Communauté de Communes de la Haute-Bigorre

Antist, Argelès-Bagnères, Asté, , Bagnères-de-Bigorre, , Beaudéan, , , , Gerde, , , , Labassère, Lies, Marsas, Mérilheu, Montgaillard, , , , , Trébons et Uzer.

Projet de Schéma de Cohérence Territoriale

ENQUÊTE PUBLIQUE

RAPPORT ET CONCLUSIONS DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

Rapport et conclusions établis le 8 décembre 2020 par Christian FALLIÉRO

2

Sommaire

Rapport (Présent dossier 45 pages)

I - Cadre de l’enquête……………………….(Page 03)

II - Organisation et déroulement…………....(Page 10)

III - Relevé des avis et observations…….…(Page 13)

IV - Communication de la synthèse des observations et mémoire en réponse de la CCHB…………….………(Page 20)

V - Analyse des observations……….……...(Page 23)

VI - Synthèse des analyses…………………(Page 44)

VII - Avis sur le déroulement de l’enquête…(Page 45)

Avis et conclusions (Document Joint 15 pages)

 Rappel de l’objet de l’enquête et description synoptique du projet………(Page 03)

 Formulation de l’avis et des conclusions………………………(Page 05)

Annexe unique (Document joint)

 Mémoire en réponse de la CCB……….(23 pages)

Nota : Les pièces administratives directement liées au déroulement de l’enquête sont référencées dans le rapport. Les originaux correspondants sont détenus au siège de la CCHB ou ont été remis au titre des pièces jointes.

* * * * *

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Communuté de Communes de la Haute-Bigorre

Projet de Schéma de Cohérence Territoriale

RAPPORT du commissaire d’enquêteur

I - Cadre de l’enquête

A - Objet et but de l’enquête

L’objet de l’enquête concerne le projet de Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du périmètre de la Communauté de Communes de la Haute-Bigorre. (CCHB)

Comme l‘indique le schéma ci-après, cette entité territoriale est située au cœur du département des Hautes-Pyrénées.

Document CCHB Dans sa partie Sud, ses contours ont été déterminés par les lignes de crêtes du haut bassin versant de l’Adour et de ses principaux affluents d’altitude (Adour(s) des vallées de Payolle, De Gripp et de Lesponne). Au Sud-Est, les communications routières départementales principales se font vers et la vallée des Nestes par le col d’Aspin et vers Luz-St-Sauveur via le col du Tourmalet pour la vallée des Gaves au Sud-Ouest.

Au Nord de Bagnères, le territoire de la CCHB et donc celui du SCOT, s’est adapté au « bassin de vie bagnérais » sans suivre rigoureusement les découpages cantonaux.

Les routes départementales structurantes 935 et 8 (Depuis ) et D938 et 20 (Depuis Tournay et ) desservent le périmètre. Via ces itinéraires, les accès depuis (et vers) l’autoroute A 64 sont à moins de 25 minutes du cœur de territoire.

Le projet concerne les territoires administratifs des communes suivantes : , Argelès- Bagnères, Asté, Astugue, Bagnères-de-Bigorre, Banios, Baudéan, Bettes, Campan, Cieutat, Gerde, Hauban, Hitte, Hiis, Labassère, Lies, Marsas, Mérilheu, Montgaillard, Neuilh, Ordizan, Orignac, Pouzac, Trébons et Uzer.

3 4 NORD Tarbes

Périmètre du SCOT

Le périmètre regorge d’attraits particuliers, tels que celui de l’activité thermale et de tous les sports de montagne estivaux et hivernaux (Randonnées, ski, escalade, sports en eaux vives…). La renommée de haute vallée de Bigorre peut être qualifiée de mondiale depuis les aménagements qui permettent l’accès public au Pic du Midi depuis « La Mongie », mais également en raison de la route des cols (Tourmalet et Aspin) régulièrement empruntés par le Tour de cycliste.

4 5

L’enquête avait pour but de permettre au public de consulter l’ensemble du dossier d’élaboration du projet et plus particulièrement le Document d’Orientations et d’Objectifs. (DOO)

B- Description synoptique du projet de SCoT :

a) Généralités :

Le SCoT est un document de planification qui détermine les orientations d’un projet de territoire à l’échelle de plusieurs communes ou de leurs groupements. Il vise à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles, notamment en matière d’urbanisme, d’habitat, de déplacements et d’équipements commerciaux dans un espace préservé et valorisé. (Selon dispositions de l’article L. 101-1 du code de l’urbanisme) Il est ainsi (comme les PLU ou PLUi) l’expression d’un projet d’aménagement et de développement durable. Il exprime à ce titre un projet global.

À la suite de l’élaboration du projet, le dossier constitué d’un Rapport de Présentation, d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) et d’un Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) est arrêté (c'est-à-dire validé) par la maîtrise d’ouvrage. Ce dossier-projet est ensuite transmis pour avis aux personnes publiques associées, puis au regard du public (par voie d’enquête) avant d’être soumis à approbation par la structure assurant la maîtrise d’ouvrage. (CCHB dans le cas présent)

b) Secteur territorial du projet de la Haute Bigorre et indicateurs dominants :

Comme indiqué au chapitre I A ci-dessus, le projet de SCoT dit de la Haute Bigorre, épouse le périmètre des 25 communes de la Communauté de Communes de la Haute Bigorre (CCHB) réparties sur 38 956 hectares et comprenant 17 089 habitants.

La particularité de ce secteur, dont le bassin de vie est quasi-totalement « dessiné » par le bassin versant de l’Adour et de ses affluents, concerne son relief dont les altitudes extrêmes varient de l’ordre de 410 m. (Bas piémont) à 2 877 m. (Pic du Midi de Bigorre)

Les altitudes de la CCHB varient de 410 m. (Bas piémont) à 2 877 m. (Pic du Midi de Bigorre)

Photo CCHB

Ville de Bagnères de Bigorre (alt. 550 m)

La ville centre du territoire (Bagnères de Bigorre) également Sous-Préfecture des Hautes- Pyrénées est situé à 25 Km du chef-lieu du département. (Tarbes) 5 6 c) L’essentiel sur le projet de SCoT de la Haute Bigorre :

Les principales orientations du projet sont définies dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable :

 Une ambition territoriale. Elle consiste à renforcer le potentiel de développement et du rôle de la Haute Bigorre par la valorisation des proximités et des échanges avec les territoires pyrénéens ou associés.

 Trois orientations :

- La réaffirmation et le confortement de la diversité des emplois. (Industrie, artisanat, commerce, atouts paysagers et tourisme 4 saisons, thermalisme et agriculture)

- Le renforcement des conditions d’accueil de la population et du cadre de vie. (Production rationnelle de logements, réaffirmation de l’armature urbaine, équipements et services, limitation de la consommation de l’espace et la cohérence entre urbanisation et réseaux de déplacements)

- La reconnaissance et la valorisation des ressources de la Haute Bigorre. (Transversalité entre l’armature urbaine et l’axe structurant de la trame verte et bleue, préservation et valorisation des espaces naturels et agricoles, valorisation des atouts paysagers et patrimoniaux, préservation et gestion parcimonieuse des ressources naturelles, condition d’urbanisation associant la qualité des extensions urbaines et celle des aménagements)

Le projet porte sur une vision stratégique et partage de l’avenir du territoire à 15-20 ans, avec une évaluation au bout de 6 ans, suivie le cas échéant d’une révision ou d’une modification.

► Concernant la production des logements, le projet qui se base sur une taille moyenne des ménages 1, 9 (habitant par foyer), prévoit à l’horizon 2038, une augmentation de 854 habitants de sur les 18 prochaines années, impliquant :

- Un supplément de 2084 logements dont 1350 (65 %) de résidences principales et 735 (35 %) de résidences secondaires.

- Une répartition plus économe de l’espace en mobilisant le vacant et en effectuant une densification de l’espace urbanisé

► Concernant l’impact sur les zonages des documents d’urbanisme, le projet prévoit :

- 93, 5 hectares d’extensions urbaines dédiées à l’habitat. - - 9 hectares pour les zones économiques dont 2 à proximité des zones existantes et 7 de réserve dédiée deux projets identifiés (Infrastructure agroalimentaire d’ampleur en secteur Nord et plateforme bois à Campan)

- 5 hectares pour les nouveaux équipements touristiques (Pôles touristiques et développement d’activités de plein air 4 saisons)

 En outre, le projet comporte plusieurs volets concernant :

- La préservation de la biodiversité, sur la définition de l’armature urbaine (Cœur urbain, communes rurales et pôles touristiques, secondaires et de proximité) 6 7 - La qualité de l’urbanisation (Occupation de l’espace adaptée à la diversité identifiée au sein du périmètre)

- Des mesures spécifiques pour l’espace montagne (Vallée amont vers Asté , Baudéan, Campan, les Pars de la vallée de Lesponne)

- Les espaces touristiques de montagne. (La Mongie, le Pic du Midi, Payolle, Artigues, Chiroulet)

- Les espaces pastoraux en réaffirmant l’intérêt de la préservation de leurs fonctionnalités.

- Localiser les espaces économiques.

- La réhabilitation des infrastructures touristiques existantes (Tourmalet, Pic du Midi, immobilier de loisirs, points de vue stratégiques, patrimoine ordinaire, qualité et identité des entrées de bourgs…)

- Le développement et la gestion des sites. (Sports d’hiver, tourisme 4 saisons, logements saisonniers, cyclisme, amélioration des transports collectifs vers les sites…

- Le Document d’Orientions et d’Objectifs traduit les orientations en définissant 61 Prescriptions et 41 Recommandations.

C - Identification du cadre juridique des procédure :

Les Schémas de Cohérences Territoriales sont établis en application des dispositions des articles L. 23-1 à L. 123-19 et R. 123-1 à L. 123-33 code de l’environnement et L. 141-1 à L. 143-23 et R.141-1 à L.143-15 du code de l’urbanisme.

Les principes généraux sont définis par les articles L.101-1 et 2 du Code de l’urbanisme, lesquels évoquent et détaillent notamment les équilibres entre la population, l’urbanisme, l’économie des espaces, la qualité urbaine, les diversités, la sécurité et la salubrité, la prévention des risques, la protection des milieux naturels et la lutte contre le changement climatique.

Ces articles stipulent en outre que, pour atteindre les objectifs de développement durable en matière d’urbanisme, les collectivités publiques en sont les gestionnaires et les garantes dans le cadre de leurs compétences

a) - Historique des démarches préalables à l’élaboration :

Par délibérations du 29 juin 2012 et du 26 septembre 2012, le Conseil communautaire de la CCHB a délimité le périmètre du SCoT, et s’est ensuite engagé dans l’élaboration du projet. L’arrêté préfectoral N° 2012-353-0003 en date du 18 décembre 2012 a confirmé le périmètre du SCoT sus titré.

Le périmètre du SCoT étant identique à celui de la CCHB, l’élaboration de ce document relevait en conséquence de la responsabilité de la Communauté de Commune de la Haute Bigorre. (CCHB)

7 8 L’élaboration du projet de SCoT a tenu compte des documents d’urbanisme opérationnels (carte communales et PLU approuvés) ainsi que les projets de PLU en cours avant l’arrêt du projet. Il a également tenu compte des PPRN approuvés ou en projet

Situation des documents d’urbanisme et des PPRN au stade de l’élaboration du SCoT et avant l’arrêt du projet : Documents Communes Carte communale Mérilheu approuvée

Plans Locaux d’Urbanisme Asté, Bagnères-de-Bigorre, Beaudéan, Campan, Gerde, Ordizan approuvés Montgaillard et Pouzac. Hiis

Plan de Prévention des Bagnères-de Bigorre, Beaudéan et Campan, Risques approuvé

Plan de Prévention des Antist, Hiis, Pouzac, Trébons, Montgaillard, Ordizan, Pouzac et risques en cours Trébons d’élaboration

c) - Principales étapes concernant l’élaboration du projet :

Dates Nature des démarches

Juin 2013 Choix du bureau d’études, définition des modalités de la concertation, mise à juillet 2017 en place du comité de suivi et de pilotage, remise du diagnostic et élaboration du PADD. Nota : La concertation, l’information et les modes de finalisation du projet sont décrites en pages 3 des pièces administratives du dossier d’enquête.

5 juillet 2018 Arrêt du projet, puis transmission pour avis aux PPA et la MRAe. (Mission régionale d’Autorité environnementale)

Fin 2018, Au vu des analyses des consultations des PPA et de la MRAe, le président début 2019 de la CCHB décide de retravailler le projet en prenant appuis sur les avis formulés. (Reformulation du PADD, nouvelle rédaction du rapport de présentation et du DOO)

27 mai 2919 La CCHB acte par délibération le débat sur le PADD qui comprend 3 orientations. (Réaffirmation et confortement de la diversité des emplois, renforcement des conditions d’accueil de la population et du cadre de vie, reconnaissance et valorisation des ressources de la Haute Bigorre) Juin Reformulation des objectifs du Document d’Orientations et d’Objectifs via à nov. 2019 une traduction plus opérationnelle et pragmatique que celle de la version initiale.

18 déc. 2019 Le conseil communautaire arrête le bilan de la concertation et le projet de SCoT modifié et ajusté. Ce dossier-projet est mis à disposition du public au siège de la CCHB et simultanément mis en ligne sur son site web.

8 9 Premier Transmission du dossier aux mairies concernées, à la MRAe et aux semestre Personnes Publiques Associées. (CDPENAF, DDT, Comité de Massif, Parc 2020 National des Pyrénées, CCI, Conseil Départemental, Commission Locale de l’Eau, Nature en , INAO, Conseil Régional et Communauté de communes du plateau. (Pièce III du dossier d’enquête) Les avis ont été produits entre le 27 février et le 29 juillet 2020.

