Des Femmes Sur Le Devant De La Scène

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Des Femmes Sur Le Devant De La Scène Des femmes sur le devant de la scène : modalités, contextes et enjeux de l’exhibition des femmes dans les spectacles à Rome et dans l’Occident romain, de César aux Sévères Agathe Migayrou To cite this version: Agathe Migayrou. Des femmes sur le devant de la scène : modalités, contextes et enjeux de l’exhibition des femmes dans les spectacles à Rome et dans l’Occident romain, de César aux Sévères. Histoire. Université Panthéon-Sorbonne - Paris I; Università degli studi La Sapienza (Rome), 2018. Français. NNT : 2018PA01H030. tel-02013490 HAL Id: tel-02013490 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02013490 Submitted on 11 Feb 2019 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Université Paris 1 Laboratoire Università di Roma Panthéon-Sorbonne ANHIMA LA SAPIENZA UFR Filologia e Storia del d’Histoire Mondo antico Thèse pour obtenir le grade de docteur Agathe Migayrou Des femmes sur le devant de la scène Modalités, contextes et enjeux de l’exhibition des femmes dans les spectacles à Rome et dans l’Occident romain, de César aux Sévères Thèse dirigée par François Chausson et Gian Luca Gregori Thèse soutenue le 10 mars 2018 Membres du jury : Maria Letizia Caldelli François Chausson Marie-Hélène Garelli Gian Luca Gregori Philippe Moreau Francesca Rohr Le syndrome de l’imposteur Le syndrome de l’imposteur est un phénomène particulièrement répandu chez les doctorants. Il se manifeste par le sentiment de manquer de capacités, de tromper son entourage (professionnel, social et familial), d’être surévalué par celui-ci et de ne pas être responsable de sa réussite. Ce sentiment est majoritairement exprimé par des doctorantes, ce qui est tout à fait révélateur de la façon dont nos représentations sociales et notre éducation façonnent, encore aujourd’hui, notre identité de manière différenciée en fonction de notre sexe. Quand je me suis inscrite en thèse, il y a un peu plus de cinq ans, j’étais naïvement mais sincèrement persuadée que le fait d’être une femme n’avait eu que très peu d’impact sur mon éducation, sur la façon dont je m’étais construite et donc sur mon identité. Dans ce contexte je ne suis d’ailleurs pas très sûre des raisons qui m’ont amenée à travailler sur les femmes. Ces cinq années m’ont ainsi certainement autant appris sur moi-même et sur ce que signifie être une femme dans notre société contemporaine que sur la situation des femmes dans la société romaine. Car le doute concernant la pertinence de mon travail et ma place dans le monde de la recherche ne m’a jamais quitté au cours de mon doctorat. Ce doute qui affecte particulièrement les jeunes femmes est, selon moi, tout aussi bien un défaut qu’une qualité. Il constitue un obstacle de poids dans une société où il est important de savoir s’affirmer et mettre en avant ses qualités. Il peut être la source d’une grande souffrance. Mais il favorise également des qualités qui me semblent essentielles tant d’un point de vue humain que d’un point de vue scientifique, à savoir la prudence, la rigueur et l’humilité. Cette propension à douter et à se mettre en cause implique une forte dépendance aux autres, ce qui n’est pas nécessairement un mal. Le doute peut être constructif mais il nécessite d’être apaisé et pour cette raison je remercie sincèrement tous ceux qui m’ont entourée de leur bienveillance, de leur soutien et de leur amitié au cours de ces cinq années. Je remercie donc tout d’abord mes deux directeurs de recherche, François Chausson et Gian Luca Gregori, pour avoir cru en moi et en mon sujet thèse, pour leur soutien constant et pour leurs précieux conseils. Je remercie l’école doctorale d’Histoire de Paris 1 qui, en m’octroyant un contrat doctoral et une mission d’enseignement, a exprimé sa confiance en mes capacités et en mon travail et m’a permis non seulement de mener à bien ces recherches, mais également de me former au métier d’enseignant. Je remercie le laboratoire de recherche ANHIMA au sein duquel j’ai bénéficié de conditions de travail optimales et de financements pour mes déplacements à Rome, ainsi que l’université la Sapienza de Rome qui a accepté cette collaboration. Je remercie également les membres du jury, Maria Letizia Caldelli, Marie- Hélène Garelli, Philippe Moreau et Francesca Rohr qui, avant même d’accepter d’évaluer ce travail, ont manifesté leur intérêt de diverses manières et ont toujours répondu avec gentillesse lorsque je