DOSSIER DE MISE EN COMPATIBILITE Dossier de mise en compatibilitéPLAN - Plan d’occupation D’OCCUPATION des sols de Siouville-Hague DES SOLS 1 VF – octobre 2016 DE SIOUVILLE-HAGUE

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Sommaire

PREAMBULE ...... 6

DISPOSITIONS GENERALES RELATIVE A LA MISE EN COMPATIBILITE ...... 8 1 Notice explicative ...... 11 1.1 Présentation du projet ...... 13 1.2 Caractéristiques du projet ...... 18

2 Analyse de la compatibilité avec le POS ...... 25 2.1 Analyse de la compatibilité du projet avec le POS de Siouville-Hague ...... 27

3 Mise en compatibilité des documents du POS avec le projet ...... 31 3.1 Rapport de présentation ...... 32 3.2 Règlement ...... 32 3.3 Document graphique ...... 38 3.4 Emplacement réservé ...... 39 3.5 Annexes ...... 39

4 Evaluation environnementale ...... 43 4.1 Articulation de la mise en compatibilité avec les autres documents d’urbanisme ...... 45 4.2 Analyse de l’état initial de l’environnement ...... 45 4.3 Analyse des incidences de la mise en compatibilité sur l’environnement ...... 46 4.4 Raisons du choix du projet retenu ...... 47 4.5 Mesures envisagées ...... 47 4.6 Critères, indicateurs et modalités retenus ...... 48 4.7 Résumé non technique ...... 48

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PREAMBULE

Le présent dossier porte sur le projet d’aménagement d’une interconnexion électrique entre la et la Grande-Bretagne, projet nommé FAB.

L’emprise terrestre du projet s’étend sur les territoires de treize communes : Siouville-Hague, Tréauville, , Benoîtville, Sotteville, , Grosville, Rauville-la-Bigot, Quettetot, Saint-Martin-le-Hébert, Bricquebec, , L’Etang-Bertrand.

Le Plan d’Occupation des Sols (POS) de Siouville-Hague (approuvé le 28 septembre 2001) ne permet pas la création des ouvrages du projet sur la commune, à savoir la création d’une liaison souterraine et des chambres de jonction.

Conformément à l’article L.153-54 du code de l’urbanisme, le POS doit être compatible avec le projet d’aménagement d’une interconnexion électrique entre la France et la Grande-Bretagne dont la Déclaration d’Utilité Publique doit être prononcée.

La mise en compatibilité du Plan d’Occupation des Sols de la commune de Siouville-Hague a donc pour objectif d’autoriser la construction d’ouvrages nécessaires à l’aménagement de l’interconnexion électrique.

Les changements apportés au POS par cette mise en compatibilité seront opposables dès la publication de l’arrêté ministériel de déclaration d’utilité publique du projet.

NB : la communauté de communes des Pieux a prescrit l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) le 11 octobre 2015. En conséquence, le POS de Siouville-Hague bénéficie d’un report de caducité, sous réserve que : - le débat sur le Plan d’Aménagement et de Développement durable du PLUi ait lieu avant le 27 mars 2017, - et l’approbation du PLUi intervienne au plus tard le 31 décembre 2019.

La non réalisation d’une de ces deux conditions avant la date butoir rattachée entraîne la caducité du POS et le retour au règlement national d’urbanisme à compter de cette même date.

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DISPOSITIONS GENERALES RELATIVE A LA MISE EN

COMPATIBILITE

Cette procédure de mise en compatibilité est mise en œuvre conformément aux articles L. 153-54 et suivants, et R. 153-13 et R. 153-14 du Code de l’Urbanisme. De plus, cette mise en compatibilité entre dans le champ d’application de l’examen au cas par cas pour définir la nécessité ou non de mener une évaluation environnementale.

I - La procédure de mise en compatibilité

La mise en compatibilité des documents d’urbanisme est régie par les articles L.153-54 et suivants et R.153-13 et R.153-14 du code de l’urbanisme.

L’article L. 153-54 du code de l’urbanisme prévoit que « Une opération faisant l'objet d'une déclaration d'utilité publique, d'une procédure intégrée en application de l'article L. 300-6-1 ou, si une déclaration d'utilité publique n'est pas requise, d'une déclaration de projet, et qui n'est pas compatible avec les dispositions d'un plan local d'urbanisme ne peut intervenir que si: 1o L'enquête publique concernant cette opération a porté à la fois sur l'utilité publique ou l'intérêt général de l'opération et sur la mise en compatibilité du plan qui en est la conséquence; 2o Les dispositions proposées pour assurer la mise en compatibilité du plan ont fait l'objet d'un examen conjoint de l'État, de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou de la commune et des personnes publiques associées mentionnées aux articles L. 132-7 et L. 132-9. »

La notion de compatibilité impose que le projet ne soit pas contraire aux dispositions du document d’urbanisme en vigueur.

