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comber si on a réussi à saisir la Mais cette mort dont parle Yves démarche poursuivie par Mar La langue non plus Dion dans ce documentaire pro guerite Duras et si on a réussi à duit à l’ONF c’est la mort qu’on mettre un peu d'ordre dans ce refuse de voir, la mienne, la vô flot ininterrompu d’informations tre, celle d’un être cher: l’insup sonores. n’appartient pas portable spectacle de la maladie et ses voix incurable qui fauche à trente ans Un cinéma renouvelé et qui oblige à perdre toute illu Le paradoxe d’india Song sion, qui enlève toute raison d’e PAR LUC PERREAULT vient de ce qu’il peut paraître à tout le monde tre. fait d’artifices alors qu’une Yves Dion a suivi deux indivi écoute attentive permet de CO 111- dus, deux Montréalais, atteints de prendre à quel point Marguerite PAR SERGE DUSSAULT cancer et que la médecine officiel INDIA SONG Duras y a investi en termes de le avait condamnés. L’équipe les bassade, l’ambassadeur lui- a suivis dans ce qu’il convient de Marguerite Duras sensibilité et d’intelligence. meme mais surtout sa femme, C’est parce que ses personna d’appeler la phase terminale de A PRES avoir fait salle Anne-Marie Stretter (Delphine L’OMBRE DES CHATEAUX, de Daniel naître. Il faut en être. Daniel leur maladie. Pourtant, l’un ges — Anne-Marie Strutter et le Duval Xa comble pendant le Festi Seyrig) qui se meurt d’amour et vice-consul — sont trop lucides Duval, placé à l’Assistance pu d’eux, un homme dans la quaran val de la critique et après blique dès l’âge de dix ans, vient une d horreur parce qu’elle a vu la qu’ils ne peuvent continuer à T 'OMBRE DES CHA- taine, mise à part sa situation so seule semaine à l’affiche de l’E misère dans les traits d’une vivre dans cette amassade -1—i TE AUX est un film diffi de ce sous-prolétariat, de cette ciale, familiale et personnelle qui lysée, India Song vient d’être nu classe hypocritement appelée vieille mendiante et parce qu’el s’étale tout le luxe de l'Occident cile parce que, malgré sa simpli paraît très tragique, aura droit à retiré, sans même qu'on ne tente le a reconnu son semblable en la de 1937 (époque où Duras situe cité, il déroute le spectateur ha défavorisée. Qui croit que tout la fin du film à une rémission. est bien et qu'il ne suffit que d’un l’expérience d’une salle plus pe personne du vice-consul (Michel son action) pendant qu’à deux bitué à des scénarios astucieux Mais c’est Micheline, 30 ans, jeu peu de chance pour s’en tirer. tite. C’est malheureusement un Lonsdale), amoureux d’elle pas des gens meurent de faim. et vides de sens. Film difficile ne femme que des photos nous Cette confiance est émouvante. sort qui échoit à quantité de mais devenu gênant pour l’am Marguerite Duras a vécu son aussi parce qu’il est presque montrent dans toute la splendeur films, même parmi les meil On sait, nous, que les dés sont bassade parce qu’à Lahore, il enfance en Indochine. Sa mère y muet et que. contrairement à de ses vingt ans, que la mort vien pipés. leurs, étant donné que l’exploita tirait sur les lépreux enfermés et était institutrice. l’usage, il ne s’appitoie pas sur dra chercher presque sous nos A 32 ans, Daniel Duval possède tion cinématographique obéit sur sa propre image reflétée par dont elle parle dans India Song la misère des pauvres gens. La yeux après avoir eu à peine le un métier sur qu’il a appris sur prioritairement à des considéra les miroirs. transpose, sur un mode dramati commisération qui se retrouve temps de se préparer à cette éta le tas, d'abord comme stagiaire tions d’ordre économique. que, celle qu’elle a alors ressen dans tant de films à préoccupa pe finale. Ce qui rend la lecture d’india monteur à la télévision. Et sur J’aimerais néanmoins ajouter tie et qu'elle n’a pas cessé d’é tion sociale part du principe, Song difficile mais en même tout en regardant les autres tra Si le film nous touche c’est dans quelques notes critiques concer prouver. Mais elle se refuse à plus ou moins avoué, que les temps passionnante, c’est l'ab vailler. C'est un visuel. Il a très la mesure où les personnes tra nant ce film qui inciteront peut- décrire directement cette misè pauvres sont d’une classe infé sence de dialogues. Tout au long vite maîtrisé la technique. Ses quées par une caméra-scapel sont être quelques spectateurs éven re sur l’écran, démarche qu elle rieure; la société, les sentant du film, ce