PROJET D’ASSOCIATION SYNDICALE AUTORISEE DE LA PRALOUSE

Communes de Septmoncel-Les Molunes, (39), Lélex et Mijoux (01)

RAPPORT DE PRESENTATION

CONTEXTE (alt 870m-1280m)

Le massif forestier de La Pralouse se situe dans le Haut-, entre les Hautes-Combes et la Haute Chaîne du Jura, sur les communes de Septmoncel-Les Molunes, Bellecombe (39) et Lélex et Mijoux (01).

C’est un massif de montagne, escarpé, se situant entre 870 mètres d’altitude au bord de la Valserine (Mijoux-Les Molunes) et 1280 mètres d’altitude sur la crête de Boulême (Bellecombe)

Aujourd’hui très forestier, ce massif était, jusque dans les années 30, très ouvert, où l’agriculture faisait vivre de nombreuses familles.

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Sur la partie versant Valserine, les fermes ont été abandonnées petit à petit, en commençant par les plus difficiles d’accès. En témoignent les fermes existantes (La Janine, La Carme, Les deux Chevalières, La Couthière) et les nombreuses fermes en ruine (La Grande Pralouse, La Petite Pralouse, La Vieille Pralouse, Au Rolandet, La Combanne…). Consécutivement à la déprise agricole, la forêt a avancé. Les forêts naturelles se sont développées en même temps que les plantations d’épicéa. On retrouve ces plantations dans la combe de la Pralouse, au Rolandet et à la Carme, sur les terrains les plus profonds, alors que les peuplements naturels se situent sur les grandes pentes et les crêts.

La ferme de La JANINE

Aujourd’hui, on retrouve des fermes habitables et des zones pâturées seulement sur la partie basse du massif. Un lotissement, composé de cinq chalets, a même été aménagé dans les années 80, au bas de La Couthière, à proximité du Pont Crochat.

Sur la partie sommitale du massif, le secteur de Boulème, situé sur la commune de Bellecombe, les anciens prés-bois ne sont quasiment plus pâturés alors que l’agriculture se concentre dans la combe. Ainsi, la forêt gagne en surface et se densifie.

Le massif n’a jamais bénéficié d’une amélioration de la desserte en lien avec son changement de vocation.

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L’accès au massif forestier reste difficile et pose de nombreux problèmes, en raison de l’absence d’une desserte adaptée aux gabarits des engins d’exploitation actuels et des conflits d’usage.

Sur la partie basse du massif, l’accès aux camions est impossible au niveau du Pont Crochat (sur la rivière Valserine) et du Chemin des Alaniers (voie communale de Mijoux). La structure du Pont ne permet pas le passage de véhicules d’un poids supérieur à 9 tonnes. Un arrêté municipal de limitation de tonnage correspondant s’applique sur le Chemin des Alaniers et le Pont Crochat.

Le Pont CROCHAT

Par le passé, avant l’arrêté municipal limitant le passage des camions, quelques lots de bois ont été débardés sur le Pont Crochat puis déposés le long du Chemin des Alaniers. Le Pont a alors subit des dégâts (barrières, revêtement…) et les conflits sont apparus entre usagers. L’exploitation forestière est donc devenue impossible.

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Sur la partie haute du massif, sur le secteur de Boulème, l’exploitation des bois implique de traverser les prés et pâtures, afin de déposer les bois en bordure de la route communale de Bellecombe. Cette route est concernée par un arrêté municipal de limitation de tonnage à 30 tonnes. Le passage des camions grumiers à charge est donc interdit. De plus, le débardage à travers les zones agricoles génère des conflits d’usage entre forestiers et agriculteurs.

Enfin sur l’ensemble du massif, on observe de grandes distances de débardage (> 1km)

Afin d’avoir une vision complète sur l’aménagement durable de ce territoire forestier, le Centre Régional de la Propriété Forestière a élaboré les Schémas Directeurs de Desserte Forestière (SDDF) de la Côte Chevalière-La Pralouse n°J30 (1995) et de Malatrait n°J26 (1998).

