The Divine Comedy (Neil Hannon Solo) IE
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The Divine Comedy (Neil Hannon Solo) IE Sa 12 sept 21h Neil Hannon est sans doute l’un des musiciens les plus ta- lentueux que la Grande-Bretagne ait connu au cours des dernières décennies. Depuis Liberation, sorti en 1993, le Nord-Irlandais a Alhambra rendu bien plus qu’un simple hommage au chef-d’œuvre de Dante (duquel il tire le nom de son unique formation). Projet d’une vie, The Divine Comedy s’est inscrit comme LE groupe de pop baroque Ouverture des portes 20h et orchestrale dont la fantaisie rappelle les grandes heures mélo- diques et inventives du rock anglais, des Kinks à Bowie. Textes in- cisifs, arrangements raffinés, interprétations imprévisibles : qu’il soit entouré d’un orchestre ou seul sur scène, paré d’une guitare et d’un piano comme pour son concert à l’Alhambra, Neil Hannon nous embarque dans un grand-huit émotionnel. Frissons garantis. thedivinecomedy.com © DR Dossier de presse 1 La Bâtie 2015 Neil Hannon Born and raised in Northern Ireland, Neil Hannon signed his first record deal aged 19. Recording as The Divine Comedy, his first albumsLiberation and Promenade were critically acclaimed, but it was the 1996 album Casanova, and lead single Something For The Weekend that brought widespread fame. A Short Album about Love and Fin de Siecle followed, with track National Express from the latter album becoming the band’s first hit single. 1999’s best of compilation A Secret History charted at number 3 in the UK. Regeneration was released on new label Parlophone in 2001. This was followed in 2004 by Absent Friends and in 2006 by the Choice Music Prize winning Victory For The Comic Muse. In 2007 Neil set up his own record label, Divine Comedy Records. 2009 saw the first release on the label, a collaborative project with fellow Irishman Thomas Walsh. A concept album about cricket called The Duckworth Lewis Method the album was unexpectedly a success. It was nominated in the best album category at the Ivor Novello Awards, the Meteor Awards and the Choice Music Prize. It was followed in 2010 by the first Divine Comedy release on Neil’s own label – Bang Goes The Knighthood. This too was a commercial and critical success, charting at 20 in the UK. Extensive touring culminated in sell out shows at London’s Somerset House and Royal Festival Hall. The second Duckworth Lewis Method album Sticky Wickets was released in 2013. Outside The Divine Comedy, Neil Hannon has collaborated with everyone from Michael Nyman to Tom Jones. He has written for TV shows including Father Ted and The IT Crowd, and recently wrote the music and lyrics for the National Theatre’s popular and acclaimed musical adaptation of Swallows and Amazons. He is currently working on the next Divine Comedy album. Dossier de presse 2 La Bâtie 2015 The Divine Comedy (Neil Hannon Solo) A priori, Personne n’aurait pu deviner que Neil Hannon, né le 7 novembre 1970 à Londonderry en Irlande du Nord, deviendrait un jour un grand crooner de la pop. Certes, ce fils de pasteur s’adonne dès l’âge de sept ans à la pratique du piano, mais la future star n’est à l’époque qu’un frêle écolier timide et introverti dont l’ambition ne dépasse pas le petit périmètre de sa région natale. En 1984, Neil Hannon crée toutefois son premier groupe avec deux amis de Inniskilen, ville dans laquelle il a démé- nagé à l’âge de 11 ans. Il s’agit d’October constitué de Lawrence Hoy et David Graham. L’expérience n’est qu’éphémère et en 1989, Neil Hannon forme un nouveau groupe avec deux cama- rades de classe, John McCullough à la basse et Kevin Traynor à la batterie et aux percussions. A cette occasion, il donne au groupe un nouveau nom, emprunté au poème épique de Dante : The Divine Comedy. Le groupe acquiert alors rapidement une franche renommée dans le milieu musical under- ground et signe un premier contrat avec le Label Setanta. Au printemps 1990, sort le premier album, Fanfare for the comic muse, compilation de ballades nos- talgiques et de musiques d’influences indiennes. L’année suivante est marquée par la sortie de deux chansons Timewatch et Europop auxquelles participera un nouveau membre : John Allen. Mais la re- connaissance n’est pas au rendez-vous et échauffés par les difficultés financières et les doutes, les membres de cet embryon de The Divine Comedy se séparent à grand fracas. Neil Hannon se retrouve seul. Forcé d’honorer son contrat avec Setanta, le chanteur continue l’aventure en solo tout en gar- dant le nom du groupe d’origine, The Divine Comedy. Il retourne alors chez ses parents à Londonderry écrire les chansons du futur album Liberation qui sera enregistré en douze jours en