FICHE ITINERAIRE ______
ROUTE DU TACOT DE LA LEZE
TYPE : Route touristique Long : 52 Km
Début : Fin : COMMUNES : Muret (31) Sabarat (09) Lieudit : Pont de la Garonne Gare Coordonnées GPS : 43°27'32.3"N 1°19'35.7"E 43°06'10.4"N 1°23'07.3"E
SITUATION GENERALE
______2 COMMENTAIRES
Au départ de Toulouse, existaient plusieurs lignes de chemins de fer départementaux métriques qui rayonnaient dans toute la Haute Garonne et les départements voisins. Parmi elles, une ligne qui se dirigeait plein sud vers l'Ariège via Muret et la vallée de la Lèze (n° IGRF 31555.23D). Elle était établie en accotement routier sur presque toute sa longueur.
La partie entre Toulouse et Muret n'existe plus à cause du développement urbain. Par contre, il est ensuite possible de suivre cette ligne tout au long de la tranquille et jolie vallée de la Léze qui sert d'ailleurs d'itinéraire bis à la RN 20. Bien sûr, la voie ferrée n'est plus visible, sauf en quatre endroits où elle quittait la route : A la sortie de Muret pour grimper une colline, à Saint Sulpice sur Lèze et au Fossat pour desservir les gares, ainsi qu'au sud de Pailhès pour franchir la montée et la descente du petit col de Menay sur des plateformes indépendantes. Mais la plupart des gares et des petits abris qui émaillent encore le parcours, existent toujours et livrent un souvenir nostalgique de cette époque révolue.
A noter enfin que la ligne se terminait en gare de Sabarat (Ariège) où elle rencontrait une autre ligne venue de Carbonne et de la vallée de la Garonne à travers les coteaux du Volvestre. Parcours que fait découvrir la randonnée routière du Tacot du Volvestre qui peut faire un excellent complément à cette promenade. ______
DESCRIPTIF ICONOGRAPHIQUE
Ci-dessus et ci-dessous, le départ du parcours, entre les allées Niel et le bout du pont de la Garonne
En tournant le dos au pont, les allées Niel hier et aujourd'hui 3
Puis, le pont de Muret, hier et aujourd'hui Il est toujours métallique mais son tablier en treillis a été remplacé par un tablier sur grosses poutres Les piles en maçonnerie, par contre, sont toujours les mêmes
Ci-contre et ci-après, passé le pont, il fallait grimper sur le plateau d'Eaunes. La pente étant trop rude pour être attaquée de face, la voie ferrée s'écartait donc de la route pour faire une épingle à cheveux dont seule l'amorce a subsisté
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Ci-contre et ci-dessous, vue depuis la colline, l'amorce de l'épingle à cheveux dont le début se trouve derrière ce portail
La courbe à gauche est bien visible avec le début de la rampe, un peu plus loin, derrière un lotissement Par contre, la partie haute de l'épingle, sur le plateau d'Eaunes, a été mangée par l'urbanisation
La traversée d'Eaunes justifiait une halte dont le petit abri est toujours en service… mais pour les bus 5 A la sortie du village, la ligne rencontrait la route qui remonte la vallée de la Lèze. Dès cet instant, elle ne la quittait plus jusqu'à Pailhès.
Sur le même modèle que celui d'Eaunes, l'abri de Pellepoix perdu en bord de route
Ci-dessus et ci-dessous, en bord de route, assez loin du village, la gare de Beaumont sur Lèze
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Sur la droite de la route, peu avant le carrefour du Rouget, un autre ancien abri en piteux état, vu ici à contresens de la ligne
La voie ferrée quittait la route par la gauche pour traverser Saint Sulpice sur Lèze
La plateforme ferroviaire sur la gauche de la route
Puis elle passait sur ce pont qui est le seul ouvrage d'art qui soit propre à la ligne ferroviaire proprement dite Vue à contresens, la fin de la déviation 7
Ci-dessus et ci-dessous, la gare de Saint Sulpice
Bien que la traversée de Lézat soit assez tortueuse, la voie ferrée suivait la route. La gare se trouvait sur la gauche, à la sortie du village. Aujourd'hui détruite, elle a cédé sa place à un collège.
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La gare de Lézat côté cour et côté voies
Ci-dessus et ci-dessous, gare de Saint Ybars Massabrac à moitié chemin entre les deux villages
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Ci-contre et ci-dessous, de même qu'à Saint Sulpice, la voie quittait la route au Fossat pour contourner le village par la droite
Le début et la fin du contournement La fin vue à contresens de la ligne
La gare du Fossat, joliment retapée
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Ci-dessus et ci-dessous, à Artigat, la gare est abandonnée sur la gauche de la route, seule à la sortie du village
La gare de Pailhès est située à l'entrée du village, légèrement en contrebas de la route. Elle montre trois beaux vestiges : Une remise à locomotives bien restaurée. La base en maçonnerie de son château d'eau dont la partie métallique a disparu. Et son bâtiment gare proprement dit accolé à un hangar moderne.
Ci-dessous, manœuvre en gare de Pailhès
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Ci-dessus et ci-dessous, la base du château d'eau, la remise et la gare proprement dite
Après Pailhès, la ligne quittait la vallée de la Léze pour rejoindre la vallée de l'Arize, plus au sud et plus à l'ouest. Pour ce faire, elle franchissait le petit col de Menay et, comme les pentes de la route étaient trop fortes, elle s'en séparait en deux endroits.
L'un à la sortie de Pailhès L'autre dans la descente du col de Menay juste après la gare
Le premier passage est transformé en chemin. Le deuxième est pratiquement abandonné 12
Le début et la fin du premier passage, après Pailhès
La fin du parcours, à côté de la gare de Sabarat qui est devenue propriété privée et qui se cache derrière une haute haie
La gare de Sabarat était à l'époque une grande gare qui faisait nœud avec trois lignes : Celle de la vallée de la Lèze. Celle du Tacot du Volvestre. Et une antenne en cul de sac vers le Mas d'Azil. ______
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