Les communes sont souvent interpellées par ce problème par les propriétaires forestiers, les usagers du massif et les riverains. L’aboutissement de ce projet permettra d’organiser la desserte des forêts, des espaces ouverts et des maisons sur l’ensemble du massif. Les SDDF et l’analyse fine du terrain ont permis d’identifier les besoins en desserte :

 Absence d’accès grumier,  Absence de place de dépôt,  Pistes non adaptées,  Absence de pistes,  Conflits d’usages.

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Plusieurs Associations Syndicales Autorisées de desserte existent dans le secteur. On peut citer :

- l’ASA des Trois Cheminées (Bellecombe, Lélex, Chézery-Forens), - l’ASA de Borneval (Bellecombe, Les Moussières), - l’ASA de La Loge (Septmoncel-Les Molunes, Lajoux), - les ASA des Fournets et du Cernois Rousset (Les Moussières), - l’ASA du Crêt à la Mya ().

Ce projet est perçu, par les collectivités notamment, comme un outil d’aménagement du territoire.

D’autres projets sont en cours d’animation sur le secteur, ce qui prouve que les ASA sont perçues comme la solution aux problèmes de desserte forestière par les propriétaires et les communes. On peut citer les projets d’ASA du Montechoux, de Tournéal (Les Moussières- Coyrière) et du Reculet (La Pesse)

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ANIMATION

En 2009, des propriétaires du massif de La Pralouse, sur la commune des Molunes, se mobilisent pour demander à l’ADEFOR 39, par pétition, d’étudier un projet de desserte forestière collectif. Puis ce sont des propriétaires sur le secteur attenant, sur les communes de Bellecombe et Lélex qui sollicitent l’ADEFOR 39 avec le même objectif. Tout le massif est ainsi en attente de solutions de desserte.

Dès la première réunion, qui a regroupé 26 propriétaires et élus, il est apparu opportun de constituer une Association Syndicale Autorisée de propriétaires. L’animation pour la création de l’ASA de La Pralouse a débuté en juin 2012, avec une première réunion de présentation des ASA. A la suite de celle-ci, un groupe de travail s’est mis en place, composé de 9 propriétaires. Ce groupe de travail accompagné par l’ADEFOR 39, a basé sa réflexion sur de nombreuses prospections et constats de terrain en intégrant les besoins de desserte, les zones agricoles, les maisons. L’objectif est d’apporter une amélioration de la desserte forestière à l’ensemble des parcelles concernées par le périmètre de l’étude tout en proposant un projet crédible des points de vue économique, des usagers et riverains non-forestiers et environnemental.

Cette association aura pour objet de réaliser des travaux de création et d’amélioration de la desserte, conformément aux dispositions de l’Ordonnance du 1er juillet 2004 et du Décret du 3 mai 2006, relatifs aux associations syndicales autorisées.

CARACTERISTIQUES DU MASSIF

Ce massif forestier est situé dans le Haut-Jura, entre Hautes-Combes et Hautes Chaîne du Jura à une altitude variant de 870 mètres à 1280 mètres environ. Les principaux peuplements rencontrés sont de la futaie jardinée d’altitude (épicéa, sapin, hêtre), des peuplements régularisés de hêtre et des plantations d’épicéa (40 à 80 ans).

Le projet réunit 40 propriétaires et leurs 153 parcelles, pour une surface totale de 395 hectares 18 ares et 41 centiares.

Les parcelles se situent aux lieux-dits :

Commune de Bellecombe (121.0662 ha) : La Bête, Sur Boulème, Chez Cretin, La Petite Vandelle, La Grande Vandelle, Chez Le Bailly, Les Humberts, La Catole, La Caserne.

Commune de Lélex (53.8569 ha): La Loge.

