2013, le nombre de pu- pilles s’élevait à 43. Au cours de l’année 2014, les Pour promouvoir la citoyenneté des personnes mouvements suivants ont été observés : handicapées par leur accès au tourisme, la DDCS a - 10 nouvelles entrées assuré le suivi des lieux de séjour de vacances or- - 17 sor es dont 11 jugements d’adop on pronon- ganisées, adaptées aux adultes handicapés : 35 sé- cés jours enregistrés vacances adaptées pour adultes - 4 majorités handicapés d’une durée supérieure à six jours ont - 2 reconnaissances d’enfants dans le délai de ré- été organisés dans le département en 2014. tracta on. Au 31 décembre 2014, le nombre de pupilles de La DDCS a également engagé des ac ons en faveur l’État suivies dans le département s’élevait à 36. des gens du voyage, en fi nançant trois associa- ons (notamment La Rose des Vents, le Rocheton Les 2 Conseils de famille se sont réunis 14 fois, ont et Culture et solidarité), qui œuvrent en faveur de examiné 38 situa ons et ont rencontré 3 pupilles. l’autonomie sociale et l’accès à la citoyenneté et Ils ont examiné 21 projets d’adop on dont 12 ont assurent un sou en à la scolarisa on), pour un abou dans l’année 2014 et 16 étaient en cours au montant avoisinant 140 000 €. 31 décembre 2014.

En outre, 25 structures ont été cofi nancées pour Dans le domaine de la jeunesse et de l’éduca on assurer des ateliers sociolinguis ques en faveur populaire, l’ac vité de la DDCS s’est maintenue en des étrangers en situa on irrégulière. La DDCS a 2014. apporté près de 290 000 €. En 2013/2014, la direc on a traité 1159 déclara- ons d’accueils collec fs de mineur (ACM) qui se répar ssent entre : - 413 accueils de loisirs avec hébergement - 690 accueils de loisirs sans hébergement - 56 accueils de scou sme.

38 3. Le vivre ensemble L’ac on sociale

La DDCS est en contact avec 377 organisateurs : Par exemple, dans l’arrondissement de Melun, le nombre de télédéclara ons a été presque mul - plié par 4 entre 2013 et 2014. 157 MAIRIES Les services répondent également à une impor- tante mission d’accueil, d’informa on et de conseil aux bénévoles. ASSOCIATIONS 166 L’organisa on de ces services devrait évoluer en SIRC 2015, avec le transfert prévu des greff es associa- ( Syndicat Intercommu- fs de Fontainebleau et de Provins à la Direc on nal de Regroupement de 8 Départementale de la Cohésion Sociale située à Communes ) Melun. 140 emplois d’avenir et 256 contrats unique d’in- COMMUNAUTÉS 18 ser on et contrats d’accompagnement dans l’em- DE COMMUNES ploi (CUI-CAE) ont été prescrits dans le champ de l’anima on et du sport en Seine-et-Marne au 31 SCOUTS 11 décembre 2014. La promo on des disposi fs de contrats aidés est poursuivie à l’occasion des diff érentes réunions FAMILLES RURALES 14 avec le milieu spor f (assemblées générales, réu- nions CNDS…) BASES DE LOISIRS 3 L’ac on de la DDCS en faveur du sport consiste no- tamment à répar r la subven on accordée chaque année par le centre na onal pour le développe- VIE ASSOCIATIVE ment du sport (CNDS).

Près de 37 000 associa ons sont recensées en En 2014, le droit de rage accordé par le CNDS se Seine-et-Marne. monte à près de 1,9 M€. 51 % de ce e somme ont été répar s entre les 326 clubs spor fs que compte Dans le cadre de la simplifi ca on des démarches le département. Les 49 % restants ont fi nancé les et de la modernisa on de l’ac on publique, l’État 48 comités départementaux. propose désormais un service en ligne pour créer ((depuisdepuis 2012), modifi er et dissoudre (depuis 2014) Enn outre,outu re, environ 42 000€ du Fonds départementaldépartemental uneune associaassocia on.on. à la vievie associaassocia vvee oontnt bébénénéfi cciéié à 1155 assocassociaia oonsns ssporpor ves dee SSeine-et-Marne.eine-et-Marne.

39 L’éduca on 3. Le vivre ensemble

L’ÉDUCATION

Pour accueillir à chaque niveau de forma on tous ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES les élèves et me re en œuvre, si nécessaire, des EN SEINE-ET-MARNE cursus adaptés, le département dispose égale- ment : - 1 102 écoles : 412 écoles maternelles, 497 écoles - de 8 classes relais, 5 ateliers-relais, 3 disposi fs élémentaires, 193 écoles primaires (+ 26 privées) pour accompagner la rescolarisa on des élèves - 127 collèges publics (avec 28 SEGPA) (+ 18 col- exclus par conseils de discipline ; lèges privés) - de 70 classes d’inclusion scolaire (CLIS-1er degré) - 45 lycées généraux et technologiques publics (+ et 43 unités localisée pour l’inclusion scolaire 13 privés) (ULIS - 2nd degré), dont 4 créa ons en 2014, sco- - 11 lycées professionnels publics (+ 5 privé) larisant 1 165 élèves à la rentrée 2014 ; - 1 internat de la réussite (établissement d’État) - d’unités pédagogiques pour élèves allophones - 1 établissement régional d’enseignement adapté arrivants : 17 en collège et 4 en lycée. Ces unités - 1 école régionale du premier degré sont complétées par des modules linguis ques proposés dans 4 collèges. EFFECTIFS DANS LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS L’évolu on des eff ec fs seine-et-marnais refl ète les caractéris ques des tendances démographiques du département : un accroissement régulier pour l’école primaire, une reprise de la hausse des eff ec fs des collèges et une légère baisse en lycée. INTITULÉ 2011 / 2012 2012 / 2013 2013 / 2014 2014 / 2015 1er degré Écoles 152 713 153 081 154 934 156 453 2nd degré Collège 66 609 153 081 154 934 156 453 Collège 66 609 153 081 154 934 156 453 Collège 66 609 153 081 154 934 156 453 Collège 66 609 153 081 154 934 156 453

40 3. Le vivre ensemble L’éduca on

PERFORMANCES DU DÉPARTEMENT FOCUS SUR LA RÉFORME DE L’ÉDUCATION PRIORITAIRE Le Diplôme La poli que d’éduca on prioritaire a pour objec f na onal du brevet (DNB) de corriger l’impact des inégalités sociales et éco- nomiques sur la réussite scolaire par un renforce- Avec 86,3% de réussite au DNB, la Seine et Marne ment de l’ac on pédagogique et éduca ve, dans confi rme la progression engagée il y a trois ans. les écoles et établissements des territoires qui ren- Le taux de réussite du département dépasse la contrent les plus grandes diffi cultés sociales. moyenne académique (84%) et pour la première fois la moyenne na onale (85,2%). Ces bons résul- Son objec f est de ramener à moins de 10% les tats valent tant pour la série générale que pour la écarts de réussite scolaire entre les élèves de l’édu- série professionnelle. ca on prioritaire et les autres élèves de France. Le baccalauréat A la rentrée 2015, le département aura 4 réseaux dits « REP+ » ainsi que 13 réseaux « REP ». En 2014, le taux de réussite au bac général dans le département est de 88 % (-1,7% par rapport à 2013). Il reste néanmoins légèrement supérieur à la moyenne académique (87,5%) mais est infé- FOCUS SUR LA RÉFORME rieur à la moyenne na onale (90,9%). DES RYTHMES SCOLAIRES Les taux de réussite aux baccalauréats technolo- La réforme des rythmes scolaires, des née à giques (91,1%) et professionnels (77,6%) augmen- mieux répar r le temps d’appren ssage scolaire tent tous deux de 4,8% par rapport à 2013 des élèves durant la semaine, a été généralisée à Ils se situent au-delà du taux de réussite acadé- l’ensemble des communes à la rentrée 2014 (33 mique (respec vement 89% et 74,8%). communes Seine-et-Marnaises s’étaient engagées dès la rentrée 2013). De nouvelles plages de temps La lu e contre l’absentéisme périscolaire sont ainsi dégagées. Toutes les écoles du département fonc onnent Lorsque 4 demi-journées d’absence sans mo f désormais 5 ma nées par semaine. 9 communes légi me ni excuse valable sont constatées sur une ont choisi d’avoir classe le samedi ma n, et 33 ont période d’un mois, une procédure de lu e contre opté pour un regroupement des temps d’ac vité l’absentéisme est mise en œuvre par l’établisse- périscolaires sur une demi-journée. ment scolaire. Elle comprend plusieurs niveaux, du rappel à la règle envoyé à la famille à la saisine Toutes les communes ont bénéfi cié en 2014 du du procureur de la République avec convoca on fonds d’amorçage de 50 euros par élève scolarisé des parents à la Direc on académique. sur le territoire communal. Ce e aide est portée à 90 euros lorsque les communes bénéfi cient par ail- Pour l’année scolaire 2013-2014, le rappel à la leurs de la dota on de solidarité urbaine ou rurale règle a fait preuve de son effi cacité, puisque 45 % (DSU ou DSR) «cible». des élèves n’ont pas récidivé.

Suite aux décisions prises en commissions dépar- tementales, la Division des Élèves de l’IA : - a eff ectué 197 saisines du Procureur de la Répu- blique en 2012-2013 et 150 en 2013-2014, dont 42 pour le 1er degré et 108 pour le second degré. - a convoqué 37 familles, reçues conjointement par l’Inspecteur d’académie adjoint ou son repré- sentant et une conseillère technique du SSFE. Pour la période de septembre à décembre 2014, 18 saisines du Procureur de la République ont été émises. Aucune famille n’a été convoquée à la direc on des services départementaux de l’Éduca on na onale.

41 L’éduca on 3. Le vivre ensemble

FOCUS SUR LA MATERNELLE

Le département accorde une place très impor- tante aux maternelles. Un inspecteur de l’édu- ca on na onale est spécialement aff ecté à ce domaine. A l’occasion de la Journée des Maternelles, orga- nisée le 4 juin 2014 à l’École Supérieure du Profes- sorat et de l’Éduca on (ÉSPÉ), les travaux réalisés autour de diff érentes projets ont été présentés : - le projet académique « boîtes à histoires » sur la compréhension des textes li éraires ; - le projet départemental « rencontres à trois temps », visant à réinterroger les formes de tra- vail trop scolaires et à engager des démarches et des modalités pédagogiques qui perme ent au jeune enfant d’apprendre et de s’épanouir. Trois rencontres théma ques ont été proposées sur l’année : « techno-noël », « échappées sonores » et « jardin’arts » ; FOCUS SUR LES - les défi s sciences, développant une démarche BOURSES SCOLAIRES scien fi que. A la rentrée 2014, 13 562 élèves de collèges pu- blics (contre 12 533 en fi n d’année scolaire 2013- 2014), ont pu bénéfi cier d’une bourse, selon un taux diff érencié en fonc on des ressources. Pour les lycées, 7 523 élèves ont bénéficié de 65 345 parts à la fi n de l’année scolaire 2013- 2014. A la rentrée 2014, ils étaient 7 860 lycéens pour 68 125 parts allouées. Au total, en 2014, l’Éduca on Na onale a versé un total de 8 500 000 € pour les bourses de col- FOCUS SUR LE PARTENARIAT lège et de lycée au bénéfi ce des élèves seine-et- AVEC LE CHATEAU DE FONTAINEBLEAU marnais. A l’occasion du fes val d’histoire de l’Art – édi on 2014, un partenariat a été conclu entre l’éduca- on na onale, le château de Fontainebleau et la société des amis et mécènes du château (SAMCF). Son objec f est de maintenir et développer les ac ons culturelles entre ces diff érents acteurs, au bénéfi ce des élèves seines-et-marnais.

La théma que 2014 du fes val était « collec on- ner ». 300 élèves, scolarisés du CE1 à la 4ème, issus de 13 écoles et collèges, sous l’impulsion de leurs enseignants, ont créé leur propre cabinet de curiosités dans une salle historique du château. Ce e première collabora on réussie sera recon- duite grâce à une conven on établie entre le châ- teau de Fontainebleau et l’éduca on na onale.