Fin sept. Production du mémoire en réponse de la CCHB aux avis formulés par les 2020 communes, la MRAe et les PPA. (Pièce IV du dossier d’enquête)

d) - Procédures administratives préalables à l’ouverture de l’enquête :

 A la suite de la demande du président de la CCHB, un commissaire enquêteur a été désigné par décision de Madame la Présidente du Tribunal Administratif de Pau en date du 27 août 2020. (Dossier N° E20000052/64)

 Par Arrêté N° 65 – 2020-01-09-02-PEPP du 8 septembre 2020, Monsieur le Président de la CCHB a prescrit l’ouverture d’une enquête publique du 5 octobre au 4 novembre 2020. L’arrêté (reçu en Préfecture le 9 septembre) indique notamment que le public pourra également consulter et télécharger le dossier par voie électronique. L’arrêté fixe également les modalités de production des observations par le public lors des ouvertures des mairies et lors des 5 permanences du commissaire enquêteur à Bagnères de Bigorre (3), Campan et Montgaillard.

 L’avis d’enquête a fait l’objet d’une insertion dans la presse, à la rubrique « Annonces légales » par les soins de la CCHB, organisatrice de l’enquête. Cet avis a été publié dans les colonnes des quotidiens « La Nouvelle République des Pyrénées » et « La Dépêche du Midi » dans leurs éditions respectives du mercredi 16 septembre 2020 et du jeudi 8 octobre 2020, conformément aux délais légaux. Les justifications de ces annonces ont été intégrées dans le dossier d’enquête.

 Les affichages réglementaires (Avis d’enquête par affiches jaunes sur sites) ont également eu lieu dans chacune des 25 communes du périmètre, les attestations correspondantes ont été transmises par les maires à la CCHB, à la suite de la clôture de l’enquête.

À noter que le 2 octobre 2020, c’est à dire 2 jours francs avant l’ouverture de l’enquête, le président de la CCHB a organisé une conférence des Maires du périmètre SCoT, conférence ayant pour objet une ultime présentation du projet, ainsi que le rappel des étapes et de la continuité de la procédure. En sus des informations légales (Annonces et affichages), diverses informations par voie de presse on fait état de l’ouverture de l’enquête notamment sur l’hebdomadaire local « La Montagne », ainsi que sur les deux quotidiens départementaux « La Nouvelle République des Pyrénées » et La Dépêche du Midi ». En outre, par un communiqué et affichages de M. Renaud de Bellefon (FNE), les associations « Le local », « La Faune », « La voie verte des quartiers », « France Nature Environnement 65 », et « L’assemblée locale de Gerde », ont organisé en milieu d’enquête une rencontre publique pour échanger sur le sujet, comprendre les enjeux et pour déposer les avis les plus pertinents possibles à l’enquête publique. Ce communiqué indiquait les modalités informatiques pour la consultation des documents.

9 10 Lors de cette réunion qui a regroupé une cinquantaine de personnes invitées individuellement ou par voie d’affiche, le vice-président de la CCHB (invité) a utilement répondu aux questions du public. Le commissaire enquêteur présent (invité) n’a pas pris part aux débats portant sur le dossier, mais a répondu en fin de réunion à une demande concernant le mode de production des observations, proposant également un rendez-vous hors permanences aux organisateurs de la réunion. (Lequel a eu lieu avec M. de Bellefon le lundi 2 novembre).

d) Composition du dossier soumis à enquête :

En préambule : Fichier de présentation du SCoT tel que présenté et remis lors de la conférence des maires du 2 octobre 2020. (Document type « digest »)

I - Pièces administratives :

1 - Note de présentation de l’E.P. relative au projet de SCoT de la Haute Bigorre 2 - Bilan de la concertation 3 - Délibérations (Prescription de l’élaboration, débat sur le PADD, arrêt du projet) 4 - Décision de nomination du commissaire enquêteur. (Par la présidente du tribunal Administratif) 5 - Arrêté Préfectoral portant ouverture d’enquête publique. (8 septembre 2018, avis d’enquête et justificatif de publicité légale).

II - Pièces constitutives du projet arrêté :

1 - Rapport de présentation. (Composé de 5 livrets) 2 - Projet d’Aménagement et de Développement Durable. (PADD) 3 - Document d’Orientation et d’Objectifs. (DOO)

III - Avis des personnes publiques et la MRAe : (Recueillis au premier semestre 2020)

IV - Mémoire en réponse du maître d’ouvrage CCHB aux avis des PPA et MRAe (Troisième trimestre 2020)

Nota : Le dossier d’enquête a été mis à disposition du public dès le 5 octobre 2020 à 9 heures, selon la disposition de l’arrêté d’ouverture d’enquête. Suite à la demande du commissaire enquêteur, la CCHB a ajouté un erratum le 7 octobre 2020 en page de garde et en page 1 de la pièce IV (Mémoire en réponse). Motif : La rédaction de certains engagements de suivi des remarques de PPA et MRAe, pouvait laisser supposer qu’ils avaient déjà été apportés au dossier arrêté, alors qu’il s’agissait d’engagements applicables à la suite de l’enquête publique. .

II - Organisation et déroulement de l’enquête

Commissaire enquêteur :

L’article 3 de l’Arrêté préfectoral indique que M. Christian FALLIÉRO, cadre de la fonction publique en retraite, a été désigné en tant que commissaire enquêteur.

10 11 Contacts avec le demandeur, visites et reconnaissances

Les contacts préalables et en cours d’enquête sollicités par le C.E avec les services et les élus désignés de la CCHB, les maires et autres personnes publiques susceptibles d’apporter des éclairages à la démarche n’ont posé problème, ceci ayant facilité le déroulement de l’enquête. Au-delà des annonces légales et de l’affichage légal (Très nombreuses affiches jaunes au double format A2) le public a été correctement informé de la possibilité de consulter le dossier et de sa possibilité de formuler des observations. Au cours de l’enquête, le commissaire enquêteur - à son initiative - a pu rencontrer avant le confinement 21 des 25 maires concernés par le projet de SCoT. 1 maire, vice-président de la CCHB, a été rencontré à l’occasion du déroulement de l’enquête, au siège de la CCHB, En ce qui concerne 3 autres maires, le confinement Covid 19, n’a pas permis de tenir les rendez-vous prévus en communes, mais les échanges avec eux sur la démarche ont eu lieu, par voie téléphonique et électronique. Le public en quête de renseignements complémentaires a pu rencontrer le C.E. lors des cinq permanences en mairies ou lors des rendez-vous individuels ou groupés qui ont été organisés sur les sites à son initiative.

Durée de l’enquête et formalités :

L’enquête s’est déroulée selon les dispositions de l’Arrêté communautaire, soit du lundi 5 octobre 2020 à 9 heures au mercredi 4 novembre à 17 heures, soit durant 31 jours calendaires consécutifs. Le commissaire enquêteur a siégé aux jours et heures indiqués à l’article 7 de l’Arrêté susvisé. (Voir paragraphe suivant : « activités du commissaire enquêteur »)

Durant cette période, le commissaire enquêteur a eu des entretiens continus avec les élus et fonctionnaires chargés du SCoT, ainsi que des échanges complémentaires avec des maires qui se sont manifestés.

Le C.E. n’a pas estimé nécessaire d’organiser de réunion publique, ni de prolonger la durée de l’enquête.

a) Activités du commissaire enquêteur et formalités de fin d’enquête :

Il s’agit des phases ou étapes principales, hors investigations, études complémentaires, contact avec des personnes ressources et rédaction du rapport.

Dates en Lieu Interventions 2020 Mi-Sept. 2020 Domicile et Contacts avec les services de la CCHB préalables à l’ Bagnères de organisation de l’enquête et remise du dossier Bigorre d’enquête, hors mémoire en réponse (Produit ultérieurement) Fin Sept 2020 Domicile Étude initiale du dossier et préparation générale

Lundi 5 oct. Siège CCHB Première permanence de 9 heures à 11 heures et (Mairie de Bagnères) rencontre avec le maire de Bagnères

11 12 Mercredi 14 Mairie de Deuxième permanence de 9 heures à 11 heures 30 et oct. Campan et autres rencontre avec les maires de Campan, Asté, Ordizan, communes Neuilh et Astugue.

Mercredi 21 Périmètre de la Rencontre avec les maires de Beaudéan, Orignac, oct. CCHB Uzer et Bettes.

Mercredi 21 Bagnères Présent en tant qu’auditeur à une réunion publique oct. d’initiative associative portant sur le projet. (Intervention unique portant sur les modalités de l’enquête)

Jeudi 22 oct. CCHB Rencontres individuelles avec les maires de Pouzac, Trébons, Argelès-Bagnères et Hauban.

Samedi 24 oct. Siège CCHB Troisième permanence de 9 heures à 11 heures et (Mairie de Bagnères) rencontre avec la maire de Labassère.

Lundi 26 Siège CCHB R.V. organisés en mairies à la demande du public octobre (A.M.) (Mairie de Bagnères Mardi 27 oct. Siège CCHB Quatrième permanence de 14 heures à 17 heures (Mairie de Bagnères Mercredi 4 Siège CCHB Cinquième et dernière permanence de 15 heures à 17 nov. (Mairie de Bagnères heures, puis débriefing de fin d’enquête avec les représentants de la CCHB

Vendredi 5 Exploitation des registres, établissement du résumé nov. des observations et communication de ce document à la CCHB.

Jeudi 12 nov. Siège CCHB Réunion avec CCHB et B.E. et remise de la synthèse (Mairie de Bagnères des observations Mardi 24 Nov. Domicile Réception par voie électronique du mémoire en réponse de la CCHB, suite à la communication de la synthèse des observations.

Lundi 31 Nov. Courrier postal Demande de prolongation du délai de remise du rapport (du 4 au 8 décembre 2020)

Jeudi 3 Déc. Siège CCHB Acceptation par la CCHB de la prolongation du délai et (Mairie de Bagnères présentation orale des conclusions à la CCHB . Mardi 8 Déc. Siège CCHB Remise du rapport et des conclusions au président de (Mairie de Bagnères la CCHB. (Dossiers papier et clé USB)

b) Climat de l’enquête :

L’enquête s’est déroulée selon les dispositions de l’arrêté communautaire l’ayant prescrite. En liaison avec le commissaire enquêteur, la CCHB bénéficiaire de l’enquête, a organisé matériellement les cinq permanences en tenant compte des dispositions Covid 19.

12 13 La CCHB avait ouvert la consultation du dossier sur son site internet ainsi qu’une adresse mail dédiée pour la production des observations par voie électronique.

En outre, un poste informatique avait été mis à la disposition du public à la mairie de Bagnères, siège de la CCHB, pour consulter le dossier et le cas échéant produire des observations.

En sus de la publicité légale et des informations supplétives parues dans la presse locale, sous forme de « flashs », l’association France Nature Environnement (En participation avec d’autres associations locales) avait - à son initiative - redoublé l’information par affichettes et organisé une réunion sur invitations individuelles et par voie de presse afin d’inciter le public à participer à l’enquête.

Entre la date d’arrêt du projet (Fin 2019) et l’ouverture de l’enquête, le dossier arrêté, mis en ligne sur le site de la CCHB, a été consulté 181 fois.

Durant la période d’enquête, il y a eu peu de consultations des dossiers papiers hors permanences du C.E., cependant :  Durant le premier semestre 2020, les personnes publiques associées ont formulé leur avis portant sur environ 150 sujets. (Environ, car certains sujets étaient soit redondants, soit subdivisés en plusieurs points)  Durant la période d’enquête (4 octobre au 5 novembre 2020), le dossier d’enquête publique SCoT a été consulté 369 fois, via le site web de la CCHB.

Toutes les personnes qui se sont présentées aux permanences n’ont pas fait suivre leur visite d’une observation formelle. La question posée la plus fréquente : « C’est quoi au juste le SCoT ? » La majeure partie des observations enregistrées ont été portées par : - Des possédants de bien fonciers, - Des personnes initiées et élus concernés en matière d’aménagement territorial, - Des personnes et associations intéressées par le domaine de la biodiversité et de l’environnement,

Les contributions du public sont détaillées au chapitre ci-après.

La démarche s’est donc déroulée sans difficultés particulières.

Il est cependant à noter que 4 observations parvenues sur l’adresse électronique dédiée, ont été constatées hors délai et donc non enregistrées. Par mesure de bienséance, le C.E. a informé leurs auteurs que la prise en compte des observations tardives aurait constitué de sa part un non-respect des dispositions de l’arrêté communautaire. Ces observations ont toutefois été lues. (Par la CCHB et par le C.E)

III - Relevé des avis et observations

Relevé comptable des avis formels produits avant l’ouverture de l’enquête. (Nombre d’avis formulés portant sur un ou plusieurs sujet)

- Par avis des communes : …………………...... 2 (Montgaillard et Labassère)

13 14 - Par avis, observations et propositions des PPA, soit 14 réponses pour environ (1): …… ..150 avis ou remarques (1) Environ, car certains sujets étaient soit redondants, soit subdivisés en plusieurs points)

Relevé comptable des observations produites durant la période d’enquête

 Par le public, par insertion dans les registres……..59

À noter en sus un ensemble d’observations recueillies par le C.E. en cours d’enquête émanant du Syndicat Mixe Adour Amont. (Prises en compte au titre des observations orales et incluses dans la synthèse des informations)

Résumé des avis et observations

A - Avis, observations et propositions des Services, PPA et MRAe :

Ces nombreux avis, remarques et observations produits avant l’ouverture de l’enquête par les institutions consultées - telles que listés au chapitre C ci-dessus §c - ont été développés sur une centaine de pages. Ils ont toutefois, pour la plupart, fait l’objet d’une intention de suivi par la CCHB (sur 88 points) via le mémoire en réponse de la CCHB figurant dans le dossier d’enquête. Ce point sera donc repris dans le chapitre V ci-après « Analyses des observations »

B - Observations formelles du public :

Ces observations ont été émises soit via l’adresse Internet dédiée, soit par rédaction directe des visiteurs sur les registres avec ou sans pièces jointes, soit rédigées par le commissaire enquêteur sous dictée des intéressés, soit intégrées aux registres suite à un envoi postal.

Elles sont classées ci-après de 1 à 59 sans hiérarchie significative, non pas par date de production, mais selon leur intégration dans les registres de Bagnères, puis de Campan et de Montgaillard.

Les résumés contenus dans le tableau ci-après ne sont qu’indicatifs. Ce sont les productions complètes figurant dans les registres avec annexes qui ont ensuite servi de base aux analyses.

