C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

SOMMAIRE PRÉAMBULE 6 AVERTISSEMENT 8 TENIR COMPTE DE L’EVOLUTION REGLEMENTAIRE 9 ASSURER LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE 10

A LE TERRITOIRE 11

I. PRESENTATION DE LA COMMUNE 12 I.1. Situation geographique de mer 12 I.2. Bref historique 14 I.3. Contexte administratif 16 I.4. Occupation des sols 20 I.5. Structure et évolution de l’urbanisation 22 I.6. Paysages 34 I.7. Le patrimoine architectural et archeologique 59 II. LES EQUIPEMENTS 66 II.1. Equipements administratifs et de service 66 II.2. Équipements sanitaires 69 II.3. Les infrastructures routieres (étude erea 2008) 74 III. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT 90 III.1. Geologie-pedologie 90 III.2. Climatologie 91 III.3. Relief et hydrographie 92 III.4. Hydrogeologie 94 III.5. La qualite des eaux et leur gestion 95 III.6. La protection des milieux et ressources naturelS 99 III.7. La qualite de l’air 106 III.8. Les energies renouvelables 110 III.9. Évaluation écologique des secteurs susceptibles d’etre touches de maniere notable par l’urbanisation 113 IV. LES RISQUES ET NUISANCES 128 IV.1. Les risques naturels et technologiques 128 IV.2. Les servitudes d’utilités publiques 140 V. LA DEMOGRAPHIE ET LES LOGEMENTS 141 V.1. Demographie 141 V.2. Habitat 147 V.3. Le point mort 152 VI. L’ACTIVITÉ ECONOMIQUE 160 VI.1. La population active 160 VI.2. L’agriculture (étude de la chambre d’agriculture 41) 163 VI.3. L’activité secondaire et tertiaire 175

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VII. L’ARTICULATION AVEC LES AUTRES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES MENTIONNES A L’ARTICLE L.122-4 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT 179 VII.1. SDAGE LOIRE-BRETAGNE 180 VII.2. SAGE NAPPE DE BEAUCE 181 VII.3. COMPATIBILITE DU PLU AVEC LE SDAGE ET LE SAGE183 VII.4. SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (SRCE) 186 VII.1. SCHEMA REGIONAL D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE (SRADDT) ET PLAN CLIMAT ENERGIE REGIONAL (PCER) 186 VII.2. SCHEMA REGIONAL CLIMAT, AIR, ENERGIE (SRCAE)188 VII.3. PLAN REGIONAL POUR LA QUALITE DE L’AIR (PRQA)188 VII.4. PLAN REGIONAL SANTE-ENVIRONNEMENT (PRSE) 188 VII.5. PLAN REGIONAL D’ELIMINATION DES DECHETS DANGEREUX (PREDD) 189 VII.6. PLAN DEPARTEMENTAL DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX (PDPGDND)189 VII.7. SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES (SDC) 190 VII.8. SCHEMA DEPARTEMENTAL DES ESPACES NATURELS SENSIBLES (SDENS) 190 VII.9. SCHEMA DEPARTEMENTAL D’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGES 191 VII.10. SCHEMA DEPARTEMENTAL D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE (SDAEP) 191 VII.11. SCHEMA DEPARTEMENTAL D’AMENAGEMENT NUMERIQUE (SDAN) 192 VII.12. CHARTE DE DEVELOPPEMENT DU PAYS BEAUCE VAL DE LOIRE 192

B ENJEUX ET STRATÉGIE DE DEVELOPPEMENT 193

I. LES GRANDS ENJEUX DU TERRITOIRE 194 II. UNE STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT 195 III. LES SECTEURS DE DEVELOPPEMENT 198 III.1. Les zones a vocation d’habitat 198 III.2. Les zones a vocations économiques 201 III.3. Les zones a vocations d’equipement 203 III.4. Bilan des surfaces du projet de développement de Mer203

C LES BESOINS : OBJECTIFS – HYPOTHESES – OPTIONS POUR LE PLU 204

I. LES OBJECTIFS DÉMOGRAPHIQUES ET ÉCONOMIQUES 205 I.1. L’objectif démographique 205 I.2. Les objectifs économiques 208 II. LES DISPOSITIONS DU PLAN LOCAL D’URBANISME 210 II.1. Choix retenus pour le Projet d’Aménagement et de

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Développement Durable (PADD) 210 II.2. Motifs de délimitation des zones 214 II.3. Motifs des principaux changements apportes au pos précédent 233 III. TABLEAU DE SURFACE DES ZONES 235 IV. ANALYSE DES INCIDENCES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT 237 IV.1. Incidences directes et indirectes sur les milieux naturels et la biodiversite 238 IV.2. Incidences directes et indirectes surla ressource en eau239 IV.3. Incidences directes et indirectes sur les sols et sous- sols 240 IV.4. Incidences directes et indirectes sur cadre de vie, les paysages, le patrimoine naturel et culturel 241 IV.5. Incidences directes et indirectes sur les risques 243 IV.6. Incidences directes et indirectes surles dechets 244 IV.7. Incidences directes et indirectes sur le bruit 245 IV.8. Incidences directes et indirectes sur l’energie, l’effet de serre et les pollutions atmospheriques 246 IV.9. Zoom sur les incidences de l’adoption du plan sur la protection du site natura 2000 248 V. LES MESURES PRISES AFIN DE SUPPRIMER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT 252 V.1. Mesures relatives aux milieux naturels et a la biodiversite252 V.2. Mesures relatives a la ressource en eau 253 V.3. Mesures relatives au sol et au sous-sol 254 V.4. Mesures relatives aux cadre de vie, paysages, patrimoine naturel et culturel 255 V.5. Mesures relatives aux risques 256 V.6. Mesures relatives auxdechets 257 V.7. Mesures relatives au bruit 258 V.8. Mesures relatives a l’energie, l’effet de serre et les pollutions atmospheriques 259 VI. PROPOSITION D’INDICATEURS DE SUIVI 260 VII. ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR L’EVALUATION DES IMPACTS ET DIFFICULTES RENCONTREES 269 VII.1. Méthodes d’évaluation des impacts 269 VII.2. Difficultés rencontrées 272 VIII. RESUME NON TECHNIQUE 273

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Depuis 2006, SCE et GROUPE SCE se sont engagés dans le « Défi pour la Terre » et ont établi une charte de 25 engagements pour le Développement Durable. Pour limiter les impressions, nos documents d’études sont ainsi fournis en impression recto/versos.

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PRÉAMBULE

La commune de Mer a décidé de réviser sur l'ensemble de son territoire communal, son Plan d’Occupation des Sols (POS.).

Le P.O.S. a été approuvé le 25 juin 1987. Il a fait l’objet : De révisions : Approuvées : • Le 18/12/1990 • Le 13/04/1993 • Le 21/12/2001 • Le 16.12.2009 (pour les révisions simplifiées 4, 5 et 6)

La révision du P.O.S. en P.L.U. a été prescrite par délibération du Conseil Municipal le 05 février 2007. Monsieur le Préfet du Loir-et-Cher a remis à la commune l'ensemble des études dont dispose l'État, dans le cadre du "porter à la connaissance", conformément à l'article L.121-2 du Code de l'Urbanisme modifié par les Lois S.R.U. et Urbanisme et Habitat. Les premiers alinéas de l'article L. 123-1 du Code de l'Urbanisme résument les intentions de la nouvelle loi, clarifiées par la loi Urbanisme et Habitat de juillet 2003 : "Les plans locaux d'urbanisme exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en matière de développement économique, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports, d'équipements et de services. Ils présentent le projet d'aménagement et de développement durable qui définit les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues pour l’ensemble de la commune. Ils peuvent, en outre, comporter des orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Ces orientations peuvent, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable, prévoir les actions et opérations d’aménagement à mettre en œuvre, notamment pour mettre en valeur l’environnement, les paysages, les entrées de ville et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent prendre la forme de schémas d’aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics." Face à ces exigences, la Commune s'est fixé des objectifs de développement cohérents par rapport au contexte socio-économique actuel. D'une part, la situation géographique de la commune, riveraine des bords de Loire et sur l’axe Paris/Bordeaux, mais également à proximité des

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agglomérations de (environ 20 km) et d’Orléans (environ 50 km), pôles structurants de la région Centre, est favorable au développement démographique et économique et génère la présence de nombreux équipements. D'autre part, la commune est dotée d'un cadre de vie de qualité qui est un des atouts de son développement. Mer est implantée au cœur d'un paysage de transition entre la Beauce et la vallée de la Loire. Par ailleurs, le territoire communal est concerné par un site du réseau Natura 2000 au titre de la Directive « Oiseaux » :

• La Zone de Protection Spéciale (ZPS) « Petite Beauce »FR2410010

Conformément à la réglementation, le projet de PLU communal puisque s’inscrivant pour partie au sein de cette zone Natura 2000 est susceptible selon l’article L.121-10 et suivants du Code de l’Urbanisme « d'avoir des effets notables sur l'environnement, au sens de l'annexe II à la directive 2001/42/CE du Parlement Européen et du Conseil du 27 juin 2001 ». A ce titre le document de planification fait l’objet d’une évaluation environnementale

Dans ce contexte, la commune souhaite pouvoir accompagner et favoriser le développement démographique sans pour autant perdre son identité et engendrer des effets négatifs sur l’environnement.

L'élaboration d'un PLU, accompagné de son évaluation environnementale, est donc une étape pour contrôler les extensions urbaines et présenter un véritable projet urbain et paysager, tenant compte des enjeux liés au patrimoine naturel.

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AVERTISSEMENT

L’intérêt et la fiabilité des sources statistiques de l’Insee, résident dans les éléments pris en compte dans le cadre des recensements généraux de la population et leur constance depuis des décennies. Leur usage permet ainsi de mettre en perspectives l’évolution des tendances sur les thématiques socio-économique et l’habitat.

Pour autant l’importance des intervalles entre les recensements ne permet pas toujours de saisir les variations à plus court terme qui peuvent être parfois importantes et dont l’impact est souvent vivement ressenti.

C’est pourquoi l’analyse présentée ici fait appel à de nombreuses sources externes (mairie, Conseil Général, DDT41) qui permettent de conforter et d’affiner les données Insee lorsque cela est possible.

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TENIR COMPTE DE L’EVOLUTION REGLEMENTAIRE

Depuis l’approbation du POS en 1897 et ces quelques révisions et modifications, le contenu réglementaire n’a cessé d’évoluer et de s’enrichir. Le Grenelle de l’Environnement permet de mener une réflexion pour le territoire, au niveau national comme local en termes de développement durable. Il a donné lieu à deux lois, respectivement de 2009 et 2010, qui posent un cadre concret à cette prise en compte en déclinant ce que les documents de planification, tels que les P.L.U. en particulier, peuvent traduire.

La commune du Mer à la volonté de suivre ainsi ce contexte en s’attachant à : • prendre en compte les enjeux environnementaux en analysant et réduisant le plus possible les incidences possibles du projet, et en mettant en place des mesures de protection et de mise en valeur des espaces naturels, • optimiser davantage son potentiel foncier en investiguant un tissu urbain de manière plus volontariste de manière à éviter la surconsommation des espaces naturels, surtout ceux valorisés par l’agriculture, et en fixant des normes de densité plus élevées pour les futures opérations, • améliorer les déplacements par le développement des liaisons douces pour maintenir le lien entre les quartiers et éviter le recours systématique à la voiture, en recherchant le rapprochement de l’urbanisation et des transports en commun, • soumettre les nouvelles constructions à des règles leur permettant d’être moins gênées pour répondre à la performance énergétique attendue, • affirmer de manière plus concrète la traduction de la politique locale menée en matière d’habitat et plus particulièrement de mixité sociale.

La prise en considération de ces grands enjeux amène le P.L.U. à être remanié sur : • l’organisation territoriale du développement urbain, • les mesures de préservation de l’environnement, • le contenu réglementaire de certaines zones spécifiques comme la zone agricole pour pérenniser l’activité, • la faisabilité des secteurs à projet en particulier dans le tissu urbain, • les normes relatives à la densité, l’implantation des constructions, le stationnement, • l’organisation et la hiérarchisation des déplacements.

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ASSURER LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE

Le P.L.U. répond à des objectifs quantitatifs de développement démographique qui sont mis en corrélation avec une stratégie et des disponibilités foncières qui se trouvent en priorité dans l’enveloppe urbaine et ses abords. Il a également été pris en considération les « contraintes » liées à la richesse du patrimoine naturel de la commune identifié à travers divers périmètres (Natura 2000, ZNIEFF, Val de Loire…).

Le développement démographique s’accompagne d’enjeux pour les équipements.

Le P.L.U. doit anticiper les évolutions et besoins possibles en équipements et services pour répondre aux besoins de la population. Le projet prend en compte les capacités des divers réseaux (adduction et assainissement), ainsi que l’impact de l’étalement de la tache urbaine et les enjeux agricoles et environnementaux.

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A LE TERRITOIRE

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I. PRESENTATION DE LA COMMUNE

Mer est une commune située dans le département du Loir-et-Cher au sein de la Région Centre. Cette commune de 5949 habitants (en 2008, source INSEE RPP) s’étend sur une surface 26,47 km². Son territoire est principalement composé d’une importante entité urbaine qui s’étend selon un axe nord-sud de part et d’autre d’une petite rivière, la Tronne. Le territoire communal comporte également des espaces agricoles et sylvicoles. Il faut également signaler la présence de l’A10, voie de communication qui relie Paris à Bordeaux. Cet axe marque fortement le territoire et forme une véritable barrière dans le paysage communal.

I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE MER

Entre Blois et Orléans, la commune de Mer est, d’un point de vue géographique, située dans une région très intéressante puisqu’à l’interface Beauce-Loire. Mer est une commune du Val de Loire qui n’est pas en contact direct avec le fleuve. En effet les bords de Loire se trouvent à près de 2 kilomètres au sud de la commune, à Courbouzon. La commune est installée en grande partie sur le plateau beauceron et s’articule et se développe autour d’une rivière, la Tronne. Hormis les composantes naturelles (topographie, cours d’eau...), la commune est très fortement marquée par le passage sur son territoire de l’A10, qui relie Paris à Bordeaux. Mer ne souffre pas de l’« effet tunnel » dans la mesure ou la commune est dotée d’un échangeur autoroutier.

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I.2. BREF HISTORIQUE

La ville de Mer, située dans une région aux terres très riches, fut le témoin, dès la préhistoire, de la présence de l’homme. La découverte d’outillages de pierre témoigne de la présence humaine dès 10 000 av. J.-C., de Chantecaille à Suèvres.

Origine du nom de la ville : le nom de Mer viendrait du latin mera qui signifie «marais». En effet, la ville était bordée, à l’ouest, de marais qui servaient de défenses naturelles. Peu à peu, ils furent assainis et les terres occupées par des maisons et potagers.

Au XIVe siècle, la ville fut fortifiée et tenait alors une place non négligeable dans la politique économique et sociale. La majeure partie des et des murailles fut détruite au début du XIXe siècle. Des monuments tels que les vestiges des fortifications (derrière la mairie, tour et tronçon de murailles), le clocher (début du XVIe siècle), l’église (début du XVIIIe siècle) et la Halle aux Grains (XIXe siècle), témoignent de l’importance de la ville et de son évolution à travers les siècles.

Carte de Cassini

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HERBILLY, BERCEAU DE L’HISTOIRE MEROISE L’empreinte romaine se retrouve dans la toponymie : ¤ Herbilly, probablement issu de herbilliacum (herbage), ¤ Mer, qui pourrait découler de mera (marais), ¤ Les premiers axes de circulation s’établissent dans le secteur d’Herbilly, ¤ D’Avaray à Suèvres, en passant par Herbilly et Montcellereux, ¤ De la Forêt de au nord, au gué de Nouan permettant de rejoindre la principale voie de l’époque, Orléans/Tours en rive sud de la Loire. Ces voies ont fixé l’occupation humaine. Cette dernière a été révélée par des fouilles qui ont mis à jour de nombreuses tombes et sarcophages mérovingiens dans le périmètre d’Herbilly

UNE EXTENSION HISTORIQUE REGULIERE Au Moyen Âge, les propriétaires de grands domaines fonciers installèrent leur famille dans le bourg de Mer. L’église St Hilaire fut édifiée au XIIe siècle. La ville s’est fortifiée au cours des XIIIe et XIVe siècles par un mur d’enceinte au nord, au sud et à l’est, protégée à l’ouest par les marais. Aujourd’hui, il subsiste de cet édifice : la tour de guet, rue Barreau. La meunerie le long de la Tronne était florissante, ainsi que les vignobles. La cité perdit beaucoup de son importance aux XVIe et XVIIe siècles en raison des dissensions religieuses, particulièrement marquées à Mer. Aggripa d’Aubigné en fut l’un des principaux acteurs.

L’ESSOR INDUSTRIEL DU XIXE SIECLE L’essor économique est d’abord marqué par la crise du phylloxera ayant des répercussions majeures sur le tissu local. Puis la période moderne commence réellement par l’implantation d’une fabrique de grès à la fin du siècle. ¤ En 1927, création d’une coopérative laitière, ¤ En 1936, début des établissements Bertrand Faure/Epéda, ¤ En 1938, une fonderie d’aluminium succède aux grès Bigot, ¤ L’implantation de la centrale titre du Crédit Agricole. Parallèlement, les infrastructures ce sont développées : ¤ 1842, construction du pot de Muides, ¤ 1845, construction de la ligne de chemin de fer Paris/Bordeaux, ¤ 1860, édification de la halle aux grains.

QUELQUES IMAGES DU PASSE

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I.3. CONTEXTE ADMINISTRATIF

La commune appartient à diverses entités qui peuvent être administratives, mais également territoires de projet :

• La Région Centre, • Le département du Loir-et-Cher, • Le canton de Mer, • La Communauté de Communes de la Beauce Ligérienne, • Le Pays Beauce Val de Loire.

A. LE CANTON Le canton de Mer est composé de 11 communes : Avaray, la Chapelle Saint-Martin-en-Plaine, Courbouzon, Cour-sur-Loire, , , Ménars, Mer, , Suèvres, . Cela représente 11 462 habitants (en 2007).

Source INSEE (2011)

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B. LA COMMUNAUTE DE COMMUNES La commune du Mer fait partie de la Communauté de Communes de la Beauce Ligérienne. La Communauté de Communes de la Beauce ligérienne (CCBL) a été créée le 22 décembre 1999, et cela, conformément à la Loi de décentralisation, dans le but de mutualiser des compétences et les dépenses des communes membres, mais surtout pour mettre en œuvre le projet du parc d’activités industrielles et logistiques des « Portes de Chambord ». Au cœur du département du Loir-et-Cher au bord de l’autoroute A10 sur 205,15 km, la communauté de commune jouit d’une position stratégique qui oriente naturellement son champ d’action en faveur du développement économique. Les compétences de cet Établissement Public de Coopération Intercommunal sont multiples : Obligatoires: ¤ Aménagement de l’espace, ¤ Développement économique, Optionnelles : ¤ Assainissement, ¤ Collecte et traitement des ordures ménagères, ¤ Politique du logement, ¤ Voirie d’intérêt communautaire. Les communes membres de cet EPCI sont : Avaray Cour-sur-Loire, Courbouzon, La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine, Lestiou, Maves, Mer, Muides-sur-Loire, Mulsans, Suèvres, Talcy et Villexanton. Cette structure de coopération intercommunale comptait 12 629 habitants en 2008.

Source : site internet CG41

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C. LE PAYS DE BEAUCE VAL DE LOIRE Le Pays regroupe 63 communes, ce qui représente environ 35 030 habitants en 1999 (population sans double compte RGP99). Le contrat de Pays et par conséquent le projet du territoire s’articulent autour de trois grands axes:

• Axe-1: Rechercher un développement économique durable et viable en apportant un soutien aux activités économiques et à leurs initiatives, • Axe-2: Améliorer la qualité de vie au sein des bassins de proximité, favoriser un développement économique et social équitable et équilibré du territoire, • Axe-3 : Favoriser les complémentarités et les synergies avec les territoires proches.

Source : site internet CG41

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I.4. OCCUPATION DES SOLS

La commune de Mer d’un point de vue occupation du sol est caractérisée par : • L’importance des espaces agricoles, qui façonnent en grande partie le paysage, • La présence d’espaces boisés. On remarque l’importance de la « Pierre Couverte » qui borde l’A10. Hormis cette entité, les espaces boisés sont rivulaires et se développement le long de la Tronne, • L’espace bâti, principalement concentré sur la partie de plateau de part et d’autre de la Tronne selon un axe nord/sud. Les quelques écarts qui existent sont liés à des exploitations agricoles, • L’importance de sa zone d’activités « les portes de Chambord » qui couvre 230 hectares soit environ 10 % du territoire communal.

Extrait de Corine Land Cover 2006

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I.5. STRUCTURE ET EVOLUTION DE L’URBANISATION

A. LE SITE Le territoire de Mer est marqué par une dichotomie physique liée à la Vallée de la Tronne. Cette vallée a conditionné le développement urbain de Mer depuis le Moyen Âge. La dépression a jusqu’aujourd’hui été considérée comme un élément de césure entre les deux rives. La croissance s’est ainsi soldée par la constitution de deux entités urbaines juxtaposées, de part et d'autre du val dont l’interrelation s’est résumée au minimum, alors que le développement s’est prolongé de façon linéaire. Implantée à proximité d’un axe nord/sud de circulation ancien, Mer a profité de la redistribution des flux depuis l’époque moderne. Aujourd’hui, les échanges est/ouest sont plus importants (A10) et la commune est très bien desservie par différents axes. En effet la commune se trouve au carrefour d’axes de communication structurants à l’échelle du département du Loir-et-Cher. La RN 152 entre Blois et Orléans a longtemps été une voie très importante. Elle reste aujourd’hui un axe de circulation important pour Mer. En ce qui concerne la RD 112, cet axe a la particularité de drainer un important flux touristique, car il mène à la route des châteaux du Val de Loire. Mer possède une position stratégique et constitue une porte d’entrée sur le Val de Loire et sa rive-Sud. La ville de Mer est également desservie par des axes de communications plus récents constitués par : • La ligne SNCF, pour le transport de personnes et de marchandises entre Orléans et Tours, • L’Autoroute A10 dite « Aquitaine », qui relie Mer aux pôles urbains importants départementaux et régionaux (Blois, Orléans, Tours), mais également à Paris. Ces différentes voies de communication de différentes natures permettent effectivement une bonne desserte de la commune, mais sont également des éléments de rupture physique dans le grand paysage et dans le paysage urbain.

B. LES LIMITES D’IMPLANTATION Le coteau de la Loire s’impose comme la seule limite paysagère et physique au développement urbain. Au pied du coteau, les terrains sont soumis à l’expansion des crues de la Loire. Ces espaces sont d’ailleurs identifiés dans le PPRi zone d’aléas 3, ce qui interdit toute construction nouvelle. Seule une partie de l’ancien bourg de Montcellereux et quelques habitations du village d’Herbilly sont situées dans la zone inondable. En ce qui concerne la partie de la commune sur le plateau, les contraintes

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sont moins importantes. Le paysage ayant une plus faible complexité, aucune accroche paysagère n’a permis de cadrer le développement, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’urbanisation s’est autant étendue de façon longitudinale, le long de la vallée de la Tronne. La conjonction de limites paysagères inexistantes sur le plateau et l’attrait de la vallée de la Tronne ont abouti à générer une forme urbaine très étirée, mais sans véritable profondeur. Mer se compose donc d’une succession de quartiers aux caractères très variés, donnant l’apparence d’un patchwork sans réelle unité. La transition avec l’espace agricole a également été omise au fil de la croissance.

C. ORGANISATION DE L'ESPACE BÂTI

1) LE BOURG, UN CENTRE-BOURG PRESERVE Le quartier le plus ancien est l’actuel centre-bourg, qui fut fortifié dès le XIIIe siècle. Il est délimité par l’actuel RD 2152, l’avenue Maunoury, la rue de la Gare et la rue pierre Loison.

Extrait de la carte de Cassini

Photo aérienne du centre-bourg actuel

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La trame moyenâgeuse se traduit par un parcellaire étriqué et imbriqué, des voies de desserte étroites et des compositions architecturales particulières : R+2+C et R+1+C, façades commerciales au rez-de- chaussée, toitures en ardoises…

Rue Jean et Guy Dutems

L’église, qui constitue le point de référence depuis la traversée de la RD 2152, est classée Monument historique.

L’église

Les arrières situés le long de la vallée de la Tronne sont en potager ou en jardins d’agrément.

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DES EXTENSIONS DANS LE PROLONGEMENT DU CENTRE HISTORIQUE Des constructions plus récentes, datant de la fin du XIXe siècle ont été construites en bordure de la rue Pierre Loison et de l’avenue Maunoury, les remparts ayant été démolis et les fossés comblés. Cette nouvelle phase d’urbanisation de Mer a vu la création de la place de la Halle, ainsi que le remodelage de la place de l’hôtel Dieu. Les constructions sont également en R+2+C.

La place de la Halle DES ANCIENS VILLAGES INTEGRES A L’AGGLOMERATION Le développement de Mer, a progressivement intégré divers villages et groupements agricoles, qui confèrent à Mer une physionomie et ambiance rurale étonnante. La dominante de ces quartiers réside dans l’orientation des constructions : façade au sud pour profiter de l’ensoleillement et l’implantation en pignon des voies, pour bénéficier de la desserte. • Le quartier d’Aulnay Situé au nord-ouest, il s’étale de part et d’autre de la vallée de la Tronne, desservie par les rues Haute d’Aulnay et Basse d’Aulnay. Comme le centre ancien, le parcellaire et les voies sont étroites et les venelles fréquentes.

Le quartier d’Aulnay Le bâti, de conception à usage agricole est à R+C, souvent en pignon de l’alignement des rues, les façades étant orientées vers le sud. Les toitures sont variablement en ardoises, en tuiles plates ou mécaniques. Cette variété, de même que la multiplication des annexes, nuisent à l’unité architecturale de l’ensemble.

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• Le quartier de la rue Barreau Au sud-est, il est inséré entre la RD 2152 et le goulet des Près, à l’extrémité du coteau. Des venelles desservent la vallée de la Tronne. Seules l’orientation des constructions (façade au sud, pignon sur rue) et la hauteur (R+1+C) se trouvent sur la plupart du quartier. Mais celui-ci ne s’identifie pas par une unité architecturale, tant au niveau des matériaux de toitures (ardoises et tuiles plates), des matériaux de façades que des formes. De nouveau, les annexes dépareillent par rapport aux constructions principales. • Le quartier de la rue Fortineau Autour de la rue Fortineau et de la rue de Planche-Croix un noyau ancien présente les mêmes caractéristiques que le quartier d’Aulnay. • Le quartier Saint-Marc Le bâti est essentiellement constitué de petites exploitations agricoles. Les couvertures sont composites, d’ardoises et de tuiles, les façades sont enduites à la chaux. Les constructions se cantonnent à R+1 et R+1+C. • Le quartier de Montcellereux Très distant du centre ancien, il présente les caractéristiques d’un village rural, sans commerces. La voirie, la forme et la taille du bâti (R+C, voirie R+1+C), ainsi que les boisements du coteau de Loire au second plan, impriment un côté intimiste à l’ensemble. Les toitures, sont encore et toujours mixtes, composées d’ardoises ou de tuiles plates. LES QUARTIERS RECENTS La commune de Mer pendant ces 40 dernières années a vu se développer en continuité du centre bourg, quelques zones moins denses. Ces nouveaux « quartiers » sont caractérisés par des formes urbaines et d’habitat variées : du collectif pavillonnaire, des logements intermédiaires… Ces quartiers ont fortement contribué au développement démographique de la commune, mais également à l’étalement urbain et à la consommation d’espaces.

Lotissements au sud-est du bourg, secteur les coteaux

Lotissements à l’ouest du bourg, secteur de Bellevue

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2) L'ESPACE RURAL, Le territoire de Mer comporte également quelques villages ou hameaux ainsi que quelques grosses fermes.

VILLAUGON, HAMEAU AGRICOLE Au nord du territoire, sur le plateau agricole, ce hameau se distingue par sa vocation agricole. Le bâti rural abandonné est parfois remplacé par des constructions récentes. Ses caractéristiques urbaines et architecturales se trouvent dans la plupart des noyaux anciens de l’agglomération méroise : R+1+C ou R+C, toitures variablement en tuiles plates ou en ardoises, implantation en alignement des voies publiques ou en pignon pour permettre l’orientation des façades principales au sud.

Hameau de Villaugon HERBILLY, VILLAGE ANCIEN DEVENU RESIDENTIEL Berceau de la commune, ce village, situé à la pointe sud-est du territoire sur le coteau, s’est longtemps suffit à lui-même, avant d’être rattaché à la commune. Pour preuve, la présence d’une église. Un accident, survenu dans les années 1940 a brutalement entraîné une transformation du bâti. Un plan de reconstruction a généré une urbanisation compacte et ordonnée, limitée au nord par le château. Les extensions les plus récentes, le long du coteau ont porté préjudice au caractère d’ensemble du hameau, tout en restreignant les possibilités d’étoffement vers le nord.

Village de Herbilly

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FERMES ET CHATEAUX A l’écart de tout groupement, quelques grosses fermes se sont implantées sur le plateau (Buray, Montbouillon) et dans le Val de Loire (la bergerie, Maison rouge, la Raudière). Deux domaines marquent particulièrement l’espace agricole beauceron : • Le Château de Chantecaille, au sud-est de la commune de Mer, inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques, • Le Château de Beaumont à l’est dont le parc boisé de la Pierre Couverte s’étend sur une partie du territoire communal.

Le Château de Chantecaille

Le Château de Beaumont

3) L’ESPACE ECONOMIQUE Forte de sa position géographique et d’une desserte par des axes de communications importants, la commune de Mer se révèle être un site d’implantation privilégié pour les activités industrielles. Un pôle majeur pour l’activité économique départementale, spécialisé dans la logistique et le transport. La commune de mer et la Communauté de Communes Beauce Ligérienne, signataires du programme PARCQ (Programme d’Activités regroupant les Communes autour de la Qualité, initié par le Conseil Général pour favoriser les initiatives communautaires), témoignent de leur volonté à développer le secteur économique. Les grands projets du département sont de plus en plus portés par des structures intercommunales. En effet, la moitié des

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parcs et les trois quarts des surfaces cessibles relèvent d’une gestion intercommunale.

Zone d’activités des portes de Chambord Mer, par la création du parc industriel et logistique des « Portes de Chambord » est aujourd’hui un pôle économique majeur du département. Plusieurs zones d’activités le composent et notamment la récente ZAC des « Portes de Chambord », espace principalement destiné aux transports et à la logistique qui bénéficie de sa situation privilégiée entre l’autoroute A10 et la voie ferrée qui permet les liaisons multimodales. La zone est le plus vaste ensemble départemental dédié à ce secteur d’activité puisqu’elle représente 82 % des surfaces ouvertes ces 4 dernières années dans le département. La première tranche de la ZAC (au sud de l’autoroute A10) consomme 250 hectares de la surface communale. En 2007, les 59 entreprises présentes employaient 669 personnes (source ADELEC). La ZAC est déjà occupée à 74 % de sa surface. Une part importante a été laissée au profit des zones vertes, plus de 16 hectares de la ZAC. La qualité environnementale est un des objectifs du programme PARCQ.

D. DEVELOPPEMENT URBAIN ET CONSOMMATION D’ESPACE Comme précisé précédemment, Mer a une histoire et une occupation anciennes. Près d’un tiers des surfaces dédiées à l’habitat l’ont été avant 1945. Le plus fort développement de l’habitat s’est réalisé pendant la période 1970-1990 touts comme pour les communes les plus importantes du département. Ce développement s’est ensuite prolongé sur la période 1990-2008. Le développement de la commune de Mer s’est fait de façon plus marquée que pour les 3 principaux pôles du département (Blois, Romorantin- Lanthenay, Vendôme). La taille des parcelles est de l’ordre de 500 m² par logement sur la période

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1990-2008, un niveau qui se situe entre la moyenne des communes chefs lieu d’arrondissement et la moyenne départementale. Sur cette période, on observe une diminution des parcelles d’environ 100 m² par logement par rapport à la période précédente (1970-1990). Source : DDT41

Source : DDT41

L'évolution urbaine a été dictée par plusieurs éléments : la topographie du site, la présence de la Tronne, la proximité du Val de Loire et les axes de circulation qui ont conduit à une densification selon un axe est-ouest.

Les étapes de l’extension urbaine se sont effectuées en continuité des sites d’implantation primitifs : le centre ancien de Mer mais également des anciens villages qui sont aujourd’hui intégrés à la commune de Mer (Le quartier d’Aulnay, le quartier de la rue Barreau, le quartier de la rue Fortineau et le quartier Saint-Marc). Ensuite les extensions urbaines ce sont appuyées sur le bâti déjà existant, constitué en majorité selon un axe est- ouest de part et d’autre de la Tronne et en moindre mesure sur un axe nord/sud avec comme limite le coteau du Val de Loire au sud et l’autoroute A10 au nord.

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Source DDT41

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On constate que l’urbanisation s’est accélérée entre 1960 et 1980. Ce phénomène est en partie lié à l’implantation de la centrale nucléaire de Saint-Laurent des Eaux, qui a créé de nombreux emplois et par conséquent une demande importante en logement. C’est ainsi que la commune a effectivement accueilli de nombreux agents EDF. Entre 1990 et 2000, la consommation d’espace a chuté, cela est à mettre en relation avec les « catastrophes » économiques qu’a pu connaître la commune (la centrale nucléaire et Epeda). De nombreux agents EDF ont quitté la ville et l’offre de logement était alors importante, ce qui a conduit à une consommation moindre.

Source DDT41

Source DDT41

Sur la période 2000-2008, le contexte économique de la commune s’améliore, la zone d’activités des « Portes de Chambord » et ses nombreuses entreprises rendent attractive la commune. La consommation moyenne oscille entre 1 et 3 ha par an avec un pic en 2003 ou la commune a consommé près de 6 ha. Cela est dû au développement de projet immobilier, car on constate en 2003 une forte augmentation des surfaces pour les appartements.

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En ce qui concerne le potentiel urbanisable, les données de la DDT 41 en 2008 montrent que la commune dispose encore d’environ 45 ha dans le PLU en zone à urbaniser et que le potentiel au sein des espaces urbanisés est d’environ 5 ha.

Source DDT41-2011 Ces 5 hectares constituent le potentiel en dents creuses dans le centre- bourg de par leur situation dans le tissu, leur valorisation sera difficile. L’application d’un coefficient de rétention foncière de 1.5 permet d’ajuster le potentiel réel qu’elles représentent soit environ 3.5 ha.

E. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU

La consommation d’espaces agricole, naturel et forestier n’a cessé d’augmenter avec la demande en matière de logement essentiellement. Cependant, la taille des parcelles sollicitées pour ces nouvelles constructions a tendance à diminuer. Elle est aujourd’hui d’environ 500 m2 à l’échelle de la commune. Les lois Grenelle imposent aujourd’hui aux communes de minimiser leur consommation d’espace en densifiant les espaces existants. Le PLU est un outil qui permet de maîtriser cette consommation d’espace, tout en répondant aux objectifs de développement communal.

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I.6. PAYSAGES

Le territoire de Mer s’inscrit à la charnière du paysage beauceron et de celui de la Vallée de la Loire. D’un côté le plateau minéral, monotone, avec de grandes cultures aux perspectives visuelles quasiment illimitées ; et de l’autre, le lit majeure de la Loire, tout aussi plan, mais ou la présence d’une végétation hydromorphe (haies, arbres isolés, prairies humides) rythme le paysage. La transition entre ces deux éléments, par un coteau, marqué, limite l’urbanisation vers le sud. Le val de la Tronne, qui s’étend du domaine beauceron au couloir ligérien, est un élément déterminant du développement urbain. C’est un lien fédérateur de l’évolution de la ville, alors qu’elle a jusqu’alors été perçue comme une coupure au cœur même de la ville. Ces caractéristiques particulières constituent une véritable richesse pour Mer qui mérite des protections particulières.

Le paysage mérois se compose de quatre grandes entités paysagères qui correspondent à la segmentation physique du territoire communal : un plateau exclusivement agricole au nord, dont la transition est assurée par le coteau et la vallée de la Tronne.

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A. UN PLATEAU AGRICOLE, DE GRANDES CULTURES Il s’agit de l’unité paysagère la plus importante du territoire communal, car elle représente près de 80 % de la surface. C’est le système beauceron qui s’applique, à savoir : un espace totalement ouvert, exclusivement réservé à l’exploitation du sol. Aucun obstacle ne vient perturber cet usage, les boisements ayant été au fil de l’histoire arasés, pour assurer une meilleure rentabilité des sols. Même la présence humaine y est anecdotique.

1) PLANITUDE ET MINERALITE Puisque la topographie ne rythme pas le paysage, les perspectives visuelles sont illimitées, notamment depuis les rares buttes, dominant le plateau. Cela est le cas autour de Villaugon au nord du territoire et le long de l’axe de l’A10, au nord-est de l’agglomération. Cet aspect caractéristique de la Beauce est renforcé par les sols nus en période de repos des terres, jonchées de fragments de calcaires qui donnent une touche minérale au paysage.

Le paysage aux abords de Villaugon Le boisement de la Pierre Couverte, à l’est est le seul élément qui rythme le paysage du plateau.

Au loin le boisement de la Pierre Couverte

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B. UN PLATEAU COMPARTIMENTE Les caractéristiques géographiques de la commune et les infrastructures du territoire ont un impact visuel important. L’A10 dit « Aquitaine » doublée d’une ligne électrique haute tension, l'ensemble forme une véritable coupure dans la partie nord du plateau qui est visible quasiment en tout point. La zone d’activités des « Portes de Chambord » marque également une rupture dans le paysage communal.

La zone d’activité des « Portes de Chambord » La RD 2152 dans une moindre mesure et la ligne SNCF marquent également le paysage. La RD 2152 à la particularité d’être soulignée par un alignement de platanes.

Alignement de platanes sur la RD 2152

C. LE COTEAU DU VAL DE LOIRE Élément de transition vers le Val de Loire, il constitue une véritable entité à part entière, par le rythme qu’il imprime dans le paysage. • Depuis le plateau, il est perceptible par les boisements qui le bordent, formant ainsi une référence verticale en fond de perspective. • Tandis que depuis le val, sa dénivellation aboutit au même résultat. Au-delà de la question de la perception, le coteau joue un rôle dans le fonctionnement écologique du territoire communal.

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D. LE VAL DE LOIRE, UN BOCAGE ALTERE Les caractéristiques des sols sont impropres aux cultures intensives du même type que celles qui se développent sur le plateau. L’activité agricole la plus adaptée est l’élevage. La présence d’animaux apporte une dimension bucolique au paysage. Des chemins de traverse, des haies et des boisements épars ponctuent un site plus verdoyant, aux portes de la ville.

E. LA VALLEE DE LA TRONNE La vallée de la Tronne est une coupure topographique qui s’impose dans le paysage mérois comme un élément fédérateur des trois entités précédentes. La vallée de la Tronne a un véritable rôle transversal dans le fonctionnement écologique du territoire. Site sensible comme la plupart des zones humides, il est également d’une grande qualité paysagère et d’une importance fondamentale dans le développement urbain. La Vallée s’impose comme un véritable couloir vert au cœur de la ville dont le contraste avec le plateau minéral est tout à fait remarquable. On peut également constater que cet espace n’est pas assez mis en valeur. Sa proximité au centre-ville ainsi que de tous les quartiers successifs en fait pourtant un vecteur d’identité : • En partie privative, elle offre des arrières très bucoliques et intimistes aux habitations des bourgs anciens, • En partie publique, l’aménagement du parc de la Corbebilière et des cheminements en bord de Tronne, sont des espaces de vie et de sociabilité prisés. A cet effet, cet espace mérite une attention et une protection particulière.

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F. LES ENTREES DE VILLES (EST ET OUEST) (Issue des études des RS n°5 et 6 du POS de 2009) En 2009 à l’occasion de la révision des marges de reculs des zones d’activités aux entrées Est et Ouest (Pont Roux et la Mouée) aux abords de la RD2152 dans le cadre d’une étude dite Loi Barnier (L111.1.4 du CU). La commune a mené une réflexion sur l’aménagement paysager et l’urbanisation de ces entrées de ville. Il s’agissait de définir des principes d’aménagement assurant une bonne intégration paysagère de la zone dans son environnement et prendre en compte les projets sur les zones d’activités.

1) L’ENTREE DE VILLE OUEST : « LE PONT ROUX » Î Localisation et occupation actuelle de la zone La zone est située en entrée ouest de la ville de Mer, le long de la RD2152. Ouverte à l’urbanisation dans le POS actuellement en vigueur, cette zone d’une superficie de presque 11,5 ha, accueille actuellement : • un Super U, • un garage Renault, • ainsi que les surfaces de parking attenantes. Toutefois, plus de la moitié de la zone est encore inoccupée (voir photo ci- dessous), le Super U prévoit, à court terme, une extension de son activité sur le site de « Pont Roux ». La lisière ouest de la zone est déjà plantée.

Î Paysage naturel et bâti Vue sur l’entrée ouest du bourg en provenance de Suèvres :

La première accroche visuelle en arrivant sur la commune correspond à l’alignement de platanes qui s’érige comme une sorte de « porte d’entrée » sur le territoire communal. Ils indiquent la limite du territoire communal de Mer (en premier plan).

En 2nd plan et de part et d’autre de cet alignement de platanes, on retrouve : Rive nord de la RD2152 : un tissu bâti dense, compact également de par la hauteur des bâtiments. On obtient donc un horizon linéaire. Et, en 3e plan le château d’eau. Rive-Sud de la RD2152 : tissu moins dense dans la mesure où la zone en vis-à-vis immédiat de la zone compact évoquée ci-dessus n’est pas encore urbanisée. On obtient un horizon souple. Et en 3e plan le clocher et la végétation qui de loin donnent l’impression d’une certaine densité.

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Cette analyse paysagère permet d’appréhender l’image et le ressenti de l’automobiliste en abordant la zone bâtie de Mer. ⇒ La topographie de cette partie ouest de la commune qui permet d’avoir des vues lointaines et dégagées en provenance de la commune de Suèvres sur le secteur d’étude. Entrée sur la commune par la RD2152 et approche du site à urbaniser

Panneaux publicitaires jalonnant la RD2152 = impact visuel négatif

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Analyse séquentielle le long de la RD2152 de l’état existant :

Séquence 1 : - Paysage ouvert de part et d’autre de la RD2152 : champs agricoles actuellement cultivés classement en zone agricole. - Alignement de platanes de part et d’autre de la RD2152. - Cônes de vue dégagés en direction du clocher de l’église (rive sud de la RD2152). - Zone d’évolution = zone à urbaniser : cette zone est amenée à constituer la nouvelle entrée ouest de la ville. L’aménagement de cette zone nécessite une approche qualitative à la fois en termes : D’aménagement du site, De constitution de la nouvelle frange urbaine de la ville de Mer. La topographie de la zone 1AUX (ex NAd) présente un relief plat favorisant des vues dégagées aussi bien vers le clocher de l’église que vers le territoire communal de Suèvres. Cette topographie homogène et « monotone » doit être prise en compte dans le projet d’aménagement de la zone dans la mesure où le projet apparaîtra comme un promontoire qui viendra alors constituer le premier plan perceptible depuis l’arrivée par la commune de Suèvres.

Séquence 2 : Tissu bâti existant : Rive gauche de la RD2152 : habitat collectif, classement en zone UB dans le POS en vigueur. Hauteur maximale des constructions autorisée sur la zone : 12 mètres. Aspect des bâtiments : couleur blanc cassé.

Rive droite de la RD2152 : Zone 1AUX (ex1NAd dans le POS) Zone destinée à accueillir des activités commerciales et de services, d’activités tertiaires, d’hôtellerie et de restauration. Bâtiments existants sur la zone : actuellement un Super U et un garage Renault. Hauteur maximale des constructions sur la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS): 9 mètres.

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Aspect des constructions existantes : volume simple (« parallélépipède rectangle »), couleur : gris/blanc + couleur de l’enseigne (rouge/bleu pour le Super U et jaune/gris pour le garage Renault).

Î Évolution de l’entrée de ville par la RD2152. L’aménagement de l’intersection entre la RD2152, le nouvel accès à la zone de « Pont Roux », et le chemin rural des Landes constituera la nouvelle porte d’entrée de ville. Cet aménagement jouera un double rôle : - d’une part il constituera une accroche visuelle dans le paysage, venant interrompre la perception linéaire qu’à l’automobiliste en abordant la commune de Mer par la RD2152, - d’autre part, cet aménagement va marquer la « nouvelle porte d’entrée » dans la zone urbaine. Sur ce tronçon, entre ce nouvel aménagement et l’entrée actuelle de la zone commerciale de « Pont Roux » (voir croquis ci- dessous), une réflexion doit être menée, conjointement avec le Conseil Général, afin d’y réduire la vitesse des véhicules entrants. La réduction des véhicules sur ce tronçon permettrait également de réfléchir à la réalisation d’une connexion piétonne sécurisée entre la zone d’habitat existante et la zone du « Pont Roux ».

Extrait de l’étude de 2009

Î La RD2152 voie bruyante. La RD2152 dessert localement les agglomérations de Blois et d’Orléans. L’importance du trafic sur cet axe conduit son classement comme voie bruyante générant des nuisances sonores de part et d’autre de l’axe tout au long de sa traversée du tissu bâti notamment. La prise en compte de ces nuisances sonores se traduit de manière règlementaire dans le POS en vigueur à la fois dans le règlement et sur le plan de zonage par une bande définie de part et d’autre de l’axe : profondeur de 30 m et 100 m à partir du bord de la voie (voir extrait du plan de zonage page suivante).

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Î La RD2152 voie classée à grande circulation. Afin d’assurer un aménagement de qualité des abords des voies importantes classées à grande circulation, l’amendement Dupont (article L.111.1.4 du CU) interdit les nouvelles constructions en dehors des zones urbanisées dans une bande de 75m ou 100m de part et d’autre de l’axe de la voirie en fonction de la qualification de la voie. La RD2152 (ex-RN152) étant classée voie à grande circulation est concernée par cette marge de recul qui est de 75 mètres de part et d’autre de l’axe de la voie. Toutefois, dans le POS actuellement en vigueur sur la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS) « Pont Roux » cette marge de recul des constructions figure sur le plan de zonage en jaune ci-dessous. Cette marge de recul est de 40 mètres dans la partie Ouest de la zone et s’élève à environ 100 mètres à hauteur du garage Renault et du Super U.

Extrait du plan de zonage en vigueur approuvé en 2001

Cette marge de recul applicable à l’ensemble de la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS) « Pont Roux » est actuellement non conforme avec l’usage qui est fait des terrains situés entre la façade du Super U et la RD2152. Actuellement cet espace est utilisé pour le stationnement des clients fréquentant le Super U. La modification de cette marge de recul est l’occasion également pour la commune de mener une réflexion d’aménagement de son entrée de ville. Nonobstant, cette contrainte règlementaire figurant dans le POS en vigueur, et la règlementation d’implantation des constructions aux abords des voies classées à grande circulation (article L.111.1-4 du CU), cette interdiction peut être levée dans la mesure où des prescriptions dérogatoires vont être justifiées dans le document d’urbanisme (objet de la présente révision simplifiée) au regard de la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l’urbanisme et du paysage.

Î Prescriptions dérogatoires aux règles d’implantation des bâtiments du L.111.1.4 du Code de l’Urbanisme En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de soixante-quinze mètres de part et d'autre de l'axe des routes classées à grande circulation. Le Plan Local d'Urbanisme, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par le présent article lorsqu'il comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages. 10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 42 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

Prise en compte des contraintes SECURITE • Proximité de la RD2152 : voie classée à grande circulation ⇒ accès à la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS) définis sur le plan de zonage du POS.

• Trafic actuel de transit et de desserte : trafic estimé en 2006 entre 6944VL (sens Est/Ouest) et 8231 VL (sens Ouest/Est).

• Évolution du trafic : trafic supplémentaire généré par la zone commerciale (trafic non estimé).

• Accès à la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS) « Pont Roux » : Un accès existant pour le Super U et le garage Renault, Création d’un nouvel accès à partir de la RD2152 : deux emplacements réservés (n°12 et 13), Possibilité de prévoir un accès à partir de l’arrière de la zone (à partir de la rue Cassandre Salviati).

NUISANCES • La Zone 1AUX (ex1NAd dans le POS) « Pont Roux » est concernée par les nuisances sonores émises par la RD2152 : profondeur de 30 m et 100 m par rapport aux bords de la voie.

ARCHITECTURE • Bâtiments existants sur la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS): volume simple (« parallélépipède rectangulaire »), couleur : gris/blanc + couleur de l’enseigne (rouge/bleu pour le Super U et jaune/gris pour le garage Renault). ⇒ Bâti existant ne pouvant pas servir de référent architectural pour le reste de la zone.

PAYSAGE/ Paysage : URBANISME • Accroche visuelle = alignement de platanes qui marque l’entrée sur le territoire communal de Mer.

• Topographie ⇒ vues lointaines et dégagées sur le tissu bâti en provenance de Suèvres.

• Paysages ouverts de part et d’autre de la RD2152 jusqu’aux limites de ville.

• Cône de vue depuis la RD2152 sur le secteur d’étude et le clocher de l’église.

Urbanisme : • Zone 1AUX (ex1NAd dans le POS) située dans le prolongement immédiat du tissu bâti existant à vocation d’habitat. Connexion possible à partir de la rue Cassandre Salviati.

• Frange urbaine sur la Rive-Sud de la RD2152 à constituer.

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Prescriptions dérogatoires EN MATIERE DE SECURITE • Seulement deux points d’accès à la zone sont autorisés à partir de la RD2152 : 1. l’accès existant permet d’accéder au Super U et garage qui sont implantés sur la zone, 2. un accès futur après aménagement de l’intersection avec la RD2152 (emplacements réservés n°12 et 13 figurant dans le PLU et (18 et 19 dans le POS). Cette limitation des accès permet d’assurer la sécurité des entrées/sorties de la zones, et ainsi fluidifier le trafic en sortie de zone. • La desserte de la zone est assurée à partir des deux points d’accès énumérés ci-dessus. L’aménagement d’une contre allée parallèle à la RD 2152 assurera les déplacements internes à la zone. Un principe de désenclavement interne de la zone est préconisé afin d’indiquer la possibilité de desservir l’ensemble de la zone par un raccordement sur la contre-allée. L’accès aux différents bâtiments pouvant ensuite s’effectuer à partir de cette desserte interne. De plus, en cas de réalisation d’une desserte interne, il convient de prévoir simultanément les déplacements doux afin d’en assurer leur sécurité.

• L’aménagement d’une voie en lisière Sud de la zone permettra d’accéder à la zone commerciale et également d’assurer la connexion avec la voie en lisière ouest se connectant au futur rond-point sur la RD2152. Cette voie est inscrite dans le POS en vigueur comme « voie routière d’intention ». L’aménagement de cette voie permettra de relier le chemin rural de Pont Roux (lisière sud de la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS)) à la RD2152 via le chemin rural des Landes (lisière ouest de la zone 1AUX (ex1NAd dans le POS)).

L’aménagement d’une voie de desserte sur la lisière ouest de la zone, à partir du futur aménagement correspondant actuellement aux emplacements réservés n°12 et 13 du PLU (18 et 19 dans le POS). Cette nouvelle voie permet d’accéder indifféremment à la lisière nord et sud de la zone.

• Aucun autre accès n’est autorisé, à partir de la RD2152, en dehors des deux accès (cités ci-dessus) et définis sur le plan d’aménagement. Et, aucun autre accès n’est autorisé à partir des lisières Nord et Est de la zone 1AUX en dehors de ceux figurant sur le plan d’aménagement.

• Sécuriser les déplacements doux au sien de la zone. Prévoir des cheminements distincts des axes empruntés par les véhicules.

EN MATIERE DE PAYSAGE ET D’URBANISME PAYSAGE : • Aménager qualitativement la lisière Ouest de la zone « Pont Roux ». Cette lisière correspondra aux premiers éléments visibles en entrant sur le territoire communal de Mer.

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Les zones de stockage, l’implantation de citernes non intégrées dans le paysage y est donc interdite. Des arbres ont déjà été plantés sur cette lisière. Une deuxième rangée d’arbres sera plantée le long de la voie de desserte qui longe la lisière ouest de la zone.

• Les limites séparatives de lots seront végétalisées et composées d’essences variées comme ci-dessous :

Composition de la haie en limite séparative de lot (voir annexe 1 en fin de document) :

Zoom haie n°1 (massif en alternance avec des plantations d’arbres) : 1- Fusain d’Europe

2- Prunelier

3- Bourdaine

4- Érable Champêtre

5- Viorne Obier

6- Cornouiller Mâle

• Végétalisation de la marge de recul non constructible le long de la RD2152. - Prévoir une prairie fleurie sur l’ensemble de la marge de recul non constructible (profondeur 25m par rapport à la RD2152).

• Végétation au sein de la zone « Pont Roux » : Les surfaces de stationnement doivent s’accompagner de la plantation de haies basses, composées de charmilles, ces haies doivent être ponctuées par des érables sycomores afin d’éviter une monotonie visuelle. Composition de la haie accompagnant les surfaces de stationnement :

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URBANISME : • La desserte de la zone s’organise à partir des accès identifiés : 2 accès à partir de la RD2152, Possibilité d’accès direct à partir de la rue Cassandre Salviati (arrière de la zone 1AUX (ex 1NAd dans le POS).

• Réduction de la marge de recul d’implantation des bâtiments le long de la RD2152 à 28 mètres. Cette bande non constructible sera plantée d’une prairie fleurie.

• L’implantation du bâti est prévue : - pour les constructions à vocation commerciale implantées parallèlement à la RD2152 : l’alignement pour les nouvelles constructions, ou extensions doit respecter l’alignement figurant sur le plan de zonage. Cet alignement a été défini par rapport au magasin Super U (voir le schéma d’aménagement ci-dessous). - Pour toute la zone « Pont Roux » le stockage doit être assuré soit dans un local attenant au bâtiment principal, soit être assuré à l’intérieur du bâtiment principal, et ceci, dans le respect du principe d’alignement figurant sur le schéma d’aménagement et plan de zonage.

• L’implantation du bâti par rapport aux limites séparatives : Il doit être implanté en respectant un retrait minimal de 5 mètres (permettant d’assurer l’accès des moyens de lutte contre l’incendie).

• Surfaces de stationnement : - Le long de la RD2152 : les surfaces de stationnement doivent être assurées entre la marge de recul non constructible et la façade des bâtiments à vocation commerciale. - Le long de la voie secondaire (lisière sud de la zone de Pont Roux) : le stationnement est à prévoir sur la parcelle en fonction des besoins générés par l’activité : ils se situeront à l’avant du bâtiment comme indiqué dans le schéma de principes d’aménagement. Toutefois, les surfaces de stationnement sont interdites sur toute la lisière Ouest de la zone de Pont Roux. - Privilégier la mutualisation des surfaces de stationnement quand cela est possible.

