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FUSION DES COMMUNAUTES DE COMMUNES et LEFF COMMUNAUTE

CONTRIBUTION CITOYENNE

Avec la collaboration active des membres de l’association « Collectif Citoyen du Haut Leff »

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PREAMBULE

La LOI n° 2015-991 du 7 août 2015 portant sur la n ouvelle organisation territoriale de la République dite Loi NOTRe stipule que les Communautés de Communes doivent regrouper au moins 15 000 habitants. Compte tenu de ses effectifs, 16500 habitants, la Communauté de Communes Lanvollon Plouha n’avait pas obligation à évoluer. Cependant, les élus décident de lancer une réflexion visant à s’associer avec les Communautés de Communes Leff Communauté et Sud Goëlo pour des raisons de stratégie économique.

Toutefois, en octobre 2015, le Préfet soumet aux élus du département un projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI). Celui-ci ne retient pas cette fusion et propose le rattachement de la Communauté de Communes Sud Goëlo à St Brieuc Agglomération.

Lors de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) du 8 février 2016, composée d’élus et présidée par le Préfet, ce schéma est entériné et ce, malgré le dépôt d’un amendement qui est rejeté.

Il s’en suit donc un nouveau territoire comprenant les Communautés de Communes Lanvollon Plouha et Leff Communauté. Cette nouvelle collectivité est officielle au 1 er janvier 2017. Il totalise environ 31 000 habitants et compte 28 communes : – Châtelaudren – – Gommenec’h – - – Lanvollon – Le Faouët - – Pléguien – Plélo - - Plouagat – Plouha – - Pommerit le Vicomte – Saint Fiacre - Saint Gilles Les Bois – Saint Jean Kerdaniel – Saint Pever – Tréguidel – Trégomeur – Tréméven – – Trévérec.

Le 21 juin 2016, les présidents des Communautés de Communes Lanvollon Plouha (CCLP) et Leff Communauté adressent au Président du Forum Citoyen Leff Ar Mor une lettre par laquelle ils souhaitent « poursuivre le développement de notre territoire et placer l’usager, le citoyen, au coeur de nos préoccupations. Offrir à la population des services et des équipements adaptés, de proximité et de qualité, telle est notre volonté. Nous souhaitons entendre, écouter, communiquer avec la population pour répondre au mieux à leurs besoins. »

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Par ailleurs, ils indiquent que « pour aider les élus de la future intercommunalité à atteindre ces objectifs, nous souhaitons votre contribution et vous proposons d’engager cette réflexion, en associant tout acteur du futur territoire, attaché à l’expression citoyenne.

Cette réflexion pourrait comprendre les notions suivantes : l’accès des usagers à l’information ? ; Le sens de la proximité ? ; La territorialisation des services ? ; L’organisation des instances de gouvernance (Conseils Communautaires, Commissions thématiques,…), ……. »

Faisant suite à ce courrier, un entretien de quelques membres du Conseil d’administration du Forum Citoyen a lieu le 4 juillet 2016 avec le président et la directrice de la CCLP. Cette réunion permet de préciser certains points. Pour laisser libre cours à toute l’imagination des membres du Forum Citoyen, un cadre trop rigide n’est pas imposé.

Un groupe de travail se crée le 25 juillet 2016 lors d’une réunion de travail. Cette réunion permet « débroussailler le terrain » et de bâtir un schéma cohérent d’étude. C’est lors de cette séance que la décision est prise de prendre contact avec l’association « Collectif Citoyen du Haut Leff ». Plusieurs membres nous rejoignent lors de la deuxième réunion le 8 août 2016.

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PLAN

1) PREAMBULE Page 2

2) REMERCIEMENTS Page 5

3) PRINCIPES RETENUS Page 6

4) L’INFORMATION Page 7

- Information des habitants

- Information des élus

5) LA PROXIMITE et LA MOBILITE Page 14

- Proximité des services pour les habitants

- Proximité des élus et des habitants

- Proximité des élus et des habitants par rapport aux rendez-vous communautaires

- Proximité des élus de l’exécutif par rapport aux élus communautaires et municipaux

6) LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE Page 23

- Engagements des élus

- Participation des habitants

7) LA GOUVERNANCE Page 26

8) LE CONSEIL DE DEVELOPPEMENT Page 29

9) CONCLUSION Page 33

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REMERCIEMENTS

Plusieurs acteurs ont contribué par leurs informations, leur avis, leurs réflexions, à la réalisation de ce document. Aussi, nous souhaitons remercier :

- Messieurs les présidents des Communautés de Communes de Lanvollon Plouha et Leff Communauté pour la confiance qu’ils nous ont accordée en nous demandant de réaliser cette étude. Qu’ils soient aussi remerciés pour la place qu’ils entendent donner au citoyen (« placer le citoyen au cœur de nos préoccupations »), position très proche de celle que nous préconisons .

- Madame la directrice de la CCLP et Monsieur le directeur de Leff Communauté pour la présentation très claire de leur Communauté de Communes respective ainsi que pour la mise à disposition de salles de réunion.

- Monsieur le président et Madame l’animatrice du Conseil de développement*** du Pays de pour leur éclairage et la transmission de documents.

- Mesdames et Messieurs les maires, les élu(e)s et les secrétaires de mairies qui ont bien voulu répondre à nos questions et ainsi éclairer notre réflexion..

- Mesdames et Messieurs les agents de la CCLP pour les précisions qu’ils nous ont apportées

- Mesdames et Messieurs les membres des associations « Forum Citoyen Leff Ar Mor *» et « Collectif Citoyen du Haut Leff **» pour leur participation, la qualité des échanges et leur assiduité.

* André Fichant – André Le Boëtté – Jean François Nicol – Daniel Cabioch – Michel Lancien – Yvon Botcazou – Eric Coulou – André Geffroy – Patrick Cariou – Yannick Perrot – Bernard Derrien – Dominique Raison – Marie Louise Conreux – Georges Le Normand – Catherine Burlot - Alain Collet

* * Richard Barondeau – Claudine Pelard-Videlo – Pierre Ferré – Aurélie Duclos – Geneviève Le Bas – Jean Jacques Daniel – Régine Hamet – Bernard Creuzer – Marie Claude Le Denmat –

*** Conseil de Développement du Pays de Guingamp : Georges Le Normand - Sophie Szymkowiak

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PRINCIPES RETENUS

Avant de présenter les résultats de la réflexion menée lors de 15 réunions, les membres du groupe de travail tiennent à préciser les principes qui ont prévalu lors des divers échanges et lors des différents écrits.

L’habitant / citoyen est le personnage central de cette fusion. Il est au cœur de toutes les réflexions et toutes les préoccupations.