Porteurs N° Résumés établis par le commissaire enquêteur d’observations Nota : Ce sont toutefois les observations complètes telles que rédigées sur les registres qui serviront de base aux analyses.

M. COUREAU 1 Remet 2 lettres adressées en mai 2018 à M. le Maire de Pouzac et à M. le V.P Yves de la CCHB, concernant le PLU de Pouzac. Réitère ses demandes de Pouzac classement en zone AUi des parcelles 216, 229, 232, 235 et 96 (Secteur de l’ancien « camping bigourdan », 79 avenue de la Mongie) et en zone AUB des parcelles 310, 571 et 568. (Extraits cadastraux joints)

14 15 M. LAFFAILLE 2 Propriétaire à Asté (Secteur dessus-Médous) conteste le classement PLU de Claude à ses parcelles B 190, 189, 192, 441, 193 et 439 qui auraient dû être intégrées en . zone urbaine. Envisage de déposer un recours basé sur une jurisprudence se rapportant aux « dents creuses ». CAA Lyon 6 janvier 2015.

M. GALIAY 3 Lors de la réunion d’approbation du projet de SCoT, un conseiller communautaire Jean à Asté a signalé qu’il avait un conflit d’intérêt en ce qui concerne l’élaboration du PLU d’Asté. Le maire d’Asté a donné des explications peu convaincantes, ce qui aurait dû motiver le report du vote.

Mme PUYADE 4 Explique son intérêt pour l’écologie, les décorations florales, la gestion des Meidhina Cindy déchets, la sauvegarde de la nature…Propose son expertise en la matière. Arcizac-Adour

M. FAUTRIER 5 Souhaite que ses parcelles section D 366 et 367 à BEAUDÉAN soient classées Jean-Louis à en zones urbaines lors de l’élaboration du futur PLUi. Bagnères

Mme PARIS 6 Objectif 4 Enjeu 1 : Développement de l’aménagement commercial, accès à la Françoise zone commerciale de Bagnères en mode doux. Création d’une piste cyclable Mme SOULIER éloignée, mais parallèle à la RD 935, afin de favoriser un accès plus agréable Fanny (loin des nuisances automobiles) pour les vélos et les piétons. Bagnères 7 Objectif 5 : Valorisation du tourisme. En vue du réchauffement climatique, favoriser les activités estivales de la Mongie plutôt que les activités hivernales : Pistes VTT, Skate parc, etc. Mettre en œuvre une tarification réduite pour l’accès au Pic du Midi qui permette à tous d’en bénéficier.

8 Objectif 6 : Protéger et valoriser les ressources agricoles. Créer une véritable ceinture alimentaire autour des communes afin de favoriser l’autonomie de la population

9 Objectif 12 : Constituer des lieux de vie et d’équipements Conclure des partenariats avec les taxis et collectivités locales afin d’améliorer la mobilité. Exemple : Aéroport/Bagnères, Gare Tarbes/Bagnères.

Mme LE MOAL 10 Fait l’historique de la création, du fonctionnement, puis de la désaffectation de Sylvette à la voie ferrée Tarbes-Bagnères. Est surprise que dans le contexte actuel, sa Bagnères réhabilitation et sa réouverture ne soient pas évoquées dans le projet de SCoT. Cela, alors que l’État vient d’annoncer une enveloppe de 8 millions d’euros en vue d’une étude dédiée à la remise en service de cet itinéraire.

M. BRIANTI- 11 Propose un listing de prescriptions et recommandations au dossier concernant GAYE Yan à la sauvegarde des zones intermédiaires, pour la sauvegarde de leur valeurs Bagnères naturelle, paysagère, patrimoniale et économique. (Notamment agricole et touristique)

12 Propose un listing de prescriptions et recommandations au dossier concernant la sauvegarde et la mise en valeur des courtaou et des cabanes pastorales et forestières.

13 Propose un listing de prescriptions et recommandations au dossier concernant la création d’un réseau de cheminements en mobilités douces : voies vertes valléennes

14 Propose un listing de remarques au sujet des prescriptions et recommandations du dossier portant sur la qualité de l’urbanisation en montagne (P35), les espaces pastoraux (P36)

15 16 15 Propose un listing de remarques au sujet des prescriptions et recommandations du dossier portant sur les zones industrielles et artisanales (P41)

16 Propose un listing de remarques au sujet des prescriptions et recommandations du dossier portant sur l’aménagement commercial (P 47 et 48)

17 Propose un listing de remarques au sujet des prescriptions et recommandations du dossier portant sur le tourisme de montagne (P50), sur le tourisme rural (P52) et sur l’hébergement touristique (P55)

18 Propose un listing de remarques au sujet des prescriptions et recommandations du dossier portant sur les secteurs de La Mongie (P57), du Tourmalet (P58) et de Payolle (P59)

Mme LE MOAL 19 Le projet n’évoque pas l’avenir de l’organisation scolaire, qui pourrait à terme Sylvette à devenir une compétence obligatoire de la CCHB. Bagnères 20 Le projet (RP) comporte des oublis et des erreurs, notamment : - L’établissement de Banios qui n’est pas une école, mais un jardin d’enfants (Page 117) - Le RP évoque la réforme des rythmes scolaires de 2014 alors qu’elle a été abandonnée en 2017). Voir page 115 - La présentation du contrat éducatif est erronée (Page 117) - Le RP ne fait pas de différence entre les écoles publiques et les écoles privées sous contrat, ce qui donne une vision tronquée de l’organisation scolaire notamment sur la ville de Bagnères.

21 Concernant les écoles privées hors contrat (Comme celle des « Boutons d’or » à Bagnères) il convient de préciser leur statut, de les différencier clairement des écoles reconnues par l’Etat et d’éviter tout commentaire complaisant à leur endroit. (À la demande du commissaire enquêteur, le présent résumé de l’observation inscrite sur le registre a été validé par Mme Le Moal le 3 novembre 2020)

22 Le projet évoque que le SCoT a pour objectif « la recherche d’économies d’échelles dans le fonctionnement des services publics », alors que de nombreux services publics locaux ont disparu ces dernières années. (Commissariat, maternité, chirurgie, perception, boutique SNCF, l’accueil du public EDF, de Véolia….)

23 Plus particulièrement pour l’hôpital de Bagnères, la totalité des services existants n’est pas mentionnée sur le RP. (Manque le service de médecine générale, la gériatrie, lesquels sont de très utiles services de proximité).

France Nature 24 Au titre des remarques générales, la FNE indique que malgré ses bonnes Environnement intentions, le projet manque d’actions volontaristes en matière 65 d’environnement et présente des perspectives de croissance démographique (M. de Bellefon) gonflées (Au sens d’importantes), malgré une valeur revue à la baisse.

25 L’enjeu climatique n’a pas été pris en compte à sa juste valeur. Il aurait permis de mieux appréhender les aménagements prévus notamment agricoles, urbains, touristiques, mais également en ce qui concerne la mobilité.

26 Concernant la croissance démographique et la consommation d’espace induite, le projet intègre des valeurs optimistes, alors que le territoire - certes attractif- présente une baisse de population. Des bases de croissance démographiques plus faibles auraient permis de gérer le développement urbain de façon progressive - via les les PLU - en respectant les milieux agricoles et naturels.

27 S’agissant du tourisme 4 saisons, la FNE note que le projet prolonge les erreurs du passé. Trop de concentrations sur les pôles de fond de vallées (Payolle, La Mongie..) alors qu’il conviendrait de répartir ce volet touristique sur l’ensemble 16 17 du périmètre en tenant compte des évolutions climatiques et de la limitation de consommation de l’espace agricole et naturel.

28 Concernant les mobilités (vélos, piétons…) et principalement l’absence de la question ferroviaire, la FNE regrette que le projet n’ait pas pris en compte le transport par rail, mode de déplacement stratégique pour les 15-20 ans à venir. La réhabilitation du réseau ferré existant vers le chef-lieu, est vivement souhaitée, d’autant plus que cela répond aux orientations du moment.

29 La FNE souhaite que le SCoT évoque les évolutions et besoins à venir en matière de télécommunications en tenant compte des effets que pourraient avoir les modernisations (antennes 4 et 5G) sur les vivants, les milieux et les paysages.

30 Concernant l’environnement en général, le SCoT pourrait inscrire une stratégie de mise en œuvre d’un Atlas de la biodiversité, destiné à faire apparaître des réalités insoupçonnées

31 La FNE attire également l’attention sur les effets perturbants de l’insuffisance de gestion de la circulation de véhicules motorisés au sein de l’espace naturel, notamment sur les voies secondaires non bitumées, pistes….

32 Afin de faire participer en continu le public et les associations aux évolutions du territoire, la FNE propose à la CCHB d’innover en créant un groupe de travail permanent (ou comité de suivi), auquel pourraient être associés les acteurs associatifs locaux militant dans le domaine de l’environnement.

Mairie de 33 Page 18 du DOO : Nous avons constaté l’apparition d’un corridor écologique Pouzac. dans la zone Bédat/Lerc/Broquère vers Las Barthes/Serre-Devant (Sud de (Maire et JLM Pouzac) V.P. de la CCHB) 34 Page 51 du DOO : Au niveau de la zone commerciale, comme il reste peu de terrains disponibles (Environ 0, 4 ha), ne conviendrait-il pas de modifier les parcelles NC (Au niveau du quartier de Broquère et ancien camping Coureau)

35 Page 61 du DOO : Prescription 52. Il nous paraît important de mettre en avant le Baroque et d’imaginer la place d’un circuit au niveau de toutes les communes concernées en élaborant un véritable plan sur ce sujet.

36 Page 62 du DOO : Prescription 53. Nous pensons qu’il convient de mieux mettre en avant le Golf.

Maire de 37 L'établissement du futur PLUi reprendra-t-il exactement les zonages de carte Mérilheu communale ? La commune souhaite que le périmètre de la CC soit réétudié

M. GÉRARD 38 Evoque les évolutions et les dérives de la société plus particulièrement en Roland matière de regard et de respect de l’environnement, de la biodiversité et de la A Asté rationalisation du tourisme. Il souhaite qu’un élan citoyen permette d’étudier en ce sens le devenir du territoire. Souligne l’intérêt de la production maraîchère.

M. et Mme 39 S’agissant du PLU d’Asté récemment approuvé, demandent que le classement PECANTET dans de leurs parcelles B 1320 et B 211 à Asté soit revu. (Devenues agricoles Jean-Antoine alors que l’avis de la CDPENAF du 2 septembre 2019 les « laissaient » en zone A Asté 1UA »

M. BONNEFOI 40 Milite pour la réhabilitation du centre ville de Bagnères (habitat ancien, Gérard attractivité par création de parkings) tout en améliorant la sécurité piétonnière via l’élargissement des trottoirs et le contournement de la ville pour les véhicules de transit.

17 18 Mme PÉRÉ- 41 Souhaite que le projet de SCoT porte sur la rationalisation de la constrution en CAZABAN à la densifiant selon les orientations gouvernementales (Économie de l’espace Antist agricole et pastoral), afin de ne pas reproduire les erreurs du passé.

42 Souhaite que les grands centres commerciaux soient dimensionnés pour les besoins locaux, de façon à ne pas inciter les clients extérieurs à faire des déplacements inutiles.

M. BOURGEOIS 43 L’installation des antennes 5G entre dans les compétences des collectivités Denis (Ass. territoriales. De ce fait l’association souhaite que le débat sur le SCOT intègre la Robin des question du déploiement de la 5G, lequel pose de graves problèmes. (Sanitaire, Toits) environnemental et des libertés individuelles).

Mme 44 Propriétaire des terrains D 349 et D 346, lieudit « Pé de Arribes » à Beaudéan, MARMOUGET souhaite que lors de l’élaboration du PLU ou PLUi qui suivra la démarche SCoT, Claudine ces parcelles soient classées en zone urbaines. (Bâtis existants à proximité) Bagnères

M. LATTUGA 45 Il faut absolument prendre en compte les enjeux de la biodiversité, assurer les Ronan à continuités écologiques en permettant la circulation des espéces. Il convient Bagnères- également de prendre en compte les enjeux du changement climatique. Lesponne

46 Concernant la consommation de l’espace, il convient de réduire l’étalement urbain en réhabilitant les logements anciens et la densification des zones urbanisées.

47 S’agissant des activités touristiques, il convient de réduite leurs impacts. (Sur l’environnement)

48 Mobilités : Il faut développer les mobilités douces, comme le vélo et le rail.

Mairie de Gerde 49 Concernant la compatibilité du SCOT avec notre document d’urbanisme : P38 Concernant l’équilibre social de l’habitat ; le SCOT s’inscrit dans l’objectif global de 20% de logements à vocation sociale à atteindre, calculé sur l’ensemble du parc de logements du territoire du SCOT et décliné selon la Structure urbaine ; pôle principal (GERDE) 25%. Montgaillard Trébons 10% HIIS Asté 5% Souhait de redescendre à 15% pour Gerde

50 Concernant la compatibilité du SCOT avec notre document d’urbanisme : P21 Concernant la répartition des surfaces brutes en extensions urbaines pour le logement ; le SCOT prévoit 108,7 ha d’extension hors enveloppe urbaine soit pour Gerde 9,1 ha. Comment faire alors pour respecter une densité de 25 log/ha dans la plupart des secteurs sur Gerde, et un objectif de création de 149 logements ?

Mme 51 Souhaite que sa parcelle située à Baudéan (Lieudit Daguillou à droite à l’entrée Laurette Nord du village) soit reclassée en zone urbaine lors de l’étude du futur PLUi. Bagnères (Projet familial de construction)

GALIAY Jean 52 Remet une lettre d’avocat déjà transmise au commissaire enquêteur lors de A Asté l’enquête publique, portant sur le projet de PLU d’Asté. Il conteste à nouveau le classement de ses parcelles B 1192, B 474 et B1190 en zone Uj et B 159 et B 160 en zone Ap. Par appui sur les argumentaires développés par son avocat, il souhaite que lesdites parcelles soient reclassées en zone Ua.