EN MATIERE D’ARCHITECTURE • Lisière Ouest de la zone : - L’implantation de la zone de stockage ou de citernes est interdite sur l’ensemble de la lisière Ouest de la zone. Seules les citernes faisant l’objet d’une intégration paysagère, la dérobant à la vue depuis l’espace public, peuvent être autorisées. • Hauteur maximale autorisée pour les bâtiments : - 9 mètres pour les activités commerciales situées parallèlement à la RD2152, - 12 mètres pour les bâtiments tertiaires et d’activités situés sur le reste de la zone.

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• Aspect extérieur des constructions pour l’ensemble de la zone : Homogénéité des couleurs préconisées (teinte claire et brillante sont interdites). Intégration des enseignes sur les façades bâties. Les enseignes pourront reprendre les couleurs permettant d’identifier le type d’activité concerné. Interdiction d’implantation des enseignes en rehausse sur le toit du bâtiment. Les enseignes « mât totem » sont interdites. Pour les constructions implantées le long de la lisière Ouest de la zone, la façade arrière des bâtiments devra être traitée avec le même langage architectural que la façade principale. Aucune protubérance au bâtiment, de type ventilateur, n’est autorisée.

• Pour les constructions implantées le long de la voie secondaire (lisière sud de la zone) : - l’ensemble de la construction (façade + façade arrière) doit être traité avec le même langage architectural et le même esthétisme. - aucune protubérance au bâtiment de type : ventilateur… n’est autorisée.

EN MATIERE DE NUISANCES • Normes de constructions acoustiques à prendre en compte pour les bâtiments à usage de bureaux, hôtels…

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2) L’ENTREE DE VILLE EST : « LA MOUEE» Î Localisation et occupation du site La zone de « La Mouée » se situe dans le prolongement du tissu bâti existant, en entrée Est de la ville de Mer. Cette zone s’étend de part et d’autre de la RD2152 (ex-RN152), axe qui traverse le territoire communal d’Est en Ouest.

Î Paysage naturel et bâti La zone 1AUX (ex 1NAd dans le POS)« La Mouée », à vocation commerciale. Elle est située dans le prolongement du tissu bâti existant : tissu mixte à vocation d’habitat et accueillant des activités de manière ponctuelle le long de la RD2152 et future tissu bâti à vocation uniquement d’habitat. Cette nouvelle zone à vocation commerciale essentiellement devient donc, une fois son aménagement réalisé, « la » zone de transition entre le tissu bâti existant et la zone agricole. Analyse paysagère séquentielle :

Extrait de l’étude de 2009

Abords de la RD2152 en provenance de la commune de Courbouzon : Lisière nord de la RD2152, espaces rencontrés : Espace agricole ouvert (champs actuellement cultivés) s’étendant du rond- point permettant l’accès à l’autoroute et la lisière urbaine de Mer, Tissu bâti mixte accueillant habitat et activités.

Lisière Sud de la RD2152, espaces rencontrés : Espace agricole ouvert (champs actuellement cultivés) s’étendant du rond- point permettant l’accès à l’autoroute et la lisière urbaine de Mer, Tissu bâti mixte accueillant habitat et activités.

Î Prescriptions dérogatoires aux règles d’implantation des bâtiments du L.111.1.4 du Code de l’Urbanisme En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de soixante-quinze mètres de part et d'autre de l'axe des routes classées à grande circulation.

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Le plan local d'urbanisme, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par le présent article lorsqu'il comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages.

Prise en compte des contraintes SECURITE • Proximité de la RD2152 : voie classée à grande circulation ⇒ accès à la zone 1AUX (ex 1NAd du POS) définis sur le plan de zonage. • Trafic actuel de transit et de desserte : trafic estimé en 2006 entre 6944VL (sens Est/Ouest) et 8231 VL (sens Ouest/Est). • Évolution du trafic : trafic supplémentaire généré par la zone commerciale (trafic non estimé). • Projet de création d’une voie de contournement de la ville (contournement sud-est) et création d’un rond- point sur la RD2152 devant permettre d’alléger le trafic sur la RD2152 et fluidifier le trafic sur cet axe et son accès à la zone 1AUX (ex 1NAd du POS). NUISANCES • Zone1AUX (ex 1NAd du POS) « La Mouée » concernée par les nuisances sonores émises par la RD2152 : profondeur de 30m par rapport aux bords de la voie. ARCHITECTURE • Absence de référence architecturale en termes de zone commerciale sur l’entrée est de la commune. • Présence d’un tissu bâti mixte composé d’habitat et d’activités. • Hauteur maximum au sein du tissu bâti existant limitrophe : 8 m au faîtage (règlement zone UC). PAYSAGE/ Paysage : URBANISME • Vues lointaines et dégagées → paysage agricole ouvert de part et d’autre de la RD2152 entre le rond- point d’accès à l’autoroute et la frange urbaine de Mer. • Vue « cadrée » et accompagnée par l’alignement de platanes depuis le rond-point d’accès à l’autoroute. Urbanisme : • Proximité du tissu bâti existant à vocation essentielle d’habitat), et future zone à vocation d’habitat individuel) ⇒ lisière ouest et nord à gérer comme zone de transition entre 2 types de zones ayant des vocations différentes. • Extension urbaine qui va constituer l’entrée de ville ⇒ accès et connexions entre les différents secteurs à prévoir et sécuriser. • Développement urbain le long de la RD2152.

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Prescriptions dérogatoires EN MATIERE DE SECURITE • Deux points d’accès à la zone sont prévus à partir de la RD2152 : 1- un accès est conditionné par la réalisation du giratoire permettant également le raccordement de la voie de contournement par le sud-est de la commune. 2- l’autre accès permet à la fois d’accéder à la zone (à partir d’une voie nouvelle à créer) et d’assurer le raccordement de la zone d’habitat existante et future zone d’habitat via le chemin rural de « La Mouée ».

L’accès à la zone se fera dans un premier temps à partir de l’accès n°2. Cet accès sera aménagé par un carrefour en « T » afin de sécuriser les traversées de la RD2152 (voir annexe 1 – avis du Conseil Général du Loir- et-Cher concernant cet aménagement). Puis, une fois le giratoire permettant le raccordement de la voie de contournement par le sud-est du bourg réalisé (accès n°1), l’accès principal à la zone s’effectuera à partir de celui-ci. • La desserte de la zone est assurée à partir d’une voie principale à créer. Celle-ci raccorde les deux points d’accès cités ci-dessus. L’accès aux parcelles se fait directement à partir de cette nouvelle voie principale. • Aucun autre accès n’est autorisé, à partir de la RD2152, en dehors des deux accès (cités ci-dessus) et définis sur le plan d’aménagement. Et, aucun accès n’est autorisé à partir des lisières Nord et Est de la zone 1AUX (ex 1NAd du POS).

• Les cheminements « doux » : - Un cheminement est prévu le long de la voie principale à créer, ainsi que de la desserte interne de la zone. - Les déplacements « doux » sont à privilégier entre les lots ce qui permet d’éviter de reprendre la voiture pour se rendre sur un autre lot.

EN MATIERE DE PAYSAGE ET D’URBANISME PAYSAGE : • Identification par un aménagement paysager spécifique de l’entrée principale de la zone, à partir du giratoire aménagé sur de la RD2152. Une végétation haute permettra de souligner cette entrée et constituera une accroche visuelle interrompant la linéarité créé par les platanes existants. Essences utilisées : Charmille, Érable Sycomore (voir annexe 2 : liste des essences). Composition de la haie marquant l’entrée principale de la zone

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• Végétalisation de la marge de recul non constructible le long de la RD2152. - Prévoir une prairie fleurie sur l’ensemble de la marge de recul non constructible : profondeur 40m par rapport à l’axe de la RD2152 (voir principe sur le schéma d’aménagement). • Aménager qualitativement la lisière Est et Nord de la zone, dans la mesure où il s’agit de la frange urbaine marquant l’entrée de ville - Assurer une zone de transition (entre zone bâtie et espace agricole) : - Les plantations ne doivent pas créer un écran visuel par rapport à la zone. Pour cela, sont privilégiées les essences de hauteurs différentes : basse et moyenne. Les interstices entre ces végétaux seront plantés avec des plantes messicoles. Cette composition va ainsi assurer une transition douce et non-artificielle par rapport à l’espace agricole limitrophe. Cette lisière jouera également un rôle de « corridors écologiques ».

Composition de la lisière Est et Nord de la zone de « La Mouée », plantations en quinconce :

Voir détail zoom haie n°2

Zoom haie n°2 (massif en alternance avec des plantes messicoles) : 1- Noisetier 2-Fusain d’Europe 3-Erable Champêtre 4-Cornouiller Sanguin 5-Aubépine Monogyne 6-Viorne Lantane

- De plus, l’implantation de zone de stockage, de citerne, sera interdite sur la lisière Est, excepté si celles-ci font l’objet d’une insertion paysagère qualitative. - De plus, en cas d’implantation de la façade arrière du bâti, sur cette même lisière Est, cette façade devra faire l’objet d’un traitement qualitatif reprenant le même langage architectural que la façade principale.

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 51 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

Vue sur la lisière Est de la zone « la Mouée »

• Végétalisation de la lisière Ouest – Créer une ambiance d’axe de desserte et d’entrée secondaire à la zone (par opposition à l’entrée principale dont l’accès est prévu à partir du giratoire sur la RD2152) : - Il s’agit de créer une unité paysagère en le long de cette nouvelle voie à créer. Cette voie assure la connexion entre la zone d’habitat limitrophe (existante et future) et la RD2152. L’accès à la zone de « La Mouée » est prévu à partir de cet axe en attendant la réalisation du giratoire sur la RD2152. Cette entrée deviendra ensuite une entrée secondaire à la zone une fois le giratoire réalisé. L’ambiance recherchée par rapport à cet axe est de créer une unité paysagère le long de celui-ci, afin de le différencier par sa végétation (essences, hauteur) de l’entrée directe à partie de la RD2152, considérée comme entrée principale de la zone. Cette unité recherchée permet ainsi de hiérarchiser visuellement les accès à la zone. L’accès ouest de la zone devenant ensuite un accès secondaire.

Indirectement, cette hiérarchisation des accès, par le biais également de la végétalisation des abords, permet de distinguer, voire orienter les accès/flux de véhicules à destination de la zone des autres.

- Sur cette lisière ouest une bande d’une profondeur de 10 mètres est réservée dans le Plan d’Occupation des Sols afin de constituer une zone tampon entre la zone de « La Mouée » et la zone d’habitat existante.

- Les essences préconisées afin de créer cette unité paysagère accompagnant la nouvelle voie sont : Charmille - Érable Sycomore et Charmille – Ginkgo Biloba.

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 52 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

• Concernant l’aménagement paysager du rond point sur RD2152, celui-ci s’effectuera conjointement à la réalisation de l’ouvrage.

• Limites séparatives des lots : - En cas de délimitation des contours des lots par des végétaux, il convient d’utiliser les essences préconisées pour la lisière Est de la zone de « La Mouée ». La constitution de haie en limite séparative de lot peut reprendre tout ou partie des essences préconisées en lisière Est de la zone (voir ci- dessus).

• Végétalisation des surfaces de stationnement : - Privilégier une végétation de hauteur basse à moyenne. Les plantations doivent être organisées de manière à éviter une monotonie visuelle des espaces de stationnement et accompagner distinctement des surfaces de stationnement les cheminements piétons.

• En cas d’implantation de bâtiment à vocation tertiaire ou d’hôtel : privilégier les plantations de végétaux dont la hauteur se rapproche de celle des bâtiments implantés sur la zone afin d’accompagner visuellement les volumes s’érigeant sur la zone.

URBANISME : • L’implantation du bâti est prévue : - le long de la RD2152 : soit par la façade, soit par le pignon. L’implantation du bâti sur chaque lot se fera en fonction de l’activité et des surfaces de stationnement nécessaires. Il n’est donc pas défini de distance minimale d’implantation. Cette disposition aléatoire des bâtiments permettra d’avoir une vue d’ensemble de l’activité de la zone et non un linéaire uniforme.

- le long de la voie interne de la zone : en respectant un retrait minimum de 5 mètres par rapport à la voie. Ce retrait permet d’assurer une visibilité plus large au sein de la zone. L’implantation du bâtiment peut se faire librement.

- sur la lisière Est de la zone « La Mouée » : en cas d’implantation de la façade arrière du bâtiment, le traitement de la façade arrière se fera à l’identique de la façade principale. De plus, il est interdit sur cette lisière (qui constitue la première accroche visuelle) de créer des zones de stockage, d’y implanter des citernes. Cependant, l’implantation de citernes peut y être autorisée sous réserve d’une intégration paysagère qualitative desdites citernes.

• Surfaces de stationnement : - Elles doivent être organisée sur chaque lot et de manière à faciliter les déplacements doux au sein de la zone. - Ou possibilité également de mutualiser les espaces de stationnement afin de limiter les déplacements des véhicules au sein de la zone. - Les plantations seront privilégiées de manière à accompagner ces surfaces de stationnement. Les essences végétales précédemment décrites peuvent être réutilisées aux abords des surfaces de stationnement. - Chaque espace de stationnement doit faire l’objet d’une réflexion paysagère afin d’accompagner chaque projet sur chaque parcelle, idem en cas de parking mutualisé.

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• Enseignes : - Afin de préserver un aspect visuel qualitatif de la zone, les préconisations sont les suivantes : - Les enseignes en rehausse sont interdites. - Les mâts totem sont interdits. - Les enseignes doivent être intégrées aux bâtiments, ou intégrer au mur de clôture par exemple.

EN MATIERE D’ARCHITECTURE • Hauteur maximale autorisée pour les bâtiments : - 9 mètres pour les activités commerciales sur l’ensemble de la zone, - 12 mètres pour les bâtiments tertiaires, hôtels…, en cas d’implantation de ce type, leur implantation sera privilégiée sur la lisière Ouest de la zone. Il convient de privilégier l’implantation d’activités moins génératrice de nuisances sonores à proximité de la zone d’habitat dans la mesure où les déplacements sont ponctuels (heures de travail, accès à l’hôtel…).

• Aspect extérieur des constructions pour l’ensemble de la zone : Les teintes brillantes et trop claires sont interdites afin de faciliter l’insertion paysagère des gros volumes. Exception pour les bâtiments à vocation tertiaire ou les hôtels pour lesquels il n’est pas défini de gamme de teinte. Privilégier les matériaux nobles tels que le bois sur au moins une partie de la construction pour les bâtiments tertiaires ou hôtels, ainsi que pour les bâtiments implantés sur les lots n°5 et 6 afin d’assurer une transition visuelle douce et qualitative par rapport à l’espace agricole limitrophe. Intégration des enseignes sur les façades bâties. Les enseignes pourront reprendre les couleurs permettant d’identifier le type d’activité concerné. Interdiction d’implantation des enseignes en rehausse sur le toit du bâtiment. Les enseignes « mat totem » sont interdites.

EN MATIERE DE NUISANCES • Normes de constructions acoustiques à prendre en compte pour les bâtiments à usage de bureaux, hôtels…

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 54 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

Proposition d’aménagement paysager pour l’entrée Est de la villede Mer : abords de la RD2152 et zone de « La Mouée ».

Vue sur la lisière Est de la zone « la Mouée »

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G. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU

La construction neuve, qui influe directement sur la consommation d’espace et dans la perception des paysages doit être étudiée et traitée avec précaution. Les éléments identitaires et structurants du territoire (plateau, coteau, vallée de la Tronne, etc.) ne doivent pas souffrir de la standardisation urbaine. Le caractère relativement ouvert du paysage le rend sensible aux perturbations (perception brutale et lointaine des habitations récentes, lignes électriques, etc.) et rend nécessaire un traitement de qualité des interfaces espace bâti/espace naturel.

L’Atlas des paysages du Loir-et-Cher précise les dynamiques d’évolutions paysagères récentes identifiées à l’échelle du département, mais celles-ci peuvent se décliner à l’échelle de la commune de Mer :

- Une urbanisation marquante, indifférente aux contextes,

- Une banalisation du bâti d’habitation, d’activités et d’exploitation,

- Une relation ambivalente des grandes infrastructures au territoire,

- Une simplification des espaces agricoles et forestiers qui tend à uniformiser et appauvrir les paysages,

- Une prise en compte croissante du patrimoine.

En l’absence de PLU, cela laisse la possibilité de voir se construire des habitations n’intégrant pas systématiquement les considérations paysagères locales (hauteur, matériau, couleur, essences végétales, etc.). Le PLU constitue un des outils à disposition des communes pour considérer son paysage local via notamment ses OAP et son règlement. Le PLU constitue également un outil permettant de qualifier ou requalifier les entrées de villes et villages.

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 56 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

H. LE FONCTIONNEMENT ECOLOGIQUE DU TERRITOIRE

1) LA « TRAME VERTE ET BLEUE » Le réseau écologique ou « trame verte et bleue » est composé de l’ensemble des réservoirs de biodiversité qui présentent une biodiversité remarquable et des corridors écologiques composés de l'ensemble des éléments paysagers qui permettent aux espèces végétales et animales de circuler d'un réservoir à un autre.

Source : Guide COMOP TVB

Deux noyaux de biodiversité sont ainsi reliés par un corridor, qui lui-même peut être divisé en plusieurs « branches ».

La trame verte regroupe à la fois les milieux arborées (forêts, haies, etc.) et les milieux ouverts ou semi-ouverts (zones agricoles, prairies, etc.). La trame bleue concerne quant à elle, l'ensemble des milieux aquatiques et humides (cours d’eau, plans d’eau, marais, etc.). Certaines infrastructures et constructions humaines telles que les routes, les zones d'activités, les habitations, etc. sont des éléments qui peuvent empêcher la circulation des espèces au sein des corridors. Il est à noter que, selon les espèces, un élément de corridor ponctuel ou linéaire peut jouer le rôle de barrière. A titre d’exemple, un canal peut être vu comme un élément de réservoirs pour certains poissons, de corridors pour certains oiseaux ou mammifères aquatiques, mais à contrario être une barrière infranchissable pour des batraciens ou des mammifères terrestres. Le fonctionnement écologique est l’expression de la qualité de ce réseau. La conservation voire l'amélioration du fonctionnement du Réseau écologique peut assurer la circulation des populations d’espèces.

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 57 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

2) LA TVB SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL Les noyaux de biodiversité : A l’échelle communale, les principaux réservoirs de biodiversités sont constitués par : - Les résidus de pelouses calcicoles et boisements au Nord de l’A10, - Les boisements du coteau, - Le bois de la Pierre Couverte, - La plaine agricole, La vallée de la Tronne, dont la qualité écologique a été appuyée par sa reconnaissance en tant que ZNIEFF.

L’un des risques majeurs pour la biodiversité est la fragmentation des territoires qui aboutit à un éclatement des populations animales et végétales en petites unités dont la viabilité dépend de nombreux facteurs (taille, dynamique…) et notamment de la manière dont elles sont reliées par des échanges d’individus. Plusieurs facteurs entraînent une fragmentation des habitats, comme l’agriculture intensive, l’urbanisation, les infrastructures linéaires de transport (routes, voies ferrées, canaux). Ainsi, pour le SETRA (2000), le seuil de trafic sur le réseau routier susceptible d’entraîner des perturbations dans les déplacements de la faune, et donc d’entraîner le fractionnement des territoires a été apprécié à 4 000 véh/jour. Trois axes routiers jouent ce rôle de coupures, à savoir la RD 112 (environ 6 500 véh/jour) qui contribue à isoler les espèces du Val de Loire, dans une moindre mesure la RD 2152 (entre 6 000 et 8 000 véh/jour), sans oublier l’A10 (entre 30 000 et 35 000 véh/jour) qui ne facilite pas les flux entre le plateau et le Val de Loire.

Les corridors écologiques : L’ensemble de ces noyaux de biodiversité présents sur la commune de Mer sont reliés entre eux par des corridors qui dépassent les limites communales. Trois corridors principaux concernent la commune. Il s’agit de celui constitué par les pelouses calcicoles au Nord de l’A10, en s’appuyant sur les bermes de routes et chemins, celui situé en pied de coteau et constitué par le Val de Loire (axe est-ouest) et celui reliant le Val de Loire au plateau agricole (en passant par le Bois de la Pierre Couverte) et plus loin à la forêt de Marchenoir (axe nord-sud).Ce dernier corridor est rompu par l’A10 qui « bloque » le passage de la grande faune. Ainsi le Bois de la Pierre Couverte sert de zone relais et doit donc être préservé.

Les enjeux principaux : Afin de conserver et si possible améliorer la qualité écologique du réseau présent à l’échelle communale, il convient de : - Préserver de l’urbanisation le coteau afin de permettre la migration des espèces de la plaine agricole vers le Val de Loire et inversement, - Gérer de façon appropriée les milieux calcicoles au Nord de la commune ainsi que les bermes de chemins et routes, - Conserver la grande plaine agricole à l’ouest de la commune, - Améliorer la qualité de la continuité écologique constituée par le Val de Tronne.

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I.7. LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET ARCHEOLOGIQUE

A. LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL La commune compte de nombreux édifices historiques classés ou inscrits. La commune compte également un certain nombre d’éléments de petit patrimoine bâti (moulins, fours, lavoirs, ponts…). La protection et la mise en valeur de ces éléments sont un atout pour le développement local.

1) MONUMENTS INSCRITS L’inscription est une protection relevant du Préfet de région qui concerne des édifices de moindre importance par rapport au classement). Ce régime oblige à déclarer préalablement toutes modifications que l’on propose d’apporter à l’édifice. La zone de 500 mètres autour de ces monuments est elle-même protégée.

Édifice classé Tour de l’église Saint-Hilaire Tour : classement par arrêté du 17 janvier 1912 ; Église, à l'exception du clocher classé : inscription par arrêté du 28 février 1955

Les plus anciens documents connus indiquent qu'au XIIe siècle, un prieuré dépendant de l'abbaye de Bourg-Moyen existait. De ce prieuré et de son église ne subsistent plus de traces apparentes si ce n'est sur le mur goutterot nord, avec une grande partie de la maçonnerie de l'édifice du XIe siècle, parementée en petit appareil. La large nef, refaite au XVe siècle, est éclairée par des fenêtres en arc brisé avec réseau rayonnant. S'ouvrent en saillie sur les façades nord et sud, deux chapelles latérales. Le chœur se termine par une abside à trois pans. Le clocher du début du XVIe siècle surmonte le porche, et ne se trouve pas dans l'axe de la nef. En 1699, l'église étant dans un état déplorable, Louis XIV, sollicité par la ville, ordonna que les fonds nécessaires aux travaux soient pris moitié sur sa cassette, moitié sur les biens de la paroisse. Les travaux furent réalisés vers 1700. L'église fut entièrement lambrissée en bois

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2) MONUMENTS CLASSES Le classement a pour effet de subordonner à autorisation préalable tous les travaux effectués sur le monument. La zone de 500 mètres autour de ces monuments est elle-même protégée.

Édifices inscrits Église Saint-Hilaire Église, à l'exception du clocher classé : inscription par arrêté du 28 février 1955 Halle Construction de style néo-classique Façades et toitures (cad. 1966 avec arcades plein cintre au rez-de- AR 421) : inscription par arrêté chaussée et fronton triangulaire sur du 17 février 1987 chaque façade. Alors qu'apparaissent à cette époque les halles métalliques, celle-ci est édifiée en matériaux traditionnels (brique et pierre). Il s'agit là d'une importante construction qui marque la fin d'un style. Ancienne église de Saint- En 1944, l'église, qui était désaffectée Aignan d’Herbilly depuis 1835, a subi de grands inscription par arrêté du 21 dommages de guerre. Bombardée, il septembre 1946 n'en subsiste plus que les murs de la nef et le clocher. La partie romane du XIIe siècle se compose du chœur, de l'abside en hémicycle et d'une partie de la nef. Le reste de la nef date de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. Le clocher est une tour carrée du XVIe siècle. Porte flamboyante date du début du 17e siècle. Château de Chantecaille Le nom de Chantecaille apparaît pour Logis principal ; terrasse ; la première fois en 1409, et devait dès lavoir ; grille d'entrée ; glacière l'origine être une dépendance de Talcy. (actuellement chapelle) (cad. L'ensemble est construit au XVe siècle 1966 ZX 64) : inscription par pour être une ferme. Au XVIIe siècle, la arrêté du 20 décembre 1985 maison fut agrandie et couverte en ardoises. Le bâtiment central est surélevé, les ouvertures du corps de logis principal et des constructions annexes sont modifiées. L'aménagement du jardin et des terrasses datent de cette époque.

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 60 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

3) LE PATRIMOINE BATI Hormis les monuments inscrits et classés au titre des monuments historiques, la commune de Mer possède des éléments pouvant faire l’objet d’une protection au titre de l’article L.123-1-5-7° du Code de l’Urbanisme. On noté en particulier : • Les restes de fortifications : ancienne demi-tour de défense,

Source : Service territorial de l'architecture et du patrimoine de Loir-et-Cher

• Le manoir de la Corbellière,

Source : Service territorial de l'architecture et du patrimoine de Loir-et-Cher

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 61 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

• Le Château de Beaumont d’Herbilly,

Source : Service territorial de l'architecture et du patrimoine de Loir-et-Cher

• L’église d’Aulnay

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• La chapelle Saint-Marc (Saint Médard)

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• La Chapelle de Villaugon,

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• Les rives de la Tronne. • Le Temple protestant

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B. LES ENTITES ARCHEOLOGIQUES Le patrimoine archéologique fait l’objet de prescriptions législatives particulières : Le Plan Local d’Urbanisme peut participer à la préservation du patrimoine archéologique identifié, notamment par la délimitation aux documents graphiques d’une trame particulière pour les sites répertoriés, et par un périmètre des espaces sensibles du point de vue archéologique.

Réaliser sur la base des données de 2008

Le patrimoine archéologique fait l’objet de prescriptions législatives particulières : - Article L.1 du Code du Patrimoine : Le patrimoine s'entend, au sens du présent code, comme l'ensemble des biens, immobiliers ou mobiliers, relevant de la propriété publique ou privée, qui présentent un intérêt historique, artistique, archéologique, esthétique, scientifique ou technique. - Article L.510-1 du Code du Patrimoine : Constituent des éléments du patrimoine archéologique, tous les vestiges et autres traces de l'existence de l'humanité, dont la sauvegarde et l'étude, notamment par des fouilles ou des découvertes, permettent de retracer le développement de l'histoire de l'humanité et de sa relation avec l'environnement naturel. Décret n°2004-490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière d'archéologie préventive.

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Plusieurs articles précisent ce décret ; ils sont repris intégralement dans les dispositions générales du règlement du PLU. - Le financement de l’archéologie préventive Article L.524-2 du Code du Patrimoine : (Loi nº2004-804 du 9 août 2004 art.17 I Journal Officiel du 11 août 2004) Il est institué une redevance d'archéologie préventive due par les personnes publiques ou privées projetant d'exécuter des travaux affectant le sous-sol et qui : a) Sont soumis à une autorisation ou à une déclaration préalable en application du Code de l'Urbanisme ; b) Où donne lieu à une étude d'impact en application du Code de l'Environnement ; c) Ou, dans les cas des autres travaux d'affouillement, sont soumis à déclaration administrative préalable selon les modalités fixées par décret en Conseil d'État. En cas de réalisation fractionnée, la surface de terrain à retenir est celle du programme général des travaux. Article L.524-3 du Code du Patrimoine : (Loi nº2004-804 du 9 août 2004 art.17 II Journal Officiel du 11 août 2004) Sont exonérés de la redevance d'archéologie préventive les travaux relatifs aux logements à usage locatif construits ou améliorés avec le concours financier de l'État en application des 3º et 5º de l'article L.351-2 et des articles L.472-1 et L. 472-1-1 du Code de la construction et de l'habitation, au prorata de la surface hors œuvre nette effectivement destinée à cet usage, les constructions de logements réalisées par une personne physique pour elle-même ainsi que les affouillements rendus nécessaires pour la réalisation de travaux agricoles, forestiers ou pour la prévention des risques naturels. - Les découvertes fortuites Article L.531-14 Lorsque, par suite de travaux ou d'un fait quelconque, des monuments, des ruines, substructions, mosaïques, éléments de canalisation antique, vestiges d'habitation ou de sépultures anciennes, des inscriptions ou généralement des objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art, l'archéologie ou la numismatique sont mis au jour, l'inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l'immeuble où ils ont été découverts sont tenus d'en faire la déclaration immédiate au maire de la commune, qui doit la transmettre sans délai au préfet. Celui-ci avise l'autorité administrative compétente en matière d'archéologie. Si des objets trouvés ont été mis en garde chez un tiers, celui-ci doit faire la même déclaration. Le propriétaire de l'immeuble est responsable de la conservation provisoire des monuments, substructions ou vestiges de caractère immobilier découverts sur ses terrains. Le dépositaire des objets assume à leur égard la même responsabilité. L'autorité administrative peut faire visiter les lieux où les découvertes ont été faites ainsi que les locaux où les objets ont été déposés et prescrire toutes les mesures utiles pour leur conservation.

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II. LES EQUIPEMENTS

II.1. EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS ET DE SERVICE

A. ÉQUIPEMENTS PUBLICS Les équipements publics de Mer sont les suivants: ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES : - École maternelle de la Brèche, - École maternelle des Mérolles, - École et collège Notre Dame Saint Joseph, - École Cassandre Salviati, - Collège Pierre de Ronsard, ÉQUIPEMENTS PETITE ENFANCE-ENFANCE-JEUNESSE : - Centre de loisirs (6-12 ans), - Maison de la petite enfance (2 mois et demi à 4 ans), - Relais Assistance Maternelle (RAM), - Le Point Information Jeunesse (PIJ), - Le Point Rencontre Jeunesse (PRJ). ÉQUIPEMENT SENIOR : - Maison de retraite Simon Hême. ÉQUIPEMENTS SPORTIFS : - 6 terrains de tennis, - Piscine d’été, - Complexe sportif Bernard Guimont (2 gymnase, 1piste d’athlétisme, aire d’athlétisme) - Salle de billard, - Piste de motocross, - Skate park, - Piste de Karting, - Mini gymnase, - Piste de bicross, - 2 terrains de football (et hockey sur gazon) - Boulodromes.

LES ACTIVITES CULTURELLES : - Bibliothèque, - Musée, - École de musique, - École d’arts plastiques, - Cinémobile, - Caramalice.

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AUTRES : - 2 salles communales.

LES PROJETS Plusieurs projets à court, moyen et long terme sont prévus par la commune : • Création d'une salle des fêtes à l’entrée de la ville, • Création d’un EHPAD. • Réalisation d’une école de musique et d’une petite salle polyvalente • Rénovation de l’ancienne gendarmerie • Rénovation de l’espace public (l’église et ces abords, rue toutevoie et parking paysager) • Aménagement du parc public de la passerelle

Certains projets dépendent de la compétence de la communauté de communes. Les élus de Mer à travers le PADD ont eu une réflexion sur l’évolution et l’adaptation des équipements, ces dernières devront être suivies par des études complémentaires en partenariat avec la communauté de communes afin de définir précisément le dimensionnement ainsi que l’évolution programmatique des équipements. Les élus ont mis en place un zonage et un règlement qui permettra de mettre en œuvre ces projets.

B. LES EFFECTIFS SCOLAIRES

1) L'ENSEIGNEMENT MATERNEL, PRIMAIRE ET SECONDAIRE

Source : Mairie 2012 Entre 2000 et 2012, les effectifs scolaires sur la commune n’ont pas fortement évolué. Ils sont en effet restés globalement stables sur la période

.

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C. LA VIE ASSOCIATIVE Mer dispose d’un tissu associatif important, la commune compte environ 96 associations dans différents domaines. Ce tissu associatif est la marque d’une commune dynamique ou les habitants s’investissent. Les différentes associations touchent l’ensemble des populations (jeune, séniors, sport, aide à la personne, culture, école, et autre …).

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II.2. ÉQUIPEMENTS SANITAIRES

A. EAU POTABLE Le Syndicat intercommunal d’alimentation en Eau potable (SIAEP) Val d’Eau à la responsabilité de la distribution de l’eau potable sur les 11 communes de son territoire. La gestion du service est assurée en régie directe sur l’ensemble des communes adhérentes au syndicat Val d’Eau dont Mer. La production de l’eau du Syndicat provient principalement des usines de potabilisation des eaux pompées dans les nappes souterraines de :

Dénomination Commune Débit Clos Boins Mer 150 à 250 m3/h Beaudisson Mer 140 m3/h Le Villeret La Chapelle Saint-Marin 25 m3/h Villeromard Maves 30 m3/h Villers 30 m3/h

La commune de Mer sera alimentée principalement par les captages :

Dénomination Commune Débit Nappe captée Clos Boins Mer 150 à 250 m3/h Sénonien Beaudisson Mer 140 m3/h Craie L’alimentation en eau est sécurisée par les périmètres de protection de captage du Clos Bouin et de Beaudisson.

La commune de Mer s’alimente effectivement en eau potable via deux forages qui puisent dans la nappe de la Craie Séno-Turonienne, mais cette dernière présente une eau dont la teneur en nitrate est tout à fait conforme aux normes de qualité des eaux destinées à la consommation humaine (Directive européenne du 3 novembre 1998). En

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effet, les derniers bilans réalisés par l’Agence Régional de Santé (ARS) sur la qualité des eaux distribuées classent la commune de Mer au sein des communes dont la teneur moyenne en nitrates sur une année est ≤25 mg/l (le seuil règlementaire pour les eaux potables étant de 50 mg/l).

Source : Bilan de la qualité des eaux distribuées en 2011 en région Centre, ARS Centre

La commune de Mer est effectivement classée en zone vulnérable nitrate, mais en raison de la qualité de la nappe de Beauce, qui ne sert aucunement à l’alimentation en eau potable à l’échelle communale. Seule la nappe de la Craie permet l’alimentation en eau potable. Il n’y a donc pas de mesures à prendre concernant la qualité de l’eau potable vis-à-vis de la teneur en nitrates.

A noter d’ailleurs que le Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP), récemment approuvé le 25 juin 2012 ne prévoit pas de mesures particulières à prendre sur le secteur de la commune de Mer.

Une zone de vigilance a été définie autour du captage de Beaudisson. Elle constitue un périmètre dans lequel pourraient être mises en œuvre des mesures incitatives pour la mise en place de Contrats Territoriaux d’Exploitation signés entre l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et les acteurs du territoire concernés (agriculteurs, particuliers, entreprises, etc.).

La commune de Mer comptait 2 780 abonnés en 2011, soit 2,6 % d’augmentation par rapport à 2010, pour une augmentation de même ampleur à l’échelle du Syndicat. Les consommations totales à l’échelle de Val d’Eau ont augmenté de 3 % sur 2010/2011.

Nombre d'abonnés Consommation (en m3) Mer Val d'Eau Mer Val d'Eau

2010 2 710 4 636 370 104 547 674

2011 2 780 4 757 381 438 550 640

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L’alimentation et la qualité du réseau sont suffisantes pour l‘accueil d’un développement démographique et économique maîtrisé. Le périmètre de protection de captage sera pris en compte d’une part lors de la définition des espaces urbanisation future. Lors de la phase réglementaire, des adaptations seront faites afin d’intégrer les préconisations du règlement.

B. L’ASSAINISSEMENT La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 fait de l’assainissement non collectif (assainissement individuel ou autonome) un système d’assainissement à part entière. En lien avec cette loi et le Code Général des Collectivités Territoriales, qui précisent que le contrôle et le suivi des systèmes d’assainissement autonome, individuel, sont sous leur responsabilité, les communes doivent assurer un contrôle lors d’une installation neuve, mais aussi sur les installations existantes et suivre le bon fonctionnement de ce type d’équipement. Pour cela, elles doivent mettre en place un Service Public d’Assainissement non collectif. Aux termes de l'article 35-1 Il de la Loi sur l'eau (transposé à l'article L.2224- 10 du Code général des collectivités territoriales), toute commune doit délimiter, sur son territoire, différentes zones caractérisant les parcelles relevantes de l'assainissement autonome et celles raccordées (ou à raccorder dans un proche avenir) à un réseau collectif. La réalisation du plan de zonage de l’assainissement des eaux usées sur la commune de Mer s’est déroulée en 2001. Elle a permis de déterminer : - les "zones d'assainissement collectif", sur lesquelles la commune est tenue d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées. Dans le cadre de raccordement d’activités industrielles, des conventions de rejets devront être signées entre les industriels et la Collectivité. Ces documents préciseront les caractéristiques des effluents pouvant être admis et correctement traités par la station d’épuration.

1) EAUX USEES La commune possède une station d’épuration de type aération prolongée. Elle a été créée en 1991 avec une capacité nominale de traitement de 9 000 Equivalents-Habitants. Elle reçoit les effluents issus du bourg et des hameaux. Cet ouvrage protège efficacement le milieu récepteur, selon le rapport 2010 du Conseil Général qui fait le suivi des stations de la commune. Il possède une capacité résiduelle de 35% soit environ 3150 habitants.

Source : Val d’Eau Mer

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2) EAUX PLUVIALES La commune ne dispose pas de schéma directeur des eaux pluviales. Le présent PLU notamment à travers le règlement, préconise une infiltration des eaux de pluie à la parcelle. Dans le futur, la commune pourra engager la mise en œuvre d’un schéma directeur des eaux pluviales. Il permet de déposer un dossier global au titre de la police de l’eau intégrant les aménagements pluriannuels, et offrant plus de souplesse dans la réalisation des projets. Cette approche globale permet en outre de générer des économies par une optimisation de la gestion des eaux pluviales, au contraire d’aménagements réalisés au coup par coup ou postérieurement au développement urbain.

C. LES DECHETS MENAGERS La collecte des ordures ménagères relève de la compétence du SIEOM du groupement de Mer qui regroupe 47 communes de 5 communautés de communes ce qui représente environ 34 500 habitants. Le SIOM assure l’ensemble des compétences relatives au service public de collecte et de traitement des déchets comprenant : ¤ La collecte des OM et la collecte sélective des emballages ménagers, du verre et des journaux magazines, ¤ La gestion et la construction des déchetteries, ¤ Le traitement des OM, ¤ Le tri des emballages ménagers.

Il existe de nombreux points d’apport volontaire sur la commune et une déchetterie au lieu dit « les Rousselles ». Les déchets sont acheminés vers le centre d’incinération de Vernou-en-Sologne. Depuis le 1er janvier 2003, le financement du service est assuré par : • Les participations financières versées par les communautés de communes pour les communes adhérentes. Les communautés de communes perçoivent alors la TEOM, • La revente de l’énergie issue de la vapeur produite lors de l’incinération des déchets,

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• Les aides Eco-Emballages et la vente des matériaux triés. Afin d’être compatibles avec le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux actuellement en cours d’élaboration, les zones d’urbanisation futures devront faciliter la collecte. En particulier, les locaux et/ou les points de rassemblement devront être suffisamment dimensionnés pour permettre le tri.

D. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU Si la production globale de déchets se stabilise voire même diminue légèrement et si la valorisation matière augmente, il conviendra de poursuivre et d’amplifier les efforts de prévention et d’amélioration des filières, afin de répondre aux enjeux règlementaires et environnementaux. L’objectif national fixé par la loi Grenelle 1 étant de porter le taux de recyclage matière et organique des déchets ménagers et assimilés à 45% en 2015.

En l’absence de PLU et malgré l’augmentation qu’il pourrait y avoir de la population, aucun besoin particulier en termes d’équipements de collecte, de stockage ou de traitement n’est identifié sur le territoire communal.

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II.3. LES INFRASTRUCTURES ROUTIERES (ETUDE EREA 2008)

A. UN BON NIVEAU DE DESSERTE La structure viaire de Mer se hiérarchise en 3 catégories de voiries : - L’autoroute A10, - Les routes départementales, - Les voies de desserte. L’ensemble des routes départementales converge vers le centre bourg de Mer, qui fait de cette commune un nœud routier constitué par :

• La RD 25, • La RD 15, • Et la RD 97 s’étirent en direction du Nord vers les bourgs ruraux. • La RD 112 dite « route des châteaux » rejoint la Rive-Sud de la Loire et Chambord, • La RD 2152, ancienne route nationale lie les agglomérations de Blois et d’Orléans.

L’autoroute A 10 dite «l’Aquitaine » est un axe nord-est/sud-ouest, qui relie Paris à Bordeaux À côté de ces grands axes de communication, est présent un petit réseau routier relativement dense desservant l’ensemble des petits bourgs ruraux. Cette concentration de réseau viaire, pouvant capter un fort volume de trafic, présente un atout pour la commune en termes d’attraction économique et démographique.

L’A10 et la RD2152 sont soumises aux dispositions de l’article L111-1-4 du Code de l’Urbanisme.

B. LE TRAFIC Cette situation place le territoire communal de Mer dans un secteur de transit important puisque sur l’axe Orléans-Blois-Tours. L’analyse des trafics fait apparaître de fortes fréquentations sur l’axe traversant la commune (autoroute A10 : 35 825 véhicules/jour). Le réseau départemental est composé de la RD 2152 qui suit le même axe que l’autoroute A10, et représente la voie routière la plus fréquentée de la commune (environ 6 500 véhicules/jour). Cette voie dessert localement les agglomérations de Blois et d’Orléans.

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Carte des comptages routiers 2008- CG41

Un réseau départemental perpendiculaire rejoint par, la RD 112 (reliant la Rive-Sud de la Loire à Chambord via Muides-sur-Loire : 6 500 véhicules/jour), la RD 97 et la RD 15 traversent la commune de part et d’autre de la Tronne en direction du nord vers les communes rurales beauceronnes. La situation géographique de la commune, la place dans l’aire d’influence de l’agglomération de Blois et d’Orléans lui permettant de capter une part de leur dynamisme.

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Hiérarchisation des voies – étude EREA 2008

1) GENERALITE Un réseau structuré autour d’axes orthogonaux majeurs : le réseau primaire, comprenant les voies supportant les volumes de trafic les plus importants : • 2 axes est-ouest : Autoroute et RD 2152, • 1 branche ouest : RD 112 moins adaptée en termes de configuration, • 1 axe nord-sud moins adapté en termes de configuration : emprise réduite, sens unique pour les poids lourds, stationnement alterné contraignant la voie à un sens de circulation, carrefours peu lisibles (rue de la Gare). Une organisation peu lisible des autres voies : • Un réseau secondaire, formé des principales voies de liaison interquartiers étroites, quelques sens uniques sauf riverains, • Un réseau tertiaire, assurant la desserte du centre-ville ou des quartiers avec de nombreuses rues en impasse ou ruelles non signalées.

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2) LES PRINCIPAUX AXES, VOIES D’ACCES AU CENTRE

RD2152 OU ROUTE D’ORLEANS : 3 SECTIONS (OUEST, CENTRE ET EST)

• Zone fortement urbanisée au centre, • Large emprise, particulièrement sur les sections non urbanisées de part et d’autre, • Peu d’aménagements destinés à ralentir les automobilistes : un carrefour à feux à l’est et des îlots centraux à l’ouest, linéarité de la voie sur la partie est, • Profil en long avec quelques dénivelés sur la partie centrale, • Cheminements piétons désagréables (étroitesse des voies, vitesse élevée des véhicules).

RUE HAUTE D’AULNAY : DES EMPRISES ET TRAITEMENTS VARIES SELON LES SECTIONS

• Aménagements récents avec stationnement alterné contraignant ponctuellement la voie à un sens de circulation, et cheminements piétons en grave, • Voie plus large avec trottoirs plus larges, avec possibilité de stationnement à cheval sur le trottoir gênant le fonctionnement global, • Emprise réduite avec des trottoirs étroits, • Emprise réduite avec présence de stationnement abusif.

RUE BASSE D’AULNAY

• Emprise réduite avec de nombreux rétrécissements (largeur de 5 m au plus étroit), notamment sous le pont ferroviaire, • Trottoirs étroits voire absents (moins de 0,2 m).

Caractéristiques des voies : • Emprises variables, globalement réduites, • Voies avec de nombreux virages, • Cheminements piétons désagréables et impossibles pour les Personnes à Mobilité Réduite.

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AVENUE MAUNOURY

• Large avenue linéaire bordée de stationnements licites et parfois illicites sur trottoir, • Intersection avec la rue de la gare peu lisible (confusion avec un rond-point d’accès au parking de la gare)

RUE PIERRE LOISON

• Emprise adaptée sauf au niveau du rétrécissement notable à l’arrivée sur la RD 2152 (sens unique sauf riverains), • Trottoirs corrects.

Caractéristiques des voies : • Configuration globalement adaptée à la fonction, à l’exception de la rue Pierre Loison dans un seul sens de circulation

RUE CHARLES DE GAULLE

• Large emprise, • Linéarité de la voie, • Cheminements piétons aisés.

RUE BARREAU :

• Emprise réduite, • Nombreux virages, • Cheminements piétons étroits et impossibles pour les Personnes àMobilité Réduite

Caractéristiques des deux voies assez différentes, la rue Barreau étant configurée comme une voie de desserte et la rue Charles de Gaulle comme une voie de liaison alors qu’elles accueillent du trafic de transit.

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3) LES VOIES DE LIAISON EST - OUEST

RUE GILBERT PHILIPPE

• Emprise réduite (5,1 m au droit du pont), • Largeur de 6,6 m sur les deux branches du Y dont moins d’1 mètre de trottoir de part et d’autre.

RUE COUR DU MOULIN

• Impasse actuelle, • Passage étroit à 3 m entre maisons.

RUE DES BLES D’OR

• Passage étroit à 6,1 m entre maisons.

RUE DE LA BABIN

• Plus éloignée de la zone urbanisée, • Passage étroit à 5,5 m entre maisons.

Caractéristiques des voies : • Étroites pour des voies à double sens, • Trottoirs étroits voire absents.

4) LES VOIES DE LIAISON DE L’HYPERCENTRE

RUE S. HEME

• Emprise réduite, avec difficultés de croisement des véhicules, • Ralentisseurs, • Trottoirs très étroits, • Présence de stationnements anarchiques, • Large intersection avec la rue J. Bizeray peu lisible pour l’ensemble des usagers avec accès au parking face à la Halle.

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RUE J. BIZERAY

• Emprise réduite, s’élargissant ensuite au profit de stationnement longitudinal gênant le croisement des véhicules, • Trottoirs étroits.

Caractéristiques des voies : • Etroites pour des voies à double sens, • Gêne occasionnée par le stationnement, • Trottoirs étroits voire absents.

RUE JEAN ET GUY DUTEMS : RUE SEMI-PIETONNE

• Emprise suffisante pour un sens unique, • Gêne pour les piétons en raison des véhicules stationnés.

RUE DE LA BRECHE, RUE DES MOINES, RUE DES PICHOTS

• Emprise réduite (entre 2,5 et 3 m), avec impossibilité de croisement des véhicules, • Trottoirs étroits, voire absents.

RUE DU VIEUX TEMPLE, RUE LENOIR…

• Emprise inférieure à 2 m non accessibles en voiture.

Caractéristiques des voies : • Etroites à très étroites, voire inaccessibles.

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C. LE STATIONNEMENT Le bourg compte de nombreux parkings, soit environ 550 places.

UNE OFFRE PUBLIQUE

• De nombreux parcs de stationnement, bien répartis, avec des places bien matérialisées au sol (sauf celui de la rue des Fléchaux), totalisant environ 550 places soit plus de 40 places/hectare, • 1 parking en zone bleue stationnement minute sur la rue semi-piétonne, • Quelques places sur voirie, peu lisibles en signalétique au sol ou verticale.

L’USAGE

• Bon fonctionnement global, avec toutefois : ‐ Quelques pointes d’usage le week-end, le samedi après-midi et le jeudi jour de marché en hyper centre, ‐ Une saturation du parking de la gare le matin, conduisant à un report de stationnements sur les voies à proximité, ‐ Un manque de respect de l’autorisation d’arrêt minute sur la rue semi-piétonne,

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• Des voitures stationnées sur la totalité des voies, malgré les emprises réduites, occupant tous les espaces possibles.

D. LA SECURITE ROUTIERE

1) ANALYSE ENTRE 2002 ET 2006 (HORS VOIE COMMUNALE) :

• Lieux dangereux : l’A10, la RD2152 et la RD 112 dont une partie concentrée à la sortie sud de la commune, • 38 accidents, une relative baisse, • 69 véhicules impliqués, dont peu de piétons ou vélos, probablement liés à un faible nombre sur les voies concernées.

14 12 12 10 10 8 8 6 44 4 Nombre d'accidents 2 0 Année Année Année Année Année 2002 2003 2004 2005 2006

L’insécurité ressentie est liée à la vitesse des véhicules, l’absence de trottoirs, le manque de visibilité aux intersections…

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E. LES CHEMINEMENTS ET SENTIERS DE RANDONNEES

1) LES CHEMINEMENTS AU CŒUR DU BOURG (PIETON ET CYCLO)

Aménagements actuels discontinus : • Une rue semi-piétonne, • Seuls quelques cheminements ponctuels aménagés le long de la Tronne, • Un cheminement à travers le parc de la Corbillière, • De nombreux cheminements internes aux quartiers, mais discontinus, • Une signalétique sur le terrain peu lisible de « zone 30 », • Une omniprésence de la voiture (en circulation ou stationnement), • Des trottoirs étroits, occupés par des véhicules en stationnement, • Une topographie rendant difficiles les déplacements pour les personnes handicapées, • Peu de trottoirs surbaissés.

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2) LES CHEMINEMENTS VELO

AMENAGEMENTS ACTUELS

• Seules 2 pistes cyclables réalisées au cœur de la ZA des « Portes de Chambord », plus destinées aux vététistes étant donnée leur dégradation (une amélioration du revêtement est prévue), • Sur la commune de Courbouzon, l’itinéraire Loire à Vélo : – Saint- Diez-sur-Loire

PROJETS

• Aménagement d’une piste cyclable par la commune entre la RD 112 et la rue Charles de Gaulle ; aménagements cyclables le long du contournement sud- est de la ville (partenariat CG, Ville, Communauté de Communes) prévu à court terme, • RD 112, implantation d’une piste cyclable entre Mer et Muide (maîtrise d’ouvrage- Conseil Général 41), • Jalonnement d’un itinéraire rue Charles de Gaulle - Avenue Maunoury, • Gare Relais dans le cadre de la Loire à Vélo.

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3) PLAN DEPARTEMENTAL DES ITINERAIRES DE PROMENADE ET DE RANDONNEE (PDIPR). Le Conseil Général a établi un Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR). Ce dispositif juridique (complété par le décret n°89-197 du 6 février 1986 et la circulaire du 30 aout 1988) précise que « les sentiers du PDIPR concernent des itinéraires dédiés plus particulièrement aux modes de circulation non motorisés. Le Conseil Général choisi lors de son élaboration, les types de randonnée qu’il souhaite encourager sur les sentiers ; toute aliénation d’un chemin rural inscrit au PDIPR, susceptible d’interrompre la continuité d’un itinéraire doit, sous peine de nullité, comporter soit le maintien, soit le rétablissement de cette continuité par un itinéraire de substitution ». Le PDIPR du Loir-et-Cher vise deux objectifs majeurs : ¤ La protection juridique des chemins et leur préservation dans le temps, ¤ La valorisation touristique des chemins.

Pour satisfaire à ces objectifs, le Conseil Général a défini une politique de soutien financier pour l’aménagement des chemins en application d’une démarche qualité. En parallèle, Mer a inscrit, par délibération du 08 septembre 1995, des sentiers de randonnée au PDIPR :

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F. LES TRANSPORTS COLLECTIFS 1) L’OFFRE DE TRANSPORTS EN COMMUN

La commune de Mer dispose d’une exploitation ferroviaire, d’une gare ferroviaire sur la ligne Paris-Bordeaux, celle-ci est utilisée par la population pour desservir les agglomérations de Blois (4 300 personnes en 2005), située à 20 kilomètres, et d’Orléans (3 990 personnes en 2005), située à 40 kilomètres. Les lignes régulières de train, 32 quotidiennement, placent les habitants de la commune (et inversement pour l’apport de travailleurs sur le territoire) à 15 minutes de Blois et 45 minutes d’Orléans. L’accessibilité des agglomérations proches est donc de bonne qualité. Les liaisons vers l’agglomération de Tours (1 500 personnes en 2005) et Paris (2 058 personnes en 2005) représentent également une part importante des flux. La part de déplacements vers ces deux destinations tend à baisser.

Les dessertes locales sont également assurées puisque 10 liaisons en train sont effectuées quotidiennement vers les villes proches de Suèvres et de Ménars. Le Conseil Général propose sur le département un service de cars dont l’une des lignes (nº16) passe par la commune de Mer. Elle relie Blois à Beaugency (département du Loiret). Le service est assuré par la compagnie de cars TLC, « Transports du Loir-et-Cher » (filiale de Véolia). Ce moyen de transport place l’agglomération de Blois à environ 30 minutes de la commune de Mer. 85 % des usagers de la ligne sont des scolaires (314 élèves inscrits sur la ligne. Une dizaine de cars assure la navette : quatre le matin, un le midi et quatre le soir.

Cette situation est un véritable atout pour le développement de Mer dans un contexte ou l’énergie est un véritable enjeu pour les populations.

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G. LES ENJEUX SPECIFIQUES AUX PROBLEMATIQUES DE DEPLACEMENT

1) 1. LES DEPLACEMENTS ROUTIERS HIERARCHISATION DE LA VOIRIE Enjeux : ¤ Prise en compte des besoins, ¤ Limiter le trafic de transit à travers la commune, ¤ Limiter les nuisances sur les voies bordées d’habitat, ¤ Améliorer le fonctionnement du carrefour RD 2152 - rue Charles de Gaulle ¤ Associer le Conseil Général aux réflexions en cours. HIERARCHISATION DE LA VOIRIE Enjeux : ¤ Améliorer la lisibilité du réseau, à partir des fonctions à assurer, tout en tenant compte des circulations douces, ¤ Améliorer la sécurité de tous, notamment des piétons et personnes à mobilité réduite, ¤ Eviter les voies en impasse, ¤ Clarifier le statut des rues, ruelles ou voies en impasse.

2) LE STATIONNEMENT OFFRE PUBLIQUE ET USAGE Enjeux : ¤ Clarifier le statut du stationnement licite sur l’ensemble de l’hypercentre (rues et ruelles autorisées), ¤ Offre abondante en parking, quel avenir pour les places sur la voirie au sein de l’hypercentre ?

3) LES MODES ALTERNATIFS 3.1. TRANSPORTS COLLECTIFS Enjeux : ¤ Amélioration de la lisibilité pour les cars scolaires spéciaux s’ajoutant aux services départementaux, ¤ Quelle légalité du système mis en place par la municipalité ? ¤ Prise en compte des itinéraires dans les propositions d’évolution, ¤ Développement de l’usage par les habitants, autres que les scolaires. LES DEUX ROUES LEGERS Enjeux : ¤ Développement de l’usage des vélos pour tous les motifs, notamment vers les écoles, ¤ Amélioration des déplacements traversant la commune de Mer, notamment nord-sud.

