PLAN LOCAL D'URBANISME

COMMUNE DE PLENEUF VAL ANDRE Département des Côtes d’Armor

Rapport de présentation

Arrêté le : 23 mars 2016 Approuvé le : 15 décembre 2016 Modifié le : 12 Juillet 2018 (modification n°1) Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 5 1. LE CONTEXTE ...... 6 2. SITUATION ADMINISTRATIVE ...... 9 3. SITUATION GEOGRAPHIQUE GENERALE ...... 10 4. QUELQUES DONNEES HISTORIQUES ...... 10

1. DIAGNOSTIC DÉMOGRAPHIQUE ET SOCIO-ÉCONOMIQUE ...... 12 1.1. LA POPULATION ...... 13 1.1.1. Une reprise démographique depuis 1990 ...... 13 1.1.2. Une population vieillissante ...... 15 1.1.3. Une population aux revenus élevés ...... 18 1.2. L’ECONOMIE ...... 19 1.2.1. Une part d’actifs en augmentation ...... 19 1.2.2. Des actifs travaillant de plus en plus hors de la commune ...... 20 1.2.3. Un secteur de l’emploi où prédomine le tertiaire ...... 21 1.2.4. Un secteur agricole encore présent ...... 23 1.2.5. L’importance des commerces et des services de proximité ...... 26 1.2.6. Les activités liées à la mer ...... 28 1.2.7. Le tourisme, activité prépondérante sur Pléneuf-Val-André ...... 28 1. 3. L'HABITAT ...... 30 1.3.1. Un nombre de ménages en augmentation ...... 31 1.3.2- Un parc de logements en augmentation ...... 33 1.3.3. Le marché immobilier ...... 37 1.3.4. La politique de l’habitat ...... 37 1.3.5. Caractéristique et répartition de l’habitat ...... 38 1. 4. LES EQUIPEMENTS ET LES INFRASTRUCTURES ...... 45 1.4.1. Les équipements ...... 45 1.4.2. Les infrastructures de transport et les déplacements ...... 47

2. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 54 2.1. LES CARACTERISTIQUES DE LA GEOGRAPHIE LOCALE ...... 55 2.1.1. Le climat ...... 55 2.1.2. La géologie ...... 58 2.1.3. Le relief et la topographie ...... 60 2.1.4. Le réseau hydrographique ...... 61 2.1.5. La qualité de l’eau ...... 64 2.2. LES MILIEUX NATURELS ...... 74 2.2.1. Les zones de protection existantes ...... 74 2.2.2. Les zones humides ...... 86

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2.2.3. Les boisements ...... 90 2.2.4. Le bocage ...... 93 2.2.5. La biodiversité ...... 95 2.2.6. Les continuités écologiques ...... 101 2.2.7. Les sensibilités environnementales ...... 108 2.3. L’ENERGIE ...... 109 2.3.1. Le Pacte Electrique Breton ...... 109 2.3.2. Le Plan Climat Energie Territorial ...... 109 2.3.3. Production d’énergie renouvelable à l’échelle communale ...... 111 2.4. LA QUALITE DE L’AIR ...... 115 2.4.1. Le Schéma Régional Climat-Air-Energie ...... 115 2.4.2. Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA) ...... 115 2.4.3. Le Plan Particules ...... 116 2.4.4. La situation locale ...... 116 2.5. RISQUES ET NUISANCES ...... 118 2.5.1. Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs ...... 118 2.5.2. Les risques naturels ...... 118 2.5.3. Les risques industriels ...... 122 2.6. LES DECHETS ...... 126

3. BILAN DU PLU ET ANALYSE DE LA CONSOMMATION D’ESPACES ...... 128 3.1. L’URBANISATION DE PLENEUF-VAL-ANDRE ...... 129 3.2. LES ESPACES CONSOMMES PAR L’URBANISATION ...... 129 3.3. LES AXES DE LA VOLONTE COMMUNALE EN MATIERE D’EXTENSIONS URBAINES ...... 130 3.4. LES ENJEUX POUR DEMAIN ...... 131

4. LE PROJET D’AMENAGEMENT ET LA JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS DU PLU 135 4.1. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES ...... 136 4.1.1. Définition des grandes orientations du P.A.D.D...... 136 4.1.2. Les perspectives d’évolution retenues en matière de population et de logements ...... 141 4.2 LA JUSTIFICATION DU ZONAGE, DU REGLEMENT ET DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ...... 143 4.2.1. Les zones naturelles et forestières ...... 143 4.2.2. Les zones agricoles ...... 150 4.2.3. L’evolution du bâti en zone naturelle et agricole ...... 153 4.2.4. Les zones urbaines ...... 156 4.2.5. Les zones à urbaniser ...... 166 4.3. LES AUTRES DISPOSITIONS DU PLU ...... 175 4.3.1. Les emplacements réservés aux voies et aux ouvrages publics, aux installations d’intérêt général et aux espaces verts ...... 175 4.3.2. La diversité commerciale ...... 177 4.3.3. Les reculs sur voies ...... 179

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4.3.4. Les sites archéologiques ...... 180 4.3.5. Les espaces boisés classés ...... 185 4.3.6. La préservation du patrimoine bâti (article L.151-19 du code de l’urbanisme) ...... 186 4.3.7. Les éléments à préserver au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme ...... 187 4.3.8. Les éspaces et les secteurs constituant la Trame Verte et Bleue ...... 188 4.3.9. La prise en compte du risque de submersion marine ...... 188

5. SURFACES DES ZONES ...... 190

6. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX ET AVEC LA LOI LITTORAL ...... 195 6.1. LA COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX ...... 196 6.1.1. La compatibilité avec le SCOT du Pays de Saint-Brieuc ...... 196 6.1.2. La compatibilité avec le SDAGE Loire Bretagne et le SAGE ...... 202 6.1.3. La compatibilité avec le plan énergie-climat territorial ...... 203 6.2. LA COMPATIBILITE AVEC LA LOI LITTORAL ...... 204 6.2.1. La capacité d’accueil ...... 204 6.2.2. Les coupures d’urbanisation ...... 205 6.2.3. Agglomération, Village et Hameaux ...... 206 6.2.4. Les espaces proches du rivage ...... 214 6.2.5. La bande des 100 mètres ...... 231 6.2.6. Les terrains de camping ou de stationnement de caravanes ...... 232 6.2.7. Les espaces remarquables ...... 235 6.2.8. Les espaces boisés classés ...... 238 6.2.9. La création de nouvelles routes ...... 241

7. ANALYSE DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT ET EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 243 7.1. CARACTERISTIQUES DES ZONES SUSCEPTIBLES D’ETRE TOUCHEES DE MANIERE NOTABLE PAR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN ...... 244 7.1.1. Zones à urbaniser inscrites dans le tissu urbain ...... 245 7.1.2. Zones à urbaniser en extension du tissu urbain ...... 255 7.1.3. Les terrains de plus de 4000 m² au sein de l’enveloppe urbaine – zone UCd ...... 262 7.2. ANALYSE LES INCIDENCES NOTABLES PREVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN SUR L'ENVIRONNEMENT ET MESURES ENVISAGEES POUR EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DE LA MISE EN OEUVRE DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 263 7.2.1. La modération de la consommation d’espace et la lutte contre l’étalement urbain ...... 263 7.2.2. Les incidences du PLU sur les ressources naturelles ...... 266 7.2.3. Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur les espaces définis comme sensibles dans l’état des lieux ...... 278

8. DEFINITION DES CRITERES, INDICATEURS ET MODALITES RETENUS POUR L'ANALYSE DES RESULTATS DE L'APPLICATION DU PLAN ...... 279 8.1. LES INDICATEURS DE SUIVI DES EFFETS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 280

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8.2. LES INDICATEURS DE LA SATISFACTION DES BESOINS EN LOGEMENT ...... 282

9. DESCRIPTION DE LA MANIERE DONT L'EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 284

A ETE EFFECTUEE ...... 284 9.1. MANIERE DONT L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE A ETE EFFECTUEE ...... 285 9.2. PRISE EN COMPTE DES OBJECTIFS DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET PLACE DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 285 9.3. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 286 9.4. ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PREVISIBLES ...... 286 9.5. MESURES ADOPTEES POUR EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DE LA MISE EN œuvre DU PLAN ...... 286 9.6. LES INDICATEURS DE SUIVI DE LA MISE EN œuvre DU PLAN ...... 286

10. RESUME NON TECHNIQUE ...... 287 10.1. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 288 10.2. ANALYSE DES INCIDENCES ET MESURES PRISES EN CONSEQUENCE ...... 291 10.3. CARACTERITIQUES ET ENJEUX DES ZONES A URBANISER...... 293

ANNEXES ...... 294

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INTRODUCTION

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1. LE CONTEXTE

Par délibération en date du 2 mars 2009, le conseil municipal de Pléneuf-Val-André a prescrit la révision du PLU approuvé le 27 mai 2004, afin de bâtir d’une part un projet de territoire dynamique, solidaire et durable et d’autre part de prendre en considération un certain nombre de dispositions règlementaires.

Divers éléments ont conduit la municipalité à prendre cette décision. En effet, le P.L.U ne répond plus aux exigences de l’aménagement spatial de la commune. Il est désormais nécessaire d’envisager une redéfinition de l’affectation des sols et une réorganisation générale de l’espace communal en conformité avec les dispositions de la loi. Le PLU a notamment été mis en compatibilité avec les dispositions des diverses lois en vigueur depuis l’approbation du PLU en 2004 (Lois ENL, ALUR, LAAF, Macron, etc...), et tient compte des orientations du SCoT du Pays de Saint-Brieuc, approuvé le 27 février 2015.

Les objectifs fixés dans la délibération du 2 mars 2009 sont les suivants :

1. Mettre en compatibilité le PLU avec le SCoT du Pays de Saint-Brieuc ; 2. Structurer le développement urbain en intégrant les objectifs de mixité des fonctions urbaines et de mixité sociale du logement et la préservation du cadre de vie ; 3. Préserver l’identité balnéaire du front de mer et le caractère authentique du secteur de Dahouët ; 4. Préserver les espaces naturels et agricoles, trames vertes, mise en valeur du patrimoine ; 5. Renforcer le potentiel économique de la commune.

Une politique définissant l’affectation des espaces est mise en place pour pouvoir mettre en œuvre ces objectifs. C’est une réflexion globale portant sur l’ensemble du territoire communal qui permettra de prendre en compte ces préoccupations dans le cadre de la révision du PLU.

Rappel de l’article L101-2 du code de l’urbanisme :

« Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : 1° L'équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; e) Les besoins en matière de mobilité ;

2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;

3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des

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performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;

4° La sécurité et la salubrité publiques ;

5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ;

6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous- sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ;

7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. »

Dans le cadre de cette révision de PLU, les dernières évolutions législatives ont été intégrées, notamment les dispositions relatives aux lois d’Engagement National pour l’Environnement, dites lois Grenelle, les dispositions de la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové, dite loi ALUR, de la loi d’avenir pour l’Alimentation, l’Agriculture et la Forêt, dite loi LAAF et de la loi Macron pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances.

NB : Les dispositions des articles R. 123-1 à R. 123-14 du code de l'urbanisme dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2015 restent applicables au présent P.L.U. de PLENEUF VAL ANDRE, car sa révision a été engagée avant le 1er janvier 2016.

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2. SITUATION ADMINISTRATIVE

La commune de Pléneuf-Val-André fait partie :

■ de l'arrondissement de Saint-Brieuc ;

■ du canton de Pléneuf-Val-André qui est composé des quinze communes suivantes : , , Fréhel, Hénanbihen, Matignon, Planguenoual, Pléboulle, Pléneuf-Val-André, Plévenon, Plurien, Ruca, Saint-Alban, Saint-Cast- le-Guildo, Saint Denoual, Saint Pôtan ;

■ de la Communauté de Communes Côte de Penthièvre créée le 15 décembre 1999, et regroupant les 6 communes suivantes : Erquy, La Bouillie, Planguenoual, Pléneuf-Val-André, Plurien, Saint-Alban. Elle s’étend sur 13 941 hectares et compte 14 369 habitants ;

Source : Armorstat

■ du périmètre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de du Pays de Saint-Brieuc approuvé le 27 février 2015 ;

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■ du Pays de Saint-Brieuc qui compte 202 611 habitants en 2008 dont 58 % sur l’agglomération de Saint-Brieuc, 13 % sur Lamballe Communauté et 29 % sur les 5 autres communautés de communes. Il couvre 116 536 hectares soit 173 habitants au km².

D’après l’enquête de recensement annuel de la population menée en 2012, la population résidente permanente officielle de Pléneuf-Val-André est de 4 063 habitants (contre 3 965 habitants au recensement INSEE de 2006).

3. SITUATION GEOGRAPHIQUE GENERALE

Située à 26 Km au Nord-Est de Saint-Brieuc et à 15 Km au Nord de Lamballe, la commune de Pléneuf-Val-André a une superficie de 17,07 Km². Elle est limitée au Nord et à l’Est par la commune d’Erquy, à l’Est par la commune de Saint- Alban et sur une petite limite Sud-Ouest par la commune de Planguenoual. Sa façade Ouest est bordée par la Manche.

La commune compte environ 12,5 Km de linéaire côtier, qui font de Pléneuf-Val-André une commune littorale et balnéaire. Elle comprend, trois pôles urbains : Pléneuf (le bourg), le Val-André (la station balnéaire) et Dahouët (le port). La diversité des paysages, la qualité paysagère et la renommée de plusieurs de ses sites (notamment la plage du Val- André ou l’ilot du Verdelet), concourent à l’attrait touristique de la commune.

Le territoire communal est configuré en escalier, ce qui offre des vues nombreuses et des lignes de crêtes dessinant l’horizon. L’important plateau agricole domine le paysage côtier alors que trois vallons et une vallée participent à la richesse écologique du territoire.

4. QUELQUES DONNEES HISTORIQUES

Le bourg de PLÉNEUF s’organise vers le 8ème siècle : chassés de leur pays par les Angles et les Saxons, les Celtes de Grande-Bretagne traversent la Manche et débarquent sur la côte. Ils implantent leurs habitations à proximité du littoral (Vieux-Val, source de Lesquen et Ville Cado), et exploitent le sol pour leur subsistance. Les Celtes baptisent leur communauté du nom de "Plou Nevez" (peuple nouveau) qui se francisera par la suite en PLÉNEUF.

La motte castrale de Mendel est le chef-lieu primitif de la Seigneurie du Guémadeuc-PLÉNEUF.

En 1880, Charles Cotard, séduit par "l’immense plage de sable blond et fin" est à l’origine de la création de la station balnéaire du VAL-ANDRE décidant ainsi de l’avenir de ce coin de côte. Sur des terrains acquis auprès de la commune, il trace les plans d’une localité et fait construire les premières villas le long de la plage.

Dès 1884 sont construits les premiers quais destinés à arrêter l’assaut des vagues. En 1900, un bon nombre de villas ont déjà été construites, et préfigurent la physionomie actuelle du bâti. Elles sont aujourd’hui insérées dans un tissu urbain dense qui s’est élargi bien au-delà du bord immédiat de la plage.

Par décret du 5 janvier 1965, la commune de PLÉNEUF prend le nom de PLÉNEUF-VAL-ANDRÉ.

Niché au fond d’une échancrure de la côte, le port du Dahouët offre un abri naturel unique qui a accueilli au fil des siècles des activités portuaires diverses. C’est entre le 16ème et le 20ème siècle que le port connaît sa période de plus grande activité : c’est l’époque de "la Grande Pêche", vers Terre-Neuve jusqu’au milieu de 19ème, puis vers l’Islande, qui va assurer la renommée de Dahouët pendant de longues années. Cette activité va justifier la création des Salines de Mercœur au fond du port vers 1530. 10 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Parallèlement à cette activité de pêche, Dahouët assure également une fonction commerciale en exportant les produits agricoles régionaux (céréales, pommes de terre…) et en important du sel, des engrais ainsi que des matériaux de construction. La seconde guerre mondiale portera un coup fatal à ces trafics, mettant le port en léthargie pour quelques années.

Après un bref regain d’activité commerciale dans les années 60 et 70, Dahouët s’oriente vers de nouvelles perspectives : la découverte en 1963 d’un important gisement de coquilles Saint-Jacques en Baie de Saint-Brieuc va relancer la pêche côtière (campagne de coquilles de novembre à mars, puis chalutage dans les eaux côtières).

C’est le développement de la navigation de plaisance depuis les années 60 qui dessine finalement le visage actuel du port. Le fond de la Baie fut curé dans un premier temps de milliers de tonnes de vase et de déchets pour permettre un échouage sans risques. Comblées à cette occasion, les salines de Mercœur ont été recreusées en 1989 : un bassin à flot de 329 places offre désormais ses pontons aux plaisanciers, ce qui porte le nombre total des emplacements à 499 (170 places sont disponibles à l’échouage).

De cette histoire, PLÉNEUF-VAL-ANDRÉ garde un riche patrimoine historique et bâti. On compte d’anciens vestiges oratoires ou manoirs, l’essentiel du bâti de qualité architecturale se concentre entre le 19ème et la première moitié du 20ème siècle par la présence de nombreuses villas en front de mer. Les bouleversements du 19ème siècle, renforcés à PLÉNEUF-VAL-ANDRÉ par le développement de la station balnéaire, ont eu raison des constructions les plus anciennes, dont les spécificités d’origine ont souvent été effacées.

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1. DIAGNOSTIC DÉMOGRAPHIQUE ET SOCIO- ÉCONOMIQUE

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1.1. LA POPULATION

1.1.1. UNE REPRISE DEMOGRAPHIQUE DEPUIS 1990

Evolution démographique de Pléneuf-Val-André et de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre de 1968 à 2012

4100 14 432 16000 4063 13 496 4000 14000 12 472 12 105 12 348 3957 11 577 3900 11 100 12000

3800 10000

3700 3683 8000 3651 3654

3591 3600 3600 6000

3500 4000

3400 2000

3300 0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012

Pléneuf-Val-André CC Côte de Penthièvre

Source : INSEE

En 2012, Pléneuf-Val-André comptait 4 063 habitants sur un territoire de 1 707 hectares, soit une densité de 238 habitants au km². Globalement entre 1968 et 2012, la population a augmenté de 11,3 % sur la commune. Cette croissance est relativement modérée puisque la population de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre a augmenté de 30 % sur cette même période.

Alors que l’augmentation de la population est continue au cours des 40 dernières années sur la communauté de communes, Pléneuf-Val-André connait une baisse de sa population dans les années 1980. Toutefois, la période de croissance des années 1982-1999 est relativement lente sur les deux territoires d’étude. Ce n’est que depuis les années 2000 que la croissance démographique est devenue plus rapide. En effet, entre 1999 et 2012, le taux d’évolution annuel a été important, + 0,7% sur la commune, et + 1,2 % à l’échelle de la communauté de communes.

Évolution récente de la population (entre 1999 et 2012) 1999-2012 Pléneuf-Val-André + 10,4%

CC Côte de Penthièvre + 15,8% Côtes d’Armor + 9,8%

Source : INSEE

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Ainsi il apparaît que la croissance démographique est légèrement plus importante sur le territoire de la communauté de communes que sur la commune de Pléneuf-Val-André et que l’évolution départementale.

Source : Armorstat

Le taux d’évolution annuel moyen, et l’évolution démographique induite, sont la résultante de deux éléments : - le solde naturel, qui représente la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès, - le solde migratoire, représentant lui la différence entre le nombre d'arrivées et le nombre de départs.

Variation annuelle moyenne de la population de Pléneuf-Val-André due aux soldes naturel et migratoire

2 solde naturel solde migratoire 1,7 1,5 1,5 1,1 1 0,8 0,5 0,5 0,4

0 1968-75 1975-82 1982-90 1990-99 1999-2007 2007-2012 -0,5 -0,5 -0,7 -1 -0,8 -0,8 -0,9 -1 -1,5

Source : INSEE

La croissance démographique de Pléneuf-Val-André repose essentiellement sur l’entrée de nouveaux habitants (notamment par la création de nouveaux lotissements), qui vient compenser le solde naturel négatif. En effet, ces chiffres sont à mettre en relation avec le fort vieillissement de la population et le nombre de décès supérieur à celui des naissances depuis 1968.

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1.1.2. UNE POPULATION VIEILLISSANTE

Evolution de la structure par âge depuis 1982 (en effectifs et en %)

0-19 ans 20-59 ans 60ans et + 100%

90% 80% 1222 1398 1457 1617 1881 70%

60%

50% 1565 40% 1487 1535 1646 1493 30%

20%

10% 804 715 688 702 689 0% 1982 1990 1999 2006 2012

Source : INSEE

La population de Pléneuf-Val-André, en 2012, est représentée à près de 37% par des habitants ayant entre 20 et 59 ans, soit la tranche de population en âge de travailler. Cette proportion était plus importante en 1982 (43,6%) et reste relativement constante depuis, elle est passée de 41,3% en 1990 à 41,5% en 2006 pour baisser à 36, % en 2012. Le constat est différent quant à la population en valeur absolue, de cette tranche. Les habitants de 20 à 59 ans sont au nombre de 1 646 en 2006 contre 1 535 en 1999 alors que la part de cette tranche en 2006 est inférieure à celle de 1999.

La part des jeunes de moins de 20 ans a diminué de manière importante entre 1982 et 1999. En effet, cette tranche d’âge qui représentait 22,5% de la population globale en 1982 n’en représentait plus que 18,7% en 1999. Cette baisse s’est ensuite poursuivie, mais dans une moindre mesure, puisque la part des moins de 20 ans représente 17% de la population en 2012. En matière d’effectifs, le constat est le même pour la période 1982-1999, la commune perd 15 % de sa population de moins de 20 ans. Si la part de cette population est en baisse depuis, leur nombre est stabilisé. En effet, la tendance s’inverse dans les années 2000, les habitants de moins de 20 ans sont constants, 689 en 1999 contre 688 en 2012.

En parallèle, la classe d’âge des 60 ans et plus, gagne en importance depuis 1982, pour devenir la classe d’âge la plus représentée en 2012. Le nombre d’habitants de cette tranche d’âge a augmenté de plus de 30% en 30 ans et le phénomène tend à s’accélérer ; sur les six dernières années, on compte une augmentation de 16% des personnes âgées (plus de 60 ans). Proportionnellement, la part des 60 ans et plus est en constante évolution, alors qu’ils représentaient 34 % de la population en 1982, ils représentent 46,3% des habitants en 2012.

Sur la base de l’évolution constatée depuis 1982, la population de Pléneuf-Val-André connait un phénomène de vieillissement qui s’accentue depuis 2006 avec une population de 60 ans et plus qui devient la plus importante tant proportionnellement qu’en termes d’effectif. Alors que la population des moins de 20 ans connait un regain, la population « active » est en baisse.

15 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Structure par âge en 2012 Pléneuf-Val-André CC Côte de Penthièvre Côtes d’Armor

0 à 19 ans 17% 19% 23%

20 à 59 ans 36,7% 47,1% 47%

60 ans et plus 46,3% 33,9% 30% Source : INSEE

La structure par âge de la population de Pléneuf-Val-André différente de celle de la communauté de communes et de celle du département. Il apparaît que la population de la commune est plus âgée que celle de la communauté de communes et du département, avec une proportion de personnes de moins de 20 ans nettement inférieure et une proportion de plus de 60 ans largement supérieure.

Alors que sur la commune, la population la plus importante est celle des 60 ans et plus, c’est celle des 20-59 ans qui est plus importante à l’échelle de l’intercommunalité et du département.

Evolution de l’indice de jeunesse de 1982 à 2012 L'indice de jeunesse est le rapport entre la population des moins de 20 ans et la population des 60 ans et plus. - Il est de 1 lorsque le nombre d’enfants et d’adolescents est égal à celui des personnes âgées de plus de 60 ans. - Il est inférieur à 1 lorsque la population âgée de 60 ans et plus devient plus importante. - Il est supérieur à 1 lorsque la population âgée de moins de 20 ans devient plus importante.

1982 1990 1999 2006 2012

Pléneuf-Val-André 0,66 0,51 0,47 0,43 0,40

CC Côte de Penthièvre 0,99 0,72 0,53 0,55 0,56

Côtes d’Armor 1,31 1,01 0,82 0,86 0,8 Source : INSEE

L’indice de jeunesse de Pléneuf-Val-André (0,40) est avec celui d’Erquy (0,49), le plus faible de la communauté de communes. Cet indice et son évolution illustre bien les constats précédents d’un vieillissement important de la population jusqu’en 1999 et depuis un vieillissement plus progressif. Néanmoins, si la population à l’échelle du département est plus jeune que sur la commune, le vieillissement de la population est un phénomène général, que ça soit à l’échelle de la communauté de communes ou à l’échelle du département, l’indice est inférieur à 1.

Il est à noter que ce phénomène de vieillissement de la population s’observe à l’échelle nationale, en conséquence de plusieurs facteurs : allongement de l’espérance de vie, baisse de la natalité, et arrivée à plus de 50 ans de la génération du « baby-boom ». Ce phénomène s’observe également de manière plus importante sur les communes littorales.

Sur la carte suivante proposant un état des lieux de l’indice de vieillissement sur le territoire des Côtes d’Armor, on constate un indice supérieur à 2, phénomène de vieillissement important, principalement sur les communes littorales. Ces communes attirent en effet les pré-retraités ou les retraités désireux d’un environnement plus calme, éloigné des pôles d’emplois.

16 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Source : Armorstat

Population par grande tranche d'âge

1999 2012 30

25

20

15

10

5

0 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus

Source : INSEE

Au regard du graphique précédant, plusieurs constats peuvent être mis en évidence pour le cours de la dernière décennie : - Alors que les populations les plus jeunes sont relativement stables en proportion, les actifs les plus jeunes entre 15 et 45 ans ont diminué, passant de près de 30 % de la population en 1999 à un peu plus de 20 % en 2012. Il ressort de ceci que le nombre de naissances reste relativement constant avec une légère baisse mais que les personnes rentrant dans le monde du travail ou au cours de leur activité quittent préférentiellement la commune. 17 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- La commune attire des actifs plus expérimentés, en effet, la tranche des 45-59 ans est passée de 16 % à 19 % des habitants entre 1999 et 2012. - La part des personnes ayant entre 60 et 74 ans (population majoritairement retraitée) est constante tandis que les personnes plus âgées (75 ans et plus) est en forte augmentation, + 8,5% entre 1999 et 2012. Ainsi, pour les années à venir, le nombre de retraités risque d’augmenter sensiblement, poursuivant le phénomène de vieillissement de la population constaté depuis 1982. A la vue de ces chiffres on peut dire que Pléneuf-Val- André attire les populations âgées.

1.1.3. UNE POPULATION AUX REVENUS ELEVES

Impôts sur le revenu des foyers fiscaux en 2012 Part des foyers imposés Part des foyers non Revenu net moyen imposés (euros) Pléneuf-Val-André 65,5% 34,5% 22 248 CC Côte de Penthièvre 63,6% 36,4% 20 633 Côtes d’Armor 59,5% 40,5% 19 341 Source : INSEE

Le niveau de revenus des personnes qui vivent à Pléneuf-Val-André se situe au-dessus de ceux enregistrés sur la communauté de communes et le département (salaire net moyen de 15 % plus élevé que celui du département). Par ailleurs, la part de foyers non imposés est largement inférieure à celle des foyers imposés, ce qui est le cas au niveau des deux intercommunalités de référence mais dans une proportion nettement moindre au niveau du département. Cela peut s’expliquer par les données du graphique précédant montrant le départ des jeunes actifs et l’arrivée d’actifs plus expérimentés.

A RETENIR

 Une population en augmentation depuis 1982 avec une accélération au cours des dix dernières années.  Une augmentation du nombre d’habitants due à un solde migratoire resté positif depuis 1968 et en constante évolution.  Un départ des jeunes ménages, dû notamment à l’éloignement des pôles d’emplois, au coût élevé du foncier, au manque d’appartements…  La population est vieillissante. La part de la tranche d’âge des habitants de 60 ans et plus en 2012 est plus importante que celle des habitants ayant moins de 20 ans ou entre 20 et 59 ans. Toutefois, le nombre d’habitants de la tranche d’âge des moins de 20 ans progresse depuis 1999.  Une population aux revenus élevés, nettement supérieurs aux revenus constatés à l’échelle de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre et du département.

ENJEUX

- Revenir à l’équilibre dans l’évolution des différentes tranches d’âge de la population :  Attirer de jeunes ménages,  Maintenir la population en place. - Assurer une mixité sociale et intergénérationnelle. - Renforcer l’attractivité de la commune.

18 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1.2. L’ECONOMIE

1.2.1. UNE PART D’ACTIFS EN AUGMENTATION

Taux d’activité de la population de 15 à 64 ans en 1999 et 2012

actifs inactifs 100%

29,9 80% 37,9

60%

40% 70,1 62,1 20%

0% 1999 2012

Source : INSEE

Au sein de la population en âge de travailler (15-64 ans), deux catégories sont distinguées : - les actifs, qui sont les personnes ayant un emploi ou étant en recherche d’emploi. - les inactifs, qui sont représentés par les étudiants/scolaires, les retraités/préretraités et les autres inactifs.

La population de Pléneuf-Val-André, pour moitié en âge de travailler, connaît un taux d’activité relativement important de 70,1 % en 2012. Cette proportion est en augmentation depuis 10 ans, puisqu’elle représentait 62,1 % des 15-64 ans en 1999. Ce taux d’activité est un élément confirmant l’arrivée d’actifs sur la commune. Ces proportions sont équivalentes à celles de la communauté de communes (69,7 % d’actifs en 2012) et du département (71,7 %). Ainsi Pléneuf-Val-André est une commune qui attire une population en âge de travailler (part des 15-64 ans actifs en hausse depuis 1990).

La population dite « inactive » est avant tout composée de retraités ou préretraités (51,8 % des inactifs) et ce taux est en augmentation depuis 1999 (42 %). La population d’élèves et d’étudiants représente quant à elle 26,8 % des inactifs, soit une proportion en augmentation au regard de celle observée en 1999 (24 % des inactifs).

19 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Part des actifs occupés de 50 ans et plus dans le total des actifs occupés en 2010

Le taux de chômage (12 %), en augmentation depuis 1999 (11,3 %), reste élevé au regard des valeurs observées à l’échelle du département (10,8 %) et de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre (9,9 %). Ce taux de chômage affecte davantage les hommes que les femmes sur la commune (respectivement 12,2 % et 11,7 %), qui représentent par ailleurs 52,7 % du total des chômeurs.

1.2.2. DES ACTIFS TRAVAILLANT DE PLUS EN PLUS HORS DE LA COMMUNE

En 2012, la commune de Pléneuf-Val-André compte ainsi 1 272 actifs ayant un emploi alors que le territoire accueille 1 223 emplois, ce qui équivaut à un peu moins d’un emploi pour un habitant. A titre de comparaison, à l’échelle de la communauté de communes, l’indicateur de concentration d’emploi (nombre d’emplois/nombre d’actifs) est de 78,3 contre 96,1 pour la commune. Cela correspond, au niveau de la commune, à un bassin d’emploi offrant presque autant d’emplois que la commune de Pléneuf-Val-André ne compte d’actifs.

Lieu de travail des actifs de la commune ayant un emploi (effectif et pourcentage)

Actifs travaillant sur la commune Actifs travaillant hors de la commune 100% 90% 325 80% 370 576 70% 681 730 60% 50% 40% 771 30% 641 533 20% 568 543 10% 0% 1982 1990 1999 2006 2012

Source : INSEE 20 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

La vocation résidentielle de la commune a très rapidement été marquée. En effet, les actifs qui vivaient et travaillaient sur la commune représentaient 70 % des actifs en 1982 et ont rapidement chuté jusqu’en 1999 (48 % des actifs) pour diminuer plus lentement depuis. En 2012, 42,7 % des actifs vivant sur la commune de Pléneuf-Val-André travaillent sur la commune. A titre de comparaison, les actifs vivant et travaillant sur la même commune à l’échelle de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre représentent 36,6 % de la population active ayant un emploi (31,7 % à l’échelle du département).

Les habitants de Pléneuf-Val-André travaillent donc préférentiellement dans d’autres communes et en particulier vers les pôles d’emploi de Saint-Brieuc et de Lamballe à moins de 25 et 15 km. Ainsi, on peut parler de phénomène de résidentialisation de la commune.

Source : Armorstat

1.2.3. UN SECTEUR DE L’EMPLOI OU PREDOMINE LE TERTIAIRE

La commune de Pléneuf-Val-André, comme dit précédemment, compte 1 223 emplois sur son territoire en 2012, pour 1 272 actifs exerçant un travail et 170 personnes au chômage.

Ces emplois offerts sur la commune relèvent des trois différents secteurs économiques : - secteur primaire : collecte et exploitation de ressources naturelles - secteur secondaire : industries de transformation des matières premières - secteur tertiaire : industries du service

21 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Le secteur tertiaire est le plus représenté (Construction, commerce, transports, services divers, administration publique, enseignement, santé, action sociale) regroupant 96,1 % de la totalité des emplois de la commune, soit 1, 167 au total. L’agriculture et l’industrie représentent donc des secteurs d’activité plus réduits, regroupant respectivement 19 et 27 emplois.

Emplois selon le secteur d'activité en 2012 Administration Agriculture : 19 publique, Industrie : 27 enseignement, santé : 3 Construction : 72

Commerces, transports, services : 691

Source : INSEE

A RETENIR

 Une proportion d’actifs en augmentation au cours de la dernière décennie au sein de la population des 15-64 ans.  Un taux de chômage communal de 12 % en 2012, en augmentation et qui reste supérieur à ceux de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre et du département.  Une majorité de la population active qui exerce un travail hors de la commune (57,3 % en 2012), liée à la proximité avec les pôles d’emplois de l’agglomération de Saint-Brieuc et de Lamballe.  Un nombre d’emplois équivalent par rapport au nombre d’actifs que compte la commune, très majoritairement tournés vers les domaines du tertiaire.

22 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1.2.4. UN SECTEUR AGRICOLE ENCORE PRESENT

Une agriculture en perte de vitesse mais toujours importante

La commune de Pléneuf Val André compte 13 exploitations professionnelles en 2010 selon le recensement de l’Agreste. Elles sont au nombre de 11 en 2013 suivant le diagnostic agricole mené cette année-là. La SAU est connue en 2000 et 2010 et enregistre une baisse de 69 hectares (de 582 à 513 hectares). L’agriculture représente une part relativement importante du foncier de la commune : la superficie agricole utilisée (SAU) des exploitations dont le siège est référencé sur la commune couvre 30 % de la superficie communale.

Le paysage agricole de la commune

Source : Géolitt

Le secteur agricole connaît à Pléneuf Val André les mêmes phénomènes que ceux observés au plan national : - baisse du nombre d'exploitations professionnelles (11 sièges en 2013, 13 en 2010, 19 en 2000 et 44 en 1988). - baisse de la Surface Agricole Utilisée entre 2010 et 1988 (513 contre 864 ha en 1988).

Evolution des exploitations professionnelles 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 1988 2000 2010 2013

Une baisse importante du nombre d’exploitations agricoles entre 1988 à 2000 peut être observée, puis un ralentissement de celle-ci depuis 2010.

23 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

La Surface Agricole Utile (SAU) est en baisse depuis 1988. En effet, la surface agricole connue en 2010 est de 513 hectares. En 2000, la SAU était de 582 hectares et de 864 hectares en 1988. En revanche, la taille des exploitations est en augmentation, comme au niveau national. En effet, la taille moyenne des exploitations sur Pléneuf Val André est passée d’une trentaine d’hectares de moyenne en 2000 à une quarantaine d’hectares en 2010. La SAU moyenne est donc inférieure à la moyenne départementale qui est de 46 hectares.

Des exploitations de dimension familiale

Les exploitations présentes sur le territoire de la commune sont principalement des structures familiales. Sur les 11 exploitations professionnelles ayant répondu au questionnaire, six sont des exploitations individuelles, 4 des GAEC et une SCI (Centre équestre de La Jeannette).

Une agriculture tournée vers la culture

Les exploitations présentent une répartition équilibrée entre productions végétales et animales : 41% des terres sont cultivés en céréales / grains, 45% sont utilisés pour les cultures fourragères dont 14% constitués par des superficies toujours en herbe. La commune compte 4 élevages laitiers, deux élevages de chevaux et un site d’engraissement de porcs. L’élevage bovin est en régression avec seulement 487 têtes en 2000 contre 961 en 1979, tandis que l’élevage porcin est en très forte régression depuis 1988 puisque le cheptel est passé de 2 414 têtes à 814 en 2000.

Du foncier agricole potentiellement libéré dans les 5 prochaines années

Au cours des 5 prochaines années, 1 chef d’exploitation (sur les 11 questionnaires reçus) arrive en âge de prendre sa retraite sans connaitre de successeur à la date du diagnostic de 2013. La viabilité de son exploitation est donc incertaine. La reprise des exploitations est une question prépondérante.

24 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

25 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1.2.5. L’IMPORTANCE DES COMMERCES ET DES SERVICES DE PROXIMITE

L’ACTIVITE ARTISANALE

Le territoire communal compte une zone artisanale située à l’Ouest de la commune et à l’Est du Port Dahouët. La zone de La Cour, de compétence intercommunale, regroupe 7 entreprises réparties sur 2,20 hectares. Les demandes d’installation sont nombreuses mais il n’y a plus d’espace disponible. Aujourd’hui aucun projet d’extension n’est en cours, sur la commune de Pléneuf Val André. Zone artisanale de La Cour

Les activités artisanales sont principalement orientées vers la construction (28 entreprises dans le domaine de la construction en 2012) du fait notamment du développement urbain et de l’attractivité du territoire.

La commune et la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre développent actuellement une zone artisanale nautique sur le port de Dahouët (environ 1 ha).

L’ACTIVITE COMMERCIALE

Le niveau d’équipement commercial est important sur la commune. On dénombre 75 entreprises de commerce et réparation automobile en 2012. Pléneuf-Val-André de par son attractivité touristique compte une part de l’activité qui est uniquement saisonnière.

Par ailleurs, la commune dispose de trois supermarchés ouverts toute l’année et une grande surface située en centre- bourg. Le reste des commerces se concentre dans la partie centrale du bourg et dans la bande littorale du Val-André (secteur de la Rotonde et place du Général de Gaulle). Suivant l’armature urbaine en trois pôles, la commune dispose de trois marchés hebdomadaires le mardi à Pléneuf, le vendredi au Val-André et le jeudi un marché bio à Dahouët. Ainsi, la commune de Pléneuf-Val-André dispose d’un tissu commercial complet.

Compte-tenu de sa vocation touristique, c’est la commune de + de 1 500 habitants du Pays de Saint-Brieuc, qui possède la plus forte densité de commerces alimentaires traditionnels (- de 300 m² et multiservice) : 5,43 pour 1 000 habitants. Elle arrive en 4ème position pour le poids des commerces d’équipement de la personne, de la maison la culture et les loisirs sur l’ensemble du Pays de Saint-Brieuc.

26 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Source : Cibles et stratégies 27 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1.2.6. LES ACTIVITES LIEES A LA MER

En 1862, les armements de Saint-Brieuc-Dahouët représentaient pour Terre-Neuve 36 navires et 2 108 hommes et pour l’Islande 8 navires et 124 hommes. Aujourd’hui, le port du Dahouët est géré par la CCI : - le port de Dahouët et ses six derniers bateaux n’ont plus désormais qu’une activité de pêche essentiellement côtière (coquille Saint-Jacques et pêche au chalut ou au filet) ; - le tonnage débarqué est en constante baisse et se monte à 164 tonnes en 1998, ce qui ne représente plus que 1% du tonnage départemental.

Cette activité portuaire, outre son aspect économique, joue un rôle primordial dans l’animation et le caractère pittoresque du port.

1.2.7. LE TOURISME, ACTIVITE PREPONDERANTE SUR PLENEUF-VAL-ANDRE

Commune littorale, prisée pour ses paysages et ses plages de sable fin, Pléneuf-Val-André voit sa population se multiplier par 6 ou 7 en période estivale, de 4 000 habitants la fréquentation oscille entre 25 et 30 000 personnes en été. Ainsi, l’activité touristique est très importante pour l’économie locale.

La longue façade maritime, les ports de Dahouët et de Piégu et la station balnéaire du Val-André, attirent de nombreux touristes chaque été. Les capacités d‘accueil et les infrastructures de loisir se sont développées le long de la côte.

Les résidences secondaires représentent la principale catégorie de logements à Pléneuf-Val-André avec 2 518 logements en 2011, soit 52,3 % de l’ensemble des résidences. Outre ces résidences secondaires, la commune dispose d’un nombre d’hébergements passagers très important en 2015 :  4 hôtels (155 chambres),  3 campings (307 emplacements),  1 aire de camping-car (50 emplacements),  1 résidence hôtelière (324 lits),  1 résidence de tourisme (54 appartements),  1 spa-marin (100 chambres),  1 dizaine de chambres d’hôtes,  Plus de 300 meublés et gîtes,  Des centres de vacances, des places au port pour les visiteurs… Cet ensemble d’hébergements représente près de 17 000 lits.

PLENEUF VAL ANDRE, commune littorale, est l’une des principales stations balnéaires et touristiques des Côtes d’Armor. Elle est labellisée "Famille plus", station classée de tourisme et la station balnéaire fait partie du réseau Sensation Bretagne. Elle a entrepris des démarches pour la certification de la qualité des eaux de baignade et participe au label "villes et villages fleuris".

Les structures de loisir, d’accueil et d’animation se sont développées et transformées pour répondre aux demandes et notamment dans le domaine du nautisme, depuis les années 70 avec l’école de voile de Dahouët et plus récemment avec l’ouverture du centre nautique à Piégu et de son annexe aux Murs Blancs, ainsi qu’avec la création d’une base de char à voile à la Ville Berneuf. On pratique donc au centre nautique la voile légère ; la voile sur habitable est proposée par le yacht club du Val-André. 28 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Les équipements sont variés : un Spa Marin, un casino, un cinéma, un théâtre, une piscine, un golf, un complexe tennistique, un centre équestre, un centre nautique, une base de char à voile,… L’office de tourisme accueille 12 000 visiteurs par an.

 PRESENTATION DU GOLF DE PLENEUF VAL ANDRE

Le golf de Pléneuf-Val-André fait partie de la chaîne Blue Green, leader européen de la gestion de golfs (50 parcours en gestion en ), filiale du groupe Saur. Son activité tourne autour de plusieurs secteurs dont le golf, la partie principale (gestion, entretien et commercialisation), une boutique et un restaurant (en gérance) Au 1er juillet 2016, le golf emploie 7 CDI, 3 CDD, 2 contrats de professionnalisation dont 1 va passer en CDI à l’issue de son contrat. Le restaurant accueille 5 CDI et 2 saisonniers.

En 2017, le golf de Pléneuf-Val-André aura 25 ans. L’activité repose sur deux types de clientèle bien distinctes : la clientèle touristique (green fee) et la clientèle de résidents locaux (permanent ou en résidence secondaire).

La reconnaissance du parcours

Classé parmi les 50 plus beaux parcours français, il a été élu 5e parcours préféré des golfeurs français par le golf magazine en 2015. Sur internet, l’équivalent de Tripadvisor pour le golf – notation par les clients – donne le golf 1er en Bretagne et 16e français. Le trou numéro 11, qui jalonne la plage, est reconnu comme le plus beau français et fait partie des 500 plus beaux trous de golf au monde (32000 parcours dans le monde) selon le classement de Golf Digest U.S.A.

Un tournoi international de golf

Depuis 2002, le golf reçoit des tournois professionnels et depuis 2007, il organise sur son site une étape du circuit du Challenge Tour Européen : le Cordon golf open, 3ème plus important en France. Considéré comme l’Université du golf, nous avons vu passer un grand nombre de joueurs qui font aujourd’hui partie des meilleurs mondiaux.

Une association sportive impliquée et dynamique

L’association sportive du golf (412 membres) présente aujourd’hui des équipes dans tous les championnats par équipes (homme, femme, jeune, senior). Elle compte un vice-champion de France, Paul Beauvy en catégorie U12. Un calendrier sportif avec plus de 59 compétitions est mis en place tout au long de l’année. Son activité contribue à l’intégration du golf dans la vie locale.

29 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Source : Armorstat

Avec près de 17 000 lits, la commune de Pléneuf-Val-André fait partie des communes des Côtes d’Armor les plus équipées en résidences de tourisme. La Communauté de Communes Côte de Penthièvre dispose dans son ensemble de nombreuses structures d’accueil.

A RETENIR

 Une activité agricole en mutation : moins d’exploitation agricole mais qui exploite des surfaces plus importantes et une activité de pêche en régression.  Un territoire comprenant une offre commerciale et de services importante et diversifiée. Les commerces alimentaires sont très bien représentés.  L’activité touristique est très développée, les structures d’accueil sont nombreuses et les équipements de loisir et d’animation sont variés et de qualité.

30 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1. 3. L'HABITAT

1.3.1. UN NOMBRE DE MENAGES EN AUGMENTATION

Evolution du nombre de ménages (=résidences principales) entre 1975 et 2012 comparée à l’évolution de la population

2500 4063 4100

3965 4000 2000 2107 2002 3900 1768 3800 1500 1606 1407 1458 3700 3654 3683 1000 3591 3600 3600 3500 500 3400

0 3300 1975 1982 1990 1999 2006 2012

Résidences principales Nombre d'habitants

Source : INSEE

Le nombre de ménages (ensemble de personnes partageant le même logement) correspond au nombre de résidences principales (habitation occupée de façon habituelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes d'un même ménage).

Le nombre de résidences principales (=ménages) est en augmentation sur la commune de Pléneuf-Val-André depuis 1982. Il est passé de 1 407 à 2 107 en 37 ans, ce qui correspond à une évolution de + 49,8 %, soit une augmentation d’un peu plus de 19 ménages par an en moyenne.

La progression suit globalement l’évolution démographique : - une faible augmentation du nombre de résidences entre 1975 et 1982 quand la commune perdait des habitants, - une reprise de la croissance démographique et donc une augmentation plus importante du nombre de résidences principales de 1982 à 1999, - une évolution plus importante au cours de la période 1999-2012 et plus particulièrement entre 1999 et 2006 avec une augmentation de plus de 33 résidences principales par an en moyenne.

LA REDUCTION DE LA TAILLE DES MENAGES

L’augmentation générale du nombre de ménages est entrainée, outre l’arrivée de nouveaux habitants, par le desserrement des ménages. Ce phénomène, rencontré à l’échelle nationale, est la diminution de la taille moyenne des ménages (nombre de personnes par ménage) due aux séparations, aux familles monoparentales, aux jeunes quittant le domicile parental, au vieillissement de la population. Il conduit à une augmentation du nombre des ménages, qui comprennent alors moins

31 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation d’habitants, et à un accroissement des besoins en logements. En effet, pour conserver le même nombre d’habitants, il faut produire davantage de logements.

Evolution de la taille moyenne des ménages

Source : Insee

La courbe d’évolution de la taille des ménages montre que les logements sont aujourd’hui peuplés, en moyenne, de 1,9 personnes, contre 2,7 en 1968.

Personnes de 15 ans ou plus vivant seules selon l'âge - en % 60 1999 2012

50

40

30

20

10

0 15 à 19 20 à 24 25 à 39 40 à 54 55 à 64 65 à 79 80 ans et ans ans ans ans ans ans plus

Source : Insee

55 % des personnes âgées de plus de 80 ans vivent seules. C’est 27,4 % des 65 à 79 ans. Par ailleurs, on remarque que les personnes de 65 ans et plus vivent moins seules en 2012 qu’en 1999. Par ailleurs, la population plus jeune, les actifs de 20 à 64 ans vivent plus seuls en 2012 qu’en 1999. En effet, 25,4% des 20 à 24 ans vivent seuls en 2012 contre 14 % en 1999. Cela pose une question importante : le parc de logement actuel permet-il de répondre aux besoins de cette population âgée, nécessitant moins d’espace ? Permet-il également à ces jeunes actifs vivant seuls de se loger ? La demande de petits logements est donc grandissante.

32 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1.3.2- UN PARC DE LOGEMENTS EN AUGMENTATION

Evolution des catégories de logements entre 1975 et 2012

Résidences principales Résidences secondaires Logements vacants

100% 103 98 168 66 110 237 90%

80%

70% 1539 1878 1868 2135 2245 2618 60%

50%

40%

30%

20% 1407 1458 1606 1768 2002 2107

10%

0% 1975 1982 1990 1999 2006 2012

Source : Insee

En 2012, Pléneuf-Val-André compte 4 962 logements, dont 42,5 % constituent des résidences principales, ce qui n’est pas très important. En effet, les résidences secondaires représentent 52,8 % du parc. Ces chiffres sont représentatifs du développement des communes littorales, avec une demande importante de logements secondaires habités en période estivale. Ainsi, depuis 1975, la commune a gagné 1 913 logements, soit environ 52 par an en moyenne.

Les résidences principales ont toujours été largement secondaires au sein du parc de logements. Leur proportion était en augmentation de 1982 à 2006 et pour finalement diminuer en 2012 (elles représentaient 45,9 % du parc total de logements en 2006 contre 42,5 % en 2012). Cette variation n’est pas très conséquente. En termes d’effectifs, le nombre de résidences principales a augmenté entre 1999 et 2006 de manière importante au même titre que la population. On compte 234 nouvelles résidences principales sur cette période soit plus de 35 % de l’évolution des résidences principales comptabilisées entre 1975 et 2012. De manière générale, le nombre de résidences principales suit la courbe de croissance de la population.

Les résidences secondaires (et logements occasionnels) représentent 52,8 % du parc de logements, soit la part la plus importante des logements communaux. La vocation touristique et saisonnière de la commune est affirmée, d’ailleurs, le nombre de résidences secondaires est en progression depuis 1975. On compte deux pics de croissance plus importants entre 1975 et 1982 et entre 1999 et 2012. En 37 ans, on dénombre 1 079 résidences secondaires supplémentaires, soit une progression de près de 70 %. Sur la même période l’évolution des résidences secondaires est plus forte que celle des résidences principales.

Le taux de logements vacants représente 4,8 % du parc de logements en 2012, ce qui n’est pas très important. Ce taux a pu être plus faible, 1,7 % de logements vacants en 1999.

Part des logements vacants entre 1975 et 2012 en comparaison avec le territoire des intercommunalités 1975 1982 1990 1999 2006 2012 Pléneuf-Val-André 3,4 % 2,8 % 4,6 % 1,7 % 2,5 % 4,8 % CC Côte de Penthièvre 4,9 % 4,6 % 4,3 % 3,3 % 2,9 % 4,1 % Côtes d’Armor 6,9 % 7,2 % 7,5 % 6,3 % 6,2 % 8 % Source : INSEE 33 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Le taux de logements vacants est bien plus faible généralement sur la commune de Pléneuf-Val-André que sur la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre et sur le département depuis 1975, excepté en 2012 où la communauté de communes compte le taux le plus faible. Toutefois, on peut remarquer une similitude quant à l’augmentation du nombre de logements vacants sur la communauté de communes, le département et sur Pléneuf-Val- André en 2012. Le nombre et la part de logements vacants a doublé sur la commune en 2012 par rapport à 2006 et presque triplé par rapport à 1999. Le taux reste, malgré cette augmentation, peu élevé. Cette faiblesse du taux de vacance gêne la fluidité du marché immobilier et indique de fortes pressions sur ce dernier, liées soit aux besoins élevés en logements (augmentation du nombre de ménage, forte demande en résidences secondaires), soit à une insuffisance de l’offre (faible niveau de construction).

Part des catégories de logements en 2012 Résidences principales Résidences secondaires Logements vacants Pléneuf-Val-André 42,5 % 52,8 % 4,8 % CC Côte de Penthièvre 50,1 % 45,8 % 4,1 % Côtes d’Armor 76,3 % 15,7 % 8 % Source : INSEE

Le taux de résidences principales sur Pléneuf-Val-André est inférieur à celui de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre et nettement inférieur à celui du département. En revanche, le taux de résidences secondaires est lui moindre au niveau du département et de la communauté d’agglomération. Si les proportions se rapprochent sur la commune et la communauté de communes, elles sont très éloignées et inverses sur le département.

Le taux de logements vacants, faible sur la commune et encore plus sur la communauté de communes, informe sur la tension du marché foncier et la demande en logements, du fait de la proximité littorale.

Source : Armorstat 34 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

DES LOGEMENTS GRANDS ET CONFORTABLES

Le parc de résidences principales est peu diversifié en 2012. En effet, les logements considérés de grande taille (4 pièces et plus) représentent 72,7 % du parc de résidences principales, laissant peu de place aux logements de taille inférieure. En effet, ceux ne possédant que deux pièces représentent 8,9 % du parc de logements, et les studios ne représentent que 2,6 % des logements. Les logements de la commune possèdent de ce fait, en moyenne, 4,6 pièces.

Ces proportions de grands logements sont légèrement en augmentation, puisque le recensement de 1999 permet de constater que les grands logements étaient présents dans une moindre mesure (46,4 % de logements de 5 pièces et plus en 1999 contre 53,4 % en 2012) et que les logements de petites tailles sont en baisse (12,2 % de logements de deux pièces et moins en 1999 contre 11,5 % de logements en 2012).

A l’échelle de la communauté de communes, le parc est similaire, le nombre moyen de pièces par résidence principale est de 4,7. Le taux de résidences principales de 4 pièces et plus étant de 76,7 %. La part des 2 pièces est de 7,1 %. Soit une proportion de grands logements plus importante.

En matière de confort sanitaire, 2,1 % des résidences principales n’ont pas de baignoire ou de douche, cette proportion est semblable à celle constatée à l’échelle de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre (2,1 %) et du département (2,6 %).

DES LOGEMENTS COLLECTIFS NOMBREUX

Résidences principales par type d’immeuble en 2012 Maisons individuelles Logements collectifs Pléneuf-Val-André 69,7 % 29,9 % CC Côte de Penthièvre 82 % 17,3 % Côtes d’Armor 78,5 % 19 % Source : INSEE

Les résidences principales de la commune sont en grande majorité représentées par des maisons individuelles (69,7% du parc de résidences principales) mais la part des logements collectifs est importante avec près de 30% des résidences principales. Le poids des logements collectifs a cependant tendance à augmenter depuis 1999. Il représentait en effet 21,9 % à cette période ce qui équivaut à la création de 615 logements collectifs en 13 ans.

Ces inégalités en matière de typologie de logements peuvent être expliquées de par le caractère balnéaire de la commune et le fait que les personnes venant s’installer sur le territoire recherchent particulièrement la proximité du littoral, plus que la recherche d’une maison avec jardin.

La prédominance des maisons individuelles se retrouve aux échelles intercommunales, mais selon des proportions supérieures, et en particulier au niveau du département.

LES LOGEMENTS LOCATIFS MINORITAIRES SUR LA COMMUNE

En 2012, la grande majorité des habitants de la commune est propriétaire de son logement : 72,6 % des ménages. Les locations représentent 24,9 % des résidences principales en 2012 et les logements gratuits représentent 2,5 % du parc des résidences principales. La part des logements loués est légèrement supérieure à celle du recensement de 1999, 23,1%, alors que le nombre de ménages propriétaires a augmenté au détriment des logements loués (71,3 % en 1999 de ménages propriétaires). 35 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Cette répartition en termes de proportion se retrouve à l’échelle de la communauté de communes, où les logements loués représentent un cinquième des résidences principales. Ces taux importants de logements loués sont dus au caractère balnéaire et littoral des communes de Pléneuf-Val-André, de Planguenoual et d’Erquy. A l’échelle du département le constat est le même et encore plus marqué, avec 27,7 % de locataires.

PEU D’EVOLUTION DES LOGEMENTS SOCIAUX

La commune de Pléneuf-Val-André, en 2012, possède près de 84 logements sociaux, ce qui représente environ 4 % du parc des résidences principales (source : commune). Cette proportion est supérieure à celle constatée à l’échelle de la communauté de communes (2,3 %) et inférieure à celle du département (7 %).

La collectivité poursuit son effort dans ce domaine. Une cinquantaine de nouveaux logements sociaux ont été construits au cours des dernières années.

Cependant, le coût élevé du foncier lié à l’attractivité touristique de la commune rend difficile l’installation des primo- accédants et des ménages aux revenus les plus faibles.

A RETENIR

 Depuis une trentaine d’années, la commune de Pléneuf-Val-André a connu une augmentation importante du nombre de ménages sur son territoire, et plus particulièrement depuis 1999, atteignant en 2012 le nombre de 2 107 résidences principales. Cette progression suit la croissance de la population.  Un parc de logements très majoritairement représenté par des résidences secondaires (52,8 %), où les résidences principales sont depuis 1975 moins nombreuses et le parc de logements vacants faible.  Le parc de résidences principales se compose à 69,7 % de maisons individuelles, avec des logements de plus en plus grands (4,6 pièces en moyenne par logements).  Avec 24,9 % de locataires, le parc de logements de la commune est relativement diversifié en termes de statut d’occupation.  La commune de Pléneuf-Val-André compte 4 % de logements sociaux.

36 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1.3.3. LE MARCHE IMMOBILIER

RYTHME DISCONTINU DES CONSTRUCTIONS NEUVES

Nombre de constructions de nouveaux logements autorisées sur Pléneuf-Val-André entre 2005 et 2014 inclus

350 1000 867 900 300 797 312 710 800 250 570 700 518 548 200 600 468 389 500 150 400 133 300 100 114 278 200 50 79 74 66 168 100 32 37 0 36 16 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Nombre de logements neufs réalisés Superficie moyenne des lots en m²

Source : Mairie

Le nombre de logements autorisés au cours de l’intervalle 2005 - 2014 a été assez variable selon les années, oscillant entre 16 et 312 logements par an respectivement en 2013 et 2007. Au total, 898 nouveaux logements ont été autorisés, soit une moyenne de 90 logements par an environ, ce qui représente un rythme très soutenu. Les logements individuels représentent 40 % des logements autorisés et les logements collectifs 60 %.

Cette évolution a connu un pic plus important :  En 2007, où 312 logements ont été autorisés,

A l’inverse, depuis 2012, le nombre de logements neufs réalisés varie entre 16 et 37 par an. Cette diminution du rythme semble avant tout liée à la conjoncture.

Plus il y a de logements autorisés et plus la taille moyenne des lots diminue. Ainsi en 2007 quand on compte 312 logements autorisés, la taille moyenne des parcelles construites est de 278 m² alors qu’en 2014 quand le nombre de logements est de 37, la taille moyenne des parcelles construites passe à 867 m² de moyenne. Cela s’explique notamment par la construction importante de collectifs, en particulier en 2007.