Commune de Mijoux (1.3808 ha) : Rolandjantet, Les Sept Fontaines.

Commune de Septmoncel-Les Molunes (218,8802 ha) : La Couthière, La Chevalière, A La Carme, A La Janine, La Combanne, Au Rolandet, Sur Le Rocher, La Bravade, Combe des Auges, Forêt de La Pralouse, La Grande Pralouse, La Vieille Pralouse, La Petite Pralouse.

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PROJET TECHNIQUE

LA CONCEPTION DES OUVRAGES :

 ROUTES

Ce sont des routes empierrées par apport de matériaux bruts extraits sur site (fondations) sur lesquels passera un broyeur de cailloux pour obtenir une couche de fermeture. Cette finition peut apparaître grossière ; l'important en route forestière est d'obtenir une chaussée solide résistant aux lourdes charges des grumiers (60 tonnes en charge) et aux tractions exercées par les tracteurs de débardage lorsqu'ils treuillent ou tirent les grumes depuis la route. Elles nécessitent une plate-forme terrassée de 4 à 5 m de largeur (virages), la chaussée empierrée étant de 3.5 m. Seules les parties risquant une dégradation prématurée (érosion, déneigement) sont stabilisées par la pose d’une couche d’enrobé.

Par contre, il est souhaitable de disposer d'une banquette sur au moins un des côtés de la route, afin de pouvoir stocker les stères ou les grumes exploités dans les parcelles qui la bordent. Ainsi chaque propriétaire riverain de la route pourra entreposer ses bois sur sa propriété. Les grumes n'étant pas traînées sur la chaussée ou sur de courtes distances, les dégradations seront ainsi très limitées.

Toutes les routes sont en cul de sac et une barrière est prévue à leur entrée, limitant ainsi la pénétration dans le massif.

 PISTES DE DEBARDAGE

Les travaux consistent à un simple terrassement, avec un résultat plus ou moins grossier suivant la nature du terrain, mais suffisant pour le passage de tracteurs de débardage. La largeur des pistes est de 3.5 m.

Dès que possible, le projet reprend les tracés des pistes existantes. Le projet consistera alors à un terrassement, une mise au gabarit et un empierrement (si besoin) de chemins existants. Ailleurs, les tracés sont réfléchis suivant les besoins de desserte et les pentes.

 PLACES DE DEPOT DE BOIS

D’une surface de 300 m², les places de dépôt permettent aux tracteurs de débardage de stocker les bois à l’arrivée de chaque piste principale sur la route. Ainsi, il n’y aura pas de débardage de bois sur une route. Les camions grumiers pourront ainsi charger les bois depuis la route forestière ou même parfois depuis la bordure de la place de dépôt. Ces places sont empierrées grossièrement afin de les consolider et de limiter l’effet « bourbier ».

Les places de dépôt et de retournement se situent à la fin de chaque route forestière. Elles permettent aux tracteurs de stocker les bois tout en laissant la place aux camions grumiers pour se retourner, sur une surface minimum de 800 m². Elles sont conçues comme les routes forestières, à savoir par empierrement de fondation, sur lequel un passage de casse-cailloux façonne la couche de roulement.

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TRAVAUX PREVUS

 Construction d’un nouveau Pont Crochat, permettant le passage de grumiers

 Création de 3 routes empierrées pour 4 213 mètres

 Amélioration du chemin de la Châtelaine sur le périmètre de l’ASA des Trois Cheminées

 28 pistes de débardage pour 8 990 mètres

 4 places de stockage de bois et de retournement

 10 places de stockage de bois

 4 barrières, 3 panneaux à l’entrée de chaque route,

PROJET FINANCIER

COUT ESTIMATIF DU PROJET

Total travaux HT subventionnables 337 977,64 €

Etude environnementale non subventionnable 8 500,00 €

Frais bancaires non subventionnables 10 139,33 €

Frais de secrétariat non subventionnables 6 000,00 €

Organisation coupe d'emprise 5 000,00 €

Indemnisation dépôts 2 480,00 €

Comptable non subventionnable 1 000,00 €

Frais ASA 3 CHEMINEES : - participation à l'investissement route 1 1 684,59 € - participation aux entretiens route 1 sur 10 ans 1 955,50 €