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LES PIÉTONS ET PERSONNES HANDICAPEES Enjeux : ¤ Faciliter les déplacements à pied, ¤ Réaliser un réseau de cheminements piétons, ¤ Mettre en valeur la Tronne, ¤ Relier les principaux pôles d’activités et d’habitat, ¤ Permettre l’accessibilité aux personnes handicapées

4) 4. LES EVOLUTIONS PREVISIBLES EN TRANSPORT

LES PROJETS Enjeux : ¤ Allégement du trafic routier sur les axes majeurs, ¤ Amélioration de la prise en compte des déplacements doux.

5) LES EVOLUTIONS PREVISIBLES EN URBANISATION

DEVELOPPEMENT DES ZONES URBANISEES ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Enjeux : ¤ Les routes départementales et intersections sont globalement adaptées à une telle augmentation de trafic, contrairement aux voies du centre où des améliorations seront à apporter (notamment rue Haute d’Aulnay, rue de la gare et rue Maunoury)

6) SYNTHESE LES ENJEUX A HIERARCHISER :

¤ Reconquête du centre par le piéton, ¤ Amélioration de l’accès au centre : lisibilité du réseau viaire, ¤ Amélioration des liaisons nord-sud et est-ouest, notamment concernant les rues Haute et Basse d’Aulnay, ¤ Requalification des principaux axes (rue Barreau et rue Charles de Gaulle) après ouverture du contournement sud-est, au profit des modes doux, ¤ Amélioration de la lisibilité en matière de stationnement sur voirie, notamment dans l’hypercentre, ¤ Amélioration de la sécurité pour tous, ¤ Amélioration de la cohérence des services de transports collectifs, notamment ceux gérés par la municipalité avec les transports départementaux, ¤ Création de quelques liaisons cyclables en fonction des contraintes topographiques, destinées principalement aux habitants.

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LES PRIORITES A COURT TERME ¤ Reconquête du centre (plan de circulation et de stationnement), ¤ Amélioration du traitement des axes majeurs, ¤ Amélioration de la sécurité, ¤ Amélioration des cheminements doux, ¤ Etude de Plan de Mise en Valeur des Espaces Publics et de la Voirie.

Globalement la commune de Mer doit mettre en œuvre une politique cohérente des déplacements, afin de mieux prendre en compte chaque mode de déplacement selon les voies, tout en prenant en compte les évolutions prévisibles.

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III. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

III.1. GEOLOGIE-PEDOLOGIE

Les formations géologiques sont celles du sud-ouest de l’auréole sédimentaire du Bassin Parisien. Les plus anciennes datent de la fin de l’ère secondaire et les principaux substrats sont les suivants : • Sables du Perche et de Vierzon (Cénomanien), localement argileux, affleurant sous l’argile à silex, sur les versants des affluents du Loir et dans la vallée du Cher, à Châtillon, • Tuffeau de Touraine, formant les coteaux de la vallée du Cher, ainsi que ceux du Loir, en aval de Montoire-sur-le-Loir, • Craie blanche de Vendôme et de Chaumont (Sénonien), continuation des dépôts marins avec un faciès plus profond, affleurant sous l’argile à silex aux flancs de la vallée de la Loire, en aval de Blois, • Calcaire lacustre de Beauce (Aquitanien), se prolongeant jusqu’au sud de la Loire (plaine de ), • Sables et marnes du Blésois (Burdigalien), formant des poches dans des dépressions du calcaire de Beauce, • Faluns sableux de Touraine, sur une faible épaisseur, autour de Contres, • Sables et argiles de la Sologne, surtout, résultant du transport de résidus granitiques du Massif central vers une zone d’affaissement du calcaire de Beauce qu’ils ont comblée à la fin de l’ère tertiaire. Les sols se sont formés pour l’essentiel sur un ensemble de limons éoliens argilosableux du Quaternaire. Leurs principales caractéristiques sous forêt seront analysées lors de la présentation de chaque région forestière.

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III.2. CLIMATOLOGIE

La commune de Mer a un climat qui est de type semi-océanique caractérisé par des hivers très frais et des étés chauds. Le climat du Loir-et-Cher est un climat océanique dégradé. Il est caractérisé par des écarts annuels plus prononcés (abaissement des températures hivernales et augmentation du nombre de jours de gelée) et des pluies moins fréquentes, mais plus abondantes que sur le littoral. La pluviométrie annuelle est comprise entre 610 et 710 mm selon la région, avec un minimum en avril et août, un maximum en mai et novembre, un minimum en avril et août. Les températures minimales sont comprises entre 5 et 6°C, les maximales entre 15 et 16°C. Le mois le plus froid est janvier avec 0°C en minimales et 7°C en maximales. Le mois le plus chaud est juillet avec 11°C en minimales et 25°C en maximales. Insolation : durée d’ensoleillement 1 760 heures. Mois le plus ensoleillé : Juillet avec 255 heures. Mois le moins ensoleillé : Décembre avec 50 heures. Vent : la direction sud-ouest domine puis la composante nord-est vient en seconde position. Valeurs remarquables : Pluviométrie : le mois le plus sec a été juin 1976 ou la pluviométrie a été nulle sur l’ensemble du département. En revanche, le mois le plus arrosé a été le mois d’octobre 1960 ou il est tombé 222,7 mm à Romorantin-Lanthenay. Hauteur maximale en 24h : 128mm le 01 octobre 2000 à Montoire-sur-le- Loir. Températures : La plus basse -22°C le 17 janvier 1985 à , la plus élevée 42°C le 09 août 2003 à Lamotte-Beuvron ainsi que le 10 août 2003 à Saint-Léonard-en-Beauce. Quelques records depuis 1951 à Blois

Température la plus basse : -15,9°C Jour le plus froid :17/01/1985 Année la plus froide :1963 Température la plus élevée :41°C Jour le plus chau ::05/08/2003 Année la plus chaude :1995 Hauteur maximale de pluie en 24H : 102,8mm Jour le plus pluvieux :11/06/1988 Année la plus sèche :1976 Année la plus pluvieuse :1958

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III.3. RELIEF ET HYDROGRAPHIE

A. TOPOGRAPHIE La commune de Mer s’étend de la vallée de la Loire au sud jusqu’au plateau de la Petite Beauce au nord. La limite entre ces deux types de relief coïncide avec la courbe de niveau des 85 mètres qui suit le rebord du coteau matérialisé par la rue des Brunets à l’est (Hameau d’Herbilly) et la rue de Montcellereux à l’ouest. Le coteau qui souligne cette limite est marqué, mais non abrupt, sans rupture franche, comme c’est le cas en rive droite de la Loire sur des communes situées plus en aval aux environs de Blois. Les dénivelés constatés font moins de 10 m et les pentes ne dépassent pas 7 %.

La vallée de la Tronne entaille selon un axe nord-sud le plateau de la Petite Beauce au centre de la commune pour rejoindre la vallée de la Loire. Cette vallée étroite notamment au nord de la RD 2152 entaille le plateau de Petite Beauce d’une dizaine de mètres. L’étroitesse de cette vallée et son urbanisation sur les deux versants renforcent son caractère encaissé. L’altitude du territoire communal est comprise entre + 115 m sur le plateau au nord du hameau de Villaugon et + 75 m dans le val au débouché de la Tronne dans la vallée de la Loire.

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Remarquable par sa platitude, la Beauce peut être jugée monotone. L’orientation générale des pentes est nord-ouest/sud-est vers le Val de Loire. Quelques variations apparaissent à la faveur de légers talwegs formés à l’ère glaciaire notamment au nord de l’autoroute A10. C’est le cas des trois vallées sèches organisées en étoile autour de la vallée de Crosse dans le prolongement de la vallée de la Tronne sur le plateau. Le Val de Loire forme une large plaine sans relief entre le coteau et les levées. L’altitude générale est de l’ordre de 75 m. Les ruisseaux de la Noue Gravelle et des Renardières encadrent la plaine alluviale de la Loire sur le territoire communal de Mer mais n’apportent pas de mouvements de reliefs apparents dans cette vallée.

B. RESEAU HYDROGRAPHIQUE Le territoire communal est centré sur le bassin de la Tronne. La Tronne, affluent rive droite de la Loire, est une rivière qui prend sa source sur le plateau beauceron au sein de la commune de Mer à la Fontaine de Beaudisson. Cette rivière d'environ 12 km est une rivière « source » principalement alimentée par des résurgences de la nappe de Beauce. Son bassin versant a une superficie de 12 500 ha. La Tronne entaille le plateau Beauceron selon un axe nord-sud puis s’oriente brusquement vers l’ouest lorsqu’elle atteint la vallée de la Loire au sud du bourg de Mer. Elle s’écoule ensuite en pied de coteau vers l’ouest pour rejoindre la Loire à Cour-sur-Loire. A son débouché du plateau vers la vallée de la Loire, le ruisseau de la Noue Gravelle dont les sources principales proviennent du coteau de la Loire aux abords du hameau d’Herbilly et du bourg de la commune de Courbouzon, se jette dans la Tronne reçoit. Dans le val, le petit ruisseau des Renardières affluent de la Tronne marque la limite de la commune au Sud.

Les données hydrologiques de la Tronne sont les suivantes : • Le débit moyen mensuel ou module est de 0,77 m3/s,

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• Le débit d'étiage est de 0,5 m3/s, • Le débit réservé est de 0,077 m3/s. L’analyse des relevés des débits mensuels de la Tronne par la DDT41 montre que l’écart entre les débits les plus faibles et les plus élevés est assez faible comparé à ceux constatés sur des rivières Solognotes alimentées principalement par des eaux de ruissellement.

III.4. HYDROGEOLOGIE

Les potentialités aquifères du sous-sol du territoire découlent directement de la nature géologique des formations rencontrées. La porosité, la perméabilité de ces roches et leur disposition par rapport aux formations adjacentes déterminent en effet leur capacité à transmettre, stocker et restituer de l’eau.

Principaux aquifères – DREAL Centre

La commune de Mer est concernée par deux nappes essentiellement : la nappe du Sénonien et celle de la craie.

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III.5. LA QUALITE DES EAUX ET LEUR GESTION

A. SUIVI DE LA QUALITE DE L’EAU DE LA TRONNE Sur la Tronne, le point de surveillance de la qualité des eaux est situé sur la commune de Cour-sur-Loire au lieu-dit « Le Vivier » à 7 km en aval du territoire de la commune de Mer. Ce point fait partie du Réseau de Contrôle Opérationnel (RCO) mis en place par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne en 2009et est suivi par le Service de la Qualité de l’Eau du Loir-et-Cher (SQE41).

La qualité de l’eau est appréciée selon un système d’altérations.Différentes altérations ont été retenues : - Matières organiques et oxydables (MOOX), - Matières azotées hors nitrates, - Nitrates, - Matières phosphorées, - Qualité biologique.

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B. QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DE LA TRONNE Sur cette station, les données synthétiques du SQE 41 montrent qu’en 2009 et 2010 : - La qualité « matières organiques et oxydables » (MOOX) est bonne à très bonne, - La qualité matières phosphorées est bonne, - Les qualités matières azotées et effets des proliférations végétales sont bonnes. Le paramètre déclassant sur la Tronne est la teneur en nitrates ou la qualité est jugée mauvaise comme beaucoup de rivières alimentées par la nappe de Beauce. La qualité pesticide est moyenne en 2010.

C. QUALITE BIOLOGIQUE DE LA TRONNE L’état biologique est jugé bon en 2010 au regard des deux indicateurs de la qualité biologique des cours d’eau évalués, à savoir : - L’indice Biologique Global (IBG) reposant sur l’analyse de macro-invertébrés benthiques, - L’indice Biologique Diatomées (IBD) basé sur la polluosensibilité des espèces recensées. Ces différents indicateurs pressentent l’avantage (contrairement aux analyses physicochimiques ponctuelles) de mieux intégrer l’évolution qualitative du milieu sur le long terme. De plus, ils répondent à l’orientation fondamentale de la Directive Cadre sur l’Eau, basée sur un bon état écologique des cours d’eau dont la principale composante est la qualité biologique des masses d’eau.

D. DCE ET BON ETAT DES EAUX

1) EAUX SUPERFICIELLES La Directive Cadre sur l’Eau fixe désormais des objectifs de résultats en termes de qualité des eaux : il s’agit du bon état des eaux. Le bon état d’une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont qualifiés au minimum de bons : - L’état chimique, destiné à vérifier le respect des normes de qualité environnementales fixées par les Directives européennes, ne prévoit que deux classes d’état (respect ou non-respect), - L’état écologique qui se décline en cinq classes d’état (très bon à mauvais). L’évaluation se fait principalement sur la base de paramètres biologiques et par des paramètres physico-chimiques sous-tendant la biologie. - La commune de Mer se situe dans le bassin versant de la masse d’eau «Tronne et ses affluents ».

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L’état écologique de la masse d’eau « Tronne et ses affluents » au regard de la Directive Cadre sur l’Eau est qualifié de médiocre avec un niveau de confiance élevé (données mai 2011, AELB). L’objectif de « bon état écologique » est fixé à 2021 (SDAGE, 2010).

État écologique État chimique État global Masse d’eau objectif délai objectif délai objectif délai Tronne et ses affluents Bon état 2021 Bon état 2015 Bon état 2021

Les compartiments environnementaux à risque sont : - La teneur en nitrates, - La morphologie du cours d’eau (cloisonnement par des ouvrages hydrauliques, chenalisation), - L’hydrologie (débits d’étiages). Cette masse d’eau n’est pas identifiée au SDAGE Loire-Bretagne comme réservoir biologique. Le syndicat de la Tronne a engagé une étude préalable sur le bassin de la Tronne et de ses affluents qui débouchera prochainement sur un programme coordonné de restauration de ces rivières.

2) EAUX SOUTERRAINES Deux nappes concernent le territoire de la commune de Mer : la nappe libre des calcaires de Beauce et celle de la Craie Seno-turonienne sous- jacente.Cette dernière est sollicitée pour l’alimentation AEP de la commune de Mer.

Les objectifs de qualité définis sur ces nappes par le SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015 sont les suivants :

État qualitatif État quantitatif État global Masse d’eau - objectif délai objectif délai objectif délai Nappe libre des calcaires - Bon état 2027 Bon état 2015 Bon état 2027 de Beauce Nappe de la craie Seno- Turonienne captive sous Bon état 2015 Bon état 2015 Bon état 2015 Beauce

E. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU Globalement la qualité physico-chimique de la Tronne s’est améliorée. Le SDAGE Loire-Bretagne donne pour objectif à la Tronne d’atteindre le bon état global en 2021 en atteignant le bon état écologique d’ici 2021 et le bon état chimique d’ici 2015. Cette amélioration de la qualité de la Tronne en vue d’atteindre le bon état écologique reste toutefois assujettie également à la gestion des eaux pluviales. L’imperméabilisation des sols liée à l’urbanisation croissante augmente le ruissellement des eaux pluviales, leur chargement en polluants (matières en suspensions, hydrocarbures, etc.) et

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la surcharge des réseaux d’assainissement. La poursuite de la prise en compte de la gestion des eaux pluviales sera à l’avenir nécessaire afin de limiter les dysfonctionnements du réseau d’assainissement et les éventuels rejets d’eaux polluées.

Concernant la pollution des eaux et plus particulièrement les eaux superficielles, les problèmes essentiels résident dans la dilution des eaux usées et dans le rejet des eaux pluviales potentiellement polluées. Le PLU peut jouer un rôle concernant la gestion des eaux pluviales en intégrant des préconisations au sein des OAP et du règlement (en précisant par exemple un pourcentage de surface perméable au droit de chaque nouvelle construction ou aménagement). Ainsi en l’absence de PLU le risque de pollution des eaux pourrait être plus important.

Le territoire de la commune de Mer dispose également d’un patrimoine « eau souterraine » dont le maintien et l’amélioration qualitative et quantitative pour certaines nappes sont indispensables pour permettre les différents usages (alimentation en eau potable, activités de loisirs, agriculture, etc.), répondre aux besoins croissants de la population et rétablir un bon état de l’ensemble des eaux.

La nappe de la craie et celle du Sénonien servant à alimenter en eau potable la commune de Mer doivent respectivement atteindre le bon état aussi bien qualitatif que quantitatif, en 2015.

A noter que la commune de Mer s’est engagée dans une démarche « Objectif zéro pesticide », ce qui contribue à préserver la qualité des sols et des eaux.

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III.6. LA PROTECTION DES MILIEUX ET RESSOURCES NATURELS

A. NATURA 2000 Natura 2000 est un réseau européen de sites naturels ou semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelle qu’ils contiennent. La constitution du réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable. La volonté de mettre en place un réseau européen de sites naturels correspond à un constat : la conservation de la biodiversité ne peut être efficace que si elle prend en compte les besoins des populations animales et végétales, qui ne connaissent pas les frontières administratives entre États. Le réseau Natura 2000 est composé de sites désignés par chacun des Etats membres en application des directives européennes dites « Oiseaux » et« Habitats » de 1979 et 1992 selon des critères spécifiques de rareté et d’intérêt écologique.

En 1979, les États membres de la Communauté européenne adoptaient la directive « Oiseaux », dont l’objectif est de protéger les milieux nécessaires à la reproduction et à la survie d’espèces d’oiseaux considérées comme rares ou menacées à l’échelle de l’Europe. Elle prévoit la désignation des sites les plus adaptés à la conservation de ces espèces en Zones de Protection Spéciale (ZPS).

Adoptée en 1992, La directive « Habitats », est venue compléter la directive « Oiseaux ». Il s’agit plus particulièrement de protéger des milieux et des espèces végétales ou animales (hormis les oiseaux déjà pris en compte) rares, d’intérêt européen et en régression, listés dans la directive, en désignant des SIC (Site d’Intérêt Communautaire) devenant ensuite des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) après validation par l’Europe.

L’ensemble des ZPS et ZSC désignées en Europe constitue le réseau Natura 2000, dont l’objectif est de mettre en œuvre une gestion écologique des milieux remarquables en tenant compte des nécessités économiques, sociales et culturelles ou des particularités régionales et locales. Il s’agit de favoriser, par l’octroi d’aides financières nationales et européennes, des modes d’exploitation traditionnels et extensifs, ou de nouvelles pratiques, contribuant à l’entretien et à la préservation de ces milieux et de ces espèces.

La partie du territoire communal au nord de l’autoroute A10 et de la RD 25 se trouve à l’intérieur du périmètre Natura 2000. Ce dernier se constitue de la ZPS « Petite Beauce » FR 2410010qui couvre une superficie de 52 565 ha en Loir-et-Cher. Ce territoire héberge une avifaune

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caractéristique de plaine céréalière, enrichie par la présence d’oiseaux spécifiques des marais de la Cisse. Parmi les espèces présentes dans ces milieux, on peut signaler la présence d’espèces telles que le Busard cendré, le Busard Saint-Marin, le Faucon hobereau, la Bondrée apivore, la Chouette chevêche, le Hibou moyen duc, la Caille des blés, l’Œdicnème criard, les Perdrix rouges et grises, etc.

Nom Numéro Au titre de la Directive FR2410010 ZPS « Petite Beauce » Oiseaux

A noter également qu’au sud de la commune, deux autres zones Natura 2000 sont présentes. Il s’agit de la Loire qui constitue à la fois une Zone de Protection Spéciale pour les oiseaux (ZPS « Vallée de la Loire du Loiret ») ainsi qu’une Zone Spéciale de Conservation (ZSC « Vallée de la Loire de à »)

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B. LES ZNIEFF Le programme ZNIEFF initié par le Ministère de l’Environnement en 1982 a pour objectif de se doter d’un outil de connaissance des milieux naturels. La désignation d’un espace en tant que ZNIEFF ne lui confère cependant aucune protection réglementaire. Bien que l’inventaire ZNIEFF ne constitue pas un document opposable au tiers, sa prise en compte est une nécessité dans toutes les procédures préalables aux projets d’aménagement, et ne pas en tenir compte conduit à des recours contentieux qui font aujourd’hui jurisprudence. Il appartient à la commune de veiller à ce que les documents d’aménagement assurent la pérennité de ces zones, comme le stipule l’article 1 de la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature, l’article 35 de la loi du 7 janvier 1983 sur les règles d’aménagement et l’article 1 de la loi du 18 juillet 1985 relative à la définition et à la mise en œuvre de principes d’aménagement.

Les ZNIEFF sont classées en deux catégories en fonction de leur intérêt biologique : - ZNIEFF de type 1 (première génération) : sites particuliers de taille réduite présentant un intérêt spécifique et abritant des espèces animales ou végétales protégées, - ZNIEFF de type 2 (deuxième génération) : ensembles géographiques importants dont les équilibres doivent être préservés.

Cet inventaire a été réalisé dans les années 80 (ZNIEFF première génération). Il est aujourd’hui actualisé périodiquement (ZNIEFF deuxième génération). Depuis 2011, l'inventaire ZNIEFF de deuxième génération se substitue dans son intégralité à l'inventaire ZNIEFF de première génération.

La ville de Mer comportait une ZNIEFF de première génération qui actuellement n’apparaît pas en ZNIEFF de deuxième génération. Il s’agissait de la :

Nom de la ZNIEFF Numéro de la ZNIEFF Type Vallée de la Tronne 50400000 I

Cette ZNIEFF qui ne fait plus l’objet d’aucun statut ne signifie pas pour autant que la zone est désormais sans intérêt écologique. Cet espace, constitué par la Tronne et ses abords faits tout de même l’objet d’une sensibilité écologique avérée.

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Elle doit faire l’objet d’une prise en compte dans le présent PLU

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C. LES ESPACES BOISES CLASSES (EBC) AVENIR ET DEVENIR DES ESPACES BOISES CLASSES

Les bois, parcs et alignements qui sont classés en Espace Boisé Classé, représentent une surface de près de 195 hectares. Afin de permettre un développement cohérent de la commune, il est envisagé de déclasser quelques EBC. Toutefois comme le permet l’article 130-1 du Code de l’Urbanisme de nouveaux EBC peuvent être créés. Les EBC font partie intégrante de la trame verte au sein du tissu urbain de la commune, mais afin de répondre à des problématiques de développement tout en économisant l’espace, il s’avère nécessaire de supprimer quelques EBC.

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D. LA MISSION VAL DE LOIRE PATRIMOINE MONDIAL L’inscription n’entraîne pas de contrainte supranationale supplémentaire par rapport à la législation et à la réglementation en vigueur dans le pays concerné qui, seules, s’appliquent. La dispose déjà d’une réglementation importante concernant le patrimoine bâti et naturel. Si l’UNESCO ne finance pas en principe de projets sur les territoires « Patrimoine Mondial », l’inscription peut constituer un argument majeur et attractif pour d’autres financeurs potentiels. L’inscription introduit en revanche une prise de responsabilité de tous les acteurs concernés par la gestion du Val de Loire. Les États signataires de la Convention du patrimoine mondial doivent rendre compte régulièrement à l’UNESCO des conditions de gestion du site et de préservation des critères de l’inscription.

C’est à travers la Charte d’engagement Val de Loire – patrimoine mondial que l’ensemble des acteurs ligériens peuvent officialiser leur adhésion aux valeurs portées par l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial. Elle a pour but de rappeler le cadre et la portée de l’inscription. Elle précise le dispositif de gestion et de valorisation mis en place constituant en quelque sorte un code de bonne conduite.

Les engagements sont les suivants : • Contribuer à la valorisation du site Val de Loire patrimoine mondial de l’UNESCO dans le respect de l’intégrité du paysage, • Utiliser, avec le concours de la Mission Val de Loire, le label UNESCO, en se concertant avec les différents partenaires institutionnels pour instaurer un échange permanent d’informations, • Participer à des actions de coopération avec les collectivités territoriales des sites inscrits, • Développer des programmes d’actions pour la mise en valeur de l’environnement et du patrimoine bâti, pour la sensibilisation et l’éducation des scolaires, pour l’information du grand public. Les principaux enjeux de l’inscription peuvent se décliner ainsi : • Appropriation des valeurs de l’inscription par les acteurs et les habitants du Val de Loire,

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• Gestion raisonnée du label Val de Loire patrimoine mondial pour le compte de l’État (marque INPI). Développement durable du Val de Loire qui allie le respect de l’environnement et des paysages avec la médiation du patrimoine et la valorisation économique, • Coopération et solidarité internationale, • Diffusion de la connaissance et valorisation internationale de l’expertise du Val de Loire. L’objet de l’inscription n’est pas de figer le Val de Loire dans son état actuel, mais de préserver et conforter le caractère exceptionnel de ce paysage culturel vivant, dont le développement économique et paysager doit se poursuivre dans le cadre d’un processus durable, garant de son authenticité. Le Plan Loire Grandeur Nature, initié depuis 1994 et renouvelé en 2000 et 2007, en est l’illustration exemplaire. Source: http://valdeloire.org/

E. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU La commune de Mer est concernée par un zonage de protection qui correspond à la zone Natura 2000 « Petite Beauce » qui couvre la partie nord du territoire. Une ZNIEFF quant à elle ne constitue qu’un zonage de connaissance et d’inventaire de la biodiversité et n’offre aucun moyen de protection.

Les mesures de protections actuellement en place via Natura 2000 sont des outils permettant d’assurer la survie des espèces prioritaires et la pérennité des habitats et corridors d’intérêts patrimoniaux. Cependant, en l’absence de PLU, des pressions pourraient demeurer malgré la préservation des espaces fonctionnels.

De plus, en l’absence de PLU, l’urbanisation pourrait d’autant plus aggraver la perturbation des milieux aquatiques (modifications apportées à l’hydraulique par les ruissellements, pollutions diffuses, etc.).

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III.7. LA QUALITE DE L’AIR

A. CONTEXTE « Il est reconnu à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé et d’être informé de la qualité de l’air qu’il respire » (Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie du 30 déc. 1996). Les objectifs sont les suivants : prévenir, réduire ou supprimer les pollutions atmosphériques, préserver la qualité de l’air, économiser et utiliser rationnellement l’énergie. La loi sur l’air prévoit à cet effet plusieurs types de mesures : 1- La surveillance de la qualité de l’air et de ses effets, par la mise en place d’un réseau de mesures géré par des associations agréées (Lig’Air pour la région Centre), 2- La planification et la prévention à moyen terme par les plans régionaux pour la qualité de l’air (qui fixent des orientations générales pour réduire les émissions de substances polluantes à des niveaux non préjudiciables pour la santé et l’environnement) ; ainsi que les plans de protection de l’atmosphère (PPA) mis en œuvre par l’État dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants, 3- La généralisation des plans de déplacement urbain (PDU) dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie de 1996 prévoit un certain nombre de documents stratégiques, à des niveaux territoriaux divers, dont l’objectif est de concourir durablement à améliorer la qualité de l’air et notamment le Plan régional pour la qualité de l’air (PRQA). Le PRQA de la Région Centre a été approuvé par Monsieur le Préfet de la région Centre le 14 janvier 2002. Ce plan a été adopté pour une durée de 5 ans. La Région Centre s’est donc engagée dès 2006 dans une procédure d’évaluation de ce plan, conformément à la réglementation, qui s’est achevée en mars 2008. Les orientations fortes prises par le PRQA de 2002 ont conduit à une meilleure connaissance de la qualité de l’air en région Centre, à travers l’extension du réseau de surveillance par la mesure fixe et la modélisation, l’inventaire des émissions et une surveillance des polluants directement liés aux particularités locales, ainsi qu’une meilleure connaissance des expositions et des impacts. Le PRQA a été établi à partir d’une évaluation de la qualité de l’air dans la région, d’une évaluation des effets de la qualité de l’air sur la santé, sur les conditions de vie, sur les milieux naturels et agricoles, d’un inventaire des principales émissions des substances polluantes, ainsi qu’une estimation de l’évolution de ces émissions. L’indice ATMO est l’indice de la qualité de l’air. Le calcul de cet indice est basé sur les concentrations de 4 indicateurs de la pollution atmosphérique : l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les particules en suspension. Ces indicateurs sont mesurés en permanence par un réseau de stations de surveillance. L’indice Atmo est un chiffre entier compris en 1 et 10 (1 = très bonne qualité de l’air ; 10 = très mauvaise qualité de l’air).

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B. LA QUALITE DE L’AIR SUR LE SECTEUR

L’historique de l’Indice Atmo dans l’agglomération blésoise est présenté sur le graphique ci-après.

Source : Lig’AIR

Ce graphique permet de s’apercevoir que sur une année, l’indice Atmo varie en fonction des conditions climatiques et qu’en moyenne sur Blois, l’indice Atmo est de 4, ce qui témoigne d’une relative bonne qualité de l’air. Lig’Air est une association placée sous la tutelle du Ministère en charge de l’Environnement, et a pour mission la surveillance de la qualité de l’air dans la région Centre. Les principales missions de l’association Lig’Air sont les suivantes : - Surveiller la qualité de l’air grâce à un réseau permanent de mesures ; - Réaliser des campagnes de mesures et utiliser les systèmes de modélisation numérique ; - Informer le public et les autorités compétentes par des publications régulières. L’inventaire des émissions réalisé par Lig’air en 2005 a relevé sur Mer, des

émissions CO2 s’élevant à 34 773 tonnes/an.

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Le tableau ci-après permet de comparer les émissions de la commune à celle d’autres communes du Loir-et-Cher.

Commune Émissions de CO2 en 2005 Fossé 23 904 Lamotte‐Beuvron 24 157 Saint‐Lubin‐en‐Vergonnois 24 685 25 087 La Chaussée‐Saint‐Victor 25 913 Selles‐sur‐Cher 32 454 Mer 34 773 Suèvres 35 447 Chaumont‐sur‐Tharonne 36 253 Theillay 46 544 Nouan le Fuzelier 52 670 60 296 Romoranthin Lanthenay 67 780 Vendôme 76 335 Blois 302 897

C. APPLICATION AU TERRITOIRE COMMUNAL Sur le territoire de la commune de Mer, plus rural et tout de même exposé à une circulation automobile moins importante que dans l’agglomération blésoise, on suppose ces valeurs plus faibles. Ainsi, la qualité de l’air à Mer est bonne, malgré quelques éventuelles dégradations estivales dues au trafic routier.

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D. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU A l’échelle de Mer, les principaux polluants atmosphériques sont issus du trafic routier. Au regard des perspectives de développement de la commune et notamment en lien avec les espaces industriels, il est probable que la pollution atmosphérique augmente légèrement du fait principalement d’un accroissement des déplacements motorisés. Cette pollution d’autant plus importante par temps stable, resterait cependant très localisée aux secteurs de proximité de trafic routier. Cette augmentation de la pollution est à associer également au phénomène de changement climatique qui va dans le sens de conditions plus favorables à la production d’ozone. Cependant ce phénomène peut être nuancé avec l’amélioration technique du parc des véhicules et plus généralement le durcissement des normes d’émissions fixées par les directives européennes, ainsi que les différentes initiatives prises aux échelles locale voire intercommunale (covoiturage, télétravail, développement des commerces et services de proximité, etc.). A noter également que les espaces boisés présents sur la commune jouent un rôle de puits de carbone à préserver.

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III.8. LES ENERGIES RENOUVELABLES

Cette partie s’attache à présenter le potentiel d’exploitation des énergies renouvelables sur la commune de Mer. Le territoire communal dispose d’un bon potentiel vis-à-vis du solaire et de la filière bois.

A. ÉNERGIE SOLAIRE La région Centre se caractérise par un potentiel solaire intéressant qu’il est tout à fait possible de valoriser. La région Centre présente un potentiel moyen (de l’ordre de 1 220 à 1 350 kWh/m2), qui, même s’il ne la positionne pas au tout premier rang, ne doit pas être négligé. Il correspond, en effet, à une couverture pour un foyer type : - De plus de 50% des besoins pour la production d’eau chaude sanitaire, - Jusqu’à 40% des besoins de chauffage (plancher basse température).

Ce potentiel est largement suffisant pour envisager une exploitation rentable de panneaux solaires. Les exemples allemands et danois,, bénéficiant d’un ensoleillement moindre, l’illustre bien.

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B. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU Le territoire dispose d’un potentiel en énergie renouvelable (essentiellement géothermie et bois-énergie) qu’il serait intéressant de valoriser davantage et notamment dans le cadre des nouveaux projets d’aménagement et de construction. En parallèle de cette valorisation énergétique il faut également rechercher l’efficacité énergétique dans le développement du territoire à travers les formes urbaines et la rationalisation des déplacements par exemple. En l’absence de PLU, la prise en compte des problématiques énergétiques pourrait être moindre. Le PLU est en effet un outil permettant de s’assurer via les OAP et/ou le règlement de la prise en compte du thème énergétique. Ce dernier peut également être traité en entrant par les déplacements.

C. GEOTHERMIE Le principe de la géothermie consiste à extraire l’énergie contenue dans le sol et le sous-sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou d’électricité. La région présente un fort potentiel géothermique lié à la présence d’une anomalie thermique qui se dégage à environ 1 000 m de profondeur ou des températures plus élevées que la moyenne sont relevées (plus de 60°C contre 45°C en moyenne). Ainsi le potentiel géothermique est à priori tout à fait exploitable à l’échelle de la commune de Mer.

D. BIOMASSE Les filières bois-énergies ont connu un développement technique important qui a rendu leur utilisation plus souple. Ainsi, l’alimentation de chaudières bois par des granulés ou copeaux ne présente pas plus d’inconvénients que celle d’une chaudière au fioul. Elles peuvent être utilisées dans le cadre du chauffage d’équipements publics ou collectifs (école, maison de retraite, piscine, bâtiments des collectivités…). Sur la commune de Mer, bien que peu boisée, la ressource en énergie-bois existe tout de même via : ƒ Le bois issu de l’entretien du bocage et des massifs boisés qui peut être valorisé de cette manière après déchiquetage. Cette forme de valorisation présente l’avantage de fournir une justification économique à l’entretien des boisements et du bocage, ƒ Le bois issu des activités industrielles qui peut également, après déchiquetage, alimenter une chaudière bois. Cela permet par ailleurs de limiter les quantités de Déchets Industriels Banaux à transporter et à traiter. La mise en place de chaudières bois doit s’accompagner d’une réflexion en amont sur les ressources à mobiliser, notamment dans le cas de valorisation de bois issu de l’entretien du bocage, ainsi que des débouchés potentiels pour la chaleur produite. Cette démarche peut être l’occasion de partenariats durables entre les collectivités et les agriculteurs, en assurant à la fois : ¾ Un mode de chauffage efficace, simple et économe à long terme, ¾ Un mode de chauffage propre, ¾ Un entretien durable du paysage.

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E. ENERGIE EOLIENNE Le principe de l’éolien consiste à convertir l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique.

La commune de Mer ne se situe pas dans une zone identifiée comme favorable au développement de l’énergie éolienne (ZDE). Mer se situe en bordure de la Beauce qui est une zone favorable au développement de l’énergie éolienne.

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III.9. ÉVALUATION ÉCOLOGIQUE DES SECTEURS SUSCEPTIBLES D’ETRE TOUCHES DE MANIERE NOTABLE PAR L’URBANISATION

Dans le cadre de l’élaboration du projet, plusieurs secteurs ont été étudiés. Il s’agit des zones inscrites comme « à urbaniser » (AU) dans le cadre du PLU. A. CONTEXTE DE L’ETUDE Dans le cadre de la procédure de révision du Plan Local d’Urbanisme sur l’ensemble du territoire communal, la commune de Mer, souhaitant protéger et valoriser son patrimoine naturel a confié au CDPNE la réalisation d’une étude d’environnement. En effet, le territoire de la commune se compose d’une diversité d’habitats naturels porteurs d’une certaine biodiversité. Ce territoire est également directement concerné par une zone d’intérêt européen « Natura 2000 ». Une procédure d’évaluation environnementale est applicable aux PLUS susceptibles d’affecter un site Natura 2000 (code de l’urbanisme, en application de la directive européenne du 27 juin 2001 sur l’évaluation environnementale des plans et programmes). Le territoire communal étant inclus, pour partie, dans la Zone de Protection Spéciale (ZPS) Natura 2000 « Petite Beauce », le PLUS doit donc faire l’objet d’une évaluation environnementale comprenant la réalisation d’une notice d’incidences Natura 2000. Dans un premier temps, une étude générale du territoire communal sur la base de données existante actualisée a été réalisée. Dans un deuxième temps, ce diagnostic général a été suivi d’une approche plus approfondie, accompagnée d’une campagne de prospections de terrain, sur les secteurs sur lesquels le PLU pourrait avoir des incidences notables. Enfin une notice d’évaluation environnementale Natura 2000 des incidences du PLU a été rédigée sur le territoire de la commune concerné par la ZPS Petite Beauce et ses abords.

B. DIAGNOSTIC APPROFONDI Le présent diagnostic approfondi de l’environnement naturel s’appuie : ƒ d’une part sur les études réalisées antérieurement, notamment : la contribution à l’élaboration d’un projet de Schéma des Espaces Naturels et Ruraux pour le Loir-et-Cher (1999), ƒ d’autre part sur l’inventaire communal 1997-2002 de l’avifaune de Loir-et-Cher, œuvre collective des ornithologues du département publiée en 2006 et les études de définition de la ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) « Petite Beauce ». ƒ et surtout sur des visites de reconnaissance effectuées sur le terrain au cours du printemps et de l’été 2008 (flore et végétation par Philippe Maubert du CDPNE et avifaune par Jean-Michel Serveau de Mission Nature). ƒ Ces données ont été complétées par des prospections réalisées en 2012.

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C. FLORE ET VEGETATION (MILIEUX NATURELS)

1) PRESENTATION L'analyse du patrimoine environnemental de la commune de MER a été réalisée à partir de l'étude des grands ensembles paysagers. L'approche paysagère permet en effet de synthétiser plusieurs critères d'appréciation du patrimoine environnemental d'un territoire : - le relief, - l'occupation du sol (zones agricoles, zones urbaines, rivières...), - les grandes formations végétales (bois, fourrés, landes, friches, prairies...), - les éléments visuels structurants (arbres d'alignement, carrières, mares, châteaux d'eau...).

Cependant, pour être précise, cette analyse doit permettre d'apprécier la valeur patrimoniale des principaux milieux.

Par ailleurs, il existe des mesures réglementaires de protection des milieux et des espèces au niveau national, régional et départemental. Il est donc nécessaire de rappeler ces différentes mesures.

MESURES REGLEMENTAIRES DE PROTECTION CONCERNANT LA FAUNE VERTEBREE L’arrêté du 22 juillet 1993, modifié par un arrêté du 16 décembre 2004, fixe la liste des amphibiens et reptiles protégés sur l’ensemble du territoire national. Les espèces d’oiseaux protégées présentent des degrés divers d’intérêts patrimoniaux qui peuvent être analysés à différents niveaux : - Arrêté du 17 avril 1981, modifié par un arrêté du 05 mars 1999, fixant les listes d’oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire (J.O. du 19 mai 1981, - Directive oiseaux 79/409 du 06 avril 1979 annexe 1 dressant la liste des espèces en danger revêtant une importance particulière pour la Communauté Européenne. - Liste rouge de la faune disparue et menacée en France métropolitaine, 1994. Enfin, l’arrêté du 17 avril 1981 fixe la liste des mammifères protégés sur l’ensemble du territoire. Plusieurs arrêtés, le dernier en date du 16 décembre 2004, apportent des modifications à ce premier arrêté de 1981.

MESURES REGLEMENTAIRES DE PROTECTION DE LA FLORE

La protection des plantes sauvages est réglementée par différents textes :

- la liste nationale des espèces végétales protégées (arrêté ministériel du 20 janvier 1992, modifié le 31 août 1995). Une trentaine d'espèces ont été recensées ou signalées en Loir-et-Cher sur environ 400 espèces protégées au niveau national.

- la liste régionale des espèces végétales protégées (arrêté ministériel du 12 mai 1993) complète cette liste nationale. Elle a la même valeur juridique que la liste nationale. Une centaine d'espèces ont été recensées en Loir-et- Cher (cette liste régionale intègre toutes les espèces sauvages dont la

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cueillette est réglementée en Loir-et-Cher par l'arrêté préfectoral du 14 janvier 1991).

MESURES REGLEMENTAIRES DE PROTECTION DES MILIEUX NATURELS

Aucun milieu naturel de la commune de la MER ne fait l'objet de mesures réglementaires de protection nationale ou régionale (réserve naturelle, arrêté préfectoral de protection de biotope...).

La commune de MER est concernée partiellement par la Zone de Protection Spéciale Natura 2000 "Petite Beauce" centrée autour de la vallée de la Cisse et couvrant environ 50 000 ha. Cette zone est importante pour la nidification d’espèces d’oiseaux d’intérêt communautaires. Un Document d’Objectif, élaboré en concertation entre les services de l’État et les acteurs locaux, précise les actions de gestion nécessaires au maintien des milieux et espèces d’intérêt européen.

En ce qui concerne les milieux naturels ou semi-naturels il existe un document d'alerte, l'inventaire ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) qui recense les sites remarquables et sensibles. Ces ZNIEFF sont classées en deux catégories en fonction de leur intérêt biologique (ZNIEFF de type I et de type II). Elles doivent faire l'objet d'une prise en compte dans les programmes d'aménagement et de développement. Jusqu’à récemment, une ZNIEFF était reconnue sur le territoire communal de MER. Il s’agit de la zone n°50400000 « Vallée de la Tronne » qui s’étend sur les communes de Cour-sur-Loire, Suèvres et Mer, composée d’un ensemble de milieux aquatiques alcalins, frais à humides : rivière à cours lent, petit marais, boisements alluviaux fréquenté par le Castor. Actuellement, un nouvel inventaire ZNIEFF (de deuxième génération) est en cours d’élaboration. Pour l’instant, aucune ZNIEFF n’a encore été reconnue sur le territoire communal de MER.

2) LA FLORE

Aucune espèce végétale protégée à l’échelon national n’a été répertoriée sur les zones de la commune de MER faisant actuellement l’objet de projets d’urbanisation. Deux espèces végétales protégées ont été inventoriées sur d’autres parties du territoire communal (cf. Société d’histoire Naturelle du Loir-et-Cher 2003 : inventaire botanique du canton de MER) : - la Céphalanthère à grandes fleurs localisées dans les bois sur sols calcaires. - la Scille d’automne, associées aux prés secs sur calcaires et sables calcarifères. Quoi qu’il en soit, ces espèces sont inféodées à des milieux naturels ou semi-naturels qui ne sont pas concernés par les nouveaux projets d’urbanisation du PLU.

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D. ETUDE FAUNE-FLORE-MILIEUX NATURELS Les zones que la commune souhaite urbaniser au cours des années prochaines ont fait l’objet de reconnaissances spécifiques concernant la flore et les milieux naturels ».

Secteur Sud-Est du bourg : Lieu-dit « Devant l’Aumône » (zone classée AUh et AUx) Cultures intensives de céréales et colza.

Lieu-dit « Champ de Caille » (zone classée AUh) Cultures intensives de céréales.

Lieu-dit « La Mouée » (zone classée AUx) Jachères.

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Secteur Sud-Ouest du bourg : Lieu-dit « Pont Roux » (zone classée AUx) Cultures intensives et jachères

Lieu-dit « le Clos du Gué » (zone classée AUe) Cultures intensives de céréales Le long du chemin, à l’ouest, bande boisée composée de jeunes arbres et d’arbustes (érables champêtres, charmes, robiniers, merisiers, bouleaux, pins, noisetiers, cornouillers sanguins, troènes, quelques érables planes en sujets isolés, …)

Secteur Centre-Ouest du bourg : Lieu-dit « Bellevue » (zone classée AU) Cultures intensives de céréales et colza En limite Ouest de cette zone, haie de composition semblable aux autres du secteur (merisiers, charmes, …)

Lieu-dit « Bellevue » (zone classée AUh) Jardins, jachères, friches, chantier de démolition

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Secteur Centre-Est du bourg : Lieu-dit « les Roussières » (zone classée AUx) Cultures intensives, jardins Tas de bois, dépots divers (terre, gravats, goudron, engins, …)

Lieu-dit « la Pierre de Bois » (zone classée AUh) Jardins, prés, friche jeune graminéenne, haies

Secteur Nord-Est de la commune, en bordure de l’autoroute A10 : Lieu-dit « les Cent planches » Cultures intensives de céréales et colza, jachères, Bois et coupes avec repousses.

Jachères le Bobin blanc Chenopodium album le Chénopode rouge Chenopodium rubrum le Séneçon commun Senecio vulgaris la Linaire bâtarde Kickxia spuria la Violette des champs Viola arvensis

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 118 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

le Mouron des champs Anagallis arvensis le Mouron bleu Anagallis foemina la Véronique de Perse Veronica persica le Géranium à feuilles rondes Geranium rotundifolium le Coquelicot Papaver rhoeas l’Epiaire annuelle Stachys annua la Morelle noire Solanum nigrum la Mauve négligée Malva neglecta l’Amaranthe hybride Amaranthus hybridus l’Euphorbe réveil-matin Euphorbia helioscopia l’Euphorbe exigue Euphorbia exigua la Mercuriale annuelle Mercurialis annua la Matricaire inodore Matricaria perforata la Matriciaire discoide Chamomilla suavolens la folle Avoine Avena fatua une Sétaire Setaria sp. le Buglosse des champs Lycopsis arvensis la petite Linaire Chaenorhinum minus le Picride fausse Epervière Picris hieracioides le Picride fausse Vipérine Picris echioides l’Herbe aux chantres Sisymbrium officinale le Chardon des champs Cirsium arvense le Pet d’Ane Onopordon acanthium * la Guimauve hirsute Althaea hirsuta la Renouée liseron Bilderdykia convolvulus la Renouée des oiseaux Polygonum aviculare la Laitue scarole Lactuca scariola le Liseron des champs Convolvulus arvensis le Réséda jaune Reseda lutea le Séneçon jacobée Senecio jacobea le Laiteron rude Sonchus asper l’Oseille crépue Rumex crispus

Champs le Bobin blanc Chenopodium album la Vergerette du Canada Conyza canadensis la Mercuriale annuelle Mercurialis annua une Sétaire Setaria sp. un Torilis Torilis sp. l’Amaranthe hybride Amaranthus hybridus l’Herbe aux chantres Sisymbrium officinalis le Liseron des champs Convolvulus arvensis l’Oseille crépue Rumex crispus le Cirse lancéolé Cirsium vulgare le Chardon des champs Cirsium arvense l’Armoise commune Artemisia vulgaris la Laitue scarole Lactuca serriola

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Bois « près des Villiers », perpendiculaire à l’autoroute le Chêne pédonculé Quercus robur le Charme Carpinus betulus l’Orme des champs Ulmus minor le Merisier Prunus avium le Robinier faux-Acacia Robinia pseudacacia l’Erable sycomore Acer pseudoplatanus l’Érable champêtre Acer campestre l’Aubépine monogyne Crataegus monogyna le Prunellier Prunus spinosa l’Eglantier Rosa cf. canina le Fusain d’Europe Euonymus europaeus le Nerprun purgatif Rhamnus cathartica un Pommier Malus sp. le Troène Ligustrum vulgare le Cornouiller sanguin Cornus sanguinea le Groseillier rouge Ribes rubrum le Lierre Hedera helix la Clématite vigne blanche Clematis vitalba la Bryone dioique Bryonia dioica l’Arum d’Italie Arum italicum le Gaillet gratteron Galium aparine le Coucou Primula veris le Gléchome Lierre terrestre Glechoma hederacea l’Iris fétide Iris foetidissima une Violette Viola sp. la Ficaire fausse Renoncule Ranunculus ficaria la Fraise des bois Fragaria vesca l’Orchis pourpre Orchis purpurea la Listère à feuilles ovales Listera ovata la Benoîte urbaine Geum urbanum l’Ornithogale des Pyrénées Ornithogalum pyrenaicum le Brachypode des bois Brachypodium sylvaticum le Lamier tacheté Lamium maculatum l’Ortie dioique Urtica dioica

Champ au « Villiers », entre le bois perpendiculaire à l’autoroute et la limite de la commune. l’Amaranthe hybride Amaranthus hybridus la Matricaire inodore Matricaria perforata le Bobin blanc Chenopodium album le Coquelicot Papaver rhoeas la Vergerette du Canada Conyza canadensis la Linaire bâtarde Kickxia spuria le Laiteron rude Sonchus asper la Renouée des oiseaux Polygonum aviculare

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le Plantain majeur Plantago major le Plantain lancéolé Plantago lanceolata du Colza adventice Brassica napus var le Robinier faux-Acacia Robinia pseudacacia (plantules) le Cirse lancéolé Cirsium vulgare un Epilobe Epilobium sp. une Renouée Bilderdykia sp.

Cette zone des Cent Planches est occupée par des terres agricoles et des boisements. Les terres agricoles permettent le développement de diverses espèces sauvages adventices des cultures et des jachères. Il s’agit cependant, ici, d’espèces communes et largement présentes dans l’ensemble de la Beauce. Aucune de ces espèces ne possède un caractère patrimonial particulier. Les boisements et les coupes forestières en voie de recolonisation qui occupent le reste de cette zone possèdent une flore classique des bois sur sol argilo-calcaire. La flore associée est diversifiée et relativement riche. Ce cortège floristique est également bien présent dans les boisements de même type en région Centre. Par ailleurs, aucune des espèces végétales observées n’est inscrite sur les listes nationale ou régionale d’espèces protégées.

E. DIAGNOSTIC FLORE ET MILIEUX NATURELS Les espèces protégées et les habitats d’intérêt européen ont particulièrement été recherchés. Aucune espèce végétale protégée n’a été observée sur les zones d’étude au cours des prospections réalisées. Plusieurs espèces protégées ont cependant été notées au cours des années précédentes sur d’autres parties du territoire de la commune de MER, mais les zones susceptibles d’être concernées par le présent projet de PLUS ne possèdent pas, au vu de nos études, d’espèces à la fois rares, en régression et menacées par les activités humaines (critères ayant présidé à l’élaboration de la liste régionale des espèces protégées de la Région Centre). On notera néanmoins la présence d’une espèce protégée en plein cœur du bourg de MER. Il s’agit de la Tulipe sauvage (Tulipa sylvestris), présente sur les talus de la voie ferrée SNCF, de part et d’autre de la rue haute d’Aulnay. Parallèlement, aucun habitat (milieu naturel) d’intérêt européen n’est présent sur les zones d’urbanisation future envisagées dans la présente étude. Plusieurs secteurs de la commune possède des milieux naturels riches et diversifiés (petites pelouses calcaires sèches des environs de la vallée de Crosse, milieux humides associés aux vallées de la Loire, de la Tronne et du ruisseau de la Noue Gravelle). Aucun de ces secteurs n’est concerné par les projets d’urbanisation liés au PLU.

F. FAUNE La faune sauvage a besoin, pour se développer, de zones où le couvert végétal présente une certaine stabilité pour la reproduction et l'abri, et de zones où elle peut trouver des ressources alimentaires. Sur le territoire étudié, le couvert végétal est relativement varié, ce qui est potentiellement favorable à l'accueil d'une faune diversifiée.

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En particulier, le territoire de la commune de MER est favorable à des espèces nicheuses de plaines rares et menacées. C'est le cas notamment des espèces suivantes : - le Busard cendré (Circus pygargus) est un rapace dont la Beauce constitue le fief dans le département. Le Busard cendré établi son nid directement dans les cultures. La population nicheuse peut être estimée de 10 à 20 couples sur le département avec un noyau central sur le plateau beauceron. - le Busard St Martin (Circus cyaneus) niche sur l'ensemble du département, mais recherche les espaces ouverts. Il niche en Beauce, depuis les années 80, dans les cultures. C'est pour favoriser le maintien de ces espèces, et d’autres comme l'Oedicnème criard (Burhinus oedicnemus) ou Courlis de terre, que la Petite Beauce a été classée en Zone de Protection Spéciale (ZPS) au titre de la directive européenne « Oiseaux ».

ETUDE FAUNISTIQUE 2008 (PAR J.-M. SERVEAU MISSION NATURE) • Méthode de recensement : données récoltées par contacts visuels et écoute des chants (Jean-Michel SERVEAU –Mission Nature 2008) • Etude complétée par des observations de l’association Loir-et-Cher Nature au cours des vingt dernières années concernant notamment les busards).

TABLEAU RECAPITULATIF Légende des tableaux : - en Gras= espèces protégées au niveau national - Directive « Oiseaux » : espèces inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux (Directive 79/409 du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages) - Directive « Habitats » : espèce inscrite en annexe II ou IVde la Directive Habitat - Dét. Znieff : espèce déterminante Znieff

Nota : Lorsque rien n’est inscrit dans les colonnes « Statut », l’espèce n’est pas concernée au titre de l‘inventaire ZNIEFF, de la directive Habitat, ou de la directive Oiseaux.

MAMMIFERES

Statut Noms communs Noms scientifiques directive directive Dét. « Oiseaux » « Habitats » Znieff

Herisson d’Europe Erinaceus europaeus Taupe d’Europe Talpa europea Renard roux Vulpes vulpes Fouine Martes foina Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus Lièvre d’Europe Lepus capensis Lapin de garenne Orictolagus cuniculus Sanglier Sus scrofa Chevreuil Capreolus capreolus

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Neuf espèces terrestres, dont une protégée : le Hérisson d’Europe. Bien que peu commun dans les zones de grandes cultures, comme ici, cette espèce reste commune en France. OISEAUX

Noms communs Noms scientifiques directive directive Dét. « Oiseaux » « Habitats » Znieff Accenteur mouchet Prunella modularis Alouette des champs Alauda arvensis Bergeronnettes grise Motacilla alba Bouvreuil pivoine Pyrrula pyrrula Bruant jaune Emberizina citrinella Bruant proyer Emberizina calandra Buse variable Buteo buteo Chardonneret Carduelis carduelis Corbeau freux Corvus frugilegus Corneille noire Corvus coronne Coucou gris Cuculus canorus Epervier d’Europe Accipiter nisus Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris Faisan de Colchide Phasianus colchicus Faucon crécerelle Falco tinnunculus Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla Geai des chênes Garrulus garrulus Grimpereau des bois Certhia familiaris X Grive draine Turdus viscicorus Grive musicienne Turdus philomelos Linotte mélodieuse Acanthis cannabina Loriot d’Europe Oriolus oriolus Merle noir Turdus merula Mésange bleue Parus caerulus Moineau domestique Passer domesticus Perdrix grise Perdix perdix Pic épeiche Dendrocopos major Pie bavarde Pica pica Pigeon domestique Columba columba Pigeon ramier Columba palumbus Pinson des arbres Fringilla coelebs Pouillot véloce Phylloscopus collybita Rougegorge Erithacus rubecula Rougequeue noir Phoenicurus ochruros Serin cini Serinus serinus Tourterelle des bois Streptopelia turtur Tourterelle turque Streptopelia decaocto Tarier pâtre Saxicola torquata Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes Trente-neuf espèces, d’oiseaux ont été répertoriées aux cours des prospections ornithologiques. Aucune espèce d’intérêt européen n’a été observée. Vingt-cinq espèces sont protégées au niveau national. Ces dernières, bien que protégées représentent un cortège habituel des milieux rencontrés. Une espèce, le Grimpereau des bois, est déterminante Znieff.

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REPTILES

Noms communs Noms directive « Oiseaux » directive Dét. scientifiques « Habitats » Znieff

Lézard vert Lacerta viridis Lézard des Podarcis muralis murailles Deux espèces ont été observées. Celles-ci sont protégées au niveau national. Toutefois le projet de PLUS ne semble pas menacer les populations présentes.