18 19 M. MARGUET 53 Créer autour des agglomérations (notamment Bagnères et Campan) des Samuel à réserves foncières au profit des maraîchers, afin de faciliter l’approvisionnement Astugue en légumes locaux. (Agriculteur) 54 Créer des réserves foncières ciblées sur l’installation agricole en général afin de faciliter l’accès au foncier pour tous. (50% des exploitants partiront en retraite dans la décennie)

55 Créer une réserve foncière pour l’installation d’outils collectifs de transformation de denrées alimentaires.

Maire de 56 La commune demande que la surface d’extension prévue au PLU soit conservée Montgaillard et que la différence de surface dédiée à l’extension entre les deux documents (PLU de Montgaillard et SCoT définitif), environ 1 ha, soit réservée à des projets d’écoquartiers, d’habitat partagé ou de logements locatifs.

57 La prescription 41 du DOO prévoit une réserve de 5 ha pour usage professionnel agroalimentaire. L’usage de cette zone pourrait être étendu à d’autres types d’activités indépendantes (agroalimentaires ou autres).

58 Les avis des Personnes Publiques Associées évoquent l’intérêt de la réalisation d’un barreau routier d’échange entre la RD8 et les RD P35 et 93, d’autant plus que le futur développement de la RD 8 va générer des flux importants en traversée du village (Voies étroites et pont séculaire). Le Conseil Département indique que la commune doit être moteur de ce projet de barreau routier, mais la commune n’a pas de ressources à cet effet, notamment pour un projet (de compétence RD) qui est un enjeu de mobilité entre la CATLP, la CCHB et au- delà.

59 La prescription 14 de DOO définit un nombre précis de logements par commune avec une clé de répartition, mais il n’y a pas de clé de répartition dans la P17. Celle-ci précise uniquement le nombre de logements à produire en densification ou en extension par catégorie d’armature urbaine.

C - Observations orales :

Au cours de ses entretiens, le commissaire enquêteur a enregistré de nombreuses observations orales dont la plupart confortent les remarques des Services, PPA et du public. À noter que lors de ses investigations le C.E. a rencontré la représentante locale du Syndicat Mixte de l’Adour Amont (Pôle Amont). Lors de ces entretiens au cours desquels il a été rappelé les compétences et les missions de cette structure syndicale, notamment en matière de gestion des cours d’eau, il a été notamment relevé que le SCoT doit tenir compte :

- Du risque inondation de façon transversale par la préservation des zones d’expansion des crues en prenant en compte leurs multiples effets,

- De la prévention du ruissellement,

- De la réduction de vulnérabilité du territoire par l’adaptation de l’usage des sols et des modalités d’aménagement dans les secteurs à enjeux.

Les analyses de l’ensemble des observations intégreront individuellement ou de façon groupée les points évoqués ci-dessus, ainsi que les différentes remarques émises portant sur des précisions et des mises à jour du rapport de présentation.

19 20 IV - Communication de la synthèse des observations et mémoire en réponse de la CCHB.

a) Lettre de synthèse des observations.

Remise et commentée le 12 novembre 2020, soit dans le délai de 8 jours après la fin de l’enquête, elle est reproduite ci-après : Le jeudi 12 Novembre 2020,

Christian FALLIÉRO Commissaire enquêteur À Monsieur le Président de la Communauté de Communes de la Haute Bigorre. Mairie de Bagnères de Bigorre.

Référence : Enquête publique du 5 octobre au 4 novembre 2020, portant sur le projet de SCoT

Objet : Communication de la synthèse des observations :

Pièces à consulter déjà en votre possession : - Copie des registres d’enquêtes (N° 1à 59) - Résumé des observations (Réf : A à O) (Nota ce document figure intégralement dans le présent rapport au Chapitre III § 2) - Projet de tableau de suivi des avis des services et PPA et MRAe. - C.R. des entretiens du C.E. avec le SMAA

Monsieur le Président,

L’enquête publique citée en référence s’est déroulée du 5 octobre au 4 novembre 2020 inclus, conformément aux dispositions de l’arrêté communautaire l’ayant prescrite.

Tout au long de la démarche, j’ai été en contact, en tant que de besoin, avec vous-même ainsi qu’avec les personnes que vous avez désignées à cet effet, Monsieur Viau (Vice-président) et Madame Ginestous (Fonctionnaire chargée du suivi du projet)

J’ai également rencontré ou échangé avec tous les maires de la CCHB, ainsi que d’autres institutionnels et personnes ressources.

PROCÈS-VERBAL DE SYNTHÈSE

Conformément aux dispositions de l’article R.123-18 du Code de l’Environnement et dans le délai de huit jours après la fin de l’enquête, je vous remets ci-après le procès-verbal de synthèse, soit :

1 - Avis des Services, PPA et MRAe : Le présent procès-verbal ne reprend pas ces avis émis avant l'enquête puisque ces documents, assortis de vos propositions de réponses, figuraient en pièce III du dossier mis à disposition du public.

 Le choix du mode de réponse vous appartient, cependant sur ce point, votre mémoire en réponse - sous forme de tableau - pourra soit confirmer ou préciser les réponses positives que vous avez produites en pièce IV du dossier d’enquête.

2 - Observations du public :

Ces observations sont regroupées ci-après par thèmes, classés sans ordre significatif. Les références aux observations ne sont qu’indicatives et c’est donc sur l’ensemble des productions des registres (N° 1 à 59) et de leurs résumés que doit être basé le mémoire en réponse.

Réf. Thèmes des demandes ou remarques

A Zonages des documents d’urbanismes : Demandes de reclassement de fonciers en zones urbaines par modifications de zonages des PLU approuvés et demandes d’insertion de fonciers en zones urbaines dans le futur Plan Local d’Urbanisme Intercommunal.

Voir observations N° 1, 2, 3 (Contestation sur légalité d’approbation PLU), 5, 14, 15, 16, 33, 34, 37, 39, 41, 42, 44, 46, 51 et 52

B SCoT et PLUi : Sollicitations communales concernant le projet de SCoT, les modalités de mise en conformité des PLU approuvés avec le SCoT et l’élaboration du futur PLUi.

Voir observations N° 33 et 34 (Pouzac), 37 (Mérilheu), 49 et 50 (Gerde), 56, 57 et 59 (Montgaillard)

20 21 C Réserves foncières : Demandes de création de réserves foncières agricoles accessibles à tous sans priorité pour les unités agricoles les plus importantes. Demandes de création de réserves foncières proches des agglomérations destinées au maraîchage, à la transformation des denrées alimentaires au profit des consommateurs locaux.

Voir observations N° 8, 53, 54 et 55

D Mobilités douces : Demandes de densification et de maillage des réseaux verts destinés aux trajets utiles de la vie courante et aux loisirs avec limitation de l’usage des véhicules à moteur thermique. (Notamment en zones naturelles)

Voir observations N° 6, 7, 9, 10,13, 28, 31, 40 et 48.

E Secteur touristiques et hébergements : Demande d’intégration dans le projet d’un ensemble de propositions liées à la rationalisation de la fréquentation touristique et sportive, selon listings d’observations référencées N° 17 et 18 et de l’observation 35.

F Volet scolaire : Demande de mise à jour de l’état des lieux, d’évocation de l’avenir en cas de transfert ultérieur de la compétence à la CCHB et d’examen des statuts des établissements hors contrat.

Voir observations N° 19, 20 et 21

G Services publics : Le projet évoque la recherche d’économie en matière de charges des services publics, alors que de nombreux relais locaux ont déjà disparu. L’attention est attirée sur la nécessité du maintien des services de proximité existant actuellement, notamment hospitaliers.

Voir observations N° 22 et 23

H Enjeu climatique : Demande d’approfondissement de cet enjeu compte tenu des évolutions du climat, cet enjeu transversal doit être approfondi. (Agriculture, tourisme, mobilité…)

Voir plus particulièrement l’observation N° 25. À noter que ce sujet est aussi évoqué sur plusieurs autres productions du public et des PPA.

I Tourisme 4 saisons : Ce volet également transversal a fait l’objet de plusieurs propositions

Voir plus particulièrement les observations N° 27, 35, 36 et 47.

J Réhabilitation de la voie ferrée Tarbes/Bagnères : Ce volet qui est estimé insuffisamment développé dans le dossier projet, a fait l’objet de plusieurs remarques et propositions.

Voir plus particulièrement les observations N° 10 et 28 (FNE).

K Développement des télécommunications : Le SCoT devrait évoquer les modes d’améliorations des télécommunications - notamment 5G - en tenant compte des effets négatifs que pourraient avoir ces modernisations Voir observations 29 et 43. L Biodiversité, équilibres entre zones : urbaines, centre villes, agricoles, naturelles et respect des paysages : Ces aspects transversaux ont fait l’objet d’observations au sein des avis des services et des PPA. Ils ont également été fréquemment évoqués par le public qui souhaite que ce soient des axes forts du projet de SCoT. Voir plus particulièrement les observations 4, 11, 12, 38, 40 et 45

M Estimation de la croissance démographique justifiant notamment l’augmentation des superficies des zones urbaines et des logements : Ce point important qui conditionnera le développement du territoire via le futur PLUi, est apparu optimiste. Voir plus particulièrement les observations 24 et 26, mais également et notamment l’avis de la MRAe.

N Infrastructures routières structurantes : Le SCoT n’évoque pas les projets avancés ou envisagés, tels que la déviation de Campan et le barreau routier au Sud de Montgaillard (Echanges la RD 8 et RD 935 et 937) Information orale (Campan) et observation N° 58

O Participation en continu du public aux projets de territoires : Il ressort des productions associatives qu’il serait utile sur ce sujet, que soit créé au niveau local, un groupe de travail permanent d’usagers à vocation consultatif incluant des personnes ressources. Voir plus particulièrement l’observation FNE N° 32

 Le choix du mode de réaction vous appartient. Toutefois sur ce point, vous pourrez par exemple réagir poste par poste de A à O dans le même ordre et de préférence sans annexes. (Viser plutôt si nécessaire les documents du dossier projet) Dans votre développement vous pourrez viser (Sans avoir à les reprendre textuellement) des réponses qui figurent dans vos accords de suivi des avis des Services, PPA et MRAe. (Cas du poste L, par exemple.) Vos réactions figureront en totalité dans les annexes de mon rapport. Néanmoins, et afin de faciliter leur insertion dans le chapitre des analyses des observations, il serait très apprécié que chacune (de A à O) soit résumée en 8 à 10 lignes ou moins, en sus de leur développement complet.

3 - Questionnements complémentaires du commissaire enquêteur :

21 22

I Augmentation de la population de l’ordre de 850 âmes sur 18 années :

Constats : Le projet prévoit une croissance démographique. Les émetteurs d’avis différents et certains porteurs d’observations estiment que cette perspective est optimiste. L’intégration d’une courbe d’évolution (Pas forcément linéaire) dans le Document d’Orientation et d’Objectif permettrait - lors de l’élaboration du PLUi - d’étudier la définition des zones urbaines et des besoins en unités d’habitat de façon progressive et d’évaluer le moment venu le SCoT et le PLUi, préalablement à leurs éventuelles révisions.

Question a) : Depuis l’arrêt du projet de SCoT, y-a-t-il eu des évènements nouveaux pouvant conforter vos estimations d’augmentation prochaine de la population ?

Question b) : Le DOO ne pourrait-il pas clairement indiquer des objectifs intermédiaires de croissance démographique afin de disposer de critères utiles pour l’élaboration du PLUi, critères susceptibles d’être révisables au fur et à mesure des évolutions ? (De la population et par voie de conséquence des besoins de logements nouveaux)

II Programmation du PLUi :

Constat : Si le principe des estimations intermédiaires de la démographie était retenu, le premier palier pourrait correspondre au délai de 6 ans envisagé pour l’évaluation du SCoT, mais également pour l’évaluation de l’application du PLUi.

Question : Pouvez-vous établir le calendrier prévisionnel d’élaboration du PLUi ? (Dates des délibérations d’engagement de la démarche, du choix du bureau d’études, d’arrêt du projet et de son approbation)

III Programme d’Actions de Préventions des Inondations : (PAPI)

Constat : À la suite d’entretiens en cours d’enquête convenus entre le commissaire enquêteur et la chargée de mission du Syndicat Mixe Adour Amont (Compétence PAPI) un relevé des avis du SMAA a été établi. Il suggère diverses mises à jour du RP et rappelle surtout les règles d’encadrement du développement urbain afin de limiter l’exposition des populations aux risques (Notamment d’inondation)

Question : Pouvez-vous réagir à ces avis ?

IV Plan de Prévention des risques Naturels :

Constats : Les PPRi établis par l’État se superposent et s’imposent de façon prépondérante sur les documents règlementaires des PLU en vigueur. Concernant plus particulièrement les secteurs inondables de l’Adour et de ses affluents, ces documents seront nécessaires pour l’étude du PLUi.

Question : Par rapport au planning prévisionnel de l’élaboration du PLUi (Selon la réponse au point II ci-dessus), à quelle date la CCHB estimerait-elle utile, de disposer de PPRi aux mieux approuvés, voire révisés ou harmonisés, tout au moins sur les secteurs à fort enjeu urba ?

V Surface à programmer en extension liée à des projets :

Constat : Le projet prévoit à terme de réserver une zone de 5 hectares pour une infrastructure agro-alimentaire d’ampleur dans le secteur Nord.

Question : Depuis l’arrêt du projet fin 2019, y-a-t-il des évolutions en matière de projets de ce type dans ce secteur ?

VI Voiries départementales structurantes :

Constats : La RD 935 dessert principalement le territoire de la Haute Bigorre depuis Tarbes. Chaque commune traversée a instauré le (ou les) régime (s) de priorité en fonctions de ses contraintes.

Question : Les relations d’aménagement du territoire avec la CATLP ne pourraient-t-elles pas intégrer (en liaison avec les communes concernées et le gestionnaire départemental) une réflexion en vue d’harmoniser les régimes de priorité sur cet axe ?

 Le choix du mode de réaction vous appartient. Sur ce point 3, vous pourrez par exemple réagir question par question de I à VI dans le même ordre et de préférence sans annexes. Dans votre développement vous pourrez viser (Sans avoir à les reprendre textuellement) des réponses qui figurent dans vos accords de suivi des avis des Services, PPA et MRAe ou dans vos réactions aux observations du public (Point 2) Vos réactions figureront en totalité dans les annexes de mon rapport. Toutefois, et afin de faciliter leur insertion dans le chapitre des analyses des observations, il serait très apprécié que chacune (de I à VI), soit résumée en 8 à 10 lignes, en sus de leur développement complet.