1.3.4. LA POLITIQUE DE L’HABITAT

Le SCOT du Pays de Saint-Brieuc a été approuvé le 27 février 2015 et rendu exécutoire le 10 mai de la même année. Afin de répondre aux besoins en logements des résidents et des nouveaux arrivants, le SCOT prévoit la construction de 200 nouveaux logements par an sur la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre sur la période 2015-2030, soit 3 000 nouveaux logements.

Ces projets de constructions devront prévoir 20 % de logements sociaux pour toute opération de 10 logements et plus.

37 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

En termes de densité, le SCOT fixe une densité minimale de 15 logements par hectare en zone à urbaniser et une densité moyenne de 22 logements par hectare sur le territoire de Pléneuf-Val-André, pôle littoral. Par ailleurs, dans les zones U, la densité des projets de logements concernant un terrain d’assiette de plus de 4000 m² non bâti, est, au minimum, de 15 logements par hectare sauf impossibilité technique liée à la configuration des lieux.

Le SCOT fixe les grandes orientations en matière de développement, la commune doit respecter ces objectifs non précisés sur le territoire au sein d’un Programme Local de l’Habitat.

1.3.5. CARACTERISTIQUE ET REPARTITION DE L’HABITAT

Le territoire présente trois principaux pôles qui se sont rejoints au fil du temps pour constituer l’agglomération de PLENEUF VAL ANDRE :

- Le bourg de Pléneuf, centre administratif et commercial, - La station balnéaire du Val André, - Le port de Dahouët.

L’urbanisation de Pléneuf-Val-André de 1950 à 2012

38 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Le Bourgneuf

Le Tertre Bée

La Cour

Le Tertre Oro Le Cloitre

Source : Geobretagne

Depuis une quarantaine d’années, un processus de desserrement de l’habitat s’est opéré au profit des espaces périphériques de la ville sous la forme de lotissements pavillonnaires (Le tertre Oro, La Cour, Le Tertre Bée, La Ville Erio, Le Cloître, Le Bourg Neuf,…). Ce phénomène d’étalement urbain remet peu à peu en cause la physionomie compacte des trois pôles urbains en les faisant se rejoindre par un tissu lâche.

Cette progression de l’urbanisation a cependant laissé des poches d’espaces vierges au sein des espaces construits (les secteurs des Monts Colleux et Des Dîmes, sont les plus importants). Sachant que la commune a acquis un terrain dans le secteur des Dîmes et y a réalisé un lotissement communal « Les terrasses des Dîmes ». Plusieurs zones d’habitat se détachent au sein de la zone rurale : La Caderie, Le Temple, Les Rues, Saint-Mathurin, La Ville Berneuf, Cargré.

L’habitat présent sur le territoire de Pléneuf Val André se caractérise par :

39 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

 Le centre bourg de Pléneuf sous-dimensionné par rapport à l’étendue des surfaces urbanisées, présente les caractéristiques suivantes : - Très visible de loin mais présentant un attrait touristique moindre par rapport aux pôles touristiques de la commune, - Bâti haut (R+2+C) implanté à l’alignement de la voie autour de l’église, - Prolongement de ces formes urbaines le long des voies d’entrée du centre bourg : rue de l’Hôtel de ville, rue du Vauclair, rue de Saint-Alban, rue de la Motte Meurdel, … - Résidentiel attiré par la mer, tourne le dos au centre-bourg, - Concentration de fonctions commerciales et de services. - Une place importante est consacrée à l’espace public.

Rues du centre bourg de Pléneuf

40 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

 Le port de Dahouët, fortement contraint par la topographie présente également une façade homogène grâce à un gabarit R+1+C, implanté à l’alignement du quai et en mitoyenneté. La présence de bâti en crête dénature parfois la qualité de l’ensemble. Une ambiance maritime et touristique et la présence de bâtiments d’activité soulignent son caractère portuaire.

Quai des Terre-Neuvas sur le port de Dahouët

41 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

 Le Val André est le principal pôle d’attraction touristique de la commune. - Les quartiers qui se sont développés le long de la longue plage du Val André à la fin du XIX° et au début du XX° siècle sous forme de lotissements balnéaires, présentent une richesse patrimoniale importante : présence du Casino et des villas balnéaires. - une ambiance maritime ; - bâti haut tourné vers la mer (R+3 en front de mer, R+7 en retrait) ; - plan géométrique et forte densité de bâti hérités des lotissements Cotard et d’Aubert (26 îlots en front de mer) ; - forte diversité de bâti, - digue promenade en front de mer.

Constructions le long de la digue promenade et place de l’Amirauté

42 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

 Les quartiers de la seconde moitié du XX° siècle sont composés de constructions développées à partir des noyaux urbains existants. Ils ont constitué une grande zone d’extension de l’urbanisation au cours de cette période. Ils présentent les caractéristiques suivantes : - Formes pavillonnaires dans de grands lotissements / présence de collectifs et de mitoyenneté ; - Parcellaire régulier ; - Banalisation du bâti, constructions néo-bretonnes ; - Voiries rectilignes et larges, avec multiplication des impasses.

Quartier de lotissement à proximité du centre bourg de Pléneuf

43 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

 Les quartiers d’extension récents s’étirent entre les trois principaux pôles urbains, ces extensions pavillonnaires gagnent sur la zone agricole. Ils présentent les caractéristiques suivantes : - Peu structuré : juxtaposition de lotissements sans lien entre eux ; - Voiries souvent en impasse et surdimensionnées ; - Bâti hétéroclite, implanté au milieu de la parcelle : qui ne structure pas l’espace public, perte du caractère de rue ; - Forte consommation d’espaces : grandes parcelles et nombreuses dents creuses résiduelles ; - Opérations importantes marquant le paysage.

Quartier de lotissement à proximité du Golf

A RETENIR

 Le nombre de logements autorisés au cours de l’intervalle 2005 - 2014 a été assez variable selon les années, oscillant entre 16 et 312 logements par an respectivement en 2013 et 2007. En 10 ans, 898 logements ont été autorisés et réalisés.  La part des logements collectifs est importante : elle représente 60 % des logements autorisés.  Le SCOT du Pays de Saint-Brieuc, approuvé le 27 février 2015 fixe des objectifs de densification et de construction de nouveaux logements afin de permettre l’hébergement des résidents et l’accueil de nouveaux arrivants.  L’urbanisation des 50 dernières années est plus lâche, en raison, notamment, de la construction de lotissements en périphérie des bourgs et le long des axes reliant les 3 pôles urbains de Pléneuf-Val-André.

ENJEUX

- Adapter l’offre de logements aux besoins de la population : petits ménages, personnes âgées,… - Equilibrer le parc de logements. - Permettre l’accueil de nouveaux arrivants. - Etoffer l’urbanisation existante. - Donner la priorité au renouvellement urbain et à la densification.

44 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

1. 4. LES EQUIPEMENTS ET LES INFRASTRUCTURES

1.4.1. LES EQUIPEMENTS

La commune dispose d’un niveau d’équipement satisfaisant qui permet de répondre à la demande de la population communale et estivale.

LES EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS

- 1 mairie, - 1 poste, - 1 gendarmerie, - 1 caserne de pompiers, - 1 perception.

LES EQUIPEMENTS D’ENSEIGNEMENT - 1 école primaire publique (composant 4 classes en maternelle et 6 classes en élémentaire), - 1 école primaire privée (composant 2 classes en maternelle et 4 classes en élémentaire), - 1 collège d’enseignement secondaire public : 10 classes, - 1 collège d’enseignement secondaire privé (218 élèves).

LES EQUIPEMENTS SOCIAUX - 1 accueil périscolaire,

45 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- 1 centre de loisirs.

LES EQUIPEMENTS CULTURELS - 1 bibliothèque, - 1 Mille Club, - 1 salle polyvalente du Guémadeuc, - Des salles d’expositions et de conférences aux Régates, - 1 casino, - 1 cinéma et théâtre.

LES EQUIPEMENTS SPORTIFS - 3 centres nautiques (La Guette, Piégu, Les Murs Blancs), - une base de char à voile (La Ville Berneuf), - 1 complexe sportif du Pont-Gagnoux, - 1 piscine des Monts Colleux, - 12 courts de tennis extérieurs dont 8 en terre battue,

- 2 courts de tennis couvert du Pont-Gagnoux, - 2 terrains de football, - 1 centre équestre de la Jeannette, - 1 golf de 18 trous (extension prévue), - 2 ports de plaisance, - 1 Skate parc.

LES EQUIPEMENTS DESTINES A L’ACCUEIL DES PERSONNES AGEES - E.H.P.A.D de la Roseraie d’une capacité de 50 lits, - E.H.P.A. de la Roseraie d’une capacité de 25 logements, - résidence séniors de 94 appartements près de la mairie.

LA VIE ASSOCIATIVE La commune présente un tissu associatif très développé, ce qui témoigne du dynamisme de la vie locale : plus de 100 associations en 2014 dans des domaines variés (culture, sport, patrimoine, éducation, solidarité, secourisme…).

A RETENIR

 Des services et équipements très nombreux et très attractifs pour la commune,  Des volontés de rénovation, déjà engagée, ou des volontés d’extension,  Une vie associative très développée.

ENJEUX

- Répondre aux besoins de la population et en particulier au vieillissement de la population, - Permettre aux équipements de se développer, - Penser les équipements à l’échelle intercommunale.

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1.4.2. LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT ET LES DEPLACEMENTS

LES ROUTES

Le territoire de la commune de Pléneuf-Val-André est traversé par plusieurs axes de communication, plus ou moins importants, parmi lesquels :

 La RD 786, qui longe la côte entre Saint-Brieuc et Dinard, et passe notamment par la commune. C’est l’axe d’accès le plus important et le plus fréquenté. Il permet de relier Saint Quay-Portrieux à Erquy avec une desserte rapide de Pléneuf-Val-André. Cete voie supporte un trafic important, en particulier en période estivale.  La RD 34 qui relie le port de DAHOUET au bourg de PLANGUENOUAL et le Val André à la RD786 par le bourg de PLENEUF.  La RD 58 qui forme une « déviation » à la RD34 entre le Val André et le carrefour du Pehouët, et relie le bourg de PLENEUF à celui de SAINT-ALBAN  La RD 17 voie secondaire qui relie la RD34 à la RD786 au niveau de la Croix des Landes.  La RD 791, qui relie le carrefour du Poirier à Dahouët en passant par la Caderie.

A ces principaux axes s’ajoutent de nombreuses routes de campagne, permettant d’accéder aux différents lieux-dits et hameaux de la commune.

Le réseau structurant

47 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

LA VOITURE COMME MODE DE TRANSPORT DOMINANT

A Pléneuf-Val-André, commune périphérique des pôles d’emploi de Saint-Brieuc et de Lamballe, la voiture occupe une place majeure dans l’organisation de la vie des habitants dont elle constitue inévitablement le moyen de transport privilégié. Elle est autant utilisée pour les déplacements « extra-communaux » (déplacements domicile-travail par exemple), que pour les déplacements « intra-communaux » et notamment à la période estivale où la population est multipliée par 6. Le taux d’équipement automobile des ménages de Pléneuf-Val-André, qui est de 87,4 % en 2012, a augmenté depuis le précédent recensement (81,2 % en 1999). Un peu plus de 34% des ménages possédant une voiture en ont également une seconde ou davantage.

Ce taux d’équipement automobile, sensiblement moins important qu’au niveau de la Communauté de Communes Côte de Penthièvre (89,7% en 2012) ou du département (88,3%), s’explique par la présence de nombreux équipements et commerces, notamment alimentaires, qui ne nécessitent pas de déplacements réguliers vers les communes voisines.

LE STATIONNEMENT

La commune dispose de nombreux espaces de stationnement aménagés à proximité des pôles urbains et des sites touristiques, du Nord au Sud : - le parking de la Lingouare sur la pointe de Piégu, - le parking de la Moinerie au Nord du Val André, - les parkings de l’Amirauté et des Régates au Val André, - le parking du Guémadeuc au Sud du Val André, - le parking du port de Dahouët, - les parkings du 19 mars, de la place de Nantois et de la place de Lourmel au bourg, - une aire de camping-cars, - un espace est également prévu le long de la RD 791 pour la création d’un parking de délestage lors de manifestation.

En tant que station balnéaire, Pléneuf-Val-André, connait le problème de disproportion des besoins entre l’été et l‘hiver. En effet, le stationnement est saturé en période estivale. Ainsi, la commune a mis en place une signalétique de couleur et des aménagements sur les parkings existants. Ces mesures d’optimisation du stationnement permettent de gérer plus facilement les flux tout comme la mise en place de la signalétique harmonisée à l’échelle du territoire. Par ailleurs, la commune a mis en place des navettes gratuites le « Val-bus » afin de limiter l’utilisation des véhicules en période estivale.

48 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

49 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

LE RESEAU DEUX ROUES ET PIETONS

De nombreux aménagements de chaussées et trottoirs et la création de passages piétons aux normes PMR (Personne à Mobilité Réduite) ont été réalisés ou sont en cours. La vocation touristique de la commune, le nombre important de flux et la configuration de la commune sur 3 pôles urbains, demande un développement et une sécurisation des cheminements doux. Le principal axe de promenade à pieds est la digue du Val André.

La commune comprend des sentiers de grandes et petites randonnées. Le GR 34, parcourant les côtes bretonnes, commence aux limites de Pléneuf et de Planguenoual pour continuer le long du littoral vers le Nord-Est et rejoindre les limites des communes de Pléneuf et Erquy. Plusieurs circuits de petite randonnée sont connectés au GR34 (voir carte du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnées ci-dessous)

50 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Quatre boucles de petite randonnée sont également répertoriées, avec par exemple « le port du Dahouët et la pointe de la Guette ».

Source : http://www.val-andre.org

En matière de cheminements doux, il existe peu d’aménagements cyclables hormis la présence d’une bande cyclable sur le boulevard Kennedy à proximité des collèges et sur la rue de la Mer qui relie les collèges à Piégu.

Un circuit deux roues est également développé et répertorié dans un schéma départemental Véloroute, « Le Tour de Manche» qui assure une continuité du réseau cyclable des deux côtés de la Manche, passe sur une dizaine de kilomètres par Pléneuf-Val-André. Des établissements d’hébergement sont mis en place en vue de l’accueil « vélo ». Il existe de nombreux emplacements de stationnements pour les cycles. Constitués de rack de 6, on trouve 3 de ces dispositifs sur le port de Dahouët et un sur le quai des Terre-Neuvas (voir photographie ci-dessous). Il existe également des emplacements de stationnement pour les cycles (moto et vélo) au niveau du Parc de l’Amirauté et à proximité du Casino, au Val André. Enfin des emplacements spécifiques sont présents le long de la digue promenade du Val André.

51 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Source : conseil départemental des Cotes d’Armor

LE RESEAU DE TRANSPORT COLLECTIF

Pléneuf Val André ne dispose pas de réseau de transport collectif communal mais elle est desservie par la ligne TI Bus n°2 Fréhel/ Saint-Brieuc/ Lamballe. On compte 6 arrêts sur la commune, environs 9 passages par jours pour deux destinations, Lamballe et Saint-Brieuc.

Source : http://www.tibus.fr

Une navette gratuite dessert l’ensemble de la commune en période estivale. Le stationnement, les différents pôles communaux et l’augmentation de la population à cette période rend la navette très attractive, près de 29 000 voyageurs sont montés à bord en 2014. 52 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

LE DEVELOPPEMENT DU COVOITURAGE

La commune ne compte pas d’aire de covoiturage sur son territoire.

A RETENIR

 Des déplacements automobiles nombreux mais moins importants qu’à l’échelle de la communauté de communes et du département, en raison notamment de l’accessibilité aux équipements et commerces sur la commune.  Forte demande de stationnement l’été. Des aménagements de lisibilité entre autres, ont été engagés.  Des cheminements doux en cours de sécurisation, par l’aménagement des trottoirs et passages piétons.  De nombreux circuits de randonnées piétons et deux roues.  Un réseau de transports collectifs réduit mais qui dessert bien la commune.

ENJEUX

- Poursuivre les aménagements engagés en termes de stationnement et de sécurisation des cheminements doux. - Privilégier les modes de déplacements doux pour les déplacements quotidiens courts et la pratique des loisirs. - Créer des voies de desserte adaptées aux projets et des cheminements piétonniers lors de l’aménagement des nouveaux quartiers. - Poursuivre la communication autour des circuits de randonnées qui participe à l’attractivité du territoire. - Développer les transports collectifs et notamment le covoiturage vers les pôles d’emploi.

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2. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

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2.1. LES CARACTERISTIQUES DE LA GEOGRAPHIE LOCALE

2.1.1. LE CLIMAT

Le climat est un facteur important à prendre en compte dans l’élaboration du diagnostic environnemental. D’une part, son action influence les différents types de sols et sous-sols et donc l’installation et la nature de la végétation. Par ailleurs, les conditions climatiques (ensoleillement et vitesse du vent notamment) représentent aujourd’hui une alternative clé de maîtrise de la consommation en énergie et par conséquent un élément permettant d’améliorer la qualité de l’air. Au niveau des constructions, les consommations d’énergie peuvent varier en fonction de divers paramètres, dont la prise en compte des facteurs climatiques locaux (orientations des bâtiments, conception de l’aménagement, etc…) permettant de favoriser l’intégration des dispositifs de production d’énergies renouvelables.

Le climat océanique est particulièrement bien présent en Bretagne. Il se caractérise d'abord par une atmosphère presque perpétuellement agitée. De la mer souffle des vents du secteur occidental. La commune de Pléneuf-Val-André, comme l’ensemble du département, est caractérisé par des hivers doux et des étés cléments. Les précipitations sont abondantes et étalées sur toute l’année, avec un maximum durant les mois d’hiver.

Les zones climatiques de Bretagne

Pléneuf Val André

Source : Bretagne environnement

Les caractéristiques du climat montrent que deux saisons peuvent être distinguées : - une saison humide, d'octobre à mars avec un maximum de précipitations en janvier (102 mm) et des vents dominants (115 km/h) ;

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- une saison relativement plus sèche, d'avril à septembre présentant un ensoleillement équivalent à 632 heures et un minimum de précipitations au mois de septembre (40 mm).

TEMPERATURES

La température moyenne annuelle est comprise entre 4°C et 17°C. Les écarts de températures entre l’été et l’hiver sont relativement faibles (température moyenne de janvier : 5°C, température moyenne de juillet-août : 17°C). La proximité de la mer favorise les températures douces tout au long de l’année.

Les chaleurs estivales sont limitées et de courte durée. La température moyenne maximale du mois le plus chaud (juillet ou août) est de 22 °C.

Source : L’internaute : http://www.linternaute.com/voyage/climat/pleneuf-val-andre/ville- 22186

L’ENSOLEILLEMENT

La commune de Pléneuf-Val-André a connu 1 617 heures d'ensoleillement en 2013, contre une moyenne nationale des villes françaises de 1 664 heures de soleil.

Pléneuf-Val-André a bénéficié de l'équivalent de 64 jours de soleil en 2014.

Source : L’internaute : http://www.linternaute.com/voyage/climat/pleneuf-val-andre/ville- 22186

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LES PRECIPITATIONS

Pléneuf-Val-André est une commune littorale, les précipitations sont donc moins importantes qu’à l’intérieur du territoire. Toutefois la commune connait 150 jours de pluie par an et atteint les 675 millimètres de pluie en 2013.

Source : L’internaute : http://www.linternaute.com/voyage/climat/pleneuf-val- andre/ville-22186

LES VENTS

Les vents homogénéisent les températures sur l'ensemble de la péninsule et exercent une pression naturelle sur l'environnement lorsqu'ils provoquent des tempêtes. Mais, ils favorisent aussi la dispersion des polluants atmosphériques. Ce facteur joue un rôle important sur la végétation par sa puissance destructrice et par son action desséchante accrue sur la côte à cause des embruns qu’il transporte.

Bilan climatique en Bretagne en 2013

Source : Bretagne environnement

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2.1.2. LA GEOLOGIE

La géologie, au même titre que l’étude du climat et du relief, fait partie des caractéristiques physiques du territoire permettant de définir des unités paysagères. A partir de l’étude du socle géologique et pédologique, on peut déterminer la nature des sols et la végétation potentielle, afin de définir des ensembles territoriaux homogènes.

La majeure partie de la commune est formée de roches sédimentaires. L’ensemble du sous-sol de la commune date du Cambrien (-500 Ma). La commune se développe sur des sols formés de gabbros (micro-gabbros et micro-diorites amphibolisés).

Microtrondhjémite du Verdelet. Cette intrusion forme la pointe de Pléneuf et l’îlot du Verdelet. Localement, sur l’estran qui prolonge vers l’Ouest la plage des vallées, cette intrusion est surmontée par des conglomérats rapportés à la « formation gréso-conglomératique d’Erquy » d’âge ordovicien. Ces relations confèrent à la roche un âge finiprécambrien à cambrien.

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Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

2.1.3. LE RELIEF ET LA TOPOGRAPHIE

Le territoire s’exprime par son relief, cette dimension est souvent corrélée au réseau hydrographique qui modèle le territoire et les structures écologiques qui en soulignent la géométrie (les haies, les fossés). La combinaison de ces éléments qui composent le caractère du territoire, permet de distinguer les différentes unités paysagères. Le relief est également pris en compte pour l’orientation et la forme du parcellaire, pour l’implantation du bâti ou encore pour le tracé et les profils des routes et chemins. L’étude du relief doit permettre d’identifier les points de vue et donc les portions de territoire à enjeu et qui en deviennent de ce fait particulièrement sensibles.

Le relief sur la commune de Pléneuf-Val-André est très particulier. Le plateau agricole se développe entre 65 et 110 mètres d’altitude et surplombe la façade littorale. Le centre-bourg quant à lui se situe à 60 mètres d’altitude. Sur la façade littorale, l’altitude varie entre 5 et 60 mètres d’altitude, ceci s’explique par la présence de collines surplombant ce plateau littoral. Les vallées sont, quant à elles, des éléments structurant du paysage et constituent des vecteurs de relations visuelles et paysagères entre le littoral et les terres.

Le territoire de Pléneuf-Val-André est très diversifié : - La façade littorale : comportant deux ports de plaisance (Dahouët et le port de Piégu) et plusieurs plages (grande plage du Val-André et la plage des Vallées) ; - La côte rocheuse comprenant à l'ouest la pointe de la Guette et au nord le Verdelet (îlot qui est une réserve ornithologique) ; - L'arrière-pays de terres agricoles au milieu desquelles se tient le bourg de Pléneuf ; - La vallée de la Flora au Sud.

Le relief

Source : BDALTI, 2013.

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2.1.4. LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

La commune de Pléneuf-Val-André est traversée par plusieurs cours d’eau qui se déversent à travers des vallées plus ou moins importantes. Elle appartient au bassin versant de l’Islet, de la Flora et des ruisseaux côtiers. Dans le cadre de la mise en place du référentiel hydrographique du SAGE Baie de St- Brieuc, l’inventaire non exhaustif des cours d’eau a été effectué sur la commune de Pléneuf Val André en 2011, en même temps que celui des zones humides. Cette étude menée par la Communauté de Communes Côte de Penthièvre a été réalisée sur l’ensemble du territoire communal.

Bassin versant de la baie de Saint Brieuc

Pléneuf Val André

Source : Réserve Baie de Saint-Brieuc

Les sous-bassins versants

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Source : Reconquête et préservation de la qualité des eaux 2008-2010, CDC Côte de Penthièvre

Plusieurs cours d’eau drainent la commune : - La Flora représente l’entité hydrographique la plus importante du territoire communal et donne naissance à de nombreux ruisseaux. La Flora prend sa source sur la commune de Saint Alban et vient se jeter au niveau du port du Dahouët ; - Le Nantois, ce ruisseau prend sa source sur la commune au niveau de la « Ville Bricault » (route de Bien Y Vient) ; - L’Etrape - Le Val - Lesquen - Le Vauclair - Le Saint Père - Le ruisseau de la Ville Berneuf

Le cours d’eau La Flora, du pont de RD17A jusqu’à la mer, constitue un cours d’eau grands migrateurs, classé en liste 1 et liste 2 par arrêtés du 10 juillet 2012, au titre de l’article .214-17 du code de l’environnement. Ce classement impose une interdiction de tout nouvel obstacle à la continuité écologique piscicole pour l’anguille, la truite Fario et les sédiments.

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Inventaire des cours d’eau (non exhaustif)

L’hydrographie est un élément marquant du paysage de Pléneuf-Val-André.

Un programme d’action en faveur de la préservation et de la reconquête de la qualité de l’eau est mis en place par la Communauté de Communes Côte de Penthièvre. Un programme d’amélioration du bocage est associé à ce programme, afin de préserver un environnement, un cadre de vie et un paysage de qualité.

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2.1.5. LA QUALITE DE L’EAU

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) doit être compatible avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne approuvé le 4 novembre 2015 et le Schéma d’Aménagement et de Gestion des EAUX (SAGE) de la Baie de Saint-Brieuc, approuvé le 30 janvier 2014. La compatibilité suppose qu’il n’y ait pas de contradiction majeure entre les dispositions des documents d’urbanisme et les objectifs de protection définis par le SDAGE/SAGE. Par conséquent, le PLU doit mettre dans les zonages et le règlement des dispositions particulières et des "servitudes" qui permettent de respecter les objectifs définis dans le SDAGE et le SAGE. (Art. L.213-3 du Code de l’environnement et art. L.122-1, L.123-1 et L.124-1 du code de l’urbanisme).

Les Etats européens ont engagé en 2000 une nouvelle politique pour l’eau en adoptant une loi-cadre novatrice : la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). Ce texte fixe une obligation de résultat et une échéance : tous les milieux aquatiques (eaux côtières, estuaires, rivières, plans d’eau, eaux souterraines) devront atteindre un « bon état » pour 2015 (deux autres échéances ont été définies pour 2021 et 2027).

PLENEUF VAL ANDRE

La qualité des eaux de la Flora, de l’Islet et des ruisseaux côtiers reste moyenne même si des améliorations tendent à apparaître. L’Islet est le cours d’eau qui présente chroniquement les concentrations les plus élevées en nitrates pour les Côtes d’Armor.

La Communauté de Communes Côte de Penthièvre a engagé un programme de préservation et de reconquête de la qualité de l’eau, en adéquation avec les orientations du SAGE de la Baie de Saint-Brieuc et avec le soutien financier de l’Europe, du Conseil Général et Régional ainsi que de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

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L’islet est un cours d’eau très sensible aux pollutions agricoles et domestiques du fait de sa topographie (zone de plateau). Il est régulièrement chargé en nitrates, pesticides et phosphore. La Flora quant à elle est contaminée principalement par les pesticides et le phosphore dans une moindre mesure. Le bassin versant de La Flora est marqué par de nombreuses zones boisées et des prairies humides en fond de vallée, ce qui explique un meilleur état chimique de cette masse d’eau comparé à l’Islet. Le bon état écologique de la Flora est programmé à 2021 et de l’Islet à 2027.

LES EAUX DE BAIGNADE

Le contrôle de la qualité des eaux de baignade est actuellement défini par la directive européenne du 15 février 2006. Cette réglementation vise à prévenir l’exposition des baigneurs aux risques liés à la baignade (contamination microbiologique, risque de gastro-entérite et ORL). Cette action de caractère préventif consiste en des analyses régulières de l’eau pendant la saison estivale.

Afin de valoriser et d’encourager la mise en place rapide d’un système de gestion de la qualité des eaux de baignade permettant de satisfaire aux obligations issues de la nouvelle directive européenne, le ministère du Développement durable et le ministère en charge de la Santé ont travaillé conjointement avec l’association des élus du littoral (ANEL) et l’association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques (ANMSCCT), à un référentiel commun de gestion et de surveillance de la qualité des eaux de baignade.

Dès 2011, Pléneuf-Val-André répondant aux critères demandés, a sollicité cette certification. Cet audit a été validé avec succès grâce aux différentes actions mises en place par la municipalité : extension de la station d’épuration, mise en séparatifs des eaux usées et pluviales. De mi-juin à mi-septembre, des prélèvements et analyses sont effectués chaque semaine sur 6 zones de baignades différentes. A l’issue de la saison estivale 2014, les résultats démontrent une bonne qualité globale des eaux de baignade. (Source : http://www.pleneuf-val-andre.fr/decouvrir-la-ville/analyse-des-eaux-de-baignade)

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Qualité des eaux de baignade

Source : baignade.sante.gouv.fr

Une semaine sur deux, les analyses sont effectuées par l'Agence Régionale de Santé (ARS) et l’autre semaine par le Département d’auto-surveillance du Laboratoire D'Analyses des Côtes d'Armor (LDA22).

LES EAUX CONCHYLICOLES

La commune de Pléneuf-Val-André est concernée par une zone de production de coquillages vivants identifiée dans l’atlas des zones conchylicoles et dénomée « Pléneuf Val André – Dahouët ». Les zones de production de coquillages vivants correspondent soit à des zones de captage, d’élevage ou de pêche à pied professionnelle. Sur la zone « Pléneuf Val André – Dahouët », il s’agit d’une pêche pied dédiée au ramassage des coquillages notamment des moules.

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Cartographie des gisements de coquillage en Baie de Saint Brieuc, Joubin, 1909

Source : Réserve Naturelle de la Baie de Saint Brieuc.

Cette zone fait l’objet d’un classement sanitaire défini par arrêté préfectoral. Ce classement est déterminé sur la base des résultats d’analyses menées sur les coquillages de la zone concernée et constitue le reflet de la qualité microbiologique des coquillages présents et de leur contamination en métaux lourds. Ce classement fait l’objet d’une surveillance régulière menée par l’Ifremer.

Points de suivi et zones de production conchylicole en baie de Saint Brieuc

Source : IFREMER, Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole, département des Côtes d’Armor, Edition 2013.

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Le classement et le suivi des zones de production de coquillages distinguent 3 groupes de coquillages au regard de leur physiologie :  groupe 1 : les gastéropodes (bulots etc.), les échinodermes (oursins) et les tuniciers (violets) ;  groupe 2 : les bivalves fouisseurs (palourdes, coques...) ;  groupe 3 : les bivalves non fouisseurs (huîtres, moules...).

La zone du Dahouët fait ainsi l’objet d’un classement sanitaire par arrêté préfectoral du 13/07/2012.

Sur cette zone, le classement des 3 groupes de coquillages distingués au regard de leur physiologie est le suivant :  Groupe 1 (les gastéropodes, les échinodermes et les tuniciers) en zone N ;  Groupe 2 (les bivalves fouisseurs) en zone N ;  Groupe 3 (les bivalves non fouisseurs) en zone B.

Le classement en zone B signifie que les coquillages peuvent être récoltés mais les usagers sont invités à prendre des précautions avant leur consommation.

Classement sanitaire des zones de production de coquillages vivants

Source : Atlas des zones conchylicoles (zones-conchylicoles.eaufrance.fr)

LA PECHE RECREATIVE

Source : pleneuf-val-andre.fr

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Tous les mois, la commune reçoit une fiche d’information relative à la qualité bactériologique des gisements coquilliers fréquentés par les pêcheurs à pied et accessibles ou proches du littoral de Pléneuf-Val-André.

Gisement coquillier de Dahouët

Ce gisement se trouve à la sortie du port de Dahouët, autour du feu de la Petite Muette. Ce port est très actif, tant pour la plaisance que pour la pêche. Un port de plaisance avec seuil, toujours en eau, a été construit il y a quelques années. La Flora, fleuve côtier se rejette dans le fond de ce port. L'exploitation de ce gisement de moules est règlementé par les arrêtés du 10 et 19 Février 1944, sous la dénomination de garderie de Dahouët. La pêche à pied récréative est interdite dans le port par arrêté préfectoral du 12 Avril 2000.

Carte du périmètre interdit pour la pêche à pied récréative au niveau de Dahouët

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Gisement coquillier de la Pointe de Pléneuf

Ce gisement est situé à la pointe de Pléneuf derrière le petit port de Piégu. Il est très fréquenté par les plaisanciers en période de grandes marées. La pêche à pied récréative est interdite dans un rayon de 200 mètres autour de l'émissaire du rejet en mer de la station d'épuration de Pléneuf-Val-André par arrêté préfectoral du 12 Avril 2000.

Carte du périmètre interdit pour la pêche à pied récréative au niveau de la pointe de Pléneuf

Source : rapport annuel d’assistance technique, SATESE 22, année 2013

Ces études ont été effectuées dans le cadre de l’amélioration de la qualité des eaux au niveau du port et l’engagement de la commune dans la démarche de gestion environnementale portuaire par le biais du label Port Propre®.

Cette certification a eu pour effet de modifier la station d’épuration qui peut désormais accueillir 21 000 EH contre 11000 EH auparavant. Par ailleurs la commune engage actuellement d’importants travaux pour la mise en place du séparatif des réseaux eaux usées et eaux pluviales.

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Globalement depuis la mise en service de la nouvelle station d’épuration, les flux de pollution ont tendance à diminuer (cette tendance sera à mesurer dans les prochaines années pour vérifier s’il s’agit d’une réelle tendance ou des modifications des conditions de mesure). La charge obtenue en 2013 est cohérente avec l’estimation de la population raccordée au réseau d’assainissement.

Les performances épuratoires de l’installation sont satisfaisantes, et les normes de rejet physicochimiques et bactériologiques sont respectées depuis la mise en œuvre de l’ouvrage.

SUIVI DES CYANOBACTERIES SUR L’ETANG DE DAHOUËT

Un suivi des cyanobactéries dans les eaux douces et de loisirs nautiques est dressé par l’Agence Régionale de la Santé. Ce suivi présente les risques pour la santé, les actions à mener en présence de cyanobactéries et les précautions à prendre en cas de prolifération algale. Enfin, elle développe les principaux résultats du contrôle exercé durant la saison.

Suivi des cyanobactéries – saison 2012 – Etang de Dahouët

Source : Agence Régionale de la Santé en Bretagne, 2012

Commentaire : Sur l’étang de Dahouët, les concentrations en cyanobactéries sont demeurées très faibles au cours de la saison estivale 2012.

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L’EAU POTABLE

Les analyses menées en 2014 (tableau ci-dessous) révèlent que l’eau d'alimentation de la commune est conforme aux limites et références de qualité pour les paramètres mesurés. Ainsi, la conformité bactériologique et physico- chimique est respectée.

Source : Résultats des analyses du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine - Ministère chargé de la santé

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L’EAU PLUVIALE

Un schéma directeur des eaux pluviales a été déposé le 8 avril 2008 auprès des services de la Police de l’Eau de la DDTM. La poursuite de sa procédure a été abandonnée par la commune le 24 novembre 2010. Ce document figure pour information dans les annexes sanitaires du présent PLU.

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2.2. LES MILIEUX NATURELS Le Plan Local d’Urbanisme a pour ambition de fixer un projet de territoire, sur le long terme en intégrant l’ensemble des politiques sectorielles (urbanisme, habitat, équipements commerciaux...). Au-delà de la définition des règles d’urbanisme au sens strict, le PLU définit la place et le devenir des espaces agricoles, forestiers et naturels. Cette analyse permet de mettre en avant les qualités de ces espaces et d’établir un lien entre eux (continuités écologiques) avec un double objectif, celui de préserver la biodiversité et de limiter/contrôler l’étalement urbain.

2.2.1. LES ZONES DE PROTECTION EXISTANTES

La commune de Pléneuf-Val-André, à l’interface entre l’arrière-pays et le littoral, possède une richesse environnementale et paysagère. Ce patrimoine naturel accueille des espèces animales et végétales spécifiques, ces espaces constituent également un ensemble paysager de grande valeur. De par leurs qualités écologiques et paysagères, ils font l’objet de multiple inventaires et bénéficient de mesures de protection : Natura 2000, Réserve ornithologique, Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), Espaces Naturels Sensibles et sites géologiques remarquables.

La commune de Pléneuf-Val-André est concernée par différents dispositifs de protection du patrimoine naturel (cf. carte page suivante) : - Site Natura 2000 FR5300066 BAIE D’, ANSE DE MORIEUC (ZSC – Directive Habitats) ; - Site Natura 2000 FR5310053 ILES DU GRAND POURRIER ET DU VERDELET (ZPS – Directive Oiseaux) ; - ZNIEFF de type I n° 530013343 BUTTE DES VALLEES & n°530009819 VILLE BERNEUF SAINT ; - ZNIEFF de type II n° 530013342 POINTE DE PLENEUF / PIEGU ; - ZICO ILES DE LA COLOMBIERES, DE LA NELLIERE ET DES HACHES ; - Site géologique PLAGE DES VALLEES ; - Réserve ornithologique de l’ilot du Verdelet.

Espaces Naturels Sensibles CG 22 Par ailleurs le Conservatoire du Littoral dispose d’un périmètre d’intervention foncière au niveau de la Côte de Penthièvre.

La commune est également concernée par la zone de préemption des espaces naturels sensibles dans le secteur de la Ville Berneuf, en vue d’en assurer la protection et l’ouverture au public.

Ces protections sont essentiellement présentes en partie littorale, ce qui traduit la présence d’une richesse paysagère et écologique sur cette portion de territoire. Le littoral est très riche écologiquement, mais aussi très fréquenté. La protection au titre de Natura 2000 et la gestion garantie par le Conservatoire du Littoral permet d’assurer la restauration des milieux les plus dégradés, la mise en valeur du littoral par la mise en place d’aménagements légers (canalisation du public). Source : géobretagne

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Les inventaires environnementaux

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2.2.1.2. LES PROTECTIONS ENVIRONNEMENTALES REGLEMENTAIRES

SITE NATURA 2000

« Le réseau Natura 2000 a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l’Union européenne. Il assurera le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des habitats d’espèces de la flore et de la faune sauvage d’intérêt communautaire. »3 Ce réseau est constitué de Zones de Protection Spéciale (ZPS), en application de la directive européenne Oiseaux (avril 1979), et de Zones Spéciales de Conservation (ZSC), en application de la directive « habitats faune et flore » (mai 1992).

La commune de Pléneuf-Val-André est concernée par deux périmètres Natura 2000 : - Site Natura 2000 FR5300066 BAIE D’YFFINIAC, ANSE DE MORIEUC (ZSC) ; - Site Natura 2000 FR5310053 ILES DU GRAND POURRIER ET DU VERDELET (ZPS).

La Baie de Saint-Brieuc Est, est le siège d’une biodiversité importante. D'un point de vue ornithologique, le fond de la baie de Saint-Brieuc est une zone humide littorale d'un grand intérêt, tout particulièrement en période inter- nuptiale au niveau des anatidés, des limicoles et des laridés, tant du point de vue de la diversité spécifique que des effectifs présents.

C'est notamment un très important site d'hivernage et une escale migratoire intéressante pour ces oiseaux.

Périmètres du Site Natura 2000 de la Baie de Saint Brieuc (ZPS & ZSC)

Source : Document d’Objectifs – Natura 2000 Baie de Saint Brieuc, sites pSIC FR5300066/ZPS FR5310053

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SITE NATURA 2000 SUR LA COMMUNE DE PLENEUF VAL ANDRE :

Source : Géobretagne, 2011

Code de la zone ZSC : FR5300066 ZPS : FR5310053 Communes concernées Erquy, , , Morieux, Planguenoual, Pléneuf-Val-André, Saint-Brieuc, Yffiniac. Date de désignation ZSC : dernier arreté (JO RF) : 06/05/2014 ZPS : dernier arreté (JO RF) : 30/07/2004 Description de la ZSC

Le fond de la baie d’Yffiniac et de l’anse de Morieuc (estran) abrite des prés-salés atlantiques accompagnés de végétation annuelle à salicornes et de prairies pionnières à spartines (le plus vaste ensemble de marais maritimes des Côtes-d’Armor). Les landes sèches atlantiques des sommets de falaise, les formations vivaces des plages de galets, ainsi que la dune fixée de Bon-Abri et les placages sablo-calcaires de Saint-Maurice sont quelques-unes des phytocénoses remarquables de ce SIC. Une extension et modification de périmètre en 2005 a permis d’intégrer les rives du Gouët situées en fond de l’étang du barrage de Saint-Barthélémy. Ces rives abritent en effet l’une des rares localités européennes de Coleanthus subtilis. En France, cette espèce n’est connue que dans le Massif armoricain dans les départements des Côtes d’Armor, du Morbihan, d’Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique. L’ensemble de cet étang est soumis au même régime hydraulique marqué par de fortes variations de niveau entre l’été et l’hiver, pour les besoins d’alimentation en eau potable. Le maintien de ce régime est nécessaire pour assurer un bon état de conservation du Coléanthe. D’autres extensions importantes ont concerné des habitats marins (1110 et 1140), déjà classés en ZPS, et des landes et falaises littorales ou rivages de galets.

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Description de la ZPS Cette ZPS présente un intérêt majeur pour l'hivernage de plusieurs espèces d'anatidés et de limicoles, dont la Bernache cravant, le Canard siffleur, l'Huîtrier-pie, le Bécasseau maubèche, le Chevallier combattant, la Barge rousse et le Courlis cendré. Le site de la Baie de Saint-Brieuc est une halte migratoire au printemps et à l'automne pour une grande diversité d'espèces, en particulier pour les canards et les échassiers attirés par les importantes ressources alimentaires qu’offrent la Baie de Saint-Brieuc et son vaste estran.

L'extension en 2008 de la ZPS vers le large a permis d'intégrer une zone significative de stationnement et d'alimentation de Puffins des Baléares en période inter-nuptiale. La France a une responsabilité majeure dans la conservation de cet oiseau marin, rare et menacé de disparition, qui se reproduit uniquement aux îles Baléares et se réparti ensuite essentiellement sur les côtes françaises. C'est aussi un secteur d'alimentation des Fous de Bassan provenant des Sept-îles.

Le site constitue une zone de refuge : - pour les Mouettes pygmées hivernantes au large avec des concentrations pouvant atteindre plusieurs milliers d'individus en cas de fortes tempêtes. - pour le Pétrel tempête avec plusieurs centaines d'individus en stationnement dans la baie et au large.

C'est également un secteur fréquenté par les Sternes pierregarins et caugeks en nombre important.

L'extension marine de la ZPS permet une meilleure prise en compte des zones d'alimentation des limicoles, des puffins et des stationnements de Macreuses noires.

Source : DREAL Bretagne

Composition :

ZSC – Directive habitats Classes d’habitats Couverture Mer, Bras de mer 76% Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de 10% production de sel) Marais salants, Prés salés, Steppes salées 3% Dunes, Plages de sables, Machair 2% Galets, Falaises maritimes, Ilots 2% Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, 1% Neige ou glace permanente Forêts caducifoliées 1% Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles 1% améliorées Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, 1% Phrygana Autres terres arables 1% Prairies ameliorées 1% Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux 1% courantes) ZPS – Directive Oiseaux Mer, Bras de Mer 95% Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins de 3% production de sel) Dunes, Plages de sables, Machair 1% Galets, Falaises maritimes, Ilots 1% Source : Inventaire National du Patrimoine Naturel

78 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Carte des habitats d’intérêt communautaire – Site Natura 2000 de la Baie de Saint Brieuc – Côte Est et ilot du Verdelet.

Source : Reserve baie de Saint-Brieuc

79 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Inventaires biologiques et analyse écologique des habitats marins patrimoniaux (2010-2011), Habitats benthiques du site Natura 2000 FR5300066 Baie de Saint Brieuc.

Source : Agences des aires marines protégées (http://cartographie.aires-marines.fr/?q=node/43)

80 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Les bancs de maërl de la région Bretagne, 1968-2007 (Actualisation 2007)

Source : Rebent Bretagne (http://sextant.ifremer.fr/)

Les bancs de maërl correspondent à un habitat d’un grand intérêt patrimonial. Le faciès à maërl pur a une valeur écologique importante. La complexité architecturale des bancs de maërl offre une multiplicité de niches écologiques, favorisant la diversité biologique. Un chapelet de roches prolonge cette configuration de roches associées au maërl de part et d’autre le long de la côte de Penthièvre. (Source : Projet de réseau européen Natura 2000 en mer, Baie de Saint Brieuc – Est, http://www.bretagne.developpement- durable.gouv.fr/IMG/pdf/D3_DH_Fiche_BaiedeStBrieuc_cle13594f.pdf).

2.2.1.3. LES INVENTAIRES DU PATRIMOINE

LES ZONES NATURELLES D’INTERET ECOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)

L’objectif des ZNIEFF est de recenser, de la manière la plus exhaustive possible, les espaces naturels qui abritent des espèces rares ou menacées, ou qui représentent des écosystèmes riches et peu modifiés par l’homme. Les ZNIEFF sont de deux types :

- les ZNIEFF de type 1. Ce sont des sites de superficie en général limitée, identifiés et délimités parce qu’ils contiennent des espèces ou au moins un type d’habitat de grande valeur écologique, locale, régionale, nationale ou européenne.

81 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- les ZNIEFF de type2. Elles concernent les grands ensembles naturels, riches et peu modifiés avec des potentialités biologiques importantes.

La commune de PLENEUF VAL ANDRE est concernée par :

- 2 ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) de type I : j n°530013343 LA BUTTE DES VALLEES ; j n°530009819 VILLE BERNEUF EN SAINT-PABU.

- 1 ZNIEFF de type II : j n°530013342 POINTE DE PLENEUF/PIEGU.

Les ZNIEFF

Source : Géobretagne, 2011

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ZNIEFF DE TYPE 1 : O Ville Berneuf en Saint Pabu N°530009819

Description du site D’une superficie de 11ha, il s’agit d’un petit massif dunaire en partie perché sur des micro-falaises limoneuses, situé dans la partie orientale de Saint Brieuc. Son intérêt est : - botanique très important, en particulier par la présence de nombreuses espèces d’orchidacées rares ou très rares dans le Massif Armoricain, voisinant avec des cordons de galets à Crambe maritima ; - ornithologique, grâce à une belle colonie d’hirondelles de rivage ;

il est à noter que ce site connait une très forte fréquentation estivale, d’où sa fragilité.

ZNIEFF DE TYPE 1 : La Butte 47 m des Vallées N°530013343

Description du site Il s’agit d’une partie du site étendu de la pointe de Pléneuf. Son intérêt est : - botanique, cette côte rocheuse présente des pelouses et des fourrés représentatifs de ce type de milieu. A noter sa richesse en espèces végétales caractéristiques sur une faible superficie.

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ZNIEFF DE TYPE 2 : O Pointe de Pléneuf/Piégu N°530013342

Description du site il s’agit d’un vaste secteur de 32 ha, de côte à falaise. Son intérêt est : - botanique, cette côte rocheuse présente des pelouses et des fourrés représentatifs de ce type de milieu. A noter sa richesse en espèces végétales caractéristiques sur une faible superficie ; - ornithologique, car il s’agit d’une zone de nidification

ZONE D’IMPORTANCE POUR LA CONSERVATION DES OISEAUX

ZICO n°FR5310052 O Iles de la Colombière, de la Nellière et des Haches

Description du site Ilot faisant partie d'un réseau de sites bretons accueillant actuellement des couples de sternes nicheuses.

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LA RESERVE ORNITHOLOGIQUE L’ILOT DU VERDELET

Source : val-andre.org/decouvrir/patrimoine-naturel

L'îlot du Verdelet est une réserve naturelle d'oiseaux marins depuis 1973. C'est l'un des rares sites de nidification du grand cormoran en Côtes d'Armor. La réserve ornithologique accueille surtout des populations nicheuses, toutefois, d'autres espèces utilisent les abords de l'îlot comme site d'alimentation, de repos ou d'hivernage.

En 2003, une convention a été signée entre la commune de Pléneuf- Val-André et VivArmor Nature afin d'y mener des recensements et

veiller à la tranquillité des colonies d'oiseaux marins qui viennent s'y reproduire.

A chaque grande marée, l'îlot du Verdelet est relié à la pointe de Piégu par un cordon littoral à marée basse. Le site attire alors beaucoup de pêcheurs à pied et quelques promeneurs.

Le site géologique vallée de la plage

Il s’agit d’un site datant du paléozoïque (ordicien inférieur). Son intérêt géologique est sédimentaire : - conglomérat de base de la série sédimentaire paléozoïque de Bretagne septentrionale reposant sur le microgranite du Verdelet fortement altéré. - conglomérat à chromatisme rouge dominant, constitué de galets de grande taille formés à partir du socle local.

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2.2.2. LES ZONES HUMIDES

Le territoire recèle de zones humides qui parcourent notamment les bas-fonds des cours d’eau. Ces zones humides présentent des devenirs variés dans la mesure où certaines tendent à se fermer soit naturellement par des landes ligneuses, soit avec la main de l’homme qui y installe des peupleraies.

Dans le cadre de la mise en place du référentiel hydrographique du SAGE Baie de ST Brieuc, l’inventaire non exhaustif des cours d’eau et l’inventaire des zones humides ont été effectués sur la commune de Pléneuf Val André en 2011. Cette étude menée par la Communauté de Communes Côte de Penthièvre a été réalisée sur l’ensemble du territoire communal à partir de l’enveloppe de référence. Une réunion de lancement s’est tenue le 30 mai 2011 avec le comité de pilotage. Suite à cette réunion, une réunion publique d’information s’est déroulée le 6 juin 2011 avec une phase d’expertise de terrain qui s’est déroulée du 21 juin au 16 août 2011. A l’issue des investigations de terrain, un comité de pilotage a eu lieu le vendredi 19 août 2011. La population locale a été informée à chaque étape (réunion publique, démonstration sur le terrain, consultation en mairie et par voie de presse : articles dans le bulletin communal, articles dans la presse locale, envoi d’un courrier aux exploitants de la commune). L’inventaire des zones humides effectives a été validé par la Commission Locale de l’Eau (CLE) le 5 Décembre 2011 conformément à l’Arrêté du 28 Juin 2008. Le rapport a également été validé par le conseil municipal de Pléneuf Val André le 23 janvier 2012. Un inventaire complémentaire a été réalisé par la Communauté de Communes et le SAGE en janvier 2015 dans le secteur de Peillac, à proximité du centre commercial. Cet inventaire complémentaire a conduit à réduire la zone humide située le long du cours d’eau présent dans ce secteur.

Cette identification a pour finalité principale de limiter la régression des zones humides par leur protection et leur gestion, notamment avec leur classement dans les documents d’urbanisme des collectivités locales concernées.

Les principaux types de zones humides

Les zones humides sont des acteurs directs du fonctionnement écologique du milieu naturel. Elles peuvent présenter les fonctionnalités naturelles suivantes :

 Rôle hydraulique : régulation des débits des cours d’eau (régulation des crues en hiver et soutien d'étiage en été) et stockage des eaux de surface.

 Rôle épurateur : abattement des concentrations en azote et phosphore dans les eaux de surface par le biais d'absorption par les végétaux et de processus de dégradations microbiologiques, rétention des matières en suspension et des toxiques.

 Rôle biologique : un grand nombre d'espèces animales et végétales, souvent remarquables, dépendent de ces milieux particuliers. Les zones humides constituent pour eux une zone refuge pour l’alimentation, la nidification et la reproduction.

 Rôle paysager : diversité paysagère, écologique et floristique évitant une banalisation des milieux.

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Critères de définition des zones humides

L'identification et la délimitation des zones humides sur le terrain sont basées sur l'application de l'arrêté du 24 juin 2008 modifié le 1er octobre 2009 qui permet de définir les sols considérés comme humides. L’arrêté précise que « la règle générale ci-après présente la morphologie des sols de zones humides et la classe d’hydromorphie correspondante. La morphologie est décrite en trois points notés de 1) à 3). La classe d’hydromorphie est définie d’après les classes d’hydromorphie du Groupe d’Etudes des Problèmes de Pédologie Appliquée (GEPPA, 1981 ; modifié) ».

Les sols des zones humides correspondent :

- A tous les histosols (H) car ils connaissent un engorgement permanent en eau qui provoque l'accumulation de matières organiques peu ou pas décomposées ; Ces sols correspondent aux classes d'hydromorphie H du GEPPA modifié.

- A tous les réductisols (R) car ils connaissent un engorgement permanent en eau à faible profondeur se marquant par des traits réductiques débutant à moins de 50 centimètres de profondeur dans le sol ; Ces sols correspondent aux classes VI (c et d) du GEPPA.

- Aux autres sols (r) caractérisés par : o des traits rédoxiques débutant à moins de 25 centimètres de profondeur dans le sol et se prolongeant ou s'intensifiant en profondeur. Ces sols correspondent aux classes V (a, b, c, d) du GEPPA ; o ou des traits rédoxiques débutant à moins de 50 centimètres de profondeur dans le sol, se prolongeant ou s'intensifiant en profondeur, et des traits réductiques apparaissant entre 80 et 120 centimètres de profondeur. Ces sols correspondent à la classe IVd du GEPPA.

La classification pédologique s’effectue dorénavant sur la base du graphique ci-dessous (extrait de l’arrêté du 1er octobre 2009, modifiant l’arrêté du 24 juin 2008 relatif à la délimitation des zones humides en application des articles L214-7-1 et R211-108 du Code de l’Environnement). De plus, la présence d’une flore caractéristique des milieux hydromorphes sue une surface supérieure à 50 % de la zone suffit à déterminer le caractère humide de la parcelle sans effectuer de sondage pédologique.

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Résultats du recensement des zones humides sur la commune de Pléneuf-Val-André en 2011 :

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2.2.3. LES BOISEMENTS

Les boisements occupent une faible part du territoire communal. Il s’agit principalement de boisements de ceinture des zones humides et d’accompagnement des cours d’eau de la Flora et du Nantois. Ces formations boisées correspondent à des massifs boisés, les formations ponctuelles étant plus rares sur la commune. Ces boisements sont en majorité constitués de futaie à chênaie – hêtraie. On note également la présence de massifs boisés surplombant la façade littorale.

- Le long des cours d’eau, les boisements soulignent la trace d’eau. C’est le cas avec la vallée de la Flora où les boisements se sont développés de part et d’autre du cours d’eau notamment sur sa partie amont. Cette caractéristique se retrouve sur le ruisseau du Nantois, cette fois-ci principalement à son embouchure.

- Sur de grands espaces naturels, la partie Sud de la commune est concernée par ce type de boisements formant des espaces de composition homogène.

Les boisements

Inventaire Forestier National

L’ensemble de ces entités boisées présente un ou plusieurs intérêts à être préservés : intérêts écologiques ou paysagers. Aussi à ce titre, ils méritent d’être classés en espace boisé classé.

Les boisements retenus au titre des Espaces Boisés Classés (article L.113-1 du Code de l’Urbanisme) :

- Le massif boisé de la vallée de La Flora : 24,41 ha, - Le massif boisé du vallon du Vauclair : 4,30 ha,

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- Le massif boisé du vallon de Nantois : 28,04, - Le vallon boisé du ruisseau de la Ville Berneuf : 23,72 ha, - Le boisement de La Lézardrière : 3,79 ha, - Les boisements du plateau agricole : 19,30 ha, - Le massif boisé du Château de Bien Assis : 17,51 ha, - Le massif boisé du Château du Cloître : 6,53 ha, - La peupleraie aux abords de la station d’épuration : 2,37 ha, - Le boisement de Cyprès sur le coteau surplombant le Spa Marin : 0,51 ha.

Le dossier de classement des Espaces Boisés Classés significatifs a été validé par délibération du Conseil Municipal le 25 juin 2015 et présenté à la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites du 29 octobre 2015. Cette commission a rendu un avis favorable au classement proposé sous réserve que « le projet d’aménagement du Parc de l’Amirauté soit soumis à une CDNPS et que le jardin public soit intégré dans le règlement du nouveau PLU ».

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2.2.4. LE BOCAGE

Source : Note rédigée par Catherine FAY, chargée de mission bocage, CC Côte de Penthièvre, août 2013.

Depuis 2005 le service environnement de la Communauté de Communes Côte de Penthièvre dans son programme de reconquête de la qualité de l’eau, mène des actions en faveur du bocage : opération Breizh Bocage (depuis 2009). Une étude a été réalisée par la Communauté de Communes Côte de Penthièvre dans le cadre de sa compétence « Protection et mise en valeur de l’environnement ». Elle permet de distinguer l’intérêt des éléments bocagers en fonction de leur caractère.

Méthodologie :

- Recensement des haies bocagères réalisées à partir de l’analyse des photographies aériennes Orthophoto IGN 2008 et retour terrain sur la période mai-juillet 2012 ; - Réunion de travail entre les agriculteurs et les élus de la commune et la chargée de mission de la communauté de Communes de la Côte de Penthièvre le 25 janvier 2013 ; - Recensement complété en juillet 2013 selon le guide régional SIG BOCAGE publié en décembre 2012 (fiche photo-interprétation) à partir de l’analyse des photographies aériennes sur Orthophoto IGN 2011 et du fichier cadastral 2008 ; - Bocage pris en compte : linéaires boisés (arbres ou arbustes) situés en interface de zone cultivée ou en herbe, et de zones bâties, voiries, cours d’eau ou autres parcelles cultivées ou en herbe. - Bocage non pris en compte : lisière de bois et linéaires boisés en zone urbaine.

Linéaires boisés recensés :

- Linéaire « Garni entre 90 et 100% » : le tronçon observé présente un couvert boisé (arbres et arbustes) continu et plein ; - Linéaire « Garni entre 50 et 90% » : le linéaire est interrompu sur moins de 50% du tronçon observé ; - Linéaire « Garni entre 10 et 50%» : plus de 50% de vide. La haie est en voie de disparition ou en voie de régénération (non décelable sur la photo aérienne). Le linéaire n’est pas pris en compte dans le calcul de la densité ni dans le bocage à préserver dans le PLU (proposition acceptée en commission PLU) ; - Plantations (non observables sur les photo-aériennes) : réalisées sous maitrise d’œuvre de la Communauté de Communes Côte de Penthièvre depuis 2005 sur le territoire communal. - Linéaire « Garni entre 0 et 10% » : Talus nus ou arbres isolés.

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Evolution et intégration du bocage au Plan Local d’Urbanisme sur la commune de Pléneuf-Val-André :

Evolution entre 2003, 2008 et données 2011 :

Etat de la haie 2003 2008 2011

Linéaire en m Linéaire en m Evolution Linéaire en m « Garni 90 - 100% » 25 629 24 331 - 5 % 37 205 (Plantations incluses) « Garni 50 - 90% » 23 934 26 907 11 % 41 664 TOTAL 50-100% 49 563 51 238 78 869 Ecart 2003-2008 et 2008-2011 + 1675 + 27630 (50-100%) « Garni 10 - 50%» 16 467 13 947 -18 % TOTAL 10-100% 66 030 65 185 Ecart 2003-2008 (10-100%) - 845 Méthode de recensement sur photo aériennes sur photo aériennes et cadastre

Proposition de linéaire bocager à protéger dans le cadre du PLU

78 869 m soit 79 km de haies - Haie garnies entre 90 et 100% : 33681 m - Haie garnies entre 50 et 90% : 41664 m - Plantations de 2005 à 2012 : 3524 m

Densité bocagère

Remarque préalable : la SAU (Surface Agricole Utile) prend en compte les surfaces déclarées en tant que surfaces agricoles. Or le recensement des haies bocagères s’effectue sur l’ensemble des surfaces non urbanisées, non boisées, hors voirie et surface occupée par les cours d’eau : zones déclarées ou non comme parcelles « agricoles ». Cette surface sur laquelle s’effectue le recensement du bocage est appelée Surface agricole disponible (SAD).