LEPIDOPTERES (PAPILLONS)

Noms communs Noms scientifiques directive directive Dét. « Oiseaux » « Habitats » Znieff Piéride du chou Pieris brassicae Piéride du navet Artogeia napi Citron Gonepterix rhamni Amaryllis Pyronia tithonus Hespérie du chiendent Thymelicus acteon Paon du jour Inachisio Petite tortue Aglais urticae Myrtil Maniola jurtina Tristan Aphantopus hyperantus Neuf espèces ont pu être identifiées. Celles-ci sont communes et de large amplitude en France. Aucune d’entre-elles ne présente un intérêt patrimonial fort.

G. OBSERVATIONS FAUNISTIQUES, SITE PAR SITE

Secteur Sud-Est du bourg :« Devant l’Aumône », «Champ de Caille», « La Mouée » Trois espèces de mammifères (Taupe d’Europe, Renard roux, Lièvre d’Europe) ont pu être recensés par l'observation d'indices de présence. Elles représentent un cortège habituel dans ce type de milieu. Onze espèces d'oiseaux ont pu être identifiées lors des prospections : Alouette des champs, Bergeronnette grise, Bruant jaune, Bruant proyer, Corbeau freux, Faucon crécerelle, Linotte mélodieuse, Perdrix grise, Pigeon domestique, Tourterelle turque, Rougequeue noir. Elles représentent un cortège habituel de ce type de milieu proche des zones urbaines. A l'évidence, elles trouvent, ici, surtout des territoires de chasse et de glanage. Aucun amphibien ou reptile n’a été observé. Un seul lépidoptère, la Piéride du chou a été notée dans cette zone.

Secteur Sud-Ouest du bourg : « Pont Roux », « le Clos du Gué » Secteur Centre-Ouest : « Bellevue » Quatre espèces de mammifères ont pu être recensées par observation d'indices de présence. Elles sont communes et de large amplitude dans la

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région. On note ainsi la présence du Hérisson d’Europe, de la Taupe d’Europe, du Renard, et de la Fouine (fécès), sur le talus du pont de la voie ferrée. Quinze espèces d'oiseaux ont pu être observées, au moins momentanément sur les parcelles : Accenteur mouchet ; Bergeronnette grise; Bruant jaune; Chardonneret; Etourneau sansonnet; Linotte mélodieuse; Merle noir ; Mésange bleue ; Moineau domestique; Pic épeiche; Pie bavarde ; Pigeon ramier ; Rougegorge; Troglodyte mignon; Verdier d’Europe. Ces espèces représentent un cortège habituel des milieux rencontrés. Elles trouvent, ici, essentiellement une zone de glanage. Le Lézard vert et le Lézard des murailles sont les seules espèces de reptiles observées (sur le talus du pont franchissant la voie ferrée). Sur ce site, a été noté la présence de quatre espèces de lépidoptères communes à ce type de milieu : Piéride du chou ; Piéride du navet, Myrtil, Paon du jour.

Secteur Nord-Ouest : « Les Cent planches » Cinq espèces de mammifères ont été identifiées par relevés d'indices de présence : Taupe d’Europe Lapin de garenne, Lièvre d’Europe, Renard roux, Chevreuil. Vingt-quatre espèces d'oiseaux ont pu être observés, au moins momentanément sur cette zone : Alouette des champs, Bouvreuil pivoine, Bruant jaune, Bruant proyer, Buse variable, Corbeau freux, Corneille noire, Epervier d’Europe, Etourneau sansonnet, Faisan de Colchide, Faucon crécerelle, Geai des chênes, Merle noir, Mésange bleue, Moineau domestique, Perdrix grise, Chardonneret, Pic épeiche, Pigeon ramier, Pinson des arbres, Pouillot véloce, Rouge gorge, Tourterelle des bois, Troglodyte mignon. Ces espèces représentent un cortège habituel des cultures, mais surtout des boisements, pour la plupart des espèces, Elles trouvent, ici, essentiellement des zones de glanage, de refuge, et/ou de nidification.

Aucun amphibien ou reptile n’a été observé. Seulement trois espèces de lépidoptères ont pu être observées sur la parcelle de friche : Piéride du chou, Tristan, Citron.

H. DIAGNOSTIC GENERAL « FAUNE » Cinquante neuf espèces communes et de large amplitude ont été observées au cours de l’étude. Aucune espèce « Natura 2000 » (concernées par la directive « Oiseaux » ou la directive Faune-Flore –Habitats »n’a fait l’objet d’observation directe au nid. Toutes les espèces d’oiseaux recensées dans la commune sont protégées (en application de l’article L.411-1 du code de l’environnement), exceptées celles faisant partie de la liste des oiseaux classés « gibier » : Pigeon ramier, Tourterelle des bois, Tourterelle turque, Merle noir, Grive draine, Grive musicienne, Corneille noire, Corbeau freux, Pie bavarde, Faisan de Colchide, Alouette des champs. - le Grimpereau des bois (Certhia familiaris) est une espèce « déterminante ZNIEFF », c’est à dire qu’elle peut servir d’indicateur, avec d’autres espèces ou milieux naturels, pour diagnostiquer une Zone naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique.

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I. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE GENERAL Une grande partie du territoire de la commune de MER est affectée à la production agricole (zones de grandes cultures) ou aux implantations humaines (zones urbanisées et zones industrielles ou commerciales). Dans les espaces agricoles cultivés intensivement, la flore spontanée et les milieux naturels sont peu présents. Mais ils peuvent être favorables à la présence, et parfois à la nidification, d’espèces d’oiseaux d’intérêt européen (busard cendré et busard St Martin notamment). Les zones favorables sont essentiellement localisées au nord de l’autoroute A 10 (sur laquelle s’appuie la limite de la ZPS Natura 2000). Ce territoire est également occupé par des milieux plus naturels, moins dépendants des activités humaines et non concernés par les projets d’aménagement de la commune dans le cadre du PLU. Il s’agit : - essentiellement de la vallée de la Tronne et de son affluent, la Noue Gravelle, avec leurs rivières et leurs végétations de rives, de petites prairies humides, d’anciens marais en cours de boisement spontané ou plantés de peupliers, - de coteaux calcaires secs où se développent encore des éléments de pelouses calcicoles dotées d’un cortège d’espèces à affinités méridionales (secteur de la vallée de Crosse et de la déchetterie), - du val de Loire rassemblant une grande diversité de milieux alluviaux, en particulier des étendues de prairie naturelle fauchée ou pâturée, - de boisements divers, dispersés sur l’ensemble de la commune, avec un massif imposant, entre le château de Beaumont et l’autoroute A 10, développé sur calcaire de Beauce.

En ce qui concerne la faune, plusieurs espèces animales (mammifères, oiseaux, reptiles) sont présentes. Elles font partie du cortège habituel et commun des types d’espèces présents sur les zones de la commune étudiée et, plus généralement, en Beauce.

Aucune espèce végétale protégée n’a été observée sur les différentes zones étudiées dans le cadre de cette étude de PLUS. Aucun milieu naturel de la commune de MER ne fait l'objet de mesures réglementaires de protection (réserve naturelle, arrêté préfectoral de protection de biotope...).

Une partie de la commune de MER est incluse dans la Zone de Protection Spéciale (ZPS) Natura 2000 "Petite Beauce" qui s’étend sur un territoire d’environ 50 000 ha centré sur la vallée de la Cisse. Cette ZPS est dotée d’un Document d’Objectif, élaboré en concertation entre les services de l’État et les acteurs locaux, qui précisent les actions de gestion nécessaires au maintien des espèces d’intérêt européen. Aucune des espèces d’oiseaux justifiant la création de la ZPS n’a été observée nicheuse sur les zones d’urbanisation future étudiées au cours des campagnes de prospection 2008 et 2012.

Aucune partie du territoire n’est actuellement inscrite à l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de deuxième génération.

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J. INCIDENCES ECOLOGIQUES LIEES AU NOUVEAU ZONAGE Les zones d’urbanisation future envisagées par le présent projet de PLU, sont localisées essentiellement sur des parcelles agricoles (surtout des cultures intensives, quelquefois des jachères). Ces espaces possèdent un patrimoine naturel faunistique ou floristique modeste et plutôt banal et ne présentant pas une sensibilité écologique élevée. Au vu des études menées sur les zones d’urbanisation futures, le projet de PLUS ne semble pas avoir d’impacts négatifs importants sur le patrimoine naturel de la commune.

Dans la mesure où une partie du territoire de la commune de MER est incluse dans le périmètre de la Zone de Protection Spéciale Natura 2000 « Petite Beauce », il convient de réaliser, pour le territoire concerné, une Notice d’incidence Natura 2000 qui fait partie intégrante de l’évaluation environnementale du document d’urbanisme.

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IV. LES RISQUES ET NUISANCES

IV.1. LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

A. LE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES L’Autoroute A10 est utilisée pour le transport de matières dangereuses ainsi que la voie ferrée Paris-Bordeaux. Les risques potentiellement générés par le transport de matières dangereuses impliquent de veiller à ne pas exposer de population supplémentaire (par de nouvelles zones constructibles) à proximité de cet axe. La commune est également concernée par la canalisation de gaz (antenne Orléans-Blois et sa déviation) et de pétrole (pipeline Orléans-Tours).

B. CLASSEMENT SONORE Le classement sonore des infrastructures de transports terrestres dans le Département de Loir-et-Cher a été approuvé par arrêté préfectoral du 23 mai 2000. Conformément à l’article L 571-10 du Code de l’Environnement, précisé par le décret d’application n° 95-21 du 9 janvier 1995 et l’arrêté du 30 mai 1996, Le Préfet a procédé à la révision de ce classement par arrêté préfectoral n°2009-174-6 du 23 juin 2009 modifié par l’arrêté préfectoral n°2009-288-9 du 15 octobre 2009 Arrêté préfectoral n°2009-288-9 du 15 octobre 2009. Ainsi sont classées les routes du département dont le trafic est supérieur à 5000 véhicules et les voies de transports ferroviaires qui supportent un trafic supérieur à 100 trains par jour. Les tronçons d’infrastructures homogènes du point de vue de leur émission sonore sont classés en cinq catégories en fonction des niveaux sonores calculés au droit de ceux-ci. * catégorie 1 - L = 300 m * catégorie 2 - L = 250 m * catégorie 3 - L = 100 m * catégorie 4 - L = 30 m * catégorie 5 - L = 10 m Les constructions à usage d’habitation à construire ou faisant l’objet d’une extension, les logements créés lors d’un changement de destination, doivent respecter une isolation acoustique minimale. Ce niveau est calculé en prenant en compte la catégorie dans le secteur affecté par le bruit, la morphologie urbaine et la distance séparant la voie et le bâtiment concerné. Il convient de noter que les dispositions ci-dessus ne sont pas des règles d’urbanisme, mais des règles de construction.

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Pour Mer cela concerne : L’A10

La D2152

La ligne SNCF

C. LES INSTALLATIONS CLASSEES Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée. Les activités relevant de la législation des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d’autorisation, d’enregistrement ou de déclaration en fonction de l’importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés : • Déclaration : pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses. Une simple déclaration en préfecture est nécessaire, • Enregistrement : régime intermédiaire d’autorisation simplifiée valable notamment pour les stations services, les entrepôts de

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produits combustibles, bois, papier, plastiques, polymères ainsi que les entrepôts frigorifiques, • Autorisation : pour les installations présentant les risques ou pollutions les plus importants. L’exploitant doit faire une demande d’autorisation avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement. Le territoire de Mer comporte 10 IPCE.

Nom Activité principale CP Commune Régime SEVESO établissement

AFFINE (EX GENERALE DE 41500 Mer Non‐Seveso LOGISTIQUE) X

Commerce gros hors AGRALYS MER 41500 Mer Non‐Seveso auto. & motocycle

AGRALYS X 41500 Mer Non‐Seveso DISTRIBUTION SAS

DERET Entreposage & sce 41500 Mer Non‐Seveso LOGISTIQUE auxiliaire des transp.

GENERALE DE Entreposage & sce 41500 Mer Non‐Seveso LOGISTQIUE auxiliaire des transp.

PPMPP (EX GENERALE DE X 41500 Mer Non‐Seveso LOGISTIQUE)

SIEOM DE MER ‐ MER Collecte, gestion 41500 Mer Non‐Seveso (DECHETTERIE+DEC déchets ; récupération HARGE

COMMERZ REAL X 41500 Mer Non‐Seveso

D. LE RISQUE NUCLEAIRE La commune de Mer est incluse dans le rayon des 10 km autour de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux.

Le risque nucléaire provient de la survenue d'accidents, conduisant à un rejet d'éléments radioactifs à l'extérieur des conteneurs et enceintes prévus pour les contenir. Les accidents peuvent survenir: • Lors d'accidents de transport, car des sources radioactives intenses sont quotidiennement transportées par route, rail, bateau, voire avion (aiguilles à usage médical contenant de l'iridium 192 par exemple), • Lors d'utilisations médicales ou industrielles de radioéléments, tels les appareils de contrôle des soudures (gammagraphes),

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• En cas de dysfonctionnement grave sur une installation nucléaire industrielle et particulièrement sur une centrale électronucléaire. A ce titre il est fait une information auprès des acquéreurs ou locataires sur l’état des risques lors des transactions immobilières à la charge des vendeurs ou bailleurs est une double obligation pour les biens situés dans un périmètre de PPR technologique ou ayant fait l’objet d’une reconnaissance de CAT technologique.

E. ZONE VULNERABLE L’ensemble du territoire communal est classé en zone vulnérable en application de la directive 91/676/CEE du 12 décembre 1991 dite directive nitrate.

Les zones vulnérables, territoires où les valeurs limites européennes de concentration en nitrates dans les eaux superficielles destinées à l'alimentation en eau potable sont dépassées (> 50mg/l) ou menacent de l'être, doivent mettre en œuvre un programme d’action, rendant notamment obligatoire un code de bonne pratique agricole adapté au contexte local. Le premier programme d’action (1997 à 2000) a été suivi d’un deuxième programme (2001 à 2004). Le troisième programme d’action a été signé le 27 décembre 2004, et révisé le 23 novembre 2005. Un nouvel arrêté préfectoral en date du 10 juillet 2009 fixe le programme d’action à mettre en œuvre afin de protéger les eaux contre la pollution par les nitrates.

Les principales dispositions de ce programme sont les suivantes :

- Obligation d’établir un plan de fumure prévisionnel et de remplir un cahier d’enregistrement des pratiques, - Obligation d’apporter au maximum 170 kilogrammes d’azote contenu dans les effluents d’élevage épandus annuellement, y compris par les animaux eux-mêmes, par hectare, - Obligation de se baser sur l’équilibre de la fertilisation azotée de chaque îlot cultural pour épandre les fertilisants organiques et 10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 131 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

minéraux, y compris avec les adaptations liées à la présence de cultures irriguées, - Obligation de respecter des périodes d’interdiction d’épandage des fertilisants azotés, - Obligation de respecter les conditions particulières d’épandage des fertilisants azotés organiques et minéraux (proximité des cours d’eau, sols en forte pente, sols gelés,..), - Obligation de disposer d’une capacité de stockage des effluents d’élevage suffisante, - Obligation d’une couverture des sols permettant de réduire la quantité d’azote minéral présente dans le sol pendant la période de risque de transfert vers les eaux (mise en place de cultures intermédiaires pièges à nitrates), - Obligation d’implanter des dispositifs végétalisés pérennes (haies, bandes enherbées) le long de tous les cours d’eau.

La commune de Mer a été classée en zone vulnérable dès 1994.

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F. LES RISQUES NATURELS

1) INONDATION

La commune de Mer est concernée par le Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la Loire. La commune de situe dans le Val d’Avaray.

Description du Val d’Avaray Le Val d’Avaray est situé en rive droite de la Loire et s’étend sur 13 km de longueur, depuis l’entrée du fleuve dans le département du Loir-et-Cher à Avaray jusqu’au confluent de la Tronne à Cour-sur-Loire. Sa longueur moyenne est de 1,2 km et sa superficie de 1 600 hectares environ. Le Val est drainé par la Tronne et quelques petits cours d’eau également. Les communes concernées sont, d’amont en aval : Avaray, Courbouzon, Mer, Suèvres et Cour-sur-Loire. C’est un Val agricole, oul’on trouve quelques fermes dépendantes des communes d’Avaray et Courbouzon. Les quartiers bas des bourgs de Mer (secteur de Montcellereux), de Suèvres et de Cour-sur-Loire (port du Vivier) sont situés dans la zone inondable. Lors des crues du siècle dernier, le Val a été entièrement inondé, en raison des nombreuses brèches formées dans la levée. Dans les conditions actuelles, l’inondation du Val débute par remous, à partir de l’aval, pour des crues de fréquence décennale. Cette inondation, limitée à la partie extrême aval pour cette crue, s’étend ensuite progressivement vers l’amont pour des crues fortes. Le déversoir d’Avaray ne se mettrait aujourd’hui en fonctionnement que pour des crues de périodes de retour supérieur à 100 ans. Un important risque de rupture accidentelle existe toutefois. Enfin, des inondations ponctuelles sont possibles, par infiltrations ou remontée de la nappe alluviale ainsi que par le débordement de la Tronne et ses affluents. Source:http://www2.centre.ecologie.gouv.fr/azi1/htm/D41/Caracteristique_val/ 10_PA.htm

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2) RETRAIT-GONFLEMENT DES ARGILES

Le territoire communal est concerné par un aléa faible pour ce qui concerne le risque lié aux phénomènes de retrait – gonflement des argiles.

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3) CAVITE SOUTERRAINE

Le territoire communal est concerné par le risque mouvement de terrain lié à la présence de cavités souterraines. La commune comporte 2 sites à risques. L’effondrement des cavités souterraines constitue un des risques majeurs à prendre en compte pour l’aménagement du territoire. Les causes sont multiples : - Une nature très variée (cavités naturelles, carrières souterraines, mines, caves, abris, tunnels, marnières…), - Une répartition très hétérogène (ex : plus de 100 000 marnières estimées en Haute Normandie), - Un mode d’effondrement très brutal et souvent sans signe avant coureur en surface, - Un très grand nombre de cavités, abandonnées, oubliées ou inconnues. Plus d’une centaine d’événements majeurs de ce type ont été recensés depuis deux siècles causant plus de 270 victimes.

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4) LE RISQUE SISMIQUE

Un séisme ou tremblement de terre correspond à un mouvement de plaques, en profondeur, le long d’une faille généralement préexistante. Ce mouvement s’accompagne d’une libération soudaine d’une grande quantité d’énergie dont une partie se propage sous la forme d’ondes sismiques occasionnant la vibration du sol. La commune est concernée par le risque sismique 1 (aléa très faible). Il doit être pris en compte au regard du nouveau zonage entré en vigueur le 1er mai 2011.

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5) LES ARRETES DE CATASTROPHE NATURELLE

Type de Commune Date début Date fin Date arrêté Date JO catastrophe Mouvement de terrain Mer 01/01/1989 31/07/1992 18/05/1993 12/061993 consécutif à la sécheresse Mouvement de terrain Mer 01/05/1989 31/12/1990 31/07/1992 18/08/1992 consécutif à la sécheresse Mouvement de terrain consécutif à la Mer sécheresse et 01/08/1992 31/07/1997 09/04/1998 23/04/1998 à la réhydratation des sols Inondations, coulée de Mer boue et 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 mouvements de terrain

Inondations, Mer coulée de 13/02/2002 14/02/2002 11/01/2005 15/01/2005 boue

Mouvement de terrain consécutif à la Mer sécheresse et 01/07/2005 30/09/2005 20/02/2008 22/02/2008 à la réhydratation des sols Source : DDT 41

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G. LES SITES ET SOLS POLLUES Il existe deux bases de données nationales qui recensent les sites et sols pollués connus ou potentiels : - BASOL : sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif, - BASIAS : sur tous les sites industriels abandonnés ou non, susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement dans le but de conserver la mémoire de ces sites, et de fournir des informations utiles aux acteurs de l’urbanisme, du foncier et de la protection de l'environnement. Sur la commune de Mer, aucun site n’est recensé par la base de données BASOL. En revanche, le territoire compte 52 sites recensés par BASIAS (cf. carte ci- dessous).

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H. PERSPECTIVES D’EVOLUTION EN L’ABSENCE DE PLU

Les évolutions récentes dans la règlementation des activités industrielles permettent de mieux encadrer l’urbanisation dans les secteurs à risque majeurs, mais également de ne pas implanter d’installations industrielles à risques à proximité de zones urbaines, minimisant ainsi les risques d’accidents.

En l’absence de PLU, aucune nouvelle installation industrielle susceptible d’engendrer des risques pour la population et l’environnement ne peut être envisagée. Ainsi aucune augmentation du risque industriel n’est à prévoir. Concernant le transport de matières dangereuses, il en est de même. En revanche si une commune voisine implante une installation industrielle dite « à risque(s) » et/ou engendrant du TMD, les risques peuvent alors augmenter. Cela n’est pas du ressort du PLUS à l’échelle de la commune de Mer.

Seuls les risques inondation et mouvements de terrain sont développés ici dans la mesure où ce sont les 2 risques principaux présents à l’échelle communale.

Du point de vue des inondations, le risque humain bien qu’il reste à définir réglementairement est aujourd’hui faible à très faible. En outre, les politiques à l’œuvre telles le Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRi) de la Loire visent explicitement l’amélioration du fonctionnement des hydrosystèmes avec un impact sur la régulation des crues. L’objectif étant de limiter voir d’interdire l’urbanisation dans les zones d’aléas forts. Ainsi en l’absence de PLU le risque inondation ne devrait pas ou très peu augmenter.

Concernant l’aléa retrait-gonflement des argiles, il est probable que le changement climatique participe à l’augmentation du phénomène en lien notamment avec l’élévation du nombre d’épisodes pluvieux intenses. En l’absence de PLU, les nouvelles habitations ou aménagements pourraient ne pas intégrer cet aléa et ainsi être dégradé de façon plu ou moins importante selon l’importance du phénomène. Le PLU permet un porter à connaissance de l’aléa, mais également d’imposer des règles de construction. Cependant la commune étant entièrement en aléa faible, il n’y a que peu d’enjeux.

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IV.2. LES SERVITUDES D’UTILITÉS PUBLIQUES

Le Plan Local d'Urbanisme doit prendre en compte les servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation du sol de la commune. Ces servitudes sont détaillées en annexe du dossier PLU.

Elles affectent l’utilisation du sol et sont applicables conjointement avec les règles du PLU. Le PLU devra respecter les servitudes désignées ci-après.

Nomenclature Description

AC1 : Servitude de Église : Tour (Cl. MH du 17/01/1912) –Reste de l’édifice (Inv.MH protection des du 28/02/1955). monuments Ancienne église d’Herbilly (Inv.MH 17/02/1987) historiques Façade et toiture de la Halle (Inv.MH 17/02/1987) Château de Chantecaille, façades et toitures du batiment principal + terrasse. Logis principal, la terrasse, le lavoir, la grille d’entrée, la galcière (actuellement chapelle) (Inv. MH 20/12/1985) AS1 : Périmètre de Forage du Clos Bouin APn°2005.73.58 DU 14/03/2005 protection des eaux Forages de Beaudisson procédure en cours potables et minérales EL3 : Servitudes 3.25 m sur chaque rive de la Loire spéciales à la Loire et à ses affluents EL7 : Servitudes Voir liste d’alignement L1 : Servitudes Pipeline Orléans-Tours [ : 356 mm-AP du 25/11/1980 relatives à la construction et l’exploitation de pipe- lines L3 : Servitude relatives Canalisation de transport HP DN 100 Antenne d’Orléans (tronçon à l’établissement des Beaugency-Blois) canalisations de transport et de distribution de gaz L4 : Servitude relatives Ligne 2x400 Kv Verger- 1 et 2 (sur support communs) à l’établissement des Ligne 90 Kv Beaugency-Lestiou-Gribouzy-Villerbon D1 canalisations électriques Ligne 90 Kv Chaufauds-Courelles-Gribouzy-Villebon D2 JS1 : Servitudes de Voir liste protections des installations sportives PT2 : Servitudes des 41.22.004 LH-RH Décret du 17/07/1979 PTT transmissions radio- 41.22.024 LH-RH Mer-St Laurent Décret du 27/05/1992 PPT électriques concernant la 41.22.021 LH-RH Villebarou-Mer Décret du 27/05/1992 PPT protection contre les 41.22.021 Décret du 27/05/1992 PTT obstacles PT3 : Servitudes Câble RG 41/11 (Central)/Mer (Tour hertzienne)-Câble RG 41/33 la relatives aux Chapelle St Martin/Mer –Câble RG 41/500 Blois/Mer –Câble n°9 communications Orléans/Tour téléphoniques et Câble RG 41/505 Mer/St Laurent Nouan (convention amiable sauf télégraphiques parcelles ZY 242 ET 253 autorisation de passage) T1 : Servitudes relative Ligne SNCF n°570000 de Paris Austerlitz à Bordeaux St Jean aux chemins de fer

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V. LA DEMOGRAPHIE ET LES LOGEMENTS

V.1. DEMOGRAPHIE

La commune de Mer lors du dernier recensement comptait 6 194 habitants (RP 2009 INSEE).

A. L’EVOLUTION DE LA POPULATION

1) ÉVOLUTION DEMOGRAPHIQUE

Depuis 1962 la commune de Mer connaît une évolution significative de sa population, et ce jusqu’en 1982. En effet on constate sur la période un gain de population de 2 473 habitants soit une évolution de 71,1% de la population en 20 ans. À partir de 1982, ce développement tend à stagner voir à légèrement décliner jusqu’en 1999. On constate entre 1982 et 2008 un gain de population relativement faible, soit environ 63 habitants. Au vu de ces observations il est possible de dire que l’effectif de population sur cette période est relativement stable.

Trois événements expliquent l’évolution démographique de la commune : 1/ La construction et la mise en service de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux entre 1969 et 1971. Sur la période 1968-1982, on relève une croissance importante de la population liée à l’installation des agents EDF à Mer. 2/ L’arrêt de deux réacteurs en 1990 et 1992, a conduit au départ de nombreux agents EDF habitants sur Mer. 3/ En 2000, la fermeture de l’usine EPEDA.

Source : RP 2008 (INSEE)

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 141 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

Après avoir connu une dynamique démographique positive, la commune de Mer n’est plus aujourd’hui dans la même situation. Pour tenter de pallier à cela, la municipalité souhaite mettre en œuvre une politique volontariste en matière d’accueil d’une nouvelle population.

2) COMPARAISON ENTRE MER, LA COMMUNAUTE DE COMMUNES BEAUCE LIGERIENNE ET LE DEPARTEMENT DU LOIR-ET-CHER

L’évolution de la population de la commune de Mer ne suit pas les tendances départementales. L’ouverture de la centrale nucléaire de Saint- Laurent-des-Eaux a permis jusqu’au début des années 1980, un accroissement démographique largement supérieur à la moyenne départementale. Mais aujourd’hui la tendance est inverse, le département, malgré une baisse constante du taux d’évolution démographique, voit sa population se stabiliser. La commune de Mer quant à elle, peine à stabiliser sa population. Jusque dans les années 1990, la commune connaît la plus forte croissance comparativement à celle du département du Loir-et-Cher et de la communauté de communes Beauce Ligérienne. A l’issue de cette période, le développement démographique s’est nettement ralenti pour ensuite stagner. Malgré ce changement de dynamique, le rythme de croissance de la commune est toujours supérieur à celui de la communauté de communes et du département jusqu’à la fin des années 1990. Depuis le début des années 2000, la croissance démographique de la commune et de la communauté de communes est similaire et reste très légèrement supérieure à celle du département.

Source : RP 2008 (INSEE)

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3) FACTEUR DE VARIATION DE LA POPULATION

L’évolution de la population peut être analysée suivant deux indicateurs :

o Le solde naturel, qui traduit la différence entre les naissances et les décès, o Le solde migratoire, qui indique les mouvements de population (arrivées moins départs).

1968-75 1975-82 1982-90 1990-99 1999-08 Solde naturel en % +1% +0,8% +0,5% +0,3% 0% Solde migratoire en % +0,7% +1,1% -0,4% -0,4% +0,1% Taux de variation en % +1,7% +1,9% +0,1% -0,1% +0,1%

Variation absolue de la population + 558 +728 +64 -64 +63

Source : RP 2008(INSEE)

Sur la période 1968-1975, le solde naturel reste faible et oscille autour de 1. Aussi, le solde migratoire est le seul facteur de la croissance démographique. C’est entre 1975 et 1982 qu’il est le plus important, certainement dû au fait de la mise en service des réacteurs de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. Ce dernier diminue régulièrement depuis 1982, ce qui se traduit par un fléchissement du dynamisme démographique communal. Sur la période 1990-1999, le solde migratoire est négatif et le solde naturel n’est pas suffisamment élevé pour assurer la croissance de la population, ce qui se traduit par un taux de variation négatif. En revanche, sur la période 1999-2008, la réalisation d’opérations de lotissement a relancé très légèrement la croissance. Ainsi, le solde migratoire et la croissance sont donc à la hausse.

Source : RP 2008 (INSEE) Le déséquilibre entre le solde migratoire et du solde naturel depuis 1982, a pour conséquence le vieillissement de la population mersoise. Entre 1999 et 2008, on constate une légère augmentation du solde migratoire et un solde naturel égal à zéro. Cette situation ne permet pas de dynamiser la population. Pour assurer son développement, la commune doit absolument attirer une nouvelle population jeune.

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La situation géographique de la commune est pourtant favorable à l’installation de jeunes couples par rapport à l’agglomération Blésoise où les prix de l’immobilier et du foncier sont plus importants.

4) TRANCHES D’AGE

Tranches d'âges 2008 1999

0-14 ans 1130 1048

15-29 ans 975 1135

30-44 ans 1139 1176

45-49 ans 1166 1150

60-74 ans 910 825

75 et plus 629 552

TOTAL 5949 5886

Source : RP 2008 (INSEE)

Le maintien d’une population jeune sur la commune de Mer passe notamment par : • La poursuite de l’accueil de jeunes ménages en âge d’avoir des enfants, • Le maintien des familles sur place, • Une offre en équipements et en logements en adéquation avec l’évolution de la structure démographique de la commune, • Une politique en matière de développement économique à l’échelle de la communauté de communes.

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Source : RP 2008 (INSEE)

B. COMPOSITION ET TAILLE DES MENAGES

ÉVOLUTION DE LA TAILLE DES MENAGES

La taille des ménages de la commune de Mer sur la période 1982-2008 a tendance à diminuer. Trois phénomènes expliquent cette répartition : • Le vieillissement de la population, ƒ L’arrivée récente de jeunes ménages, ƒ Le desserrement des ménages. Ce phénomène s’explique par les jeunes quittent le foyer parental pour s’installer ailleurs, mais également les ménages qui ont moins d’enfants, ainsi que le développement de familles monoparentales. Il importe de tenir compte de ce constat afin de faire coïncider l’offre de logements sur le territoire communal et les besoins de la population. Évolution de la taille des ménages à Mer

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Évolution de la taille des ménages dans le Loir-et-Cher

La taille des ménages, comme sur le reste du département, tend à diminuer, même si elle reste élevée par rapport au reste du canton (2,3 en 2008).

Source : RP 2008 (INSEE)

Évolution de la taille des Sménages 1999 2008 o Mer 2,5 2,3 u CCBL 2,5 2,4 r Département 41 2,4 2,2 S Source : RP 2008 (INSEE)

La diminution de la taille des ménages implique, à augmentation de population constante, une mise sur le marché plus importante de logements susceptibles de répondre à la demande. Toutefois en observant l’évolution de la taille des ménages à l’échelle du département, la commune de Mer maintient une structure familiale supérieure en nombre ; en revanche elle reste inférieure à la taille moyenne des ménages de la communauté de communes.

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V.2. HABITAT

A. ÉVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS

1) CARACTERISTIQUES ET EVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS

Le logement sur la commune de Mer a connu une nette évolution des années 1960 à 1990. A cette période, l’effort de construction était destiné à répondre aux besoins importants liés à l’arrivée de nouvelles populations (croissance démographique due à l’ouverture de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux). Les trente glorieuses ont été particulièrement marquantes au niveau de l’urbanisation de la commune, période à laquelle la commune se situait au-dessus de la moyenne départementale. Les années 1990 marquent un ralentissement très net des constructions sur le territoire. Mer est alors largement en dessous de la moyenne départementale. Aujourd’hui encore le parc croît faiblement. Depuis 1968 le parc de logements de la commune de Mer a fortement évolué en passant de 1 715 logements en 1968 à 2 891en 2008 soit 1 176 logements en plus. Le parc de logements en 2008 comptait 2 891 unités, contre 2 638 en 1999, soit 253 logements nouveaux. Sur la même période, la population a évolué de +63 habitants.

Source : RP 2008 (INSEE)

L’évolution la plus signification a eu lieu entre 1968 et 1990. Les années suivantes on constate une relative stagnation de la production de logement.

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 147 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

ÉVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS

Années 1968 1975 1982 1990 1999 2008

Résidences principales 1471 1688 2068 2180 2326 2567

Résidences secondaires 132 137 146 173 119 94

Logements vacants 112 139 200 223 193 230

Total logements 1715 1964 2414 2576 2638 2891

Source : RP 2008 (INSEE)

Le parc de logements comptait 2 567 unités en 2008 et était à plus de 88% composé de résidences principales. Le nombre de résidences secondaires diminue, alors que la vacance oscille entre 112 unités et 230 unités entre 1968 et 2008. Près de 76 % des résidences principales sont des maisons individuelles. La part des logements collectifs dans l’ensemble du parc reste stable (23% en 1999 et 2008). Les résidences principales, dont le nombre de pièces augmente, passent d’une moyenne de 4 en 1999 à 4,2 pièces en 2008.

Source : RP 2008 (INSEE)

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 148 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

A. CARACTERISTIQUES DES LOGEMENTS

1) AGE DES LOGEMENTS Globalement le parc de logements est plutôt récent, puisque plus de 58% du parc a été construit entre 1975 et 1989. Cependant, plus de 31% du parc est antérieur aux années 1950.

Logements construits Nombre %

avant 1949 764 31.1%

de 1949 à 1974 717 29.2%

de 1975 à 1989 727 29.6%

de1990 à 2005 249 10.1%

Source : RP 2008 (INSEE)

Source : RP 2008 (INSEE)

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 149 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

2) UNE LARGE MAJORITE DE MENAGES PROPRIETAIRE DE LEUR LOGEMENT La part des propriétaires de leur logement reste stable soit environ 63%. La part des locataires a progressé entre 1999 et 2008. Mais la part de locataire de logement de type HLM a quant a elle légèrement diminuée en passant de 19% en 1999 a 18,4% en 2008. Il est donc envisageable de dire que la part de location privée sur le territoire a fortement évolué.

S Effectifs 99 % 1999 Effectifs 2008 % 2008 o Propriétaireu 1472 63.3% 1623 63.2%

Locationr (dont H.L.M) 789 33.9% 897 34.9% c Grate uit 65 2.8% 47 1.8% TOTAL 2326 100% 2567 100% Source: RP 2008 (INSEE)

Source : RP 2008 (INSEE) La commune doit poursuivre la mixité de l’offre de logements afin de répondre de manière adaptée aux différentes demandes et proposer ainsi un parcours résidentiel au sein du territoire communal.

B. LOGEMENTS VACANTS La vacance a atteint un sommet en 1982 avec 230 logements. Entre 1968 et 1990 elle est en constante augmentation. Depuis la fin des années 1990, la part de la vacance dans le parc a tendance a diminuer même si le nombre de logements augmente. Cette donnée révèle le fait que la commune a produit des logements, mais que l’habitat ancien n’a pas profité de réhabilitation et/ou adaptation. Il existe donc encore un potentiel de 230 logements. 1968 1975 1982 1990 1999 2008

La Vacance 112 139 200 223 193 230

% du parc 6.53% 7.08% 8.29% 8.66% 7.32% 7.96%

Source : RP 2008 (INSEE)

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C. LA PRODUCTION DE LOGEMENTS NEUFS

Années PC PC maison individuelle 1990 14 1 1991 28 7 1992 24 2 1993 24 2 1994 36 9 1995 43 12 1996 29 5 1997 24 5 1998 39 12 1999 31 8 2000 49 17 2001 49 19 2002 46 16 2003 55 33 2004 44 21 2005 45 23 2006 89 51 2007 73 52 2008 51 34 2009 61 25 2010 31 16 (20/10/2010) Source : Mairie 2010

Entre 1999 et 2008, Mer compte 253 logements supplémentaires (contre 62 entre 1990 et 1999), soit une moyenne de 28 logements par an (contre 7 entre 90 et 99). Après un pic de production élevée au milieu des années 2000 (en moyenne 52 permis de construire en 2007), la tendance est à une production annuelle plus faible de l’ordre de 25 logements (entre 2008 et2010). Ces données sont des points de repère quant à la part de logement à construire. Il semble important de diversifier l’offre de terrains à bâtir afin de

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favoriser différentes variétés de formes urbaines. Il semble également important de nuancer le besoin de production de logements à travers la construction neuve au regard du nombre de logements vacants sur le territoire qui pourraient être réhabilités et adaptés pour accueillir de nouveaux habitants. L’évaluation de ce gisement de logement tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif devrait faire l’objet d’une étude spécifique.

D. LE POTENTIELS DE LOGEMENTS MOBILISABLES Les logements vacants constituent une part importante du gisement de logement potentiellement mobilisable. Ces derniers représentent en 2008 : 230 logements ce qui semble relativement important. La part de logements mobilisables demanderait une étude spécifique qui pourrait se faire dans le cadre d’un PLH, une OPAH ou un PIG, document dont la commune n’est pas dotée.

V.3. LE POINT MORT

A. ANALYSE DE LA CONSTRUCTION DEPUIS 1999

L’accroissement démographique n’évolue pas systématiquement en fonction du nombre de logements construits. En effet, des mutations s’effectuent dans la structure interne du parc. Par ailleurs, il s’exerce aussi des mutations dans les ménages qui font que pour un nombre de résidences principales équivalent entre 2 recensements, la population résidente n’est pas constante, en raison notamment de la variation de la taille des ménages.

Le tableau suivant permet de rendre compte de l’impact de la construction sur la démographie depuis 1999.

Le nombre de résidences principales ne varie pas seulement en fonction de la construction, mais également selon : - Le renouvellement du parc. La division d’un grand logement en 2 autres plus petits, la conversion d’un commerce en logements, la destruction, etc…, augmentent ou diminuent le parc de résidences principales. La construction permet de compenser la perte de résidences sorties du parc de logements (le renouvellement est alors positif), ou s’avère moins nécessaire lorsque le parc existant est réutilisé ou rénové (grâce à une O.P.A.H. par exemple, on évite que les logements devenus trop vétustes deviennent insalubres et inhabitables) - La variation des résidences secondaires et des logements vacants. De la même façon, des logements existants peuvent, entre 2 recensements s’extraire ou s’ajouter au parc de résidences principales selon le mode d'occupation qui leur est affectée. 10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 152 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

- La variation de la taille des ménages. C’est souvent le principal phénomène créateur de nouveaux besoins en résidences principales. La réduction de la taille des ménages induit une diminution démographique, à nombre de logements égal. L’apport de logements supplémentaires peut s’avérer nécessaire ne serait-ce que pour maintenir le niveau démographique global sur le territoire. La somme de ces 3 composantes permet de connaître le nombre de logements nécessaires au seul maintien du niveau démographique, c'est le « point mort ». Tout logement construit en plus, à usage de résidence principale, permet donc un accroissement de population.

B. CALCUL DU POINT MORT

1990 1999 2008

POPULATION Taux d'évolution démographique annuel -0.1% +0,1% Population totale 5950 5886 5949 Taille des ménages 2.5 2.3 CARACTÉRISTIQUES DU PARC DE LOGEMENTS Résidences principales 2180 2326 2567 Résidences secondaires 173 119 94 Logements vacant 223 193 230 Nombre total de logements 2576 2638 2891 CONSTRUCTION Total de logements commencés (A) 63 274 Moyenne annuelle de logements commencés 7 30 UTILISATION DE LA CONSTRUCTION Logements permettant le renouvellement du parc (B) (=affectés au remplacement des logements sortis 1 21 du parc) Logements compensant la variation des résidences -84 12 secondaires et logements vacants (C) Logements permettant de compenser la variation de 200 233 la taille de ménages (D) Logements nouveaux permettant de maintenir la 117 266 population (E=B+C+D = ‘point mort’) Logements permettant l'accueil de population (A- -54 8 E) Source : INSEE - Méthode : GTC Évaluation de l’impact de la construction entre 1999 et 2008 sur la démographie de la commune de Mer : ⇒ 266 des logements ont permis d’assurer le maintien démographique de la commune (E=le « point mort »). On peut supposer que l’évolution au sein du parc a été la suivante : - 233 logements ont permis de répondre au besoin de desserrement de la population. Rappelons que la taille des ménages a diminué de 0,2 point entre 1999 et 2008. Ce sont autant de logements qui ne permettent pas d’accueillir une nouvelle population.

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- Le nombre de résidences secondaires a légèrement diminué tandis que celui des logements vacants a augmenté sur la période 1999-2008. - Le renouvellement du parc sur la commune a été faible, ce sont 21 logements qui ont participé au renouvellement du parc. ⇒ Tous les logements construits en plus et à usage de résidence principale ont permis un accroissement de la population, sur la période 1999-2008. Ce nombre s’élève à 8 logements.

1) LES HYPOTHESES DE CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE

HYPOTHESE 1 PROPOSITION D’UN TAUX D’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ANNUEL DE 0,1% (TAUX DE CROISSANCE DE LA POPULATION COMMUNALE IDENTIQUE A CELUI DE LA PERIODE 1982-1990).

HYPOTHESE 2 PROPOSITION D’UN TAUX D’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ANNUEL DE 1,7 % (TAUX DE CROISSANCE DE LA POPULATION COMMUNALE IDENTIQUE A CELUI DE LA PERIODE 1968-1975).

HYPOTHESE 3 PROPOSITION D’UN TAUX D’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ANNUEL DE 1,9% (TAUX DE CROISSANCE DE LA POPULATION COMMUNALE IDENTIQUE A CELUI DE LA PERIODE 1975-1982)

Population actuelle 2008 : Objectif 1.2 % en 12 Objectif 20,4 % en 12 Objectif 22.8 % en 12 5949 ans ans ans Évolution annuelle 0.1 % Évolution annuelle 1.7% Évolution annuelle 1.9%

Population totale d’ici 5949 * 1.012 = 6020 5949 * 1.204= 7162 5949 *1.228 = 7305 2020 Prise en compte du phénomène de 6020 * 0.95 = 5719 7162 * 0.95 = 6804 7305 * 0.95 = 6939 décohabitation : 5 %

2020 : population réelle Environ 5720 habitants Environ 6805 habitants Environ 6940 habitants estimée

Gain réel de population -229 +856 +991

2) APPLICATION DE L’OBJECTIF DE MIXITE SOCIALE Afin de proposer une gamme de logements aussi large que possible répondant aux besoins de la population, il est préconisé la mise en place d’un objectif de mixité sociale de 20 %. Sur l’apport de population nouvelle que la commune s’apprête à accueillir d’ici 2020, on suppose que 20 % pourront accéder à un logement social soit, Hypothèse 1 : Objectif démographique de 1,2% Environ 46 personnes pourront accéder à un logement social. Hypothèse 2 : Objectif démographique de 20,4% Environ 171 personnes pourront accéder à un logement social. Hypothèse 3 : Objectif démographique de 22,8% Environ 198 personnes pourront accéder à un logement social.

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3) ESTIMATION DU POINT MORT 2020 La définition des objectifs de production de logement s’inscrit dans une vision prospective. Il s’agit de retenir un scénario de développement socio- démographique afin, d’une part, d’établir une programmation quantitative des logements et les options de répartition spatiale pour les prochaines années (2007-2020). Le calcul du point mort correspond au besoin en logement pour maintenir la population au même niveau. Ainsi, tout logement créé au-delà du « point mort » permet d’accueillir de nouveaux ménages ayant pour effet d’accroître la population. Trois éléments sont déterminants pour calculer le point mort : • Le desserrement des ménages, • Le renouvellement du parc, • La variation des logements occasionnels/vacants/secondaires (LOVS) En intégrant les chiffres de projection démographique pour 2020 au calcul du point mort 1999-2008, il est ainsi possible de définir quelle est la production de logements à réaliser pour atteindre l’objectif de population établie selon le scénario tendanciel : 6 940 habitants en 2020. Selon les projections réalisées en 2008, le nombre de personnes nouvelles à loger pour la période 2007/2020 s’établissait à environ +991 personnes.

2020 2008 estimation

POPULATION Taux d'évolution démographique annuel Population totale 5949 Taille des ménages 2.3 2,2 CARACTÉRISTIQUES DU PARC DE LOGEMENTS Résidences principales 2567 3266 Résidences secondaires 94 62 Logements vacants 230 279 Nombre total de logements 2891 3607 CONSTRUCTION Total de logements commencés (A) 360 Moyenne annuelle de logements commencés UTILISATION DE LA CONSTRUCTION Logements permettant le renouvellement du parc (B) (=affectés au remplacement des logements sortis 21 -15 du parc) Logements compensant la variation des résidences 12 17 secondaires et logements vacants (C) Logements permettant de compenser la variation de 233 137 la taille de ménages (D) Logements nouveaux permettant de maintenir la 266 139 population (E=B+C+D = ‘point mort’) Logements permettant l'accueil de population (A- 8 221 E)

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Besoin en foncier permettant d’assurer les objectifs démographiques estimés. À partir des 3 hypothèses démographiques estimées précédemment, les besoins en termes de foncier, nécessaire au maintien et à l’accueil d’une nouvelle population, ont pu être évalués.

Objectif 1.2 % Objectif 20.4 % Objectif % 0.1% par an 1.7% par an 1.9% par an Logements à Logements à Logements à Logements Logements Logements loyer loyer loyer en accession en accession en accession modéré modéré modéré

Population estimée en 2020 : 5720 6805 6940

Gain de population estimée : -229 +856 +991

Répartition du gain de 171 793 198 population estimée en 2020 : -183 -46 685

Taille moyenne des ménages 2.2 2.2 2.2 2.2 2.2 2.2 Nb de logements à réaliser pour

atteindre l’objectif 78 -83 -21 311 360 90 démographique

Prise en compte du point mort 139 139 139

35 Environ 528 environ 589 environ (environ 3 logements/an) (environ 44 logements/ an) (environ 49 logements/an) Nb de logements à réaliser

56 -21 450 78 499 90

Superficie moyenne des lots 500 m² 300 m² 500 m² 300 m² 500 m² 300 m²

Foncier Net Nécessaire 28 000 m² 6300 m² 225000m² 23400 m² 249500 m² 27000 m²

Foncier Net Nécessaire pour

répondre à l’objectif Environ 2.17 ha Environ 24.84 ha Environ 27.65 ha démographique Coefficient de voirie et paysager 20%/25% Foncier Brut nécessaire après application des coefficients 2.71 ha 31.05 ha 34.56ha 2.7 ha 31 ha 35 ha Foncier Brut nécessaire arrondi (13lgts/ha) (17logts/ha) (17lgts/ha)

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Ces besoins en foncier correspondent comme suit : Î Hypothèse 1 : Scénario de croissance démographique annuelle de 0,1% (taux de croissance de la population communale identique à celui de la période 1982-1990). Ce scénario présente un gain de population de : -229 habitants. La surface estimée nécessaire à l’accueil de cette population est de 2,7 ha (y compris le coefficient de rétention foncière). Î Hypothèse 2 : Scénario de croissance démographique annuelle de 1,7% (taux de croissance de la population communale identique à celui de la période 1968-1975). Ce scénario présente un gain de population de : +856 habitants. La surface estimée nécessaire à l’accueil de cette population est de 31 ha (y compris le coefficient de rétention foncière). Î Hypothèse 3 : Scénario de croissance démographique annuelle de 1,9% (taux de croissance de la population communale identique à celui de la période 1975-1982). Ce scénario présente un gain de population de : +991 habitants. La surface estimée nécessaire à l’accueil de cette population est de 35 ha (y compris le coefficient de rétention foncière).

Toutefois, il est important de rappeler que les besoins en fonciers estimés se répartissent de la manière suivante : - L’identification des « dents creuses » au sein du tissu bâti existant (soit environ 5 ha), - L’identification et la localisation des logements vacants recensés (230 logements vacants en 2008), - L’ouverture à l’urbanisation de nouvelles zones (2AUÄ1AU).

Hypothèse 1 Hypothèse 2 Hypothèse 3

Population actuelle en 2008: Objectif 1.2 % en 12 ans Objectifs 20.4 % en 12 ans Objectif 22.8 %en 12 ans 5949 habitants Évolution annuelle 0.1% Évolution annuelle de 1.7% Évolution annuelle de 1.9%

Population totale d’ici 2020 5720 6805 6940

Gain réel de population -229 +856 +991

Nombre total de logements à réaliser pour atteindre 35 528 589 l’objectif démographique

Foncier nécessaire pour atteindre l’objectif 2.7ha 31 ha 35ha démographique

Nombre de logements 13logts/ha 17logts/ha 17logts/ha hectares

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C. LE PLAN DEPARTEMENTAL DE L’HABITAT DU LOIR ET CHER Le Plan Départemental de l’Habitat (PDH) est une démarche co pilotée par l’État et le conseil général. Ce document a été approuvé le 13 octobre 2010. Il est composé d’un diagnostic et d’un document d’orientation.

1) LE DIAGNOSTIC Dans le cadre de la préparation du Plan Départemental de l’Habitat, l’Observatoire de l’Économie et des Territoires a réalisé un diagnostic préalable, achevé en mars 2009. Celui-ci a été validé par la section départementale du Comité Régional de l’habitat (CRH) et le comité de pilotage du Plan le 13 janvier 2010. Ce diagnostic exploite un grand nombre de sources et explore les différentes facettes de la problématique : contexte démographique, économique et social, caractéristiques et évolutions du parc, parc social, dynamique de production de logements, marché du logement et des terrains à bâtir, tensions éventuelles, besoins de publics spécifiques (jeunes, personnes âgées...). En complément, il exploite les informations issues d’une enquête réalisée auprès des communes sur la demande, les constructions récentes, celles prévues à court et moyen termes, les disponibilités foncières pour la construction, etc. Une synthèse par territoire a été effectuée. Elle regroupe un certain nombre d’indicateurs et présente les enjeux essentiels. Elle figure dans un document annexe

2) LE DOCUMENT D’ORIENTATIONS Ce document résulte du croisement de la connaissance du territoire contenue dans le diagnostic du Plan départemental de l’habitat et de la vision, voire de l’expérience exprimée par les acteurs du domaine habitat lors d’ateliers thématiques organisés en juillet 2010. Ce document d’orientations a été validé le 13 octobre 2010. Il comprend deux types d’orientations : • des orientations générales à l’échelle départementale ; • des orientations par territoire infradépartemental. En ce qui concerne Mer, le schéma situe la commune dans son contexte intercommunal. Les enjeux de la Beauce Ligérienne sont : • Accueillir une nouvelle population pour accompagner le développement économique • Diversifier l'offre de logements • Développer le parc de logements sociaux et en assurer une meilleure répartition spatiale • Valoriser et réhabiliter le patrimoine bâti ancien • Maîtriser le foncier (3 communes sur 12 sont sans document d'urbanisme) • Accueil des personnes âgées : augmenter le nombre de places en établissement et produire des logements adaptés • Développer l'accueil de la petite enfance

L’Objectif indicatif de production de logements locatifs sociaux pour la période 2008-2012 : 63 à 83 logements locatifs sociaux, pour les 12 communes (source DDEA). Le projet de Mer prévoit sur la période 2008- 2020 la production de 90 logements sociaux uniquement sur le territoire communal.

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En ce qui concerne les orientations et les préconisations pour Mer :

Renforcer la centralité des villes centres (Mer et Montrichard) des EPCI : LES ORIENTATIONS ET LES PRISE EN COMPTE DANS LE PLU DE MER PRÉCONISATIONS a) En y privilégiant les opérations Les secteurs de développement sur le d’habitat. territoire communal, ont principalement une vocation d’habitat. b) En leur donnant la priorité dans Les orientations d’aménagement et de les opérations de logement social programmation (OAP) prévoient 20% de envisagées sur la zone. logements à caractère sociaux. c) En mobilisant les outils pour Ce sont les OAP qui jouent ce rôle maîtriser le foncier, notamment à vocation habitat sociale. d) En s’appuyant sur le support Ne peu être pris en compte dans le PLU. des partenaires (Conseil, Général Il s’agit d’une orientation/préconisation qui du Loir-et-Cher, État, relève d’une stratégie de gouvernance. Observatoires de l’Économie et des Territoires) pour préciser la stratégie territoriale sur l’habitat et le suivi des évolutions du marché foncier et immobilier

LES ORIENTATIONS ET LES LES ÉLÉMENTS DANS LE PLU PRÉCONISATIONS 2) Accompagner les projets La stratégie de développement de la économiques par des opérations commune (PADD) et traduite dans le zonage d’habitat qui tiennent compte des et les OAP permet l’accompagnement des profils des éventuels nouveaux projets économiques de la commune. arrivants, en particulier dans la Beauce Ligérienne.

LES ORIENTATIONS ET LES LES ÉLÉMENTS DANS LE PLU PRÉCONISATIONS 3) Accompagner le processus de La commune à mis en œuvre un projet vieillissement de la population, en EHPAD Simon Hême. Il a été spécifiquement particulier dans la CC du Cher à identifié à travers le zonage en UE. la Loire.

LES ORIENTATIONS ET LES LES ÉLÉMENTS DANS LE PLU PRÉCONISATIONS 4) Tenir compte, dans La prise en compte du parcours de l’accompagnement des parcours résidentialisation doit pendre la forme d’une résidentiels, des ménages en diversité de l’offre des types de logements sur situation de fragilité le territoire. Cela assurée dans le projet socioéconomique, en particulier communal par l’obligation de faire 20 % de dans la CC du Cher à la Loire. logements sociaux dans les nouveaux quartiers.

LES ORIENTATIONS ET LES LES ÉLÉMENTS DANS LE PLU PRÉCONISATIONS 5) Dégager des pistes d’actions Le PLU intègre la vacance comme un permettant de traiter la vacance gisement pour produire du logement. Il serait de longue durée, en particulier nécessaire de mener des investigations sur Montrichard. complémentaire et spécifique dans le cadre d’une étude de type PIG, OPAH, autre.

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VI. L’ACTIVITÉ ECONOMIQUE

VI.1. LA POPULATION ACTIVE

A. CARACTERISTIQUE DE LA POPULATION ACTIVE

1) CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION ACTIVE ENTRE 1999 ET 2008

1999 2008 Variation 1999-2008 Population active 3742 3659 -83 totale Population active 58.8% 63.4% +4.6% ayant un emploi Chômeurs 11.2% 8.4% -2.8% Source : RP 2008 (INSEE)

Mer connaît une faible baisse de sa population active sur la période 1999-2008, avec une perte de 83 actifs sur la période. Cette perte est à mettre en lien avec le manque de dynamisme démographique, lié pour partie à un solde migratoire très faible que connait la commune sur la même période. Le nombre de chômeurs, quant à lui a diminué sur la période pour les mêmes raisons que l’évolution de la population active. Mer doit en parallèle de son développement économique mettre en œuvre une politique d’accueil sur son territoire de nouveaux habitants.

