L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Les éléments structurant le paysage autour du projet sont ainsi les suivants : Au Nord, le village de Saint-Dizier-l’Evêque ; A l’Ouest, la forêt « Coteau Prévot » située sur une butte ; A l’Est, la colline dite du « Petit Bonnat » ; Au Sud, la haie et les bosquets reliant la colline du « Petit Bonnat » à la carrière « Coteau Prévot » et à la butte du même nom.

L’aire d’étude paysagère ne s’ouvre donc que sur une fenêtre de perspectives potentielles très restreinte, comprise dans un rayon d’environ 1 km autour du site.

Le projet est situé au niveau d’une légère dépression. L’aire d’étude paysagère est ainsi peu étendue autour du site.

6.1.6.4. Organisation des sols

L’organisation des sols aux alentours du projet a été déterminée à partir des cartes IGN et des photographies aériennes du secteur (Cf. Figure 24).

Le territoire est caractérisé par la présence de deux occupations des sols majeures : Les terrains agricoles constitués principalement de prairies et prés d’élevage ouverts (peu de champs de culture) avec la présence de haies et bosquets ponctuant le paysage ; Les boisements couvrent une grande superficie dans les alentours du projet. En effet, ils se situent au niveau de zones de relief accidenté peu propices à l’agriculture (vallon du Val-Saint-Dizier, Coteau Prévot, vallon « les Charbonniers »). Ces zones accidentées sont en lien direct avec le caractère karstique des formations sous-jacentes.

L’habitat est regroupé au niveau de villages de faible importance et de quelques hameaux. Les habitations isolées sont rares aux alentours du projet. Du fait de la proximité du site avec le village, de nombreuses habitations se trouvent dans un environnement proche du projet.

L’activité extractive est importante dans les alentours du projet avec la présence de trois carrières et / ou anciennes carrières. Du fait de la présence de haies et petits bosquets le long de celles-ci et de la topographie du secteur (plateau), ces carrières sont peu visibles dans le paysage.

6.1.6.5. Détermination des cônes de visibilité potentielle

La détermination de l’aire d’étude paysagère et de l’occupation du sol en son sein permettent d’identifier les cônes de visibilité potentielle sur le projet, c’est-à-dire les points depuis lesquels une perspective est offerte sur le site du projet, et d’en estimer la sensibilité.

On distingue ainsi 4 points de vue potentiels sur le projet, localisés sur la Figure 25, dont la sensibilité varie en fonction de différents facteurs. Situées légèrement en hauteur vis-à-vis du projet, les habitations situées à l’Est du site disposent, a priori, d’une perspective sur le site du projet ; leur sensibilité est estimée faible ;

GéoPlusEnvironnement R15022306 68 1km Echelle au 1 / 25 000 250 m Axe routier majeur Axes routier secondaire Ruisseau Haies et bosquets 0 m Habitations Prés, prairies et cultures Forêts Activités extractives Périmètre du projet Aire d’étude paysagère Légende :

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 24

GéoPlusEnvironneOmccuepnation des sols dans les alentours du projet Sources : IGN, GéoPlusEnvironnement 6 57 320 m 320 -l’Evêque, RD -l’Evêque, RD 26, ier Echelle au 1 / 8 000 Echelle 80 m 80 5 0 m r e de Saint-Diz lle al-Saint-Dizie rue du Champs au roi Sensibilité faible Sud du village de Saint-Dizier Nord du villag Sensibilité nu V 55 33 33 Cônes de visibilité potentielle et sensibilités Cônes de visibilité potentielle et 7 2 4 1 Ecran visuel anthropique Ecran visuel anthropique (zone urbanisée) Aire d’étude paysagère Aire d’étude agricole Surface Massif forestier Carrière Zone bâtie Périmètre du projet du Périmètre Ecran visuel topographique Ecran visuel naturel (massif forestier) Légende : Légende

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 25

GéoPlusEnvironCnôenmese dne tvisibilité potentielle et sensibilité paysagère Source : GéoPlusEnvironnement L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Le bourg de Saint-Dizier-l’Evêque est situé au même niveau topographique que le projet. Des écrans visuels sont toutefois déjà existants (haies paysagères en bordure du site) ; leur sensibilité est donc estimée faible ; Les axes routiers (RD 26 et rue du Champs au roi) sont également situés au même niveau topographique que le projet. Des écrans visuels sont déjà existants (haies paysagères en bordure du site) ; leur sensibilité est donc estimée faible.

Le site est situé au niveau d’une transition entre un paysage agricole Paysage et visibilité de prés et prairies et un paysage urbains de village de campagne. Une visibilité sur celle-ci est présente depuis des points de vue et des axes de visibilité proches (moins de 1 km). Son intégration paysagère est cependant bien réalisée grâce à la Sensibilité faible présence d’une haie et de bosquets tout autour du site. Aucune visibilité depuis les Monuments Historiques et le site classé du Val-Saint-Dizier n’existe.

6.1.7. Contexte climatique

La connaissance de certaines données météorologiques permet d’appréhender les risques d’envol de poussières et de propagation des bruits.

Le climat dominant du Territoire de est de type semi-continental.

6.1.7.1. Températures

Les températures présentent de fortes variations saisonnières. Ainsi, les mois les plus chauds sont les mois d’été avec des températures pouvant atteindre 30°C alors que durant les mois d’hiver, les températures peuvent descendre sous la barre des -5°C. La moyenne annuelle des températures, calculée sur la période 1981-2010, se situe aux alentours de 9°C.

6.1.7.2. Précipitations

Le régime de précipitation est assez élevé. Ainsi, il tombe environ 1121 mm de précipitations par an. Ceci est notamment dû à la présence du massif des Vosges à proximité ainsi que des premiers contreforts du Jura.

6.1.7.3. Vents

Du fait de la présence des Vosges au Nord et du Jura au Sud, les vents sont canalisés et soufflent selon deux directions préférentielles (vents de secteur Est / Nord-Est et les vents de secteur Ouest / Sud-Ouest).

Le climat est relativement humide, avec de fortes variations de Climat températures et des vents de secteurs globalement Est ou Ouest. De fortes variations locales existent cependant selon la position du Sensibilité nulle secteur par rapport aux Vosges et aux contreforts du Jura.

GéoPlusEnvironnement R15022306 71 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

6.2. ENVIRONNEMENT HUMAIN

6.2.1. Population et habitations proches

6.2.1.1. Population

Au dernier recensement de 2011, la commune de Saint-Dizier-l’Evêque compte 423 personnes (dont 7 personnes habitants le hameau du Val-Saint-Dizier) réparties sur une surface communale de 10,8 km² (ce qui fait une densité de population de 38,4 habitants/km²).

La population de Saint-Dizier-l’Evêque a augmenté entre le recensement de 2006 et 2011 passant de 390 habitants à 416 habitants.

6.2.1.2. Habitations proches

Quelques habitations sont proches du site (Cf. Figure 26). L’église et la mairie, centre du village, sont situées à environ 500 mètres du projet.

Les habitations les plus proches sont les suivantes : Les maisons situées à moins de 50 mètres du projet, dans la rue principale se trouvant à l’Est ; Les maisons situées dans la rue au Nord du projet, à une distance minimum d’environ 100 mètres.

6.2.1.3. Etablissement Recevant du Public (ERP)

Les ERP suivants se trouvent dans un rayon de 1000 mètres autour du projet : École de Saint-Dizier-l’Evêque ; Mairie de Saint-Dizier-l’Evêque ; Église classée aux Monuments Historiques de Saint-Dizier-l’Evêque ; Restaurant « Le Grenier », à Saint-Dizier-l’Evêque ; « L’Harmonie Thérapie » : magasin « bio » à Saint-Dizier-l’Evêque.

Population et Les premières habitations de Saint-Dizier-l’Evêque sont situées à 50 habitations proches, mètres du projet. ERP Le village reste peu peuplé et il n’y a pas d’ERP sensibles situés à Sensibilité forte proximité du projet.

6.2.2. Activités

6.2.2.1. Activités agricoles

Dans le secteur du projet, l’agriculture est essentiellement tournée vers l’élevage bovin (associé à des prairies et prés d’élevage). Quelques cultures céréalières y sont associées. La surface agricole utile est de 482 ha en 2010 pour 4 exploitations agricoles.

Une grande part des terrains entourant la commune sont occupés par des activités agricoles.

GéoPlusEnvironnement R15022306 72 Légende : Habitations les plus proches

Périmètre de protection Emprise du site d’un Monument Historique

Activités agricoles Monument Historique 0 m 100 m 400 m Site inscrit au titre du Activités extractives Code de l’Environnement Echelle au 1 / 10 000

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 26 GéoPlusEnvironnement Environnement humain Sources : IGN, GéoPlusEnvironnement, DRAC Franche-Comté L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Le terrain visé par le projet est actuellement occupé par une ancienne carrière. La sensibilité au niveau agricole est donc nulle.

6.2.2.2. Activités extractives

L’activité extractive est bien représentée au niveau du secteur d’étude. En effet, trois sites (en activité ou ayant cessé toute activité) sont identifiés sur la commune de Saint-Dizier- l’Evêque. Il s’agit : De la carrière « Ragie Bergeraie », actuellement en activité ; De l’ancienne carrière « le Saloin », dont l’activité a cessé ; De l’ancienne carrière « Champs de la Raye », dont l’activité a cessé, mais dont le remblaiement par des matériaux inertes extérieurs était autorisé jusqu’au 23 mars 2015 ; cette dernière est le sujet de la présente demande d’enregistrement d’ISDI.

6.2.2.3. Autres activités

Les ICPE les plus proches du projet sont les suivantes : La carrière L2C de « Ragie Bergeraie » située sur la commune de Saint-Dizier- l’Evêque ; La ferme Bidaux (régime d’autorisation pour l’élevage, la vente et le transit de bovins) située à 2 km au Sud du projet.

Concernant les activités de loisirs, les établissements sportifs les plus proches se trouvent au niveau de la zone urbanisée de , à 2,3 km à l’Ouest du projet.

Aucune zone d’activité économique n’est présente sur la commune de Saint-Dizier-l’Evêque.

Aucune activité sensible (école maternelle, maison de retraite, hôpital, etc.) n’est répertoriée dans un rayon de 500 m autour du projet.

Activités La sensibilité du projet vis-à-vis des activités situées à proximité immédiate du projet est nulle, compte tenu de leur faible nombre et Sensibilité nulle de leur éloignement.

6.2.3. Patrimoine culturel

6.2.3.1. Monuments Historiques

Les Monuments Historiques inscrits suivants se situent à proximité du projet (Cf. Figure 26 et Annexe 12) : L’église Saint Martin de Saint-Dizier-l’Evêque ; La fontaine-lavoir au lieu-dit « le Val », commune de Saint-Dizier l’Evêque.

Aucune covisibilité n’existe entre la fontaine-lavoir et le site de l’installation ou entre l’église et l’installation. En revanche, le haut du clocher de l’église est visible depuis le site, mais le site n’est pas visible depuis le parvis de l’église.

En outre, le projet ne se situe pas dans le rayon de protection des sites classés et inscrits de 500 mètres.

GéoPlusEnvironnement R15022306 74 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

6.2.3.2. Archéologie

Un objet archéologique a été retrouvé au droit du site (outillage lithique du Néolithique ancien) lors de l’exploitation de la carrière. De plus, le projet est situé dans une zone de prescription archéologique (Cf. Annexe 12). Cependant, le projet consiste en un remblaiement d’une ancienne carrière par des déchets inertes.

Aucun sol « ancien » et constitué n’est donc présent au droit du site.

6.2.3.1. Sites classés ou inscrits au Code de l’Environnement

Un site inscrit est recensé à proximité du projet. Il s’agit du site inscrit du Val-Saint-Dizier. Cette espace paysager de l’extrême Nord du masif jurassien résulte d’un effondrement caractéristique d’une formation souterraine érodée par les dernières glaciations. Ce contexte géographique a permis une installation humaine précoce principalement liée à l’agriculture et ou l’évêque Saint-Dizier a installé un prieuré.

Deux Monuments Historiques sont répertoriés sur la commune de Patrimoine culturel Saint-Dizier-l’Evêque mais aucune covisibilité n’est établie entre les monuments et le projet. De plus, le site est exclu des zones de Sensibilité faible protection des Monuments Historiques inscrits

6.2.4. Qualité de l’air

Un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) pour l’aire urbaine de Belfort-Montbéliard- Héricourt- a été créé du fait de dépassements ponctuels des valeurs limites dans les plus grosses agglomérations (Besançon, Montbéliard, Belfort).

Dans ce PPA, le bilan régional de la qualité de l’air a été dressé par ATMO Franche-Comté en coopération avec le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA) et le Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l’Environnement (LGGE).

Il en ressort que :

Plusieurs polluants ne montrent pas de dépassement des valeurs limites (SO2, NO et NO2, CO, C6H6, HAP, métaux toxiques particulaires) ; L’ozone est un polluant risquant de dépasser une valeur cible notamment durant des épisodes caniculaires comme en 2003 ; Les polluants montrant des dépassements des valeurs cibles sont les particules PM 2 ,5 et les PM 10.

Voici les concentrations moyennes annuelles en poussières pour l’année 2010 :

Concentration moyenne annuelle (µg/m3) Valeur cible (µg/m3) PM 2,5 22 20 PM 10 29 40 Poussières totales 29 50

Source : PPA Aire Urbaine Belfort Montbéliard Héricourt Delle

Qualité de l’air Du fait d’une pollution générale de l’aire urbaine de Belfort Montbéliard Héricourt Delle assez élevée et de la présence de Sensibilité forte riverains proches, la sensibilité du projet vis-à-vis de la qualité de l’air est forte.

GéoPlusEnvironnement R15022306 75 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

6.2.5. Ambiance sonore

6.2.5.1. Rappel théorique sur le bruit et sa mesure

L'intensité d'un son est appréciée par une grandeur physique : le niveau de pression acoustique, dont l'unité est le décibel ou dB. L'échelle des décibels suit une loi logarithmique qui correspond à l'augmentation des sensations perçues par l'oreille. Cette pression acoustique est corrigée en fonction de la "hauteur" de son, soit sa fréquence en hertz.

Les sonomètres apportent ce type de correction ; la pondération A qui correspond le mieux à la sensation perçue est généralement celle qui est retenue. L'unité est donc le décibel A ou dB(A). La mesure de bruit correspond donc à un niveau sonore équivalent (Leq) ou niveau de bruit continu et constant qui a la même énergie totale que le bruit réel pendant la période considérée.

Le type d'appareillage utilisé permet l'enregistrement de la valeur Leq(A) : il s'agit du niveau sonore équivalent de pression acoustique, d'un bruit fluctuant pondéré exprimé en décibels pondérés (A) - ou dB(A).

La pondération est effectuée avec un filtre (A) correspondant à une courbe d'atténuation en fréquence bien définie pour reproduire la sensibilité de l'oreille. En effet, le signal issu d'un sonomètre restitue le plus fidèlement possible les variations de pression captées par le micro. Or, l'oreille ne fonctionne pas de la même façon, les fréquences graves et aiguës étant fortement atténuées, alors que les fréquences intermédiaires sont retransmises avec le maximum de sensibilité.

Références de niveaux sonores :

Pour apprécier le niveau des bruits, il parait utile de rappeler quelques niveaux sonores auxquels chacun de nous est exposé dans sa vie :

- seuil d'audition 0 dB(A) - forêt calme 10 - 15 dB(A) - appartement 30 - 60 dB(A) - conversation normale 50 - 60 dB(A) - bureau 60 - 65 dB(A) - trafic urbain moyen 80 - 85 dB(A) - marteau pneumatique 100 - 110 dB(A) - seuil de douleur 120 - 130 dB(A) - avion à réaction (au décollage à 100 m) 120 - 130 dB(A)

6.2.5.2. Normalisation des mesures

Les procédures de mesurage doivent être conformes à la norme AFNOR NF S 31-010 de décembre 1996 « Caractérisation et mesurage des bruits de l'environnement - Méthodes particulières de mesurage ». La méthode mise en œuvre ici est la méthode dite d’expertise.

6.2.5.3. Méthodologie mise en œuvre

Durée de mesurage

Les bruits de ce secteur rural étant relativement constants, sans aucune rythmicité particulière, une durée de mesurage de l’ordre de 20 à 30 minutes a été choisie comme représentative de l’état initial sonore de ce site.

GéoPlusEnvironnement R15022306 76 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Les sources sonores autour du site

Les sources de bruit prédominantes dans ce secteur sont les suivantes : Le trafic routier sur la RD 26 ; Les activités agricoles alentour ; Les activités extractives alentour.

Les zones à émergence réglementée

Pour ce site, les zones à émergences règlementée les plus proches sont les habitations de Saint-Dizier-l’Evêque situées au Nord, au Nord-Est et à l’Est du projet.

Les mesures de bruit initial

Afin de quantifier le niveau sonore initial, il a été procédé à une campagne de mesures de bruit dans l’environnement du site hors-activité conforme à la norme AFNOR NF S 31-010 de décembre 1996« Caractérisation et mesurage du bruit de l’environnement – Méthodes particulières de mesurage ».

