Revue Mémoire De La Dordogne
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- ÉDITORIAL A L'ÉCOLE Le 42e concours de l'Historien Bernard Cazeau, de Demain : école et écoliers Président du Conseil Général de la Dordogne p.1 (XVIIIe-XXe siècles). p. 30 A LA UNE Jacqueline Faure p.2 p. 31 BIOGRAPHIE LE MUSÉE DU PÉRIGORD NOIR A DOMME Périgueux au milieu du XIXe siècle: l'irruption des ingénieurs dans la ville. Jean-Emmanuel Bonnichon p. 3 Luc Joudinaud p.32 ASSOCIATION LE DISCOURS LOI DE LA MÉTHODE du 1" ;uillet La Société Historique Cartographie de la Dordogne. 1901 et Archéologique du Périgord. 2e partie: les cartes anciennes. Jacques Lagrange p. 13 François Bordes p. 36 BIBLIOTHÈQUE DERNIÈRES ENTRÉES 1 ,1 [ Travaux universitaires déposés. , Dominique Grandcoin p. 16 1 Etat d'acctoissement des collections II~ 1 Compte-rendu. des Archives départementales. i Gérard Duhamel p. 17 Jacqueline Faure p. 38 INÉDIT EXPOSITIONS/ ANIMATIONS Le bourg castrai de Montignac : Opération «sceau-vegarde» : les sceaux ses lettres de franchises. des Archives départementales. Bernard Fournioux p. 19 Bernard Reviriego p. 40 PALÉOGRAPHIE DE L'HÉRALDIQUE MUNICIPALE Un texte ancien et sa transcription. Raymonde Sarlat p. 26 Jean-René Bousquet p. 43 SONOTHÈQUE PAROLE DE LECTEUR De mémoire d'institutrice. Sylvain Roux p.28 Entrevue avec Louis Grillon. p. 45 Mémoire de la Dordogne Revue semestrielle éditée par les Archives départementales de la Dordogne N'5 / DÉCEMBRE 1994 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION François BORDES REDACTEUR EN CHEF Bernard REVIRIEGO COMITÉ DE LECTURE François BORDES, Joëlle CHEVÉ, Michel COMBET, Patrick ESCLAFER de la RODE, Jacqueline FAURE, Bernard FOURNIOUX Dominique GRAND COIN, Claude LACOM BE, Bernard REVIRIEGO. Voici deux ans maintenant que cette Revue des REDACTION Archives départementales existe. Cela fait suffisamment de temps pour tirer un Jean-Emmanuel BONNICHON, François bilan qui s'avère particulièremment positif. BORDES, Jean-René BOUSQUET, Gérard DUHAMEL, Jacqueline FAURE, Bernard Les quelque 320 abonnés, répartis partout en FOURNIOUX, Dominique GRAND COIN, France, ainsi qu'à l'étranger, témoignent que la revue a trouvé son public. De Luc JOUDINAUD, Jacques LAGRANGE, même les150 exemplaires vendus en librairie. Bernard REVIRIEGO, Sylvain ROUX, Raymonde SARLAT. La revue s'est imposée comme ce qu'elle voulait TRAVAUX PHOTOGRAPHIQUES être: un outil de formation et d'information, mais aussi de promotion du patri Denis BORDAS et Renée HASSE (atelier moine que représentent nos archives. photographique des Archives départemen tales) La richesse de ce patrimoine sera d'ailleurs particu lièrement à l'honneur cet hiver, grâce à la très belle exposition de sigillographie MAQUETTE, MISE EN PAGE Thierry BOISVERT réalisée par les Archives départementales. et Cathy FRELAND Les techniques les plus modernes seront utilisées, PHOTOGRAVURE puisqu'une banque numérique interactive permettra de mieux apprécier et com Imprimerie FANLAC prendre la qualité et la préciosité des sceaux présentés. Il faut, par ailleurs, noter l'effort fait, en liaison avec le Groupement pour l'Insertion des Handicapés IMPRESSION Imprimerie Fanlac Physiques pour assurer le meilleur accueil aux personnes non-voyantes et mal ZAC Pareau Avenue Winston-Churchill voyantes, avec, en particulier, des textes en Braille. 