2) NE PREDOMINANCE D’EMPLOYES ET D’OUVRIERS Les catégories socioprofessionnelles les mieux représentées sont les employés, les ouvriers et les professions intermédiaires. À noter que l’on retrouve davantage d’ouvriers à l’échelle de la commune que sur le reste de la communauté de communes. Cependant, bien que fortement représentée, la proportion d’ouvriers diminue au profit des cadres et employés.

Source : RP 2008 (INSEE)

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 160 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

3) REPARTITION DES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES DANS LA POPULATION ACTIVE EN 2008

Source : RP 2008 (INSEE)

Part des CSP dans la population active en 2008 % Nbre Agriculteurs 1,49% 39 Artisans, commerçants 4,51% 118 Cadre, prof intel 7,80% 204 Professions intermédiaires 25,62% 670 Employés 31,47% 823 Ouvriers 29,10% 761 Total 100,00% 2615 Source : RP 2008 (INSEE)

La répartition des catégories socioprofessionnelles montre la prédominance des ouvriers et employés sur la commune (60,57%), suivis des professions intermédiaires (25,62 %). Cette concentration révèle la forte concentration des entreprises secondaires et tertiaires. Les 36 agriculteurs de la commune représentent 1,49 % de la population active.

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4) LES MIGRATIONS ALTERNANTES La migration pendulaire, ou alternante désigne les déplacements quotidiens des personnes de leur domicile à leur lieu de travail et inversement. On parle aussi de mobilité pendulaire ou de déplacement pendulaire. C’est un phénomène caractéristique des zones péri-urbaines, dû à l'amélioration des infrastructures routières qui facilitent l’augmentation des distances domicile - travail.

Chiffres clés en 2008 : • 3 659 actifs habitant à Mer, • 71,8% des actifs habitant Mer ont un emploi, soit 2 136 personnes. • 904 actifs habitant Mer travaillent sur la commune (contre 974 en 1999), • 1 432 actifs habitant Mer sortent chaque jour de la commune pour travailler (contre 1 229 en 1999), • 1 441 actifs extérieurs viennent chaque jour travailler à Mer, • 2 345 emplois ont été recensés sur la commune en 2008.

La majorité des échanges restent internes au département. On peut constater entre 1999 et 2008 une évolution du nombre d’actifs ayant une activité qui habitent à Mer. On peut avancer les explications suivantes :

- L’amélioration des réseaux de transport permet des liaisons plus rapides entre les différentes unités urbaines (Orléans et Blois), - L’augmentation du coût du logement sur l’agglomération de Blois et sa proximité, alors que la commune offre un foncier abordable. L’augmentation de la mobilité des ménages s’accompagnant du développement de leur taux de motorisation, les déplacements constituent donc un enjeu important. La présence de la gare et la ligne Paris-Tours, desservant un nombre important de communes est un véritable atout de développement pour Mer. Des espaces de stationnement favorisant explicitement le covoiturage pourraient être créés, en particulier aux abords de la gare et de l’échangeur.

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VI.2. L’AGRICULTURE (ÉTUDE DE LA CHAMBRE D’AGRICULTURE 41)

Dans le cadre de l’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme, la Ville de Mer a confié à la Chambre d’Agriculture un volet agricole visant à l’identification des enjeux agricoles. La commune de Mer est située sur la majeure partie de son territoire en Beauce, terre à forte production agricole. La surface agricole occupe une grande partie de la surface communale, les deux tiers du territoire. Il faut tout de même noter que cette surface agricole a tendance à diminuer peu à peu au profit des activités industrielles et de services (parc logistique des portes de Chambord). Les terres sont cultivées en grandes cultures (blé tendre, orge, colza, blé dur), marquant le paysage communal. Les cultures porte-graines se sont développées dans les années 1990 (maïs semence, trèfles, vesces, carottes, betteraves, etc.). Sont également présents sur la commune deux élevages (équin et ovin) et une exploitation maraîchère vendant l’ensemble de sa production directement aux particuliers. Le nombre d’exploitation n’a cessé de diminuer puisque 37 exploitations étaient recensées en 1988 et le dernier recensement de 2000 fait état de 22 exploitations, dont 18 avec un statut professionnel. Le diagnostic agricole réalisé par la chambre d’agriculture pour l’élaboration du PLU recense en 2008, 18 exploitations. Malgré cette baisse, commune à l’ensemble de la communauté de communes, la part de l’agriculture reste tout de même importante. La surface agricole est de 2 224 hectares soit 84% de la surface communale. Les exploitations sont en majorité tournées vers la production céréalière.

A. OCCUPATION DU SOL La commune de Mer s’étend sur 2 647 ha dont les deux tiers sont agricoles. 60% de ces terres sont cultivées par les agriculteurs ayant leur siège d’exploitation à Mer. Les 40% restant sont cultivés par 16 exploitations des communes environnantes. Les ¾ des terres sont cultivées en fermage.

1) LA PREDOMINANCE DES GRANDES CULTURES ET LE DEVELOPPEMENT DES CULTURES PORTE-GRAINES

Il s’agit presque exclusivement de grandes cultures : blé tendre, orge, colza, blé dur. Existant depuis une trentaine d’année, la culture des portes-graines s’est développée sur la commune de Mer au début des années 1990 en complément des cultures céréalières : maïs semence, trèfles, vesces, carottes, betteraves, etc. Ces cultures sous contrats doivent répondre à des critères de qualité

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précis nécessitant un suivi technique exigeant. L’irrigation et les rotations d’assolement sont capitales. Les agriculteurs de Mer en cultivent un peu plus de 200 ha, soit 12 % de leurs SAU d’exploitations cumulées. Est également pratiquée sur quelques hectares la culture d’oignons de plein-champ.

Les prairies agricoles valorisées par 2 élevages recouvrent une trentaine d’hectares d’espaces prairiaux situés dans le val. Une exploitation maraîchère produit 2,5 ha de légumes, pépinières et fleurs au sud-est du bourg.

B. UNE ECONOMIE AGRICOLE DYNAMIQUE

1) UN PARCELLAIRE AMENAGE Six exploitations sur la commune de Mer ont des installations d’irrigation (5 par forage et un par pompage). Une dizaine d’hectares sont drainés (peu de besoins compte tenu des caractéristiques pédologiques). Plusieurs remembrements ont été réalisés : en 1959 (1er remembrement), en 1975 (consécutif à l’autoroute A10), en 1993 (2ème remembrement avec Courbouzon), 1991 et 1995 (2ème remembrement avec les communes de Talcy, Villexanton, La Chapelle Saint Martin-en-Plaine, Séris et Concriers). Les seconds remembrements ont été financés par les agriculteurs et propriétaires.

2) ÉVOLUTION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES ENTRE 1979 ET 2008 Le nombre d’exploitations agricoles a été divisé par 2,8 depuis 1979, alors que parallèlement les surfaces moyennes ont nettement augmenté.

140

120 121 100 80 N bre d'exploitations 76 agricoles 60 54 S A U m oyenne (ha) 42 40 29 18 20

0 1979 1988 2000

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3) NOMBRE D’ACTIFS AGRICOLES EN 2008

Fin 2008, on dénombre 15 sièges d’exploitations sur la commune et 3 agriculteurs hors-commune ayant un site d’exploitation sur Mer. Cet état tient compte de la reprise d’une des exploitations de Mer fin 2008. Ces 15 exploitations comptent 17 agriculteurs et 4 salariés, auxquels s’ajoute une cinquantaine de saisonniers liés à la culture des porte-graines. Un groupement d’employeurs regroupant 16 cultivateurs de porte-graines vient d’être créé à l’échelle de la communauté de communes. A signaler également la double activité d’un agriculteur. Le nombre d’actifs directement liés aux exploitations agricoles représente environ 28 Equivalents Temps Plein. Les actifs agricoles sur Mer (directs et indirects dont les services agricoles) représentent 89 ETP (source 2006 MSA).

4) LOCALISATION DES SITES D’EXPLOITATIONS Sur les 18 sites d’exploitations présents sur le territoire de Mer : - 5 sont isolés, - 5 sont regroupés dans le hameau de Villaugon, - 8 sont situés dans la zone urbaine de Mer ou dans sa périphérie immédiate. En plus d’une exploitation délocalisée datant du début des années 1990 (M3), un agriculteur a commencé à construire des bâtiments en dehors de la zone urbaine (M14).

5) DEMOGRAPHIE AGRICOLE - DEVENIR DANS LES 10 ANS Mer - Répartition des agriculteurs par tranche d’âge - 2008

Tranche d’âge Moins de 35 ans de 35 à 44 ans de 45 à 54 ans plus de 55 ans Nombre 2 5 5 5 d’agriculteurs Part des agriculteurs 11,8 % 29,4 % 29,4 % 29,4 % Source : CA 41

La moyenne d’âge des agriculteurs de Mer est de 46 ans. Leur répartition selon les classes d’âge est assez homogène ; ce qui présage des mutations étalées dans le temps.

Devenir dans les 10 ans Deux exploitations ont déjà anticipé leur reprise, par association avec un fils pour l’une et par reprise pour l’autre (intégrée dans l’étude). Dans les 5 ans, deux exploitations cultivant 35 ha sur Mer devraient cesser leur activité sans perspective de transmission à ce jour. A partir de 2014, devraient également changer de main les 63 ha d’une autre exploitation.

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6) PRODUCTIONS ET SYSTEMES DE PRODUCTIONS AGRICOLES LA PREDOMINANCE DES GRANDES CULTURES ET LE DEVELOPPEMENT DES CULTURES PORTE-GRAINES

Le système de production agricole dominant est le système grandes cultures dont 40% disposent d’installations d’irrigation. Parmi eux, 4 ont développé des ateliers de porte-graines, maïs semences et/ou oignons. L’élevage se restreint au centre équestre et à un petit élevage ovin. Outre l’exploitation maraîchère qui commercialise l’ensemble de sa production en vente directe, un agriculteur est également apiculteur (70 ruches, dont un tiers du miel est vendu en direct).

DES TAILLES D’EXPLOITATIONS CONTRASTEES

En 2008 la SAU moyenne des exploitations de 123 ha recouvre des disparités : ¤ Système de productions spéciales valorisant des petites superficies, ¤ Unités d’exploitation à un actif, ¤ Unités d’exploitation avec main d’œuvre salariée et/ou associéé.

SAU des exploitations agricoles de MER (2008)

33% 35%

30% 27% 27% 25% 20% 13% 15% 10% 5% C. AGRICULTURE0% ET URBANISME : LES ENJEUX AGRICOLES moins de 50 de 70 à 80 ha de 120 à 140 > 170 ha ha ha

Au sein de la commune de Mer, plusieurs enjeux agricoles principaux se dégagent (Cf. carte des enjeux agricoles page suivante) :

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Source : Chambre d’Agriculture 41

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1) ENJEU 1 : LES SITES D’EXPLOITATION ET LEUR DEVELOPPEMENT Les sièges d’exploitation sont les centres de l’activité agricole. Les terrains proches de ces sièges revêtent une valeur particulière liée à la proximité du site d’exploitation (possibilité de développement, etc.). Par ailleurs, l’urbanisation à proximité de site d’exploitation peut entraîner des problèmes de cohabitation avec les activités agricoles source de bruits, odeurs, etc. Cet enjeu concerne en premier lieu les sites d’exploitations agricoles situés en zone urbaine ou dans leur périphérie immédiate. Une attention particulière sera à porter sur le zonage et le règlement (règles compatibles avec des constructions de type agricole).

Les sites isolés sont également concernés (le POS actuel ne permet pas le développement prévu du site d’exploitation de la Maigretterie). Par ailleurs, le PLU devrait dégager des zones pouvant accueillir des éventuels projets de délocalisation des sites d’exploitation (à proximité des réseaux).

Route de La Chapelle Saint-Martin-en-Plaine

A noter que dans le cas d’élevage, la réglementation (article L. 111-3 du Code Rural) impose une distance d’éloignement, dite de réciprocité dépendant de la nature de l’élevage. A Mer, seuls les deux sites dans le Val le long du chemin du Roi sont concernés (distance de 50 m à respecter autour des bâtiments d’élevage, sauf dérogation).

2) ENJEU 2 : LA CONSOMMATION DES TERRES AGRICOLES Des surfaces importantes ont été prélevées à l’agriculture par l’urbanisation ces dernières décennies. Le prélèvement de surfaces complémentaires peut : - Pour des structures d’exploitation petites à moyennes remettre en

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cause la viabilité de l’exploitation (déséquilibre grave), - Pour des plus grosses structures d’exploitation, remettre en cause des cultures spéciales (ex : les porte-graines pour lesquelles une rotation de 10-12 ans est préconisée; avec incidence sur les emplois, notamment dans des catégories socio-professionnelles peu formées (impact social – intégration)). La majorité des agriculteurs enquêtés recherchent du foncier pour conforter leur exploitation. La recherche d’un mode d’urbanisation économe en espace sera déterminante. Dans ce contexte, l’effort de recherche de terres en compensation, réalisé pour la zone industrielle des Portes de Chambord, est à poursuivre pour les agriculteurs nouvellement touchés par des emprises et souhaitant une compensation foncière. Une attention particulière sera portée au mode de transition entre les franges bâties et l’espace agricole

Goulet des Prés

3) ENJEU 4- PRISE EN COMPTE DES CIRCULATIONS AGRICOLES Les voies de circulations agricoles recensées dans la carte des enjeux agricoles sont à considérer : ¤ Vis à vis des projets d’urbanisation, ¤ Vis à vis des projets d’aménagement urbain, ¤ Par rapport à la signalisation routière.

Cf. partie dédiée au thème Circulations agricoles (page suivante).

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D. CIRCULATIONS AGRICOLES La carte des enjeux agricoles répertorie les principales voies empruntées par les engins agricoles, avec distinction des natures : goudronnées/empierrées/chemins de terre. Plusieurs de ces chemins de terre et voies empierrées ont été confortés ou crées à l’occasion des deux remembrements du parcellaire de la commune. Quatre types de parcours se distinguent : ¤ Des voies liées directement à la desserte des exploitations situées dans le tissu urbain, ¤ Des trajets pour l’accès à des îlots d’exploitations, ¤ Des parcours empruntés pour la traversée de la commune, ¤ L’accès aux services agricoles, notamment silo et négoce de céréales.

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RAPPEL DE LA REGLEMENTATION DE LA CIRCULATION DES VEHICULES AGRICOLES Arrêté du 4 mai 2006 relatif à la circulation des véhicules et matériels agricoles ou forestiers et de leur ensemble. CARACTERISTIQUES Groupe A Groupe B LARGEUR en mètres (l) 2,55 < l ≤ 3,5 3,5 < l ≤ 4,5 LONGUEUR en mètres (L) Limites Code de la route < L ≤ 22 3,5 < l ≤ 25 MASSE (M) M ≤ Limites du Code de la route VITESSE 25 ou 40 km/h 25 km/h selon réception des véhicules ECLAIRAGE 1 ou 2 gyrophares - Feux de croisement allumés SIGNALISATION Signalisation standard du Code de la route 2 panneaux CONVOI AGRICOLE ACCOMPAGNEMENT Pas d’accompagnement Voiture particulière ou camionnette sans remorque SIGNALISATION Feux de croisement allumés des véhicules d’accompagnement 1 ou 2 gyrophares Panneau (x) CONVOI AGRICOLE

4 panneaux rouge et blanc ou 4 feux d’encombrements

par la LARGEUR Si dépassement de 1 à 4 m inclus 3 panneaux rouge et blanc : 2 latéraux et 1 à l’arrière Outils portés Catadioptres latéraux arrière Si dépassement de 4 à 7 m inclus 5 panneaux rouge et blanc : 4 latéraux et 1 à l’arrière Catadioptres latéraux Outils portés Si dépassement de 1 à 4 m inclus

Convoi du GROUPE A ou B avant 3 panneaux rouge et blanc : 2 latéraux et 1 à l’avant Catadioptres latéraux par la LONGUEUR Véhicules isolés < 12 m Ensemble de véhicules >18 m Catadioptres latéraux ou alternance de catadioptres et feux de position latéraux

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E. PROPOSITION D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE CIRCULATIONS AGRICOLES Les agriculteurs ont suggéré plusieurs améliorations de condition de circulation agricoles indiquées dans la seconde carte A3 jointe à la présente étude. Elles se déclinent en plusieurs catégories :

AMENAGEMENTS ROUTIERS – PROBLEME DE STATIONNEMENT DE VEHICULES Sont principalement concernés : ¤ La rue Haute sur laquelle il serait intéressant d’envisager un mode d’aménagement routier réduisant la vitessedes véhicules tout en permettant le passage des engins agricoles (cf. alinéaprécédent) ¤ L’avenue Charles de Gaulle où les aménagements routiers rue Barreau rendent difficilele passage des convois agricoles. Aussi, tout comme dans le sens montant, la circulation des véhicules agricoles serait à autoriser avenue Charles de Gaulle dans le sens descendant (prévoir une exception à l’interdiction des plus de 3,5 tonnes)

AMENAGEMENT DE TRAVERSEE DE LA RD 2152 Notamment en direction d’Orléans après Mer : les sorties depuis les chemins longeant la RD 2152 ne sont pas en face ; ce qui obligent les véhicules agricoles à emprunter la RD plutôt que de seulement la traverser.

ENTRETIEN DEs HAIES LE LONG DES CHEMINS AGRICOLES

PROBLEME DE QUALITE DE CHAUSSEE ¤ Voie reliant la RD 2152 à Pommegorge, ¤ Chemin de la station de pompage.

AMENAGEMENT DU CONTOURNEMENT OUEST DE LA VILLE DE MER PAR LES ENGINS AGRICOLES ¤ L’empierrement du chemin rejoignant la rue Beaudisson depuis les Grands Maisons permettrait un contournement ouest en toutes conditions, ¤ Il pourrait être également envisagé un contournement du hangar du site d’exploitation des Grands Maisons, ¤ Le carrefour de Bordebure manquant de visibilité serait à signaler ¤ Ce contournement pourrait utilement être complété par l’empierrement du chemin des Coudres, évitant ainsi la traversée du secteur bâti de Bordebure. VOIES RURALES ETROITES AVEC UN TRAFIC ROUTIER SIGNIFICATIF ¤ Notamment voie reliant la route de Talcy à la route de Villexanton.

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F. LA PROBLEMATIQUE DE LA RECIPROCITE PRINCIPES

Certaines distances de recul sont imposées par la loi ou les règlements en vigueur ente les bâtiments agricoles et les habitations ou des immeubles habituellement occupés par des tiers. Ces distances s’appliquent en cas d’implantation ou d’extension de bâtiments agricoles. Par réciprocité, des distances identiques sont imposées aux nouvelles constructions à usage non agricole, par rapport aux bâtiments agricoles, équipements annexes compris (infirmerie, salle de traite, etc.).

Source : Chambre d’Agriculture de la Manche

EXCEPTIONS AU PRINCIPE GENERAL

La règle ne s’applique pas : - Aux bâtiments agricoles dont l’implantation ou l’extension pourra être autorisée près de bâtiments agricoles existants, - Aux extensions des constructions existantes et aux constructions ne nécessitant pas de permis de construire.

Des règles d’éloignement différentes peuvent être appliquées pour tenir compte des constructions antérieurement implantées. Elles sont fixées : - Dans le cadre du PLU, par le règlement d’urbanisme, - Hors PLUS, par délibération du Conseil Municipal prise après avis de la Chambre d’Agriculture et enquête publique.

DEROGATION AU PRINCIPE GENERAL

Sauf dans le cas de fixation de règles spécifiques, une distance d’éloignement inférieure peut être autorisée par l’autorité qui délivre le permis de construire :

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- Après avis de la Chambre d’Agriculture, - Pour tenir compte des spécificités locales, - Dans les zones urbaines des documents d’urbanisme opposables aux tiers Le principe de réciprocité est un élément important et déterminant de la construction du zonage et plus largement pour la prise en compte de l’agriculture dans le projet de PLUS comme une activité économique à part entière du territoire. À travers cette approche globale sur l’agriculture, et plus précisément pour une bonne prise en compte du principe de réciprocité, il convient donc de :

- Repérer les bâtiments d’élevage et les autres bâtiments pouvant apporter le cas échéant des nuisances. Ils pourront utilement figurer dans une carte du rapport de présentation et être éventuellement repérés par un symbole ponctuel sur le plan de zonage du règlement.

- Appréhender le devenir de ces bâtiments et de l’activité des exploitations. Le diagnostic portera sur chacune d’elle : maintien, arrêt, développement ou évolution de l’activité, projet de nouveaux bâtiments, progression du cheptel, etc. L’analyse portera également sur l’état d’enclavement des sièges dans le tissu urbain.

A partir de l’inventaire et du diagnostic sur les bâtiments agricoles, l’objectif du PLU est de garantir, à travers les choix d’aménagement et le zonage, la pérennité des exploitations agricoles.

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VI.3. L’ACTIVITÉ SECONDAIRE ET TERTIAIRE

A. VUE GENERALE Mer dispose de commerces et de services (médecin, masseur-kinésithérapeute, infirmier, pharmacie, etc.) qui couvrent l’essentiel des besoins des habitants. Notons la présence sur le territoire de Mer d’une surface commerciale aux entrées est et ouest du bourg. Le centre-ville quant à lui dispose d’un ensemble commercial complet. Le maintien à minima et le développement des commerces dans le centre- ville sont un enjeu majeur pour favoriser l’attractivité commerciale de la commune. Le plus marquant sur le territoire de Mer est l’importance de la zone d’activité des Portes de Chambord, cette zone à l’entrée de l’autoroute A10 est principalement vouée aux activités logistiques.

B. L’ACTIVITE INDUSTRIELLE ET ARTISANALE Un pôle majeur pour l’activité économique départementale, spécialisé dans la logistique et le transport La commune de Mer et la communauté de communes Beauce Ligérienne (signataire du programme PARCQ : Programme d’Activités Regroupant les Communes autour de la Qualité, initié par le Conseil Général pour favoriser les initiatives communautaires), témoignent d’une volonté de développer son secteur économique. Les grands projets du département sont de plus en plus portés par des structures intercommunales. En effet, la moitié des parcs et les trois quarts des surfaces cessibles relèvent d’une gestion intercommunale. Mer, par la création du parc industriel et logistique des Portes de Chambord est aujourd’hui un pôle économique majeur du département. La zone constitue le plus vaste ensemble départemental dédié à ce secteur d’activité, soit 82 % des surfaces ouvertes ces 4 dernières années à l’échelle départementale. La première tranche de la ZAC (au sud de l’autoroute A10), consomme 250 hectares de la surface communale. En 2007, les 59 entreprises présentes employaient 669 personnes (source ADELEC). La ZAC est déjà occupée sur 74% de sa surface. Une part importante a été laissée au profit des espaces Verts qui représentent plus de 16 hectares de la ZAC. La qualité environnementale est un des objectifs du programme PARCQ. Sont également présentes sur le parc, la zone industrielle de Buray et la zone industrielle « les Godines ». Elles regroupent un nombre important d’entreprises (Agritech, Talbot, Europe Métal Service, Entreprise Vernejols, etc.). La zone industrielle concentre une part non négligeable des emplois du parc avec plus de 250 employés. Une extension de la zone est d’ores et déjà programmée, celle-ci se situera au nord de l’autoroute A10 proche de l’échangeur et concernera une zone de l’ordre de 95 hectares. La ZAC sera alors la plus vaste zone d’activité du département dédiée a la logistique. Mer représentera alors le troisième pôle

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d’activités du département en termes de surfaces, derrière Blois et Vendôme. Le Crédit Agricole (titres) avec 600 employés (source ADELEC) est l’entreprise la plus importante en terme d’emplois, celle-ci est localisée non loin du bourg. Cette entreprise concentre une part importante des emplois tertiaires de la commune.

Dans le courant de l’année 2009, la commune en partenariat de la communauté de commune à mis en œuvre une révision simplifiée de son document d’urbanisme afin de rendre constructible le secteur des cents planches en vue du développement d’un projet identifié et porté par un industriel. Il s’agissait de développer un projet de plate-forme logistique. Le projet n’a pas vu le jour par défaut du porteur du projet et également en raison de la découverte d’un important site archéologie qui contraint alors le développement de projet sur la partie est du site.

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Un projet de champ photovoltaïque a été initié pour permettre l’utilisation des terrains sans « perturber » les richesses archéologiques. Il est à noter que, dans ce cas, le foncier est loué, reste la propriété de la collectivité et la situation non irréversible (bail de 22 ans). sur le site des 100 planches. Cette activités pourrait être compatible avec les contraintes du site.

C. L’ACTIVITE COMMERCIALE ET LES SERVICES Les commerces et services sont principalement localisés dans le centre-ville. Ils se concentrent sur l’axe commercial de la rue Jean et Guy Dutems et sur la place de la halle. L'ensemble forme un pôle de proximité relativement attractif. L'avenir de ces commerces semble assuré compte tenu de l'accueil récent de population à proximité du centre-ville dans les lotissements. La poursuite de cette politique d'accueil ne peut être que favorable aux commerces à condition que le développement urbain continue d'être axé sur le bourg. Cela passe également par l'aménagement des espaces publics pour faciliter l'accès aux commerces. Cette démarche est déjà engagée par la commune, qui offre de nombreuses places de stationnement grâce à l'existence de parkings aménagés. La commune compte également aux entrées est et ouest de la ville, deux zones commerciales qui complètent l’offre sur le territoire.

Commerces Artisans • Armurerie • Carreleur • Boucherie • Carrosserie • Boucherie-Charcuterie • Cordonnier • Boulangerie-Pâtisserie • Décorateur • Charcuterie • Encadrement • Charpentier • Maçonnerie • Construction de maisons • Isolation individuelles • Menuiserie bois et Matières • Cycles plastiques • Ébénisterie • Métallerie, Serrurerie • Électricien • Miroiterie de Bâtiment, Vitrerie • Fleuriste • Parcs et Jardins, Entretien et • Mobilier Décoration Bijoux Réalisation • Pâtisserie • Peintre intérieure • Presse, librairie, papeterie • Plâtrerie • Restaurant • Plomberie • Supermarchés • Ramonage • Récupération de matières métalliques recyclables • Réparateur en électroménager • Taxidermie • Tuyauterie

Rue Jean et Guy Dutems

Garage route d’Orléans

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Zone commerciale entrée Est Services • Agence immobilière • Ambulance • Architecte • Assurance • Banque • Blanchisserie, pressing, laverie • Coiffure à domicile • Distribution de combustible • Garage

• Gestion immobilière Place de la Halle • Imprimerie • Production de films • Photographe • Salon beauté • Salon de coiffure • Service funéraire • Taxi • Toilettage

Le tissu commercial propose une offre de proximité complète ce qui constitue un atout certain pour la commune. L'aménagement de la traversée a nettement contribué à améliorer l’attractivité, mais il s'agit aujourd’hui de veiller au maintien de cette offre diversifiée. Il est toute fois important de noter que la commune manque d’infrastructure d’accueil de type hôtel.

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VII. L’ARTICULATION AVEC LES AUTRES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES MENTIONNES A L’ARTICLE L.122-4 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

Les politiques publiques à l’œuvre sur le territoire loir-et-chérien ainsi que les démarches de coopération engagées par les acteurs locaux abordent des questions qui, bien que traitées selon différentes échelles, révèlent pour l’essentiel des enjeux communs. Il s’agit dès lors de confronter les différents intérêts et de coordonner ces enjeux communs.

Conformément à l’article R.123-2-1 du Code de l’Urbanisme, « lorsque le plan local d’urbanisme doit faire l’objet d’une évaluation environnementale conformément aux articles L.121-10 et suivants, le rapport de présentation […] décrit l’articulation du plan avec les autres documents d’urbanisme et les plans ou programmes mentionnés à l’article L.122-4 du Code de l’Environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu’il doit prendre en considération ».

Le rapport de compatibilité exige que les dispositions d’un document ne fassent pas obstacle à l’application des dispositions du document de rang supérieur. La notion de prise en compte quant à elle est moins stricte et implique de ne pas ignorer les objectifs généraux d’un autre document.

Le PLU de Mer doit être compatible avec :

- Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du Bassin Loire-Bretagne, - Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) « Nappe de la Beauce », lorsque ce dernier sera approuvé,

et prendre en considération :

- Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), lorsqu’il sera approuvé, - Le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT), - Le Schéma Régional Climat, Air, Energie (SRCAE) et le Plan Climat Energie Régional (PCER) lorsque ceux-ci seront approuvés, - Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA), - Le Plan Régional Santé-Environnement (PRSE) - Le Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux (PREDD), - Le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PDPGDND) succédant au Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA),

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- Le Schéma Départemental des Carrières (SDC) lorsqu’il sera approuvé, - Le schéma départemental des Espaces Naturels Sensibles (SDENS), - Le Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyage, - Le Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP), - Le Schéma Départemental d’Aménagement Numérique (SDAN) - La Charte de développement du Pays Beauce Val de Loire.

À cet effet, le PLU de Mer décline et affine à l’échelle communale, les orientations données par ces documents cadres.

VII.1. SDAGE LOIRE-BRETAGNE

La commune de Mer se situe dans le bassin Loire-Bretagne, qui est régit par un SDAGE. Ce dernier est un outil de planification concertée de la politique de l’eau. Le SDAGE définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux.

Le SDAGE Loire-Bretagne constitue un véritable programme de reconquête de la qualité de l’eau à l’échelle du bassin hydrographique. Il fixe pour 6 ans des objectifs, des échéances, des orientations et des dispositions à caractère juridique. Le SDAGE actuellement en vigueur couvre la période 2010-2015. Ce schéma a été adopté par le comité de bassin le 15 octobre 2009 et approuvé par arrêté du préfet coordonnateur de bassin le 18 novembre 2009 (J.O. du 17 décembre 2009).

Le SDAGE définit 15 orientations, parmi lesquelles :

- Repenser les aménagements de cours d’eau et notamment empêcher toute nouvelle dégradation des milieux, restaurer la qualité physique et fonctionnelle des cours d’eau, - Réduire la pollution organique, notamment par la réduction des rejets directs de phosphore (induits en particulier par les rejets domestiques mal/non épurés), par l’amélioration des transferts des effluents collectés à la station d’épuration et la maîtrise des rejets d’eaux pluviales, par la prévention des apports de phosphore diffus (espace agricole), - Réduire et maîtriser la pollution par les nitrates et les pesticides, notamment par des actions visant à limiter les transferts de ces molécules vers les cours d’eau (intérêt des haies, ripisylves, bandes enherbées), - Protéger la santé en protégeant l’environnement, notamment en luttant contre les pollutions diffuses, nitrates et pesticides dans les aires d’alimentation des captages, - Maîtriser les prélèvements d’eau, notamment par des actions en

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faveur d’économies dans les consommations, - Préserver les zones humides et la biodiversité, notamment par des actions en faveur de leur connaissance, de la restauration de zones humides dégradées, voire de leur recréation, pour contribuer à l’atteinte du bon état des masses d’eau de cours d’eau associées, - Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs, notamment en assurant la continuité écologique des cours d’eau, - Préserver les têtes de bassin versant, - Réduire le risque d’inondations par les cours d’eau, en améliorant la conscience et la culture du risque, la gestion de la période de crise, en stoppant l’extension de l’urbanisation des zones inondables, en améliorant la protection dans les zones déjà urbanisées et en réduisant la vulnérabilité dans les zones inondables, - Informer, sensibiliser, favoriser les échanges, dans l’objectif de favoriser la prise de conscience et mobiliser les acteurs autour de solutions partagées.

Le SDAGE définit également des objectifs qualitatifs pour les différentes masses d’eau, correspondant aux objectifs donnés par la Directive Cadre sur l’Eau.

VII.2. SAGE NAPPE DE BEAUCE

Le SAGE de La Nappe de Beauce est actuellement en cours d’élaboration. Il a été soumis à enquête publique du 23 janvier au 9 mars 2012, mais n’est pas encore approuvé. Ce SAGE n’est est donc opposable au PLU.

Même si le document n’est pas encore approuvé, les grands enjeux sont

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tout de même connus : - Gérer quantitativement la ressource, - Assurer durablement la qualité de la ressource, - Protéger les milieux naturels, - Prévenir et gérer les risques de ruissellement et d’inondation.

En ce qui concerne la gestion quantitative, il faut préciser que le niveau de la nappe de Beauce et le débit des cours d’eau fluctuent selon les années et les saisons. Lors des épisodes de sécheresse, certains forages voient leur productivité baisser, le débit de des cours d’eau diminuer parfois jusqu’au tarissement, menaçant ainsi la salubrité, l’équilibre des milieux naturels et les usages de loisirs. Il s’agit à travers le SAGE, de mettre en place une gestion équilibrée de la ressource entre les usages (alimentation en eau potable, industriels, agriculteurs, activités de loisirs) et de définir ceux qui sont prioritaires en cas de crise. Le système de gestion volumétrique pour l’irrigation est un premier pas dans ce sens. Son fonctionnement reste encore à affiner au travers d’une meilleure connaissance du fonctionnement de la nappe et de son lien avec les cours d’eau

Au sujet de la qualité, exceptée dans sa partie centre-sud couverte par la forêt d’Orléans, la nappe de Beauce se caractérise par une vulnérabilité naturelle en raison de l’absence de couches imperméables empêchant la migration des polluants du sol vers la nappe. Lorsqu’elle est vulnérable, la nappe apparaît fortement polluée par les nitrates dans sa partie supérieure, et localement par les produits phytosanitaires. Cette contamination tend à s’aggraver au fil des années. En revanche, au droit de la forêt d’Orléans, la nappe est « indemne » de pollution anthropique. On y retrouve cependant des éléments indésirables, d’origine naturelle, comme l’arsenic et le sélénium.

La qualité de l’eau des rivières de Beauce est également passable bien que des améliorations soient notables pour l’ammonium et le phosphore. Cette progression s’explique en partie grâce aux progrès réalisés en matière de traitement des eaux usées. Mais la qualité de l’eau vis-à-vis des nitrates est mauvaise et continue à se dégrader.

La qualité de l’eau apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur pour les acteurs du SAGE. L’objectif est d’aboutir à une diminution de la teneur en polluants dans l’eau et à la préservation de cette ressource contre toute pollution, afin de limiter les traitements en amont et optimiser la production d’eau potable. Cet objectif qualitatif se décline par l’incitation à la prise de mesures réglementaires spécifiques au territoire de la nappe de Beauce, complétées par des actions de sensibilisation auprès de tous les publics et des actions volontaires visant au changement, à l’adaptation de pratiques et de comportements sur le long terme.

Au sujet du troisième enjeu identifié par le SAGE, à savoir « protéger les

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milieux naturels », cela sous-entend la réalisation d’actions de création, réhabilitation et/ou d’entretien pour favoriser la qualité et le fonctionnement des milieux naturels.

Concernant la thématique inondation, plusieurs secteurs du SAGE sont concernés. Diminuer l’exposition au risque passe essentiellement par la maîtrise de l’urbanisation, la gestion des ruissellements et des capacités de rétention.

VII.3. COMPATIBILITE DU PLU AVEC LE SDAGE ET LE SAGE

Le PLU de la commune de Mer, pour participer à l’amélioration de la qualité et la quantité des eaux de surface et souterraines, préserver et mettre en valeur les zones humides, agir contre le risque inondation, prévoit : - Un développement urbain en accord avec la capacité des dispositifs d’épuration actuels (9 000 équivalent habitant), - De maîtriser l’étalement urbain en limitant au maximum (soit à quelques « dents creuses ») l’urbanisation des écarts en zone rurale, - D’obliger toute construction non raccordable sur un système d’assainissement collectif, à disposer d’une installation de traitement autonome des eaux usées, - D’inscrire en zone naturelle les abords de la Tronne, afin de protéger les secteurs les plus proches de ce milieu de l’urbanisation et de limiter également tout nouveau risque d’inondation, - De privilégier les systèmes d’infiltration des eaux pluviales à la parcelle. - De continuer à protéger les captages AEP.

Le présent PLUS ne fait pas obstacle à l’application des orientations du SDAGE Loire-Bretagne et du SAGE Nappe de Beauce.

Principales orientations du SDAGE concernant le PLU Retranscription dans le PLU Principales orientations du SAGE Nappe de Beauce concernant le PLU Réduire la pollution Les nouvelles constructions doivent organique obligatoirement se raccorder au réseau Restauration de la d’assainissement, permettant ainsi de gérer qualité des eaux les rejets domestiques souvent mal voire non souterraines et épurés. superficielles Maîtrise/réduction des rejets résiduels d’eaux

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Principales orientations du SDAGE concernant le PLU Retranscription dans le PLU Principales orientations du SAGE Nappe de Beauce concernant le PLU pluviales. Le rejet dans le milieu naturel doit être opéré dans le respect des débits et

charges polluantes acceptables par ce dernier et dans la limite des débits spécifiques suivants relatifs à la pluie décennale de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement :

- 20 l/s au maximum dans les zones devant faire l’objet d’un aménagement couvrant une superficie comprise entre 1 et 20 ha, - 1 l/s/ha au maximum dans les zones devant faire l’objet d’un aménagement couvrant une superficie supérieure à 20 ha Réduire la pollution Etude systématique de la mise en place de issue des eaux pluviales techniques alternatives de rétention des eaux pluviales (rétention à la parcelle, noues enherbées, etc.) dans les programmes d’aménagement. Mise en œuvre obligatoire de ces techniques lorsque l’étude a démontré qu’elles étaient techniquement et économiquement faisables. Protéger la santé en Aucune zone ouverte à l’urbanisation ne protégeant recoupe les périmètres de protection de l’environnement captage d’eau potable. Lutte contre les pollutions dans les aires d’alimentation de captages. Préservation de la Tronne et de la Loire ainsi que leurs abords (ripisylve) de tout aménagement. Maîtriser les Possibilité de disposer d’un système de prélèvements d’eau récupération des eaux pluviales soumis à un Gestion quantitative de suivi quantitatif via un compteur. la ressource pour L’installation d’un puits ou d’un forage satisfaire tous les nécessite la délivrance d’une autorisation usages spécifique. Préserver les zones Préservation de la Tronne et de la Loire ainsi humides et la que leurs abords de tout aménagement. biodiversité Les zones ouvertes à l’urbanisation ne Protection des milieux recoupent aucune zone humide. naturels Réduire le risque Pas de nouvelle urbanisation au sein des d’inondations par les secteurs inondables. Prise en compte du cours d’eau PPRi Loire qui fait notamment référence à la Prévention et gestion réduction de la vulnérabilité en zone des risques de inondable. ruissellement et Limitation de l’imperméabilisation des sols d’inondation dans le cadre des nouveaux aménagements

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Principales orientations du SDAGE concernant le PLU Retranscription dans le PLU Principales orientations du SAGE Nappe de Beauce concernant le PLU et constructions. Gestion des eaux de ruissellement et des capacités de rétention. Dans un premier temps infiltration sur site puis ensuite seulement rejet au réseau ou au milieu naturel sous conditions. L’infiltration joue en plus le rôle d’un épurateur naturel. Maîtrise/réduction des rejets résiduels d’eaux pluviales (rejet dans le milieu naturel opéré dans le respect des débits et charges polluantes acceptables par ce dernier et dans la limite des débits spécifiques suivants relatifs à la pluie décennale de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement : - 20 l/s au maximum dans les zones devant faire l’objet d’un aménagement couvrant une superficie comprise entre 1 et 20 ha, - 1 l/s/ha au maximum dans les zones devant faire l’objet d’un aménagement couvrant une superficie supérieure à 20 ha. L’information que donne-le PLU sur le risque inondation peut contribuer à la réduction de l’exposition au risque.

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VII.4. SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (SRCE)

Instaurée par la loi Grenelle 2, le SRCE a pour objectif de freiner la perte de biodiversité par la reconstitution d’un réseau écologique fonctionnel. Il est élaboré conjointement par l’Etat et la région. Il s’agit d’une stratégie issue d’une large concertation régionale par laquelle les acteurs locaux s’accordent sur des mesures pour concevoir un développement urbain responsable à l’égard de la nature.

L’élaboration du SRCE en région Centre a été lancée le 7 décembre 2010 et devrait s’achever en 2013. Il y aura ensuite une enquête publique conduisant enfin à son adoption. Bien que les orientations du SRCE ne soient pas encore arrêtées, le PLU de Mer considère les problématiques associées à la trame verte et bleue et anticipe le contenu du SRCE afin de ne pas être à terme en contradiction avec ce document.

VII.1. SCHEMA REGIONAL D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE (SRADDT) ET PLAN CLIMAT ENERGIE REGIONAL (PCER)

Les régions ont désormais l’obligation d’élaborer un Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire. L’article 34 de la loi 83-8 de janvier 1983, dans une version consolidée du 9 juin 2005, précise que le SRADDT doit fixer « les orientations fondamentales, à moyen terme, du développement durable du territoire régional ».

Il « définit notamment les principaux objectifs relatifs à la localisation des grands équipements, des infrastructures et des services d’intérêt général qui doivent concourir au sein de la région au maintien d’une activité de service public dans les zones en difficulté ainsi qu’aux projets économiques porteurs d’investissements et d’emplois, au développement harmonieux des territoires urbains, périurbains et ruraux, à la réhabilitation des territoires dégradés et à la protection et la mise en valeur de l’environnement, des sites, des paysages et du patrimoine naturels et urbains en prenant en compte les dimensions interrégionale et transfrontalière ». En région Centre, le SRADDT a été approuvé le 15 décembre 2011. Trois priorités se dégagent ainsi que 20 ambitions associées :

- Une société de la connaissance porteuse d’emplois, o Passer de 58 000 à 70 000 étudiants,

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o Doubler l’effort d’innovation dans nos entreprises, o Des services publics sur tous les territoires et la création de 20 000 emplois, o Promouvoir une production agricole respectueuse de la nature créatrice de valeur ajoutée, o Favoriser la culture pour tous : patrimoine et création, la nouvelle donne, o Devenir la première région de tourisme à vélo, o Donner à chacun la chance de se former,

- Des territoires attractifs organisés en réseau, o Porter nos grandes agglomérations à l’échelle de l’Europe, o Proposer l’essentiel à moins de 20 minutes, o Conforter les services et les emplois en milieu rural, o Construire 130 000 logements d’ici à 2020, o 1 médecin pour 1 000 habitants, o Faire partager les richesses du territoire, o Devenir la première région à biodiversité positive,

- Une mobilité et une accessibilité favorisées, o Intégrer la région au réseau grande vitesse, o Soutenir le choix des mobilités douces et économes d’énergies, o Augmenter de 50% l’usage du TER, o Améliorer la sécurité routière et diminuer les nuisances, o Le THD pour 70% de la population et l’Internet rapide pour tous,

o Renforcer la cohésion régionale pour réussir ensemble la transition vers un nouveau modèle de développement.

Annexé à ce SRADDT, la région a élaboré son Plan Climat Energie Régional (PCER). La loi Grenelle, en cohérence avec les engagements européens, propose de réduire de 20% la production de gaz à effet de serre (par rapport à une base 1990) et de 75% (division par 4) à l’horizon 2050, ce qui suppose des efforts encore plus importants à l’issue de la première échéance de 2020. C’est dans cette perspective de division par 4 des émissions de GES d’ici 2050, que la région Centre souhaite aller plus régulièrement vers cet objectif proposant, dès 2020, la perspective d’une réduction de 40% (sur la base 1990). C’est sur cette base que la région a construit son PCER dont les grands objectifs sont :

- Des bâtiments économes et autonomes en énergies, - Un territoire aménagé qui optimise les déplacements et favorise les transports en commun et les modes doux, - Des activités économiques sobres et peu émettrices, - Informer, éduquer et investir dans la formation, la recherche et l’innovation, - Exploiter le potentiel d’énergies renouvelables.

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VII.2. SCHEMA REGIONAL CLIMAT, AIR, ENERGIE (SRCAE)

L’Etat et la région Centre se sont engagés conjointement dans l’élaboration du SRCAE. Ce dernier a été arrête par arrêté préfectoral du 28 juin 2012. Le SRCAE fixe des objectifs régionaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il fixe également par zone géographique les objectifs qualitatifs et quantitatifs à atteindre en matière de valorisation du potentiel énergétique terrestre, renouvelable et de récupération et en matière de mise en œuvre de techniques performantes d’efficacité énergétique. Par ailleurs, le SRCAE vaut schéma régional des énergies renouvelables au sens de la loi Grenelle 2. Le SRCAE n’est pas encore approuvé, cependant les principaux objectifs quantitatifs et qualitatifs qu’il fixe aux horizons 2020 et 2050 sont connus et portent sur : - La lutte contre la pollution atmosphérique, - La maîtrise de la demande énergétique, - Le développement des énergies renouvelables, - La réduction des émissions de gaz à effet de serre, - L’adaptation aux changements climatiques.

VII.3. PLAN REGIONAL POUR LA QUALITE DE L’AIR (PRQA)

Le PRQA, adopté le 26 janvier 2010 après révision, comprend 4 grandes orientations fondamentales :

- Approfondir les connaissances sur la qualité de l’air, - Mieux connaître les effets de la qualité de l’air, - Agir pour la réduction des émissions de polluants atmosphériques (en limitant notamment l’usage de la voiture individuelle en favorisant le développement de solutions alternatives, en réduisant l’utilisation d’intrants, etc.), - Renforcer l’information et la sensibilisation des publics.

VII.4. PLAN REGIONAL SANTE- ENVIRONNEMENT (PRSE)

Le PRSE qui a été adopté le 29 décembre 2005 et révisé en 2009, comprend 7 orientations :

- Prévenir les décès liés aux infections ou aux intoxications aiguës, - Protéger la santé publique en améliorant la qualité des milieux, - Protéger la population à l’intérieur des locaux,

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- Mieux maîtriser les risques liés aux substances chimiques, - Renforcer la protection des enfants et des femmes enceintes, - Améliorer les dispositifs de veille, de surveillance et d’alerte, - Consolider la formation et développer la communication.

VII.5. PLAN REGIONAL D’ELIMINATION DES DECHETS DANGEREUX (PREDD)

Le PREDD applicable en région Centre, a été approuvé le 4 décembre 2009. Un des enjeux du PREDD est d’améliorer la gestion des déchets dangereux diffus, produits par les ménages, les artisans, les professions libérales, représentant un faible tonnage, mais une dangerosité avérée pour l’environnement dans le cas d’une gestion non conforme. D’autres enjeux sont sous-jacents au plan : réduire le tonnage global de déchets dangereux produits, favoriser le traitement des déchets dangereux de la région dans des installations régionales, réduire autant que possible le transport vers des régions voisines, et mener des actions de communication afin de sensibiliser les différents producteurs et éliminateurs de déchets dangereux.

Le PREDD actuellement en vigueur comprend 6 orientations, déclinées en recommandations à mettre en œuvre, par cible et par typologie de déchets :

- Agir pour une meilleure prévention de la production des déchets et réduction à la source, - Agir pour une meilleure collecte et un tri efficace des déchets diffus, - Prendre en compte le principe de proximité, - Privilégier le transport alternatif, - Optimiser le réseau d’installations en région, - Communiquer, sensibiliser et éduquer.

VII.6. PLAN DEPARTEMENTAL DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX (PDPGDND)

Le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux du Loir-et-Cher est aujourd’hui en cours de révision. Anciennement intitulé Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés, le document actuellement en vigueur a été approuvé en 1995 et a déjà fait l’objet d’une première révision en 2001. Les axes stratégiques du plan qui s’applique actuellement sont les suivants :

- Encourager les initiatives locales permettant la réduction des déchets à la source,

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- Favoriser la valorisation matière des matériaux recyclables, - Développer la valorisation organique en créant une filière de compostage avec collecte séparative de la fraction fermentescible des ordures ménagères, - Confirmer la filière de valorisation énergétique et encourager la valorisation des mâchefers produits, - Réduire l’enfouissement, - Construire une offre crédible pour la collecte et le traitement des déchets des ménages et des professionnels et résorber les décharges brutes ou sauvages, - Informer et sensibiliser l’ensemble des acteurs, - Assurer un suivi et une évaluation performants.

Au-delà de ces axes stratégiques, le plan dresse la typologie des déchets à éliminer, recense les orientations et les programmes existants, définit les priorités pour la création d’installations nouvelles, la collecte, le tri et le traitement des déchets afin de garantir un niveau élevé de protection de l’environnement.

VII.7. SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES (SDC)

Le Schéma Départemental des Carrières est un document de planification qui définit les conditions générales d’implantation des carrières dans le département. Il prend en compte l’intérêt économique national, les ressources et les besoins en matériaux du département et des départements voisins, la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la nécessité d’une gestion équilibrée de l’espace, tout en favorisant une utilisation économe des matières premières. Il fixe également les objectifs à atteindre en matière de remise en état et de réaménagement des sites.

L’élaboration des SDC a été instituée en 1993 par la loi n°93-3 du 4 janvier. Le Loir-et-Cher est le dernier département français à ne pas disposer d’un SDC. Il est actuellement en cours d’élaboration.

VII.8. SCHEMA DEPARTEMENTAL DES ESPACES NATURELS SENSIBLES (SDENS)

Le Schéma Départemental des Espaces Naturels Sensibles, adopté le 19 octobre 2009, présente des grandes orientations de gestion et constitue la trame incitative de l’action de tous en matière d’ENS. Il répertorie 25 sites naturels du département, répartis entre Perche, Vallée du Loir, Beauce, Vallée de la Loire, Sologne Centrale, Sologne Viticole et Vallée du Cher.

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La politique portée par le SDENS s’appuie sur 4 principaux enjeux :

- La protection et la gestion des milieux naturels, en sauvegardant une biodiversité riche, en préservant l’intégrité écologique (physique et fonctionnelle) des milieux naturels et en assurant la connectivité des territoires et des espèces, - La préservation du patrimoine géologique, - La conservation des éléments du paysage, - L’ouverture au public et la sensibilisation à l’environnement. Aucune zone de la commune de Mer n’est inscrite en tant qu’espace naturel sensible.

VII.9. SCHEMA DEPARTEMENTAL D’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGES

Le schéma départemental d’accueil des gens du voyage de Loir-et-Cher a été adopté par un arrêté préfectoral en date du 30 décembre 2002, modifié le 26 septembre 2007. Ce schéma a fait l’objet d’une révision approuvée par arrêté en date du 5 janvier 2012. Il prévoit la création de 21 aires d’accueil permettant au total le stationnement de 420 caravanes, ainsi que 4 aires de grand passage.

A la date du 1er juillet 2011, ont été mises en service 18 aires d’accueil représentant 362 places et une aire de grand passage. Les trois aires permanentes restant à réaliser sont localisées sur les communes de Gièvres, Fréteval et Salbris. Trois aires de grand passage restent à déterminer sur les secteurs géographiques du Vendômois, de la Sologne et de la vallée du cher. En plus des aires précitées, l’une des particularités du présent schéma est de prévoir la réalisation de 10 terrains familiaux locatifs par arrondissements destinés aux familles sédentarisées.

La réalisation des aires d’accueil relève de la compétence de la communauté de communes. Une aire d’accueil de 24 emplacements a d’ores et déjà été réalisée sur la commune de Mer. Aucune nouvelle prescription ne concerne le territoire d’étude.

VII.10. SCHEMA DEPARTEMENTAL D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE (SDAEP)

L'objectif de ce schéma est d’assurer l’approvisionnement des collectivités en eau de qualité et en quantité suffisante tout en préservant les ressources et en assurant la sécurité de l’alimentation en eau potable. À travers le SDAEP, le département aide les communes à financer les interconnexions des réseaux d’adduction d’eau potable, les études générales et la mise en place des périmètres de protection des points de prélèvements. Le SDAEP a été adopté en 2001 et fait actuellement l’objet d’une révision.

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Pour davantage de clarté dans le SDAEP concernant le diagnostic, les enjeux et les solutions proposées, le département a été divisé en 15 secteurs d’étude. Celui concernant Mer est le secteur « Beauce Ligérienne ».

VII.11. SCHEMA DEPARTEMENTAL D’AMENAGEMENT NUMERIQUE (SDAN)

Le schéma départemental d’aménagement numérique a pour objectif de déterminer, prioriser et coordonner les initiatives contribuant au maillage numérique du territoire en matière de réseaux très haut débit, fixe ou mobile y compris satellitaire. Il prône également l’identification des besoins des différentes catégories d’usagers pour favoriser le développement des usages, des nouveaux services notamment dans les secteurs de l’enseignement, des services à la personne, du tourisme, de la santé, etc.

Le SDAN est en cours d’élaboration dans le département du Loir-et-Cher.

VII.12. CHARTE DE DEVELOPPEMENT DU PAYS BEAUCE VAL DE LOIRE

Mer est une des 63 communes faisant partie du syndicat mixte du Pays Beauce Val de Loire. La région Centre, par le biais d’un contrat, contribue à l’aménagement équilibré, de ce territoire en l’accompagnant dans l’élaboration et la mise en œuvre de son projet pluriannuel de développement. La première génération et la seconde génération de ce contrat sont désormais achevées et la troisième génération est actuellement en cours afin de poursuivre un développement durable du territoire sur la période 2012-2017.

L’élaboration du PLU de Mer n’a pas ignoré les objectifs généraux de l’ensemble de ces documents supra-communaux.

Lorsqu'un document aujourd’hui en cours d’élaboration est approuvé après l'approbation du Plan Local d'Urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de 3 ans.

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B ENJEUX ET STRATÉGIE DE DEVELOPPEMENT

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I. LES GRANDS ENJEUX DU TERRITOIRE

Les évolutions économiques et sociales des dernières années se traduisent aujourd’hui par plusieurs grandes tendances, telles que : • Une population équilibrée, mais vieillissante, • Une population active, stable, • La proximité de Blois (20 min), d’Orléans (30 min), de Tours (45 min) et de Paris (1 h 30). Une facilité d’accès rendu possible par la proximité d’axes de communication structurant : A10, RD 2152, RD 112 et voie ferrée Paris-Bordeaux. • Un tissu de commerces et de services adapté au contexte local ; l’offre répondant aux besoins et aux attentes de la population de manière endogène avec un déclin du commerce en centre-ville. • Une zone de flux touristiques avec le Château de Chambord et la vallée de la Loire, • Des activités économiques industrielles et logistiques ayant une portée régionale et nationale, • Une activité agricole caractérisée par la baisse du nombre d’exploitations et une augmentation progressive des surfaces de ces dernières sans possibilité d’extension en raison de la forte pression foncière, • Un patrimoine naturel remarquable et des zones de protection de la faune, de la flore et des milieux naturels encadrent la ville (Val de Loire UNESCO, Natura 2000), • Une mosaïque paysagère constituée du plateau agricole de la Petite Beauce, de la vallée de la Tronne et du Val de Loire.