L’élu est également une personne très importante dans cette réflexion. C’est un citoyen qui a fait l’effort de s’engager pour la chose publique et cet acte mérite du respect et de la considération pour son implication et les diverses sollicitations auquel il est soumis.

Les conséquences de la fusion des deux Communautés de Communes sont analysées, entr’autres, selon la logique de l’optimisation et de la diminution des coûts, partant du principe qu’il ne faut pas multiplier ou conserver toutes les structures mais plutôt s’orienter vers une gestion centralisée concédant, si besoin, des aménagements locaux.

Enfin, en ce qui concerne les propositions, les membres du groupe de travail ne se sont rien interdit, même si certaines dispositions sont appliquées depuis très longue date.

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L’INFORMATION

« Un homme qui n’est pas informé est un sujet, un homme informé est un citoyen » (Alfred SAUVY, démographe et économiste français du 20ième siècle)

L’information peut être définie comme un élément de connaissance qui peut être collecté , traité , conservé , communiqué ou comme tout événement, tout fait, tout jugement porté à la connaissance d'un public plus ou moins large, sous forme d'images, de textes, de discours, de sons.

Cependant, l’information qui nous intéresse ici est celle que les élus diffusent aux habitants et celle qui remonte des habitants vers les élus.

L’INFORMATION DES HABITANTS

L’information dite « descendante » revêt un caractère très important, si ce n’est capital, dans la relation entre les habitants et les élus. Après avoir recensé les moyens d’information sur les 2 Communautés de Communes, le groupe a analysé la forme de l’information et émis un certain nombre de recommandations.

Moyens d’information :

1) Communauté de Communes Lanvollon Plouha :

- Dépêche de Blanchardeau : document papier trimestriel de 4 pages distribué dans tous les foyers

- Les brèves de Blanchardeau : document numérique mensuel adressé à tous les conseillers municipaux et aux agents ainsi qu’aux partenaires (UTL – Forum Citoyen – Kleub - …..)

- La Dépêche Economique : document numérique adressé tous les 3 ou 4 mois aux professionnels, aux membres de la commission économique, aux chambres consulaires, aux partenaires.

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- Bulletins municipaux avec une périodicité variable en fonction des communes. Le Forum Citoyen y propose des articles qui sont généralement repris par les communes.

- Site Internet de la CCLP avec accès aux pages Facebook et à Twitter

- Sites Internet de certaines communes : Pommerit Le Vicomte, Lanvollon avec page Facebook), Plouha, Tréguidel, Pludual, Goudelin, ….

- Articles de presse publiés lors des différents événements (animation, soirée thématique, ……) : Ouest – Télégramme – Echo – Presse d’Armor

- En complément de ces articles : Affiches – Flyers – Tableaux lumineux

- Forum des associations

- Affichages divers

2) Leff Communauté :

- Au fil du Leff : document papier trimestriel de 4 pages diffusé dans tous les foyers

- Site Internet de Leff Communauté avec pages Facebook et Twitter

- Sites Internet : sur les communes de Plélo – Plouagat – Châtelaudren – Saint Jean Kerdaniel – Saint Péver – Plerneuf.

- Bulletins communaux avec une périodicité variable en fonction des communes

- Accès aux journaux : Ouest France – Télégramme – Echo pour relater les événements importants.

Les moyens d’information développés par les communes comme par les 2 Communautés de Communes sont considérés comme suffisants. Les fréquences de parution des documents sont correctes.

Information diffusée

Le groupe estime que l’information diffusée mérite d’être améliorée. Les critiques qui pourraient être faites ne sont pas spécifiques aux deux Communautés de Communes ou aux 28 communes mais correspondent à ce qui peut être reproché à

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une information descendante c'est-à-dire trop technique, pas facilement compréhensible, manquant de simplicité, ……..

Plutôt que de lister toutes remarques qui pourraient être faites, le groupe a préféré essayer de définir une bonne information descendante. Aussi, à son sens, l’information doit être :

- vulgarisée voire pédagogique (ne pas hésiter à réexpliquer un terme, une phrase, un sigle, ….) - simple, claire et synthétique - accessible à tous, donc lisible et compréhensible - adaptée au support - orientée vers le quotidien ou le court terme (selon sa publication et sa périodicité)

Il est également préconisé :

- tant au niveau communal qu’intercommunal, que les documents (bulletins, …) soient moins volumineux mais plus fréquents

- d’utiliser les réseaux sociaux (Internet, Facebook, Twitter, …..) pour des messages courts de type « flash info ».

- d’organiser des réunions publiques régulières. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait un sujet important pour organiser une réunion publique. Il y a suffisamment de sujets dans une commune ou une Communauté de Communes pour qu’au moins deux réunions publiques puissent être organisées annuellement.

- d’organiser, à chaque niveau, la communication entre les élus et les citoyens.

- de ré-imaginer le contact direct avec le citoyen, c’est dire aller au devant de lui pour discuter : formule «café repère » ou tout simplement rencontre et discussion dans un bar – rencontre sur les marchés - …….Ces moments d’échanges peuvent être organisées à l’initiative des citoyens par quartier ou au niveau de la commune pour les plus petites.

- de sensibiliser les rédacteurs de documents destinés au public. Dans une séquence d’information il y a un émetteur et un récepteur. Il faut que

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l’émetteur s’interroge : Qu’est ce que j’écris ? A qui j’écris ? Quel message veux-je passer ? Suis-je compréhensible ?

- que les collectivités acceptent la participation de citoyens à la commission communication.

- de lister les différents services apportés aux habitants et de communiquer sur « le comment s’informer » (dépliant, fiche, flyer, ….)

- d’optimiser les moyens de communication existants comme par exemple Internet qui pourrait être utilisé pour transmettre des messages électroniques d’information aux citoyens qui auront préalablement fait la démarche de donner leur adresse mail.

- de se rapprocher de la presse pour que les textes publiés soient en harmonie avec les préconisations sur la qualité de l’information diffusée

- d’adapter le « discours » afin qu’il soit accessible à l’ensemble de la population

Tranches d’âge CCLP Leff Communauté

Statistiques 2012

Moins de 20 ans 24 % 28,6 %

20 à 39 ans 18,4 % 25,4 %

40 à 59 ans 25,1 % 24,2 %

60 à 74 ans 19,2 % 12,3 %

75 ans et plus 13,3 % 9,6 %

Commentaires : la population de Leff Communauté est plus jeune que celle de la CCLP avec des variations nettes pour les parts «20 à 39 ans» et «60 à 74 ans». Il faudra tenir compte de ces données.

- d’utiliser les moyens modernes de communication et notamment Internet pour informer la population (site Internet). La population a un accès Internet à

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hauteur de 80 % (données 2014) selon les territoires et ce taux ne cesse d’augmenter. .