II – Déroulement de la procédure

Le projet FAB nécessitant une déclaration d’utilité publique (DUP), la procédure de mise en compatibilité est menée par l’autorité administrative compétente de l’Etat.

- L’examen conjoint des personnes publiques associées avant l’ouverture de l’enquête publique

Les dispositions proposées pour assurer la mise en compatibilité du POS avec le projet d’utilité publique font l’objet d’un examen conjoint avant l’ouverture de l’enquête publique.

Cet examen est une réunion de présentation et d’échanges, à l’occasion de laquelle les communes et les personnes publiques associées sont invitées à émettre leurs remarques sur les modifications apportées dans le cadre des dossiers de mise en compatibilité.

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Les personnes publiques associées sont mentionnées aux articles L. 132-7 et L. 132-9 du code de l’urbanisme. Elles peuvent notamment être : - le représentant de l’Etat dans le département - la région, - le département, - l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de programme local de l’habitat.

A l’issue de l’examen conjoint est dressé un procès-verbal, pièce qui doit être jointe au dossier d’enquête publique.

- L’enquête publique

L’enquête publique porte à la fois sur l’utilité publique de l’opération et sur la mise en compatibilité du POS dès lors que l’opération n’est pas compatible avec ses dispositions.

- L’avis du conseil municipal ou de l’établissement public de coopération intercommunale compétent

A l’issue de l’enquête publique, le dossier de mise en compatibilité du plan local d'urbanisme, éventuellement modifié pour tenir compte des avis joints au dossier d'enquête publique, des observations du public et des résultats de l'enquête, le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d'enquête ainsi que le procès-verbal de la réunion d'examen conjoint sont soumis pour avis par le préfet à l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou au conseil municipal. Si ceux-ci ne se sont pas prononcés dans un délai de deux mois, ils sont réputés avoir donné un avis favorable.

- La déclaration d’utilité publique

La déclaration d’utilité publique de l’opération emporte approbation des nouvelles dispositions du document d’urbanisme concerné. Les changements apportés au POS par la mise en compatibilité sont opposables à la suite de la publication de la déclaration d’utilité publique.

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III -Evaluation environnementale

- Textes applicables

Depuis le décret n° 2015-1783 du 28 décembre 2015, la procédure de mise en compatibilité d’un document d’urbanisme dans le cadre d’une déclaration d’utilité publique peut être soumise à évaluation environnementale, soit de façon systématique, soit après une procédure d’examen au cas par cas, en application de l’article R. 104-8 du code de l’urbanisme.

A ce titre, la procédure de mise en compatibilité du POS de Siouville-Hague entre dans le champ d’application de l’examen au cas par cas.

- Déroulement de la procédure

L’Autorité environnementale est saisie avant la réunion conjointe des personnes publiques associées.

Dès réception de la demande, l’Autorité environnementale en accuse réception. Elle consulte ensuite l’Agence régionale de santé (ARS).

La décision de l’Autorité environnementale de soumettre ou non le document d’urbanisme à une évaluation environnementale est notifiée au maître d’ouvrage dans un délai de deux mois à compter de la date de réception du dossier. L’absence de décision au terme de ce délai vaut obligation de réaliser une évaluation environnementale.

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1 Notice explicative

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1.1 Présentation du projet

1.1.1 Situation actuelle

1.1.1.1 Projet global

Le projet porté par RTE est la section de l’interconnexion se situant entre la limite des eaux territoriales françaises et le poste électrique de MENUEL.

L’aménagement projeté présente quatre composantes : - une liaison sous-marine entre l’île d’Aurigny et le littoral de la commune de Siouville- Hague, - une jonction d’atterrage située sur la commune de Siouville-Hague, jonction permettant de relier la liaison sous-marine et la liaison souterraine, - une liaison souterraine entre la commune de Siouville-Hague et la commune de l’Etang- Bertrand, - une station de conversion pour transformer le courant continu en courant alternatif et se raccorder ainsi au réseau de transport d’électricité.

Chacune des liaisons est composée de deux paires de câbles qui permettront de transiter une capacité maximale de 1.4 GW1.

L’aménagement d’une longueur totale de 56,5 km sur les territoires anglo-normand et français est réparti entre : - 30,5 km de liaison sous-marine entre l’île d’Aurigny et le littoral de la commune de Siouville-Hague, - 26 km de liaison souterraine entre la jonction d’atterrage et la commune de l’Etang- Bertrand.