Les principaux enjeux du projet de développement de Mer : ¤ Quels équilibres trouver entre l’évolution urbaine (habitat, équipements, loisirs, espaces économiques...), la conservation des entités paysagères dominantes sur le territoire et l’espace naturel protégé (espace agricole) ? ¤ Comment assurer un développement économique pérenne et l’insérer dans le contexte environnemental local ? ¤ Comment répondre aux critères de développement durable en terme urbanistique, en cohérence avec la législation en vigueur ? ¤ Comment renforcer l’attractivité de la commune et la concilier avec la préservation des éléments naturels et paysagers (bois, chemins ruraux...) ? ¤ Comment veiller à la préservation des éléments architecturaux de qualité, qui sont répartis de façon éparse sur le territoire et qui offrent un patrimoine architectural de qualité à la commune ? ¤ Comment concilier le développement et l’ensemble des risques et des nuisances observés sur la commune ? ¤ Comment attirer une nouvelle population afin de pallier au vieillissement général de la population ?

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II. UNE STRATÉGIE DE DEVELOPPEMENT

La commune de Mer a été fortement touchée par la fermeture de deux réacteurs de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux au début des années 1990 (de nombreux employés du centre de production nucléaire de Saint- Laurent-des-Eaux habitaient à Mer, puis en 2000 par la fermeture de l'usine ÉPEDA. Ces événements ont eu un fort impact sur l’économie locale, mais également sur la dynamique démographique. La commune, en partenariat avec la communauté de communes a mis en œuvre des actions pour redynamiser le territoire telle la création de l’échangeur autoroutier en 1992. La commune et la communauté de communes ont développé la zone d’activité des Portes de Chambord dont les travaux ont débuté en 2005. Depuis : • Le 25 septembre 2006 s'est ouvert sur le site un centre de tri postal régional regroupant celui de Blois, Ingré et de Saint-Pierre-des-Corps (Coliposte sur 8 hectares, 220 emplois), • D'autres installations ont eu lieu ou sont en cours : Générale de logistique sur 36 ha, Deret sur 55 ha, Optimag/Gamm Vert sur 6 ha, Mondial Relay sur 1 ha... • Le parc d'activités possède la plate-forme du groupe BUT International, qui distribue dans toute la France les produits blancs (électroménager), les canapés et les articles de décoration. Ainsi entre 2000 et 2007, la commune de Mer a ainsi regagné 491 emplois, soit la 3e plus forte hausse du département (source : Observatoire de l'Economie et des Territoires de Loir-et-Cher, diagnostic départemental de l'habitat). • Fin 2011, le groupe CAUVAL Industrie transfèrera son usine de fabrication de matelas TRECA sur le parc d'activités des Portes de Chambord. Une usine neuve sera construite et remplacera celle de Beaugency, obsolète. Le transfert concernera 170 emplois, avant développement de l'activité du site qui pourrait entraîner une hausse des effectifs jusqu'à 220 salariés et 30 intérimaires.

Les effets sur la dynamique démographique sont relativement récents, on constate entre le RP INSEE 2007 et 2008 une évolution de +105 habitants (soit un peu plus de 1%), en 2009 (source commune) la population est de 6 053 habitants soit +104 habitants. La commune commence donc à retrouver une dynamique tant démographique qu’économique. Éléments importants, les difficultés de la commune ont entrainé une stagnation de la population et son vieillissement, il est donc important que la commune puisse redynamiser sa population et la rajeunir pour : ¤ Assurer son développement, ¤ Assurer un bon niveau de service et d’équipements, ¤ Maintenir le tissu économique.

Le choix de développement démographique de la commune et la stratégie de développement des zones d’urbanisation futures (habitat et économique) s’inscrit dans cette dynamique.

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La dynamique démographique prévue est de 1,9% par an jusqu’en 2020. Cette orientation est ambitieuse, mais permet de rectifier le déclin que la commune a connu pendant presque 20 ans. Cette stratégie permettra avec une politique d’accueil d’une nouvelle population de renforcer la dynamique actuelle. La commune dispose d’équipements et de services qui permettent d’accueillir cette nouvelle population. La présence d’une gare et de trains réguliers desservant les agglomérations de Blois et d’Orléans est également un véritable atout pour le territoire dans un contexte ou le poids des dépenses énergétiques pèse sur la population. Il ne faut pas oublier le cadre de vie et l’environnement de la commune qui sont un véritable atout.

Cette stratégie de développement doit être accompagnée, car il ne s’agit pas de permettre un développement tous azimuts et rapide. Les secteurs de développement à vocation d’habitat qui représentent une surface de près de 30 hectares ne seront pas tous urbanisés à court terme. En effet, dans un premier temps environ 18 ha seront ouvert à l’urbanisation (1AUh) puis environ 14 ha (2AU) afin de maîtriser l’apport de population sur le territoire et si besoin adapter les équipements et services. En ce qui concerne les zones de développement a court/moyen terme (1AUh), elles se trouvent toute en continuité immédiate de l’agglomération et viennent légèrement « grignoter » quelques espaces agricoles. Chacune a fait l’objet d’une orientation d’aménagement qui intègre 20% de logements à caractère social et une densité moyenne comprise entre 18 et 20 logements/ha, ce qui permettra de promouvoir des formes urbaines durables (ex : logements intermédiaires). La commune compte également au sein de son tissu environ 5 ha de « dents creuses » qui pourront être valorisées et exploitées, vu leurs situation et le risque de rétention foncière il semble raisonnable et prudent de prendre en compte 3.5 ha sur les 5 ha. Un projet urbain spécifique pourra être mis en œuvre pour évaluer précisément le potentiel et la ou les programmations possibles au sein de ces « dents creuses ».

Le projet concentre le développement autour de l’agglomération et restreint fortement les possibilités d’urbanisation dans les villages ou hameaux du territoire. Il donne cependant la possibilité de réaliser des extensions mesurées et changements de destination, mais la construction de nouvelles habitations est strictement limitée aux quelques « dents creuses » qui existent et en particulier à Herbilly.

En ce qui concerne le développement économique, la commune dispose déjà d’importantes surfaces à vocation économique (Les Portes de Chambord). La commune et la communauté de communes souhaitent maintenir la capacité d’accueil actuel y compris le secteur des Cent Planches qui a fait l’objet d’une révision simplifiée du POS pour permettre le développement d’un projet industriel qui n’a pas vu le jour par défaut de l’investisseur et la découverte d’un site archéologique majeure sur la partie ouest du site qui contraint fortement tout projet de développement. Sur cette partie ouest du secteur des Cent Planches, la commune et la communauté de communes souhaitent voir se développer un projet de 10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 196 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

ferme solaire. La nature du projet permet également de protéger le site archéologique. Ce secteur sera donc classé en 1AUX. Sur la partie est du secteur, il n’y a pour l’instant pas de projet identifié, mais la proximité de l’échangeur en fait un site stratégique pour le développement économique du territoire communal et communautaire

L’ensemble du projet doit s’intégrer et prendre en compte l’environnement communal. Le projet prend en compte les risques et nuisances (inondation, nuisance sonore,…), mais également les spécificités du patrimoine naturel de la commune. La rivière, la Tronne, qui traverse le territoire est classée en N au plan de zonage ; les secteurs de développement prennent en compte l’intégration paysagère pas uniquement comme un élément esthétique, mais comme participation aux continuités écologique. La commune est également concernée par un site Natura 2000 qui engendre une évaluation environnementale, l’étude des incidences et des mesures compensatoires.

Globalement le projet du PLU de Mer répond aux besoins de redynamisation du territoire communal tout en prenant en compte une approche raisonnée de son développement.

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III. LES SECTEURS DE DEVELOPPEMENT

L’ensemble des secteurs de développement de la commune s’inscrit dans la continuité de l’agglomération et s’appuie sur le tissu urbain existant. En ce qui concerne les zones de développement économique, leur localisation est en lien direct avec les infrastructures de transports et le tissu économique existant.

III.1. LES ZONES A VOCATION D’HABITAT

1) LE SECTEUR DE LA PIERRE DE BOIS 1AUH

Ce secteur d’environ 2,5 hectares situé au nord du centre-bourg, à l’interface entre la zone d’activités et le quartier, constitue un secteur de développement et de densification.

1AUh

Zonage POS Zonage PLU Ui 1 AUh

L’urbanisation de l’ensemble du secteur pourrait être menée dans le cadre d’une opération d’aménagement. La présence d’un bosquet, de quelques haies et arbres fruitiers nécessitera une réflexion d’aménagement qui intégrera la protection et le maintien des fonctionnalités paysagères et écologiques. Cette exigence est portée dans l’orientation d’aménagement.

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2) LE SECTEUR DE DEVANT L’AUMONE 1AUH ET 2AU

Le secteur 1AUh d’environ 7 hectares est situé au sud du bourg. Ce secteur est marqué par la déviation sud-est de la commune.

2AU

1AUh

Zonage POS Zonage PLU 2 NAh / ND 1 AUh / 2 AU

Le nouveau quartier devra permettre une intégration urbaine et paysagère de très bonne qualité afin d’améliorer la lisibilité de l’espace urbain par rapport à l’espace naturel qui est aujourd’hui « frontal ». La surface importante du secteur nécessitera obligatoirement un projet d’ensemble qui devra intégrer les notions de l’urbanisme durable : densité, intégration paysagère, bioclimatisme, circulation douce, réduction de la place de l’automobile dans l’espace public,… Le nouveau quartier devra constituer une greffe urbaine durable qui servira (si besoin) de porte-greffe aux futurs projets de la zone 2AU en continuité.

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3) LE SECTEUR DE BELLEVUE 1AUH ET 2AU

Le secteur 1AUhd’environ 6 hectares se situe au nord-ouest du centre- bourg.

1AUh

2AU

Zonage POS Zonage PLU 1 NAh 1 AUh / 2AU

Il s’agira de développer un projet portant essentiellement de l’habitat. Le site comporte également une école, équipement et lieu d’animation qu’il faudra intégrer dans le projet d’aménagement en particulier en tenant compte de la circulation. La connexion et l’intégration du futur quartier au tissu existant doivent permettre une couture fine qui intègre des connexions véhicules et liaisons douces. Le traitement paysager de la nouvelle frange urbaine devra permettre une intégration qualitative ou le paysage, l’architecture et la forme urbaine joueront un rôle important.

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4) LE SECTEUR DE CHAMP DE CAILLE 1AUH

Ce secteur d’environ 2,5 hectares, à l’entrée est de la commune, est un secteur marqué par l’équipement culturel.

1AUh

Zonage POS Zonage PLU 2 NAh 1 AUh

Cette zone de développement s’inscrit dans la continuité du développement ouest. Ce secteur aura une vocation d’habitat avec la possibilité de développer une extension de l’équipement culturel existant.

III.2. LES ZONES A VOCATIONS ÉCONOMIQUES

1) LE SECTEUR DE LA MOUEE 1AUX

Il s’agit d’une zone existante dans le POS en1AUXqui a fait l’objet d’une révision simplifié en 2009 pour permettre le développement d’un projet commercial en réduisant les marges de recul imposées sur la RD2152. Le projet est actuellement en cours. Elle représente environ 9 ha.

Zonage POS Zonage PLU 1 NAd 1 AUx

2) LE SECTEUR DU PONT ROUX 1AUX

Il s’agit d’une zone existante dans le POS en 1AUX qui a fait l’objet d’une révision simplifié en 2009 pour permettre le développement d’un projet commercial en réduisant les marges de recul imposées sur la RD2152. Le projet est actuellement en cours. Elle représente 12.7 ha.

Zonage POS Zonage PLU 1 NAd 1 AUx

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3) LE SECTEUR DES ROUSSIERES 1AUX

Il s’agit d’une zone existante dans le POS en 1NAia qui est destinée à une urbanisation exclusivement d’activités économique et plus particulière destinées en priorité aux activités artisanales. Au vu de la proximité de la future zone d’habitat de la pierre de bois, il sera nécessaire que les activités qui viendront sur le secteur soient compatibles avec la proximité de la zone à vocation d’habitat. Elle représente une surface de 3.2 ha.

Zonage POS Zonage PLU 1 NAia 1 AUx

4) LE SECTEUR DES CENT PLANCHES 1AUX ET 2AUX

Dans le courant de l’année 2009, la commune de Mer avait engagé une révision simplifiée de son POS afin de rendre constructible un secteur en vue d’un projet industriel à vocation logistique, qui n’a finalement pas abouti. D’autant plus que la partie est du site est un site archéologique présentant un fort intérêt et contraignant ainsi fortement le développement à cet endroit. Aujourd’hui la commune souhaite maintenir la capacité d’accueil du site des Cent Planches pour accueillir des activités économiques pour poursuivre la dynamique économique du territoire. Ce site est effectivement très intéressant de par sa proximité avec l’échangeur de l’A10.La commune et la communauté de communes souhaite exploiter ce potentiel, mais laisse tout de même le temps de la réflexion sur la vocation du site en partie ouest. Au vu des contraintes archéologiques, la partie Est du site n’offre pas beaucoup de possibilité de développement. Actuellement un projet de « ferme » solaire est à l’étude. Cela explique le découpage du secteur en 1AUx et 2AUx. La zone 1AUx des 100 planches représente 40.3 ha et la 2AUx 28.8 ha.

Zonage POS Zonage PLU 1 NAi 1 AUx / 2 AUx

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III.3. LES ZONES A VOCATIONS D’EQUIPEMENT

1) LE SECTEUR DU CLOS DU GUE 1AUE

Dans le cadre de ces compétences et de la Loi, la communauté de communes et la commune ont créé une aire d’accueil des gens du voyage. Dans le cadre du projet de développement de la commune, le secteur pourrait permettre le développement de nouveaux équipements sportifs ou autres. Ce secteur représente 5.7ha.

Zonage POS Zonage PLU 1 NAs 1 AUe

III.4. BILAN DES SURFACES DU PROJET DE DEVELOPPEMENT DE MER

Secteur Dénomination Dénomination Superficie POS PLU en ha A VOCATION D’HABITAT La Pierre de Bois Ui 1AUh 2.5 ha Devant l’Aumône 1AUh 6.8 ha 2NAh/ND 2AU 8 ha Bellevue 1AUh 6.3 ha 1NAh 2AU 5.7 ha Champs de Caille 2NAh 1AUh 2.3 ha TOTAL 31.6 ha A VOCATION ECONOMIQUE La Mouée 1NAd 1AUx 9 ha Pont Roux 1NAd 1AUx 12.7 ha Les 100 Planches 1NAi 1AUx 40.3 ha 2AUx 28.8 ha TOTAL 90.8 ha A VOCATION D’EQUIPEMENT Le Clos du Gué 1NAS 1AUe 5.7 ha Total 5.7 ha

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C LES BESOINS : OBJECTIFS – HYPOTHESES – OPTIONS POUR LE PLU

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 204 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

I. LES OBJECTIFS DÉMOGRAPHIQUES ET ÉCONOMIQUES

Les prévisions économiques et démographiques résultent de l’analyse de chacune des parties précédentes. (Présentation, diagnostic général, ainsi que l’analyse de l’état initial de l’environnement)

I.1. L’OBJECTIF DÉMOGRAPHIQUE

La commune comptait 5 949 habitants au recensement de 2008. La population a augmenté de plus d’1% depuis 1999, soit environ 0,1% par an, ce qui est relativement faible. Ce développement très lent sur une courte période peut induire à terme un déséquilibre de la structure démographique et notamment une perte de population. Il est donc important que la commune permette l’accueil d’une nouvelle population. Ainsi, Mer se fixe comme objectif d'accueillir environ 990 habitants à l’horizon 2020 soit l’hypothèse 3 présentée ci-après. Cela correspond à un cadrage de son développement par rapport à l’histoire démographique de la commune, qu’il convient d'accompagner.

La commune a fait le choix d’une évolution démographique ambitieuse, calquée sur l’évolution entre 1975 et 1982 (soit 1,9% en moyenne par an sur la période). Ce choix est dicté par l’ambition des élus de redynamiser le profil démographique de la commune et par conséquent d’accueillir une nouvelle population jeune. Le territoire de Mer à l’échelle du département a des atouts à faire valoir : ¤ Une forte dynamique économique, ¤ Des équipements existants de qualité (sportif, école, station d’épuration 9000 eq. hab,…), ¤ Un tissu commercial et artisanal complet et dynamique ¤ Un accès au train, qui au regard de l’évolution des coûts de l’énergie, c’est un véritable atout de développement (durable). La hausse de population induit une évolution et adaptation des équipements qui ne pourront être financés que par l'accueil d'une nouvelle population.

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La commune ne doit pas se retrouver confrontée à un problème de non- renouvellement des effectifs. Pour autant, il convient de réguler davantage les apports et de faire en sorte qu'ils soient moins consommateur de foncier. C’est ainsi que le projet de développement de la commune s’inscrit dans la continuité de l’existant en « grignotant » le moins possible de surface agricole, en intégrant également le potentiel d’aménagement des « dents creuses » dans le bourg qui représente environ 5 ha.

Hypothèse 1 Hypothèse 2 Hypothèse 3

Population actuelle en 2008: Objectif 1.2 % en 12 ans Objectifs 20.4 % en 12 ans Objectif 22.8 %en 12 ans 5949 habitants Évolution annuelle 0.1% Évolution annuelle de 1.7% Évolution annuelle de 1.9%

Population totale d’ici 2020 5720 6805 6940

Gain réel de population -229 +856 +991

Nombre total de logements à réaliser pour atteindre 35 528 589 l’objectif démographique

Foncier nécessaire pour atteindre l’objectif 2.7ha 31 ha 35ha démographique

Nombre de logements 13logts/ha 17logts/ha 17logts/ha moyens par hectare

Ces hypothèses se basent sur les données 2008 disponibles au moment de la réalisation des calculs.

La commune devra parallèlement créer ou adapter certains équipements (petite enfance, salle de loisirs,…). Ce choix répond à une stratégie de recentralisation de l'évolution de son urbanisation afin que celle-ci soit moins consommatrice et moins coûteuse.

Le PLU doit permettre de renforcer la mixité sociale dans les futures opérations. La maîtrise foncière communale est un soutien indéniable pour aller dans cette voie. L’objectif démographique de la commune de Mer est d’accroitre son rythme de développement. Pour ce faire, il faut prendre en considération la décohabitation à savoir les divorces, le départ des jeunes du foyer, les décès, etc.

Mer devra faire face à sa population vieillissante en mettant en œuvre des moyens pour attirer une population plus jeune. Les futures constructions à destination des habitants devraient se faire à proximité du bourg et dans les espaces encore disponibles. Le resserrement dans les écarts et les hameaux est envisagé. La collectivité incitera à la qualité architecturale des nouvelles habitations. Afin de réaliser cet objectif, 589 logements devraient être créés (réhabilités ou construits), soit environ 49 par an jusqu’en 2020.

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Le projet intègre également le potentiel que représentent les dents creuses. Selon les données de la DDT41 elles représentent Un potentiel de 5 ha avec un taux de rétentions foncières moyennes de 1.5 ce sont environ 3.5 ha qui sont mobilisables

Surface en ha Zone 1AUh 17.86 ha Zone 2 AU 13.72 ha Potentielles dents creuses 3.5 ha Total 35.08 ha

Le besoin de foncier de la commune pour atteindre son objectif de développement est de 35 ha. Le potentiel des dents creuses rentre bien dans les besoins estimés, il manque, bien sûr les logements vacants qui sont aujourd’hui difficiles à estimer, la taille des zones 1AUh et 2AU est donc justifiée.

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I.2. LES OBJECTIFS ÉCONOMIQUES

La commune de Mer dispose d’une importante zone d’activités. La commune et la Communauté de communes (compétente) ont le souhait de poursuivre le développement du secteur des Cent Planches, identifié dans le POS comme secteur réservé au développement économique. Il s’agit de maintenir la capacité d’accueil et de permettre un développement ou une mutation sur l’existant. L’objectif fixé en 2000 était de créer de la valeur via les activités, les emplois, la fiscalité ; cette valeur devant permettre d’offrir des services à la population sans dépendre des dotations susceptibles de se raréfier. Force est de constater, en 2012 que les perspectives se sont concrétisées à travers l’implantation de nombreuses entreprises, mais aussi au vu de la raréfaction des dotations. Le développement économique reste donc l’axe majeur de la politique de la CCBL. Pour ce faire, il faut bien sûr se doter des infrastructures propres à accueillir de l’immobilier d’entreprises. Le parc d’activités « Les Portes de Chambord I » dédié en premier lieu à la logistique connait une commercialisation active avec plus de 100 hectares cédés en 6 ans sur 150 hectares cessibles (50 hectares étant utilisés par les équipements publics (VRD, etc…) Les parcelles de plus de 5 hectares restantes sont au nombre de 5 sont destinées à l’industrie ou à la logistique avec pour certaines le raccordement à la voie ferrée. Concernant les TPE et PME, 18 parcelles ont été cédées. Il en reste 2 à ce jour. C’est pourquoi, l’anticipation étant un maître mot dans le développement économique, la CCBL a depuis l’origine cherché à prévoir une extension du parc d’activités. La demande d’un aménageur privé en 2005 a permis de créer une dynamique pour monter un projet sur les 100 Planches d’une contenance de 100 hectares, dont 70 sur MER. Comme stipulé dans la promesse de vente, une part des vestiges archéologiques supérieure à 10 % a abouti à la rupture des relations contractuelles. La crise financière puis économique n’a pas contribué à la reprise de négociation. C’est pourquoi, acquis par la CCBL, le lieu-dit les 100 Planches reste un espace d’avenir pour le développement économique.

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Cet avenir est décomposé en deux voire trois phases. Premièrement, en zone 1Aux, un projet de champ photovoltaïque a été initié pour permettre l’utilisation des terrains sans « perturber » les richesses archéologiques. Il est à noter que, dans ce cas, le foncier est loué, reste la propriété de la collectivité et la situation non irréversible (bail de 22 ans).

Deuxièmement, en zone 2AUX, dans le cas où le foncier des Portes de Chambord I soit inadapté ou saturé, la CCBL aménagera des lots pour implantation sur les terrains sans véto archéologique.

Troisièmement, 26 hectares sont situés sur SERIS. Cette commune est membre de la communauté de communes voisine. C’est pour cette dernière le seul moyen d’installer des entreprises près d’un pôle économique et des voies de communication. C’est d’ailleurs, en ce sens, que ces éléments ont été introduits dans le projet de PLUS de SERIS. D’autre part, l’acte III de la décentralisation pourrait conduire à un rapprochement voire à une fusion de nos deux communautés. La CCBL demande à la commune de MER de prévoir dans son POS/PLU un zonage et un règlement qui, comme le fait à ce jour la révision simplifiée pour les 100 Planches, permette d’accueillir dès que possible un champ photovoltaïque et dans un second temps des activités économiques lorsque le parc d’activités Les Portes de Chambord à cause de leur nature ou par manque d’espace ne pourra pas les accueillir. Un pôle économique comme MER irrigue au-delà de la commune de MER et de la CCBL ; l’emprise foncière ne peut donc être vue au seuil critère de l’espace communal.

La protection des paysages contribue à renforcer l'attractivité de la commune, de même que le développement des sentiers de randonnée et de l'hébergement. L’ensemble de ces éléments est un atout pouvant être valorisé sur le plan touristique. L'activité agricole apparaît encore dynamique, mais elle est confrontée à l'étalement urbain dans les villages et aux questions de succession (certaines exploitations sont sans avenir assuré). La préservation de l’activité agricole est un enjeu particulier qui conjugue économie et gestion de l’espace.

En ce qui concerne l’offre de commerces et services, elle est variée et complète. La commune mène déjà une politique volontariste en faveur des commerces par l'aménagement des espaces publics avec la création de stationnement à proximité. L'évolution démographique devrait être favorable au maintien voir au développement des commerces et services.

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II. LES DISPOSITIONS DU PLAN LOCAL D’URBANISME

II.1. CHOIX RETENUS POUR LE PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE (PADD)

A. OBJECTIF 1 : UN DEVELOPPEMENT URBAIN MAITRISE ET COHERENT

Il s’agit de mettre en œuvre un ensemble de mesures, visant à économiser l’espace tout en permettant le développement urbain. Il ne s’agit en aucun cas de « combler les vides », mais de tendre vers une compacité de l’espace urbain. Le développement maîtrisé et cohérent doit également prendre en compte les espaces libres qui constituent des poumons au cœur de la ville (jardins, potagers,…), sans les altérer.

Afin d’être en capacité d’accueillir une nouvelle population (hypothèse nº3 des objectifs de croissance démographique), la commune a souhaité, à travers l’élaboration du PADD, privilégier plusieurs axes de réflexion afin de diversifier l’offre de logement et de répondre à la demande par : - La densification des espaces urbains existants, - La reconduite de secteurs ouverts à l’urbanisation. Les surfaces reconduites à l’urbanisation se trouvent justifiées à travers l’estimation de croissance de la population établie dans le rapport de présentation. Ces surfaces permettent de répondre à la fois aux besoins d’installation d’une nouvelle population, tout en respectant le cadre législatif afin d’éviter l’étalement urbain et en intégrant les principes du développement durable.

Une zone sera ouverte à l’urbanisation dans un premier temps afin de répondre aux besoins estimés précédemment : • Secteur de la Pierre de Bois (environ 2,5 ha) au nord de la commune, • Secteur de Devant l’Aumône (environ 7 ha) au sud de la commune, • Secteur de Bellevue (environ 6 ha) à l’ouest de la commune, • Secteur de Champ de Caille (environ 2,5 ha) à l’est de la commune.

Les zones à urbaniser devront compter environ 20% de logements locatifs sociaux pour poursuivre la politique de mixité sociale. Les offres en accession seront diversifiées avec notamment des tailles de parcelles variées et des possibilités de petits collectifs. Dans les villages, la volonté communale est de maintenir l’enveloppe urbaine existante afin de préserver l’identité rurale.

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Les principales évolutions des villages seront plutôt liées, de ce fait, aux extensions mesurées des maisons d'habitations existantes et aux quelques changements de destination possibles (hors périmètres sanitaires agricoles). Les écarts seront ainsi répartis en trois types de secteurs : o Nh1 où seront autorisées les extensions mesurées de l’existant, les changements de destination et la construction limitée de nouveaux logements. Ce secteur concerne principalement Herbilly. o Ah où ne seront autorisées uniquement les extensions limitées de l’existant et les changements de destination.

B. OBJECTIF 2 : AMENAGER ET AMELIORER LES DEPLACEMENTS AU SEIN DU TERRITOIRE COMMUNAL AINSI QUE L’ACCESSIBILITE DU PUBLIC

Les déplacements constituent un enjeu particulier à Mer car ils doivent prendre en compte les dysfonctionnements existants : manque de lisibilité des voies, envahissement de l’espace urbain par la voiture, difficultés de circulation des piétons, transit important, ainsi que l’impact d’un trafic croissant qui est généré par l’activité économique.

C. OBJECTIF 3 : CONFORTER LA DYNAMIQUE DE LA COMMUNE

Le développement économique de la commune est principalement axé sur les activités logistiques et de sous-traitance de par la proximité de l’A10 et de l’échangeur de Mer. Les parcs d’activités des « Portes de Chambord 1 & 2 » sont la traduction de la politique de la Communauté de Communes de la Beauce Ligérienne en matière de développement économique. La communauté de communes en partenariat avec la commune souhaite poursuivre ce développement. Il convient également de mener des actions en faveur des commerces en centre-ville. La commune comporte sur son territoire des zones d’activités qui jouent un rôle économique important, mais également aux échelles de la communauté de communes et du département. Elles représentent un enjeu pour l’emploi et la dynamique local.

La dynamique commerciale est également un enjeu important dans le cadre du projet élaboré par la commune. Rendre le bourg attractif en facilitant les déplacements doux et en proposant une offre de stationnement raisonnée, une signalétique des commerces… La préservation des espaces agricoles sur la commune est un enjeu fort du PADD. La volonté communale est de pérenniser ses activités sur le territoire, tout en considérant les enjeux de préservation du patrimoine naturel et de développement urbain. La commune est couverte sur près de 50% de sa surface, de zones agricoles.

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Consciente de la richesse et de la diversité de son patrimoine naturel et architectural, la commune souhaite préserver son identité. Face au développement du bourg et à l’accueil d’une nouvelle population, la commune souhaite redynamiser le commerce en centre bourg par le biais de diverses actions sur le bâti, la restructuration des espaces publics et l’accessibilité. L'objectif du PLU est de conforter et permettre le développement.

D. OBJECTIF 4 : ASSURER UN APPORT PROGRESSIF DE POPULATION ET D’HABITATIONS

La commune de Mer comporte aujourd’hui une population stable et équilibrée. Cependant, elle a tendance, ces dernières années, à vieillir. La municipalité souhaite faire évoluer le profil démographique et atteindre à l’horizon 2020, environ 7 000 habitants. Il est alors nécessaire de mettre en place des actions qui concilient le besoin de développement et l’intégrité du territoire. L’apport régulier d’une nouvelle population est un enjeu important pour Mer, du fait de son profil démographique. La commune doit attirer une nouvelle population de manière progressive. Pour atteindre cet objectif, la commune vise à organiser les extensions urbaines dans le cadre et le respect de la loi et des enjeux environnementaux et proposer un habitat mixte pour répondre aux différentes demandes (mixité sociale 20%). La commune est soucieuse, lors de l’ouverture à l’urbanisation de nouveaux secteurs, d’aménager pour sa population des lieux de vie de qualité afin d’en faciliter l’appropriation. Il peut s’agir aussi bien de réaménager des espaces publics existants que de créer ces espaces lors de l’ouverture à l’urbanisation des nouveaux secteurs. Les secteurs choisis pour mener à bien cette politique se trouvent à proximité immédiate du bourg afin de limiter l’étalement urbain et de répondre aux logiques de densité/compacité prescrites par le législateur.

Le renforcement de la dynamique communale passe également par la prise en compte des diverses populations en créant des équipements adaptés à leurs spécificités et leurs besoins. La commune souhaite dans ce cadre mener des réflexions sur : • Les équipements sportifs, • Le pôle petite enfance, • La création d’une salle de loisirs. Certains de ces projets dépendent directement de la compétence de la Communauté de Communes. Les élus de Mer ont conscience que le développement démographique et urbain nécessite une adaptation des équipements et de l’offre de services. Des études complémentaires, après l’approbation du PLU, seront nécessaires à la définition du dimensionnement de ces équipements en partenariat avec la communauté de communes. Le présent PLUS permet à travers son zonage et son règlement la réalisation de ces équipements.

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E. OBJECTIF 5: METTRE EN VALEUR ET CONSERVER L’IDENTITE DE LA COMMUNE

Le territoire communal de Mer possède un patrimoine naturel, architectural et culturel qu’il convient de protéger et valoriser. La diversité de paysage (plateau de la petite Beauce, le Val de Loire et la Vallée de la Tronne) est un atout en termes de cadre de vie, mais également pour le tourisme. Il semble important de mener des actions qui permettent d'affirmer l’identité Méroise. Il convient donc de prendre en compte le patrimoine agricole et industriel de la commune. Le patrimoine de Mer est riche en patrimoine architectural

Le PADD encourage la protection et la valorisation de ces patrimoines à travers les actions suivantes : • Certains éléments ponctuels du patrimoine bâti et des bâtiments identitaires seront identifiés sur le plan de zonage et consignés en annexe du présent PLU afin de les protéger, • Les bâtis de belles factures en zone rurale peuvent faire l'objet de changements de destination possibles sous réserve qu'ils se fassent dans le sens d'une mise en valeur du patrimoine, mais également qu'ils ne nuisent pas à l'activité agricole.

Mer présente un patrimoine paysager et écologique très intéressant. Une partie fait déjà l'objet d'une reconnaissance et d’une protection aux titres du réseau Natura 2000, des inventaires (ZNIEFF,…). Le PADD en mettant en avant le patrimoine de la commune joue également un rôle pédagogique auprès de la population.

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II.2. MOTIFS DE DÉLIMITATION DES ZONES

Le territoire communal est divisé en 4 zones : U, AU, A et N. Ces zones comprennent des sous-secteurs spécifiques faisant l’objet de prescriptions particulières. La mise en œuvre du PLU traduit les objectifs de développement spatial et de protection que s’est assignée la commune et par conséquent modifie l’affectation et la superficie des différentes zones POS en y associant des évolutions règlementaires adaptées. Les secteurs soumis au risque d’inondations sont zonés : Uai, Ubi, Nli et Ni

A. LES ZONES URBAINES (U)

1) LA ZONE UA

Délimitation de la zone : La zone UA correspond au tissu ancien et au cœur de bourg de la commune. Ce secteur déjà urbanisé est desservi par les réseaux existants ou en cours de réalisation ayant une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. La vocation principale de la zone est l’habitat, toutefois elle est également caractérisée par la mixité de fonctionnement : habitat, commerces, services, équipements, petit artisanat, compatibles avec l’habitat. La zone UA comporte une partie inondable au sud de la commune, les secteurs concernés sont zonés en UAi. Évolution du périmètre : Le périmètre est identique puisqu’il s’agit du centre ancien de la commune (UA dans le POS), il intègre également les entités anciennes (UAa dans le POS).

2) LA ZONE UB

Délimitation de la zone : La zone UB s’inscrit dans le prolongement du centre ancien, la zone UB correspond à une urbanisation principalement pavillonnaire, linéaire le long des voies où créée par lotissement. Elle est destinée majoritairement à l’habitat et aux activités compatibles avec l’habitat : commerces, services, équipements publics. Évolution du périmètre : Le périmètre de la zone n’a été que légèrement modifié afin d’intégrer certaines constructions classées en UB et UC au sein du POS bien que présentant les caractéristiques de la zone UB ainsi que les constructions situées dans les écarts proches de la zone urbaine centrale. Les zones UB et UC du POS, prenaient en compte le risque d’inondation ainsi que l’aléa. Le PLU intègre également ce risque en mettant l’indice « i » sur les secteurs concernés, la notion d’aléa n’est pas reprise pour simplifier la lecture du zonage et le règlement. Il sera nécessaire de faire référence au zonage et règlement du PPRI qui sera en annexe du PLU.

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1) LA ZONE UE

Délimitation de la zone : Cette zone urbaine se trouve au sein du tissu urbain dense. Elle présente les caractéristiques générales de la zone UA et UB. Le « e » indique un équipement présentant un intérêt pour la collectivité. Ces zones permettront à la collectivité de mettre en œuvre. Ces projets et notamment le projet d’habitat et mixité générationnelle. La zone Ue est destinée à accueillir des équipements de loisirs, pédagogiques et sportifs ou d’intérêt public (pôle sportif, école, salle des fêtes,…). Évolution du périmètre : Ce périmètre n’a pas d’équivalent dans le POS. Il s’agit d’anciens secteurs UB ou UA. Ce zonage permet de clarifier l’occupation et la vocation de ces zones pour accueillir ou maintenir des équipements de loisirs, pédagogiques et sportifs ou d’intérêt public (pôle sportif, école, salle des fêtes,…).

2) LA ZONE UX

Délimitation de la zone : La zone Ux est une zone d’activité réservée aux installations à caractère artisanal, industrielle, commerciale et aux activités tertiaires (bureaux, services). Du fait de sa localisation, à proximité du centre-ville, un traitement paysager des franges en particulier aux abords des zones d’habitations devra être renforcé. Évolution du périmètre : Cette zone était incluse dans les zones UD, 1NAia à vocation économique,

3) LA ZONE UXZ Délimitation de la zone : La zone Uxz est une zone d’activité réservée aux installations à caractère artisanal, industrielle, commerciale et aux activités tertiaires (bureaux, services). Il s’agit du périmètre de la ZAC des Portes de Chambord qui doit être incluse dans le PLU. Évolution du périmètre : Cette zone était incluse dans la zone 1NAiz, à vocation économique et plus spécifiquement la ZAC des Portes de Chambord.

B. LES ZONES D’URBANISATION (AU)

1) LA ZONE 1AUH

Délimitation de la zone : Il s’agit de zones à vocation résidentielle destinées à l’urbanisation future de la commune, à court et moyen terme dans la mesure où l’ensemble des réseaux et voies publiques existantes sur ou en périphérie immédiate, ont une capacité de desserte suffisante. Les secteurs 1AUh sont situés dans le prolongement de la zone urbanisée : • Secteur de la Pierre de Bois (environ 2,5 ha) au nord de la commune, • Secteur de Devant l’aumône (environ 7 ha) au sud de la commune, • Secteur de Bellevue (environ 6 ha) à l’ouest de la commune, • Secteur de Champ de Caille (environ 2,5 ha) à l’est de la commune Une zone 1AUh pourra être urbanisée à l’occasion de la réalisation

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d’opération d’aménagement d’ensemble. Pour chaque zone ouverte à l’urbanisation, une orientation d’aménagement a été réalisée exprimant ainsi la cohérence du projet d’aménagement de la commune de Mer. Évolution du périmètre : La zone 1AU (ancienne 1NA) au POS a été réduite au profit des zones U aujourd’hui bâties. En revanche elle a été étendue au dépend de la zone 2AU (ancienne 2NA) afin d’intégrer les secteurs d’urbanisation future à court et moyen terme (extension des réseaux depuis le POS).

2) LA ZONE 1AUX

Délimitation de la zone : Il s’agit de zones à vocation économique destinées à l’urbanisation future de la commune, à court et moyen terme dans la mesure où l’ensemble des réseaux et voies publiques existantes sur ou en périphérie immédiate ont une capacité de desserte suffisante. Les secteurs 1AUx sont situés dans le prolongement des secteurs ayant déjà une vocation économique ou dans celui des zones d’habitat. Dans ce cadre les activités doivent être compatibles avec l’habitat : • Le secteur de la Mouée (environ 9 ha), • Le secteur du Pont Roux (environ 12.7 ha), • Le secteur des Cent Planches (environ 40.3 ha). • Le secteur des Roussières (environ 3.2 ha) Une zone 1AUx pourra être urbanisée à l’occasion de la réalisation d’opération d’aménagement d’ensemble. Les secteurs de la Mouée et du Pont Roux, on fait l’objet en 2009 d’une étude dite Loi Barnier (L111.1.4 du CU) afin de réduire les marges de recul sur la RD2152. Les éléments de cette étude sont présents dans ce rapport de présentation. Les dispositions réglementaires sont reprises dans le règlement. Évolution du périmètre : La zone 1AUx regroupe les anciennes zones 1NAd, 1NAia au POS a été réduite au profit des zones U aujourd’hui aménagée (ZAC des Portes de Chambord), mais également du fait du redécoupage du secteur des 100 planches en 1AUx et 2AUx.

3) LA ZONE 1AUE

Délimitation de la zone : Il s’agit d’une zone à vocation d’équipement destinée à l’urbanisation future de la commune, à court et moyen terme dans la mesure où l’ensemble des réseaux et voies publiques existantes sur ou en périphérie immédiate de la zone ont une capacité de desserte suffisante. La zone 1AUe correspond au développement d’équipements à caractère d’intérêt général (équipement sportif ou de loisirs, aire d’accueil des gens du voyage,…). Le secteur 1AUe est situé dans à l’entrée ouest de la ville. • Le secteur du Clos du Gué (environ 5.7ha). La zone 1AUe pourra être urbanisée à l’occasion de la réalisation d’opération d’aménagement d’ensemble. Évolution du périmètre : La zone 1AUe ancienne zone 1NAs au POS était destinée à une urbanisation à dominante sportive et de loisirs. Dans les faits elle à permis de mettre en œuvre une aire d’accueil des gens du

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voyage. Le projet de développement de la commune va induire une évolution des besoins en matière d’équipement, la commune a donc souhaité maintenir ce secteur dans le même esprit que le POS, la destination de la zone 1AUe étant : le développement d’équipements à caractère d’intérêt général (équipement sportif ou de loisirs, aire d’accueil des gens du voyage,…)

4) LA ZONE 2AU

Délimitation de la zone : Ces zones à vocation d’habitat constituent une réserve foncière à long terme. Elles sont actuellement inconstructibles et peuvent être ouvertes à l’urbanisation, à plus long terme, après révision ou modification du PLU et dans le cadre d’un aménagement cohérent faisant l’objet d’un plan de masse global qui devra envisager le non-enclavement de ce secteur et sa relation aux autres espaces urbanisés. Deux secteurs ont été définis dans les parties nord et sud de la commune, dans le prolongement immédiat de zones 1AUh : • Le secteur de Devant l’aumône (environ 8 ha) au sud de la commune, • Le secteur de Bellevue (environ 5.7 ha) à l’ouest de la commune.

Évolution du périmètre : La surface de la zone 2AU, sont des secteurs ayant vocation d’habitat. Comparativement au POS avec les zones 2NAh, le PLU compte 3 fois moins de surface (environ 43 ha pour le POS et environ 14 pour le PLU). Les secteurs en 2AU dans le PLU étaient soit en 1NAh (Pour Bellevue en partie) ou en 2NAh (Pour Devant l’Aumône). Le projet à permis de réduire les surfaces urbanisables à long terme par rapport au POS. Certaines zones 2NAh on fait l’objet d’un déclassement en A.

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5) LA ZONE 2AUX

Délimitation de la zone : Une zone 2AUx est à vocation économique et constitue une réserve foncière à long terme. Elle est actuellement inconstructible et peut être ouverte à l’urbanisation, à plus long terme, après révision ou modification du PLU et dans le cadre d’un aménagement cohérent faisant l’objet d’un plan de masse global qui devra envisager le non-enclavement de ce secteur et sa relation aux autres secteurs à vocation économique. Un secteur a été défini au nord du bourg et de la bretelle d’accès à l’autoroute A10 : • Le secteur des Cent Planches (environ 28.8 ha) Évolution du périmètre : La zone 2AUX est exclusivement le secteur des 100 planches. Dans le POS l’ensemble du secteur était classé en 1NAi, la destination de ce secteur était liée à un projet qui ne verra pas le jour. La commune souhaitant maintenir sa capacité d’accueil économique a décidé de scinder les 100 planches en deux parties : 1AUx qui répond a un projet de mise en œuvre d’une ferme solaire et 2AUx ou toute urbanisation sera possible après modification du présent document et dans le cadre d’un aménagement cohérent faisant l’objet d’un plan de masse global.

Pris dans leur globalité les surfaces ouvertes à l’urbanisation du PLU (1AU et 2AU) sont moins étendues que celles du POS (zones 1NA et 2 NA).

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C. LES ZONES AGRICOLES (A)

Délimitation de la zone : La zone A est une zone à vocation agricole qu’il convient de protéger. Sur ce type de zone peuvent se retrouver des services publics ou d’intérêt collectif, des bâtiments agricoles et touristiques (agrotourisme par exemple). La construction de logements d'agriculteurs y est encadrée. Toute création de nouveau logement, en dehors des logements de fonction, y est formellement interdite. La zone A comprend : - Le périmètre Natura 2000, - Les périmètres de protection des captages eau potable,

Évolution du périmètre : La zone A est l’évolution de la zone NC du POS. La zone A intègre une zone Ah, qui correspond aux secteurs habiter au cœur de l’espace agricole ou les secteurs jouxtant l’espace agricole qui ne pourront avoir aucune évolution hormis des extensions mesurées et changement de destination. En ce qui concerne plus spécifiquement le zonage Ah, il s’agit d’identifier et de distinguer les ensembles isolés dans l’espace naturel ayant une valeur patrimoniale. Tableau de justification des choix de zonages Ah : Village POS Projet de Justification PLU Villaugon UAa Ah Village au cœur de la zone A Les Mottes UAa Ah Village au cœur de la zone A et pas de dents creuses Devant l’Aumône ND Ah Village au cœur de la zone A et pas de dents creuses La Maigrettterie NC Ah 1 maison isolée- tiers identifié Les Picodières NC Ah 1 maison isolée Les Reberts NC Ah Pas de dents creuses

D. LES ZONES NATURELLES (N)

Délimitation de la zone : La zone N constitue un ensemble d'espaces naturels qu’il convient de protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et des éléments qui le composent.

La zone N comprend - les secteurs naturels soumis à inondation (indice « i »), Sous réserve d’une bonne insertion dans le site, les constructions et installations strictement liées et nécessaires à la sécurité, à la gestion ou à l'ouverture au public de ces espaces (tel que sentiers piétons, aires naturelles de stationnement, installations sanitaires,...), ainsi que les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des réseaux d'utilité publique sont seuls autorisés (transformateurs, postes de refoulement, supports de transport d'énergie,…).

La zone N peut être indicée : Nh1, Nl, Nli Ni, NE et Nhp.

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Zone Nh Il est possible d’y admettre sans dénaturer le paysage, l'aménagement et l’extension de certaines constructions existantes, voire quelques changements de destination et, selon les secteurs, de nouvelles constructions. La zone Nh1 peut admettre l'aménagement, l'extension et la réfection de bâtiments dans des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, à la condition de ne porter atteinte ni à la préservation des activités agricoles, ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages et dans la limite d'une capacité suffisante des équipements d'infrastructure existants. Les changements de destination y sont possibles. La seule distinction entre ces deux sous-secteurs est la suivante : - En Nh1, les constructions nouvelles sont autorisées dans les « dents creuses », tout comme les extensions mesurées ainsi que les changements de destinations - La zone Nh1 comporte un sous-secteur Nh1i, dont le « i » indique le caractère inondable du secteur au regard du PPRI du Val de Loire. Le secteur concerné sera soumis aux règles du PPRI. Tableau de justification des choix de zonages des villages : Village POS Projet de Justification PLU Herbilly UAa Nh1 Présence de dents creuses Le Commun NDr3 Nh1i Secteur ayant un lien urbain avec Herbilly mais dans la zone inondable (aléa faible) donc soumis aux PPRi Val de Loire

Zone Nhp En ce qui concerne plus spécifiquement le zonage Nhp, il s’agit d’identifier et de distinguer les ensembles isolés dans l’espace naturel ayant une valeur patrimoniale. Tableau de justification des choix de zonages Nhp : Village POS Projet de Justification PLU Beaumont ND Nhp Met en avant la qualité patrimoniale du secteur Chantecaille ND Nhp Met en avant la qualité patrimoniale du secteur

Le plan de zonage prend également en compte les éléments de patrimoine qui se trouvent au sein de l’espace naturel. Les secteurs Nhp dont l’indice « p » signifie patrimoine ont la même nature que la zone Nh, sous réserve que cela ne porte pas atteinte à la qualité patrimoniale.

Zone Nl ¤ La zone Nl est une zone naturelle à protéger, car elle correspond au secteur protégé ayant une vocation de sport, de loisirs et de tourisme de nature. Au sud de la commune la zone Nli correspond à la prolongation du projet de zone de loisirs de Suèvres et Courbouzon après l’exploitation des carrières par la Ligérienne de granulats.

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Zone NE La zone NE concerne un seul secteur de la commune, il s’agit de la station d’épuration qui se trouve en zone naturelle. Le secteur est soumis aux risques et aléas d’inondation de la Loire. Il est donc assujetti à la réglementation des zones inondables. Le pétitionnaire devra se référé au zonage réglementaire et au règlement du PPRI Loire amont. La zone NE étant unique il n’a pas été mis d’indice « i ».

Évolution du périmètre : La surface de la zone N a été modifiée du fait de l’évolution des secteurs UAa et NC ainsi qu’un resserrage du zonage sur les secteurs Nh et Ah (ajustement des contours aux seules parcelles bâties). Elle prend en compte la vallée de la Tronne ainsi que la partie inondable au sud de la commune (Ni et NLi). La zone Nl a été agrandie pour intégrer des espaces naturels qui porteront des projets ayant une vocation de loisirs en particulier sur le secteur de la touche (NLi).

E. EMPLACEMENTS RESERVES CREES DANS LE PLU :

L’inscription d’un terrain en emplacement réservé entraîne une interdiction de construire sur le terrain pour toute destination autre que l’équipement prévu. Il existe toutefois une exception en cas de construction à caractère précaire. N’entraîne pas de transfert de propriété. Le propriétaire en conserve la jouissance et la disposition. Il peut jouir de son bien, le vendre ou mettre la commune en demeure de l’acheter. S’il souhaite exercer son droit de délaissement, conformément au Code de l’Urbanisme, le propriétaire d’un terrain bâti ou non bâti réservé par un Plan Local d’Urbanisme peut, dès que ce plan est opposable aux tiers, exiger de la collectivité ou du service public au bénéfice duquel le terrain a été réservé qu’il soit procédé à son acquisition dans les conditions et délais mentionnés dans Code de l’Urbanisme.

Tableau page suivante

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Voir liste des emplacements réservés sur les plans de zonages.

Nº de l’ER Objet de la réservation Bénéficiaire Surfaces

1 Rectification d’un virage, rue de la Commune fontaine 221.98 m² 2 Elargissement d’une partie de la rue de Commune la Fontaine 126.97 m² 3 Commune Elargissement de la rue du Moulin Porte 294.43 m²

4 Accès à l’espace agricole Commune 476.84 m²

5 Commune Rectification d’un virage, rue Barreau 371.48 m²

6 Extension du parc de la Corbellière Commune 15208.7 m²

Création d’une voie d’accès à la zone 7 d’urbanisation à partir de la rue Commune 674.85 m² Fortineau

8 Extension du parc de la Corbellière au Commune 12533.62 m² lieu-dit « Barreau » 9 Rectification d’un virage rue Nationale Commune 818.15 m² au lieu –dit « les Ecuries » Création d’une liaison douce entre la rue 10 P.Loison et la place de l’Hôtel Dieu avec Commune 216.48 m²

aménagement d’une place 11 Création d’un parking dans la cité des Commune 2091.81 m² Rosiers 12 Aménagement d’un accès à la zone Commune 281.1 m² d’urbanisation future 13 Aménagement d’un giratoire du la RN Commune 955.03 m² 152 14 Aménagement d’un carrefour entre la Commune 138.76 m² rue Nationale et la rue Maunoury 15 Création d’un cheminement piéton Commune 649.85 m²

Création d’un passage entre la rue 16 basse d’Aulnay et la rue haute d’Aulnay Commune 859.93 m²

sur l’assise du CR dit de la passerelle 17 Extension du cimetière d’Herbilly au lieu Commune 672.41 m² dit « les Dimmersses » Aménagement d’un carrefour entre la 18 route des landes et la VC 6 dite de Commune 190.93 m²

l’ardoise 19 Amélioration de la visibilité sur la rue Commune 98.13 m² basse d’Aulnay 20 Création d’un cheminement piéton le Commune 1942.17 m² long de la Tronne 21 Aménagement du carrefour entre la rue Commune 234.84 m² de Villexanton et la rue Alexandre Bigot Rectification d’un virage rue de 22 Villexanton au carrefour de la rue de Commune 618.48 m²

Bordebure

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23 Elargissement de la partie ouest de la Commune 405.34 m² rue de la Grois 24 Elargissement de la rue de Groix en Commune 317.05 m² partie centrale 25 Aménagement du carrefour entre la rue Commune 57.03 ² basse d’Aulnay et la rue des Blés d’or

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F. LES ESPACES BOISES CLASSES

En application du Code de l'Urbanisme, les PLU peuvent classer les bois, forêts, parcs, arbres isolés, haies et plantations d'alignement comme espaces boisés à conserver, à protéger ou à créer. Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout autre mode d'occupation du sol. Ce classement entraîne le rejet de droit des demandes de défrichement. Il soumet les coupes à autorisation préalable, sauf si elles sont prévues dans le cadre • D'un aménagement forestier en forêt domaniale ou communale, • D'un Plan Simple de Gestion approuvé, • De catégories de coupes définies par arrêté préfectoral (AP du 18 septembre 1978).

Au total, le PLU de Mer protège 185.76 ha de boisements, ce qui représente diminution, par rapport au 195 ha dans POS. Cette perte est due à une mise à jour à une réalité de terrain des sites, mais également l’évolution du zonage et des OAP qui prennent en compte le paysage et les espaces naturels. Certains EBC ne sont plus compatibles avec le projet de développement de la commune.

G. LES ESPACES BOISES DECLASSES Dans le cadre de la révision générale du Plan Local d’Urbanisme de Mer, une partie des Espaces Boisés Classés a été déclassée. Ainsi, ils ne correspondent plus à des espaces strictement protégés. Extraits du POS

Surface : 1500 m² Surface : 1820 m² Cet espace est aujourd’hui planté Cet espace est aujourd’hui mais n’a pas d’intérêt particulier pour planté mais n’a pas d’intérêt la création d’un EBC. particulier pour la création d’un Ce secteur est la propriété de la EBC. commune. Cet espace est aujourd’hui non Les arbres qui y sont actuellement, planté et n’a aucun intérêt à être sont en fin de vie et un projet de maintenu en EBC. rénovation du parc est en cours. Le caractère de parc doit permettre une gestion souple du patrimoine arboricole ce que ne permet pas l’EBC.

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Surface : 7400 m² Surface : 7400 m² Le secteur est la propriété de la commune, étant classé en NL cela assure une protection de cet espace naturel au cœur de la ville. Le caractère de parc doit permettre une gestion souple du patrimoine arboricole ce que ne permet pas l’EBC.

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Surface : 4800 m² Le secteur sud est la propriété de la commune, une partie est plantée et parfaitement maitrisée, donc, il n’est nullement besoin de maintenir l’EBC. Les 3 autres secteurs sont non plantés, il n’y a donc aucun intérêt de maintenir l’EBC.

Surface : 4500 m² Surface : 340 m² Cet espace est aujourd’hui non Cet espace est aujourd’hui non planté, il n’y a donc aucun intérêt à planté, il n’y a donc aucun intérêt maintenir l’EBC à maintenir l’EBC

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 226 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

Surface : 6000 m² Surface : 3000 m² Cet espace est aujourd’hui non Cet espace est aujourd’hui planté planté, il n’y a donc aucun intérêt à il a été pris en compte dans l’OAP maintenir l’EBC du secteur comme espace vert à conserver, il n’y a pas de raison de maintenir cet EBC.

Surface : 5.5 ha Cet espace est aujourd’hui en partie planté mais n’a pas d’intérêt particulier pour la création d’un EBC. Son déclassement est également motivé par le développement d’un projet à caractère économique sur le site.

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H. LES ENTITES ARCHEOLOGIQUES Présentes sur toute la commune, elles figurent en annexe. Ces secteurs ou éléments bénéficient de mesures de protection (cf. documents en annexe et le règlement écrit).