24661 Coulounieix-Chamiers Cette exposition, comme la qualité de cette revue, ABONNEMENTS sont la preuve de la passion avec laquelle l'ensemble de ceux qui travaillent aux Deux numéros par an : 70 F Archives départementales remplissent leur mission. Qu'ils trouvent ici le témoi Prix à l'unité: 35 F gnage de nos remerciements et de nos félicitations. Bulletin d'abonnement à l'intérieur de la revue. Bernard CAZEAU Diffusé par D.C.P. 9013 Président du Conseil Général de la Dordogne ISSN 1241-2228 Dépôt légal à parution Le contenu des articles n'engage que la responsabilité de leurs auteurs. ---A LA UNE -----------l Créé le 1er janvier 1894, le journal La Plume de Périgueux, mensuel littéraire et commercial, faisait paraître un supplément La Plume sté nographique, journal littéraire et scientifique. Le dernier numéro est daté d'octobre 1894. /,<:'.~\~~I~~+~~ Supplément de "LA PLU:M:E DE PÉRIGUEUX" du 1 er a:o{tr 1894-, t : ~'~r'.}~:t,-------------------=-.::..:..==--=..::.::.. \ Fj ~'?'IQ. \'~.<}~~§i$tA PLUME STÉNOGRAPHIQUE LI MOGES- PÉR IGU EUX DIRECTION RÉDACTION & ADMINISTRATION JOURN AL LITTÉRAIRE & SCIENTIFIQUE 2, Cours Montaigne 96, Faubourg d'Angoulême ORGANE DES STÉNOGRAPHES DU CENTRE DE LA FRANCE PÉRIGUEUX LIMOGES Les Afa?,wscrits devant être insérés dev1'onl pan:enÎ1' à la Rédaction le 20 de chaque niois au plus ta,rd. ElUt/te Ott @UZJ ~e Jfe~10?taJ'I?':e ue :fl:z,:! ueux , 2~ f\...... • J 1/. 0 ~ vr-.' _,JI. ;>~ ~-.~I.!iJ.7~ _c.~_~, ë>~vtl' /.J[":...:rol4 Y "') v"L/-' ~" lé.. )' &~, -..:J-~ ')?.- ~ --,., <;.- , (./rV/~_ J' ~ '- "- L- r v-./,y' ~y-t'V -/2 y l'~~"~~-U' 2 BIOGRAPHIE Périgueux au milieu du XIXe siècle: L'irruption des ingénieurs dans la ville. Dans les chemins de fer, la fonction occulte sou En 1851, le recensement quinquennal (1) enregistre la présence de 3 ingénieurs dans la vent le grade. Hubert Duru, inspecteur princi ville : Marrot, qui est dit ingénieur des mines pal de l'Exploitation figure bien sur l'annuaire de (2), Kermaingant (3), ingénieurs en chef, et l'Ecole Centrale, comme ingénieur. Paul Salesse, Fargaudie (4), ingénieur des Ponts et Chaussées. successeur de Lemblée, est désigné par le Calendrier comme chef de la Traction; son titre Dans le quart de siècle qui accompagne d'ingénieur apparaît sur la liste électorale de l'installation du chemin de fer, entre 1853 et 1878. Lassanssâ, inspecteur de l'Exploitation, est 1878, une petite cinquantaine d'ingénieurs exer aussi ingénieur, comme J.B. Chaussegros, sous cent ou séjournent à Périgueux, certains pen chef de la Traction, qui devient chef de ce servi dant une ou plusieurs décennies. ce à Orléans en 1878. A aucun moment le titre d'ingénieur n'apparaît pendant son séjour à Dans la période-témoin des années 1860, Périgueux, alors que cet ancien élève de l'école pendant laquelle co-existent les services ordi d'Aix (promotion 1844) illustre le processus de naires de l'Etat, les services exceptionnels du réussite individuelle des anciens des Ecoles contrôle du chemin de fer, les services construc d'Arts et Métiers, accédant par promotion inter teurs de la Compagnie et les trois grands services ne au grade d'ingénieur (9). Son cas nous "Voies et Bâtiments", "Traction" et contraint à réfléchir sur la situation des autres "Exploitation" du chemin de fer, Une vue syn cadres du service de la Traction : son