sont des voix que images sont belles, le récit ne des êtres en chair et en os vivant tuels à voir ce film éblouissant considère en un sens démagogi incapables de fonctionner, doit Marguerite Duras donne à traîne pas. Et s’y ajoutent un non pas le drame des autres mais de Marguerite Duras si, d’aven- en que. Anne-Marie Strutter vit cet les assister, les subventionner. turc, un exploitant de salle cou tendre, voix qui s’étalent sur humour, une fantaisie qui le sor leur drame à eux, suivant un scé te misère et, à travers cette Les pauvres de l’Ombre des châ nario intangible, irrémédiable rageux prenait le risque de lui plusieurs niveaux narratifs. El tent du réalisme plat, de la faus bourgeoise languissante, Mar teaux n’ont pas besoin de cela, ment exigeant. redonner une nouvelle chance. les sont de cinq sortes, nous ex se reconstitution dans lesquels plique la cinéaste. guerite Duras nous crie sa pro ils n’ont besoin que de justice. Si l’expression “mettre scs pre douleur. pataugent trop de cinéastes qui Apprivoiser la mort “Un, les voix privilégiées, qui Mais comme celle-ci est rouée, tripes sur la table’’ peut avoir un Ce film qu’elle porte en elle ils vont de malheur en malheur. ne font que mettre en images de sont les voix des personnes dites la littérature. Daniel Duval n’en Cloué à un fauteuil, on est là sens, ce sens, me semble-t-il, depuis La jeune soeur des frères Ca- “héros”, les protagonistes, si est qu’à son deuxième long mé tout au long des 80 minutes que s’applique d’une façon particu s’est imposé à elle dans sa forme pelio. immigrés italiens installés vous voulez — vice-consul, jeune trage (le premier, le Voyage dure le film, assistant à une lente liérement remarquable à propos actuelle au moment du tournage. dans le nord de la France, est agonie, souffrant devant ces deux d'india Song. De tous les films attaché, Anne-Marie Stretter: d’Amélie, inédit chez nous, sera ceux qui sont nommés, ceux qui “Tout le monde parlait dans ma arrêtée pour une peccadille et êtres, essayant quelque peu de de Marguerite Duras, celui-ci tête, a-t-elle déclaré au cours risque la réclusion jusqu’à sa présenté à la télévision cet hi sont là. Ces voix-là dans leur faire comme eux: d'apprivoiser m’apparaît pour le moment — d’une interview1. Tout le monde majorité. A seize ans, elle s’.est ver) mais il sait diriger ses co rapport avec l’ensemble sonore, la mort Ce n’est pas facile. Aussi davantage que le Camion et pour me parlait d’Elle... Il a fallu déjà fait pincer trois ou quatre médiens: Philippe Léotard, Al sont exorbitées, comme en de bert Dra.v et Zoé Chauveau sont devant le courage de Micheline, d’autres raisons — celui qui couper, reléguer les voix qui ar fois. Luigi et Rico Capello hors du film, très fortes. excellents. sa coquetterie — dernière façon pousse le plus loin le sentiment rivaient, les chasser, leur dire de croient de bonne foi qu’en lui pour elle de s’accrocher — on ne de détresse qu elle cherche à “Ensuite, vous avez les voix payant un bon avocat elle aura Présenté au Festival de la cri très claires: les voix sur les faça- partir, parce que ça aurait été peut que dire: chapeau bas. nous communiquer de même un porte-parole — au sens litté tique québécoise, il y a quelques des-bis: la voix de Forester, la un fatras, une brocante." Comme on doit dire chapeau qu’il marque un aboutissement Préparé de longue date à tra ral — pour s’expliquer, pour fai semaines, l’Ombre des châteaux voix du commentaire au passé. me faisait penser au cinéma qui bas à Yves Dion et son équipe et le sur le plan de la recherche for vers des récits et des films anx- re entendre au tribunal ce qu’el studio Société nouvelle de l’ONF melle. “Puis les voix claires, qui sont quelles elle imprimait sa marque le ne peut pas formuler. Pas se fait ici. Mais c’est au cinéma les voix des invités, et qui ont de Forcier, de Jean-Guv Noël, d’avoir permis cette expérience Seize ans après Hiroshima un très personnelle, India Song re mauvaise, elle ne demande qu’à rapport avec le récit en cours. que je pensais. Pas à celui des unique. Jamais la caméra de Dion mon amour (dont elle était l’au partager le rêve de ses frères: présente dans l’oeuvre de Mar Fournier, des Héroux, ni même ne cherche à bousculer les prota teur du scénario), Marguerite guerite Duras une étape essen: habiter ce château en Espagne “El puis les voix dites per des Jean Beaudin. gonistes mais