I. ÉLEMENTS DU PATRIMOINE PROTEGES AU TITRE DE L’ARTICLE L123.1.5 7 Toute démolition d’un élément de patrimoine local repéré par une étoile sur le zonage devra faire l'objet d'un permis de démolir. L’inventaire de ces éléments (maisons, calvaires, moulins, puits,…), figurant en annexe du PLU, est issu des prescriptions inscrites dans la PAC. Cela concerne : • Les restes de fortifications : ancienne demi-tour de défense, • Le manoir de la Corbelière, • Le Château de Beaumont d’Herbilly, • L’église d’Aulnay, • La chapelle Saint-Mars (Saint Médard), • La Chapelle de Villaugon. • Le temple protestant de la rue Basse d’Aulnay

J. LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION Les orientations d’aménagement ont un caractère opposable, mais les tracés et périmètres sont figurés à titre indicatif. Le projet pourra proposer des variations dans une relation de compatibilité si elles sont justifiées. Elles sont construites de la manière suivante : ¤ Idée forte ¤ Le site ¤ Principes sur les déplacements ¤ Un principe de stationnement ¤ Principes sur les espaces publics ¤ Principes sur l’intégration paysagère ¤ Principes sur la gestion des eaux pluviales ¤ Élément de programmation urbaine

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Dans ces orientations d’aménagement figurent : Le réseau de voirie majeure : il s’agit ici de réaliser un réseau structurant cohérent sur plusieurs points : accès sécurisés sur le réseau existant, si possible face à un autre accès existant ou prévu à l’avenir pour une gestion plus aisée des carrefours, privilégiant la mise en relation des quartiers environnants existants ou futurs plutôt qu’un système de desserte en impasse dans la mesure du possible, rationalisation de la desserte interne. D’autres voies secondaires pourront se greffer au maillage principal de la zone. Les circulations douces internes : elles sont exclusivement réservées aux modes de déplacements doux (piétons, vélos,…). Elles permettent de connecter différents points du quartier et les divers lieux d’animation ou espaces publics. Ils sont également des moyens alternatifs pour accéder au centre bourg. Ces voies sont également des espaces publics communs et partagés. Ils participent à la vie sociale du quartier. L’enjeu permet aux habitants une alternative à la voiture en proposant un réseau de cheminements pratiques et sécurisés (ex : déplacement des enfants pour l’école). Les haies et arbres à préserver ou plantations à réaliser : plusieurs objectifs mènent à cette traduction dans le document : richesse floristique et faunistique, esthétique, empreinte identitaire, transition entre habitat, activités, commerces, effet masquant pour les constructions nouvelles en bordure de zone, verdissement des opérations ; il s’agit la plupart du temps de préserver le potentiel existant, dans la mesure du possible, et de le compléter. Les connexions : chacune des zones s’inscrivant dans un projet plus large d’urbanisation du secteur, un principe de connexion entre la zone 1AU et 2AU a été intégré. Cette connexion sera qualifiée dans le cadre de la procédure de révision simplifiée qui ouvrira cette zone à l’urbanisation

Réflexion sur les principes d’aménagements du secteur de la Pierre de Bois (décembre 2010)

Réflexion sur les principes d’aménagements du secteur devant l’aumône (décembre 2010)

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Réflexion sur les principes d’aménagements du secteur de Bellevue (décembre 2010)

Croquis exemples d’organisations urbaines (décembre 2010)

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 230 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

Images de références de formes urbaines et architecturales

La Solvardière-St Herblain (44) Opération Villas Linéa 18 maisons en bande accolées avec garage soit 32log/ha

Résidence Frassati-Courtry (77) 42log/ha, T3 de 65 à 74m2. Chaque lot bénéficie d’un accès indépendant et d’un espace privatif extérieur donnant sur un large espace partagé.

Maisons passives à Bourges la nature en ville et les espaces publics de rencontre sont privilégiés. Le parcellaire allongé permet de concilier la recherche de densité avec l’habitat individuel et un jardin privatif généreux

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 231 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

Dornbirn, résidence passive en Autriche Opération regroupant 12 logements et un atelier-bureau Des coursives pour les entrées au nord, ouvertes sur des espaces collectifs de convivialité et de rencontre.

Résidence Frassati-Courtry (77), 8 logements en collectif Vue sur les rez-de-jardin et les terrasses du collectif

10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 232 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

II.3. MOTIFS DES PRINCIPAUX CHANGEMENTS APPORTES AU POS PRÉCÉDENT

A. LES ZONES URBAINES Au sujet des zones urbaines, le PLU inscrit moins de zones (7 pour le PLU contre 12 pour le POS) du fait d’une simplification du zonage en ce qui concerne les extensions récentes (classées en UAa, UB, UC et UD au POS). Le zonage et le règlement des zones U distinguent maintenant clairement la vocation et les fonctions de l’espace urbain en différenciant les zones à vocation économique (Ux) et les zones portant un intérêt général avec des équipements et infrastructures collectives (UE). Le risque d’inondation est également pris en compte avec l’application d’un indice « i » pour les zones concernées.

B. LES ZONES A URBANISER Le présent PLU, reconduit à l’urbanisation moins d’hectares que le POS notamment concernant les zones à urbaniser à vocation d’habitat (plus de 76,92 ha pour le POS contre 31.56 ha pour le PLU). Consciente de la nécessité de limiter les extensions urbaines et soucieuse de favoriser un développement cohérent de son bourg, la commune n’a pas défini de nouvelles zones urbanisables, mais a reconduit une partie de celles inscrites dans le POS. Les besoins estimés de la commune pour atteindre son objectif démographique de +990 habitants à l’horizon 2020 ont été estimés à environ 35 hectares. Les zones 1AUh identifiées au sein du PLU représentant 17.84 hectares Le delta sera assuré par une production de logement dans les zones de développement définit à plus long terme (2AU) qui représente 13.72 hectares, par le potentiel que représente les logements vacants, mais également les potentiels d’urbanisation et de renouvellement dans le centre-ville qui a été estimé a 5 hectares avec une mobilisation réelle de 3.5 ha et de manière très mesurée et cadrée dans les anciens villages.

C. LES ZONES AGRICOLES ET NATURELLES

1) LA ZONE AGRICOLE Le nouveau document prévoit environ 1403 hectares dédiés à l’agriculture, soit plus de 50% du territoire communal. Le POS comptait 1410,47 hectares (suite à la révision simplifiée n°4) en zone agricole (NC). Le PLU classe les zones agricoles dans le cadre et l’esprit de la Loi. La perte des surfaces en zone agricole représente environ 7 ha, cette perte est au bénéfice des zones naturelles et pour un secteur de développement à long terme 2AU sur le secteur de dit : Devant l’Aumône. Le zonage agricole intègre également une caractéristique

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environnementale à travers le zonage, car il intègre la zone couverte par la ZPS de la Petite Beauce. La zone agricole intègre également une zone Ah, nouvelle zone qui intègre l’habitat qui se trouve au cœur de l’espace agricole ou les secteurs jouxtant l’espace agricole qui ne pourront avoir aucune évolution hormis des extensions mesurées et changement de destination. Dans le POS ces secteurs étaient classe en NC ou UAa.

2) LES ZONES NATURELLES Le PLU comptabilise aujourd’hui plus de 600 hectares de zone naturelle contre 516 hectares pour l’ancien document d’urbanisme. Cette différence s’explique surtout par une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Le POS indiquait les zones ND NDr3, NDl, NDlr3. Le PLU prend davantage en compte les caractéristiques et les enjeux des milieux naturels en créant les zones : N(i), NE, Nl(i), Nh1(i), et Nhp. Le risque d’inondation est également pris en compte avec l’application d’un indice « i » pour les zones concernées hormis pour la zone NE qui est unique, car elle concerne exclusivement la station d’épuration, elle reste pourtant soumise aux risques et aléas d’inondation de la Loire.

Chacune de ces zones répond à un objectif précis. La zone Nh1 et Nhp sont des secteurs naturels portant de l’habitat. Leur classement en Nh1, répond à l’enjeu de maîtriser et limiter le développement de l’habitat hors du bourg et plus particulièrement sur le secteur d’Herbilly. Le règlement permet en Nh1 et Nhp aux pétitionnaires de faire des aménagements ou extensions, ces dernières sont tout de même limitées pour éviter un développement trop important de ces entités.

Le PLU prend mieux en compte la protection des espaces naturels.

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III. TABLEAU DE SURFACE DES ZONES

Les zones Surface des zones du POS Les zones Surface des zones du PLU approuvé le 25/06/1987 modifiées suite à la révision n°4 Zone U Zone U 1 UA 49.5 ha Ua 74.79 ha 2 UAa 33.29 ha Uai 2.89 ha 3 UAar1 1.93 ha Ub 172.49 ha 4 UAr2 2.11 ha Ubi 2.3 ha 5 UB 29.26 ha Ue 13.89 ha 6 UBa 22.88 ha Ux 50.25 ha 7 UC 79.67 ha Uxz 196.92 ha 8 UCr1 1 ha 9 UD 4.18 ha 10 UDa 1.6 ha 11 UL 51.70 ha 12 UY 15 ha TOTAL 292.12 ha TOTAL 514.53 ha Zone NA Zone AU 1 1NAi 207.68 ha 1AUh 17.84 ha 2 1NAia 3.19 ha 1AUx 65.21 ha 3 1Nalr3 52.81 ha 1AUe 5.7 ha 4 1NAs 16.12 ha 2AU 13.72 ha

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5 1NAd 22.90 ha 2AUx 28.77 ha 6 1NAh 31 ha 7 NA 1.24 ha 8 2NAh 45.92 ha 9 2NAi 47.11 ha TOTAL 427.97 ha TOTAL 131.24 ha Zone NC Zone A 1 NC 1410.47 ha A 1397.18ha 2 Ah 6.68 ha TOTAL 1410.47 ha TOTAL 1403.86 ha Zone ND Zone N 1 ND 163.65 ha Nh1 12.09 ha 2 NDl 46.74 ha Nh1i 0.43 ha 3 NDr3 271.97 ha Nhp 5.78 ha 4 NDlr3 34.08 ha N 184.15 ha 5 Ni 372.87 ha 6 Nl 7.7 ha 7 Nli 16.08 ha 8 Ne 1.3 ha TOTAL 516.44 ha TOTAL 600.4 ha TOTAL SURFACE 2647 ha TOTAL SURFACE 2650.03 ha COMMUNALE COMMUNALE

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IV. ANALYSE DES INCIDENCES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Le présent rapport de présentation comporte ci-après une évaluation des incidences du PLU sur l’environnement telle qu’exigée par l’article R.123-2 du Code de l’Urbanisme et fait l'objet d'une évaluation environnementale telle que mentionnée aux articles L.121-10 et suivants et R.123-2.1.

Les tableaux ci-après constituent une synthèse du travail d’évaluation du projet sur l’environnement. La synthèse présente ainsi la traduction du projet de PLU dans le PADD au regard des enjeux en matière d’environnement. Elle met en perspective les incidences notables positives et négatives prévisibles du plan (directes, indirectes ou résiduelles des orientations et du zonage) sur l’environnement.

Lors de la concrétisation des projets, des incidences temporaires sont à attendre en lien avec la phase de travaux. Ces incidences et les mesures associées n’étant pas directement du ressort du PLU, se mettront en place à l’échelle du projet.

Tout projet ayant une incidence sur l’environnement, un certain nombre d’incidences résiduelles subsisteront. Sont qualifiées d’incidences résiduelles, les impacts qui subsistent après l’application de mesures d’atténuation.

Pour rappel le PADD présente 5 grandes orientations qui elles-mêmes se déclinent en objectifs plus précis. Les 5 orientations principales sont les suivantes : - Assurer un développement urbain maîtrisé et cohérent, - Aménager et améliorer les déplacements au sein du territoire communal ainsi que l’accessibilité du public, - Conforter la dynamique économique de la commune, - Assurer un apport progressif de population et d’habitations, - Mettre en valeur et conserver l’identité de la commune.

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IV.1. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SUR LES MILIEUX NATURELS ET LA BIODIVERSITE

Enjeu environnemental : La situation de la commune de Mer, à l’interface entre la Loire et la Beauce, confère au territoire une richesse écologique en termes d’espèces et de milieux ainsi qu’une responsabilité particulière dans la conservation de certains d’entre eux. Enjeu pour le PLU : Préserver les noyaux de biodiversité ainsi que l’ensemble des milieux accueillant des espèces d’intérêts. Maintenir le fonctionnement écologique entre les réservoirs de biodiversité.

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : Les secteurs compris dans la zone Natura 2000, sont exclus des secteurs L’urbanisation des secteurs d’extension à d’urbanisation future. Seul un secteur à l’Ouest de la zone 2AUx des Cent Planches proximité de boisements peut potentiellement recoupe le zonage Natura 2000. avoir des répercussions sur des populations Les habitats, les espèces et les habitats d’espèces d’intérêt communautaire présent d’oiseaux d’intérêt communautaire sur la commune en dehors de la zone Natura 2000. (notamment les espèces structurantes de la ZPS : le Busard cendré, le Busard Saint- Les résidus de pelouses calcicoles au Nord de l’A10 sont préservés de Martin, le Busard des roseaux, le Hibou des l’urbanisation, tout comme le corridor écologique en pied de coteau, le long du Val marais et l’Oedicnème criard) et plus de Loire ainsi que celui reliant la vallée de la Loire à la forêt de Marchenoir en généralement des populations faunistiques passant par le bois de la Pierre Couverte. protégées localement ou plus communes. Les « poumons verts » du centre bourg, les zones humides et la Tronne sont Le secteur d’extension de la zone d’activité également exclus de toute zone constructible. des Portes de Chambord, au Nord de l’A10 Indirectes : induit une consommation restreinte de terre La fonctionnalité des différents milieux naturels est préservée voire améliorée. classée en zone Natura 2000 (4,5 ha environ) Il est inscrit dans le PADD qu’un inventaire des arbres remarquables et une mais les incidences négatives ne sont pas protection le cas échéant sera réalisée. avérées (cf plus loin Notice d’Incidence Natura 2000).

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IV.2. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SURLA RESSOURCE EN EAU

Enjeu environnemental : La Tronne traverse l’ensemble du centre-ville de Mer. La qualité des eaux de cette rivière ainsi que les milieux humides qui l’accompagnent doivent être préservés.

Enjeu pour le PLU : Maîtriser les volumes d’eaux pluviales générés par l’urbanisation, préserver les capacités de rechargement de la nappe phréatique, préserver les zones humides de la vallée de la Tronne.

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : Les secteurs ouverts à l’urbanisation ne concernent pas de zones humides. L’augmentation du nombre d’habitants et d’emplois La Tronne et les zones humides à proximité sont strictement préservées de implique un risque de pression résiduelle sur la l’urbanisation également. consommation d’eau. Globalement, les besoins futurs (+ 990 habitants environ d’ici 2020) en eau Les périmètres de protection immédiats et rapprochés des captages AEP ne potable peuvent être estimés entre 45 000 m3 et 65 recoupent aucune des zones ouvertes à l’urbanisation. 000 m3 par an, selon que l’on inclut ou non les usages professionnels et publics[1]. Indirectes : L’augmentation du nombre d’habitants et d’emplois La pression sur le réseau d’assainissement liée aux nouveaux habitants, implique un risque de pression résiduelle sur le activités et équipements est réduite à travers la limitation de réseau d’assainissement. l’imperméabilisation des sols et l’utilisation d’exutoires naturels alternatifs au

[1] Hypothèses de calcul (Etude ENGEES Strasbourg – Cemagref, juin 2002, État des lieux de la consommation d’eau des ménages en France) : − Volume moyen d'eau potable consommé par habitant : 125l/hab/jour, − Volume moyen d'eau potable généré par habitant, incluant les usages professionnels et publics : 185 l/hab/jour. Cette estimation ne prend l’évolution des besoins industriels et agricoles

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« tout à l’égout ».Sur les zones ouvertes à l’urbanisation, les OAP précisent La station d’épuration actuellement en place, permet que la gestion des eaux pluviales devra être réalisée sur la zone afin de ne d’absorber les effluents supplémentaires générés par pas perturber les écoulements à l’aval. les prochaines constructions en zone urbaine. La perméabilité et la végétation des sols limitent les apports instantanés en Une partie des sols est obligatoirement cas d’épisodes majeurs de précipitations. imperméabilisée dans le cadre des différents projets. Les nouveaux secteurs ouverts à la construction sont organisés autour des Lors des épisodes pluvieux, les ruissellements réseaux existants et notamment concernant l’assainissement collectif. d’origine agricole sont souvent chargés de matières organiques, nitrates, etc.

IV.3. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SUR LES SOLS ET SOUS-SOLS

Enjeu environnemental : La consommation foncière est importante.

Enjeu pour le PLU : Maîtriser le foncier et l’étalement urbain, optimiser la consommation foncière.

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : L’étalement urbain est limité aux franges du bourg et des zones d’activités et Le développement prévu de la commune en commerciales, évitant ainsi tout mitage. logements, équipements, activités La densification des dents creuses est également privilégiée lorsque cela est commerciales, induit une consommation envisageable (notamment le cas pour le secteur de la Pierre de Bois). d’espace en extension (surface brute) de l’ordre de : La continuité et la compacité urbaines sont privilégiées. - 17.8 ha à court/moyen terme à Le renouvellement urbain est encouragé. vocation mixte et d’habitat, Les espaces agricoles à enjeux sont préservés de toute urbanisation. - 65,2 ha à court/moyen terme à vocation Une ceinture d’espaces agricoles est maintenue autour de la commune de Mer. d’activités, Le renouvellement urbain est accompagné : évolution du bâti existant en lien avec les - 13,7 ha à plus long terme à vocation

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formes existantes d’habitat, Indirectes : - 28,8 ha à plus long terme à vocation La consommation d’espaces naturels et agricoles est limitée par l’optimisation du d’activités. foncier dans les nouvelles opérations, ce qui permet de diminuer la surface totale des zones d’urbanisation future entre le présent PLU et l’ancien document d’urbanisme. La pérennisation des activités agricoles est soutenue en permettant aux exploitants de pouvoir bâtir des constructions à usage agricole en respectant certaines conditions. Il est inscrit dans le PADD que l’activité agricole et notamment l’agriculture biologique et celle de proximité seront soutenues.

IV.4. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SUR CADRE DE VIE, LES PAYSAGES, LE PATRIMOINE NATUREL ET CULTUREL

Enjeu environnemental : Des paysages diversifiés liés à la situation de la commune, à l’interface entre le paysage beauceron au nord et celui de la Vallée de la Loire au sud. La Tronne constitue également un enjeu important à considérer.

Enjeu pour le PLU : Favoriser la prise en compte dans l’aménagement du paysage et du potentiel de cadre de vie, notamment la place de l’eau et des espaces verts.

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : Les grands éléments structurants du paysage naturel et culturel sont préservés. L’augmentation du L’environnement visuel du patrimoine naturel et culturel est préservé. nombre de constructions et Les cônes de vue sur la Loire sont préservés. d’aménagements induit inévitablement une

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Indirectes : modification de la perception paysagère Le paysage naturel est renforcé, diversifié (pelouses calcicoles, réseau de fossés et leur cortèges végétal, initiale. etc.) et valorisé (trame verte, traitement des interfaces). Mise en place d’une Charte paysagère. Un inventaire des arbres remarquables et une protection le cas échéant est prévu. La reconnaissance et la valorisation du patrimoine architectural du centre historique, notamment par la mise en pace d’une opération « Cœur de village » Les nouveaux projets d’urbanisation sont réalisés en considérant les enjeux paysagers, notamment par la mise en place de plans paysage. La qualité paysagère des entrées de ville est améliorée. Une étude traitant de l’aménagement des entrées de ville, tant d’un point de vue de la sécurité que paysager est prévue. L’offre en espaces de promenade de proximité est augmentée (réseau d’espaces verts, etc.) et leur accessibilité améliorée par la mise en place de cheminements doux. Les nouveaux projets d’urbanisation sont réalisés en lien avec les formes urbaines existantes (architecture, limites entre espace urbain et naturel, franges urbaines). L’amélioration et la rénovation des façades des commerces du centre-ville est envisagée afin de redynamiser le bourg.

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IV.5. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SUR LES RISQUES

Enjeu environnemental : Le tissu industriel présent à Mer est une source potentielle de risques. La proximité de la Loire est également susceptible d’engendrer un risque d’inondation. Mer est également située en zone d’aléa faible pour le phénomène de retrait- gonflement des argiles.

Enjeu pour le PLU : Prendre en compte les risques et assurer la prévention.

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : L’accueil de nouvelles activités industrielles potentiellement à risque se fait à l’écart des zones Une partie de la résidentielles. population reste exposée La préservation des espaces soumis à l’aléa inondation permet de se prémunir d’un risque inondation au risque d’inondation lié au débordement de la Loire. dans les zones déjà urbanisées. Les nouvelles zones ouvertes à l’urbanisation à vocation d’habitat sont éloignées de l’A10 (risque TMD). L’ensemble de la

commune est soumise à Indirectes : l’aléa retrait-gonflement La limitation de l’imperméabilisation des sols permet de ne pas augmenter la vulnérabilité du territoire des argiles (aléa faible). au risque inondation.

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IV.6. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SURLES DECHETS

Enjeu environnemental : Face à un développement communal et une production de déchets associée, la commune de Mer doit intégrer ces aspects, source potentielle de nuisances vis-à-vis des riverains et de l’environnement.

Enjeu pour le PLU : Prévenir la production de déchets et les valoriser en priorité par réemploi et recyclage

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : L’augmentation du volume de déchets liée à l’apport de nouvelles L’augmentation du nombre d’habitants et d’activités populations et nouvelles activités est maîtrisée. implique inévitablement une augmentation résiduelle de la production de déchets. Indirectes : Les nouveaux secteurs urbanisés devront être adaptés pour assurer le ramassage en porte-à-porte. Les locaux et points de collecte devront être suffisamment dimensionnés pour permettre le tri.

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IV.7. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SUR LE BRUIT

Enjeu environnemental : Les nuisances associées au bruit proviennent essentiellement du transport routier.

Enjeu pour le PLU : Prévenir, supprimer ou limiter les nuisances, en maîtrisant au mieux le trafic automobile

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : L’exposition des populations au bruit est maîtrisée, en désengorgeant notamment le L’augmentation du nombre d’habitants centre-bourg avec le contournement sud-est de la commune. et d’activités pourra éventuellement Des zones de calme sont préservées en centre-bourg (préservation de la Tronne et de ses induire une augmentation résiduelle du abords, des espaces verts, etc.). bruit lié aux déplacements.

Indirectes : L’augmentation du bruit, liés pour la plupart aux déplacements motorisés est limitée par : - L’offre d’une alternative à la voiture (transports collectifs, vélo, marche à pied) avec interconnexions modales et amélioration des liaisons inter-quartiers, - Une pression raisonnée sur le stationnement des voitures, - Une minimisation des distances à parcourir pour répondre aux besoins des ménages (densité, mixité) tant dans l’existant que les extensions urbaines. La commune a commandé une étude d’un plan de circulation qui permet d’engager une réflexion opérationnelle sur les modes de déplacements. L’objectif est de redonner la place aux piétons et de limiter celle de la voiture.

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IV.8. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES SUR L’ENERGIE, L’EFFET DE SERRE ET LES POLLUTIONS ATMOSPHERIQUES

Enjeu environnemental : La production de gaz à effet de serre et la qualité de l’air sont marquées par le transport routier avec des points de dépassement des normes de qualité de l’air essentiellement en période estivale et dans des secteurs de proximité de trafic. Les habitations entraînent également des émissions de gaz à effet de serre en lien avec la combustion d’énergies fossiles pour le chauffage résidentiel.

Enjeu pour le PLU : Maîtriser le trafic automobile, concevoir l’aménagement pour favoriser l’efficacité énergétique et l’utilisation des

énergies renouvelables, maintenir un volume d’espace boisé pour permettre le stockage du CO2 (puits de carbone).

Incidences positives Incidences négatives Directes : Résiduelles : La préservation et le développement de la nature en ville (« poumons verts » du centre- L’augmentation du nombre d’habitants bourg) améliore les conditions de confort liées aux épisodes de forte chaleur. et d’activités, induit une augmentation résiduelle de la demande en énergie, de la production de GES liée Indirectes : essentiellement au chauffage et aux L’augmentation de la pollution de l’air, de la production de GES, liés pour la plupart aux déplacements. déplacements motorisés est limitée par : - L’offre d’une alternative à la voiture (transports collectifs, vélo, marche à pied) avec interconnexions modales et amélioration des liaisons inter-quartiers, - Une pression raisonnée sur le stationnement des voitures, - Une minimisation des distances à parcourir pour répondre aux besoins des ménages (densité, mixité) tant dans l’existant que les extensions urbaines. La commune a commandé une étude d’un plan de circulation qui permet d’engager une réflexion opérationnelle sur les modes de déplacements. L’objectif est de redonner la place aux piétons et de limiter celle de la voiture.

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Le développement des énergies renouvelables et les économies d’énergies sont favorisés (ville compacte). Les opérations urbaines de type HQE et AEU sont encouragées.

Les capacités de régénération de l’air, de piège à CO2, sont maintenues, voire améliorées (trame verte, espaces verts, etc.).

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IV.9. ZOOM SUR LES INCIDENCES DE L’ADOPTION DU PLAN SUR LA PROTECTION DU SITE NATURA 2000

A. CONTEXTE La commune de MER est incluse partiellement dans la Zone de Protection Spéciale (ZSC) Natura 2000-Directive Oiseaux, site n° FR2410010 "Petite Beauce". Ce site couvre une superficie de 52 565 hectares et concerne 50 communes. Quatorze espèces d’oiseaux d'intérêt européen (visés à l’annexe I de la directive 79/409/CEE du Conseil) ont été répertoriés sur la zone qui est aussi essentielle pour quatre espèces d’oiseaux migrateurs régulièrement présents sur le site (non visés à l’annexe I de la directive 79/409/CEE du Conseil) ainsi que pour deux autres espèces importantes.

Formulaire standard des données Natura 2000 pour le site « petite Beauce » code nom latin nom statut Espèces d'oiseaux visés à l'annexe I de la directive 79'/409'/CEE A 072 Pernis apivorus la Bondrée apivore Nicheur, Migrateur A 081 Circ us aer ugi nos us le Busard des roseaux Nicheur, Migrateur A 082 Circus cyanus le Busard St Martin Nicheur, Migrateur, Sédentaire A 084 Circ us py gar gus le Busard cendré Nicheur, Migrateur A 098 Falco columbarius le Faucon émerillon Migrateur, Hivernant A 103 Falco peregrinus le Faucon pèlerin Migrateur, Hivernant A 133 Burhinus oedicnamus l'Oedicnème criard Nicheur, Migrateur, Estivant A 140 Pluvialis apricaria le Pluvier doré Migrateur, Hivernant A 222 Asi o fl ammeus le Hibou brachyote Nicheur, Migrateur, Hivernant, Nomade A 229 Alcedo atthis le Martin pêcheur Nicheur, Sédentaire A 236 Dryocopus martius le Pic noir Nicheur, Sédentaire A 031 Ciconia ciconia la Cigogne blanche Migrateur A 073 Milv us mi gr ans le Milan noir Migrateur A 074 Milv us mi gr ans le Milan royal Migrateur (A 128) (Tetrax tetrax) (l'Outarde canepetière) Nicheur potentiel, Migrateur Espèces d'oiseaux migrateurs régulièrement présents sur le site, non visés à l'annexe I A 113 Coturnix coturnix la Caille des blés Nicheur, Migrateur A 142 Vanellus vanellus le Vanneau huppé Nicheur, Migrateur A 292 Locustella luscinioides la Locustelle luscinioide Nicheur, Migrateur A 055 Anas querquedula la Sarcelle d'été Autres espèces importantes Perdrix perdrix la Perdrix grise Nicheur, Sédentaire Athene noctua la Chouette chevêche Nicheur, Sédentaire

La municipalité de MER a retenu 9 zones potentielles d’extension de l’urbanisation : • Secteur des Cent Planches au nord de la commune, • Secteur 1Aux des Roussières au nord-est de la commune, • Secteur de la Pierre de Bois au nord-est de la commune, • Secteur de la Mouée à l’est de la commune, • Secteur de Champ de Caille à l’est de la commune,

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• Secteur de Devant l’Aumône au sud-est de la commune, • Secteur du Pont Roux au sud-ouest de la commune, • Secteur du Clos du Gué à l’ouest de la commune, • Secteur de Bellevue à l’ouest de la commune.

Ces secteurs sont localisés, à l’exception de celui des Cent Planches, dans le bourg ou en périphérie. Seule une petite partie (Ouest) du secteur des Cent Planches est inclus dans le périmètre du site Natura 2000, les autres sont situés hors ZPS (entre 1 et 3 km de la limite).

Pour évaluer les effets du PLU sur le milieu naturel, l’ensemble des secteurs de développement ont fait l’objet d’une évaluation de terrain

Tous les secteurs de développement futur, à l’exception du secteur des Cent Planches, sont constitués d’espaces agricoles intensifs en bordure immédiate de zones déjà urbanisées.

B. EFFETS SUR LES ENJEUX LIES AUX SITES NATURA 2000

Dans ce contexte, le CDPNE a recherché la présence effective d’espèces d’oiseaux d’intérêt européen sur la Zone des Cent Planches et ses abords. Il convient, en effet, de déterminer si des espèces d’oiseaux d’intérêt européen sont nicheuses ou potentiellement nicheuses sur ce territoire et/ou si celles-ci sont occupées par des milieux vitaux pour ces espèces d’intérêt communautaire.

Pour apprécier la présence ou non des espèces d’intérêt communautaires sur ces zones potentielles d’extension de l’urbanisation, nous avons : - recherché si ces espèces étaient déjà répertoriées comme nicheuses sur le territoire communal de MER, et sinon, si ces espèces avaient au moins été observées sur la commune. Pour cela nous avons eu recours au livre publié par l’association Loir-et-Cher Nature en 2006 : Inventaire communal 1997-2002 et utilisé les observations réalisées par la Société d’Etude et de Protection de la Nature en Loir-et-Cher (devenue Loir-et-Cher Nature) au cours des 25 dernières années (et plus particulièrement les résultats des prospections ornithologiques du groupe « busards » de cette association), - affiné l’analyse avec la campagne d’actualisation 2008 des données sur les espèces d’oiseaux d’intérêt européen dans la zone Natura 2000 « Petite Beauce » et avec le diagnostic écologique du document d’objectif du site, Réalisé des inventaires faunistiques spécifiques sur les zones concernées par le PLU (étude de J.-M. Serveau (Mission Nature), Actualisé ces données à l’occasion des nouvelles prospections naturalistes (printemps 2012).

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C. DIAGNOSTIC

Il ressort de cette étude que : Des espèces d’oiseaux d’intérêt européen, en particulier certaines des espèces les plus patrimoniales (Busard cendré, Busard Saint-Martin, Oedicnème criard) ont déjà été observées sur le territoire de la commune de MER. Les observations de nidification avérées de ces espèces sont très peu nombreuses au cours des trente dernières années. Seules quatre nidifications de busards sont documentées mais aucune ne concerne le secteur des Cent Planches ou ses abords. Cela ne signifie pas que ce secteur n’est pas fréquenté par les oiseaux d’intérêt communautaire. Cela montre simplement que ce secteur est peu attractif pour les busards en tant que site de nidification. Il est par contre probable que ce secteur est susceptible de faire l’objet de recherche de ressources alimentaires notamment au moment de l’élevage des jeunes.

Parallèlement, une recherche similaire dans la base de données de l’association Loir-et-Cher Nature concernant la commune de SERIS montre également que les territoires voisins du secteur des Cent Planches ne sont pas des zones de nidification privilégiées pour les espèces de Busards d’intérêt européen. Dans ce contexte et au vu des prospections naturalistes réalisées en 2008 et 2012, il est possible de conclure que le PLU n’aura pas d’incidence négative importante, directe sur des espèces d’intérêt européen puisque les espèces ayant présidé à la désignation du site Natura 2000 Petite Beauce sont très peu présentes et ne nidifient sur le secteur des Cent Planches. Les aménagements prévus au PLU n’auront pas, non plus, d’incidence négatives indirecte sur les populations de ces espèces d’oiseaux et leurs habitats à l’échelle de la ZPS puisque cette Zone de Protection Spéciale couvre 50 000 hectares et que le secteur des Cent Planches est géographiquement marginal par rapport aux zones de fortes densités de nidification des espèces d’intérêt européen.

L’urbanisation des zones AU n’aura pas d’incidences directes et indirectes liées à l’urbanisation future sur la ZPS de la Petite Beauce - l’ emprise directe de l’urbanisation sur le site Natura 2000 est très minime et localisée en bordure du site, - il n’y aura pas de rejets directs d’eaux usées (ces zones étant raccordées au système d’assainissement collectif).

Le PLU permet d’associer à ces milieux d’intérêt communautaire, la trame écologique environnante en créant des conditions favorables à la biodiversité et à la protection des ressources naturelles (notion de « trame verte et bleue ») : On notera que sont protégés de l’urbanisation la vallée de la Tronne et le Val de Loire ainsi que la plupart des boisements (zones N ou A, t, EBC), Ces mesures permettront d’assurer un bon fonctionnement écologique du territoire en conservant les continuités biologiques entre la vallée de la Tronne et le Val de Loire, les boisements et les espaces bocagers environnants.

Il est à noter, par ailleurs, que pour toute opération d’aménagement supérieure à 1 ha, la réglementation en vigueur demande à ce que soit

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réalisée une étude d’incidences au titre de la Loi sur l’Eau, justifiant de l’efficacité des dispositifs prévus pour assainir et réguler les rejets d’eaux pluviales. Dans le cas présent, dans la mesure où ces rejets concernent un site Natura 2000 situé en aval, ces études d’incidences devront justifier de l’absence d’effets sur les espèces et milieux d’intérêt communautaire associés au site d’intérêt européen.

Le choix des zones AU s’est porté uniquement dans des secteurs pouvant bénéficier d’un raccordement sur le réseau d’assainissement collectif des eaux usées afin de limiter au maximum les rejets nocifs dans le bassin versant.

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V. LES MESURES PRISES AFIN DE SUPPRIMER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Ce chapitre a pour objet de présenter les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement (notamment dans le but de répondre aux objectifs fixés dans le PADD).

V.1. MESURES RELATIVES AUX MILIEUX NATURELS ET A LA BIODIVERSITE

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage, du règlement et de ses OAP, le PLU prévoit plusieurs mesures d’évitement : - Zonage en N ou en A pour préserver de l’urbanisation la zone Natura 2000 ainsi que les noyaux de biodiversité et corridors écologiques identifiés, - Le classement de certains espaces en EBC, - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent la conservation voire la reconstitution de haies, d’espaces publics végétaux et de franges urbaines végétales avec des hauteurs, densité et essences locales adaptées, - L’article 13 appui le point précédent en précisant que les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations équivalentes, - Le règlement précise que les clôtures doivent faire l’objet d’une déclaration préalable en mairie permettant le cas échéant de conserver, voire développer (dans le cas d’une clôture végétale) un espace de libre circulation pour la faune.

B. MESURES DE REDUCTION Des mesures de réduction sont également prévues dans le cadre du PLU : - Pour les secteurs ne bénéficiant pas d’OAP, le règlement du PLU prévoit des dérogations possibles quant aux règles d’implantation des constructions en cas de préservation d’éléments naturels (arbre, haie, etc.).

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C. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT Les impacts négatifs directs ou indirects du projet d’aménagement du PLU ont été estimés faibles et concernent essentiellement le secteur des Cent Planches et des espèces d’oiseaux d’intérêt européen qui ne nichent pas là de façon certaine et régulière mais qui fréquentent ce site à la recherche de ressources alimentaires. Compte-tenu de l’étendue du secteur des Cents Planches ouvert à l’aménagement et de l’importance de ces espèces d’oiseaux dans le patrimoine naturel communal et départemental, il apparait judicieux d’imaginer des mesures d’accompagnement visant à maintenir la capacité du secteur aménagé en terme de territoire de chasse pour les oiseaux. Une partie de la zone des Cent Planches recèle un intérêt archéologique identifié mais non étudié. De ce fait, cet espace ne pas construit et pourrait être aménagé en zone de production d’électricité photovoltaïque. Il apparait tout à fait possible de réaliser cet aménagement tout en gérant ce site en milieux herbacés (de type jachères ou prairies) favorables au développement de ressources alimentaires pour l’avifaune, notamment les oiseaux d’intérêt européen.

V.2. MESURES RELATIVES A LA RESSOURCE EN EAU

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage et du règlement, le PLU prévoit plusieurs mesures d’évitement : - La Tronne et ses abords sont inscrits en zone N, tout comme la zone d’expansion de la Loire en cas de crue, rendant ainsi inconstructible l’espace, - Les zones Nh ont été réduites au périmètre strict des parcelles déjà construites (hormis quelques « dents creuses » qui ont été englobées), - Aucune zone ouverte à l’urbanisation ne recoupe les périmètres de protection de captage d’eau potable présents sur la commune, - L’article 1 du règlement concernant les zones AU, interdit l’implantation d’activités incompatibles avec la nature de la zone.

B. MESURES DE REDUCTION Des mesures de réduction sont également prévues dans le cadre du PLU : - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent à limiter l’imperméabilisation des sols, privilégiant l’infiltration des eaux pluviales plutôt que leur écoulement vers le réseau. Cela permet de jouer à la fois sur l’aspect quantitatif mais

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également sur l’aspect qualitatif en agissant comme un filtre naturel des polluants, - Ces OAP précisent également que la gestion des eaux pluviales devra être réalisée sur la zone afin de ne pas perturber les écoulements à l’aval, - Les articles 3, 12 et 13 du règlement appuient cette idée en précisant que les aménagements et constructions doivent intégrer des mesures de limitation de l’imperméabilisation et des ruissellements et en indiquant également que des dispositifs de rétention des polluants routiers peuvent être ajoutés en complément, - Les articles 4 et 11 du règlement précisent que les dispositifs de consommations, de recyclage des eaux usées, de récupération des eaux de pluie sont autorisés, permettant ainsi de réduire les pressions exercées sur la ressource en eau et le réseau d’assainissement. - Ce même article 4 ajoute que les constructions nouvelles doivent obligatoirement être raccordées au réseau d’assainissement.

V.3. MESURES RELATIVES AU SOL ET AU SOUS-SOL

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage, le PLU prévoit plusieurs mesures d’évitement : - Les terres agricoles présentes sur la commune sont inscrites en zone A, - Les espaces naturels apparaissent sous le zonage N.

B. MESURES DE REDUCTION Des mesures de réduction sont également prévues dans le cadre du PLU : - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent selon les secteurs une densité de logement allant de 18 à 25 logements à l’hectare, soit des parcelles allant de 400 à 550 m2, - Ces mêmes OAP précise la volonté de limiter la place de la voiture sur l’espace public en prévoyant des stationnements au droit des parcelles constructibles et non plus sur l’espace public, - Les zones ouvertes à l’urbanisation se limitent aux franges urbaines de la commune, - L’article 6 précise que les constructions nouvelles et extensions doivent être édifiées de manière à assurer une compacité urbaine,

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- L’article 7 oblige à ce que les nouvelles constructions soient sur au moins une des limites séparatives, afin de permettre les formes urbaines économes en foncier, - Pour les zones agricoles et les hameaux isolés, le règlement impose des distances maximales au bâti existant à ne pas dépasser afin d’éviter tout mitage.

V.4. MESURES RELATIVES AUX CADRE DE VIE, PAYSAGES, PATRIMOINE NATUREL ET CULTUREL

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage, du règlement et de ses OAP, le PLU prévoit des mesures d’évitement telles que : - Les paysages identitaires de la commune sont préservés via un zonage A (espaces agricoles encerclant la commune à l’ouest, au nord et à l’est), un zonage N (la Tronne, le Val de Loire et quelques éléments naturels répartis sur le territoire), - Le classement de certains espaces en EBC, - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent la conservation voire la reconstitution de haies, d’espaces publics végétaux et de franges urbaines végétales avec des hauteurs, densité et essences locales adaptées permettant de conserver un cadre de vie agréable, - Le règlement précise que les clôtures doivent faire l’objet d’une déclaration préalable en mairie, - L’article 4 oblige à ce que les réseaux d’électricité, de télécommunication et de télédistribution soient souterrains.

B. MESURES DE REDUCTION Des mesures de réduction sont également prévues dans le cadre du PLU : - Les zones ouvertes à l’urbanisation se limitent aux franges urbaines de la commune, - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent à qualifier les zones de contact avec les espaces naturels, agricoles ou industriels (préservation, plantation de haies, arbres, etc.), - Ces mêmes OAP incitent à la création d’espaces végétaux publics bénéficiant d’un aménagement qualitatif et paysager, - Les OAP oblige également l’aménageur à réaliser un plan paysage sur le secteur afin de renforcer la qualité paysagère, - L’article 4 précise que les coffrets de raccordement de branchement individuels ou collectifs aux différents réseaux

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ainsi que les accessoires tels les boîtes aux lettres, doivent être conçus de façon à garantir leur insertion architecturale, - L’article 4 encourage les détenteurs de récupérateurs d’eau de pluie à les intégrer au bâti ou au mieux à les enterrer, - L’article 6 précise qu’une dérogation quant à l’implantation des constructions est envisageable pour les opérations d’ensemble permettant d’assurer une bonne intégration architecturale et paysagère, - Les articles 10 et 11 précisent que l’aspect des constructions doit être compatible avec la tenue générale de la zone et l’harmonie du paysage existant. Pour les zones AUh, ils précisent les normes architecturales de hauteur, de couleur, de matériaux, d’aménagement des abords, etc., à obligatoirement respecter. Ils précisent également que les éléments du patrimoine culturel, historique ou écologique sont à restaurer si nécessaire et à mettre en valeur, - L’article 13 précise que les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations équivalentes et que les aires de jeux pour enfants et les aires de stationnement doivent être paysagées, - Pour les zones agricoles et les hameaux isolés, le règlement impose l’intégration paysagère des aménagements et constructions,

V.5. MESURES RELATIVES AUX RISQUES

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage et du règlement, le PLU prévoit des mesures d’évitement telles que : - Les zones soumises au risque inondation sont indicées avec un « i » permettant de les identifier. Aucune nouvelle zone ouverte à l’urbanisation ne se situe en secteur inondable. Les zones inondables sont préservées via un zonage N. Le PLU prend en compte les éléments opposables inscrit au sein du PPRi Loire Amont, - Aucune nouvelle zone ouverte à l’urbanisation à vocation d’habitat ne se situe à proximité directe de l’A10 (risque TMD), - Le zonage offre l’opportunité aux activités industrielles présentant d’éventuels risques pour la population, de s’implanter à l’écart, au nord de l’autoroute, - Le règlement dans son article 1 pour l’ensemble des zones exceptées celles Ux et Aux, interdit l’implantation de nouvelles constructions et installations à usage industriel et plus généralement d’activités incompatibles avec la nature de la zone.

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B. MESURES DE REDUCTION Des mesures de réduction sont également prévues dans le cadre du PLU : - Le règlement rappelle que la commune est soumise à l’aléa retrait-gonflement des argiles et de ce fait il est recommandé la réalisation d’une étude géotechnique adaptée (au minimum de type G11, voire G12), - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent à limiter l’imperméabilisation des sols, privilégiant l’infiltration des eaux pluviales, minimisant ainsi l’augmentation des volumes d’eau des zones humides, de la Tronne et de la Loire plus en aval, - Les articles 3, 12 et 13 du règlement appuient cette idée en précisant que les aménagements et constructions doivent intégrer des mesures de limitation de l’imperméabilisation et des ruissellements, - Les articles 4 et 11 du règlement précisent que les dispositifs de récupération des eaux de pluie sont autorisés, permettant ainsi de ralentir le débit des eaux en cas de fortes précipitations.

V.6. MESURES RELATIVES AUXDECHETS

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage et du règlement, le PLU prévoit des mesures d’évitement telles que : - Le règlement dans son article 1, interdit les dépôts sauvages de ferraille, déchets et biens de consommation inutilisables.

B. MESURES DE REDUCTION Des mesures pouvant contribuer à la réduction du volume des déchets sont prévues dans le cadre du PLU : - L’article 4 du règlement précise que les dispositifs de recyclage des déchets sont autorisés pour les particuliers et obligatoires pour les activités professionnelles, - Ce même article 4 impose que pour toute construction à usage d’équipements, d’activités, toute nouvelle opération d’ensemble, soit systématiquement réalisé un local ou un emplacement de tri et de stockage des déchets, - Il est également ajouté dans l’article 4 que l’usage des composteurs de déchets organiques est conseillé, - La collecte devra être adaptée pour assurer le ramassage en porte à porte dans les nouveaux secteurs urbanisés ou le cas échéant des points d’apports volontaires devront être réalisés.

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A noter que la commune de Mer possède une politique dynamique de collecte sélective, de filières de recyclage et de valorisation énergétique des déchets ménagers.

V.7. MESURES RELATIVES AU BRUIT

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage et du règlement, le PLU prévoit des mesures d’évitement telles que : - La plupart des secteurs d’habitation ne se situent pas à proximité directe des grands axes de circulation, - L’article 1 interdit l’implantation d’activités incompatibles avec l’habitation en raison de leur nuisance et notamment des nuisances sonores qu’elles peuvent générer.

B. MESURES DE REDUCTION Des mesures pouvant contribuer à la réduction des nuisances sonores sont prévues dans le cadre du PLU : - La déviation d’ores et déjà en place permet de reporter une partie du trafic hors du centre-bourg, réduisant ainsi les nuisances sonores associées, - Des zones de calme via notamment le zonage N au niveau de la Tronne et les espaces verts publics envisagés au sein des OAP sont conservées voire développées, - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent à limiter la place de la voiture en encourageant les déplacements doux (piétons et cycles). - Les OAP prévoient que les voies de circulation pour les véhicules motorisés soient peu larges réduisant ainsi la vitesse praticable, - Les OAP prévoient également la possibilité de mettre en œuvre des espaces de stationnements communs, - L’article 12 du règlement prévoit pour les nouvelles zones à urbaniser à vocation d’habitat, la réalisation d’un emplacement pour le rangement des vélos, à raison de 2 places par logement.

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V.8. MESURES RELATIVES A L’ENERGIE, L’EFFET DE SERRE ET LES POLLUTIONS ATMOSPHERIQUES

A. MESURES D’EVITEMENT Dans le cadre du zonage et du règlement, le PLU prévoit des mesures d’évitement quant à l’augmentation de la population exposée aux pollutions atmosphériques, telles que : - La plupart des secteurs d’habitation ne se situent pas à proximité directe des grands axes de circulation, - L’article 1 interdit l’implantation d’activités incompatibles avec l’habitation en raison de leur nuisance et notamment des nuisances olfactives et d’émissions polluantes à l’atmosphère qu’elles peuvent générer.

B. MESURES DE REDUCTION Des mesures de réduction de consommation d’énergie, d’émissions de GES et de limitation de la pollution atmosphérique sont prévues dans le cadre du PLU : - Les OAP définis sur les secteurs ouverts à l’urbanisation pour des projets d’habitations (1AUh), visent à limiter la place de la voiture, - Ces OAP prévoient également que les voies de circulation pour les véhicules motorisés soient peu larges réduisant ainsi la vitesse praticable, - Les OAP précisent que les énergies renouvelables doivent être privilégiées pour améliorer le confort et viser les consommations les plus basses possible, - Il est également inscrit dans les OAP que les implantations des bâtiments doivent favoriser l’efficacité énergétique (orientation par rapport au soleil, aux vents, - Les articles 4 et 11 du règlement précisent que les dispositifs et installations de production d’énergies renouvelables sont autorisés, - Afin d’encourager à la réduction des consommations énergétiques, des dérogations sont possibles quant à l’implantation des constructions, dans le cas de constructions bioclimatiques nécessitant une orientation optimale par rapport au soleil et aux vents.

Les OAP et le règlement en faveur de la préservation et création d’espaces

végétaux permettent d’améliorer le piégeage du CO2 (puits de carbone) et donc de contribuer à une meilleure qualité de l’air ainsi qu’une réduction du

CO2 restant dans l’atmosphère.

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VI. PROPOSITION D’INDICATEURS DE SUIVI

En application des dispositions de l’article R.123-2-1 du Code de l’Urbanisme, le PLU fera l'objet d'une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui concerne l'environnement, au plus tard à l'expiration d'un délai de six ans à compter de son approbation.

Le présent chapitre a pour objet, au vu : - Du diagnostic de l’état initial, qui a conduit à l’identification des enjeux liés aux différentes thématiques environnementales sur le territoire, - Des mesures prises pour supprimer, compenser ou réduire les incidences générées par la mise en œuvre du PLU, - Des objectifs fixés par la commune de Mer pour assurer la prise en compte de l’environnement dans la mise en œuvre de son PLU, - Des effets résiduels à attendre suite à la mise en œuvre du Plan, de proposer des indicateurs de suivi qui permettront d’évaluer, au fil du temps, l’atteinte ou non des objectifs fixés, ainsi que la bonne réussite des mesures compensatoires envisagées. Le tableau ci-après, liste pour les différentes thématiques environnementales étudiées, une première série d’indicateurs identifiés comme étant intéressants pour le suivi de l’état de l’environnement du territoire communal, dans la mesure ou ils permettent de mettre en évidence des évolutions en termes d’amélioration ou de dégradation de l’environnement de la commune, sous l’effet notamment de l’aménagement urbain. Quand cela a été possible, la valeur actuelle de l’indicateur et sa source ont été indiquées. Il est proposé que ces indicateurs soient mis à jour annuellement lorsque c’est possible. Afin d’assurer un suivi pérenne, il est important que la commune nomme une personne spécifiquement chargée de cette tâche de façon à disposer effectivement ultérieurement de ces données de suivi. A noter que ces indicateurs sont à recouper avec ceux définis dans le cadre de l’Agenda 21 ou du SAGE en cours d’élaboration par exemple.

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Caractéristiques principales Thématique Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi de l’état initial

Protéger les milieux Préserver les noyaux de naturels. ZPS « Petite Beauce » : Espèces d’oiseaux d’intérêt Résultats de l’inventaire des arbres biodiversité ainsi que européen Mettre en valeur la remarquables et suivi. l’ensemble des milieux Tronne et sa vallée. Vallée de la Loire : milieux naturels alluviaux inondables accueillant des espèces Surface de jardins publics, espaces Milieu naturel patrimoniaux (prairies) d’intérêts. Inventorier les arbres verts créés, espaces aménagés, etc. et biodiversité remarquables. Vallée de la Tronne : rivière et zones humides associées Maintenir le Linéaire de haies existantes et créées. Protéger les espaces Pelouses calcicoles fonctionnement Suivi des populations d’oiseaux naturels de la écologique entre les d’intérêt européen (inventaires). Boisements divers commune (« poumons réservoirs de biodiversité. verts »).

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Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi

Qualité des eaux de la Tronne (DREAL Centre et Agence de l’Eau Loire- Canaliser les Bretagne). 2010 bonne qualité physico- Plus de 95 % de la commune est en réseau séparatif (eau constructions autour du chimique, bonne qualité biologique, Maîtriser les volumes usée / eau pluviale). réseau état écologique médiocre. d’eaux pluviales générés d’assainissement Qualité physico-chimique de la Tronne (2010) : eau qualité par l’urbanisation. collectif existant. Indicateurs qualitatifs à recouper avec bonne. Qualité moyenne pour les pesticides. Paramètre ceux définis dans le cadre du SAGE Préserver les capacités déclassant : teneur en nitrate, qualité mauvaise. Favoriser la quand il sera approuvé. de rechargement de la récupération des eaux Qualité biologique de la Tronne (2010) : bonne nappe phréatique. pluviales afin de limiter Qualité de l’eau potable distribuée Ressource en Objectif de bon état des eaux en 2015 (DCE). Favoriser l’amélioration les consommations (données de l’ARS et rapport annuel du eau de la qualité des eaux. d’eau potable. délégataire). 2011 eau de bonne Etat écologique de la Tronne (2010) : état médiocre. qualité, conforme aux critères de Préserver la vallée de la Objectif de bon état écologique en 2021 (DCE). Limiter le pourcentage potabilité. Tronne et les zones d’imperméabilisation Eau potable de bonne qualité. La nappe de la craie Séno- humides à proximité. du sol. Consommation d’eau potable (rapport Turonienne qui alimente la commune doit atteindre dans annuel du délégataire, SIAEP). 2011 : son ensemble un état de bonne qualité d’ici 2015 (qualité Protéger la Tronne et 3 381 438 m . et quantité). les zones humides à proximité. Nombre d’abonnés raccordés au réseau d’assainissement collectif (Syndicat Val d’Eau). 2011 : 2 570 abonnés

Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi Aucun sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) Nombre d’habitant (à comparer avec Maîtriser le foncier et Densifier les espaces appelant une action des pouvoirs publics (base BASOL). la consommation foncière) (INSEE, l’étalement urbain. urbains existants. Sols et sous- Taille moyenne des parcelles d’environ données de la commune). 2009 : sols 500 m2. Prendre en compte et Privilégier une 6 194 habitants. préserver la qualité du architecture compacte Consommation foncière (à comparer Pic de consommation du sol en 2003 avec près de 6 sol et de sous-sol. et économe en foncier. hectares, contre une moyenne oscillant entre 1 à 3 avec le nombre d’habitant) (commune,

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Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi hectares par an sur la dernière décennie. Limiter le DDT). 2011 : 21 000 m2 ont été développement urbain urbanisés. dans l’espace rural. Densité de population (INSEE). 2011 : Limiter l’expansion 234 habitants / km2. urbaine aux franges du SAU (Chambre d’agriculture). 2000 : bourg. 2 224 ha. Maintenir une veille Surface foncière acquise par la foncière. commune (données de la commune). 2011 : 74 781 m2 acquis par la commune dont 66 192 m2 cédés majoritairement à la Communauté de communes). Surface moyenne par parcelle au sein des zones AU (données de la commune). 2011 : 800 m2. Surface des terrains effective- Maîtriser le foncier et ment occupés par des activités La commune constitue un pôle majeur pour l’activité l’étalement urbain. Conforter la économi- économique départementale, spécialisé dans la dynamique ques au sein des zones destinées à Prendre en compte et logistique et le transport. économique de la cette vocation : préserver la qualité du commune. sol et du sous-sol. 2011 (d’après le POS) : 141 ha

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Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi

Mettre en valeur et conserver l’identité de la commune. Protéger les milieux naturels. Surface de jardins publics, espaces verts créés, etc. (données de la Valoriser les édifices commune). 2011 : surface totale Mer se situe à l’interface du paysage beauceron au nord communaux, les d’environ 25 ha. et celui de la vallée de la Tronne au sud. La transition espaces publics et le entre les deux se lit avec le coteau et la Tronne, « colonne Favoriser la prise en patrimoine urbain et Nombre d’opération faisant ou ayant vertébrale » de la commune. compte du paysage et rendre (opération fait l’objet d’une AEU (données de la du potentiel de cadre de « Cœur de Village », commune). Aucune opération sur la Le patrimoine naturel identifié dans le cadre de la Trame vie, dans les différents réhabilitation de la commune. Cadre de vie, Verte et Bleue se constitue essentiellement : des résidus aménagements. Halle aux grains). paysages, de pelouses calcicoles et boisements au nord de l’A10, Nombre de permis de construire Veiller à la place de l’eau patrimoines des boisements du coteau et notamment du bois de la Conserver les identités accordés pour des constructions HQE et des espaces verts. naturel et Pierre Couverte, de la plaine agricole du val de Loire, de la et les cônes de vue sur (données de la commune). Aucune culturel Tronne et de ses abords. Préserver les sites et la Loire. opération sur la commune. paysages urbains et Nombre d’aménagement ayant fait Plusieurs monuments historiques sont présents sur la naturels. Inciter aux opérations commune : l’église Saint-Hilaire, la Halle, l’ancienne église HQE et à la réalisation l’objet d’un plan paysage (données de Préserver et favoriser les de Saint-Aignan d’Herbilly et le château de Chantecaille. d’AEU. la commune). A suivre dès la première continuités écologiques. année après approbation du PLU. 52 entités archéologiques ont été recensées. Intégrer les zones d’activités dans le Longueur des itinéraires dédiés aux paysage. déplacements doux (données de la commune). Actuellement aucun Favoriser les linéaire de circulation douce. déplacements doux. Qualifier les entrées de ville par un aménagement

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Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi paysager. Permettre le développement et la pérennisation des exploitations agricoles.

Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi

Le tissu industriel présent à Mer est une source potentielle Prendre en compte les Limiter les impacts des Nombre d’Installations Classées pour de risques (10 ICPE dont 1 SEVESO). principaux risques zones d’activités en les la Protection de l’Environnement (hors naturels et concentrant aux abords exploitations agricoles) (Ministère de La proximité de la Loire est également susceptible technologiques présents de l’A10 et aux entrées l’Environnement). 2011 : 10 ICPE dont d’engendrer un risque d’inondation. à l’échelle communale et ouest et est de la ville. 1 SEVESO. Mer est également située en zone d’aléa faible pour le assurer la prévention. Nombre de nouvelles constructions phénomène de retrait-gonflement des argiles. Les secteurs ouverts à ayant fait l’objet de dégâts liés au l’urbanisation ne sont retrait-gonflement des argiles Risques pas concernés par le (déclaration de sinistre auprès des risque inondation (pas assurances). inscrit dans le PADD). 2003 : 1 2004 : 0 Des mesures de 2005 : 5 prévention doivent être 2006 : 2 prises pour minimiser 2007 : 1 le risque de 2008 : 0 mouvement de terrain 2009 : 4 lié au retrait-gonflement 2010 : 3 2011 : 0 des argiles (pas inscrit

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dans le PADD mais dans le règlement).

Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi

La collecte, le traitement et la valorisation des ordures Prévenir la production de Pas d’objectif Quantité de déchets produits par ménagères sont de la compétence du SIEOM. Ces déchets et les valoriser clairement défini dans habitant (SIEOM). 2011 à l’échelle du déchets sont valorisés énergétiquement (production de en priorité par réemploi le PADD. syndicat : 242 kg/hab. vapeur) par incinération à et recyclage. Nombre de points d’apports Déchets Vernou-en-Sologne. volontaires sur la commune (SIEOM, De nombreux points d’apports volontaires sont présents données de la commune). 2011 : 21 sur la commune, ainsi qu’une déchetterie. bornes pour le verre et 13 bornes pour le papier.

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Caractéristiques principales Thématique Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi de l’état initial

La commune se situe dans un Prévenir, supprimer ou Les zones d’activités à l’origine d’un important Comptage routier (CG41) secteur de transit important. limiter les nuisances trafic routier sont concentrées aux abords de En 2008, l’A10 comptait 35 825 Les principaux axes de sonores provenant l’A10 (pas de zones AUh à proximité) et aux véhicules/jour, la RD 2152 et la RD circulation sont l’A10 et la RD essentiellement du trafic entrées ouest et est de la ville permettant de 112 6 500 véhicules/jour. Bruit 2152. routier. limiter l’impact sur les secteurs résidentiels. Gérer les déplacements au sein de la commune en privilégiant les voies douces (piétons, cycles). Réalisation d’un plan de circulation.

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Thématique Caractéristiques principales de l’état initial Principaux enjeux Objectifs du PADD Indicateurs de suivi

La commune possède un potentiel solaire Maîtriser le trafic Réduire le trafic routier Nombre d’opérations faisant/ayant fait intéressant (1 220 à 1350 kWh/m2) ainsi qu’un automobile. sur les axes majeurs. l’objet d’une Approche potentiel géothermique à étudier au cas par cas. Concevoir l’aménagement Environnementale de l’Urbanisme Développer et inciter pour favoriser l’efficacité (AEU) (données de la commune). Différents modes de déplacements alternatifs à la aux déplacements énergétique et l’utilisation Aucune opération sur la commune. voiture individuelle existent d’ores et déjà. Il s’agit du doux. des énergies train et des cars (TLC). Nombre de permis de construire renouvelables. Préserver les accordés à des constructions utilisant Les voies douces ne sont pas toujours très agréables « poumons verts » du Maintenir un volume une source d’ENR, et/ou ciblant la à emprunter. centre bourg ainsi que Énergie, effet de d’espace boisé pour HQE (données de la commune). les boisements et serre et La voierie n’est pas systématiquement adaptée aux permettre le stockage du Aucune opération sur la commune espaces verts présents pollutions usages. CO2 (puits de carbone). atmosphériques à l’échelle communale. Longueur des itinéraires dédiés aux L’indice ATMO est en moyenne de 4 sur la déplacements doux (données de la Favoriser la réduction commune, ce qui témoigne d’une relative bonne commune). Actuellement aucun de la consommation qualité de l’air. Des dépassements des normes de linéaire de circulation douce. d’énergie. qualité de l’air peuvent apparaître lors des périodes estivales. Inciter aux opérations urbaines de type AEU Les émissions de gaz à effet de serre proviennent et HQE par exemple. essentiellement du trafic routier et de la combustion d’énergies fossiles pour le chauffage résidentiel.

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VII. ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR L’EVALUATION DES IMPACTS ET DIFFICULTES RENCONTREES Ce chapitre a pour objectif, dans un but de transparence et de rigueur, non seulement de décrire le processus d’étude et les méthodes utilisées pour l’analyse de l’état initial et des impacts, mais également de faire état des difficultés méthodologiques ou pratiques rencontrées.

VII.1. METHODES D’EVALUATION DES IMPACTS

L’évaluation des impacts est basée tout d’abord sur l’analyse de l’état initial du site du projet. Cette analyse a été réalisée de la façon suivante : o Pour les milieux naturels et la biodiversité : - Investigations sur le territoire communal entre 2008 et 2012, - Analyse des photographies aériennes, - Analyse du Document d’objectifs Natura 2000 de la Petite Beauce - Pour les espèces et milieux présents sur le territoire communal : Etude du CDPNE.

o Pour la ressource en eau : - État des lieux réalisé dans le cadre de la mise en œuvre de la DCE (Directive Cadre Européenne), - SDAGE Loire-Bretagne, - Données hydrologiques fournies par la Banque Hydro, alimentée par les suivis réalisés par les données de la DREAL (ex DIREN), - Qualité physico-chimique des eaux de surface caractérisée par le biais du SEQ-Eau1, à partir de plusieurs réseaux de suivi (Agence de l’Eau Loire Bretagne, Conseil Général,…) et suivis réalisés sur une station, - Ressources en eau potable : Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable (SIAEP), Agence Régionale de Santé - Assainissement : données de la commune et du Syndicat Val d’Eau. o Pour l’analyse de la consommation d’espace : - Données de l’INSEE, - Données de la DDT,

1 Le SEQ-Eau (Système d’Evaluation de la Qualité de l’Eau des cours d’eau) est le système retenu au niveau national, à partir de 1999, comme outil d’évaluation de la qualité physico-chimique des eaux superficielles. 10467_RAPPORT_PRESENTATION SCE /Février 2013 / page 269 C OMMUNE DE M ER P LAN LOCAL D’ URBANISME / RAPPORT DE PRÉSENTATION

- Données de la commune.

o Pour les risques industriels, sites et sols pollués : - Porté A Connaissance (PAC) transmis par les Services de l’État à la commune, - Bases de données publiées par le BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières) : BASOL et BASIAS.

o Pour les risques naturels : - Porté A Connaissance (PAC) transmis par les Services de l’État à la commune, - PPRi.

o Pour les déchets : - Informations communiquées par la commune et le SIEOM.

o Pour le bruit : - Arrêté préfectoral portant classement des infrastructures de transport terrestre, - Inventaire du CG41.

o Pour le patrimoine : - Porté A Connaissance (PAC) transmis par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), - Base de données Mérimée.

o Pour le paysage : - Analyse paysagère réalisée en parcourant le territoire.

La démarche a eu pour objectif, à partir de cet état initial, de : - Donner une dimension prospective au diagnostic écologique ainsi qu’à l’ensemble des thématiques environnementales, - Cerner les enjeux majeurs quant au devenir de l’environnement sur le territoire de la commune,

Afin d’inscrire dans le PLU des orientations qui permettent la prise en compte de l’environnement. De façon générale, pour ce qui est des choix d’urbanisation inscrits dans le PADD, l’évaluation des impacts a été réalisée par analogie, fondée sur les impacts constatés lors d’opérations d’aménagement similaires à celles programmées via le PLU. Le niveau de précision est néanmoins inférieur à celui qui serait fourni pour des projets précis dans la mesure où le PLU ne peut pas, à ce stade, présager de la nature exacte des aménagements qui seront réalisés. Par conséquent, au vu de l’expérience acquise dans le cadre d’études d’impact, l’évaluation des incidences se fait ici en tentant d’extrapoler les résultats pour les adapter aux orientations du PADD et aux sites destinés à être aménagés à court ou moyen terme. L’évaluation par analogie fait appel à l’expérience des auteurs ainsi qu’à

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des prospectives et des analyses réalisées sur site.

A noter tout de même que l’évaluation environnementale dans le cadre du PLU de Mer est intervenue à l’issue de la réalisation du document, ne permettant pas véritablement de jouer son rôle itératif. Quelques compléments et ajouts ont été tout de même possible mais l’évaluation environnementale n’a pas accompagné le PLU tout au long de son processus d’élaboration comme elle l’aurait du. L’évaluation environnementale intervenant à posteriori fait office de bilan des impacts du PLU sur l’environnement. Réalisée dès le début de l’élaboration du PLU, l’évaluation environnementale aurait certainement pu apporter davantage de « qualité environnementale » (zonage, règlement et OAP plus précis).

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VII.2. DIFFICULTES RENCONTREES

Il est nécessaire de rappeler que l’évaluation porte essentiellement sur des orientations d’aménagement et non sur des projets précis.

Le niveau d’analyse des effets de la mise en œuvre du PLU est donc adapté à celui des orientations qu’il contient, sans présager de la nature exacte des opérations qui en découleront. De même, le but de l’évaluation environnementale du PLU n’est ni de se substituer à l’étude d’impact de projets rendus possibles par le zonage du PLU, ni de refaire l’analyse des impacts de projets qui ont d’ores et déjà fait l’objet d’études d’incidences et d’une autorisation administrative.

Dans cet esprit, les projets envisagés de la commune et d’autres Maîtres d’Ouvrage, non connus à ce jour, feront l’objet d’études de définition ainsi que d’études d’incidences spécifiques, lesquelles aideront au choix de leur positionnement afin de limiter au maximum les impacts éventuels.

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VIII. RESUME NON TECHNIQUE

A. CONTEXTE DU PROJET ET EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

La commune de Mer a lancé une procédure visant à réviser l’ensemble de son Plan d’Occupation du Sol (POS) pour qu’il devienne désormais un Plan Local d’Urbanisme (PLU) afin de répondre aux nouveaux enjeux environnementaux (Grenelle de l’Environnement notamment) et de permettre d’atteindre les objectifs de développement communal.

Concernée au Nord par le zonage Natura 2000 au titre de la « Petite Beauce », la mairie a souhaité accompagner son document d’urbanisme d’une évaluation environnementale.

Pour information : Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. En France, le réseau Natura 2000 comprend 1 753 sites.

L’évaluation environnementale a pour objectif de s’assurer de la bonne intégration des problématiques environnementales dans l’ensemble des documents constitutifs du PLU. Cette étude doit dresser un état des lieux de l’environnement sur l’ensemble du territoire communal, permettre de définir quels seront les impacts potentiels de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement existant et préciser les mesures envisagées afin d’éviter, réduire ou compenser les impacts négatifs.

Conformément à la règlementation en vigueur, le PLU fera l’objet d’une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui concerne l’environnement, au plus tard à l’expiration d’un délai de 6 ans à compter de son approbation.

B. ARTICULATION DU PLU AVEC LES AUTRES SCHEMAS, PLANS ET PROGRAMMES SUPRA-COMMUNAUX.

L’élaboration du PLU doit prendre en considération les orientations des schémas, plans et programmes ayant une incidence sur l’environnement et qui sont applicables sur la commune de Mer.

Les documents en question sont : - Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne, - Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la nappe de Beauce, - Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE),

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- Le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT), - Le Plan Climat Energie Régional (PCER), - Le Schéma Régional Climat, Air, Energie (SRCAE), - Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA), - Le Plan Régional Santé Environnement (PRSE), - Le Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux (PREDD), - Le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PDPGDND), - Le Schéma Départemental des Carrières (SDC), - Le Schéma Départemental des Espaces Naturels Sensibles (SDENS), - Le Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyages, - Le Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP), - Le Schéma Départemental d’Aménagement Numérique, - La Charte de Développement du Pays Beauce Val de Loire.

C. LE TERRITOIRE

Présentation de la commune

Mer est une commune située dans le département du Loir-et-Cher au sein de la région Centre.

Elle compte 5 949 habitants (INSEE 2008) et s’étend sur 26,47 km2.

Situation géographique

Située entre Blois et Orléans, Mer se situe à l’interface Beauce-Loire et se développe le long de la vallée de la Tronne. La Loire se situe à 2 km au Sud des limites communales, à Courbouzon.

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Source : ADUC, 2008

Historique

Mer, fut le témoin dès la préhistoire, de la présence de l’homme. La découverte d’outillages de pierre de Chantecaille à Suèvres en témoigne.

L’origine du nom de la ville viendrait du latin Mera qui signifie « marais ». En effet la ville était bordée à l’Ouest de marais qui servaient de défenses naturelles. Ces marais furent par la suite assainis et occupées par des cultures.

Au XIVème siècle, la ville fut fortifiée mais ces tours et murailles furent au début du XIXème siècle démolies. Des vestiges sont toutefois encore visibles aujourd’hui (derrière la mairie notamment).

La toponymie et le développement de la commune, trouvent leur origine dans l’histoire.

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Contexte administratif

La commune appartient à diverses entités qui peuvent être administratives mais également territoires de projet :

- Région Centre, - Département du Loir-et-Cher, - Canton de Mer, - Pays Beauce Val de Loire, - Communauté de Communes Beauce Ligérienne.

Occupation des sols

Mer est caractérisée par l’importance des espaces agricoles, la présence d’espaces boisés, la présence d’espaces bâtis et notamment l’importance de sa zone d’activités des « Portes de Chambord ».

Source : ADUC, 2008

Structure et évolution de l’urbanisation

Le développement de la commune de Mer se limite naturellement par la présence du coteau de la Loire, qui est la seule limite paysagère physique. Au pied du coteau, les terrains sont soumis à l’expansion de la Loire lors des épisodes de crues. Ces terres sont aujourd’hui strictement interdites à la construction comme le règlemente le PPRi.

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La partie de la commune située sur le plateau est soumise à des contraintes beaucoup moins importantes. Aucune accroche paysagère n’a permis de cadrer le développement urbain, c’est pourquoi l’urbanisation est aussi diffuse le long de la vallée de la Tronne.

Les axes de circulation ont conduit également à une densification selon un axe Est/Ouest.

Aujourd’hui Mer de compose d’une succession de quartiers aux caractères très variés, sans réelle unité.

Près d’un tiers des surfaces dédiées à l’habitat l’ont été avant 1945. Le plus fort développement de l’habitat s’est réalisé entre 1970 et 1990 et s’est poursuivie ensuite entre 2000 et 2008 avec le développement de la zone d’activités des « Portes de Chambord ».

Trois événements expliquent l’évolution démographique de la commune : - La construction et la mise en service de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux entre 1969 et 1971, - Sur la période1968-1982, on relève une croissance importante de la population liée à l’installation des agents EDF à Mer, - L’arrêt de deux réacteurs en 1990 et 1992 a conduit au départ de nombreux agents EDF habitants sur Mer, - En 2000, la fermeture de l’usine EPEDA.

D. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL ET HUMAIN

Géologie / pédologie

La commune de Mer se situe en frange de l’auréole sédimentaire du bassin parisien, ou les sols sont essentiellement constitués de calcaire de Beauce, mais également de sables et argiles.

Source : BRGM

Climatologie

Mer bénéficie d’un climat de type semi-océanique, caractérisé par des hivers relativement froids et des étés chauds.

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Les précipitations sont irrégulières et les vents dominants proviennent essentiellement du Sud-Ouest.

Topographie

Mer s’étend de la vallée de la Loire au sud, jusqu’au plateau de la Petite Beauce au Nord. La transition entre les deux se réalise par l’intermédiaire d’un coteau sans rupture de pente apparente. L’altitude la plus basse du territoire communal est 75 m NGF, tandis que la plus élevée est à 115 m NGF.

Hydrographie

Le territoire communal est centré sur le bassin de la Tronne, affluent en rive droite de la Loire. La Tronne alimentée essentiellement par des résurgences de la nappe de Beauce coule selon un axe Nord-Sud.

L’analyse des débits mensuels de la Tronne révèle que l’écart entre les débits les moins importants et ceux les plus élevés est assez faible comparé à ceux constatés sur des rivières solognotes.

Concernant la qualité des eaux de la Tronne, le paramètre déclassant est la teneur en nitrate qui est jugée mauvaise comme pour beaucoup de cours d’eau alimentés par la nappe de Beauce. La qualité pesticide est qualifiée de moyenne en 2010.

L’état biologique de la Tronne est jugé bon en 2010, en se basant sur l’analyse de la biodiversité présente au sein du cours d’eau.

Le SDAGE fixe comme objectif pour la Tronne d’atteindre le bon état globale (écologique et chimique) d’ici 2021.

Hydrogéologie

La commune de Mer est concernée par deux nappes essentiellement : la nappe de Beauce et celle de la Craie.

Le SDAGE fixe comme objectif pour la nappe de Beauce d’atteindre le bon état qualitatif et quantitatif en 2027 et en 2015 pour la nappe de la Craie. Cette dernière sert d’ailleurs à l’alimentation en eau potable de la commune.

La commune de Mer est classée en zone vulnérable nitrates en raison de la présence de la nappe de Beauce.

Les zones vulnérables aux nitrates découlent de l’application de la directive « nitrates » qui concerne la prévention et la réduction des nitrates d’origine agricole. Cette directive de 1991 oblige chaque État membre à délimiter des « zones vulnérables » où les eaux sont polluées ou susceptibles de l’être par les nitrates d’origine agricole. Elles sont définies sur la base des résultats de campagnes de surveillance de la teneur en nitrates des eaux douces superficielles et souterraines. Des programmes d’actions réglementaires doivent être appliqués dans les zones vulnérables aux nitrates et un code de bonnes pratiques est mis en œuvre hors zones vulnérables.

Connaissance et protection des milieux naturels

Mer est concernée dans sa partie au Nord de l’autoroute A10 et de la RD25, par le périmètre Natura 2000.

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Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques.

Le réseau Natura 2000 est composé de sites désignés par chacun des Etats membres en application des directives européennes dites « Oiseaux » et « Habitats » de 1979 et 1992 selon des critères spécifiques de rareté et d’intérêt écologique à l’échelon européen. La Directive « Oiseaux » a pour objectif de protéger les milieux nécessaires à la reproduction et à la survie d’espèces d’oiseaux, en désignant des Zones de Protection Spéciale (ZPS). La Directive « Habitats » quant à elle, s’attache plus particulièrement à la protection de milieux et d’espèces végétales ou animales (hormis les oiseaux), en désignant des Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

Le Nord de la commune de Mer est concerné par Natura 2000 et plus particulièrement la ZPS « Petite Beauce » qui héberge des oiseaux caractéristiques de plaine céréalière.

Source : CARMEN, DREAL Centre

En plus de ce zonage Natura 2000, la commune comprend une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) type 1 de première génération qui actuellement n’est pas renouvelée dans le cadre de la mise à jour des ZNIEFF. Il s’agit de la vallée de la Tronne qui, même si actuellement elle ne fait l’objet d’aucun statut, n’est pas pour autant sans intérêt écologique.

Le programme ZNIEFF (Zone Naturel d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) initié par le Ministère de l’Environnement en 1982 a pour objectif de se doter d’un outil de connaissance des milieux naturels. La désignation d’un espace en tant que ZNIEFF ne lui confère cependant aucune protection règlementaire. Bien que l’inventaire ZNIEFF ne constitue pas un document opposable aux tiers, sa prise en compte est une nécessité de toutes les procédures préalables aux projets d’aménagement, et ne pas en tenir compte conduit à des recours contentieux qui font aujourd’hui jurisprudence.

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Dans le cadre du présent PLU, la commune de Mer prévoit environ 185 ha en Espaces Boisés Classés (EBC). Cette superficie est moindre par rapport au précédent PLU en raison d’une mise à jour ainsi que de certaines suppressions afin de permettre le développement de certains projets justifiés.

Les EBC sont des outils de protection mis en œuvre dans le cadre de PLU, permettant d’assurer la conservation, la préservation, voire la création des bois, forêts et parcs, enclos ou non, attenants ou non à des habitations, en empêchant tous les travaux qui pourraient les affecter.

Trame Verte et Bleue (TVB)

Le réseau écologique ou « trame verte et bleue » est composé de l’ensemble des réservoirs de biodiversité qui présentent une biodiversité remarquable et des corridors écologiques composés de l'ensemble des éléments paysagers qui permettent aux espèces végétales et animales de circuler d'un réservoir à un autre.

La trame verte regroupe à la fois les milieux arborées (forêts, haies, etc.) et les milieux ouverts ou semi-ouverts (zones agricoles, prairies, etc.). La trame bleue concerne quant à elle, l'ensemble des milieux aquatiques et humides (cours d’eau, plans d’eau, marais, etc.).

A l’échelle communale, les noyaux de biodiversité sont constitués essentiellement par les boisements du coteau, le bois de la Pierre Couverte, la plaine agricole et la végétation présente au sein de la vallée de la Tronne.

Ces noyaux de biodiversité sont reliés entre eux par des corridors qui sont essentiellement le Val de Loire (axe Est-Ouest), celui reliant le Val de Loire au plateau agricole (en passant par le Bois de la Pierre Couverte) et plus loin à la forêt de Marchenoir (axe Nord-Sud). Ce dernier corridor est rompu par l’A10 qui bloque le passage de la grande faune.

Evaluation écologique faune-flore-milieux naturels

Aucune espèce végétale protégée à l’échelon national n’a été répertoriée sur les zones de la commune de Mer faisant actuellement l’objet de projets d’urbanisation. Trois espèces végétales protégées ont été inventoriées sur d’autres parties du territoire communal (la Céphalanthère à grandes fleurs localisées dans les bois sur sols calcaires et la Scille d’automns, associées aux prés secs sur calcaires et sables calcarifères, la Tulipe sauvage présente sur les talus de la voie ferrée).

Aucun habitat d’intérêt européen n’est présent sur les zones d’urbanisation future envisagées.

Concernant la faune, le territoire de la commune de Mer est favorable à l’accueil d’espèces nicheuses de plaines, rares et menacées. C’est le cas notamment du Busard cendré et du Busard Saint-Martin. C’est pour favoriser le maintien de ces espèces et d’autres comme l’Oedicnème criard ou le Courlis de terre, que la Petite Beauce a été classée en ZPS. Aucune des espèces d’oiseaux justifiant la création de la ZPS n’a été observée nicheuse sur les zones d’urbanisation future envisagées dans le cadre du PLU.

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Paysage

La commune de Mer fait partie du périmètre Val de Loire Patrimoine mondial de l’UNESCO, en raison de la proximité de la Loire au Sud. La commune a donc signé la charte d’engagement associée. L’objectif de l’inscription au Patrimoine mondial n’est pas de figer le Val de Loire dans son état actuel, mais de préserver et conforter le caractère exceptionnel de ce paysage naturel et culturel vivant. L’enjeu paysager apparaît donc comme important.

Mer se situe à l’interface du paysage beauceron au Nord et de celui de la vallée de la Loire au Sud.

Le paysage mérois se compose de 4 grandes entités paysagères (cf schéma ci-après) :

- 1 : plateau beauceron, exclusivement agricole, - 2 : coteau assurant la transition entre 1 et 3, - 3 : vallée de la Tronne et centre-bourg, - 4 : Val de Loire.

Source : ADUC, 2008

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Qualité de l’air

Mer dispose d’une relative bonne qualité de l’air.

L’indice utilisé pour qualifier la qualité de l’air est l’indice ATMO. Ce dernier oscille entre une échelle de 1 (très bon) à 10 (très mauvais).

A l’échelle des dernières années, l’indice ATMO varie entre 3 et 5 à l’échelle de la commune.

Energies renouvelables

La commune de Mer dispose d’un potentiel en énergie renouvelable qu’il est intéressant de valoriser : énergie solaire, géothermie, filière énergie-bois et énergie éolienne notamment.

En parallèle de la valorisation énergétique il faut également rechercher l’efficacité énergétique dans le développement du territoire à travers les formes urbaines et la rationalisation des déplacements par exemple.

Risques technologiques

La commune de Mer est concernée par le risque transport de matières dangereuses (TMD) en raison de la présence de l’A10 ainsi que de la voie ferrée.

La commune est également concernée par la canalisation de gaz (antenne Orléans-Blois et sa déviation) et de pétrole (pipeline Orléans-Tours).

La commune de Mer comprend 10 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) :

Nom de l’établissement Régime SEVESO AFFINE (ex Générale de Logistique) Non Seveso AGRALYS MER Non Seveso AGRALYS DISTRIBUTION SAS Non Seveso (OPTIMAG) AUTO RECUP DOULE Non Seveso DERET LOGISTIQUE Seuil AS PPMPP (ex General de Logistique) Non Seveso SERGENT Non Seveso SIEOM Mer Non Seveso COMMERZ REAL Non Seveso SPEZIALFONDSGESELLSCHAFT

Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

La commune de Mer est incluse dans le rayon des 10 km autour de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. A ce titre il est fait une information auprès des acquéreurs ou locataires sur l’état des risques lors des transactions immobilières à la charge des vendeurs ou bailleurs.

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Risques naturels

La commune de Mer est exposée au risque inondation par la Loire. Un Plan de Prévention du Risque inondation (PPRi) est en vigueur sur ce secteur de la Loire amont.

Source : PPRi Loire

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Le territoire communal est concerné dans une moindre mesure par l’aléa retrait-gonflement des argiles. L’intensité du phénomène sur la commune est qualifiée de faible.

Source : InfoTerre, BRGM

Mer est une commune concernée par la présence de cavités souterraines (2), susceptibles de provoquer des effondrements. Aucun nouveau projet de développement n’est concerné par ces secteurs.

Source : BD Cavités

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Mer est également concernée par le risque sismique à priori très faible.

Source : DREAL Centre

Jusqu’à présent la commune de Mer a fait l’objet de 6 arrêtés de catastrophes naturelles essentiellement en lien avec l’aléa retrait-gonflement des argiles et l’aléa inondation.

Sites et sols pollués

Mer ne comporte pas de sites pollués recensés. 52 implantations d’anciens sites industriels ou activités de services sont présentes sur la commune. L’inscription d’un site dans cette base de données ne préjuge pas d’une éventuelle pollution à cet endroit.

Patrimoine architectural et archéologique

La commune de Mer compte un site inscrit (la Tour de l’église Saint- Hilaire) et quatre sites classés au titre des monuments historiques (église Saint-Hilaire, la Halle, l’ancienne église de Saint-Aignan d’Herbilly et le château de Chantecaille).

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Mer comprend également plusieurs sites archéologiques.

Source : ADUC, 2008

Equipements administratifs et de service

Mer est une commune dotée de différents équipements publics : - 5 équipements scolaires (de la maternelle au collège, public et privé) justifiés par des effectifs relativement stables ces dernières années, - 5 infrastructures petite enfance – enfance – jeunesse (centre de loisirs, maison de la petite enfance, relais assistante maternelle, point information jeunesse, point rencontre jeunesse), - 1 équipement sénior avec la maison de retraite Simon Hême, - De multiples équipements sportifs (terrains de tennis, piscine, complexe sportif, salle de billard, piste de motocross, skate-park, piste de karting, terrains de football, etc.), - Des équipements culturels (bibliothèque, musée, école de musique, école d’arts plastiques, cinémobile, caramalice), - Et également 2 salles communales et divers projets (salle des fêtes, EHPAD, aménagement du parc public de la passerelle, rénovation de l’ancienne gendarmerie, etc.).

Mer est une commune ou le tissu associatif est très développé avec environ 96 associations dans différents domaines.

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Adduction en eau potable

La commune est alimentée en eau potable par l’intermédiaire de 2 forages : le « Clos Boins » (150 à 250 m3/h) et « Beaudisson » (140 m3/h). Ces deux forages s’alimentent dans la nappe de la Craie et bénéficient de périmètres de protection afin de préserver le captage d’éventuelles pollutions.

Source : ARS

La qualité et la quantité sont suffisantes pour satisfaire les besoins futurs de la commune.

Assainissement

La commune possède une station d’épuration, créée en 1991 avec une capacité de traitement de 9 000 équivalents habitants. Cet ouvrage possède une capacité résiduelle de 35%, permettant de subvenir au projet de développement communal.

95% de la commune dispose d’un réseau séparatif (eaux usées / eaux pluviales). La règle générale pour les eaux pluviales est l’infiltration en priorité, puis le cas échéant, le rejet au réseau ou au milieu naturel en respectant la règlementation en vigueur.

Gestion des déchets

La collecte et le traitement des déchets ménagers relève de la compétence du SIEOM du groupement de Mer.

De nombreux points d’apports volontaires sont présents sur la commune et une déchetterie est en place au lieu dit « les Rouselles ».

Les ordures ménagères collectées en porte à porte sont acheminées vers le centre d’incinération de Vernou-en-Sologne.

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Infrastructures de transports et nuisances sonores

La structure viaire de la commune se hiérarchise en différentes catégories : - L’autoroute A10, - Les routes départementales, - Les voies de desserte.

L’A10 qui relie Paris à Bordeaux passe au Nord du bourg selon un axe Nord-Est/Sud-Ouest. Mer bénéficie d’un échangeur autoroutier permettant de ne pas « souffrir » de « l’effet tunnel ». En ce qui concerne les routes départementales, l’ensemble converge vers le centre bourg, qui fait de la commune un véritable nœud routier. En complément de ces grands axes, se développe un petit réseau relativement dense desservant l’ensemble des petits bourges ruraux.

De plus, la voie ferrée, parallèle à l’A10, passe en centre du bourg afin de permettre une desserte local.

Toutes ces infrastructures sont sources de nuisances sonores notamment mais à différents degrés, selon leur fréquentation (cf. carte ci-après). Aux abords des voies les plus bruyantes (A10 et RD essentiellement) des distances inconstructibles pour des bâtiments à usage d’habitation sont prévues.

Source : CG 41, 2008

Concernant l’offre de stationnement, le bourg compte de nombreux parkings, représentant environ 550 places.

Au sujet de l’aspect sécuritaire, Mer est une commune ou se déplacer à pied ou en vélo n’est pas aisé.

Les transports collectifs sont présents à l’échelle communale. En complément de la voie ferrée qui assure des liaisons régulières vers Orléans et Tours notamment, Mer dispose d’un service de cars proposé par le conseil Général.

La commune de Mer prévoit divers projets afin de pallier aux manques identifiés et de satisfaire la demande (plan de circulation et de stationnement, amélioration du traitement des axes majeurs, amélioration de la sécurité, amélioration des cheminements doux et étude de plan de mise en valeur des espaces publics et de la voierie).

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E. GRANDS ENJEUX DU TERRITOIRE ET STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT

Les grands enjeux du territoire communal sont associés à différents constats : - Une population équilibrée mais vieillissante, - Une population active, stable, - La proximité de Blois, Orléans, Tours et Paris via les différents axes de communication structurants à l’échelle de la commune, - Un tissu de commerces et de services adapté au contexte local, - Une zone de flux touristique avec la Château de Chambord et la vallée de la Loire, - Des activités économiques industrielles et logistiques ayant une portée régionale et nationale, - Une activité agricole caractérisée par la baisse du nombre d’exploitations et une augmentation progressive des surfaces de ces dernières sans possibilité d’extension en raison de la forte pression foncière, - Un patrimoine naturel et paysager remarquable (Val de Loire Patrimoine mondial de l’UNESCO, Natura 2000, ZNIEFF), - Un patrimoine culturel, architectural, urbain et industriel qui marque la commune, - Une évolution urbaine rapide du territoire très standardisée et banalisée, - Des espaces et des équipements qui manquent de lisibilité.

C’est dans ce cadre, que la commune de Mer à travers son PLU, souhaite élaborer un projet d’aménagement et de développement durable, orienté selon 5 grands axes :

1 - UN DÉVELOPPEMENT URBAIN MAÎTRISÉ ET COHÉRENT Il s’agit de mettre en œuvre un ensemble de mesures, visant à économiser de l’espace tout en permettant le développement urbain. Il ne s’agit en aucun cas de « boucher les trous » mais de tendre vers une compacité de l’espace urbain. Le développement maîtrisé et cohérent doit également prendre en compte les espaces libres qui constituent des poumons au cœur de la ville (jardins, potagers, etc.), sans les altérer. L’apport progressif d’une nouvelle population est un enjeu important pour Mer.

2 - AMÉNAGER ET AMÉLIORER LES DÉPLACEMENTS AU SEIN DU TERRITOIRE COMMUNAL AINSI QUE L’ACCESSIBILITÉ DU PUBLIC Les déplacements constituent un enjeu particulier à Mer, car ils doivent prendre en compte les dysfonctionnements existants : manque de lisibilité des voies, envahissement de l’espace urbain par la voiture, difficultés de circulation des piétons, un transit important passant dans la commune, ainsi que l’impact d’un trafic croissant qui est généré par l’activité économique.

3 - CONFORTER LA DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE DE LA COMMUNE Le développement économique de la commune est principalement axé sur les activités logistiques, industrielles et artisanales ; de par la proximité de l’A10 et de l’échangeur de Mer. Les parcs d’activités des Portes de Chambord 1 & 2 sont la traduction de la politique de la Communauté de Communes Beauce Ligérienne en matière de

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développement économique. La communauté de communes en partenariat avec la commune souhaite poursuivre ce développement. Il convient également de mener des actions en faveur des commerces en centre-ville.

4 - ASSURER UN APPORT PROGRESSIF DE POPULATION ET D’HABITATIONS La commune de Mer comporte aujourd’hui une population stable et équilibrée. Cependant la population a tendance, ces dernières années, à vieillir. La municipalité souhaite que le profil démographique évolue et atteigne à l’horizon 2020, 7 000 habitants. Il est alors nécessaire de mettre en place des actions qui concilient le besoin de développement et l’intégrité du territoire.

5 - METTRE EN VALEUR ET CONSERVER L’IDENTITÉ DE LA COMMUNE Le territoire communal de Mer possède un patrimoine naturel, architectural et culturel qu’il convient de protéger et valoriser. La diversité de paysage (plateau de la petite Beauce, le Val de Loire et la Vallée de la Tronne) est un atout en termes de cadre de vie, mais également pour le tourisme. Il semble important de mener des actions qui permettent d'affirmer l’identité méroise. Il convient donc de prendre en compte le patrimoine agricole et industriel de la commune. Les milieux naturels doivent également être préservés et renforcés et notamment ceux s’inscrivant dans le cadre de la Trame Verte et Bleue.

Dans ce cadre, différentes secteurs de développement ont été définis afin de répondre au projet de la commune (secteurs à vocation d’habitat, secteurs à vocation économique et secteur à vocation d’équipement).

F. OBJECTIFS DEMOGRAPHIQUES ET ECONOMIQUES

La commune se fixe comme objectif d’accueillir environ 990 habitants à l’horizon 2020. Elle a fait le choix d’une évolution démographique ambitieuse (+1,9% en moyenne par an), afin de redynamiser le profil démographique.

Hypothèse retenue Population en 2008 : 5 949 hab. Objectif 22,8% en 12 ans, soit une évolution annuelle de 1,9% Population totale d’ici 2020 6 940 hab. Gain réel de population + 991 hab. Nombre total de logements à 589 logements réaliser pour atteindre l’objectif démographique Foncier nécessaire pour atteindre 35 ha l’objectif démographique Nombre de logements / hectare 17 logements / ha

En ce qui concerne l’économie, la commune de Mer et la communauté de communes souhaitent poursuivre le développement du secteur des Cent Planches.

La commune souhaite également valoriser son attractivité sur le plan touristique.

En ce qui concerne l’offre de commerces et services, elle est variée et

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complète. La commune souhaite porter une politique en faveur des commerces par l’aménagement des espaces publics avec la création de stationnements à proximité.

G. DIFFERENTES ZONES AU SEIN DU PLU

La zone UA correspond au tissu ancien de la commune. Ce secteur déjà urbanisé est desservi par les réseaux existants ou en cours de réalisation ayant une capacité suffisante pour desservir les UA constructions à implanter. La vocation principale de la zone est l’habitat, toutefois elle est également caractérisée par la mixité de fonctionnement : habitats, commerces, services, équipements, activités artisanales. La zone UB correspond au tissu résidentiel plus récent du bourg, elle vient prolonger le tissu du centre ancien. Cette zone est desservie par les réseaux existants ou en cours de réalisation et ayant UB une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. La zone se caractérise par une densité du bâti moins forte que dans le tissu ancien. D’une manière générale, l’implantation du bâti se fait en retrait sur la parcelle. Cette zone urbaine se trouve au sein du tissu urbain dense. Elle présente les caractéristiques générales de la zone UA et UB. Le « e » indique un Zones équipement présentant un intérêt pour la collectivité. U Ces zones permettront à la collectivité de mettre en œuvre. Ces projets et notamment le projet d’habitat UE et mixité générationnelle. La zone UE est destinée à accueillir des équipements de loisirs, pédagogiques et sportifs ou d’intérêt public (pôle sportif, école, salle des fêtes, etc.). Elle peut accueillir également des équipements destinés à recevoir du public La zone UX est une zone d’activité réservée aux installations à caractère artisanal, petites industries, commerciales et aux activités tertiaires (bureaux, UX services). La zone est située au nord de la voie ferrée elle se situe à proximité des zones bâties à l’ouest de la Vallée de la Tronne et s’étend vers l’ouest jusqu’à la route d’accès à l’A10. La zone Uxz est une zone d’activité réservée aux installations à caractère artisanal, industriels, UXz commerciales et aux activités tertiaires (bureaux, services). La zone Uxz concerne uniquement la ZAC des Portes de Chambord. C’est une zone destinée à la création, à court et moyen terme, de nouveaux quartiers à vocation principalement résidentielle pouvant accueillir des activités de service ou de commerce compatibles Zones avec l’habitat. La zone 1AUh doit être urbanisée 1 AUh AU dans le cadre d’une opération d’aménagement d’ensemble, en respectant les Orientations d’Aménagement et de Programmation du PLU. L’ensemble des réseaux (eau potable, électricité, assainissement) et voies publiques existants en

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périphérie immédiate de la zone ont une capacité de desserte globalement suffisante, sous réserve de la nécessité d’adaptation ou de renforcements de réseaux. La zone 1AUx comprend les parties de la zone naturelle non équipée où l’urbanisation est envisagée à court et moyen termes. Elle est destinée à une urbanisation exclusivement d’activités commerciales et de services, d’activités tertiaires, d’hôtellerie et de restauration. Cette zone est 1 AUx soumise au régime des zones AU en matière d’organisation générale préalable à l’aménagement. Elle ne peut être urbanisée qu’à l’occasion de la réalisation d’opérations d’aménagement ou de constructions compatibles avec un aménagement cohérent de la zone La zone 1AUe correspond au développement d’équipements à caractère d’intérêt général (équipement sportif ou de loisirs, aire d’accueil des gens du voyage, etc.). La zone 1AUe est située à 1 AUe l’entrée de ville ouest Les voiries publiques et les réseaux à proximité ont une capacité suffisante pour desservir des constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone. La zone 2AU à vocation d’habitat constitue une réserve foncière à long terme pouvant être urbanisée. Cette zone est urbanisable à plus long terme après révision ou modification du présent 2 AU document et dans le cadre d’un aménagement cohérent faisant l’objet d’un plan de masse global qui devra envisager le non- enclavement de ce secteur et sa relation aux autres espaces urbanisés. La zone 2AUX à vocation économique constitue une réserve foncière à long terme pouvant être urbanisée. Cette zone est urbanisable à plus long 2 AUx terme après modification du présent document et dans le cadre d’un aménagement cohérent faisant l’objet d’un plan de masse global. Zone protégée afin de maintenir et développer l’activité agricole. Seuls les bâtiments et occupations du sol liés et nécessaires à l’activité agricole y sont autorisés. Cette zone est protégée dans l’intérêt du maintien et du développement des activités agricoles. Seuls les bâtiments et occupations du sol liés et nécessaires à l’activité agricole y sont autorisés, les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt général. Zone A A Elle comprend un secteur : • La zone Ah correspond aux villages anciens qui se trouvent au cœur des espaces agricoles ou les secteurs jouxtant l’espace agricole qui ne pourront avoir aucune évolution hormis des extensions mesurées et changement de destination. Il convient de limiter l’extension pour préserver les terres arables, les paysages et la commodité de l’exploitation agricole. Le secteur Ah peut admettre des changements de destination et l’extension

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mesurée du bâti existant. La zone Nh correspond aux villages anciens et à leurs extensions contemporaines sur des terrains en dents creuses en zone rurale, dont il convient de limiter l’extension pour préserver les terres arables, les paysages et la commodité de l’exploitation agricole. Nh Elle comprend deux secteurs : • le secteur Nh1 peut admettre les constructions nouvelles à vocation d’habitat sur les terrains libres en dents creuses, • le secteur Nhp reconnaît la valeur patrimoniale des sites concernés, il peut admettre des changements de destinations. Cette zone correspond aux secteurs de la commune, équipée ou non, à protéger en raison soit de la Zones N qualité des sites et du paysage et de leur richesse N écologique, soit en raison de leur caractère d’espace naturel. La zone NL est une zone naturelle à protéger, car NL elle correspond au secteur protégé ayant une vocation de sport, de loisirs et de tourisme de nature. Cette zone correspond au secteur de la commune qui comporte un équipement qui de par les caractéristiques et les nuisances potentielles, se situe à l’écart du centre bourg et des zones d’habitat dense. . Le « e » indique un équipement présentant NE un intérêt pour la collectivité. La zone Ne est destinée à accueillir un équipement de type station d’épuration et ces éventuelles extensions. Ce secteur est soumis au risque d’inondation de la Loire et doit par conséquent e référer au zonage règlementaire et au règlement du PPRi Loire.

L’indice i ajouté à certaines zones marque le caractère inondable du secteur. Dans ces zones le pétitionnaire devra se référer au zonage règlementaire et au règlement du PPRi Loire.

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H. ANALYSE DES INCIDENCES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES PRISES

Milieux naturels et biodiversité

Le développement de la commune engendre une consommation inévitable d’espaces naturels accueillant une biodiversité plus ou moins intéressante. Les prospections de terrain révèlent qu’il n’y a pas d’enjeux à ce sujet sur les zones concernées, sauf peut être sur la zone au Nord de l’A10 concernée par le zonage Natura 2000, mais ou la présence d’aucune espèce nicheuse d’intérêt européen n’a été relevée. Cependant des mesures d’accompagnement dans le cadre des projets d’aménagement sur ce secteur peuvent être envisagées (gestion de secteurs en milieux herbacés (jachères ou prairies) favorables au développement des ressources alimentaires pour l’avifaune.

Le PLU dans le cadre de son élaboration a pris plusieurs mesures afin de préserver et mettre en valeur les milieux naturels et la biodiversité :

- Zonage en N (naturel) ou en A (agricole) pour préserver de l’urbanisation les zones à enjeux et notamment la Tronne, - L’urbanisation est projetée au sein du bourg et en périphérie immédiate de ce qui existe déjà, évitant ainsi le mitage du territoire, - Mise à jour des Espaces Boisés Classés (EBC), - Conservation voire création de haies, d’espaces végétaux au sein des aménagements, - Préservation au maximum des plantations existantes, - Clôtures soumises à avis avant implantation (peut permettre de croiser avec les enjeux Trame Verte et Bleue et circulation de la faune). -

Ressource en eau

Le PLU de Mer visant l’accueil de nouvelles populations et d’activités, contribue à exercer une pression sur la qualité et la quantité de la ressource eau et notamment en eau potable, tout comme sur le réseau d’assainissement. Les projets envisagés engendrent également une augmentation de l’imperméabilisation des sols.

Ainsi, dans le cadre du PLU, des mesures ont été envisagées :

- Préservation de la Tronne et ses abords par un zonage N (naturel), tout comme la zone d’expansion de la Loire, - Préservation des périmètres de protection de captage d’eau potable de tout aménagement, - Gestion des eaux pluviales en priorité à la parcelle, - Limitation du débit des rejets d’eaux pluviales à 20l/s dans le milieu naturel et à 75% du débit maximum autorisé par le SDAGE dans le réseau pluvial, - Raccord obligatoire des eaux domestiques au réseau d’assainissement, - Ne s’oppose pas et au contraire encourage la mise en place de dispositifs de recyclage des eaux usées, de récupération des eaux de pluies.

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Sols et sous-sol

Afin de limiter la consommation d’espaces engendrée par le projet de développement communal, le PLU :

- Privilégie l’urbanisation des « dents creuses » ainsi qu’en périphérie immédiate de l’existant - Pour les nouveaux secteurs ouverts à l’urbanisation à vocation d’habitat, précise la densité de logement envisagée (18 à 25 logements par hectare) est précisée tout comme la taille des parcelles (400 à 550 m2), - Précise que les nouvelles constructions doivent s’implanter sur au moins une limite séparative, - Limite le développement des constructions en zone agricole ainsi que celui des hameaux isolés.

A noter tout de même que le PLU ouvre à l’urbanisation légèrement moins de surfaces que ce qui était prévu au POS.

Cadre de vie, paysages, patrimoine naturel et culturel

Les incidences attendus du PLU sur ces thématiques sont tout d’abord l’impact visuel des aménagements urbains, variable en fonction de la sensibilité de chacun. Les projets vont transformer les sites dans lesquels ils s’inscrivent en essayant d’améliorer le cadre de vie, et vont par la même créer un nouveau paysage. La rupture créée par la transformation rapide du paysage sera intégrée progressivement par l’observateur comme nouvel élément référent dans son environnement, et pourra d’autre part être atténuée par la mise en œuvre d’un projet paysager qui harmonisera de manière cohérente ces nouvelles parties de ville avec le milieu paysager connexe.

Différentes mesures quant au cadre de vie, aux paysages ainsi qu’aux patrimoines naturel et culturel s’inscrivent dans le présent PLU :

- Préservation des paysages identitaires locaux via un zonage adapté (zonage en naturel pour la Tronne ou en agricole pour les cultures), - Mise à jour des Espaces Boisés Classés (EBC), - Conservation voire création de haies, d’espaces végétaux au sein des aménagements, - Préservation au maximum des plantations existantes, - Clôtures soumises à avis avant implantation (peut permettre de croiser avec les enjeux Trame Verte et Bleue et circulation de la faune). - Enfouissement des réseaux d’électricité, de télécommunication et de télédistribution, - L’urbanisation est projetée au sein du bourg et en périphérie immédiate de ce qui existe déjà, évitant ainsi le mitage du territoire et les impacts majeurs sur le paysage, - Obligation de réaliser un plan paysage sur les secteurs de projets à vocation d’habitat, - Possibilité de déroger aux règles d’implantation définies par le règlement dans le cadre d’opérations d’ensemble permettant d’assurer une bonne intégration architecturale et paysagère, - Toute nouvelle construction doit s’intégrer paysagèrement. - Des études d’entrée de ville réalisées dans le cadre des dernières révisions simplifiées sont insérées au présent projet.

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Risques naturels et technologiques

Dans l’objectif de na pas augmenter les risques naturels et technologiques présents à l’échelle communale, le PLU de Mer envisage différentes mesures :

- Aménagements envisagés en dehors des secteurs inondables identifiés au PPRi, - La limitation de l’imperméabilisation du sol, la gestion des eaux pluviales au maximum à la parcelle et la conservation d’espaces végétalisés permettent de pallier à l’éventuelle saturation du réseau et au risque d’inondation associé, - Le PLU ne s’oppose pas et au contraire encourage la mise en place de dispositifs de récupération des eaux de pluies, permettant de ne pas contribuer à l’augmentation du débit des eaux en cas de fortes précipitations et donc de ne pas contribuer au risque d’inondation, - Tout projet peut être refusé si les caractéristiques des voies de desserte rendent difficile la circulation ou l’utilisation des engins de lutte contre l’incendie, - Les activités industrielles susceptibles de générer des risques sont regroupées dans des zones dédiées, à l’écart des secteurs urbains, - Aucune nouvelle zone ouverte à l’urbanisation à vocation d’habitat ne se situe à proximité directe de l’A10 qui représente un risque en matière de transport de matières dangereuses.

Déchets

Le PLU de Mer a pour vocation d’augmenter le nombre d’habitant et d’accueillir de nouvelles activités. Ainsi, la production de déchets ménagers devrait augmenter, tout comme le circuit de collecte des ordures ménagères qui couvrira un itinéraire plus long.

Sur cette thématique, le PLU prévoit différentes mesures :

- Interdiction de dépôts sauvages de déchets, - Urbanisation et aménagement prévus au sein du bourg ou en frange urbaine, permettant d’assurer la collecte des ordures ménagères sans trop de difficultés, - Toute nouvelle construction à usage d’équipement, d’activités, toute nouvelle opération d’ensemble doit systématiquement réaliser un local ou un emplacement de tri et de stockage des déchets, - Le PLU ne s’oppose pas et au contraire encourage l’usage des composteurs de déchets organiques.

Nuisances sonores

Les impacts sur le bruit seront liés essentiellement à la potentielle augmentation du trafic routier dans les nouveaux secteurs urbanisés, qu’ils soient à vocation d’habitat ou d’activités.

Le PLU dans ce cadre prévoit différentes mesures :

- Les secteurs d’habitation ne se situent pas à proximité directe des grands axes de circulation, - Le zonage naturel le long de la Tronne et la conservation voire la création d’espaces naturels, permettent de garder des zones de calme, - Conforter la création de voies de circulation douces permettant de

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limiter l’usage de la voiture et les nuisances associées, - Dans les nouveaux secteurs à vocation d’habitat, les voies de circulation pour les véhicules motorisés seront peu larges réduisant ainsi la vitesse praticable, - Des bandes végétales seront conservées voire créées le long des voies de circulation ou à proximité de zones d’activités afin de jouer un rôle d’écran phonique.

Energie, effet de serre et pollutions atmosphériques

L’augmentation du nombre d’habitants et d’activités, induit une augmentation résiduelle de la demande en énergie, de la production de gaz à effet de serre liée essentiellement au chauffage et aux déplacements.

A ce sujet, le PLU prévoit différentes mesures :

- Préservation et création de zones naturelles et d’espaces végétalisés permettant d’assurer la présence de puits de carbone (moins de CO2, meilleure qualité de l’air, etc.), - Les zones de développement à vocation d’habitat situées au sein du bourg ou au niveau des franges urbaines, ainsi que le développement des circulations douces, contribuent à réduire l’usage de la voiture, - L’utilisation de matériaux et techniques innovantes en faveur d’une meilleure performance énergétique et environnementale est possible. Des dérogations quant à l’aspect extérieur des constructions peuvent être autorisées dans ce cadre.

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I. PROPOSITION D’INDICATEURS DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

Conformément à la règlementation en vigueur, le PLU de Mer doit faire l’objet d’un suivi de sa mise en œuvre, au plus tard à l’expiration d’un délai de 6 ans à compter de la délibération portant approbation ou de la dernière délibération portant révision de ce plan.

Le tableau-ci après, présente les indicateurs de suivi proposés dans ce cadre.

Thématiques Indicateurs de suivi -Résultats de l’inventaire des arbres remarquables et suivi

Milieux naturels -Surface de jardins publics, espaces verts créés

et biodiversité -Linéaire de haies existantes et créées

-Suivi des populations d’oiseaux d’intérêt européen (inventaires) -Qualité des eaux de la Tronne (DREAL Centre et Agence de l’Eau Loire-Bretagne). 2010 : bonne qualité physicochimique, bonne qualité biologique, état écologique médiocre. Indicateurs qualitatifs à recouper avec ceux définis dans le cadre du SAGE quand il sera approuvé.

Ressource en -Qualité de l’eau potable distribuée (données de eau l’ARS et rapport annuel du délégataire). 2011 : eau de bonne qualité, conforme aux critères de potabilité.

-Consommation d’eau potable (rapport annuel du délégataire, SIAEP). 2011 : 381 438 m3.

-Nombre d’abonnés raccordés au réseau d’assainissement collectif (Syndicat Val d’Eau). 2011 : 2 570 Abonnés. -Nombre d’habitant (à comparer avec la consommation foncière) (INSEE, données de la commune). 2009 : 6 194 habitants.

-Consommation foncière (à comparer avec le nombre d’habitant) (commune, DDT). 2011 : 21 000 m2 ont été urbanisés.

-Densité de population (INSEE). 2011 : 234 habitants / km2.

Sols et sous- -SAU (Chambre d’agriculture). 2000 : 2 224 ha. sols -Surface foncière acquise par la commune (données de la commune). 2011 : 74 781 m2 acquis par la commune dont 66 192 m2 cédés majoritairement à la Communauté de communes).

-Surface moyenne par parcelle au sein des zones AU (données de la commune). 2011 : 800 m2.

-Surface des terrains effectivement occupés par des activités économiques au sein des zones destinées à cette vocation. 2011 (d’après le POS) : 1 409 927 m2. Cadre de vie, -Surface de jardins publics, espaces verts créés, etc.

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Thématiques Indicateurs de suivi paysages, (données de la commune). 2011 : surface totale patrimoines d’environ 25 ha. naturel et -Nombre d’opération faisant ou ayant fait l’objet d’une culturel AEU (données de la commune). Aucune opération sur la commune.

-Nombre de permis de construire accordés pour des constructions HQE (données de la commune). Aucune opération sur la commune.

-Nombre d’aménagement ayant fait l’objet d’un plan paysage (données de la commune). A suivre dès la première année après approbation du PLU.

-Longueur des itinéraires dédiés aux déplacements doux (données de la commune). Actuellement aucun linéaire de circulation douce. -Nombre d’Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (hors exploitations agricoles) (Ministère de l’Environnement). 2011 : 10 ICPE dont 1 SEVESO.

-Nombre de nouvelles constructions ayant fait l’objet de dégâts liés au retrait-gonflement des argiles (déclaration de sinistre auprès des assurances). Risques 2003 : 1 2004 : 0 2005 : 5 2006 : 2 2007 : 1 2008 : 0 2009 : 4 2010 : 3 2011 : 0 -Quantité de déchets produits par habitant (SIEOM). 2011 à l’échelle du syndicat : 242 kg/hab.

Déchets -Nombre de points d’apports volontaires sur la commune (SIEOM, données de la commune). 2011 : 21 bornes pour le verre et 13 bornes pour le papier. -Comptage routier (CG41). En 2008, l’A10 comptait Nuisances 35 825 véhicules/jour, la RD 2152 et la RD 112, sonores 6 500 véhicules/jour. -Nombre d’opérations faisant/ayant fait l’objet d’une Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU) (données de la commune). Aucune opération sur la commune. Energie, effet -Nombre de permis de construire accordés à des de serre et constructions utilisant une source d’ENR, et/ou pollutions ciblant la HQE (données de la commune). Aucune atmosphériques opération sur la commune.

-Longueur des itinéraires dédiés aux déplacements doux (données de la commune). Actuellement aucun linéaire de circulation douce.

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