successeur, chronique du petit monde des ingénieurs donne un effectif d'une vingtaine au minimum. Révérend, est désigné aussi comme ingénieur. Mais jusqu'à quel niveau de responsabilité trou Pourtant les II'mgellleurs ,. "fine 19urent pas dans les Calendriers de la Dordogne parmi les professions ve t-on des ingénieurs? Qu'en est-il de Richard, exercées à Périgueux. Présents aux postes de chef des Ateliers pendant un quart de siècle et commande essentiels, ils sont largement ignorés. ancien élève d'Angers? Ce n'est qu'en 1907 que les Ecoles d'Arts et Métiers obtiendront le droit En fait, à l'époque, comme aujourd'hui, ils de délivrer le titre d'ingénieur. Paul Nizan a souffrent d'une certaine occultation. Ce n'est pas popularisé, avec Antoine Bloyé, la figure du particulier à Périgueux : "les ingénieurs sont une "gadzart" qui parvient au sommet de la hiérar catégorie socio-professionnelle mal connue" (5). Les chie industrielle et ferroviaire (10). C'est "dans la sources utilisées pour leur traque sont d'inégale seconde moitié du 19ème siècle qu'intervient pour les précision et conservent souvent un caractère gadzart la vraie percée pour les postes dingénieurs ... à ponctuel (6). L'appellation n'est pas contrôlée: travers la promotion sur le tas"(ll). Suivre l'en ainsi que le rappelle G.E. Lami, en 1885, "aucu semble des itinéraires individuels conduisant au ne loi n'emPêche le premier venu de se dire ingé grade d'ingénieur impliquerait l'existence pour nieur. .. "(7). On peut penser que c'est le cas de la Compagnie d'Orléans - indépendamment de Rougier qui se dit "ingénieur hydroscope". Sa publi la série AQ des Archives nationales - d'archives cité dans tEcho de Vésone laisse penser qu'il s'agit comparables à celles que F. Caron a utilisées plutôt d'un sourcier inventif (8). pour la Compagnie du Nord. Malheureusement, 3 comme le rappelle G. Ribeill, "climportants fonds Jusqu'au début de 1865, l'autorisation ministé complémentaires cl archives (Compagnie de Paris à rielle préalable à toute installation de machine à Orléans .. .) ont été naguère détruits à toccasion des vapeur est obligatoire. Elle donne lieu à dossier extensions souterraines de quelques gares parisiennes détaillé et plans. C'est à cette procédure que (Austerlitz)" (12). nous devons le très beau plan des Ateliers du Toulon. L'histoire de la carte géologique est Plus difficile encore est la quête de ceux inséparable de celle de Marrot (X 1817, Mines qui, sortis d'une Ecole, ont pris la direction 1819) qui, dès 1832, est chargé du sous-arron d'une entreprise : ainsi J.B. Dufour (Arts et dissement de Périgueux. Le préfet Romieu loue, Métiers, Angers 1827), constructeur de voitures en 1837, son action au service des industriels et à la tête de la deuxième entreprise industrielle la création d'un laboratoire départemental. de la ville après les Ateliers du chemin de fer, ou Nommé ingénieur en chef de l'arrondissement encore Desmoutis, patron des tuileries méca de Nantes, en résidence à Angoulême en 1849, niques du Toulon et participant actif au Congrès il joue sur la nécessité de terminer la carte géo Scientifique de 1876, ancien élève de l'Ecole logique (qui sera publiée 6 ans après sa mort) Centrale. Il faut renoncer à toute prétention à l' (15) pour séjourner le plus longtemps possible à exhaustivité, recenser les différentes familles Périgueux.