Selon les dispositions codifiées, votre mémoire en réponse devra me parvenir dans un délai de 15 jours, soit au plus tard le samedi 27 novembre 2020. Il va de soi que durant ce délai, vous pouvez me contacter en tant que de besoin. Compte tenu des dispositions Covid-19 en vigueur, votre réponse pourra m’être transmise par voie électronique. Je vous prie de croire Monsieur le Président, à l’expression de ma considération distinguée. Le commissaire enquêteur,

C. F. 22 23 b) Mémoire en réponse de la CCHB :

Il a été reçu le 24 novembre 2020, soit dans le délai légal de15 jours après la remise de la synthèse des observations. Il figure intégralement en annexe unique à la suite du présent rapport et de ses conclusions.

Ce mémoire comprend les réponses aux avis des services PPA et MRae, aux observations du public et aux questionnements du commissaire enquêteur.

V - Analyse des observations

Préambule :

Il ressort des échanges informels avec le public et des observations déposées, qu’un très faible nombre de personnes a pris connaissance de la totalité du contenu du dossier.

Parmi les productions du public, beaucoup portent sur les mêmes sujets.

Ainsi, les analyses des productions du public sont effectuées de façon groupée et transversale en faisant toutefois référence à toutes les observations via la numérotation.

L’ensemble des analyses s’appuient sur les avis des services, PPA et MRAe, sur les observations du public, ainsi que sur les réactions de la CCHB telles que figurant dans son mémoire en réponse.

Analyses

a) Analyse des avis, remarques et observations produites par :

La CDPENAF, l’État (DDT), le Comité de Massif, le Parc National des Pyrénées, la CCI, le Conseil Départemental, le Commission Locale de l’Eau, Nature en Occitanie, l’INAO, le Conseil Régional et la Communauté de Communes du Plateau.

Rédigées sur un ensemble d’une centaine de pages (Environ 150 sujets évoqués) et figurant dans le dossier d’enquête, ces réactions ont été fort utiles pour l’appropriation du dossier par le commissaire enquêteur. Elles se décomposent en trois volets principaux.

 Mise à jour et rectificatifs au niveau du rapport de présentation : Il s’agit de remarques très opportunes, de mises à jour et d’adaptations sur la forme. Ce besoin en rectifications se justifie par le fait que projet de SCoT s’est déroulé sur une très longue période, durant laquelle il y a eu de nombreuses évolutions.

 Évocation de sujets ne portant pas directement sur le SCoT : Cela concerne des remarques qui relèvent soit de la planification PLU ou PLUi, voire même de l’application du droit des sols. Il s’agit de remarques utiles, mais supplétives.

23 24  Sujets portant directement sur le projet : Plus particulièrement sur les prescriptions et recommandations du Document d’Orientations et D’objectifs.

Après étude et analyse de cet ensemble d’avis émis avant l’enquête, puis des propositions définitives de la CCHB à la suite de la remise de la synthèse des observations, le commissaire enquêteur estime que l’annonce de suivi par la CCHB de 88 des propositions (1) issues des consultations préalables à l’enquête, est très satisfaisant.

(1) Voir le tableau en Annexe unique de ces propositions réparties selon la destination des pièces du dossier (Rapport de présentation, PADD et DOO)

Ce suivi, démontre ainsi le bien-fondé des procédures et sera en conséquence de nature à parfaire le projet

b) Analyses des productions du public :

Regroupées par thèmes dominants de A à O, elles portent sur les observations N° 1 à 59 du tableau inséré au chapitre ci-dessus III § B. Certaines rejoignent des avis évoqués au § a) ci-dessus.

A - Zonages des documents d’urbanismes : Réponse de la CCHB : Demandes de reclassement de fonciers en zones urbaines par modifications de zonages des PLU approuvés et demandes d’insertion de fonciers en zones La classification des parcelles urbaines dans le futur Plan Local d’Urbanisme en zones urbanisées (U) ou à Intercommunal. urbaniser (1AU et 2AU) n’est Voir observations N° 1, 2, 3 (Contestation sur légalité pas du ressort du SCoT mais d’approbation PLU), 5, 14, 15, 16, 33, 34, 37, 39, 41, 42, 44, du PLU ou du PUI 46, 51 et 52

Analyse du commissaire enquêteur : La réponse de la CCHB est exacte. Toutefois, il n’est pas anormal que les possesseurs de biens fonciers se soient intéressés au projet de SCoT, que ce soit pour exprimer leur désaccord sur les PLU actifs, ou pour déclarer (par anticipation sur la démarche suivante) leurs intentions d’intégrations de fonciers au sein des périmètres du futur PLUi, lequel devrait être engagé dès l’année 2021. Cet ensemble d’observations (Hors sujet du projet de SCoT) ne sera donc pas repris dans les conclusions du commissaire enquêteur. Cependant, concernant l’élaboration du PLUi, la CCHB, a décidé d’ouvrir prochainement (dans chaque commune) un registre qui permettra au public de formuler de observations, de poser des questions et d’apporter ses contributions. Une adresse mail dédiée sera également réservée à ces démarches du public.

Il est donc vivement recommandé aux personnes dont les N° d’observations sont rappelés ci-dessus, de les transcrire le moment venu sur les registres qui seront ouverts à cet effet ou via l’adresse électronique dédiée.

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B- SCoT et PLUi : Réponse de la CCHB : Sollicitations communales concernant le projet de SCoT, les modalités de La loi est claire sur le sujet : les PLU doivent être mise en conformité des PLU mis en Compatibilité (et non pas en conformité) approuvés avec le SCoT et avec le SCoT dans un délai de 1 an, sauf dans le l’élaboration du futur PLUi. cas où cela oblige à une reprise importante du projet du PLU. Dans ce cas, l’échéance est portée Voir observations N° 33 et 34 à 3 ans. (Pouzac), 37 (Mérilheu), 49 et 50 L’élaboration d’un PLUI devra tenir compte du (Gerde), 56, 57 et 59 (Montgaillard) SCoT et s’inscrire dans cette logique de compatibilité.

Analyse du commissaire enquêteur : « Les principes directeurs » d’élaboration du PLUi devront s’appuyer prioritairement sur les prescriptions et sur les recommandations du SCoT. Toutefois, il va de soi que lors de leurs définitions, les modalités d’intégration des PLU actifs et de la Carte Communale de Mérilheu devront être examinées. Cela afin de satisfaire aux dispositions réglementaires, telles qu’indiquées ci-dessus dans la réponse de la CCHB. Le projet de SCoT y faisant référence, ce sujet ne sera pas repris dans les conclusions du C.E., puisqu’il s’inscrira ultérieurement dans les ordres du jour des réunions préalables à l’élaboration du PLUi. Compte tenu qu’il s’agit de demandes de municipalités dont les représentants sont également élus communautaires, la CCHB est invitée en liaison individuelle avec chacun d’eux, à procéder à un « approfondissement » de ces demandes en amont des démarches d’études du PLUi.

C- Réserves foncières : Demandes Réponse de la CCHB : de création de réserves foncières Le SCoT n’a pas pour compétences de créer des agricoles accessibles à tous sans réserves foncières pour l’agriculture. Tout au plus priorité pour les unités agricoles les il peut en recommander le principe. plus importantes. Dans le même sens, le SCoT n’a pas pour Demandes de création de réserves compétences de privilégier tel ou tel produit foncières proches des agglomérations destinées au agricole ni forme d’agriculture. Tout au plus il peut maraîchage, à la transformation des demander un fléchage des parcelles proches des denrées alimentaires au profit des zones urbaines pour des cultures maraîchères, consommateurs locaux. mais ce cas est surtout adapté aux grandes villes Voir observations N° 8, 53, 54 et 55 et agglomérations urbaines.

25 26 Analyse du commissaire enquêteur : Ce sujet émerge de plus en plus fréquemment lors des enquêtes publiques d’urbanisme notamment au niveau des zonages des PLU. Il a également été ressenti dans le secteur hors plaine de Bagnères confronté à différents modes d’agriculture (Exploitation traditionnelle, Exploitation mixte de montagne, élevage, polyculture production maraîchère bio ou traditionnelle…), mais aussi à la pluriactivité. Concernant le périmètre de la CCHB, il est vrai que certains secteurs proches de l’Adour sont historiquement à vocation maraîchère (Oignons de Trébons, carottes d’Asté…) Dans le cadre du SCoT, la réponse ci-dessus de la CCHB est juste. Toutefois, il est souhaité qu’il soit tenu compte des productions maraîchères familiales ou professionnelles. Cela au moins à l’échelle des besoins locaux afin de favoriser les circuits courts, et plus selon les demandes qui émergeront lors de l’étude du PLUi À cet effet, ce volet pourra être étudié ultérieurement lors de l’élaboration du PLUi, puisque les zonages peuvent délimiter des secteurs de maraîchages d’envergure, voire de jardins familiaux.

D- Mobilités douces : Demandes de Réponse de la CCHB : densification et de maillage des Cet aspect-là est déjà dans le dossier. Des réseaux verts destinés aux trajets compléments seront apportés avec le projet de utiles de la vie courante et aux loisirs réhabilitation de la ligne ferrée Tarbes - Bagnères avec limitation de l’usage des (voir avis N° « J »). véhicules à moteur thermique. (Notamment en zones naturelles) Voir observations N° 6, 7, 9, 10,13, 28, 31, 40 et 48.

Analyse du commissaire enquêteur : Il n’est pas surprenant, voire très satisfaisant, de constater que le public ait ciblé ce point fondamental portant sur les nouveaux modes de déplacements. Toutefois, le projet de SCoT en tient compte, voir page 48 et 49, § : La cohérence entre urbanisation et réseaux de déplacements. Voir notamment action 2 « Création d’un réseau de liaisons douces, tant touristiques qu’urbaines…répondre aux besoins d’autonomie de la jeune population non motorisée et développer le déplacement durable… ».

Voir également le § Urbanisation et mobilité : «...favoriser l’usage du vélo ou de la marche…itinéraires directs vers les centres villes bourgs et quartiers….des repères qui permettent de faciliter la pratique des déplacements… »

À cet effet, le DDO intègre à la page 48 la prescription générale (N°39) de cohérence entre urbanisation et réseaux de mobilité et à la page 41, la recommandation (N°28) d’accessibilité par les modes doux aux aires de covoiturage.

En outre et comme indiqué notamment par la CCHB en réponse aux avis de l’État (Voir en annexe unique, point 2 « Mobilité »), une recommandation sera ajoutée concernant les liaisons douces entre les centralités et les futures OAP du PLUi. (Orientation d’Aménagement et de Programmation)

26 27 Le schéma prend donc en compte le sujet des liaisons douces, dont il conviendra de tenir compte dans les plans de déplacements en cours d’études et documents d’urbanisme à venir. Il va de soi que les cheminements doux - que ce soit en agglomération ou en zones agricoles et naturelles - devront être assortis d’une réglementation d’usage. Cela afin d’assurer la sécurité, mais également le respect des usagers et de l’environnement. En conclusion il peut être dit que le projet de SCoT intègre les mobilités douces au sein de l’aménagement du territoire. Une recommandation supplémentaire sera toutefois ajoutée concernant les liaisons entre les OAP et les centres urbains.

En outre, en réponse complémentaire sollicitée par le C.E., la CCHB indique qu’un groupe de travail portant sur le « Plan global de déplacements de la CCB » est activé depuis plusieurs mois. Ses axes de réflexion concernent les offres de mobilité sur et en relation avec le territoire, l’offre de transport collectif, les modes actifs, le covoiturage et les dispositifs intermodaux, le déplacement des publics vulnérables, les pratiques alternatives de l’automobile, l’accompagnement des employeurs, et la réutilisation de la voie ferroviaire.

Il peut donc être dit que le projet de SCoT intègre bien les demandes du public concernant l’ensemble des modes de déplacements de demain, et plus particulièrement les mobilités douces.

E- Secteurs touristiques et Réponse de la CCHB : hébergements : Le projet du SCoT a bien repris le projet de la Demande d’intégration dans le communauté de communes en matière de projet d’un ensemble de diversification et de tourisme des 4 saisons. Cette propositions liées à la remarque est cohérente avec la volonté du SCoT rationalisation de la fréquentation mais ouvre plus la voie à un projet de développement touristique et sportive, selon économique du tourisme. listings d’observations référencées N° 17 et 18 et de l’observation 35.

27 28 Analyse du commissaire enquêteur : (Sur E- Secteurs touristiques et hébergements) Sur ce sujet également, le public a produit d’une part des remarques et des propositions souvent proches de l’opérationnel, certes intéressantes, mais qui dépassent le cadre d’un « document/schéma », tel que le SCoT. Il a également produit des remarques et propositions opportunes qui figurent déjà dans le projet et notamment dans le DOO.

Comme indiqué dans le dossier, le SCoT doit porter une vision stratégique et partage de l’avenir du territoire en mettant en cohérence les politiques publiques locales. Il doit également inscrire un développement territorial équilibré et structuré dans une réponse aux enjeux environnementaux et énergétiques. Élaboré pour une période de l’ordre de 18 ans, il ne peut donc intégrer tous les projets structurants dont l’étude ultérieure devra s’appuyer sur le document d’urbanisme à venir, mais aussi sur les ajustements réguliers liés aux évolutions de la demande et de la diversité liée au tourisme.

Avec le SCoT qui porte sur l’ensemble du bassin touristique de la Hautes Bigorre, le développement territorial et les aménagements qui en découleront auront l’avantage de se réfléchir sur un large bassin d’accueil touristique. Cela avec le très louable objectif de rationaliser les investissements et leur exploitation, mais également en tenant compte de leur insertion raisonnable dans les milieux naturels.