sollicitais leur aide. Mais le doctorant ne trouve pas uniquement son soutien auprès des autorités scientifiques. Il l’éprouve au quotidien auprès de ceux qui l’entoure. Le travail de recherche étant un travail très solitaire, je n’aurais pas pu le mener jusqu’au bout si je n’avais pas été si bien entourée. Je remercie tout d’abord les amis qui m’ont accompagnée au sein du laboratoire ANHIMA, notamment Alexis, Anne-Lise, Dimitri, Hélène, Matthieu, Romain, Vincent et Zheira. Je remercie également tous mes amis que je n’ai pas toujours réussi à voir aussi souvent que je l’aurais voulu pendant ces cinq ans mais qui ont toujours été présents. Une pensée particulière va à ceux qui ont eu la gentillesse de me relire, de corriger mes maladresses orthographiques et parfois même de manifester leur intérêt pour mon travail. Je pense notamment à Emmanuel dont les retours ont été très stimulants. Je remercie vivement Amanda qui a fourni un important travail de traduction du livre d’Evelyn Fertl sans lequel je me serai trouvée en grande difficulté. Merci à Alice, Eliot, Mar, Marie et Marion d’avoir été là. J’ai aussi une pensée pour mes élèves de collège Christine de Pisan qui depuis deux ans et demi sont la source d’une gratification que je ne parvenais pas à trouver dans la recherche. Je remercie également avec une profonde affection mes parents qui m’ont toujours soutenue et encouragée et qui ont financé mes longues années d’étude. Sans leur soutien je n’aurai jamais eu la possibilité et le courage d’aller jusque-là. Je les remercie pour leur éducation et les valeurs qu’ils m’ont transmises, notamment l’envie d’apprendre. Je les remercie, ainsi que mon frère, pour leur amour. Je les remercie aussi de m’avoir poussée à faire du théâtre. Sans cette passion, je n’aurais sans doute pas choisi de travailler sur le théâtre et les spectacles romains. Mais surtout, cette activité m’a apporté, tout au long de ces années de thèse, et même avant, un équilibre et une assurance salutaires. Le théâtre permet cette liberté extraordinaire d’être qui l’on veut dans le cadre rassurant d’une performance limitée dans le temps. On ne peut pas se tromper au théâtre. Il n’y a jamais d’imposteur. Je remercie donc tous ceux qui ont partagé avec moi cette passion. Je pense en particulier à Agnès, Francis, Manon, Mar, Marie, Sara et Saphia. Enfin, je remercie avec une infinie tendresse Nicolas, qui n’a pas seulement relu et corrigé une grande partie de ma thèse, mais qui me soutient et me rassure au quotidien depuis plus de quatre ans, qui supporte avec patience mes angoisses et mes doutes, qui m’apporte l’affection dont j’ai besoin pour être heureuse et pour avancer. Mais surtout je le remercie sincèrement car, depuis qu’il est entré dans ma vie, il m’a permis de redonner à cette thèse sa juste valeur : celle d’un travail parmi d’autres auquel mon existence ne se résume pas, loin de là. Si je suis heureuse et fière d’avoir porté ces recherches à leur terme, je pense que ces années de doctorat m’auront plus que tout permis de prendre conscience de ce qui est vraiment important. Page 4 Quelques précisions d’ordre général Sources « littéraires » : Sauf cas contraire signalé, tous les textes anciens cités dans cette thèse reprennent l’édition et la traduction des Belles Lettres. Exceptionnellement, lorsque la traduction des Belles Lettres a été modifiée, cela est précisé. Pour les textes qui ne sont pas été édités aux Belles Lettres on a eu recourt à d’autres éditions : Les textes juridiques sont ceux mis en ligne par la Roman Law Library (https://droitromain.univ-grenoble-alpes.fr/) et leurs traductions sont celles réalisées par Henri Hulot, Jean-François Berthelot, Pascal-Alexandre Tissot et Alphonse Béranger, dans l’édition de 1803 du Digeste. Les textes de Dion Cassius ainsi que leur traduction proviennent de l’édition d’Etienne Gros, 1845, sauf pour les livres XLVIII, XLIX, LI et LIX qui ont été édités et traduits aux Belles Lettres. Il est parfois fait référence à d’autres éditions de Dion Cassius en particulier l’édition anglaise d’Earnest Cary chez Loeb ou celle de Friedrich Wilhelm Sturz : STURZ 1824 : Friedrich Wilhelm Sturz, Dionis Cassii Cocceiani Historiarum Romanarum quae supersunt, 3, Leipzig, 1824. La référence Grammatici latini correspond à la réédition récente des textes établis par Heinrich Keil : Heinrich Keil (éd.), Grammatici latini, ex recensione Henrici Keilii, Hildesheim – New York, 2007, éditions originales 1855-1880.
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