6 stations de mesure ont été retenues : 3 en limite de site et 3 en Zone à Emergence Réglementée (habitations les plus proches du site). Le tableau suivant récapitule les résultats de cette campagne de mesures :

N° de Niveau sonore résiduel Commentaire Emplacement station (Leq) en dB(A) LSA Limite de site Nord-Ouest du site 42,1 LSB Limite de site Nord-Est du site 43,8 LSC Limite de site Est du site 40,9 ZER1 ZER Habitations situées au Nord 40,9 Habitation située au Nord-Est du site, prés du portail ZER2 ZER 45,2 d’entrée ZER3 ZER Habitation située le long de la RD 23 à l’Est du site 56,8

En conclusion, le niveau de bruit initial (ou résiduel) est compris : entre 41 dB(A) et 44 dB(A) en limite du périmètre de demande ; entre 41 dB(A) et 57 dB(A) en Zone à Emergence Réglementée.

L’ambiance sonore de ce secteur est calme, avec cependant une augmentation du niveau sonore à proximité de la RD 26.

Les fiches détaillées des mesures de bruit sont présentées en Annexe 13 et les résultats sont présentés en Figure 27.

Ambiance sonore Ambiance sonore du secteur calme Sensibilité forte Présence d’habitations proches

GéoPlusEnvironnement R15022306 77 ZER1 40,9

ZER2 LSA LSB 45,2 42,1 43,8

LSC 40,9 ZER3 56,8

Légende :

Emprise du projet

LSC Localisation de la mesure en limite de site

ZER3 Localisation de la mesure en ZER

40,9 Bruit résiduel diurne

0 m 50 m 200 m

Echelle au 1 / 5 000

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 27 GéoPlusEnvironnement Environnement sonore initial Source : GéoPlusEnvironnement L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

6.2.6. Vibrations

Les cibles suivantes pouvant être sensibles sont situées à proximité du projet : Les premières habitations du village de Saint-Dizier-l’Evêque ; La RD 26.

Actuellement, les vibrations proviennent essentiellement d’une source. Il s’agit du trafic routier sur la RD 26.

Cependant, jusqu’en mars 2015, une deuxième source existait. Il s’agissait des engins circulant sur le site du « Champs de la Raye » : ces vibrations sont engendrées par le roulage des camions venant réaliser la bande latérale de 10 m le long du front Ouest de la carrière par apport de matériaux inertes.

Aucune cible sensible aux vibrations n’est située aux alentours du projet.

Vibrations Peu de cibles sensibles aux vibrations localisées aux abords du site Sensibilité faible

6.2.7. Ambiance lumineuse

Les sources lumineuses existantes aux abords du projet sont l’éclairage publique de la commune de Saint-Dizier-l’Evêque ainsi que les phares des véhicules circulant sur la RD 26.

Ambiance lumineuse Existence de nombreuses sources lumineuses aux abords du site Sensibilité faible

6.2.8. Trafic routier

Les données issues des comptages routiers réalisés par le Conseil Général du (équivalence 2009) sont les suivantes (Cf. Annexe 14) : RD 26 entre Lebetain et Saint-Dizier-l’Evêque : 969 véhicules par jour (données PL absentes) ; RD 50 entre Croix et Lebetain : 1031 véhicules par jour dont 7,31% de poids-lourds (environ 75 PL / jour) ; RD 36 entre Saint-Dizier-l’Evêque et Fêche-l’Eglise : 1008 véhicules par jour dont 7,33 % de PL (environ 74 PL/jour).

Le trafic sur la RD 26 au niveau du site du « Champs de la Raye » se concentre essentiellement durant les heures de départ et de rentrée de travail de la population de Saint-Dizier-l’Evêque et de ses alentours.

Cependant, ces données de comptage incluent également le trafic lié à l’activité de remblaiement et de carrière passée sur le site du « Champs de la Raye » (activité de remblaiement de 65 000 tonnes / an).

GéoPlusEnvironnement R15022306 79 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Il faut tout de même noter que L2C a mis en place une déviation des RD 36 et RD 57 et visant à concentrer l’accès sur la RD 50 et la RD 26, évitant ainsi la traversée du bourg de Saint-Dizier-l’Evêque.

Trafic routier Trafic modéré se concentrant aux heures de pointe. Existence d’une desserte L2C empruntée par les camions permettant de contourner Sensibilité faible le village de Saint*-Dizier-l’Evêque.

6.2.9. Déchets

Le site est implanté dans la Communauté de Communes du Sud Territoire.

Cette dernière propose une gestion complète d’un grand nombre de type de déchets produits par les particuliers : Les déchets du « conteneur bleu » : bouteilles et flacons plastiques, briques alimentaires, cartons, papier journaux, magazines, etc. ; Les déchets du « conteneur jaune » : pot de crème et yaourt, cartons gras, gobelets plastiques, suremballage et sac plastique, etc. ; Les déchets ménagers spéciaux et autres déchets (ferrailles, déchets d’ameublement, déchets vert, etc.) sont déposables dans la déchetterie fixe de Fêche-l’Eglise ; Le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (approuvé par Arrêté Préfectoral du 5 juillet 2002) montre qu’il existe un réel manque d’installations de stockage de déchets inertes dans le département du Territoire de Belfort, avec pour l’instant une capacité d’accueil de 260 000 tonnes de déchets inertes par an, alors qu’environ 320 000 tonnes de déchets inertes sont produits chaque année dans ce département.

Déchets L’ensemble des installations et filières d’élimination des différents Sensibilité faible types de déchets existe et est développé dans les environs du projet.

6.3. CONTRAINTES ET SERVITUDES

6.3.1. Servitudes électriques

D’après ERDF, un réseau aérien est présent au droit du site (Cf. Annexe 15). Il s’agit d’une ligne électrique alimentant le site. Une évaluation des distances d’approche devra être réalisée avant le début des travaux.

GéoPlusEnvironnement R15022306 80 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

6.3.2. Servitudes de télécommunications

Un réseau tenu par Orange se situe le long de la RD 26 à une distance minimum de 44 mètres par rapport au site de stockage et à une distance de minimum de 10 mètres par rapport au portail d’entrée du site (Cf. Annexe 15).

Il n’induit aucune contrainte ou sensibilité vis-à-vis du projet.

6.3.3. Servitudes liées aux réseaux d’eau

Aucun ouvrage d’assainissement ne se trouve à proximité du site d’après la Communauté de Communes Sud-Territoire service assainissement (Cf. Annexe 15).

Cependant, d’après la Communauté de Communes Sud-Territoire (Cf. Annexe 15), il existe une canalisation d’eau dans l’emprise du site (jusqu’au local technique).

6.3.4. Servitudes liées aux captages AEP

Le site est situé à environ 800 m à l’Ouest du captage AEP du Val-Saint-Dizier mais en aval hydraulique de celui-ci. Les eaux s’infiltrant au droit du site ne rejoignent pas le captage du Val-Saint-Dizier, mais la résurgence du Trou de la Doux à 3,8 km au Nord.

Aucune DUP n’a été prononcée à ce jour. Il n’existe donc pour l’instant aucune servitude réglementaire (Cf. Annexe 16).

6.3.5. Servitudes liées au transport aérien et routier

Aucune servitude aéronautique ne se superpose au site du projet (Cf. Annexe 17 et Annexe 18).

Aucune servitude routière ne s’impose au droit du site d’après la Direction des Routes du Conseil Général du Territoire de Belfort malgré la proximité de la RD 26(Cf. Annexe 15).

6.4. CONCLUSIONS Ŕ SENSIBILITE DU MILIEU ENVIRONNANT

Les sensibilités environnementales du projet, ainsi que les contraintes et servitudes liées, sont récapitulées dans les tableaux suivants :

Légende Sensibilité nulle 0 Sensibilité faible  Sensibilité moyenne  Sensibilité forte 

GéoPlusEnvironnement R15022306 81 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Nature Commentaires Sensibilité

- Réseau karstique important situé à proximité du projet. - Présence d’une formation marno-calcaire en fond de fouille permettant de limiter l’infiltration dans la nappe des éventuelles Géologie pollutions.  - Risque d‘instabilité des terrains existant uniquement au niveau des dolines et étant qualifié de faible.

- Formation marno-calcaire semi-perméable confèrant à la nappe sous-jacente une sensibilité modérée aux pollutions. - Ecoulement de la nappe vers le Nord avec des vitesses élevées et Hydrogéologie suivant des axes d’écoulement préférentiels (failles).  - Exploitation de l’ancienne carrière était réalisée hors nappe. - Projet ne se situant pas en amont hydraulique du captage AEP du Val-Saint-Dizier, mais en limite de son bassin d’alimentation.

- Absence de cours d’eau à moins de 800 m du site. - Interrelation entre eaux souterraines et eaux superficielles importante : les eaux s’infiltrant au droit du site rejoignent le ruisseau de la Batte à partir de la résurgence du Trou de la Doux. Hydrologie - Qualité du ruisseau de la Batte variable. Néanmoins, présence de  truites Fario attestant la bonne qualité de ses eaux. - Commune de Saint-Dizier-l’Evêque située dans le PPRI de l’Allaine, Projet situé en dehors de tout zonage du PPRI.

- Contexte écologique marqué par les activités anthropiques (extraction, remblaiement, agriculture et proximité du tissu urbain). - Habitats naturels au droit du projet issus de l’activité extractive. Quelques habitats rupicoles thermophiles (falaises et dalles calcaires) possèdent un intérêt écologique. Les milieux très perturbés (remblais) occupent la majeure partie de l’aire d’emprise du projet. - Aucune espèce végétale remarquable n’a été identifiée, avec Milieux cependant des potentialités sur les milieux rupicoles non perturbés.

naturels 2 espèces invasives liées à l’activité de carrière et de remblaiement  sont identifiées. - La faune se caractérise par des espèces globalement communes et peu remarquables. Cependant, quelques espèces notables participent à l’intérêt écologique du site. Certaines de ces espèces sont associées à l’ancienne activité extractive puis de remblaiement. En effet, leurs exigences écologiques portent vers les milieux pionniers ouverts très représentés sur le site.

- Aire de visibilité restreinte. Paysage et - Intégration paysagère bien réalisée grâce à la présence d’une haie.  visibilité - Aucune visibilité depuis les Monuments Historiques et le site inscrit du Val-Saint-Dizier.

GéoPlusEnvironnement R15022306 82 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Nature Commentaires Sensibilité

- Commune comprise dans l’aire urbaine de Belfort Montbéliard Héricourt Delle. Qualité de l’air - Présence d’un PPA dans cette aire urbaine en raison de  dépassement de valeurs limites.

- Premières habitations de Saint-Dizier-l’Evêque situées à 50 mètres Population et du projet. habitations  proches, ERP - Village peu peuplé et pas d’ERP sensibles situés à proximité du projet.

Activités - Absence d’activités sensibles à proximité du projet. 0

- Projet non compris dans les aires de protections des Monuments Historiques ou dans un site inscrit. Patrimoine - Projet compris dans une zone de prescription archéologique. culturel  - Aucun risque de découvertes d’objets archéologiques (ancienne carrière). - Pollution générale de l’aire urbaine de Belfort Montbéliard Héricourt Qualité de l’air Delle assez élevée.  - Présence de riverains proches. - Niveau sonore du secteur peu élevé. Bruit - Présence de riverains proches.  Vibrations - Peu de cibles sensibles aux vibrations situés aux abords du site.  Ambiance - Secteur déjà bien éclairé par l’éclairage publique de la commune de lumineuse Saint-Dizier-l’Evêque essentiellement. 

Trafic routier - Trafic concentré aux périodes de pointe (flux des actifs).  - L’ensemble des installations et filières d’élimination des différents Déchets types de déchets existe et est développé dans les environs du projet.  - Une ligne électrique et un réseau d’eau alimentent les locaux techniques du site. - Captage AEP du Val-Saint-Dizier proche, mais en amont Contraintes et hydraulique. servitudes 0 - Pas de contraintes réglementaires vis-à-vis de ce captage (absence de DUP). - Projet situé en dehors des zonages du PPRI de l’Allaine.

Les sensibilités particulières à ce site sont donc liées à : La présence d’un réseau karstique au droit du site avec une forte interrelation entre les eaux souterraines et les eaux de surface ; L’existence d’un Plan de Protection de l’Atmosphère dictant quelques mesures à l’attention des carriers et du secteur des travaux publics ; La proximité entre le site et les habitations les plus proches (habitations de la commune de Saint-Dizier-l’Evêque (sensibilité par rapport au niveau sonore et à la qualité de l’air).

GéoPlusEnvironnement R15022306 83 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7. IMPACTS POTENTIELS ET MESURES PRISES (EVITEMENT, REDUCTION, COMPENSATION, ACCOMPAGNEMENT ET SUIVI) POUR PREVENIR LES INCONVENIENTS DU PROJET

Ce chapitre présente les impacts potentiels bruts du projet sur son environnement (avant la mise en place de mesures), puis les mesures d’évitement, de réduction, voire de compensation, d’accompagnement et/ou de suivi « ERCAS » mises en place.

La séquence « Eviter-Réduire-Compenser » (ERC) définit une hiérarchie des mesures à mettre en œuvre en réponse aux impacts négatifs significatifs identifiés précédemment.

Les impacts, bruts ou résiduels, sont qualifiés d’acceptables par le milieu s’ils sont suffisamment faibles pour ne pas devoir nécessairement être compensés. Dans le cas contraire, des mesures compensatoires doivent être mises en œuvre.

Ainsi, la séquence « ERC » hiérarchise les mesures suivantes, par ordre de priorité décroissante : Les mesures d’évitement « E » ; Les mesures réductrices « R » ; Les mesures compensatoires « C ».

A cela viennent s’ajouter les mesures d’accompagnement « A » et de suivi « S » qui permettront d’assurer le suivi des mesures et de leurs effets sur les impacts du projet.

7.1. ENVIRONNEMENT NATUREL

7.1.1. Impact sur la stabilité des sols

7.1.1.1. Impact brut potentiel

Le futur stockage de déchets inertes se superposera aux déchets inertes déjà stockés depuis l’obtention d’autorisation de remblaiement de la carrière avec des déchets inertes, en août 2008.

Ces déchets inertes reposent sur l’ancien carreau de la carrière, situé à la cote 525 m NGF et dont le substratum est composé de calcaires marneux, roche massive stable constituant une barrière naturelle semi-perméable aux pollutions entre les déchets inertes et les niveaux sous-jacents.

Les matériaux inertes seront mis en forme de manière à combler la dépression topographique actuelle et permettront un raccord avec les terrains alentour (pente douce).

GéoPlusEnvironnement R15022306 84 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Il n’y aura donc aucune rupture de pente pouvant être à l’origine d’une instabilité des terrains. Cependant, un tassement des matériaux remblayés pourra survenir.

L’impact brut de l’activité sur la stabilité des terrains est positif et permanent.

7.1.1.2. Mesures à mettre en place et impact résultant

Les mesures suivantes seront appliquées : Les déchets inertes déposés sur le site seront stockés dans les règles de l’art afin de prévenir de toute instabilité de terrain (R) ; Les matériaux seront régulièrement compactés par passage avec le chargeur à chenilles afin de prévenir de toute instabilité de terrain (R) ; Un suivi topographique sera réalisé chaque année par un géomètre (S).

L’impact résultant sera positif et maîtrisé.

7.1.2. Impact sur les eaux souterraines

7.1.2.1. Impact brut potentiel

L’exploitation de la carrière a toujours été réalisée hors d’eau et la cote piézométrique de la nappe a toujours était inférieure à la cote de fond de fouille de l’ancienne carrière (Cf. § 6.1.2.2). Aucune galerie du réseau karstique n’a été interceptée.

L’activité de remblai se fera à une cote supérieure à la cote du fond de fouille et sera donc réalisé hors d’eau.

Le substratum calcaire marneux sous-jacent constitue une barrière naturelle semi-perméable aux éventuelles pollutions.

Rappelons toutefois que des communications karstiques ont été établies par traçage colorimétrique entre le site de « Le Saloin » (situé à 120 m au Sud-Ouest du projet) et la résurgence du « Trou de la Doux » (Cf. § 6.1.2.2).

Cette résurgence fait partie des nombreuses autres sources du secteur, issues des calcaires jurassiques et alimentant le réseau hydrographique local, notamment le cours d’eau de la Batte dont la faune piscicole est relativement riche (truites notamment).

Ainsi, il existe un lien étroit entre la formation calcaire au sein de laquelle prend place le projet et le réseau hydrographique local.

Le remblai aura donc pour impact potentiel : Une pollution des eaux souterraines et superficielles, dans le cas d’un remblai par des matériaux non inertes ou en cas de déversement accidentel d’hydrocarbures ; Une modification locale de la perméabilité. Notons toutefois que la mise en remblai de déchets inertes n’est pas de nature à étanchéifier le fond de la fouille. En général, la perméabilité de ce genre de stockage s’assimile plutôt à celle des alluvions grossières. En conséquence, les remblais ne seront pas de nature à perturber l’infiltration des eaux météoriques dans le massif calcaire.

GéoPlusEnvironnement R15022306 85 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Une éventuelle fuite d’hydrocarbures sur un poids lourds acheminant des déchets inertes est également susceptible de polluer les eaux souterraines et superficielles.

Rappelons enfin que le site du projet ainsi que les portions de routes (RD 26, desserte L2C, etc.) empruntées par les poids lourds sont exclus de l’aire d’alimentation du captage en eau potable du Val St-Dizier et se situent en position aval latérale par rapport à ce captage (Cf. Annexe 16).

L’impact brut de l’installation sur les eaux souterraines est faible en ce qui concerne les écoulements, et modéré, direct et temporaire en ce qui concerne la qualité des eaux souterraines.