1 1 GW = 1 giga watt = 1 000 000 000 watts

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Carte 1 : Localisation globale du projet

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1.1.2 Objectifs du projet

Le projet d’interconnexion « FAB » (pour France – Aurigny – Grande-Bretagne) consiste à construire une liaison électrique sous-marine et souterraine en courant continu entre la France et la Grande- Bretagne en passant par l’île d’Aurigny. Composée de deux paires de câbles électriques et d’une station de conversion à chaque extrémité, elle parcourt près de 220 km entre le poste électrique de MENUEL dans le Cotentin et celui d’Exeter dans le comté de Devon au sud de l’Angleterre.

Ce projet, qui permet un transit maximal de 1,4 GW, contribue à répondre au besoin d’accroissement de la capacité d’échanges entre les deux pays évalué à 4 GW et participe ainsi à la transition énergétique au niveau européen. A l’horizon 2022, ces nouvelles capacités permettront de mieux utiliser la production d’électricité de part et d’autre de la en fonction des besoins de consommation et de poursuivre le développement des énergies renouvelables terrestres et maritimes.

Ce projet est porté conjointement par RTE, gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité en France, et la société FAB Link.

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1.2 Caractéristiques du projet

Les aménagements réalisés sur la commune seront de deux types : - l’aménagement de la jonction d’atterrage, - l’aménagement de la liaison souterraine.

1.2.1 Jonction d’atterrage

La jonction d’atterrage (site de transition entre la liaison sous-marine et la liaison souterraine) sera installée au lieu-dit le Platé localisé sur le littoral en limite ouest de la commune de Siouville- Hague.

Elle se compose de deux chambres de jonction qui sont des coffres béton dont l’emprise est de l’ordre de 20 m de longueur par 6 m de largeur et 2 m de profondeur (emprise pour une chambre).

Figure 1 : Exemple de chantier de construction d’une chambre de jonction

A la fin des travaux de jonction entre les deux liaisons, la chambre est totalement recouverte ; elle sera donc invisible.

Chaque chambre d’atterrage sera complétée par deux regards maçonnés de taille plus restreinte que ces dernières (entre 2 et 3 m2 de surface pour des profondeurs de 1 à 3 m). Ces regards servent à la gestion de la mise à la terre et au raccordement des câbles de fibres optique. Ils doivent être visitables.

De plus certaines technologies peuvent nécessiter l’aménagement d’une chambre enterrée visitable et étanche renfermant un réservoir d’huile de quelques litres destiné au refroidissement des jonctions.

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Figure 2 : Secteur de la jonction d’atterrage au Platé

Le passage de la dune du Platé Le passage de la dune sera mené par la technique du forage dirigé. Le forage dirigé permettra l’installation de la liaison sous-marine depuis le haut de dune jusqu’à la zone de l’estran rocheux en contrebas. Chaque câble fera l’objet d’un forage.

Figure 3 : Exemple de chantier de forage côtier

Chacun des câbles sous-marins, d’un diamètre pouvant varier de 10 à 20 cm, disposera, entre autre, de protections et d’armures externes destinées à assurer sa pérennité dans le milieu marin. Ces câbles sont secs et ne contiennent aucun fluide à l’intérieur (huile, etc.).

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Figure 4 : Représentation schématique de la constitution d’un câble (RTE)

1.2.2 Liaison souterraine

Un linéaire d’environ 3 km sur lequel une liaison souterraine sera aménagée traverse le territoire de la commune de Siouville-Hague.

Le tracé entre sur le territoire de la commune de Siouville-Hague par sa limite ouest constituée par le littoral au niveau de la jonction d’atterrage au lieu-dit le Platé.

A partir de ce point, il suit une petite route bitumée et rejoint la route départementale 4 (RD4) qui est suivie, sur 2 km, jusqu’au hameau La Petite Siouville.

A la Petite Siouville, le tracé prend la direction de l’est en suivant toujours la RD4 sur 780 m avant d’emprunter un chemin de terre vers le sud-est sur une distance de 142 m puis d’entrer sur le territoire de la commune de Tréauville.

Au sein de la commune, la ligne souterraine sera installée sous les voiries routières.

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Carte 2 : Localisation du projet sur la commune de Siouville-Hague

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1.2.2.1 Caractéristiques techniques de la liaison souterraine

1.2.2.1.1 Description

La liaison souterraine se composera de deux paires de câbles déposées au fond d’une tranchée de profondeur approximative de 1.3 m.

Chacun des câbles, d’un diamètre pouvant varier de 10 à 20 cm, sera placé dans un fourreau. Un bloc béton surmonté d’un grillage avertisseur permettra le maintien des fourreaux. Ces câbles sont secs et ne contiennent aucun fluide à l’intérieur (huile, etc.).