Le Document d’Orientations et d’Objectifs du projet de SCoT traite largement du Développement de l’économie touristique (Page 59 à 65) en 3 paragraphes comportant des mesures relatives au :  Tourisme de montage,  Développement et à la diversification de l’activité thermale et de bien-être,  Tourisme rural,  Sports de pleine nature,  Accessibilité des sites,  Hébergement touristique,  Sites emblématiques de la Haute Bigorre. (Pic du Midi, Néouvielle-région des lacs, La Mongie , Tourmalet, Payolle…) L’ensemble de ces points se traduit par 9 prescriptions (N°50 à 59) et par 6 recommandations (N°33 à 39), ce qui confirme les termes de la réponse de la CCHB.

Toutefois et afin de tirer profit - le moment venu - de la démarche d’enquête, la CCHB pourra ouvrir « une banque de données », intégrant les présentes productions du public plus particulièrement celles liées à l’opérationnel.

F- Volet scolaire : Réponse de la CCHB : Demande de mise à jour de l’état En matière d’établissements scolaires, le diagnostic des lieux, d’évocation de l’avenir sera actualisé et mis à jour pour corriger en cas de transfert ultérieur de la d’éventuelles erreurs de statut de certains compétence à la CCHB et établissements. L’examen des statuts des d’examen des statuts des établissements hors contrat. établissements hors contrat, dans la perspective d’une future (?) prise de compétence de la Voir observations N° 19, 20 et 21 Communauté de Communes ne relève absolument pas de la compétence du SCoT.

28 29 Analyse du commissaire enquêteur : (Sur F- Volet scolaire) Comme le précise la CCHB dans sa réponse portant sur l’état des lieux/diagnostic, établi en début de démarche, les observations ci-dessus concernant les mises à jour factuelles sont très opportunes. La durée d’élaboration du projet explique cette situation. En sus d’apporter des précisions au dossier, les situations géographiques réelles des établissements permettent de fournir des éléments précis notamment dans le cadre de l’organisation des transports scolaires.

G- Services publics : Le projet Réponse de la CCHB : évoque la recherche d’économie La perspective de confortement de l’armature urbaine en matière de charges des avec l’identification des polarités et de leurs vocations services publics, alors que de répond déjà bien à ces questions. nombreux relais locaux ont déjà Sur la question de la disparition ou du maintien des disparu. L’attention est attirée sur la nécessité du maintien des services publics, le SCoT n’a pas de compétences services de proximité existant propres sur ce sujet. Une phase pourra être ajoutée actuellement, notamment dans le PADD sur ce thème. hospitaliers. À noter que la communauté de communes de la Voir observations N° 22 et 23 Haute Bigorre accueille une Maison France Services

Analyse du commissaire enquêteur : La fermeture des services publics locaux n’est pas spécifique au secteur de la CCHB. Elle a le plus souvent découlé de dispositions législatives d’application nationale, mais également des évolutions en matière de l’usage des communications modernes.

Il peut certes être regretté, que certains services aient été regroupés au chef-lieu, mais en contrepartie de nombreuses missions d’État (au service du public) ont été transférées aux collectivités territoriales, dont les sièges restent proches des habitants.

S’agissant des services hospitaliers situés sur la commune de Bagnères, il est évident que la maîtrise d’ouvrage du SCoT ne peut directement agir sur ses missions.

Toutefois, il est nettement apparu lors du débriefing des avis du public, que le maintien des activités de ce service public est au centre de ses préoccupations.

De ce fait, la proposition de la CCHB d’évocation du sujet des services public sur le PADD est à suivre.

H- Enjeu climatique : Réponse de la CCHB : Demande d’approfondissement L’armature urbaine avec le confortement des polarités, de cet enjeu compte tenu des avec l’incidence de la réduction des trajets domicile-travail évolutions du climat, cet enjeu et domicile-courses, la diminution de la consommation de transversal doit être approfondi. l’espace avec la préservation maximale des surfaces (Agriculture, tourisme, mobilité…) agricoles et des surfaces naturelles œuvrent déjà dans le sens de ces préoccupations ;

29 30 Analyse du commissaire enquêteur : (Sur H- Enjeu climatique) Il s’agit d’un sujet transversal qui ne concerne pas seulement le périmètre du SCoT. La réponse du maître d’ouvrage CCHB confirme que ce point a été pris en compte sur l’ensemble des axes du projet.

Il est traduit dans le DOO sous forme de recommandation (N°17 pages 24 et 25 encourageant les documents d’urbanisme à intégrer les réflexions d’aménagements dans leur contrainte en vue de la limitation des gaz à effets de serre. (Adéquation des besoins en eau potable avec les ressources, épuration, économies d’énergies dans les bâtiments, dans les transports, incitations aux mobilités douces…)

Il est vrai que ce sujet ne peut être ignoré, notamment lorsqu’il s’agit de préplanifier le devenir d’un territoire à moyen ou long terme. Toutefois, il est difficile à ce jour d’avoir toutes les certitudes sur les évolutions climatiques à moyen terme.

Lors de l’évaluation du SCoT (Six années après son approbation), l’état des lieux et le savoir sur ce sujet aura vraisemblablement évolué, ainsi que la législation afférente.

En outre, le vécu du SCoT et l’élaboration simultanée du PLUi ont apporté des éléments qui permettront d’intégrer au mieux ce sujet lors de la révision du SCoT.

En conclusion, il peut être dit que le projet n’a pas ignoré ces aspects de l’aménagement.

I-Tourisme 4 Réponse de la CCHB : saisons : Les propositions émises sont intéressantes et ont déjà fait l’objet de Ce volet propositions. Pour l’instant, le SCoT a créé un cadre règlementaire que également le prochain PLUI ou que d’autres démarches de la Communauté de transversal a fait communes et ses partenaires vont maintenant pouvoir approfondir. l’objet de plusieurs propositions Les thèmes à travailler dans le cadre du PLUI pourront être, entre autres choses : Voir plus Prise en compte des modes de vie et attentes des nouvelles particulièrement générations, (montée en puissance des sports de pleine nature), les observations N° 27, 35, 36 et Volonté d’irrigation de l’ensemble du territoire, 47. Complémentarité Sport /Bien-être dans le sens du « Plan National pour la Santé ».

Analyse du commissaire enquêteur :

La réponse de la CCHB n’entraîne pas de commentaire, si ce n’est pour confirmer que le SCoT est un schéma d’ensemble et non un plan/projet. Voir également l’analyse du poste E ci-dessus « Tourisme et hébergements »

30 31 J- Réhabilitation de la voie Réponse de la CCHB : ferrée Tarbes/Bagnères : Effectivement, les études de réhabilitation sont en cours, Ce volet qui est estimé ce qui n’était pas le cas au moment de l’arrêt du SCoT. insuffisamment développé dans le dossier projet, a fait Le diagnostic socio-économique va donc intégrer cet l’objet de plusieurs remarques élément et ce qui pourra être extrait des 1ers travaux et propositions. quand ils existeront officiellement. Cette démarche va dans le bon sens et pourra être pleinement capitalisée et Voir plus particulièrement les intégrée dans le cadre de la déclinaison du SCoT par le observations N° 10 et 28 (FNE). projet du PLUI.

Analyse du commissaire enquêteur :

En sus de la réponse de la CCHB ci-dessus faisant état des évolutions récentes, notamment l’attribution pour les études d’une aide d’État, il convient d’indiquer que ce projet structurant porte sur deux territoires. Celui de la CCHB au Sud et celui de la CATLP (Communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes- Pyrénées) au Nord. Le dialogue déjà engagé entre les deux entités territoriales devrait se traduire par un mode de maîtrise d’ouvrage en vue de conjuguer les intérêts respectifs des deux structures et de passer au stade conceptuel.

Si ces études aboutissent à la possibilité technique et financière, mais aussi aux décisions politiques (Fret et public, ou les deux) de rendre ce projet opérationnel, il ne faut pas ignorer d’autres aspects, plus particulièrement en ce qui concernerait un « service voyageurs ». Car au-delà de la remise en état des infrastructures ferroviaires proprement dites, il conviendra notamment de tenir compte :

- Du rétablissement des passages à niveau notamment pour la circulation départementale et communale. (Réglementations nouvelles, notamment celles liées à la sécurité préventive).

- De la conjugaison de ce réseau avec les itinéraires cyclables. (Point également sollicité lors de l’enquête publique).

- Des indispensables liaisons intermodales aux départs et arrivées de la ligne et aux éventuels autres points d’arrêt.

C’est toutefois au niveau de l’élaboration du PLUi qu’il conviendra de définir notamment à Bagnères-ville, les secteurs fonciers à réserver nécessaires à ce projet. (En fonction des types d’usages que pourraient avoir ce réseau ferré. (Marchandises ou voyageurs, ou bien les deux) Il faudrait donc pour cela que les études de remise en service de la voie ferrée soient, le moment venu, suffisamment avancées.

31 32

K-Développement des Réponse de la CCHB : télécommunications : S’il est bien stratégique pour le territoire, le SCoT ne Le SCoT devrait évoquer les possède pas de compétence propre sur le sujet et la modes d’améliorations des communauté de communes n’a pas « la main » sur les télécommunications - différents opérateurs. notamment 5G - en tenant Le département déploie actuellement la fibre. compte des effets négatifs que pourraient avoir ces Pour le reste, le SCoT n’a pas compétence à privilégier un modernisations mode ou un autre (4G ou 5G) et il s’agit d’une réflexion nationale pour laquelle la CCHB ne peut pas peser. Voir observations 29 et 43.

Analyse du commissaire enquêteur : Concernant l’aménagement numérique, le projet de SCoT est évoqué pages 65 à 68 du Document d’Orientations et d’Objectifs. Il évoque l’attractivité du territoire (Particuliers et entreprises) et rappelle que le projet de très haut débit a pour objectif de couvrir la plupart des zones urbanisées de la CCHB à l’horizon 2022. (Carte détaillée par zones l’appui, page 66). Ainsi, le CCO indique que l’aménagement numérique doit être pris en compte dans l’étude des documents d’urbanisme. Il définit en outre une stratégie de développement du THD via la constitution d’un patrimoine de fourreaux. Deux prescriptions (N°60 et 61) et deux recommandations (N°40 et 41) portent sur les généralités, le déploiement des réseaux numériques (programme et travaux de voirie) ainsi que des dispositions à prendre en compte sur ce sujet lors de l’élaboration des PLU (i)

S’agissant de la 5G, « le pour ou contre » et « la balance entre ses effets positifs et négatifs » est un problème général, qui n’a donc vocation à être arbitré au stade du SCoT. Il pourra cependant être évoqué lors des études du PLUi, d’autant plus qu’à ce moment-là les argumentaires (pour ou contre) auront probablement évolué.

L-Biodiversité, équilibres entre zones : Réponse de la CCHB : urbaines, centre villes, agricoles, Cette thématique a fait partie des naturelles et respect des paysages : préoccupations et des priorités mises en Ces aspects transversaux ont fait l’objet avant par l’élaboration du SCoT. Ainsi, le d’observations au sein des avis des services SCoT a décliné l’outil TVB qui constitue et des PPA. Ils ont également été fréquemment évoqués par le public qui l’outil règlementaire de niveau SCoT pour la souhaite que ce soient des axes forts du préservation de la biodiversité. projet de SCoT. C’est donc bien l’un des axes forts du projet, pour lequel les discussions ont été Voir plus particulièrement les observations 4, nombreuses et les choix forts. 11, 12, 38, 40 et 45

Analyse du commissaire enquêteur :

L’analyse ne peut que confirmer la réponse de la maîtrise d’ouvrage du SCoT. Les observations émises par le public sont certes de bon aloi, cependant et conformément à la réponse ci-dessus, il peut être dit que cet ensemble de sujets concernant la prise en compte

32 33 de la biodiversité et du respect des zones naturelles et agricoles, a été le socle de l’élaboration du document.

Il ne s’agit pas seulement ici de l’avis du commissaire enquêteur, mais du simple constat suite à la lecture du dossier.

Le DOO, document conclusif rédigé sous forme synthétique, consacre 36 de ses 67 pages (hors annexes) à cet ensemble de sujets, ce qui est bien normal puisque le SCoT doit notamment répondre aux dispositions de la loi (ENE) du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour l’Environnement. Ainsi, de la page 9 à la page 45 le DOO fixe sur ces thèmes 36 prescriptions et 26 recommandations.

Même si le dossier est riche au niveau du traitement de cet ensemble de sujets, les productions du public s’y rapportant (dont la plupart rejoignent celles de PPA) sont rassurantes. Elles confortent la pris en compte de l’environnement dans son ensemble.

Toutefois, le public le plus attaché aux notions d’écologie pourra estimer que le SCoT devrait « aller encore plus loin » en ce qui concerne la sauvegarde de la biodiversité et la protection des équilibres naturels. Nul ne peut lui donner tort dans la mesure où chacun reconnaît aujourd’hui les excès du passé en la matière et qu’il s’agit là d’une richesse à préserver absolument.

Il convient toutefois de trouver le bon compromis, sans oublier la place de l’être humain, le quel doit également pouvoir exister de façon raisonnable au sein du territoire.

Le fait que législation implique désormais la prise en compte des notions environnementales dans l’élaboration des documents de planification, accrédite les expressions du public en la matière.

Dans ce domaine, un SCoT établi pour près de 2 décennies reste heureusement perfectible. Ses orientations ne sont donc pas figées à long terme. Il s’agit cependant d’un document formel, mais périodiquement évaluable et révisable, ce qui n’existait pas auparavant tout au moins pour le périmètre de la Haute Bigorre.

Les avis des PPA et du public, analysés et traduits en avis et conclusions vont déjà permettre d’améliorer le projet de SCoT sous l’angle environnemental, avant qu’il soit proposé à l’approbation du Conseil Communautaire de la CCHB.

Ensuite, si approbation, les orientations du SCoT serviront de base à l’établissement du PLUi dont l’élaboration intégrera deux phases qui permettront au public (à titre individuel ou associatif) d’intervenir, soit :

- La phase de concertation. (Avant l’arrêt du projet) - L’enquête publique. (Entre l’arrêt du projet et sa soumission à approbation) - Ceci rappelle et signifie que le public de façon individuelle, associative de droit ou de fait, ne sera pas absent de la démarche.