elle est là, témoin Duras reprend une démarche tielle: ce film marque l’aboutis qu’est pour eux le Canada. Dans dues, enfouies, qui sont en géné attentif, mais également impi qu’un Resnais du temps de l’An sement de toute une recherche la masure où ils vivent, un grand ral des voix qui parlent de l’Inde, toyable, enregistrant les progrès née dernière à Ma rien bad avait stylistique, recherche qui, loin poster parle de “la joie de vivre de la difficulté de s’y acclima de la maladie comme les réfle poussé très loin: tout en s'inspi d’être gratuite, puise son inspi au Québec”. ter, de la chaleur, de la sieste, xions de Micheline, victoire de rant de l’exemple du nouveau ration dans des souvenirs qui ont est. Il n’en surnage la plupart du Mais les pauvres ont tort de l’esprit en somme sur la matière roman, faire éclater le moule marqué sa personnalité et qui par laquelle la mourante par une temps que quelques mots. Les faire confiance au système. Pour traditionnel du film français, phrases sont complètement dé débouche aujourd’hui sur un Pour se faire écouter, il leur dernière boutade dans l'ambulan repousser les limites narratives truites. cinéma différent, renouvelé. faudrait un langage, sorte de ce qui l’entraîne dans sa chambre On pourrait certes qualifier ce du cinéma en général, inventer monnaie d’échange — et aussi d’agonie nous signifie son désir de “Et de même le cinquième cinéma de féministe dans la en somme une nouvelle manière genre de voix relève les ambian une façon de donner le change. partager avec nous l’intimité de de dire les choses. mesure où seule probablement apprendre sa mort. ces. C’est-à-dire que j’ai deman Mais le langage, comme tout, une femme pouvait trouver en On pourrait penser qu’un tel Dire les choses dé que, avec les micros étagés à n’appartient pas à tout le monde. elle de tels échos, une douleur cinéma dégagerait un sentiment Comment Marguerite Duras des plans différents, tout le C’est un capital qui s'acquiert et monde parle ensemble. C’est-à- aussi vive. Seule une femme s'accroît. Chez les Capello, on se de claustrophobie ou de déses s’y prend-elle dans India Son g pouvait proférer de tels cris. poir: il se dégage malgré tout du dire qu’on ne peut absolument dit toute son affection avec des à vivre pour “dire les choses”? D’abord Dans un cinéma où la violence film un sentiment de sérénité. Sa pas fragmenter les ambiances. Ce sourires gênés. On s'embrasse, en opérant une cassure radicale gratuite s’étale vulgairement à sobriété, sa pudeur, son respect sont des blocs. Sur la mendiante, on se serre. Rien n’est formulé. entre la bande son et la bande travers une production complè RAISON D'ÊTRE des êtres forcent l'admiration. la guerre sino-japonai.se, les Et les personnages, ainsi, de image. L’image montre un grou tement dénuée de nécessité, ce d'Yves Dion J’aurais personnellement appré pe de personnages confinés à vacances en Bretagne, etc. On viennent émouvants: derrière premier cri parait comme un leur silence, on sent tout le poids cie que le film développe devanta l’intérieur djes pièces et du jar entend des lambeaux de phra exploit rare. Mais il ne s’agit pas "gTT ILMER l'approche de la mort ge sur les rapports de Micheline ses, des mots “humidité, sieste, de leur émotion, leur attache din d'une vaste maison. On ap simplement de succomber au JD n’est pas pratique courante avec ses enfants (qu’un plan fur chaleur ”, etc. "I ment les uns aux autres, leur prendra qu’il s’agit de l’ambas charme envoûtant d’India Song: au cinéma, sinon d’une manière tif du début nous présente), mais amour de la vie, leur espoir naïf. sade de France à Calcutta (en Ce concert de voix auxquelles encore faudrait-il assimiler ce spectaculaire, celle qui fait gicler tel qu’il se présente Raison d’être réalité un vieux château désaf s’ajoute la musique-thème du cri. le sang — la mort des “autres”, trouve en soi sa justification: fecté en banlieue de Paris). Les film contribue à créer cette es Pour parler d’eux de cette des personnages secondaires ou, à c’est un film qui peut nous ap pèce d’envoûtement auquel on personnages, ce sont les mem I Entretien avec Marguerite Duras in Cinéma 75 façon, qui est l'antithèse du ciné la limite, la mort en beauté des prendre à vivre. bres du personnel de cette am ne peut pas s’empêcher de sue- no 200. juillet-août 1975. pp. 102-116. ma misérabiliste, il faut les ton- héros de western. L.P.