7.1.2.2. Mesures à mettre en place et impact résultant

Les circulations karstiques identifiées et la présence d’un captage AEP dont la limite du bassin d’alimentation jouxte le projet nécessitent la mise en place des mesures suivantes : Respect des conditions d’admissibilité des inertes, et notamment les phases de contrôle (visuels et olfactifs) (E) ; Respect de la procédure d’admission (pesée, saisie du bordereau de suivi et dépôt selon un plan de carroyage) ; la traçabilité des matériaux sera assurée depuis leur provenance jusqu’à leur mise en dépôt définitive (E) ; Absence de stockage de produits dangereux sur le site (E) ; Ceinture du site par une clôture et fermeture de l’accès par un portail en dehors des horaires d’ouverture, afin d’éviter tout dépôt sauvage sans accord de l’exploitant (E) ; Dans le cas des déchets d’enrobés bitumineux, réalisation d’un test montrant qu’ils ne contiennent ni goudron, ni amiante (E) ; Aménagement d’une plate-forme avec mise en place, sous abri, de bennes de tri sélectif des déchets non conformes (terres souillées, végétaux, bois, ferrailles, plastiques, etc.) avant leur évacuation vers un centre de traitement agréé (E) ; Panneau à l’entrée du site indiquant les matériaux acceptés et refusés (R) ; Ravitaillement des engins par le camion de ravitaillement sur l’aire étanche reliée à un séparateur à hydrocarbures d’une capacité de 300 litres (R) ; Réalisation du petit entretien des engins en full service, sur l’aire étanche (R) ; Rapatriement des engins au siège de la société pour le gros entretien (R) ; Stationnement des engins sur l’aire étanche reliée au séparateur à hydrocarbures (R) ; En cas de pollution accidentelle sur le site (rupture de flexible, pollution aux hydrocarbures), excavation des matériaux souillés et évacuation dans un centre de traitement agréé. L’incident sera enregistré au niveau du registre de suivi environnemental (R) ; Mise en place d’un kit anti-pollution à disposition dans chaque engin présent sur le site (R) ; Réalisation d’un suivi annuel de la qualité de l’eau en sortie de séparateur à hydrocarbures (S).

L’impact résultant sera faible et maîtrisé.

GéoPlusEnvironnement R15022306 86 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.1.3. Impact sur les eaux superficielles

7.1.3.1. Impact brut potentiel

La commune de Saint-Dizier-l’Evêque se situe dans le PPRI de l’Allaine (Cf. Annexe 19). Cependant, seule la vallée du Val-Saint-Dizier est comprise dans les différents zonages réglementaires.

Le site en est donc exclu et n’est, de ce fait, exposé à aucun risque d’inondation. Par ailleurs, aucun cours d’eau ne traverse ou ne se situe à proximité immédiate du projet.

En revanche, du fait d’une interrelation forte entre les eaux de surface et les eaux souterraines, tout impact sur la qualité des eaux souterraines au droit du projet pourra avoir des répercussions sur la qualité des eaux de surface, notamment au niveau du ruisseau de la Batte et de l’Adour.

L’impact brut de l’activité de remblaiement est nul sur les écoulements superficiels et modéré, direct et temporaire en ce qui concerne la qualité des eaux superficielles.

7.1.3.2. Mesures à mettre en place et impact résultant

L’impact du projet sur les eaux de surface est indirect et provient en premier lieu d’une pollution de la nappe souterraine. Les mesures à mettre en place sont donc identiques à celles visant à préserver la qualité des eaux souterraines (Cf. § 7.1.2.2).

L’impact résultant sera faible et maîtrisé.

7.1.4. Impact sur la ressource en eau

7.1.4.1. Impact brut potentiel

Les eaux s’infiltrant au droit du site refont surface au niveau du lieu-dit « Trou de la Doux », soit à 3,6 km au Nord-Est du projet. Une éventuelle fuite d’hydrocarbures sur un poids lourds acheminant des déchets inertes est également susceptible de polluer les eaux souterraines et superficielles.

Cependant, le site du projet ainsi que les portions de routes (RD 26, desserte L2C, etc.) empruntées par les poids lourds sont exclus de l’aire d’alimentation du captage en eau potable du Val St-Dizier et se situent en position aval latérale par rapport à ce captage (Cf. Annexe 16).

L’impact brut du projet sur le captage AEP du Val-Saint-Dizier est donc nul.

L’impact brut potentiel principal consiste ainsi en une pollution des ruisseaux de la Batte et de l’Adour, cours d’eau classés en 1ère catégorie piscicole.

L’impact brut du projet vis-à-vis de l’usage pêche est modéré.

GéoPlusEnvironnement R15022306 87 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.1.4.2. Mesures à mettre en place et impact résultant

L’ensemble des mesures édictées pour la préservation des eaux souterraines et superficielles (Cf. § 7.1.2 et 7.1.3) s’applique ici.

L’impact résultant sur la gestion des eaux sera faible et maîtrisé.

7.1.5. Impacts sur les milieux naturels

7.1.5.1. Sur les habitats naturels

Destruction d’habitats naturels

Les habitats suivants seront détruits par l’activité de remblaiement du projet d’ISDI :

Surface impactée de Code Intérêt Surface totale Habitat EUNIS l’habitat EUNIS patrimonial de l’habitat ha % Faible à C1.62 Eaux temporaires mésotrophes 0 ha 0 a 21 ca 0 ha 0 a 21 ca 100 % modérée Faible à F3.11 Fourrés médio-européens sur sols riches 0 ha 90 a 29 ca 0 ha 23 a 31 ca 26 % modérée Falaises continentales basiques à Faible à H3.2 0 ha 10 a 24 ca 0 ha 10 a 24 ca 100 % ultrabasiques modérée J6 Dépôts de déchets Faible à nul 4 ha 34 a 67 ca 3 ha 09 a 84 ca 71 % TOTAL 3 ha 43 a 60 ca

Les habitats naturels concernés par les remblais sont déjà très perturbés et sont d’origine anthropique. Seuls, les fourrés qui recolonisent les abords ainsi que les falaises calcaires (anciens fronts de taille) présentent une valeur patrimoniale qui reste tout de même limitée et temporaire.

L’impact brut du projet vis-à-vis des habitats naturels est faible.

Mesures à prendre en faveur des habitats naturels et impact résultant

Conservation des haies périphériques (E)

Les habitats arbustifs présents aux alentours de la carrière seront maintenus en l’état, évitant alors toute destruction pour les habitats boisés.

Création d’un pierrier linéaire (R)

Les pierriers exposés au soleil sont toujours plus chauds que les autres surfaces et attirent des espèces thermophiles. En fonction des milieux, on y trouvera des reptiles, des amphibiens, des petits mammifères (hérissons, hermines, etc.), des oiseaux, des papillons et autres insectes. Ils auront diverses fonctions selon les espèces (source de nourriture, site de reproduction et d’hivernage, refuge, etc.). Enfin, les pierres se recouvrent d’une végétation spécialisée.

GéoPlusEnvironnement R15022306 88 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

La création d’un pierrier linéaire permettra le maintien d’un habitat naturel rupicole aujourd’hui présent sur le site. Ce pierrier consistera en un dépôt de matériel minéral varié d’origine locale (blocs calcaires de dimensions variables, graviers et sables). Leur amoncellement sur une hauteur variant de 0,60 à 1 m, tout en conservant des espaces creux, permettra la création de conditions pionnières et d’anfractuosités favorables aux différents groupes cités précédemment et limitera la colonisation du pierrier par la végétation.

L’exposition Sud sera privilégiée afin de favoriser les conditions thermophiles du pierrier. Cela aura également pour effet de limiter considérablement leur entretien en limitant le développement de la végétation.

Création d’une dépression humide temporaire – mouillère (R)

Une mouillère se différencie d’une mare car il s’agit d’une dépression humide au sein d’une parcelle faisant l’objet d’une gestion agricole. Il s’agit donc très généralement d’un habitat humide temporaire drainant les eaux de ruissellement ou encore issu d’un affleurement de la nappe.

La dépression créée sera une mouillère pour correspondre aux milieux humides aujourd’hui inventoriés au sein du projet. Ces derniers sont en effet favorisés par la présence de matériaux fins et le passage des engins qui les tassent.

Situés en fond de carrière, ils réceptionnent les eaux de pluie. Ces accumulations sont elles aussi temporaires et disparaissent à la belle saison.

La création de la mouillère consistera en un apport de matériaux imperméables de type argile qui permettront de retenir l’eau de façon temporaire en hiver et au début du printemps, période de reproduction des amphibiens.

Elle se localisera davantage en bas de la pente douce pour favoriser la réception des eaux de ruissellement, et donc, accentuer le caractère humide de la dépression. Les contours sinueux sont à privilégier, afin d’augmenter la surface des berges et d’offrir un plus grand nombre de micro-habitats.

Cette mouillère sera entretenue et maintenue ouverte par l’activité agricole de fauche. Elle sera également curée lorsqu’elle sera trop encombrée et qu’elle n’assurera plus ses fonctions de milieu humide.

Favoriser des pratiques agricoles en accord avec les spécificités écologiques locales (A)

La parcelle agricole sera conduite en prairie de fauche afin de s’insérer dans le contexte agricole local. Ce type d’habitat est, entre autre, favorable à la diversité végétale et entomologique. Ce qui aura pour effet de donner une plus value écologique au site.

Celle-ci sera conduite de manière extensive sans fertilisation et traitement phytosanitaire.

L’impact résultant du projet vis-à-vis des habitats naturels sera faible et maîtrisé.

GéoPlusEnvironnement R15022306 89 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.1.5.2. Sur la flore

Rappelons tout d’abord qu’aucune espèce végétale remarquable n’a été identifiée à proximité du projet.

Colonisation du site par les espèces exotiques envahissantes

Les prospections de terrains ont permis d’inventorier 2 espèces végétales exotiques envahissantes, la Renouée du Japon et l’Erable négundo.

L’activité de remblaiement peut favoriser le développement de ces espèces invasives, notamment lors de la remise en état final du site pendant laquelle le sol est remanié et devient plus vulnérable. Les terres végétales réutilisées dans le réaménagement du site pourraient être alors colonisées, ce qui aurait pour conséquence de dégrader le réaménagement final du site et les objectifs qui y sont associés.

L’impact brut du projet vis-à-vis de la flore invasive est négatif et modéré.

Mesures à prendre en faveur de la flore et impact résultant

Surveillance du développement des espèces végétales exotiques envahissantes sur le site (E)

Il convient de limiter la prolifération des espèces exotiques envahissantes. Pour ce faire, lors de la réalisation du réaménagement du site, aucune espèce végétale exotique envahissante ne sera utilisée. La société L2C se référera à la liste des espèces invasives et potentiellement invasives de Franche-Comté produite par le Conservatoire de Botanique National de Franche-Comté.

A partir de ces préconisations, le développement et l’expansion d’espèces envahissantes est toujours envisageable suite à différents vecteurs de prolifération (circulation des engins, dépôts d’ordures sauvages, zoochorie, etc.) et à la vulnérabilité plus importante des habitats naturels perturbés suite aux activités du projet.

Mise en place de moyens de lutte contre le développement des espèces exotiques envahissantes (R)

La lutte contre les espèces invasives vise, au moins, à limiter leur prolifération, au mieux, à les éradiquer. Afin de ne pas aggraver le processus de colonisation, toutes initiatives d’intervention (arrachage, fauchage, moissonnage, débroussaillage, etc.) sont à proscrire et doivent impérativement recueillir au préalable les conseils d’un organisme compétent (Conservatoire Botanique National en priorité, écologue, association naturaliste, etc.) détenant les moyens de luttes adaptés à chaque espèce. Une fois les travaux d’intervention bien définis et en fonction de l’espèce cible, les actions d’intervention pourront être entreprises.

L’application avec rigueur de cette mesure permet d’écarter en majeure partie les risques d’invasion du site par les espèces exotiques envahissantes.

Cette mesure s’applique principalement aux espèces problématiques identifiées en périphérie du site (Acer negundo) non concernées par le réaménagement et celles identifiés

GéoPlusEnvironnement R15022306 90 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI) lors du réaménagement du site. Celles qui viendraient à se développer au sein des zones de remblaiement seraient détruites lors du comblement de l’ancienne fosse d’extraction.

L’impact résultant du projet vis-à-vis du développement d’espèces végétales envahissantes sera positif.

7.1.5.3. Sur la faune

Destruction d’individus d’espèces remarquables

Il est important de rappeler que les différentes espèces remarquables inventoriées sur le site sont favorisées par l’activité de carrière et de remblaiement passée.

Cependant, plusieurs espèces remarquables sont inventoriées au sein de l’aire d’emprise du projet. Les espèces dont les capacités de fuites sont faibles pourraient être détruites : Amphibiens : les larves au sein des dépressions humides seraient détruites en cas de comblement de ces dernières ; Avifaune nicheuse : les nichées des oiseaux sont peu mobiles. Les espèces se reproduisant au sol ou dans la végétation basse du site, telles que la Linotte mélodieuse et le Bruant jaune, pourraient être impactées ; Le Lézard des murailles : cette espèce est très largement favorisée par l’activité passée du site.

L’impact brut du projet vis-à-vis de la perturbation des espèces est faible.

Perturbation des espèces

Lors de la réalisation des études écologiques, les différentes espèces inventoriées au sein de l’aire d’emprise du projet sont associées à l’activité de carrière et de remblaiement (zone graveleuse, ornières en eaux, etc.).

L’impact brut du projet vis-à-vis de la perturbation des espèces est nul.

Mesures à prendre en faveur de la faune et impact résultant

Conservation des haies périphériques (E)

Cette mesure rejoint la mesure « Conservation des haies périphériques » édictée au § 7.1.5.1 mais permet en plus d’éviter la destruction des espèces utilisant cet habitat, notamment l’avifaune nicheuse, les micromammifères (dont le Hérisson d’Europe), les reptiles et les amphibiens.

De plus, cet habitat pourra assurer un rôle de corridor écologique pour la circulation des espèces.

Ces haies sont également utilisées par l’avifaune, notamment pour le refuge du Bruant jaune et de la Linotte mélodieuse. Elles permettront alors un déport de l’espèce, tel qu’il est observé aujourd’hui.

GéoPlusEnvironnement R15022306 91 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Adaptation des secteurs et des périodes de déroulement des travaux (R, S)

Herpétofaune

Les différentes dépressions humides identifiées durant la période de reproduction des amphibiens ne feront pas l’objet de remblaiement afin de permettre aux pontes de l’année d’arriver à terme est de garantir le succès de reproduction du Crapaud commun.

Pour cela, un écologue identifiera les zones de reproduction potentielle afin de garantir le succès de reproduction de l’année en cours en les préservant.

Les Lézards des murailles sont omniprésents sur le site et sont favorisés par l’ancienne activité de carrière. Un pierrier linéaire sera maintenu au terme de l’activité. Cette mesure rejoint la précédente (Cf. § 7.1.5.1).

Avifaune

Le cortège des oiseaux exploitant les milieux ouverts est favorisé par l’activité de remblaiement. Les secteurs dont le remblaiement est prévu dans l’année seront identifiés et feront l’objet de mesures d’effarouchement afin de provoquer le déport des espèces reproductrices dans les milieux alentour. Pour cela, avant même la saison de reproduction, les secteurs devant être remblayés seront délimités.

La circulation des engins au sein du projet auront pour cause de déporter les oiseaux nicheurs dans les milieux ouverts adjacents non remblayés. Dès lors, les nichées, (donc les individus d’espèce) ne seront pas détruites. Cela permettra le déport de certains individus lors des phases de remblaiement, mais permettra surtout de garantir à long terme le maintien d’une population sur le site.

Malgré un impact résultant faible et maîtrisé sur l’ensemble des cortèges faunistiques étudiés, la mesure compensatoire suivante sera mise en place.

Création d’une mouillère pour les amphibiens (C)

Cette mesure a déjà été édictée au §7.1.5.1. Le type d’habitat ainsi créé permettra la reproduction d’espèces pionnières d’amphibiens.

Notons que les autres milieux recréés à proximité (haie et pierrier) serviront entre autre d’habitat terrestre, notamment pour l’hibernation des individus.

L’impact résultant sera faible et maîtrisé.

GéoPlusEnvironnement R15022306 92 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.1.6. Notice d’Incidence Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites constituant un réseau écologique cohérent à l’échelle de l’Union Européenne ; ce réseau est nécessaire à la conservation des espèces et des habitats concernés par le programme Natura 2000.

Tout projet d’aménagement est susceptible, de manière directe ou non, d’interagir avec le réseau Natura 2000. L’évaluation des incidences au titre du réseau Natura 2000 a donc pour but de conclure à l’existence, ou non, d’impacts significatifs pouvant nuire à la conservation d’un site Natura 2000 (rupture de continuités écologiques, abaissement des niveaux piézométriques, etc.).

Cette évaluation débute par la détermination de l’aire d’influence du projet ; cette aire correspond au secteur d’interaction existant entre les milieux perturbés par le projet et ceux nécessaires au bon fonctionnement écologique du site Natura 2000.

7.1.6.1. Situation du projet par rapport au réseau Natura 2000 et aire de fonctionnalité

La situation du projet d’ISDI par rapport aux sites Natura 2000 les plus proches est indiquée sur la Figure 20 et au § 6.1.5.2.