Figure 5 : Représentation d’un câble souterrain (RTE)

Les câbles présentent généralement des linéaires continus de 1 000 m maximum ; il est donc nécessaire d’aménager des chambres de jonction intermédiaires afin de les relier entre eux.

Ainsi, pour chaque paire de câbles, une chambre de jonction de 12 m de long par 2.5 m de large et 2 m de profondeur est construite soit l’une derrière l’autre soit côte à côte.

La pose des câbles pourra être menée de deux manières différentes : - soit les câbles sont disposés en carré, - soit les câbles sont disposés en nappes.

En fonction des cas, la tranchée peut donc avoir une largeur comprise entre 1 et 1.5 m.

Des câbles de fibre optique permettant le dialogue entre les différents équipements nécessaires à la conduite de l’ouvrage seront installés dans les fourreaux désignés dans la figure ci-dessous.

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Figure 6 : Exemple de fourreaux posés en carré et en nappe (cotes indicatives)

La pose des câbles en carré présente l’avantage d’avoir une emprise plus faible que la pose en nappe. En revanche, sa mise en œuvre est plus difficile techniquement et nécessite une durée plus longue. Enfin, la pose en carré présente un impact sur la capacité thermique des câbles.

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1.3

2 Analyse de la compatibilité avec le POS

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2.1 Analyse de la compatibilité du projet avec le POS de Siouville-Hague

2.1.1 Zones traversées

Le projet d’interconnexion électrique traverse six zones du POS : - Zone IIND, - Zone IND - Zone NC - Zone UBb, - Zone NB.

Les zones non compatibles du POS de Siouville-Hague concernées par le projet sont les suivantes. Les autres zones sont quant à elles compatibles.

Zone Caractère de la zone Destination de la zone IIND Zone naturelle Zone de protection renforcée des sites et paysages IND Zone naturelle Zone de protection des sites et paysages NC Zone agricole Zone de protection de l’économie agricole

En ce qui concerne les articles relatifs aux implantations des constructions par rapport aux voies, aux limites séparatives et celui relatif aux espaces libres et plantations, le projet FAB sera installé sous les voiries existantes sans aucune destruction de talus ni d’arbres. Ils sont donc compatibles avec ces articles.

2.1.2 Analyse de la compatibilité

2.1.2.1 Rapport de présentation

Le projet modifie les annexes du rapport de présentation du POS de Siouville-Hague.

2.1.2.2 Règlement

2.1.2.2.1 Dispositions générales du règlement

Le projet ne remet pas en cause les dispositions générales du POS de Siouville-Hague.

2.1.2.2.2 Analyse du règlement de la zone IIND

Article IIND. 1 Occupations et utilisations de sols admises Néant.

Article IIND. 2

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Occupations et utilisations du sol interdites Toute construction nouvelle est interdite.

Le projet ne fait pas partie des occupations et utilisations de sol admises dans le règlement de la zone IIND.

Le règlement de la zone IIND du POS de Siouville-Hague est incompatible avec le projet.

2.1.2.2.3 Analyse du règlement de la zone IND

Article IND. 1 Occupations et utilisations de sols admises Néant.

Article IND. 2 Occupations et utilisations du sol interdites Sont admis sous réserve des conditions spéciales définies ci-après : - l’aménagement et l’extension des constructions existantes, dans la limite d’une augmentation de 25 % du SHON existant au 16 avril 1996, date de la prescription de la révision du POS, et à condition que toutes les dispositions soient prises pour assurer leur bonne intégration dans le site.

Le secteur IND n’autorise pas les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics. Le projet ne fait donc pas partie des occupations et utilisations de sol admises dans le règlement de la zone IND.

Le règlement de la zone IND du POS de Siouville-Hague est incompatible avec le projet.

2.1.2.2.4 Analyse du règlement de la zone NC

Article NC. 1 1.1 Occupations et utilisations de sols admises Sous réserve des conditions spéciales définies au paragraphe 1.2 et des interdictions mentionnées à l’article 2, sont admis : - les constructions directement liées et nécessaires à l’activité des exploitations agricoles ; - les installations classées liées à l’activité agricole ; - les dépôts d’hydrocarbures liés à des installations de distribution de carburant au détail.

1.2 Occupations et utilisations du sol admises sous conditions spéciales Sont admis sous réserve des conditions spéciales définies ci-après : - le changement d’affectation, l’aménagement et l’extension des constructions existantes, sous réserve : - de ne pas augmenter la SHON au-delà d’un total de 150 m2 ou, pour les constructions dont la SHON existante au 30 août 1996, date de la prescriptions de la révision du POS, est supérieur à 150 m2, dans la limite d’une augmentation de 10 % de cette SHON,

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- de respecter l’aspect général préexistant des constructions et de ne pas porter préjudice à l’activité agricole. - l’aménagement et l’extension des établissements classés existants non agricoles, sous réserve de ne pas conduire à un classement supérieur.