mars 1993. Malgré des critiques dithyrambiques, l’album ne se vend qu’à quelques milliers d’exemplaires au Royaume-Uni. Neil Hannon ne se décourage pas pour autant. En mars 1994, il sort un nouvel album, Promenade. Considéré comme un chef-d’œuvre par la critique, l’album, malgré son originalité, ne se vend qu’à 10’000 exemplaires. The Divine Comedy commence pourtant à acquérir une certaine renommée à travers l’Europe. L’hommage de Neil Hannon à Jacques Brel lors de son premier concert solo à Paris, ses incessantes références à la culture française, ainsi que l’usage de titres d’album dans la langue de Molière vont lui attirer la sympathie du public français. Toutefois, avec la question de la tournée, Neil Hannon prend conscience d’un paradoxe : les représen- tations qu’il s’apprête à faire sont celles d’un groupe, or il en est le seul membre. Il décide alors de faire appel à Joby Talbot, un musicien et compositeur rencontré lors des enregistrements de Promenade. Deux amis d’enfance se joignent également au groupe : le bassiste Bryan Mills et le guitariste Ivor Tal- bot. Le dernier, Stuart Bates, est choisi de façon surprenante : c’est le voisin de palier de Joby Talbot. On trouve en outre Miggy Barradas à la batterie, et Rob Farrer aux percussions. A la tête d’une formation de sept individus, Neil Hannon débute à l’automne 1994 l’écriture de Casa- nova. L’enregistrement commence au printemps 1995 et dure huit mois. « Le petit marquis de la pop » utilise l’instrumentation dont il a toujours rêvé : il a à sa disposition un orchestre complet. Et si Casa- nova, à sa sortie, n’est vendu qu’à 10’000 exemplaires, les ventes vont rapidement progresser au cours des mois suivants jusqu’à ce qu’en juillet 1997, l’album devienne disque d’or. Ce succès est en parti dû à Chris Evans, animateur de deux programmes touchant le très grand public : TF1 Friday Show et Radio one. Celui-ci, tombé amoureux du single Something For The Weekend, va le diffuser en boucle sur sa radio, et inviter le groupe pour une première apparition à la télévision. The Divine Comedy a enfin le vent en poupe. Il sort le 14 février 1997, jour de la Saint Valentin, A Short Album About Love, sorte de réponse romantique à la morale légère du disque précédent. L’album est enregistré en seulement deux jours au Shepherds Bush Empire à Londres avec le Brunel Ensemble, un orchestre de trente musiciens. Salué par la critique, The Divine Comedy part alors en tournée en Eu- rope, aux Etats-Unis et au Japon. L’album suivant est pourtant bien sombre. Enregistré en février 1998 avec le Brunel Ensemble ainsi que le Crouch End Festival Chorus, Fin de Siècle est un projet ambitieux, jailli de l’angoisse du nouveau siècle. Malgré sa profonde originalité et ses folles orchestrations, l’al- bum ne rencontre pas de succès critique. On reproche à Neil Hannon de s’être perdu dans ses excès et son goût du grandiloquent. La Bâtie 2015 Dossier de presse 3 La Bâtie 2015 suite L’année 1999 marque la dixième année de collaboration entre The Divine Comedy et Setanta. Le label décide de sortir à cette occasion A Secret History, un best of regroupant tous les grands succès du groupe auquel s’ajoutent quelques morceaux inédits. L’anthologie annonce la fin de la collaboration entre le groupe et Setanta. Le 12 mars 2001, The Divine Comedy sort un premier album sur le label Par- lophone : Regeneration. S’en est fini des extravagances et des orchestrations monumentales des al- bums précédents. Nigel Godrich, le producteur de Radiohead et de Beck, permet au groupe d’évoluer vers l’épuration, le dépouillement. Neil Hannon remplace ses costumes trois pièces par des tee-shirts usés, abandonne ses lunettes noires et s’efface au profit du groupe composé de sept membres perma- nents. Mais ce retour aux normes n’est que de courte durée. Le 23 octobre 2001, le groupe se sépare pour des raisons dites de créativité. Le 29 mars 2004, la sortie d’Absent Friends marque le retour aux premières amours de Neil Hannon. Avec cet album, The Divine Comedy semble avoir trouvé le compromis parfait entre sobriété et déme- sure. Influencé par Scott Walker, le chanteur rendosse son déguisement de crooner et retrouve le plai- sir des grandes orchestrations sans tomber, cette fois-ci, dans le piège de la préciosité. Cinq ans séparent la sortie d’Absent Friends du concept-album The Duckworth Lewis Method (été 2009) consacré au cricket, délaissant le nom The Divine Comedy. Ce dernier disque qui déroute les amateurs est un échec relatif. Il est rattrapé par la virtuosité de Bang Goes the Knighthood publié au printemps 2010, marquant le retour de The Divine Comedy dans ce qu’il sait le mieux faire : une pop ambitieuse et efficace.