Deux sites Natura 2000 sont identifiés au sein de l’aire d’études écologiques éloignée. Ils possèdent la même emprise mais appartiennent chacun à une directive : Site de la Directive « Oiseaux » ; o FR4312019 : Étangs et vallées du Territoire de Belfort ; Site de la Directive « Habitats » ; o FR4312350 : Étangs et vallées du Territoire de Belfort.

Ces deux sites possèdent donc des caractéristiques identiques. Les sites Natura 2000 « Etangs et vallées du Territoire de Belfort » appartiennent à la région naturelle du Sundgau qui s’étend du piémont vosgien, au Nord, jusqu’au premier contrefort jurassien, au Sud. Il correspond à un vaste plateau fortement disséqué par un important réseau alluvial. Il présente une topographie peu marquée, de 350 m à 550 m d’altitude, correspondant à l’étage collinéen.

Au Nord-Est du site, le Sundgau des étangs et des forêts est composé d’alluvions calcaires provenant des Alpes déposées par le Rhin à une époque où le fleuve coulait à une altitude bien supérieure à celle d’aujourd’hui. Les alluvions déposées ont une épaisseur de 5 m à 20 m et sont recouvertes de limons éoliens argilo-limoneux imperméables apportés à l’époque glaciaire générant des formations de loess-loehm en surface. Le caractère imperméable du sol a permis la formation de nombreux étangs sur ce secteur.

Les précipitations très abondantes, aussi bien sur le massif vosgien que sur les contreforts jurassiens, et la configuration des terrains sont à l’origine d’un réseau hydrographique très important. Sur ces 2 sites Natura 2000, on compte plus de 120 km de cours d’eau. Ils comptent 4 rivières principales. A côté de ces rivières, ces sites Natura 2000 sont riches d’une multitude de petits ruisseaux. Liés à la nature du sol, on trouve de nombreux étangs situés dans le secteur du Sundgau des étangs et des forêts. Bien que souvent artificiels, ils sont l’une des caractéristiques majeures du Territoire de Belfort. Ces étangs sont drainés par l’Allaine et un ensemble de petits cours d’eau qui leur servent d’exutoire.

GéoPlusEnvironnement R15022306 93 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

La diversité des milieux rencontrés est à l’origine d’une diversité floristique et faunistique remarquable. On dénombre en effet sur le site Natura 2000 « FR4312350 : Étangs et vallées du Territoire de Belfort » plus de 80 associations d’habitats naturels dont plus de la moitié présente un intérêt régional ou européen. 36 espèces végétales patrimoniales ont été recensées.

L’avifaune migratrice ou nicheuse fréquentant le site Natura 2000 est également riche et diversifiée. Parmi les espèces migratrices ou hivernantes, on peut ainsi trouver de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau à savoir des limicoles comme le chevalier sylvain, le chevalier guinguette, la bécassine des marais ou des anatidés.

Au vu de l’importance de ces zones humides, ce site Natura 2000 constitue un secteur important pour les populations d’amphibiens en Franche-Comté. Un état des lieux réalisé en 2008 révèle des populations intéressantes d’amphibiens. Onze espèces patrimoniales ont été contactées.

Une brève description de ces Zones Natura 2000 est fournie dans les tableaux suivants :

ZSC « ETANGS ET VALLEES DU TERRITOIRE DE BELFORT »

Identifiant Natura 2000 FR 4301350

Distance au projet 5,8 km au Nord-Est, au plus proche Les marais calcicoles sont de surface restreinte, très dispersés et localisés en bas de Description succincte pente et en fonds de vallons calcaires, au niveau d’émergence de sources et de suintements, et à proximité de ruisseaux. Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea 3130 uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea

3140 Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp Habitats d’intérêt Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de 3150 communautaire l'Hydrocharition Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion 3260 fluitantis et du Callitricho-Batrachion Rivières avec berges vaseuses avec végétation du Chenopodion rubri p.p. et 3270 du Bidention p.p Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires 6210 (Festuco-Brometalia) Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats siliceux des 6230 zones montagnardes (et des zones submontagnardes de l'Europe continentale) Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilolimoneux (Molinion 6410 caeruleae) Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à 6430 alpin Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, 6510 Sanguisorba officinalis) Habitats d’intérêt Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion communautaire 91E0 incanae, Salicion albae)

9110 Hêtraies du Luzulo-Fagetum

9130 Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et médio- 9160 européennes du Carpinion betuli 9180 Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion

9190 Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur

GéoPlusEnvironnement R15022306 94 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

ZSC « ETANGS ET VALLEES DU TERRITOIRE DE BELFORT » Amphibiens : Bombina Variegata, Triturus cristatus, Hyla arborea, Rana arvalis, Rana temporaria Lissotriton vulgaris, Pelophylax kl. Esculentus

Invertébrés : Lycaena dispar, Coenagrion mercuriale Euphydryas aurinia , Sympetrum pedemontanum, Epitheca bimaculata Espèces d’intérêt Poissons : Rhodeus amarus, Telestes souffia, Lampetra planeri, Misgurnus fossilis, communautaire et autres Cottus gobio espèces protégées Mammifère : Myotis emarginatus, Myotis myotis, Felis silvestris

Flore : Dicranum viride, Marsilea quadrifolia, Aster amellus, Coronilla coronata, Elatine triandra, Eriophorum gracile, Iberis intermedia, Isolepis setacea, Leucojum aestivum, Oenanthe peucedanifolia, Potamogeton gramineus, Pulicaria vulgaris

ZPS « ETANGS ET VALLEES DU TERRITOIRE DE BELFORT »

Identifiant Natura 2000 FR 4312019

Distance au projet 5,8 km au Nord-Est, au plus proche

Les marais calcicoles sont de surface restreinte, très dispersés et localisés en bas de Description succincte pente et en fonds de vallons calcaires, au niveau d’émergence de sources et de suintements, et à proximité de ruisseaux.

Espèces d’oiseaux Botaurus stellaris, Pandion haliaetus, Falco peregrinus, Porzana porzana, Numenius d’intérêt communautaire arquata, Alcedo atthis, Picus canus, Dryocopus martius, Haliaeetus albicilla, et autres espèces Dendrocopos medius, Milvus milvus, Milvus migrans, Pernis apivorus, Nycticorax protégées nycticorax, Ixobrychus minutus, Ardea purpurea, Ciconia ciconia, Lanius collurio

7.1.6.2. Aire d’influence du projet

Les caractéristiques du projet d’ISDI de la société L2C font que les atteintes physiques directes et indirectes sur les milieux naturels sont majoritairement limitées au droit du périmètre de demande. En effet, l’aire d’emprise du projet est d’une surface peu importante et n’interrompt pas de continuités écologiques.

Cependant, comme identifié aux § 7.1.2 et 7.1.3 concernant les impacts sur les eaux superficielles et les mesures appliquées en conséquence, il existe un lien étroit entre la formation calcaire au sein de laquelle prend place le projet et le réseau hydrographique local.

Le remblai aura donc pour impact résultant : Une pollution des eaux souterraines et superficielles ; Une modification locale de la perméabilité.

Les réseaux hydrographique et karstique sont des vecteurs de propagation des pollutions.

Ainsi, l’aire d’influence directe du projet est principalement limitée à sa propre emprise.

Mais un impact faible et maîtrisé (Cf. § 7.1.2 et 7.1.3) pourrait l’étendre au réseau hydrographique situé en aval du projet, à partir de la résurgence du « Trou de la Doux ».

GéoPlusEnvironnement R15022306 95 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.1.6.3. Exposé des incidences potentielles du projet sur le réseau Natura 2000

Incidence potentielle sur les habitats d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000

Code Natura Présence Incidence Habitats d’intérêt communautaire 2000 sur le site potentielle Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea 3130 non Aucune uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea 3140 Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp non Aucune Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de 3150 non Aucune l'Hydrocharition Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion 3260 non Aucune fluitantis et du Callitricho-Batrachion Rivières avec berges vaseuses avec végétation du Chenopodion rubri p.p. et du 3270 non Aucune Bidention p.p Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires 6210 non Aucune (Festuco-Brometalia) Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats siliceux des 6230 non Aucune zones montagnardes (et des zones submontagnardes de l'Europe continentale) Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilolimoneux (Molinion 6410 non Aucune caeruleae) Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à 6430 non Aucune alpin Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba 6510 non Aucune officinalis) Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion 91E0 non Aucune incanae, Salicion albae) 9110 Hêtraies du Luzulo-Fagetum non Aucune 9130 Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum non Aucune Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et médio- 9160 non Aucune européennes du Carpinion betuli 9180 Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion non Aucune 9190 Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur non Aucune

En conclusion, le projet d’ISDI n’aura aucune incidence significative sur la conservation des habitats d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000.

Incidence potentielle sur la flore d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000

Espèces d’intérêt communautaire Présence sur le site Incidence potentielle Dicranum viride non Aucune Marsilea quadrifolia non Aucune Aster amellus non Aucune Coronilla coronata non Aucune Elatine triandra non Aucune Eriophorum gracile non Aucune Iberis intermedia non Aucune Isolepis setacea non Aucune Leucojum aestivum non Aucune Oenanthe peucedanifolia non Aucune Potamogeton gramineus non Aucune Pulicaria vulgaris non Aucune

GéoPlusEnvironnement R15022306 96 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

En conclusion, le projet d’ISDI n’aura aucune incidence significative sur la conservation des espèces végétales d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000.

Incidence potentielle sur les mammifères d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000

Espèces Présence d’intérêt Incidence potentielle sur le site communautaire

Le murin à oreilles échancrées s’installe près des vallées alluviales, des massifs forestiers, principalement avec des feuillus entrecoupés de zones humides. Il est présent aussi dans des milieux de bocage, près des vergers mais aussi dans les milieux péri-urbains possédant des jardins.

En période hivernale, cette espèce est principalement cavernicole. Les gîtes estivaux varient ; les colonies occupent généralement des sites épigés comme les combles chauds ou les greniers de maisons, églises ou forts militaires. Myotis emarginatus potentielle L’espèce chasse dans les forêts, principalement de feuillus, mais aussi de résineux, bocage, milieux péri-urbains avec jardins et parcs. Il chasse aussi au dessus des rivières et l’eau semble constituer un élément essentiel à sa survie.

Sur le secteur du projet, aucune cavité, qu’elle soit naturelle ou artificielle, n’est recensée. De plus, aucun cours d’eau ne s’écoule à proximité immédiate.

Le projet n’aura aucune incidence sur la conservation du murin à oreilles échancrées.

En hiver, le grand murin gîte dans les cavités souterraines (grottes, anciennes carrières, galeries de mines, etc.). En été, l’espèce occupe principalement les sites épigés dans des sites assez chauds et secs : sous les toitures, dans les combles d’églises, les greniers, mais aussi dans les grottes, anciennes mines, caves de maisons, carrières souterraines, etc.

Le grand murin chasse généralement dans des zones où le sol est très accessible comme les forêts présentant peu de sous-bois (hêtraie, chênaie, pinède, forêt mixte, Myotis myotis potentielle etc.) et une végétation herbacée rase (prairies fraîchement fauchées, voire pelouses).

Aucun gîte d’hivernage potentiel n’a été identifié sur les anciens fronts de taille de la carrière. Le projet n’aura donc aucune incidence significative sur la conservation du grand murin.

Par son réaménagement coordonné et la revégétaalisation puis l’usage future du site en prairie de fauche, le projet a même potentiellement une incidence positive sur cette espèce.

Felis silvestris non Aucune

En conclusion, le projet n’aura aucune incidence significative sur la conservation des mammifères d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000.

GéoPlusEnvironnement R15022306 97 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Incidence potentielle sur l’avifaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000

Espèces d’intérêt Présence Incidence potentielle communautaire sur le site Botaurus stellaris non Aucune Ixobrychus minutus non Aucune Nycticorax nycticorax non Aucune Ardea purpurea non Aucune Ciconia ciconia non Aucune Pernis apivorus non Aucune Le Milan noir apprécie les abords des lacs, rivières et zones humides, même si le dérangement est important. Il évite par contre les montagnes et les grands massifs forestiers. Très aérien, il chasse essentiellement au-dessus de l’eau et des berges, qu’il survole souvent lentement et à hauteur basse, entre 10 et 60 m. Le Milan noir est prédateur et charognard. Il arrive qu’il poursuive d’autres prédateurs (aigles, faucons, hérons, etc.) pour leur dérober leur nourriture.

Le projet ne concerne aucun abord de lacs, rivières ou zones humides. La Milvus migrans oui modification des milieux (remblaiement) ne peut donc avoir aucune incidence notable sur cette espèce.

Seule une pollution conséquente des eaux au droit du site et se diffusant jusqu’aux milieux et aux proies du Milan noir est susceptible d’avoir une incidence sur celui-ci. Notons cependant qu’au sein de l’ISDI, aucun stockage ou utilisation de produits dangereux en quantité suffisante pour créer une telle pollution ne sera réalisée.

Le projet ne pourra donc avoir aucune incidence significative sur la conservation du Milan noir. Le Milan royal niche dans les bosquets d’arbres élevés ou dans le bocage mais s’alimente surtout en terrain découvert, cherchant ses proies dans la végétation basse. Il les détecte par des planés hauts ou des vols actifs bas à la manière des busards.

Le milieu actuellement très minéral de la carrière et donc peu propice à son mode vie sera progressivement remplacé par une prairie de fauche, c’est-à- Milvus milvus oui dire par des milieux que le Milan royal affectionne particulièrement comme aire de chasse. De plus, l’existence de haies et de bosquets au pourtour de l’ISDI est bénéfique pour lui, compte-tenu de ses habitudes de nidification.

Le projet n’aura donc aucune incidence négative sur le Milan royal et aura même, au fur et à mesure de l’avancée du remblaiement et du réaménagement, une incidence positive, du fait de la création puis de la conservation d’une zone de chasse et de nidification pour ce dernier. Haliaeetus albicilla non Aucune Pandion haliaetus non Aucune Falco peregrinus non Aucune Porzana porzana non Aucune Numenius arquata non Aucune Alcedo atthis non Aucune Picus canus non Aucune Il apprécie les hautes futaies âgées, notamment les hêtraies-sapinières et les hêtraies pures. Il peut vivre également parmi les mélèzes, épicéas et autres conifères ou feuillus, de préférence bien espacés et sur de grandes surfaces. Dryocopus martius oui Il s’installe aussi dans les petites forêts séparées des grands massifs par quelques kilomètres.

Le projet ne menace ni ne dégrade aucune zone forestière. Le projet n’aura aucune incidence significative sur la conservation du Pic noir. Dendrocopos medius non Aucune Lanius collurio non Aucune

En conclusion, le projet d’ISDI n’aura aucune incidence significative sur la conservation de l’avifaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000.

GéoPlusEnvironnement R15022306 98 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Incidence potentielle sur l’herpétofaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000

Espèces Présence d’intérêt Incidence potentielle sur le site communautaire Bombina Variegata non L’ensemble de ces amphibiens vit au niveau de zones humides et de milieux aquatiques pouvant être impactés par une éventuelle pollution au Triturus cristatus non droit du projet d’ISDI. Hyla arborea non Rana arvalis non Seule une pollution conséquente des eaux au droit du site et se diffusant Rana temporaria non jusqu’aux milieux de vie de ces amphibiens est susceptible d’avoir une Lissotriton vulgaris non incidence sur ces amphibiens. Notons cependant qu’au sein de l’ISDI, aucun stockage ou utilisation de produits dangereux en quantité suffisante Pelophylax kl. pour créer une telle pollution ne sera réalisée. non Esculentus Le projet ne pourra donc avoir aucune incidence significative sur la conservation de l’ensemble de ces amphibiens.

En conclusion, le projet d’ISDI n’aura aucune incidence significative sur la conservation de l’herpétofaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000.

Incidence potentielle sur l’entomofaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000

Présence Espèces d’intérêt communautaire Incidence potentielle sur le site Lycaena dispar non Aucune Coenagrion mercuriale non Aucune Euphydryas aurinia non Aucune Sympetrum pedemontanum non Aucune Epitheca bimaculata non Aucune

En conclusion, le projet d’ISDI n’aura aucune incidence significative sur la conservation de l’entomofaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000.

Incidence potentielle sur l’ichtyofaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000

Espèces d’intérêt Présence Incidence potentielle communautaire sur le site L’ensemble de ces poissons vit au niveau de milieux aquatiques pouvant être Rhodeus amarus non impactés par une éventuelle pollution au droit du projet d’ISDI.

Telestes souffia non Seule une pollution conséquente des eaux au droit du site et se diffusant jusqu’aux milieux de vie de ces poissons est susceptible d’avoir une incidence Cottus gobio non sur celui-ci. Notons cependant qu’au sein de l’ISDI, aucun stockage ou utilisation de produits dangereux en quantité suffisante pour créer une telle pollution ne sera réalisée. Misgurnus fossilis non Le projet ne pourra donc avoir aucune incidence significative sur la Lampetra planeri non conservation de l’ensemble de ces poissons.

En conclusion, le projet d’ISDI n’aura aucune incidence significative sur la conservation de l’ichtyofaune d’intérêt communautaire du Réseau Natura 2000.

GéoPlusEnvironnement R15022306 99 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.1.6.4. Synthèse des interactions possibles

L’aire d’influence du projet d’ISDI s’étend, en cas de pollution et de modification de la perméabilité, au cours d’eau de la Batte via le réseau hydrographique souterrain. Dès lors, les deux sites Natura 2000, dont les enjeux sont majoritairement liés aux milieux humides et aux espèces qui y sont associées, pourraient être impactés.