42 3. Le vivre ensemble- la poli que de la ville

LA POLITIQUE DE LA VILLE - 6 zones de redynamisa on urbaine (ZRU) : Dam- marie-les-Lys, Le Mée-sur-Seine, Provins, Melun, LA MISE EN ŒUVRE DE Meaux, Montereau-Fault-Yonne ; LA POLITIQUE DE LA VILLE DE 2014 EN QUELQUES CHIFFRES - 8 équipes de réussite éduca ve (ERE) ; - 11 contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) - 2 zones de sécurité prioritaire (ZSP): Savigny-le- concernant 20 communes : Temple et Torcy. Melun, Dammarie-lès-Lys, le Mée-sur-Seine, Conformément à la loi de programma on pour la Meaux, Montereau-Fault-Yonne, Nemours, Pro- ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, la vins, Chelles, Roissy-en-Brie, Sénart (Savigny- prépara on des futurs contrats de ville a été enga- le-Temple, Moissy-Cramayel, Lieusaint, Nandy, gée en 2014. Combs-la-Ville, Vert-Saint-Denis) et le Val Mau- buée (Champs-sur-Marne, , Noisiel, Torcy, Ce cadre d’ac on rénové a l’ambi on d’impulser, Emerainville) et 1 contrat rela f à la théma que de dans les quar ers concernés, une dynamique in- l’emploi sur le territoire de la Communauté d’Ag- novante sur le plan social, économique et urbain. gloméra on de Melun Val de Seine.

- 6 Projets de Rénova on Urbaine (PRU) validés par l’Agence Na onale pour la rénova on urbaine (ANRU) : Montereau-Fault-Yonne, Meaux, Damma- rie-les-Lys, Melun, le Mée-sur-Seine et Nemours ;

- 9 zones urbaines sensibles (ZUS) : Chelles, Eme- rainville, Meaux, Melun, Provins, Dammarie les Lys, le Mée sur Seine, Montereau-Fault-Yonne et Nemours ; - 3 zones franches urbaines (ZFU) : Meaux, Monte- reau-Fault-Yonne et Melun ;

43 La poli que de la ville 3. Le vivre ensemble

UNE NOUVELLE GÉOGRAPHIE - « Centre Ville, quar er de l’Europe » et « Droit de PRIORITAIRE POUR LA SEINE-ET-MARNE : l’Homme » à Savigny-le-Temple. des ajustements des périmètres des Les communes entrant dans le disposi f ont bé- nouveaux quar ers prioritaires néfi cié de sessions de forma ons organisées par les services de l’État. Elles sont quo diennement La Seine-et-Marne compte, dans la nouvelle géo- accompagnées par les délégués du Préfet pour la graphie prioritaire, 24 quar ers contre 37 dans mise en œuvre de la réforme. l’ancienne géographie. DES FUTURS CONTRATS DE Six nouveaux quar ers sont venus intégrer la géo- VILLE REMPLAÇANT LES ACTUELS graphie prioritaire, dans les communes de Cou- lommiers, Avon, La Ferté-sous-, Lagny-sur- CONTRATS URBAINS DE COHÉSION Marne, Ozoir la Ferrière et Villeparisis. SOCIALE (CUCS)

Onze quar ers sont sor s de la nouvelle géogra- Le premier comité de pilotage départemental phie prioritaire dans les communes de Lognes, organisé en juin 2014 a marqué le lancement de Emerainville, Champs-sur-Marne, Noisiel, Roissy- la nouvelle contractualisa on. Le bureau eff ectue en-Brie, Dammarie-les-lys, Lieusaint, Combs-la- depuis un travail d’analyse de l’ac on publique au Ville, Vert-Saint-Denis, Nandy, Moissy-Cramayel et sein des quar ers, pour alimenter le diagnos c Savigny-le-Temple. territorial qui servira de base aux futurs contrats de ville. LES 24 NOUVEAUX QUARTIERS PRIO- La signature des contrats de ville aura lieu au plus RITAIRES DE SEINE-ET-MARNE tard en juin 2015 LES ACTIONS MARQUANTES EN 2014 POUR LA POLITIQUE DE LA VILLE EN SEINE-ET-MARNE

À COMPTER DU 1ER JANVIER 2015 - « La Renardière » à Roissy-en-Brie - « La Grande Prairie » et « Schweitzer Laennec » à Chelles - « Orly Parc » à Lagny-sur-Marne - « Les deux parcs – Le Luzard » à Noisiel et Champs- sur-Marne - « L’arche Guédon » et « Le Mail » à Torcy - « La plaine du Lys, Bernard de Poret à Dammarie- Les ac ons en ma ère éduca ve les-Lys - « Plateau de Corbeil, Plein Ciel, « Les Mézereaux Dans le cadre du suivi départemental des Pro- » et « L’almont » à Melun grammes de Réussite Éduca ve (PRE), 8 disposi fs - « Beauval Dunant » à Meaux sont soutenus par la poli que de la ville en Seine- - « Surville » à Montereau-Fault-Yonne et-Marne, pour un montant de 1 060 000 euros, au - « Les Fougères » à Avon profi t de 926 jeunes bénéfi ciaires. - « Résidences Montmirail » à la Ferté-sous-Jouarre - « Champbenoist » à Provins Par ailleurs, les ac ons de préven on du décro- - « Anne Franck » à Ozoir-la-Ferrière chage scolaire, de sou en à la parentalité et des - « Les Templiers » à Coulommiers ac ons d’accompagnement réalisées sur le temps - « Mont Saint Mar n » à Nemours périscolaire ont fait l’objet d’une aide fi nancière au - « Quar er République Vilvaudé » à Villeparisis sein des programma ons des CUCS. - « Lugny Marroniers, résidence du Parc » à Mois- sy-Cramayel De plus, les modes d’accueil favorisant la réussite scolaire et l’appren ssage ont été soutenus par la

44 3. Le vivre ensemble- la poli que de la ville poli que de la ville. C’est pourquoi des lycées pro- respect du cadre de vie. 19 ac ons ont été fi nan- fessionnels et généraux du département ont béné- cées pour un montant de 54 500 euros. fi cié du fi nancement sur 2013/2014 de 86 places labélisées pour un montant de 51 600 euros. Par ailleurs, l’Internat de Sourdun a bénéfi cié d’une enveloppe de 150 000 euros et celui de Cachan d’une enveloppe de 35 000 €. En outre, l’accès aux établissements d’enseigne- ment supérieur pour les jeunes des quar ers prio- ritaires s’est matérialisé ce e année par le fi nan- cement de huit « cordées de la réussite » pour un montant de 55 000 euros. Les ac ons en ma ère de santé et 125 ac ons ont été fi nancées ce e année sur le d’accès aux soins volet « Éduca on et savoirs de base » pour un montant de 1 796 840 euros. La répar on par Dans le domaine de la santé, les fi nancements ont territoire est la suivante : porté sur des ac ons de consulta ons par des ré- seaux de professionnels, des interven ons de spé- cialistes auprès des établissements scolaires et des publics fragiles (primo-arrivants, jeunes, margi- naux), des ateliers de nutri on, des permanences d’écoute assurée par des psychologues, des ac- ons de préven on et de dépistage, des moments d’informa ons.

Les ac ons en ma ère d’emploi et de développement économique. En 2014, les acteurs locaux de l’emploi (missions locales et Maisons de l’emploi) ont été soutenus ce e année dans leurs projets de créa on d’ac - vités, de prépara on aux recrutements dans le 53 ac ons ont été fi nancées dans ce e théma que cadre d’ateliers de forma on et de suivi, de mise pour un montant de 177 305 euros. en rela on avec les entreprises, d’informa ons aux jeunes. Les ac ons pour la culture 102 ac ons ont été fi nancées ce e année pour un montant de 755 020 euros. Les ac ons culturelles fi nancées ce e année ont porté sur l’appren ssage ar s que, notamment musical, sur la découverte de sites culturels, sur des ateliers de créa on et d’expression pour les jeunes et les parents, sur des spectacles organisés par des ar stes locaux associant les habitants.

La poli que de la ville a fi nancé ce e année 45 ac ons dans ce domaine pour un montant de 98 387 euros. Les ac ons en ma ère de logement et habitat La poli que de la ville a soutenu dans ce domaine des ac ons de préven on situa onnelle, de ges- on urbaine de proximité, de sensibilisa on au

45 La poli que de la ville 3. Le vivre ensemble

Le fi nancement des postes d’adultes- relais Dans le cadre de la poli que de la ville, l’adulte- relais assure un rôle de média on de proximité auprès des habitants des quar ers. Le département compte actuellement 86 postes. Du fait de la réforme de la géographie prioritaire, il est prévu de passer à 74 postes en 2015 et 70 en 2016. Les ac ons favorisant le lien social, la citoyenneté et la par cipa on des La répar on des ac ons fi nancées habitants sur le département Dans ce domaine, un sou en a été porté aux ac- 582 actions ont été financées cette année par ons d’aide à la parentalité, aux ateliers d’expres- la politique de la ville pour un montant total de sion perme ant les échanges intergénéra onnels, 3 720 648 euros. Les territoires du Val Maubuée, aux fêtes de quar ers, spectacles et anima ons de Melun, Meaux et Sénart cons tuent les plus ludiques. importants en termes d’ac ons fi nancées.

Plusieurs disposi fs « Ville Vie Vacances » (VVV) LA DOTATION DE ont également été fi nancés dans le département. DÉVELOPPEMENT URBAIN (DDU) Des ac ons de mise en place et d’accompagne- ment à la créa on des futurs conseils citoyens Des née à soutenir des projets d’inves ssement ont été fi nancées au tre de ce e théma que. Ils dans les communes les plus en diffi cultés, la DDU par ciperont aux diff érents processus de décision s’est élevée ce e année à 2 901 615 euros. 7 com- concernant la poli que de la ville. munes y sont éligibles en Seine-et-Marne (Melun, Meaux, Montereau, Nemours, Le Mée-sur-Seine et Ce e théma que représente le nombre le plus Dammarie-les-Lys).

important d’ac ons fi nancées ce e année, avec au total 188 ac ons pour un montant de 518 196 euros. Les ac ons en ma ère de préven on et lu e contre les discrimina ons La préven on et la lu e contre les discrimina ons se sont matérialisées ce e année par des perma- nences, des ac ons d’accompagnement et d’infor- ma ons, des ac ons ciblées vers les femmes mais aussi par des ac ons de forma ons et de sensibi- lisa ons, et des interven ons dans les établisse- ments scolaires.

46 L’ac on culturelle 3. Le vivre ensemble

L’ACTION CULTURELLE

PRÉSERVATION, ENRICHISSEMENT Cinq chan ers de jeunes bénévoles ont été aidés ET PROMOTION DES PATRIMOINES par la DRAC : Marles-en- Brie, , l’an- cienne Commanderie de Coulommiers, le vieux Conserva on Régionale des château de Brie-Comte-Robert et La Riobé à Châ- Monuments Historiques (CRMH) teaubleau.

Musées

Musée de la Grande Guerre – Meaux Le musée de la Grande Guerre a été marqué par les commémora ons de la première année de la guerre de 14-18. Le premier ministre, Manuel Valls, s’est rendu au musée le 10 septembre 2014. L’exposi on «Join War», sur l’entrée en guerre de L’année 2014 a été marquée par : l’Empire britannique, a été labellisée par la mission du Centenaire. - l’inscrip on au tre des monuments historiques du chemin rural n°2 dit de la Voirie Charlot – lavoir communal à Marles-en-Brie (arrêté 2014-062) ;

- la poursuite d’importants chan ers de restaura- on, conduits en maîtrise d’ouvrage propriétaire : L’État a principalement contribué à l’achèvement de la restaura on intérieure de l’église Saint- E enne de Brie-Comte-Robert, à celle de la toiture et à la consolida on des murs de la nef de la Col- légiale de Dammar n-en-Goële. Signalons aussi en ce qui concerne le patrimoine industriel la réhabi- lita on du silo à grain de en brasserie à bière.