Total HT 374 737,06 €

T.V.A. 20 % 74 947,41 €

Montant toutes taxes comprises 449 684,47 €

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FINANCEMENT DU PROJET

Autofinancement TTC par l’ASA, à répartir entre les propriétaires en cas d’obtention d’une subvention à hauteur de 70 % du montant HT subventionnable : 213 100.12 Euros TTC

Dès que l'ASA sera constituée, une demande de subvention sera faite auprès de l'Etat, de l'Europe et du Conseil Départemental du Jura, afin de financer l'ensemble du projet.

REPARTITION DES CHARGES

Les discussions, engagées au cours de l'étude avec les conseils municipaux des communes de Septmoncel-Les Molunes et Mijoux, le groupe de travail et les propriétaires, ont permis, avec leurs accords, de fixer leurs participations sur la base suivante :

 3 secteurs principaux, La Pralouse, Boulème et La Loge définis selon les secteurs desservis par chacune des 3 routes prévues par le projet,  Une égalité par rapport à la surface dans les secteurs définis,  L’intérêt de chaque parcelle.

Ainsi, 10 zones de répartition des charges ont été établies pour tenir compte des particularités et des intérêts de chaque propriété dans le projet (voir plan ci-joint).

Secteur de La Pralouse

Autofinancement : 134 401,47 € TTC

ZONE 1 Surface : 0,2348 ha Pont CROCHAT – Chemin rural de La Pralouse Communes de Septmoncel-Les Molunes et Mijoux

Forfait : 20 268,00 Euros TTC/commune

ZONE 2 Surface : 3,1724 ha Parcelles appui Pont Crochat et lotissement de « Couthière »

Sans cotisation

ZONE 3 Surface : 0,5188 ha Maisons desservies par le projet 4 maisons (Les deux Chevalières, La Carme, La Janine)

1000,00 Euros TTC/ maison

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ZONE 4 Surface : 117,6385 ha Parcelles desservies par le projet

Participation : 432,57 Euros TTC/ha

ZONE 5 Surface 24,835 ha Parcelles desservies par le projet principal et par des travaux supplémentaires à la demande des propriétaires

Participation : 530,13 Euros TTC/ha

ZONE 6 Surface : 43.109 ha Parcelles desservies par le projet principal et par des travaux supplémentaires à la demande des propriétaires

Participation : 478.93 Euros TTC/ha

ZONE 7 Surface : 7.3679 ha Parcelles desservies par le projet principal et par des travaux supplémentaires à la demande des propriétaires

Participation : 701.27 Euros TTC/ha

Secteur de Boulème

Autofinancement : 39 111,04 € TTC

ZONE 8 Surface : 69,8701 ha Parcelles desservies par le projet

Participation : 459,06 Euros TTC/ha

ZONE 9 Surface : 30,6585 ha Parcelles desservies pour partie par le projet et pour partie par la route communale de Bellecombe

Participation : 229,53 Euros TTC/ha

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Secteur de La Loge

Autofinancement : 39 587,82 € TTC

ZONE 10 Surface : 97,7791 Parcelles desservies par le projet

Participation : 404,87 Euros TTC/ha

PLAN DU PROJET

Le plan mis à l’enquête comporte les routes et les pistes à aménager, les chemins sans travaux et les places de dépôt des bois, au titre des servitudes gratuites de passage et de stockage. Cela permet à toute propriété de posséder un droit de passage et de stockage reconnu et donc de résoudre les problèmes d’exploitation des bois.