Cependant, en raison de la nature de l’impact faible et maîtrisé, de l’ampleur des sites Natura 2000 et d’un contexte géomorphologique favorable à la création de milieux humides, il s’avère que les incidences potentielles du projet sur le réseau Natura 2000 local sont non significatives.

7.1.6.5. Conclusion sur le maintien de l’intégrité du réseau Natura 2000 local

A partir de la présente notice, il est possible de conclure sur l’absence d’incidence significative du projet de la société L2C sur le maintien de l’intégrité du réseau Natura 2000.

7.1.7. Impact sur le paysage

7.1.7.1. Impact brut potentiel

A l’état actuel, le site présente un impact paysager lié : A la rupture du relief local, qui présente des plateaux légèrement bombés et un relief très adouci, sillonné de combes d’orientation Nord-Sud ; A la présence d’un milieu exclusivement minéral, contrastant avec le paysage rural environnant, dominé par les cultures, les prairies de fauche et le couvert boisé (haies et massif forestier).

Ce site s’implante sur l’un de ces plateaux, légèrement bombé ; sa configuration « en dent creuse » limite donc l’impact visuel, qui reste limité aux habitations de Saint-Dizier- l’Evêque les plus proches du site (Cf. Figure 28 et Figure 29).

Notons toutefois qu’aucune habitation ne dispose d’une vue plongeante sur le site ; la visibilité se limite au bord de la fouille et au front supérieur.

On notera par ailleurs que l’impact visuel du projet est nul vis-à-vis du site protégé du « Val Saint-Dizier », s’étendant à l’Est du site, et des Monuments Historiques inscrits les plus proches (Eglise de St-Dizier-l’Evêque, fontaine-lavoir et abreuvoir) ; en effet, aucune co- visibilité n’existe entre ces entités et le site du projet.

Dans le cadre de l’exploitation de ce site en ISDI, l’impact visuel et paysager aura tendance à s’amenuiser avec le comblement progressif de la fosse et la disparition des fronts bruts, laissant place à un terrain en pente douce, restitué à la cote du terrain naturel.

Persisteront les nuisances liées à l’activité de remblaiement en elle-même : trafic d’engins et de camions, émission de poussières, zones en chantier, etc.

GéoPlusEnvironnement R15022306 100 0 m 120 m 480 m 7

Echelle au 1 / 12 000 Depuis les habitations situées au Sud 2 du village de Saint-Dizier-l’Evêque : Emprise du site Visibilité faible Ecran végétal

Depuis les habitations situées au Sud du village de Saint-Dizier-l’Evêque, l’essentiel de la carrière est 5 caché par des haies faisant office d’écran végétal.

2 Ecran végétal Seules quelques trouées existantes dans la haie Fronts Ouest et Sud permettent une visibilité sur le front supérieur Ouest et Sud. 1 6 3

4

Depuis les habitations situées à l’Est du site : 3 Visibilité faible Ecran végétal Emprise du site

Depuis les habitations situées à l’Est du site, l’essentiel de la carrière est caché par des haies faisant office d’écran végétal.

Seules quelques trouées existantes dans la haie Ecran végétal permettent une visibilité sur le front supérieur Ouest Front Ouest Entrée du site et sur l’entrée Est de la carrière.

Légende : Cônes de visibilité potentielle et sensibilités

Périmètre du projet Sensibilité faible Aire d’étude paysagère 3 Sud du village de Saint-Dizier-l’Evêque, RD 26, rue du Champs au roi Surface agricole Depuis la RD 26 : Massif forestier 5 Sensibilité nulle 4 Visibilité faible Carrière Nord du village de Saint-Dizier-l’Evêque, RD 57 Ecran végétal Val-Saint-Dizier Zone bâtie Emprise du site

Depuis la RD 26, qui longe le site de Champs Depuis la rue du Champs au roi : de la Raye à l’Est, l’essentiel de la carrière est 1 Visibilité faible caché par des haies faisant office d’écran végétal. Ecran végétal Ecran végétal Ecran végétal Seule l’entrée du site est visible.

Depuis la rue du Champs au roi, qui longe le site de Champs de la Raye, l’essentiel de la carrière est caché par des haies faisant office d’écran végétal.

Seules quelques trouées existantes dans la haie permettent une visibilité sur le site. L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 28 GéoPlusEnvironnement Visibilité actuelle sur le site (1/2) Source : GéoPlusEnvironnement 5 Depuis l’église de Saint-Dizier-l’Evêque : Localisation du site Visibilité nulle Ecrans végétal et topographique

0 m 120 m 480 m 7 Depuis l’église de Saint-Dizier-l’Evêque le site est caché par la continuité de la colline dite Echelle au 1 / 12 000 du “Bonnat” et par une forêt. Ecrans végétal et topographique Aucune visibilité n’est possible.

5

2 Localisation du site Depuis le lieu-dit de Val-Saint-Dizier : 6 Visibilité nulle 1 6 Ecrans végétal et topographique 3

4

Depuis Val-Saint-Dizier, le site est caché par la colline dite du “Bonnat” et par une forêt. Ecrans végétal et topographique Aucune visibilité n’est possible.

Depuis la RD 57 : 7 Visibilité nulle Ecrans végétal et topographique Localisation du site Légende : Cônes de visibilité potentielle et sensibilités

Périmètre du projet Sensibilité faible Aire d’étude paysagère 3 Sud du village de Saint-Dizier-l’Evêque, RD 26, Depuis la RD 57, aucune visibilité sur le site n’est rue du Champs au roi possible du fait d’un écran végétal et topographique. Surface agricole Massif forestier 5 Sensibilité nulle Ecran végétal et topographique Carrière Nord du village de Saint-Dizier-l’Evêque, RD 57, Val-Saint-Dizier Zone bâtie

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 29 GéoPlusEnvironnement Visibilité actuelle sur le site (2/2) Source : GéoPlusEnvironnement L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

A terme, ces terrains ainsi remblayés seront restitués à l’agriculture, intégrant parfaitement le site dans son environnement paysager.

L’impact brut visuel et paysager de l’activité est donc, dans un premier temps, négatif mais faible et très temporaire.

A terme, avec le comblement de la fosse à la cote du terrain naturel et la revégétalisation coordonnée, cet impact deviendra positif, direct et permanent.

7.1.7.2. Mesures à maintenir et impact résultant

L’exploitant a d’ores et déjà pris les mesures nécessaires pour limiter l’impact visuel du site ; ces mesures résident principalement dans la plantation de haies arbustives en limites Ouest, Sud et Est du périmètre autorisé.

Ces mesures réductrices (R), jugées efficaces et cohérentes avec l’environnement paysager dans lequel s’insère le projet, seront également appliquées en limite Nord du périmètre, de façon à rompre les lignes de vue depuis les habitations situées au Nord du site.

Un entretien et un suivi de la reprise des haies sera également réalisé (S), en particulier en limite Ouest du site, du fait du non respect de la distance de 10 m entre l’installation et la rue du Champs au Roi.

De plus, l’ensemble de l'installation est maintenu propre et entretenu en permanence. Les abords de l'installation sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. Les limites du périmètre intérieur sont régulièrement débroussaillées et nettoyées (S).

L’impact résultant sera négatif, faible et maîtrisé et positif à long terme.

7.2. ENVIRONNEMENT HUMAIN

7.2.1. Impacts sur les activités et l’économie

Les retombées économiques actuelles liées à l’exploitation du site de « Champs de la Raye » consistent principalement en le versement d’une redevance annuelle à la commune, fonction du tonnage accueilli sur site.

Il s’agit donc d’une incidence positive, constituant une source de revenus supplémentaires pour la commune.

On soulignera par ailleurs les efforts consentis pour assurer la bonne cohabitation de l’activité et des riverains. On citera pour exemple la mutualisation des moyens pour la création de la déviation routière, destinée à éviter la traversée du village par les poids lourds.

Par ailleurs, ce projet d’Installation de Stockage de Déchets Inertes répond à un besoin local en offrant ainsi un exutoire aux déchets inertes des chantiers locaux de la région de Belfort- Montbéliard. Il constitue ainsi une opportunité à laquelle les acteurs du territoire sont particulièrement favorables.

GéoPlusEnvironnement R15022306 103 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Enfin, les terrains visés par le projet ne sont actuellement pas occupés par une activité agricole ; le projet n’engendrera donc aucun impact sur la surface agricole utile de la commune de St-Dizier-l’Evêque.

Au contraire, il contribuera à son augmentation puisqu’à l’issue du remblaiement total de l’excavation, ce terrain retrouvera sa vocation agricole initiale (avant l’implantation de la carrière).

Les impacts bruts sur l’économie locale sont donc positifs, directs et permanents.

Du fait des impacts bruts positifs du projet sur les activités et l’économie, aucune mesure n’est nécessaire.

7.2.2. Impacts sur le patrimoine culturel

Le projet se situe à plus de 500 mètres de l’église de Saint-Dizier-l’Evêque, et à plus de 800 mètres de la fontaine-lavoir du Val-Saint-Dizier, toutes deux inscrites aux Monuments Historiques. Aucune covisibilité n’existe entre ces Monuments Historiques et le projet, et ce dernier est exclu des périmètres de protection établis dans un rayon de 500 m.

Concernant l’impact potentiel sur le patrimoine archéologique, il est sans objet, car il n’y a pas de risque de destruction de vestiges, le centre de stockage ne consistant qu’en l’apport de terres issues de chantier sans aucune excavation et aucun décapage.

Les impacts bruts sur le patrimoine culturel sont donc nuls.

Du fait des impacts nuls du projet sur le patrimoine culturel, aucune mesure ne s’avère nécessaire.

7.2.3. Impacts sur la qualité de l’air

7.2.3.1. Impact brut potentiel

Au sein du projet et par rapport aux anciennes activités extractives présentes sur le site (exploitation d’une carrière de calcaires massifs), les sources de poussières seront peu nombreuses. Elles seront liées : Au roulage des engins au sein du site ; Au déchargement des matériaux inertes sur la plate-forme de dépotage ; A la présence de stocks (essentiellement par grand vent) ; A la reprise des matériaux déchargés par le chargeur sur chenilles.

Du fait du faible nombre d’engins présents sur le site et de la configuration encaissée du site, ces émissions de poussières seront très localisées et confinées. De plus, une grande partie des poussières aura tendance à se redéposer à proximité des lieux d’émission.

Par ailleurs, la présence de haies bordant le périmètre du site limite la propagation des poussières aux habitations riveraines.

Les impacts bruts sur la qualité de l’air seront négligeables. Des mesures sont toutefois proposées ci-dessous.

GéoPlusEnvironnement R15022306 104 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.2.3.2. Mesures à prendre et impact résultant

Les mesures qui seront prises par l’exploitant seront les suivantes : Interdiction de procéder au brûlage des déchets sur le site (E) ; Absence de stockage conséquent de matériaux inertes sur les aires de dépotage (gerbage régulier des matériaux par le chargeur) (E) ; Contrôle des déchets lors du déchargement et arrosage si nécessaire (R) ; Arrosage des pistes et des stocks situés sur les aires de dépotage par temps sec et venteux par pompage dans le bassin de collecte des eaux pluviales (imperméabilisé par un géotextile) et à l’aide du godet du chargeur. Cette mesure sera en particulier prise en limite Ouest du site, où la distance de 10 m entre l’installation et la rue du Champs au Roi n’est pas respectée (R) ; Bâchage obligatoire de la benne pour tous les véhicules transportant des matériaux pulvérulents par temps sec (R) ; Limitation de la vitesse des engins sur les pistes de l’installation de stockage (R) ; Remise en état coordonnée (Cf. Figure 36) et notamment revégétalisation du site coordonnée à l’exploitation (diminution progressive des surfaces minérales) ; Maintien et entretien des haies périphériques (écran permettant de limiter les envols de poussières), en particulier au niveau de la limite Ouest du site, où la distance de 10 m entre l’installation et la rue du Champs au Roi n’est pas respectée (R) ; Suivi annuel des retombées de poussières sur 4 stations, en particulier au niveau des habitations les plus proches. Le nombre de points de mesure et les conditions dans lesquels les appareils de mesure sont installés et exploités seront décrits dans une notice disponible sur site. Un point de mesure permettant de déterminer le niveau d’empoussièrement ambiant (« bruit de fond ») sera prévu. La localisation des points de mesure est disponible en Figure 30. A noter que les mesures de retombées de poussières par la méthode des plaquettes de dépôt seront réalisées selon les dispositions de la norme NF X 43-007 (version 2008). En cas d’utilisation de jauges de retombées, les mesures seront réalisées conformément aux dispositions de la norme NF X 43-014 (version 2003). Un bilan sera adressé tous les ans à l’inspection des installations classées conformément à l’article 25 de l’AM du 12/12/14 (S) ; Sensibilisation des « carriers » sur leur impact sur la qualité de l’air conformément au Plan de Protection de l’Atmosphère de Belfort-Montbéliard- Héricourt-Delle (A). Notons que l’activité de stockage de déchets inertes même s’il ne s’agit pas d’activités de carrière à proprement dit s’y apparente tout de même.

L’impact résultant sera nul.

7.2.4. Impacts sur l’ambiance sonore

7.2.4.1. Rappel de la réglementation

La réglementation en vigueur pour la rubrique 2760 est l'Arrêté du 12 décembre 2014 (Chap VII). Cet Arrêté spécifie notamment que :

1) la notion d'émergence est la différence entre les Leq(A) du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et les Leq(A) du bruit résiduel (établissement à l'arrêt).

GéoPlusEnvironnement R15022306 105 0 m 50 m 200 m

Echelle au 1 / 5 000

Rose des vents dans le Légende : secteur du projet Emprise du projet

Localisation de la mesure de détermination du niveau d’empoussièrement ambiant

Localisation des mesures annuelles de suivi de l’empoussièrement

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 30 GéoPlusEnvironnement Localisation des mesures d’empoussièrement Source : GéoPlusEnvironnement L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

2) « Les émissions sonores émises par l'installation ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-après, dans les zones où celle-ci est réglementée : Niveau de bruit ambiant Emergence admissible (de 7 h à 22 h) Emergence admissible (de 22 h à 7 h) Entre 35 et 45 dB(A) 6 dB(A) 4 dB(A) Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

3) Les valeurs à ne pas dépasser en limites de propriété de l'établissement afin d'assurer le respect de ces émergences en zones réglementées sont fixés par cet arrêté et ne peuvent excéder 70 dB(A) pour la période jour et 60 dB(A) pour la période nuit.

Les zones à émergence réglementée sont : L'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers (…), Les zones constructibles (…). »

Les horaires d’activité sont compris dans la plage 7h - 22h, c'est-à-dire en période diurne uniquement.

Le niveau de bruit ambiant dans la zone du projet étant pour la plupart des points supérieurs À 45 dB (A), la limite d’émergence admissible à prendre en compte sera 5 dB(A).

Pour les quelques points où le bruit ambiant est inférieur à 45 db(A), la limite d’émergence admissible à prendre en compte sera 6 dB(A).

7.2.4.2. Les sources de bruit

L’activité de remblaiement sera génératrice des nuisances sonores suivantes : Trafic des camions ; Déchargement des déchets inertes ; Opérations de gerbage et de talutage ; Signaux sonores des engins (bip de recul).

L’usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirène, klaxons, etc.) sera exceptionnel et réservé à la prévention (bips de recul des engins) ou au signalement d’incidents ou d’accidents graves.

7.2.4.3. Détermination de l’impact prévisionnel brut

La modélisation

A partir des résultats de la campagne de mesure de bruit résiduel diurne de juin 2014 et d’une modélisation adaptée pour déterminer l’impact sonore du site, une estimation des nuisances sonores à venir (de l’ISDI) a été réalisée.

Le logiciel de simulation de propagation du bruit, CadnaA, distribué par le spécialiste français de l’acoustique, 01dB MetraVib (ACOEM), permet d’estimer la propagation dans l’espace du bruit émis par le projet.

La modélisation a été réalisée afin de représenter la situation la plus critique au cours de l’exploitation (phase 4) vis-à-vis des habitations les plus proches.

GéoPlusEnvironnement R15022306 107 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Les opérations suivantes sont considérées simultanément : Circulation des camions transportant les déchets inertes ; Déchargement des matériaux inertes au niveau de l’aire de dépotage ; Opération de gerbage réalisée par le chargeur sur chenilles.

Divers paramètres interviennent dans la modélisation CadnaA, dont notamment le type de source considérée (ponctuelle ou linéique), les niveaux sonores de ces différentes sources, la rugosité du sol, la topographie de la zone étudiée, etc.

A noter qu’il s’agit ici d’une modélisation « brute », c’est-à-dire sans aucune mesure réductrice de nuisance sonore (merlon, etc.).

Les principales hypothèses retenues pour ces modélisations sont les suivantes :

Paramètres du projet Méthode de modélisation Valeurs choisies pour le paramètre - hauteur de la source : 2 m Chargeur Source ponctuelle de bruit - bruit créé : 85 dB (A) à 1 m - gerbage des matériaux inertes - hauteur de la source : 2 m Camions Source linéique de bruit - bruit créé : 96 dB (A) à 1 m - roulage sur piste

Les niveaux sonores résiduels retenus pour la simulation correspondent aux stations de mesures sélectionnées au § 6.2.5.