- de bien réfléchir à l’articulation des documents. Les habitants veulent pouvoir faire une sélection rapide des articles ou des sujets qui les intéressent et pouvoir comprendre en quelques lignes la teneur du sujet traité.

- de réfléchir à la diffusion d’une « newsletter » à laquelle les citoyens pourraient s’abonner (exemple : « les brèves de Blanchardeau »)

- d’essayer de « gommer » le langage technique afin que tous les habitants puissent recevoir l’information sans avoir besoin d’un décodeur.

- de rechercher impérativement la simplicité de l’information afin de faciliter la compréhension par les habitants et ainsi pour éviter le phénomène croissant de violence vis-à-vis des personnes en poste dans les différents accueils.

- de réfléchir comment les citoyens des instances citoyennes s’approprient la diffusion de l’information pour leurs compatriotes.

- de disposer d’une radio locale

Enfin, sur le plan de la communication papier, le groupe émet une idée qui consisterait à réaliser un seul document : bulletin communautaire et municipal : chaque commune encarterait dans le document communautaire un « 4 pages » ou un A4 et assurerait la distribution de l’ensemble comme elle le fait pour son bulletin municipal. Des bénévoles des communes pourraient également être sollicités pour aider à la distribution.

Dans le cadre de la fusion, la communication municipale et communautaire existe déjà et, aux préconisations près évoquées plus haut, n’a pas lieu d’évoluer. Cependant, un travail important sera à réaliser par la nouvelle Communauté de Communes avec la parution (trimestrielle ?) d’un nouveau document et le rapprochement des 2 sites Internet. Les documents informatisés méritent d’être reconduits et donc adaptés au niveau territoire.

La fusion des deux Communautés de Communes pour donner naissance à « Leff Armor Communauté » constituera un événement capital du début de l’année 2017. A cette occasion, il est suggéré de réaliser une plaquette d’information sur l’identité détaillée du nouveau territoire et sur les évolutions pour les habitants et les élus. Par ailleurs, le groupe estime que ce « mariage » et cette « naissance » méritent d’être marqués comme il se doit.

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L’INFORMATION DES ELUS

Autant que l’information « descendante », il importe que les élus aient connaissance du ressenti des habitants : questionnements – satisfactions – déceptions – problématiques - besoins d’éclaircissements - ……… Aujourd’hui, en cas de besoin, les habitants peuvent téléphoner, écrire, se déplacer à la mairie ou au siège de la Communauté de Communes ou alors interpeller les élus lors de rencontres.

Demain, après la fusion, rien ne va changer au niveau des communes. En revanche, le nouveau territoire sera beaucoup plus étendu, ce qui va entraîner automatiquement une distanciation des relations entre les habitants et les élus communautaires.

Cette remontée d’information se situe à deux niveaux, la commune et la Communauté de communes.

Concernant la commune, le groupe suggère de :

- Créer des comités de quartier (ou autre structure) permettant de faire remonter effectivement les différentes remarques, suggestions, questions, avis, ……

- Installer un conseiller municipal référant par quartier (voire deux) si possible y résidant. Cet élu connu et connaissant les lieux pour s’y rendre régulièrement, peut recueillir des avis ou des suggestions et si besoin, faire des retours des décisions prises .

- Ouvrir le site Internet aux questions des habitants.

Concernant la Communauté de Communes, le groupe suggère :

- de maintenir un service accueil de qualité (condition impérative)

- d’ouvrir le site Internet aux questions des habitants

- d’instaurer une permanence d’un des vice-présidents (créneau à définir)

Concernant la commune et la Communauté de Communes, le groupe suggère de mettre sur pied un « baromètre citoyen ». Ce projet ambitieux consiste à permettre aux citoyens de faire remonter toute question les concernant par tous les moyens

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possibles (boîte aux lettres – boîte aux lettres électronique – mail – fiche – courrier - ….) et organiser le traitement de toutes ces questions par une structure à imaginer composée d’élus et d’habitants. Cette structure se réunirait selon une périodicité à définir.

Afin de permettre une culture commune, il serait judicieux d'élaborer un plan de formation annuel ouvert aux élus communautaires, aux élus municipaux et aux membres du conseil de développement. Cette formation peut être assurée par l’Association Régionale d’Information des Collectivités territoriales (ARIC)

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LA PROXIMITE et LA MOBILITE

La fusion des Communautés de Communes de Leff Communauté (231 km2) et Lanvollon Plouha (194 km2) se traduit par un nouveau territoire « Leff Armor Communauté » d’une superficie de 425 km2. Pour les habitants, les dimensions de cette nouvelle collectivité sont quasiment doublées.

Dans le cadre de cette étude, il paraît indispensable d’analyser sur un plan pratique la notion de proximité ainsi que celle de la mobilité, notions qui sont étroitement liées. La notion de proximité est dans tous les discours et c’est sans doute le point qui est observé par les élus avec le plus d’acuité.

Le groupe s’est attaché à examiner les raisons pour lesquelles les habitants se rendent à la Communauté de Communes. La question de la proximité trouve parfois sa réponse dans la mobilité ou dans les moyens que l’on peut ou que l’on veut y consacrer.

PROXIMITE DES SERVICES POUR LES HABITANTS

Conserver la proximité des services pour les habitants est un critère très fort qui doit guider les décisions des élus.

Pour essayer de détecter les points qui pourraient être susceptibles de poser des difficultés pour les habitants, le groupe a réalisé une analyse par thématique :

- EAU : c’est l’un des domaines pour lequel les habitants se déplacent le plus à la Communauté de Communes : facture – paiement – renseignements, … Pour maintenir la proximité et le lien social, il paraît absolument nécessaire qu’un accueil soit conservé à Lanvollon et à Châtelaudren et que les communes puissent être un relai si besoin.

- ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF : ne concerne pas toute la population mais néanmoins une tranche importante. Il y aura une perte de proximité pour

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ces habitants mais les déplacements vers le SPANC ne sont pas fréquents. Certains documents nécessaires à l’établissement de dossiers divers doivent pouvoir être téléchargés sur le site de la Communauté de Communes ou être remis dans les mairies

- ASSAINISSEMENT COLLECTIF : Le transfert de cette compétence est un changement très important pour les personnes raccordées aux différents réseaux. Les conséquences de ces nouvelles dispositions ne sont pas encore totalement maîtrisées. Pour les communes de la CCLP, l’évolution est double : transfert vers la CCLP puis fusion et donc création d’un seul service. Les mairies vont avoir un rôle important sur ce point, surtout au début du transfert

- SOCIAL : Leff Communauté a un service communautaire alors qu’il s’agit d’associations pour la CCLP (Plouha et Pléguien). Les membres du groupe sont favorables à l’adoption d’un service communautaire pour l’ensemble du nouveau territoire tout en organisant le service pour limiter les déplacements.