Article NC. 2 Occupations et utilisations du sol interdites Sont interdits : - les constructions à usage d’habitation qui ne respecteraient pas les dispositions du règlement sanitaire départemental fixant notamment les distances minimales à respecter par rapport aux installations agricoles ; - les constructions et établissements qui, par leur destination, leur nature, leur importance ou leur aspect, sont incompatibles avec la sécurité, la commodité ou le caractère des lieux avoisinants, notamment en fonction de la gêne qu’ils apportent dans le quartier ou par les mouvements de circulation qu’ils suscitent ; - les constructions nouvelles non liées à l’activité agricole, à l’exception des extensions autorisées au titre de l’article 1.2 ; - les installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation ; - les installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration susceptibles d’apporter une gêne au voisinage, ainsi que les installations de tôlerie et de chaudronnerie même non classées ; - le stationnement des caravanes et l’implantation de maisons mobiles ; - les terrains aménagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes ; - l’ouverture et l’exploitation de carrières, ainsi que les affouillements et exhaussements des sols qui ne sont pas nécessaires à des travaux de construction.

Le projet ne fait pas partie des occupations et utilisations de sol admises dans le règlement de la zone NC.

Le règlement de la zone NC du POS de Siouville-Hague est incompatible avec le projet.

2.1.2.3 Espaces boisés classés

Aucun espace boisé classé n’est situé dans le périmètre du tracé sur la commune de Siouville- Hague.

2.1.2.4 Emplacements réservés

Un emplacement réservé pour la création d’une voie de desserte de Siouville-Plage depuis le port de Diélette est situé dans le périmètre du tracé sur la commune de Siouville-Hague sur la RD4 à la sortie de la zone du Platé.

L’emplacement réservé n° 3 est donc incompatible avec le projet.

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Le Platé

Figure 7 : Localisation (en noir) de l’emplacement réservé (source : extrait cartelie)

2.1.2.5 Servitudes d’Utilité Publique (SUP)

La réalisation d’une ligne électrique souterraine sur le territoire de la commune de Siouville- Hague se traduit par l’établissement d’une servitude I4 relative au transport d’énergie électrique.

En effet, l’accès aux câbles reste indispensable pour satisfaire les impératifs d’entretien et de réparation.

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3 Mise en compatibilité des documents du POS avec le projet

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3.1 Rapport de présentation

La réalisation du projet induit la création d’une servitude I4 (servitude du voisinage d’une ligne électrique aérienne ou souterraine). En cas de mise à jour du POS, l’état initial de l’environnement pourra être modifié afin d’intégrer cette nouvelle servitude aux servitudes déjà décrites dans le document.

3.2 Règlement

3.2.1 Zone IIND

3.2.1.1 Règlement en vigueur

(…)

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3.2.1.2 Règlement rendu compatible

Cette zone peut exceptionnellement recevoir des équipements nécessaires aux interconnexions électriques

Les ouvrages et installations souterrains et sous-marins nécessaires aux interconnexions électriques s’ils ne portent pas atteinte à la sauvegarde des sites naturels.

La réalisation de tous travaux, constructions ou installations non autorisés au titre de l’article II ND 1 sont interdits.

(…)

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3.2.2 Zone IND

3.2.2.1 Règlement en vigueur

(…)

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3.2.2.2 Règlement rendu compatible

- Les ouvrages et installations souterrains nécessaires aux interconnexions électriques s’ils ne portent pas atteinte à la sauvegarde des sites naturels.

(…)

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3.2.3 Zone NC

3.2.3.1 Règlement en vigueur

(…)

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3.2.3.2 Règlement rendu compatible

Ainsi que les installations souterraines nécessaires aux interconnexions électriques.

Les installations souterraines nécessaires aux interconnexions électriques.

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3.3 Document graphique

3.3.1 Document graphique actuel

Carte 3 : Localisation du tracé dans la commune

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3.3.2 Document graphique rendu compatible Le document graphique reste identique.

3.4 Emplacement réservé

S’agissant de l’atterrage ou de la création de la liaison souterraine, il n’est pas prévu de réserver des emplacements sur le territoire de la commune pour la réalisation de l’opération.

En revanche, l’emplacement réservé n° 3 pour l’aménagement d’une voirie routière est supprimé.

L’emplacement réservé n°3 est donc supprimé du plan de zonage et retiré de la liste présentée à l’annexe du POS, comme représenté ci-après.