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- Densité de haies de type « garnies entre 50 et 100 % » SAU 2000* Linéaire 2003 SAU 2010* Linéaire 2008 SAD 2011* Linéaire 2011 582 ha 49 563 ml 513 ha 51 238 ml 804 ha 78 868 ml Densité 85 ml/ha Densité 100 ml/ha Densité 98 ml/ha * Source : SAU - Agreste, Ministère de l’Agriculture, recensement agricole de 2000 et 2010 SAD – Communauté de Communes Côte de Penthièvre, saisie sur photo aériennes Orthophoto IGN 2011 et fichier cadastre 2008

Le bocage

Source : Communauté de Communes Côte de Penthièvre, août 2013, complété par le bureau d’étude.

2.2.5. LA BIODIVERSITE

La commune de Pléneuf-Val-André se caractérise par la présence de milieux naturels très divers essentiellement situés sur le littoral. Ces espaces naturels bénéficient d’une biodiversité exceptionnelle, en témoignent les nombreux dispositifs de protection mis en place afin de préserver ces espaces remarquables.

La commune est également caractérisée par son plateau agricole bénéficiant d’un maillage bocager relativement dense permettant d’assurer les connexions écologiques entre les espaces naturels.

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2.2.5.1. L’ESPACE COTIER :

EAUX MARINES ET MILIEUX A MAREES

Bancs de sable : Cet habitat correspond à l’étage infralittoral des zones ouvertes soumises à un fort hydrodynamisme. Il s’agit de milieux dispersifs à très haute énergie où les dépôts de particules fines sont limités. Cet habitat est présent sur le site Natura 2000 (ZPS îlot du Verdelet).

Estuaires : Partie aval d’une vallée fluviale soumise aux marées, à partir du début des eaux saumâtres. Les estuaires fluviaux sont des anses côtières où, contrairement aux « grandes criques et baies peu profondes », l’apport en eau douce est généralement important.

Replats boueux et sableux : Cet habitat générique correspond à la zone de balancement des marées (estran). Il s'agit des vastes étendues de sables et de vases dépourvues de plantes vasculaires de l'estran. Ces habitats ont une grande importance comme lieu d'alimentation des anatidés et des limicoles.

Récifs : Il se compose de substrats rocheux (falaise, platier rocheux, champ de blocs) ou de concrétions biogéniques. Il peut être sous-marin ou bien exposé à l'air libre à marée basse. Il offre une stratification variée de communautés benthiques algales et animales. Cet habitat est soumis en continu à des phénomènes d'érosion, ce qui engendre une mosaïque de biotopes variés et juxtaposés et une richesse biologique importante. De plus, une organisation des communautés en bandes horizontales s'effectue sous l'action de l'émersion (sensibilités différentes des communautés par rapport au temps d'émersion).

FALAISES MARITIMES ET PLAGES DE GALETS

Végétation annuelle des laisses de mer : Ces habitats correspondant aux associations des laisses de mer forment en général de petites franges peu étendues en haut des plages ou le long des pieds de falaise. Ils sont extrêmement sensibles au piétinement et tendent à disparaître sur de nombreux secteurs. Ces formations restent bien représentées dans le secteur surtout au niveau des petites plages ne disposant pas d’accès directs et formant des petites criques abritées le long des falaises.

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Falaises avec végétation des côtes atlantiques et pelouses pionnières : Les falaises avec végétation n’occupent, en général, qu’une frange relativement restreinte correspondant à quelques promontoires exposés et aux fronts de falaises. Elles disparaissent ou forment des complexes mixtes avec les landes littorales et les pelouses calcicoles dès les premières ruptures de pente. Les zones complètement nues sont relativement rares car les pentes restent modestes. Ces falaises sont donc très riches floristiquement et phytosociologiquement.

LANDES ET FOURRES TEMPERES

On observe fréquemment des formations mixtes formées de plages à bruyères et ajoncs entrecoupées de prairies dominées par le dactyle aggloméré et la flouve odorante ou la germandrée scorodoine et la jacinthe des bois.

 Faune associée

Poissons : lançon, anguille, prêtre, hareng, sardine, lieu, bar, barbue, dorade royale, grande vive… Amphibiens et reptiles : crapaud, grenouille, lézard des murailles, couleuvre à collier, vipère péliade… Avifaune : aigrette garzette, barge rousse, martin pêcheur, bernache cravant, tadorne de belon, huitrier pie…

Source : DOCOB des sites Natura 2000 : Baie d’Yffiniac, anse de Morieuc, Baie de Saint-Brieuc, Iles du Grand Pourrier et du Verdelet

2.2.5.2. L’ESPACE RURAL : REPRESENTATIF DE L’INTERIEUR DES TERRES AVEC UNE ALTERNANCE DE BOCAGE ET DE PRAIRIES AGRICOLES.

Les cultures : L’activité agricole est omniprésente dans le paysage de PLENEUF VAL ANDRE. La qualité et la diversité floristique et faunistique dépendent de l’intensité des pratiques agricoles et de la présence de marges ou de bordures de végétation naturelle entre les champs. Certaines parcelles sont boisées.

Le bocage : abrite une grande diversité biologique. Ce maillage est plus ou moins lâche, boisé ou herbacé. La strate arbustive d’un talus peut être diversifiée, avec dans la plupart des cas des prunelliers et de l’aubépine. La strate herbacée comporte souvent des espèces de prairie ou des espèces rudérales liées aux cultures. Lorsque les parcelles agricoles jouxtent un espace boisé on peut apercevoir une flore liée au sous-bois composée de lierre, de nombril de vénus et de fougères.

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Les boisements : de petite à moyenne taille et composés majoritairement de feuillus (hêtre, chêne, châtaignier) et de conifères. Les sous- bois sont composés de plantes herbacées (fougères et ronciers). En bordure des cours d’eau, des forêts dites alluviales ou des marécages s’installent, composés de saules, de frênes, bouleaux, …

 Faune associée :

Amphibiens : triton marbré, triton palmé, crapaud commun, grenouille, … Reptile : Orvet, vipère, couleuvre, lézard … Avifaune : buse variable, épervier d’Europe, chouette effraie, pigeon ramier, merle noir, grive, mésange, … Mammifères : hérisson, taupe, musaraigne, rat, mulot, ragondin, renard, blaireau, loutre chevreuil, …

La commune de PLENEUF VAL ANDRE recèle de nombreux gites favorables à l’accueil de chauve-souris, notamment au sein des falaises, des boisements et des cavités.

2.2.5.3. CARTOGRAPHIE DES ENSEMBLES DE VEGETATION

Un inventaire de sept espèces à forte valeur patrimoniale et protégées a été réalisée sur la commune par le Conservatoire Botanique National de Brest (elle est disponible auprès de cet organisme) et concerne des espaces déjà protégés de l’urbanisation au titre des espaces remarquables.

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2.2.6. LES CONTINUITES ECOLOGIQUES

Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, une des mesures phares a été de mettre en place la Trame verte et bleue sur l’ensemble du territoire français, à l’échelle nationale et locale. La révision du Plan Local d’Urbanisme est l’occasion de déterminer les continuités écologiques sur le territoire communal, c’est-à-dire de définir les réservoirs de biodiversité et les liens qui existent entre eux, permettant d’assurer le déplacement des espèces. Le but est d’éviter la destruction d’habitats naturels par le développement des aménagements urbains, en prenant les mesures nécessaires pour assurer la protection et la mise en valeur de la biodiversité.

2.2.6.1. CONTEXTE REGLEMENTAIRE

La loi n°2009‐967 du 3 août 2009 de mise en œuvre du Grenelle de l'Environnement dite "Loi Grenelle I", instaure dans le droit français la création de la Trame verte et bleue, d'ici à 2012, impliquant l'État, les collectivités territoriales et les parties concernées sur une base contractuelle.

La loi n°2010‐788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite "Loi Grenelle II", propose et précise ce projet parmi un ensemble de mesures destinées à préserver la diversité du vivant. Elle prévoit notamment l’élaboration d’orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, en inscrivant notamment les trames vertes et bleues dans les codes de l’environnement et de l’urbanisme.

2.2.6.2. DEFINITION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE

Article L.371-1 du Code de l’Environnement

« I. La trame verte et la trame bleue ont pour objectif d'enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural. A cette fin, ces trames contribuent à : 1° Diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels et habitats d'espèces et prendre en compte leur déplacement dans le contexte du changement climatique ; 2° Identifier, préserver et relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par des corridors écologiques ; 3° Mettre en oeuvre les objectifs visés au IV de l'article L. 212-1 et préserver les zones humides visées aux 2° et 3° du III du présent article ; 4° Prendre en compte la biologie des espèces sauvages ; 5° Faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces de la faune et de la flore sauvages ; 6° Améliorer la qualité et la diversité des paysages.

II. La trame verte comprend : 1° Tout ou partie des espaces protégés au titre du présent livre et du titre Ier du livre IV ainsi que les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité ; 2° Les corridors écologiques constitués des espaces naturels ou semi-naturels ainsi que des formations végétales linéaires ou ponctuelles, permettant de relier les espaces mentionnés au 1°; 3° Les surfaces mentionnées au I de l'article L. 211-14.

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III. ― La trame bleue comprend : 1° Les cours d'eau, parties de cours d'eau ou canaux figurant sur les listes établies en application de l'article L. 214-17 ; 2° Tout ou partie des zones humides dont la préservation ou la remise en bon état contribue à la réalisation des objectifs visés au IV de l'article L. 212-1, et notamment les zones humides mentionnées à l'article L. 211- 3 ; 3° Les cours d'eau, parties de cours d'eau, canaux et zones humides importants pour la préservation de la biodiversité et non visés aux 1° ou 2° du présent III. IV. Les espaces naturels, les corridors écologiques, ainsi que les cours d'eau, parties de cours d'eau, canaux ou zones humides mentionnés respectivement aux 1° et 2° du II et aux 2° et 3° du III du présent article sont identifiés lors de l'élaboration des schémas mentionnés à l'article L. 371-3. V. La trame verte et la trame bleue sont notamment mises en œuvre au moyen d'outils d'aménagement visés aux articles L. 371-2 et L. 371-3. »

On distingue ainsi deux composantes : les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques. Les réservoirs de biodiversité sont des espaces naturels accueillant la faune et la flore, souvent remarquable, où les individus réalisent tout ou partie de leur cycle de vie (site de reproduction, d’alimentation, etc.). Les corridors écologiques (ou biologiques) sont des axes de déplacement, plus ou moins larges, continus ou non, empruntés par la faune et la flore et qui permettent de relier les réservoirs de biodiversité entre eux.

2.2.6.3. METHODOLOGIE

Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) est un nouveau schéma d’aménagement du territoire qui a été proposé lors des tables rondes du grenelle en 2007 et est inclus dans la loi grenelle I. Ce schéma n’est pas opposable mais les documents d’urbanisme devront être conformes avec le SRCE. Le SRCE Bretagne est en cours de réalisation. Ainsi pour la déclinaison de la trame verte et bleue du PLU de PLENEUF VAL ANDRE aucune méthodologie et aucune trame n’ont été clairement édictées.

L’approche prise dans le cadre du PLU propose de distinguer des sous-trame afin de tenir compte des grands types de milieux naturels présents sur le territoire et d’identifier les liens fonctionnels qui peuvent exister entre eux : - la sous‐trame des milieux boisés; - la sous‐trame des systèmes bocagers ; - la sous‐trame des milieux humides ; - la sous trame des milieux aquatiques ; - la sous‐trame des milieux ouverts.

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La trame verte et bleue communale reconnue à l’échelle du Pays de Saint Brieuc

Les cartes ci-dessous représentent les trames et les réservoirs de biodiversité présents sur la commune de Pléneuf- Val-André et identifiés au sein de la trame verte et bleue à l’échelle du Pays de Saint-Brieuc.

Extrait des cartographies réalisées dans le cadre de l’élaboration du SCoT du Pays de Saint-Brieuc (approuvé le 21 février 2015) et concernant la commune de Pléneuf-Val-André:

Sous-trame milieux boisés Sous-trame milieux bocagers

Sous-trame milieux aquatiques Sous- trame des milieux humides

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Sous-trame milieux ouverts

Ainsi la commune de Pléneuf-Val-André regorge de milieux naturels riches et diversifiés et dont certains écosystèmes participent au bon équilibre et fonctionnement de la trame verte et bleue à l’échelle du Pays de Saint-Brieuc.

La trame verte et bleue communale

Ces milieux naturels correspondent à des réservoirs de biodiversité et/ou des corridors écologiques et constituent le squelette de la trame verte et bleue communale.

Les réservoirs de biodiversité sont des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces.

On distingue deux types de réservoirs biologiques : - Les réservoirs biologiques majeurs sont des espaces naturels d’intérêt écologique, dont la sensibilité est modérée à très forte. Ils couvrent essentiellement des milieux humides ou d’interface continentale avec les masses d’eau maritime et estuarienne (zones humides, boisements de rivage, landes…). - Les réservoirs biologiques annexes ont une valeur écologique moindre que les pôles majeurs, mais leur cohérence spatiale et écologique globale forme un ensemble fonctionnel à conserver. Ils bordent souvent les pôles majeurs dont ils constituent les espaces complémentaires au regard de cette fonctionnalité.

Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l'accomplissement de leur cycle de vie.

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Pléneuf-Val-André est dotée d’une trame verte et bleu importante en raison des nombreux milieux naturels qui composent le territoire communal. Ces sites naturels d’exception constituent les principaux réservoirs de biodiversité et bénéficient de protection réglementaire ou d’un simple dispositif de gestion : - Site Natura 2000 FR5300066 BAIE D’YFFINIAC, ANSE DE MORIEUC (ZSC) ; - Site Natura 2000 FR5310053 ILES DU GRAND POURRIER ET DU VERDELET (ZPS) ; - ZNIEFF de type I n° 530013343 BUTTE DES VALLEES & n°530009819 VILLE BERNEUF SAINT PABU ; - ZNIEFF de type II n° 530013342 POINTE DE PLENEUF / PIEGU ; - ZICO ILES DE LA COLOMBIERES, DE LA NELLIERE ET DES HACHES ; - Site géologique PLAGE DES VALLEES ; - Réserve ornithologique.

Sur Pléneuf-Val-André les principales sources de biodiversité se concentrent sur la façade littorale avec de nombreux espaces remarquables : Les dunes de la Ville Berneuf, la pointe de PLENEUF, les côteaux maritimes de la plage des Vallées, l’îlot du Verdelet, les falaises de Dahouët et de la Grande Guette. D’autres milieux naturels viennent compléter ce réseau en s’appuyant sur les systèmes de vallées et vallons.

Des ramifications plus fines, constituant le maillage bocager de la commune, permettent de former des alternances entre l’espace urbain et l’espace naturel. Les enclos verdoyants délimitant les parcelles agricoles alimentent ce paysage bocager. En effet les haies et talus constituent des structures d’abris variés permettant reproduction, repos et refuge contre les prédateurs. Ces linéaires, favorisant le déplacement des individus, jouent donc un rôle important dans la préservation de la biodiversité et des continuités écologiques sur le territoire.

A ce réseau secondaire s’ajoutent les zones humides qui représentent des réservoirs de biodiversité privilégiés. Elles sont représentées par des écosystèmes très variés : prairies, landes, bois humides, mares… Elles offrent aux espèces animales et végétales qui y sont inféodées, les fonctions essentielles à la vie des organismes : l’alimentation (concentration d’éléments nutritifs) ; la reproduction grâce à la présence de ressources alimentaires variées et à la diversité des habitats ; la fonction d’abri, de refuge et de repos notamment pour les poissons et les oiseaux. Ces zones présentent un fort intérêt patrimonial et accueillent des espèces qu’il convient de préserver.

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Au-delà des espaces cités ci-dessus, plusieurs sentiers pédestres ont été aménagés sur la commune, notamment le sentier de découverte et le GR34 de Pays Tour de Penthièvre Nord. Par ailleurs, des voies de circulations sont dédiées à une vélo-route.

Par ailleurs, des ruptures dans les continuités peuvent également être répertoriées sur la commune de Pléneuf-Val-André. Il s’agit des infrastructures routières, qui sont des barrières plus ou moins fortes pour les espèces en fonction de leur fréquentation, et des zones urbanisées. Cela correspond principalement à la RD786 et la RD17A.

De plus, plusieurs « ouvrages Grenelles » sur les cours d’eau, portent atteinte à la continuité écologique et doivent être mis en conformité en application de l’arrêté du 10 juillet 2012 : - Barrage de La Vallée, - Moulin Madeuc, - Moulin à Marée de Dahouët.

La trame verte et bleue intercommunale

La trame verte et bleue s’apprécie également à l’échelon intercommunal. Plusieurs cours d’eau présents sur la commune de Pléneuf-Val-André poursuivent leur écoulement, ou ont leurs sources sur les communes voisines favorisant les déplacements vers les communes de Saint Alban via la Flora et de Planguenoual via l’Etrape. Le réseau bocager associé à ces cours d’eau participe également aux connexions intercommunales.

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2.2.7. LES SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES

La commune de Pléneuf-Val-André dispose ainsi de milieux présentant des sensibilités environnementales. Au regard des espèces animales et végétales qu’ils accueillent, ces milieux ont un intérêt écologique, ces réservoirs de biodiversité nécessitent donc d’être préservé afin de maintenir le réseau de continuités sur le territoire communal.

Ces sensibilités sont plus ou moins fortes suivant les milieux :

Le littoral est l’espace naturel présentant le plus d’enjeux notamment par les divers dispositifs de protection mis en place sur ce secteur et témoignant d’une richesse biologique indéniable.

Le réseau hydrographique est relativement dense sur la commune. Le cours d’eau de la Flora qui prend sa source sur la commune de Saint Alban représente l’entité la plus intéressante d’un point de vue écologique. En effet ce cours d’eau assure la continuité entre les secteurs ruraux, urbains et l’espace littoral, il traverse ainsi divers milieux : boisements, zones humides, zones urbaines et fait le lien entre l’intérieur de la commune et l’espace littoral. Ces milieux attirent potentiellement une faune inféodée aux milieux aquatiques et humides : amphibiens, libellules, poissons…

Les zones humides sont représentées par des écosystèmes très variés : prairies, landes, bois humides, mares… Elles offrent aux espèces animales et végétales qui y sont inféodées, les fonctions essentielles à la vie des organismes : l’alimentation (concentration d’éléments nutritifs) ; la reproduction grâce à la présence de ressources alimentaires variées et à la diversité des habitats ; la fonction d’abri, de refuge et de repos notamment pour les poissons et les oiseaux.

Les talus et les haies bocagères sont des milieux très sensibles abritant un cortège floristique et faunistique très diversifié. Tous n’ont pas le même intérêt, en effet les talus bordant les parcelles agricoles sont souvent arasés et constitués d’une végétation herbacée, par exemple. Par ailleurs ces milieux remplissent de nombreuses fonctions sur différents aspects :

- Les aspects écologiques, la haie joue plusieurs rôles primordiaux, notamment au niveau de l'eau, du vent, du sol... Elle favorise donc une importante diversité biologique grâce aux microclimats qu'elle engendre (zones d'ombre, de lumière, d'humidité…). - Le cycle de l'eau, sous la haie et à proximité, le sol est meuble, riche en humus. En cas de pluie, son pouvoir absorbant est très important. Ainsi, il stocke l'eau qui va être progressivement prélevée par les racines des arbustes, puis évaporée par le feuillage (transpiration). Ceci favorise une humidité de l'air importante et une forte condensation durant la nuit, d'où le phénomène de rosée. La haie maintient donc une humidité plus ou moins constante, favorable au développement de la flore et de la faune. - La fonction "brise vent", les haies, proportionnellement à leur largeur et leur hauteur et en fonction de leur composition, ont la particularité de freiner le vent jusqu'à plus de 40 % de sa vitesse.

Les boisements sont des milieux riches en biodiversité. Leur richesse dépend principalement de la diversité des essences, du nombre de strates : arborescente, arbustive, buissonnante, herbacée... Elle résulte aussi de l'âge des arbres. Cette richesse dépend également des connexions avec d’autres boisements et réseaux de haies bocagères. La présence de clairières, et la proximité de prairies permanentes et de landes sont également des facteurs favorables, certaines espèces utilisant à la fois les milieux forestiers et les milieux ouverts riverains.

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2.3. L’ENERGIE

Depuis les lois dites « Grenelle de l’Environnement », les documents d’urbanisme règlementaires, et notamment les P.L.U., ont l’obligation de mieux intégrer la question de l’énergie, en visant à réduire les consommations et les émissions de gaz à effet de serre. L’enjeu est d’assurer un urbanisme et un aménagement durable du territoire qui concilient les logiques d’aménagement et de logement avec celles d’une gestion économe des ressources naturelles de l’espace. Il s’agit de limiter l’étalement urbain et le mitage en renforçant les centralités urbaines, en favorisant le renouvellement urbain, la densification des zones urbanisées existantes et desservies par les transports et réseaux divers. Cela permet : - De réduire les déplacements motorisés ou d’offrir des alternatives (co-voiturage, transports en commun, voie verte...) ; - De réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et des effluents afin d’éviter les gaspillages d’énergie ; - D’optimiser les réseaux existants ; - De développer les réseaux de chaleur ; - De densifier des secteurs et de mixité des usages ; - De privilégier les implantations d’entreprises et de bâtiments moins énergivores (favoriser l’amélioration et/ou la prise en compte des performances énergétiques dans les bâtiments existants et dans les constructions neuves).

2.3.1. LE PACTE ELECTRIQUE BRETON

La Bretagne s’est dotée, le mardi 14 décembre 2010, d’un pacte électrique dont l’ambition est de répondre durablement aux défis auxquels elle se trouve confrontée en termes de sécurisation de son alimentation électrique pour les années à venir. Le pacte repose sur trois axes clés : - La maîtrise des consommations d’électricité (MDE), - Le développement des énergies renouvelables, - La sécurisation de l’approvisionnement électrique.

Pour chacun de ces trois piliers, des objectifs chiffrés et un plan d’actions multi-partenarial ont été définis pour répondre durablement aux enjeux électriques de la Bretagne.

2.3.2. LE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL

Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) est un projet territorial de développement durable dont la finalité première est la lutte contre le changement climatique. Régi par le décret n°2011-829 du 11 juillet 2011 relatif au bilan des émissions de gaz à effet de serre et au plan climat-énergie territorial, il est révisable tous les cinq ans. Institué par le Plan Climat National et repris par les lois Grenelle 1 et Grenelle 2, il constitue un cadre d’engagement pour le territoire et devait être formalisé avant le 31 décembre 2012 par les collectivités dîtes obligées (rassemblant plus de 50 000 habitants).

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En Bretagne, vingt collectivités ont l’obligation de réaliser un PCET et certaines collectivités peuvent lancer des démarches sans y être contraintes par la loi Face à l’évolution récente du contexte énergétique et climatique et à l’urgence de contribuer à la construction de réponses opérationnelles, le département des Côtes d’Armor a établi une politique énergétique sur le territoire et accompagne des acteurs dans des domaines aussi divers que le logement, l'agriculture, l'aménagement, le tourisme ou les transports.

Le Plan Climat Energie Territorial Le Plan Climat Énergie Territorial a été adopté en novembre 2013. Aujourd'hui, les principales sources d'émissions de GES dans le département des Côtes d’Armor sont l'agriculture (52 %), les transports (20%) et le bâtiment (20%).

L’Agence Locale de l’Energie du Pays de Saint Brieuc Cette agence est conventionnée avec le Conseil général pour accompagner les dossiers liés à l'écotourisme, l'économie d'énergie dans les boulangeries et le conseil en énergie partagée. Elle s'adresse également aux particuliers avec une information gratuite sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables ainsi qu'aux communes (bilan énergétique de leur patrimoine).

Dispositif Eco-Watt Mis en place par le Réseau de Transport d’Electricité (RTE), la Préfecture, la Région, l'ADEME et ERDF, ce dispositif contribue à la réduction de la demande électrique au moment des pics de consommation hivernaux. Par l'intermédiaire d'un site Internet, les particuliers, les entreprises et les collectivités peuvent s'inscrire à un dispositif d'alerte par SMS ou par courriel, afin d'être avertis en temps réel du niveau d'alerte (orange ou rouge), les jours de pics. Des

110 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation comportements éco-citoyens sont préconisés dans ces moments de forte consommation (ex : décaler le démarrage de la machine à laver à une heure plus tardive...).

Source : Communauté de Communes Côte de Penthièvre

Les objectifs d'Ecowatt sont de : - Réduire les fortes émissions de CO2 engendrées par la consommation d'électricité en heures de pointe, - Diminuer le risque de coupure électrique.

Le Pays de Saint Brieuc relaie cette information sur son territoire, notamment dans le cadre de l'opération Vir'Volt.

D’autres exemples

Mise en place du Plan Bois Énergie Bretagne, soutien au projet régional Bâtiments Basse Consommation, réalisation de bâtiments passifs dans le cadre du CAUE ou encore incitation aux déplacements économiques (Tibus, Ticoto). Au sein du Conseil général, un économe de flux traque les fuites d'énergies dans les bâtiments départementaux.

2.3.3. PRODUCTION D’ENERGIE RENOUVELABLE A L’ECHELLE COMMUNALE

L’État, l’ADEME, et le conseil régional de Bretagne ont mis en place une base de données, « Ener’GES territoires Bretagne », pour aider les collectivités territoriales à mettre en place des stratégies d’actions. Cet outil permet de constituer des profils de consommation et d’émission fiables et opérationnels à toutes les échelles territoriales. Ces éléments contribueront à réaliser la première étape des plans Climat-Energie, à savoir un diagnostic pour chaque territoire.

Production d’EnR en 2012 sur la commune de Pléneuf Val André :

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Le bois buche constitue la principale source de production de chaleur pour l’année 2012. Cette source d’énergie représente 99% de la production d’énergie sur la commune de PLENEUF VAL ANDRE. Concernant la production d’électricité, celle-ci est générée via la pose de panneaux solaires photovoltaïques.

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Comparé aux échelles territoriales supérieures, la commune de Pléneuf-Val-André présente une production d’énergie renouvelable équivalente. La principale source d’énergie renouvelable reste le bois pour le chauffage et l’éolien à l’échelle du Pays de Saint-Brieuc et du département.

Etant donné son relief, la commune ne se prête pas à l’installation de parcs éoliens ou photovoltaïque.

La commune met également à disposition du public des bus gratuits (Val Bus) afin d’accéder aux différentes plages en période estivale afin de réduire son empreinte carbone et de faciliter les déplacements urbain.

A ce réseau de navettes gratuites s’ajoute la mise en place d’un schéma vélo départemental régional et européen : l’euro vélo littoral. Cet axe traverse le département des Côtes d’Armor d’Est en Ouest et totalise 260 km. Ce tracé est l’aboutissement d’une concertation active entre différents partenaires, les acteurs du tourisme, les Offices de Tourisme, les Pays Touristiques, les usagers du vélo et les élus. Ce schéma s’inscrit également dans des programmes nationaux et européens de développement d’itinéraires cyclables.

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2.4. LA QUALITE DE L’AIR

La pollution de l’air à l’échelle communale est essentiellement « une pollution de proximité » c’est-à-dire en milieu urbain, là où des émissions de gaz sont le plus souvent produites (urbanisation, trafic). Elle affecte en premier lieu la santé des populations par son action directe à court terme, par ailleurs « la pollution de proximité » peut procurer une gêne olfactive importante et participer à la dégradation du patrimoine bâti par corrosion et salissure.

La lutte contre les pollutions atmosphériques passe (entre autre) par la maîtrise des besoins de déplacements, par la prise en compte des préoccupations environnementales dans les opérations de constructions, par la limitation du développement urbain aux abords des infrastructures de transports routiers et installations classées polluantes…

A noter que le PLU ne peut traiter de la pollution de l’air intérieur des constructions car il ne peut règlementer que les matériaux utilisés pour l’enveloppe extérieure du bâti. Il s’agit cependant d’une thématique très importante pour la santé des usagers en raison du risque lié à des bâtiments très étanches et insuffisamment ventilés.

2.4.1. LE SCHEMA REGIONAL CLIMAT-AIR-ENERGIE

Le cadre du Schéma Régional Climat-Air-Energie a été défini par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (dite Loi Grenelle 2). Le SRCAE a fait l’objet d’une élaboration sous la double autorité du Préfet de Région et du Président du Conseil Régional, en concertation avec les acteurs régionaux.

Ce schéma vise à définir les objectifs et des orientations régionales aux horizons 2020 et 2050 en matière de : Amélioration de la qualité de l’air ; Maîtrise de la demande énergétique ; Développement des énergies renouvelables ; Réduction des émissions de gaz à effet de serre ; Adaptation au changement climatique.

Le SRCAE de Bretagne 2013-2018 a été arrêté par le Préfet de Région le 4 novembre 2013, après approbation par le Conseil régional les 17 et 18 octobre 2013.

2.4.2. LE PLAN REGIONAL POUR LA QUALITE DE L’AIR (PRQA)

Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air est un outil de planification, d’information et de concertation à l’échelon régional. Il est basé sur l’inventaire des connaissances dans tous les domaines influençant la qualité de l’air. Il s’appuie sur la mesure de la qualité de l’air, les inventaires d’émission et vise à orienter les actions en vue de maintenir une qualité de l’air acceptable. Il est révisé tous les 5 ans et doit être soumis à la consultation publique.

Dans le cadre de la loi Grenelle 2, le PRQA sera la composante « air » du Schéma Régional Climat-Air-Energie (SRCAE).

En Bretagne, le PRQA a été révisé et approuvé en octobre 2008. Les orientations préconisées visent à réduire l’exposition des bretons aux pollutions d’origine automobile, agricole, industrielle, résidentielle, tertiaire et à la pollution par le radon.

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Les autres orientations ont pour but d’améliorer la surveillance de la qualité de l’air, de développer les connaissances sur les effets de la pollution atmosphérique sur la santé et sur le patrimoine naturel et architectural, ainsi d’accroître la sensibilisation de chacun aux enjeux de préservation de la qualité de l’air.

2.4.3. LE PLAN PARTICULES

Avec le Schéma Régional Climat Air Energie, le Plan Particules constitue l’une des dispositions du Plan Santé-Environnement et du Grenelle de l’Environnement pour la préservation de la qualité de l’air.

Il comprend des mesures ayant pour objectif principal la réduction de la pollution de fond par les particules, de manière quasi-permanente et non pas de seule prévention des pics de pollution. Pour y parvenir il comprend des mesures dans le secteur domestique, l’industrie et le tertiaire, les transports, le secteur agricole, et vise à améliorer l’état des connaissances sur le sujet des particules.

Ainsi un objectif de réduction de 30% des concentrations de particules fines a été fixé pour 2015. A cette fin, le Plan Particules, propose des actions nationales et locales pour les quatre principaux secteurs d’émission : - Le chauffage domestique au bois - La combustion sous chaudière dans la production d’énergie, l’industrie, le tertiaire et le résidentiel - Les transports terrestres et non terrestres - L’agriculture

Il vise les particules primaires et ses effets se combineront avec ceux des plans de réduction des émissions ciblés sur les précurseurs de particules secondaires (oxydes d’azote, composés organiques volatiles).

2.4.4. LA SITUATION LOCALE

A l’échelle du Pays de Saint Brieuc, différentes filières sont à l’origine de pollutions atmosphériques :

- Les activités productives : 41 % des GES  L’agriculture : 32 % constitué à 92 % d’émissions non énergétiques ‐ 80 % liés à l’élevage (principalement fermentation entérique et stockage avant épandage) et 4 % à la culture (utilisation d’engrais synthétiques et organiques)  L’industrie : 9 % - Les autres activités : 16% des GES  Tertiaire : 9 %  Frêt : 7 % - Le résidentiel et les déplacements : 40 % des GES

La pollution de l’air à l’échelle communale est essentiellement « une pollution de proximité » c’est-à-dire en milieu urbain, là où des émissions de gaz sont le plus souvent produites (urbanisation, trafic).

La carte ci-après permet de visualiser les caractéristiques communales des émissions de GES. Les émissions spécifiques communales (ratio « tepCO2/habitant+emploi ») 1sont marquées, en volume et en proportion, de manière différenciée par les activités productives :

1 Tep = tonne équivalent pétrole. Ce ratio permet de calculer les consommations énergétiques du territoire et de déterminer les principaux secteurs énergivores. 116 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- Agriculture - Industrie et transport de marchandises - Pêche

Source : Schéma de Cohérence Territoriale Pays de Saint Brieuc

Le bilan est fortement impacté par le poids des activités tertiaires sur les communes urbaines où celles‐ci sont développées. On constate par ailleurs que les émissions relatives sont plus importantes sur les zones côtières pour une double raison : - d’une part le transport exceptionnel de voyageur y est plus important qu’ailleurs en raison de l’attractivité touristique ; - d’autre part, les résidences secondaires représentent un poids non négligeable intégré au bilan résidentiel total.

Par ailleurs les émissions des communes les plus rurales sont aussi souvent plus importantes malgré l’absence de secteur tertiaires, tant pour les émissions de l’habitat que celles des transports.

La lutte contre les pollutions atmosphériques passe (entre autre) par la maîtrise des besoins de déplacements, par la prise en compte des préoccupations environnementales dans les opérations de constructions, par la limitation du développement urbain aux abords des infrastructures de transports routiers et installations classées polluantes…

A noter que le PLU ne peut traiter de la pollution de l’air intérieur des constructions car il ne peut règlementer que les matériaux utilisés pour l’enveloppe extérieure du bâti. Il s’agit cependant d’une thématique très importante pour la santé des usagers en raison du risque lié à des bâtiments très étanches et insuffisamment ventilés.

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2.5. RISQUES ET NUISANCES

Le Plan Local d’Urbanisme détermine les conditions permettant d’assurer la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature (art. L121-1 du Code de l’urbanisme). Cette thématique est à prendre en compte notamment pour la définition des zones constructibles ou les prescriptions à prendre lors de l’autorisation des constructions en zone urbaine.

2.5.1. LE DOSSIER DEPARTEMENTAL SUR LES RISQUES MAJEURS

Le dossier départemental sur les risques majeurs (DDRM), approuvé par le préfet le 21 mai 2013, recense les risques naturels et technologiques présents dans les Côtes-d’Armor. Il présente les conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l’environnement. Il souligne l'importance des enjeux exposés et mentionne les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde. L’information des citoyens sur les risques naturels et technologiques majeurs est un droit inscrit dans le code de l'environnement aux articles L 125-2, L 125-5 et L 125-9 à R 125-7.

Il a recensé les communes soumises à des risques naturels ou technologiques. La commune de Pléneuf-Val-André est répertoriée au DDRM mis à jour en novembre 2006.

Risques recensés sur la commune de Pléneuf-Val-André INSEE Commune Risques naturels Risques particuliers Atlas des Submer- Erosion Retrait- Cavités Séisme Tempête Changement Radon PLENEUF zones sion littorale gonflement souterraines climatique 22186 VAL ANDRE inondables marine des argiles X X X X X X X X X

2.5.2. LES RISQUES NATURELS

2.5.2.1. ARRETES DE CATASTROPHES NATURELLES

11 épisodes ont fait l’objet d’une reconnaissance de catastrophe naturelle sur la commune, et sont regroupés dans le tableau suivant (Arrêtés portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle) Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté le Sur le JO du Tempête 15/10/1987 16/10/1987 22/10/1987 24/10/1987 Inondation par coulée de boue 08/06/1993 09/06/1993 12/04/1994 29/04/1994 Inondation par coulée de boue 10/06/1993 11/06/1993 28/09/1993 10/10/1993 Inondation par coulée de boue 14/10/1993 14/10/1993 08/03/1994 24/03/1994 Inondations, coulées de boue et chocs 19/02/1996 20/02/1996 17/07/1996 04/09/1996 mécaniques liés à l'action des vagues Inondation par coulée de boue 28/05/1998 28/05/1998 18/09/1998 03/10/1998 Inondations, coulées de boue et chocs 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 mécaniques liés à l'action des vagues Inondation par coulée de boue 26/01/2004 27/01/2004 15/06/2004 07/07/2004 Inondations, coulées de boue et chocs 10/03/2008 10/03/2008 15/05/2008 22/05/2008 mécaniques liés à l'action des vagues Inondation par coulée de boue 13/09/2008 13/09/2008 24/12/2008 31/12/2008 Chocs mécaniques liés à l'action des 27/02/2010 28/02/2010 30/03/2010 02/04/2010 vagues Source : macommune.prim.net

118 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

2.5.2.2. ALEA RETRAIT-GONFLEMENT DES SOLS ARGILEUX

L’inventaire de l’aléa retrait-gonflement des argiles fait état d’une présence d’argiles qualifiés de risque faible. La commune de Pléneuf-Val-André dispose d’un classement en zone B2, qui signifie qu’il s’agit d’une zone faiblement exposée à l’aléa retrait et gonflement des sols argileux.

Aléa retrait-gonflement des sols argileux

Source : georisques.gouv.fr

2.5.2.3. SISMICITE

Les décrets n°2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique et n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français, classent désormais l’ensemble des communes des Côtes d’Armor en zone de sismicité 2 (faible).

Sept séismes ont été recensés comme ayant été ressentis sur la commune, et sont répertoriés dans le tableau ci-après. Peu d’évènements sismiques majeurs ont eu lieu dans le dernier siècle, et le risque peut donc être considéré comme faible sur la commune.

Date Localisation épicentrale Intensité épicentrale Intensité dans la commune Vannetais (Hennebont- 30 septembre 2002 5,5 : secousse forte 3 : secousse faiblement ressentie Branderion) Craonnais et Segreen (Le 4 mars 1965 5,5 : secousse forte 3 : secousse faiblement ressentie Lion-d'Angers) 4,5 : secousse largement ressentie dans 17 novembre 1950 Pays Dinannais (St-Suliac) 5 : secousse forte et hors les habitations 7 : dommages 4 : secousse largement ressentie dans et 9 janvier 1930 Landes de Lanvaux (Meucon) prononcés hors les habitations 30 juillet 1926 Jersey 6,5 4,5 : dommages modérés 23 avril 1773 Jersey 5,5 : secousse forte 15 avril 1773 Jersey 5,5 : secousse forte 3 : secousse faiblement ressentie

Source : sisfrance.net

119 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

2.5.2.4. MOUVEMENTS DE TERRAINS

La commune de Pléneuf-Val-André est concernée par plusieurs glissements ou éboulements de terrain liés à l’érosion littorale.

- La plage du Val André a été recensée comme site sensible avec un enjeu vis-à-vis de l’érosion marine et de la submersion. - La Grande Guette-Anse du Pissot, les Vallées, Nantois et la Ville Berneuf sont identifiés comme des sites sensibles vis-à-vis des éboulements de falaises meubles.

Source : georisques.gouv.fr

120 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

2.5.2.5. CAVITES SOUTERRAINES

Source : georisques.gouv.fr

La commune de Pléneuf-Val-André est concernée par des cavités souterraines de types naturelles, militaires ou civiles.

Cavités naturelles :

Numéro Commentaire Date de validité BREAW0001666 Grotte de la grande Guette 01/01/2000 BREAW0002886 Grotte de la grève des vallées. 01/01/2000

Ouvrages civils :

Numéro Commentaire Date de validité BREAW0020695 QUINROUET 07/12/2012

Ouvrages militaires :

Numéro Commentaire Date de validité BREAW0001801 Blockhaus 01/07/2001

2.5.2.6. LES ZONES EXPOSEES AU RISQUE D’INONDATION PAR SUBMERSION MARINE

La commune de PLENEUF VAL ANDRE a été étudiée dans le cadre de l’élaboration de l’atlas des zones inondables, diffusé le 19 avril 2004 et a été recensée comme soumise au risque de submersion marine.

Les conséquences de la tempête Xynthia ont conduit l’Etat à prendre une série de mesures vouées à compléter les outils existants en matière de prévention des risques de submersion marine. En application de la circulaire interministérielle du 7 avril 2010, relative aux mesures à prendre suite à la tempête Xynthia du 28 février 2010, une étude nationale sur la vulnérabilité du territoire national aux risques littoraux a été réalisée.

121 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Des zones ont été identifiées : - les zones d’aléas forts : les zones situées à plus de 1 m sous le niveau marin de référence, - les zones d’aléas moyens : zones situées entre 0m et 1m sous le niveau marin de référence, - les zones d’aléas « lié au changement climatique » : zone située entre 0m et 40cm au-dessus du niveau marin de référence à l’horizon 2100, - les zones de dissipation d’énergie à l’arrière des systèmes de protection contre les submersions marines : bande forfaitaire de précaution de 100m en l’absence d’étude particulière dans le cadre d’un plan de prévention des risques littoraux.

Sur Pléneuf-Val-André les zones concernées par le risque de submersion marine correspondent à : - Dahouët au niveau de la Flora et du Bignon ; - Val André au niveau de Guémadeuc ; - Nantois ; - La Ville Berneuf, - La Pointe de Pléneuf Val André.

Aléa submersion marine

Source : DDTM 22, 2013

2.5.3. LES RISQUES INDUSTRIELS

La commune est concernée par une exploitation agricole de type élevage porcin considérée comme Installation Classée pour la Protection de l’Environnement.

122 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Source : georisques.gouv.fr (installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr)

D’autre sites industriels et activités de services (existants ou passés) ont été recensés. En effet, la France a été l’un des premiers pays européens à conduire des inventaires des sites pollués d’une façon systématique (premier inventaire en 1978). Les principaux objectifs de ces inventaires sont : - recenser, de façon large et systématique, tous les sites industriels abandonnés ou non, susceptibles d'engendrer une pollution de l'environnement, - conserver la mémoire de ces sites, - fournir des informations utiles aux acteurs de l'urbanisme, du foncier et de la protection de l'environnement.

La réalisation d'inventaires historiques régionaux (IHR) des sites industriels et activités de service, en activité ou non, s'est accompagnée de la création de la base de données nationale BASIAS.

Source : georisques.gouv.fr

123 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

LIBELLE ACTIVITE RAISON SOCIALE ADRESSE ETAT SITE OCCUPATION REAMENAGE Garages, ateliers, BOUJARD, TROALEN 13 rue du PARC mécanique et soudure, Bernard, TROALEN Yves Commerce de gros, de HUITRIC Christophe, Rue de GUEMADEUC En activité Ø détail, de desserte de HUITRIC Hervé, carburants en magasin BIENVENU Raymond, spécialisé (station-service INAUDI Charles de toute capacité de GUIBERT Yvon, Rue de L’Amiral CHARNER stockage) RAMPILLON, LEUFEUVRE LE DOLEDEC Marcel Rue de L’Amiral CHARNER DEGUEN Yves, ROBERT 24 rue d’ERQUY Marie-Ange LE PECHON Jean Quai des TERRES NEUVAS Activité terminée Oui ROBERT André Place LOURMEL

LEMAITRE 5 Rue du Docteur CALMETTE

Garages, ateliers, GUIRY et SCELLE - HEBERT Activité terminée Oui mécanique et soudure Dépôt de liquides DANIEL Léon Rue de la MOTTE Oui inflammables (D.L.I.) LE PECHON F. et Cie Rue du PONT NEUF MORIN Paul Rue du TERTRE ORO Activité terminée Non EMERY Max Rue du TERTRE ORO COOPERATIVE MARITIME Port du DAHOUET Oui l'ENTRAIDE Collecte et stockage des PLENEUF-VAL-ANDRE Lieu-dit MILLE MOTTE Partiellement déchets non dangereux (commune) dont les ordures PLENEUF-VAL-ANDRE Lieu-dit GRIGNON Activité terminée ménagères (décharge (commune) Non d'O.M. ; déchetterie) Commerce et réparation BOURDAIS 6 rue du VERDELET Activité terminée de motocycles et de SICOT 29 rue du FOCH Oui bicyclettes Construction navale CARFANTAN Léon 48 Quai des TERRES Activité terminée Oui NEUVAS TOCQUE Pierre Port du DAHOUET Activité terminée Démantèlement TARDIVEL René Lieu-dit la ville Activité terminée d'épaves, récupération de MAGDELEINE matières métalliques Non recyclables (ferrailleur, casse auto... ) Transformateur (PCB, COLLEGE JEAN RICHEPIN Boulevard KENNEDY Activité terminée Oui pyralène, ...) Stockages de déchets de Lieu-dit LES VALLEES Activité terminée marées noires (hydrocarbures et Oui matériaux souillés suite à naufrages)

124 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

LA GESTION DU BRUIT

La commune de Pléneuf-Val-André est concernée par l’arrêté préfectoral de classement sonore des infrastructures de transport terrestre de transport n°2202-117 du 13 mars 2003 pour la RD 17A, classée en catégorie 3 et la RD 786, classée en catégorie 3 et en catégorie 4, selon les tronçons concernés.

La largueur de la bande impactée par la zone de bruit générée par cette infrastructure routière est de : - 100 mètres pour a RD 17A, entre la limite communale de Saint Alban (Bel Orient) et la RD 786 ; - 100 mètres pour la RD 786, entre la limite communale de Erquy et la RD 17A. - 100 mètres entre la limite d’agglomération et la limite communale de Saint-Alban ; - 30 mètres pour la RD 786 entre la RD 34 à Dahouët et la limite de l’agglomération de Pléneuf,

Et ce, à partir du bord extérieur de la chaussée de part et d’autre de l’infrastructure routière.

Les bâtiments à construire dans les secteurs affectés par le bruit mentionné ci-dessus devront présenter un isolement acoustique minimal contre les bruits extérieurs.

Des secteurs de la commune peuvent de ce fait être concernés par des zones de bruit critique (ZBC). Ces ZBC affectent des secteurs supportant des habitations qui subissent des gènes dues à la présence de l’infrastructure routière.

Classement sonore des infrastructures de transports terrestre

Source : DDTM 22

125 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

2.6. LES DECHETS2

Depuis le 1er janvier 2001, la Communauté de Communes Côte de Penthièvre est en charge de la compétence «collecte, valorisation et élimination des déchets ménagers et des déchets assimilés». La compétence traitement des déchets est déléguée à KERVAL CENTRE ARMOR depuis le 1er janvier 2014. Kerval Centre Armor est une nouvelle structure née d’une fusion des syndicats de traitement suivants :  SMETTRAL ;  SMICTOM de Launay ;  SMICTOM de Penthièvre-Méné ;  SMICTOM des Châtelets.

Les deux déchèteries dans lesquelles les habitants peuvent déposer leurs déchets sont situées sur les communes de : - Erquy à proximité du Parc d’activités des Jeannettes. Le propriétaire est la Communauté de Communes Côte de Penthièvre. - Planguenoual à proximité du village de La Vollée. Le propriétaire est Lamballe Communauté.

La grande majorité des habitants ont un bac individuel à disposition. Une partie des communes (en secteur rural) est équipée de bacs collectifs installés sur le domaine public.

Les cinq bennes de la communauté de communes sont utilisées sur les différents secteurs de collecte. En période estivale, ces bennes sont utilisées tous les jours. Hors saison, deux bennes sont utilisées chaque jour. Pour la période allant du 15 avril à fin septembre, trois bennes sont utilisées les jeudis et une le samedi afin de faire face à l’afflux du week-end.

Le nouveau challenge de la communauté de communes est de réduire d’ici 2015 de 7% la quantité des ordures ménagères produite par les habitants du territoire communautaire dans le cadre du Programme Local de Prévention.

LES EVOLUTIONS DE TONNAGES

2 Source : rapport annuel sur le service d’élimination des déchets Communauté de Communes Côte de Penthièvre, 2013 126 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Les quantités d’ordures ménagères diminuent : - 19 % en 2013 par rapport T0 (6 406 T) du diagnostic (moyenne entre 2007, 2008, 2009).

Schéma de gestion des flux

LES ACTIONS MENEES PAR LA COMMUNAUTE DE COMMUNES COTE DE PENTHIEVRE

- Le compostage : vente de composteurs individuels, atelier de jardinage naturel par la valorisation des déchets verts, animation broyage,… ; - Stop-publicité : point de retrait, autocollant « stop-pub » ; - Eco-exemplarité : opération éco-attitude pour les agents territoriaux ; - Textiles : mise en place de points de collecte ; - Filière réemploi : collecte d’objet ré-employable sur la déchetterie d’Erquy en collaboration avec Emmaüs, étude d’une recyclerie à Lamballe ; - Déchets dangereux : points de collecte de piles et accumulateurs, cartouche d’encre,… ; - Animations auprès des scolaires et des professionnels ; - Mise en place du tri sélectif.

Prévention des déchets liés au tourisme : mise en place de plateforme de compostage dans les campings, communication sur le tri sélectif.

127 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

3. BILAN DU PLU ET ANALYSE DE LA CONSOMMATION D’ESPACES

128 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

3.1. L’URBANISATION DE PLENEUF-VAL-ANDRE

La commune de Pléneuf-Val-André occupe un large territoire de 1 707 hectares.

Les espaces urbanisés, quelques soient leurs vocations (habitat, équipements, activités économiques) et leur localisation (au sein des milieux urbain, agricole ou naturel) représentent une superficie d’environ 408,77 ha, soit 24% du territoire communal, sans compter les terres artificialisées par les bâtiments à vocation agricole dispersés en campagne.

Le territoire présente trois principaux pôles qui se sont rejoints au fil du temps pour constituer l’agglomération de PLENEUF VAL ANDRE, qui regroupent l’essentiel des équipements, commerces et services :

- Le bourg de Pléneuf, centre administratif et commercial, - La station balnéaire du Val André, - Le port de Dahouët.

En parallèle de cette évolution du bourg, et du fait du développement de l’automobile, l’espace agricole s’est également urbanisé, en particulier le long des principaux axes routiers. Cela a entrainé un étalement de l’urbanisation et un mitage plus important, consommant d’importantes surfaces ayant une valeur économique.

En effet, depuis une quarantaine d’années, un processus de desserrement de l’habitat s’est opéré au profit des espaces périphériques de la ville sous la forme de lotissements pavillonnaires (Le tertre Oro, La Cour, Le Tertre Bée, La Ville Erio, Le Cloître, Le Bourg Neuf,…). Ce phénomène d’étalement urbain remet peu à peu en cause la physionomie compacte des trois pôles urbains en les faisant se rejoindre par un tissu lâche. Plusieurs zones d’habitat se détachent au sein de la zone rurale : La Caderie, Le Temple, Les Rues, Saint-Mathurin, La Ville Berneuf, Cargré.

3.2. LES ESPACES CONSOMMES PAR L’URBANISATION

Au cours des 10 dernières, la commune de Pléneuf-Val-André a été peu consommatrice d’espaces mais a produit un nombre conséquent de logements. Une moyenne de 3,7 ha/an ont été consommés pour la création de 991 logements sur la commune entre 2004 et 2014.

Ces données montrent que la commune est vertueuse en matière de consommation d’espace pour le logement, puisqu’individuels et collectifs confondus, elle a produit en moyenne 24 logements/ha entre 2004 et 2014, soit plus que le minimum de 22 logements/ha, prévu par le SCoT du Pays de Saint-Brieuc.

Les mesures de réduction de la consommation de l’espace déjà appliquées depuis 2008, associée à l’augmentation du coût des terrains a permis de réduire la superficie moyenne des terrains destinés à l’habitat individuel (844 m²/logement individuel entre 2004 et 2014). Les logements collectifs présentent des moyennes nettement inférieures : 136 m²/logement entre 2004 et 2014. Cependant, il faut noter que la forte diminution de la consommation annuelle entre 2004 et 2014 dépend surtout de la construction de résidences d’habitat collectif destinées principalement au tourisme.

129 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Consommation d’espace pour l’habitat entre 2004 et 2014 1200

1000

800 m²/logt individuel 600 m²/logt collectif 400 moyenne

200

0 2004 2006 2008 2010 2012 2014

Cette consommation d’espace, relativement modérée compte tenu du nombre de logements produits est à mettre en relation directe avec l’évolution de la population constatée entre 1999 et 2012 (pour rappel, le taux d’évolution démographique était de + 0,7 % au cours de cette décennie). Ces chiffres réaffirment le fait que la commune de Pléneuf- Val-André est particulièrement attractive du fait de son caractère littoral et de sa proximité avec Saint-Brieuc et Lamballe.

3.3. LES AXES DE LA VOLONTE COMMUNALE EN MATIERE D’EXTENSIONS URBAINES

Aujourd’hui, afin de conserver la qualité des paysages et des espaces naturels et agricoles, l’urbanisation doit être mieux encadrée pour continuer à être économe en matière de consommation d’espaces.

Pour atteindre cet objectif, la commune a choisi d’agir sur plusieurs plans, en : - favorisant le renouvellement urbain sur des sites désaffectés, - réduisant la taille moyenne des parcelles ; - réservant une surface modérée pour les besoins en habitat (extension et réinvestissement urbain), pour la dizaine d’années à venir ; - ne permettant pas la constructibilité à vocation d’habitat, hors de l’agglomération de Pléneuf-Val- André et de la densification des hameaux.

La mise en place d’objectifs de diminution de la consommation de l’espace et d’urbanisation linéaire en : - promouvant de nouveaux modèles de quartiers et des formes urbaines plus compactes : maisons de ville, habitat collectif ou semi-collectif ; - identifiant tous les espaces disponibles à l’intérieur de l’agglomération et à proximité immédiate du centre bourg pour les occuper en priorité ;

L’extension prioritaire des secteurs d’habitat au niveau de l’agglomération : - le bourg et Dahouët se verront attribuer la majorité des futures habitations (densification et extension), - 70 % des surfaces constructibles pour l’habitat seront ainsi situées au sein de l’agglomération.

130 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

3.4. LES ENJEUX POUR DEMAIN

UN CADRE LEGISLATIF : LA LOI LITTORAL

Selon l’article L.121-8 du code de l’urbanisme : « L'extension de l'urbanisation se réalise soit en continuité avec les agglomérations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intégrés à l'environnement.».

L’article L.121-13 du même code souligne que: « L’extension limitée de l’urbanisation des espaces proches du rivage (…) est justifiée et motivée, dans le plan local d’urbanisme, selon des critères liés à la configuration des lieux ou à l’accueil d’activités économiques exigeant la proximité immédiate de l’eau (…)».

UN CADRE SUPRA-COMMUNAL : LE PLH ET LE SCOT

Le projet des élus de la CC Côte de Penthièvre repose sur une stratégie volontariste de repositionnement du territoire dans son environnement. Ils souhaitent préserver sa capacité à accueillir de façon durable des flux humains et économiques diversifiés et maintenir une culture d’activité au sein d’un territoire remarquable par la qualité du cadre de vie qu’il offre à ses habitants ainsi qu’aux visiteurs. L’accent a donc été mis sur la recherche d’une capacité à se projeter pour stimuler des flux de qualité et générateurs d’activités économiques et d’emplois, et ainsi tirer parti des complémentarités des différents secteurs constitutifs du périmètre et du poids qu’ils peuvent collectivement acquérir.

UNE OBLIGATION LEGALE : LA GESTION ECONOME DE L’ESPACE ET LA MODERATION DE CONSOMMATION D’ESPACE

La gestion économe de l’espace et la modération de consommation d’espace est une obligation légale, notamment avec l’application des lois « Grenelle ». Celles-ci visent à lutter contre l’étalement urbain et la régression des surfaces agricoles et naturelles.

Le projet d’aménagement et de développement durables (PADD) communal doit donc fixer des objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain. Ces objectifs doivent être justifiés au regard des dynamiques économiques et démographiques. Cette nouvelle exigence s’accompagne, à l’échelle du rapport de présentation, d’une obligation d’analyse de la consommation passée d’espaces naturels, agricoles et forestiers.

Dans cette optique de gestion économe de l’espace et de modération de consommation d’espace, une méthode d’identification des espaces de réinvestissement urbain a été établie. Ce afin de permettre de sélectionner, selon des critères objectifs, les secteurs devant faire l’objet d’opération d’aménagement d’ensemble. Cette méthodologie a également permis de désigner et de distinguer les secteurs qui représentent des espaces de réinvestissement urbain ou des secteurs d’extension urbaine.

131 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Méthodologie d’identification des espaces de réinvestissement urbain appliquée sur le territoire de Pléneuf-Val- André

Quelques définitions préalables prises en compte dans la révision du PLU de Pléneuf-Val-André :

Enveloppe urbaine : parties physiquement urbanisées du bourg de Pléneuf-Val-André et des hameaux constructibles. Réinvestissement urbain : espace urbanisable à l’intérieur de l’enveloppe urbaine. Extension urbaine : secteur naturel ou agricole urbanisable à l’extérieur de l’enveloppe urbaine.

Rappel : les extensions urbaines ne sont possibles que pour l’agglomération du bourg et de Dahouët. Il n’y a pas d’extension possible pour les autres secteurs.

Le tissu urbain de Pléneuf-Val-André a été analysé et chaque espace mutable a été recensé et identifié selon les critères ci-dessous. Par espace mutable est entendu un espace vierge de toute construction ou un espace ayant vocation à être rénové/ restauré/ réhabilité compte tenu de son état ou de sa vocation obsolète. Les différents espaces mutables sont les suivants : Renouvellement urbain : espaces déjà construits mais vétustes ou non fonctionnels qui peuvent être détruits ou réutilisés pour construire de nouveaux logements ; Dents creuses : parcelle libre, sur laquelle il n’y a aucune construction, bénéficiant d’un accès direct à la voirie, d’une superficie inférieur à 4000 m² ; Ilots disponibles : parcelles libres au sein de l’enveloppe urbaine, d’une superficie supérieure à 4000 m² nécessitant parfois des renforcements pour les accès ou les réseaux.

Le repérage des espaces d’accueil s’est fait selon les superficies mises en évidence ci-dessus. Selon cette méthodologie, une carte de potentialité d’accueil a été réalisée sur l’ensemble de la commune (voir ci- dessous), identifiant chaque espace mutable et renseignant selon la vocation (habitat, équipement ou activités) la potentialité d’accueil.

Suite à cette identification, les secteurs d’ilot disponibles se sont vus appliquer des principes d’aménagement visant à une économie de l’espace, à la mise en place d’accès sécurisés et à une insertion paysagère au travers des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP).