47 3. Le vivre ensemble L’ac on culturelle

SOUTIEN À LA CRÉATION ET À LA DIFFUSION Spectacle vivant Théâtre

Musée de la gendarmerie na onale – Melun Les travaux du musée de la gendarmerie se pour- suivent sous la direc on de l’agence d’architecture Moa -Rivière, maître d’œuvre. Le musée devrait être inauguré au second semestre 2015. Un site internet propre au musée a été lancé au prin- temps 2014. En Seine-et-Marne, les interven ons de la DRAC se concentrent sur les deux Scènes na onales qui connaissent chacune une phase de transi on (tra- FOCUS SUR LE LIVRE, LA LECTURE ET vaux et passage en Établissement Public à Carac- LES ARCHIVES tère Culturel et Commercial - EPCC) : Dans le cadre de la poli que de développement de - la Ferme du Buisson à Noisiel : le nouveau direc- la lecture publique, un Contrat Territoire-Lecture teur développe depuis 2011 un projet plus ouvert (CTL) a été signé avec le Conseil général de Seine- sur son territoire, caractérisé par la pluridiscipli- et-Marne et deux intercommunalités : - la Communauté de communes du Pays Créçois et narité. - la Communauté de communes de Moret-Seine- et-Loing. - Sénart : le projet qui sera mis en place dans le futur équipement a été voté par le comité syndi- Ce disposi f contractuel triennal est des né à cal du SAN de Sénart. La livraison est prévue pour encourager l’accès au numérique pour les jeunes l’automne 2015. publics et assurer la mise en place d’une poli que d’anima on régulière autour du livre et de la lec- L’associa on assurera son passage de façon par- ture. elle en EPCC à par r de septembre 2015 pour Dans la con nuité de l’année 2013, un dossier a être pleinement opéra onnelle lors de son entrée été retenu en ma ère de vie li éraire, pour un sa- dans le nouveau bâ ment. Le contrat d’objec fs et lon du livre à Provins (Fes val Encres Vives). Pour le patrimoine des bibliothèques, l’année 2014 de moyens pour la période 2014-2016 a été validé a été marquée par l’a ribu on de trois subven- par le conseil d’administra on de l’associa on. ons : - à « L’Entente pour la sauvegarde du patrimoine Sept compagnies ont été soutenues par la DRAC écrit seine-et-marnais » (l’ESAUPE 77), en 2014 : - à la ville de Provins - à la ville de Fontainebleau, celle-ci ayant obtenu - cinq au tre du conven onnement : Collec f des crédits dans le cadre de l’appel à projet na o- MXM, Le pe t Théâtre (jeune public), Les Possé- nal du plan d’aide pour le patrimoine écrit (PAPE) dés, Les Rémouleurs (marionne es), KMK (arts pour le signalement et le catalogage d’un fonds de la rue) et le Théâtre de la Mezzanine qui est iconographique. actuellement en phase de déconven onnement ; Pour les aides aux archives, six dossiers concernent la Seine-et-Marne, quatre pour un sou en à des - deux compagnies au tre de l’aide à la produc on services d’archives municipales (Fontainebleau, drama que : la compagnie Babylone et la compa- Melun, Provins et Sognolles-en-Montois), un à gnie Ex Voto à la Lune qui a fi nalement renoncé à la Société d’Histoire de Meaux et de sa Région son projet et n’a donc pas perçu la subven on). (SHMR) et un concernant les archives départemen- tales pour une opéra on d’indexa on. 16 dossiers Ces aides représentent 13.22% du budget dans ce ont été fi nancés au bénéfi ce de sept collec vités département, soit une enveloppe de 343.300 €. diff érentes (CA Marne-et-Chantereine, Dammarie- lès-Lys, Melun, , , Savigny-le-Temple et Vaux-le-Pénil) sur les crédits de Dota on Géné- rale de Décentralisa on (DGD).

48 L’ac on culturelle 3. Le vivre ensemble

Musique et danse L’appel à projet «résidences» lancé annuellement Le domaine musical depuis 2009 n’a fait l’objet d’aucune demande. - A l’automne 2014, un comité autour de la danse réunissant un certain nombre d’acteurs du ter- ritoire, a été mis en place par le Conseil général pour faire un état des lieux et poser des éléments de diagnos c sur ce e discipline et sa présence à l’échelle du territoire départemental.

Les enseignements ar s ques Renforcer la présence ar s que et la diff usion ter- ritoriale, en par culier par le développement de La DRAC sou ent le conservatoire à rayonnement projets de résidences. départemental de Marne la Vallée, ainsi que l’école de musiques actuelles Didier Lockwood en conven- Dans le secteur musical, sur les 76 ensembles aidés on avec le Pôle supérieur de Paris-Boulogne. en 2014 par la DRAC, deux équipes sont implantées en Seine-et-Marne : l’une est en conven onne- ment (Ensemble FA7) et l’autre est un collec f (onze Arts plas ques heures onze) bénéfi ciant d’une aide au projet. - Structura on du champ des musiques actuelles. La Seine-et-Marne est l’un des départements prio- ritaires dans le cadre de la réforme engagée par la DRAC dans ce secteur depuis 2009. Dans ce do- maine, le département témoigne d’un dynamisme exemplaire à l’échelle de l’Île-de-France et d’un maillage territorial cohérent. L’année 2014 a été marquée par plusieurs temps Au Nord, à Magny-le-Hongre, des ac ons territo- forts dans ce domaine: riales sont menées, importantes pour rassembler le public jeune qui à ce jour fréquente inégalement - L’inaugura on du château du domaine de Ren- la scène de musique actuelle (SMAC). lly, qui devient ainsi le deuxième site du FRAC Île- de-France dédié aux exposi ons des collec ons au Au Sud, à Savigny-le-Temple, l’Empreinte, très sein du Parc culturel. orientée sur le rock et les niches musicales autour de la «noise music» (musique brui ste), est une - Le lancement par le Conseil général de Seine-et- SMAC qui développe de nombreux partenariats Marne de « comités conseils » dédiés à la refonte locaux notamment avec la Scène na onale de Sé- de la poli que arts visuels du département. nart. - Le lancement d’un projet de commande publique Le domaine chorégraphique porté par la Ville de Moissy-Cramayel dans le cadre d’un plan de rénova on urbaine de l’un de ses quar ers poli que de la ville.

Seul département à accueillir deux centres d’art conven onnés, la Seine-et-Marne cul ve une dy- namique ar s que qui s’incarne aussi par le ré- seau Le Relais créé en 2013. Le Relais s’affi che désormais via l’édi on de guides gratuits, qui se présentent à la fois comme un ou l Sur les 60 compagnies de danse aidées par la DRAC de communica on et une cartes informa ve met- d’Ile de France, aucune n’a déclaré de siège social tant en valeur leur territoire commun. en Seine et Marne.

49 3. Le vivre ensemble L’ac on culturelle

Le Relais prolonge ses collabora ons par la mise Cinéma, audiovisuel et mul média en commun de projets de créa on et de diff usion de l’art contemporain. Le centre d’art de la Ferme du Buisson a vu son conven onnement intégré au contrat d’objec fs et de moyens de l’EPCC, Scène Na onale, dans les termes de la circulaire des centres d’art. Il poursuit son travail expérimental de sou en à la créa on et de diff usion de la performance, travail- lant en complémentarité avec la Scène na onale. Le département de la Seine-et-Marne compte 30 enseignes et 116 écrans de cinéma. 17 établisse- La conven on pluriannuelle pluripar te du Centre ments sont classés art et essai en 2014. photographique d’Île-de-France (CPIF) a été re- nouvelée pour 4 ans. On compte 4 mul plexes dans ce département : le Mega CGR de Torcy (16 écrans et 2974 places), et Le CPIF a notamment présenté l’exposi on re- 3 cinémas Gaumont à Lieusaint, Dammarie-les-lys marquée de Mehdi Meddaci et reçu en résidence et Chessy (respec vement de 16, 10 et 15 écrans). de post-produc on les ar stes Aymeric Ebrard et 2 projets de mul plexes font actuellement l’objet Marcelline Delbecq ainsi que l’ar ste taiwanais de recours conten eux. I-Chen Kuo, dans le cadre de sa résidence inter- na onale. L’associa on « L’enfant et le 7ème art » organise un fes val dédié au jeune public. La 21ème édi- Le CPIF a invité l’ar ste Nicolas Brasseur a interve- on de ce fes val s’est tenue en 2014 en collabo- nir durant l’année auprès des détenus du centre ra on avec 16 salles de cinéma du département et péniten aire de Réau. Ce projet a reçu le sou en a compté 30 659 entrées. de la DRAC. L’ac vité culturelle liée aux salles art et essai du Les Églises, centre d’art de la ville de Chelles, voit département est portée principalement par les sa posi on confortée en fi n d’année et sa pro- cinémas qui par cipent aux disposi fs na onaux gramma on perdurer. d’éduca on au cinéma. Ce pôle nord-est de la Seine-et-Marne est com- L’associa on départementale Act’Art 77 assure la plété par les résidences de plas ciens et les expo- coordina on de collège au cinéma en lien avec le si ons du parc culturel de Ren lly mis en oeuvre cinéma Ciné Confl uences à Varennes-sur-Seine et grâce à un partenariat avec le FRAC. en étroite collabora on avec la direc on des ser- vices départementaux de l’Éduca on na onale. A l’ouest du département et dans un contexte rural, la DRAC a accompagné pour la troisième Le cinéma Apollo à Pontault-Combault coordonne année Suddenly, un format de résidence expéri- le disposi f « École au cinéma » tandis que Le mentale rassemblant une quinzaine d’ar stes et disposi f « Lycéens et appren s au cinéma » est commissaires d’exposi on français et étrangers mis en œuvre par l’Associa on des Cinémas de travaillant autour de la ques on de l’exposi on. Recherche d’Île-de-France (l’ACRIF). Ce e résidence portée par l’associa on Next Sum- TRANSMISSION DES SAVOIRS ET mer reçoit désormais le sou en du Conseil géné- ral et de la Région. DÉMOCRATISATION DE LA CULTURE

S’agissant du 1% ar s que, deux nouvelles procé- Éduca on ar s que et culturelle : dures ont été lancées et concernent le nouveau résidences territoriales d’ar stes en milieu scolaire. bâ ment de l’Ins tut des Mé ers de l’Ar sanat à Chauconin-Neufmon ers ainsi que l’extension du Six résidences d’ar stes ont été organisées, à Savi- Centre technique du livre de l’enseignement supé- gny-le-Temple, Montereau-Fault-Yonne, Ponteau- rieur à Bussy-Saint-Georges. Combault, Episy-le-Genevraye, Chelles et Lognes. Elles ont concerné 600 élèves environ. La DRAC a fi nancé ce e opéra on à hauteur de 45 000 euros.

50 L’ac on culturelle 3. Le vivre ensemble

Dans le cadre du disposi f culture et jus ce FOCUS SUR LES COMMÉMORATIONS Le partenariat avec le ministère de la jus ce a été DE LA GRANDE ini é en 2012. Le fi nancement de 7 500 euros de la DRAC a permis la réalisa on de quatre projets GUERRE dans les trois établissements péniten aires du dé- partement (Meaux, Réau, Melun). Environ 50 personnes détenues ont bénéfi cié de En 2014, le sous-préfet de Meaux a exercé une mis- 130 heures d’interven on d’ar stes. sion de coordina on départementale des commémo- ra ons du Centenaire de la Grande guerre. Dans le cadre du disposi f interminis- Le sous-préfet a assuré la présidence du comité dé- tériel culture et poli que de la ville partemental du Centenaire.

Trois projets ont été fi nancés dans le cadre de l’ap- Cet organe de débat et de synthèse a étudié 25 dos- pel à projet régional culture et lien social : siers de manifesta ons, dont 17 ont obtenu le label de la Mission du Centenaire. - l’associa on du Théâtre de Chelles a développé un projet ar s que interdisciplinaire (slam/poésie, Toute les manifesta ons organisées en 2014, qu’elles écriture, cinéma, danse et musique) avec les habi- soient labellisées ou non, ont rencontré un fort écho tants des quar ers de la Grande Prairie, Coudreaux, populaire. D’autres ini a ves auront lieu en 2015. Chantereine et la Noue Brossard de Chelles ; - en partenariat avec l’associa on « Les femmes de la Boissière « , la compagnie Ligne 9 Théâtre a poursuivi le projet théâtre de 2013 sur plusieurs départements dont la Seine-et-Marne ; - les Concerts de poche ont sensibilisé les habitants de trois départements (77, 91 et 94) à la musique classique en proposant des rencontres, des ateliers et des concerts.

51 3. Le vivre ensemble Le travail de mémoire

LE TRAVAIL DE MÉMOIRE

L’Offi ce Na onal des Anciens Com- LA RECONNAISSANCE ba ants et Vic mes de Guerre (O.N.A.C.V.G.) est un établissement public à caractère administra f sous tutelle du ministère de la défense. Né au cours de la Première guerre mondiale, il apporte un sou en ma- tériel et moral à près de 3,5 millions de ressor ssants.

Cet établissement est géré conjoin- Au tre des crédits délégués par la Mission Inter- tement par l’État et les Associa ons ministérielle aux Rapatriés (MIR), 71 dossiers d’al- d’Anciens Comba ants et Vic mes loca on de reconnaissance en faveur de 54 harkis de Guerre. et 17 veuves de harkis originaires d’AFN ont été traités pour un montant total versé de 205 414 €, Au 31 décembre 2014, le Service départemental dont : de l’ONACVG de Seine-et-Marne comptait un di- - allocation de reconnaissance aux anciens recteur et deux agents. supplétifs : 157 896 € - allocation de reconnaissance aux veuves de Le service veille sur une popula on d’environ 45 supplétifs : 37 518 € 000 anciens comba ants et ayants-droit (dont 2000 veuves de guerre, 100 pupilles de la Na on Au tre des emplois réservés aux enfants de sup- majeurs et 10 pupilles mineurs). plé fs, pupilles de la Na on, orphelins de guerre et anciens militaires réformés et pensionnés de guerre, 13 nouvelles personnes ont été inscrites en 2014, ce qui porte à 32 le nombre de personnes inscrites dans le disposi f en Seine et Marne.

52 Le travail de mémoire 3. Le vivre ensemble

Qu’est-ce que le Concours Na onal de LA SOLIDARITÉ la Résistance et de la Déporta on ?