Z e lecteur trouvera sous cette rubrique es fun's dun: c e~r te pfen ert‘ sorbe montre,t .use en version originate 3,nsi que les turns aon: ■) version française EN PRIMEUR est oresenreepour la o'ensere lois Ces derniers films sont suivis d un asrensoue

PANIQUE voir un ancien fasciste installé dans chiper la fortune léguée par une vieil Univers ou se préparant à quelques moins étrange. Des gens meurent. Un éprend, l'aide à se faire un nom. Ils Film québécois (1977) de Jean- un poste important. Comme quoi cet le dame à une flopée de chats. On compétitions olympiques. La vie de docteur en parapsychologie conclut se marient, mais le chanteur boit Claude Lord. Scénario: Jean Salvy et te race-là est increvable... vient ensuite à Montréal, où une fillet ces hommes n'est pas rose, paraît-il, que l'amant défunt a des comptes à comme un trou et devient insupporta Lord. Images: François Protaf. Mon te se venge d'une cousine qui mal puisqu'ils sont astreints à une disci régler: le mort, convaincu d'avoir été ble. Plus la carrière de sa femme traitait son chat. On va enfin au théâ tage: Lord et Lise Thouin. Musique: I NEVER PROMISED YOU pline rigoureuse. Le moindre écart trahi par sa maîtresse, s est ni plus ni progresse, plus la sienne décline. Il tre, où un chat massacre un acteur moins réincarné dans sa fille. François Brault. Avec Paule Baillar- A ROSE GARDEN les renvoie dans le rang des médio finira par se faire tuer, mais le film cherchant à l'éliminer après avoir tué cres... Les réalisateurs se sont parti geon, Jean Coutu, Pierre Thériault, Film américain (1976) d Anthony aura duré plus de deux heures! sa femme. Un bel exemple de ce que culièrement intéressés à Arnold LES NAUFRAGES DU 747 Gérard Poirier, Lise Thouin, Jean- Page. Scénario: Gavin Lambert el peuvent donner les coproductions: (Airport 77) Marie Lemieux, Jacques Thisdale, Lewis John Carlino, d'après un ro Schwarzenegger, un Australien qui tout est banal, convenu, ennuyant. fut Monsieur Univers dans son temps L’ENFER MÉCANIQUE* Claude Michaud, Raymond Léves man de Hannah Greene (Joanne Film américain (1977) de Jerry Les trucages se voient à l'oeil nu. et qui, semble-t-il, ne manque pas que, Benoit Girard, Elyse Varo. 98 Greenberg). Images: Bruce Logan. Jameson. Scénario: Michael Scheff. (The Car) Montage: Garth Craven. Musique: d'intelligence. David Spector. Images: Philip La- min. Château I et Parisien I. Film américain (1977) d Elliot Sil- Paul Chihara. Avec Bibi Andersson, A CHACUN SON ENFER throp. Montage: J. Terry Williams et Quatrième long métrage de Lord, Pani verstein. Scénario: Dennis Schryack, Kathleen Quinlan, Ben Piazza, Lorrai Film français (1977) d'André WELCOME TO LA Robert Watts. Musique: John Caca- que s'inspire des événements de Minama Michael Butler et Lane Slate. Images: ne Gary, Darlene Craviotto, Reni San- Cayatte. Scénario: Cayatte et Jean Film américain (1976) écrit et réali vas. Avec Jack Lemmon, Daren ta, au Japon (empoisonnement de la popu Gerald Hirschfeld. Montage: Michael Curtelin. Images: Maurice Fellous. sé par Alan Rudolph. Images: Dave McGavin, James Stewart, Lee Grant, lation, notamment des enfants, par le mer toni, Susan Tyrrell, Sylvia Sidney. 