Potentiel identifié au PLU à vocation d’habitat Surface en Surface en m² % HABITAT hectares

Secteur de dent creuse 102 210 10,22 21% Secteur d'îlot disponible 212 245 21,22 44% Secteur de renouvellement urbain 8 060 0,81 2% Sous-total : potentiel foncier 322 516 32,25 66% en densification Secteur d'extension 163 485 16,35 34% Sous-total : potentiel foncier 163 485 16,35 34% en extensions TOTAL 486 000 48,60 100%

Potentiel identifié au PLU à vocation d’équipements Surface en Surface en m² % EQUIPEMENTS hectares

Secteur d'extension 4 475 0,45 100% TOTAL 4 475 0,45 100%

132 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Potentiel identifié au PLU à vocation d’activités Surface en Surface en m² % ACTIVITES hectares

Secteur de dent creuse 17 226 1,72 32% Sous-total 17 226 1,72 32% Secteur d'extension 36 561 3,66 68% TOTAL 53 787 5,38 100%

Conformément aux prescriptions du SCoT du Pays de Saint-Brieuc, l’étude de densification a également recherché les terrains de plus de 4000 m² disponibles au sein de l’enveloppe urbaine et ainsi permis d’identifier dans les zones déjà urbanisées, un terrain de plus de 4000 m² non bâti, rue de La Ville Cado.

133 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

134 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

4. LE PROJET D’AMENAGEMENT ET LA JUSTIFICATION DES DISPOSITIONS DU PLU

135 Géolitt - URBA RPLU 15 046 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

4.1. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES

4.1.1. DEFINITION DES GRANDES ORIENTATIONS DU P.A.D.D.

Le conseil municipal a débattu des grandes orientations du P.A.D.D. le 19 mars 2015. Elles sont reprises et explicitées ci-dessous.

ORIENTATIONS EN MATIERE D’HABITAT ET D’ACCUEIL DE POPULATION

GRANDES ORIENTATIONS RETENUES PAR LA POURQUOI CE CHOIX ? MUNICIPALITE

Permettre l’accueil de La commune est particulièrement attractive du fait de son caractère littoral nouveaux habitants et de sa proximité avec Saint-Brieuc et Lamballe. La commune souhaite accueillir de jeunes ménages afin de mettre en place une mixité générationnelle et sociale, de stabiliser, voire d’augmenter les effectifs scolaires et de préserver le dynamisme communal tout au long de l’année. L’objectif pour la municipalité est de poursuivre la mise en place de mesures permettant d’accueillir une population permanente. Il s’agit en effet, de permettre l’accueil de près de 600 habitants supplémentaires d’ici 2026, correspondant à une croissance démographique de 1 % par an. Cela nécessite la construction de 980 logements supplémentaires d’ici 2026. Hypothèses de bases : - en prenant une superficie moyenne de terrains constructibles de 455 m² brute (ne comprenant pas les 10 % en moyenne pour les espaces verts), la densité est d’environ 22 logements/ha en moyenne. - part des logements vacants stable, à 4,2 % du parc de logements - part des résidences secondaires qui n’augmente plus et représentant 52 % - léger desserrement de la population (vieillissement de la population, desserrement des ménages) passant de 1,9 personnes/ logement en 2012 à 1,8 personnes par foyer pour les 10 ans à venir.

Favoriser la mixité sociale et L’objectif de la municipalité est de diversifier l’offre de logements, générationnelle en augmentant significativement la part de logements sociaux sur l’ensemble de la commune (près des services publics, avec des logements adaptés et diversifiés en terme de typologie : collectifs, individuels, locatifs…). Pour ce faire, une politique communale d’acquisition foncière sera mise en place.

Accompagner le vieillissement Le vieillissement de la population nécessite la mise en place d’une de la population politique d’accueil de la population âgée en prévoyant la création de logements destinés aux personnes âgées et en encourageant la construction de résidences pour personnes âgées.

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ORIENTATIONS EN MATIERE D’URBANISME, DE MODERATION DE CONSOMMATION D’ESPACES ET DE LUTTE CONTRE L’ETALEMENT URBAIN

GRANDES ORIENTATIONS RETENUES PAR LA POURQUOI CE CHOIX ? MUNICIPALITE

Favoriser le renouvellement L’objectif pour la municipalité est de donner la priorité au renouvellement urbain urbain pour lutter contre l’étalement urbain. Ainsi, une partie des logements à créer pourra être produite par renouvellement urbain. Le potentiel estimé est de 50 logements répartis entre le bourg et Dahouët. Il s’agit d’une superficie peu importante mais qui permet d’améliorer le fonctionnement de la ville. Une réflexion d’aménagement d’ensemble sera donc impulsée sur ces différents sites prioritaires du fait de leur positionnement au cœur des pôles urbains constitués : école privée au bourg, bâtiments d’activités sur le port de Dahouët,…

Exploiter les opportunités en Afin de gérer l’espace de façon économe, le potentiel disponible pour une matière de densification nouvelle urbanisation au sein de l’enveloppe urbaine est calculé et est évalué à urbaine environ 29 ha, soit 63 % des surfaces constructibles pour l’habitat. Il permettra de créer environ 600 logements sans porter atteinte aux espaces agricoles et naturels. Mettre en place une gestion économe de l’espace et lutter Consommer peu d’espace pour le logement. contre l’étalement urbain Pour les 10 prochaines années, l’objectif de la collectivité est de densifier le nombre de logement/ha en maintenant une consommation de 4,6 ha par an entre d’ici 10 ans de façon à favoriser l’implantation de résidences principales sur son territoire. Renforcer la densité des projets de création de logements. Afin de réduire la consommation de l’espace, la commune envisage une densité moyenne de 22 logements/ha à l’échelle de la commune, tel que le prévoit le SCoT du Pays de Saint-Brieuc approuvé le 27 février 2015. La mise en place d’une telle densité de logement impose de prévoir la création de formes d’habitat diversifiées et compactes (type maisons de villes, habitat collectif ou semi-collectif). Limiter les secteurs de développement en dehors de l’enveloppe urbaine. De façon à préserver le potentiel agricole du territoire, le projet de développement en matière d’habitat consiste à limiter les secteurs en extension de l’enveloppe urbaine au profit de la densification au sein de cette enveloppe. Pour mettre en place ces nouveaux secteurs d’urbanisation, le PLU a fixé des limites strictes d’urbanisation s’appuyant sur les entités naturelles aux abords de l’agglomération (crête au-dessus du bourg, vallée de la Flora au Sud du bourg, landes du Murier à Dahouët). Limiter l’offre foncière en secteur rural dans une logique de préservation de l’espace agricole.

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En secteur rural, l’objectif est de permettre aux bâtiments existants d’évoluer sans envisager de création de quartier d’habitations comme cela est prévu dans l’agglomération. Le PLU permet donc : - une densification des secteurs urbanisés de type hameau en zone rurale. - en secteur rural, le changement de destination des bâtiments existants, dans la mesure où il ne nuit pas à l’activité agricole.

ORIENTATIONS EN MATIERE DE VIE LOCALE : TISSU ECONOMIQUE, EQUIPEMENTS

GRANDES ORIENTATIONS RETENUES PAR LA POURQUOI CE CHOIX ? MUNICIPALITE

Favoriser le maintien de Il s’agit de veiller aux équilibres entre espaces urbains et ruraux : l’activité agricole  En assurant des possibilités de maintien et d’évolution des sites d’exploitation. En préservant le foncier agricole au travers d’un zonage spécifique de type A.

En donnant des possibilités de diversification de l’activité agricole.

En effet, l’activité agricole est encore présente sur la commune et doit être maintenue.

Favoriser le maintien de La commune souhaite favoriser le maintien de l’activité artisanale par une l’activité artisanale et amélioration de la zone artisanale de la Cour. Elle souhaite également mettre développer un pôle tourné vers la mer à DAHOUET en avant les atouts du Dahouët pour y développer les activités liées à la mer. Ces actions visent à permettre d’offrir des emplois à la population qui s’installe sur la commun et souhaite pouvoir y travailler.

La commune souhaite sauvegarder et valoriser le commerce de proximité du Garantir la diversité commerciale bourg et des pôles de quartiers. En effet, l’offre est importante et répond aux besoins de la population.

PLENEUF VAL ANDRE, commune littorale, est l’une des principales stations Diversifier et renforcer l’offre balnéaires et touristiques des Côtes d’Armor. Le tourisme représente un touristique poids fort dans l’économie locale. Ainsi, il s’agit : - De maintenir et développer les structures existantes - Créer les équipements nécessaires

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ORIENTATIONS EN MATIERE DE TRANSPORTS ET DE DEPLACEMENTS

GRANDES ORIENTATIONS RETENUES PAR LA POURQUOI CE CHOIX ? MUNICIPALITE

Rendre plus lisible le réseau de Compte tenu de sa situation géographique, la commune n’est pas voirie soumise à un trafic de transit régulier, cependant la période estivale

induit une augmentation importante des flux qui génèrent des difficultés

de circulation en entrées de ville (port de Dahouët principalement) et un trafic de passage au cœur de la station, plus particulièrement lors des week-ends de l’été. L’enjeu pour la municipalité est d’organiser un réseau structurant de voiries (déplacement automobile) associé à des espaces partagés entre

les différents modes de déplacement (voitures / piétons / cycles) au sein des pôles d’attraction.

Promouvoir et mettre en La voiture étant importante dans le paysage local, la commune compte avant les alternatives à la privilégier les modes de déplacements doux pour les déplacements voiture individuelle quotidiens courts et la pratique des loisirs. Cela passe par la création de liaisons douces sécurisées et de qualité. Il s’agit également de faciliter le stationnement des cycles.

Répondre aux difficultés de L’objectif de la commune est de fluidifier les trafics estivaux au niveau de circulation et de stationnement estivales l’entrée par DAHOUET et au sein du VAL ANDRE. En effet compte tenu de la vocation balnéaire de la commune, les circulations automobiles sont difficiles en période estivale (stationnement souvent anarchique des visiteurs).

Accompagner le développement économique Il s’agit de Prévoir à court terme, avec la communauté de communes, la de Dahouët desserte de la zone d’activités nautiques.

Intégrer la problématique des La municipalité souhaite que soient créées des voies de desserte déplacements lors de la adaptées aux projets et des cheminements piétonniers lors de création de nouveaux quartiers l’aménagement des nouveaux quartiers.

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ORIENTATIONS EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT ET DE PAYSAGE

GRANDES ORIENTATIONS RETENUES PAR LA POURQUOI CE CHOIX ? MUNICIPALITE

Préserver la diversité du Commune littorale, le territoire de PLENEUF VAL ANDRE possède une qualité patrimoine naturel environnementale et paysagère riche à l’interface entre l’arrière-pays et le littoral (côte de Penthièvre). Ce patrimoine naturel riche et varié accueille une faune et une flore de grande valeur. Les élus souhaitent préserver les espaces naturels de grande valeur de toute urbanisation et particulièrement le littoral et la Trame Verte et Bleue. Il s’agit notamment de ne permettre les extensions de l’urbanisation qu’aux abords des pôles urbains à PLENEUF, au VAL ANDRE et au DAHOUET. La définition de coupures d’urbanisation permet de limiter le développement urbain linéaire. Une identification de la Trame Verte et Bleue, permet de préserver les continuités écologiques et de les renforcer.

Préserver un paysage de De nombreux sites de la commune sont des éléments emblématiques (plage du Val qualité André, Ilot du Verdelet, port du Dahouët,…) qui concourent à la renommée de la commune et à son attrait touristique. L’objectif est de mettre en valeur les paysages de qualité en assurant la pérennité des entités paysagères, préalablement identifiées.

Valoriser la richesse du  La commune de PLENEUF VAL ANDRE possède un patrimoine architectural patrimoine architectural et exceptionnel lié à la présence simultanée du bâti traditionnel d’une commune urbain rurale et maritime (fermes, moulins, maison d’armateurs de Dahouët, maison de

pêcheurs,…) associé à l’architecture balnéaire du début du XX° siècle (grands hôtels, pensions, villas,..). Il s ‘agit de préserver l’identité des secteurs présentant une valeur patrimoniale et de sauvegarder le petit patrimoine lié à la vie rurale, maritime, à l’eau et au

patrimoine religieux. L’insertion du bâti dans le paysage doit également être

favorisée.

Préserver la qualité de l’eau et- La délimitation des zones humides a été réalisée au cours de l’été 2011, l’inventaire réduire les phénomènes de du bocage a été réalisé au cours de l’été 2013 et en matière d’assainissement, la ruissellement commune a réalisé des travaux d’agrandissement de sa station d’épuration qui

portent à 21 000 EH sa capacité de traitement.

Prendre en compte les risques La commune souhaite réduire et prévenir les risques naturels (submersion marine, naturels risques de mouvements de terrain du fait de l’érosion littorale sur les falaises).

Favoriser des aménagements Prévoir l’aménagement des nouveaux quartiers pour qu’ils s’intègrent au mieux durables dans l’environnement existant, afin de réduire les consommations d’énergie. Par ailleurs, l’objectif d’amélioration de la gestion des déchets est affirmé.

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4.1.2. LES PERSPECTIVES D’EVOLUTION RETENUES EN MATIERE DE POPULATION ET DE LOGEMENTS

Le scénario retenu par la municipalité a été guidé par un objectif préalable : permettre l’accueil d’une population permanente en adéquation avec la capacité d’accueil des équipements et la préservation des milieux naturels tout en ayant un souci d’économie de l’espace et de maîtrise du développement urbain.

N.B. : Les perspectives d’évolution de la population et de la construction envisagées ici n’ont qu’une valeur indicative, mais elles permettent d’avoir une idée de la quantité de terrain constructible à prévoir pour couvrir les besoins. Il est à noter que : - les besoins calculés ne concernent que les seuls logements et n'incluent pas les équipements d'accompagnement (commerces...) ni les équipements publics. - Indépendamment de la volonté des élus, il peut exister sur le marché une rétention des terrains pratiquée par certains propriétaires qui, pour des raisons diverses, ne souhaitent pas vendre leurs terrains dans l'immédiat (terrains agricoles exploités par exemple). Ces hypothèses ne doivent en aucun cas être prises comme données absolues, la construction dépendant de multiples autres facteurs échappant aux logiques urbaines ou politiques.

HYPOTHESES RETENUES PAR LA MUNICIPALITE

. ECHELLE DE PROJECTION : HORIZON 2026 Le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, se base sur une perspective d’évolution du territoire à l’HORIZON 2030. Le PLU devant être compatible avec les dispositions du SCoT, les objectifs du SCOT seront donc pris en compte dans le PLU. La projection à 10 ans présente l’avantage de matérialiser, sur le long terme, l’évolution communale et, par conséquent, d’avoir une meilleure lisibilité et d’anticiper certains enjeux, comme la politique foncière, les réseaux, les voiries, …

. STABILITE DU NOMBRE DE LOGEMENTS VACANTS Il est de près de 4,8 % sur la commune, il est estimé à 4,2 % en 2026.

. STABILISATION DE LA PART DES RESIDENCES SECONDAIRES La commune vise une stabilisation de la proportion de résidences secondaires dans le parc total de logements, soit un taux de 52 % du parc.

. STABILISATION DU NOMBRE DE PERSONNES PAR LOGEMENT La commune estime un taux d’occupation des résidences principales à 1,8 habitant. Cette hypothèse est réaliste au regard du taux d’occupation de 2007 qui était de 2 et de 2012 qui était de 1,9 occupants par ménage. Cela va dans le sens d’une compensation du phénomène de vieillissement de la population par des arrivées de famille.

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. PRODUCTION SOUTENUE DE 98 NOUVEAUX LOGEMENTS / AN Pour conforter son rôle de pôle littoral, le Scot retient pour la Communauté de Communes Côte de Penthièvre une production de 200 logements / an en moyenne (d’ici 2030).

 Le projet de SCOT envisage une accélération de la production de logements sur la période 2014-2030 ; Il est donc prévu la production de 1 800 logements/an sur le territoire du SCOT, la CC Côte de Penthièvre assure la production de 11 % des objectifs globaux.

 Ainsi, la commune concentre près de 50 % des objectifs de la Communauté de Communes.

. DENSITE POUR LES NOUVEAUX LOGEMENTS PRODUITS DANS LES ILOTS DISPONIBLES AU SEIN DE L’ENVELOPPE URBAINE ET EN EXTENSION URBAINE (=zones AU et UCd) : 22 LOGEMENTS / HECTARE EN MOYENNE Pour les nouvelles constructions, le PLU vise une densité brute (y compris les espaces publics = environ 10 % de l’opération) de 22 logements/hectare au minimum, en cohérence avec les objectifs du SCOT de la CCCP. Cette densité a été retenue comme une moyenne à appliquer globalement à l’échelle de la commune, sur l’ensemble des logements qui seront réalisés (toutes zones AU à destination de l’habitat et UCd confondues).

. PART D’UNE PRODUCTION DE LOGEMENTS EN DENSIFICATION URBAINE Pour Pléneuf-Val-André une estimation a permis de comptabiliser 33 hectares d’espaces libres situés en zone urbaine, ce qui représente un taux de réinvestissement urbain d’environ 70 % par rapport des besoins estimés.

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4.2 LA JUSTIFICATION DU ZONAGE, DU REGLEMENT ET DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT

Le conseil municipal de Pléneuf Val André a eu pour souci d'intégrer les préoccupations agricoles et d'environnement dans la définition de la politique d'aménagement : la notion d’économie de l’espace a guidé la révision du PLU. Il a également pris en compte de manière soutenue la protection du patrimoine communal.

Si le développement de l'urbanisation se traduit nécessairement par la consommation et la transformation de nouveaux espaces, la protection des espaces urbains de valeur, des espaces naturels et des espaces agricoles se trouve en revanche renforcée.

Le souci de préserver les équilibres essentiels s'est traduit de diverses manières dans les dispositions retenues. Suivant les différents types d'espaces et leurs caractéristiques mises en lumière dans l'analyse de l'état initial, ces dispositions peuvent être décrites comme suit :

4.2.1. LES ZONES NATURELLES ET FORESTIERES

4.2.1.1. Présentation générale

Les zones naturelles et forestières sont dites "zones N". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels.

A travers ces zones N, il s’agit de préserver : - l’intégrité des sites sensibles ou pittoresques du point de vue paysager ou écologique, - l’environnement immédiat des ruisseaux, fonds de vallées et secteurs de sources, - les zones humides, - les boisements.

Sur Pléneuf-Val-André, les zones naturelles comprennent des secteurs particuliers : N simple qui correspond aux secteurs sensibles à protéger et notamment l’environnement immédiat des ruisseaux, fonds de vallées, secteurs de sources et les boisements en y interdisant les constructions, ainsi que les affouillements et exhaussements. L’activité agricole et les zones N sont loin d’être incompatibles, les activités agricoles (hors construction de bâtiments) étant tout à fait autorisées en N. NL, délimitant les espaces et milieux littoraux remarquables, en application de l'article L.121-23 du Code de l'Urbanisme (espaces remarquables), ainsi que le domaine public maritime, en dehors des zones portuaires et des zones de mouillage, Ndpm, zone naturelle en mer (Domaine Public Maritime), Ng, zone réservée au parcours du golf, Nep, sous-secteur destiné à l’assainissement des eaux usées (station d’épuration), Njf, sous-secteur destiné à l’implantation des jardins collectifs, Nm, couvrant le Domaine Public Maritime (DPM) sur la plage du Val-André, Nrn, zone identifiant les secteurs à risques majeurs et, en particulier, à risque d’effondrement en bordure de falaises littorales.

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4.2.1.2. Les secteurs naturels stricts : N

Les zones naturelles, zone N, sont principalement constituées par : - des massifs boisés - des bosquets boisés au sein de la zone agricole - des fonds de vallées et de vallons - des espaces verts et des espaces de respiration au sein de la ville - des secteurs de transition entre les espaces urbanisés et les milieux naturels protégés

Ces zones naturelles sont parfois mitées par du bâti diffus et peuvent également correspondre à d’anciennes terres cultivées aujourd’hui en cours de reboisement.

Le but d’un classement en zone N est de protéger ces milieux, et notamment en interdisant les nouvelles constructions.

Ces zones correspondent également aux fonds des vallées et vallons qui s’accompagnent de prairies ou boisements humides, qui ont un rôle écologique du fait d’une végétation spécifique mais également un rôle important dans la régulation des crues. Ces secteurs humides sont identifiés par une trame associée à un règlement spécifique.

L’ensemble des zones humides recensées couvre une surface globale d'environ 92,61 hectares, soit 5,45 % de la surface du territoire communal. Ces secteurs sont identifiés, au titre de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme, par une trame figurant sur le règlement graphique, associée à un règlement écrit spécifique pour garantir la pérennité de ces espaces. La plupart de ces milieux sont associée au réseau hydrographique. La majeure partie des zones humides identifiées, en aout 2011 et juillet 2015, se situe en zones naturelle ou agricole. Cependant trois sites de zone humide sont situés au cœur de la ville au Minihy, à l’Est des Monts Colleux et aux abords de la station d’épuration. Pour préserver ces espaces fragiles, des zones N ont été inscrites au sein des zones U.

Autour de la station d’épuration, située au sein de quartiers résidentiels, une zone tampon a été classée en zone N afin d’arrêter l’implantation de constructions à ses abords et d’aménager l’espace de façon à réduire les nuisances sonores et olfactives liées à l’équipement.

4.2.1.3. Les espaces remarquables au titre de la loi littoral : NL

La délimitation des espaces remarquables au titre de la loi Littoral répond aux dispositions de l’article L.121-23 du code de l’urbanisme : espaces terrestres et marins, sites et paysages remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral, et les milieux nécessaires au maintien des équilibres biologiques. Les zones NL comprennent des parties terrestres et des parties maritimes, particulièrement riches au niveau écologique, et de grand intérêt paysager.

L’analyse du territoire de la commune a conduit à retenir plusieurs sites présentant une ou plusieurs caractéristiques de milieux à préserver au titre des Espaces Remarquables L.121-23 du code de l’urbanisme (cf. justification Loi Littoral en partie 6.2. du présent rapport de présentation) : - Le Vallon de la Ville Berneuf, - La dune de la Ville Berneuf, - Les coteaux maritimes, de la plage des Vallées à la Ville Berneuf,

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- Le Verdelet et ses abords, - La pointe de Pléneuf, - De l’estran de la Ville Berneuf à la pointe de Pléneuf, - La Vallée de la Flora, - L’ensemble de l’Estran de Dahouët à la pointe de Pléneuf, - Les falaises de Dahouët - La grande Guette - Les landes du Murier.

La limite terrestre des espaces remarquables identifiée au PLU a été définie par rapport à celle définie dans le PLU en vigueur. La limite des espaces remarquables identifiée au PLU a très légèrement évolué par rapport à celle définie dans le PLU de 2004 (cf. justification en partie 6.2. du présent rapport de présentation).

Dans ces espaces, les possibilités d’aménagement sont très restreintes. Seuls sont possibles les aménagements légers conformément à l’article L121-24 du code de l’urbanisme : aménagement nécessaires à la gestion, à la mise en valeur ou à l’ouverture au public de ces espaces ou des travaux de conservation ou de protection de ces espaces.

4.2.1.4. Les espaces naturels en mer : Ndpm

Le zonage Ndpm correspond au territoire communal situé sur le Domaine Public Maritime (jusqu’au zéro marin) qui est une zone naturelle maritime. Il permet, sous réserve de prise en compte des préoccupations d’environnement et d’insertion dans les sites d’implantation et sous réserve de l’obtention préalable auprès de l’Etat d’un titre d’occupation approprié conformément au décret n°83-228 du 22 mars 1983 modifié : ‐ les constructions ou installations nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l’eau. ‐ les cales, terre‐pleins, bassins directement liés et nécessaires aux activités du secteur. ‐ les aménagements de défense contre l’action de la mer. ‐ les prises d’eau et les émissaires de rejet en mer. ‐ les travaux d’exploitation et de recherche concernant les ressources de la mer.

4.2.1.5. Le secteur naturel lie au domaine public maritime : Nm

Le zonage Nm correspond au territoire communal situé sur le Domaine Public Maritime ; il permet, sous réserve de prise en compte des préoccupations d’environnement et d’insertion dans les sites d’implantation et sous réserve de l’obtention préalable auprès de l’Etat d’un titre d’occupation approprié conformément au décret n°83-228 du 22 mars 1983 modifié : - Les équipements publics ou privés d’intérêt général ainsi que les constructions et installations qui leur sont directement liées (travaux de défense contre la mer, ouvrages liés à la sécurité maritime, ouvrages d’accès au rivage, prises d’eau, émissaires en mer, réseaux divers, …) - Les aménagements et équipements légers d’intérêt balnéaire, nautique et de loisirs. - Les utilisations du sol relevant des activités extractives bénéficiant d’une autorisation spécifique. - Les aménagements qui, par leur nature ou leur très faible dimension, demeurent compatibles avec les usages normaux du Domaine Public Maritime.

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4.2.1.6. Les zones identifiant les secteurs à risques naturels majeurs : Nrn

Les secteurs à risques naturel majeurs sont ici des zones à risque d’effondrement en bordure des falaises littorales.

Les secteurs concernés sont situés au niveau du Sud de la pointe de Piégu et de la grève des Vallées. La zone Nrn qui était inscrite au PLU de 2004 au niveau des Murs Blancs, a été retirée suite aux travaux de consolidation qui ont été réalisés sur ce site et qui ont permis de réduire fortement le risque d’effondrement de falaise.

4.2.1.7. Le secteur naturel à vocation de loisir : Ng

Le parcours enherbé du golf a été classé en zone Ng pour une surface de 73 ha. Par rapport au zonage Ng inscrit au PLU de 2004, une surface d’environ 23 ha a été ajoutée au Sud-Est du site actuel pour permettre l’extension du golf (9 trous supplémentaires), soit une augmentation d’un tiers environ.

LES ENJEUX DU DEVELOPPEMENT DU GOLF

Le golf a fait son retour aux JO de Rio. En 2018, la France va accueillir la Ryder, Cup, événement sportif le plus suivi après la Coupe du Monde de football et les JO. Ces événements sont de véritables leviers pour ce sport. L’ambition de la fédération française de golf, avec l’appui des structures commerciales dont fait partie Blue Green, société gérant le golf de Pléneuf Val André, est d’augmenter le nombre de pratiquants en France pour arriver à un chiffre proche des grandes nations golfiques (environs 8 à 10 % de la population jouent au golf aux Etats-Unis, en Suède, au Canada, au Japon, dans les Iles britanniques etc…).

 Les chiffres clés de l’activité du golf de Pléneuf Val André depuis 1993

1993 1995 2006 2015 Nbr abonnés 39 167 396 574 Nbr de départs abonnés 1045 4475 17703 30572 Ngr de départ green fees 3000 9563 12559 10553 Nbr départ total 4045* 14038 30262 41125 CA en K Euro 100.00* 345.44 784.64 1054.01

*estimation

L’activité golfique en Bretagne nord est une activité qui s’est développée au cours de ces 20 dernières années avec un très fort potentiel de développement.

Comme le souligne le tableau ci-dessus, le golf de Pléneuf-Val-André suit cette tendance. Le nombre de départs a fortement augmenté ainsi que le chiffre d’affaires. Ce qui montre la bonne santé du golf et son évolution positive. Néanmoins l’environnement économique est fortement concurrentiel et impose de faire évoluer constamment l’activité pour répondre aux demandes des clients.

 Saturation des départs Autant il est aisé d’adapter les produits aux nouvelles habitudes de consommations golfiques, autant, il est moins aisé de répondre à une problématique majeure : la saturation du nombre de départs.

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Sur les périodes de fortes activités (juillet-août mais aussi sur avril, mai, décembre), le golf ne peut pas augmenter ses volumes d’activités puisque il est complet sur les horaires de départ les plus demandés. Les départs utilisables (départ permettant de jouer 18 trous ou 9 trous minimum en fonction de la luminosité) varient selon les saisons entre l’accueil de 140 à 280 golfeurs par jour.

L’objectif avec la création d’un 9 trous supplémentaires est de se situer dans une fourchette située entre 15 000 et 20 000 green fees par an au total.

Avoir un seul 18 trous pénalise la fréquentation sur certains segments de clientèles, sur des réponses commerciales et sur le développement en local.

Par exemple, avec un seul 18 trous, il n’est pas possible de répondre aux demandes d’entreprises ou d’organisateurs d’évènements qui souhaitent privatiser le parcours sur une journée ou organiser des compétitions privées avec un grand nombre de participants, sans pénaliser une partie de la clientèle.

Le golf est ainsi freiné dans le développement de nouveaux golfeurs. La cohabitation de débutants sur un parcours ayant une forte activité limite les créneaux disponibles pour les nouveaux joueurs afin qu’ils puissent évoluer en toute sérénité et découvrir le plaisir du golf.

De la même façon, le golf est limité dans les actions qui pourraient être mises en place auprès de jeunes.

L’accueil des compétitions amateurs de niveau national et international n’est pas facilité.

Il n’est pas possible de proposer des activités annexes golf pendant l’Open de golf, ce qui permettrait pourtant de pérenniser l’événement

Avoir un parcours supplémentaire permettrait de gagner en volume de green fees (clientèle de passage- touristique) tout en préservant l’accès aux locaux (garder une tarification spécifique pour les pléneuviens).

 L’environnement Blue Green vise l’amélioration continue de ses performances au travers d’une gestion économiquement saine, socialement responsable et tournée vers la performance environnementale.

Les parcours de golf constituent de véritables poumons verts. La mosaïque d’habitats et les variétés de végétation qui se trouvent sur un golf concourent à la vie naturelle d’espèces variées. Les espaces calmes qu’ils offrent, permettent ainsi d’abriter une faune diversifiée.

Dans la continuité de son exploitation raisonnée et différenciée des parcours, Blue Green s’est engagé, en lien avec des naturalistes de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) à mettre en place sur ses golfs, un plan de gestion écologique visant à favoriser l’accueil et la protection de la faune et de la flore.

De plus, le programme Golf & Nature vise une gestion éco-durable, structurée autour de trois objectifs environnements prioritaires :

1. La gestion durable de la ressource en eau : réduction de la consommation d’eau par une optimisation de son utilisation, recherche d’alternatives à l’utilisation d’eau potable et une valorisation des eaux recyclées

2. L’entretien raisonné de nos parcours concernant l’usage des produits phytopharmaceutiques et des engrais 3. La préservation et le développement de la biodiversité sur nos golfs, et ce, dans la continuité des actions déjà engagées avec la LPO.

 Les enjeux économiques liés à l’agrandissement du golf L’accroissement d’activité lié à l’arrivée d’un 9 trous supplémentaires aura, assurément, des répercussions économiques pour le golf : pour progresser sur le marché du tourisme golfique international où la concurrence est vive et augmenter le flux de clientèle étrangère, pour ouvrir les perspectives d’évolution,…

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L’accroissement du volume de green fees aura des retombées indirectes sur l’économie locale. En effet, un touriste golfeur a besoin de se nourrir, de se loger… Le projet est également de continuer de faire progresser le nombre d’abonnés locaux.

Actuellement, nous pouvons estimer que les 10 553 joueurs de passage génèrent 1 055 300 millions d’euro de retombées pour l’économie locale.

 Création d’emplois Un parcours 9 trous va créer de nouveaux emplois pour améliorer la qualité du service et du terrain, l’accroissement des surfaces à gérer et l’accroissement du nombre de joueurs. Blue Green forme et fait évoluer le personnel qui travaille sur les sites et le golf en bénéficie.

Pour toutes ces raisons, la création d’un 9 trous supplémentaires est un incontournable outil structurant pour l’activité économique, touristique et associative de la commune.

 Surface nécessaire à l’extension de 9 trous

Source : brochure « Construire un golf »

L’extension envisagée de 23 ha pour construire 9 trous supplémentaires est définie en fonction de critères techniques qui tiennent compte des longueurs de parcours, des temps de jeu, du type de golf, …. Le tableau ci-dessus synthétise les différentes options possibles en fonction du type de golf. Dans le cas d’un golf classique, comme celui de Pléneuf Val André, une extension de 9 trous supplémentaires nécessite une surface de plus ou moins 25 ha.

Ainsi la surface prévue au PLU, de 23 ha pour la réalisation de ce projet, est en cohérence avec les avis techniques.

4.2.1.8. Les secteurs naturels destinés aux équipements d’épuration des eaux usées : Nep

Les terrains supportant la station d'épuration et ses équipements ont été classés en Nep. Dans ces zones, seuls sont autorisés les installations ou ouvrages techniques directement liés ou nécessaires au fonctionnement du dispositif d’épuration des eaux usées, sous réserve de leur compatibilité avec la Loi Littoral, et de la prise en compte des préoccupations d’environnement et d’insertion dans les sites.

4.2.1.9. Le secteur naturel destiné à l’implantation de jardins collectifs : Njf

A proximité du lotissement communal des Dîmes, un petit espace de 3 800 m² est prévu en zone Njf pour permettre l’implantation de jardins collectifs.

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4.2.1.10. Conclusion sur les zones naturelles

Les zones naturelles terrestres couvrent un total de plus de 548 hectares, soit environ 32 % de la superficie communale, contre 500 Ha au PLU approuvé en 2004.

Cette augmentation s’explique par une meilleure prise en compte des espaces naturels (zone humide suite à l’inventaire, espace remarquables) et par le projet d’extension du golf.

Ces zones constituent l’armature de la trame verte et bleue et matérialisent les continuités écologiques qu’il convient de préserver.

4.2.2. LES ZONES AGRICOLES

4.2.2.1. Présentation générale

Les zones agricoles sont dites "zones A" Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif et à l'exploitation agricole sont seules autorisées en zone A.

Sur la commune, les zones agricoles comprennent deux secteurs particuliers : Aa, délimitant les secteurs dans lesquels les installations agricoles soumises à la législation sur les installations classées sont interdites, Aeq, destiné aux activités équestres de la Jeannette.

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4.2.2.2. Les zones agricoles : A

L’agriculture, avec la présence de 11 sièges d’exploitation sur la commune, demeure une activité économique importante que le PLU doit s’attacher à préserver. De plus, elle a un rôle central en matière de structuration paysagère. La commune a ainsi souhaité confirmer la vocation agricole du territoire, par le classement en zone agricole (A) de tous les bâtiments d’exploitation en activité (cf. diagnostic agricole) et de la plupart des terres cultivées (hors zones naturelles remarquables au titre de la loi Littoral, projet d’extension du golf, projet d’extension de l’urbanisation).

La zone A est l’outil privilégié pour assurer la protection des terres agricoles et permettre la pérennité des outils de production. N’y sont, en effet, admis que les bâtiments nécessaires à l’agriculture, ainsi que les logements de fonction des exploitants. Ces dispositions visent essentiellement à enrayer le phénomène de "mitage", c’est-à- dire de dispersion de l’habitat en milieu rural, préjudiciable à l’exercice des activités agricoles, mais également à préserver le territoire agricole de la pression foncière.

Par ailleurs, dans les zones A, il existe des constructions isolées présentant un intérêt architectural et /ou patrimonial dont la commune souhaite permettre l’évolution. Dans ce cadre, les bâtiments en question ont fait l’objet d’une identification par un sigle, en l’occurrence une étoile, pour autoriser leur changement de destination. Les extensions des habitations existantes ainsi que leurs annexes sont également autorisées. (voir point 4.2.3.2 ci-dessous)

Ces aménagements sont permis à la condition de ne porter atteinte ni à la préservation des activités agricoles, ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages et dans la limite d’une capacité suffisante des équipements d’infrastructure existants (voirie, eau potable, électricité….).

4.2.2.3. Les zones agricoles sans nuisance : Aa

La municipalité a souhaité anticiper le développement à long terme de l’agglomération, en appliquant un sous- zonage spécifique à des terrains qui ont vocation à devenir urbanisable dans le futur. L’implantation de tout nouveau bâtiment ou nouvelle installation agricole y est ainsi interdite, afin de ne pas apporter de contrainte au développement de la ville. L’objet est de maintenir ces terres agricoles en les soustrayant à la pression immobilière toute en limitant les nuisances liées à des bâtiments agricoles à proximité de quartiers d’habitations existants.

Ces zones Aa, dont l’objectif n’est pas de réglementer l’épandage de déjections animales (ce qui est du ressort de la législation sanitaire départementale), ont été délimitées sur les espaces agricoles proches des espaces urbanisés ou même situés dans la ville. Ont donc été classées en Aa, les parcelles agricoles situées :

- à l’Est et au Sud immédiats de l’agglomération de PLÉNEUF, - sur le versant Sud des Monts-Colleux, - sur le versant Nord des Dîmes, - au Sud-Est de Dahouët, le long de la rue du Tertre, - à l’Est du parcours de golf, au niveau de l’entrée du château de Nantois, - au sein de la Ville Berneuf.

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Il est important de préciser que cette délimitation de zones Aa n’obère pas le développement et le fonctionnement des exploitations existantes.

Il convient par ailleurs de préciser que les limites de l’extension de l’agglomération sont soulignées par la prise en compte des haies naturelles formant une frontière réelle avec les parties rurales.

4.2.2.4. Les zones agricoles destinées aux activités équestres de La Jeannette : Aeq

Le centre équestre de la Jeannette a été classé en zone Aeq afin de permettre le maintien et le développement de cette activité touristique et agricole à la fois (élevage de chevaux).

4.2.2.5. Conclusion sur les zones agricoles

Au total, les zones agricoles couvrent un total de 710 hectares, soit plus de 42 % de la superficie communale, contre 45 % au POS. Cette diminution de la surface agricole vient de la réduction des secteurs Aa (de 147 à 76 ha) au profit de la zone A (Sud de Pléneuf), de l’extension du golf et de l’urbanisation (Est du bourg de Pléneuf) et du classement en zone naturelle N des zones humides présentes sur le plateau agricole.

4.2.3. L’EVOLUTION DU BATI EN ZONE NATURELLE ET AGRICOLE

4.2.3.1. La protection du patrimoine bâti

Afin de préserver la valeur particulière des secteurs présentant un intérêt patrimonial sur le territoire communal, la commune a réalisé avec le Cabinet Jorand & Monkoun un inventaire du patrimoine architectural, urbain et paysager au cours de l’année 2012.

Cet inventaire identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial à usage d’habitat (habitations et leurs dépendances) au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisme. Il les classe dans une typologie et les situe au sein « d’ensembles d’intérêt patrimonial » identifiés au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisme ou « d’espaces d’environnement immédiat sensible ».

Les documents graphiques (planche patrimoine) identifient :  les ensembles d’intérêt patrimonial ;  le bâti le plus intéressant sur le plan patrimonial présentant des caractéristiques architecturales remarquables et un bon état de conservation (repéré dans le cadre de l’inventaire de la DRAC réalisé en 2003 et ponctuellement complété). Il est représenté en marron ;  le bâti d’accompagnement, présentant un intérêt patrimonial bien que parfois remanié ou sans intérêt particulier mais s’intégrant de façon cohérente dans le paysage urbain ou rural. Il est représenté en orange ;  le petit patrimoine bâti autre que l’habitat (moulins, lavoirs, chapelles, croix, puits, fours à pain,…) ;  les vues sur le grand paysage.

Ces éléments concernent parfois les zones A et N.

Le règlement définit les prescriptions réglementaires (au sein des ensembles d’intérêt patrimonial) s’appliquant à ces éléments.

De plus, le bâti patrimonial est décliné suivant 8 types ayant chacun leur propres spécificités. Cette typologie est présentée dans les fiches jointes en annexe du règlement écrit du P.L.U.

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- Type 1 : La villa balnéaire en front de mer (sont concernées uniquement les villas du premier rang de constructions situées le long de la digue-promenade). - Type 2 : La villa et la maison de villégiature d’inspiration balnéaire (hors front de mer). - Type 3 : La maison bourgeoise ou maison de maître. - Type 4 : La maison traditionnelle à étage. - Type 5 : La maison traditionnelle à rez de chaussée + combles. - Type 6 : La maison d’armateur ou de négociant. - Type 7 : La ferme. - Type 8 : Les manoirs et les châteaux de plaisance.

Les zones agricoles et naturelles sont concernées par les règles applicables aux bâtiments de type 3, 4,5, 7 et 8.

La réhabilitation des bâtiments appartenant à l’un ou l’autre des huit types architecturaux ci-avant définis devra se faire avec le souci de maintenir ou retrouver les dispositions originelles propres à chaque type.

4.2.3.2. L’évolution des bâtiments d’habitation

Le Code de l’Urbanisme, au travers de son article L.151-12, dispose que : « Dans les zones agricoles, naturelles ou forestières […], les bâtiments d'habitation existants peuvent faire l'objet d'extensions ou d'annexes, dès lors que ces extensions ou annexes ne compromettent pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le règlement précise la zone d'implantation et les conditions de hauteur, d'emprise et de densité de ces extensions ou annexes permettant d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone. Les dispositions du règlement prévues au présent article sont soumises à l'avis de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime. »

La municipalité a défini les règles suivantes pour les extensions des habitations existantes :

Afin de limiter le mitage de l’espace rural et de réduire l’impact sur le milieu agricole, l'extension d'une habitation existante est admise, sous réserve que celle-ci conserve son unicité et que l’extension soit réalisée en continuité du bâti existant. Cette extension ne devra pas diminuer la distance par rapport à des bâtiments agricoles en activité situés à proximité (respect de l’article L.111-3 du Code Rural). Leur hauteur totale ne peut excéder 9 m au faîtage et 6 m à la sablière.

La municipalité a défini les règles suivantes pour les annexes :

Afin de limiter le mitage de l’espace rural et de réduire l’impact sur le milieu agricole, est admise la construction d’annexes, dans la limite d'une seule annexe détachée de la construction principale, d'une surface de 40 m² maximum par habitation et située à une distance maximale de 30 m de la construction principale.

Les possibilités de changement de destination

Le Code de l’Urbanisme au travers de son article L.151-11 donne également la possibilité, aux communes qui le souhaitent, de désigner dans les zones agricoles et naturelles « les bâtiments qui peuvent faire l’objet d’un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site ».

Le changement de destination est soumis : - en zone agricole, à l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime.

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- en zone naturelle, à l’avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites.

Cette possibilité a été mise en œuvre dans le PLU de Pléneuf-Val-André sur l’ensemble du territoire rural, dans un souci de traitement équitable de tous les habitants. Les bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination sont spécifiquement désignés sur le règlement graphique du PLU par une étoile. Ils sont au nombre de 37 et leur liste figure en annexe du présent rapport de présentation.

Cette évolution n’engendre pas de consommation d’espace, puisqu’il s’agit de bâtiments existants.

Des critères ont été définis par la commune pour cette identification :

 Intérêt architectural et patrimonial local : . Typologie bâtie : - anciens bâtiments ruraux traditionnels attachés ou non à des habitations (anciennes fermes de type longères et ses dépendances, granges, crèches…) - bâtis remarquables et dépendances liées à un bâti remarquable . Matériaux : une maçonnerie essentiellement en pierres apparentes ou en pierres ayant été enduites (= ne pas être un « hangar » ou bâtiment d’élevage avec des murs porteurs en parpaings, ou tôle, ou fibrociment…) . Présence d’éléments de modénature : linteaux en pierre taillés, menuiseries particulières…

 Intérêt du changement de destination : . Superficie du bâtiment : posséder une superficie minimale permettant de le transformer le bâtiment . Etat de conservation : ne pas être une ruine = disposer de l’essentiel des murs porteurs,…

 Desserte par les réseaux : . Présence des réseaux de capacité suffisante nécessaire : eau potable, électricité, voirie d’accès, possibilité de réalisation d’un dispositif d’assainissement individuel (avec la surface nécessaire)

 Environnement : . Risques et nuisances : ne pas être situé dans un secteur à risque naturel (inondation …) ou dans un périmètre de protection spécifique . Environnement naturel : ne pas être situé en zone humide

Méthodologie de repérage-terrain :

Les techniciens de la ville se sont répartis l’ensemble du territoire communal afin de visiter chaque site bâti de l’espace rural.

Chaque bâtiment proposé a fait l’objet d’une fiche descriptive, d’un repérage cadastral et d’une photographie. L’inventaire a été ensuite examiné et validé par la commission chargée de la révision du PLU.

Au total, 37 bâtis sont « étoilés » sur la commune.

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Il est à noter que le fait d’identifier un bâtiment ne donne pas l’accord sur son changement de destination, mais offre la possibilité d’en faire la demande (qui pourra être acceptée ou refusée, et devra faire l’objet d’un examen préalable en commission préfectorale).

4.2.4. LES ZONES URBAINES

4.2.4.1. Présentation générale

Les zones urbaines sont dites "zones U". Peuvent être classés en zone urbaine :  Les secteurs déjà urbanisés ;  Les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

Sur la commune de Pléneuf Val André, 10 types de zones urbaines sont définis :

● Une zone UA à vocation d'habitat et d’activités compatibles avec l’habitat, divisée en 8 secteurs : UA : secteur situés à l’Est de l’Amirauté, rue Georges Clémenceau, UA1 : secteur pour les Villas du Spa au Val André ainsi que rue des Goëlettes à Dahouët, UAa : pour les quartiers denses de Pléneuf centre, UAb : pour les quartiers denses de Dahouët, UAc : pour les autres zones denses situées en arrière de la partie littorale, UAf : numérotés de 1 à 6 pour le front de mer du Val André, 1UAf1h : concernant le secteur du Spa Marin au Val-André, UAt : concernant le secteur de la Place des Régates et du Casino au Val André.

● Une zone UB à vocation d'habitat et d’activités compatibles avec l’habitat, dont les caractéristiques sont urbaines, intermédiaires entre le centre traditionnel et les quartiers pavillonnaires de développement récent.

● Une zone UC à vocation d'habitat et d’activités compatibles avec l’habitat, correspondant aux quartiers périphériques de développement urbain où les constructions sont édifiées, en règle générale, en ordre discontinu et en recul par rapport aux voies et places. Elle comprend 3 secteurs : zone UC proprement dite, UCin : présente des risques d’inondation, UCd : concernant les terrains de plus de 4 000 m² au sein des quartiers de l’agglomération. UCj : concernant le jardin public de l’Amirauté au Val André

● Une zone UH à vocation d’habitat, correspondant secteurs urbanisés au sein de l’espace rural dont le caractère et l'aspect méritent d'être sauvegardés.

● Une zone UE destinée à accueillir les constructions liées aux activités sportives, sanitaires, scolaires, culturelles et de loisir.

● Une zone UG destinée à accueillir les constructions nécessaires au fonctionnement du golf.

● Une zone UL destinée à l’accueil des équipements sportifs, de loisirs ou de tourisme. Elle comprend 1 sous- secteur :

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UL1 : espace de loisir situé au croisement de la rue des Pêcheurs et de la rue de la Plage des Vallées.

● Une zone UP destinée à recevoir les installations et équipements publics ou privés, de pêche, de plaisance, ou d’exploitation des fonds marins, liés à l'activité du port de Dahouët. Elle comprend 2 secteurs : UPm : destiné au plan d’eau portuaire, UP : destiné aux espaces terrestres.

● Une zone UT, zone équipée, destinée à recevoir des activités et des équipements touristiques avec les capacités d’accueil correspondantes. Elle comporte un sous-zonage : UT1 : Qui a pour vocation de recevoir uniquement les Parcs Résidentiels de Loisirs (PRL).

● Une zone UY destinée à recevoir des constructions à usage industriel, artisanal ou commercial ainsi que des dépôts ou installations dont l'implantation est interdite dans les zones à vocation d'habitation. Elle comporte un sous-secteur : UYc : réservé à l’accueil des activités commerciales.

Tous les terrains mis en U sont soit raccordés ou raccordables au réseau d’assainissement collectif, soit aptes à l’assainissement individuel. (Voir annexes sanitaires du P.L.U.), et la commune a vérifié que les réseaux d’eau potable et d’électricité sont suffisamment dimensionnés pour répondre aux besoins des futures constructions.

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4.2.4.2. Les cœurs de bourg de Pléneuf, du Val André et de Dahouët : UA

La zone UA correspond aux quartiers d’habitation agglomérés les plus anciens de la commune. Cette zone concerne plus particulièrement la partie centrale de PLÉNEUF, le front de mer du VAL ANDRE ainsi que le port de Dahouët. La commune a estimé que le tissu urbain de ces espaces méritait un zonage particulier, pour assurer la pérennité de leur unité et leur qualité et affirmer leur fonction de centralité. Le tissu urbain compris dans la zone UA revêt une certaine unité en termes d’architecture : gabarit important des constructions, une homogénéité en termes d’implantation : forte densité, alignement par rapport aux voies ou places, …

Les zones UA sont concernées par les périmètres identifiant les ensembles d’intérêt patrimonial (voir document graphique, planche patrimoine). Dans ces périmètres, des règles spécifiques s’appliquent aux bâtiments repérés soit en marron : "bâti le plus intéressant sur le plan patrimonial", soit en orange : "bâti d’accompagnement", ainsi qu’aux bâtiments à construire. En fonction de leur typologie, des prescriptions particulières s’appliquent. 8 types de bâtiments ont été identifiés :  Type 1 : La villa balnéaire en front de mer (sont concernées uniquement les villas du premier rang de constructions le long de la digue-promenade).  Type 2 : La villa et la maison de villégiature d’inspiration balnéaire (hors front de mer).  Type 3 : La maison bourgeoise ou maison de maître.  Type 4 : La maison traditionnelle à étage.  Type 5 : La maison traditionnelle à rez de chaussée + combles.  Type 6 : La maison d’armateur ou de négociant.  Type 7 : La ferme.  Type 8 : Les manoirs et les châteaux de plaisance.

Les devantures commerciales sont également réglementées de façon à s’intégrer au mieux dans le paysage urbain.

De plus la zone UA distingue 8 secteurs afin d’adapter au mieux les règles de destination, d’implantation, de hauteur, d’emprise aux structures existantes dans les quartiers concernés (voir analyse du bâti présentée dans la partie 1.3.5- Caractéristique et répartition de l’habitat, du présent rapport de présentation). Ainsi, la zone UAf concerne le front de mer du val André. Ce quartier offre une densité importante de constructions de la fin du XIX° (début du tourisme balnéaire) qui présentent une qualité patrimoniale de grande valeur. Ce quartier est un pôle d’attraction touristique qui fait la renommée de la ville. C’est pourquoi des règles fines, différenciées en fonction des ilots sont appliquées à ce quartier découpé en 8 sous-secteurs. Les secteurs UAf sont les ilots correspondant aux lotissements créés à la fin du XIX° siècle le long de la digue promenade du Val André. Ils sont numérotés de 1 à 6 afin d’y appliquer des règles permettant la préservation du patrimoine et de différentier les règles de hauteur et d’emprise au sol d’un ilot à l’autre.

La zone 1UAfh correspond au Spa Marin du Val André et réserve donc sa destination aux constructions destinées à l’activité hôtelière.

La zone 1UAf1 correspond au site de l’ancien Grand Hôtel (vor détail ci-dessous).

La zone UAt correspond à la place des Régates et au Casino et réserve donc sa destination aux constructions à usage d’équipements collectifs, de loisir et de commerces ainsi qu’aux parcs et aires de stationnement.

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Les zones UA et UA1 correspondent respectivement au coteau surplombant la place de l’Amirauté et aux Villas du Val André surplombant la place des Régates et à la rue des Goëlettes à Dahouët. Ces secteurs concernent des bâtiments imposant qui bénéficient de règles propres à leurs particularités architecturales.

Les zones UAa, UAb et UAc concernent respectivement les quartiers denses de Pléneuf centre, de Dahouët et les espaces situés en arrière du front de mer, rue de Lamballe. Ces zones bénéficient de règles adaptées à leur structure urbaine en particulier en matière de hauteur, d’implantation et d’emprise au sol.

 Sous-secteur 1UAf1 – le site de l’ancien Grand Hôtel

Le sous-secteur 1UAf1 est concerné par un projet touristique qui prendra place sur la parcelle Jn°695 où se trouvait auparavant le Grand Hôtel. Afin de s’assurer que ce projet respecte le site particulier du front de mer du Val André, une orientation d’aménagement et de Programmation (n°18) a été prévue au PLU.

Le Grand Hôtel historique a été édifié en 1890 sur la parcelle cadastrée J n°695, d’une contenance de 3247 m². La mairie ne dispose pas d’archive sur cette construction initiale. En 1980, le bâtiment a fait l’objet d’un permis de construire qui consistait à transformer et réaménager le bâtiment existant, en un hôtel de 39 chambres. Ce bâtiment, situé sur une parcelle à l’angle de 2 rues, présentait une implantation dans l’alignement de la rue Amiral Charner, à 3 m de la rue des Embruns, et à 21 m minimum de la digue. Il était également implanté en limites séparatives avec les parcelles cadastrées à l’époque J n°60-61-62-63, et la hauteur au faîtage était de 18 m pour la partie la plus haute. Le projet de transformation prévoyait en outre la réalisation de 39 places de stationnement.

En 2004, lors de l’approbation du PLU en vigueur, la parcelle a été classée en zone 1UAf1. Le règlement admettait alors les constructions d’habitation, hôtelières, commerciales et artisanales, à vocation d’équipements collectifs, de bureaux et de services, de parcs de stationnement. Afin de réserver cette nouvelle zone à l’activité hôtelière avec bar et restaurant, il a été proposé de créer un sous-secteur 1UAf1h sur la totalité de la parcelle du Grand Hôtel. Le PLU a été modifié par délibération du 29 janvier 2009. Ainsi l’article UA2 précisait qu’en zone 1UAf1h, étaient uniquement admises « les constructions réservées à l’activité hôtelière avec bar et restaurant ».

Ce bâtiment appartenait au domaine privé communal et était géré par une société d'économie mixte (SEM). Déficitaire depuis plusieurs années, cette société n'avait pas les moyens d'entreprendre les travaux de mises aux normes qui auraient permis d'en faire un établissement hôtelier 3*, conformément à la demande du ministère du tourisme. En plus de ces travaux de mises aux normes, d'importants travaux liés à la vétusté du bâtiment étaient nécessaires. La SEM ne pouvait pas prendre en charge financièrement ces travaux, et un appel à projet a donc été lancé par la commune en 2009.

Le conseil municipal a accepté à l’unanimité, par délibération en date du 11 mai 2010, l'offre d’achat la mieux disante pour la réalisation d’une résidence de tourisme de 72 lots, avec piscine privative, restaurant, et salles de séminaires. Le projet dénommé « Résidence Le Grand Emeraude », conforme au règlement de la zone 1UAf1h, a été accordé par arrêté municipal du 15 novembre 2011, prorogé jusqu’au 8 octobre 2014.

Le bâtiment projeté prévoyait notamment une implantation moyenne à 11 m de la Digue, 5 m de la rue des Embruns, 19 m de la rue Amiral Charner, en limite séparative avec les parcelles voisines, et présentait une hauteur à 15,55 m au faitage pour la partie la plus haute. Le projet prévoyait également la réalisation de 79 places de stationnement, essentiellement traitée en Evergreen. Les travaux ont débuté en février 2013 par la déconstruction des bâtiments existants. En mars 2013, la société HMC a fait l’objet d’une procédure de sauvegarde gelant ses investissements et entrainant la rupture de partenariat avec EIFFAGE Immobilier. Le projet a alors été suspendu et les travaux de construction de la résidence Grand Emeraude n’ont pas démarré.

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La commercialisation sur plan s’est déroulée de manière satisfaisante et avoisinait les 50 %, mais la dégradation de la situation économique générale n’a pas permis à EIFFAGE de trouver un nouveau gestionnaire pour reprendre son programme. La collectivité a, de son côté, recherché des gestionnaires mais les contacts avec des chaînes nationales et internationales, ainsi que des spécialistes des résidences de tourisme, n'ont pas eu de suites positives.

De manière globale, la situation de l’hôtellerie, en France rencontre de réelles difficultés (Saint-Brieuc n'arrive pas à accueillir d'hôtel 4*) et doit faire face à la concurrence présente sur internet. A titre d'exemple, 176 locations saisonnières étaient proposées cet été sur un site d’annonces privées pour la commune de Pléneuf- Val-André. Par ailleurs, la commune a accueilli, en cœur de station, un équipement touristique de qualité : le SPA marin du Val-André, qui comprend 95 chambres hôtelières, complétées par une offre gérée avec les 3 Villas du SPA (50 logements). Cet équipement, qui est un des plus importants du département des Côtes d’ Armor, a trouvé son équilibre économique et poursuit son développement. Sur le département, l’offre hôtelière est en recul de 31 % dans les stations littorales. Sur la période 2000-2008, le parc de logement hôtelier a reculé de 32 % sur Pléneuf-Val-André, recul fortement compensé par la création des 95 chambres du SPA marin, ramenant la baisse à 10 %. D’autre part, la saisonnalité de l’activité touristique complique le montage financier des investissements qui doivent prendre en compte un taux d’occupation faible sur les périodes « hors saison » notamment sur les zones littorales. (sources : Côtes d’Armor Développement).

Dans ce contexte, on peut s’interroger sur le potentiel de la station balnéaire de Pléneuf-Val-André à accueillir un nouveau projet hôtelier de 70 lits sans porter atteinte aux équipements existants.

La problématique actuelle est que la parcelle doit pouvoir accueillir un projet économiquement viable, qui conserve le caractère touristique du secteur tout en s'adaptant aux contraintes réglementaires et aux modes de consommation des touristes. Cet ensemble de facteurs ont amené la commune à étudier une nouvelle proposition d’EIFFAGE immobilier axée sur la réalisation d’une copropriété résidentielle de tourisme (CRT). Ce mode d'hébergement, mis en œuvre dans d'autres régions que la Bretagne, répond aujourd'hui à la demande du marché touristique qui permet à des investisseurs particuliers de bénéficier de mesures de défiscalisation en contrepartie de la mise en gestion touristique de leur bien par un professionnel du secteur para-hôtelier. Ce type d’offre diversifiée répond à une réelle demande qui se développe et se généralise ces dernières années. Une solution mixte accueil touristique/habitat, telle que la CRT, conforte le choix de la commune de proposer le changement de destination de la parcelle assurant ainsi les équilibres économiques de la commune.

La CRT n'est pas compatible avec la destination hôtelière selon la nomenclature du PLU (9 destinations étant énumérées dans le code de l'urbanisme, soit habitation, soit hébergement hôtelier). Dans le cadre de la présente procédure de révision, a été décidé le classement de la parcelle Jn°695 en zone 1UAf1, les constructions d’habitations et hôtelières y sont notamment admises tout comme les services qui y seraient associés (restaurant, bar, conciergerie, etc). Ce zonage appliqué à l’ensemble de l’ilôt sur lequel se situe la dite parcelle, ce qui représente une superficie estimée à 5 000 m² environ.