Les données concernant les bruits émis par les différentes sources considérées émanent du rapport « Constat, réduction et prévision du bruit autour des installations d’élaboration des granulats et des carrières » de V. ZOUBOFF (1987), ainsi que d’estimations établies par GéoPlusEnvironnement, à partir de son expérience (via différentes études et campagnes de mesures établies dans le cadre de suivis de carrières).

De même, la formule de ZOUBOFF permettant de sommer différentes sources de bruit en un même point a été utilisée pour déterminer le bruit ambiant à venir.

Le bruit ambiant à venir se décompose en deux parties : le bruit résiduel (hors activité), et le bruit généré par la poursuite de l’activité (modélisé par CadnaA). La formule utilisée est alors la suivante : Leq Ambiant = 10 Log (10(résiduel/10) + 10(niveau CadnaA/10))

Résultat de la modélisation

Les résultats de ces modélisations sont présentés par le tableau ci-après et sur la Figure 31. Les émergences calculées au niveau des Zones à Emergence Réglementées les plus proches sont, de loin, conformes à la réglementation :

Bruit lié à l’activité N° Bruit résiduel Bruit ambiant Emergence Seuil Emplacement Commentaire évalué par CadnaA station Leq(A) estimé Leq(A) en dB(A) en dB (A) Leq(A) LSA Nord-Ouest du site Limite de projet 42,1 22,9 42,2 / LSB Nord-Est du site Limite de projet 43,8 32 44,1 / 70 LSC Est du site Limite de projet 40,9 35 41,9 / Habitations situées ZER1 ZER 40,7 23,5 40,8 0,1 6 au Nord Habitation située au Nord-Est du site, ZER2 ZER 45,2 29 45,3 0,1 5 près du portail d’entrée Habitation située le ZER3 long de la RD 23 à ZER 56,8 28,8 56,8 0 5 l’Est du site

GéoPlusEnvironnement R15022306 108 + G é o

P Z 1 l u s E n

v 40,8 i r o n n e

m 40,7 e n t 0,1 Z 2 45,3 SA 45,2 I d m e s

p 42,2 SB

D I a 0,1 n e c s m t t 44,1 a a s S l n l o a s d u t i e o o r Bouteur c

n n d e s ’ o s E

C

r n :

e l r L T a e I ra s 2 G s je g t

C s

c N i a p s

é m i , t - o e o

r n

L e S s t 2

m a e p C i e o n n

n u t e Z 3 t

t r D i t

e a l

G i a z l u

é s i SC 56,8 P

e t o

i r r t ( P

o r S l e ’ l t E u e

i 41,9

d 56,8 s v t c u e E ê t i

o q n a l a n u v t

e i i

r 0 r d o u o e b n n

r l n ’

i E q e e u n m n e v e

i

P r 2 n o 7 t h n 6 n a 0 e s - m 3 e

e

4 n t )

Impact sonore

0 m 30 m 120 m Faible Fort Echelle au 1 / 3 000 F i g

u Périmètre de demande Sources sonores 40,8 Bruit ambiant résultant r e

3 A Limite d’autorisation Récepteur 40,7 Bruit résiduel diurne 1

Zone à Émergence Réglementée Émergence théorique calculée 1 0,1 Valeur exprimée en dB(A) L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Détermination de l’impact prévisionnel brut

Dans cette configuration, les émergences résultantes au niveau des ZER les plus proches sont nulles ou égales à 0,1 dB (A). Elles respectent donc bien les seuils fixés par l’Arrêté du 23 janvier 1997, soit inférieures à 5 dB (A). De plus, les valeurs modélisées en limite de site restent inférieures à 70 dB (A) (au maximum 43,85 dB (A) au niveau de la station LS B).

L’impact sonore brut au niveau des habitations les plus proches et en limite de site sera donc conforme à la réglementation.

Les impacts sonores bruts sur les habitations riveraines sont négligeables. Des mesures sont toutefois proposées ci-dessous.

7.2.4.4. Mesures à prendre et impact résultant

Les mesures à mettre en place concernant le bruit sont les suivantes : Maintien des engins en conformité avec la réglementation sur le bruit des engins de chantier homologués au titre du décret du 18/04/68 et de l’Arrêté du 02/01/86. Ils subiront un entretien régulier conformément aux normes en vigueur (R) ; Respect des horaires d’ouverture diurne de l’installation de stockage (R) ; Lors de leur renouvellement, les nouveaux engins seront équipés d’avertisseurs sonores de recul à fréquence modulée pour améliorer le confort des riverains (exemple des klaxons à fréquence modulée de type « cri de lynx ») (R) ; Maintien et entretien des haies périphériques, en particulier au niveau de la limite Ouest du site, où la distance de 10 m entre l’installation et la rue du Champs au Roi n’est pas respectée. Notons cependant qu’aucune habitation ne se situe en limite Ouest du site (R) ; Un suivi des émissions sonores et notamment de l’émergence au niveau des ZER les plus proches sera réalisé tous les 3 ans (S).

L’impact résultant sera négligeable et maîtrisé.

7.2.5. Impact vibratoire

7.2.5.1. Impact brut potentiel

Les sources de vibrations seront, quant à elles, limitées à la circulation des camions et engins. L’impact brut vibratoire sur les habitations riveraines est nul. Aucune mesure spécifique supplémentaire ne sera à prévoir lors de l’activité du site concernant les vibrations, l’impact brut potentiel étant quasi-nul.

Cependant, les mesures suivantes seront respectées : Les pistes internes seront régulièrement entretenues et maintenues en bon état de roulement (R) ; La vitesse sera limitée à 15 km/h sur le site (R).

L’impact résultant sera quasi-nul et maîtrisé.

GéoPlusEnvironnement R15022306 110 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.2.6. Impact sur l’ambiance lumineuse

7.2.6.1. Impact brut potentiel

En routine, les horaires de travail du site sont exclusivement diurnes (7h30 – 17h). En période hivernale, les horaires de travail seront de plus adaptés à la durée des jours.

Aucun éclairage supplémentaire ne sera donc utilisé sur le site et ne pourra constituer une gêne pour les riverains proches ou les automobilistes circulant sur la RD 26.

Après réaménagement, aucune émission lumineuse ne sera générée au droit du site.

L'impact brut des émissions lumineuses sera nul. Aucune mesure supplémentaire n’est donc proposée.

7.2.7. Impact sur le trafic routier

7.2.7.1. Impact brut potentiel

Le trafic routier imputable à l’activité du site du « Champs de la Raye » est aujourd’hui exclusivement lié : A l’accueil de matériaux inertes extérieurs ; Aux éventuels allers et retours des employés entre les sites de « Ragie Bergeraie » et du « Champs de la Raye ».

Lors de l’acheminement des matériaux inertes, le trafic sera limité à la RD 50 puis à la RD 26, qui constituent les seules voies d’accès aux carrières de la société L2C après mise en place de la déviation (Cf. Figure 1). Les camions vides ressortant du site passeront successivement par la rue du Champs au Roi puis par la RD 50.

Les nuisances sont davantage représentées par le trafic des poids lourds que celui des véhicules légers. Ce trafic « poids lourds » présentent les incidences suivantes : Salissure de la voirie, notamment par temps humide, avec la formation de boue sur la chaussée ; Risque d’accident pour les usagers de la route ou les piétons au niveau de la rue Champs au Roi, en cas de non respect du Code de la route ou du plan de circulation ; Emissions de poussières par temps sec et émissions sonores.

Le rythme maximal sollicité pour l’accueil d’inertes est de 81 000 t/an, contre 65 000 t/an autorisé précédemment.

L’estimation du trafic est la suivante :

Trafic quotidien Type de Activité Trafic annuel En considérant un nombre de véhicules 250 jours travaillés par an Rythme d’accueil de 65 000 t/an au Semi-remorques 2 700 allers-retours, soit 22 passages de poids lourds/jour, maximum (situation actuelle) (24 t) 2 700 x 2 = 5 400 passages au maximum Rythme d’accueil de 81 000 t/an au Semi-remorques 3 375 allers-retours, soit 31 passages de poids maximum (situation future, ISDI) (24 t) 3 375 x 2 = 6 750 passages lourds/jour, au maximum

GéoPlusEnvironnement R15022306 111 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

L’impact brut de l’augmentation de trafic en termes de nuisances faites aux riverains sera négatif, faible, direct et temporaire.

Il est toutefois bon de rappeler que : Le rythme d’accueil des matériaux inertes extérieurs était de 100 000 t/an avant la prise de l’Arrêté Préfectoral Complémentaire du 21 mars 2014, sans que cela n’ait été la cause de nuisances vis-à-vis des riverains ; La déviation empruntée par les camions en partance ou à destination des carrières L2C évite la traversée du bourg de St-Dizier-l’Evêque ; La nouvelle sortie du site réduit de moitié les nuisances au niveau des habitations directement riveraines du site (une dizaine tout au plus).

7.2.7.2. Mesures à maintenir et impact résultant

L’exploitant a d’ores et déjà mis en œuvre toutes les mesures d’évitement et de réduction nécessaires (Cf. Figure 32) : Création d’une déviation sur les RD 26 et RD 57, obligatoire pour les poids lourds accédant aux sites L2C et évitant ainsi la traversée du village de St-Dizier- l’Evêque (E) ; Mise en place d’une signalisation routière adéquate qui sera reproduite au niveau de l’accès Nord-Est et de la sortie Sud-Ouest (limitation de la vitesse à 40 km/h dans le village et à 30 km/h sur la déviation, panneaux de danger, Stop en sortie de site) (E) ; Accès au site depuis le Nord-Est du périmètre et sortie du site par le Sud-Ouest : la sortie du site se fera désormais par la rue Champs au Roi, située en bordure Ouest du site, ce qui permet de réduire de moitié les nuisances dues au trafic à l’entrée du village de Saint-Dizier-l’Evêque (R) ; Sensibilisation des chauffeurs au respect des règles, sous peine de sanctions (R) ; Nettoyage des voies de circulation (rue Champs au Roi et RD 26) et des aires de stationnement des véhicules (parking visiteur, parking des engins) par une balayeuse dès que nécessaire (R) ; Arrosage des pistes et des stocks situés sur les aires de dépotage par temps sec et venteux par pompage dans le bassin de collecte des eaux pluviales (imperméabilisé par un géotextile) et à l’aide du godet du chargeur. Cette mesure sera en particulier prise en limite Ouest du site, où la distance de 10 m entre l’installation et la rue du Champs au Roi n’est pas respectée (R) ; Mise en place d’un décrotteur de roue en sortie de site, permettant d’empêcher le dépôt de poussière ou de boues sur les voies de circulation par les véhicules sortant de l’installation (R) ; Maintien et entretien des haies périphériques (écran permettant de limiter les envols de poussières), en particulier au niveau de la limite Ouest du site, où la distance de 10 m entre l’installation et la rue du Champs au Roi n’est pas respectée (R).

L’impact résultant sera faible, maîtrisé et temporaire.

GéoPlusEnvironnement R15022306 112 Signalisation sur la déviation :

- Voie d’accès aux carrières, obliga- toire pour les poids lourds ;

- Vitesse limitée à 30 km/h ;

- Accès sécurisé par une barrière

Signalisation en sortie de site :

- Panneau STOP en sortie de site ;

- Sensibilisation des chauffeurs au respect des règles de bonne conduite.

Signalisation à proximité de la carrière :

- Panneau de danger signalant la sortie de camions et la présence éventuelle de boue.

NB : ces photographies présentent la signalisation actuellement située au niveau du portail Nord-Est du site. Une signalisation similaire sera judicieusement positionnée au niveau de la future sortie Sud-Ouest du site.

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 32 Mesures de sécurité routière déjà mises en place GéoPlusEnvironnement à l’entrée du site et aux abords Source : GéoPlusEnvironnement (octobre 2013) L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.2.8. Impact brut lié aux déchets

7.2.8.1. Impact brut potentiel

Les déchets suivants seront accueillis et produits sur le site :

Désignation Lieu de production Type Filière Déchets inertes accueillis dans le cadre de Chantiers alentours Inertes Stockage sur site l’activité 2760-3 Déchets ménagers Local technique DIB Déchets ménagers Eventuels déchets non inertes reçus dans le Chantiers alentours DIB ou DD Déchetterie cadre de l’activité 2760-3

L’impact brut des déchets de cette installation sur l’environnement sera négatif, faible, direct et temporaire.

7.2.8.2. Mesures à maintenir et impact résultant

Les mesures suivantes seront mises en place : Respect des conditions d’admissibilité des inertes, et notamment les phases de contrôle (visuels et olfactifs) (E) ; Respect de la procédure d’admission (pesée, saisie du bordereau de suivi et dépôt selon un plan de carroyage) ; la traçabilité des matériaux sera assurée depuis leur provenance jusqu’à leur mise en dépôt définitive (E) ; Dans le cas des déchets d’enrobés bitumineux, réalisation d’un test montrant qu’ils ne contiennent ni goudron, ni amiante (E) ; Aménagement d’une plate-forme avec mise en place, sous abri, de bennes de tri sélectif des déchets non conformes (terres souillées, végétaux, bois, ferrailles, plastiques, etc.) avant leur évacuation vers un centre de traitement agréé (E) ; En cas de déversement accidentel de produit polluant sur le sol, on procédera immédiatement à un décapage et à une évacuation hors site des déchets (terres souillées) vers un centre de stockage et de traitement autorisé (R) ; Prise en charge des ordures ménagères par le réseau de collecte de la Communauté de Communes du Sud Territoire (R) ; Sensibilisation de l’ensemble du personnel et des sous-traitants à la gestion des déchets (R) ; Déclaration annuelle des déchets à l’aide de l’application GEREP disponible sur le site www.declarationpollution.ecologie.gouv.fr/gerep (S).

L’impact résultant dû aux déchets sera négligeable et maîtrisé.

7.3. RECAPITULATIF DES PRINCIPALES MESURES PRISES SUR CE SITE

Le tableau suivant récapitule les principales mesures et aménagements mis en place afin de prévenir et limiter les potentielles nuisances sur l’environnement humain et naturel. Ces mesures sont reprises en Figure 33.

GéoPlusEnvironnement R15022306 114 des stocks de En u Collecte etstockagedeseauxpluvialesdans installés du site:lespanneauxrég Un portailserainstalléa rue Champs auRoi Exemple designalisation routièreàinstaller rue ChampsauRoi Exemple designalisationroutièreàinstaller n

l’eau cas b a s de du s i n temps bassin

i m p e venteux et r m arrosage é a u niveaudelasortie b lementaires seront l et e

sec, ( des g é o pompage t pistes e x t i l e et ) . en sortieSud-Ouest dusite Exemple de laveurderouesquisera installé en phase1 apport dematériauxinertesenjanvier2015puis Délaissé réglementairede10mreconstituépar 1 douteux àévacuer matériaux non inertesoulesmatériaux Exemple de bennepouvantrecevoir les le site Clôture etpanneauxréglementairesceinturant toute visibilitésurlesite Une plantationd’arbresetd’arbustesempêchera Le frontdetaillesupérieurestactuellementvisible (limitation desémissionsdepoussières) Limitation delavitessesurlespistes, arrosage despistespartempssec Légende : 1 1 Laveur deroues à unséparateurhydrocarbures Aire destationnementdes enginsétancheetreliée Parking visiteur Pont-bascule fonctionnel Bungalow (photomontage) s 0 m 30 m Echelle au1/3000