- JEUNESSE : les structures existantes doivent perdurer sur chaque site même si une direction unique est instaurée.

- DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : le pilotage de cette activité importante doit se faire à partir d’un seul site. Concernant le contact avec les entreprises, et afin de conserver une proximité, le groupe préconise d’analyser la nécessité de décentraliser un service d’accueil avec des créneaux horaires limités, ce qui n’est pas, à première vue, évident.

- ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE : le groupe pense qu’il faut généraliser le fonctionnement de celui de la CCLP sur l’ensemble du territoire. Cependant les structures sont à conserver sur les 2 sites pour des raisons de proximité même si la direction est centralisée.

- TRANSPORT A LA DEMANDE : ce volet très social est important pour la mobilité mais le coût est important pour la collectivité. Sans remettre en cause ce service sur le fond, les règles d’accès méritent d’en être vraisemblablement revues. Ce point doit entrer dans le champ d’une étude beaucoup plus large sur la question de la mobilité , non seulement sur le territoire mais vers les territoires voisins. C’est vraiment le domaine où proximité et mobilité sont très associées.

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- LOGEMENT ET CADRE de VIE : les dispositions actuelles (OPAH ou PIG) mises en place sur les 2 Communautés de Communes doivent perdurer mais être sans doute harmonisées. Apparemment, le nombre de dossiers d’aide est relativement faible au regard de la population et les fonds existants ne sont que partiellement utilisés. Le groupe préconise d’analyser l’intérêt de décentraliser un service accueil avec des créneaux horaires limités.

- SANTE : ce domaine n’est pas une compétence communautaire mais devant la pénurie de médecins généralistes, ce point ne mérite-t-il pas que la nouvelle Communauté de Communes s’en saisisse pour aider les communes ? Un groupe de travail mériterait d’être installé pour réfléchir sur le type d’actions.

L’examen des diverses compétences a permis de dégager quelques orientations : - La conservation des deux sites permet de maintenir si besoin des services de proximité sans infrastructure nouvelle - Il ne faut pas multiplier ou conserver toutes les structures dans le cadre de la fusion. Il faut une gestion centralisée mais pour les domaines qui le nécessitent, il faut maintenir des services de proximité avec des créneaux horaires aménagés. - Les déplacements des habitants à la Communauté de Communes concernent pour l’essentiel : l’eau – la jeunesse – l’accueil de loisirs sans hébergement - les arts et la culture – les diverses permanences (assistante sociale, ADIL, …..) – l’insertion et à un degré moindre le service public d’assainissement non collectif (SPANC) et le tourisme. - Les communes sont dans l’ensemble peu sollicitées pour des questions de compétences communautaires et quand elles le sont, elles réorientent les habitants vers les services concernés à Blanchardeau ou à Leff Communauté .

Par ailleurs, le groupe suggère de réfléchir sur les points suivants :

- Aider les communes à développer la mise en place, dans un avenir proche, d’un site Internet avec une trame commune, des rubriques communes et des liens vers le site de la Communauté de Communes.

- Mettre en place un portail Internet pour tous les imprimés sur le site de la CC

- Ouvrir la possibilité du paiement en ligne, disponible sans coût supplémentaire pour tout paiement au titre des finances publiques.

- Développer la liaison image (SKYPE par exemple) pour les relations avec les habitants, ce qui est plus convivial qu’une liaison téléphonique.

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- Ouvrir le chantier de la mobilité pour identifier les moyens existants et développer ou accompagner la mise en service d’autres moyens de transport tels que l’utilisation plus souple des cars scolaires, le développement de l’auto stop organisé (voir initiative de la commune du Méné), le covoiturage, …)

- Bien prendre en compte le rôle important des communes qui vont être plus que jamais un point relai entre les habitants et la Communauté de Communes et bien noter que les habitants sont très attachés à leur commune (enquête 2015). De ce fait, le relai des services d’accueil des communes pour toute question se posant aux usagers au titre de la Communauté de Communes ne pourrait que contribuer à préserver l’espace communal.

- Pour les personnes n’ayant pas Internet, continuer à faciliter les démarches administratives à la Communauté de Communes sur les deux sites.

- Réaliser un document à distribuer par les mairies listant les compétences communautaires et en regard les services induits.

- Se montrer très vigilant concernant les organismes de la fonction publique (par exemple les finances) ou parapublics (Pôle emploi, EDF, GDF, la Poste, la SNCF, Orange ,….. ) qui sont susceptibles de vouloir se réorganiser en se calquant sur les nouveaux territoires, entraînant une diminution des structures d’où un plus grand éloignement moyen pour la population.

- Favoriser l’intervention d’écrivains publics bénévoles (exemple : commune de Guingamp).

PROXIMITE DES ELUS ET DES HABITANTS

Le dialogue entre les élus et les habitants est primordial pour :

- apporter une réponse à un questionnement - pour expliquer certaines décisions prises en conseil municipal ou communautaire. - émettre ou recueillir un avis

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- rechercher des solutions à une problématique ou à la mise sur pied d’un projet - co-construire ou se concerter - favoriser la transmission de l’information ascendante

Proximité des élus municipaux avec les habitants

Le groupe a listé un certain nombre d’actions qui pourraient améliorer les contacts élus / citoyens et donc développer la démocratie participative :

- Découper la commune en secteurs (quartiers au centre bourg et les différents villages) et désigner un ou des conseiller(s) municipal (aux) par secteur. Cette « affectation» à une zone de la commune responsabilise l’élu qui se sent beaucoup plus concerné par cette emprise. Les liens se nouent avec les habitants.

- Prévoir des visites de quartiers par les responsables de la commune (maire, adjoints) et fixer préalablement un calendrier de visite (Exemple : ville de Guingamp).

- Ouvrir des commissions municipales aux habitants volontaires en fixant bien les règles dès le départ, notamment que les décisions sont prises par le conseil municipal.

- Les élus doivent partager l’information avec les habitants et organiser la participation citoyenne.

- Associer les habitants dans une logique de projets (ne pas hésiter à faire des allers retours pour bien impliquer les habitants) et préférer la concertation à la consultation.

- Pour qu’il y ait de bons échanges entre les habitants et les élus, il est nécessaire que ces derniers soient ouverts, partageurs d’informations et prêtent une attention réelle et non superficielle aux habitants. En retour, il est primordial aussi que ces derniers soient respectueux des élus qui ont fait l’effort de s’engager pour leur commune, ce qui n’est pas anodin.

- Prendre en compte que les citoyens engagés comme ceux du Forum Citoyen ou ceux du Collectif du Haut Leff ont un rôle important à jouer dans la mise en « musique » de la démocratie participative en montrant bien que leur unique rôle n’est pas la critique ou la contestation ou la mise sur pied d’un contrepouvoir mais plutôt le partenariat, les échanges, les rencontres, ……..