Par le classement en zone 1UAf1, la volonté de la commune est de maintenir ce qui était acté au moment de la vente en 2013 : la réalisation d’un projet qui reste dans le gabarit et l'aspect architectural du permis de construire déposé en 2011, avec les hauteurs (12 m à la sablière ou à l’acrotère et 16 m au faitage contre 10 et 14 m au sein de la zone 3UAf voisine) et le coefficient d'emprise au sol (0,60 identique à celui de la zone 3UAf voisine) alors applicable à cette date. La règles prévues, accompagnées d’OAP spécifiques, permettent une intégration au sein du quartier pour la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation sur ce site à construire.

4.2.4.3. Les quartiers périphériques : UB

Une deuxième couronne de constructions plus denses s’est développée en retrait du littoral et de l’agglomération du Val-André. Le tissu urbain est relativement dense et comporte des immeubles collectifs ainsi que des habitations individuelles.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 161 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Ainsi, hors des ensembles d’intérêt patrimonial, les constructions doivent être édifiées entre 0 et 5 m par rapport à l'alignement des voies ou places. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. Les constructions y sont admises jusqu’à 13 m au faîtage. L’emprise au sol maximale des constructions est de 60 % de l’unité foncière.

La zone concerne notamment les secteurs suivants : - Le quartier des Pêcheurs à la Ville Pichard, - le secteur compris entre la Guette et le Minihy, - la rue du Tertre aux abords du port de Dahouët.

4.2.4.4. Les formes urbaines périphériques du bourg : UC

La zone UC correspond à un type d'urbanisation de plus faible densité que dans la zone UB, en ordre discontinu. Il s’agit pour la majeure partie des secteurs urbanisés situés entre le VAL-ANDRE et la centre bourg de PLÉNEUF. La commune envisage plutôt, dans ces zones UC, la construction de logements individuels ; c’est pourquoi le règlement écrit limite la hauteur des constructions à 10 mètres au faitage (contre 13 m en UB). Hors des ensembles d’intérêt patrimonial, les constructions doivent être édifiées avec un recul minimum de 3 mètres par rapport à l'alignement existant des voies ou places publiques, ou à l'alignement futur. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. Les constructions y sont admises jusqu’à 10 m au faîtage. L’emprise au sol maximale des constructions n’est pas réglementée afin d’autoriser une densité importante de construction.

Cette zone comprend sous-secteurs : - la zone UCd qui correspond à un terrain de plus de 4000 m² disponible au sein de l’agglomération, rue de la ville Cado. Conformément à ce que prévoit le SCoT du Pays de St-Brieuc, une Orientation d’Aménagement et de Programmation est définie pour ce secteur afin que la densité de logements qui y sera créée soit au minimum de 22 logements par hectare. - La zone UCin correspond au secteur du Minihy qui a connu des cas d’inondation. Aussi des règles spécifiques ont été établies afin de réduire le risque pour les futurs bâtiments : Les constructions d’habitation y sont admises à condition qu’elles ne comportent pas de pièces enterrées et qu’elles soient construites sur vide-sanitaire. - La zone UCj correspond au jardin public de l’Amirauté au Val André. Les seules constructions autorisées dans cette zone sont :  Les jardins publics, aires de jeux et de loisirs,  Les ouvrages réalisés par une collectivité, un service public ou leur concessionnaire dans un but d’intérêt général (kiosque, mobilier urbain, sanitaires, cabines téléphoniques, abris voyageurs, réseaux divers et ouvrages liés à leur exploitation,…)  les affouillements ou exhaussements du sol liés à la réalisation des constructions et équipements précités.

4.2.4.5. Les espaces urbanisés constitutifs de hameaux au sein de la zone rurale : UH

Le PLU ne prévoit des extensions de l’urbanisation qu’aux abords des pôles urbains à PLENEUF, au VAL ANDRE et au DAHOUET. En effet, au niveau des espaces urbanisés de la zone rurale, seule une densification est autorisée.

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En dehors des 3 pôles urbains, la commune de Pléneuf-Val-André a identifié des espaces physiquement urbanisés, présentant une densité significative de constructions (cf. justification en partie « 6.2.3. LA COMPATIBILITE AVEC LES DISPOSITIONS DE LA LOI LITTORAL - AGGLOMERATION, VILLAGE, HAMEAU ») :

Sont ainsi identifiés en tant qu’espaces urbanisés constitutifs de hameaux, et bénéficient d’un zonage UH : - Les Rues, - Cargré, - Saint-Mathurin, - La Ville Berneuf, - Le Temple, - La Caderie.

Ces 6 entités constituent des pôles d’urbanisation significatifs. Un zonage constructible UH a été défini en cernant au plus près les parties urbanisées des différentes entités, pour ne permettre que l’extension des constructions existantes ou éventuellement l’édification de quelques nouvelles constructions, en densification.

Le souhait de la commune est de permettre un développement d’accueil alternatif à celui des agglomérations, mais dans une proportion très limitée. Une meilleure application de la Loi Littoral par rapport au PLU de 2004, et un souci d’économie de consommation d’espaces, ont conduit à supprimer des secteurs prévus en zone UD au PLU en vigueur (cf. Bien-y-Vient, …). En effet, on compte 37 ha de surfaces en zone UH contre 50 ha en zone UD au PLU approuvé en 2004.

Les constructions doivent être édifiées avec un recul minimum de 3 mètres par rapport à l'alignement existant des voies ou places publiques, ou à l'alignement futur. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. Les constructions y sont admises jusqu’à 9 m au faîtage. L’emprise au sol maximale des constructions n’est pas réglementée afin d’autoriser la densification de ces espaces.

4.2.4.6. Les espaces réservés aux équipements sportifs, de loisir et touristiques : UL

La commune a souhaité identifier un zonage spécifique sur le lieu de regroupement des équipements de sports et de loisirs, afin d’y établir des règles spécifiques d’aménagement concernant l’occupation des sols, l’implantation des constructions, … Elles concernent :

- La Piscine et le camping des Monts Colleux - L’école de voile de Dahouët - Le centre de loisirs de La Ville Berneuf

La zone UL comporte également : un sous-secteur UL1, espace de loisir situé au croisement de la rue des Pêcheurs et de la rue de la Plage des Vallées.

La distinction entre les zones UL et UL1 est liée aux types de constructions qui y sont admises. En zone UL sont admises : - Les terrains de jeux et de sports. - Les parcs d’attractions. - Les piscines et les salles de sport.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 163 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- L’aménagement de terrains de camping et de caravanage, les formes organisées d’accueil collectif des caravanages ou d’HLL soumises à autorisation et liées à un complexe touristique ou de loisirs. - Les constructions à usage d’habitation, de bureaux, de commerce et de services liés à un équipement touristique. Ces constructions devront être réalisées simultanément ou après les constructions effectivement affectées aux activités touristiques. - Les modifications, extensions ou reconstructions après sinistre des bâtiments existants d’un type autorisé ou non dans la zone. - Les aires de stationnement. - Les équipements publics d’intérêt général ainsi que les constructions et installations qui leur sont directement liées, notamment les équipements liés à l’exploitation et à la sécurité du réseau routier. - Les affouillements et exhaussements liées aux constructions autorisées dans la zone.

Alors qu’en zone UL1 ne sont admis que : - Les terrains de jeux et de sports. - Les aires de stationnement. - Les équipements publics d’intérêt général ainsi que les constructions et installations qui leur sont directement liées, notamment les équipements liés à l’exploitation et à la sécurité du réseau routier. - Les affouillements et exhaussements liées aux constructions autorisées dans la zone.

Les constructions doivent être édifiées avec un minimum de 5 m par rapport à l'alignement des voies ou places existantes. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. Les constructions y sont admises jusqu’à 12 m au faîtage. L’emprise au sol maximale des constructions représente 50 % maximum de la surface de l’unité foncière.

4.2.4.7. Les espaces réservés aux équipements d’intérêt public : UE

Cette zone sportive, sanitaire, scolaire, culturelle, de loisirs concerne : - Le stade du bourg de Pléneuf au Pont Gagnoux, - La maison de santé, rue Jules Herbert, - La salle du Guémadeuc.

Y sont admises les constructions à usage éducatif, sanitaire et social, de sports, de loisirs, d’hébergement et d'accueil collectif des personnes, de bureaux et services, culturel et de stationnement de véhicules.

Les constructions doivent être édifiées avec un minimum de 5 m par rapport à l'alignement des voies ou places existantes. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. Les constructions y sont admises jusqu’à 14 m au faîtage. L’emprise au sol maximale des constructions représente 70 % maximum de la surface de l’unité foncière.

4.2.4.8. Les espaces réservés au golf : UG

Il s’agit du secteur accueillant les bâtiments nécessaires au fonctionnement du golf. Cette zone reprend la zone UCg du PLU approuvée en 2004. Aux abords du parcours du golf, elle correspond aux équipements existants nécessaires à cette activité : stationnements, club house et restaurant. Cet espace de 2 hectares se trouve en continuité de l’agglomération (cf. justification en partie « 6.4. LA COMPATIBILITE AVEC LES DISPOSITIONS DE LA LOI LITTORAL »). Cependant, le golf, compte tenu de sa surface importante non construite (parcours actuel de 50 ha, prévu de 73 ha) se trouve à la limite de la ville et loin du pôle touristique du Val André. C’est pourquoi il est nécessaire de prévoir un espace spécifique à proximité du

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 164 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation parcours du golf pour accueillir et héberger les touristes qui viennent à Pléneuf pour pratiquer cette activité sportive.

En zone UG, les constructions doivent être édifiées avec un minimum de 3 m par rapport à l'alignement des voies ou places existantes. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. Compte tenu de la position de ce site au sommet de la falaise, l’impact paysager de futures constructions peut être important. C’est pourquoi la hauteur maximale autorisée est de seulement 9 m au faîtage. Afin de conserver une part importante d’espace vert aux abords des constructions, l’emprise au sol maximale des constructions représente 60 % maximum de la surface de l’unité foncière.

4.2.4.9. Les espaces réservés au tourisme : UT

Elles correspondent aux zones d’habitat temporaire liées aux activités touristiques.

Elle concerne le camping du Minihy situé le long de la rue du même nom, en arrière du VAL ANDRE,

Les zones UT comportent par ailleurs deux sous-secteurs UT1, situés : - au Sud du château de Nantois près du ruisseau du même nom, au Préto, - en limite avec la commune voisine d’Erquy au Nord-Est de la commune pour le camping de la Ville Berneuf. Ces sous-secteurs sont destinés au maintien et à l’évolution des Parc Résidentiel de Loisirs (PRL) existants (hors de la bande des 100 m depuis la limite haute du rivage).

Les constructions doivent être édifiées avec un minimum de 3 m par rapport à l'alignement des voies ou places existantes. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. Afin de limiter l’impact des constructions dans le paysage, la hauteur totale des constructions, mesurée à partir du sol naturel, avant exhaussement ou affouillement, (ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures mineures et discontinues exclus) ne peut excéder 4,50 m au faîtage.

4.2.4.10. Les espaces réservés aux équipements portuaires : UP

Il s’agit des zones d’équipements portuaires de Dahouët (quai des Terre-Neuvas, chemin du Bignon et rue des Salines) et Piégu (quai Célestin Bougle). La zone UP de Dahouët englobe les parcelles vierges situées au Sud du port destinées à accueillir une zone d’activité nautique intercommunale.

Cette zone comprend un sous-secteur UPm pour les équipements portuaires en mer du Dahouët et de Piégu dessiné conformément aux plans de concession portuaire.

Hors périmètre d’ensemble patrimonial, les constructions doivent être édifiées avec un minimum de 3 m par rapport à l'alignement des voies ou places existantes. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. La hauteur maximale des constructions ne peut excéder 12 m.

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4.2.4.11. Les espaces réservés aux activités économiques : UY

Elle concerne principalement la zone d’activité de la Cour. Cette zone d’activité accueille aussi bien des bâtiments d’activité privés : entrepôts, construction et entretien de bateaux de plaisance, discothèque, … que des bâtiments d’intérêt publics : services techniques de la ville, caserne des pompiers

La zone UY comporte par ailleurs un sous-secteur UYc, situé au Sud du centre bourg de PLÉNEUF, qui correspond des activités de la zone commerciale des Chênes (Leclerc, M. Bricolage, …).

Les constructions doivent y être édifiées avec un minimum de 5 m par rapport à l'alignement des voies ou places existantes. Une implantation sur la limite séparative est autorisée, si ce n’est pas le cas, la construction doit respecter un recul de 3 m. La hauteur totale des constructions, mesurée à partir du sol naturel, avant exhaussement ou affouillement, (ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures mineures et discontinues exclus) ne peut excéder 12 m. L’emprise au sol des constructions est fixée 70 % maximum de l’unité foncière

4.2.5. LES ZONES A URBANISER

4.2.5.1. Présentation générale

Les zones à urbaniser sont dites "zones AU". Peuvent être classés en zone à urbaniser les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation.  Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, le projet d'aménagement et de développement durable et le règlement définissent les conditions d'aménagement et d'équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par le projet d'aménagement et de développement durable et le règlement. Ce sont les zones dites « 1AU ».

 Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation peut être subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d'urbanisme. Ce sont les zones dites « 2AU ».

Sur la commune de Pléneuf-Val-André, la zone 1AU comporte les secteurs suivants : 1AU : secteur à vocation d'habitat et d’activités compatibles avec l’habitat, 1AUc : secteur à vocation d'habitat et d’activités compatibles avec l’habitat, spécifique aux quartiers récents, 1AUcin : secteur à vocation d’habitat présentant des risques d’inondation, 1AUb : secteur à vocation d’habitat compris entre le centre traditionnel et les quartiers pavillonnaires récents, 1AUe : secteur à vocation d’équipement public, 1AUL : secteur à vocation d’équipements sportifs, de loisir et touristiques,

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1AUyc : secteur à vocation d’accueil d’activités commerciales.

Tous les terrains mis en 1AU sont raccordés ou accordables au réseau d’assainissement collectif. (Voir annexes sanitaires du P.L.U.), et la commune a vérifié que les réseaux d’eau potable et d’électricité sont suffisamment dimensionnés pour répondre aux besoins des futures constructions.

En revanche, les terrains pour lesquels un renforcement ou une extension des réseaux (eau potable, électricité, voirie, réseau de défense incendie et le cas échéant d’assainissement) est nécessaire préalablement à leur urbanisation ont été classés en zone 2AU. Ces secteurs 2AU constituent des réserves foncières intéressantes, dont l’ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une procédure de modification ou de révision du P.L.U.

Globalement, en comparaison avec le PLU en vigueur, les zones à urbaniser (1AU et 2AU confondues) ont été fortement réduites ; en effet, une relecture globale des zonages a été faite afin de mettre en U tous les secteurs aujourd’hui physiquement bâti, ainsi que ceux où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

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4.2.4.2. Les futures zones à urbaniser à vocation d’habitat principalement : 1AUc, 1AUcin, 1AUb et 2AUc

Soucieuse de préserver les espaces agricoles et naturels de la commune, la municipalité a pris le parti de limiter le développement de l’urbanisation dans la zone rurale ou dans la zone littorale. Ce choix politique est également une contrainte imposée par la loi Littoral. Ainsi, les zones pouvant accueillir des nouveaux logements sont concentrées, dans et autour des pôles de Pléneuf, du Dahouët et du Val-André. Ce choix permettra de renforcer la vie locale, en assurant aux nouveaux habitants d’être au plus près des équipements et services présents sur la commune.

Les zones 1AU et 2AU, pour certaines déjà matérialisées dans le PLU en vigueur, sont destinées à venir épaissir la structure de l’urbanisation.

Les zones 1AU sont les zones à urbaniser en priorité. La collectivité a élaboré des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) sur ces secteurs. Sur l’ensemble des zones 1AU, afin de cadrer le futur aménagement, des principes ont été affichés en matière de densité, de logements sociaux, de desserte automobile, de cheminements doux et d’aménagements paysagers.

10 zones 1AUC, 1 zone 1AUcin, 1 zone 1AUb et 12 zones 2AUc sont prévues dans le PLU pour étoffer l’urbanisation des agglomérations.

Au total, conformément aux prospectives de développement à l’horizon 2026, les zones d’urbanisation dédiées à l’habitat représentent une trentaine d’hectares : - environ 15 hectares pour les zones 1AUc et 1AUb, - environ 16 hectares pour les zones 2AU.

Il est important de souligner que le projet de la municipalité reste dans une proportion très raisonnable au regard de la superficie globale de la commune : Environ 1,75% de la surface communale. Il faut aussi souligner que le présent PLU matérialise beaucoup moins de zones constructibles à vocation d’habitat que le PLU approuvé en 2004 : 30 hectares contre plus de 52 hectares dans le PLU de 2004.

N.B. : Les surfaces potentiellement constructibles du PLU (zones 1AU, 1AUc / 2AU + surfaces disponibles au sein du tissu U habitat) totalisent environ 48 ha ce qui correspond au calcul théorique présenté dans le PADD et justifié dans le présent rapport de présentation en partie 4.1.2. Les perspectives d’évolution retenues en matière de population et de logements).

Les Orientations d’Aménagement et de Programmation précisent le nombre de logement à produire par hectare pour chaque zone. Cette densité de logement doit être appliquée lorsque le projet d’aménagement contient un programme de logement. Si le projet est mixte (Ex. : activité + logement), la densité de logement ne concerne que la surface effectivement dédiée au logement.

Les Orientations d’Aménagement et de Programmation précisent la part de logements sociaux à créer.

Conformément aux prescriptions du SCOT du Pays de Saint-Brieuc, sont considérés comme logements sociaux : - catégorie A : les logements sociaux appartenant aux organismes d’habitation à loyer modéré et financés par un PLUS (Prêt Locatif à Usage Social) ou PLAI (Prêt Locatif Aidé) ou PLAI (prêt Locatif aidé d’Intégration) ou par les financements qui leur seront substitués ; - catégorie B : les logements locatifs « abordables » financés par un PLS (Prêt Locatif Social) ouvert aux particuliers et aux opérateurs privés ;

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- catégorie C : les autres logements définis dans les articles L302-5 et L351-2 du code de la construction et de l’habitation.

Toute opération de plus de 10 logements devra comporter une part de 20 % de logements sociaux. Pléneuf Val André comptant plus de 3 000 habitants, le SCOT prévoit que les logements sociaux des deux premières catégories représentent au moins 50 % des logements sociaux de l’opération. Les opérations isolées de création d’un immeuble d’habitat collectif de moins de 20 logements ainsi que les résidences de tourisme sont exclues de l’application de cette règle. En cas de difficultés techniques liées à la spécificité d’une opération, la commune recherche un accord avec l’aménageur permettant l’implantation de logements locatifs sociaux à proximité immédiate de cette opération, dans la même enveloppe urbaine.

Justification du classement des zones 1AU à vocation d’habitat Emprise Site foncière Classement Motifs du classement en ha

- présence des réseaux et inscription d’un emplacement réservé pour le passage d’une canalisation AEP chemin du Bécleuc ; - terrain bénéficiant d’un accès suffisant pour sa desserte - proximité des équipements portuaires de Dahouët ; Chemin du 0,23 1AUc - terrain en extension de l’urbanisation mais présence d’un tissu urbain Bignon dense et développement d’un pôle d’activité nautique à proximité ; - secteur situé au sein des espaces proches du rivage et topographie accentuée : la densité de logements à créer est le minimum demandé par le SCoT du Pays de St-Brieuc, soit 15 logements/ha.

- présence des réseaux ; - terrain bénéficiant d’un accès suffisant pour sa desserte ; - proximité des équipements portuaires de Dahouët ; rue du - terrain en extension de l’urbanisation mais présence d’un tissu urbain Port 2,55 1AUc dense et développement d’un pôle d’activité nautique à proximité ; Morvan - superficie suffisante pour mener un projet d’aménagement global de qualité incluant les contraintes environnementales (noue à prévoir, maintien d’éléments végétaux existants,…) : densité de logements à créer de 22 logements/ha

- présence des réseaux ; - terrains situés au cœur de l’urbanisation bénéficiant d’accès suffisants pour leur desserte ; Minihy Est 1,91 1AUcin - contraintes environnementales importantes : caractère inondable, proximité de zone humide prises en compte dans les orientations d’aménagement et entre autre densité de logements minimale limitée à 20 logements /ha. Avenue des - réseaux à renforcer depuis la voie principale ; 0,90 - terrains situés au cœur de l’urbanisation bénéficiant d’accès suffisants pour Chalets 1AUb + 0,63 leur desserte ; Sud et - possibilité de créer une densité de logements de 20 logements/ha Nord

- réseaux créés lors de la mise en place du lotissement communal des terrasses des Dîmes ; Chemin - terrains situés au cœur de l’urbanisation bénéficiant d’une proximité des 1,11 1AUc des Dîmes équipements et services du centre bourg et d’accès suffisants pour leur desserte ; - possibilité de créer une densité de logements de 25 logements/ha

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Justification du classement des zones 1AU à vocation d’habitat – suite du tableau Emprise Site foncière Classement Motifs du classement en ha

- présence des réseaux ; - terrains situés au cœur de l’urbanisation bénéficiant d’une proximité des Rue de la équipements et services du centre bourg et d’accès suffisants pour leur 1,74 1AUc Cour desserte ; - secteur inséré dans le tissu urbain ; - possibilité de créer une densité de logements de 25 logements/ha.

- réseaux à renforcer depuis la voie principale ; Minihy - terrains situés au cœur de l’urbanisation bénéficiant d’accès suffisants pour 0,94 1AUc Ouest leur desserte ; - possibilité de créer une densité de logements de 25 logements/ha

- présence des réseaux ; Rue du - terrains en extension de l’urbanisation mais situés à proximité du centre- bourg de Pléneuf et bénéficiant d’une proximité des équipements et Clos 1,07 1AUc services du centre bourg ; Grimault - accès à prolonger depuis la rue du Clos Grimault ; - possibilité de créer une densité de logements de 25 logements/ha. - réseaux à renforcer depuis la voie principale; - terrains en extension de l’urbanisation mais situés à proximité du centre- Rue de la bourg de Pléneuf et bénéficiant d’une proximité des équipements et 1,54 1AUc Corderie services du centre bourg ; - accès suffisants pour la desserte de ces terrains ; - possibilité de créer une densité de logements de 25 logements/ha.

Monts - présence des réseaux ; - terrains situés au cœur de l’urbanisation bénéficiant d’accès suffisants pour Colleux 0,95 1AUc leur desserte (nouvelle voie récemment créée) ; Nord - possibilité de créer une densité de logements de 22 logements/ha.

- présence des réseaux sauf eaux pluviales à créer ; - secteur inséré dans le tissu urbain ; - proximité des équipements touristiques Piégu 0,85 1AUc - secteur situé au sein des espaces proches du rivage et sur un point haut : la densité de logements à créer est le minimum demandé par le SCoT du Pays de St-Brieuc, soit 15 logements/ha. TOTAL Des zones 14,74 12 zones 1AU et U

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Justification du classement des zones 2AU à vocation d’habitat Emprise Site foncière Classement Motifs du classement en ha

Rue du - secteur inséré dans le tissu urbain mais accès et réseaux à créer depuis la rue du Port Morvan ; Port 0,79 2AUc - zone 2AUc complémentaire de la zone 1AUc correspondante ; Morvan - possibilité de créer une densité de 22 logements/ha.

Rue du - terrains situés en extension du Port de Dahouët ; Gros - sécurisation des accès depuis la route départementale à mettre en place ; 3,31 2AUc Tertre - réseaux à créer depuis cette voie ; (2 zones) - possibilité de créer une densité de logements de 22 logements/ha.

Rue du - ilot disponible au sein du quartier du Moulin Madeuc ; Moulin 0,54 2AUc - accès et réseaux à créer ; Madeuc - possibilité de créer une densité de 22 logements/ha.

Rue - ilot disponible au sein du quartier de La Guette ; Aristide 0,96 2AUc - accès et réseaux à créer ; Baudry - possibilité de créer une densité de 22 logements/ha.

Avenue - ilot disponible au sein de la ville ; - zone 2AUc complémentaire des zones 1AUc et 1AUb voisines ; des 0,99 2AUc - accès et réseaux à créer ; Chalets - possibilité de créer une densité de 22 logements/ha.

- ilot disponible au sein de la ville à proximité du centre-bourg ; Rue du - accès et réseaux à créer ; 1,72 2AUc Petit Train - accès à sécuriser suite à l’aménagement de la rue du Petit Train ; - possibilité de créer une densité de 22 logements/ha.

- ilot disponible au sein de la ville dans la continuité d’un lotissement Rue de La récemment créé ; 1,39 2AUc Ville Cado - accès et réseaux à créer ; - possibilité de créer une densité de logements de 22 logements/ha.

Mont - ilot disponible au sein de la ville ; - zone 2AUc complémentaire de la zone 1AUc voisine ; Colleux 1,74 2AUc - accès et réseaux à créer ; Nord - possibilité de créer une densité de logements de 22 logements/ha.

- secteur d’extension du centre-bourg dans la continuité d’un quartier d’activité à créer ; - superficie suffisante pour mettre en œuvre un programme global de Rue du logements à proximité du centre bourg ; Clos 2,74 2AUc - zone 2AUc qui ne pourra être ouverte à l’urbanisation qu’après l’ouverture Grimault à l’urbanisation de la zone 1AUyc voisine afin d’assurer la continuité du développement de l’urbanisation (loi Littoral) ; - accès et réseaux à créer ; - possibilité de créer une densité de logements de 22 logements/ha.

Cœur - ilot disponible au sein de la ville ; d'ilot rue - zone 2AUc complémentaire de la zone 1AUc voisine ; 0,73 2AUc du Clos - accès et réseaux à créer ; Grimault - possibilité de créer une densité de logements de 22 logements/ha.

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Justification du classement des zones 2AU à vocation d’habitat – suite du tableau Emprise Site foncière Classement Motifs du classement en ha

- secteur d’extension de l’urbanisation au niveau du Port de Dahouët, quartier où est prévu un développement de l’activité (pôle nautique) ; Chemins - zone 2AUc complémentaire de la zone 1AUc voisine ; du Bignon - accès et réseaux à créer dans la continuité de ceux qui seront créés sur la 1,70 2AUc et de la zone 1AUc ; Sancie - possibilité de créer une densité de logements de 15 logements/ha compte tenu de la situation en espace proche du rivage et sur des terrains présentant une topographie accentuée. TOTAL Des zones 16,62 12 zones 2AU

4.2.4.3. Les futures zones à urbaniser à vocation d’activité et d’équipement : 1AUyc, 1AUe, 1AUL,

La vocation touristique de la commune conduit à réserver des terrains pour anticiper les besoins en équipements publics ou d’activité (camping, équipements commerciaux) mais également pour répondre aux besoins de la population permanente de Pléneuf-Val-André (maison de santé, équipements sportifs et équipements commerciaux).

1 zone 1AUyc, 2 zones 1AUL et 2 zones 1AUe sont prévues dans le PLU pour répondre à ces besoins.

Au total, conformément aux prospectives de développement à l’horizon 2026, les zones d’urbanisation dédiées aux équipements et aux activités représentent une trentaine d’hectares : - 4,48 hectares pour les zones 1AUe (vocation d’équipements d’intérêt public), - 1,72 hectare pour la zone 1AUL (vocation touristique et de loisir) - 1,85 ha pour la zone 1AUyc (vocation commerciale).

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Justification du classement des zones 1AU à vocation d’activité et d’équipement Emprise Site foncière Classement Motifs du classement en ha

- secteur d’extension de l’urbanisation dans la continuité des équipements Pont sportifs du bourg de Pléneuf 4,02 1AUe Gagnoux - secteur à vocation sportive destiné à renforcer et compléter l’offre sportive existante sur ce site.

- secteur situé en extension immédiate du centre bourg dans un quartier Rue Jules d’équipements publics : école privée, collège, salle des associations,… 0,46 1AUe Herbert - secteur à vocation sanitaire et sociale destiné à accueillir une maison médicale.

Les Monts - secteur situé au cœur de la ville, 1,72 1AUL - secteur à vocation touristique destiné à renforcer et compléter les Colleux équipements du camping municipal voisin.

- secteur situé en extension immédiate du centre bourg dans un quartier d’équipements commerciaux,… Le Simper 1,85 1AUyc - secteur à vocation commerciale destiné à renforcer et compléter l’offre commerciale de la zone voisine des Chênes.

TOTAL Des zones 4 zones 1AU

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4.3. LES AUTRES DISPOSITIONS DU PLU

4.3.1. LES EMPLACEMENTS RESERVES AUX VOIES ET AUX OUVRAGES PUBLICS, AUX INSTALLATIONS D’INTERET GENERAL ET AUX ESPACES VERTS

L’article L.151-41 du code de l’urbanisme prévoit la possibilité au PLU d’instaurer des emplacements réservés ou de servitudes assimilées : « Le règlement peut délimiter des terrains sur lesquels sont institués : 1° Des emplacements réservés aux voies et ouvrages publics dont il précise la localisation et les caractéristiques ; 2° Des emplacements réservés aux installations d'intérêt général à créer ou à modifier ; 3° Des emplacements réservés aux espaces verts à créer ou à modifier ou aux espaces nécessaires aux continuités écologiques ; 4° Dans les zones urbaines et à urbaniser, des emplacements réservés en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu'il définit ; 5° Dans les zones urbaines et à urbaniser, des servitudes interdisant, sous réserve d'une justification particulière, pour une durée au plus de cinq ans dans l'attente de l'approbation par la commune d'un projet d'aménagement global, les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement. Ces servitudes ne peuvent avoir pour effet d'interdire les travaux ayant pour objet l'adaptation, le changement de destination, la réfection ou l'extension limitée des constructions existantes. »

4.3.1.1. LES EMPLACEMENTS RESERVES

La collectivité a choisi d’utiliser cette possibilité principalement pour la mise en place d’emplacements (applicables dans toutes les zones du PLU) destinés à la réalisation de voies et ouvrages publics (élargissement de voies, aménagements de carrefour, passage de canalisation, création de cheminements piétonniers,..) et plus ponctuellement à l’amélioration d’équipements publics (extension du cimetière, extension des services municipaux) comme détaillé dans le tableau ci- dessous. Emplacements réservés

Numéro Désignation Bénéficiaire Surface en m² Elargissement à 10 m de la rue Georges Pompidou entre la rue 1 Commune 132 des Algues et la rue de Piégu (suppression d'un étranglement). Elargissement à 10 m de la rue Pompidou au droit de la 2 Commune 117 parcelle cadastrée section P21. Aménagement à 8 m de la rue des Villes Cado entre les rues 3 Commune 180 de la Paix et Clémenceau. Aménagement à 8 m de la rue des Villes Méliguen entre les 4 Commune 81 rues de la Vieille Côte et Clémenceau. Aménagement à 8 et 10 m de la rue du Petit Train entre la rue 5 Commune 1 454 de la Vieille Côte et le lotissement de la cour. Aménagement du carrefour rue du Petit Train et rue du 6 Commune 150 Minihy. Elargissement du chemin du Minihy à La Jeanette à 6 m de 7 Commune 363 large 8 Aménagement à 8 mètres de la rue du Tertre Oro. Commune 698 Aménagement à 10 m de la rue de la Jeannette entre le 9 Commune 233 Chemin des Clos Castels et la Croix Dom Julien. Création et aménagement d'un sentier piétonnier le long de la 10 Commune 4 079 Flora entre le Pont Carla et la Vallée (2 m de large).

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Numéro Désignation Bénéficiaire Surface en m² 11 Réserve de terrains pour extension des services municipaux. Commune 3 186 Aménagement à 10 m de large de la rue de la Cour entre la 12 Commune 2 436 Cour et la rue de la Motte. Aménagement d'un carrefour au niveau des zones 2AUc sur la 13 Commune 1 025 rue du Gros tertre (RD 782). Aménagement de chaussée de la VC n°3 de la rue de la 14 Commune 4 492 Corderie à la Ville Berneuf (emprise de 12 m de large) Création d'une voie de liaison entre le Pehouët et le Pont 15 Commune 6 541 Gagnoux (emprise de 12 m de large). 16 Elargissement à 8 m de la rue des Villes Guinio. Commune 131 Elargissement à 10 m du chemin des Soujoux entre le chemin 17 Commune 359 de St Jacques et la RD17. Elargissement à 10 m de la route des Galimènes entre le 18 Commune 302 carrefour du Cloître et le chemin de Saint Jacques. Création d'une liaison piétonne de 4 m de large entre la rue 19 Commune 739 Clémenceau et la piscine des Monts Colleux. Passage de 3 m de large pour une canalisation d'eaux pluviales 20 Commune 106 entre la zone 2AUc et le chemin du Bécleuc, à Dahouët. Elargissement à 4 m du cheminement piétonnier des Monts 21 Commune 126 Colleux (chemin du Lesquen). Elargissement à 10 m de la rue des Clos Grimault depuis le carrefour du chemin des Soujoux jusqu'à la parcelle n°1 508 22 Commune 2 033 inclue et aménagement du carrefour rue des Clos Grimault / chemin des Soujoux Création d'une voie de liaison entre la rue Clémenceau et la 23 Commune 529 zone des Monts Colleux (emprise de 6 m de large). Création d'une voie d'accès entre la rue du Port Morvan et la 24 Commune 449 zone 2AUc (5 m de large) 25 Extension du cimetière Commune 892 26 Voie d'accès à la zone 1AUyc (10 m de large) Commune 1 657 27 Elargissement du chemin du Vauclair à 10 m Commune 235 Total 32 724

4.3.1.2. Les servitudes de mixité sociale (L151-15 du code de l’urbanisme)

Depuis la loi MOLLE du 25 mars 2009, il s’agit par l’instauration de cette servitude de « délimiter, dans les zones urbaines ou à urbaniser, des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d’un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements qu’il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale. »

Afin de permettre l’installation des personnes à revenus modestes sur son territoire fortement soumis à la pression foncière touristique, la commune a défini cette servitude qui permettra également d’assurer la présence d’une population permanente à Pléneuf. La servitude est appliquée, conformément aux prescriptions du SCoT du Pays de St –Brieuc. Chaque zone AU (1 ou 2) destinée au logement est concernée par l’application de cette servitude (zones 1AUc, 1AUcin, 1AUb et 2AUc). Ainsi 20 secteurs représentant environ 30 ha sont identifiés pour l’application de cette servitude.

Toute opération de plus de 10 logements devra y comporter une part de 20 % de logements sociaux. Pléneuf Val André comptant plus de 3 000 habitants, le SCoT prévoit que les logements sociaux des deux premières catégories représentent au moins 50 % des logements sociaux de l’opération.

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Les opérations isolées de création d’un immeuble d’habitat collectif de moins de 20 logements ainsi que les résidences de tourisme sont exclues de l’application de cette règle.

En cas de difficultés techniques liées à la spécificité d’une opération, la commune recherchera un accord avec l’aménageur permettant l’implantation de logements locatifs sociaux à proximité immédiate de cette opération, dans la même enveloppe urbaine.

Conformément aux prescriptions du SCOT du Pays de Saint-Brieuc, sont considérés comme logements sociaux : - catégorie A : les logements sociaux appartenant aux organismes d’habitation à loyer modéré et financés par un PLUS (Prêt Locatif à Usage Social) ou PLAI (Prêt Locatif Aidé) ou PLAI (prêt Locatif aidé d’Intégration) ou par les financements qui leur seront substitués ; - catégorie B : les logements locatifs « abordables » financés par un PLS (Prêt Locatif Social) ouvert aux particuliers et aux opérateurs privés.

4.3.2. LA DIVERSITE COMMERCIALE

Le code de l’urbanisme précise, dans son article L151-16, que : « Le règlement peut identifier et délimiter les quartiers, îlots et voies dans lesquels est préservée ou développée la diversité commerciale, notamment à travers les commerces de détail et de proximité, et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer cet objectif. »

Le SCoT du Pays de Saint-Brieuc approuvé le 27 février 2015, précise dans son Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) que la centralité est caractérisée par une complémentarité et une mixité sur un même lieu des activités commerciales, de service au public, de l’habitat, de l’emploi. Cet espace est inclus dans l’enveloppe urbaine de la commune. Les centralités (ou périmètre de diversité commerciale) sont représentées par un figuré spécifique sur les documents graphiques du règlement du PLU. Sont localisés en priorité dans les centralités : - les activités économiques et tertiaires et les équipements compatibles avec l’habitat, - les activités libérales, - les activités commerciales (commerces de vente au détail).

Tout commerce, quelle que soit sa superficie, est accueilli et maintenu de manière préférentielle en centralité. Les commerces de vente au détail, les commerces de première nécessité, suscitant des actes d’achat réguliers, les petites et moyennes surfaces, sont accueillis de manière privilégiée dans les centralités. C’est également le cas des enseignes à forte image de marque.

Les activités ci-dessous ne sont pas soumises aux orientations concernant les centralités : - les stations de distribution de carburants, - les concessionnaires automobiles et motocycles, - les cafés, hôtels et restaurants.

Le PLU prévoit plusieurs mesure pour préserver la diversité commercial sur le territoire communal.

En premier lieu, trois périmètres de diversité commerciale ont été inscrits sur le règlement graphique, pour une surface de 15 ha. Ils concernent les secteurs suivants : - le bourg de Pléneuf et son quartier commercial des Chênes ainsi que l’extension envisagée de ce site, - le pôle commercial du port de Dahouët, - le cœur de station du Val André.

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Au sein du périmètre de centralité figurant sur le document graphique du règlement : - au rez-de-chaussée des immeubles, le changement de destination d’un local commercial en habitation est interdit. - lors de la création de nouvelles constructions, les rez-de-chaussée devront être occupés par des locaux commerciaux ou destinés aux services (banque, assurance, professions libérales,…), sauf si cette mesure est incompatible avec la préservation d’éléments patrimoniaux.

4.3.3. LES RECULS SUR VOIES

Sur les documents graphiques, des reculs sur voies sont matérialisés. Il s’agit de 2 types de recul :

1- Reculs liés à une bande d’isolement acoustique L’arrêté préfectoral du 13/03/2003 classe la RD786 et la RD17A en infrastructures sonores. Ce classement vise à réduire les nuisances, en obligeant un isolement acoustique minimal des constructions dans une bande de 100 mètres (catégorie 3) ou 30 mètres (catégorie 4) de part et d’autres de l’emprise des voies.

Source : plan de prévention du bruit Côtes d’Armor

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2. Reculs demandés par le Conseil Général pour permettre une meilleure exploitation de son réseau routier : Ces reculs s’appliquent hors agglomération et se matérialisent à partir de l’axe des voies départementales. Les reculs appliqué dans le PLU concernent les voies suivantes : ‐ 100 m pour la RD786 (partie à 2x2 voies), ‐ 75 m pour la RD786 (sauf partie à 2x2 voies), ‐ 35 m pour les constructions à usage d’habitation et de 25 m pour les autres constructions, pour les RD791 et 34 (du carrefour avec la RD791 vers Pléneuf jusqu’au carrefour avec la RD786), ‐ 15 m pour la RD17 (du carrefour avec la RD791 vers Planguenoual).

4.3.4. LES SITES ARCHEOLOGIQUES

Le Préfet de Région dans son Arrêté n°ZPPA-2015-0216 portant création ou modification de zones de présomption de prescription archéologique dans la commune de Pléneuf-Val-André a identifié et recensé la présence de vestiges archéologiques sur le territoire communal et la présence de secteurs sensibles susceptibles de receler des vestiges archéologiques de différentes périodes.

Il rappelle aussi dans son arrêté la nécessité d'assurer la prise en compte de ces éléments du patrimoine dans plusieurs zones du territoire de la commune de Pléneuf-Val-André. Sur la commune 29 zones de présomption de prescription archéologique ont été recensées. Dans ces zones toutes les demandes, déclarations listées ci-dessous doivent être transmises au préfet de la région Bretagne (Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne, service régional de l'archéologie, 6 rue du Chapitre CS 24405, 35044 RENNES cedex) afin qu'elles soient instruites au titre de l'archéologie préventive dans les conditions définies par le code du patrimoine, sans seuil de superficie ou de profondeur : - permis de construire en application de l'article L.421-1 du code de l'urbanisme ; - permis d'aménager en application de l'article L.421-2 du code de l'urbanisme ; - permis de démolir en application de l'article L.421-3 du code de l'urbanisme ; - décision de réalisation de zone d'aménagement concerté en application des articles R.311-7 et suivants du code de l'urbanisme ; - réalisation de zones d'aménagement concerté créées conformément à l'article L.311-1 du code de l'urbanisme ; - opérations de lotissement régies par les articles R.442-1 et suivants du code de l'urbanisme ; - travaux, installations et aménagements soumis à déclaration préalable en application de l'article R.523-5 du code du patrimoine et R.421-23 du code de l'urbanisme ; - aménagements et ouvrages dispensés d'autorisation d'urbanisme, soumis ou non à une autre autorisation administrative, qui doivent être précédés d'une étude d'impact en application de l'article L.122-1 du code de l'environnement ; - travaux sur les immeubles classés au titre des monuments historiques qui sont dispensés d'autorisation d'urbanisme mais sont soumis à autorisation en application de l'article L.621-9 du code du patrimoine ; - travaux d'affouillement, de nivellement ou d'exhaussement de sol liés à des opérations d'aménagement ; - travaux d'arrachage ou de destruction de souches ; - travaux de création de retenues d'eau ou de canaux d'irrigation.

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Liste et description des sites archéologiques de Pléneuf-Val-André

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4.3.5. LES ESPACES BOISES CLASSES

Les massifs forestiers sont protégés par le Code Forestier. "Nul ne peut user du droit de défricher ses bois sans avoir obtenu préalablement une autorisation" (article L.311-1 du Code Forestier). Cependant des exceptions, à la nécessité de demander une autorisation de défrichement, s’appliquent dans les cas suivant : - boisement de moins de 2,5 ha d’un seul tenant, - parcs ou jardins clos attenants à une résidence principale lorsque l’étendue close est inférieure à 10 ha (article L.311-2 du Code forestier), - jeunes bois de moins de 20 ans sauf s’ils ont fait l’objet d’une subvention au boisement (article L.135-1 du Code forestier).

Pour préserver ces éléments boisés, le PLU permet de protéger les boisements, les talus boisés ou les arbres isolés significatifs ou remarquables par la mise en place d’Espaces Boisés Classés (EBC).

Ce classement en EBC peut notamment être utilisé pour les boisements et les haies : - de grande importance paysagère (en tant que repère visuel et élément structurant de l’identité communale), - de valeur historique indéniable, - d’intérêt public incontestable pour l’accompagnement paysager qu’ils (ou qu’elles) représentent (comme trame verte dans le pôle urbain, poumons verts à proximité des zones urbanisées, pour les cheminements de randonnée…), - pour un intérêt sanitaire (notamment dans les périmètres de protection de la prise d’eau potable), - parce qu’ils ont bénéficié de subvention de l’état ou d’une association…

Les espaces boisés existants mais non classés ne nécessitent pas d'autorisation de coupe ou d'abattage, mais demeurent soumis à autorisation de défrichement, le cas échéant, pour toute parcelle incluse dans un massif boisé de plus de 2,5 ha. La plupart de ces petits boisements ont été identifiés au titre de la loi Paysage, voir partie 4.3.6 ci-dessous.

Sur les documents graphiques, sont également identifiés les Espaces Boisés Classés (EBC) au titre du L.113-1 et L.121- 27 du Code de l’urbanisme.

En tant que commune littorale, Pléneuf-Val-André doit respecter les dispositions de l’article L.121-27 du Code de l’urbanisme : « Le plan local d'urbanisme classe en espaces boisés, au titre de l'article L. 113-1, les parcs et ensembles boisés existants les plus significatifs de la commune ou du groupement de communes, après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. ».

Le classement des espaces boisés au titre de la loi Littoral concerne les massifs et les entités boisés les plus significatifs. Le projet de PLU reprend dans sa grande majorité l’ensemble des espaces forestiers protégés par le PLU de 2004, en ajustant et reprécisant les contours. Demeure toutefois, une exception, le parc du Val-André qui fait l’objet d’un déclassement par rapport au PLU de 2004.

Afin d’identifier ces espaces boisés significatifs sur la commune, plusieurs critères ont été retenus :

 boisements offrant un intérêt paysager fort - boisement au sein des vallées et vallons ; - boisements en ligne de crête ;

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- boisements du plateau agricole ; - boisements en accompagnement de propriété de caractère ; - boisements en accompagnement de l’urbanisation.

 boisements présentant des écosystèmes particuliers - boisements au sein de sites d’intérêt écologiques notamment au sein des sites Natura 2000, ZNIEFF et espaces remarquables.

Les secteurs recensés au titre des EBC, dans le PLU, sont les suivants : - boisements de la vallée de La Flora : 24,41 ha (22,37 ha au PLU de 2004) - boisements du vallon du Vauclair : 4,30 ha (1,94 ha au PLU de 2004) - boisements du Vallon de Nantois : 28,04 ha (17,15 ha au PLU de 2004) - boisements du Vallon de la Ville Berneuf : 23,72 ha (20,95 ha au PLU de 2004) - boisements de la Lézardrière : 3,79 ha (0 ha au PLU de 2004) - boisements du plateau agricole : 19,30 ha (25,62 ha au PLU de 2004) - boisements du Château de Bien-Assis : 17,51 ha (16,35ha au PLU de 2004) - boisements du Château du Cloître : 6,53 ha (5,27 ha au PLU de 2004) - boisements de peupleraie aux abords de la station d’épuration : 2,37 ha (3,57 ha au PLU de 2004) - boisements de Cyprès sur le coteau surplombant le spa marin : 0,51 ha (0 ha au PLU de 2004)

Les secteurs d’EBC supprimés dans le PLU par rapport au PLU de 2004, sont les suivants : - boisements du parc du Val-André : 0 ha (0,89 ha au PLU de 2004) - bosquet place de l’Eglise : 0 ha (150 m² au PLU de 2004)

Le dossier de classement des Espaces Boisés Classés significatifs a été validé par délibération du Conseil Municipal le 25 juin 2015 et soumis à la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites lors de sa séance du 29 octobre 2015. Cette commission a rendu un avis favorable au classement proposé sous réserve que « le projet d’aménagement du Parc de l’Amirauté soit soumis à une CDNPS et que le jardin public soit intégré dans le règlement du nouveau PLU ». Les Espaces Boisés Classés Plan Local d’Urbanisme (PLU) de 2004 représentent 113 hectares environ. Après ajustement, au projet de PLU ils représentent 131 hectares, soit 7,7 % de la superficie de la commune.

N.B. : Les E.B.C. sont présentés et argumentés de façon détaillée plus loin dans le rapport de présentation, dans la partie « 6.4. LA COMPATIBILITE AVEC LES DISPOSITIONS DE LA LOI LITTORAL ».

4.3.6. LA PRESERVATION DU PATRIMOINE BATI (ARTICLE L.151-19 DU CODE DE L’URBANISME)

Le code de l’urbanisme précise dans son article L151-19 que le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation.

Afin de préserver la valeur particulière des secteurs présentant un intérêt patrimonial sur le territoire communal, la commune a réalisé avec le Cabinet Jorand & Monkoun un inventaire du patrimoine architectural, urbain et paysager au cours de l’année 2012.

Cet inventaire identifie les bâtiments d’intérêt patrimonial à usage d’habitat (habitations et leurs dépendances) au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisme. Il les classe dans une typologie et les situe au sein « d’ensembles d’intérêt

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 186 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation patrimonial » identifiés au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisme ou « d’espaces d’environnement immédiat sensible ».

Les documents graphiques (planche patrimoine) identifient :  les ensembles d’intérêt patrimonial ;  le bâti le plus intéressant sur le plan patrimonial présentant des caractéristiques architecturales remarquables et un bon état de conservation (repéré dans le cadre de l’inventaire de la DRAC réalisé en 2003 et ponctuellement complété). Il est représenté en marron ;  le bâti d’accompagnement, présentant un intérêt patrimonial bien que parfois remanié ou sans intérêt particulier mais s’intégrant de façon cohérente dans le paysage urbain ou rural. Il est représenté en orange ;  le petit patrimoine bâti autre que l’habitat (moulins, lavoirs, chapelles, croix, puits, fours à pain,…) ;  les vues sur le grand paysage.

Le règlement définit les prescriptions réglementaires détaillées (au sein des ensembles d’intérêt patrimonial) s’appliquant à ces éléments.

De plus, le bâti patrimonial est décliné suivant 8 types ayant chacun leur propres spécificités. Cette typologie est présentée dans les fiches jointes en annexe du règlement écrit du P.L.U. - Type 1 : La villa balnéaire en front de mer (sont concernées uniquement les villas du premier rang de constructions situées le long de la digue-promenade). - Type 2 : La villa et la maison de villégiature d’inspiration balnéaire (hors front de mer). - Type 3 : La maison bourgeoise ou maison de maître. - Type 4 : La maison traditionnelle à étage. - Type 5 : La maison traditionnelle à rez de chaussée + combles. - Type 6 : La maison d’armateur ou de négociant. - Type 7 : La ferme. - Type 8 : Les manoirs et les châteaux de plaisance.

La réhabilitation des bâtiments appartenant à l’un ou l’autre des huit types architecturaux ci-avant définis devra se faire avec le souci de maintenir ou retrouver les dispositions originelles propres à chaque type. Les devantures commerciales sont également concernées.

Sont ainsi concernés et repérés sur le règlement graphique 12 ensembles d’intérêt patrimonial dans lesquels se trouvent 357 bâtiments d’intérêt patrimonial et 1 965 bâtiments d’accompagnement. Les règles de protection du patrimoine définies pour ces bâtiments n’empêchent pas leur évolution mais la cadre de façon à assurer le maintien d’une qualité architecturale et patrimoniale des sites les plus emblématiques de la commune.

67 éléments du petit patrimoine bâti ont également été repérés sur le règlement graphique. Il s’agit de croix, de lavoir, de fontaines, d’oratoires, de guérites, … Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de modifier ces éléments du patrimoine communal, identifiés par le présent P.L.U., en application de l’article L 151-19 devront faire l’objet d’une demande d’urbanisme (déclaration préalable ou permis de démolir) et des prescriptions particulières pourront être exigées, selon la nature des travaux envisagés.

4.3.7. LES ELEMENTS A PRESERVER AU TITRE DE L’ARTICLE L.151-23 DU CODE DE L’URBANISME

L’article L.151-23 du Code de l’urbanisme précise en particulier, que le PLU doit prendre en compte la préservation de la qualité des paysages et la maîtrise de leur évolution. Il peut en outre identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d'ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation.

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Par conséquent, la commune a souhaité préserver, au titre du L. 151-23 du Code de l’Urbanisme, les éléments les plus remarquables ou identitaires de la commune, qu’elle juge faire partie de son patrimoine. Sont ainsi identifiés au règlement graphique : - 6 vues à préserver, - 28 boisements et bosquets, - Un linéaire de 77 782 ml de haies et talus (inventoriés sur la base de données fournies par les services de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre - voir partie 2.2.4 du présent rapport de présentation).

Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de modifier ces éléments du patrimoine communal, identifiés par le présent P.L.U., en application de l’article L 151-23 devront faire l’objet d’une demande d’urbanisme (déclaration préalable ou permis de démolir) et des prescriptions particulières pourront être exigées, selon la nature des travaux envisagés.

4.3.8. LES ESPACES ET LES SECTEURS CONSTITUANT LA TRAME VERTE ET BLEUE

La commune de Pléneuf-Val-André a identifié les espaces constituant le support de la trame verte et bleue. Cette TVB forment des continuités permettant aux espèces animales et végétales de se déplacer pour assurer leur cycle de vie et favorisant leur capacité d’adaptation sur le territoire communal. Elle est présentée de manière détaillée dans la partie 2.2.6 du présent rapport de présentation.

Sur Pléneuf-Val-André, la trame verte et bleue est composée de : - falaises de Dahouët et leur estran rocheux - plage de Pléneuf - îlot du Verdelet - falaises de la pointe de Pléneuf et leur estran - estran sableux au Nord de la commune - dune de la Ville Berneuf - retenue du port de Dahouët : petit plan d'eau en zone urbanisée.

- vallée de la Flora au Sud-Ouest du territoire communal - trois vallons qui débouchent sur la côte Nord et dans lesquels coulent des ruisseaux de moindre importance : ruisseau de la plage des vallées, ruisseau de Nantois, ruisseau de la Ville de Berneuf

- espaces boisés importants (bois de feuillus) occupant le plateau dans la partie Sud-Est et Est de la commune : près de la Ville Brexelet, au niveau du parc de Bien-Assis (Château sur Erquy et parc en partie sur Pléneuf), sur la partie amont du vallon de Nantois - talus du plateau agricole

Les réseaux aquatiques et humides (cours d’eau et zones humides), les vallées et vallons et la frange littorale sont donc les trois composantes majeures de la trame verte et bleue sur le territoire communal de Pléneuf-Val-André.

4.3.9. LA PRISE EN COMPTE DU RISQUE DE SUBMERSION MARINE

Extrait de la lettre du préfet des Côtes d’Armor datée du 10 février 2011 :

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« Les conséquences dramatiques de la tempête Xinthia qui a affecté une partie importante du littoral atlantique le 28 février 2010 ont conduit l’Etat à devoir prendre une série de mesures vouées à compléter les outils existants en matière de prévention des risques de submersion marine.

A cet effet, une circulaire interministérielle en date du 7 avril 2010 a notamment demandé aux préfets des départements littoraux, d’une part d’intensifier la mise en œuvre de plans de prévention des risques littoraux, d’autre part de porter à connaissance des élus les études détenues par l’Etat, et enfin de faire appliquer les dispositions de l’article R111-2 du code de l’urbanisme au sein des zones exposées au risque de submersion marine dans l’attente de l’approbation des plans précités. »

Une trame faisant apparaitre les zones soumises à un aléa de submersion marine figure sur le règlement graphique du PLU. Dans ces secteurs doit être appliqué l’article R111-2 du code de l’urbanisme qui stipule que : « Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. »

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5. SURFACES DES ZONES

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Surface des zones du PLU Approuvé en 2004 Zones Superficie en hectares Uaa 1,8 Uaa1 0,7 Uaa2 0,6 Uab 28,4 Uac 6,3 Uaf 26,2 Uat 1,1 Total Ua 65,1 Ub 22,4 Total Ub 22,4 Uc 216,8 Ucg 1,8 Total Uc 218,5 Ud 50,4 Total Ud 50,4 Uy 10,0 Uyc 3,7 Total Uy 13,8 UL 8,5 Total UL 8,5 Ut 2,4 Ut1 2,9 Zones Superficie en hectares Total Ut 5,3 A 615,8 Up 10,3 Aa 147,3 Total Up 10,3 TOTAL Zones 763,1 Agricoles Ueq 1,8 Total Ueq 1,8 en hectares TOTAL Zones N 244,6 Urbaines 396,1 Ng 50,3 AUr 18,3 Ne 2,2 AULr 1,8 NL 189,2 Total AUr 20,1 Nm Na AUs 33,5 0,1 Nh 13,3 Nr AUps 4 0,8 Total zones naturelles AULs 3,5 et forestières 500,5 AUys 0 TOTAL 1720,8 Total AUs 41

TOTAL zones à urbaniser 61,1

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Projet de PLU

% de la superficie Zones Nombre de zones Ha communale UA 1 1,33 0,08% UA1 2 1,13 0,07% UAa 1 24,70 1,44% UAb 2 3,49 0,21% UAc 2 6,11 0,36% UAt 1 0,97 0,06% UB 5 23,74 1,40% UC 13 242,83 14,34% UCd 1 0,52 0,03% UCin 2 0,59 0,03% UCj 1 0,79 0,05% UE 2 8,39 0,49% UG 1 2,01 0,12% UH 6 37,20 2,19% UL 3 5,60 0,33% UL1 1 0,56 0,03% UP 2 4,72 0,28% Upm (mer) 2 9,72 UT 1 1,75 0,10% UT1 2 4,02 0,24% UY 1 8,18 0,48% UYc 1 3,93 0,23% 1UAf 1 2,47 0,15% 1UAf1 1 0,57 0,03% 1UAfh 1 0,47 0,03% 2UAf 1 2,49 0,15% 3UAf 5 9,49 0,56% 4UAf 4 7,92 0,47% 5UAf 3 1,15 0,07% 5UAf1 1 1,22 0,07% 6UAf 2 1,05 0,06% TOTAL U terrestre 70 409,39 24,14% TOTAL U maritime 2 9,72 1AUb 1 0,94 0,06% 1AUc 10 11,92 0,70% 1AUcin 1 1,91 0,11% 1AUe 2 4,48 0,26% 1AUL 1 1,72 0,10% 1AUyc 1 1,85 0,11% TOTAL 1AU 16 22,83 1,35% 2AUc 12 16,65 0,98% TOTAL 2AU 12 16,65 0,98% TOTAL AU 28 39,48 2,33% A 7 620,38 36,58% Aa 7 76,19 4,49% Aeq 1 2,27 0,13% TOTAL A terrestre 15 698,84 41,21% TOTAL A maritime 0 0,00 0,00%

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% de la superficie Zones Nombre de zones Ha communale N 44 279,90 16,51% Ndpm (mer) 1 338,40 Nep 1 2,41 0,14% Ng 1 73,44 4,33% Njf 1 0,38 0,02% NL 6 191,23 11,28% Nm (mer) 1 18,92 Nrn 3 0,75 0,04%

TOTAL N terrestre 56 548,11 32,32% TOTAL N maritime 2 357,33

Superficie terrestre totale 1 696 Ha

NB : la superficie totale de la commune a été calculée à partir du cadastre numérisé ; la superficie totale donnée par l’INSEE est de 1 707 hectares, tandis que celle affichée dans le PLU est de 1 696 hectares. Il en résulte une différence de 11 hectares (soit une « marge d’erreur » de 0,64 %).

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L’analyse comparative entre le P.L.U de 2004 et le projet de P.L.U en matière de typologie de zonage traduit la volonté de la collectivité d’inscrire le projet de territoire dans une perspective de préservation des espaces naturels et agricoles et de modération de la consommation foncière. En effet, les statistiques exposées ci-après illustrent cet objectif : . Les zones urbaines représentent ainsi 24 % de la surface de la commune au P.L.U contre 23 % au P.L.U. de 2004. Ce résultat est l’héritage de la consommation foncière des dernières années.

. Les zones à urbaniser couvrent au P.L.U seulement 2 % du territoire communal, contre 4 % au P.L.U. de 2004. Cette réduction significative des surfaces à urbaniser s’inscrit dans l’objectif de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain.

