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Contact UMI direcily to order. 8611 & Howell Infornation and Lemming 300 Norai Zeeb Rd,Ann Arbor, MI 481ûS1346 USA 0û&521-0800 DEPARTEMENT D'HISTOIRE ET DE SCIENCE POLITIQUE Faculté des lettres et sciences humaines Université de Sherbrooke LESREPRÉSENTATIONS DU POUVOIR A TRAVERS LA CORRESPONDANCE DU CONTROLEUR GÉNÉRALDES FINANCES (1689-1715) Charles Vincent Bachelier es arts en histoire de l'université de Sherbrooke &MOIRE PRÉSENTÉ pour obtenir LA MAETFUSE ES ARTS EN HISTOIRE Sherbrooke DECEMBRE 1998 National Library Bibliothèque nationale I*l of Canada du Canada Acquisitions and Acquisitions et Bibliographie Services senrices bibliographiques 395 Wellington Street 395. nie Wenillgtori OttawaON KlAOCJll OtlawaûN K1AW Canada Canada The author has granted a non- L'auteur a accordé une licence non exclusive Licence aiiowing the exclusive permettant à la National Library of Canada to Bibliothèque nationale du Canada de reproduce, loan, distribute or seii reproduire, prêter, distribuer ou copies of this thesis in microform, vendre des copies de cette thèse sous paper or electronic formats. la forme de microfiche/fïh, de reproduction sur papier ou sur format électronique. The author retains ownership of the L'auteur conserve la propriété du copyright in this thesis. Neither the droit d'auteur qui protège cette thèse. thesis nor substantial extracts fiom it Ni la thèse ni des extraits substantiels may be printed or otherwise de celle-ci ne doivent être imprimés reproduced without the author's ou autrement reproduits sans son permission. autorisation. DÉPARTEMENT D'HISTOIRE ET DE SCIENCE POLITIQUE Faculté des letîres et sciences humaines LESREPRÉSENTATIONS DU POUVOIR À TRAVERS LA CORRESPONDANCE DU CONTROLEUR GÉR-IIÉRAL DES FINANCES (168% 17 15) Charles Vincent Ce mémoire a été évalué par un jury composé des personne suivantes : Madame Christine Métayer (directrice de recherche) Madame Sylvie Pelletier, Université Laval Monsieur Jean-Herrnan Guay, Université de Sherbrooke Résumé Si le statut juridique du contrôleur générai des £inances, ce ministre qui à partir du règne de Louis XIV fit le second personnage de la monarchie, est bien connu, la perception qu'on en avait dans la société, la représentation qu'on s'en faisait, demeurent équivoques. En étudiant sa correspondance, conservée aux Archives nationales de France sous la cote G', il est possible de dégager plusieurs facettes de sa qersonnalité politique» qui renvoient une image plurivalente excédant celles de conseiller ou ministre, voire celle de premier ministre. Les gens qui lui écrivaient interpellaient tous collectivement et individuellement une ou plusieurs de ces différentes facettes et, ce faisant, donnaient du sens au politique. Ces interpellations laissent en effet apparaître comment les gens se représentaient le pouvoir, comment ils connotaient l'autorité. Les représentations du pouvoir contenues dans la correspondance du contrôleur sont nombreuses et variées. Pour certaines, elles s'enracinent dans le statut juridique du personnage, pour d'autres, elles permettent de délimiter l'espace politique dans lequel les gens Ie voyaient évoluer, en dehors du champ financier et économique. Là se trouve l'objectif de recherche de l'auteur, dans cet espace extraordinaire. Plus précisément, l'auteur nous présente ici deux représentations msurpées)) du contrôleur général des finances, deux images qui font du contrôleur général des finances l'homme le plus important du royaume, l'une immédiatement après le roi et en accord avec celui-ci (Un second Joseph le Patriarche, chapitre 2), t'autre au même niveau et en concurrence directe avec le roi (Le pater familias, chapitre 3). Ces représentations tirées de la correspondance des trois derniers contrôleurs de Louis XTV, en poste de 1689 à 1715, sont doublement usurpées. D'abord, par rapport aux pouvoirs réels, ensuite par rapport à la propagande monarchique. Faire du contrôleur un second Joseph le Patriarche ou encore le pater fimilias du royaume de France allait à l'encontre des pouvoirs réels du contrôleur, appelait une réalité dépassée, morte avec le premier contrôleur de Louis XTV, Jean-Baptiste Colbert, mais aussi, c'était nier les représentations émises par le pouvoir. D'une part, le contrôleur général des finances n'était plus, entre 1689 et 1715, un personnage aussi puissant qu'il l'avait été sous Colbert. D'autre part, faire du contrôleur général des finances le personnage