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- Emettre un avis motivé sur un sujet suppose que l’on soit très bien informé, ce qui signifie que l’information soit diffusée par les élus voire par les agents municipaux. Le citoyen, doit de son côté faire un effort pour aller la chercher.

- Organiser des réunions publiques de manière régulière pour informer les habitants. La vie communale est suffisamment riche pour rencontrer les habitants 2 fois par an. Ce type de réunion crée du lien entre les élus et les citoyens.

- Saisir toutes occasions et faciliter toutes les initiatives qui permettent d’intéresser les citoyens à la « chose » publique pour qu’ils deviennent de véritables acteurs et non pas de simples consommateurs.

:

Proximité des élus communautaires avec les habitants

La proximité des habitants avec les élus communautaires est difficile car, pour une grande partie des habitants, la Communauté de Communes est éloignée, non seulement par la distance, mais également par les sujets traités considérés comme complexes. Les points notés ci-après sont susceptibles de participer à l’amélioration des contacts entre les élus communautaires et les habitants :

- Dès sa mise en place, le conseil communautaire établit une feuille de route ou un projet de territoire. Ce document qui projette le territoire au-delà de la mandature est diffusé et commenté aux habitants afin que ceux-ci aient une bonne idée des futurs enjeux. Dans le temps, ce plan, non figé, fera inéluctablement l’objet d’agencements, voire d’évolutions en fonction de la conjoncture et des moyens de financement.

- Des réunions publiques sont à organiser de manière régulière même si un sujet n’est pas abouti. Les habitants sont demandeurs de ces rencontres. Pour organiser une réunion publique, il n’est pas nécessaire qu’il y ait un sujet précis et important à présenter. La vie communautaire est assez riche pour rencontrer les habitants au moins 2 fois par an.

- La Communauté de Communes est mal connue, voire mal perçue, par les habitants qui n’en connaissent pas toujours les locaux, le fonctionnement ou les instances de décision. Ceci se traduit par des inepties, proférées à

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l’occasion, sur le nombre d’agents ou la rémunération des élus par exemple. Ce sera encore plus vrai avec la fusion pour les habitants de Leff Communauté si le futur siège est à Lanvollon. Il est suggéré de tout mettre en œuvre pour donner le plus de transparence possible au fonctionnement de cette collectivité. Des opérations « Portes ouvertes » pourraient peut-être intéresser les citoyens.

- La proximité est un sujet bien pris en compte par les élus communautaires. Cependant, il ne faut pas tomber dans les excès : d’une part, faire la fusion aujourd’hui en privilégiant à tout prix la proximité, quitte à faire que 2 + 2 fassent 5 et d’autre part, au fil du temps laisser faire des dérives qui entraîneront l’allongement des liaisons : convention ruralité de l’Education Nationale, fusion de communes, suppression d’écoles dans certains bourgs comme le souhaitent certains élus, ……. C’est un sujet très prégnant qui mérite une attention permanente sans tomber dans la démesure d’un côté comme de l’autre (exemple 2 + 2 = 2).

- Les commissions communautaires doivent continuer à être ouvertes aux habitants.

- Une délégation du conseil de développement doit participer au conseil communautaire ainsi qu’au bureau. Cette délégation doit pouvoir prendre part aux débats ou pouvoir donner un avis, sans voix délibérative.

- Concernant les compétences communautaires, réfléchir à la nécessité d’instaurer des permanences sur les deux sites par les conseillers communautaires ou les vice-présidents de la nouvelle communauté de communes.

- Pour conserver une proximité, il faut :

a) une information communale et communautaire distinctes mais qui peut être distribuée en même temps. b) un débat en fonction des projets dans les communes. En conseil communautaire, un « quart d’heure citoyen » pourrait être instauré c) des initiatives : susciter l’initiative citoyenne – ouvrir une rubrique « projets » sur le site de la CDC d) une concertation ou une médiation, pour éviter que le citoyen se sente trop coupé des décisions

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PROXIMITE DES ELUS ET DES HABITANTS PAR RAPPORT AUX RENDEZ- VOUS COMMUNAUTAIRES

La vie de la Communauté de Communes est rythmée par les multiples rendez- vous des diverses instances : Bureau – Exécutif – Conseil communautaire – Commissions communautaires – CIAS - ………. Ces différentes séances de travail auxquelles se retrouvent des élus, des agents, des citoyens, nécessitent des déplacements fréquents sur le territoire de la Communauté de Communes.

Pour éviter certains déplacements trop longs ou tout au moins les réduire, il faut sans doute trouver des modes de travail innovants tels que :

- utiliser les moyens de visioconférence. Ils existent à Blanchardeau et à Châtelaudren.

- utiliser le site de la Communauté de Communes pour faire des présentations vidéo par le vice-président et l’agent en charge du sujet.

- organiser le covoiturage.

- organiser le regroupement de diverses réunions d’un grand domaine (exemple : l’environnement avec eau, déchets, assainissement, ….) en un même lieu sur une demi-journée ou une journée.

- réfléchir à l’organisation d’un travail personnel en amont pour réduire le nombre de réunions.

- Il semblerait qu’il existe une différence de niveau d’information entre les élus communautaires et les autres conseillers municipaux. Ne peut-on pas transmettre le procès verbal du Conseil communautaire à tous les conseillers municipaux afin qu’ils soient parfaitement informés des questions communautaires.

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PROXIMITE DES ELUS DE L’EXECUTIF PAR RAPPORT AUX ELUS COMMUNAUTAIRES ET MUNICIPAUX

Ce point concerne la transmission de l’information entre ces trois niveaux d’élus. Bien que ce soit l’affaire exclusive des élus, cette diffusion est essentielle à nos yeux. Cependant, cela nécessite sans doute une réflexion pour la rendre efficace surtout que demain ce seront les élus de 28 communes qui seront concernés. Au bilan, la population est gagnante car elle bénéficie d’élus avertis et informés avec lesquels elle peut dialoguer.

MOBILITE

La mobilité est un facteur important dans le monde rural dans lequel est implantée la Communauté de Communes. Pour pallier les éventuelles distanciations qui pourraient résulter de cette fusion, l’amélioration de la mobilité peut minorer l’impact que pourrait avoir un éloignement sur l’accès des habitants aux services.

Dans cet esprit, le transport à la demande doit être conservé, même si les règles d’utilisation sont peut-être à revoir pour un service plus efficient et moins coûteux.

De même, une réflexion doit être menée pour organiser du covoiturage sur le territoire et ce quelles que soient l’heure et la destination.

Par ailleurs, il faut s’appuyer sur l’expérience de la commune « Méné » concernant l’auto-stop organisé (Rezzo Pouce) et approcher le Conseil Départemental pour rendre plus souple l’accès des habitants aux cars scolaires.