. Les zones agricoles sont marquées par une diminution passant de 44 à 41 % entre le P.L.U. de 2004 et le projet de P.L.U. Cette baisse résulte d’un transfert d’emprises agricoles au profit, notamment, des espaces naturels, sous l’effet d’une meilleure prise en compte des préoccupations environnementales (les espaces remarquables, les zones humides ou les continuités écologiques).

. Les zones naturelles connaissent un accroissement entre le P.L.U. de 2004 et le projet de P.L.U passant ainsi de 29 à 32 %. Cette évolution résulte principalement d’un basculement d’emprises agricoles à forte sensibilité paysagère et écologique vers la zone naturelle.

Evolution des surfaces entre le PLU de 2004 et le projet de PLU 2000

1800

1600

1400

1200

1000

800

Surface Surface hectares en 600

400

200

0 Zone U Zones AU Zones A Zones N Total PLU 2004 396 61 763 500 1720 Projet PLU 409 39 699 549 1696

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6. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX ET AVEC LA LOI LITTORAL

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6.1. LA COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX

Le présent chapitre vise à décrire l’articulation du Plan Local d’urbanisme (P.L.U) avec les autres documents de planification ou de programmation avec lesquels il doit être compatible.

En effet, l’article L.131-4 du code de l’urbanisme indique que « Les plans locaux d'urbanisme et les documents en tenant lieu ainsi que les cartes communales sont compatibles avec : 1° Les schémas de cohérence territoriale ; 2° Les schémas de mise en valeur de la mer ; 3° Les plans de déplacements urbains ; 4° Les programmes locaux de l'habitat ; 5° Les dispositions particulières aux zones de bruit des aérodromes. »

L’article L.131-5 du code de l’urbanisme indique que « les plans locaux d’urbanisme et les documents en tenant lieu prennent en compte le plan climat énergie territorial. »

La commune n’est concernée ni par un Schéma de Mise en Valeur de la Mer, ni par un Plan de Déplacements Urbains, ni par un Programme Local de l’habitat, ni par un plan d’exposition au bruit d’un aérodrome. Le Plan Local d’Urbanisme de Pléneuf-Val-André doit donc être compatible avec les orientations définies par : - le Schéma de Cohérence Territorial du Pays de Saint-Brieuc approuvé le 27 février 2015 ; - le Schéma Directeur et de Gestion des Eaux Loire-Bretagne approuvé le 04 novembre 2015 ; - le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la Baie de Saint-Brieuc approuvé le 30 janvier 2014.

Le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) de la région Bretagne a été lancé le 30 janvier 2012 mais n’est pas encore finalisé.

La commune est cependant concernée par le Plan Climat - Energie Territorial du département des Côtes d’Armor adopté par l’Assemblée départementale le 25 juin 2012.

6.1.1. LA COMPATIBILITE AVEC LE SCOT DU PAYS DE SAINT-BRIEUC

La commune de Pléneuf-Val-André est comprise dans le périmètre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays de Saint Brieuc, approuvé le 27 février 2015. Elle appartient en effet à la Communauté de Communes Côte de Penthièvre, qui constitue l’une des sept intercommunalités appartement au Pays de Saint Brieuc.

Selon l’article L. 131-4 du Code de l’urbanisme, le plan local d’urbanisme doit être compatible avec les dispositions du schéma de cohérence territoriale.

Le PLU de Pléneuf-Val-André est compatible avec les grands objectifs inscrits dans le SCoT du Pays de Saint Brieuc. Les tableaux de synthèse pages suivantes justifient la compatibilité avec les prescriptions inscrites dans le SCoT.

Le SCoT a été révisé et adopté récemment afin de mettre en place un développement territorial qui soit conforme au contexte législatif de la loi portant Engagement National pour l’Environnement dite «Grenelle 2 », qui a largement modifié le Code de l’Urbanisme afin de l’adapter aux principaux enjeux de développement durable. Les documents d’urbanisme et de planification doivent à présent déterminer les conditions permettant de promouvoir un modèle de développement économe en ressources foncières et énergétiques, mieux articulées avec les politiques d’habitat, de développement commercial et de transports tout en améliorant la qualité de vie des habitants.

Le PLU de la commune de Pléneuf-Val-André intègre donc les principaux enjeux définis par ce nouveau cadre.

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SCoT DU PAYS DE SAINT BRIEUC PLU DE PLENEUF-VAL-ANDRE

DOCUMENT D’ORIENTATIONS GENERALES (DOG) PRESCRIPTIONS

I. ACCOMPAGNER L’ACCUEIL DE 30 000 HABITANTS SUPPLEMENTAIRES D’ICI 2030 ET GARANTIR UNE VIE DE QUALITE AUX 225 000 HABITANTS DU TERRITOIRE La commune prévoit l’accueil de 600 nouveaux habitants d’ici 2026 I - 1. Confirmer le rôle des pôles comme élément structurant du développement du territoire Le Pays de Saint-Brieuc est structuré autour des pôles suivants : La commune de Pléneuf-Val-André de par sa situation géographique le long du littoral et de par ses enjeux est - la ville «phare» de Saint-Brieuc et son Agglomération (4ème centre urbain régional) définie en tant que pôle littoral. - le pôle secondaire de Lamballe, Les pôles littoraux ont pour traits communs une forte activité touristique, un vieillissement de la population, - les pôles littoraux de Saint-Quay-Portrieux, Etables-sur-Mer, Binic, Pléneuf-Val-André et Erquy, une pression foncière importante et doivent conjuguer développement du territoire et protection du littoral. - les pôles ruraux de /Saint-Brandan, , Ploeuc-sur Lié, et Moncontour/Trédaniel, Le SCoT confirme le rôle de ces pôles dans la structuration du développement de l’espace littoral et rétro littoral - les autres communes du territoire. pour qu’ils rayonnent en termes d’équipements et de services sur les communes alentours. Il tient également compte des spécificités de ces territoires dans la définition des orientations d’aménagement.

I - 2. REPONDRE AUX BESOINS EN LOGEMENTS DES RESIDENTS ET DES NOUVEAUX ARRIVANTS Les orientations en matière d’habitat sont de mettre en place des conditions favorables au maintien et l’accueil d’une population diversifiée. La commune entend proposer une offre diversifiée de logements, dans le but de répondre aux besoins des Pour ce faire, il s’agit de : populations selon leurs parcours résidentiels. - Proposer une offre de logements équilibrée sur le territoire La commune encourage toute opération d’aménagement s’orientant vers des formes denses d’habitat - Favoriser la réalisation de logements adaptés aux besoins (logements mitoyens, logements intermédiaires, etc.). Enfin, l’offre communale s’orientera également vers des petits et moyens logements, qui sont en nombre insuffisant sur la commune. Prescription : 20 % de logement social pour toute opération de 10 logements et plus La collectivité souhaite notamment porter ses efforts sur la production régulière de logements locatifs sociaux dans les opérations d’aménagement. Une servitude de mixité sociale a été inscrite sur toutes les zones 1AU et 2AU destinées au logement pour mettre en place l’obligation d’y construire 20 % de logements sociaux pour toute opération de 10 logements et plus.

I - 3. PROMOUVOIR DE NOUVELLES FORMES URBAINES ET RESIDENTIELLES ECONOMES EN ESPACE ET EN ENERGIE La commune de Pléneuf-Val-André a identifié le potentiel de renouvellement urbain dans une étude de Par le SCOT, le Pays de Saint-Brieuc affirme la volonté de préserver de la pression de l’urbanisation les terres agricoles, base du potentiel densification. productif du territoire, et les espaces naturels, dont les impacts sur le milieu sont multiples et parfois irréversibles. Une surface de 0,81 hectare sur 4 sites dans la ville est inscrite dans l’enveloppe urbaine. - Affirmer le renouvellement urbain comme mode de développement prioritaire Le territoire de Pléneuf-Val-André est découpé suivant les espaces définit dans le SCOT afin de permettre - Limiter l’urbanisation au-delà de l’enveloppe urbaine. A ce titre, le SCOT précise les notions d’agglomération, village et hameau l’urbanisation future, à savoir les 3 agglomérations de Pléneuf, du Val-André et du Dahouët. Le développement qui structurent l’organisation urbaine du territoire. se fera prioritairement au sein de ces espaces. Dans le cas des espaces urbanisés en zone rurale (Les Rues, - Encourager la densification de l’urbanisation. La consommation foncière maximum d’ici 2030 sur la communauté de communes Cargré, Saint-Mathurin, la Ville-Berneuf, le Temple et La Caderie), seule une densification à l’intérieur de Côtes de Penthièvre est de 183 hectares. Les communes traduisent ensuite ces objectifs. l’enveloppe bâtie est permise.

Le SCOT prévoit des densités d’habitat différenciées selon les territoires et retient le principe d’une densité plus élevée sur les pôles L’étude de densification a également permis d’identifier dans les zones déjà urbanisées, un terrain de plus de identifiés sur le Pays de Saint-Brieuc. (22 logements/ha à Pléneuf Val André). 4000 m² non bâti, rue de La Ville Cado. Celui-ci a été classé en zone UCd et fait l’objet d’une OAP pour prévoir une densité de 22 logements minimum par ha. La densité est calculée à l’échelle de la commune sur l’ensemble des zones AU et zones U non bâties. Sur chaque zone AU la densité doit être au minimum de 15 logements par ha. Dans les zones U, la densité de logements concernant un terrain d’assiette de plus de 4000 m² Sur les 10 années à venir les objectifs de constructions nécessitent de réserver environ 46 hectares pour les non bâti doit être au minimum de 15 logements par ha. Dans les deux cas, ces orientations de densité doivent être traduites dans une besoins en habitat. orientation d’aménagement ou de programmation ou dans le règlement du PLU. La commune respecte les objectifs du SCOT d’application d’une densité moyenne de 22 logements/hectare. La commune souhaite s’inscrire dans un développement durable et soutenable pour la planète. Ainsi, les - Favoriser un urbanisme durable respectueux du site. initiatives individuelles visant à la construction de logements et locaux d’activité performants au niveau énergétique sont favorisées.

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SCOT DU PAYS DE SAINT-BRIEUC PLU DE PLENEUF-VAL-ANDRE

DOCUMENT D’ORIENTATIONS GENERALES (DOG) PRESCRIPTIONS I - 4. RÉORGANISER LES MOBILITÉS DANS UNE LOGIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE L’objectif affiché dans le SCOT est de réduire la part de la voiture au profit des modes de déplacements alternatifs (transports collectifs, Pour assurer une cohabitation harmonieuse entre les différents modes de déplacement (automobile, piétons, deux roues, marche à pied...), à moyen terme, en privilégiant les alternatives à la voiture dans les projets et politiques d’aménagement, et vélos…) tout en favorisant les déplacements doux, les élus souhaitent assurer : à long terme, en liant implantation des habitations (développement de l’urbanisation) et répartition des emplois et services. - Organiser un réseau structurant de voiries (déplacement automobile) associé à des espaces partagés entre les - Organiser les déplacements et les services selon la logique des pôles identifiés dans le SCoT, différents modes de déplacement (voitures / piétons / cycles) au sein des pôles d’attraction. - Se baser sur les points de mobilité et encourager l’intermodalité, - Privilégier les modes de déplacements doux pour les déplacements quotidiens courts et la pratique des loisirs. - Intégrer les alternatives au tout‐voiture dans les projets d’aménagement, - Fluidifier les trafics estivaux au niveau de l’entrée par DAHOUET et au sein du VAL ANDRE. - Prendre en compte les infrastructures nécessaires au développement économique du territoire, - Créer des voies de desserte adaptées aux projets et des cheminements piétonniers lors de l’aménagement des - S’inscrire dans les démarches départementale et régionale d’accès au très haut débit. nouveaux quartiers.

Compte tenu de sa situation géographique, la commune n’est pas soumise à un trafic de transit régulier, cependant la période estivale induit une augmentation importante des flux qui génèrent des difficultés de circulation en entrées de ville (port de Dahouët principalement) et un trafic de passage au cœur de la station, plus particulièrement lors des week-ends de l’été.

Pour résoudre les difficultés liées à l’augmentation de trafic au cours de l’été et améliorer l’offre de service, la municipalité a mis en place un service de transport collectif (Val bus) desservant les différents quartiers de la commune. Ce système de navettes fonctionne bien en été. Il a également été testé en hiver avec moins de succès.

Le règlement écrit du PLU prévoit dans les zones AU que lors de la mise en place des réseaux, des fourreaux destinés aux réseaux de communication électroniques soit implantés.

I - 5. INTEGRER DES GRANDS PROJETS D’EQUIPEMENTS ET DE SERVICES A L’ECHELLE DU PAYS DE SAINT-BRIEUC

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II. CREER LES CONDITIONS D’UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE VALORISANTLES RESSOURCES DU TERRITOIRE

II - 1. REVITALISER LA FONCTION ECONOMIQUE DES CENTRES-BOURGS, CENTRES-VILLES ET CENTRALITES DE QUARTIER La commune souhaite garantir la diversité commerciale, très importante sur le territoire du fait de sa vocation La stratégie d’aménagement du Pays de Saint-Brieuc est de privilégier tout développement en centralités, au sein des enveloppes urbaines touristique notamment, avec la mise en place de 3 périmètres de diversité commerciale, pour privilégier les et sur les zones d’activités économiques (commerciales, industrielles artisanes...) existantes, avant d’envisager la création de nouveaux implantations du commerce de détail et de proximité en centre-ville, sur les pôles de Pléneuf, le Val André, et espaces consacrés à l’accueil d’entreprises. Dahouët. - Dynamiser la fonction commerciale des centralités, en favorisant un regroupement autour de l’armature commerciale existante, Au sein de ces périmètres, des règles sont inscrites pour favoriser le maintien des structures commerciales dans le but de la conforter. existantes et imposer des créations de rez de chaussée commerciaux. - Privilégier la fonction tertiaire en centralités. La commune souhaite aussi permettre le développement du pôle commercial des Chênes, au bourg de Pléneuf, pour lequel une extension est prévue.

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DOCUMENT D’ORIENTATIONS GENERALES (DOG) PRESCRIPTIONS II - 2. PERMETTRE L’ACCUEIL ET LE DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES SUR DES ZONES D’ACTIVITES QUALITATIVES ET ECONOMES EN

ESPACE

Dans un objectif de développement et d’attractivité économique, le SCoT affirme la volonté du Pays de Saint-Brieuc de permettre aux Le PLU, œuvrant pour le maintien et l’implantation de nouvelles activités propose plusieurs actions visant le entreprises créatrices de richesses et d’emplois de s’installer sur son territoire. Pour ce faire : développement de l’emploi : - Il faut optimiser le foncier dans les zones d’activités existantes, - Se fonder sur une localisation privilégiée des espaces d’activités, le SCOT fait le choix de ne pas préciser de vocation pour les zones - Le maintien de la zone artisanale de la Cour pour favoriser l’accueil des artisans locaux sur cette zone d’activités économiques, de manière à préserver les opportunités, les marges de manœuvre et la souplesse nécessaires à l’action artisanale des territoires, - La création d’une zone d’activités nautiques à Dahouët au cœur de l’espace urbanisé, afin de mettre en - Se fonder sur une localisation privilégiée des espaces d’activités commerciaux, avant les atouts du port de Dahouët - Promouvoir une qualité urbaine, paysagère et durable des espaces d’activités et des entrées de ville.

Le SCOT du pays de Saint Brieuc prévoit un potentiel de 18 ha pour le développement des zones d’activités de la communauté de communes.

II - 3. ASSURER LE MAINTIEN ET L’ADAPTATION DE LA FONCTION PRODUCTIVE AGRICOLE DU TERRITOIRE

L’agriculture est une composante majeure du territoire du Pays de Saint-Brieuc. La commune affiche la volonté de favoriser le maintien des exploitations en faisant le choix de : Le SCoT a pour objectif de limiter de façon très significative la consommation de l’espace agricole par l’urbanisation en utilisant de manière - Favoriser le maintien des exploitations, en tant qu’activité économique de la commune et activité d’entretien optimale l’espace pour le développement résidentiel et économique : du paysage, - Protéger les espaces agricoles de la pression de l’urbanisation. Conformément aux dispositions de la loi Grenelle II, les documents - Permettre l’arasement des talus sous réserve du maintien des corridors écologiques, des talus essentiels à la d’urbanisme locaux effectuent le bilan de la consommation d’espaces agricoles et naturels au cours des 10 années précédant préservation de la qualité des eaux de surface, l’approbation du plan et veillent à fixer des objectifs de modération de la consommation d’espace compatibles avec les orientations - Préserver le foncier agricole au travers d’un zonage spécifique de type A, fixées dans les points précédents (consommation d’espace liée à la construction de logements et aux activités économiques). Les - Donner la possibilité de diversification de l’activité agricole. possibilités de constructions dans les villages et hameaux sont possibles dans la mesure où elles ne risquent pas de compromettre l’activité agricole. - Assurer la fonction productive du littoral - Encourager le développement durable de l’agriculture et la diversification économique au sein des exploitations. Le SCoT soutient le développement des activités agricoles. - Préserver le potentiel touristique en lien avec l’espace agricole. Le SCOT revendique des aménagements durables, tels que sentiers de randonnée et vélos routes ou voies vertes, afin de faciliter la découverte du territoire, dans un souci de connexion des itinéraires entre eux. La pratique des activités touristiques et de loisirs doit se réaliser dans un souci de respect du milieu environnant, terrestre ou maritime.

II - 4. VALORISER LA FONCTION ECONOMIQUE DE L’ESPACE MARITIME ET LITTORAL TOUT EN ASSURANT SA PRESERVATION

Le littoral représente un atout pour le Pays de Saint-Brieuc tant sur le plan résidentiel qu’économique. La mise en valeur et le La commune préserve le littoral en préservant ses espaces remarquables et en ne permettant que des extensions développement des éléments constituant l’attractivité économique de cet espace sont primordiaux afin de garantir la pérennité de sa de l’urbanisation aux abords des pôles urbains et une densification dans les secteurs urbanisés. fonction économique et sa diversité : aménagement d’équipements touristiques et de loisirs, développement des espaces portuaires, La définition de coupures d’urbanisation limite le développement urbain linéaire le long de la cote. maintien des activités traditionnelles liées à la mer... L’objectif étant de mettre en place les conditions favorisant une gestion intégrée de la zone côtière. Il s’agit donc de : La valorisation de la fonction économique du littoral est également recherchée avec le développement d’une zone - Permettre le développement d’équipements touristiques structurants, à proximité du littoral, nautique au Dahouët (accastillage…). Il s’agit d’y favoriser le maintien de la filière pêche et de réfléchir à la - Permettre le développement portuaire, mutation de certains espaces portuaires. - Maintenir et développer les zones mytilicoles (et ostréicoles). La commune souhaite permettre le développement des activités économiques liées au tourisme, au travers : - le maintien des campings existants, - la création de résidences de tourisme, - l’amélioration de l’accueil sur le golf. Le PLU prévoit la création et l’amélioration des cheminements doux aussi bien hors de la ville (par exemple le long de La Flora) que dans la ville (rue du Petit Train)

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III. RESPECTER LES EQUILIBRES ENVIRONNEMENTAUX DU TERRITOIRE III - 1. PRESERVER LES RICHESSES ECOLOGIQUES DU TERRITOIRE

L’objectif est ici d’identifier le réseau écologique du Pays de Saint-Brieuc pour préserver la biodiversité de l’urbanisation. La commune de Pléneuf-Val-André protège les corridors écologiques. Il s’agit donc de préserver les réservoirs de biodiversité et garantir la fonctionnalité des corridors écologiques en : Pour se faire, l’ensemble des zones suivantes : - Identifiant et protégeant des éléments bocagers, - Sites Natura 2000 de la Baie de Saint-Brieuc Est et des îles du Grand Pourier et du Verdelet, - Menant une réflexion sur les sources de perturbations antérieures, - Réserve ornithologique sur l’îlot du Verdelet, - Opérant une gestion différenciée des fossés. - Vallée de la Flora, ruisseaux côtiers du Vauclair, de Nantois et de la Ville Berneuf, Il s’agit également d’assurer la plurifonctionnalité de la Trame Verte et Bleue (TVB). Le SCoT autorise, au sein des espaces constitutifs de la - Plateau agricole bocager trame verte et bleue, les constructions agricoles, les équipements publics et les aménagements légers (cheminements doux, zones est intégré dans des zones spécifiques naturelles (N), en y interdisant toute construction. récréatives) dans le respect de la fonctionnalité écologique de la trame verte et bleue et de l’intégrité des milieux naturels et de la Les zones de nature plus « ordinaire », mais néanmoins indispensables au fonctionnement des réglementation existante et dès lors que leur édification, sans alternative, prend en compte des mesures garantissant le maintien de la écosystèmes sont également protégés en zone Naturelle : prairies, petits boisements, talus,… biodiversité et de la circulation des espèces. Les zones humides inventoriées sont protégées par une trame associée à un règlement spécifique. A l’exception des projets d’intérêt général, les remblaiements, constructions, et aménagements de nature à compromettre Le PLU doit donc identifier ce réseau écologique communal et le traduire par un zonage. Les projets d’aménagement doivent justifier de la qualité hydrologique de ces sites sont proscrits. cette prise en compte et assurer des modalités de mise en œuvre permettant le maintien, voire l’amélioration du déplacement des espèces Les éléments de patrimoine naturel tels que le maillage bocager et les boisements sont identifiés et protégés. entre les réservoirs de biodiversité. Tout arasement sera soumis à autorisation (et fera donc l’objet d’une déclaration préalable). Les petits boisements sont également recensés et protégés de tout défrichement, afin de contribuer au maintien de la trame verte. Les vallées, cours d’eau sont protégés pour établir une trame verte (réseau bocager, boisements, prairies permanentes…) et bleue (cours d’eau, étangs, mares, zones humides…), support des continuités écologiques.

III - 2. RESPECTER L’IDENTITE PAYSAGERE DU TERRITOIRE

L’objectif du SCOT est de préserver les richesses paysagères qui contribuent à l’identité et à l’attractivité du territoire en : La volonté communale est de protéger les paysages et notamment les sites naturels du littoral et en préservant - Valorisant les richesses paysagères du Pays de Saint-Brieuc. Le paysage du sud du territoire contraste avec le nord par sa topologie le potentiel touristique paysager et en maintenant le caractère différencié des différentes entités paysagères. vallonnée et son bocage plus resserré. L’urbanisation est également plus diffuse, - Préservant le patrimoine bâti, La commune a réalisé un important travail d’inventaire de son patrimoine architectural bâti afin d’en protéger - Veillant à la bonne intégration paysagère des projets le long des axes routiers structurants. les caractéristiques spécifiques qui font l’attrait de la station balnéaire du Val André et du port de Dahouët par le biais d’un règlement adapté.

Les éléments de patrimoine bâti significatifs sont identifiés et protégés au titre de l’article L.151-19 (Loi Paysage). De plus, les petits éléments de patrimoine inventoriés (croix, calvaires, fontaines, manoirs, etc.) seront à ce titre protégés et mis en valeur. Des vues sur le grand paysage ont également été identifiées et seront protégées.

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SCOT DU PAYS DE SAINT-BRIEUC PLU DE PLENEUF-VAL-ANDRE

DOCUMENT D’ORIENTATIONS GENERALES (DOG) PRESCRIPTIONS III - 3. PROMOUVOIR UNE EXPLOITATION DURABLE DES RESSOURCES

Il s’agit de conjuguer développement et respect des ressources naturelles en : La commune souhaite avant tout miser sur un développement qualitatif plutôt que quantitatif. Cette politique, qui s’inscrit au-delà du document d’urbanisme, se traduira notamment par l’amélioration des accès aux - Réduisant les besoins en énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Les documents d’urbanisme doivent promouvoir la handicapés, l’amélioration de la sécurité routière, l’encouragement aux déplacements doux et aux constructions production d’énergies renouvelables, les nouvelles formes d’habitat, les innovations architecturales… performantes et durables. - Limitant les impacts des activités humaines sur la ressource en eau, - Limitant les impacts de l’exploitation du sous-sol. La commune souhaite s’inscrire dans un développement durable et soutenable pour la planète. Ainsi, les initiatives individuelles visant à la construction de logements et locaux d’activité performants du point de vue énergétique sont favorisées.

En vue de permettre aux différentes catégories d’usagers (habitants, acteurs économiques) d’accéder à des services de communications électroniques performants, il convient d’assurer la cohérence des infrastructures de communication électroniques en fonction des options d’aménagement retenues.

Afin de limiter l’impact des activités humaines sur la ressource en eau, la commune a réalisé des études de zonage d’assainissement des eaux usées pour les extensions urbaines envisagées et la station d’épuration a été mise aux normes avec une capacité augmentée.

Les zones humides inventoriées sont protégées par une trame associée à un règlement spécifique. A l’exception des projets d’intérêt général, les remblaiements, constructions, et aménagements de nature à compromettre la qualité hydrologique de ces sites sont proscrits.

III – 4. LIMITER LA VULNERABILITE DU TERRITOIRE FACE AUX RISQUES

L’objectif du SCOT est le respect de la réglementation existante et la sécurisation des personnes, des biens et de l’environnement. L’amélioration de la gestion des déchets est recherchée par l’incitation au tri sélectif et la valorisation des végétaux produisant peu de déchets verts. Le SCOT fixe donc comme enjeux : - Gérer la pression foncière dans les zones soumises aux risques. Le PLU doit limiter l’urbanisation des zones correspondantes. Les espaces soumis au risque sont identifiés dans le PLU. - Anticiper l’impact des nuisances sonores dans le choix des zones de projet. Un zonage spécifique (Nrn) a été défini pour préserver les espaces urbanisés du risque d’éboulement de falaise. - Veiller à préserver les personnes des pollutions de l’air et autres nuisances ayant des impacts potentiels sur la santé humaine. - Adapter la gestion des déchets.

III - 3. PROTEGER ET VALORISER L’ESPACE LITTORAL

Le SCOT entend poser les conditions à respecter pour que les équilibres soient maintenus sur les communes littorales et rappeler certaines La commune identifie les coupures d’urbanisation, espaces proches et espaces remarquables afin de protéger modalités d’application de la Loi Littoral. Il s’agit d’identifier les coupures d’urbanisation majeures, les espaces proches du rivage de ces ces espaces. communes littorales.

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6.1.2. LA COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE LOIRE BRETAGNE ET LE SAGE

6.1.2.1. SDAGE et SAGE : rappels

Selon l’article L.123-1-9 du code de l’urbanisme, le plan local d’urbanisme doit être compatible avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) en application de l’article L.212-1 du code l’environnement, ainsi qu’avec les objectifs de protection définis par les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) en application de l’article L.212-3 du même code.

La commune de Pléneuf-Val-André est comprise dans le périmètre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin (SDAGE) Loire-Bretagne, approuvé le 4 novembre 2015.

Principaux objectifs du SDAGE Loire-Bretagne • Repenser les aménagements de cours d'eau • Réduire la pollution par les nitrates • Réduire la pollution organique • Maîtriser la pollution par les pesticides • Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses • Protéger la santé en protégeant l'environnement • Maîtriser les prélèvements d'eau • Préserver les zones humides et la biodiversité • Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs • Préserver le littoral • Préserver les têtes de bassin versant • Réduire le risque d'inondations par les cours d'eau • Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques • Mettre en place des outils réglementaires et financiers • Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

Par ailleurs, la commune de Pléneuf-Val-André est concernée par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la Baie de Saint-Brieuc qui s’applique. Il a été adopté par la CLE le 30 novembre 2014.

Les objectifs stratégiques du SAGE de de la Baie de Saint-Brieuc sont :  L’organisation de la gestion de l’eau,  La qualité des eaux,  La qualité des milieux aquatiques,  La satisfaction des usages littoraux et de l’alimentation en eau potable,  Les inondations.

6.1.2.2. Incidences et mesures prises dans le PLU

Le PLU de Pléneuf-Val-André est compatible avec les grandes orientations du SDAGE du bassin Loire Bretagne, et plus globalement, avec la politique de préservation de la ressource en eau. Le PLU est également compatible avec les prescriptions du SAGE de la Baie de Saint-Brieuc.

En effet, la commune a veillé à :

- Préserver, par un classement en zone naturelle, les cours d’eau et leurs abords (vallées, bassins versants) au titre de la Trame Verte et Bleue.

- Mieux prendre en compte la problématique de préservation des zones humides. A l’appui de l’inventaire des zones humides de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre en 2011, la collectivité a identifié ces zones humides et mis en place des outils pour les préserver : trame identifiée au zonage et règlement écrit spécifique.

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- Limiter les sources de pollutions liées aux eaux usées, en vérifiant les systèmes d’assainissement possibles sur l’ensemble des zones constructibles. La commune a vérifié que toutes les zones constructibles, non bâties, U et 1AU prévues au PLU, puissent bénéficier d’un système d’assainissement : • soit les terrains en question sont raccordés ou raccordables au réseau d’assainissement collectif avec une restructuration des stations d’épuration, • soit les terrains possèdent la capacité d’être équipés d’un système d’assainissement individuel performant. Conformément aux prescriptions de l’article L.2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales, la commune a déterminé les zones relevant de l’assainissement collectif et celles relevant de l’assainissement individuel. Seul le secteur rural hors du bourg, des villages et hameaux identifiés est en assainissement individuel.

- Vérifier la capacité des stations d’épuration, à recevoir de nouveaux raccordements. La station étant à 45% de sa capacité nominale.

- Prendre des mesures pour améliorer la gestion des eaux pluviales. La collectivité a souhaité améliorer la gestion de ces eaux, en continuant à améliorer le réseau existant et en introduisant des règles quant à la gestion des eaux pluviales à l’échelle des projets d’aménagement.

- Vérifier que toutes les zones U ou AU pouvaient être raccordées au réseau d’adduction d’eau potable, que la capacité de production et d’alimentation était suffisante, et que la qualité de l’eau distribuée était bonne.

6.1.3. LA COMPATIBILITE AVEC LE PLAN ENERGIE-CLIMAT TERRITORIAL

Lancé en septembre 2010, le Conseil Général des Côtes d’Armor a adopté le 25 juin 2012 un « Plan Climat - Energie Territorial ». Aujourd'hui, les principales sources d'émissions de GES dans le département sont l'agriculture (48%), les transports (22%) et l'habitat (20%). Directement ou indirectement, les collectivités peuvent agir sur au moins la moitié de ces émissions.

Incidences et mesures prises dans le PLU

Le PLU de Pléneuf-Val-André prend en compte les enjeux visés par le Plan Climat-Energie Territorial du Conseil Général des Côtes d’Armor, en veillant notamment à :

- augmenter les densités, ce qui indirectement conduit à limiter les dépenses énergétiques (moindre étalement urbain)

- en favorisant les déplacements doux, par la création de cheminements dans les zones urbaines et A urbaniser et par la préservation des sentiers de randonnée

- autorisant les systèmes de production d’énergies renouvelables, par exemple : panneaux solaires, chauffage au bois, pompe à chaleur … dans son règlement, dans les domaines de l’habitat comme de l’activité, par exemple sur les exploitations agricoles. Seules les éoliennes de moins de 12 mètres sont interdites en zones Urbaines ou A Urbaniser afin de protéger le patrimoine local spécifique de la commune.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 203 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

6.2. LA COMPATIBILITE AVEC LA LOI LITTORAL

6.2.1. LA CAPACITE D’ACCUEIL

Art. L.121-21 du Code de l’urbanisme Pour déterminer la capacité d'accueil des espaces urbanisés ou à urbaniser, les documents d'urbanisme doivent tenir compte : 1° De la préservation des espaces et milieux mentionnés à l'article L. 121-23 ; 2° De la protection des espaces nécessaires au maintien ou au développement des activités agricoles, pastorales, forestières et maritimes ; 3° Des conditions de fréquentation par le public des espaces naturels, du rivage et des équipements qui y sont liés. Dans les espaces urbanisés, ces dispositions ne font pas obstacle à la réalisation des opérations de rénovation des quartiers ou de réhabilitation de l'habitat existant, ainsi qu'à l'amélioration, l'extension ou la reconstruction des constructions existantes.

La commune a validé, dans son PADD, un objectif de croissance démographique, correspondant à un renforcement de son attractivité résidentielle, mais également à la capacité d’accueil de la commune.

La commune a pour objectif d’atteindre une population d’environ 4 670 habitants à l’horizon 2026 (soit un taux de croissance de + 1% / an en moyenne, pour gagner 600 habitants environ en 10 ans). Ce choix implique la construction d'environ 980 nouveaux logements.

Comme cela a été présenté dans la partie diagnostic du présent rapport de présentation, les équipements communaux sont bien adaptés à la taille et aux besoins de la commune, et pourront répondre aux besoins de la population nouvelle projetée. En effet, le développement projeté de nouvelles populations est compatible :

 avec le tissu d’équipements existants, assurant de nombreux services à la population : équipements sportifs, scolaires, socioculturels, offre de commerces et de services de proximité. Ces équipements répondent aux besoins de la population actuelle. De plus, la commune envisage d’améliorer ce niveau d’équipement avec la création d’une maison de la santé, le renforcement du pôle sportif de Pont Gagnoux et des équipements touristiques de la commune (agrandissement et amélioration de l’accueil sur le golf, restructuration des tennis au Val André, possibilité d’agrandissement du camping municipal).

 avec des réseaux performants : réseaux d’eau potable et d’eaux usées (cf. Etude de zonage d’assainissement des eaux usées mise à jour en 2015), capacité de la station d’épuration à recevoir les nouveaux raccordements envisagés (La collectivité vient de réaliser des travaux pour augmenter la capacité de la station d’épuration de la rue de la Cour (dimensionnement à 21 000 EH) et mettre en séparatif les réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées).

De plus, la capacité d’accueil envisagée par la commune ne remet pas en cause la protection envisagée à l’échelle des espaces remarquables au titre du L.121-23 du Code de l’urbanisme. Le PLU n’a pas opéré de modification significative des espaces remarquables par rapport au PLU de 2004 (leur surface est passée de 189 ha dans le PLU approuvé en 2004 à 192 ha au PLU arrêté en 2016).

Par ailleurs, la capacité d’accueil tient compte de la préservation des espaces nécessaires au maintien des activités agricoles avec un zonage A, qui ne permet que les constructions et installations nécessaires à l’agriculture.

Pléneuf-Val-André est une commune balnéaire : elle compte de nombreuses résidences secondaires (2 500 soit 52 % du parc de logements), et des structures d’accueil touristique ; il y a donc une forte variation saisonnière de la population qui est multipliée par 6 ou 7 en période estivale, de 4 000 habitants la fréquentation oscille entre 25 et

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 204 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

30 000 personnes en été.

L’inventaire des capacités de stationnements montre que Pléneuf-Val-André doit répondre à des difficultés de stationnement surtout en période estivale. La création du Val’bus doit être renforcée et complétée avec la création d’un parking de délestage avant Dahouët (cf. partie 1.4.2. sur les infrastructures de transport).

6.2.2. LES COUPURES D’URBANISATION

Art. L.121-22 du Code de l’urbanisme Les schémas de cohérence territoriale et les plans locaux d'urbanisme doivent prévoir des espaces naturels présentant le caractère d'une coupure d'urbanisation.

La mise en place de coupures d’urbanisation a pour objectif de rompre les linéaires urbains. Ces coupures permettent de préserver entre les espaces urbanisés, des espaces à dominante naturelle ou agricole, de profondeur variable. L'application du concept de "coupure d'urbanisation" dépasse le cadre strict du territoire de la commune. Il s'agit en effet de promouvoir une certaine homogénéité d'aménagement des communes littorales, de préserver la qualité du paysage à proximité du littoral et d'y garantir de bonnes possibilités d'accès à la mer. Les coupures d'urbanisation proposées par une commune doivent donc être inspirées par une lecture attentive des caractéristiques du terrain et être cohérentes avec les aménagements retenus par les communes voisines.

Concernant Pléneuf-Val-André, le SCoT du Pays de Saint-Brieuc identifie deux coupures d’urbanisation à l’échelle communale :  La vallée de la Flora (de l’étang du Moulin à marée au nord jusqu’au hameau du Temple au sud) qui correspond à une vallée boisée ;  L’espace entre le Golf de Pléneuf et le Château de Nantois qui correspond à une espace boisé et agricole.

A l’échelle du territoire communal, les coupures d’urbanisation principales – jugées « significatives » au sens de la loi Littoral – sont les espaces naturels ou agricoles qui permettent d’empêcher la constitution d’un front urbain continu sur la frange littorale ; on trouve ainsi à Pléneuf-Val-André les coupures du SCOT mais également les coupures d’urbanisation suivantes (voir carte de synthèse de l’application de la loi Littoral, page 243) : - Vallée de la Flora (de l’étang du Moulin à Marée jusqu’au secteur urbanisé du Temple) : coupure d’urbanisation prévue par le SCoT - Vallée de la Ville Berneuf, en limite communale avec Erquy, - Route de la Caderie : entre les secteurs urbanisés du Temple et de la Caderie, et entre le secteur urbanisé de la Caderie et le Port de Dahouët, - Route de la Ville Berneuf : entre les secteurs urbanisés du Clos et de la Ville Rouault, - A l’Est du bourg de Pléneuf.

Toutes ces coupures d’urbanisation correspondant à des espaces remarquables en frange littorale (zonés NL), à des vallées boisées (zonés N) ou à des parcelles agricoles (zonées A). De plus, aucune exploitation agricole ne se trouve dans ces espaces. Ces secteurs sont donc inconstructibles de fait.

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6.2.3. AGGLOMERATION, VILLAGE ET HAMEAUX

Art. L.121-8 du Code de l’urbanisme L’extension de l’urbanisation se réalise soit en continuité avec les agglomérations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intégrés à l’environnement.

Agglomération et village (voir carte de synthèse de l’application de la loi Littoral, page 243)

Si la loi Littoral ne définit pas la notion de village et d’agglomération, une définition est proposée par le référentiel Loi Littoral établit par l’atelier permanent des zones côtières et des milieux marins, regroupant les DDTM et la DREAL Bretagne, ainsi que par la circulaire du 14 mars 2006, reprise et complétée par une plaquette du ministère de l'Equipement et du ministère de l'Ecologie de juillet 2006 intitulée « Planifier l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral ».

Une agglomération désigne ainsi un bourg ou une ville. Elle comprend en plus des habitations, des équipements ou des lieux collectifs administratifs, cultuels ou commerciaux.

Le village désigne lui "un ensemble d’habitations organisé autour d’un noyau traditionnel, assez important pour avoir une vie propre, comportant un ou plusieurs bâtiments offrant des services de proximité -administratifs (mairie, école...), culturels ou commerciaux- tout au long de l’année". La circulaire ajoute que "les villages sont plus importants que les hameaux et comprennent ou ont compris dans le passé des équipements ou lieux collectifs administratifs, cultuels ou commerciaux, même si, dans certains cas, ces équipements ne sont plus en service, compte tenu de l’évolution des modes de vie". Elle précise enfin que "ce qui caractérise le village en termes de composition, c’est son unité, cette unité se traduisant "par la continuité du bâti, par son organisation et son implantation spatiale le long des voies et des espaces publics".

La qualification de village résulte donc d’une analyse multicritères du lieu-dit concerné, fondée sur les différents éléments de caractérisation posés par la circulaire du 14 mars 2006 et par la jurisprudence : un village est une zone urbanisée caractérisée par une densité significative des constructions, qui est organisée autour d’un noyau traditionnel et qui est marquée par une véritable unité.

Au regard de cette définition, Pléneuf Val André compte une agglomération principale composée des trois pôles de Pléneuf, le Val André et Dahouët, qui concentre l’habitat, les équipements, les commerces et les services.

Le Document d’Orientations Générales du SCoT du Pays de Saint-Brieuc fixe les principes applicables à chaque commune littorale et identifie les agglomérations et villages au sens de la loi Littoral.

Au regard du SCoT, Pléneuf-Val-André compte :

- Une agglomération : Les centralités de Pléneuf-Val-André. En effet la commune compte trois pôles urbains : Pléneuf, le Val-André et Dahouët.

- Aucun village.

Hameau nouveau intégré à l’environnement

Le PLU de Pléneuf-Val-André ne prévoit pas la création de hameau nouveau intégré à l’environnement.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 206 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Hameau ou secteur d’habitat dense

La loi Littoral règlemente les extensions de l’urbanisation. En revanche, elle n’interdit pas la densification, c’est-à-dire la construction au sein d’un tissu urbain présentant une densité significative de construction, souvent appelé hameau, en dehors des agglomérations et des villages.

Le hameau est traditionnellement un groupe de constructions isolé et distinct de l’agglomération ou du village, structuré autour d’un ou plusieurs noyaux anciens ; il présente une organisation groupée de l’habitat, et éventuellement des espaces publics.

Au regard de cette définition, la commune de Pléneuf-Val-André a identifié 6 secteurs d’habitat dense (voir carte de synthèse de l’application de la loi Littoral, page 243) : - Les Rues - Cargré - Saint-Mathurin - La Ville Berneuf - Le Temple - La Caderie Aussi, afin de pouvoir diversifier l’offre en terrains constructibles, la commune souhaite pouvoir conforter ces secteurs, au niveau des « dents creuses » situées dans les limites de l’urbanisation existante. Quelques terrains libres se trouvent en effet enclavés au sein des enveloppe bâties ; en les rendant constructibles, le PLU permettra de créer de nouveaux logements sans impacter l’espace naturel ou agricole alentours.

Les autres secteurs bâtis de la commune sont considérés comme des « espaces d’urbanisation diffuse » : ils ne sont pas suffisamment structurés ou conséquents pour pouvoir être qualifiés de hameaux. De plus, beaucoup comptent des exploitations agricoles en activités, incompatibles avec un développement de l’habitat résidentiel.

Le Scot du Pays de Saint-Brieuc précise : « Le hameau est un petit groupe d’habitations, pouvant comprendre d’autres types de constructions, isolé et distinct du bourg ou du village. Ce qui caractérise le hameau, c’est le regroupement des constructions dans une organisation spatiale relativement modeste mais dont la structure est clairement identifiée. » «L’extension de l’urbanisation dans les hameaux n’est pas possible. Seule une densification de l’urbanisation est permise : construction à l’intérieur du tissu urbain existant (dents creuses,…), utilisation du foncier mutable (friche,…). »

- Le hameau des Rues

Cet ensemble bâti à vocation résidentielle, constitué d’une urbanisation structurée par environ 28 habitations sur 4 ha, s’est développé le long de la RD786 à partir d’un noyau ancien composé d’anciennes fermes (voir ortho-photographie ci-dessous). Aussi, afin de pouvoir diversifier l’offre en terrains constructibles, la commune souhaite pouvoir conforter ce secteur, par le seul comblement de ses « dents creuses » situées dans les limites de l’urbanisation existante. Quelques terrains libres se trouvent en effet enclavés au sein de l’enveloppe bâtie ; en les rendant constructibles, le PLU permettra de créer de nouveaux logements sans impacter les espaces naturels et agricoles situés alentours.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 207 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

La zone UH retenue constructible pour être densifiée a été définie au plus près des constructions existantes afin de favoriser la densification de cet ensemble bâti sans autoriser son extension.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 208 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- Le hameau de Cargré

Cet ensemble bâti à vocation résidentielle, constitué d’une urbanisation structurée par environ 35 habitations sur 6 ha, s’est développé en profondeur, au croisement de deux voies communales à partir d’anciennes fermes qui ne sont plus en activité aujourd’hui. (voir ortho-photographie ci-dessous). Aussi, afin de pouvoir diversifier l’offre en terrains constructibles, la commune souhaite pouvoir conforter ce secteur, par le seul comblement de ses « dents creuses » situées dans les limites de l’urbanisation existante. Quelques terrains libres se trouvent en effet enclavés au sein de l’enveloppe bâtie ; en les rendant constructibles, le PLU permettra de créer de nouveaux logements sans impacter les espaces naturels et agricoles situés alentours.

La zone UH retenue constructible pour être densifiée a été définie au plus près des constructions existantes afin de favoriser la densification de cet ensemble bâti sans autoriser son extension.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 209 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- Le hameau de Saint-Mathurin

Cet ensemble bâti à vocation résidentielle, constitué d’une urbanisation structurée par une trentaine habitations sur 5 ha, s’est développé en profondeur, au croisement de deux voies communales à partir d’anciennes fermes qui ne sont plus en activité aujourd’hui et de la Chapelle de Saint-Mathurin située au croisement des voies. (voir ortho-photographie ci-dessous). Aussi, afin de pouvoir diversifier l’offre en terrains constructibles, la commune souhaite pouvoir conforter ce secteur, par le seul comblement de ses « dents creuses » situées dans les limites de l’urbanisation existante. Quelques terrains libres se trouvent en effet enclavés au sein de l’enveloppe bâtie ; en les rendant constructibles, le PLU permettra de créer de nouveaux logements sans impacter les espaces naturels et agricoles alentours.

La zone UH retenue constructible pour être densifiée a été définie au plus près des constructions existantes afin de favoriser la densification de cet ensemble bâti sans autoriser son extension.

Chapelle de Saint-Mathurin

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 210 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- Le hameau de La Ville Berneuf

Cet ensemble bâti à vocation résidentielle, constitué d’une urbanisation structurée par environ 57 habitations sur 10 ha, s’est développé le long de deux voies communales à partir d’anciennes fermes qui ne sont plus en activité aujourd’hui , d’un château présent à l’Est du hameau et d’un centre de loisir municipal en cours de restructuration à l’Ouest du secteur. (voir ortho-photographie ci-dessous). Ce hameau relativement étalé le long des axe est peu visible de loin car sa partie Est se trouve au fond d’une vallée boisée qui masque les constructions depuis la mer. Aussi, afin de pouvoir diversifier l’offre en terrains constructibles, la commune souhaite pouvoir conforter ce secteur, par le seul comblement de ses « dents creuses » situées dans les limites de l’urbanisation existante. Quelques terrains libres se trouvent en effet enclavés au sein de l’enveloppe bâtie ; en les rendant constructibles, le PLU permettra de créer de nouveaux logements sans impacter les espaces naturels et agricoles alentours.

La zone UH retenue constructible pour être densifiée a été définie au plus près des constructions existantes afin de favoriser la densification de cet ensemble bâti sans autoriser son extension.

Hameau de La Ville Berneuf

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 211 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- Le hameau du Temple

Cet ensemble bâti à vocation résidentielle, constitué d’une urbanisation structurée par une trentaine d’habitations sur 7 ha, s’est développé en profondeur au croisement de deux voies communales à partir d’un noyau ancien situé au carrefour de ces voies. (voir ortho-photographie ci-dessous). Ce hameau est peu visible de loin car il se trouve au fond d’une vallée boisée qui permet une bonne intégration des constructions dans le paysage.

Aussi, afin de pouvoir diversifier l’offre en terrains constructibles, la commune souhaite pouvoir conforter ce secteur, par le seul comblement de ses « dents creuses » situées dans les limites de l’urbanisation existante. Quelques terrains libres se trouvent en effet enclavés au sein de l’enveloppe bâtie ; en les rendant constructibles, le PLU permettra de créer de nouveaux logements sans impacter les espaces naturels et agricoles alentours.

La zone UH retenue constructible pour être densifiée a été définie au plus près des constructions existantes afin de favoriser la densification de cet ensemble bâti sans autoriser son extension.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 212 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

- Le hameau de La Caderie

Cet ensemble bâti à vocation résidentielle, constitué d’une urbanisation structurée par une vingtaine d’habitations sur 7 ha, s’est développé le long de la RD 791, voie d’entrée dans le port de Dahouët, à partir de constructions anciennes. (voir ortho-photographie ci-dessous).

Aussi, afin de pouvoir diversifier l’offre en terrains constructibles, et permettre le développement de l’activité de pépiniériste existante, la commune souhaite pouvoir conforter ce secteur, par le seul comblement de ses « dents creuses » situées dans les limites de l’urbanisation existante. Quelques terrains libres se trouvent en effet enclavés au sein de l’enveloppe bâtie ; en les rendant constructibles, le PLU permettra de créer de nouveaux logements sans impacter les espaces naturels et agricoles alentours.

La zone UH retenue constructible pour être densifiée a été définie au plus près des constructions existantes afin de favoriser la densification de cet ensemble bâti sans autoriser son extension.

Hameau de La Caderie

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 213 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

6.2.4. LES ESPACES PROCHES DU RIVAGE

Art. L.121-13 du Code de l’urbanisme

L'extension limitée de l'urbanisation des espaces proches du rivage ou des rives des plans d'eau intérieurs désignés au 1° de l'article L. 321-2 du code de l'environnement est justifiée et motivée dans le plan local d'urbanisme, selon des critères liés à la configuration des lieux ou à l'accueil d'activités économiques exigeant la proximité immédiate de l'eau. Toutefois, ces critères ne sont pas applicables lorsque l'urbanisation est conforme aux dispositions d'un schéma de cohérence territoriale ou d'un schéma d'aménagement régional ou compatible avec celles d'un schéma de mise en valeur de la mer. En l'absence de ces documents, l'urbanisation peut être réalisée avec l'accord de l'autorité administrative compétente de l'Etat après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites appréciant l'impact de l'urbanisation sur la nature. Le plan local d'urbanisme respecte les dispositions de cet accord.

La loi ne définit pas spécifiquement ce qu’est un « espace proche du rivage ». Néanmoins, depuis le jugement de la commune de Guérande (Arrêt du Conseil d’Etat n° 251534 du 3 mai 2004), trois critères ont été retenus, et sont communément admis, pour définir la notion « d’espace proche du rivage » : - la distance des terrains par rapport au rivage, - l’existence d’une co-visibilité entre la terre et la mer, - les caractéristiques des espaces avoisinants, c'est-à-dire la nature des espaces séparant le terrain et la mer, notamment pour tenir compte de l'existence d'une urbanisation ou pour tenir compte des caractéristiques paysagères, écologiques des terrains concernés.

En outre, d’autres décisions du Conseil d’Etat (CE 27/9/99, commune de Bidart ; CE 30/7/03 syndicat de défense du cap d’Antibes ; CE 14/11/03, commune de Bonifacio…) posent un certain nombre de principes supplémentaires permettant d’affiner la délimitation des espaces proches du rivage, à savoir : - des terrains situés à moins de 300 mètres de la mer font à priori partie des Espaces Proches du Rivage, sauf à démontrer l’existence d’une rupture forte qui pourrait résulter de la présence d’une bande urbanisée (application de l’arrêt Barrière), - jusqu'à 800 mètres du rivage, des terrains peuvent être inclus dans les Espaces Proches du Rivage s’il y a co-visibilité, - au-delà de 800 mètres, le caractère d’espace proche du rivage peut encore être recevable mais doit être fortement argumenté.

Le SCOT du Pays de Saint-Brieuc propose une limite schématique des EPR en appui de la côte (cf. cartographie de synthèse ci-dessous). Cette délimitation est la même que celle proposée par la préfecture en mars 1995. Le PLU reprend cette même délimitation en tenant compte des différents critères énoncés précédemment.

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Carte de synthèse de l’application de la loi « littoral » à l’échelle du SCOT

La délimitation des espaces proches du rivage de Pléneuf-Val-André relève d’une méthodologie qui tient compte des différents critères énoncés précédemment ainsi que des particularités de l’espace littoral de la commune décrit ci- après. La cohérence avec la limite des espaces proches des communes littorales voisines a également été recherchée (Erquy au Nord-Est et Planguenoual au Sud-Ouest).

Description des espaces proches du rivage (voir carte de synthèse de l’application de la loi Littoral, page 243)

Compte tenu de la topographie du territoire, en marches d’escalier du littoral jusqu’au plateau agricole, toute la partie Nord de la commune présente des covisibilités avec le littoral Les secteurs d’espaces proches définis sur la base des critères liés au milieu physique, à la covisibilité et aux points de vues sont les suivants : - falaises et coteaux maritimes de la Ville Berneuf à la Plage des Vallées, - Pointe de Piégu, - Ilôt du Verdelet, - falaises de Dahouët. La morphologie du territoire assure de nombreuses correspondances mer/terre, entre pointes et relief d'une part, et entre anses et vallons d'autre part : - vallons de Nantois, - front de mer du Val André, - pointe du Murier, pointe de la Guette,

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- lien anse du port / vallée de La Flora.  La limite des espaces proches du rivage pénètre ainsi à l’intérieur des terres sur une épaisseur allant jusqu’à 2,6 km.

Vue sur la mer au niveau de l’entrée par Dahouët (RD787) Vue au sein de l’urbanisation du Val André

Vue sur la mer depuis le plateau agricole au-dessus du golf

Vue sur la mer depuis le plateau agricole au-dessus du bourg de Pléneuf

Extension limitée de l’urbanisation dans les espaces proches

Dans les espaces proches du rivage, l’extension de l’urbanisation doit être limitée. La notion d’extension limitée doit se comprendre en termes de nouvelles surfaces urbanisées, mais aussi en termes de forme urbaine, dans l’objectif de préserver les paysages.

Compte tenu de la structure de l’agglomération en position littorale sur la commune, les extensions de l’urbanisation projetées en continuité du tissu urbain des agglomérations de Pléneuf, du Val-André et de Dahouët sont toutes situées à l’intérieur du périmètre des espaces proches du rivage.

En effet, l’agglomération s’est développée originellement à partir du port de Dahouët et du bourg de Pléneuf situé en position haute au-dessus d’un glacis tourné vers la mer. L’urbanisation s’est ensuite développée en front de mer, au Val André avec un tissu bâti balnéaire. Depuis les années 50-60, l’urbanisation s’est implantée entre ces trois pôles, tout en créant des disponibilités foncières importantes sur ce glacis tourné vers la mer.

Les zones d’extension d’urbanisation dans les espaces proches couvrent ainsi 39,44 ha en zone AU, soit une extension de 9,5 % de la surface urbanisée de l’agglomération (415 ha), ce qui constitue une extension limitée de l’urbanisation.

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Quatre secteurs d’extension de l’urbanisation existent autour de l’agglomération de Pléneuf Val André. Elles se trouvent en continuité de l’agglomération de Pléneuf Val André et au sein des espaces proches du rivage :

- au Sud du port de Dahouët - au Sud-Est du centre bourg de Pléneuf - à l’Est du bourg de Pléneuf - au niveau du golf

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Exprimant une volonté de conforter le pôle urbain principal en matière résidentielle, d’activités et d’équipements, la collectivité prévoit plusieurs extensions de l’urbanisation au P.L.U, en complément des opérations de densification du tissu urbain.

Sont présentées ci-dessous les secteurs d’extension limitée de l’urbanisation :

- Extension de l’urbanisation au Sud-Ouest du port de Dahouët – Le Bignon

Au Sud du Port de Dahouët se trouve deux zones à urbaniser : une zone 1AUc (2 350 m²) et une zone 2AUc (17 050 m²) pour une urbanisation à plus long terme.

La zone 1AUc qui débouche sur le chemin du Bignon (0,23 ha) se trouve en seconde ligne d’urbanisation, derrière le front urbain constitué d’habitations pavillonnaires implantées le long du chemin du Bignon. La zone 2AUc (1,7 ha) située au-dessus, dispose également d’un débouché sur le chemin du Bignon. Elle longe le chemin de la Sancie situé à l’Ouest. Elle est en partie au sein de l’agglomération (secteur Nord) du port de Dahouët et en partie en extension de l’urbanisation (secteur Sud).

Afin de limiter cette extension d’urbanisation une densité de 15 logements par ha est prévue contre 25 logements par ha sur les secteurs situés à proximité du centre-ville. En effet, la structure urbaine environnante de ce secteur ne présente pas une densité importante et le terrain présentant une pente marquée, une densité trop importante aurait un impact certain sur l’aspect paysager de la zone.

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours).

La zone 2AUc située au Sud-Ouest du port de Dahouët se trouve en extension de l’agglomération du port, son ouverture à l’urbanisation sera subordonnée à une révision ou une modification du PLU. Ce développement ne pourra être réalisé que quand la zone 1AUc située à l’Est aura permis de renforcer la structure urbaine du Port de Dahouët, assurant ainsi la continuité d’urbanisation pour la zone 2AUc. La définition de son aménagement (OAP) lors de son ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation.

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- Extension de l’urbanisation au Sud-Est du port de Dahouët

Au Sud-Est du Port de Dahouët se trouve quatre zones à urbaniser : deux zones 1AUc et deux zones 2AUc pour une urbanisation à plus long terme.

La zone 1AUc qui se trouve entre la rue du Port Morvan et la rue du Gros tertre (0,79 ha) se trouve au sein de l’urbanisation alors que la zone 1AUc qui longe la rue du Port Morvan (2,55 ha) est en partie au sein de l’agglomération (secteur Nord) et en partie en extension de l’urbanisation (secteur Sud). Afin de limiter cette extension d’urbanisation une densité de 22 logements par ha est prévue contre 25 logements par ha sur les secteurs situés à proximité du centre- ville. De plus, pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations d’aménagement et de programmation prévoient le maintien et la création de talus plantés sur les limites de la zone et la création d’un espace public au niveau de la limite Sud-Est de la zone dans le respect de la structure végétale existante, à renforcer (voir Orientations d’Aménagement et de Programmation).

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours).

Les zones 2AUc situées au Sud du port de Dahouët, de part et d’autre de la rue du Gros Tertre se trouvent en extension de l’agglomération du port, leur ouverture à l’urbanisation sera subordonnée à une révision ou une modification du PLU. Ce développement ne pourra être réalisé que quand les zones 1AUc situées au Nord auront permis de renforcer la structure urbaine du Port de Dahouët, assurant ainsi la continuité d’urbanisation pour les zones 2AUc. La définition de leur aménagement (OAP) lors de leur ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation. Leur urbanisation est en partie limitée par le recul inconstructible de 35 m de part et d’autre de l’axe de la route départementale, figurant au document graphique du règlement de PLU.

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- Extension au Sud-Est du centre bourg de Pléneuf

A moins de 300 m au Sud-Est de l’église se trouvent quatre zones AU destinées à renforcer la structure urbaine du centre bourg de Pléneuf. Les deux zones AU les plus au Nord ont vocation à accueillir des activités commerciales dans le prolongement du centre commercial des Chênes où est implanté le centre Leclerc. La zone 1AUyc du Simper (1,85 ha), située à l’Ouest, est en continuité immédiate du bâti du centre Leclerc qui se trouve à l’Ouest. Au Nord et au Sud sont implantés des quartiers d’habitat pavillonnaire. Cette zone est destinée à accueillir des activités commerciales dans les mêmes proportions que les installations existantes. En effet, l’emprise au sol est limitée à 50 % de la surface de l’unité foncière et la hauteur du bâti à créer devra être de 12 m maximum. Afin de favoriser une bonne intégration dans le quartier, des reculs d’implantation importants ont été définis dans le règlement et les Orientations d’Aménagement et de Programmation (5 m par rapport aux voies et marge de recul inconstructible de 10 m, sur les limites de la zone situées au contact avec des zones d’habitat UAa, UC ou 2AUc). L’ensemble de ces règles permettront la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation. La zone 2AUc située rue des Clos Grimault (2,75 ha) se trouve en continuité de la zone 1AUyc, elle-même située en continuité des installations commerciales du centre bourg de Pléneuf. Elle est destinée à accueillir de l’habitat, dans le prolongement des quartiers d’habitat situés au Nord et au Sud. Son ouverture à l’urbanisation sera subordonnée à une révision ou une modification du PLU. Ce développement ne pourra être réalisé que quand la zone 1AUyc située à l’Ouest aura permis de renforcer la structure urbaine de ce secteur du bourg, assurant ainsi la continuité d’urbanisation pour cette zone 2AUc. La définition de son aménagement (OAP) lors de son ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation en cohérence avec les quartiers périphériques de façon à favoriser une extension limitée de l’urbanisation.