33 34

M-Estimation de la croissance Réponse de la CCHB : démographique justifiant La perspective est justifiée par la volonté de notamment l’augmentation des développement économique et pour soutenir superficies des zones urbaines et l’ambition économique du territoire. des logements : Pour mémoire, cette perspective a déjà été ajustée Ce point important qui conditionnera et réduite grâce à un partenariat étroit avec les le développement du territoire via le services de l’Etat. futur PLUi, est apparu optimiste. L’un des engagements de la Communauté de communes, pour répondre à une demande des Voir plus particulièrement les personnes publiques associées, sera de séquencer observations 24 et 26, mais également et notamment l’avis de la le projet (population et donc résidences principales MRAe. et donc surfaces) pour donner une visibilité à court- moyen terme sur les besoins des communes.

Analyse du commissaire enquêteur :

L’historique du déroulement de la démarche SCoT (très détaillé dans les pièces administratives du dossier d’enquête), montre que le projet de SCoT avait été arrêté une première fois en fin d’année 2018. Lors de la phase de consultations des PPA, les avis avaient notamment relevé que l’estimation de la croissance démographique paraissait optimiste, ainsi que les besoins en logements et en superficie foncière d’extension, qui en découlaient. Disposant depuis des « données populations INSEE » réactualisées, la CCHB a décidé de tenir compte de ces remarques et de remanier le projet. Cela en effectuant également une analyse plus fine afin de réduire des besoins en extension de nouvelles résidences et par voie de conséquences l’extension des zones urbaines. Le nouveau projet arrêté fin 2019 et soumis à la présente enquête maintien l’objectif d’augmentation de la population sur 18 ans, mais réduit de 17, 5 % le nombre total de logements.

Par rapport au projet 2018, cela se traduit par une diminution de l’ordre de 33 % des logements en extension et par voie de conséquence les extensions urbaines. (Moins 16, %).

Proj. 2018 Proj. 2019 Évolution Population + 854 h. + 854 h. =

Logements Total + 2 447 u. + 2 084 h. - 363 (Résidences Par remob. du bâti vacant 245 245 = principales Par densification 735 735 = et second.) Par extension 1467 1104 - 363

Extension Urbaines + 109 h. + 93, 5 h. - 15, 5 h. des zones Économiques + 9, 5 h. + 9 h. - 0, 5 h. D’équip. Tourist. + 5 h. + 5 h. =

Malgré cela, le commissaire enquêteur a noté que si cette réduction d’objectifs (projet 2019 par rapport à 2018) a fait l’objet d’un constat satisfaisant de la part des services de l’État, la MRAe au titre de son avis et la Fédération Nationale de l’Environnement (FNE 65) via leurs

34 35 contributions sur le registre d’enquête publique ont estimé que ces prévisions étaient encore trop élevées. Au vu des éléments du dossier tel qu’arrêté en 2019, et plus particulièrement dans le contexte actuel, s’il est difficile de justifier ou de contredire le mode de calcul de ces éléments, on peut être interrogatif sur ce que pourra être (ici et ailleurs) la croissance démographique portant sur une telle durée. Surtout en sachant que ce sont sur ces indicateurs que devraient logiquement s’appuyer les premières réflexions d’élaboration du PLUi.

Ce point ayant fait l’objet d’une question formelle du commissaire enquêteur, le présent commentaire se poursuivra au paragraphe suivant : « Analyse des réponses aux questionnements du C.E. (I-Augmentation de la population de l’ordre de 850 âmes sur 18 années)

N-Infrastructures Réponse de la CCHB : routières Les projets de déviations évoqués sont des projets qui n’ont pas structurantes : Le encore été programmés du point de vue technique et financier. SCoT n’évoque pas les projets avancés ou Encore incertains, il est donc difficile de les « graver » dans le envisagés, tels que la SCoT net de leur conférer un aspect « d’opposabilité ». déviation de Campan et Pour autant, le SCoT a vocation à évoluer et l’évaluation bilan le barreau routier au Sud qui doit réglementairement être conduite à l’issue de 6 années de Montgaillard d’application permettra de « lancer » une intégration si besoin (Echanges la RD 8 et RD est. 935 et 937)

Analyse du commissaire enquêteur :

Dans la formulation de son avis au titre de la consultation des PPA, le conseil départemental évoque l’intérêt que représenterait la réalisation d’un barreau routier au Nord de Montgaillard (Echanges RD8, 935 et 937), ainsi que le projet de détournement de Campan (Bourg) par l’Ouest.

Si les études concernant la déviation de Montgaillard ne sont pas suffisamment avancées, un avant-projet a été réalisé en ce qui concerne Campan.

L’avis du Département invite la commune de Montgaillard à « porter » ce projet de déviation, et souhaite que la commune de Campan « se positionne » sur ce projet de contournement afin qu’il puisse - le moment venu - figurer dans les documents de planification.

Ces deux sujets ont été évoqués durant l’enquête par le C.E. avec les municipalités concernées, et évidemment avec la CCHB. Le commissaire enquêteur estime qu’il aurait effectivement été utile que ces axes projetés puissent figurer sur le SCoT. Cependant au stade actuel des démarches, il apparaît difficile (voire juridiquement risqué) d’y retranscrire ces tracés sans qu’ils aient au moins pris en considération par un maître d’ouvrage.

35 36 Toutefois, ces projets qui ont vocation à évoluer « referont surface » au moment de l’élaboration du PLUi tout au moins pour Campan en raison du fait que ce nouvel axe se développerait en grande partie aux abords immédiats des zones urbaines. La présente enquête est donc une occasion de faire un état des lieux, afin que la CCHB impulse « un dialogue d’avenir » sur ce sujet avec les collectivités concernées. (Conseil Départemental et communes de Montgaillard et Campan.) À cet effet les bases des discussions pourraient s’appuyer sur les éléments suivants, sachant qu’il s’agit d’itinéraires départementaux structurants :

Commune de Montgaillard : Par observations formelles, la municipalité a évoqué ce point lors de 2 enquêtes publiques récentes. (PPRN 2019 et SCoT 2020) Ce souhait déviation se justifie notamment par l’inadaptation de la géométrie en plan et en profils (En long et en travers) de la RD 28 qui traverse le village de part en part et dont la circulation devrait s’augmenter à moyen terme lors du raccordement de la RD 8 entre Arcizac-Adour et Soues (Lourdes-Péage A64 Tarbes-Est et inversement). Il s’agit donc de logiques d’itinéraires et de sécurité routière urbaine. Vers TARBES

MONTGAILLARD RD 28 Vers TOURNAY RD 937 vers LOURDES L’Adour

RD 935 RD 8

Vers BAGNÈRES Projet de Barreau Routier

Ainsi, au titre de l’intérêt général, la municipalité de Montgaillard souhaite que le projet de barreau routier qui concerne des itinéraires départementaux structurants soit inscrit dans les programmes d’études du Conseil Départemental.

S’agissant de l’impact local, cette déviation rationaliserait la circulation urbaine sur la RD 28, plus particulièrement entre la RD 8 (Commerce Védère) et la RD97 à l’ouest de la commune.

La circulation sur ce tronçon (1 200 véhicule/jour) devrait s’intensifier à moyen terme.

36 37

Commune de Campan :

SUD La RD 935 qui dessert depuis Bagnères les grands sites (La Vers La Mongie, Pic du Midi…) et la Mongie routes des cols du Tourmalet et d’Aspin, traverse le Bourg de part en part.

La commune dispose d’un avant- projet de déviation par l’Ouest du Bourg.

La réalisation de cet itinéraire permettrait de rationaliser la circulation urbaine.

La création d’une déviation à l’Ouest pour au moins le sens de circulation montant, « soulagerait » la traversée du Bourg.

Le fléchage ci-contre représente seulement le Coté principe et non l’axe de Bagnères l’avant-projet.

Ce projet n’est donc pas suffisamment avancé pour figurer dans le SCoT. Il conviendra cependant qu’il soit évoqué au stade de l’élaboration du PLUi. Dans ce cas, il serait intéressant d’avoir des éléments concernant son emprise foncière.

O- Participation en continu du public aux Réponse de la CCHB : projets de territoires :

Le SCoT a bien été élaboré dans une Il ressort des productions associatives qu’il serait utile sur ce sujet, que soit créé au niveau local, un logique d’intégrer le public dans une groupe de travail permanent d’usagers à vocation logique de concertation. consultative incluant des personnes ressources. Cette concertation devra être poursuivie Voir plus particulièrement l’observation FNE N° et renforcée dans le cadre de 32 l’élaboration du PLUI.

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Analyse du commissaire enquêteur :

Comme indiqué en fin d’analyse du thème « L-Biodiversité, équilibres entre zones : urbaines, centre villes, agricoles, naturelles et respect des paysages », l’élaboration des documents d’urbanisme permet au public de s’exprimer officiellement deux fois, soit durant l’élaboration et ensuite après l’arrêt du projet.

L’expression du public dans son ensemble est donc non seulement souhaitée par le maître d’ouvrage, mais également fort utile.

L’expérience montre en général, notamment en ce qui concerne les PLU ou PLUi, que la majeure partie des observations ou des contributions reçues, concerne le statut des biens fonciers. Il s’agit donc de démarches personnelles tout à fait louables.

Souvent moins nombreuses, « les observations citoyennes » qui ont un regard sur la globalité de la démarche, émanent de personnes indépendantes initiées, ou le plus souvent d’associations dont les objets portent sur l’environnement ou sur l’ensemble des sujets de la territorialité. Ces démarches sont utiles.

La FNE 65 propose la création d’un « comité de suivi/pilotage…groupe de travail » externe afin d’accompagner localement les démarches d’urbanisme. (Phases d’élaborations, de suivis, d’évaluations…).

Les dispositions codifiées ne s’y opposent, pas dès lors que les travaux et la production des contributions de ce type de « groupement » sont à vocation participative, sans ingérence dans les missions de la collectivité.

Le commissaire enquêteur estime qu'il peut s'agir d'un mode utile d'expression du public, et suggère en conséquence à la CCHB, d'examiner la suite qui pourrait être donnée à la demande formulée par la FNE. (Voir texte intégral de la demande sur le registre N°2 de Bagnères, références 24 à 32, page 3 à 6 et N° 32 du résumé des observations).

(Suite page 39)

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Analyse des réponses aux questions du C.E. :

Certains points ont été analysés avec les observations du public.

I-Augmentation de la population Réponse de la CCHB : de l’ordre de 850 âmes sur 18 années : a) L’arrêt du SCoT est récent et l’on ne dispose pas Constats : Le projet prévoit une d’un recul suffisant pour remettre en question la croissance démographique. Les stratégie et l’ambition de développement retenue émetteurs d’avis différents et certains par les élus. porteurs d’observations estiment que cette perspective est optimiste. Le développement de l’entreprise CAF sur le Site L’intégration d’une courbe Soulé, avec la création de près de 250 emplois d’évolution (Pas forcément linéaire) directs, et de près de 200 emplois induits en sous- dans le Document d’Orientation et traitance, aura un positif effet sur notre territoire. d’Objectif permettrait - lors de l’élaboration du PLUi - d’étudier la définition des zones urbaines et Ce développement devrait avoir des conséquences des besoins en unités d’habitat de sur les demandes et de services donc, un façon progressive et d’évaluer le accroissement de la population. moment venu le SCoT et le PLUi, préalablement à leurs éventuelles De plus le déploiement du télétravail et l’envie de révisions. mieux vivre engendrée par la crise sanitaire peuvent Question a) : Depuis l’arrêt du projet laisser présager un réinvestissement de notre de SCoT, y-a-t-il eu des évènements territoire rural. nouveaux pouvant conforter vos estimations d’augmentation b) L’un des engagements de la Communauté de prochaine de la population ? communes, pour répondre à une demande des

Question b) : Le DOO ne pourrait-il personnes publiques associées, sera de séquencer pas clairement indiquer des objectifs le projet (population et donc résidences principales intermédiaires de croissance et donc surfaces) pour donner une visibilité court- démographique afin de disposer de moyen terme sur les besoins des communes. critères utiles pour l’élaboration du La Communauté de communes s’engage à intégrer PLUi, critères susceptibles d’être dans le DOO des objectifs intermédiaires de révisables au fur et à mesure des croissance démographique, et de consommation évolutions ? (De la population et par voie de conséquence des besoins de d’espace, permettant ainsi aux évaluations tous les logements nouveaux) 6 ans de se caler par rapport à des perspectives affichées.

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Analyse du commisaire enquêteur :

La présente analyse fait suite et complète l’observation « M - Estimation de la croissance démographique justifiant notamment l’augmentation des superficies des zones urbaines et des logements ».

Ce point qui a été longuement évoqué lors de la remise de la synthèse des observations à la suite de la question ci-dessus I- a) et b) émise par le commissaire enquêteur, fait l’objet d’une réponse positive de la CCHB, soit : « La Communauté de communes s’engage à intégrer dans le DOO des objectifs intermédiaires de croissance démographique, et de consommation d’espace, permettant ainsi aux évaluations, tous les 6 ans, de se caler par rapport à des perspectives affichées ».

De ce fait il est pris note de cet engagement. Dans sa réponse, la CCHB évoque l’un des facteurs à court et moyen terme susceptible d’agir sur la croissance de la population. Ainsi 250 emplois directs sont attendus au sein de l’industrie bagnéraise avec un impact positif sur la sous-traitance au niveau du bassin d’emploi de la CCHB.

Bien que connue en cours d’année 2019 (Plusieurs articles de presse), cette information intéressante pour le secteur, n’a été officialisé que plus tard en fin d’année, alors que le projet de SCoT venait d’être « bouclé ».

