DOSSIER DE PRESSE

NOUVELLE PRODUCTION DU 25 AU 29 AVRIL 2018 AU RADIANT-BELLEVUE A PARTIR DE 16 ANS HISTOIRE D U SOLDAT

IGOR STRAVINSKY ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LYON MISE EN SCÈNE ALEX OLLÉ / DANS LE CADRE DU LA FURA DELS BAUS CENTENAIRE DE LA PAIX

© Corentin Fohlen

HISTOIRE DU SOLDAT Lue, jouée et dansée en deux parties, HISTOIRE DU SOLDAT 1918. Livret de Charles Ferdinand-Ramuz. En français. Les contraintes de la guerre Durée : 1h10 environ Conçue à la manière d’un petit théâtre ambulant pouvant être présenté partout, Tarifs de 17 à 34€ cette œuvre lue, jouée et dansée en deux parties, marque une étape dans la carrière d’. Exilé en Suisse en 1917 pour cause de Révolution À partir de 16 ans russe, le compositeur se trouve dans une situation financière précaire. La Nouvelle production grande période des orchestres flamboyants est révolue, il doit imaginer une œuvre plus modeste, recentrée sur l’essentiel. Avec l’aide de Charles-Ferdinand En coproduction Ramuz, chargé d’écrire le livret, Stravinsky compose L’Histoire du Soldat, avec l’Opéra de Lausanne et l’Opéra inspirée du conte russe Le soldat déserteur et le diable. de Montpellier En coréalisation avec le Radiant-Bellevue Une histoire faustienne Tandis qu’il rentre au pays en jouant du violon, un pauvre Soldat rencontre Dans le cadre le Diable. Ce dernier lui propose d’échanger son instrument contre un livre du Centenaire de la Paix magique pouvant faire sa fortune. En acceptant ce marché, le jeune naïf vend son âme au Diable. Arrivé dans son village, il réalise que trois ans se sont écoulés, sa fiancée s’est mariée et sa mère ne le reconnait pas. L’argent amassé Mise en scène : Alex Ollé / ne faisant pas son bonheur, le Soldat décide de récupérer son violon coûte que La Fura dels Baus Collaboration à la mise en scène : coûte et finit par le voler au Diable. Il obtient la main de la fille du roi et réussit Ramon Simo, à s’échapper. Mais sa désobéissance le condamne à descendre aux enfers. Valentina Carrasco, Sandra Pocceschi Une partition exigeante Décors et costumes : Lluc Castells Vidéo : Emmanuel Carlier Écrite pour un récitant interprétant trois personnages (le Soldat, le Diable Lumières : Elena Gui et la princesse), l’œuvre est resserrée autour de sept musiciens. Stravinsky a et Urs Shönebaum souhaité que chaque instrument ait un rôle de soliste et qu’il soit représentatif, Son : Josep Sanou dans l’aigu comme le grave, des principales familles instrumentales : violon Dramaturgie : Valentina Carrasco, Ramon Simo, et contrebasse, clarinette et basson, cornet a piston et trombone, ainsi que de Àlex Ollé, Júlia Canosa nombreuses percussions. Si le violon, motif central du conte, symbolise l’âme Assistant à la mise en scène : du Soldat, la batterie représente celle du Diable. Sandra Pocceschi Tango, ragtime et même jazz traversent certains des courts tableaux de l’oeuvre. Narrateur/Soldat/Diable : Sébastien Dutrieux En mêlant musique, théâtre et danse, L’Histoire du Soldat participe à la naissance du théâtre musical au XXe siècle. Orchestre de l’Opéra de Lyon Faire voyager l’imaginaire Connu pour ses partis pris esthétiques forts et son usage virtuose de la vidéo, Avril 2018 Alex Ollé du collectif catalan La Fura dels Baus (, Le Vaisseau fantôme, Mercredi 25 20h Tristan et Isolde, Erwartung… ), s’empare de l’œuvre pour la magnifier. Sa mise Jeudi 26 20h en scène, au service de la musique et du livret, va faire résonner la dimension Vendredi 27 20h Samedi 28 20h initiatique du conte. Dimanche 29 16h Stravinsky souhaitait que tous les interprètes se côtoient sur la scène, Alex Ollé concevra un écrin à leur mesure et le peuplera d’images riches en émotion.

Rendez-vous autour du spectacle :