Vecteur essen el de transmission de la mémoire, le L’ac on sociale est au cœur de la mission de proxi- concours na onal de la Résistance et de la Dépor- mité du Service départemental. ta on off re aux élèves l’opportunité d’approfondir leurs connaissances sur certains aspects fonda- Elle est mise en œuvre par des interven ons fi nan- mentaux de l’histoire de la Seconde guerre mon- cières variées et par une importante assistance diale. administra ve. Ce concours vise à transme re aux jeunes généra- La sous- commission Solidarité s’est réunie 5 fois ons l’histoire et la mémoire de la Résistance et de au cours de l’année 2014. la Déporta on. C’est aussi pour eux l’occasion de réfl échir à la dimension civique de ces événements. 257 personnes ont pu bénéfi cier d’une aide, pour un montant global de 158 270 €, complété en Le Concours na onal de la Résistance et de la Dé- grande par e des rece es du « Bleuet de France ». porta on (CNRD) a été ins tué offi ciellement en 1961 par Lucien Paye, alors ministre de l’éduca- Les 10 pupilles de la Na on mineures présentes on na onale, à la suite d’ini a ves d’associa ons dans le département ont, quant à elles, été aidées d’anciens résistants et déportés. Chaque année, un à hauteur 32 420 €. thème du concours est défi ni. LA MÉMOIRE Pour l’année 2014-2015, le thème retenu est : «la libéra on des camps nazis, le retour des dépor- tés et la découverte de l’univers concentra on- naire». Les Pe ts Ar stes de la Mémoire (PAM) : La grande guerre vue par les enfants

En 2014, 11 journées na onales de commémora- ons ont été organisées à Melun.

L’ONAC-VG a été, ce e année encore, partenaire du Concours Na onal de la Résistance et de la Dé- porta on (CNRD).

L’offi ce a organisé la cérémonie de remise des prix Compte tenu de la dispari on progressive des Poi- départementaux qui s’est déroulée en Préfecture lus, l’ONACVG a invité les enfants des écoles pri- le 11 juin 2014. 203 élèves candidats issus de 11 éta- maires (CM1 et CM2) à s’approprier leur histoire et blissements scolaires avaient travaillé sur « La Libé- à la transme re en devenant des « Pe ts ar stes ra on du Territoire et le Retour à la République ». de la Mémoire ». 92 d’entre eux ont été récompensés.

53 3. Le vivre ensemble Le travail de mémoire

Aidés de leurs enseignants, les élèves ont choisi un soldat de la Grande Guerre originaire de leur commune et sont par s à la recherche des traces et des témoignages qu’il a laissé dans sa famille et au cœur des archives municipales ou départemen- tales. Une réunion du jury départemental a a ribué un 1er prix ex-æquo à deux classes de CM2 du dépar- tement.

Œuvre du Bleuet de France Le Bleuet de France est une associa on carita- ve qui, depuis plus de 80 ans, vient en aide aux anciens comba ants et à leurs familles en cas de blessure ou de décès ainsi qu’aux vic mes d’a en- tats. La collecte du Bleuet de France au cours de l’année 2014 a permis de recueillir 11 369,69€ (contre 8 185,42€ en 2013). Le SD 77 reste ainsi le premier collecteur en Île-de-France.

Prêts des exposi ons

Le Service départemental qui est détenteur d’une vingtaine d’exposi ons les ent à la dispo- si on tant des enseignants que des associa ons d’ACVG, des collec vités territoriales et des Ser- vices de l’État. Il a ainsi pu accorder 60 prêts gratuits tout au long de l’année pour un total 815 jours d’expo- si on. Le 25 septembre 2014, lors de la «Journée na o- nale d’hommage aux harkis et autres membres des forma ons supplé ves», a été inaugurée l’exposi on « Parcours de Harkis » à l a préfec- ture de Melun.

L’exposi on « Les Forces de la Liberté» a été organisée le 15 décembre 2014 en conclusion de la journée départementale de solidarité du monde comba ant.

54 3. Le vivre ensemble

En 2015… L’organisa on des services associa fs du dépar- - l’anima on au plan départemental de la par ci- tement évolue en 2015 : les greff es associa fs de pa on des habitants Fontainebleau et de Provins sont transférés à la - l’anima on du disposi f départemental de lu e Direc on Départementale de la Cohésion Sociale, contre le décrochage scolaire située à Melun. - l’élabora on des plans d’ac on théma ques en privilégiant le sport et la par cipa on des habi- Le défi majeur qui s’annonce pour les 25 inspec- tants teurs de l’éduca on na onale et leur équipe de - le renforcement de la mobilisa on des services circonscrip on consiste à placer, former et accom- de l’État en assurant une meilleure déclinaison des pagner les presque 500 stagiaires pour le premier conven ons d’objec fs interministérielles. degré qui devraient être aff ectés dans le départe- ment en septembre 2015. La poli que culturelle dans le département pour- La priorité au premier degré se poursuit avec des suivra plusieurs objec fs en 2015 : ac ons ciblées en maternelle me ant l’appren s- En ma ère de conserva on des monuments his- sage et l’exercice du langage oral au premier plan ; toriques, on peut notamment citer les suites des avec la consulta on sur les nouveaux programmes opéra ons de restaura ons au Château de Vaux- pour l’école élémentaire à adapter au rythme sco- le-Vicomte, la dernière phase de travaux avant laire de chaque école afi n de rendre le plus effi cient l’ouverture au public du chevet de Saint-Ayoul de possible le temps des appren ssages. Provins, la restaura on, en l’église Saint-Georges Le nouveau collège se prépare et se forme, afi n de Bussy-Saint-Georges, du groupe sculpté en de me re en œuvre son évolu on majeure et qui pierre taillée polychrome « Saint-Georges terras- perme ra à chacun, au sein du collège unique, de sant le dragon », datant du XVIème siècle. construire un parcours personnalisé. S’agissant du théâtre, les deux principaux objec fs La poursuite de l’améliora on des résultats concer- sont la réussite du lancement du nouveau Théâtre nant toustous lesles examensexxaamens restereste un objecobjec f fort carcaar enen de Sénart et le main en d’une présence ar s que llienien directdirect avecavece uneune inser on socialesociale opop mamale.le. sosoutenueuutenuee ssurur ce tterritoire.erritooire. EEnn mama èèrere ddee poli ququee de llaa ville,ville, 20152015 seseraraa ll’an-’aan- SS’agissant’agissant dudu travailtraavail de mémoire,mémoiree, l’ONAC-VGl’ONO AC-VG nénéee de mmiseise en œuvœuvreree llaa loiloi du 2121 févrierfévrieer 20142014 dede s’s’aa aacheche enn 20152015 à favoriserfavoriser la pparar cicipapa on ddeses pprogrammarogramma on pourpour lala villeville ete la cohésioncoohéh sionn urbaine.urbaine. nonouvellesouvelles gégénéranéra ononsns du feu,feu, dedess puppublicsblics scolairesscolaires CeCelala sese concréconcré seserara dansdans un premierpremier tempstemps pparar llaa et des jjeuneseunen s gégénéranééra ononss auauxx commémoracommémora ons sisignaturegng ature desdes 15 contratscontrats de villeville représentantreprésentannt 20 eett autautresres ac ons liliéeséeé s à la mémoiremémoire des confl ititss cocommunesommm unes et 24 qquaruar ers pprioritaires.rioritaires. contcontemporains.emporains. LeLLeses autresauauttres pprioritésriorités pourpour l’annéel’année 20152015 ssontont : - lele sousouu een ddesees aacc oonsns partenarialespartenariales visantvisant à mobi-mobi- lilliseriseser d’autresd’d’auautrt ese fi nnancementsancements tetelsls qqueue lleses fondsfonds euro-euro- péppéenséenens

55 L’aménagement du territoire 4. Les territoires

VILBERT MARETS AUGERS JOUY OZOUER EN LE CHATEL LE VOULGIS CHAUMES EN BRIE BRIE A VILLE EVRY GREGY COURTOMER PECY SUR YERRES ARGENTIERES LA CHAPELLE IGER COURPALAY COURCHAMPS RUPEREUX SOIGNOLLES BEAUVOIR EN BRIE YEBLES VERNEUIL 4 L'ETANG AUBEPIERRE CHENOISE ST HILLIERS MOISSY GASTINS LIMOGES AUZOUER CRAMAYEL FOURCHES LE REPOS ST JUST EN BRIE REAU CLOS 18 FONTAINE LA CROIX MONTEREAU E CHAMPEAUX EN BRIE CUCHARMOY SUR LE JARD VIEUX CHATEAUBLEAU CHAMPAGNE ST GERMAIN GRANDPUITS LAXIS BAILLY CARROIS VERT ST MERY ST BRICE ST DENIS BOMBON ST OUEN 20 VULAINES PROVINS EN BRIE MAISON BLANDY LA CHAPELLE LES PROVINS CESSON BREAU VANVILLE ROUGE ST SULPICE 11 NANGIS

MELUN LE MEE SOURDU ST LOUP BOISSISE SUR SEINE CHATILLON DE NAUD BERTRAND LA BORDE STE COLOMBE CHALAUTRE SIVRY 14 FONTENAILLES LA PETITE VAUX LE PENIL LA CHAPELLE SOGNOLLES GAUTHIER LONGUEVILLE EN MONTOIS DAMMARIE MEIGNEUX SOISY LES LYS LA CESSOY BOUY ROCHETTE LIVRY LA CHAPELLE EN MONTOIS SUR SEINE RABLAIS LE CHATELET EN BRIE VILLIERS LES ECRENNES MONS THENISY EN BIERE VILLENEUVE LES BORDES EN MONTOIS HERME FONTAINE GURCY PAROY LE PORT LE CHATEL DONNE MARIE COUTENCON GOUAIX DONTILLY SIGY BOIS LE ROI CHAILLY FERICY EN BIERE EVERLY LES ORMES NOYEN SAMOIS ECHOUBOULAINS SUR SEINE SUR MONTIGNY SUR VOULZIE SEINE LENCOUP VALENCE LAVAL EN BRIEE EN BRIE EGLIGNYY GGRISGRISYSY HHERICY MAMACHAULTACHAULT ST SAUVSAUVEUREURR SURRSE SEINEEINE VULAINES LES BRAY MOUY IN SUR PASSY E SEINE SUR SEINE SALINS SUR SEINE

CHATENAY FORGES SUR SEINE BRAY VILUIS AVON DIRECTION DÉPARTEMENTALECOURCELLES SUR DES CHAMPAGNE VILLENAUXE EN BASSEE SEINE LA PETITE SUR VERNOU LA CELLE ST GERMAIN SEINE SUR SEINE LAVAL FONTAINEBLEAU BAZOCHES MOUSSEAUX LES BRAY LES BRAY BABY 13 MONTEREAU LA GRANDE FAFAULTAULT YOYONNE NNE TERRITOIRESLA TOTOMBEOMBE (DDT) PAROISSEPAAROOISSE ST MAMAMMESAMMMES MONTMONTIGNYTIGNY VVENEUXENEUX MAROLLMAROLLESLES SUR SEINE LE GUEGUESDIERESDIER

Créée en 2010, la direc on départe- Habitat et logement mentale des territoires (DDT), issue de la DDEA (Direc ons départemen- tales de l’équipement et de l’agricul- ture), met en œuvre les poli ques publiques d’aménagement et de dé- veloppement durable des territoires.

Agriculture 1 885 logements loca fs sociaux ont été fi nancés en 2014, ce qui répond aux objec fs fi xés en Seine- et-Marne. Les 6 programmes de rénova on ur- baine (PRU) ont été dotés d’un avenant de clôture.

Au tre de la mise en applica on de la loi SRU, des arrêtés de carence ont été pris dans 6 communes n’ayant pas a eint leurs objec fs sur le triennal 2011-2013.

490 dossiers « habiter mieux » ont été instruit, soit En 2014, la DDT a conduit dans les délais le proces- deux fois plus qu’en 2013. Un travail de fond sur sus de paiement des aides PAC aux agriculteurs du l’habitat indigne a été engagé. Le dossier de Lizy- département. sur-Ourcq a été sélec onné pour l’appel na onal à manifesta on d’intérêt centre bourg. 100 M€ ont ainsi pu être versés à 2400 exploita- Il s’agit du seul dossier francilien retenu. ons agricoles.

56 4. Les territoires L’aménagement du territoire

Connaissance, conseil de charge de la DDT sur le dernier trimestre 2014, et appui aux territoires du fait de la caducité des plans d’occupa on des sols (POS) et le lancement de nombreux plans 2014 est l’année d’entrée en vigueur du Schéma locaux d’urbanisme (PLU). La DDT a apporté son directeur de la région Île-de-France (SDRIF), de exper se dans certains dossiers complexes : Vil- la loi MAPTAM, de la loi ALUR, et des boulever- lage Nature, zone d’ac vité des Eff aneaux. sements profonds en ma ère d’aménagement de l’Île-de-France et de restructura on de l’intercom- Eau munalité. En 2014 ont été menés collec vement : - le diagnos c de l’aire de Roissy ; - le travail sur l’aire de la RN4 ; - les diagnos cs des intercommunalités.