le plus important du royaume était nier l'absolutisme du roi, c'était rejeter les représentations émises par l'autorité monarchique. Remerciements Je tiens à témoigner toute ma reconnaissance à ma directrice, Madame Christine Métayer. Non seulement elle m'a initié au travail en archives, à Paris, a l'été 1996, mais elle est la personne qui sans l'ombre d'un doute a le plus contribué a former ma tête d'historien, que ce soit en traquant mes utopies, en nourrissant mes intuitions, en structurant mes idées ou encore en m'apprenant l'art de ((fendre les morts pour leur en extirper le sens» (Arlette Farge). Par le don bienveillant de son temps, ses fins conseils, académiques et autres, ses saines critiques, sa rigueur apparemment inébranlable et ô combien stimulante, elle m'a transmis une façon d'aborder l'histoire qui fait appel à l'intelligence et dont j'espère ne jamais me défaire. Je fais part du même souffle de mes remerciements à mon premier lecteur, Monsieur Jean-Herman Guay, pour les commentaires qu'il a formulés lors des séminaires de présentation, des commentaires parfois déstabilisants mais toujours encourageants et garants d'une réflexion utilitaire. Je m'en voudrais de passer sous silence le travail remarquable de ma seconde lectrice, Madame Sylvie Pelletier. Ses remarques, exhaustives et pertinentes comme toujours, ont grandement contribué à I'amélioration de la première version de ce mémoire. Aux Archives nationales de France, je remercie Mademoiselle Marie-Thérèse Lalague-Guilhemsans, conservatrice à la section ancienne, qui a su répondre à mes questions en début de parcours et me faciliter l'accès a plusieurs documents non disponibles à la consultation. Au Québec, je tiens à remercier Monsieur Bertrand Gosselin, qui gentiment m'a prêté un exemplaire d'une Bible éditée par David Martin, en 1722, sans laquelle l'analogie avec Joseph le Patriarche n'aurait pas eu la même saveur. Charles Vincent Cette recherche a été réalisée avec l'aide financière du Fonds FCAR. Tables des matières Introduction UNE QUESTiON D'IMAGES LE CONCEPT DE REFRÉSEKTATICW LACORRESPONDANCE DU CONTROLEUR Chapitre 1 : UNE VOIE DE CONSEQUENCE A. LES AUTEURS B. LES MOTIFS C. LES s-rRA'r-e~LEs Chapitre 2 : UN SECOND JOSEPH LE PATRIARCHE A. LE TSAP~A TH-PAN~CH B. UN HOMME DE CONFI&'CE C. UN HOMME D'INFLUENCE Chapitre 3 : LE PATER FAMILUS A. LE PROTECTEUR B. LE JUSTICIER C. LE PACIFICATEUR Conclusion Sources et bibliographie Introduction Le contrôleur général des hances est celui qui, dans la France moderne, assumait la direction de toutes les finances ordinaires et extraordinaires du royaume1. Son titre lui conférait la place de aconseiller ordinaire)) -place qu'il occupait au sein du conseil royal des finances- et il siégeait à tous les conseils royaux, honnis le conseil d'État auquel il n'était admis que lorsque le roi le jugeait opportun2. Malgré cette importante exclusion, à partir de la fin du siècle, le contrôleur général des finances détenait des pouvoirs qui outrepassaient largement le statut de chef des fuiances de l'ensemble du royaume. U prenait part à la gestion de l'économie, de même qu'au gouvernement de l'État en général. A partir du règne de Louis XIV, il était le ministre le plus important du royaume, un prestige que le monarque pouvait cependant révoquer en tout temps. Citons, ne serait-ce que le cas de Michel Chamillart qui, bien qu'étant l'ami persomel du roi, fut démis de ses fonctions en 1708 parce qu'il était, dit-on, ((dépassé par les événements)?. ' Suivant la (wieille conception féodale)), les finances ordinaires étaient les revenus du Domaine du roi et les finances extraordinaires, les différents impôts. Les finances extraordinaires tiraient leur nom du fait qu'elles itaient, en principe, exceptionnelles, même si dans les faits «la coutume en avait consacré l'usage)). À la fin du règne de Louis XW,le domaine royal (corporel et incorporel) ne représentait que 5 p. cent des ressources du royaume. On comprend alors pourquoi les finances e.utraordinaires se développèrent dès le XIV' siècle, donnant naissance a une fiscalité directe (la taille royale) complétée par une fiscalité indirecte (mites, aides, gabelle), l'emprunt. la création d'offices et les mutations monétaires (Guy Antoneni, ({Finances publiques)), dans François Bluche (dir.), Dicrionnaire du Grand Siècle, Paris, Fayard, 1994, p. 592). À partir de CoIbert cependant, l'importance du contrôleur était telle qu'il était généralement convié au conseil d'État.