Enfin, compte tenu des fréquentes liaisons entre Lanvollon et Châtelaudren, il paraît indispensable de mener une réflexion pour donner un « coup de neuf » à la route reliant ces deux villes.

La question de la mobilité mérite de faire l’objet d’une large réflexion menée sous l’égide de la nouvelle Communauté de Communes.

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LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

L’Assemblée des Communautés de France (AdCF) écrit dans son numéro 208 de mars 2016 : « Aussi légitime qu'elle soit, la démocratie représentative ne suffit plus, et la concertation apparaît aujourd'hui comme une nécessité afin de renouer une relation de confiance entre élus et citoyens ».

La démocratie participative que d’aucuns ont facilement tendance à opposer à la démocratie représentative ne se décrète pas. Elle ne peut se réaliser sans une volonté des élus et n’est pas une force d’opposition ou un contre pouvoir. La démocratie participative ou démarche participative ne peut s’inscrire que dans un partenariat entre les élus et les habitants. Cependant, il paraît essentiel de la border pour que les choses soient bien claires pour tous surtout pour les citoyens qui voudraient gouverner en lieu et place des élus : les citoyens proposent, émettent des avis, font des suggestions mais en dernier ressort ce sont les élus qui prennent les décisions.

Lors des discussions sur le thème de la démocratie participative les observations suivantes ont été notées :

- Les conseils municipaux peuvent être classés en trois catégories : ceux qui ne souhaitent aucune démarche participative – ceux qui permettent l’échange – ceux qui sont pour l’ouverture et la participation des habitants. Le groupe souhaite que toutes les communes optent pour la 3 ième option. La commune paraît le bon niveau pour inciter les habitants à se lancer dans la participation citoyenne car c’est un environnement qu’ils maîtrisent bien et où ils peuvent retrouver des personnes connues.

- Il est souhaitable que les élus soient ouverts, qu’ils soient partageurs d’informations et prêtent une attention réelle (et non superficielle) aux citoyens.

- Il est noté la faible participation des habitants : phénomène de société – habitant consommateur – les habitants restent chez eux – la vie de la commune n’intéresse pas tous les habitants

- La concertation c'est-à-dire faire participer les citoyens n’est pas une opération facile à mettre en place. Pour faire participer les citoyens à un projet, il est nécessaire de bien les informer pour qu’ils soient en mesure d’émettre un avis motivé. Ceci nécessite de prendre son temps, de faire des aller retour, d’apporter des précisions techniques, de faire de fréquentes réunions, de

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répondre aux questions, ……. . Cette coopération est nécessaire pour mener à bien un projet structurant. Elle implique une forte volonté des élus.

- Le référendum d’initiative locale doit pouvoir être mis en œuvre quand cela le sujet le justifie.

- La charte de la démocratie participative signée avec la CCLP mérite d’être reconduite mais actualisée avec Leff Armor Communauté

- Dans le futur, il peut être envisagé que le Forum Citoyen ou mieux le Conseil de Développement soit, en accord avec l’EPCI, organisateur des séances publiques d’information sur des domaines de compétence communautaire. La présence d’élus compétents sur le sujet serait un plus en raison de leurs connaissances.

ENGAGEMENTS DES ELUS

Pour que cette thématique soit abordée avec la plus grande transparence possible, il est suggéré que le groupe ait une (ou des) rencontre(s) avec des élus. Ces échanges sont absolument nécessaires pour bâtir la démocratie de demain.

PARTICIPATION DES HABITANTS

La participation des habitants aux affaires communales ou communautaires est très faible. C’est un problème culturel car, en dehors des élections officielles, les habitants n’ont pas l’habitude d’être sollicités pour donner leur avis. D’autre part, on constate qu’ils sont plutôt dans la consommation que dans l’action. Enfin, les réactions lorsqu’elles se produisent sont surtout des coups de cœur pour un sujet précis ou un domaine bien ciblé.

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Il faut donc trouver des moyens pour inciter les citoyens à s’intéresser aux affaires communales et communautaires :

- Ouvrir des commissions communales et communautaires afin que le maximum d’habitants puisse y trouver un domaine où il pourra s’impliquer

- Inciter les habitants à participer lors de rencontres que les élus organisent

- Détailler les sujets de réflexion ou pratique afin que chacun ait une bonne opportunité de participer à un sujet qui présente un intérêt à ses yeux.

- Inciter les habitants à assister aux conseils municipaux et communautaires c'est-à-dire à participer dans un premier temps à ce qui existe sur le territoire.

- Favoriser les initiatives citoyennes ponctuelles sur des projets.

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LA GOUVERNANCE

Le thème de la gouvernance a été surtout abordé sous l’angle du fonctionnement de la collectivité sans s’immiscer dans la fonction de direction qui reste l’apanage des élus. Ci-après figurent un certain nombre de suggestions qui sont le fruit de l’expérience des membres du Forum Citoyen qui participent aux activités communautaires :

- La question du contrat de territoire a été très souvent abordée car ce document précise où va le territoire et quels sont les objectifs retenus, objectifs qui doivent aller au-delà de la mandature. Une question importante est posée ; comment les objectifs généraux du projet de territoire seront-ils transformés en objectifs opérationnels, quelle en sera la courroie de transmission et comment sera contrôlée la mise en application sur le terrain ? D’autres remarques sont faites comme les finances disponibles pour ces objectifs ou l’organisation de la concertation avec les élus. Enfin, l’idée d’une votation (ou un référendum) pour valider le projet de territoire est avancée.

La vision du groupe concernant le projet de territoire apparaît ci-après :

a) un contrat de territoire existe sur les 2 communautés de communes. Il faut donc les fusionner et dégager, en fonction des disponibilités financières, les nouvelles priorités du nouveau territoire. Les citoyens doivent y participer comme cela s’est fait pour l’élaboration du contrat de la CCLP.

b) le projet de territoire ficelé, un comité de pilotage, avec une représentation citoyenne, est mis en place pour transformer les objectifs généraux en objectifs opérationnels.

c) les vice-présidents de Leff Armor Communauté y compris le vice-président en charge des finances, sont alors chargés de mettre en application ce plan à travers les commissions communautaires auxquelles participent les citoyens (comme aujourd’hui à la CCLP).

d) l’application sur le terrain est à la charge des vice-présidents aidés par des agents spécialisés dans les domaines concernés. Un retour est fait régulièrement en commission.

e) Les vice-présidents rendent compte au moins annuellement au comité de pilotage de l’avancement des travaux.

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- Une délégation du conseil de développement doit participer au conseil communautaire et au bureau de l’EPCI. Cette délégation doit pouvoir prendre part aux débats ou pouvoir donner un avis sans pour cela avoir une voix délibérative.