3.5 Annexes

L’article R. 151-8 du code de l’urbanisme dispose que «Les annexes au plan local d'urbanisme comprennent, s'il y a lieu, outre les servitudes d'utilité publique (SUP) affectant l'utilisation du sol

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appartenant aux catégories figurant sur la liste annexée au présent livre mentionnées à l'article L. 151-43, les éléments énumérés aux articles R. 151-52 et R. 151-53. »». S’agissant des servitudes relatives à l’énergie, cette liste mentionne les « périmètres à l’intérieur desquels ont été institués des servitudes en application des articles 12 et 12 bis de la loi du 15 juin 1906 modifiée […] ». C’est donc le code de l’urbanisme qui détermine quelles servitudes sont des servitudes d’utilité publique.

Lorsque les SUP sont instituées, il est nécessaire de procéder à la mise à jour des annexes du document d’urbanisme (article R. 153-18 du Code de l’urbanisme). Les nouvelles SUP doivent être annexées au PLU ou au POS, dans le délai d’un an à compter de leur institution. Passé ce délai, elles ne sont plus opposables aux demandes d’autorisation d’occupation du sol. Le préfet dispose là encore d’un pouvoir de substitution, après mise en demeure du maire. Si le maire n’effectue pas la mise à jour de l’annexe du PLU ou du POS dans le délai de 3 mois, le préfet y procède d’office.

Nomenclature : SUP – I4

La servitude I4 relative au transport d’énergie électrique sera ajoutée au tableau et textes des servitudes des annexes du POS de Siouville-Hague.

La création d’une servitude I4 entraine l’application dans les périmètres instaurés de certaines dispositions :

Article L.323-10 du code de l’énergie : « Après déclaration d'utilité publique précédée d'une enquête publique, des servitudes d'utilité publique concernant l'utilisation du sol et l'exécution de travaux soumis au permis de construire, peuvent être instituées par l'autorité administrative au voisinage d'une ligne électrique aérienne de tension supérieure ou égale à 130 kilovolts. Ces servitudes comportent, en tant que de besoin, la limitation ou l'interdiction du droit d'implanter des bâtiments à usage d'habitation et des établissements recevant du public. Elles ne peuvent faire obstacle aux travaux d'adaptation, de réfection ou d'extension de constructions existantes édifiées en conformité avec les dispositions législatives et réglementaires en vigueur avant l'institution de ces servitudes, à condition que ces travaux n'entraînent pas d'augmentation significative de la capacité d'accueil d'habitants dans les périmètres où les servitudes ont été instituées. Lorsque l'institution des servitudes prévues au présent article entraîne un préjudice direct, matériel et certain, elle ouvre droit à une indemnité au profit des propriétaires, des titulaires de droits réels ou de leurs ayants droit. Le paiement des indemnités est à la charge de l'exploitant de la ligne électrique. A défaut d'accord amiable, l'indemnité est fixée par le juge judiciaire et est évaluée dans les conditions prévues par les articles L. 322-2 à L. 322-7 du code de l'expropriation pour cause d'utilité publique.

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Un décret en Conseil d'Etat fixe la liste des catégories d'ouvrages mentionnés au présent article, les conditions de délimitation des périmètres dans lesquelles les servitudes peuvent être instituées ainsi que les conditions d'établissement de ces servitudes. »

Article R. 323-21 du code de l’énergie : « Dans le périmètre où sont instituées les servitudes prévues à l'article R. 323-20 : 1° Sont interdits, à l'exception des travaux d'adaptation, de réfection ou d'extension de constructions existantes mentionnés au deuxième alinéa de l'article L. 323-10, la construction ou l'aménagement : a) De bâtiments à usage d'habitation ou d'aires d'accueil des gens du voyage ; b) D'établissements recevant du public au sens du code de la construction et de l'habitation entrant dans les catégories suivantes : structures d'accueil pour personnes âgées et personnes handicapées, hôtels et structures d'hébergement, établissements d'enseignement, colonies de vacances, établissements sanitaires, établissements pénitentiaires, établissements de plein air ; 2° Peuvent, en outre, être interdits ou soumis à des prescriptions particulières la construction ou l'aménagement de bâtiments abritant : a) Des établissements recevant du public au sens du code de la construction et de l'habitation autres que ceux mentionnés au 1° ci-dessus ; b) Des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation et fabriquant, utilisant ou stockant des substances comburantes, explosibles, inflammables ou combustibles. »

Carte 4 : Représentation de la servitude I4, POS de Siouville-Hague

Dossier de mise en compatibilité - Plan d’occupation des sols de Siouville-Hague 41 VF – octobre 2016

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4 Evaluation environnementale

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4.1 Articulation de la mise en compatibilité avec les autres documents d’urbanisme

La commune de Siouville-Hague est soumise au SCOT du Pays du Cotentin approuvé le 12 avril 2011. Le SCOT du Pays du Cotentin est un document qui permet de mettre en cohérence et de coordonner, les politiques d’urbanisme, de transport, d’environnement, d’habitat ... Il fixe des objectifs et donne des orientations générales.

