No Du Film : 60005 Version : 3 1993-10-06 DEMOLITION MAN
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No du film : 60005 Version : 3 1993-10-06 DEMOLITION MAN GENRE : Science-fiction RÉSUMÉ : Los Angeles, 1996. Le sergent John Spartan (Sylvester Stallone) poursuit un maniaque dénommé Simon Phoenix (Wesley Snipes). Ne s'arrêtant devant rien, Spartan réussit son coup mais au prix fort, car les otages détenus par Phoenix périssent dans l'explosion de l'immeuble. Les deux hommes sont condamnés à la prison cryogénique où ils seront réhabilités pendant leur hibernation artificielle. En l'an 2032, Phoenix s'échappe des autorités lors de son enquête pour libération conditionnelle. Il retrouve une mégapole, San Angeles - résultat de la fusion de Los Angeles, Santa Barbara et San Diego - où la violence a été presque complètement enrayée. Les forces de l'ordre n'étant plus préparées à faire face à ce type de criminel du vingtième siècle, la policière Lenina Huxley (Sandra Bullock) propose à ses supérieurs de libérer Spartan, le seul capable de vaincre Phoenix. Le retour aux méthodes fortes fera contraste dans cette société aseptisée. Seuls les rebelles du monde souterrain résistent encore à l'endoctrinement. La confrontation entre les deux hommes donnera lieu à des combats spectaculaires dont l'issue est tout à fait prévisible, la victoire revenant comme il se doit au héros Spartan. MOTIFS : Le retour de Stallone se démarque cette fois par le genre de film dans lequel il joue. Cette production se veut une science-fiction avec des accents d'aventures, de policier et de satire sociale. Le scénario, les décors et costumes futuristes, et les images générées par ordinateur relèvent de la science-fiction; les poursuites en auto et les confrontations renvoient les spectateurs aux aventures policières; les références à la pensée «politically correct» ajoutent de l'humour en faisant dans la satire sociale. Au sujet de ce dernier point, notons qu'en 2032 les interdits abondent : langage vulgaire; tout contact physique (on fait .../2 - 2 - l'amour par réalité virtuelle interposée); jouets non éducatifs; tabac; alcool; viande rouge; sel; chocolat... Quant au classement, disons que la violence représentée à l'écran est épisodique et généralement non détaillée. Les fusillades, les explosions et les combats d'arts martiaux revêtent un caractère avant tout spectaculaire. La technologie domine et on s'en prend davantage aux décors qu'aux personnages. D'autre part, le dénouement du conflit présente le bon qui vainc le méchant et voit le retour de la liberté de pensée et d'action en remplacement de l'endoctrinement contrôlé. De plus, l'invraisemblance de l'ensemble et l'humour constituent deux autres facteurs qui atténuent l'impact des combats. Néanmoins, le jury estime que le degré de violence de ce film requiert de la part des spectateurs un début de maturité, d'où le classement dans la catégorie 13 ans et plus assorti de l'indication Violence. CLASSEMENT : 13 ans et plus INDICATION(S) : Violence 14 octobre 1993 Michel Roussy Président du jury d'examen .