Conseiller les territoires Un important travail d’appropria on et d’explica- on du SDRIF a été conduit. La DDT a produit des La DDT a créé la plaque e « entre en des cours notes d’enjeux et des avis de l’État sur trois pro- d’eau », diff usée en octobre 2014, en collabora- jets de schéma de cohérence territoriale (SCoT). on avec les agriculteurs et le conseil général. Le réseau des « référents territoires » a été mis en D’autres ini a ves sont à men onner dans ce do- place. maine : lancement de l’atelier « territoires soumis au risque inonda on » à Chelles, conduite de tra- vaux d’eff acement d’ouvrages hydrauliques, mise Informer les collec vités en conformité engagée de la STEP de Villeparisis, signature par le préfet du plan d’ac on contre la La DDT a conduit 7 réunions avec des établisse- pollu on dans la fosse de Melun. La DDT a travail- ment publics de coopéra on intercommunale lé en étroit partenariat avec le Conseil général sur (EPCI) au cours du second semestre 2014, et a le plan départemental de l’eau. ac vement par cipé au congrès de l’union des maires de Seine-et-Marne. En ma ère de fi scalité, la DDT a engagé le recou- Risques et nuisances vrement de 17 M€ de taxe d’aménagement au profi t des collec vités. La DDT a assuré l’instruc on des dossiers rela fs à l’installa on et au stockage des déchets inertes (ISDI), et a contribué à l’élabora on du projet de Urbanisme opéra onnel Plan régional de préven on et de ges on des dé- chets issus des chan ers du bâ ment et des tra- L’entrée en vigueur de la loi ALUR en 2014 a vaux publics (PREDEC). conduit à la reconfi gura on des missions et des eff ec fs de la fi lière « droit du sol », comme à la Une ac on par culière d’informa on des élus et prépara on du transfert de charge aux communes de contrôle a été conduite sur le sujet des exhaus- et intercommunalités. sements de terres agricoles.

Ce e prépara on a conduit à construire un nou- Un plan triennal d’ac on de la mission inter ser- veau partenariat avec les élus, les secrétaires de vices de la police de l’environnement a été adopté mairie, les géomètres, les notaires, en s ‘appuyant pour la période 2014 – 2016. sur des ou ls d’informa on reconnus (C’Permis). 2014 a vu une importante augmenta on du plan

57 L’aménagement du territoire 4. Les territoires

Biodiversité, chasse et forêt FOCUS SUR L’INSTALLATION ET LE STOCKAGE DES DÉCHETS INERTES (ISDI) L’ar cle L. 541-30-1 du code de l’environnement créé un régime d’autorisa on spécifi que pour l’ex- ploita on des installa ons de stockage de déchets inertes (ISDI). Ce régime a été crée en s’inspirant des procédures administra ves demandées dans Le partenariat effi cace avec l’ONF sur les dossiers « le cas des installa ons classées pour la protec on Fontainebleau » et « Commanderie », et avec la fé- de l’environnement (ICPE), car les cibles à proté- déra on départementale des chasseurs s’est pour- ger sont les mêmes (environnement, personnes et suivi. Il s’est traduit par l’approba on du schéma biens). départemental de ges on cynégé que. L’exploita on d’une installa on de stockage de dé- chets inertes est soumise à une autorisa on pré- Déplacements, fectorale. Les ISDI doivent faire l’objet d’un dossier de transport et éduca on rou ère de demande d’autorisa on d’exploita on. L’exploi- tant est notamment tenu de s’assurer que l’ISDI ne produira aucun impact sur l’environnement à court ou à long terme. Le public est informé de l’inten on de l’autorisa on prochaine d’une ISDI dans la com- mune par le préfet, qui transmet le dossier pour avis au maire de la commune d’implanta on. Le préfet prend ensuite un arrêté d’autorisa on qui fi xe notamment les condi ons d’admission des déchets, les règles d’exploita on du site ainsi que En matière de transports exceptionnels, 2014 a les condi ons de son réaménagement à la fi n de été consacrée à la prise en charge de l’activité l’exploita on. « Essonne », et à la préparation de l’entrée en service du logiciel TENet. Les exploitants d’installa ons de stockage de dé- chets inertes qui ne respectent pas le code de l’en- Un travail de fi abilisa on des données rou ères a vironnement encourent des sanc ons. été réalisé par l’observatoire départemental rou- er, et, en ma ère de sécurité défense, le travail sur les plans de ges on de trafi c et OGERIC a été FOCUS SUR LE PLAN RÉGIONAL DE poursuivi. PRÉVENTION ET DE GESTION DES DÉCHETS ISSUS DES CHANTIERS DU Études BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS L’appui à l’élabora on du plan local de déplace- (PREDEC) ment de Montereau-Fault-Yonne s’est poursuivi, et une étude sur la mobilité dans l’aggloméra on de Le PREDEC vise à défi nir et coordonner l’ensemble Melun a été lancée. des ac ons à mener par tous les acteurs publics ou privés en vue d’assurer la réalisa on des objec fs Ingénierie durable généraux en ma ère de ges on des déchets tels que défi nis par le Code de l’environnement. En 2014, ont été achevés les travaux de mise en sé- curité du chan er du bâ ment Bienvenüe du pôle Il cons tue non seulement un instrument évolu f scien fi que et technique de Champs sur Marne, de programma on et d’organisa on, mais aussi un dont la DDT assure la maîtrise d’ouvrage déléguée. ou l de mobilisa on, d’informa on et de sensibili- sa on à des na on d’un large public. La commission de sécurité a donné son avis favo- rable en juillet. 2014 a vu la montée en charge des dossiers « accessibilité » et « contrôle réglemen- taire de la construc on ».

58 4. Les territoires L’aménagement du territoire

Transi on écologique et énergé que Un appui par culier aux dossiers « méthaniseurs » a été apporté : trois des six méthaniseurs agricoles La DDT a fortement contribué à l’élabora on des français avec injec on de biogaz dans le réseau diff érents schémas (schéma régional du climat, de sont situés en Seine-et-Marne. l’aire et de l’énergie (SRCAE), schéma régional de cohérence écologique (SRCE)), et a appuyé les col- La DDT a travaillé en étroit partenariat avec le lec vités dans leur plan climat énergie territorial Conseil général sur le sujet des diagnos cs éner- (PCET). gé ques des territoires du département.

LA RÉORGANISATION DE LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES : DES SERVICES TERRITORIAUX AUX SERVICES MÉTIERS

De la présence territoriale...... à la présence au service des terri- toires Depuis 2007, ce qui faisait le cœur de mé er des 6 services territoriaux de la DDT (ingénierie Les sites de Meaux, Provins et Melun accueillent publique concurren elle, assistance technique désormais des services mé ers «mul sites». S’y (ATESAT), droit des sols) a très fortement évolué : ajoute la mise en place de projets structurants : - l’État s’est désengagé des missions d’ingénie- - mise en place d’un système d’informa on des rie publique concurren elle, puis de l’assistance territoires, des né à mutualiser, à organiser et à technique au profi t des communes ; exploiter l’ensemble de l’informa on disponible à la DDT, et chez ses partenaires publics et privés ; - l’instruc on des autorisa ons d’urbanisme a progressivement été transférée aux communes - anima on d’une démarche d’appui aux inter- et aux intercommunalités. Le 1er juillet 2015, les communalités, des née à les accompagner dans intercommunalités de plus de 10 000 habitants la prise de compétence et de savoir-faire sur les prendront à leur tour ce e responsabilité. ques ons rela ves à l’eau, à l’assainissement, au droit des sols, à la planifi ca on, aux déplace- L’organisa on de la DDT a donc évolué. En 2014, ments. elle est ainsi passée de 6 à 3 implanta ons, sises à Meaux, Melun et Provins.

59 La protec on de l’environnement 4. Les territoires

DIRECTION RÉGIONALE ET INTERDÉPARTEMENTALE DEDE L’ENVIRONNEMENTL’ENVIRONNEMENT EETT DDEE LL’ÉNERGIE’ÉNERGIE D’ÎLE-DE-FRANCE (DRIEE)

La Direc on régionale et interdépar- d’ac ons de l’État en ma ère d’envi- tementale de l’environnement et de ronnement et d’énergie et plus par - l’énergie d’Île-de-France (DRIEE) est culièrement celles issues du Grenelle un service déconcentré du ministère de l’Environnement. chargé de l’environnement. Elle met Elle intervient dans l’ensemble des en œuvre sous l’autorité du Préfet de départements de la région grâce à la Région d’Île-de-France les priorités ses unités territoriales (UT). LA PRÉVENTION DES RISQUES INDUSTRIELS L’État par le biais de la Direc on Régionale et Interdé- Les installa ons classées en chiff res en Seine et Marne partementale de l’Environnement et de l’Énergie d’Île- (au 31 décembre 2014) : de-France – DRIEE – et de son unité territoriale exerce - 3740 établissements en fonc onnement une mission de contrôle des établissements industriels, - 598 établissements soumis à autorisa on ou à dans le cadre de la législa on des installa ons classées enregistrement dont : pour la protec on de l’environnement. • 14 Seveso Seuil haut Elle consiste à prévenir mais aussi à réduire les dangers • 30 Seveso Seuil bas et les nuisances liées aux installa ons afi n de protéger • 75 installa ons IED les personnes, l’environnement et la santé publique. • 59 carrières

L’inspec on en 2014 : Ses missions sont organisées autour de trois axes : • 24 inspecteurs • l’encadrement réglementaire : instruire les dossiers • 299 visites d’inspec on réalisées de demande d’autorisa on, d’enregistrement, de • 38 contrôles inopinés (air, eau, légionellose) modifi ca on et de cessa on d’ac vité, proposer au • 56 arrêtés préfectoraux de prescrip ons préfet des prescrip ons de fonc onnement de l’exploi- • 22 procès verbaux ta on et de les faire évoluer en fonc on des évolu ons • 57 arrêtés de mise en demeure techniques et des exigences de protec on de l’environ- • 6 arrêtés préfectoraux d’autorisa on d’exploiter nement, • 6 arrêtés préfectoraux d’enregistrement • le contrôle des installa ons classées : visites d’inspec- on programmées ou inopinées, examen des études ou des exper ses, proposi on de sanc ons administra- ves au préfet et de suites pénales au procureur en cas d’infrac on, • l’informa on du public.

60 4. Les territoires La protec on de l’environnement

Conseil départemental Nouveau schéma départemental de l’environnement et des des carrières de seine-et-marne risques sanitaires et technologiques Le nouveau schéma a été approuvé par la préfète Le conseil départemental de l’environnement et le 7 mai 2014. des risques sanitaires et technologiques s’est réu- Le poids de la Seine-et-Marne dans la produc on ni à 16 reprises, pour examiner près de 140 dos- et l’approvisionnement en matériaux de la région siers en 2014. est prépondérant. Ce e contribu on à l’eff ort d’approvisionnement Ce conseil concourt à l’élabora on, à la mise en local ne devrait pas fl échir avec les objec fs de œuvre et au suivi, dans le département, des poli- réalisa on du Grand Paris. ques publiques dans les domaines de la protec- on de l’environnement, de la ges on durable Ainsi, hormis le gypse également exploité en des ressources naturelles et de la préven on des Seine Saint Denis, l’ac vité extrac ve s’exerce au- risques sanitaires et technologiques. jourd’hui principalement en Seine et Marne, avec près de 70 carrières en exploita on représentant Trois nouvelles autorisa ons d’exploita on d’en- une surface de plus de 4 500 ha, soit 60% de l’ac - trepôts ont été délivrées en 2014 dans les com- vité extrac ve en Île-de-France : le département munes de Serris, et Savigny-le-Temple. est le 1er producteur de ressources en matériaux (dont le gypse, ressource stratégique). Une trentaine de dossiers ont été instruits dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle direc ve DES EXEMPLES « IED ». D’ACTIONS CONCRÈTES EN 2014 Pour faire suite à l’arrêté d’approba on du PPRT des sites BOREALIS et TOTAL de GRANDPUITS- La préven on des risques accidentels BAILLY-CARROIS le 5 septembre 2013, ont été • Mise en œuvre des meilleures techniques dis- signées le 15 avril 2014, à l’issue d’un travail de ponibles pour réduire les rejets et améliorer l’effi - concerta on de longue haleine mené avec les dif- férentes par es prenantes : élus, industriels, État et riverains, les conven ons et protocole de cofi - nancement des mesures inscrites a ce PPRT. C’était une première pour un PPRT, car la régle- menta on prévoit que ces étapes soient menées successivement. Ce e concerta on a permis d’aller au-delà de l’ap- cacité énergé que : L’entrée en applica on de la plica on stricte de la réglementa on qui aurait direc ve IED (direc ve européenne 2010/75/UE conduit à une répar on tripar te des fi nance- du 24 novembre 2010, entrée en vigueur le 7 jan- ments à hauteur de 33 %, entre État - Industriels vier 2013) nécessite l’examen et, le cas échéant, la et collec vité et pour les mesures foncières exclu- mise en conformité des condi ons d’autorisa on sivement. des installa ons de 75 établissements en Seine-et- Marne. Dans ce cadre, l’État a notamment mobilisé des fonds du Contrat de plan État-région (CPER) et de • Contrôles des fabricants et importateurs de la dota on d’équipement des territoires ruraux substances chimiques : les ac ons de contrôle (DETR) pour aider les communes à eff ectuer les pour perme re notamment une meilleure réac - travaux de mise en conformité de leurs locaux col- vité face aux alertes sont renforcées pour prévenir lec fs, prioritairement sur le foyer communal et la la pollu on. 13 inspec ons dans le domaine des piscine de Grandpuits-Bailly-Carrois. produits chimiques ont eu lieu 2014. • Contrôles des fi lières illégales de déchets : 7 contrôles conjoints associant les agents de forces de l’ordre aux agents de la DRIEE ont été diligentés en 2014.