La mise en compatibilité ne remet pas en cause les objectifs et orientations du SCOT du Pays du Cotentin. Il est donc compatible avec le SCOT du Pays du Cotentin.

4.2 Analyse de l’état initial de l’environnement

4.2.1 Milieu physique

La commune de Siouville-Hague est concernée par la masse d’eau souterraine « Socle des bassins versants des cours d’eaux côtiers ». Aucun captage d’alimentation en eau potable n’exploite ces eaux souterraines dans le territoire communal.

Ses limites communales nord et est sont parcourues par le ruisseau du Petit Douet. Le tracé ne recoupe pas ce ruisseau.

Le SDAGE Seine-Normandie est applicable sur le territoire de la commune.

La DREAL Normandie a identifiée plusieurs secteurs où des zones humides pourraient être présentes. Ces surfaces potentielles se situent essentiellement dans la partie nord-ouest de la commune. Dans une moindre mesure, des petites surfaces sont localisées non loin du tracé mais hors des voiries routières empruntées ainsi que dans la zone d’atterrage. Les sondages pédologiques menés à l’atterrage n’ont pas permis de mettre en avant la présence de zones humides.

4.2.2 Milieu naturel

Les milieux naturels sont essentiellement représentés par des cultures, sols labourés et prairies mésophiles et par des haies bocagères ceinturant les parcelles (zone NC et IND). Les haies bocagères à proximité du tracé ne comportent pas de gros arbres favorables à des espèces comme les chiroptères ou les insectes saproxyliques.

Sur le littoral, l’espace du Platé est occupé en majorité par des prairies mésophiles et la bande la plus proche du littoral est composée de dunes blanches et grises, habitats d’intérêt communautaire (aucun site Natural 2000 ne se situe dans le territoire communal). Une plage est située au contrebas de cet espace dunaire.

Deux espèces floristiques protégées au niveau national, une espèce faisant l’objet d’un arrêté préfectoral interdisant le ramassage et une dizaine espèces floristiques d’intérêt patrimonial ont été observées dans le périmètre communal inventorié.

Dossier de mise en compatibilité - Plan d’occupation des sols de Siouville-Hague 45 VF – octobre 2016

Dans les secteurs proches de la jonction d’atterrage et de la liaison souterraine, il se distingue : - deux espèces patrimoniales à la jonction d’atterrage et une dans une parcelle agricole adjacente à la liaison souterraine, - une espèce (Panicaut maritime qui fait l’objet d’un arrêté préfectoral) située sur l’ensemble de la bande littorale.

Bien que des individus d’espèces d’amphibiens, de chiroptères aient été observés dans le territoire de Siouville-Hague, aucun ne l’a été dans les abords de la liaison souterraine ou de la jonction d’atterrage.

En ce qui concerne, les oiseaux, l’espace du Platé (prairies mésophiles de la zone IIND) accueille deux espèces patrimoniales en tant que nicheuse. Dans ces mêmes milieux, deux reptiles ont été observés.

4.2.3 Paysage et patrimoine

Aucun monument historique, ni site classé ou inscrit n’est situé sur la commune. De plus, aucun périmètre de protection issu d’un monument historique d’une commune voisine n’est présent sur Siouville-Hague.

La zone littorale du Platé est quant à elle susceptible d’accueillir des vestiges archéologiques.

4.2.4 Milieu humain

La commune de Siouville-Hague occupe une surface de 6.4 km2 et accueille environ 1 000 à 1 500 habitants. Elle comporte un réseau de routes départementales, la route principale est la RD4 (réseau d’intérêt cantonal). L’espace du Platé est quant à lui parcouru par le GR223.

L’activité agricole est l’activité principale de la commune, bien que le tourisme se pratique dans le hameau principal au nord-ouest où des plages sont présentes.

4.3 Analyse des incidences de la mise en compatibilité sur l’environnement

Les modifications liées à la mise en compatibilité des zones IIND, IND et NC ont pour objet d’autoriser la réalisation d’installations souterraines liées aux interconnexions électriques.

Le caractère souterrain et inerte des ouvrages lors de leur exploitation ne sera pas de nature à modifier l’utilisation des parcelles (activité agricole, circulation sur les voiries routières, développement des milieux naturels, caractère paysager de la commune). Les interventions possibles sont des opérations de maintenance qui sont assez rares pour ce type d’ouvrage. Les incidences de l’exploitation d’installations souterraines liées aux interconnexions électriques seront nulles à négligeables.