L’article paru dans le bulletin « Bagnères Infos » en décembre 2019 fait le point sur ce sujet. (Extraits ci-après)

Industrie Portrait CAF : 250 emplois créés sur le site Soulé La SNCF l’a confirmé fin octobre, « l’offre de CAF s’est avérée être la meilleure sur les critères de performance technique, de confort, d’innovation, et de prix ». Le constructeur espagnol, héritier de l’usine Soulé, décroche ainsi face à Alstom un énorme marché. Une commande de 700 millions d’euros très prometteuse pour l’avenir du site bagnérais, seul site de production de CAF en France. « Avec ce contrat, nous allons passer à une étape supérieure », confirme Vicente Alzugaray, le directeur général de CAF France Bagnères-de-Bigorre. « Ces trains, d’un très haut niveau de qualité et pouvant atteindre 200 km/h, sont le fruit de la très grande expérience de CAF dans les trains à grande et très grande vitesse ». Baptisées « Confort 200 », les 28 nouvelles rames automotrices circuleront sur les lignes nationales Paris- Clermont-Ferrand et Paris-Limoges-Toulouse, et proposeront un haut niveau d’équipement intérieur (sièges ergonomiques avec soutien lombaire intégré, accès autonome pour les personnes à mobilité réduite, wi-fi haut débit de dernière génération, prises électriques et port USB, liseuses, tablettes multiples, porte-revues, boîtes à déchets amovibles…) ………… L’entreprise poursuit actuellement la construction de 21 rames du tramway du Luxembourg et débute la rénovation de 43 rames du RER A pour la RATP. Avec la commande des trains SNCF Intercités, dont la livraison est prévue entre 2023 et 2025, le site bagnérais va s’agrandir et se moderniser. Pour l’honorer, 250 emplois vont être créés, portant l’effectif de l’usine de 110 à 360 salariés, auxquels viendront s’ajouter plusieurs centaines d’emplois indirects chez le constructeur et chez ses fournisseurs français. « Nous allons commencer par renforcer l’équipe de production mais les recrutements massifs ne s’effectueront pas avant 2021 », précise Vicente Alzugaray. « Nous avons également prévu la construction de deux nouveaux ateliers de plus de 3000 m² chacun, en complément de celui que nous terminons actuellement, qui lui sera dédié à la rénovation des rames du RER A». Soit plus de 30 millions d’euros d’investissements. Le contrat avec la SNCF représente quatre ans de travail et pourrait se

40 41 poursuivre puisqu’il comprend également un maximum de 75 rames en tranches optionnelles. De quoi promettre un avenir radieux à la plus grande entreprise industrielle de la ville.

La perspective nouvelle de création de 250 à 450 emplois peut être un facteur réel de progression à court terme du nombre d’âmes au sein du périmètre CCHB.

Cela attirera certes de nouvelles familles résidentes, mais aussi sera de nature à favoriser des embauches locales et à inciter des familles à se fixer définitivement en Haute Bigorre. S’agissant du déploiement du télétravail, il pourrait entrainer de nouveaux résidents permanents en milieu rural. Cette tendance qui se remarque déjà fin 2020 au niveau national, se confirme également localement. Elle pourrait même être plus importante dans les secteurs attractifs de la CCHB - proches du chef-lieu et de l’A64 - et disposant de nombreuses résidences secondaires. Les deux points évoqués ci-dessus (250 à 450 emplois nouveaux et l’avènement du télétravail) pourraient alors conforter les prévisions du projet 2019 en matière d’augmentation du nombre de résidents principaux.

La fixation d’objectifs intermédiaires d’élévation de la population, atténuerait alors les interrogations sur la hausse de la démographie et servirait à actualiser ou conforter les besoins en résidences nouvelles.

Ces valeurs qui devront absolument figurer sur le SCoT, pourront ainsi être comparées à la réalité lors de l’évaluation de ce document au terme des 6 premières années de son vécu.

Cette estimation, par exemple par tranche de 6 années, ne devrait pas forcément être linéaire, mais en cas d’écart important en plus ou en moins, le choix de la CCHB devra être justifié.

II-Programmation du PLUi : Réponse de la CCHB :

Constat : Si le principe des estimations La Communauté de communes de la Haute- intermédiaires de la démographie était retenu, le premier palier pourrait Bigorre soumettra la délibération de correspondre au délai de 6 ans envisagé pour prescription de son le PLUI à la prochaine l’évaluation du SCoT, mais également pour réunion de son Conseil Communautaire. l’évaluation de l’application du PLUi. L’arrêt du projet pourrait avoir lieu entre 3 Question : Pouvez-vous établir le calendrier ans et 4 ans en suivant et l’approbation une prévisionnel d’élaboration du PLUi ? (Dates des délibérations d’engagement de la démarche, année à l’issue d’une année de consultation du choix du bureau d’études, d’arrêt du projet et des PPA et de consultation publique. de son approbation)

41 42 Analyse du commaisaire enquêteur : (Sur II-Programmation du PLUi) Il est pris note de cette réponse en précisant que depuis, la CCHB a prescrit l’élaboration du PLUi, lors de sa récente séance du 7 décembre 2020. (À noter que cette question avait été posée en vue de l’analyse de la réponse à la question « IV - Plan de Prévention des risques Naturels »)

III-Programme d’Actions de Préventions des Inondations : Réponse de la CCHB : (PAPI) Constat : À la suite d’entretiens en cours d’enquête convenus L’État initial de entre le commissaire enquêteur et la chargée de mission du l’environnement sera Syndicat Mixe Adour Amont (Compétence PAPI) un relevé des actualisé et mis à jour avis du SMAA a été établi. Il suggère diverses mises à jour du pour reprendre les avis et RP et rappelle surtout les règles d’encadrement du développement urbain afin de limiter l’exposition des recommandation du populations aux risques (Notamment d’inondation) Syndicat Mixte de l’Adour Question : Pouvez-vous réagir à ces avis ? Amont (SMAA)

Analyse du commissaire enquêteur : Il est pris acte de cette réponse précise.

IV -Plan de Prévention des risques Naturels : Réponse de la CCHB : Constats : Les PPRN établis par l’État se superposent et s’imposent de Les documents façon prépondérante sur les documents règlementaires des PLU en des PPRN seront vigueur. nécessaires pour Concernant plus particulièrement les secteurs inondables de l’Adour et la conclusion de de ses affluents, ces documents seront nécessaires pour l’étude du PLUi. l’État initial de Question : Par rapport au planning prévisionnel de l’élaboration du l’environnement PLUi (Selon la réponse au point II ci-dessus), à quelle date la CCHB soit vers Juin estimerait-elle utile, de disposer de PPRi aux mieux approuvés, voire 2021. révisés ou harmonisés, tout au moins sur les secteurs à fort enjeu urba ?

Analyse du commissaire enquêteur :

Il s’agit d’un point déterminant pour la définition des zones urbaines. Il serait certes fort utile que le périmètre de la CCHB soit totalement couvert par un (ou plusieurs) PPRN opposable (s) au moment du lancement des études du PLUi.

La difficulté, c’est que ces deux documents sont placés sous des maîtrises d’ouvrage différentes. L’État pour les PPRN et dans le cas présent la CCHB pour le PLUi, lesquels ont chacun leurs (respectables) contraintes, que ce soit pour les établir ou pour les réviser.

De ce fait, et selon les éléments de la question posée ci-dessus par le C.E., la CCHB devra sans tarder contacter les services de l’État à cet effet. (Suite page 43) 42 43 Une cartographie provisoire des zones inondables à fort enjeu « Urba », ajustée en prenant en compte les PPRN opposables, les PPRN en projet, mais aussi les récentes crues exceptionnelles en amont de Bagnères, pourrait permettre le déroulement de la première partie des études du PLUi.

L’état initial de l’environnement prendrait alors prendre en compte les situations de fait. (PPRN approuvés, en étude ou connaissance des zones inondables) Cependant, une couverture PPRN opposable au moins dans le secteur sensible en amont et en aval de Bagnères serait la bienvenue au stade précédant la phase de concertation initiale.

V - Surface à programmer en Réponse de la CCHB : extension liée à des projets : Non. Cette zone a été programmée ou plutôt réservée dans l’hypothèse d’un éventuel Constat : Le projet prévoit à terme de transfert de l’abattoir de Bagnères-de-Bigorre réserver une zone de 5 hectares pour dont la situation infra-urbaine pourrait à terme une infrastructure agro-alimentaire d’ampleur dans le secteur Nord. obérer ses opportunités / nécessités de développement. Elle doit être conservée dans Question : Depuis l’arrêt du projet fin cette optique et ce malgré d’éventuels 2019, y-a-t-il des évolutions en matière évènements qui ne rendraient pas cette de projets de ce type dans ce secteur ? possibilité absolument caduque.

Analyse du commissaire enquêteur : Réponse satisfaisante.

VI - Voiries départementales structurantes : Réponse de la CCHB :

Constats : La RD 935 dessert principalement le territoire de Bien évidemment la réflexion la Haute Bigorre depuis Tarbes. Chaque commune d’harmonisation des régimes traversée a instauré le (ou les) régime (s) de priorité en de priorité sur l’axe de la fonction de ses contraintes. RD935 paraît nécessaire

Question : Les relations d’aménagement du territoire avec la voire même indispensable. CATLP ne pourraient-t-elles pas intégrer (en liaison avec les Mais le SCoT ne constitue communes concernées et le gestionnaire départemental) pas le bon outil pour cette une réflexion en vue d’harmoniser les régimes de priorité sur réflexion. cet axe ?

Analyse du commissaire enquêteur : Les ordres du jour des relations nécessaires entre la CCHB et la CATLP et le Conseil départemental, porteront obligatoirement sur les différents itinéraires communs aux deux entités territoriales. (Voies routières, voie ferrée, parcours de déplacements doux...) Ce sera l’occasion d’évoquer le sujet des régimes de priorité sur le RD 935, itinéraire classé à grande circulation.

43 44 VI- Synthèse des analyses

Les analyses ci-dessus des observations portent sur environs 150 avis formulés par les services, 59 observations émises par le public ainsi que sur les 5 questions courantes et formelles (5) posées par le commissaire enquêteur.

Dans son mémoire en réponse (joint en annexe unique), le maître d’ouvrage CCHB du SCOT s’est prononcé en faveur du suivi de 88 (sur environ150) des « avis-propositions » des institutions consultées. L’examen approfondi montre qu’il s’agit d’un très fort pourcentage d’acceptation, car parmi les 150 productions issues de ces consultations, certaines sont en redondance car reprises par plusieurs émetteurs d’avis D’autres qui complètent les avis directement liés au SCoT, se rapportent aux plans locaux d’urbanisme et même à l’application du droit des sols.

En ce qui concerne, les 59 productions du public, la plupart des « observations- propositions » rejoignent celles des « avis-propositions » des personnes publiques consultées. Elles ciblent et renforcent surtout des sujets auxquels les réponses figurent déjà dans le Document d’Orientation et d’Objectifs, lequel DOO comporte 61 prescriptions et 41 recommandations. Les 59 contributions du public ont été regroupées en 15 thèmes dominants. Il n’y pas eu d’avis défavorables, seulement des remarques dont la plupart sont de bon aloi.

Que ressort-il de ces analyses ? La participation du public s’est révélée fort intéressante, car sur les sujets fondamentaux qui président à l’élaboration du SCoT, on retrouve principalement, d’une part les points traités dans le dossier et d’autre part les thèmes évoqués par les institutions publiques. Il y a eu des observations ou des demandes individuelles, mais la majeure partie sont des « observations citoyennes » portant sur les sujets sensibles du moment. (Limitation du développement urbain, rationalisation des déplacements, biodiversité…).

Quels sont les points dominants qui sont de nature à alimenter les conclusions du commissaire enquêteur ? Outre le suivi des 88 avis d’amélioration du projet provenant des institutions associées, des propositions émises par le public (Suite aux analyses des 15 thèmes correspondants) et de points soulevés par le C.E., les analyses font émerger les essentiels suivants :

a) Au titre des généralités :

 L’extrême vigilance du public (individuel et associatif) et des institutions sur le devenir du (des) territoire (s), principalement en ce qui concerne : - L’application de dispositions codifiées en matière d’urbanisme (Notamment en matière de limitation de consommation de l’espace) - Le respect de l’environnement sous tous ces aspects.

 L’attente forte d’élaboration du PLUi au sein duquel les prescriptions et les recommandations du SCoT prendront une forme opérationnelle.

 La proposition d’accompagnement citoyenne des démarches de planification et de leurs suivis (Vécu du SCoT, élaboration du PLUi) via un comité consultatif de suivi externe. (Vouloir agir tous ensemble pour le territoire)

44 45 b) Sur le document projet :

 Pour mémoire : L’important listing des adaptations et améliorations (PPA et Public) agréé par le maître d’ouvrage via son mémoire en réponse du 24 novembre 2020, joint en annexe unique.

 Le réel intérêt porté par le public sur les évolutions du fonctionnement de la société et des effets induits sur les modes de vie (Tourisme, habitat, rationalisation des déplacements, usage plus intensif des communications électroniques)

 Le réel intérêt porté par le public pour une gestion économe des espaces agricoles et naturels avec une extension parcimonieuse des secteurs urbains.

 Le réel intérêt porté par le public en ce qui concerne l’environnement et la biodiversité.

 Les études projet effectuées pour le maître d’ouvrage CCHB afin d’estimer les perspectives crédibles de la croissance démographique sur une durée de 18 années afin de prévoir les besoins correspondants en matière d’habitat, d’infrastructures générales et des financements y afférent.

 L’accord du maître d’ouvrage CCHB via son mémoire en réponse du 24 novembre 2020 (Joint en annexe unique), pour enrichir le document SCoT d’une courbe d’évolution avec des « valeurs palières » intermédiaires.

Ainsi, c’est par appui sur ces analyses que les avis et les conclusions (sous-dossier ci- joint), ont pu être établis de façon cohérente,

VII - Avis du C.E. sur le déroulement de l’enquête

La disponibilité et la diligence des élus et de leurs collaborateurs ainsi que l’organisation matérielle des permanences, ont facilité la mission du commissaire enquêteur. Les services et les élus de la CCHB et les structures locales sollicitées ont été très réactifs à la suite des demandes d’informations complémentaires directement liées au déroulement de l’enquête, ce qui a facilité l’établissement des analyses ci-dessus ainsi que de leur synthèse.

En conséquence, il peut être dit que l’enquête a joué son rôle, ceci ayant permis au commissaire d’enquêteur d’établir et de justifier ses avis et conclusions, tels que figurant à la suite du présent rapport. Le 8 décembre 2020, Le commissaire d’enquêteur,

Christian FALLIÉRO

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