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SRI SATHYA SAI BABA, UNE BIOGRAPHIE BILL AITKEN Sharanam Ganesha, Ganesha Sharanam 2 TABLE DES MATIÈRES PRÉFACE 4 CHAPITRE 1 : UN MOYEN DE GRÂCE 6 CHAPITRE 2 : L’AMOUR COMME GUIDE 16 CHAPITRE 3 : LE CADRE DU DECCAN 30 CHAPITRE 4 : INFLUENCES RELIGIEUSES 40 CHAPITRE 5 : LE REMARQUABLE FAKIR DE SHIRDI 53 CHAPITRE 6 : ÉLEVER CEUX DE BASSE CONDITION 62 CHAPITRE 7 : FORTE ASCENSION SPIRITUELLE 73 CHAPITRE 8 : DIEU EN TROIS PERSONNES 89 CHAPITRE 9 : ÉCOUTEZ LA PAROLE 100 CHAPITRE 10 : BRANCHÉ SUR L’INFINI 112 CHAPITRE 11 : ROUTINE QUOTIDIENNE ET TÂCHES COURANTES 126 CHAPITRE 12 : CAR MES YEUX ONT VU 140 CHAPITRE 13 : RASSASIER LES AFFAMÉS ET COMBLER LES DÉSHÉRITÉS 155 CHAPITRE 14 : DES LEÇONS QUI DÉPASSENT LA RÉFLEXION 171 CHAPITRE 15 : DISPERSER LES ORGUEILLEUX 185 ÉPILOGUE 195 GLOSSAIRE 204 3 PRÉFACE C’est une longue route jusqu’aux pieds de l’Un, mais nous l’empruntons tous. Rudyard Kipling dans Kim Ecrire à propos de la vie et de l’époque de Sri Sathya Sai Baba, c’est accepter une tâche apparemment impossible. Comment peut-on exprimer son statut divin sans inviter l’incrédulité ? Si elle est écrite entièrement pour des non croyants, l’histoire restera à moitié dite. Et il n’est pas non plus correct de ramener des faits vérifiés de nature apparemment miraculeuse à un catalogue de rationalisations neutres. Comme W.H. Murray, le mystique alpiniste le dit : ‘’Le but n’est pas d’abroger la raison, mais de l’élever. Un chameau ne peut pas passer dans le chas d’une aiguille, mais la vision le peut.’’ Murray recommande l’art alchimique de l’unification pour nous aider à traverser l’espace apparemment infranchissable entre notre monde et le royaume de l’Esprit, harmonisant par là les leçons de la tête et les enseignements du cœur. La seule façon dont un étudiant itinérant en religion (par opposition à un dévot Sai) peut expliquer le phénomène Sai est de recourir à son agenda de voyage dans lequel, pendant trois semaines chaque hiver sur une période d’une douzaine d’années, il rapporta les merveilles cachées de la topographie du Deccan et sa riche théologie. L’auteur, pour emprunter un commentaire de Thomas Carlyle à propos du poète Robert Burns, ‘’dit ce qu’il y a en lui, non par besoin externe de vanité, mais parce que son cœur est trop plein pour rester silencieux’’. Cette enquête historique et théologique, tout en cherchant à percer le halo qui entoure Sathya Sai Baba et Shirdi Sai Baba, n’exprime pas vraiment d’opinions pour ou contre les associations fabuleuses qui sont apparues autour de leurs noms. Ce qu’elle tente, puisque les étudiants sérieux de l’opération de la grâce veulent de la substance qu’ils peuvent (suivant les paroles de Sathya Sai Baba) ‘’observer, étudier et peser’’, c’est une étude de sa source énigmatique et des détails de son fonctionnement sur un bénéficiaire qui peut témoigner de son impact. Si, ici ou là, cela a conduit à une digression dans des explications sur la manière dont un Ecossais itinérant est tombé amoureux du Deccan et de sa lignée de modèles extraordinaires de grâce spirituelle, je m’en excuse à l’avance. Il me faut remercier Shalini Sreenivas pour avoir suggéré que ce livre soit écrit et pour avoir offert des documents et des encouragements pour permettre son achèvement. David Davidar de chez Penguin a régulièrement apporté son soutien aux intérêts non conventionnels de l’auteur, tandis qu’à Karthika est revenue la tâche astreignante de débroussailler et d’ajouter de la clarté à cette excursion numineuse. A Himanshu Bhagat, je suis redevable de sa vision d’ensemble détachée d’un terrain difficile à sonder et à Shantanu Ray Choudhary de ses intuitions correctives inestimables. Rajiv Mehrotra a gentiment aidé à accélérer la dactylographie, assisté par Lalita à Delhi et par Jayashree à Bangalore. Je dois aussi remercier Paras, notre chien fidèle et exubérant qui a permis que les délais soient respectés en me réveillant chaque matin. Ma 4 principale inspiration a été l’amour infini que Rani Ma ressent pour son guru, Sri Sathya Sai. Ce livre est offert avec révérence à la source de cet amour. Mussoorie, Avril 2004 5 CHAPITRE 1 : UN MOYEN DE GRÂCE IL existe des douzaines de marques de religion, mais un seul Esprit qui les imprègne toutes. Celui qui colporte la proposition qu’une marque est meilleure qu’une autre implique qu’il les a essayées toutes, ce qui le rendrait omniscient ou plus probablement que c’est un vendeur qui tente de faire passer son bluff pour de la certitude. L’étudiant en religion apprend à se méfier face à de telles prétentions, faisant confiance à sa propre expérience de l’Esprit, quelle que puisse