Les deux zones AU les plus au Sud ont vocation à accueillir de l’habitat dans le prolongement des quartiers d’habitat de ce secteur. La zone 1AUc du Clos Grimault (1,07 ha), située à l’Est, est encadrée par deux fronts urbains composés d’habitations pavillonnaires bordant les voies. Cette zone est destinée à compléter ce quartier d’habitation dans les mêmes proportions que les constructions existantes (hauteur maximale de bâti de 6 m à la sablière ou à l’acrotère et 10 m au

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 220 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation faitage). Compte tenu de sa proximité avec le centre ville, le développement de cet espace devra respecter une densité de 25 logements par hectare comme dans le reste de l’agglomération. Afin de favoriser une bonne intégration dans le quartier, les Orientations d’Aménagement et de Programmation prévoient le maintien et le renforcement d’un talus bocager sur la limite Est de la zone qui se trouve en contact avec l’espace rural. C’est règles permettront de concourir à une extension limitée de l’urbanisation de ce quartier.

La zone 2AUc du cœur d’îlot de la rue du clos Grimault (à l’Ouest) couvre 0,73 ha. Elle est entourée de toute part de quartiers pavillonnaires denses. Elle est destinée à densifier ces quartiers d’habitat. Son ouverture à l’urbanisation sera subordonnée à une révision ou une modification du PLU. La définition de son aménagement (OAP) lors de cette ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation en cohérence avec les quartiers périphériques de façon à favoriser une extension limitée de l’urbanisation.

- Extension à l’Est du bourg de Pléneuf entre la rue de la Corderie et la rue des Villes Guinio

Le site 1AUc implanté entre la rue de la Corderie et la rue des Villes Guinio est destiné à l’implantation d’habitations. Il se trouve au niveau de la limite Est de l’agglomération du bourg de Pléneuf aux abords de la zone actuellement agricole mais qui est destinée dans le PLU à l’extension des parcours du golf. Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations d’aménagement et de programmation prévoient le maintien et la création de talus plantés sur les limites de la zone. Bien que se trouvant dans les espaces proches du rivage, ce secteur n’est pas en covisibilité avec la mer et devra donc respecter une densité de 25 logements par hectare comme dans le reste de l’agglomération.

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours).

- Extension de l’urbanisation à Pont Gagnoux – Est du bourg de Pléneuf

A moins de 500 m du centre-bourg de Pléneuf, a été inscrite une zone 1AUe de 4,02 ha. Cet espace a une vocation d’équipements sportifs dans le prolongement des équipements sportifs existants à l’Ouest (complexe sportif de Pont Gagnoux : une grande salle, une salle de karaté, une salle de judo, deux terrains de football). Afin de mettre en place une urbanisation qui reprenne les structures urbaines existantes au sein du complexe sportif, le règlement envisage des hauteurs maximales de 10 m à la sablière ou à l’acrotère et 14 m au faitage en cas de toiture à deux pentes. L’emprise au sol maximale des constructions futures sera de 70 % de l’unité foncière. De plus, pour

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 221 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation favoriser une bonne insertion dans le paysage des futurs bâtiments, les Orientations d’Aménagement et de Programmation prévoient la conservation des éléments bocagers et naturels existants. Ces mesures doivent permettre la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation dans ce secteur.

- Extension au niveau du golf

Au Nord-Est de l’agglomération de Pléneuf se trouvent le club-house et le restaurant du Golf de Pléneuf (voir photographies ci-dessous).

Vue éloignée et rapprochée du club-house / restaurant du Golf de Pléneuf

Stationnement situé entre l’agglomération et le Club-house

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Cet équipement structurant pour l’activité touristique de la commune est séparé de l’agglomération par un vaste parking qui surplombe le secteur de la plage des Vallées. L’urbanisation de l’agglomération de Pléneuf se trouve de part et d’autre de la rue de la plage des Vallées. Elle est constituée dans ce secteur de constructions d’habitations pavillonnaires (zone UC) et d’un espace public récemment aménagé avec des jeux pour enfants (zone UL1). L’extrait du zonage ci-dessous montre l’implantation de la zone UG, destinée aux équipements du golf, en continuité de l’urbanisation du quartier des Vallées. Le souhait de la collectivité est de développer l’équipement touristique du golf en permettant l’extension des parcours de 9 à 18 trous. Pour ce faire, les bâtiments d’accueil du golf doivent être adaptés à la nouvelle capacité de l’équipement sportif (stationnement, bâtiment d’accueil, hébergement). Le Document d’Orientation et d’Objectif du SCoT du Pays de Saint-Brieuc indique, dans sa partie « Valoriser la fonction économique de l’espace maritime et littoral tout en assurant sa préservation », qu’afin de renforcer l’attractivité du littoral et d’affirmer le développement des communes concernées, Le SCoT soutient l’aménagement d’équipements pour le développement des activités touristiques et de loisirs nécessitant la proximité du littoral. Le projet d’extension limitée de l’urbanisation sur le site de l’actuel club-house/restaurant vise à remplir cet objectif de renforcement de l’attractivité par le développement d’une activité sportive déjà bien implantée et qui contribue à la reconnaissance de la valeur touristique du littoral du Pays de Saint-Brieuc.

Afin de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site sensible d’un point de vue paysager (situation de promontoire au-dessus de la plage des Vallées), le règlement de la zone UG prévoit : - des hauteurs maximales pour les bâtiments : 6 m à l’acrotère ou à l’égout du toit et 9 m au faîtage en cas de toiture présentant 2 pentes ; - un coefficient d’emprise au sol de 0,60.

Extrait du zonage du PLU dans le secteur du golf (quartier de la plage des Vallées)

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Sont présentées ci-dessous les secteurs d’extension limitée de l’urbanisation en densification :

- Densification de l’urbanisation à l’Est du port de Dahouët – rue du Moulin Madeuc

A l’Est du Port de Dahouët, le long de la vallée de la Flora, se trouve une zone 2AUc (0,54 ha) pour une urbanisation à long terme.

Cette zone 2AUc débouche sur un chemin qui assure la jonction entre la rue du Tertre Oro et la rue du Moulin Madeuc. Elle se trouve en extension de l’agglomération du port de Dahouët. Cependant, elle est entourée de constructions d’habitation, présentant des densités faibles, sur ses limites Ouest, Nord et Est.

L’ouverture à l’urbanisation sera subordonnée à une révision ou une modification du PLU. La définition de son aménagement (OAP) lors de son ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation.

Les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours).

- Densification de l’urbanisation, rue de La Cour

Au Sud de l’agglomération, à proximité de la zone artisanale de La Cour, rue de La Cour, se trouve une zone 1AUc d’1,74 ha.

Cette zone se trouve au sein de l’urbanisation, avec au Sud la zone artisanale de La Cour, au Nord-Ouest un quartier d’habitat pavillonnaire dense et à l’Ouest le dernier lotissement communal « des Dîmes » qui présente également une densité importante. Afin de favoriser la densification de ce quartier, comme l’impose le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, dans le respect des structures urbaines environnantes, une densité de 25 logements par ha est prévue.

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Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations d’aménagement et de programmation prévoient le maintien d’une bande verte paysagée au cœur du quartier à créer (voir Orientations d’Aménagement et de Programmation).

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours).

Ces mesures devront permettre de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site.

- Densification de l’urbanisation, Chemin des Dîmes

Au Sein de l’agglomération, au Sud-Ouest du centre bourg de Pléneuf, chemin des Dîmes, se trouve une zone 1AUc d’1,11 ha.

Cette zone se trouve au sein de l’urbanisation, avec au Sud le dernier lotissement communal « des Dimes », à L’Est et au Nord des lotissements d’habitat pavillonnaire plus anciens qui présentent tous une densité importante.

Afin de favoriser la densification de ce quartier, comme l’impose le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, dans le respect des structures urbaines environnantes, une densité de 25 logements par ha est prévue. Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations d’aménagement et de programmation prévoient le maintien ou la création d’un talus boisé sur la limite Ouest de la zone située au contact d’un espace non urbanisé (recul vis-à-vis de la station d’épuration).

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours).

Ces mesures devront permettre de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site.

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Au cœur de la ville, se trouve également plusieurs autres secteurs de densification, de moindre envergure qui feront l’objet d’une extension limitée de l’urbanisation (voir tableau ci-dessous) :

Justification de l’extension limitée de l’urbanisation des zones 1AU à vocation d’habitat Emprise Site foncière Classement Justifications en ha Chemin du 0,23 1AUc Voir ci-dessus Bignon

Rue du Port 2,55 1AUc Voir ci-dessus Morvan

Chemin 1,11 1AUc Voir ci-dessus des Dîmes

Rue de la 1,74 1AUc Voir ci-dessus Cour

Rue du Clos 1,07 1AUc Voir ci-dessus Grimault

Rue de la 1,54 1AUc Voir ci-dessus Corderie

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Emprise Site foncière Classement Justifications en ha Cette zone est enserrée au sein de l’urbanisation, avec tout autour des quartiers d’habitat pavillonnaire relativement anciens (19° siècle) qui présentent une densité de construction importante.

Afin de favoriser la densification de ce quartier, comme l’impose le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, dans le respect des structures urbaines environnantes, une densité de 20 logements par ha est prévue. Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations d’aménagement et de programmation prévoient une bande verte de 4 m de Minihy Est 1,91 1AUcin large, non constructible le long de la zone humide et le maintien ou la création d’un talus boisé sur les limites Sud, Est et Ouest de la zone.

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum et 6 m à la sablière ou à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours.

Ces mesures devront permettre de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site. Cette zone est enserrée au sein de l’urbanisation, avec tout autour des quartiers d’habitat pavillonnaire relativement anciens (19° siècle).

Afin de favoriser la densification de ce quartier, comme l’impose le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, dans le respect des structures urbaines environnantes, une densité de 20 logements par ha est prévue. Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations Avenue d’aménagement et de programmation prévoient le maintien des feuillus des 0,90 présents au cœur de la zone et le maintien ou la création d’un talus boisé sur Chalets 1AUb les limites Sud et Nord de la zone. + 0,63 Sud et Nord En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : emprise au sol maximale de 60 % de l’unité foncière, hauteur au faîtage de 13 mètres maximum et 9 m à la sablière ou à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours.

Ces mesures devront permettre de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site. Cette zone est enserrée au sein de l’urbanisation, avec au Sud le camping du Minihy et tout autour des quartiers d’habitat pavillonnaire qui présentent une densité de construction importante.

Afin de favoriser la densification de ce quartier, comme l’impose le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, dans le respect des structures urbaines environnantes, une densité de 25 logements par ha est prévue. Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations Minihy d’aménagement et de programmation prévoient le maintien ou la création d’un 0,94 1AUc Ouest talus boisé sur la limite Est de la zone.

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum et 6 m à la sablière ou à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours.

Ces mesures devront permettre de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 227 / 301 Commune de Pléneuf-Val-André P.L.U. – Rapport de Présentation

Emprise Site foncière Classement Justifications en ha Cette zone est enserrée au sein de l’urbanisation, avec à L’est et au Nord des quartiers d’habitat pavillonnaire qui présentent une densité de construction importante.

Afin de favoriser la densification de ce quartier, comme l’impose le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, dans le respect des structures urbaines environnantes, une densité de 22 logements par ha est prévue. Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations Monts Colleux 0,95 1AUc d’aménagement et de programmation prévoient le maintien ou la création d’un Nord talus boisé sur la limite Est de la zone.

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum et 6 m à la sablière ou à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours.

Ces mesures devront permettre de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site. Cette zone est enserrée au sein de l’urbanisation, avec tout autour des quartiers d’habitat pavillonnaire.

Afin de favoriser la densification de ce quartier, comme l’impose le SCoT du Pays de Saint-Brieuc, dans le respect des structures urbaines environnantes et de la proximité du rivage, une densité réduite par rapport au reste de l’agglomération est prévue : 15 logements par ha contre 25 logements par ha sur les secteurs situés à proximité du centre-ville.

Piégu 0,85 1AUc Pour favoriser une meilleure intégration des constructions, les orientations d’aménagement et de programmation prévoient le maintien du talus boisé présent sur les limites de la zone.

En outre, les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum et 6 m à la sablière ou à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours.

Ces mesures devront permettre de renforcer le caractère limité de l’urbanisation envisagée sur ce site. TOTAL Des zones 14,44 12 zones 1AU et U

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Justification de l’extension limitée de l’urbanisation des zones 2AU à vocation d’habitat Emprise Site foncière Classement Justifications en ha

Rue du Port 0,79 2AUc Voir ci-dessus Morvan

Rue du Gros 3,31 2AUc Voir ci-dessus Tertre (2 zones)

Rue du Moulin 0,54 2AUc Voir ci-dessus Madeuc

Rue du Clos 2,74 2AUc Voir ci-dessus Grimault

Cœur d'ilot rue 0,73 2AUc Voir ci-dessus du Clos Grimault

Chemins du Bignon 1,70 2AUc Voir ci-dessus et de la Sancie

Au cœur du quartier de La Guette, se trouve une zone 2AUc destinée à une urbanisation à long terme. Cette zone 2AUc est entourée de constructions d’habitation, présentant des densités importantes.

L’ouverture à l’urbanisation de cette zone sera subordonnée à une révision ou Rue une modification du PLU. La définition de son aménagement (OAP) lors de son Aristide 0,96 2AUc ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension Baudry limitée de l’urbanisation.

Les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours). Le long de l’avenue des Chalets, se trouve une zone 2AUc destinée à une urbanisation à long terme. Cette zone 2AUc est entourée de constructions d’habitation, présentant des densités importantes et encadrée par deux zones 1AUc. Avenue des 0,99 2AUc L’ouverture à l’urbanisation de cette zone sera subordonnée à une révision ou Chalets une modification du PLU. La définition de son aménagement (OAP) lors de son ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation.

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Les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours).

Aux abords du centre bourg (à moins de 400 m de la mairie), se trouve une zone 2AUc destinée à une urbanisation à long terme. Cette zone 2AUc est entourée de constructions d’habitation, présentant des densités importantes.

L’ouverture à l’urbanisation de cette zone sera subordonnée à une révision ou Rue du 1,72 2AUc une modification du PLU. La définition de son aménagement (OAP) lors de son Petit Train ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation.

Les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours). Aux abords du centre bourg (à moins de 150 m de la mairie), se trouve une zone 2AUc destinée à une urbanisation à long terme. Cette zone 2AUc est entourée de constructions d’habitation, présentant des densités importantes.

L’ouverture à l’urbanisation de cette zone sera subordonnée à une révision ou Rue de La 1,39 2AUc une modification du PLU. La définition de son aménagement (OAP) lors de son Ville Cado ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation.

Les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours). Cette zone est enserrée au sein de l’urbanisation, avec tout autour des quartiers d’habitat pavillonnaire qui présentent une densité de construction importante. Cette zone 2AUc destinée à une urbanisation à long terme. Elle est entourée de constructions d’habitation, présentant des densités importantes. Mont Colleux 1,74 2AUc L’ouverture à l’urbanisation de cette zone sera subordonnée à une révision ou Nord une modification du PLU. La définition de son aménagement (OAP) lors de son ouverture à l’urbanisation devra favoriser la mise en place d’une extension limitée de l’urbanisation.

Les règles applicables à ce secteur à dominante d’habitat comportent des dispositions consistant à encadrer la forme du bâti (par exemple : hauteur au faîtage de 10 mètres maximum (6 m à l’acrotère) afin de reproduire les formes urbaines existantes aux alentours). TOTAL Des zones 16,62 12 zones 2AU

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Justification de l’extension limitée de l’urbanisation des zones 1AU à vocation d’activité et d’équipement Emprise Site foncière Classement Justifications en ha

Le Simper 1,85 1AUyc Voir ci-dessus

Pont 4,02 1AUe Voir ci-dessus Gagnoux Ce secteur, situé en extension immédiate du centre bourg dans un quartier d’équipements publics : école privée, collège, salle des associations,… présente Rue Jules une vocation sanitaire et sociale. Il est destiné à accueillir une maison médicale. 0,46 1AUe Herbert De par sa surface réduite et la proximité d’équipements publics imposants, l’urbanisation de ce secteur présente une extension limitée de l’urbanisation.

Ce secteur situé au cœur de la ville, présente une vocation touristique. Il est destiné à renforcer et compléter les équipements du camping municipal voisin. Les Monts 1,72 1AUL L’emprise au sol limité à 50 % de la surface de l’unité foncière et les hauteurs Colleux limitées à 12 m devront concourir à mettre en place une extension limitée de l’urbanisation sur cet espace dans le prolongement des infrastructures de tourisme de plein air existantes.

TOTAL Des zones 8,05 4 zones 1AU

Les exploitations agricoles situées dans les Espaces Proches du Rivage

Art. L.121-10 du code de l’urbanisme

« Par dérogation aux dispositions de l'article L. 121-8, les constructions ou installations liées aux activités agricoles ou forestières qui sont incompatibles avec le voisinage des zones habitées peuvent être autorisées, en dehors des espaces proches du rivage, avec l'accord de l'autorité administrative compétente de l'Etat après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. Cet accord est refusé si les constructions ou installations sont de nature à porter atteinte à l'environnement ou aux paysages.»

Sur la commune de Pléneuf-Val-André, 6 des 11 exploitations agricoles de la commune sont situées dans les Espaces Proches du Rivage.

6.2.5. LA BANDE DES 100 METRES

Art. L.121-16 du Code de l’urbanisme

« En dehors des espaces urbanisés, les constructions ou installations sont interdites sur une bande littorale de cent mètres à compter de la limite haute du rivage ou des plus hautes eaux pour les plans d'eau intérieurs désignés au 1° de l'article L. 321-2 du code de l'environnement. »

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Dans le présent PLU de Pléneuf-Val-André, la bande des 100 mètres ne s’applique pas à l’échelle des zones U, reconnaissant la présence d’espaces physiquement urbanisés. Ainsi, la bande des 100 mètres ne s’applique pas au niveau (voir carte de synthèse de l’application de la loi Littoral, page 243) : - de l’agglomération de Dahouët - de l’agglomération du Val-André

En revanche, en dehors de ces espaces, les dispositions de la bande des 100 mètres s’appliquent sur tout le front de mer de la commune, dans les zones classées en zones A, N ou NL. Dans ces espaces, il existe des constructions ou groupement de constructions. Néanmoins, la commune a considéré que ceux-ci ne présentaient pas une densité significative de construction, pour être qualifiés d’espaces urbanisés. Les seules constructions situées dans la bande des 100 mètres se trouvent au niveau de la lande du Murier, de la pointe de la Guette, de la plage des Vallées et de la Grève de Nantois, le PLU n’y permet aucune extension, même limitée, mais uniquement la rénovation des bâtiments dans les volumes existants.

6.2.6. LES TERRAINS DE CAMPING OU DE STATIONNEMENT DE CARAVANES

Art. L.121-9 et L.121-18 du Code de l’urbanisme

«L'aménagement et l'ouverture de terrains de camping ou de stationnement de caravanes en dehors des espaces urbanisés sont en outre subordonnés à la délimitation de secteurs prévus à cet effet par le plan local d'urbanisme.». « L'aménagement et l'ouverture de terrains de camping ou de stationnement de caravanes sont interdits dans la bande littorale. »

Concernant les activités d’hébergement, le SCoT du Pays de Saint-Brieuc précise : « Les extensions de camping sont autorisées en continuité des agglomérations et villages existants et doivent s’accorder aux dispositions de protection de l’environnement, de la biodiversité et des paysages. Aucun nouveau camping, ni extension ne sont autorisés au sein d’une coupure d’urbanisation au sens de la loi Littoral, d’un secteur d’espace remarquables, d’un espace proche du rivage ou dans la bande littorale des 100 mètres. »

La commune compte quatre campings (voir carte de synthèse de l’application de la loi Littoral, page 243) : - du Minihy - Les Monts Colleux - La Vallée du Préto - Camping sur la commune d’Erquy, au niveau de La Ville Berneuf

Les deux premiers campings se situent au sein de l’agglomération. Une extension du camping des Monts Colleux est envisagé au cœur de l’agglomération, en zone 1AUL sur 1,72 ha.

Celui de la Vallée du Préto, situé hors espace urbanisé, correspond à un Parc Résidentiel de Loisirs, délimité avec un zonage spécifique UT1. Ce zonage tient compte des structures existantes sans permettre aucun nouveau développement compte tenu de la situation de cet équipement hors des espaces urbanisés de la commune (voir extrait cartographique ci-dessous).

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Le camping situé au niveau de la Ville Berneuf, en limite avec la commune d’Erquy correspond à un camping situé sur cette commune voisine. Afin de pérenniser cet équipement, un zonage spécifique UT1 délimite au plus près les infrastructures existantes. Ce zonage tient compte des structures existantes sans permettre aucun nouveau développement compte tenu de la situation de cet équipement hors des espaces urbanisés de la commune (voir extrait cartographique ci-dessous).

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6.2.7. LES ESPACES REMARQUABLES

Articles L.121-23 et L.121-24 du Code de l’urbanisme « Les documents et décisions relatifs à la vocation des zones ou à l'occupation et à l'utilisation des sols préservent les espaces terrestres et marins, sites et paysages remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral, et les milieux nécessaires au maintien des équilibres biologiques. Un décret fixe la liste des espaces et milieux à préserver, comportant notamment, en fonction de l'intérêt écologique qu'ils présentent, les dunes et les landes côtières, les plages et lidos, les forêts et zones boisées côtières, les îlots inhabités, les parties naturelles des estuaires, des rias ou abers et des caps, les marais, les vasières, les zones humides et milieux temporairement immergés ainsi que les zones de repos, de nidification et de gagnage de l'avifaune désignée par la directive 79/409 CEE du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages. Des aménagements légers peuvent être implantés dans ces espaces et milieux lorsqu'ils sont nécessaires à leur gestion, à leur mise en valeur notamment économique ou, le cas échéant, à leur ouverture au public. Un décret définit la nature et les modalités de réalisation de ces aménagements. Ces projets d'aménagement sont soumis, préalablement à leur autorisation, à enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement dans les cas visés au 1° du I de l'article L. 123-2 du code de l'environnement. Dans les autres cas, ils sont soumis à une mise à disposition du public pendant une durée d'au moins quinze jours, dans des conditions permettant à celui-ci de formuler ses observations. Ces observations sont enregistrées et conservées. La nature des documents communiqués au public et les modalités de leur mise à disposition sont précisées par l'autorité administrative compétente pour délivrer l'autorisation et portées à la connaissance du public au moins huit jours avant le début de cette mise à disposition. A l'issue de la mise à disposition et avant de prendre sa décision, l'autorité administrative en établit le bilan. »

Les espaces remarquables de la commune (zonés NL) sont situés en bordure du littoral, le long de la Vallée de la Flora et le long du ruisseau de La Ville Berneuf. (voir carte de synthèse de l’application de la loi Littoral, page 243) Ces secteurs sont remarquables de par leur configuration (terrains à flanc de coteau descendant dans la mer, points de vue remarquables…), de par la qualité des milieux naturels (dunes, zones humides, …) et de par leur végétation (landes, boisements, zones humides,…).

La limite des espaces remarquables identifiée au PLU reprend celle définie dans le PLU de 2004 (189 ha en 2004 contre 192 ha dans le présent PLU de 2016), elle-même définie par les services de l’Etat en 1990 (voir document ci-dessous). La modification de surface résulte principalement du fait que : - les constructions éparses présentes dans les espaces remarquables ne sont plus pastillées mais incluses dans ces espaces, - les zones humides identifiés dans l’inventaire de la Communauté de Communes de la Côte de Penthièvre ont été intégrées aux espaces remarquables lorsqu’elles se trouvaient dans la continuité d’espaces remarquables identifiés, afin d’assurer une cohérence environnementale de ces espaces (ruisseau de La Ville Berneuf et vallée de La Flora).

Dans ces espaces, les possibilités d’aménagement sont très restreintes. Seuls sont possibles les aménagements légers admis dans l’article R.146-2 du Code de l’urbanisme ; à condition que leurs localisations et leurs aspects ne dénaturent pas le caractère des sites, ne compromettent pas leur qualité architecturale et paysagère et ne portent pas atteinte à la préservation des milieux.

Il existe très peu de constructions situées dans ces espaces remarquables. Les constructions éparses sont inclues dans le secteur NL.

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6.2.8. LES ESPACES BOISES CLASSES

Article L.121-27 du Code de l’urbanisme

« Le plan local d'urbanisme classe en espaces boisés, au titre de l'article L. 113-1, les parcs et ensembles boisés existants les plus significatifs de la commune ou du groupement de communes, après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. »

Le classement des espaces boisés au titre de la loi « Littoral » concerne les massifs et les entités boisés les plus significatifs. Le projet de PLU propose un classement des espaces boisés, ajustant et complétant ceux identifiés au PLU de 2004 (cf. dossier Espaces Boisés Classés au titre du L. 146-6 du Code de l’urbanisme joint dans les pièces de procédure).

Les boisements occupent une faible part du territoire communal. Il s’agit principalement de boisements de ceinture des zones humides et d’accompagnement des cours d’eau de la Flora et du Nantois. Ces formations boisées correspondent à des massifs boisés, les formations ponctuelles étant plus rares sur la commune. Ces boisements sont en majorité constitués de futaie à chênaie – hêtraie. On note également la présence de massifs boisés surplombant la façade littorale. - Le long des cours d’eau, les boisements soulignent la trace d’eau. C’est le cas avec la vallée de la Flora où les boisements se sont développés de part et d’autre du cours d’eau notamment sur sa partie amont. Cette caractéristique se retrouve sur le ruisseau du Nantois, cette fois-ci principalement à son embouchure. - Sur de grands espaces naturels, la partie Sud de la commune est concernée par ce type de boisements formant des espaces de composition homogène.

Ces entités boisées présentent un ou plusieurs intérêts à être préservées : intérêts écologiques et/ou intérêts paysagers.

Une phase préparatoire a permis de récolter diverses informations qui servent de base à notre réflexion : les espaces boisés classés issus du P.L.U., le plan cadastral de la commune, les photographies aériennes de 2003 (© Ortho-photo IGN) et de 2008 (© Ortho-photo IGN), ainsi que tous les inventaires existants et en particulier l’inventaire forestier national. Par la suite, une visite terrain a permis de mieux appréhender les boisements significatifs sur la commune de PLENEUF VAL ANDRE.

Afin d’identifier les espaces boisés significatifs sur la commune, plusieurs critères ont été retenus :  boisements offrant un intérêt paysager fort - boisement au sein des vallées et vallons ; - boisements en ligne de crête ; - boisements du plateau agricole ; - boisements en accompagnement de propriété de caractère ; - boisements en accompagnement de l’urbanisation.  boisements présentant des écosystèmes particuliers - boisements au sein de sites d’intérêt écologiques notamment au sein des sites Natura 2000, ZNIEFF et espaces remarquables.

Les secteurs recensés au titre des EBC, dans le PLU, sont les suivants : - Les boisements accompagnant des cours d’eau

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Massif boisé de la vallée de La Flora Massif boisé du vallon du Vauclair Massif boisé du vallon de Nantois Vallon boisé du ruisseau de la Ville Berneuf - Les boisements implantés en ligne de crête Boisement de La Lézardrière - Les boisements du plateau agricole - Les boisements accompagnant des propriétés de caractère Massif boisé du Château de Bien Assis Massif boisé du Château du Cloître - Les boisements l’urbanisation de Pléneuf Val André Peupleraie aux abords de la station d’épuration Boisement de Cyprès sur le coteau surplombant le Spa Marin

Au présent projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU), les espaces boisés classés représentent plus de 131 hectares, soit 7,7% de la superficie de la commune. (voir carte ci-dessous)

Le dossier de classement des Espaces Boisés Classés significatifs a été validé par délibération du Conseil Municipal le 25 juin 2015 et présenté à la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites du 29 octobre 2015. Cette commission a rendu un avis favorable au classement proposé sous réserve que « le projet d’aménagement du Parc de l’Amirauté soit soumis à une CDNPS et que le jardin public soit intégré dans le règlement du nouveau PLU »

Le PLU prévoit ainsi des Orientations d’Aménagement et de Programmation spécifiques pour le secteur du Parc de L’Amirauté.

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6.2.9. LA CREATION DE NOUVELLES ROUTES

Art. L.121-6 du Code de l’urbanisme

« Les nouvelles routes de transit sont localisées à une distance minimale de 2 000 mètres du rivage. Cette disposition ne s'applique pas aux rives des plans d'eau intérieurs. La création de nouvelles routes sur les plages, cordons lagunaires, dunes ou en corniche est interdite. Les nouvelles routes de desserte locale ne peuvent être établies sur le rivage, ni le longer. Toutefois, les dispositions des premier, deuxième et troisième alinéas ne s'appliquent pas en cas de contraintes liées à la configuration des lieux ou, le cas échéant, à l'insularité. La commission départementale de la nature, des paysages et des sites est alors consultée sur l'impact de l'implantation de ces nouvelles routes sur la nature. L'aménagement des routes dans la bande littorale définie à l'article L. 121-16 est possible dans les espaces urbanisés ou lorsqu'elles sont nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l'eau. »

Le PLU de Pléneuf-Val-André ne prévoit ni la création de nouvelles routes de transit, de nouvelles routes sur les plages, sur les cordons lagunaires, sur les dunes ou en corniche, ni la création de routes de desserte locale sur le rivage.

Le PLU ne prévoit pas d’aménagements particuliers pour les routes existantes dans la bande littorale définie à l’article L.121-16.

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7. ANALYSE DES INCIDENCES SUR l’ENVIRONNEMENT ET EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

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7.1. CARACTERISTIQUES DES ZONES SUSCEPTIBLES D’ETRE TOUCHEES DE MANIERE NOTABLE PAR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN

Les sites susceptibles d’être touchés par la mise en œuvre du PLU correspondent aux principaux sites de développement urbain. Il s’agit donc des zones à urbaniser (zones AU) qui correspondent pour l’essentiel d’entre- elles à des terrains encore exploitées par l’activité agricole, sachant qu’une partie de ces parcelles jouxte des zones à dominante naturelles participant à la constitution des continuités écologiques du territoire. C’est cette forme d’imbrication entre les zones AU et ces secteurs à dominante naturelle qui est susceptible de générer des effets sur l’environnement.

A noter également que ces zones AU abritent des haies et talus bocagers qui participent aux connexions écologiques de la commune.

L’analyse qui proposent d’apprécier la vulnérabilité de chaque site au regard de différents critères (environnementaux, paysager, écologiques…). Cette sensibilité permettra de justifier la définition de mesures de réduction ou de compensation des effets dommageables du PLU sur ces sites.

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Les zones susceptibles d’être touchées de manière notable par la mise en œuvre du P.L.U. de PLENEUF VAL ANDRE ont fait l’objet d’une visite de terrain.

Chaque site est présenté par une fiche synthétique mentionnant : - le zonage du P.L.U. ; - la surface ; - les caractéristiques environnementales ; - la justification ; - les incidences sur l’environnement ; - les mesures environnementales.

7.1.1. Zones à urbaniser inscrites dans le tissu urbain

7.1.1.1. Zonage 1AUc : Site renforçant l’urbanisation du bourg

Nom de la zone Piégu Surface en m² 8 570 Caractéristiques Cette parcelle se caractérise par environnementales la présence d’un bocage composé de conifères et de feuillus et d’une strate arbustive, jouant le rôle de délimitation avec une friche agricole. Prescriptions - Accès possible via le lotissement voisin ; - Préservation et mise en valeur du linéaire arboré ; - Création d’un cheminement piétonnier Sensibilité Faible - Moyen  Ce secteur contient une trame arborée à maintenir/renforcer dans le cadre du P.L.U

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Nom de la zone Monts Colleux Nord Surface en m² 9 548 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Haie ornementale à l’Est de la parcelle Site en bordure de route Prescriptions - Accès possible au Nord et par le lotissement existant à l’Est de la parcelle ; - Prévoir un accès (routier et piétonnier) à la zone située au Sud. - Création et maintien de talus Sensibilité Faible  Ce secteur se développe à l’écart des zones naturelles

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Nom de la zone Minihy Est Surface en m² 19 129 Caractéristiques Ces parcelles sont semblables à une environnementales prairie de fauche toutefois le secteur présente des enjeux environnementaux forts puisqu’il s’agit de terrains arborés au sein desquels circule un cours d’eau (Le Val) et jouxtent avec une zone humide. Prescriptions - Prévoir une zone tampon entre l’espace prévu pour l’urbanisation et les milieux naturels adjacents ; - Création d’un chemin piétonnier - Préservation du linéaire arboré. Sensibilité Forte  Volonté de préserver la qualité des milieux naturels adjacents

Nom de la zone Chemin des Dîmes Surface en m² 11 054 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Prescriptions - Préserver les vues (sur les versants boisés et sur le littoral) ; - Création de cheminement piétonnier Sensibilité Faible  Ce secteur se développe à l’écart des zones naturelles

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Nom de la zone Rue de la Cour Surface en m² 17 415 Caractéristiques Ce périmètre englobe en partie un environnementales terrain agricole et une prairie dont les talus en limite parcellaire sont arborés. Les enjeux environnementaux ont été estimés comme importants du fait que la prairie soit dans la continuité avec un milieu naturel (boisements, zone humide et cours d’eau). Prescriptions - Accès possible par l’Est de la parcelle prairial ; - Préservation des éléments bocagers ; - création d’un cheminement piétonnier - Prévoir une zone tampon entre l’espace prévu pour l’urbanisation et les milieux naturels adjacents. Sensibilité Moyenne  Proximité avec une zone humide

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Nom de la zone Minihy Ouest Surface en m² 9 385 Caractéristiques environnementales Parcelle boisée (friche) Prescriptions - Mise en valeur des éléments boisés - espace de convivialité Sensibilité Faible

 Accès

Nom de la zone Avenue des Chalets Sud Surface en m² 7 390 Caractéristiques environnementales Parcelle enherbée (friche) et arborée ponctuellement. Présence d’un linéaire bocager au Sud de la parcelle. Prescriptions - Préservation et maintien des éléments bocagers Sensibilité Faible  Ce secteur se développe à

l’écart des zones naturelles

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Nom de la zone Avenue des Chalets Nord Surface en m² 6 284 Caractéristiques Parcelle enherbée avec une pente environnementales marquée du Nord /Sud (dénivelé) Prescriptions - Création d’un chemin piétonnier ; - talus ou haies à conserver ou à créer Sensibilité Faible  Proximité avec une zone naturelle à maintenir en tant que telle

7.1.1.2. Zonage 1AUL

Nom de la zone Monts Colleux Surface en m² 17 219 Caractéristiques Parcelle agricole en partie environnementales comprenant également une zone de friche et un jardin particulier Préconisations - Maintien des éléments bocagers ; Création de cheminements

piétonniers Sensibilité Faible

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7.1.1.3. Zonage 2AUc

Nom de la zone Mont Colleux Nord Surface en m² 17 445 Caractéristiques Parcelle agricole en partie abritant environnementales une surface boisée Prescriptions - Préservation de la trame arborée - Création de chemin piétonnier Sensibilité Faible

Nom de la zone Rue de la Ville Cado Surface en m² 13 905 Caractéristiques Parcelle enherbée abritant une environnementales surface boisée Prescriptions - la création d’un chemin piétonnier permettrait la préservation de la surface boisée et la connexion avec le chemin existant au Sud. Sensibilité Faible  Secteur comprenant des éléments bocagers à mettre en valeur

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Nom de la zone Rue du Petit Train Surface en m² 17 212 Caractéristiques Prairie et fourré boisé environnementales Prescriptions - Préservation de la trame arborée - Mise en valeur des éléments naturels du secteur (création de chemin piétonnier) Sensibilité Moyenne  Secteur comprenant des éléments bocagers à mettre

en valeur  Proximité avec une zone naturelle

Nom de la zone Avenue des Chalets Surface en m² 10 469 Caractéristiques Cette parcelle regroupe des friches environnementales ainsi que des surfaces boisées Prescriptions Préservation du chemin existant et renforcement par un linéaire piétonnier. Sensibilité Moyenne  Secteur comprenant des éléments bocagers à mettre en valeur  Proximité avec une zone naturelle

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Nom de la zone Rue Aristide Baudry (La Guette) Surface en m² 10 004 Caractéristiques Parcelle agricole emmurée sur le environnementales côté Est. Prescriptions Sensibilité Faible

Nom de la zone Rue du Port Morvan Surface en m² 7 891 Caractéristiques Parcelle agricole en partie environnementales englobant également des surfaces boisées et jardin Préconisations Espace de convivialité Sensibilité Moyenne

Nom de la zone Rue du Clos Grimault Surface en m² 8 745 Caractéristiques Parcelle enherbée environnementales Préconisations Sensibilité Faible

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Nom de la zone Rue du Moulin Madeuc Surface en m² 5 437 Caractéristiques Jardin environnementales Prescriptions Zone tampon existante par le classement de la zone Sud en zone N et Espace Boisé Classé Sensibilité Moyenne  Proximité avec un boisement (classement EBC)

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7.1.2. Zones à urbaniser en extension du tissu urbain

7.1.2.1. Zonage 1AUc

Nom de la zone Rue de la Corderie Surface en m² 18 090 Caractéristiques Parcelle agricole entourée d’un environnementales maillage bocager de faible intérêt. Prescriptions - Maintien et création des éléments bocagers ; - Création de cheminements piétonniers en connexion avec un espace vert. Sensibilité Faible  Préservation de l’espace agricole à proximité

Nom de la zone Rue du Clos Grimault Surface en m² 12 545 Caractéristiques Parcelle agricole bénéficiant d’un environnementales maillage bocager relativement dense Prescriptions - Maintien du maillage bocager Sensibilité Moyen  Préservation des éléments bocagers

Nom de la zone Chemin du Bignon Surface en m² 2 430 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Préconisations - Création d’un accès à la zone Sensibilité Faible

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 255 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

Nom de la zone Rue du Port Morvan Surface en m² 25 540 Caractéristiques Parcelle agricole entourée d’un environnementales maillage bocager relativement dense et en connexion avec une zone humide et un cours d’eau. Préconisations Préservation du bocage existant et création d’une zone tampon entre le milieu urbanisé et le milieu naturel ; Création de cheminements piétonniers ; Renforcer la structure végétale existante par la création d’un espace public ; Noue (gestion des EP en bordure de voirie) Sensibilité Forte  Proximité avec une zone humide

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 256 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

7.1.2.2. Zonage 1AUe

Nom de la zone Pont Gagnoux Surface en m² 40 223 Caractéristiques Parcelle agricole en partie au sein environnementales de laquelle on recense une zone humide et un maillage bocager relativement dense. Préconisations - Prendre les mesures nécessaires afin de préserver les qualités naturelles de la zone humide et maintien du bocage ; - création de cheminements piétonniers Sensibilité Moyenne  Proximité avec une zone humide

Nom de la zone Boulevard Kennedy Surface en m² Caractéristiques Parcelle enherbée environnementales Présence d’un écran végétal entre la rue et la parcelle Sensibilité Faible  La zone naturelle constitue une zone tampon

7.1.2.3- Zonage 1AUL

Nom de la zone Rue du Gros Tertre Surface en m² 5 292 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Sensibilité Faible  Ce secteur se développe à l’écart des zones naturelles

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 257 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

7.1.2.4. Zonage 1AUyc

Nom de la zone Rue du Simper Surface en m² 18 565 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Maillage bocager dense Préconisations - Maintien du maillage bocager existant ; - Création de cheminements piétonniers ; - compensation de la zone humide dans un autre secteur Sensibilité Moyenne  Proximité avec une zone humide

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 258 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

7.1.2.5. Zonage 2AUc

Nom de la zone Rue du Clos Grimault Surface en m² 27 454 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Bocage Préconisations - Maintien du maillage bocager existant ; - Création de cheminements piétonniers ; - Création d’une zone tampon entre le milieu urbanisé et le milieu agricole. Sensibilité Moyen

 Ce secteur se développe à l’écart des zones naturelles

Nom de la zone Rue du Gros Tertre Surface en m² 6 898 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Talus arboré en limite Nord Préconisations Préservation du talus Préservation et mise en valeur avec le chemin en limite nord de la parcelle Sensibilité Faible

 Renforcement du maillage bocager

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 259 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

Nom de la zone Rue du Gros Tertre Surface en m² 20 116 Caractéristiques Parcelle agricole regroupant environnementales quelques entités boisées (ponctuellement) mais en contact direct avec un milieu naturel et une zone humide Préconisations Zone tampon entre le milieu urbanisé et le milieu naturel Sensibilité Moyenne  Proximité avec une zone naturelle

Nom de la zone Chemin du Bignon Surface en m² 19 258 Caractéristiques Parcelle agricole environnementales Préconisations - Maintien des éléments bocagers - Création de cheminements piétonniers Sensibilité Faible  la route permet d’avoir un effet filtre entre ces deux espaces (pas de nécessité de zone tampon).

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 260 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

Lorsque les terrains sont situés à l’intérieur du tissu urbain ils sont généralement placés à proximité des commerces, services et équipements divers (école, service public, loisirs, transport en commun, réseaux…). Ces éléments sont à prendre en compte dans la définition des enjeux. Ils permettent d’organiser différemment le développement urbain en privilégiant un modèle de développement compact, moins couteux en voirie et réseaux divers et favorisant la proximité des déplacements courts.

Par ailleurs la proximité des parcelles à urbaniser avec des zones naturelles renforcent les sensibilités et donc les incidences de l’ouverture à l’urbanisation sur ces parcelles.

Les mesures prises en conséquence visent à pallier les risques d’impact sur les zones naturelles adjacentes, ainsi des parcelles identifiées en sensibilité forte peuvent, une fois les orientations d’aménagement mises en place, se retrouver avec une sensibilité relativement faible.

Trois types d’enjeux ont été définis :

- Enjeu faible : Les zones présentant de faible enjeu correspondent aux secteurs déjà bien insérés dans un tissu urbain. C’est milieux n’ont pas d’intérêt particulier pour accueillir la faune et la flore, le maillage bocager est lâche voire inexistant et aucune connexion ne semble pouvoir s’établir avec des zones naturelles.

- Enjeu moyen : Ces zones sont situées à proximité d’une zone sensible (boisements, zones naturelles) ou comprenant des éléments naturels mais sans autre caractéristiques spécifiques à un milieu d’intérêt.

- Enjeu fort : Il s’agit de zones en contact direct avec une zone naturelle d’intérêt patrimonial majeur.

Par ailleurs, des emplacements sont réservés à l’aménagement de sentiers piétonniers, favorisant ainsi les déplacements doux au sein de l’espace urbain.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 261 / 301 7.1.3. Les terrains de plus de 4000 m² au sein de l’enveloppe urbaine – zone UCd

Les zones UCd correspondent aux terrains de plus de 4000 m² disponibles au sein des quartiers de l’agglomération. Dans ces secteurs une densité de construction de 22 logements/ha en moyenne a été définie dans le SCoT du Pays de Saint-Brieuc et doit être respectée.

Dans ces zones, les sensibilités sont relativement faibles, puisqu’elles sont inscrites au sein même de l’enveloppe urbaine et n’interfèrent pas avec des zones naturelles.

Par ailleurs la concertation a mené à la réduction d’une zone UCd en faveur de la création d’une zone naturelle. C’est notamment le cas à l’Ouest de la commune où la zone UCd « Allée de la Crapaudière » se voit soustraite en zone naturelle. Ce classement permet de protéger la zone humide présente à cet endroit et constitue de faite une mesure de réduction des effets négatifs potentiels lors de l’aménagement de la zone.

Nom de la zone Rue de la ville Cado Surface en m² 5 100 Caractéristiques Parcelle enherbée environnementales Talus arboré en limite parcellaire Préconisations Préservation du talus Sud et conservation de l’accès Cheminements Sensibilité Faible

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 262 / 301

Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

7.2. ANALYSE LES INCIDENCES NOTABLES PREVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN SUR L'ENVIRONNEMENT ET MESURES ENVISAGEES POUR EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DE LA MISE EN OEUVRE DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT

Le P.L.U a pour vocation d’œuvrer pour la compatibilité entre le développement de l’urbanisation et la préservation des espaces naturels. L’élaboration du P.L.U est ainsi l’occasion de mettre en avant les secteurs présentant un potentiel pour le développement de l’urbanisation et les espaces qui, au contraire, sont à préserver de toute fragmentation en raison de leurs caractéristiques. Ainsi pour faire face aux nouveaux besoins en logement, le P.L.U donne la priorité aux dents creuses dans le tissu urbain existant ou dans sa périphérie, sur des terrains ne présentant pas d’enjeux majeurs vis-à-vis des milieux naturels, de la biodiversité et du maintien des continuités sur le territoire communal.

Le P.L.U identifie les éléments naturels et paysagers qui doivent être maintenus, en leur appliquant un classement spécifique assurant leur pérennité sur le territoire communal. Le P.L.U se dote d’outils permettant de diminuer la consommation de l’espace et de limiter les impacts de l’urbanisation sur les espaces naturels et agricoles. Cela se traduit notamment par : - La préservation d’espaces naturels et agricoles en espaces remarquables ; - Optimisation de l’enveloppe urbaine existante : développement de l’urbanisation uniquement en extension et permet l’évolution du tissu urbain existant en restant adapté au contexte existant.

7.2.1. LA MODERATION DE LA CONSOMMATION D’ESPACE ET LA LUTTE CONTRE L’ETALEMENT URBAIN

7.2.1.1. La consommation de l’espace

INCIDENCES Le parti pris d’aménagement consiste à prendre appui sur les principaux secteurs agglomérés de la commune de façon à ne pas encourager le mitage des espaces agricoles et naturels. Cette stratégie se concrétise par la volonté de définir une zone agglomérée compacte. La distribution géographique des zones d’extension de l’urbanisation s’inscrit dans le respect d’une géographie urbaine équilibrée.

MESURES Les objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain prévus au projet de P.L.U. se déclinent de la manière suivante : - Les surfaces destinées à l’urbanisation future envisagées au projet de P.L.U. couvrent 39 hectares contre près de 61 hectares au POS. - Le projet de PLU met en œuvre les conditions afin d’encadrer les implantations des constructions, permettant d’offrir des possibilités de densification et d’optimiser les espaces voués à la constructibilité. - Cet encadrement des constructions vaut également en zone agricole rurale. Le règlement permet de faire évoluer le bâti existant, (changement de destination, extension, nouvelle dépendance) dans la limite d’une surface adaptée d’une part pour ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site et d’autre part pour permettre une évolution normale des constructions sans introduire de nouveau logement (dans le cas d’extension).

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 263 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

Exemple d’aménagement en zone urbaine où les constructions sont inscrites par rapport à l’axe routier.

On note également la place laissée aux piétons et la végétalisation du milieu.

Source : Atlas des paysages de Loire-Atlantique

7.2.1.2. La densité de construction

Le projet de PLU met en œuvre les conditions d’une amplification de la densité des projets urbain pour l’habitat en prévoyant une densité moyenne de 22 logements à l’hectare.

Il convient de tenir compte des dispositions mises en place concernant les performances énergétiques en matière de construction et d’opération d’aménagement : innovation architecturale et environnementale, RT2012, construction BBC ou HQE, …

7.2.1.3. La protection des espaces agricoles

L’article L.101-2 du Code de l’Urbanisme indique que les plans locaux d’urbanisme déterminent les conditions permettant d’assurer l’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable.

L’article L.151-5du Code de l’Urbanisme Le P.L.U à travers le PADD doit définir les orientations générales des politiques de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers. Le P.L.U agit dans le sens d’une limitation de l’offre foncière en secteur rural, en favorisant la rénovation du bâti existant sans envisager la création de quartier d’habitations.

INCIDENCES La pression du foncier conduit généralement à se tourner vers les terres agricoles pour développer l’urbanisation d’une commune. Les extensions d’urbanisation entraîneront une artificialisation des terres, et auront donc un impact sur des terres aujourd’hui exploitées, et qui à terme ne le seront plus. Le PLU classe l’espace agricole en zone A ou N. Ce classement permet aux agriculteurs de faire évoluer leur outil de travail (logement de fonction, bâtiment d’exploitation, diversification de l’activité, …) tout en préservant le potentiel agronomique, biologique et économique des terres agricoles (zone A et N).

Afin d’évaluer l’impact de l’urbanisation future sur les exploitations agricoles un inventaire des surfaces agricoles impactées a été réalisé (voir tableau ci-dessous). L’ensemble des zones à urbaniser pour de l’habitat, des activités ou des équipements (1AU, 2AU) ainsi que la zone NG (extension du parcours du golf) ont été étudiées.

L’extension du parcours du golf avec 23 ha sur les terres agricoles est le projet qui impacte le plus l’activité agricole avec deux exploitations concernées à hauteur de 13,76 et 6,52 % de leurs surfaces exploitées. L’élevage porcin de , exploitation la plus impactée, est également la plus éloignée de la commune. L’exploitant actuel prévoit de partir à la retraite d’ici 3 à 4 ans mais un repreneur travaille déjà avec lui. Les autres exploitations sont concernées à hauteur de 2 à 5 % de leur surface totale. Des solutions d’échange de terre pourront être recherchées avec les exploitants concernés au moment de la mise en place des projets envisagés, en particulier lors de l’aménagement du golf.

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Zone concernée surface totale Surface NOM et adresse de l'exploitant (voir tableau des impactée totale Impact OAP) (en ha) exploitée

EARL de Talibart - 1 rue de la plage - 1+2+20+29 3,47 126 2,75% 22400 PLANGUENOUAL

GAEC de Gavreguet - Le Gavreguet - 6+7 1,87 91 2,05% 22400 SAINT ALBAN

2,74% sans le GAEC des Rabais - Les rabais – 9+10+11+14+24+2 4,22 sans le golf 154 golf et 6,52% 22370 PLENEUF VAL ANDRE 5+26+NG 10,04 avec le golf avec le golf

1,83% sans le EARL de Penhouet - Le Bois Jancon - 0,84 sans le golf 10+15+NG 46 golf et 13,76% 22130 PLUDUNO 6,33 avec le golf avec le golf

M.MICHEL 13+27 4,44 100 4,44% 22370 PLENEUF VAL ANDRE

Laurence GUINARD - La Maugardais - 15 2,03 51 2,03% 22370 PLENEUF VAL ANDRE

Ferme du Pourpret - Le Pourpray - 2+19 0,88 45 1,96% 22400 SAINT ALBAN

Estelle OLIVIER - 36 rue de la Corderie - 10 Sans réponse 22370 PLENEUF VAL ANDRE

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7.2.2. Les incidences du PLU sur les ressources naturelles

7.2.2.1. Les milieux naturels et les continuités écologiques

7.2.2.1.1. LE BOCAGE ET LES BOISEMENTS

INCIDENCES

Le projet de P.L.U permet d’identifier le bocage et les boisements, ces éléments représentent d’importants réservoirs de biodiversité et garantissent les déplacements (corridors écologiques) au sein de la commune. Ces derniers revêtent donc d’un intérêt patrimonial important (intérêt écologique ou paysager) et ensemble ils constituent le socle de la trame verte communale.

Toutefois ces deux espaces sont généralement associés au milieu agricole, lequel est soumis à la pression du foncier pour le développement de l’urbanisation. Ainsi les extensions de l’urbanisation, entrainant une artificialisation des terres, aura un impact sur la conservation des haies et talus sur les secteurs concernés.

MESURES

Le P.L.U prend les mesures nécessaires conduisant à la préservation des entités boisées et bocagères :

Boisements : La commune de PLENEUF VAL ADNRE étant une commune littorale, le PLU doit « classer en espaces boisés, au titre de l'article L.113-1 du code de l’urbanisme, les parcs et ensembles boisés existants les plus significatifs de la commune ou du groupement de communes, après consultation de la commission départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites. » article L.121-27 du Code de l’urbanisme.

Conformément à l’article L.121-27 du Code de l’urbanisme, les boisements les plus significatifs de la commune ont fait l’objet d’un classement en Espace Boisé Classé. En application, de l’article L.113-1 du Code de l’urbanisme, sont interdits tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Par ailleurs, ce classement entraîne le rejet de plein droit de la demande d'autorisation de défrichement prévue au du Code forestier.

Dans son axe n°1, le PADD prévoit de préserver la trame verte et bleue, en renforçant les continuités écologiques de cette trame et notamment en protégeant les boisements de qualité.

Bocage : L’élaboration du PLU a été l’occasion de procéder au recensement des haies et talus, dont les plus sensibles font l’objet au sein du règlement (écrit et graphique) de mesures de protection au titre de la loi Paysage (article L.151- 23 du Code de l’urbanisme3) et/ou sur certaines zones AU sur les Orientations d’Aménagement comme élément paysager à protéger.

Dans son axe n°1, le PADD prévoit de préserver la trame verte et bleue, en renforçant les continuités écologiques de cette trame et notamment en maintenant la maille bocagère en tant qu’élément structurant du paysage communal et support de biodiversité. Le PADD prévoit la création de talus plantés au sein des nouvelles zones ouvertes à l’urbanisation.

Les talus peuvent être végétalisés afin d’assurer une lisière de qualité entre le tissu urbain et l’espace agricole attenant, il s’agira de définir un maillage bocager périphérique, composé d’essences locales.

3 L.151-23 : Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d'ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, ces prescriptions sont celles prévues aux articles L. 113-2 et L. 421-4. Il peut localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent.

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La réalisation des plantations peut également se faire en alignement, le long des voies et des cheminements doux ainsi qu’en accompagnement des espaces publics. Les haies et talus forment des corridors biologiques, leur création entre les futures zones urbanisées et les zones naturelles ou agricoles est donc très intéressante d’un point de vue écologique.

 Les plantations favoriseront l’alternance d’arbres et d’arbustes sur 2 rangs selon un schéma

analogue au schéma suivant :

Essences de haute tige à privilégier Aulne glutineux, Châtaignier, Chênes rouvres, frênes, Charmes, Hêtres Essences Arbustives : Noisetier, Prunelier sauvage, Fusain, Sureau noir, Bourdaine

Cette mesure permet de diminuer l'impact paysager et permet d’assurer la transition entre les espaces urbains et ruraux. La création de talus, en tant qu’espace tampon, assure la préservation des zones naturelles et agricoles. Plus particulièrement, les talus jouent un rôle fort en terme de maintien de la qualité des eaux, leur création est donc primordiale pour les parcelles jouxtant des zones naturelles ou agricoles.

La végétalisation des talus existant peut également être envisagée :

La préservation des éléments bocagers existant associée à la création de talus ou haies bocagères permet de renforcer la structure des continuités sur l’ensemble du territoire communal. L’état de conservation de certains talus pourrait être amélioré en plantant des essences locales. La densification en arbres ou en arbustes présente de nombreux intérêts écologiques et permet donc de maintenir la biodiversité et par conséquent le bon fonctionnement des continuités écologiques.

Lors des opérations d’aménagement, certains talus existants peuvent être détériorés en raison par exemple de la création de voies nouvelles, de la mise en place des différents réseaux, etc. De fait une création ou un renforcement des talus et haies bocagères constituent une mesure compensatoire en cas de suppression de talus ou haie existant et/ou répertorié en tant qu’élément paysager à préserver dans le PLU de PLENEUF VAL ANDRE.

Exemples de création de cheminements piétons et de lisières entre espace urbain et espace agricole.

Cette action a pour but d’éviter les ruptures franches entre l’espace habité et l’espace agricole. Il s’agit de créer des espaces de transition facilitant l’intégration des franges urbaines et limitant les conflits d’usage. Ces « lisières vertes » permettent, par des cheminements piétons, d’accéder à la fois au bourg et à l’espace rural.

Source : Atlas des paysages de Loire-Atlantique

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7.2.2.1.2. LES ZONES HUMIDES ET LES COURS D’EAU

INCIDENCES Le réseau hydrographique structure le territoire de PLENEUF VAL ANDRE et donne naissance aux vallées et zones humides associées. Ces espaces représentent des zones spécifiques d’habitats floristiques et faunistiques et constituent le socle de la trame bleue communale. Ces milieux sont soumis à des pressions anthropiques : la mise en valeur agricole, l’urbanisation, l’aménagement des cours d’eau… L’extension future de l’urbanisation doit prendre les mesures nécessaires à la protection des zones humides afin de limiter l’imperméabilisation des sols, les remblaiements, le drainage et autres effets provoquants des pollutions potentielles.

MESURES L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme permis d’inventorier les zones humides de la commune, ainsi une étude a été menée par la Communauté de Communes Côte de Penthièvre. Le PLU doit protéger les zones humides qu’il identifie : il ne peut pas permettre l’extension de l’urbanisation dans des secteurs situés en zones humides.

Au sein du règlement graphique du PLU, les zones humides sont représentées par une trame spécifique. Dans les zones repérées par cette trame sont interdits toute occupation ou utilisation du sol relevant du domaine de l’urbanisme, susceptible d’affecter le fonctionnement et les caractéristiques de la zone humide : construction, drainage, remblaiement, exhaussement et affouillement, dépôts divers, création de plan d’eau, imperméabilisation. Peuvent néanmoins être autorisés, dans le cadre du respect des mesures préconisées dans le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), après consultation de la police de l’eau : - les aménagements légers nécessaires à l’ouverture au public, à condition que leur localisation et leur aspect ne portent pas atteinte à la préservation des milieux et que les aménagements soient conçus de manière à permettre un retour du site à l’état naturel ; - les travaux lourds destinés à restaurer ou réhabiliter des zones humides dégradées ou disparues ; - les installations et ouvrages d’utilité publique lorsque leur localisation répond à une nécessité technique impérative d'intérêt général, sous réserve de mesures compensatoires. A défaut et après avoir épuisé tous les scénarios permettant un évitement ou une limitation de la destruction d’une zone humide, des mesures appropriées pour réduire et/ou compenser l’impact du projet d’aménagement devront être prises conformément aux dispositions du SDAGE et suivant les modalités prévues à la disposition QM-10 du PAGD du SAGE.