- Les commissions communautaires doivent continuer à être ouvertes aux habitants. Par ailleurs, il est souhaitable qu’elles soient réunies à une fréquence régulière afin de continuer à motiver les participants sur la durée de la mandature. Ce point est important car sinon la commission devient l’affaire du vice-président et de l’agent en charge du domaine concerné et les membres ne sont là que pour écouter.

- Il faut organiser les commissions communautaires pour éviter trop de déplacements. Pour organiser ces commissions, il faut commencer par mettre sur pied une gouvernance cohérente. Prenons l’exemple de l’environnement qui comprend des sujets importants comme l’eau, l’assainissement et les ordures ménagères. Le bât blesse si l’on retrouve un vice-président par thématique. C’est mieux si c’est un seul vice-président (avec une suppléance ??) qui coiffe l’ensemble et c’est encore mieux si les élus municipaux rejoignent la commission en ayant la même « casquette » pour l’ensemble des thématiques. Cela permet au vice-président de traiter tous les sujets lors d’une même séance, plus longue certes mais entrainant moins de déplacements.

- Faut-il conserver le principe d’une représentation de chaque commune dans chaque commission communautaire ? Cela donne un effectif pléthorique lors des premières réunions pour aboutir à un noyau de membres motivés quelques mois plus tard. Ne vaut-il pas mieux travailler avec des personnes motivées qui apportent une plus value au travail du binôme élu / agent ? Dans ce cas, un système de compte rendu, voire de navette, vers les communes est à mettre en place

- Dans les futurs plans d’aménagement du nouveau territoire, bien penser à répartir les infrastructures communautaires sur le territoire car leur fréquentation sont source de vie et d’animation sur la commune siège

- Réfléchir à l’utilisation des moyens modernes de communication. Par exemple, il existe une salle visioconférence à Blanchardeau et une à Châtelaudren. Pourquoi ne pas organiser une réunion avec une partie des membres dans chacun des lieux

- Le pouvoir de réflexion doit être partagé mais la décision appartient aux élus

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- La nouvelle gouvernance doit tenir compte de la puissance des réseaux sociaux

- Les vice-présidences doivent être tenues par des personnes très disponibles car ces postes sont très exigeants et chronophages.

- Mettre les citoyens au même niveau de connaissance pour les faire participer utilement

- Accepter la prise de parole quelle que soit la personne qui la demande. Il pourrait être admis, comme cela se fait dans certaines communes, que lors de chaque conseil communautaire la parole soit laissée 15 minutes aux citoyens souhaitant s’exprimer sur un sujet concernant la vie de la Communauté de Communes

. - Le Conseil de développement n’est pas le seul organisme en capacité d’apporter son concours à la réflexion.

- Il est suggéré de réaliser un petit livret destiné aux habitants précisant : a) les compétences de la Communauté de Communes b) quel est le fonctionnement des commissions c) comment sont prises les décisions ? .

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LE CONSEIL DE DEVELOPPEMENT PROPOSITIONS

1) Le Conseil de développement (CdD) de l’EPCI « Leff Armor Communauté » est une association.

Commentaire : La loi n’impose pas de statut juridique spécifique et des CdD sont constitués sous statut associatif (Guingamp par exemple) .

2) Le conseil de développement est constitué de : - de citoyens volontaires bénévoles - de représentants des milieux économiques, sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques, environnementaux et associatifs qui souhaitent y participer. - de citoyens tirés au sort (nombre à définir)

Commentaires :

. a) La loi précise : « Il est composé de représentants des milieux économiques, sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques, environnementaux et associatifs du périmètre de l’établissement public La composition du conseil de développement est déterminée par délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale »

b) L’idée est d’ouvrir le CdD aux citoyens volontaires bénévoles motivés qui souhaitent s’engager.

c) Pour ce qui est de la société civile organisée, il est toujours possible de coopter des organismes ou des associations très présents sur le territoire mais faut-il aller chercher des structures parapubliques (FDSEA, Chambres consulaires, ……) qui désignent un représentant que l’on ne voit jamais et qui n’apporte, donc, aucune plus value au CdD. Si celles-ci souhaitent participer au CdD, elles peuvent être accueillies sous réserve de leur engagement actif.

d) Enfin, pour créer une ouverture vers la population, le groupe de travail estime qu’il serait valorisant de tirer au sort des citoyens et de leur proposer d’accompagner le conseil de développement dans ses actions ou sur un projet. Dans les conseils citoyens de quartiers prioritaires, mis en place par l’Etat, les membres du collège habitants sont tirés au sort.

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3) Le Conseil de développement est : - un lieu de réflexion prospective et transversale à l’amont des décisions publiques pour alimenter et enrichir les projets de territoire - une force de propositions, un laboratoire d’idées, un rôle d’éclaireur et d’alerte, - un espace de dialogue, d’expression libre et argumentée entre acteurs divers sur des questions d’intérêt commun, - un des animateurs du débat public territorial, - un maillon de la formation à la citoyenneté, - un espace d’écoute et/ou de veille pour saisir les évolutions sociétales et les dynamiques citoyennes. - une représentation de la société civile, en capacité de sensibiliser les citoyens aux enjeux territoriaux et de mobiliser les acteurs sur la définition des projets et des politiques publiques, aux côtés de la Communauté de Communes. - une instance qui intervient en complémentarité avec d’autres instances participatives ou initiatives territoriales* (Conseils de quartiers, Conseils citoyens, budget participatif, …) et qui est également partenaire d’organismes à d’autres échelles territoriales, notamment du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER), ainsi que des réseaux et conférences régionales de Conseils de développement.

Commentaire : Le texte ci-dessus est extrait du Vade-mecum réalisé par la coordination nationale des conseils de développement (CNCD). *Pour notre territoire , le CdD intervient en complémentarité avec les associations « Forum Citoyen Leff Ar Mor » et « Collectif Citoyen du Haut Leff ».

4) De par la loi, le Conseil de développement est consulté : - sur l'élaboration du projet de territoire, - sur les documents de prospective et de planification résultant de ce projet - sur la conception et l'évaluation des politiques locales de promotion du développement durable du périmètre de l'établissement public de coopération intercommunale.

Par ailleurs, il peut donner son avis ou être consulté sur toute autre question relative à ce périmètre

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Commentaire : Le Vade-mecum de la CNCD donne une liste de missions qui pourraient être dévolues au Conseil de développement :

- contribuer à l’élaboration, à la révision, au suivi et à l’évaluation du projet de territoire, - émettre un avis sur les documents de prospective et de planification, - de contribuer à la conception et l’évaluation des politiques locales de promotion du développement durable - répondre aux demandes des élus qui l’auraient saisi pour quelque sujet que ce soit - animer le débat public sur le territoire, - partager des connaissances et valoriser l’expertise : une aide à la décision - animer des réseaux d’acteurs sur le territoire, - promouvoir le territoire, - sensibiliser et mobiliser la population et donc de s’ouvrir à d’autres publics, - porter des actions et projets et / ou expérimenter des initiatives collectives, - produire une expertise d’usage, - valoriser les initiatives et projets citoyens, - s’autosaisir sur toute question intéressant le territoire émanant des membres du Conseil de développement ou des citoyens.