61 La protec on de l’environnement 4. Les territoires

Stockage de déchets Mise en œuvre des dangereux à Vaudoy-en-Brie garan es fi nancières

Depuis le 1er juillet 2012, en cas de défaillance des exploitants, les pouvoirs publics peuvent faire ap- pel aux établissements s’étant portés garants des sommes nécessaires pour me re ces installa ons en sécurité : élimina on des risques d’incendie et d’explosion, débarrassage des déchets, clôture et gardiennage des sites.

En 2014, une enquête préliminaire diligentée par Jusqu’à présent, ces mesures étaient laissées à la le Parquet de Senlis a permis de révéler la présence d’environ 2 000 à 3 000 m3 de déchets dangereux charge de l’État ou des collec vités. Le nouveau entreposés dans un hangar agricole dans la com- disposi f réglementaire impose désormais des ga- mune de Vaudoy en Brie. ran es fi nancières aux exploitants d’installa ons qui sont suscep bles d’être à l’origine de pollu- Les enquêteurs de l’OCLAESP (Offi ce central de ons importantes des sols ou des eaux. lu e contre les a eintes à l’environnement et à la santé publique) avec le concours de la Brigade de Gendarmerie de Rozay en Brie, les pompiers de En 2014, la DRIEE a instruit 91 dossiers. 76 instal- Seine et Marne et les inspecteurs de la DRIEE ont la ons se voient dotées de garan es fi nancières à constaté la présence d’une installa on classée illé- cons tuer ou en sont exonérées. gale. Le Préfet de Seine-et-Marne a engagé plusieurs L’informa on de la popula on mesures administra ves à l’encontre de la société responsable : suspension d’ac vité, mise en de- meure d’évacuer les déchets et mise en place de mesures conservatoires. Fin décembre 2014, le non-respect des premières échéances fi xées par ces arrêtés par ce e société a conduit le Préfet de Seine-et-Marne à prendre deux nouveaux arrêtés préfectoraux pour deman- der à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) de me re en sécurité le site, En applica on de la direc ve Seveso, les commis- de caractériser et d’évacuer tous les déchets dans les bonnes fi lières d’élimina on. sions de suivi de site perme ent la par cipa on du public et l’améliora on la connaissance des risques Ces travaux devraient s’étendre sur une durée autour des établissements relevant du régime de maximale de 8 mois en 2015. l’autorisa on avec servitudes (Seveso AS). • Préven on de la légionellose : Les ac ons menées par l’inspec on perme ent de A ce tre, la DRIEE a par cipé à plus de 11 réunions renforcer la maîtrise du risque de légionellose par de Commissions de suivi de site en 2014. les exploitants de tours aéroréfrigérantes (TAR). On compte 174 TAR en Seine-et-Marne, correspon- dant à 94 circuits d’eau dans 45 établissements. Cinq dépassements du seuil de 100 000 UFC/l (seuil d’arrêt immédiat des installa ons) ont été constatés en 2014 (contre 1 seul en 2013).

62 4. Les territoires La protec on de l’environnement

AUTRES CONTRÔLES TECHNIQUES DE SÉCURITÉ Équipement Sous Pression (ESP) La ges on des ressources du sous-sol La DRIEE poursuit un double objec f : • perme re l’accès aux ressources du sous-sol – matériaux, pétrole, géothermie, eaux souterraines – en veillant à une exploita on op male et écologi- quement responsable des gisements et en par ci- pant à l’élabora on de schémas directeurs ; • contrôler les condi ons d’exploita on des car- rières afi n d’assurer la sécurité et la santé des per- L’unité territoriale de Seine-et-Marne surveille sonnes ainsi que la protec on de l’environnement. également l’ac on des organismes habilités à contrôler les équipements sous pression régle- Il existe 59 exploita ons en Seine-et-Marne, soit mentés. 55 % des exploita ons de la région Île-de-France. En 2014, il a été procédé à la réalisa on de 2 vi- La DRIEE a réalisé 22 inspec ons en 2014. sites d’agence (Noisiel et Torcy) ainsi que 3 visites inopinées au sein d’établissements (Saint-Thi- bault- des-Vignes, Melun et Longville). En outre, 4 visites de supervision ont été eff ec- tuées en 2014 dans des établissements exploitant un parc important d’équipement, ayant mis en place un service inspec on reconnu (SIR). De même, 30 équipements ont fait l’objet d’une déclara on de mise en service (DMS). 4 demandes d’aménagement ont été instruites. 14 équipe- ments non conformes ont fait l’objet d’un rappel à la réglementa on. Pour contrôler le respect de l’applica on de la réglementa on et sensibiliser les exploitants sur leurs obliga ons et les dangers présentés par ces équipements, la DRIEE a visité 5 entreprises ex- ploitant des équipements sous pression en 2014, sises à Meaux, Mitry-Mory, Sept-Sorts et Villenoy (où il y a deux installa ons).

63 La protec on de l’environnement 4. Les territoires

L’Offi ce Na onal des Forêts - ONF

Établissement public à caractère industriel et prévoit de développer ce disposi f dans d’autres commercial créé en 1964, l’Offi ce na onal des fo- forêts de Seine-et-Marne. rêts mène son ac on dans le cadre d’un contrat pluriannuel d’objec fs et de performance avec L’année 2014 a par ailleurs été marquée par une l’État et la Fédéra on na onale des communes augmenta on signifi ca ve des dépenses liées à la fores ères. Il assure la ges on durable des forêts ges on des déchets. publiques françaises, soit près de 10 Mha de forêts et espaces boisés en France métropoli- Malgré les moyens importants déployés par l’ONF taine et dans les DOM. et le conseil général de Seine-et-Marne, les fl ux de dépôts sauvages, ont a eint un niveau très élevé. La Seine-et-Marne comprend près de 40 000 ha de L’ONF a renforcé ces disposi fs de surveillance forêts publiques (domaniales, régionales, départe- dans le but de sanc onner les pollueurs et stopper mentales). ce e infl a on. L’Offi ce na onal des forêts met en œuvre une ges- Depuis 2012, l’État assurait la présidence du co- on durable adaptée pour perme re le bon exer- mité de pilotage des sites Natura 2000 du massif cice des diff érents usages de la forêt. de Fontainebleau. Suite aux élec ons municipales de mars 2014, la commune de Fontainebleau s’est Dans ce e perspec ve, en 2014, les travaux d’éla- portée candidate pour prendre en charge la res- bora on du plan d’aménagement fores er de Fon- ponsabilité de ce e mission. Pour ce faire, elle a tainebleau (20 000 ha), entrepris en 2013, se sont lancé un appel d’off re rela f au choix de l’opéra- poursuivis avec les partenaires de la démarche teur chargé de suivre et d’animer le DOCOB pour la Fontainebleau, Forêt d’Excep on. période 2014-2017. Par ailleurs, le nouvel aménagement de la forêt En septembre 2014, l’off re d’anima on conjointe domaniale d’Armainvilliers (1 500 ha) a été rédigé proposée par l’Associa on des Naturalistes de puis présenté, le 15 décembre 2014, aux acteurs la Vallée du Loing et du Massif de Fontainebleau locaux. (ANVL) et l’ONF a été retenue. Pour moderniser l’accueil du public en fo- rêt, l’ONF a lancé en mars 2014 l’application s phone « Forêt de Fontainebleau». En 2015, l’ONF

64 La protec on de l’environnement 4. Les territoires

Offi ce Na onal de la Chasse et de la Faune Sauvage - ONCFS

Créé en 1972, l’ONCFS est un établissement pu- blic placé sous la double tutelle des ministères En 2014, il a diligenté : chargés de l’environnement et de l’agriculture. - 50 procédures dans le cadre de la police de la chasse ; Ses inspecteurs de l’environnement surveillent et - 43 procédures dans le cadre de la police de l’ha- font appliquer la réglementa on de la police de la meçon (pêche) ; chasse et de l’environnement, mènent des études - 35 procédures dans le cadre de la police de la sur la faune sauvage et ses habitats, conduisent et nature (préven on incendie, circula on des véhi- préconisent des expérimenta ons sur des mesures cules à moteurs dans les espaces naturels, dépôts de ges on favorable à ce e faune et aux milieux. d’immondices…) ; - 12 procédures dans le cadre de la faune sauvage L’organisa on de l’examen du permis de chasser et (déten on d’espèces non domes ques, capture la contribu on à l’évolu on d’une chasse actrice d’espèces protégées, etc.) ; du développement durable font aussi par e de - 2 procédures dont il est à l’ini a ve (faux permis leurs préroga ves. de chasser, trafi c de carpes). Les agents techniques et les techniciens de l’envi- ronnement surveillent les territoires ruraux pour informer et sensibiliser les chasseurs et les usagers de la nature, rechercher et constater les infrac ons. Le service interdépartemental de Seine et Marne, également compétent dans le Val de Marne et la Seine Saint Denis, est composé de 11 inspecteurs de l’environnement répar s sur 2 brigades. Ses bu- reaux sont situés à Chenoise.

65 4. Les territoires

L’Offi ce Na onal de l’Eau et des Milieux Aqua ques - ONEMA

L’Offi ce na onal de l’Eau et des Milieux Aqua- - Missions d’appui technique aux poli ques de ques (Onema) est l’organisme technique fran- l’eau : L’Onema mène des ac ons de préven on çais de référence sur la connaissance et la surveil- auprès des maîtres d’ouvrage et des ges onnaires lance de l’état des eaux et sur le fonc onnement et donne des avis techniques aux services de l’État écologique des milieux aqua ques. sur l’impact de la construc on d’un ouvrage, la réalisa on de travaux ou le développement d’une Créé par la loi sur l’eau et les milieux aqua ques ac vité sur un cours d’eau et sur l’état des milieux du 30 décembre 2006, cet organisme s’inscrit aqua ques. dans l’objec f de reconquête de la qualité des eaux et d’a einte des objec fs de bon état écolo- - Missions de connaissance : Le service départe- gique fi xés par la direc ve cadre européenne sur mental de l’Onema est producteur de données, l’eau (DCE) du 23 octobre 2000 et le Grenelle de notamment dans le cadre des réseaux de surveil- l’Environnement (Loi Grenelle 1 et 2). lance liés à la Direc ve Cadre sur l’Eau : hydromor- phologie des cours d’eau, suivi de leur tempéra- Au niveau local, le service départemental de Seine- ture, observa on des débits d’é age, obstacles à et-Marne de l’ONEMA est composé de 4 agents l‘écoulement, suivi des popula ons piscicoles. techniques et un technicien. Le service est aussi amené à développer des mis- sions de connaissance spécifi que dans le cadre de Les trois missions du service départemental sont : la lu e contre l’érosion de la biodiversité.

- Missions de police judiciaire : le service de l’Onema veille au respect de la réglementa on des usages de l’eau et des milieux aqua ques dans le cadre d’un plan de contrôle départemental. Les infrac ons relevées font l’objet de procédures judiciaires, sous l’autorité du Procureur de la Répu- blique.