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Ainsi, les incidences principales seraient issues de la mise en œuvre des travaux des ouvrages souterrains : - perturbation temporaire de la circulation (routière), déplacement humain (sentiers de loisirs) et de l’activité agricole, - gêne temporaire de la population (bruit, poussière) notamment dans le cas de travaux à proximité des hameaux, - risque potentiel de pollution accidentelle se déversant dans les milieux naturels, - dégradation voire une destruction potentielle des milieux naturels (habitats), - perturbation voire une destruction potentielle d’espèces floristiques et faunistiques selon la période d’intervention du chantier.

4.4 Raisons du choix du projet retenu

Tout au long du processus d’élaboration d’un projet, RTE réalise des études environnementales à des échelles adaptées aux problématiques posées et aux différentes thématiques environnementales.

L’intégration des préoccupations environnementales dans la conception du projet suit un processus progressif et continu s’articulant en trois grandes étapes : - définition de l’aire d’étude dans laquelle s’inscrit le projet, - identification, évaluation et comparaison des fuseaux de moindre impact pour une liaison, des emplacements pour un poste électrique ou une station de conversion, - mise au point du tracé général pour une liaison, de l’implantation générale pour un poste électrique ou une station de conversion, analyse des impacts et proposition d’éventuelles mesures supplémentaires destinées à éviter, réduire et, si nécessaire, compenser les impacts du projet.

Le projet présenté a été établi sur la base des principes suivants : - privilégier l’utilisation des routes dans le but de limiter la destruction de talus, d’arbres ou de haies bocagères, - limiter le dérangement de la population en favorisant les zones les moins fréquentées du littoral, - éviter les zones environnementales sensibles.

Le présent dossier de mise en compatibilité permet la réalisation du projet et modifient les zones non compatibles (IIND, IND et NC) concernées par le projet autorisant seulement les installations souterraines nécessaires à des interconnexions électriques.

4.5 Mesures envisagées

Différentes mesures permettent d’éviter et de réduire les conséquences dommageables des incidences identifiées précédemment : - Mesures de réduction vis-à-vis des sols (notamment pour l’activité agricole) : respect des horizons pédologiques pour maintenir la qualité des terres exploitables,

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- Mesures concernant les milieux naturels : respect des périodes non favorables aux espèces pour réaliser les travaux, traitement spécifique des habitats dunaires pour maintenir leur dynamique après travaux, balisage des espèces floristiques, - Mesures vis-à-vis de l’agriculture : maintien des accès aux parcelles, communication préalable aux travaux, - Mesures vis-à-vis de la population : respect d’horaires de travail, déviation du GR223, communication sur les travaux, protection des dépôts de terre temporaires, - Mesures vis-à-vis du risque de pollution : mise en place d’une gestion des déchets, mise en place d’une méthodologie pour entretenir les engins dans des zones imperméabilisées, utilisation de kit anti-pollution, etc.

4.6 Critères, indicateurs et modalités retenus

L’évaluation menée précédemment montre que la mise en compatibilité du POS permettant l’aménagement d’installations souterraines nécessaires à des interconnexions électriques ne génère pas d’incidences significatives et que des mesures sont envisageables pour éviter et réduire ces incidences. La destination des zones telles que définies (IIND, IND et NC) pourront être maintenues.

Il n’apparait donc pas nécessaire de définir des critères et indicateurs pour suivre les effets.

4.7 Résumé non technique

La présente évaluation environnementale menée à partir de l’étude d’impact du projet porte sur la mise en compatibilité des zones IIND, IND et NC du POS de la commune de Siouville-Hague dans le cadre du projet d’interconnexion électrique FAB qui nécessite l’aménagement de la jonction d’atterrage et d’une liaison souterraine. Cette mise en compatibilité consiste à autoriser les d’installations souterraines nécessaires à des interconnexions électriques.

La commune de Siouville-Hague, et notamment la zone concernée par le projet se compose d’une bande littorale sur laquelle se situent des habitats dunaires et des espèces floristiques qui peuvent présenter un intérêt. Le reste du territoire est occupé par des parcelles agricoles ceinturées de haies bocagères ainsi que des hameaux. Les espèces les plus présentes sont des oiseaux. La circulation humaine s’établit par des routes départementales ou par des chemins de randonnée.

Les incidences principales sont liées aux travaux de mise en œuvre d’ouvrages souterrains qui pour la majorité sont temporaires et pour lesquelles des mesures d’évitement ou de réduction sont envisageables. Le caractère souterrain et inerte des ouvrages lors de leur exploitation ne sera pas de nature à modifier l’utilisation des zones.

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