être sa modestie. Spécialement dans un récit de phénomènes concernant Sai Baba, il est important d’insister sur l’importance du contenu par rapport à la forme, dès le départ. Les deux maîtres, Shirdi Sai et Sathya Sai, insistent sur le besoin de dépasser les étiquettes extérieures et de goûter l’Esprit intérieur. Tandis que la religion évoque principalement une croyance publique passive transmise de manière systématique, la conscience de l’Esprit qui imprègne la religion exige une réponse individuelle plus profonde à la réalité du divin. La première s’apprend par l’endoctrinement de l’esprit, la deuxième s’expérimente spontanément dans le cœur. Le groupe de ceux qui suivent Sai Baba et qui semble comprendre un mouvement religieux est plus une foi qui se meut dans l’Esprit, un rassemblement d’individus convaincus qu’ils ont un lien émotionnel direct avec leur Maître élu. Cette expérience ne se limite pas à des âmes extrasensibles (ce que le monde appelle des ‘’mystiques’’, mais elle est vécue par des gens ordinaires qui répondent à la présence de l’une des figures de Sai Baba avec un cœur rempli d’amour. Et l’essence de l’amour, c’est de partager. Lorsqu’on m’a demandé d’écrire à propos de la vie et de l’époque du saint en évitant les excès hagiographiques auxquels les croyants trouvent difficiles de ne pas céder et qui dégoûtent le chercheur ordinaire qui veut de l’information et non de l’exagération, je fus d’accord d’essayer. Ce que Sai Baba éveille en moi, c’est un sentiment si merveilleux que je suis persuadé que chacun dans le monde voudrait l’expérimenter. Malheureusement, les talents de guérison de Sathya Sai ont été occultés par la mauvaise presse qui traque tous ceux qui revendiquent la connaissance de ce qui est saint. Beaucoup de personnes qui auraient pu être aidées dans leur quête de la santé et de la complétude ont choisi de se fier aux comptes- rendus des médias plutôt qu’à la sagesse de leur propre instinct. Cet essai biographique vise à chasser les doutes de ces âmes hésitantes. Initialement, j’étais peu enthousiaste à m’attaquer à cette tâche, parce que la religion en Inde est une question délicate aujourd’hui, spécialement quand elle est traitée par quelqu’un qui est né en dehors du sous-continent. Je ne connais pas non plus le télougou, la langue maternelle de Sathya Sai, bien que je trouve que de toutes les langues indiennes, ce soit la plus plaisante à l’oreille. Quand il me fut indiqué que même le biographe reconnu de Sathya Sai Baba, le Prof. Kasturi, connaissait mal le télougou et qu’il avait, lors d’une occasion mémorable, vêtu une assemblée d’anciens rishis de sahariennes modernes, je pris courage. De toute façon, la grâce que Sathya Sai incarne ne peut s’exprimer que dans la langue du cœur et celle-ci est universelle. 6 Après avoir écrit presque une douzaine de livres de voyage, il m’apparut que la muse avait fini par admettre le craquement de mes vieux os (ainsi qu’une machine à écrire hostile à tout progrès technologique), de sorte que la seule option qu’il me restait était le voyage intérieur. L’inspiration nécessaire (et le matériel informatique) provinrent d’une ancienne étudiante et maintenant instrument de Sai Baba, dont la confiance et l’énergie sont tellement impressionnantes qu’elles ne peuvent trouver leur origine que dans ce centre énergétique qu’est Puttaparthi. Toutes mes réserves et toutes mes hésitations furent annulées par la promesse que Sathya Sai interviendrait d’une manière ou l’autre pour accélérer le projet. A l’encontre de l’inertie que la vieillesse estime avoir mérité, je fus encouragé à explorer la magie de l’informatique et à découvrir à quel point le phénomène Sai est contemporain. L’étude initiale des écrits concernant Sai Baba s’avéra fastidieuse jusqu’à ce que des anecdotes partagées par cette même dame leur donne la vie. Ce qui débuta comme une corvée devint une fascination authentique et j’en vins lentement à comprendre que je n’écrivais pas réellement un livre sur Sai. Au lieu de cela, quelque chose en moi se trouvait incité à écrire à propos d’une réalité que la vie des deux Sai reflétait et ceci me faisait subtilement comprendre que cette étude était un moyen de grâce par lequel ma propre âme pouvait approcher de la réalisation de Sai. Malgré le fait que Shirdi et Sathya Sai appartiennent en apparence à des fois différentes et à des époques très différentes, le fait qu’ils soient tous les deux nés dans le Deccan – Shirdi dans le nord où l’on parle le marathi et Puttaparthi dans le sud où parle le télougou – peut être vu comme symbolique de l’unité sous-jacente à leur être et du processus d’unification qu’ils incarnaient dans leurs vies.