Dans son axe n°1, le PADD prévoit de préserver la trame verte et bleue, en renforçant les continuités écologiques de cette trame et notamment en protégeant les zones humides, les vallons et en renforçant la trame bocagère en tant qu’éléments de régulation des écoulements.

7.2.2.1.3. LES CONTINUITES ECOLOGIQUES

INCIDENCES La commune de PLENEUF VAL ANDRE dispose de nombreux espaces naturels remarquables. Cette richesse se manifeste par la présence d’une trame verte et bleue très marquée, notamment par le système des vallées, et coupée par une enveloppe de l’urbanisation (bâti et infrastructures de transport) relativement dense. Les nouveaux aménagements prévus dans le cadre de l’élaboration du PLU peuvent engendrer des coupures dans les continuités écologiques du territoire communal, notamment sur les zones proches de zones naturelles.

MESURES Dans le cadre du PLU, les inventaires des zones humides, des cours d’eau, du bocage et boisements ont été effectués, permettant de déterminer la trame verte et bleue communale, en considérant les liens qui peuvent exister entre ces différents réservoirs de biodiversité. La préservation des milieux naturels constitutifs de la trame verte et bleue passe par un classement en zone N des espaces littoraux, des vallées boisées et humides, des cours d’eau et de certains espaces agricoles, complété par des dispositions prises par le Plan Local d’Urbanisme sur la protection du bocage et des boisements au titre des articles L.113-1, L.121-27 et L.151-23 du Code de l’Urbanisme.

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Ces secteurs sont à protéger en raison : - soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ; - soit de l'existence d'une exploitation forestière ; - soit de leur caractère d'espaces naturels.

N’y sont admis que des possibilités de construction très limitée ou d’occupations du sol. Ces dispositions visent à conserver ou à restaurer la qualité des sites, des milieux naturels ou des paysages et à freiner les occupations et utilisations du sol qui correspondent à des activités nuisibles ou incompatibles avec la vocation principale de la zone.

Le PADD prévoit également le renforcement des continuités sur le territoire en permettant la connexion entre les deux bassins versants de la Flora et du Nantois.

Afin de préserver les ressources naturelles du territoire, des zones tampon ainsi que les coupures d’urbanisation doivent être maintenues entre les zones urbanisées et les zones naturelles sensibles.

< Principe de maintien des coupures d’urbanisation

7.2.2.1.4. LE LITTORAL

INCIDENCES PLENEUF VAL ANDRE est une commune littorale, en tant que station balnéaire elle offre de nombreuses possibilités d’activités touristiques et de loisirs à ses vacanciers. Le tourisme représente ainsi un poids important dans l’activité économique de la commune. La plage de Pléneuf à elle seule peut compter jusqu’à 6000 personnes l’été, ce qui impose de posséder des équipements sanitaires adéquats et de disposer de stationnement suffisants. En termes d’accès, toutes les plages ne sont pas aisément accessibles et parfois des installations de sanitaires semblent compliquées à mettre en œuvre (notamment du côté de Nantois et de la Ville Berneuf).

Le Port de Dahouët participe également au dynamisme du littoral pléneuvien. Il accueille de nombreux bateaux de plaisance, les activités nautiques et de pêche y sont prépondérantes et génèrent également une activité économique. Toutefois les risques de pollution sur le milieu sont à prendre en compte.

En tant que commune littoral, PLENEUF VAL ANDRE possède une qualité environnementale et paysagère riche. Il importe de protéger ces éléments qui participent au bon fonctionnement des écosystèmes sur l’ensemble du territoire.

MESURES Afin de pallier aux difficultés de stationnement et de limiter l’engorgement des accès aux différentes plages, la commune a mis en place un système de navettes gratuites en période estivale.

La Communauté de Communes souhaite créer une zone artisanale liée aux activités nautique afin de maintenir l’activité aux abords du Port. Toutefois, bien que Dahouët constitue un élément clé de l’activité économique sur la commune il n’est pas prévu d’étendre les limites administratives du port de plaisance. Par ailleurs, pour préserver la qualité des eaux au niveau du port, la commune a engagé une démarche de gestion environnementale portuaire par le biais du label Port Propre®.

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Afin de protéger le littoral, des règles strictes en matière de densification sont fixées dans le cadre du P.L.U et se limitent aux secteurs urbanisés permettant une préservation des entités naturelles en limite d’agglomération. Cet espace est préservé en mer et à terre par un classement en zone NL et Nm, permettant des aménagements légers liés à la gestion du site.

7.2.2.1.5. LE PAYSAGE

Les principaux enjeux paysagers définis consistent à :  Limiter l’urbanisation en dehors des enveloppes urbaines ;  Proscrire toute forme de mitage de l’espace agricole ;  Préserver les continuités naturelles ;  Préserver les perspectives et points de vue sur le littoral et le bourg ;  Favoriser des matériaux pour les clôtures, en lien avec l’identité rural du site ;  Aménager et valoriser les cheminements doux.

Afin de limiter l’impact paysager du développement de l’urbanisation, les secteurs qui se trouvent imbriqués au cœur de l’enveloppe urbaine ou dans sa périphérie immédiate ont été privilégiés. Pour les zones en extension de l’agglomération, des orientations d’aménagement et de programmation ont été définies, proposant des principes de traitement des lisières (transition) entre l’espace aggloméré et l’espace agricole ou naturel.

Par ailleurs, le classement en zone N des espaces naturels les plus remarquables permet de préserver les paysages associés à ces secteurs. De même, les espaces boisés, les talus et les haies bénéficient de mesures protections particulières au sein du règlement du PLU. D’autres éléments de bocage sont à créer ou à renforcer dans les Orientations d’Aménagement et de Programmation.

Le PADD prévoit de favoriser l’insertion du bâti dans le paysage en mettant en place un traitement paysager de qualité sur les limites du développement urbain.

Bilan des incidences et mesures concernant les milieux naturels et les continuités écologiques :

Compte tenu des mesures de protection évoquées ci-dessus, l’incidence du Plan Local d’Urbanisme sur les milieux naturels (bocage, boisements et zones humides) doit donc être considérée comme positive. La mise en place du PLU permet de conserver le potentiel écologique et de limiter les pressions foncières sur ces zones.

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7.2.2.2. Le site Natura 2000

La commune de PLENEUF VAL ANDRE est concernée par le site Natura 2000 : « Baie de Saint Brieuc Est».

A ce titre, le P.L.U. doit analyser les incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur l'environnement et exposer les conséquences éventuelles de l'adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement telles que celles désignées conformément aux articles R. 414-3 à R. 414-7 du code de l'Environnement ainsi qu'à l'article 2 du décret n° 2001-1031 du 8 novembre 2001 relatif à la procédure de désignation des sites Natura 2000.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 271 / 301 DESCRIPTION (POUR LA SEULE PARTIE INSTALLATIONS / PROJETS DU SITE QUI SE TROUVE SUR LA ZONAGE DU PLU IMPACTS ET MESURES INTEGREES AU PLU POUR EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES INCIDENCES SUR LE SITE NATURA 2000 CONCERNES COMMUNE DE PLENEUF VAL ANDRE)

Urbanisation A l’intérieur du site Natura 2000 : Les secteurs NL correspondent aux sites et paysages naturels remarquables ou caractéristiques du littoral ainsi qu’aux secteurs où doivent être maintenus les équilibres biologiques au sens des dispositions de l’article L.146-6 du Code de l’urbanisme. Une dizaine de constructions bâties - Zones NL ou Nm pour l’ensemble du Les secteurs Nm sont liés aux occupations du Domaine Public Maritime. présentes dans le site Natura 2000. site Natura 2000 Aucune possibilité de développement de Dans ces secteurs les possibilités de construction sont limitées aux seules constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics l’urbanisation dans le site Natura 2000 sous réserve qu’elles ne soient pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière dans l’unité foncière où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. A noter que ces possibilités de construire ne sont offertes que si elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages (conformément à l’article L.146-4-2 du Code de l’Urbanisme) et donc au site Natura 2000.

L’axe n°1 du PADD prévoit de protéger les espaces naturels, agricoles et forestiers et notamment de préserver les espaces remarquables du littoral. Cette préservation passe par une modération de la consommation de l’espace liée à l’urbanisation dans l’enveloppe bâtie des espaces déjà urbanisés (à PLENEUF, au VAL ANDRE et au DAHOUËT).

Compte tenu du nombre réduit de constructions situées dans le site Natura 2000, des dispositions fixées par le règlement en tant qu’elles concernent les droits à construire et les mesures prises dans le PADD pour modérer les possibilités de développement de l’urbanisation, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont limitées.

Hors site Natura 2000 : - Zones U et AU Le choix des secteurs consacrés au développement de l’urbanisation a été déterminé : Possibilité de construction à proximité du - Avec l’ambition de dessiner une zone agglomérée compacte et géographiquement équilibrée site Natura 2000 (les zones U et AU les - Par la volonté de préserver les milieux naturels qui prennent place en périphérie de l’agglomération (vallée de la Flora, du Nantois, landes du Murier notamment) et plus proches se trouvent à environ 100 qui entretiennent des liens (continuités écologiques) avec le littoral et la Baie de Saint Brieuc et donc avec le site Natura 2000. Les milieux naturels (y compris les mètres du site Natura 2000). zones humides) qui prennent place au cœur de la zone agglomérée ont été écartées des zones constructibles.

- Par la possibilité de raccordement des zones U ou AU au réseau collectif d’assainissement des eaux usées

Toutefois selon l’orientation n°5 du PADD et conformément à l’article L146-4-2 du Code de l’urbanisme les extensions de l’urbanisation sur le territoire de PLENEUF VAL ANDRE ne pourront se réaliser qu’en continuité avec les agglomérations (à PLENEUF, au VAL ANDRE et au DAHOUËT). Plusieurs propriétés bâties sont situées aux abords du site Natura 2000 Ces secteurs sont constitués essentiellement d'un tissu urbain existant et correspondent au développement péricentral (UA, UB) ou périphérique (UC) de l’habitat. Des règles - Zones UA, UB et UC particulières de constructibilité ont été établies concernant ces zones, notamment en matière d’insertion paysagère.

Compte tenu de l’éloignement géographiques des zones U et AU, de la préservation des continuités écologiques entretenues par les milieux naturels situées en périphérie de l’agglomération avec le site Natura 2000 ou encore des dispositions fixées par le règlement en tant qu’elles concernent les mesures prises pour neutraliser les risques de pollutions liées à l’assainissement, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont nulles.

Milieux naturels A l’intérieur du site Natura 2000 : - Zones NL et Nm Le site Natura 2000 est classé en sa totalité en zone NL ou Nm et fait donc l’objet d’une protection renforcée.

Les constructions et installations de toute nature sont interdites dans une bande de 100 m à compter de la limite haute du rivage. Cette interdiction ne s'applique pas aux constructions ou installations nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l'eau. Leur réalisation est toutefois soumise à enquête publique suivant les modalités de la loi n°83-630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement. A noter que ces possibilités de construire ne sont offertes que si elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages et donc au site Natura 2000.

L’axe n°1 du PADD prévoit de protéger les espaces naturels, agricoles et forestiers et notamment de préserver les espaces remarquables du littoral.

- Les boisements La commune de PLENEUF VAL ANDRE nombreux boisements aussi bien en milieu urbain qu’en périphérie de la ville ou en secteur rural. Ces boisements participent à la qualité du paysage et concourent à la biodiversité. A ce titre, il importe d’assurer la protection de ces entités boisées. Ces zones boisées font l’objet d’une protection au titre des Espaces Boisés Classés (article L.130-1 du Code de l’urbanisme)

L’axe n°1 du PADD prévoit de s’appuyer sur les espaces naturels pour établir une trame verte et bleue. La définition de cette trame verte et bleue passe par la préservation de la trame bocagère.

- Les zones humides

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Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

DESCRIPTION (POUR LA SEULE PARTIE INSTALLATIONS / PROJETS DU SITE QUI SE TROUVE SUR LA ZONAGE DU PLU IMPACTS ET MESURES INTEGREES AU PLU POUR EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES INCIDENCES SUR LE SITE NATURA 2000 CONCERNES COMMUNE DE PLENEUF VAL ANDRE) La commune a procédé à un inventaire des zones humides sur son territoire. Les zones humides sont représentées sur le document graphique par une trame pouvant concerner différents types de zone. Dans les zones repérées par cette trame sont interdits toute occupation ou utilisation du sol relevant du domaine de l’urbanisme, susceptible d’affecter le fonctionnement et les caractéristiques de la zone humide : construction, drainage, remblaiement, exhaussement et affouillement, dépôts divers, création de plan d’eau, imperméabilisation.

L’axe n°1 du PADD prévoit de s’appuyer sur les espaces naturels pour établir une trame verte et bleue. La définition de cette trame verte et bleue passe par la protection des zones humides.

Compte tenu des mesures de protection mentionnées ci-dessus, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont positives

Les outils de protection des milieux naturels qui se trouvent hors site Natura 2000 sont les mêmes que ceux employés pour le site Natura 2000, avec un classement en zone Hors site Natura 2000 : N, NL, Nm des milieux naturels les plus significatifs de la commune et le repérage au titre de l’article L.123-1-5 7° du Code de l’Urbanisme du bocage et au titre de l’article - Zones N, NL, Nm L.30-1 et L146-6 pour les boisements. Les milieux naturels de la commune A noter que la distribution géographique de la zone N permet de préserver les grandes continuités écologiques qui se développent sur le territoire en préservant notamment concernent au principal : l’ensemble des milieux naturels qui entretiennent des liens avec le site Natura 2000. - les cours d’eau et les milieux qui leur sont associés La commune de PLENEUF VAL ANDRE est marquée par une maille bocagère relativement dense, il importe donc de recenser, au travers de l’article L.123-1-5-7° les éléments - les zones humides - Bocage repérés au titre de l’article paysagers concourant aux continuités écologiques. - les boisements L.151-23 du code de l’Urbanisme et - le bocage boisements au titre des articles L.113-1 et L.21-27 du code de l’urbanisme La commune a procédé à un inventaire des zones humides sur son territoire. Les zones humides sont représentées sur le document graphique par une trame pouvant concerner différents types de zone. - Les zones humides repérées au titre Dans les zones repérées par cette trame sont interdits toute occupation ou utilisation du sol relevant du domaine de l’urbanisme, susceptible d’affecter le fonctionnement et de l’article L 151-23 du code de les caractéristiques de la zone humide : construction, drainage, remblaiement, exhaussement et affouillement, dépôts divers, création de plan d’eau, imperméabilisation. l’urbanisme

Activité agricole Site Natura 2000 : Il doit être rappelé que le Plan Local d’Urbanisme n’a pas la faculté de réglementer les pratiques agricoles. Le site Natura 2000 est classé en sa totalité en zone NL ou Nm où les constructions et installations agricoles sont interdites. Pas de sites de production agricole - Zone NL et Nm Dans la mesure où aucun site de production agricole ne se trouve dans le site Natura 2000 et où les constructions et installations agricoles sont interdites en zone NL ou Nm, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont nulles.

Hors site Natura 2000 : - Zone A pour l’ensemble des En zone A sont admises les constructions et installations nouvelles ou les extensions, adaptations et réfections de bâtiments existants liés et nécessaires aux activités agricoles, 11 exploitations agricoles exploitations agricoles les installations agricoles soumises à la législation sur les installations classées (sauf en secteur Aa). Les installations liées à la diversification des activités d’une exploitation. La construction, l’extension et l’aménagement des bâtiments à usage d’habitations dès lors qu’ils sont destinés au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire compte tenu de la nature et de l’importance ou de l’organisation de l’exploitation agricole et implantés dans la limite des 100 mètres maximum des bâtiments d’exploitation ou à proximité d’une zone urbaine existante. Les changements d’affectation peuvent également être opérés dans la mesure où ceux-ci ne compromet pas l’activité ou la qualité paysagère du site. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, sans porter atteinte au fonctionnement et au développement de l’activité agricole et sous réserve d’une parfaite intégration dans le site.

Compte tenu des indications mentionnées ci-dessus, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont limitées.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 273 / 301 Commune de PLENEUF VAL ANDRE P.L.U. – Rapport de Présentation

DESCRIPTION (POUR LA SEULE PARTIE INSTALLATIONS / PROJETS DU SITE QUI SE TROUVE SUR LA ZONAGE DU PLU IMPACTS ET MESURES INTEGREES AU PLU POUR EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES INCIDENCES SUR LE SITE NATURA 2000 CONCERNES COMMUNE DE PLENEUF VAL ANDRE)

Activité touristique et des Site Natura 2000 : - Zone Nm et NL Il doit être rappelé que le Plan Local d’Urbanisme n’a pas la faculté de réglementer les activités de loisirs (pêche, chasse, activités nautiques,…) pratiquées dans le site Natura loisirs Activités exercées (DOCOB) : 2000.

Chemins de randonnée Le secteur Nm, qui couvre la zone naturelle maritime, autorisant notamment les mouillages sur le Domaine Public Maritime. Chasse Pêche à pied Dans ces conditions, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont limitées. Activités nautiques

La commune dispose d’équipements et installations sportifs et de loisirs (stade de foot) situées au cœur de la zone agglomérée et classés en zone UE où les possibilités de constructions sont limitées aux seules constructions liées aux activités sportives, scolaire, culturelles et de loisirs. Hors site Natura 2000 : - Zone UE Dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, il est prévu l’extension du golf en zone Ng La zone UG est destinée à accueillir les constructions nécessaires au fonctionnement du Chemins de randonnée golf ou bénéficiant de sa proximité. Dans ces secteurs seuls les aménagements légers strictement liées au parcours de golf sont autorisés. Chasse Camping - Zone UG et Ng (Golf) La zone UL est une zone destinée à l’accueil des équipements sportifs, de loisirs, ou de tourisme. Elle correspond à la piscine et au camping des Monts Colleux, à l’école de Pêche à pied voie de Dahouët et au centre de loisirs de la Ville Berneuf. Plaisance Golf - Zone UL La zone UT est une zone équipée, destiné à recevoir des activités et des équipements touristiques avec les capacités d’accueil correspondantes. Casino - Zone UT A noter que toutes les nouvelles formes de terrains de camping et de caravanage aménagés, et toutes formes organisées d'accueil collectif de caravanes ou d'habitations légères de loisirs sont soumis à autorisation ou déclaration (interdiction du camping et du stationnement des caravanes en application des dispositions des articles R.111-38, R.111-39, R.111-40 du Code de l'Urbanisme).

Les secteurs Nm sont liés aux occupations du Domaine Public Maritime sur la plage du Val André. Dans ces secteurs des aménagements légers sont autorisés sous prise en - Zones Nm compte des préoccupations environnement et d’insertion : les équipements publics ou privés d’intérêt général ainsi que les constructions et installations qui leur sont directement liées, les aménagements et équipements légers balnéaires, nautique et de loisirs, les aménagements compatibles avec l’utilisation du Domaine Public Maritime.

Compte tenu de l’éloignement géographique des zones à vocation d’activités touristiques et des loisirs, de la prise en compte des préoccupations d’environnement lors des éventuels aménagements et donc de la préservation des continuités écologiques situées en périphérie des zones dont il s’agit avec le site Natura 2000, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont nulles.

Autres activités Site Natura 2000 (DOCOB) - Zone Nm Le site Natura 2000 est classé en sa totalité en zone NL et fait donc l’objet d’une protection renforcée. Toutefois les activités maritimes s’exerçant au sein du périmètre économiques - Zone UPm Natura 2000 font l’objet d’un classement en zone Nm ou UPm correspondant aux activités maritimes ou nautiques situées sur le Domaine Public Maritime de la commune. Pêche Mytiliculture Les possibilités de construction en zone UPm sont limitées aux seules installations et constructions afférentes aux activités exigeant la proximité immédiate de l’eau : cales, Pâturage jetées, quais, terre-plein, les installations nouvelles ou les aménagements de défense contre l'action de la mer et des cours d'eau, les prises d'eau et les émissaires de rejet, Activités sportives et de loisirs les modifications et extensions des constructions existantes, d'un type autorisé ou non dans la zone et ne modifiant pas son caractère dominant, les équipements publics Chasse d’intérêt général ainsi que les constructions et installations qui leur sont directement liées, notamment les équipements liés à l’exploitation et à la sécurité du réseau routier. Equitation Nautisme L’axe n°1 du PADD prévoit de protéger et valoriser les espaces naturels, les paysages et le patrimoine communal, notamment en protégeant la ressource en eau. Randonnée Compte tenu des dispositions fixées par le règlement en tant qu’elles concernent les droits à construire, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont limitées.

La zone Uy correspond aux zones d’accueil des activités économiques. Elle est destinée à recevoir des constructions à usage industriel, artisanal ou commercial ainsi que des dépôts ou installations dont l’implantation est interdite dans les zones à vocation d’habitations. Elle comprend un sous-secteur UYc réservé à l’accueil des activités commerciales. Hors site Natura 2000 - Zone Uy et UYc Compte tenu de l’éloignement géographique des zones Uy, de la préservation des continuités écologiques entretenues par les milieux naturels situées en périphérie de Zone d’activités l’agglomération avec le site Natura 2000, les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur le site Natura 2000 sont nulles.

Géolitt - URBA-RPLU-15-046 274 / 301 7.2.2.3. La ressource en eau

7.2.2.3.1. EAU POTABLE

INCIDENCES

. Sur la consommation : Les ambitions démographiques de la commune vont conduire à des besoins nouveaux en matière de consommation d’eau potable.

. Sur la qualité Rappelons que les analyses menées en 2014 révèlent que l’eau d'alimentation de la commune est conforme aux limites et références de qualité pour les paramètres mesurés. Ainsi, la conformité bactériologique et physico- chimique est respectée.

MESURES Les différentes zones U et AU seront raccordées au réseau d’adduction en eau potable. Les cours d’eau, leurs abords (vallées) ainsi que les zones humides attenantes seront préservés par un classement en zone naturelle.

7.2.2.3.2 - EAUX USEES

INCIDENCES Les incidences du Plan Local d’Urbanisme sur la question de l’assainissement des eaux usées portent sur l’augmentation des effluents domestiques à traiter en effet la commune envisage une augmentation de sa population de 1,1% jusqu’en 2025. La commune comptera ainsi 4800 habitants, soit une augmentation de 710 habitants environ. L’affluence des résidents en période estivale est à prendre en compte, PLENEUF VAL ANDRE compte jusqu’à 17 000 habitants en été. Pour lutter contre les pollutions et améliorer la qualité de l’eau, la commune de PLENEUF VAL ANDRE a d’ores et déjà effectué des travaux sur la station d’épuration qui peut désormais accueillir 20 000 EH.

MESURES Limiter les sources de pollutions liées aux eaux usées, en vérifiant les systèmes d’assainissement possibles sur l’ensemble des zones constructibles : soit les terrains sont raccordés ou raccordable au réseau d’assainissement collectifs soit ils ont la capacité d’être équipés d’un système d’assainissement individuel.

Le règlement prévoit que « Toute construction ou installation nouvelle doit être raccordée au réseau public d'assainissement conformément à la réglementation sanitaire en vigueur. Dans les parties du territoire non desservies par un réseau public d'assainissement, les eaux usées domestiques ou industrielles doivent être collectées, traitées et évacuées par des dispositifs d'assainissement autonomes conformes à la réglementation et conçus pour être raccordés aux créations ou extensions des réseaux quand celles-ci sont prévues. »

Par ailleurs, le PADD prévoit de préserver la qualité de l’eau et de réduire les phénomènes de ruissellements en inscrivant des surfaces constructibles correspondant à la capacité d’accueil de la future station d’épuration.

7.2.2.3.3. EAUX PLUVIALES

INCIDENCES Les extensions des zones urbaines et des infrastructures de transport sont susceptibles d’aggraver les effets néfastes du ruissellement pluvial sur le régime et la qualité des eaux sur la sécurité des populations. Le développement de l’urbanisation consacré par le Plan Local d’Urbanisme aura pour conséquence une augmentation de l’imperméabilisation des sols et donc des risques de pollution associés.

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MESURES L’emprise des terrains classés en zone AU par le Plan Local d’Urbanisme conduit à développer une urbanisation sous la forme d’opérations d’aménagement d’ensemble qui selon les cas auront à respecter les dispositions de la Loi sur l’Eau et auront donc à développer les mesures compensatoires prévues par la réglementation en vigueur. Le règlement d’urbanisme est de nature à limiter les effets de cette urbanisation nouvelle sur l’assainissement des eaux pluviales en invitant les projets de construction et d’aménagements à faire appel à des techniques visant à limiter l’imperméabilisation des sols et à assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement : « Les eaux pluviales (toitures et aires imperméabilisées) seront récupérées et/ou évacuées sur le terrain d’assise de la construction par un dispositif adapté (citerne enterrée, infiltration en fonction de la perméabilité du sous-sol, toiture végétalisée,…). » « Pour limiter l’imperméabilisation des sols, les cours, voies d’accès et espaces de stationnement seront revêtus de matériaux permettant l’infiltration des eaux pluviales. »

Par ailleurs, le PADD prévoit de préserver la qualité de l’eau et de réduire les phénomènes de ruissellements : - En limitant l’imperméabilisation des sols et en contrôlant l’emprise des surfaces imperméabilisées eu sein des nouvelles opérations d’aménagement ; - En favorisant la mise en œuvre de dispositifs techniques de réception, de stockage ou de dilution des eaux pluviales à la parcelle.

7.2.2.3.4. LES RISQUES ET NUISANCES

INCIDENCES La commune de PLENEUF VAL ANDRE est marquée par la présence, sur son territoire, de plusieurs risques naturels et technologiques. En tout état de cause, le Plan Local d’Urbanisme n’a pas pour effet d’augmenter ces risques.

MESURES Le plan local d’urbanisme doit déterminer les conditions permettant d’assurer la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. Les secteurs concernés par un risque feront l’objet d’un classement spécifique permettant d’éviter toute implantation de construction et/ou d’activité dans les zones à risque.

Dans son axe n°1, le PADD prévoit de prendre en compte des risques naturels en conditionnant les nouvelles constructions à des prescriptions particulières réduisant le risque au sein des zones à risque de submersion marine et des zones à risque de mouvement de terrain.

7.2.2.4. L’énergie et la qualité de l’air

INCIDENCES L’aménagement de nouveaux secteurs d’habitats, d’activités économiques et d’équipements va indéniablement impacter sur la qualité de l’air et les consommations énergétiques : l’accueil de nouveaux habitants va induire une augmentation du trafic (rejets de gaz à effet de serre), la construction de bâtiments, voiries, équipements va induire une augmentation des consommations d’énergies en phases travaux et opérationnelles.

MESURES La commune a d’ores et déjà mis en place un système de navettes gratuites en saison en estivale afin d’accéder aux différentes plages de PLENEUF VAL ANDRE, permettant ainsi de limiter les émissions de GES en période estivale.

Le PADD prévoit de favoriser des aménagements durables : - En réduisant les consommations d’énergie :  En mettant en places des formes urbaines permettant une meilleure gestion des énergies (exposition au Sud, prise en compte des vents dominants,…)  En encourageant les déplacements doux. - En favorisant la production d’énergie durable par l’implantation de système de production d’énergie renouvelable.

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Les sites d’urbanisation sont positionnées en priorité au sein de l’enveloppe urbaine à proximité des services, commerces et équipements de centralité et générateurs de déplacements ce qui contribue à réduire les distances de déplacement entre ces différentes zones (ville des courtes distances) et donc à favoriser les déplacements doux. Par ailleurs, les orientations d’aménagement et de programmation prévoient la création de circulations douces dans le cadre de la plupart des zones AU. Un emplacement réservé a également été prévu pour la création d’un sentier de randonnée

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7.2.3. Incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur les espaces définis comme sensibles dans l’état des lieux

Le projet permet de limiter les pressions sur les milieux naturels du territoire en choisissant une évolution urbaine qui se limite aux extensions de l’urbanisation qu’aux abords des pôles urbains. Le territoire préserve les sites de grande valeur patrimoniale faisant l’objet d’inventaires et de protections. En outre, il met en œuvre la trame verte et bleue en protégeant, outre les sites naturels emblématiques, la nature ordinaire et les maillages de la trame bleue et verte dans les projets de développement. Il s’agit également de renforcer les connexions entre les deux bassins versants de la Flora et du Nantois.

Le littoral est soumis à des pressions liées à l’urbanisation et à la fréquentation. Des règles strictes en matière de densification sont fixées dans le cadre du P.L.U et se limitent aux secteurs urbanisés permettant une préservation des entités naturelles en limite d’agglomération. Cet espace est préservé en mer et à terre par un classement en zone NL et Nm, permettant des aménagements légers liés à la gestion du site.

Le réseau hydrographique est soumis à diverses pressions liées au milieu urbain (eau potable, assainissement, etc…). L’enjeu est la préservation de la ressource et de sa qualité. Le P.L.U classe ainsi l’ensemble du réseau hydrographique en zone N, permettant de préserver ce milieu de toutes occupations et utilisations correspondant à des activités incompatibles avec la vocation principale de la zone.

Les zones humides sont également soumises à diverses pressions liées au milieu urbain et agricole. Ces milieux font l’objet d’une trame spécifique au sein du P.L.U, visant à préserver ce milieu de toutes occupations et utilisations correspondant à des activités incompatibles avec la vocation principale de la zone.

Le linéaire bocager est surtout présent dans la partie agricole. L’article L.123-1-5° du Code de l’urbanisme a pour objet de préserver la densité du maillage bocager sans pour autant contrarier les transformations nécessaires à l’exercice de l’activité agricole ou à la mise en œuvre de projets routiers notamment.

Les boisements le classement en EBC permet de préserver cet habitat en interdisant les changements d'affectation ou les modes d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.

La mise en œuvre du P.L.U contribue à la définition d’une image urbaine compatible avec la pérennité des espaces naturelles et agricoles (limitation de la consommation de l’espace). En effet, le développement de l’urbanisation est prévu en continuité de l’existant, sur des terrains qui ne présentent pas d’intérêt écologique particulier, permettant ainsi de maintenir les coupures d’urbanisation et de préserver les cœurs de nature. Ces derniers bénéficient d’un classement spécifique, dont le caractère inconstructible les préserve de toute fragmentation. Par ailleurs, des zones tampons seront créées dans les opérations d’aménagement, permettant de faire la liaison entre milieu naturel et milieu urbain par le renforcement de la trame végétal.

La gestion de l’espace qu’offre le P.L.U permettra : - De conserver des espaces naturels et agricoles (pas de fragmentation) ; - De préserver les espaces naturels d’intérêt écologique ou importants pour la fonctionnalité écologique et paysagère ; - De diminuer l’évolution tendancielle de consommation d’espace ; - De maîtriser les pressions sur la biodiversité et les espaces productifs agricoles.

Le P.L.U œuvrera donc au développement d’une urbanisation compatible avec les fonctionnalités des milieux naturels, la préservation des corridors et le renforcement de leur qualité écologique.

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8. DEFINITION DES CRITERES, INDICATEURS ET MODALITES RETENUS POUR L'ANALYSE DES RESULTATS DE L'APPLICATION DU PLAN

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8.1. LES INDICATEURS DE SUIVI DES EFFETS DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

Les modalités de suivi de la mise en œuvre du Plan Local d’Urbanisme de la commune de PLENEUF VAL ANDRE, doivent s’inscrire dans une démarche partagée et concertée, de façon à favoriser des comparaisons entre les territoires, en matière de consommation de l’espace, de production de logements ou encore de préservation des ressources naturelles.

Aussi, la définition d’indicateurs cohérents et relativement souples permettra de mesurer les niveaux d’objectifs exprimés initialement dans le P.L.U. Pour évaluer le projet de PLU sur le court et moyen terme, plusieurs types d'indicateurs sont définis : d’état, de pression et de réponse.

Les indicateurs d’état. En termes d'environnement, ils décrivent l’état de l’environnement du point de vue de la qualité du milieu ambiant, des émissions et des déchets produits. Exemple: Taux de polluant dans les eaux superficielles, indicateurs de qualité du sol, etc. Les indicateurs de pression. Ils décrivent les pressions naturelles ou anthropiques qui s’exercent sur le milieu. Exemple : Évolution démographique, Captage d’eau, Déforestation. Les indicateurs de réponse. Ils décrivent les politiques mises en œuvre pour limiter les impacts négatifs. Exemple : Développement transports en commun, réhabilitation réseau assainissement…

Le tableau présenté ci-après, liste, en fonction de thématiques retenues, une série d’indicateurs, notamment chiffrés, permettant d’évaluer et de mesurer les évolutions en termes d’amélioration ou de dégradation du territoire de PLENEUF VAL ANDRE.

Les thématiques retenues se fondent sur le déroulé des orientations d’aménagement et d’urbanisme défini dans le P.A.D.D.

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INDICATEURS OUTILS DE SUIVI SOURCES TYPE Le développement urbain Corine landcover et analyse de la photo aérienne Géoportail – Cadastre Densité de construction de logements dans les Surface globale d’espaces Réponse différentes zones U et AU – Permis de construire Commune urbanisés et suivi de la accordé consommation foncière Cadastre Surface et ratio des zones N Photographie aérienne Suivi de l’évolution de Surface et ratio des zones urbanisées Cadastre Etat l’urbanisation Favoriser la densification en Nombre de logement et commerce/rythme Géoportail – Cadastre périphérie du centre-bourg Surface de terrains construits Commune Améliorer et développer les Linéaire de cheminements piétons aménagés ou Commune Pression modes de déplacements doux requalifiés Conseil général 22 Recensement général Maintien de l’activité agricole SAU communale Etat agricole La préservation les espaces naturels Surfaces boisées et du linéaire bocager Surface de zones humides Géoportail – Cadastre- Délimitation de la trame verte Surface de zones naturelles Photographie aérienne et bleue Etat Surface des Espaces Boisés Classés Communauté de communes

Surface et linéaire des espaces urbains Communes végétalisés Géoportail – Cadastre- Photo Linéaire bocager supprimé ou reconstitué dans aérienne Evolution du paysage les projets d’aménagement IGN Pression Surface de terrains artificialisés Corine landcover

La valorisation et la préservation des ressources Rejet des stations d’épuration Qualité des rejets des stations d’épuration Service de gestion des eaux Etat Taux de conformité des systèmes Gestion des eaux usées SPANC d’assainissement individuels

Evolution du volume total des ouvrages de Service de gestion des eaux Gestion des eaux pluviales rétention des eaux pluviales des surfaces Commune urbanisées Réponse

Qualité des eaux traitées du point de vue des teneurs en hydrocarbures, matières organiques, Distribution en eau potable SAGE nitrates et pesticides Périmètre de protection de captage des eaux Qualité des cours d’eau et eaux Service de gestion des eaux Qualité physico-chimique et biologique souterraines Production de déchets Déchets municipaux générés en kg/habitant Etat Mode de traitement des Communauté de Communes Part des différents traitements des déchets déchets Les risques et nuisances Habitat/établissement présents dans une zone Exposition au bruit Commune bruyante (PC) Risque inondation/ Commune Habitat/établissement présents dans une zone à mouvement de terrain Arrêté préfectoral de Etat risque Risque submersion marine catastrophe naturelle Conseil général 22 Energie Part des énergies renouvelables sur le territoire PCET

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8.2. LES INDICATEURS DE LA SATISFACTION DES BESOINS EN LOGEMENT

Article R123-2 du Code de l’urbanisme Le rapport de présentation : […] 5° précise les indicateurs qui devront être élaborés pour l'évaluation des résultats de l'application du plan prévue à l'article L. 153-27.

Article L.153-27 du code de l’urbanisme Neuf ans au plus après la délibération portant approbation du plan local d'urbanisme, ou la dernière délibération portant révision complète de ce plan, ou la délibération ayant décidé son maintien en vigueur en application du présent article, l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou le conseil municipal procède à une analyse des résultats de l'application du plan, au regard des objectifs visés à l'article L. 101-2 et, le cas échéant, aux articles L. 1214-1 et L. 1214-2 du code des transports. L'analyse des résultats donne lieu à une délibération de ce même organe délibérant ou du conseil municipal sur l'opportunité de réviser ce plan.

Tous les 9 ans, après la délibération d’approbation du PLU, un bilan devra être réalisé sur au minimum : - la production réelle globale de logements - le rythme d’évolution de la population lié à la production de logements - la production réelle globale de logements sociaux ou aidés - la typologie (taille) des logements produits (T1, T2…) - la forme (individuel, intermédiaire, collectif…) des logements produits - la densité des logements construits - les logements vacants - le renouvellement urbain - la programmation des opérations d’habitat - les équipements nécessaires à l’accueil de population

Un indicateur est une information ou un ensemble d’informations contribuant à l'appréciation d’une situation par le décideur. Les indicateurs proposés sont chiffrés ou correspondent à un élément de comparaison.

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Thématique Dénomination de l’indicateur

980 logements supplémentaires en 2026 (base de référence = Production globale de logements 4 962 logements en 2012)

Evolution de la population et rythme de Rythme d’évolution annuel moyen d’environ + 1 % (+ 600 croissance démographique habitants en 10 ans, soit 4 670 habitants en 2026).

Augmentation du parc de logements locatifs sociaux Production de logements sociaux ou aidés 4 % de résidences principales en 2012

Production de résidences principales et Equilibrer le parc de logement pour que la part de résidences secondaires dans ce parc n’augmente plus (base de référence = secondaires 52,8 % du parc en 2012) Analyse et évolution de la taille des logements, à mettre en rapport avec la taille des ménages qui les occupent Typologie des logements produits Augmentation de la diversité de l’offre de logements : habitat individuel dense, semi-individuel, … Analyse de l’évolution de la surface des terrains à bâtir

Densité moyenne minimale à respecter pour l’ensemble des opérations de logements en extension urbaine 22 logements par Densité des logements construits hectare (densité brute)

Respect des densités indiquées dans les OAP (qui définissent un nombre de logements minimum à réaliser)

Maintien du nombre de logements vacants, faible sur la Vacance des logements commune (base de référence = 4,8 % du parc total en 2012)

Analyse de l’évolution des 4 sites identifiés comme site de Renouvellement urbain renouvellement urbain : objectif de production de 60 logements sur ces sites en 2026.

Analyse de la localisation des opérations de logements Localisation des opérations et

programmation Analyse de la programmation établie dans le PLU (1AU/2AU)

Analyse des équipements créés ou à créer pour répondre aux Equipements besoins de la population (cohérence avec l’accueil de population)

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9. DESCRIPTION DE LA MANIERE DONT L'EVALUATION ENVIRONNEMENTALE A ETE EFFECTUEE

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9.1. MANIERE DONT L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE A ETE EFFECTUEE

L’évaluation environnementale a été menée en même temps que l’élaboration du PLU, et non a posteriori. Le travail d'évaluation ayant été itératif, les évolutions du projet ont permis d'intégrer au mieux les enjeux environnementaux.

Ainsi, les points suivants ont fait l’objet de discussion et ont été amendés par rapport aux premières versions du projet de PLU pour mieux prendre en compte les enjeux environnementaux. Les échanges ont portés sur l’ensemble des enjeux environnementaux identifiés au sein de l’évaluation environnementale, et notamment sur : - L’évaluation du potentiel foncier disponible et l’évaluation de la consommation de l’espace ; - La définition du plan de zonage, en portant les réflexions sur l’intérêt de privilégier la densification des zones agglomérées - La détermination des continuités écologiques à l’échelle communale

9.2. PRISE EN COMPTE DES OBJECTIFS DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET PLACE DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

La méthode d’évaluation environnementale s’inspire en grande partie de celle des études d’impacts sur l’environnement. L’ordonnance de 2004 transposant en droit français la directive dite « plans et programmes » de 2001 insiste sur la nécessité d’adapter la méthode de l’évaluation environnementale au fait que celle-ci s’inscrit dans une démarche globale, visant une bonne prise en compte des préoccupations environnementales dans les projets et participant à leur équilibre général.

L’élaboration d’un document d’urbanisme comme le PLU est susceptible d’avoir des impacts sur l’environnement. Ainsi, l'extension et la multiplication des zones constructibles à vocation résidentielle ou économique peuvent avoir des impacts négatifs (consommation d’espace, destruction d’habitats naturels, de sols agricoles, dégradation de paysages…).

L’objectif de cette étude est d'évaluer le plus tôt possible l'impact potentiel sur l'environnement des projets autorisés dans le PLU en amont de leur réalisation, afin de mieux prendre en compte les incidences éventuelles et d'envisager des solutions pour éviter, réduire et compenser s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du document d'urbanisme.

A l'inverse, le PLU en lui-même peut contribuer à maîtriser ces impacts (limitation des extensions et du mitage, choix pertinent des zones constructibles, protection d’éléments naturels…). L’évaluation environnementale en lien avec l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme de PLENEUF VAL ANDRE, s’est effectuée en concertation avec la municipalité. En effet, des réunions de travail se sont déroulées afin de faire le point sur l’ensemble des éléments permettant de réaliser un diagnostic de l’état initial du site. Il est important de noter que l’évaluation environnementale vaut évaluation des incidences Natura 2000 pour le PLU.

Plusieurs références ont été utilisées pour la réalisation de l’évaluation environnementale de PLENEUF VAL ANDRE, notamment les travaux méthodologiques récents, tels que le guide « Évaluation environnementale des documents d’urbanisme » (Commissariat général du développement durable, 2011). En outre, la méthode retenue pour l’évaluation environnementale a été confortée, précisée et enrichie par la méthodologie proposée par Jean-Pierre Ferrand (conseil en environnement) dans son guide sur les évaluations environnementales « l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme, proposition d’une méthodologie pour favoriser l’intégration de l’environnement dans les SCOT, les PLU et les cartes communales » (DREAL Bretagne).

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9.3. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

L’état initial de l’environnement comprend une description du milieu physique, naturel, du paysage, de la trame verte et bleue, les risques, la question de la maitrise en énergie et la qualité de l’air, les risques et les nuisances… Cet état initial montre les principaux enjeux environnementaux communaux, à savoir un patrimoine naturel et paysager (urbain et naturel) important.

Ce chapitre d’analyse et de mise en perspective des enjeux pour le territoire est suivi par un chapitre de justification des choix retenus pour établir le projet d’aménagement du territoire, les orientations d’aménagement, le zonage et le règlement. Il explique comment ces choix ont été faits en articulation, conformité, compatibilité, avec les autres documents d’urbanisme qui sont de portée supérieure, comme le SCOT ou le SDAGE.

Il explique aussi l’évolution du projet dans le temps. Ainsi le PADD et les orientations d’aménagement et le zonage, afin de prendre en compte les enjeux locaux (prise en compte d’un environnement naturel sensible, mais aussi démographie, tourisme) et de répondre aux enjeux et attentes posées par le SCoT en termes de développement et de production de logement.

9.4. ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PREVISIBLES

Il s’agit d’évaluer le niveau et les caractéristiques des effets que la mise en œuvre du projet aura sur l’environnement, de manière prévisible et au terme du P.L.U. Les incidences ont été évaluées en considérant la probabilité des effets possibles et les liens directs et indirects que la mise en œuvre du projet est susceptible d’engendrer. Il convient aussi de souligner les incidences positives pour la protection et une meilleure gestion de certaines parties du territoire.

9.5. MESURES ADOPTEES POUR EVITER, REDUIRE ET COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN

Il s’agit de présenter les mesures mises en œuvre par le P.L.U pour anticiper, éviter, réduire ou compenser ses incidences sur l’environnement. Ce chapitre est intégralement lié à celui de l’analyse des incidences puisqu’il recueille notamment les moyens règlementaires du PLU qui lui permettent d’atteindre les objectifs précités.

9.6. LES INDICATEURS DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN

Les indicateurs s’attachent à mesurer les éléments tangibles issus de la mise en œuvre du P.L.U dans le cadre de la bonne application de ses orientations et règles (document graphique inclus). Pour cette raison, ils se concentrent sur des paramètres clés et non sur tous les éléments nécessaires à la réalisation d’un nouvel état initial de l’environnement et d’un diagnostic.

La mise en place d’indicateurs permettent de mesurer d’une part l’état initial de l’environnement, d’autre part les transformations impliquées par les dispositions du document, et enfin le résultat de la mise en œuvre de celui-ci au terme d’une durée déterminée. Un bon indicateur doit permettre d’établir un lien de causalité direct et certain entre un phénomène observé et le document d’urbanisme qu’il s’agit d’évaluer.

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10. RESUME NON TECHNIQUE

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10.1. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

Thématiques Sous-thèmes Constats Enjeux Climat tempéré Intégrer le climat dans les prochaines Climat Températures douces opérations urbaines (orientation du Pluviométrie importante bâti) -Topographie très marquée induisant la présence de paysages diversifiés : Intégrer les futures opérations à la Topographie / - plateau agricole topographie : Relief - façade littorale - mettre en place des - la côte rocheuse traitements paysagers de - les vallées qualité La commune est formée de roches sédimentaires : sols formés de gabbros Tenir compte de la nature du sol et du Géologie (micro-gabbros et micro-diorites sous-sol en particulier pour amphibolisés). l’assainissement des eaux pluviales Commune à cheval sur les deux bassins Confortement des fonctionnalités des versant de la Flora et de l’Islet cours d’eau et milieux humides Commune appartient au SAGE de la Baie Maintien de la qualité des cours d’eau : de Saint-Brieuc - Conditionner le développement de L’hydrographie Une amélioration de la qualité des cours l’urbanisation à une bonne d’eau attendue d’ici à 2015 pour le gestion des eaux usées et des versant de la Flora et 2027 pour le eaux pluviales, versant de l’Islet - Protéger les zones humides - Limiter l’imperméabilisation des sols

L’espace côtier (littoral) et maritime font tous deux l’objet d’un classement en zone Natura 2000 « Baie de Saint-Brieuc Est ». Maintenir la protection des espaces Le milieu

physique naturels remarquables Les zones humides sont représentées par des écosystèmes très variés et offrent Préserver les corridors écologiques et des fonctionnalités biologiques les réservoirs de biodiversité permettant aux espèces d’effectuer tout participant à la trame verte et bleue de ou partie de leur cycle de vie la commune

La Flora est le cours d’eau majeur sur la Renforcer la continuité du corridor commune, elle donne naissance à de écologique sur le plateau agricole pour Biodiversité nombreux affluents qui créent des permettre la connexion des 2 bassins écosystèmes de qualité au sein de la versants (Nantois et la Flora) commune (vallées, boisements, zones humides …). Ces entités ont un rôle Protéger les zones humides, important dans le fonctionnement des continuités du territoire. Les cours d’eau Maîtrise de l’urbanisation aux abords assurent la continuité entre l’espace des pôles urbains côtier et l’espace rural Fixer des limites strictes d’urbanisation s’appuyant sur les entités naturelles en Les milieux agricoles occupent une part limite d’agglomération importante du territoire avec une zone d’habitat principale (le bourg) et Préserver l’espace agricole quelques villages.

De nombreux boisements sont présents Protéger les vallons et renforcer la sur la commune, ils sont protégés par un trame bocagère en tant que support de classement en Espace Boisé Classé la biodiversité Les boisements (article L-146-6 du Code de l’urbanisme)

Le maillage bocager est plutôt bien préservé sur l’ensemble de la commune.

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Thématiques Sous-thèmes Constats Enjeux Un plateau agricole rural Assurer la pérennité des entités Des vallées et vallons affluents (vallée de paysagères la Flora, vallon du Nantois) Protéger les sites naturels du littoral Des boisements Préserver les structures paysagères Les paysages Un secteur urbanisé au bourg existantes La frange littorale Maintenir l’activité agricole Préserver et mettre en valeur l’identité des secteurs présentant une valeur patrimoniale

S’assurer de la ressource en eau Une qualité de l’eau distribuée aux potable face aux futurs besoins normes domestiques

Travaux pour l’augmentation de la Conditionner les développements capacité de la station d’épuration d’urbanisation à une bonne gestion des eaux usées et des eaux pluviales Mise en séparatif du réseau d’eaux pluviales et d’eaux usées Limiter l’imperméabilisation des sols et contrôler l’emprise des surfaces L’eau imperméabilisées Certification pour la qualité des eaux de baignade Favoriser la mise en œuvre de dispositifs techniques de réception de Engagement de la commune dans une stockage ou de dilution des eaux Gestion des démarche de gestion environnementale pluviales à la parcelle ressources portuaire par le biais du label Port Propre. Inscrire les surfaces constructibles correspondant à la capacité d’accueil de la future station d’épuration

PCET Promotion des énergies renouvelables L’énergie Faible prise en compte du Formes urbaines plus économes en développement des énergies énergie (volume, matériaux d’isolation, renouvelables à l’échelle de la commune orientation, agencement…)

Lutte contre les pollutions atmosphériques Qualité de l’air « pollution de proximité » Favoriser les moyens de transport collectifs (bus, covoiturage…)

Inciter au compostage et au tri sélectif Risques sismiques Zone de sismicité 2 Erosion marine : La plage du val André Eboulement de falaise : - La grande Guette Mouvements de - Anse du Pissot terrain et cavités - Les Vallées - Le Nantois - La Ville Berneuf Limiter les constructions sur les zones Les risques et Aléa retrait- Classement en zone B2, faiblement à fortement exposées aux risques nuisances gonflement des moyennement exposée à l’aléa retrait et naturels sols argileux gonflement des sols argileux. Zones concernées : Dahouët au niveau de la Flora et du Bignon ; Submersion Val André au niveau de Guémadeuc ; marine Nantois ; La Ville Berneuf, La Pointe de Pléneuf Val André.

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Thématiques Sous-thèmes Constats Enjeux Classement sonore des infrastructures de transport terrestres : Définition de zone d’émergence pour la - 100 mètres pour a RD 17A, détermination des zones constructibles entre la limite communale de Saint Alban (Bel Orient) et la RD 786 ; - 100 mètres pour la RD 786, entre la limite communale de Bruit Erquy et la RD 17A. - 100 mètres entre la limite d’agglomération et la limite communale de Saint-Alban ; - 30 mètres pour la RD 786 entre la RD 34 à Dahouët et la limite de l’agglomération de Pléneuf,

Risques une exploitation agricole de type élevage industriels porcin considérée comme ICPE

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10.2. ANALYSE DES INCIDENCES ET MESURES PRISES EN CONSEQUENCE

Evaluation Impact du niveau thème Sous thème Nature Impacts Commentaires Mesures Potentiel d’impact résiduel

 Les orientations de projet et d’aménagement visant à limiter l’impact sur ces thématiques : Climat Nul Indirects temporaires o Préservation ou renforcement de liaisons douces entre les zones urbaines (zones AU et le bourg) Faible et permanents Les aménagements épousent la o Favoriser les nouvelles formes de construction (orientations du bâti) ; Topographie Nul topographie du site o Préservation ou renforcement du maillage bocager dans le cadre des aménagements paysagers.

Travaux pouvant engendrer une Directs et très faibles Géologie modification de la nature du sol  Géologie importante à prendre en compte notamment pour les filières d’assainissement (nature du sol) permanents à nuls (imperméabilisation)

 La préservation des milieux humides et de cours d’eau (Les zones humides sont représentées sur le document Moyen Milieu physiqueMilieu Ce réseau hydrographique et les graphique et font l’objet de dispositions réglementaires particulières) Indirects et affluents associés créent des  La protection du bocage (le bocage est protégé au titre de l’article L.123-1-5 7° du Code de l’Urbanisme) Hydrographie temporaires ou faible écosystèmes de qualité (vallées,  La distribution géographique des zones d’extension de l’urbanisation a été confrontée avec leur possibilité permanents boisements, zones humides …) de desserte par le réseau collectif d’assainissement des eaux usées.

 Préservation de la qualité des cours d’eau

Les continuités écologiques Maillage bocager dense  La protection des espaces naturels (classement en zone N) les plus remarquables de la commune et donc des Moyen Impacts directs et Forte zones boisées, prairies et milieux paysages qui leur sont associés.  La protection des zones boisées au titre du classement en EBC et article L.123-1-5 7° du Code de l’Urbanisme. permanents associés Faible Boisement et bocage  La protection des paysages agricoles, avec la volonté de limiter l’imbrication entre espaces agglomérés et Vallée et vallons liés aux cours d’eau espace agricole de façon à éviter une fragmentation de cet espace agricole.  La préservation des coupures d’urbanisation Milieux humides et  Inventaire des zones humides réalisé sur les secteurs susceptibles d’être ouverts à l’urbanisation. cours d’eau

Milieu naturelMilieu Paysage Fort  Préservation de l’espace agricole Développement de l’urbanisation sur  Densification de la zone agglomérée de centre-bourg (zones AU en continuité du centre-bourg) Impacts directs et L’espace agricole Moyen des zones agricoles sous contraintes o Limiter l’étalement urbain Faible permanents (imbriquées dans la zone agglomérée) o Limiter la consommation de l’espace agricole Gestion économe de l’espace

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Evaluation Impact du niveau thème Sous thème Nature Impacts Commentaires Mesures Potentiel d’impact résiduel Augmentation des effluents domestiques Eaux usées Moyen  La préservation des milieux humides et de cours d’eau (Les zones humides sont représentées sur le document Capacités d’accueil de la station de graphique et font l’objet de dispositions réglementaires particulières) Faible traitement des eaux usées  La protection du bocage Moyen à Besoins nouveaux en matière de  La protection des boisements les plus remarquables (EBC) Eau potable Fort consommation en eau potable  La distribution géographique des zones d’extension de l’urbanisation a été confrontée avec leur possibilité de Moyen à Imperméabilisation des sols desserte par le réseau collectif d’assainissement des eaux usées. Eaux pluviales Impacts directs et Moyen Fort permanents Risques de pollution  Limiter la production de déchets (hors PLU) Déchets Faible  Développement du compostage (Hors PLU) Nul  Favoriser le développement des éco-points permettant d’optimiser la collecte (Hors PLU) Gestion des ressources  Favoriser les moyens de transport collectifs (bus, covoiturage…) (hors PLU)

 Promotion des énergies renouvelables Energie Fort Faible  Formes urbaines plus économes en énergie (volume, matériaux d’isolation, orientation, agencement…) - RT

2012

La commune de PLENEUF VAL ANDRE Submersion marine Moyen Impacts indirects est concernée par le risque de  Le PLU n’a pas pour effet d’augmenter ce risque Nul submersion marine

La maitrise

des risques

Accueil de nouvelle population  Maîtrise des besoins en déplacements de proximité Impacts directs et entraine des nouveaux besoins en  Développement d’une zone compacte Moyen Faible Les permanents déplacements -> Accroissement des  Réduction des distances entre zones urbaines et les commerces et services (liaisons douces) déplacements domicile-travail

déplacements

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10.3. CARACTERITIQUES ET ENJEUX DES ZONES A URBANISER

Lorsque les terrains sont situés à l’intérieur du tissu urbain ils sont généralement placés à proximité des commerces, services et équipements divers (école, service public, loisirs, transport en commun, réseaux…). Ces éléments sont à prendre en compte dans la définition des enjeux. Ils permettent d’organiser différemment le développement urbain en privilégiant un modèle de développement compact, moins couteux en voirie et réseaux divers et favorisant la proximité des déplacements courts.

Par ailleurs la proximité des parcelles à urbaniser avec des zones naturelles renforcent les sensibilités et donc les incidences de l’ouverture à l’urbanisation sur ces parcelles.

Les mesures prises en conséquence visent à pallier les risques d’impact sur les zones naturelles adjacentes, ainsi des parcelles identifiées en sensibilité forte peuvent, une fois les orientations d’aménagement mises en place, se retrouver avec une sensibilité relativement faible.

Trois types d’enjeux ont été définis :

- Enjeu faible : Les zones présentant de faible enjeu correspondent aux secteurs déjà bien insérés dans un tissu urbain. C’est milieux n’ont pas d’intérêt particulier pour accueillir la faune et la flore, le maillage bocager est lâche voire inexistant et aucune connexion ne semble pouvoir s’établir avec des zones naturelles.

- Enjeu moyen : Ces zones sont situées à proximité d’une zone sensible (boisements, zones naturelles) ou comprenant des éléments naturels mais sans autre caractéristiques spécifiques à un milieu d’intérêt.

- Enjeu fort : Il s’agit de zones en contact direct avec une zone naturelle d’intérêt patrimonial majeur.

Par ailleurs, des emplacements sont réservés à l’aménagement de sentiers piétonniers, favorisant ainsi les déplacements doux au sein de l’espace urbain.

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ANNEXES

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1- BATIMENTS PRESENTANT UN INTERET ARCHITECTURAL ET PATRIMONIAL POUVANT CHANGER DE DESTINATION AU TITRE DE L’ARTICLE L.151-11 DU CODE DE L’URBANISME

Références Localisation Critère choix Photo cadastrales

Intérêt architectural et patrimonial

Nantois B 1146

Intérêt architectural et patrimonial -

Nantois B 1146

Intérêt architectural et patrimonial -

Nantois B 1146

Intérêt architectural -

Nanté A 86

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Intérêt architectural -

Les Tertres B 762

Intérêt architectural -

La Vigne B 34

Intérêt architectural -

La Vigne B 34

Intérêt architectural -

La Vigne B 34

Intérêt architectural -

La Vigne B 34

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Intérêt architectural -

Le Pré Mancel B 1283

Intérêt architectural -

La Ville Pierre B 584

Intérêt architectural -

La Ville Brexelet C 1409

Intérêt architectural -

La Ville Brexelet C 1409 - 510

Intérêt architectural et patrimonial -

La Ville Nihon C 130

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Intérêt architectural -

La Ville Nihon C 130

Intérêt architectural -

La Ville Nihon C 128

Intérêt architectural et patrimonial -

Le Cloître E 669

Intérêt architectural et patrimonial -

Le Cloître E 669

Intérêt architectural et patrimonial -

Le Cloître E 669

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Intérêt architectural et patrimonial -

Le Cloître E 670

Intérêt architectural -

La Ville Hatte D 408

Intérêt architectural -

Le Vau Balay D 1498

Intérêt architectural -

Le Vau Bailay D 1498

Intérêt architectural -

Le Vau Bailay D 1498

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Intérêt architectural -

Le Vau Balay D 1498

Intérêt architectural -

Le Vaumadeuc D498

Intérêt architectural -

Le Vaumadeuc D 1217

Intérêt architectural -

La Bruyère D 892

Intérêt architectural -

Le Chesnay C 1265

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Intérêt architectural -

Bel Orient C 634

Intérêt architectural -

Bel Orient C 634

Intérêt architectural -

Bien-y-vient C 368

Intérêt architectural -

Bien-y-vient C 357-358

Intérêt architectural -

Les Loges C 353

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