L2C - Saint Dizier l’Evêque 120 m Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 33 GéoPlusEnvironnemenMtesures réductrices des nuisances Source : GéoPlusEnvironnement L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Impact résultant Impact résultant Mesures Type de potentiel Effets Impact brut potentiel (avant mesures) Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement des impacts négatifs potentiel compensatoires mesure (après mesures (après mesures) « C » compensatoires) - Respect de la procédure d’accueil des matériaux inertes ; Stabilité des « R » Tassement des secteurs remblayés. - Compactage régulier des matériaux remblayés par passage avec le chargeur sur chenilles. Non nécessaires terrains + + / « S » - Suivi topographique annuel par un géomètre. - Respect des conditions d’admissibilité des matériaux inertes et notamment les phases de contrôle ; - Respect de la procédure d’admission ; - Absence de stockage de produits dangereux sur le site ; - Ceinture du site par une clôture et fermeture de l’accès par un portail en dehors des horaires d’ouverture ; « E » - Dans le cas des déchets d’enrobés bitumineux, réalisation d’un test montrant qu’ils ne contiennent ni goudron, ni amiante ; - Mise en place sous abri de bennes de tri sélectif des déchets non conformes à la mise en dépôt (terres souillées, Eaux végétaux, bois, ferrailles, plastiques, etc.) avant leur évacuation vers un centre de traitement agréé. Pollution des eaux souterraines Non nécessaires souterraines -- - Présence d’un panneau à l’entrée du site indiquant les matériaux acceptés ; - / - Ravitaillement des engins sur aire étanche reliée à un séparateur à hydrocarbures d’une capacité de 300 litres par un camion de ravitaillement ; « R » - Stationnement des engins sur l’aire étanche ; - En cas de pollution accidentelle sur le site (rupture de flexible, pollution aux hydrocarbures), excavation des matériaux souillés et évacuation dans un centre de traitement agréé ; - Mise en place d’un kit anti-pollution à disposition dans chaque engin présent sur le site. « S » - Réalisation d’un suivi annuel de la qualité de l’eau en sortie de séparateur à hydrocarbures. - Respect des conditions d’admissibilité des matériaux inertes et notamment les phases de contrôle ; - Respect de la procédure d’admission ; - Absence de stockage de produits dangereux sur le site ; « E » - Ceinture du site par une clôture et fermeture de l’accès par un portail en dehors des horaires d’ouverture ; - Dans le cas des déchets d’enrobés bitumineux, réalisation d’un test montrant l’absence de goudron, et d’amiante ; - Mise en place sous abri de bennes de tri sélectif des déchets non conformes à la mise en dépôt (terres souillées, végétaux, bois, ferrailles, plastiques, etc.) avant leur évacuation vers un centre de traitement agréé. - Présence d’un panneau à l’entrée du site indiquant les matériaux acceptés ; Eaux Pollution des eaux superficielles - Ravitaillement des engins sur aire étanche reliée à un séparateur à hydrocarbures d’une capacité de 300 litres par un Non nécessaires / superficielles -- camion de ravitaillement ; - - Stationnement des engins sur l’aire étanche ; « R » - En cas de pollution accidentelle sur le site (rupture de flexible, pollution aux hydrocarbures), excavation des matériaux souillés et évacuation dans un centre de traitement agréé ; - Réalisation du petit entretien des engins en full service, sur l’aire étanche - Rapatriement des engins au siège de la société pour le gros entretien - Mise en place d’un kit anti-pollution à disposition dans chaque engin présent sur le site. Environnement naturel Environnement « S » - Réalisation d’un suivi annuel de la qualité de l’eau en sortie de séparateur à hydrocarbures. - Respect des conditions d’admissibilité des matériaux inertes et notamment les phases de contrôle ; - Respect de la procédure d’admission ; - Ceinture du site par une clôture et fermeture de l’accès par un portail en dehors des horaires d’ouverture ; « E » - Dans le cas des déchets d’enrobés bitumineux, réalisation d’un test montrant l’absence de goudron, et d’amiante ; - Mise en place sous abri de bennes de tri sélectif des déchets non conformes à la mise en dépôt (terres souillées, Gestion de la Pollution des eaux superficielles végétaux, bois, ferrailles, plastiques, etc.) avant leur évacuation vers un centre de traitement agréé. ressource en Non nécessaires -- (ruisseau de l’Adour et de la Batte) - Présence d’un panneau à l’entrée du site indiquant les matériaux acceptés ; - / eau - Ravitaillement des engins sur aire étanche reliée à un séparateur à hydrocarbures d’une capacité de 300 litres ; « R » - En cas de pollution accidentelle sur le site, excavation des matériaux souillés et évacuation dans un centre de traitement agréé ; - Mise en place d’un kit anti-pollution à disposition dans chaque engin présent sur le site ; « S » - Réalisation d’un suivi annuel de la qualité de l’eau en sortie de séparateur à hydrocarbures. Habitats naturels - Conservation des haies périphériques ; - Destruction d’habitats naturels « E » - Surveillance du développement d’espèces végétales exotiques envahissantes. Flore - Création d’un pierrier linéaire exposé au Sud ; - Colonisation du site par les - Mise en place de moyens de lutte contre le développement d’espèces végétales exotiques envahissantes ; - Création d’une Milieux « R » espèces exotiques envahissantes - Adaptation des périodes de déroulement des travaux aux calendriers biologiques des cortèges recensés. dépression humide naturels - + - Faune « A » - Favoriser des pratiques agricoles en accord avec les spécificités écologiques locales. temporaire – mouillère - Destruction d’individus d’espèces remarquables « S » - Suivi annuel des zones de reproduction potentielles du Crapaud commun. - Perturbation des espèces « R » - Plantation de haies en limite Nord du périmètre. Paysage - Visibilité sur le site. + Non nécessaires / « S » - Suivi et entretien des haies situées au pourtour du site.

GéoPlusEnvironnement R15022306 116 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Impact résultant Impact résultant potentiel Type de Mesures compensatoires Effets Impact brut potentiel (avant mesures) Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement des impacts négatifs potentiel (après mesures mesure (après mesures) « C » compensatoires) Activités et Impact positif sur l’économie et Non nécessaires économie + sur l’activité agricole / / / / Patrimoine Non nécessaires culturel 0 / / / / / - Interdiction de procéder au brûlage des déchets sur le site ; « E » - Absence de stockage conséquent de matériaux inertes sur les aires de dépotage (gerbage régulier des matériaux par le chargeur). - Contrôle des déchets lors du déchargement et arrosage si nécessaire ; - Arrosage des pistes par temps sec et venteux à partir des eaux pluviales collectées dans le bassin imperméable ; - Bâchage obligatoire de la benne pour tous les véhicules transportant des matériaux pulvérulents par Qualité de l’air Emission de poussières « R » temps sec, entre les sites de « Ragie Bergeraie » et « Champs de la Raye » ; Non nécessaires 0/- - Remise en état coordonnée et notamment revégétalisation du site coordonnée à l’exploitation (diminution 0 / progressive des surfaces minérales) ; - Maintien et entretien des haies périphériques ; - Limitation de la vitesse des engins sur les pistes de l’installation de stockage. - Suivi annuel des retombées de poussières aux alentours du site, en particulier au niveau de l’habitation « S » située au Nord-Ouest du site. - Sensibilisation des carriers à l’impact de leur activité sur la qualité de l’air tel que préconisé dans le PPA « A » en vigueur. - Maintien des engins en conformité avec la réglementation sur le bruit des engins de chantier homologués au titre du décret du 18/04/68 et de l’Arrêté du 02/01/86. Ils subiront un entretien régulier conformément aux normes en vigueur ;

- Respect des horaires d’ouverture diurne de l’installation de stockage ; Non nécessaires Ambiance Emergence inférieures ou égales « R » - Lors de leur renouvellement, les nouveaux engins seront équipés d’avertisseurs sonores de recul à 0/- / sonore 0/- à 0,1 dB (A) fréquence modulée pour améliorer le confort des riverains (exemple des klaxons à fréquence modulée de type « cri de lynx ») ; - Maintien et entretien des haies périphériques. anthropique « S » - Suivi des émissions sonores tous les 3 ans, notamment au niveau des Z.E.R. les plus proches. - Entretien régulier et maintien en bon état des pistes internes ; Vibrations Non nécessaires 0 / « R » - Vitesse des engins limitée à 15 km/h sur le site. / / Ambiance Non nécessaires lumineuse 0 / / / / / - Création d’une déviation les RD 26 et RD 57, obligatoire pour les poids lourds accédant aux sites L2C et évitant ainsi la traversée du village de St-Dizier-l’Evêque ;

Environnement Environnement « E » - Mise en place d’une signalisation routière adéquate (limitation de la vitesse à 40 km/h dans le village et à 30 km/h sur la déviation, panneaux de danger). Salissure de la voirie ; - Accès au site depuis le Sud-Ouest du périmètre : l’accès au site se fera désormais depuis la rue Champs Emissions sonores et de au Roi, située en bordure Ouest du site ; Trafic routier Non nécessaires - poussières ; - Sensibilisation des chauffeurs au respect des règles, sous peine de sanctions ; - / Risque d’accident de la route. - Arrosage des pistes par temps sec et venteux à partir des eaux pluviales collectées dans le bassin « R » imperméable ; - Nettoyage des voies de circulation par une balayeuse dès que nécessaire ; - Mise en place d’un décrotteur de roue en sortie de site ; - Maintien et entretien des haies périphériques. - Respect des conditions d’admissibilité des inertes ; - Respect de la procédure d’admission - Dans le cas des déchets d’enrobés bitumineux, réalisation d’un test montrant qu’ils ne contiennent ni « E » goudron, ni amiante ; - Aménagement d’une plate-forme avec mise en place, sous abri, de bennes de tri sélectif des déchets non conformes (terres souillées, végétaux, bois, ferrailles, plastiques, etc.) avant leur évacuation vers un centre Acceptation de déchets inertes de traitement agréé. Déchets Non nécessaires - Production de déchets ménagers - En cas de déversement accidentel de produit polluant sur le sol, on procédera immédiatement à un 0/- / décapage et à une évacuation hors site des déchets (terres souillées) vers un centre de stockage et de « R » traitement autorisé ; - Prise en charge des ordures ménagères par le réseau de collecte ; - Sensibilisation de l’ensemble du personnel et des sous-traitants à la gestion des déchets ; « S » - Déclaration des déchets avec l’application GEREP (www.declarationpollution.ecologie.gouv.fr/gerep).

GéoPlusEnvironnement R15022306 117 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

7.4. MODALITES DE SUIVI DES MESURES ET DE LEURS EFFETS

Le tableau suivant récapitule les mesures spécifiques devant faire l’objet d’un suivi et donne la fréquence à laquelle doit être réalisé ce suivi :

Cible de Fréquence l’effet Mesures de suivi

Stabilité des Relevés topographiques et mise à jour annuelle du plan de 1 fois par an terrains situation

Gestion des Suivi de la qualité des eaux rejetées en sortie du 1 fois par an eaux séparateur à hydrocarbures

Milieux Suivi des zones de reproduction potentielles du Crapaud 1 fois par an naturels commun.

Suivi et entretien des haies paysagères en limite de site et Suivi annuel durant Paysage de leur reprise l’exploitation du site

Air Suivi des retombées de poussières 1 fois par an

Bruit Suivi des émissions sonores 1 fois tous les 3 ans

GéoPlusEnvironnement R15022306 118 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

8. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC L’AFFECTATION DES SOLS

8.1. DOCUMENT D’URBANISME

L’extrait du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Saint-Dizier-l’Evêque est présenté en Annexe 20. Le PLU de la commune de Saint-Dizier-l’Evêque a été approuvé par délibération municipale le 05 décembre 2008.

Le site de l’installation est situé au niveau du zonage « N carrières ».

D’après le règlement associé : « Dans le secteur N carrières, toutes occupations et utilisations du sol sont interdites, à l’exception des carrières et décharges, et des infrastructures directement liées à leurs activités ».

De plus, l’article 2 N : Occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières, il est dit que : « Toutes occupations et utilisations du sol sont formellement interdites, à l’exception des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, et notamment aux infrastructures nécessaires : […] . Au traitement et au stockage des déchets collectifs (végétaux et matériaux inertes). »

Ainsi, l’installation de stockage de déchets inertes est compatible avec le document d’urbanisme de la commune de Saint-Dizier-l’Evêque.

8.2. SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE (SCOT)

Le Schéma de Cohérence Territorial du Territoire de Belfort a été approuvé en février 2014 et mis en application en mai 2014. Ce-dernier définit de nombreux enjeux dont certains sont en lien avec le projet comme : L’artificialisation des sols naturels, agricoles et forestiers : à la fin de l’exploitation de ce site en installation de stockage de déchets inertes, un retour des terrains à leur usage agricole sera opéré. Ce réaménagement permet de lutter contre l’artificialisation des sols agricoles ; La préservation des espaces agricoles et la lutte contre le mitage, le morcellement des espaces agricoles : à la fin de l’exploitation de ce site en installation de stockage de déchets inertes, un retour des terrains à leur usage agricole sera opéré. Ce réaménagement permet de lutter contre le mitage et le morcellement des espaces agricoles et favorisant même les continuités agricoles ; La fermeture des paysages : le réaménagement du site en espace agricole permet de lutter contre la fermeture des paysages ; La lutte contre les pollutions diffuses : les mesures prises d’évitement et de réduction des impacts sur les eaux souterraines et superficielles (Cf. § 7.1.3, 7.1.2 et 7.1.4.2) permettent de lutter contre les pollutions diffuses ;

GéoPlusEnvironnement R15022306 119 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Devenir des sites d’exploitation : cette ancienne carrière sera convertie en installation de stockage de déchets inertes. Ce site permettra dans un premier tant l’accueil de déchets inertes issus des activités du BTP jusqu’au retour des terrains à la cote des terrains naturels. Dans un second tant, après réaménagement, un retour du site à son usage agricole sera opéré. Le devenir de cette ancienne carrière est donc bien défini ; La création de lieux de stockage et de valorisation des déchets des activités du BTP : le présent projet prévoit la mise en place d’une installation de stockage des déchets inertes sur la commune de Saint-Dizier-l’Evêque. Cette installation accueillera les déchets inertes issus des activités du BTP.

Le projet est compatible avec les principaux enjeux définis par le SCoT du Territoire de Belfort.

8.3. SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône- Méditerranée a été adopté par l’arrêté d’approbation du Préfet coordonnateur de bassin du 20 novembre 2015, pour la période 2016-2021.

Orientation du SDAGE Rhône- Eléments de réponse aux orientations du SDAGE dans le Méditerranée projet Orientation Fondamentale n°0 : S’adapter aux effets du changement climatique La collecte des eaux pluviales réalisée sur l’installation et la Disposition 0-01 réutilisation de ces eaux dans le cadre de l’arrosage des Mobiliser les acteurs du territoire pistes est une action d’adaptation au changement climatique pour la mise en œuvre des actions et permet d’économiser la ressource en eau. d’adaptation au changement Cette mesure est de plus présente dans le programme de climatique mesure (RES0203 « mettre en place un dispositif d’économie d’eau dans le domaine de l’industrie et de l’artisanat »). Orientation Fondamentale n°2 : Concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques Disposition 2-01 Le projet d’ISDI de risque pas directement d’impacter des Mettre en œuvre de manière milieux aquatiques du fait de l’exploitation hors nappe et à exemplaire la séquence « éviter- distance des tout plan d’eau et cours d’eau. réduire-compenser » Cependant, les impacts potentiels indirects sur les milieux

Disposition 2-02 aquatiques sont traités en utilisant la séquence ERC, à Evaluer et suivre les impacts des laquelle ont été ajoutées les mesures d’accompagnement et projets de suivi (Cf. Chapitre 7). Orientation Fondamentale n°5A : Poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions d’origine domestique et industrielle L’ensemble des mesures édictées dans ce présent dossier Disposition 5A-01 concernant les eaux superficielles et souterraines Prévoir des dispositifs de réduction (Cf. §7.1.2.2 et §7.1.3.2) limiteront les risques de pollution. A des pollutions garantissant l’atteinte noter qu’aucun rejet industriel (rabattement de nappe, et le maintien à long terme du bon installation de lavage, eaux de process, etc.) n’existe et état des eaux. n’existera sur ce site. Seuls existeront les rejets du séparateur à hydrocarbures Orientation Fondamentale n°5C : Lutter contre les pollutions par les substances dangereuses : Disposition 5C-02 Seuls existeront les rejets du séparateur à hydrocarbures. Réduire les rejets industriels qui Ces rejets seront traités et régulièrement surveillés génèrent un risque ou un impact (Cf. §7.1.2.2 et §7.1.3.2). pour une ou plusieurs substances GéoPlusEnvironnement R15022306 120 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Le projet est donc compatible avec les orientations fondamentales et les dispositions du SDAGE Rhône-Méditerranée 2016-2021.

8.4. SCHEMA D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX ET CONTRAT DE MILIEU

Le Contrat de Rivière franco-suisse de l’Allaine régit le bassin versant de l’Allaine et donc le cours d’eau de la Batte et de l’Adour.

Les orientations du Contrat sont retranscrites à travers cinq volets d’intervention : Volet A : restauration de la qualité des eaux superficielles et souterraines ; o Sous-volet A1 : Assainissement ; o Sous-volet A2 : Maîtrise des pollutions et des rejets des entreprises et des particuliers ; o Sous-volet A3 : Maîtrise des pollutions d’origine agricole et urbaine ; Volet B : o Sous-volet B1 : restauration du bon état écologique des cours d’eau et des milieux aquatiques ; o Sous-volet B2 : Amélioration de la culture et de la gestion inondation ; o Sous-volet B3 : préservation et amélioration de la ressource en eau potable ; Volet C : coordination, animation et réalisation du contrat : o Sous-volet C1 : Développement des loisirs liés à l’eau et petit patrimoine ; o Sous-volet C2 : Communication, information et sensibilisation ; o Sous-volet C3 : Animation et suivi technique des actions à l’échelle du bassin versant.

Le projet ne se situe pas au niveau d’un cours d’eau ou au niveau de milieux aquatiques. Il se situe par ailleurs en dehors de toute zone inondable et le remblaiement a lieu hors nappe. Le site se situe à proximité du captage AEP du Val-Saint-Dizier, bien qu’aucune connexion hydraulique n’existe entre le projet et ce captage. Les eaux s’infiltrant au droit du site rejoignent le cours d’eau de La Batte au niveau de la résurgence du « Trou de la Doux ».

Cependant, l’ensemble des mesures d’évitement et de réduction des impacts sur les eaux souterraines et superficielles édictées aux § 7.1.2.2, 7.1.3.2 et 7.1.4.2 permettent au projet d’être compatible avec les orientations du Contrat et plus particulièrement avec les sous- volets A2 (maîtrise des pollutions et des rejets des entreprises et des particuliers), B1 (restauration du bon état écologique des cours d’eau et des milieux aquatiques) et B3 (préservation et amélioration de la ressource en eau potable).

8.5. SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (SRCE)

Le SRCE de Franche-Comté a été adopté par Arrêté Préfectoral le 2 décembre 2015.

GéoPlusEnvironnement R15022306 121 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Le projet se situe au sein d’une continuité écologique de la sous trame herbacée. Celle-ci est dégradée est doit être remise en état. Or, le projet d’ISDI ne consomme pas d’espace herbacé et ne viendra donc pas accentuer cette dégradation. La remise en état prévue pour le site (usage agricole en prairie de fauche) sera même bénéfique à ce continuum.

