Jeudi 18 Août 2016 S p o r t s 1 5 Football/Après la reconduction de comme sélectionneur Tout un système à refaire

l'immense chantier qui l'at - émoussées * Serge A. MOUSSADJI tend peut être utile. / JORGE Costa Depuis 2013, le secteur tingue deux périodes. De la défense gabonaise ont, Le premier Si le Portugais a été recon - médian est principale - 2013 à 2014, c'est la do - certes, bouleversé la hié - hic est que ces quatre duit à la tête des Panthères, ment composé d'André mination de Poko comme rarchie interne de ce sec - n'évoluent pas beaucoup c'est que les instances du est donc le Biyogo Poko, Lévy Ma - principal milieu défensif. teur, mais surtout influé ensemble. Ainsi, si on football gabonais estiment nouveau sélectionneur dinda, Merlin Tandjigora, De 2015 à 2016, c'est sur l'attaque. tient juste compte de qu'il est l'homme de la si - du Gabon. Et, désormais, tuation. Et à ce titre, toute Kanga Kaku Guelor, Ibra - celle de Tandjigora et qui En 2013, après une CAN l'année civile 2015 et sur analyse pour comprendre il faut s'adresser à lui him , Sam - oblige Poko à monter 2012 durant laquelle les les 17 matchs y relatifs, comme à un homme nou - son Mbingui (utilisé d'un cran. L'arrivée de Gabonais ont atteint les ils n'ont été alignés tous veau qui découvre la sé - comme ailier) et des pe - Lemina et les sanctions quarts de finale, un nou - les quatre qu'à seulement lection nationale. Qui est tits derniers Mario Le - de Didier Ndong qui ont veau chantier s'ouvre et trois reprises et au même Unee nd diféficuflteé enn dse neom -prmoina bet Ulléyssme Ndoangt. iqpueremis à Tandjigora de toute l'équipe est à la moment sur le terrain. Il breux secteurs. Avec ces hommes, on dis - devenir l'homme devant peine. En sept matchs, est question des trois S.A.M. elle enregistre quatre rencontres de la CAN Libreville/Gabon nuls, deux défaites et une 2015. Depuis, ils ne se re - victoire. Durant cette trouvent qu'à deux ou année, seule la rencontre trois titulaires, toutes EN points faibles des Pan - n'en marquait. Soit 5 tout juste 16 marqués. contre la Tunisie (1-1) compétitions confon - thères depuis 2013. buts encaissés contre 6 Depuis le début de l'an permet à un seul milieu dues. Ce qui est le fait des Point occulté par les inscrits en 2013, 7 goals 2016, elle est de 6 goals de terrain (Kanga Kaku caprices du " Petit Prince quelques victoires de ces encaissés contre 10 mar - encaissés pour tout juste dernières. qués à l'adversaire . Guelor) de faire une " PEA ou des blessures dépit des joueurs ta - Il faut savoir qu'entre Une tendance qui va 3 marqués. passe décisive. Le reste des autres composantes, lentueux alignés dans la 2013 et 2014, la sélec - s'inverser, puisqu'en Un point sur lequel des buts étant inscrit sur et bien peu pour travail - défense gabonaise, ce tion Da etsou joluarst éprias u2x01 5a, lets oPanntheèrses ont Costa va devoir travail - coups de pied arrêtés ler des automatismes. secteur a été un des moins de buts qu'elle encaissé 15 buts pour ler rapidement. principalement. Et ce quatuor, qui aurait S.A.M. En 2014, les milieux sont dû être la force de la sé - Libreville/Gabon un peu plus percutants. lection gabonaise, est, au , Levy contraire, un de ses Madinda, André Poko et points faibles. Car L'UNE Ibrahim Ndong sont di - lorsqu'on analyse le par - rectement impliqués sur cours des Panthères de - cinq des dix goals mar - puis 2013, on se rend qués sur cette période. compte qu'il y a très peu des statistiques Mais le positionnement d'entente tactique et qui ressort de cette ana - de Merlin Tandjigora de - technique entre ces qua - lyse est qu'aucun latéral vant la défense, à la place tre hommes. n'est à l'origine d'une de Poko, qui va évoluer Ainsi, depuis 2013, Auba - passe décisive. Encore moins d'un but depuis plus haut avec de nou - meyang n'a donné que 2013, jusqu'à nos jours. velles tâches, a de drôles deux passes décisives à Qu'il soit question de Ju - de conséquences. Evouna et aucune à Ma - nior Obiang, Lors des treize matchs li - dinda et Bulot. Evouna ne ou encore de Randal vrés en 2015, ces mé - sert que PEA (deux fois Oto'o Zue, pour ne citer dians sont impliqués aussi) et n'a été trouvé que les éléments les plus dans 7 des 16 buts ins - qu'à une seule reprise récents, tous affichent un crits cette année-là (qua - par Bulot et Madinda zéro pointé. Une atonie tre goals et trois passes dans de bonnes condi - H

qui étonne, surtout A

N décisives). En 2016, la tions. L'attaquant gabo - I

quand on sait que les la - B

M donne est plus surpre - nais ne leur a jamais téraux sont d'importants d e

i nante, puisque les quatre rendu la politesse. Des r

pourvoyeurs de ballons f l i derniers matchs leur per - statistiques bien maigri - dans le football moderne. W

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o mettent de réussir deux chonnes surtout quand

Une situation qui peut t o s'expliquer par le chan - h passes décisives. Sur les on sait qu'elles sont gement de système tac - P trois seuls buts inscrits prises depuis 2013. Soit tique récurrent, ces Le latéral gauche des Panthères, Johan Obiang, souvent à la peine. par les Panthères derniè - sur au moins deux ans et dernières années, et du rement. demi, et sur plus de 26 manque d'automatisme Et ce dernier point per - rencontres au total. Cette souvent évident entre les PEA-Evouna : les serial buteurs met de comprendre que difficulté à faire briller les composantes de la sélec - tion nationale. le gros problème des attaquants est similaire à S.A.M. Panthères est aussi leur celle des milieux de ter - Libreville/Gabon ligne d'attaque et sa rela - rain à se mettre en valeur tion avec le milieu de ter - mutuellement. Aucun mi - rain. Depuis 2013, et en lieu de terrain n'a plus SI fonction des change - donné de passes déci - ments apportés, un qua - sives à un autre milieu tuor offensif s'est formé depuis 2013 au moins. autour de Pierre-Emerick Des points qui, comme on en croit les différents Aubameyang, Malick d'autres, rappellent à compte-rendus de match, DEveosu naar,m Freésd éorifcf eBnusloivt eest Jorge Costa qu'un gros Pierre-Emerick Auba - Levy Madinda en numéro chantier l'attend. Surtout meyang et 10 le plus souvent. que sa mission est d'at - sont les principaux buteurs teindre la finale de la pro - de la sélection nationale depuis 2013. De cette pé - chaine CAN. riode jusqu'à nos jours, ils se partagent le podium avec 11 buts chacun. B

Mais au-delà de cette vo - u o v

lonté de transpercer les fi - a s s lets adverses, c'est le fait u o M que PEA parvienne à e d i

concurrencer Evouna t P s F i r A grâce aux nombreux penal - A :

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tys tirés, depuis plus de o t o o h h deux ans, qui transparaît. P Ainsi, Aubameyang a mar - P qué six goals sur le total de Malick Evouna, un des serial buteurs de la sélection nationale. Les Panthères du Gabon à la fin d'un match. ses onze buts. De son côté, Malick Evouna n'en a tenté aucun et doit donc sa série à ses buts ins - crits dans le jeu.