95 McCroskey. Musique: Leonard Ro- min. Claremont. Montage: Paul Cayatte. Avec Annie Myers. Montage: William A. Sawyer Brenda Vaccaro. Robert Foxworth. cure déversé dans les eaux par une usine), senmann. Avec James Brolin, Ka’th- Qirardot, Stéphane Hillel, Hardy Kru 113 min. Berri, Odéon-Laval et Ver et de Soveto en Italie. On découvre un Atteinte de schizophrénie, une et Tom Walls. Musique et chansons: lenn Lloyd, Ronny Cox, John Marley, ger, Bernard Fresson, Fernand Le- dun. beau matin que l'eau de Montréal est adolescente est conduite dans une Richard Baskin. Avec Keith Carradi- R.G. Armstrong. 98 min. Berri, doux. 100 min. Champlain et Odéon- Encore un film «à catastrophe» empoisonnée. Qui est coupable? La répon clinique psychiatrique. Là commence ne, Sally Kellerman, Geraldine Chap Odéon-Laval et Verdun. un long combat entre ses démons Laval. dans lequel les passagers d'un 747 se est claire: une multinationale qui vient lin, Harvey Keitel, Lauren Hutton, Une auto sans chauffeur roule dans intérieurs et le psychiatre. Combat Les enlèvements étant, malheureu Viveca Lindfors, Sissy Spacek. Den passent un mauvais quart d'heure. tout juste de s'établir à quelques milles de les rues d une petite ville américaine, dont l'issue ne fait pas de doute. Tout sement, à la mode, comment s'éton ver Pyle. 1 03 min. Côte - des - Nei L'appereil avait à son bord des oeu Montréal. frappe deux cyclistes, renverse un le contraire de Family Life. La camé ner que le cinéma s'en inspire? C'est ges I. vres d'art d'une grande valeur et des type qui faisait du pouce, happeun au tour d'André Cayatte de raconter gens distingués qu'avait invités un ra se promène au milieu des malades Robert Altman a produit ce film policier au passage, fonce sur un LIBERTÉ complètement maboules, des méde I histoire d’une femme dont la fillette d Alan Rudolph qui fut coscénariste millionnaire désireux de monter un groupe d'enfants... La folie meurtriè MON AMOUR a été kidnappée. Elle supplie à la té de Buffalo Bill and the Indians. Un musée sur ses terres. La proie était cins suffisants, des infirmières autori re de cette voiture ne connaît pas de (Libera, Amore Mio...) taires: on finit par penser que la per lévision le ravisseur de lui rendre son jeune écrivain, un peu chanteur, re tentante: des criminels interceptent I appareil qui plonge dans la mer des bornes. Un shérif déviendra le bon Film italien (1972) de Mauro Solo sonne la plus saine d’exprit perdrait enfant. Tout le monde frise l'hystérie vient à Los Angeles après avoir passé Bermudes. Suivra une belle opération héros de cette histoire en triomphant s’1 gnini. Scénario: Luciano Vincenzoni et la tête dans un tel climat. Une excep et le dénouement sera tragique, le quelque temps en Angleterre. Il a de sauvetage menée de main de maî de la mécanique diabolique. Nicola Badalucco. Images: F. Di Gia tion: le docteur Fried (Bibi Anders propre fils de cette mère éplorée déjà un nom et toutes les femmes — tre par la marine américaine. como. Montage: Nino Baragli. Musi son) qui fait bien son métier. étant l'auteur du rapt et de la mort de ou presque — lui tombent dans les sa demi-soeur. Inspiré d'un fait divers bras. Un générique impressionnant, que: Ennio Morricone. Avec Claudia br r r * UNE ÉTOILE EST NÉE1 LES MAJORETTES* Cardinale, Bruno Cirino, Adolfo Cell, authentique qui s'est passé en Fran un scénario que l'on complique à (The Uncanny) plaisir. (A Star Is Born) (The Pom Pom Girls) L Philippe Leroy, Luigi Diberti, Tullio ce, bien que Cayatte prétende avoir Film canado-britannique (1977) de écrit son scénario avant la fameuse Film américain (1976) de Frank R. Film américain (1 976) de Joseph Altamura, Rosalba Neri, Eleonora RUBY Morana. 