Psychanalyse des œuvres Conférence en partenariat avec l’UTA de l’Université Lyon 2 Lundi 23 avril à 18h Amphi de l’Opéra de Lyon Gratuit NOTE D’INTENTION PAR ALLEX OLLÉ, METTEUR EN SCÈNE Le diable m’a souvent accompagné le long de ma carrière. Au théâtre avec Fausto 3.0 ; au cinéma avec Faust 5.0 ; à l’opéra avec La Damnation de Faust de Berlioz et le Faust de Gounod. Et avec, la même année, Histoire du soldat et Mefistofele de Boito. Quand on travaille plusieurs fois sur un même sujet on reconnait, dans l’ensemble de la littérature et des légendes, son patron et ses ficelles dramaturgiques. Quand, dans une histoire, apparait le diable tel un personnage méphistophélique, le diable de la raison, tous les arguments se ressemblent. Le conflit aboutit inévitablement à un contrat que la victime, cupide, n’aurait pas dû signer. Mais la bonne connaissance d’un personnage, qu’il soit saint ou diable, est souvent trompeuse. En tant que créateur, je dois toujours faire en sorte que chaque mise en scène, qu’elle soit nouvelle ou ancienne, me surprenne ; dans un premier temps en tant que spectateur puis, dans un second temps, en tant qu’artiste et metteur en scène. Cet imaginaire que je partage avec le public, tel un spectateur, permet d’établir un lien, une lecture du texte qui est à la fois personnelle et partagée. Avec Histoire du soldat et son diable, j’ai préféré laisser en arrière-plan les traits distinctifs du diable connus de tous, pour revisiter à nouveau la polémique du contrat Faustien. Je me dois, depuis le temps que je suis les traces de ce personnage si convaincant, de faire une recherche poussée, critique, profonde et exigeante. BIOGRAPHIE

ÀLEX OLLÉ MISE EN SCÈNE

Né en 1960, Àlex Ollé est un des six directeurs artistiques de la Fura dels Baus, fondée en 1979. Avec Carlus Padrissa, il a conçu, développé et mis en scène Mediterrani, mar olímpic, point culminant de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Barcelone en 1992. Depuis, il a collaboré à différents projets dans le domaine du théâtre, de l’opéra et du cinéma. Au théâtre, il a mené deux projets avec Carlus Padrissa : Faust 3.0, d’après l’œuvre de Goethe en 1998 ; XXX d’après La Philosophie dans le boudoir de Sade en 2004. Plus récemment, en collaboration avec Javier Daulte, il met en scène La Métamorphose d’après Kafka ; et, en collaboration avec David Plana, Boris Godounov, inspiré à la fois par la pièce de Pouchkine et par la prise d’otages et l’assaut du Théâtre Doubrovka de Moscou en 2002. Avec Miquel Gorriz, il a mis en scène Premier Amour d’après la nouvelle de Beckett au Festival Grec de Barcelone. Àlex Ollé a fait une incursion dans le cinéma : Fausto 5.0 coréalisé avec Carlus Padrissa et Isidro Ortiz. Le film a été couronné du Méliès d’Or du meilleur film de fiction européen. Dans le domaine de l’opéra, ses premiers spectacles furent L’Atlantide de et Le Martyre de Saint Sébastien de Debussy, tous deux en collaboration avec Carlus Padrissa. Puis : La Damnation de Faust de Berlioz (Festival de Salzbourg 1999) ; DQ, Don Quijote en sur une musique de Turina ( de Barcelone) ; La Flûte enchantée (Ruhrtriennale, Opéra de Paris, de Madrid) ; Le Château de Barbe-Bleue de Bartók et Journal d’un disparu de Janácek (Opéra de Paris, Liceu de Barcelone) ; Le Grand Macabre de Ligeti (en collaboration avec Valentina Carrasco à la Monnaie de Bruxelles, au Liceu de Barcelone, à l’English National Opera, à l’Opéra de Rome, au festival d’Adélaïde). Avec Carlus Padrissa, il met en scène Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Weill et Bertolt Brecht au Teatro Real de Madrid. Il a également assuré la codirection du spectacle Window of the City dans le cadre de l’Exposition universelle de Shanghai en 2010 et de Istambul, Istambul en 2012, dans le cadre du 40e anniversaire de la Fondation Istanbul pour la Culture et les Arts (IKSV). En 2011, il met en scène Quartett, création mondiale de à de Milan, Tristan et Isolde et Le Vaisseau fantôme de Wagner à l’Opéra de Lyon et Œdipe de George Enesco, en collaboration avec Valentina Carrasco, une coproduction du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles et de l’Opéra de Paris. En 2012-2013, il met en scène Un bal masqué (Verdi) à l’Opéra de Syndney et Le Prisonnier (Dallapiccola)/ Erwartung (Schoenberg) à l’Opéra de Lyon, dans le cadre du Festival Justice/ Injustice. Récemment, il a mis en scène (Verdi) pour le Festival du centenaire des Arènes de Vérone avec Carlus Padrissa, Faust (Gounod) au Nederlandse Opera d’Amsterdam et Madame Butterfly (Puccini) en plein air, dans la baie de Sydney, avec l’Opéra d’Australie. Alex Ollé a mis en scène (Bellini) en ouverture de saison 2016-17 à Covent Garden (Londres), ainsi que La Bohème (Puccini) à Rome et à Turin. En 2017, il a signé une nouvelle production d’Alceste (Gluck) à l’Opéra de Lyon, Jeanne au bûcher (Honegger) et La Damoiselle élue (Debussy) à Francfort et à Madrid.

Directeur général : Serge Dorny Communication médias : Pierre Collet Tél. +33 (0)1 40 26 35 26 / +33 (0)6 80 84 87 71 [email protected] Contact : Sophie Jarjat - Service de presse Tél. +33 (0)4 72 00 45 82 / +33 (0)6 70 66 98 15 [email protected]