66 En 2015… Outre la poursuite des ac ons engagées en 2014, des travaux en zones humides et en cours d’eau une a en on par culière sera portée aux priorités pour assurer la préserva on des milieux aqua- suivantes en ma ère environnementale : ques ; - la poursuite de l’améliora on des délais d’instruc- on et la mise en œuvre des démarches de simpli- - le respect de l’applica on des arrêtés sécheresse fi ca on administra ve ; (en fonc on de l’hydrologie) ; - le basculement sous le régime ICPE des Installa- - le suivi du réseau na onal température (RNT, qui ons de Stockage de Déchets Inertes (ISDI) ; grâce à l’installa on de sondes thermiques, per- met de mieux connaître les liens entre l’évolu on - l’instaura on de servitudes d’u lité publique des températures et la dynamique des popula ons autour des canalisa ons de transport de ma ères aqua ques) ; dangereuses ; - le suivi de popula ons d’espèces protégées (Unio - le contrôle des pollu ons de l’eau par les pes - Crassus, Sonneur à ventre jaune, Ecrevisses à pieds cides et les nitrates, des pollu ons accidentelles, blancs).

67 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on ppubliqueq

FOCUS SUR LE DÉROULEMENT DES Suite aux élec ons, les services des sous-préfec- tures ont réalisé un important travail de contrôle ÉLECTIONS MUNICIPALES DES 23 ET des procès-verbaux des élec ons, des délibéra- 30 MARS 2014 ons rela ves aux indemnités des élus, des délé- ga ons et des règlements intérieurs. De manière générale, les sous-préfets et leurs équipes ont instauré les bases de rela ons régu- lières de proximité entre les services de l’État et les nouvelles équipes municipales. De plus, plusieurs ac ons ont été menées pour faciliter l’adapta on des nouveaux élus et leur perme re de connaître leurs principaux interlocu- teurs au sein des services de l’État. Plusieurs disposi ons nouvelles ont été mises en œuvre à l’occasion de ce scru n, dont la plus nova- Les maires ont ainsi été conviés à une réunion d’in- trice a été l’élec on au suff rage universel, dans les forma on et de présenta on des diff érents ser- communes de 1 000 habitants et plus, des conseil- vices de l’État le 2 juin 2014 en préfecture. lers communautaires des établissements publics de coopéra on intercommunale à fi scalité propre. Des réunions ont également été organisées par les sous-préfets d’arrondissement au sujet de la sécu- L’entrée en vigueur de ces nouvelles disposi ons rité civile et le rôle des maires en ma ère d’ERP, a nécessité une révision des procédures : notam- de protec on des popula ons par la mise en place ment, la période de récep on des candidatures a d’un PCS, de défense incendie extérieure, ou en- été considérablement allongée pour faire face à core sur les infrac ons aux règles d’urbanisme et l’augmenta on de leur nombre. les procédures à me re en œuvre par les maires dans ce domaine. Un travail d’explica on à des na on des collec vi- tés locales a également été eff ectué. Enfi n, le renouvellement des exécu fs a entraîné l’organisa on de mul ples élec ons pour désigner Les sous-préfectures ont organisé le recueil de leurs nouveaux représentants dans plusieurs ins- l’ensemble des listes présentées, sur la base de tances (comité des fi nances locales, conseil na o- rendez-vous fi xés aux candidats. nal d’évalua on des normes, conseil d’administra- on du centre de ges on de la fonc on publique Les résultats d’une enquête de sa sfac on ont territoriale, commission de concilia on en ma ère permis de confi rmer que l’organisa on et le niveau d’élabora on des documents d’urbanisme, com- de service rendu par les équipes des sous-préfec- missions administra ves paritaires et comités tures avaient été de grande qualité. techniques.....). La préfecture y a ac vement par- cipé. 1077 bureaux de vote ont été ouverts lors de ces élec ons : - 253 dans l’arrondissement de Torcy - 251 dans l’arrondissement de Melun - 228 dans l’arrondissement de Meaux - 207 dans l’arrondissement de Provins - 138 dans l’arrondissement de Fontainebleau

Les élec ons municipales ont donné lieu à 54 re- cours devant le tribunal administra f, répar s ainsi qu’il suit : - arrondissement de Melun : 14 - arrondissement de Torcy : 12 - arrondissement de Meaux : 11 - arrondissement de Provins : 11 - arrondissement de Fontainebleau : 6

68 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on publique

LES MODIFICATIONS DE LA CARTE INTERCOMMUNALE INDUITES PAR LA LOI MAPTAM

La carte intercommunale de Seine-et-Marne a de la région), les intercommunalités des dépar- subi de profondes modifi ca ons, après la mise en tements de grande couronne dont le siège se si- œuvre des mesures prévues par le schéma dépar- tue dans le périmètre de l’unité urbaine de Paris temental de coopéra on intercommunale arrêté doivent a eindre (sauf déroga on) la taille cri que le 22 décembre 2011. Les dernières modifi ca ons de 200 000 habitants. induites par ce schéma ont pris eff et le 1er janvier 2014 (cf carte jointe). Toutefois, ce e carte doit à En 2014 se sont déroulés les travaux d’élabora on nouveau, d’ici le 1er janvier 2016, subir des modi- du schéma régional de coopéra on intercommu- fi ca ons. nale, qui doit être arrêté par le préfet de Région au cours du premier semestre 2015. Les préfets La loi MAPTAM du 27 janvier 2014 comprend des des départements concernés devront en assurer la mesures spécifi ques à l’Île-de-France : afi n de per- mise en œuvre pour une entrée en vigueur le 1er me re un développement équilibré de la région, janvier 2016 ce texte prévoit qu’aux côtés de la Métropole du La DRCL de la préfecture de Seine-et-Marne a été Grand Paris (EPCI qui doit être créé le 1° janvier fortement impliquée dans ce travail préparatoire 2016 et correspond à la par e la plus agglomérée qui se poursuivra pendant toute l’année 2015.

69 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on ppubliqueq

Schéma départemental de la coopéra on intercommunale - Périmètre des EPCI à fi scalité propre

7070 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on ppubliqueq

LES RÉFORMES RELATIVES AUX 182 ques ons de presse posées au préfet, et ont PROCÉDURES CONTENTIEUSES OU fait l’objet d’une réponse. PRÉ-CONTENTIEUSES 31 points presse et conférences à thème ont été organisés en 2014. Par ailleurs, 17 autres événements ont mobilisé le cabinet du préfet (cérémonies de vœux aux forces de sécurité, par cipa on à la Sénartaise, congrès des maires, cérémonies commémora ves diverses). EN PRÉFECTURE Le décret n° 2012-1437 du 21 décembre 2012, rela f à la communica on électronique devant le Conseil d’État, les cours administra ves d’ap- pel et les tribunaux administra fs, généralise et pérennise l’expérimenta on de la possibilité de transme re les requêtes devant les juridic ons administra ves et les pièces du dossier, par voie électronique, par l’intermédiaire de l’applica on informa que Télérecours. En Seine-et-Marne, ce système est offi ciellement entré en vigueur le 1er janvier 2014. LE PILOTAGE DES PROJETS D’UTILITÉ PUBLIQUE Deux points d’entrée seulement, pour l’ensemble des conten eux avec l’État, ont été prévus, l’un Déclara on d’U lité Publique spécifi que aux dossiers rela fs aux conten eux (DUP) du TZEN en site propre concernant la réglementa on rela ve à l’entrée et au séjour des étrangers en France, l’autre pour Sénart-Melun tous les autres conten eux. Le paramétrage de l’applica on et forma on des futurs u lisateurs ont été réalisées au début de l’année 2014.

LA COMMUNICATION DU PRÉFET

Nouvelle ligne du bus (tracé sur 17 km) de type TCSP reliera la gare de Melun au centre de Sénart et sera connectée à la liaison Sénart-Corbeil.

Ce projet concernera 55 000 habitants, 35 000 salariés et traversera Lieusaint, Savigny-le-Temple, Cesson, Vert-Saint-Denis et Melun.

Piloté par le STIF et organisé par le Conseil Géné- En ma ère de communica on, l’ac vité a été ex- ral de Seine-et-Marne, il a été déclaré d’u lité pu- trêmement soutenue en préfecture en 2014. blique le 30 juillet 2014. 34 visites offi cielles de membres du Gouverne- ment ont été gérées. 179 communiqués et 29 dos- siers de presse ont été diff usés. Le site internet de la préfecture de Seine-et-Marne a été visité près de 940 000 fois en un an.

71 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on publique

Réseau du Grand Paris Express L’ACTIVITÉ CONTENTIEUSE EN MATIÈRE DE PROJETS D’UTILITÉ PUBLIQUE

La Société du Grand Paris (SGP) porte le projet de modernisa on des réseaux de transport existants, Sur les 17 jugements intervenus en 2014, 11 ont avec en priorité le réseau RER et la réalisa on d’un été gagnés, 2 ont été perdus, 1 a fait l’objet d’un nouveau réseau de métro automa que autour de désistement. 6 non-lieux ont été prononcés. Paris. 8 nouveaux recours ont été introduits en 2014 : 3 Le nouveau réseau sera cons tué de trois lignes de pour les ICPE, 5 pour les expropria ons. métro automa que totalisant 175 km de 57 gares. 30 recours sont pendants devant le TA de Melun, Deux enquêtes publiques préalables à la déclara- CAA de Paris, Conseil d’État ou Cour de cassa on. on d’u lité publique de ces travaux ont été orga- Depuis 2010, les aff aires (ICPE et DUP) ont été ga- nisées en 2014. gnées dans 67% des cas (hors désistement et non- lieu). Le décret en Conseil d’État déclarant d’u lité pu- blique le premier tronçon (ligne 15) reliant les gares Depuis 2010, sur les 67 aff aires jugées, l’État a été de Pont-de-Sèvres à Noisy-Champs sur Marne est condamné à verser 66 098 € de dommages et inté- a endu au plus tard en mai 2015. rêts ou frais irrépé bles. LES PROCÉDURES D’ENQUÊTES PUBLIQUES EN MATIÈRE D’URBANISME L’AMÉNAGEMENT COMMERCIAL POUR DES DOSSIERS SIGNALÉS

Les projets de créa on ou d’extension de centres commerciaux ou de complexes cinématogra- - permis d’aménager et le permis de construire de phiques ont été nombreux : l’hôpital de Melun ; - 29 demandes d’exploita on commerciale (dont - déclara on de projet portant sur l’intérêt général 2 concernant des cinémas) ont été examinées par de l’opéra on d’aménagement de la ZAC Saint-Jean la Commission Départementale d’Aménagement à Lagny-sur-Marne et sur la mise en compa bilité Commercial (CDAC) au cours de ses 13 réunions. du plan local d’urbanisme (PLU) de Lagny-sur- Près de 50 000 m2 de surface de vente et 12 salles Marne avec ce projet ; de cinéma ont été autorisés ce e année. - permis d’aménager une piste de kart à Mois- - 6 dossiers ont fait l’objet d’un recours. sy-Cramayel, déposée par l’Union Française des Œuvres Laïques d’Éduca on Physique (UFOLEP).

72 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on ppubliqueq

LA PRÉPARATION DU Ils ont voca on à fi nancer les projets exerçant un CONTRAT DE PLAN ÉTAT-RÉGION (CPER) eff et de levier pour l’inves ssement local. La nouvelle généra on de contrats de plan État- Région 2015-2020 accompagne la réforme de Par ailleurs, dans de nombreuses régions, les CPER l’organisa on territoriale de la France engagée par contribuent à la mise en œuvre des fonds euro- le Gouvernement. Pour répondre aux enjeux des péens structurels et d’inves ssement, dont ils re- six années à venir, cet ou l est modernisé dans sa présentent une part importante des contrepar es mise en œuvre et fi nancé à une hauteur permet- na onales. tant de répondre aux défi s des territoires. L’État contractualise ainsi une enveloppe totale de 12,5 La prépara on du contrat de plan État-Région milliards d’euros durant la période 2015-2020. (CPER) 2015-2020, dossier phare pour la préfec- ture de Seine-et-Marne en 2014, a nécessité l’ana- Les contrats de plan État-Région (CPER) sont avant lyse des orienta ons stratégiques et l’iden fi ca- tout des catalyseurs des inves ssements. on des projets sur le territoire seine-et-marnais dans des délais fortement contraints. Ils sont nécessaires pour élever le niveau d’équipe- ment des territoires, soutenir l’emploi et préparer l’avenir. DANS LES SOUS-PRÉFECTURES… FOCUS SUR LA DÉLIVRANCES DES TITRES L’ac vité des sous-préfectures a été très soute- nue en 2014 en ma ère de délivrance des tres. Quelques exemples : La sous-préfecture de Torcy a reçu, en 2014, près de 70 000 usagers et a traité et/ou délivré environ 116 000 tres d’iden té et de séjour ( tres de séjour, dé- crets de naturalisa on, cartes na onales d’iden té, passeports, cer fi cats d’immatricula on, permis de conduire). Ce e sous-préfecture a développé son exper se en ma ère de lu e contre la fraude documentaire et à l’iden té : en 2014, le parquet a été saisi à 20 reprises concernant des tres d’iden té (18 demandes de cartes na onales d’iden té et 2 demandes de passe- ports).