110 min. Champlain. Denis Héroux. Scénario: Michel Par affaire Henry. Pierson. Scénario: John Philip Dun Ruben. Scénario: Ruben et Robert ry. Images: Harry Waxman et James Film américain (1977) de Curtis ne, Joan Didion et Pierson. Images: Rosenthal. Images: Stephen M. Katz. Comment expliquer que ce film de PUMPING IRON Mauro Bolognini (dont on vient de Bawden. Montage: Peter Weatherley, Harrington. Scenario: George Ed Robert Surtees. Montage: Peter Zin- Montage: George Bowers. Musique: Keith Palmer et Michel Guay. Musi Film américain (1977) de George ner. Musique: Paul Williams, Kenny voir l’Héritage des Ferramonti) soit wards et Barry Schneider. Images: Michael Lloyd. Avec Robert Carradi- i que: Wilfred Josephs. Avec Peter Butler et Robert Flore, d'après un li présenté en programme double? William Mendenhall. Montage: Bill Ascher, Rupert Holms, Kenny Log- ne. Jennifer Ashley, Lisa Reeves, ! Cushing, Ray Miland, Susan Penhali- vre de Charles Gaines et Butler. Ima Comment se fait-il qu'il ait fallu cinq McGee. Musique: Don Ellis. Avec gins, Alan et Marilyn Bergman, Leon Michael Mullins, Bill Adler, James ges: Robert Fiore. Montage: Larry ans pour qu'on puisse le voir? L his goh, Joan Greenwood, Chloe Franks, Piper Laurie, Stuart Whitman, Roger Russell, Barbra Streisand. Avec Bar Gammon. 90 min. Parisien 2 et Rivo Katrina Holden, Donald Pleasence, Silk et Geof Bartz. Chanson et musi li 1. toire est celle d'une femme, Libera Davis, Janit Baldwin, Crystin Sinclai- bra Streisand, Kris Kristofferson. Samantha Egger. V. fr.: Ciné-parc que: Michael Small. Avec Arnold Valante élevée par un père anarchis re, Paul Kent, Len Lesser. 84 min. Gary Busey, Paul Mazursky, Oliver Un peu de sexe, un peu de violen Schwarzenegger, Louis Ferrigno, te. Incapable de supporter la moindre Odéon, Mercier et Villeray. Loew’s 3. Clark, Marta Heflin, M. G. Kelly, ce, un mépris total de l'autorité: là vie Matty et Victoria Ferrigno, Mike Katz, autorité, elle envoie promener les Un film d'horreur constitué de trois Le jour où son amant, un gangster Joanne Linville. 132 min. Carrefour quotidienne, en somme, dans un high sketches tendant à démontrer que les Franco Columbu, Ed Corney, Ken et Crémazle. fascistes qui, pendant la guerre, notoire, est abattu, une jeune femme school américain. Du moins les au chats conspirent contre les hommes Waller, Serge Nubret, Robin Robin régnaient sur tout. Lentement, à celte donne naissance à un entant. Seize Unremakedontonauraitbienpu teurs du film veulent-ils nous le lais pour dominer la planète. On est d'a son, Marianne Claire. 85 min. York. agressivité se greffe enfin une verita ans plus tard, la mère est à la tête se passer et qui verse dans le mélo le ser croire. Les gars se disputent les bord à Londres', où une demoiselle de Un documentaire sur les leveurs de ble conscience politique. A la Libera d'un drive-in et sa fille, sourde et plus ennuyant. Un chanteur rock filles et se font un point d'honneur de j compagnie périra pour avoir voulu poids aspirant au titre de Montieur tion, Libera Valente sera indignée de muette, a un comportement pour le découvre une jeune chanteuse, s'en battre l'équipe d'un collège rival.

LA PRESSE, MONTRÉAL, SAMEDI 1 7 SEPTEMBRE 1977 D 25

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