Il en va de même pour la sous-trame boisée identifiée à proximité du projet, elle aussi dégradée. Les haies périphériques au projet servent d’ores et déjà à la circulation des espèces (cas du hérisson d’Europe par exemple). De plus, ces boisements linéaires structurants du paysage seront conservés tous au long de l’activité ainsi qu’à son terme.

Le projet d’ISDI est donc compatible avec le SRCE de Franche-Comté.

8.6. CODE DE LA SANTE, PLAN REGIONAL SANTE ENVIRONNEMENT (PRSE)

Ces documents prescrivent une réduction des émissions de polluants ainsi que l’absence de carrières dans les périmètres de protection des captages AEP. Les mesures proposées pour éviter ou réduire les émissions de polluants dans les eaux souterraines et superficielles vont dans le sens de ce document.

Notons également que le site ne se situe dans aucun périmètre de protection de captages AEP, et ne se situe pas en aval hydraulique du captage du Val-Saint-Dizier.

Le projet est donc compatible avec le Code de la Santé, ainsi qu’avec le Plan Régional Santé Environnement (PRSE).

8.7. PLANS DE PREVENTION DES RISQUES

La commune de Saint-Dizier-l’Evêque est concernée par le Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) du Bassin de l’Allaine, approuvé en décembre 2005. Le projet se trouve en dehors de tous zonages réglementaires définis au PPRI (zone rouge ou zone bleue).

Le projet n’est donc pas concerné par le PPRI du Bassin de l’Allaine.

8.8. CODE FORESTIER

Aucune zone forestière ne se trouve sur l’emprise du projet actuelle : le projet n’est donc pas soumis au Code Forestier.

8.9. PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN

Aucun Plan de Déplacement Urbain n’est applicable pour la commune de Saint-Dizier- l’Evêque.

GéoPlusEnvironnement R15022306 122 Périmètre du projet

0 m 1 km 4 km

Echelle au 1 / 100 000

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 34 GéoPlusEnvironnement Positionnement du projet dans le SRCE de Franche-Comté Source : DREAL Franche-Comté L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

8.10. PLAN DE PROTECTION DE L’ATMOSPHERE

Un Plan de Protection de l’Atmosphère de l’aire urbaine de Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle est en vigueur depuis novembre 2012.

Celui-ci fixe notamment les orientations suivantes : Réduction des émissions de particules de 10 % par rapport à la situation « 2015 – fil de l’eau » jusqu’en 2015 ; Réduction des émissions de particules de 15 % par rapport à la situation « 2015 – fil de l’eau » entre 2015 et 2018 ; Réduction des émissions de particules de 20% par rapport à la situation « 2015 – fil de l’eau » entre 2018 et 2020.

Afin de pouvoir tenir ces objectifs, un certain nombre d’actions réglementaires et d’action d’accompagnement sont indiquées. Les mesures suivantes concernent l’industrie extractive en général : Actions réglementaires :  Mesure production 1 : sensibilisation des carriers à l’impact de leur activité sur la qualité de l’air ;  Mesure de production 2 : imposer des règles concernant la manipulation de matériaux pulvérulents ; Actions d’accompagnement :  Mesure de production 4 : création d’une charte « chantier propre » ;  Sensibilisation des carriers à l’impact de leur activité sur la qualité de l’air.

Dans le cadre du projet, les mesures d’évitement, de réduction, de suivi et d’accompagnement proposées afin de limiter, empêcher et contrôler les émissions de poussières et de gaz de combustion au droit du site ainsi que pour sensibiliser les carriers (et assimilés) à leur impact sur la qualité de l’air vont pleinement dans le sens de ce Plan de Protection de l’Atmosphère.

Le projet est donc compatible avec ce document.

8.11. PLAN DE PREVENTION DU BRUIT DANS L’ENVIRONNEMENT

Un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement est paru en 2011 dans le Territoire de Belfort. Ce dernier n’est pas applicable dans le secteur du projet. Le projet n’est donc pas concerné par ce plan.

8.12. PLAN DES ITINERAIRES DE PROMENADE ET DE RANDONNEE

Un Plan des Itinéraires de Promenade et de Randonnées existe depuis 1990 dans le Territoire de Belfort. Aucun sentier balisé ne se trouve à proximité du site. Le projet n’est donc pas concerné par le PDIPR du Territoire de Belfort.

GéoPlusEnvironnement R15022306 124 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

8.13. PLAN DEPARTEMENTAL DE GESTION DES DECHETS DE CHANTIERS DU BTP

Aucun Plan Départemental de Gestion des Déchets de Chantiers du B.T.P. n’existe en tant que tel dans le département du Territoire de Belfort. Ce dernier a été amorcé par le Conseil Général du Territoire de Belfort au printemps 2014, mais aucune ligne directrice n’est pour l’heure communiquée.

Néanmoins, le plan actuellement en vigueur est le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (approuvé par Arrêté Préfectoral du 5 juillet 2002) qui prend en compte les déchets du B.T.P.

Environ 250 000 tonnes de déchets inertes issus du B.T.P. sont produites chaque année dans le Territoire de Belfort. A cette quantité, s’ajoutent quelques 70 000 tonnes de déchets inertes issus de l’artisanat du bâtiment, produits eux aussi au sein du Territoire de Belfort.

Les principes généraux retenus pour la gestion des déchets B.T.P. dans le département du Territoire de Belfort sont les suivants : Priorité au tri et au recyclage ; Création de centres destinés aux professionnels ; o Création d’un minimum de 3 centres de stockage pour l’ensemble du département ; o Capacité d’accueil suffisante pour pouvoir recevoir des déchets inertes en provenance de chantiers importants.

A l’heure actuelle, les ISDI suivantes sont recensées dans le département du Territoire de Belfort : L’ISDI d’Argiésans au lieu-dit « Sous le Mont » accueillant 160 000 t/an de déchets inertes ; L’ISDI de Romagny-sous-Rougemont, accueillant 100 000 t/an de déchets inertes.

Certaines carrières bénéficient en outre d’une autorisation de réaménagement à l’aide de déchets inertes extérieurs, mais les volumes d’accueil de ces sites restent faibles et insuffisants face à la demande.

Au total, les ISDI situés dans le Territoire de Belfort ont une capacité d’accueil de 260 000 tonnes de déchets inertes par an, alors qu’environ 320 000 tonnes de déchets inertes sont produits chaque année dans ce département.

Il existe donc un réel manque d’installations de stockage de déchets inertes dans le département du Territoire de Belfort.

La création d’une ISDI sur le site « Champs de la Raye » se conforme donc au Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilé et répond aux attentes et besoins des Administrations et collectivités locales, à l’échelle du département.

GéoPlusEnvironnement R15022306 125 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

9. PROJET DE REAMENAGEMENT FINAL DU SITE

9.1. OBJECTIFS ET VOCATIONS DU REAMENAGEMENT

Le plan de réaménagement est présenté en Figure 35. Le réaménagement prévoit : La restitution de la vocation agricole du site ; La réintégration paysagère du site par la suppression de la clairière minérale artificielle constituée par les matériaux inertes remblayés ; Le maintien, voire le développement, d’une biodiversité riche et diversifiée et notamment des espèces d’intérêt patrimonial identifiées au § 6.1.5.

La remise en état repose ainsi sur les points majeurs suivants : Le remblaiement total de l’excavation jusqu’à la topographie initiale ; La revégétalisation de la totalité du site afin de restituer le terrain à l’agriculture ; La création de différents milieux potentiellement favorables à l’implantation d’espèces d’intérêt patrimonial (pierrier et dépression humide).

Le réaménagement sera coordonné à l’exploitation (Cf. Figure 36).

9.2. MISE EN ŒUVRE DU REAMENAGEMENT

9.2.1. Nettoyage et mise en sécurité du site

Les terrains seront remblayés jusqu’à la cote initiale ; Les installations, engins et déchets liés à l’exploitation du centre de stockage seront évacués.

Seuls seront conservés sur le site pour la durée du régalage final ; L’aire étanche (pour l’entretien léger et le ravitaillement des engins ; Les panneaux de signalisation du danger et les clôtures.

L’ensemble sera évacué à la toute fin du réaménagement.

9.2.2. Techniques de remblaiement et de régalage

La 1ère étape du travail sera de reconstituer un sol ne présentant pas de facteurs limitant le développement de la végétation, c’est-à-dire qui assurera : La création d’une bonne structure fragmentaire de la terre végétale permettant la pénétration des racines, de l’air et de l’eau ; Une bonne richesse organo-minérale afin de satisfaire les besoins nutritifs de la végétation ; Le développement d’une vie biologique indispensable à la fertilité des sols.

GéoPlusEnvironnement R15022306 126 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Deux couches de matériaux seront à mettre en place : L’horizon minéral (ou matériaux inertes extérieurs) permettant l’enrichissement du sol en matière minérale ; L’horizon organo-minéral permettant la reconstitution d’un sol très organique à forte activité biologique.

L’ordre des opérations sera le suivant : Dépôt d’une dernière couche de matériaux inertes de nature calcaire afin d’assurer une revégétalisation du site en accord avec les spécificités écologiques locales ; Dépôt de la terre végétale issue du site et accueillie sur l’installation, sur une épaisseur de 0,40 m ; Régalage de la terre végétale avant que le terrain ne soit ensemencé.

Les principes de base du régalage seront appliqués (Cf. Figure 37) : Aucun engin à pneus ne devra rouler sur la couche de terre végétale, pour éviter les risques de tassement. Le régalage sera donc effectué par une seule pelle à godet sur chenilles ; La compaction d’un sol lorsqu’il est mouillé est irrémédiable. Les manipulations de la terre végétale auront donc lieu lorsque celui-ci sera suffisamment sec. Ainsi, celle-ci ne perdra pas ses qualités agronomiques indispensables à son futur usage ; Les zones qui auront tout de même été compactées subiront un ripage.

Cette mise en place se fera ainsi sans compaction ni destruction du sol. La terre sera manipulée avec précaution, avec des machines à basse pression (chargeur sur chenilles, pelle sur chenilles). La saison estivale sera privilégiée pour mettre en œuvre ces opérations.

9.2.3. Revégétalisation

Un ensemencement avec du Ray Grass sera réalisé.

L2C veillera également à ce qu’aucune plante invasive ne vienne coloniser le site.

Les haies présentes sur le pourtour du site seront conservées et ne nécessiteront pas l’apport d’espèces végétales particulières.

Afin de recréer une prairie de fauche extensive, la société L2C se rapprochera d’un agriculteur local qui se chargera d’ensemencer les terres et de conduire la parcelle de façon à favoriser la biodiversité.

9.2.4. Réalisation de milieux diversifiés

Réalisation d’une mouillère

Une mouillère se différencie d’une mare car il s’agit d’une dépression humide au sein d’une parcelle faisant l’objet d’une gestion agricole.

GéoPlusEnvironnement R15022306 127 L2C Ŕ Commune de Saint-Dizier l’Evêque (90) Ŕ « Champs de la Raye » Demande d’enregistrement au titre de la rubrique 2760 des ICPE (ISDI)

Il s’agit donc très généralement d’un habitat humide temporaire drainant les eaux de ruissellement ou encore issu d’un affleurement de la nappe.

La dépression créée sera une mouillère pour correspondre aux milieux humides aujourd’hui inventoriés au sein du projet. Ces derniers sont en effet favorisés par la présence de matériaux fins et le passage des engins qui les tassent. Situés en fond de carrière, ils réceptionnent les eaux de pluies. Ces accumulations sont elles aussi temporaires et disparaissent à la belle saison.

La création de la mouillère consistera en un apport de matériaux imperméables de type argile qui permettront de retenir l’eau de façon temporaire en hiver et au début du printemps, période de reproduction des amphibiens. Elle se localisera davantage en bas de la pente douce pour favorisé la réception des eaux de ruissellement, et donc, accentuer le caractère humide de la dépression.

Les contours sinueux sont à privilégier, afin d’augmenter la surface des berges et d’offrir un plus grand nombre de micro-habitats.

Cette mouillère sera entretenue et maintenue ouverte par l’activité agricole de fauche. Elle sera également curée lorsque celle-ci sera trop encombrée et qu’elle n’assurera plus ses fonctions de milieux humides.

Création d’un pierrier linéaire

Les pierriers exposés au soleil sont toujours plus chauds que les autres surfaces et attirent des espèces thermophiles.

En fonction des milieux, on y trouvera des reptiles, des amphibiens, des petits mammifères (hérissons, hermines ; etc.), des oiseaux, des papillons et autres insectes. Ils auront diverses fonctions selon les espèces (source de nourriture, site de reproduction et d’hivernage, refuge). Les pierres se recouvrent d’une végétation spécialisée.

Cela permet le maintien d’un habitat naturel rupicole aujourd’hui présent sur le site. Ce pierrier consistera au dépôt de matériel minéral varié d’origine locale (blocs calcaires de dimensions variables, graviers et sables).

Leur amoncellement sur une hauteur variant de 0,60 à 1 m, tout en conservant des espaces creux, permettra la création de conditions pionnières et d’anfractuosités favorables aux différents groupes cités précédemment et limitera la colonisation du pierrier par la végétation.

L’exposition Sud sera privilégiée afin de favoriser les conditions thermophiles de celui-ci. Cela aura également pour effet de limiter considérablement leur entretien en limitant le développement de la végétation.

GéoPlusEnvironnement R15022306 128 Légende : Pierrier : Pente douce - Hauteur comprise entre 0,60 et 1 mètre ; - Exposition Sud ; Périmètre autorisé - Granulométrie variée (blocs rocheux, gravier, sable) ; s

e - Roches de nature calcaire. Courbe topographique r t

è maîtresse m

Haie “Nord” déjà existante 9

4 Courbe topographique .

3 secondaire Haie “Ouest” existante Remblais ensemencés

5 Haie arbustive 5

5

Pierrier

Mouillère

0 m 10 m 40 m 0 6

5 Echelle au 1 / 1 000

Accès à la parcelle agricole depuis l’ancienne entrée Nord-Est

Dépression humide (mouillère)

5

6 5

Grands principes de la remise en état à l’échéance de l’autorisation :

- Régalage de terres végétales sur l’ensemble du site sur une hauteur de 0,40 m ; Haie “Est” existante - Revégétalisation par ensemencement avec du Ray Grass : L2C veillera à ce qu’aucune plante invasive ne vienne coloniser le site ;

- Création d’un pierrier et d’une mouillère ;

0 7 - Démantèlement des infrastructures et évacuation des engins

5 et déchets liés à l’exploitation de l’ISDI.

Haie “Sud” existante L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 Entrée Sud-Ouest des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + du site réaménagée Figure 35 GéoPlusEnvironnement Plan de projet de réaménagement Sources : GéoPlusEnvironnement, L2C 6 3

5 5 0 e r

0 u 4 g 5 i F

538

0

4 5 Phase 1 542

0

5 Réaménagement des bandes de 10 m Nord

5

5

5

4 et Sud-Est : régalage de terre végétale,

0 5

5 0

4 5

0 entretien et plantation de haies 5

0

Mise en place du pierrier t t 0 n 5

e

5 n

0 6 3 e

5 5 2 m - 5 e

0 t m n 6 n n e 7 i o e 2 r

5 a

i l

6 v e m

0 b n u e q E i ’ n

m l r

0 6 n 5 b Phase 2 e e r u o

d

r

r e

0 6 5 Réaménagement de la bandes de 10 m Est i u u n a v l q o

a i n

t ê Régalage de terre végétale, entretien et e c v é d E

e E s t n ’ plantation de haies e l r o

u t n r l r i t e o

P i P

u z d a o i

l a r

é D r t

o 0 t u n

G 5 o n o e

i 5 , p c a m

Légende : C s t S 550 e

r e 2 - t n

é s L i e s

C g : s 2

e Remblai en phase 1 m a L r l s e

Périmètre de demande n e C

g 542 E c ’ Cote topographique s a r d n Remblai en phase 2 u n o

550 e (exprimée en m NGF) i

o t é

d

0

0 a

5 5 l n

S 5 5 l m a

Phase 3 a a Remblai en phase 3 t Pierrier m s é e

Réaménagement de la partie Sud-Ouest n I R D 5 5 2

Dépression humide selon le phasage de remblaiement prévu : régalage s

5 5 e

5 5

Remblai en phase 4 0

d

0 0

(mouillière) de terre végétale, végétalisation naturelle des terrains 6

0 5

0

0 5

6

6 5 5

Remblai en phase 5 5 0 m 25 m 100 m Surface réaménagée t

6 0 n Echelle au 1 / 2 500 5 e m e n n

o

0 0 6 6 5 5 Phase 5 r i v n

Réaménagement de l’ensemble du site : démantèlement des E s

Phase 4 u l installations existantes liées à l’ISDI, régalage de terre végétale, P o

Progression du réaménagement en direction du Nord-Est, é selon le phasage de remblaiement prévu : régalage végétalisation naturelle des terrains non encore réaménagés, G finalisation du pierrier et réalisation d’une dépression humide de terre végétale, végétalisation naturelle des terrains, + Prolongation du pierrier en direction de l’Est

5

5

5

0

5

5

0

552 6

5

55

6

5

5

0

0 0

6 5

5 5

0

6

5

0

7

0 5

5 6

0 6 5

L2C - Saint Dizier l’Evêque Demande d’Enregistrement au titre de la rubrique 2760-3 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement + Figure 37 Principe du régalage GéoPlusEnvironnement Source : CEMAGREF