Les missions ou les attributions du Conseil de développement se situent sans doute entre ces 2 textes.

5) Les élus communautaires ne peuvent être membres du Conseil de développement

Commentaire : Les autres conseillers municipaux peuvent être membres du CdD. Une vingtaine sont aujourd’hui membres du Forum Citoyen

6) Le Conseil de développement s’organise selon la volonté de ses membres. Son organisation est fixée par les statuts de l’association complétée éventuellement par un règlement interne.

7) Une représentation du Conseil de développement siège au conseil communautaire, sans voix délibérative, mais avec possibilité de pendre part aux discussions et aux débats.

Commentaire : Une délégation de trois membres paraît être le bon chiffre (possibilité de remplacer certains membres par des experts selon la technicité de certains sujets)

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8) Une représentation du Conseil de développement siège au Bureau de l’EPCI, sans voie délibérative, mais avec possibilité de prendre part aux discussions et aux débats.

Commentaire : Le président de l’association ou un membre expert désigné selon les sujets évoqués. Le Conseil de développement d’un EPCI aura un rôle opérationnel (par rapport à un rôle plus stratégique du CdD du Pays de Guingamp, avec lequel il sera nécessaire d’établir des liens) et l’Exécutif est l’organe opérationnel de l’EPCI. Pour émettre des avis motivés, il importe d’être bien informé dès l’émission des projets ou des idées.

9) Les membres du Conseil de développement participent aux commissions communautaires.

10) Une charte et une convention cosignées par les présidents de Leff Armor Communauté et du Conseil de Développement précisent les missions du Conseil de développement, les attentes de Leff Armor Communauté et les modalités d’échanges entre les 2 organismes. La convention explicite la phrase extraite de la loi : « l’EPCI veille aux conditions du bon exercice de ses missions »

Commentaire : Ce point concerne essentiellement les moyens nécessaires au fonctionnement du CdD : finances – personnel – locaux- autres moyens. Le Vade-mecum réalisé par la CNCD précise, quant à l’importance des moyens d’accompagnement : « La qualité des réflexions et contributions du Conseil de développement suppose qu’il s’appuie sur une organisation et une animation efficaces et qu’il dispose d’un accompagnement d’ingénierie indispensable à la continuité des travaux et à leur bonne diffusion. C’est dans cet esprit que la loi NOTRe prévoit que l’établissement public de coopération intercommunale veille aux conditions du bon exercice de ses missions ».

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CONCLUSION

La fusion des Communautés de Communes Lanvollon Plouha et Leff Communauté va se concrétiser par la création d’un nouveau territoire, celui de « Leff Armor Communauté ». A compter du 1 er janvier 2017, ce sera NOTRE nouveau territoire.

C’est dans cet esprit d’appartenance, de propriété, de construction et de partenariat qu’ont été étudiées les thématiques développées dans ce document.

L’information a été abordée sous deux angles, d’une part, les moyens qui y sont consacrés et d’autre part, la forme de l’information transmise aux habitants. Les membres du groupe de travail estiment que les supports existants sont suffisants et leur périodicité bien adaptée. S’agissant de l’information proprement dite, ils militent pour que le public reçoive une information claire, vulgarisée et accessible à tous.

La notion de proximité qui prévaut aujourd’hui est une préoccupation des élus. Les sites des deux Communautés de Communes étant conservés, les évolutions pour les habitants paraissent mineures malgré une nécessité d’optimisation. Néanmoins, les élus devront rester vigilants dans les années à venir pour conserver des services proches des citoyens.

La participation des citoyens à la vie du territoire paraît primordiale. Elle doit se développer en étroit partenariat avec les élus qui restent, quoiqu’il en soit, les décideurs au sein de la collectivité. Le futur Conseil de développement, tourné prioritairement vers les habitants, doit apporter sa contribution active à la réussite des objectifs définis par le Conseil communautaire. Plus que l’information ou la consultation, la concertation a toute sa place dans le paysage communautaire ou communal. Pour les décideurs, au stade de la préparation d’une décision, c’est rencontrer diverses personnes concernés par la question à traiter pour effectuer avec elles, l’analyse du problème, discuter des différentes solutions envisageables et demander leurs avis. La concertation n’est pas une perte de temps. Elle permet de déboucher sur des conclusions précises et efficaces. Cependant, elle a ses limites car elle ne doit pas porter atteinte à la légitimité du pouvoir démocratique de décision. Précurseurs en 2003 avec la création du Conseil Citoyen, les élus doivent montrer le chemin pour que demain « Leff Armor Communauté » soit le territoire pilote en matière de démocratie participative.

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La gouvernance , abordée sous l’angle du fonctionnement, doit tenir absolument compte des déplacements des élus et des habitants concernés par les différents rendez-vous communautaires. L’organisation de l’Exécutif doit prendre en considération ces éléments importants que sont les trajets, tout comme la présidence de la nouvelle Communauté de Communes doit familiariser les participants à ces instances, à l’utilisation des moyens modernes de communication puisque ceux-ci existent. Sur le plan des objectifs, le projet de territoire est considéré par le groupe comme l’élément capital permettant de tracer le chemin futur de cette nouvelle entité.

Sa population, son nombre de communes et sa superficie sont des facteurs suffisamment explicites pour considérer que ce nouveau territoire est à « dimension humaine ». Les distances pour rallier les deux sièges (Lanvollon et Châtelaudren), qui sont maintenus, restent raisonnables. Il n’existe pas de pôle urbain important ce qui donne à l’ensemble un certain équilibre avec des petites villes (sauf Plouha) et des communes moins importantes. Cette nouvelle Communauté de Communes, trop petite selon certains, a d’excellents atouts pour continuer à se développer comme ont su le faire, hier et aujourd’hui, les différents acteurs. Elle est en mesure d’offrir à ses habitants une vie harmonieuse avec, bien sûr, la mer et la campagne mais aussi la Route Nationale 12, toute proche, et la rivière Leff, son épine dorsale.

Que l’on habite à Le Faouët ou à Cohiniac, ce nouveau territoire, notre nouveau territoire, nous allons devoir le connaître, l’appréhender, le construire, écrire son histoire, assurer sa projection dans le futur. Si l’on peut considérer que ces missions échoient en priorité aux élus, les habitants sont tous concernés par ce sujet capital et doivent leur apporter, dès le 2 janvier 2017, leur aide à la réussite de ce bel objectif.

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