ENTRETIEN DES OUVRAGES

Les équipements prévus et réalisés seront entretenus suivant la répartition des charges fixée lors de la constitution de l’association.

Le réseau routier est conçu afin que les pentes en long n’excèdent pas 12%. Seule la portion de route au niveau de La Chevalière, de La Carme et de La Janine au bas du secteur de La Pralouse, doit être stabilisée par la pose d’enrobé (pente et déneigement). Ainsi les risques d’érosion sont limités.

On peut raisonnablement penser qu’il n’y aura pas de travaux d’entretien à faire ou peu lors des huit premières années.

Pour les années suivantes, le coût des entretiens devrait représenter environ moins de 5% de l’investissement de départ, afin de réparer les usures normales des routes dues aux dégradations des eaux pluviales.

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CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES (cf fiche et carte des enjeux environnementaux)

Le périmètre du projet d’ASA de la Pralouse est en partie couvert par les zonages environnementaux suivants :

- Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique Le massif est caractérisé par la présence de deux (Znieff) de type 2 et, dans une moindre mesure, d’une Znieff de type 1.

Znieff type 2 :

- Znieff n°430020529 Haut Plateau de Bellecombe et La Pesse, - Znieff n°820003706 Ensemble formé par la Haute Chaîne du Jura, le défilé de Fort- l’Ecluse, l’Etournel et le Vuache.

Znieff type 1 :

- Znieff n°820030594 Vallée de La Valserine.

- Aire de présence du Grand Tétras : L’aire de présence régulière du Grand Tétras s’étend sur la zone haute du périmètre du projet d’ASA. Sont concernés les secteurs forestiers de la crête de Bellecombe, de « La Châtelaine » au sud à « La Bête » au nord.

- Zones humides : Trois zones humides, selon l’inventaire de la Fédération Départementale des Chasseurs du Jura et une zone humide selon la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, se trouvent dans le périmètre du projet d’ASA de La Pralouse. Elles se situent sur les prairies de Boulème à Bellecombe et aux abords de la Valserine.

- Cours d’eau : Deux cours d’eau sont répertoriés dans le périmètre du projet : -le ruisseau de La Pralouse, qui naît à La pralouse et se jette dans la rivière Valserine, -la rivière Valserine, qui longe la limite Est du périmètre du projet et qui est enjambée par le Pont Crochat.

D’autre part, la chasse est gérée par les différentes Associations Communales de Chasse Agréées (39) et Sociétés de Chasse Communale (01). Au niveau des espèces de gibiers, on peut citer le cerf qui est bien implanté sur le massif.

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INTERETS DU PROJET

La vocation sylvicole de ce massif est double :

- Production de résineux de bonne qualité, très appréciée des acheteurs de bois, estimée entre 3 et 7 m3/ha/an, voire plus localement.

- Production de feuillus à destinations du bois énergie (bois bûche et plaquettes forestières). Le développement des chaufferies bois en local nécessite de pouvoir organiser leur filière d’approvisionnement.

L’amélioration de la desserte et son organisation grâce à la mise en place d’une ASA permettra :

- de desservir correctement la forêt pour une gestion sylvicole durable

- d’établir des servitudes de passage gratuites et non conflictuelles aux membres de l’association

- d’améliorer les conditions de travail des bûcherons, des débardeurs et des exploitants

- de favoriser la régénération de la forêt et veiller à l'équilibre forêt-gibier

- de contribuer au maintien de la diversité des milieux

- de rationaliser l’organisation des chantiers

- de maîtriser les coûts d’intervention et de production de bois

- de dynamiser la filière bois résineuse et feuillue

- de permettre l’approvisionnement de la filière bois-énergie

- de permettre un suivi sanitaire des forêts (lutte contre les scolytes)

- de contribuer à l’aménagement du territoire

Lons le Saunier, le 8 décembre 2017 Dominique CHALUMEAUX Président de l’ADEFOR 39

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