Dan l’arrondissement de Meaux, près de 54 620 per- tenir lors de la détec on d’un cas de fraude. sonnes ont été reçues en 2014. A Fontainebleau, le pôle de la citoyenneté et des étrangers a accueilli 5 364 personnes, soit 1 000 Près de 75 000 tres ont été délivrés, toutes ma ères usagers de moins qu’en 2013, en raison de la confondues. perte d’a ribu on en ma ère de naturalisa ons.

Ces résultats devraient perme re de consolider l’en- - 357 tres de séjours ont été délivrés ; gagement de la sous-préfecture de Meaux dans la - 9 990 dossiers de cartes na onales d’iden tés démarche de qualité et de labellisa on Marianne. ont été déposés et instruits. S’agissant de la lu e contre la fraude, conformé- Le pôle de la circula on a accueilli 16 792 per- ment aux direc ves na onales, tous les agents en sonnes : 1 608 permis de conduire et 17 949 cer - charge de la délivrance des tres ont été formés fi cats d’immatricula on ont été délivrés. et/ou sensibilisés à ce e mission et à la conduite à

73 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on publique

FOCUS SUR LA PERFORMANCE EN FOCUS SUR LE LABEL MARIANNE MATIÈRE DE DÉLIVRANCE DE TITRES Les sous-préfectures du département ont obtenu En 2014, la préfecture de Seine-et-Marne s’est le label Marianne ces dernières années. Elles ont a achée à réduire les délais de traitement des poursuivi leur ac on dans le domaine de l’accueil demandes de tres des usagers : tre d’iden té et du public pour obtenir une confi rma on de leur de voyage, tres de séjour, tres de circula on et labellisa on lors des audits de suivi, ce qui est déjà d’autorisa on à conduire. le cas, par exemple, pour la SP de Fontainebleau ou celle de Torcy. Plusieurs démarches d’améliora on de ces proces- sus ont été conduites dans l’ensemble des bureaux A Fontainebleau, se poursuivent notamment les des étrangers du département en 2013 ; ces dé- démarches Lean ini ées en 2011. Ce e démarche marches se sont poursuivies au sein des bureaux a pour objet de rechercher la performance en ma- de la circula on de Melun et de Meaux en 2014. ère de produc vité, de qualité, de délais et de coûts, par l’améliora on con nue et en évitant les Quelques exemples (moyennes départementales dépenses inu les. au 31 décembre 2014) : - délai de traitement des demandes de cartes A Meaux, l’année 2014 a permis d’améliorer l’ac- na onales d’iden té : 7 jours pour un volume de cueil physique des usagers, suite à la restructura- 94.411 tres on du hall d’accueil en 2013. La ges on des fi les - délai de traitement des demandes de passeports d’a ente est facilitée, la signalé que a été revue, : 3 jours pour un volume de 79.503 tres avec notamment l’emploi de nouvelles techno- - délai de traitement des demandes de permis de logies (écrans d’accueil, fl ashcode). Un système conduire : 24 jours pour un volume de 45.278 per- de rendez-vous systéma que pour l’accueil des mis de conduire étrangers a été mis en place, en développant le - délai de traitement des demandes liées à l’imma- traitement des procédures à distance. Ce disposi- tricula on des véhicules pour un volume de 71.496 f a permis de supprimer les fi les d’a ente impor- tres émis : tantes qui se cons tuaient tôt le ma n. => voie postale : 13 jours => guichet : 50 minutes - délai de traitement des demandes de naturalisa- on : 172 jours pour un volume de 1970 dossiers transmis au ministère de l’intérieur - délai de traitement des demandes de séjour (hors asile) pour 21.180 tres de séjour émis (pro- visoires, premières demandes et renouvellement) => 131 jours pour les premières demandes => 70 jours pour les renouvellements La performance de la Seine-et-Marne en ma ère de rela on à l’usager s’est accentuée par la cen- tralisa on de l’instruc on des demandes de natu- ralisa on et de tres de circula on.

Ini ée en 2014, les créa ons des plateformes dé- partementales contribueront en 2015 à l’améliora- on du traitement des opéra ons et des dossiers, notamment en ma ère de délais, en op misant les moyens et en spécialisant les sous-préfectures sur les champs d’interven on de l’État.

74 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on ppubliqueq

UN EXEMPLE DE MODERNISATION : FOCUS SUR LES LA CRÉATION DES DÉMARCHES « QUALITÉ » PLATES-FORMES DÉPARTEMENTALES La Préfecture de Melun et les sous-préfectures L’année 2014 a vu l’instruc on des dossiers de de Torcy, Fontainebleau et Provins ont renouvelé demandes de naturalisa on ou d’acquisi on de la leurs labels Marianne en 2014. La sous-préfecture na onalité française par mariage transférée vers de Meaux sera auditée en 2015. les services de la sous-préfecture de Torcy. La Direc on départementale des Territoires et la La sous-préfecture de Provins conserve toutefois Direc on départementale de la protec on des po- un service étranger (séjour). pula ons ont aussi renouvelé leurs engagements par le main en de leur Label. Les cérémonies d’accueil dans la na onalité fran- çaise con nuent à être organisées en sous-préfec- Les démarches d’améliora on de l’accueil des usa- ture : elles sont présidées par les sous-préfets tous gers se sont poursuivies : les deux mois. - modernisa on des ges onnaires de fi le d’a ente L’ac vité de l’ensemble du département en ma- à Melun, Torcy et Meaux ; ère de dis nc ons honorifi ques a également été modifi ée : elle a été transférée au cabinet du - développement des systèmes de prise de rendez- préfet le 1er septembre 2014, marquant la fi n de vous par voie dématérialisée à la sous-préfecture la ges on déconcentrée par les sous-préfectures, de Meaux ; conformément au projet de réorganisa on de la préfecture et des sous-préfectures 2014/2015. - enrichissement des contenus du site internet, avec intégra on du module service-public.fr et du Désormais, les dossiers de demandes des mé- module na onal d’accueil des étrangers ; dailles d’honneur sont instruits par le cabinet pour l’ensemble des personnes domiciliées dans - intégra on de bornes interac ves à la Préfecture le département de Seine-et-Marne. de Melun et à la sous-préfecture de Fontainebleau ; - développement des échanges dématérialisés avec les usagers (courriels notamment).

En 2015, la Préfecture de Melun s’engagera dans la cer fi ca on AFNOR « Qualipref 2.0 »

75 5. la modernisa on et l’effi cacité de l’ac on publique

En 2015… nouveaux français seront réalisées pour les nou- veaux citoyens par les sous préfets d’arrondisse- L’année 2015 est marquée par deux élec ons gé- ment compétents ; nérales, les départementales qui se sont déroulées les 22 et 19 mars, et les régionales, qui auront lieu les 6 et 13 décembre. - la préfecture de Melun centralisera l’instruc on Le projet de loi « Nouvelle organisa on territoriale des passeports, y compris les passeports de mis- de la République (NOTRe), en cours d’examen au sion et passeports temporaires ; Parlement, prévoit des mesures de ra onalisa on - les sous-préfectures de Meaux et de Melun centrali- de la carte intercommunale, notamment en fi xant seront l’instruc on des dossiers de demande de tres un seuil minimal de popula on pour les EPCI à d’immatricula on et de droits à conduire : Meaux fi scalité propre. En fonc on des niveaux de seuils pour le nord du département (arrondissements de qui seront défi ni vement adoptés, la carte inter- Torcy et Meaux) ; Melun pour le sud (arrondisse- communale devrait à nouveau subir de profondes ments de Fontainebleau, Melun et Provins). Melun modifi ca ons en vue d’une applica on au 1er jan- conserve toutefois des compétences propres cen- vier 2017. tralisées comme l’instruc on des primatas (pre- miers permis de conduire) et les échanges de per- Dans le cadre de la modernisa on de l’État, la pré- mis étrangers. fecture de Seine-et-Marne a amorcé en 2014 la - la sous préfecture de Provins prendra en charge mise en place de quatre plateformes départemen- à compter du 18 mai 2015 la ges on des aff aires tales : l’objec f est de favoriser la transversalité funéraires et notamment les habilita ons des entre les cinq arrondissements de l’État en Seine- opérateurs funéraires et la créa on de chambres et-Marne. Le chef lieu n’ayant pas voca on à cen- funéraires ; traliser la totalité des ac vités, la créa on des - les sous préfectures de Meaux et de Torcy conser- plateformes coïncide avec la volonté de mailler le veront uniquement pour le nord du département territoire de la présence de l’État au plus près des les autorisa ons de transport de corps à l’étranger usagers et de renforcer la cohérence des pra ques en raison de leur proximité géographique avec les et la performance, sur des champs d’interven on zones aéroportuaires d’Ile de France. qui lui sont propres. D’autres mutualisa ons seront mises en œuvre à Ainsi à compter du 1er avril 2015 : l’horizon du second semestre 2015,f qui permet- - la sous-préfecture de Torcy sera chef de fi le en tront ainsi d’op miser les capacités de traitement ma ère d’accès à la na onalité française (par dé- des demandes des usagers (par culiers, profes- cret et par mariage). Les cérémonies d’accueil des sionnels ou partenaires ins tu onnels).

76 Les services de l’État en Seine-et-Marne (Service Territorial de (Service Territorial Marie-Christine Philippe SIBEUD ROY-PARMETIER la Cohésion Sociale Unité Territoriale de la Unité Territoriale l’Architecture et du Patrimoine) Culturelles Direction Départementale de DirectionAffaires Régionale des 2 5 Commissaire Pôle Emploi Départemental Délégué Militaire Jean-Luc RAVIS Hervé PICCIRILLO Gilles PORTEJOIE Direction Départementale Direction Départementale de la Protection des Populations 1 6 4 de Santé Nationale et de l’Emploi Colonel Éric FAURE Patricia GALEAZZI Délégation Territoriale de l’Agence Régionale Service Départemental Laurent LEGENDART tementaux de l’Éducation d’Incendie et de Secours tion Régionale des Entre- Dominique FORTÉA-SANZ Direction des Services Dépar- la Consommation, du Travail la Consommation, du Travail Unité Territoriale de la Direc- Unité Territoriale prises, de la Concurrence, des Territoires Départementale Guillaume BAILLY Yves SCHENFEIGEL Yves Unité Territoriale de la Unité Territoriale nement et de l’Énergie Direction Départementale Colonel Anne FOUGERAT Colonel Direction Régionale et Inter- Groupement de Gendarmerie départementale de l’Environ- 3 Denis DAHAN FInances Publiques la Sécurité Publique Contrôleur général Chantal BACCANINI, Direction Départementale de Direction Départementale des Le préfet a autorité sur l’ensemble des actions de prévention et prévision risques sécurité civile et des opérations de secours Le DMD est le conseiller militaire du préfet sur les moyens opérationnels de l’armée Le préfet est assisté de la DTARS en matière de police sanitaire, salubrité et d’hygiène Le préfet est assisté de la DTARS publique Le préfet a autorité sur tout ce qui ne relève pas de l’organisation l’action éducative ainsi que de la gestion des personnes et établissements qui y concourent La DDFIP apporte son soutien pour la politique immobilière de l’État et travaille en relation La DDFIP avec les services de la préfecture en matière politique économique Pôle emploi est un opérateur doté d’une mission de service public en lien fonctionnel avec le préfet pour l’animation du Service Public de l’Emploi 1 2 3 4 5 6 Sous-préfet de PRÉFET Jean-Luc MARX Nicolas de MAISTRE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SECRÉTAIRE l’arrondissement de Melun Colette BALLESTER les Collectivités Locales Direction des Relations avec DE TORCY SOUS-PRÉFET Frédéric MAC-KAIN et de la Réglementation Direction de le Citoyenneté Jean-François BOURGEOIS TROMBINOSCOPE DES SERVICES DE L’ÉTAT EN SEINE-ET-MARNE DE L’ÉTAT TROMBINOSCOPE DES SERVICES DE MEAUX SOUS-PRÉFET Jean-Noël HUMBERT SOUS-PRÉFET CHARGÉ DE LA Alain NGOUOTO POLITIQUE DE LA VILLE POLITIQUE DE LA des Services de l’État Direction de la Coordination Elisabeth ROLLAN-LAUNAY DE PROVINS SOUS-PRÉFÈTE Évelyne GUYON PORTHERET ce National des fi SOUS-PRÉFET Pierre NAURA Pierre-Emmanuel Victimes de Guerre Victimes l’Of DIRECTEUR DE CABINET Anciens Combattants et Directeur Départemental de Alain ALCARAZ Humaines et des Moyens Direction des Ressources Chantal SOUS-PRÉFÈTE DE FONTAINEBLEAU MANGUIN-DUFRAISSE

77 Préfecture de Seine-et-Marne Les services de l’État en Seine-et-Marne

12 rue des Saints Pères 77010 Melun cedex

01.64.71.77.77

www.seine-et-marne.gouv.fr

@Prefet77

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